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Priorité santé

Le principal défi qu’aura à relever bon nombre de pays et le Québec dans les
prochaines années sera de répondre à la demande croissante des soins de
santé et services sociaux tout en continuant d’assurer un accès universel et des
services de grande qualité à l’ensemble de ses citoyens.

De plus, dans un contexte de vieillissement de la population, les enjeux portant


sur la disponibilité et la qualité du personnel soignant s’ajoutent à la
problématique du financement qui à lui seul, compte actuellement pour 44,8%
des dépenses de programmes du gouvernement du Québec.

Depuis l’an 2000, plusieurs commissions et comités se sont penchés sur


l’accessibilité aux soins de même que sur leur financement : la commission Clair
en 2000, le comité Ménard en 2005, puis le comité Castonguay en 2008.

Si quelques-unes de leurs recommandations ont porté fruit du côté de la


formation de groupes de médecine de famille, il nous faut admettre que les
solutions proposées pour régler le financement ne sont tout simplement plus
applicables aujourd’hui.

Qu’il s’agisse d’une caisse-santé ou d’un fonds de stabilisation, l’état des


finances publiques au Québec et la lourdeur du fardeau fiscal nous imposent
maintenant un nouveau partage des responsabilités entre l’État et les individus,
tel que le recommande le comité Castonguay.

La part du produit intérieur brut (PIB)


consacrée au total des dépenses de santé*

1997 8,9%
2008 10,7%

*Source : Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), Tendances des dépenses nationales de santé.

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Les priorités d’action que nous soumettons aux Québécois visent donc à
répondre à la demande croissante de soins. Augmenter l’offre de services se
traduit par un accès pour tous à une clinique de médecine familiale, une
répartition efficace des tâches entre les différents professionnels, une
organisation du travail flexible, ainsi qu’une plus grande productivité des centres
hospitaliers.

Nous proposons de revoir, d’ici 2012, le financement de cet important secteur qui
d’année en année, empiète toujours plus sur les autres missions de l’État.

S’inspirant de quelques-uns des principes du rapport Castonguay, il nous semble


opportun de réévaluer tout particulièrement le mode de financement des soins de
longue durée, un secteur qui continuera d’être en très forte croissance dans les
années à venir.

Les objectifs :
• Assurer l’accessibilité et l’universalité du système de santé québécois
• Augmenter l’offre de soins par un véritable système de santé mixte
• Réduire le taux de croissance des dépenses publiques en santé au taux de la croissance
de la richesse collective

Nos priorités :
1. Une clinique de santé pour tous les Québécois
2. Des hôpitaux plus productifs
3. L’augmentation de l’offre de soins
4. Prendre soin du personnel soignant
5. Revoir le financement du système de santé et des soins de longue durée

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Une Clinique de santé pour tous les Québécois

Agir sur la formation, l’organisation et la rémunération

Au printemps 2009, le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec déclarait ce


qui suit: «Afin de valoriser la profession, il faut agir sur trois fronts: la formation, l'organisation des
services et la rémunération. C'est la seule façon de permettre à un plus grand nombre de Québécois
d'avoir accès à un médecin de famille.»

Nous sommes d’accord. Malgré le chemin parcouru depuis 2000 et la mise sur pied des « groupes de
médecine de famille » (GMF) et des « cliniques-réseau », les cliniques de santé de première ligne ne
suffisent toujours pas à répondre à la demande. Trop souvent encore, les Québécois attendent à
l’urgence d’un hôpital alors qu’une consultation d’un médecin de famille ou peut-être même d’une
infirmière-praticienne aurait répondu au besoin.

Permettre une plus grande diversité de cliniques de santé

Nous proposons d’adopter une approche beaucoup plus souple pour ce qui est de la constitution des
cliniques de santé : coopératives de santé, regroupement de cabinets privés, polycliniques,
partenariats avec les autorités municipales, GMF, cliniques-réseau, CLSC transformés en cliniques de
santé publiques, etc.

