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Anne Fredet
11 décembre 2005
2 Dérivées 9
2.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Règles de dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Interprétation géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 Étude de fonctions 16
3.1 Limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.2 Fonctions puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3 Logarithme népérien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.4 Exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.5 Variations, extrema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4 Intégration 21
4.1 Primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.2 Formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.3 Intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1
4.5 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.6 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
6 Différentielles 27
6.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
6.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.3 Différentielles d’ordre supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
6.4 Différentielles des fonctions à plusieurs variables indépendantes 30
7 Équations différentielles 30
7.1 Équation différentielle du premier ordre, à coefficients constants 30
7.2 Équation différentielle du second ordre, à coefficients constants 31
7.3 Équations différentielles à coefficients constants . . . . . . . . 34
7.4 Équations différentielles linéaires homogène d’ordre un, à co-
efficients dans C(x) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
7.5 Équations différentielles linéaires d’ordre un, à coefficients dans
C(x) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2
10 Solutions des exercices 56
3
1 Rappels
1.1 Fractions rationnelles
x
1. y
= x × y1 (y 6= 0)
x xc
2. y
= yc
(y 6= 0, c 6= 0)
x
x
3. y
= c
y (y 6= 0, c 6= 0)
c
x a
4. y
= b
⇔ xb = ya (y 6= 0, b 6= 0)
x z x+z
5. y
+ y
= y
(y 6= 0)
x z xt+zy
6. y
+ t
= yt
(y 6= 0, t 6= 0)
x z xz
7. y
× t
= yt
(y 6= 0, t 6= 0)
x
y x t xt
8. z = y
× z
= yz
(y 6= 0, t 6= 0, z 6= 0)
t
RAB RCA
Montrer que RA = RAB +RBC +RCA
. Écrire les relations similaires pour RB
et RC .
4
1.2 Équations et inéquations du premier degré
Soient a et b deux réels, a étant non nul. Toute équation de la forme
ax + b = 0 (a 6= 0) admet une solution unique dans R : ax + b = 0 ⇔ x = − ab .
Soit c un réel non nul. Alors
a = b ⇔ ac = bc
si c > 0 alors a ≤ b ⇔ ac ≤ bc
si c < 0 alors a ≤ b ⇔ ac ≥ bc
On a le tableau de signe suivant :
x −∞ − ab +∞
ax + b signe(−a) 0 signe(a)
Exercice 1.2.1 Résoudre les équations suivantes dans I :
1. 2t−1
t
− 3 = 0 avec I =]0, +∞[
3x+1 4(2x−1)
2. 2
− 3
= 1 avec I = R
Exercice 1.2.2 Résoudre les inégalités suivantes dans I :
1. 2t−1
t
− 3 ≤ 0 avec I = R∗
2. 3x+1
2
− 4 (2x−1)
3
≤ 1 avec I = R
5z+1
3. z−3
− 2 ≤ 0 avec I = R
Exercice 1.2.3 Trouver les valeurs de x tels que
x+3
1. −x+1 > 0 (avec x 6= 1)
5x+3
2. x+1
− 2 > 0 (avec x 6= −1)
2x+1 2x−3
3. 3x−2
> 3x−1
/ { 23 , 13 })
(avec x ∈
Exercice 1.2.4 Le rendement d’un moteur à excitation indépendante est le
nombre η déterminé par η = PaP+Pu
je
où Pu est la puissance utile, Pa est la
puissance absorbée, Pje est la puissance perdue par effet de Joule dans le
circuit d’excitation.
1. Déterminer Pu en fonction de η, Pa et Pje .
Application numérique avec η = 0, 9, Pa = 9, 5kW et Pje = 0, 2kW .
2. Déterminer Pa en fonction de η, Pu et Pje .
Application numérique avec η = 0, 9, Pa = 10kW et Pje = 0, 15kW .
3. Déterminer Pje pour que le rendement soit supérieur à 0, 9 sachant que
Pu = 8kW et Pa = 8, 5kW .
5
1.3 Équations et inéquations du second degré
Soient a, b, c trois réels, avec a 6= 0. On s’intéresse à ax2 + bx + c. En
posant ∆ = b2 − 4ac, on obtient trois possibilités :
– ∆ > 0.
Dans ce cas, l’équation ax2 + bx + c = 0 admet deux solutions réelles
√ √
−b + ∆ −b − ∆
x1 = et x2 =
2a 2a
Pour tout x ∈ R, on a ax2 + bx + c = a(x − x1 )(x − x2 ).
De plus, on a le tableau de signe suivant :
√ √
−b− ∆ −b+ ∆
x −∞ 2a 2a
+∞
P (x) signe(a) 0 signe(−a) 0 signe(a)
– ∆ = 0.
Dans ce cas, l’équation ax2 + bx + c = 0 admet une seule solution
x = −b
2a
. Pour tout x ∈ R, on a ax2 + bx + c = a(x − x1 )2 .
De plus, on a le tableau de signe suivant :
b
x −∞ − 2a +∞
P (x) signe(a) 0 signe(a)
– ∆ < 0.
Dans ce cas, l’équation ax2 + bx + c = 0 n’admet pas de solution dans
R.
On a le tableau de signe suivant :
x −∞ +∞
P (x) signe(a)
Notons que
√ dans ce cas, il √y a deux solutions complexes conjuguées :
−b−i |∆| −b+i |∆|
x1 = 2a
et x2 = 2a
.
Exercice 1.3.1 Trouver les valeurs de x tels que
1. x2 − 3x + 2 = 0
2. x2 + 5x − 3 > 0
Exercice 1.3.2 Les réels Z√et R étant positifs, déterminer les valeurs de R
pour lesquelles l’expression Z 2 − R2 a un sens.
6
Exercice 1.3.3 On considère les circuits suivants :
7
0 0 0 0 0
– b × (eq1) − b × (eq2) nous donne (ab − a b)x = cb − bc et donc
0 0 0 0 0
cb −bc
x = ab0 0 . De même, a ×(eq1)−a×(eq2) nous donne (ab −a b)y =
−a b
0 0 0 0
ac −a c
ac − ca et donc y = ab0 −a0 b
.
2. Si ∆ = 0, le système admet une infinité de solutions ou aucune solution.
On peut utiliser la substitution pour le résoudre.
Exercice 1.4.3 Dans cette pyramide, une brique est égale à la somme des
deux briques qui la soutiennent.
8
2 Dérivées
2.1 Définitions
Soit y = f (x) une fonction à valeurs réelles de la variable réelle x ; f (x)
sera dite dérivable en x0 si le rapport f (x)−f
x−x0
(x0 )
tend vers une valeur définie
0
quand x tend vers x0 . Cette valeur limite est notée f (x0 ). Elle constitue la
dérivée de f (x) en x0 .
La fonction de la variable x dont la valeur pour tout x0 est égale à la dérivée
0
f (x0 ) en x0 est la fonction dérivée de la fonction f (x).
Fonctions usuelles
0 df
f (x) f (x) = dx
intervalle de définition
a ( constante ) 0 R
x 1 R
1
x
− x12 R∗
R si n > 0
xn (n ∈ Z) nxn−1
R∗ si n < 0
√
x 1
√
2 x
R∗+
sin x cos x R
cos x − sin x R
1 π
tan x 1 + tan2 x = cos2 x
R − { 2 + kπ; k ∈ Z}
9
Dérivée d’une fonction de fonction
Soit h(x) = g(f (x)). Alors
0 0 0
h (x) = g (f (x))f (x).
2.3 Exemples
Exercice 2.3.1 Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes :
1. x 7→ f (x) = x3 + 3x2 + 3x − 1
2. x 7→ f (x) = x + x1 (x ∈ R∗ )
t+1
3. t 7→ g(t) = t−1
(t 6= 1)
√
4. t 7→ h(t) = t2 + 1
5. ω 7→ l(ω) = √ ω
ω 2 +1
1 2
6. ω 7→ X(ω) = Lω − cω
√
7. ω 7→ Z(ω) = R2 + L2 ω 2
√
8. t 7→ i(t) = I 2 cos(ωt + ϕ)
1
9. C 7→ F (C) = √
2π LC
2
10. C 7→ W (C) = 12 QC
√
11. x 7→ V (x) = x2 + R2 − x
10
vers M0 est la corde M M0 admet une position limite : celle de la tangente T
en M0 à la courbe. La dérivée est donc la pente de la tangente au graphe de
0
la fonction. L’équation de la tangente est y = f (x0 )(x − x0 ) + f (x0 ) (plus
0
facile à retenir sous la forme y − y0 = f (x0 )(x − x0 ) ).
Exercice 2.4.1 Déterminer l’équation de la tangente à la courbe représentative
de t 7→ f (t) = sin t (pour t ∈ [0, π]) aux points d’abscisses t = 0, t = π2 et
t = π.
2.5 Applications
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I inclus dans Df .
0
– Si f > 0 sur I alors f est strictement croissante sur I.
0
– Si f < 0 sur I alors f est strictement décroissante sur I.
0
– Si f = 0 sur I alors f est constante sur I.
0
Soit f une fonction dérivable sur [a, b]. Si f > 0 sur [a, b] sauf en quelques
0
points où f s’annule, alors pour tout réel k de [f (a), f (b)], l’équation f (x) =
0
k admet une unique solution dans [a, b]. De même, si f < 0 sur [a, b] sauf
0
en quelques points où f s’annule. Alors pour tout réel k de [f (b), f (a)],
l’équation f (x) = k admet une unique solution dans [a, b].
Exercice 2.5.1 Dans chaque cas déterminer par le calcul le signe de l’ex-
0
pression f (x) et en déduire les variations de la fonction f
– f (x) = x2 + x + 3
– f (x) = x3 + x2 − x + 2
– f (x) = x3 + 3x2 + 3x + 1
11
3. Étudier le signe de 3e2x − 1 selon les valeurs de x
0
4. En déduire le signe de f et les variations de f .
5. Soit C la courbe représentative de f . Déterminer une équation de la
tangente T à la courbe C au point d’abscisse 0.
6. On s’intéresse à l’équation f (x) = 1.
(a) Montrer que l’équation f (x) = 1 admet une solution α et une
seule sur l’intervalle [0, 1].
