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2010
Préface
Avant d’entrer à proprement parler dans le vif du sujet, je souhaiterais développer un
peu la démarche et le cadre de ce travail.
Comme le titre le mentionne, ce travail portera sur les “glitches”, une esthétique de
l’erreur et son application en musique et dans d’autres formes d’art.
Vu qu’il s’agit d’un courant assez récent, il est très difficile d’avoir le recul suffisant
pour parler d’une véritable analyse objective ou d’un travail totalement historique.
Je parlerais plutôt d’une étude d’un phénomène en cours, d’une discussion sur une
problématique donnée.
Aussi m’est-il difficile de parler uniquement de l’esthétique en laissant de côté toute
considération technique étant donné que ces formes d’art sont liées de façon
intrinsèque à la technologie qu’elles utilisent.
Je tenterai de faire des métaphores dans certains cas ou des petits développements afin
que certains concepts plus obscurs paraissent plus clairs ou puissent être modélisés
afin de se faire une représentation juste des éléments en cause.
Mon but n’est pas de disserter d’avantage sur l’informatique, ses fonctionnements et
ses limitations bien que certaines notions soient importantes à concevoir.
Les deux derniers points que je souhaite mentionner avant de commencer sont d’une
part le fait qu’avec l’arrivée des technologies nous sommes passés à un art de facture,
art où les outils ont une place plus importante que jamais auparavant, et d’autre part
que cet art tend à devenir mixte. C’est-à-dire que l’opposition populaire/savant tend à
disparaitre étant donné que les mêmes outils et les mêmes techniques sont employés
de part et d’autre.
Grâce à Internet, tout le monde peut avoir accès à des livres, des conférences et des
articles de scientifiques et s’en servir comme source de savoir et d’inspiration. Ce
dernier point me semble particulièrement intéressant à relever: pour la première fois
dans l’histoire et grâce à la technologie le monde populaire rejoint le monde savant!
Introduction
Comme origine anecdotique on peut citer Alexei Shulgin qui affirme en 1997 que le
“net art” est un ready-made, il est apparu comme le résultat d’un glitch.
La plupart des oeuvres du genre sortent sur des labels périphériques associés au
marché de la dance music, et pour cette raison elles sont retirées du contexte des
considérations académiques. Pour cette même raison, elles ne sont pas acceptables et
ne jouissent pas de la reconnaissance de ce milieu.
Néanmoins les compositeurs de glitch music tirent souvent leur inspiration des grands
maîtres du 20è siècle.
Des machines défaillantes ne sont pas seulement celles qui sont cassées (des images et
représentations de voitures accidentées et d’autres sont présentes dans le mouvement
Fluxus ou le Pop Art), elles sont aussi celles qui ne se soumettent pas à la logique
générale des machines, en se comportant de façon irrationnelle (tout l’inverse de ce
que l’on attend à priori d’une machine)
Art accidentel
La notion d’accident dans l’art désert son propre propos dans le discours de
l’esthétique du glitch. Là où le résultat d’une expérience ou une découverte
accidentelle peut être appropriée dans un travail d’art.
La notion d’heureux accident s’est répandue durant des décennies au sein de la
pratique artistique. Des artistes visuels réputés tels que Pollock sont connus pour
incorporer le risque et la chance dans leur travail. Pour des expressionnistes abstraits
tels que Pollock, perdre le contrôle, laisser de la place à la chance est une action qui
amène de la vie dans leur travail. Cela encapsule de l’énergie au sein même de
l’oeuvre.
En novembre 1998 un festival d’arts électroniques allemand (DEAF) a édité un livre
intitulé “the art of accident” qui reprenait non seulement les oeuvres présentées au
festival, mais incluait aussi des essais et des interviews des participants du festival. De
plus, ils firent une distinction entre les domaines de l’architecture, de la composition
musicale, de la science et de la biologie. Bien que cet ouvrage ne parle pas du glitch
en particulier, il a ouvert les yeux sur “l’art de l’accident” et, ce faisant, a permis de
mettre en exergue les larges possibilités artistiques et créatives de l’accident.