Population bénéficiant d’un médecin de famille


en 2005

Québec 75%

Nouvelle-Écosse 95%

Ensemble du Canada 86%

Améliorer les conditions de pratique des omnipraticiens par l’ajout d’une contribution
directe aux cliniques de santé

L’amélioration des conditions de pratique des omnipraticiens passe par la constitution d’équipes
multidisciplinaires, la contribution importante des infirmières-praticiennes et par l’accès à des
équipements et plateaux diagnostiques. Afin d’assurer un meilleur financement de la première ligne,
nous nous inspirons du modèle coopératif et permettra aux cliniques de santé de percevoir une
cotisation annuelle directe de la part des familles qui s’y inscrivent.

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En retour du paiement, le médecin et la clinique s’engageraient à assurer aux familles un suivi et une
prise en charge de leur santé, un service 24 heures par jour, sept jours par semaine, un accès sur
rendez-vous dans des délais rapides, et l’accès à une clinique sans rendez-vous. Ultimement, les
nouvelles sommes favoriseront des services directs plus rapides et l’ajout de personnel soignant et/ou
d’équipements diagnostiques. Par ailleurs, en contribuant directement à sa clinique de santé, les
risques que ces nouvelles sommes se perdent dans les méandres de l’appareil bureaucratique du
ministère de la Santé seraient inexistants.

« Il existe des formes très précises et homogènes d’établissements offrant des services de santé et des
services sociaux au Québec. Elles sont stipulées dans la Loi sur les services de santé et les services
sociaux. […] Le Québec est possiblement rendu à la limite de cette conception de la gouverne »
- Modes d’organisation des services prometteurs pour le Québec”, Paul A. Lamarche, Raynald Pineault, Yvon
Brunelle, octobre 2007

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Des hôpitaux plus productifs

Contrairement à certains pays où c’est la première ligne qui reçoit et contrôle la plus grande part du
budget de la santé, au Québec, la part du lion du financement est dirigée vers les établissements
hospitaliers et la première ligne est sous-financée! Suivant cela, les conclusions des différentes études
sur le système de santé sont claires : nous n’en avons pas pour notre argent!

Maintenir un système public fort et performant

Nous proposons aux Québécois de maintenir un système public fort et misera sur les
recommandations suivantes du Rapport Castonguay afin de diminuer la bureaucratie et d’augmenter la
productivité du système public :

Le nombre d’agences de santé du Ministère passerait de 18 à 8. Ces agences deviendraient des «


acheteurs de soins de santé » auprès des établissements autonomes susceptibles de répondre aux
besoins en plus d’assumer un rôle de soutien à la première ligne et d’arbitrage interrégional.

Grande-Bretagne Québec

Population 60 millions 7.8 millions


Nombre de régions
10 18
et d’agences

Le paiement par achats de services

Éric Caire et Marc Picard proposent de remplacer graduellement la méthode d’allocation des budgets
sur une base historique par le paiement par achats de services où le patient est vu comme une source
de revenus plus qu’une source de dépense.

Encourager une organisation du travail plus flexible

Toute initiative visant à dynamiser l’organisation du travail sera encouragée et financée. Les équipes
de gestion doivent passer d’un monde de règlements et d’interdits à un monde où tout le personnel
participe à la recherche de solutions optimales pour mieux servir le patient. Des spécialistes en
économie de la santé et en organisation du travail seront intégrés aux équipes afin d’offrir leur
expertise dans la réorganisation du travail souhaitée par le personnel soignant.