(b) Montrer que α vérifie la relation α = 12 ln(1 + e−α ).
Théoreme 2.5.1 Théorème de Rolle : Soit f est une fonction continue sur
0
l’intervalle [a; b] et dérivable sur ]a; b[. Si f (a) = f (b) alors la dérivée f
s’annule en un certain point c de l’intervalle ]a; b[ :
0
∃c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0
12
démo :
Nous savons de la fonction f que :
– f est continue sur l’intervalle [a; b].
– f est dérivable sur ]a; b[.
– f (a) = f (b)
L’intervalle [a; b] est ce que l’on appelle un intervalle fermé borné. Or si une
fonction est continue sur un fermé borné alors elle y est bornée et y atteint
ses bornes. En clair, f (x) est limitée en bas par un minimum m et en haut
par un maximum M . De plus :
– f passe par ce minimum m en c.
– f passe par ce maximum M en d.
Précision : la fonction f peut très bien atteindre plusieurs fois son maximum
ou son minimum. L’essentiel est qu’elle le fasse... Là, nous devons envisager
deux cas :
1. Premier cas : le minimum et le maximum sont égaux.
Si m = M alors la fonction f est constante sur tout l’intervalle [a; b].
En effet, pour tout réel x de [a; b], on a alors : f (x) = m = M . Donc f
est dérivable sur tout l’intervalle et de plus, pour tout réel x de [a; b] :
0
f (x) = 0. Donc dans ce premier cas, tous les points de l’intervalle ]a; b[
conviennent. D’où le théorème de Rolle dans ce premier cas.
2. Second cas : le minimum et le maximum sont différents.
Comme f (a) = f (b) alors dans le cas où le maximum M serait atteint
en a, nous pouvons dire que le minimum m ne serait atteint ni en
a, ni en b.Et réciproquement. Donc un des deux extréma ne peut tre
atteint que sur l’intervalle ]a; b[. (Si ce n’est pas le maximum, c’est
nécessairement le minimum. Mais ça peut aussi être les deux). Donc il
existe un point c de l’intervalle ]a; b[ où f atteint cet extremum. Comme
f est dérivable sur l’intervalle ]a; b[ et que f admet en c un maximum
0
ou un minimum alors : f (c) = 0. 2
13
0
de Rolle pour montrer que, si P (x) a n zéros distincts, alors P (x) a au plus
n + 1 zéros distincts. En déduire que l’équation : x20000 + x + 1 = 0 ne peut
avoir plus de deux racines réelles.
Exercice 2.5.6 Soient a et b deux réels et f la fonction définie sur [a, b] par
f (x) = xn + px + q. En utilisant le théorème de Rolle, montrer que l’équation
f (x) = 0 ne peut avoir plus de racines réelles distinctes si n est pair, et plus
de trois racines réelles distinctes si n est impair.
lim f (x) = 0
x→a
Exercice 2.5.9 Calculer la dérivée de la fonction f (x) = (x2 +1) sin(x) puis
montrer que l’équation (x2 + 1) cos(x) + 2x sin(x) = 0 admet au moins une
solution dans [0, π].
démo :
Notre démonstration s’appuiera sur le théorème de Rolle. En fait, on pourrait
presque dire que le théorème des accroissements finis en est une conséquence.
Nous savons au sujet de la fonction f que :
– f est continue sur l’intervalle [a; b].
– f est dérivable sur ]a; b[.
Intéressons-nous à la fonction g(x) = f (x) − f (b)−f
b−a
(a)
x. La fonction g est
parfaitement définie sur l’intervalle [a; b].
b a b a
Calculons g(a) et g(b) : g(a) = f (a) b−a −f (b) b−a et g(b) = f (a) b−a −f (b) b−a .
Ainsi donc : g(a) = g(b) Énumérons les propriétés de cette fonction g :
14
– Comme f , la fonction g est continue sur [a; b].
– Comme f , la fonction g est dérivable sur ]a; b[.
– g(a) = g(b)
Le théorème de Rolle est donc applicable à la fonction g. En vertu de celui-ci,
0 0
il existe donc un réel c de ]a; b[ tel que g (c) = 0 ie tel que f (c) − f (b)−f
b−a
(a)
=0
0 f (b)−f (a)
ie tel que f (c) = b−a . 2
2
Exercice 2.5.10 Soit f (x) = − x2 +x+ 10 7
une fonction continue et dérivable
sur [1, 7]. D’après le théorème des accroissements finis, il existe au moins un
0
point c ∈]1, 7[ tel que f (c) = f (7)−f
7−1
(1)
= −3. Trouver un tel c.
Exercice 2.5.11 Montrer que pour tout x > 0,
1 1
< ln(x + 1) − ln(x) <
x+1 x
Théoreme 2.5.3 Inégalité des accroissements finis : Soit f une fonction
dérivable d’un intervalle I de R dans R, et telle qu’ils existent 2 réels m
0
et M tels que m ≤ f (x) ≤ M , alors pour tout réels a et b dans I on a
m(b − a) ≤ f (b) − f (a) ≤ M (b − a).
démo :
Ce que nous savons sur f :
– f est donc une fonction dérivable sur un intervalle I.
0
– Pour tout réel x de l’intervalle I, on a m ≤ f (x) ≤ M
Phase 1 : pour commencer la manoeuvre, intéressons-nous à la fonction
g(x) = f (x) − mx Cette fonction est parfaitement définie et dérivable sur
0 0
cet intervalle I. Calculons sa dérivée g . Pour tout réel x de I : g (x) =
0 0 0
(f (x) − mx) = f (x) − m. Or sur I, f (x) est plus grand que m. Donc pour
0
tout réel x de I, g (x) ≥ 0. Donc la fonction g est croissante sur cet inter-
valle I. Ainsi si a et b sont deux réels de cet intervalle tels que a < b alors
g(a) ≤ g(b) alors f (a) − ma ≤ f (b) − mb alors m(b − a) ≤ f (b) − f (a) D’où
la première partie de l’inégalité.
Phase 2 : la seconde partie de la démonstration sera exactement du mme
tonneau que la première. Comme g, la fonction h(x) = f (x) − M.x est
dérivable sur tout l’intervalle I. De plus, pour tout réel x de l’intervalle I :
0 0
h (x) = f (x) − M Comme sur I f (x) est plus petit que M , alors la fonction
h est décroissante sur tout l’intervalle I. Ainsi si a et b sont deux réels de cet
intervalle tels que a < b alors alors h(a) ≥ h(b) càd f (a) − M a ≥ f (b) − M b
càd M (b − a) ≥ f (b) − f (a). 2
15
Exercice 2.5.12 A l’aide du théorème des inégalités des accroissements fi-
nis, montrer que, pour tout x ∈ [0, π2 ] , 0 ≤ sin x ≤ x
3 Étude de fonctions
Soit D un intervalle ou une réunion d’intervalle de R.
Définition 3.0.2 Une fonction f est dite paire si pour tout x dans D, on
a −x ∈ D et f (−x) = f (x).
Une fonction f est dite impaire si pour tout x dans D, on a −x ∈ D et
f (−x) = −f (x).
Une fonction f est dite périodique, de période T , si T est le plus petit
nombre réel strictement positif tel que pour tout x dans D, f (x + T ) = f (x).
3.1 Limites
Interprétation de
lim f (x) = l
x→x0
– si x0 et l sont deux nombres finis, cela signifie que pour tout > 0, il
exitse un nombre α > 0 tel que
x ∈]x0 − α, x0 + α[⇒ f (x) ∈]l − , l + [
– si x0 est infini et l est un nombre fini, cela signifie que pour tout > 0,
il existe un nombre A > 0 tel que
x > A ⇒ f (x) ∈]l − , l + [
– si x0 est fini et l infini, cela signifie que pour tout A > 0, il existe α > 0
tel que
x ∈]x0 − α, x0 + α[⇒ f (x) > A
– si x0 et l sont infinis, cela signifie que our tout A > 0, il existe B0 tel
que
x > B ⇒ f (x) > A
Remarque 3.1.1 Quand la variable devient infinie, un polynôme a même
limite que son monôme de plus haut degré.
Quand la variable devient infinie, une fraction rationnelle a même limite que
le rapport des monômes de plus haut degré du numérateur et du dénominateur.
16
Exemple 3.1.1 – limx→0 sinx x = 1, limx→0 cosxx−1
2 = 1, limx→0 tanx x = 1
– limx→0+ x ln x = 0, limx→0+ ln(x+1)
x
=1
ln x
– Pour α > 0, limx→+∞ xα = 0, limx→0+ xα ln x = 0
x x
– Pour α > 0, limx→+∞ xeα = +∞, limx→0 e x−1 = 1
17
4. Si n < 0 et n pair alors
lim f (x) = 0
x→+∞
lim f (x) = 0
x→−∞
lim f (x) = +∞
x→0+
lim f (x) = +∞
x→0−
18
ln(x+1)
– lim x
=1
x→+∞
√
Exercice 3.3.3 Déterminer la limite quand x → 0+ de f (x) = x ln3 x
3.4 Exponentielle
La fonction logarithme népérien est une fonction continue strictement
croissante de ]0, +∞[ dans ]−∞, +∞[. Elle admet donc une bijection réciproque
appelée fonction exponentielle.
19
– lim xα exp x = 0 avec α > 0
x→−∞
−1 x
– lim ex−1 =1
x→0
– La fonction exponentielle est dérivable sur R et est égale à sa fonction
0
dérivée (ex ) = ex
20
4 Intégration
4.1 Primitives
Définition 4.1.1 Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I
de R. On appelle primitive de f sur I toute fonction F qui admet f comme
0
fonction dérivée sur I càd telle que ∀x ∈ I, F (x) = f (x).
Si f admet une primitive, elle admet une infinité de primitives, définies à
une constante près.
Si on fixe une valeur de la primitive en un point x0 , il y a alors unicité de la
primitive.
Exercice 4.1.1 Calculer les primitives des fonctions suivantes : 3x, x4 , 2x5 +
x3 , x12 , x35 . En déduire une formule générale pour la primitive de axn où a est
une constante et n un entier (positif ou négatif), différent de −1.