Une micro-esthétique
L’esthétique de l’erreur présente dans le mouvement glitch peut être discutée plus
généralement dans le cadre de l’esthétique du micro-son.
Certains pensent que le nouveau genre “micro-son” ne se rapporte qu’à son propre
contexte social dans le cadre du développement d’une esthétique du digital.
Brady Cranfield (2002) prétend que la musique d’Oval constitue une critique de la
supposée infaillibilité des technologies digitales .
Il ne s’agit d’après lui pas juste d’un challenge esthétique ou d’une critique
technologique mais d’un geste politico-économique plus large.
Concept du détritus
Les concepts tels que le “détritus”, le “produit-b” ou “fond/horizon” sont importants à
considérer quand on analyse la façon dont le mouvement post-digital actuel a
commencé. Quand les artistes visuels, les premiers, ont changé leur centre d’intérêt de
l’avant-plan à l’arrière-plan (par exemple du portrait au paysage) cela leur a permis
d’étendre leurs liens perceptuels, de leur donner la possibilité de capturer le caractère
énigmatique de l’arrière-fond.
De la même façon se pose la question de la conduite d’écoute (énormément discutée
dans le cadre de la musique acousmatique). Sur quoi porte l’attention?
Les technologies nous permettent donc d’explorer de nouveaux territoires en
capturant et en examinant l’espace contenu derrière les frontières normales des
fonctions et usages des logiciels.
Quelques précurseurs
Ferrucio Busoni, compositeur italien qui réalise en 1907 “Sketch of a new aesthtic of
music”, il affirme dans cette oeuvre que nous devons nous libérer des dogmes
acoustiques et esthétiques. Laisser la pure invention et les sensations s’exprimer au
travers de l’harmonie , des timbres et des formes.
Edgard varèse (1930) auteur du manifeste “la libération du son” affirme que la
matière brute pour la musique est le son. Aujourd’hui la technologie a rendu possible
les rêves les plus fous des compositeurs. Néanmoins le compositeur reste obsédé par
des traditions qui ne sont rien de plus que des limitations de ses prédécesseurs.
En 1954, âgé de 71 ans, il réalise “désert”. Il disposait enfin de tous les outils dont il
avait besoin pour réaliser cette pièce qui combine des sections électroniques/sur bande
et des sections instrumentales. En 1958 il réalise “Poème électronique” une des plus
importantes compositions électroniques. Microphonique cette pièce se diffusait sur
plus de 400 haut-parleurs et fut présentée au pavillon Philips lors de l’exposition
Universelle de ’58.
Kraftwerk, mythique groupe allemand. Ils furent les premiers à vulgariser la musique
électronique et à l’exporter au-delà de l’atlantique avec des titres phares tels que
Autobahn (1974), Trans-Europe Express (1977), The Man-Machine (1978) et
Computer World (1981).
John Cage, dans son article “Le futur de la musique” (1937) affirme: “Je crois que
l’utilisation de sons pour faire de la musique continuera et s’amplifiera jusqu’à ce que
nous atteignions une musique produite à l’aide d’instruments électriques”. Plutôt que
de parler d’instruments, de timbres, on parlera d’organisation du son. Pour beaucoup
d’entre nous à l’heure actuelle la définition la plus correcte pour le terme musique
serait justement “un ensemble de sons organisés dans l’espace et le temps”.
Une autre marquante est sa composition “4’33” (1952).
Cage accorde le droit à tout compositeur d’utiliser n’importe quel son dans une
composition. En 1952 au début de la pièce 4’33” David Tudor ouvre le clavier du
piano et s’assied durant la durée indiquée dans le titre de la pièce. Il invite ainsi
implicitement l’audience à porter son attention sur les sons de fond. Il ne ferme et en
rouvre le clavier que pour marquer trois mouvements.
L’idée de 4’33” est expliquée par Cage dans une lecture donnée au Vassar College en
1948 intitulée “A composer’s confessions.