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Être réceptif à un projet-pilote d’hôpital privé

Nous ne sommes pas fermés à d’autres initiatives visant à explorer d’autres modes de gestion
d’hôpitaux, notamment un OBNL avec gestion privée. À la manière des écoles privées et comme le
suggère le Rapport Castonguay, un tel projet-pilote d’hôpital privé « pourrait permettre de découvrir de
nouvelles voies fructueuses et effectuer d’intéressantes comparaisons au niveau de la performance à
différents niveaux. »

« Notre système de santé constitue un monopole imprégné à tous les niveaux de la culture propre aux
monopoles, qu’ils soient publics ou privés. Cette culture est axée sur la réglementation et les contrôles
budgétaires, fermée sur l’extérieur, imperméable aux véritables changements, à l’adaptation et à
l’innovation. Il s’agit d’une culture qui favorise l’inefficacité. »
-Rapport du comité Castonguay, 2008, p. 170

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L’augmentation de l’offre de soins médicaux

Historiquement, l’augmentation de l’offre de soins médicaux se traduit par une augmentation de


budgets et l’embauche de personnel soignant. Or, malgré les injections massives de fonds publics des
dernières années, les listes d’attente pour les services médicaux sont toujours péniblement longues.

Nous croyons qu’il est temps de cesser de faire un peu plus de ce qui ne marche pas et de nous
assurer que le personnel soignant actuel réalise son plein potentiel. Le défi toutefois est d’augmenter
l’offre de services sans pour autant ajouter à la dépense publique.

Augmentation des coûts depuis


l’arrivée des Libéraux (2003)

2003-2004 19 milliards $
2009-2010 26,9 milliards $

En effet, dans un contexte où l’on vise à ramener graduellement le taux d’augmentation des dépenses
publiques en santé à celui de la croissance économique, une prestation privée de soins et de nouvelles
sources de financement privé doivent être envisagées.

Permettre la mixité de la pratique

Comme nous l’avons fait depuis notre entrée en politique, nous continuerons de promouvoir un
véritable système de santé mixte. Pour ce faire, nous proposons le décloisonnement de la pratique
médicale en permettant aux médecins de pratiquer à la fois dans le secteur public et le secteur privé.

Le projet de loi 392 déposé en avril 2008 par Éric Caire, alors porte-parole de l’opposition officielle en
matière de santé, et appuyé par les trois fédérations médicales (FMSQ, FMOQ, FMRQ) sera de
nouveau soumis à l’Assemblée nationale pour adoption.

Nombre d’infirmières praticiennes

Québec 40
Ontario 800

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Profiter de l’offre de réserve des infirmières

Une enquête de l’IEDM au printemps 2008 nous apprenait que 54% des infirmières se montrent
ouvertes à travailler pendant les jours de semaine dans le secteur privé en supplément à leur tâche
habituelle dans le secteur public. Selon l’enquête, cela correspondrait à l’embauche de plus de 3730
infirmières en équivalent temps plein le jour à un moment où la rigidité des horaires incite les
infirmières à diminuer leur offre de travail dans le secteur public.

51% des médecins sont prêts à travailler 4 heures de plus par semaine dans le secteur privé en plus de
leur prestation dans le secteur public. Ces nombres d’heures de disponibilité sont équivalents à l’ajout
de 790 spécialistes à temps plein durant les jours de semaine.

Enquête de l’IEDM auprès des médecins spécialistes, avril 2009

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L’augmentation de l’offre de soins médicaux
Garder nos médecins résidents au Québec

Le désintéressement des étudiants en médecine pour la médecine familiale et le nombre de médecins


qui choisissent de faire leur résidence dans une autre province révèlent l’urgence d’améliorer les
conditions de pratique des omnipraticiens.

Mise à part une révision de la rémunération des omnipraticiens au Québec, nous croyons que la
contribution annuelle des patients à leur clinique de santé pourrait faire beaucoup en termes de
conditions de pratique, notamment en permettant aux médecins de procéder à l’embauche de
personnel infirmier, à l’achat d’équipements diagnostiques ou d’outils informatiques facilitant
l’administration de la pratique.