Exercice 4.1.2 Calculer les primitives des fonctions suivantes : ex , e3x , e−4x .
En déduire une formule générale pour la primitive de eax où a est une
constante
Exercice 4.1.3 Calculer les primitives des fonctions suivantes : cos(x), sin(x),
cos(4x), sin(2x + 3). En déduire une formule générale pour la primitive de
cos(ax + b) où a et b sont des constantes. Même question pour sin(ax + b).
Exercice 4.1.4 Calculer les primitives des fonctions suivantes : 17x5 − x34 ,
1 2 6
, 1 , e5x+11 , (x + 1)ex +2x+11 , (3x5 + 5)ex +10x+3 , sin(11x − 3), (3x +
4(x−2)3 x+3
6) cos(x2 + 4x − 2).
21
4.2 Formules
F (x)
I f (x)
primitive de f sur I
R 0 constante
R a ax + cste
R si r ≥ 0 xr+1
xr avec r ∈ Q − {−1} + cste
R∗ si r < 0 r+1
1
]0, +∞[ ln x + cste
√x 2 3/2
]0, +∞[ x 3
x + cste
1 1
R − {a} (x−a)n
avec a ∈ R et n ∈ N>1 (1−n)(x−a)n−1
+ cste
1
]a, +∞[ x−a
avec a ∈ R ln(x − a) + cste
1
R cos(ax + b) a
sin(ax + b) + cste
1
R sin(ax + b) − a cos(ax + b) + cste
R\{ π2 + kπ, k ∈ Z} 1
cos2 x
= 1 + tan2 x tan x + cste
R ex ex
Du si r ≥ 0 0 ur+1 (x)
u (x)ur (x) avec r ∈ Q − {−1} + cste
Du \{ zéros de u } si r < 0 r+1
0
u (x)
{x/u(x) > 0} u(x)
ln(u(x)) + cste
0
Du u (x) cos(u(x)) sin(u(x)) + cste
0
Du u (x) sin(u(x)) − cos(u(x)) + cste
0
Du u (x)eu(x) eu(x) + cste
x−2
R
Exercice 4.2.1 Calculer x+1
dx et préciser le domaine de définition.
3x+1
R
Exercice 4.2.2 Calculer x2 −1
dx et préciser le domaine de définition.
R
Exercice 4.2.3 Calculer sin(x) cos(x)dx et préciser le domaine de définition.
R
Exercice 4.2.4 Calculer sin(x) cos(3x)dx et préciser le domaine de définition.
4.3 Intégrales
Définition 4.3.1 Soit f (x) une fonction définie, bornée et continue sur un
intervalle [a, b]. On suppose que l’on effectue une subdivisionde [a, b] en n
segment : x0 = a, x1 , · · · , xn−1 , xn = b avec xi = x0 + i (b−a)
n
. On pose δx =
22
b−a
On s’intéresse à ni=1 f (xi )δx. Lorsque n tend vers l’infini, cette somme
P
n
.
tend vers une valeur I, appelée intégrale de la fonction f (x) sur [a, b] et notée
Rb
a
f (x)dx. On a
X n Z b
lim f (xi )δx = f (x)dx
δx→0 a
i=1
Interprétation géométrique
L’intégrale de f entre a et b représente l’aire comprise entre l’axe Ox et la
courbe représentant f (x), cette aire étant comptée positivement si la courbe
est au-dessus de Ox, négativement dans le cas contraire.
23
4.4 Exercices
R2 x2
Exercice 4.4.1 Calculer −1
xe 2 dx
R 2 √
Exercice 4.4.2 Calculer x− √1 dx
1 x
24
Rπ
Exercice 4.5.2 Utiliser l’intégration par parties pour calculer In = 02 sinn x dx
Rπ
et Jn = 02 cosn x dx.
R1 x
Exercice 4.5.3 Calculer 0 √x+1 dx
R2
Exercice 4.5.4 Calculer 1 x2 ln xdx.
Rπ
Exercice 4.5.5 Calculer 0 (x + 2) sin xdx
R0 √
Exercice 4.5.6 Calculer −1 x2 1 − xdx par deux intégrations successives.
R4
Exercice 4.5.9 Calculer 1 tn ln(t) dt pour n 6= −1.
Exercice 4.5.10 Calculer teαt dt pour α ∈ R∗ .
R
R
Exercice 4.5.11 Calculer sin(2x) cos x dx en utilisant 2 intégrations par
parties.
R
Exercice 4.5.12 Calculer x2 ex dx en utilisant 2 intégrations par parties.
25
sin x
R
Exercice 4.6.1 Calculer 1−cos x
dx en utilisant le changement de variable
u = cos x
R1√
Exercice 4.6.2 Calculer 0
1 − x2 dx
cos3 x
R
Exercice 4.6.3 Calculer sin4 x
dx
cos x
R
Exercice 4.6.4 Calculer sin4 x
dx
R
Exercice 4.6.5 Calculer cos x sin x dx
R √
x
Exercice 4.6.6 Calculer e dx
R 2
Exercice 4.6.7 Calculer xe1+x dx
26
5.1 Limites
Définition 5.1.1 Soit f une fonction de Rn dans R. Soit M0 = (x01 , · · · , x0n )
un point de Df . On dit que f (x1 , · · · , xn ) a pour limite l quand (x1 , · · · , xn )
tend vers M0 si et seulement si ∀, ∃α > 0 tel que |xi − x0i | < α ∀i ⇒
|f (x1 , · · · , xn ) − l| < .
Les théorèmes sur les sommes et les produits de limites sont utilisables de la
même façon que dans R.
Exercice 5.1.1 Quelle est la limite de f = x + y en M0 = (1, 1) ?
6 Différentielles
6.1 Définitions
Soit f (x) une fonction dérivable en x0 . On appelle différentielle de f
en x0 l’application linéaire qui, au réel dx associe le réel df défini par df =
0 0 df
f (x0 )dx. On note également f (x0 ) = dx .
27
Il arrive souvent que le physicien considère un petit accroissement d’une
variable, sans que celui-çi soit infiniment petit. On a alors δf = f (x + δx) −
0
f (x). Cette formule est approchée par la relation δf ≈ f (x)δx. Voyons ce
que cette approximation donne sur un exemple.
Exercice 6.1.1 q Un pendule simple, de longueur l0 a une période T0 donnée
par T0 = 2π lg0 . Lorsque la longueur subit un petit accroissement et varie
q q
de l0 à l = l0 + δl, la période devient : T = 2π g = 2π l0 +δl
l
g
. D’où
2π hp p i
δTexacte = √ l0 + δl − l0
g
alors que si l’on utilise la formule approchée, on a
π
δTapprochée = √ δl
l0 g
En prenant l0 = 1m, g = 9, 8m/s2 , on obtient les valeurs suivantes :
On constate donc que pour des petites valeurs de δl, la formule approchée
donne de bons résultats.
6.2 Applications
Exercice 6.2.1 La longueur d’un fil métallique est fonction de la température.
Elle est donné par la relation l = l0 (1 + λt) avec λ coefficient de la dilatation
linéaire. Caculer la variation de longeur dl consécutive à une variation de
empérature dt.
28
Exercice 6.2.4 Un condensateur plan de section S et d’épaisseur e à une
capacité C = Se . Calculer la variation de capacité consécutive à la variation
d’épaisseur de.
Exercice 6.2.5 Le poids d’un objet à une altitude z est donné par P =
g0 R2
m (R+z) 2 . Calculer la variation relative du poids due à la variation d’altitude
dz.
29
la vitesse v0 étant suposée constante.
Calculer l’angle α à prendre pour que la portée soit maximale.
Exercice
q 6.4.3 La période d’un pendule simple est donnée par la formule
T = 2π gl . Si la longeur varie de dl et l’intensité de la pesanteur de dg,
comment varie T ? Déterminer également la variation relative de T .
7 Équations différentielles
7.1 Équation différentielle du premier ordre, à coeffi-
cients constants
0
Les solutions de y + ay = 0 sont exactement de la forme y = Ae−ax avec
A = y(0).
0
Exercice 7.1.1 Soit f la solution de l’équation différentielle y − 2y = 0 qui
vérifie f (0) = 1. Déterminer f (x) pour tout réel x.
30
Exercice 7.1.2 Un condensateur de capacité C est chargé sous une tension
initiale de 20 volts. Il se décharge ensuite dans un résistor de résistance
R. La tension aux bornes du condensateur est une fonction du temps V (t)
définie sur [0, +∞[. Cette fonction V est solution sur [0, +∞[ de l’équation
différentielle ‘
0 1
V (t) + V (t) = 0 (1)
RC
1. Déterminer toutes les solutions de l’équation différentielle 1
2. On rappelle que V (0) = 20. Déterminer la fonction V .
31
Pour chacun des trois cas, on peut vérifier que les fonctions proposées
sont solutions de léquation différentielle :
1. Si le discriminant ∆ = b2 − 4ac est positif.
On a
y = C1 er1 x + C2 er2 x
0
y = C1 r1 er1 x + C2 r2 er2 x
00
y = C1 r12 er1 x + C2 r22 er2 x
00 0
ay + by + cy = C1 er1 x (ar12 + br1 + c) + C2 er2 x (ar22 + br2 + c) = 0
32
00 0
Proposition 7.2.1 Soit ay +by +cy = 0 une équation différentielle linéaire.
Soient y1 et y2 deux solutions. Pour toutes constantes C1 et C2 , C1 y1 + C2 y2
est solution.
33
3. Résolvez l’équation (7)
4. Déduisez-en l’ensemble des solutions de (6)
0
5. Déterminer la solution de (6) telle que y(0) = 0 et y (0) = −3.
Exercice 7.2.5 Une grandeur (non nulle) y évolue à une vitesse proportion-
nelle à elle-même. On sait que cette grandeur double tous les 10 ans. Combien
de temps lui faut-il pour tripler ?
34
7.4 Équations différentielles linéaires homogène d’ordre
un, à coefficients dans C(x)
0
L’équation différentielle linéaire homogène s’écrit a(x)y + b(x)y = 0.