La conclusion de cette pièce silencieuse est qu’en réalité le silence n’existe pas.
En tant qu’humains notre perception sensorielle se passe en opposition avec le bruit
de fond de notre système biologique. Cette conclusion est le résultat d’un travail
précédent effectué dans une chambre anéchoïque de l’université de Harvard où il
démontre que l’état de néant était une condition remplie de tout ce que l’on choisit
d’éliminer.
On retrouve ici les notions de conduite d’écoute et d’avant-plan/arrière-plan.
Un art technologique
La montée en puissance et en complexité grandissante des machines électroniques
depuis 1990 a permis un accès beaucoup plus aisé aux technologies. Il n’est pas
nécessaire de faire partie d’une université ou d’une institution pour avoir accès à une
machine capable de manipuler de l'audit. Les logiciels de génération de son
(synthétiseurs virtuels) sont devenus extrêmement communs et orientés vers le
consommateur.
Il en va de même pour l’accès au savoir qui a été grandement facilité avec l’explosion
d’internet. Celui-ci permet de nombreux accès à l’information, à des forums de
discussion sur la musique assistée par ordinateur (m.a.o), à des communautés
virtuelles de discussion sur la composition par ordinateur, à des échanges de fichiers,
des artistes du web, à des labels de musique en ligne, ...
Ceci a créé une nouvelle génération de musique et de compositeurs.
La plupart de ces oeuvres sont créées dans un contexte non-institutionnel.
Selon les compositeurs on peut remarquer divers niveaux de conscience d’appartenir
et d’avoir une filiation avec les canevas des institutions de production de musique par
ordinateur.
De plus, on peut dire que le glitch est en quelque sorte une nostalgie du passé avec les
moyens techniques actuels. Je m’explique: la tendance actuelle de “perfection” dans
nos moyens de communications nous renvoie vers le passé où les communications
étaient imparfaites. Tout ce qui “glitche” nous rapproche partiellement en ce sens du
passé. Voilà pourquoi le glitch est parfois couplé à des “rétro-esthétiques” comme la
musique 8 bits par exemple (son caractéristique des premières consoles de jeu )
Cette nouvelle esthétique pose par ailleurs une série de questions. Le glitch est-il
quelque chose de beau qui doit être capturé et fétichisé ou ne s’agit-il que simplement
d’une sous-couche de communication de laquelle nous pouvons nous passer?
Historiquement on peut dire que c’est le producteur allemand Markus Pop, mieux
connu sous le nom de Oval qui utilisa les glitches de manière la plus consistante.
On citera des travaux tels que “Systemich” (1996) qui contient une multitudes de
rythmes issus de CD’s qui sautent. C’est ici la signature sonore de Oval. Il utilise des
CD’s au dos desquels il dessine de traits dans le but de faire sauter le disque pendant
la lecture, afin d’en enregistrer le son pour l’utiliser par la suite comme élément de
composition.
On citera aussi parmi les compositeurs de glitch des gens comme Pan Sonic
(originellement Panasonic mais ils ont du changer leur nom suite à une plainte de la
marque du même nom), Aphex Twin, Wagon Christ, Mouse on Mars ou encore
Goldie.
Ils furent tous inspirés par des gens tels que Cage, Morton Subotnick ou Karlheinz
Stockhausen. Ces derniers eurent une influence irréfutable sur l’expansion du
mouvement glitch.
En 1990, le côté le plus expérimental de l’électronica est en pleine expansion et un
nouveau vocabulaire se développe.
Carsten Nicolai est un artiste qui a aidé à combler la brêche entre délicat et fracassant.
Il se produit sous le nom de Alva Noto et est d'ailleurs co-fondateur du label allemand
Noton/Rastermusic.
D’une manière similaire, Peter Rehberg a reçu un des deux seuls Ars Electronica
awards en musique digitale pour sa contribution au mouvement. Ces dernières années
le mouvement glitch s’est développé jusqu'à englober des milliers d’artistes
définissant un nouveau vocabulaire en “digital media’s”.