Inciter les médecins omnipraticiens et les infirmières à faire ce pour quoi ils sont formés

Il semble que la vision étroite de l’exercice des différentes professions constitue un des principaux
freins à une meilleure organisation des soins. Lorsqu’on sait que le suivi médical, et particulièrement le
suivi des maladies chroniques, auraient avantage à être faits par une infirmière-praticienne dûment
formée, l’on ne s’explique pas pourquoi le Québec compte seulement 40 super-infirmières alors que
l’Ontario en compte 800. Ralenties, disent-elles, par les médecins omnipraticiens qui se sentent
menacés et l'Ordre des pharmaciens qui résistent pour ne pas qu'elles prescrivent, ce corporatisme
mal avisé dessert bien mal les Québécois.

Éric Caire et Marc Picard souhaitent que les corporations professionnelles assurent une saine
collaboration interprofessionnelle entre médecins, infirmières, infirmières-auxiliaires et préposés aux
bénéficiaires.

« La solution passe par la réorganisation du travail. Il va falloir qu'on modifie les rôles. Il y a encore des
infirmières qui répondent au téléphone et qui donnent des bains, alors qu'elles pourraient se consacrer
aux soins infirmiers. » - Lina Bonamie, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Le Devoir,
6 avril 2009

« Au cours des trois dernières années, 180 postes de résidence en médecine de famille ont d'ailleurs été
laissés vacants par les étudiants, ce qui n'augure rien de bon pour les prochaines années, a estimé le
président de la FMOQ. » -« Un écart salarial qui défavorise les omnipraticiens », La Presse, 29 mai 2009

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Miser sur une véritable gestion locale de l’organisation du travail

Le choix de l’horaire de travail arrive au premier rang des préoccupations des infirmières. En effet, les
résultats d’un sondage mené par l’IEDM au printemps 2008 tendent à démontrer que la rigidité des
conditions de pratique dans le secteur public explique l’attrait des infirmières vers le secteur privé.

Pour nous, il ne fait aucun doute que les droits acquis basés sur l’ancienneté, et particulièrement en ce
qui touche les horaires de travail, font que de nombreux postes à temps plein demeurent vacants et ne
trouvent pas preneurs.

Le transfert volontaire des infirmières ayant beaucoup d’ancienneté vers la première ligne pourrait avoir
comme avantage de réinstaurer la rotation des quarts de travail et une formule de mentorat qui fait ses
preuves dans les hôpitaux anglophones du Québec.

Se soucier de la gestion de carrière du personnel soignant

Ces mêmes hôpitaux anglophones offrent plusieurs parcours destinés à enrichir la carrière du
personnel soignant. La formation continue, le mentorat, la stabilité des équipes multidisciplinaires sont
des formules qui permettent d’assurer une plus grande satisfaction personnelle et professionnelle du
personnel soignant.

Offrir aux infirmières séniors des conditions alléchantes pour se joindre à une clinique de santé
de première ligne

Cette mesure s’applique tout particulièrement au personnel infirmier sur le point de prendre sa retraite.
En effet, prioriser la 1ère ligne, c’est aussi offrir à ces milliers d’infirmières des conditions alléchantes
leur permettant de partager leur expertise à l’intérieur d’équipes multidisciplinaires de cliniques de
santé.

« Les jeunes médecins qui choisissent de travailler en GMF pourraient être exemptés de faire des
activités médicales particulières (AMP), qui grugent du temps qui leur est nécessaire pour fonder leurs

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cliniques médicales de première ligne essentielles au suivi des citoyens. » - Priorité à la première ligne,
Benoit Gareau, président de GroupeEspace Santé, La Presse, 25 mai 2009

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Revoir le financement du système de santé,
et des soins de longue durée

L’État payeur-unique est un luxe que l’on ne peut plus se permettre. Dans un contexte de vieillissement
de la population, de l’explosion du coût des nouvelles technologies et d’une consommation accrue de
médicaments, un nouveau partage des coûts entre l’État et le citoyen s’impose et l’on doit de toute
évidence faire appel à de nouvelles sources de financement privé.