On travaille alors sur un intervalle I où a(x) ne s’annule pas. On a alors
0 b(x) b(x)
y + a(x) y = 0. On cherche une primitive A(x) de a(x) et les solutions sont
−A(x)
alors de la forme f (x) = Ce où C est une constante dont la valeur se
détermine grâce aux conditions initiales.
35
0
Exercice 7.5.3 Résoudre y + y = x + ex
0 2
Exercice 7.5.4 y − 2xy = ex sin(x)
36
8.2 Représentation géométrique
Définition 8.2.1 L’affixe z d’un point M de coordonnées (a; b) est le nombre
complexe z = a + ib.
L’affixe d’un vecteur −
→
u de coordonnées (a; b) est le nombre complexe a + ib.
−0
→
Théoreme 8.2.1 Soit → − 0
u et u deux vecteurs d’affixes respectives z et z , et
→0
−
k un nombre réel. Les affixes des vecteurs −−
→
u , k−
→
u et −→
u + u sont respec-
0
tivement −z, kz et z + z .
Théoreme
√ 8.2.2 Le module du nombre complexe z = a + ib est |z| =
a2 + b 2 .
0
Proposition 8.2.3 Soient z et z deux nombres complexes.
0
– |z|2 = z × z
– zz = |z|z et si z 6= 0 alors zz0 = |z|
0 0
|z0 |
– |z|
= 00 si et seulement
0 si z = 0
– z + z ≤ |z| + z
37
Remarque 8.3.1 – Un argument d’un nombre complexe non nul est
défini à un multiple entier de 2π près.
– Un nombre réel strictement positif a pour arguments k2π, avec k ∈ Z.
– Un nombre réel strictement négatif a pour arguments π + k2π, avec
k ∈ Z.
– Les arguments d’un nombre imaginaire pur non nuls sont les réels π2 +
kπ avec k ∈ Z.
Proposition 8.3.1 Quels que soient les nombres complexes non nuls z et
0
z , on a :
0 0
– arg(zz ) = arg(z) + arg(z ) + k2π, k ∈ Z
0
– arg( zz0 ) = arg(z) − arg(z ) + k2π, k ∈ Z.
Démonstration :
n
(cos θ + i sin θ)n = eiθ = ei(nθ) = cos(nθ) + i sin(nθ)
√ 2004
Exercice 8.3.3 Calculer 21 + i 23 .
√ √ √
Exercice 8.3.4 Utiliser les nombres complexes z1 = 1+i2 3 et z2 = 2+i 2
2
π π
pour calculer les valeurs exactes de cos 12 et sin 12 , puis celles de cos 7π
12
et
7π
sin 12 .
38
Exercice 8.3.6 En posant a + b = p et a − b = q, déduire que
– cos p + cos q = 2 cos( p+q
2
) cos( p−q
2
)
– cos p − cos q = −2 sin( p+q2
) sin( p−q
2
)
p+q p−q
– sin p + sin q = 2 sin( 2 ) cos( 2 )
– sin p − sin q = 2 cos( p+q
2
) sin( p−q
2
)
(c) Déduire Cn et Sn .
39
8.5 Applications à la géométrie
Exercice 8.5.1 Soient MNP un triangle, A milieu de [NP], B milieu de [PM]
et C milieu de [MN]. Montrer que les triangles MNP et ABC ont le meme
centre de gravité.
Soient a, b, c, m, n, p les affixes de A, B, C, M, N, P . Alors a = m+n
2
, b = m+p
2
m+n+p
et c = m+n2
. Le barycentre de MNP a pour coordonnées 3
et celui de
a+b+c m+n+p
ABC a pour coordonnées 3 = 3 . Les barycentres sont donc confon-
dus.
OA = OB = 2.
−→ −−→ −→ →
arg(OA, OB) = 2arg(OA, −
e1 ) = π3 .
40
8.6 transformations
Théoreme 8.6.1 Soit σ un nombre complexe. L’application définie sur C
par z 7→ z + σ est l’écriture complexe de la translation de vecteur −
→
u d’affixe
σ.
Théoreme 8.6.2 Soit k un nombre réel. L’application définie sur C par
z 7→ kz est l’écriture complexe de l’homothétie de centre O et de rapport k.
Théoreme 8.6.3 Soient Ω le point d’affixe ω et k un réel non nul. L’ap-
plication définie sur C par z 7→ k(z − ω) + ω est l’écriture complexe de
l’homothétie de centre Ω et de rapport k.
Théoreme 8.6.4 Soit θ un nombre réel. L’application définie sur C par
z 7→ eiθ z est l’écriture complexe de la rotation r de centre 0 et d’angle θ.
Soient Ω d’affixe ω et θ un réel. L’application définie sur C par z 7→ eiθ (z −
ω) + ω est l’écriture complexe de la rotation r de centre Ω et d’angle θ.
Exercice 8.6.1 Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal di-
rect (O, −
→
e1 , −
→
e2 ), on considère le point B d’affixe 1 + i. Soit θ un nombre réel
de l’intervalle ]0; 2π[, distinct de π, et r la rotation de centre O et d’angle
π 0
2
. Soit M le point d’affixe 1 + ieiθ et M l’image de M par la rotation r.
0
Démontrer que les points B, M et M sont alignés.
zM −zB i(eiθ −1) i(sin θ2 )×2i
zM 0 = izM = i − eiθ . Et donc z 0 −zB
= −(eiθ +1
= −(cos θ2 )×2
= tan 2θ est
M
réel donc les points sont alignés.
41
2. z 3 + 5z 2 + 11z + 15 = 0 ⇔ ((z + 3) = 0 ou (z 2 + 2z + 5) = 0) ⇔
(z ∈ {−3, −1 + 2i, −1 − 2i})
42
2. On pose z = x + iy et Z = X + iY , avec x, y, X, Y nombres réels.
Calculer X et Y en fonction de x et y.
Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tels que Z soit un réel.
Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tels que Z soit un ima-
ginaire pur.
43
0 0 0 0
2. zz 0 + zz = 2Re(zz
√ ) = 2(xx +√ yy ).
φ(z, 1 + i) = 2√ 2 ⇔ x + y = 2. L’ensemble des points
√ M tels que
φ(z, 1 + i) = 2 2 est la droite d’équation y = −x + 2.
0 0 0 0 0
3. zz 0 + zz = 2Re(zz 0 ) = 2Re(rr ei(θ−θ ) ) = 2rr cos(θ − θ ).
φ(z, z) = 2r2 .
Problème 8.7.6
√ On considère dans C l’ensemble des nombres complexes
tels que z 2 − 3z + 1 = 0. Soient z1 et z2 les deux solutions de cette équation,
z1 étant le nombre ayant sa partie imaginaire positive.
1. Déterminer le module et l’argument de z1 et z2 .
2. Soit Z tel que Z = z−z
z−z2
1
. En posant z = x + iy, écrire Z = X + iY avec
X ∈ R et Y ∈ R.
Trouver l’ensemble des points M (x; y) tels que Z soit réel. Trouver
l’ensemble des points M (x; y) tels que Z soit un imaginaire pur.
√ √
1. z1 = 23 + 12 i et z2 = 2
3
− 12 i donc |z1 | = 1, arg(z1 ) = π
6
et |z2 | = 1,
arg(z2 ) = −π
6
.
2. Soit Z tel que Z = z−z 1
z−z2
. En posant z = x + iy, écrire Z = X + iY avec
X ∈ R et Y ∈ R. √ √
−2x2 +2 2
√ 3x−2y −1 et Y = −2x+ 3
On a X = 2(−x 2 + 3x−y 2 −y−1)
√
2(−x2 + 3x−y 2 −y−1)
. Z est réel si
√ √
Y = 0 i.e. x = 23 . Z est √
imaginaire pur si X = 0 i.e. si x 2
− 3x +
2 1 3 2 2
y + 2 = 0 i.e. si (x − 2 ) + y = 1.
44
−−−→
−→ −−−→
−−−→
−→ −−−→
–
OM1
= S1 , (Ox, OM1 ) = ωt + ϕ1 et
OM2
= S2 , (Ox, OM2 ) =
ωt + ϕ2
– Le vecteur de Fresnel associé à la somme s(t) de deux fonctions si-
−−−→
nusoı̈dales s1 (t) et s2 (t) est la somme des vecteurs de Fresnel OM1 et
−−−→
OM2 associés à chacune de ces fonctions.
Cas général :
Détermination graphique de S et ϕ (Représentation à t = 0)
– Cas où S1 6= S2 : OM1 M M2 est un parallélogramme Dans le triangle
OM m, on a Om = Om1 +Om2 et mM = m1 M1 +m2 M2 . D’où tan ϕ =
mM
Om
= SS11 cos
sin ϕ1 +S2 sin ϕ2
ϕ1 +S2 cos ϕ2
et S 2 = OM 2 = Om2 + mM 2 = (S1 cos ϕ1 +
S2 cos ϕ2 )2 + (S1 sin ϕ1 + S2 sin ϕ2 )2 = S12 + S22 + 2S1 S2 cos(ϕ2 − ϕ1 ).
– Cas où S1 = S2 = S0 : OM1 M M2 est un losange ϕ = ϕ1 +ϕ 2
2
et S =
ϕ2 −ϕ1 ϕ2 −ϕ1 ϕ1 +ϕ2
2OH = 2S0 cos( 2 ) et s(t) = 2S0 cos( 2 ) cos(ωt + 2 ).
Cas particuliers :
45
1. Vibration en phase : ϕ1 = ϕ2 = ϕ0 :
46
47
semble est la somme des d.d.p. instantanées aux bornes de chaque dipôle :
u(t) = ur (t) + uL (t) + uC (t) avec ur (t) = RIm Rcos(ωt), uL (t) = L di(t)dt
=
π 1 1
−LωIm sin ωt = LωIm cos(ωt + 2 ) et uC (t) = C i(t)dt = Cω Im sin(ωt) =
1
Cω m
I cos(ωt − π2 ).