Des artistes tels que Taylor Deuprée, Richard Chartier et T:un[ k] (le [ k]
faisant référence à l’abréviation “cracked”, on le retrouve derrière les noms de
programmes crackés disponibles sur le net afin d’avertir l’utilisateur qu’il s’agit bien
d’une version “utilisable gratuitement”) pour n’en citer que quelques uns, constituent
la nouvelle vague de “sound hackers” à l’exploration de l’esthétique du glitch.
Bref historique de ces pionniers
Durant la fin des années 80 on voit émerger un genre appelé “Intelligent Dance
Music” dont on utilise plus souvent l'abréviation “IDM”.
Inspirés en partie des travaux de Brian Eno des groupes tels que The Orb ou The KLF
vont créer un genre appelé “ambiant house” reconnaissable par le vol cynique
d’échantillons sonores de leurs confrères et de soundscapes étirés.
Début des ’90, des gens tels que Aphex Twin, The Black Dog ou Autechre
commencent à insérer dans leurs travaux des références à la techno de Détroit et
l’électro de New-York tout en y ajoutant leur touches “bizarres”. Cette nouvelle scène
“intelligente” est clairement une ramification du mouvement techno mais se détache
énormément de toute la scène “rave” en pleine expansion.
Il ne s’agit pas d’une musique de danse mais bien d’une musique “intellectuelle”.
Une première pour l’art “populaire”.
De 1990 à nos jours “l’ambient music” continue a être explorée par grand nombre
d’artistes dans des genres très variés. On passe de l’ambient “malade” de DJ Spooky,
au glitches et autres sautes de cd’s de Oval, ainsi qu’une kyrielle d’expérimentateurs
électroniques tels que le label Mille Plateaux.
Ces influences sont même reconnaissables dans des groupes de rock tels que
Radiohead.
Nous classerons plus volontiers des artistes tels que Christian Fennesz ou Ryoji Ikeda
dans le mouvement “noise” au même titre que Pan Sonic ou Lusine. Ils sont en effets
plus attachés aux sonorités bruiteuses et à un son “particulaire”.
Actuellement, une forte vague “d’électro-glitch” et de “glitch-hop” se ressent.
La mixité des genres s’effectue, mélangeant les bases électroniques d’artistes tels que
Autechre et Aphex Twin avec des éléments hip-hop.
Il en résulte du hip-hop à l’esthétique électronique (on parle aussi parfois de hip-hop
expérimental ou d’abstract).
On citera des grands noms tels que Richard Devine, Scott Herren connu sous le noms
de Prefuse 73, Plaid, LFO ou encore le très célèbre label Warp.
On notera aussi l'émergencen mouvement Dub Techno inspirés du dub jamaïcain des
années 70 et de la techno de Détroit des ’80 avec des artistes tels que Basic Channel,
Monolake ou Pole.
Le septième art
Pour faire un parallèle avec le septième art, dans “Pi”, un film de Darren Afronofky,
le glitch sert à montrer le combat du personnage principal avec sa propre condition
physique. De plus il amène un certain sens du conflit, une incertitude sur les idées
exprimées.
Dans “Donnie Darko”, le thème du film est un glitch dans le continuum de l’espace-
temps.Dans la scène où la lame du couteau frappe contre le miroir de la salle de bain,
elle induit des flashs intenses dont le but est de nous montrer à quel point le
personnage principal est conscient du surnaturel.
Dans “Armageddon”, les simili-glitches sont utilisés comme effets. Dans le film on
peut voir apparaitre des interférences sur les écrans de communication vidéo. Le
glitch confère un côté plus réaliste de la technologie, dans la mesure où celle-ci
devient sensible car fragile. On peut pousser la métaphore plus loin en affirmant que
la mort et au même titre la déconnexion sont au centre du film.
Dans “Minority Report”, les glitches sont essentiels pour conférer du réalisme à la
technologie hollographique représenté. Sans les glitches dans l’hollogramme, cet
outils de technologie particulier nous semblerait un peu hors propos vu que le film
n’est pas supposé se passer dans le futur.