Redéfinir les contours de la couverture générale

En effet, pour continuer d’assurer le financement des autres missions essentielles de l’État, nous
souscrivons à la recommandation du comité Castonguay pour ce qui est de réduire le taux de
croissance des dépenses publiques à celui de la richesse collective sur une période de 7 ans.

Pour ce faire, nous souhaitons assurer sa pleine souveraineté en matière d’administration du système
de santé par une première étape qui consistera à redéfinir les contours de la couverture publique. Le
résultat attendu est une définition claire du panier de services, en ce qui a trait aux services «
médicalement requis » ainsi qu’à une modulation de la couverture et des frais partagés.

Mieux financer le démarrage et les coûts récurrents de la première ligne

Depuis l’an 2000 où la Commission Clair soulignait l’importance des cliniques de santé de première
ligne, le ministère de la Santé encadre la formation de groupes de médecine de famille et de cliniques-
réseau. Sur cette question, nous sommes d’avis que la vitesse à laquelle se créent ces cliniques de
santé est beaucoup trop lente et que leur nombre est nettement insuffisant.

Afin d’accélérer le déploiement d’une première ligne efficace, nous proposons d’assouplir la formule du
GMF et offrir un financement de démarrage de nouvelles cliniques de santé. Une fois démarrée, le
budget de fonctionnement récurrent pourra provenir de la contribution directe et annuelle des familles
qui s’y inscrivent.

« La révision du panier des services assurés fait l’objet d’un tabou au Québec. Elle est perçue comme
une boîte de Pandore qu’il ne faut surtout pas ouvrir. Pourtant, la Loi sur l’assurance maladie reconnaît
au gouvernement de vastes pouvoirs réglementaires pour identifier les services couverts par le secteur
public et les qualifier d’assurés» - Rapport du groupe de travail sur le financement du système de santé
(comité Castonguay), février 2008

« Toutes les études soulignent le rôle central des services de première ligne dans l’efficacité de
l’ensemble du système de santé. Cela s’explique par l’importance de la première ligne dans le suivi des

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maladies chroniques, qui constitue la première source de coûts dans le secteur de la santé » - Rapport du
groupe de travail sur le financement du système de santé (comité

Encourager l’assurance individuelle contre la perte d’autonomie

Un aspect peu discuté du vieillissement est celui des soins de longue durée en cas de perte
d’autonomie. Par les années passées, pour les cas lourds, on réussissait tant bien que mal à répondre
à ce besoin par l’accès aux CHSLD.

En 2006, les places disponibles en CHSLD desservaient approximativement 3% de la population de


plus de 65 ans et les coûts des différents services offerts aux personnes en perte d’autonomie
atteignaient 2,7 milliards $.

La Commission Clair, le comité Ménard et le rapport Castonguay ont étudié la question de ces besoins
grandissants ainsi que les coûts afférents. Tous préconisaient la constitution de fonds (Caisse-santé,
fonds de stabilisation) qui auraient commandé d’importantes injections d’argent.

Ayant trop tardé à aborder de front ce problème et étant donné la situation déplorable des finances
publiques, il nous est désormais impossible de songer qu’un nouveau programme public puisse être
offert aux prochaines cohortes de retraités.

À tous ceux qui envisagent encore une solution collective et publique du type caisse santé, nous
demandons de considérer que cette solution ne ferait qu’ajouter à l’iniquité intergénérationnelle
actuelle.

Pour notre part, il nous apparaît justifié d’encourager des mesures de précaution faisant appel au sens
de la responsabilité individuelle ainsi qu’au souci de l’équité entre générations.

À cet effet, nous envisageons d’accorder un crédit d’impôt suivant l’achat d’une assurance privée de
soins de longue durée. Il s’agit d’une option logique puisque la cohorte nombreuse de baby-boomers
forme précisément la clientèle-cible de ce type de protection.

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