À chaque tension, on associe
un vecteur : à la tension ur (t) on associe le
−−−→
−−−→
−→ −−−→
vecteur tournant OM1 d’où
OM1
= RIm et (Ox, OM1 ) = ωt ; à la ten-
−−−→
−−−→
sion uL (t) on associe le vecteur tournant OM2 d’où
OM2
= LωIm et
−→ −−−→
(Ox, OM2 ) = ωt + π2
−−−→
−−−→
Im
à la tension uC (t) ; on associe le vecteur tournant OM3 d’où
OM3
= Cω
−→ −−−→
et (Ox, OM3 ) = ωt − π2 .
La tension aux bornes de l’ensemble u(t) = uR (t) + uL (t) + uC (t) associé
−−−→ −−−→ −−−→
au vecteur tournant OM1 + OM2 + OM3 , représentée aux instants t = 0 et
2
t 6= 0 : Dans
q le triangle OM1 M , on a OMq = OM12 + M1 M 2 d’où Um (t) =
Im 2 1 2
ku(t)k = (RIm )2 + LωIm − Cω = Im R2 + Lω − Cω . Argument de
1
M1 M Lω− Cω
u(t) par rapport à i(t) : tan ϕ = OM1
⇒ ϕ = Arctan R
.
48
La vibration résultante en M est donc (dans le cas des petites déformations) :
sM (t) = s1M (t) + s2M (t).
−−−→
– à la vibration s1M (t) = S0 cos(ωt − ϕ1 ) le vecteur tournant OM1
49
−−−→
– à la vibration s2M (t) = S0 cos(ωt − ϕ2 ) le vecteur tournant OM2
−−→ −−−→
– à la vibration sM = s1M (t) + s2M (t) le vecteur tournant OM = OM1 +
−−−→
OM2
−−−→
−−−→
La figure OM1 M M2 est un losange car
OM1
=
OM2
= S0 . On en déduit
−−→
−−→
– l’amplitude : SM =
OM
= 2
OH
= 2S0 cos ϕ2 −ϕ 1
= 2S0 cos π(d1λ−d2 )
2
– l’angle : ϕ = ϕ1 +ϕ
2
2
= −π d1 +d
λ
2
1 ⇔ π d1 −d
λ
2
= kπ avec k ∈ Z càd d1 − d2 = kλ. C’est une famille d’hyperbole
de foyers S1 et S2 .
Franges de vibration nulle B1 B2 = B2 B3 = · · · = λ2 et cos π(d1λ−d2 ) =
50
0 0 0
0 ⇔ π d1 −d
λ
2
= π2 + k π avec k ∈ Z càd d1 − d2 = (2k + 1) λ2 . C’est une autre
famille d’hyperbole de foyers S1 et S2 .
9.1 Gradient
Le gradient d’une fonction f s’exprime ainsi
∂f
∂x
−−→
∂f
grad(f ) =
∂y
∂f
∂z
→
− −−→ →
En utilisant l’opérateur ∇, on trouve plus simplement grad(f ) =∇ f .
−−→ −−→
On a donc dU = grad(U ).dOM pour toute fonction U .
51
−−→
Exercice 9.1.2 Soit M un point de coordonnées (x, y, z) et r =
OM
=
p −−→
x2 + y 2 + z 2 . Calculer grad(ln r).
−−→
Exercice 9.1.3 Soit M un point de coordonnées (x, y, z) et r =
OM
=
p −−→ −r
x2 + y 2 + z 2 . Calculer grad(ee ).
9.2 Divergence
Soit un champ vectoriel
P (x, y, z)
−
→
V (x, y, z) =
Q(x, y, z)
R(x, y, z)
→
−
La divergence de V s’exprime ainsi :
→ ∂P ∂Q ∂R
div(V ) = + +
∂x ∂y ∂z
→
− → → −→
En utilisant l’opérateur ∇, on trouve plus simplement div(V ) =∇ . V .
P (x, y, z)
→
−
Q(x, y, z)
Proposition 9.2.1 Soient un champ vectoriel V (x, y, z) =
R(x, y, z)
et une fonction f (x, y, z). On a
→ → −−→
− →
−
div(f (x, y, z) V (x, y, z)) = f (x, y, z)div V + grad(f ). V
En effet
→ ∂(f P ) ∂(f Q) ∂(f R)
div(f (x, y, z) V (x, y, z)) = + +
∂x ∂y ∂z
∂P ∂Q ∂R ∂f ∂f ∂f
= f +f +f +P +Q +R
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z
∂f
∂x P (x, y, z)
∂P ∂Q ∂R
) + ∂f
= f( + + ∂y . Q(x, y, z)
∂x ∂y ∂z
∂f R(x, y, z)
∂z
52
−−→
Exercice 9.2.1 Soit M un point de coordonnées (x, y, z) et r =
OM
=
p −−→
x2 + y 2 + z 2 . Calculer div(grad( 1r )).
−−→
Exercice 9.2.2 Soit M un point de coordonnées (x, y) et r =
OM
=
p −−→
x2 + y 2 . Calculer div(grad( 1r )).
9.3 Rotationnel
Soit un champ vectoriel
P (x, y, z)
−
→
Q(x, y, z)
V (x, y, z) =
R(x, y, z)
→
−
Le rotationnel de V s’exprime ainsi :
∂R ∂Q
∂y
− ∂z
−→ →
∂P ∂R
rot(V ) = −
∂z ∂x
∂Q ∂P
∂x
− ∂y
→
− → → → →
−
En utilisant l’opérateur ∇, on trouve plus simplement rot (V ) =∇ ∧ V .
53
Le rotationnel transforme un champ de vecteurs en un autre champ de
vecteurs. Plus difficile à se représenter précisément que le gradient et la diver-
gence, il exprime intuitivement la tendance qu’a un champ à tourner autour
d’un point. Par exemple :
– dans une tornade, le vent tourne autour de l’oeil du cyclone et le champ
vectoriel vitesse du vent a un rotationnel non nul autour de l’oeil ;
– le rotationnel du champ des vitesses d’un disque qui tourne à vitesse
constante est constant, dirigé selon l’axe de rotation et orienté de telle
sorte que la rotation ait lieu, par rapport à lui, dans le sens direct.
9.4 propriétés
Proposition 9.4.1 Soit une fonction quelconque f (x, y, z). Si on calcule le
rotationnel de son champ de gradient, on trouve zéro :
−→ −−→ →
−
rot(grad f ) = 0
En effet
∂f
∂
∂x ∂x
− −
→ → ∂
∂f
∇ ∧ ∇f = ∧
∂y ∂y
∂ ∂f
∂z ∂z
∂ ∂f ∂ ∂f
∂y ∂z
− ∂z ∂y
∂ ∂f
∂ ∂f
=
∂z ∂x
− ∂x ∂z
∂ ∂f ∂ ∂f
∂x ∂y
− ∂y ∂x
∂2f ∂2f
∂y∂z
− ∂z∂y
0
∂2f ∂2f
= − = 0
∂z∂x ∂x∂z
∂2f ∂2f 0
∂x∂y
− ∂y∂x
P (x, y, z)
→
−
Q(x, y, z) .
Proposition 9.4.2 Soit un champ vectoriel V (x, y, z) =
R(x, y, z)
54
Si on calcule la divergence de son rotationnel, on trouve zéro :
−→ →− →
−
div(rot V ) = 0
En effet,
−
→ −→ − → ∂ ∂R ∂Q ∂ ∂P ∂R ∂ ∂Q ∂P
∇.( ∇ ∧ V ) = ( − )+ ( − )+ ( − )
∂x ∂y ∂z ∂y ∂z ∂x ∂z ∂x ∂y
∂2R ∂2Q ∂2P ∂R ∂2Q ∂2P
= − + − + − =0
∂x∂y ∂x∂z ∂y∂z ∂y∂x ∂z∂x ∂z∂y
55
10 Solutions des exercices
Solution 1.1.1 Soient R1 et R2 les deux résistances associées en parallèles et
Re la résistance équivalente. On a
1 1 1 R2 + R1
= + =
Re R1 R2 R1 R2
R1R2
et donc Re = R1 +R2
Solution 1.2.1 1. On a
2t − 1
− 3 = 0 ⇔ 2t − 1 − 3t = 0 car t est non nul
t
⇔ −t − 1 = 0 ⇔ t = −1
Mais −1 ∈
/ I donc l’équation n’a pas de solution dans ]0, +∞[.
56
2. On a
3x + 1 4(2x − 1) 3(3x + 1) − 8(2x − 1) 6
− =1 ⇔ =
2 3 6 6
5
⇔ −7x = −5 ⇔ x =
7
Or 75 ∈ I et donc cette équation possède une unique solution dans
I : x = 57 .
Solution 1.2.2 1. On a
2t − 1 2t − 1 − 3t −t − 1
−3≤0⇔ ≤0⇔ ≤0
t t t
À l’aide du tableau des signes suivants
t −∞ −1 0 +∞
−t − 1 + 0 − | −
t − | − 0 +
−t−1
t
− 0 + k −
on en déduit que les solutions de l’inéquation sont les éléments x de
] − ∞, −1]∪]0, +∞[.
2. On a
3x + 1 (2x − 1) 3(3x + 1) − 8(2x + 1) − 6
−4 ≤1 ⇔ ≤0
2 3 6
−7x + 5
⇔ ≤0
6
⇔ −7x + 5 ≤ 0
5
⇔ x≥
7
3. On a
5z + 1 5z + 1 − 2z + 6 3z + 7
−2≤0⇔ ≤0⇔ ≤0
z−3 z−3 z−3
À l’aide du tableau des signes suivants
z −∞ − 73 3 +∞
3z + 7 − 0 + | +
z−3 − | − 0 +
3z+7
z−3
+ 0 − || +
57
on en déduit que les solutions de l’inéquation sont les éléments x de
] − ∞, −1]∪]0, +∞[.