A un autre niveau, dans “2001 Odysée de l’espace”, l’ordinateur central qui finit par
tuer l’équipage et n’en faire qu’à sa tête est le reflet d’une inquiétude profonde de
l’homme face au pouvoir conféré aux machines. A de nombreuses reprises il est
répété que l’ordinateur de bord est le plus fiable jamais conçu, qu’il n’a jamais défailli
et pourtant il finit par dérailler.
Se pose alors la question de savoir où se situe la frontière entre erreur de code, glitch
et intelligence artificielle.
A partir du moment où la machine peut apprendre d’elle-même et faire fi du code
originel qui lui a été implémenté on parle d’intelligence artificielle. Si par la suite
l’ordinateur fait une erreur, s’agit-il d’un glitch (erreur ponctuelle due à un problème)
ou est-ce simplement que l’ordinateur a mal appris et nous sort une réponse tout à fait
logique (selon ses critères appris)?
Une autre personalité du genre à citer est Richard Fenwick designer graphique et
réalisateur de films renommé internationalement . Il utilise souvent le glitch dans ses
vidéos pour introduire un élément de surveillance inconnu et invisible. Son travail est
probablement à la pointe d’une esthétique déterministe tout en démontrant une
parfaite balance entre les dimensions visuelles et auditives du glitch.
De manière générale on peut dire que la glitch music a dominé les autres formes d’art
“’glitché”. Elle a fait de l’ombre au développement du glitch visuel. Il en résulte deux
choses: d’une part, un sous-développement d’une esthétique propre au glitch visuel et
en relation avec elle même et d’autre part, une association “abusive” avec la glitch
music. Il est flagrant de constater combien d’artistes visuels sont mentionnés pour les
pochettes d’albums ou les visuels de performances musicales.
Conclusion
Le glitch est une belle métaphore de notre société. En effet, en quête permanente de
perfection, nous sommes confrontés chaque jour à la technologie et sa perfection
relative.
De plus, nous tendons chaque jour à la mondialisation, à un brassage ethno-culturel, à
des échanges de savoir,...
De par sa position sociale, son implémentation sur le net et sa filiation avec tant de
courants post-modernes, on peut prétendre que le glitch est une figure qui nous
caractérise fort bien actuellement.
Soumisaux lois des machines, dépendants de la technologie, les portes de l’échange
du savoir nous ont été ouvertes grâce à Internet et c’est dans ce grand bric-à-brac que
le glitch est né, à la croisée des mondes scientifiques et populaires, inspiré des arts
majeurs et mineurs de ces dernières décennies.
Les influences du mouvement glitch vont du détritus au pop-art en passant par le
pointillisme, les futuristes et les bruitistes italiens, l’école concrète française, le
minimalisme américain, les sonorités synthétiques allemandes (école de cologne),
l’erreur et l’expérimentation.
Tout ceci converge et est digéré, reformulé dans le glitch, moment infinitésimal,
symbole de notre société éphémère.
Références
Citer des références pour ce travail n’est pas chose aisée étant donné qu’il s’agit pour
plusieurs éléments de connaissancess que j’ai acquises au cours du temps et pour
lesquelles je n’ai pas de réelles références à citer connaissanceseengrangéeses suite à
des discussions sur des forums, conversations et échanges d’idées avec des artistes de
ce mouvement durant des festivals ou événements, mails reçus par mailing-lists,
informations présentes sur des brochures de festivals ou pochettes de cd’s,...)
Une parution de Phil Thomson dans le cadre de la “School for the Contemporary Arts,
Simon Fraser Univeristy, Canada” intitulée: “Atoms and errors: towards a history
and aesthetics of microsound”
Puckette, M. 2006. Theory and techniques of electronic music. (draft, 3 mars 2006)
Eduardo Reck Miranda. 2002. Computer sound design (synthesis techniques and
programming) (2è édition). Ed. Focal Press
www.Idmforums.com
www.chroniqueselectroniques.fr
www.audiofanzine.fr