Mais clandestin…
Il était le meilleur.
Il donnait cours aux étudiants blancs, mais il gagnait un salaire de technicien de
laboratoire, le maximum que l’hôpital pouvait payer à un noir.
Il vivait dans une baraque sans lumière électrique ni eau courante, dans un gheto de la periphérie.
Hamilton Naki enseigna la chirurgie pendant 40 ans et se retira avec une pension
de jardinier de 275 dollars par mois(l’équivalent de 200 euro...) !!!
Mais cela lui importait peu. Il continua à étudier et donner le meilleur de lui-même, malgré
la discrimination.
Après la disparition de l’Apartheid, il reçut une décoration et un diplôme de médecin Honoris Causa.
Il n’a jamais réclamé pour les injustices dont il a souffert durant sa vie entière.
Malgré sa clandestinité et la discrimination, il n’a jamais cessé de donner le meilleur de soi à...
qui fut
Hamilton Naki,