4. On a
3x + 1 (2x − 1) 3(3x + 1) − 8(2x + 1) − 6
−4 ≤1 ⇔ ≤0
2 3 6
−7x + 5
⇔ ≤0
6
⇔ −7x + 5 ≤ 0
5
⇔ x≥
7
x+3
Solution 1.2.3 1. −x+1
> 0 (avec x 6= 1)
x −∞ −3 1 +∞
x+3 − 0 + +
−x − 1 + + 0 −
x+3
−x−1
− 0 + || −
x+3
donc −x+1
> 0 si x ∈] − 3, 1[
5x+3
2. x+1
− 2 > 0 (avec x 6= −1)
5x + 3 5x + 3 2(x + 1) 5x + 3 − 2x − 2 3x + 1
−2= − = =
x+1 x+1 x+1 x+1 x+1
x −∞ −1 − 13 +∞
3x + 1 − − 0 +
x+1 − 0 + +
x+3
−x−1
+ || − 0 +
5x+3 3x+1
donc x+1
− 2 > 0 si x+1
> 0 càd si x ∈] − ∞, −1[∪] − 31 , +∞[
58
2x+1 2x−3
3. 3x−2
> 3x−1
/ { 23 , 13 })
(avec x ∈
2x + 1 2x − 3 2x + 1 2x − 3
> ⇔ − >0
3x − 2 3x − 1 3x − 2 3x − 1
(2x + 1)(3x − 1) − (2x − 3)(3x − 2)
⇔ >0
(3x − 2)(3x − 1)
6x2 + x − 1 − 6x2 + 13x − 6
⇔ >0
(3x − 2)(3x − 1)
14x − 7
⇔ >0
(3x − 2)(3x − 1)
7(2x − 1)
⇔ >0
(3x − 2)(3x − 1)
1 1 2
x −∞ 3 2 3
+∞
2x − 1 − | − 0 + | +
3x − 1 − 0 + | + | +
3x − 2 − | − | − 0 +
7(2x−1)
(3x−2)(3x−1)
− || + 0 − || +
2x+1 2x−3 7(2x−1)
donc 3x−2
> 3x−1
si (3x−2)(3x−1)
> 0 càd si x ∈] 13 , 21 [∪] 23 , +∞[.
59
2. x2 − 3x + 2 > 0.
x −∞ 1 2 +∞
x2 − 3x + 2 + 0 − 0 +
√
Solution 1.3.2 Z 2 − R2 existe si et seulement si Z 2 −R2 ≥ 0. Or Z 2 −R2 =
(Z − R)(Z + R). Comme Z et R sont positifs, Z 2 − R2 a le signe de Z − R.
D’où Z 2 − R2 ≥ 0 ⇔ Z ≥ R.
rx
Solution 1.3.3 1. La résistance équivalente de C1 est r+ r+x . La résistance
rx
équivalente du circuit C2 est x. On veut donc r + r+x = x
rx
r+ = x ⇔ r2 + rx − x2 = 0 ⇔ x2 − rx − r2 = 0
r+x
∆ = 5r2 donc
√ √
r+ 5r 1+ 5
x1 = = r( ) ≈ 1, 62r = 16, 2Ω
2 2
√
L’autre solution x2 = r( 1−2 5 ) serait une résistance négative.
rx
2. On veut r + r+x ≥ x càd x2 − 10x − 100 ≤ 0. Grâce à la question
précédente, on a
x −∞ −6, 2 0 16, 2 +∞
2
x − 10x − 100 + 0 − 0 +
Solution 1.4.1 On a
2x + 5y = 8 (1) 2x + 5y = 8 (1)
⇔
x+y = 1 (2) 2x + 2y = 2 (2b) = 2 × (2)
2x + 5y = 8 (1) y = 2 (2c)
⇔ ⇔
3y = 6 (2c)=(1)-(2a) 2x = −2 (1) avec y = 2
Les solutions sont donc x = −1 et y = 2
Solution 1.4.2 On a
12 = E − I
10, 5 = E − 1, 5R
On en déduit R = 3Ω et E = 15J.
60
Solution 1.4.3 On a
| 20 |
| 8 | 12 |
| 2+x | x+y | y+3 |
| 2 | x | y | 3 |
On en déduit x = 1 et y = 4.
On en déduit l = 10 et L = 20.
0
Solution 2.3.1 1. f (x) = 3x2 + 6x + 3
0 1
2. f (x) = 1 − x2
0 −2
3. q (t) = (t−1)2
0
4. h (t) = √ t
t2 +1
0 1√
5. l (ω) = (ω 2 +1) ω 2 +1
0 1
1
6. X (ω) = 2 Lω − Cω
(L + Cω 2
)
0 2
7. Z (ω) = √ L ω
R2 +L2 ω
0 √
8. i (t) = −I 2ω sin(ωt + ϕ)
0
9. F (C) = − 4πC1√LC
61
0 Q
10. W (C) = C
√
0 x− 2 2
11. V (x) = √ x +R
x2 +R2
x−3 7 0
Solution 2.3.2 1. x 7→ f (x) = 2x+1 donc f (x) = (2x+1)2
√ 0 3x−1
2. x 7→ f (x) = 3x2 − 2x + 1 donc f (x) = √3x2 −2x+1
0
3. x 7→ f (x) = √2x−1 donc f (x) = 6x+7
√
3x+2 2(3x+1) 3x+1
0
4. x 7→ f (x) = x
cos(2x+1)
donc f (x) = cos(2x+1)+2x sin(2x+1)
cos2 (2x+1)
.
0 0
Solution 2.4.1 – en t = 0 : f (0) = 0, f (t) = cos t, f (0) = cos 0 = 1.
0
L’équation de la tangente est donc y − f (0) = f (0)(t − 0) càd y = t.
0 0
– en t = π2 : f ( π2 ) = 1, f (t) = cos t, f ( π2 ) = cos π2 = 0. L’équation de la
0
tangente est donc y − f ( π2 ) = f ( π2 )(t − π2 ) càd y = 1.
0 0
– en t = π : f (π) = 0, f (t) = cos t, f (π) = cos π = −1. L’équation de
0
la tangente est donc y − f (π) = f (π)(t − π) càd y = −t + π.
Solution 2.4.2 Il suffit de démontrer que les deux droites ont le même coeffi-
−yA 2 −u2
cient directeur. Le coefficient directeur de (AB) est xyBB −x A
= vv−u = v + u.
0 u+v
Le coefficient directeur de la tangente est f ( 2 ) = u + v. Les deux droites
sont bien parallèles.
Solution 2.4.3 L’équation de la tangente en x0 est de la forme y = (1 −
sin x0 )(x − x0 ) + (x0 + cos x0 ). D’où
– en x = 0, l’équation de la tangente est y = x + 1
– en x = π2 , l’équation de la tangente est y = π2
Solution 2.5.1
0
f (x) = x2 + x + 3 donc f (x) = 2x + 1
x −∞ − 21 +∞
0
f (x) − 0 +
11
f (x) & 4
%
0
f (x) = x3 + x2 − x + 2 donc f (x) = 3x2 + 2x − 1
1
x −∞ −1 3
+∞
0
f (x) + 0 − 0 +
49
f (x) % 3 & 27
%
62
0
f (x) = x3 + 3x2 + 3x + 1 donc f (x) = 3x2 + 6x + 3 = 3(x + 1)2
x −∞ −1 +∞
0
f (x) + 0 +
f (x) % 0 %
0
Solution 2.5.2 1. f (x) = 3e3x − ex = ex (3e2x − 1)
1 − ln 3
2. 3e2x = 1 ⇔ e2x = 3
⇔ 2x = ln( 31 ) = − ln 3 ⇔ x = 2
.
3.
− ln 3
x −∞ 2
+∞
3e2x − 1 − 0 +
63
0
4. En déduire le signe de f et les variations de f . Comme ex > 0 pour
0
tout x, f (x) a le signe de 3e2x − 1. D’où
− ln 3
x −∞ 2
+∞
0
f (x) − 0 +
& %
Solution 2.5.4 On a
0 1
1. X (ω) = L + Cω 2
0 0 1 1
2. H (ω) = 2X(ω)X (ω) = 2(Lω − Cω
)(L + Cω 2
)
0 2
LCω −1
0 H (ω) (L+ Cω1 2 )
3. Z (ω) = √ = q Cω
1 2.
H(ω) R2 +(Lω− Cω )
0
0
4. I (ω) = −U ZZ2(ω)
(ω)
1
. On a annulation si ω = ± √LC .
64
Solution 2.5.5 Soient x1 et x2 deux racines de P (x). En utilisant le théorème
0
de Rolle, on en déduit qu’il existe α1 ∈]x1 , x2 [ tel que P (α1 ) = 0. Si P (x) a
0
plus de n + 1 racines distinctes, alors P (x) aura plus de n racines distinctes.
0
Si P (x) = x20000 + x + 1 alors P (x) = 20000x19999 + x qui a au plus 1 racine
réelle. On en déduit que P (x) a au plus 2 racines réelles distinctes.
0
Solution 2.5.6 On a f (x) = nxn−1 + p. Si n − 1 est impair (ie si n est pair),
cette équation a au plus une solution réelle donc f (x) a au plus 2 racines
réelles distinctes. Si n − 1 est pair (ie si n est impair), cette équation a au
plus deux solutons réelles distinctes donc f (x) a au plus 3 racines réelles
disctinctes.
Solution 2.5.7 Non car cette fonction est bien continue sur [−1, 1] mais elle
n’est pas dérivable en 0 et donc pas dérivable sur ] − 1, 1[.
Supposons qu’il existe c dans ]a, b[ tel que f (c) = 0. Nous avons donc f (c) =
g(c) = 0. Les hypothèses du théorème de Rolle sont vérifiées pour la fonction
g dans l’intervalle ]a, c[ car g est continue dans [a, c] (elle est continue en a
par définition et continue dans ]a, c[ car dérivable dans ]a, c[ ) et dérivable
dans ]a, c[ et g(a) = g(c).
0
D’après le théorème de Rolle, il existe d dans ]a, c[ tel que g (d) = 0, donc
0
tel que f (d) = 0, ce qui est contraire aux données sur la fonction f . Il est
donc impossible que f s’annule dans ]a, b[.
0
Solution 2.5.9 On a f (x) = (x2 + 1) cos(x) + 2x sin(x). De plus, f (0) =
0
f (π) = 0 et donc il existe c ∈ [0, π] tel que f (c) = 0.
0
Solution 2.5.10 f (x) = −x + 1 donc c = 4.
0
Solution 2.5.11 Soit f (x) = ln(x) sur R+∗ . Ona f (x) = x1 et donc il existe
0
c ∈]x, x+1[ tel que f (x+1)−f (x) = (x+1−x)f (c) = 1c . Or 0 < x < c < x+1
1
donc x+1 < 1c < x1 .
65
Solution 3.1.1 1. on a
x3 + 2x − 1 x3
lim = lim
x→+∞ x2 − 4 x→+∞ x2
= lim x = +∞
x→+∞
q0
Solution 3.3.1 On cherche t tel que q(t) = 2 càd ln q0 − ln[q(t)] = ln 2 donc
t
RC
= ln 2 soit t = RC ln 2 = 10 × 2 × 10−6 × ln 2 = 0, 14s.
5
Solution 3.3.2 La croissanec d’un logarithme l’emporte sur celle d’un loga-
rithme donc
1. lim ln x − x = −∞
x→+∞
√
2. lim ln2 x − x = −∞
x→+∞
ln(x+1)
3. lim =1
x→+∞ ln(x)
√
Solution 3.3.3 lim+ x ln3 (x) = 0− .
x→0
66
ex
2. lim = +∞
x→+∞ x
ln
67
Solution 4.2.2 3x+1 2 1
donc 3x+1
R R 2 1
x2 −1
= x−1 + x+1 x2 −1
dx = ( x−1 + x+1 )dx = 2 ln(x −
1) + ln(x + 1) + C avec x − 1 > 0 et x + 1 > 0 donc le domaine de définition
est ]1, +∞[.
0
Solution 4.2.3 sin(x) cos(x) est de la forme u (x)u(x) avec u(x) = sin(x).
2
Donc sin(x) cos(x)dx = sin(x)
R
2
Le domaine de définition est R.
Solution 4.2.4 Le domaine de définition est R. Il faut maintenant utiliser des
formules de trigonométries :
sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a
sin(a − b) = sin a cos b − sin b cos a
1
d’où sin a cos b = (sin(a + b) + sin(a − b))
2
1
R
On cos(3x) = 2 (sin(4x)+sin(−2x)) et donc
en déduit que sin(x) sin(x) cos(3x)dx =
1
2
− cos(4x)
4
+ cos(−2x)
2
= − cos(4x)
8
+ cos(−2x)
2
.
Solution 4.4.2
Z 2 2 2
√ √
Z Z
1 1
x− √ dx = xdx − √ dx
1 x 1 1 x
2
√ 2 2 √
2 3
= x 2 − 2 x 1 = (2 − 2)
3 1 3
0
Solution 4.5.1 On pose u = ln t et v = 1. On en déduit
Z x Z x
x
ln t dt = [t ln t]1 − dt = x ln x − x + 1
1 1
68
Solution 4.5.2 En posant x = π2 − y, on voit que In = Jn . On calcule fa-
cilement I0 = π2 et I1 = 1. En écrivant sinn xdx = sinn−1 xd(− cos x) et en
utilisant l’intégration par parties, on voit que In = n−1 I . On en déduit
n n−2
2n−1 2n−3 2n−5 2n 2n−2 2n−4
I2n = 2n × 2n−2 × 2n−4 × · · · I0 et I2n+1 2n+1 × 2n−1 × 2n−3 × · · · I1 .
0
Solution 4.5.3 On pose u(x) = x et v (x) = √x+1 1
= (x + 1)−1/2 . On a
0 √
u (x) = 1 et v(x) = 2 x + 1 On en déduit
Z 1
x h √ i1 Z 1
√ dx = 2x x + 1 − 2 (x + 1)1/2 dx
0 x + 1 0 0
1
h √ √
i1 2 3/2 2
= 2x x + 1 − 2 (x + 1) = (2 − 2)
0 3 0 3
0 0 1
Solution 4.5.4 On pose u(x) = ln x et v (x) = x2 . On a u (x) = x
et v(x) =
x3
3
. On en déduit
2 2
x3
Z Z
2 1 2
x ln xdx = ln x x dx −
1 3 1 3
3 2 2
x 1 x3
= ln x −
3 1 3 3 1
8 7
= ln 2 −
3 9
0 0
Solution 4.5.5 On pose u(x) = x + 2 et v (x) = sin x. On a u (x) = 1 et
v(x) = − cos x. On en déduit
Z π Z π
π
(x + 2) sin xdx = [−(x + 2) cos x]0 + cos xdx
0 0
= [−(x + 2) cos x]π0 + [sin x]π0 = π + 4
0 √
Solution 4.5.6 On pose u1 (x) = x2 et v1 (x) = 1 − x = (1 − x)1/2 . On a
0
u1 (x) = 2x et v1 (x) = − 23 (1 − x)3/2 . On en déduit
0 √ 0
Z Z
2 2 0 4
x 1 − xdx = − x2 (1 − x)3/2 −1 + x(1 − x)3/2 dx.
−1 3 3 −1
69
R0 0
On s’intéresse maintenant à −1 x(1 − x)3/2 dx. On pose u2 (x) = x et v2 (x) =
0
(1 − x)3/2 . On a u2 (x) = 1 et v2 (x) = − 52 (1 − x)5/2 . On en déduit
0
2 0
Z Z
3/2 2 0
x(1 − x) dx = − x(1 − x)5/2 −1 + (1 − x)5/2 dx
−1 5 5 −1
2 0 4 0 4 √
= − x(1 − x)5/2 −1 − (1 − x)7/2 −1 = − (1 + 6 2
5 35 35
On obtient finalement
Z 0
√ √ √
2 2 2 3/2 0
4 4 4
x 1 − xdx = − x (1 − x) −1
+ − (1 + 6 2) = (11 2 − 4)
−1 3 3 35 105
0 0
Solution 4.5.7 On pose u(x) = x3 − 2x + 1 (donc u (x) = 3x2 − 2) et v (x) =
e−x (donc v(x) = −e−x ). On a
Z Z
(x − 2x + 1)e dx = −(x − 2x + 1)e + c − (3x2 − 2)(−e−x ) dx
3 −x 3 −x ste
Z
= −(x − 2x + 1)e + c + (3x2 − 2)e−x dx
3 −x ste
0
On pose u(x) = 3x2 − 2 (et donc u (x) = 6x) et v(x) = e−x (donc v(x) =
−e−x ) On a
Z Z
(3x − 2)e dx = −(3x − 2)e + 6xe−x dx
2 −x 2 −x
0
On pose u(x) = 6x (et donc u (x) = 6) et v(x) = e−x (donc v(x) = −e−x )
On a
Z Z
6xe dx = −6xe + 6e−x dx = −6xe−x − 6e−x = −e−x (6 + 6x)
−x −x
D’où
Z
(x3 − 2x + 1)e−x dx = e−x −(x3 − 2x + 1) − (3x2 − 2) − (6 + 6x) + cste
On peut le faire par intégration par parties successives, mais on peut également
70
le faire par identification : on cherche Q(x) tel que degx (Q) = 3 et I =
Q(x)e−x + C. On pose Q(x) = αx3 + βx2 + γx + δ. On a
0 0
(Q(x)e−x ) = (Q (x) − Q(x))e−x
= (−αx3 + (3α − β)x2 + (2β − γ)x − δ)e−x
0
Solution 4.5.8 On pose u (t) = sin(at) et v(t) = t. On a u(t) = − a1 cos(at)
0
et v (t) = 1. On a
Z Z
1 1
t sin(at) dt = − cos(at) × t − − cos(at) dt
a a
Z
t cos(at) 1
= − + cste + cos(at) dt
a a
t cos(at) 1
= − + cste + 2 sin(at)
a a
0 1 n+1
Solution 4.5.9 On pose u (t) = tn et v(t) = ln(t). On a u(t) = n+1
t et
0
v (t) = 1t . On a
Z 4 Z 4
n 1 n+1 4 1 n+1 1
t ln(t) dt = [ t ln(t)]1 − t × dt
1 n+1 1 n+1 t
Z 4
1 n+1 1
= [ t ln(t)]41 − tn dt
n+1 n+1 1
1 n+1 1
= [ t ln(t)]41 − [ tn+1 ]41
n+1 (n + 1)2
4n+1 4n+1 1
= ln(4) − 2
+
n+1 (n + 1) (n + 1)2
0 0
Solution 4.5.10 On pose u (t) = eαt et v(t) = t. On a u(t) = α1 eαt et v (t) = 1.
71
On a
Z Z
αt 1 αt ste 1 αt
te dt = te + c − e
α α
Z
1 αt 1 αt
= te + cste − e dt
α α
Z
1 αt ste 1
= te + c − eαt dt
α α
1 αt 1
= te − 2 eαt + cste
α α
0
Solution 4.5.11 On pose u (x) = sin(2x) et v(x) = cos x. On a u(x) =
0
− 12 cos(2x) et v (x) = sin x. On a
Z
sin(2x) cos x dx =
Z
cos(2x) cos(2x)
= − × cos x − − × sin x dx
2 2
Z
cos(2x) cos x 1
= − + cos(2x) sin x dx
2 2
R 0
On s’intéresse maintenant à cos(2x) sin x dx. On pose u (x) = cos(2x) et
0
v(x) = sin x. On a u(x) = 21 sin(2x) et v (x) = − cos x. On a
Z Z
1 ste 1
cos(2x) sin x dx = sin(2x) × sin x + c − sin(2x) × (− cos x) dx
2 2
1 sin(2x) sin x 1
= + cste + sin(2x) cos x dx
2 2
On en déduit
Z
sin(2x) cos x dx =
Z
cos(2x) cos x ste 1
= − +c + cos(2x) sin x dx
2 2
cos(2x) cos x ste 1 sin(2x) sin x 1
= − +c + + sin(2x) cos x dx
2 2 2 2
Z
cos(2x) cos x + sin(2x) sin x 1
= − + cste + sin(2x) cos x dx
2 4
72
donc
Z Z
1 cos(2x) cos x + sin(2x) sin x
sin(2x) cos x dx − sin(2x) cos x dx = − + cste
4 2
3
= sin(2x) cos x dx
4
On en déduit
Z
4 cos(2x) cos x + sin(2x) sin x
sin(2x) cos x dx = − + cste
3 2
1
= − (2 cos(2x) cos(x) + sin(2x) sin(x)) + cste
3
0 0
Solution 4.5.12 On pose u (x) = ex et v(x) = x2 . On a u(x) = ex et v (x) =
2x d’où
Z Z
x e dx = e × x + c − ex × 2x dx
2 x x 2 ste
Z
= x e + c − 2 xex dx
2 x ste
R 0
On s’intéresse maintenant à 2xex dx. On pose u (x) = ex et v(x) = x. On
0
a u(x) = ex et v (x) = 1 d’où
Z Z
xe dx = e × x + c − ex dx
x x ste
= xex − ex + cste
On en déduit
Z
x2 ex dx = x2 ex − 2xex + 2ex + cste = ex (x2 − 2x + 2) + cste
73
√
Solution 4.6.2 On pose x = ϕ(t) = sin t avec t ∈ [0, π2 ]. On a alors 1 − x2 =
cos t et dx = cos tdx. On a
Z 1√ Z π
2
1 − x2 dx = cos2 t dt
0 0
Z π
1 2
= [1 + cos(2t)] dt
2 0
1 1 π π
= [t + sin(2t)]02 =
2 2 4
Solution 4.6.3
cos3 x cos2 x
Z Z
dx = cos x dx
sin4 x sin4 x
1 − sin2 x
Z
= cos x dx
sin4 x
1 − t2
Z
= dt avec t = sin x et dt = cos x dx
t4
Z
1 1
= − dt
t4 t2
1 1
= − 3 + +C
3t t
1 1
= − 3 + +C
3 sin x sin x
Solution 4.6.4
Z Z
cos x 1
4 dx = 4 cos x dx
sin x Z sin x
1
= dt avec t = sin x et dt = cos x dx
t4
1
= − 3
3t
1
= − +C
3 sin3 x
74
Solution 4.6.5
Z Z
cos x sin x dx = tdt avec t = sin x et dt = cos x dx
t2
+C =
2
sin2 x
= +C
2
√
Solution 4.6.6 On pose t = x et on a dt = 2√1 x dx = 2t1 dx d’où dx = 2tdt.
On y arrive aussi en remarquant que t2 = x et donc d(t2 ) = 2tdt = dx.
Z √ Z Z
x
e dx = 2te dt = 2 tet dt
t
R 0
On utilise l’intégration par partie pour calculer tet dt. On pose u (t) = et et
0
v(t) = t d’où u(t) = et et v (t) = 1. On a donc
Z Z
te dt = te + c − et dt = tet − et + cste = (t − 1)et + cste
t t ste
On a donc
√
Z √ √
x
e dx = 2( x − 1)e x + cste
75
∂f
3. ∂z
= sin y,
2
∂ f
4. ∂x∂y
= − sin y,
∂2f
5. ∂x∂z
= 0,
∂2f
6. ∂z∂y
= cos y,
∂2f
7. ∂y 2
= −x cos y − z sin y
∂f
Solution 5.2.3 1. ∂x
= 6x2 y + yexy
∂f
2. ∂y
= 2x3 + xe xy
∂2f ∂
3. ∂x∂y
= ∂x
(2x3 + xexy ) = 6x2 + exy + xyexy
∂2f ∂
4. ∂y∂x
= ∂y
(6x2 + yexy ) = 6x2 + exy + xyexy
∂2f ∂
5. ∂x2
= ∂x
(6x2 + yexy ) = 12xy + y 2 exy
∂2f ∂
6. ∂y 2
= ∂y
(2x3 + xexy ) = x2 exy
−0, 8mA.
t+∆t 1 1 ∆t ∆t
Solution 6.2.7 1. ∆y = e− τ − e− τ = e− τ (e− τ − 1) = y(t)(e− τ − 1)
1
dy = − τ1 e− τ dt = − ∆t
τ
y(t)
76
2.
t 0 0 τ τ
∆t 0, 01τ 0, 5τ 0, 01τ 0, 5τ
y(t) 1 1 0, 368 0, 368
−3 −3
∆y −9, 95.10 −0, 39 −3, 66.10 −0, 14
dy −0, 01 0, 5 −3, 68.10−3 −0, 18
| ∆y−dy
dy
| 5.10−3 0, 2 5.10−3 0, 2
2
Solution 6.3.1 L’équation de la trajectoire est donnée par y = 21 g v0 cos
x
2α +
v 2 sin 2α
(tan α)x. La portée du tir est donnée par y = 0 ⇒ xp = − 0 g . La
variation de distance consécutive à la variation de l’angle de tir est donnée
v 2 cos 2α
par dxp = −2 0 g dα. Cette formule est applicable pour tout angle sauf
v2
α = π4 . En effet, pour cette valeur, la portée est maximale et vaut − g0 . Toute
variation dα autour de ce voisinage entraine une variation dxp du premier
ordre nulle. Il est donc nécessaire de calculer la variation du second ordre :
4v 2 sin 2α 4v 2
d2 xp = 0 g (dα)2 . Siα = π4 alors sin 2α = 1 et donc d2 xp = g0 (dα)2 . Si
dα > 0 ou dα < 0 alors d2 xp < 0 et le projectile tombe en deça de la portée
maximale.
Solution 7.1.2
77
2. D’après la question précédente, f (x) = Ae3x + Bex . f (0) = A + B = 0
0
et f (0) = 3A + B = 2 donc A = 1 et B = −1. La solution vérifiant ces
conditions est f (x) = e3x − ex .
Solution 7.2.3
0 00
Solution 7.2.4 1. u(x) = 2x2 ex donc u (x) = 2x2 ex + 4xex et u (x) =
00 0
2x e +8xe +4ex . u −2u +u = (2x2 +8x+4−4x2 −8x+2x2 )ex = 4ex .
2 x x
2.
00 0 00 00 0 0
y − 2y + y = 4ex ⇔ z − u − 2(z − u ) + z − u = 4ex
00 0 00 0
⇔ z − 2z + z − (u − 2u + u) = 4ex
00 0 00 0
⇔ z − 2z + z = 0 car u − 2u + u = 4ex
78
corps est à 70C, donc f (15) = 70. On en déduit a = ln 5−ln
15
3
.
−at ln 5
On veut f (t) = 40 càd 75e + 25 = 40 càd t = a ≈ 47, 26. Il faut donc
attendre 47 minutes (et 16 secondes à la seconde prè) pour que le corps
atteigne 40C.
b(x) c(x)
R R R
= e2x . On en déduit y(x) = e− −1dx e −1dx e2x dx + C =
Solution 7.5.1 On a a(x) = −1 et a(x)
ex (ex dx + C) = e2x + Cex .
3x2
Solution 7.5.2 y(x) = −x3 − 2
− 2x − 1 + Ce2x
Solution 8.1.1 z1 + z2 = 5 + i, z× z2 = 8 + i.
1 3−2i 3 2 1 2+i 2
Solution 8.1.2 z1
= 13
= 13
− 13
i et z2
= 5
= 5
+ 15 i.
1+i 1+3i 1
Solution 8.1.4 z = 2−i
= 5
et donc z = 5
− i 35
79
Solution 8.3.4 z1 = cos π3 + i sin π3 et z2 = cos π4 + i sin π4 .
z1
z2
a pour argument π3 − π4 = 12 π
et pour module 1 donc zz12 = cos 12
π π
+ i sin 12 .
√ √ √ √ √ √ √ √
z1
z2
= 2+4 6 + i 6−4 2 donc cos 12
π
= 2+4 6 et sin 12
π
= 6−4 2 .
z1 × z2 a pour argument π3 + π4 = 7π 12
et pour module 1 donc z1 × z2 =
7π 7π
cos 12 + i sin
√ 12 √
. √ √ √ √ √ √
z1 × z2 = 4 + i 2+4 6 donc cos 7π
2− 6
12
= 2− 6
4
et sin 5π
12
= 6+ 2
4
.
0
Solution 8.3.5 Soient z et z les nombres complexes de module 1 et d’argu-
ment a et b. Dans ce cas,
0
z×z = (cos a + i sin a)(cos b + i sin b)
= (cos a cos b − sin a sin b) + i(cos a sin b + sin a cos b)
= cos(a + b) + i sin(a + b)
80
Solution 8.3.8 sin x + sin 3x = 2 sin 2x cos x et donc sin x + sin 2x + sin 3x =
2 sin 2x cos x + sin 2x = sin 2x(1 + 2 cos x). D’où sin x + sin 2x + sin 3x = 0 ⇔
sin 2x = 0( i.e. x = π4 + k π2 ) ou 1 + 2 cos x = 0( i.e. x = 4π 3
+ 2kπ ou x =
7π
3
+ 2kπ).
Solution 8.4.1 1. un = (cos θ + i sin θ)n = cos nθ + i sin nθ et donc Cn +
iSn = 1 + · · · + un
2. θ = 2kπ(k ∈ Z) et donc cos jθ = 1, sin jθ = 0 pour j = 1, · · · , n et
Cn = n + 1 et Sn = 0.
(a) (1 + u + · · · + un )(1 − u) = 1 − un+1
θ θ θ θ
(b) u = eiθ et donc u − 1 = eiθ − 1 = ei 2 (ei 2 − e−i 2 ) = ei 2 2 sin 2θ .
(n+1)θ (n+1)θ
un+1 = ei(n+1)θ et donc un+1 − 1 = ei(n+1)θ − 1 = ei 2 (ei 2 −
(n+1)θ (n+1)θ
e−i 2 ) = ei 2 2 sin (n+1)θ 2
.
(n+1)θ
i (n+1)θ nθ (n+1)θ
e 2 2 sin sin
Cn + iSn = iθ θ
2
= ei 2 2
sin θ
.
e 2 2 sin
2 2
(n+1)θ (n+1)θ
sin sin
(c) Cn = cos n 2θ × 2
sin θ2
et Sn = sin nθ
2
× 2
sin θ2
.
Solution 9.1.1
1 dr
d( ) = − 2
r r
De plus,
d(r2 )
d(r2 ) = 2rdr donc dr =
2r
d’où
1 dr d(r2 )
d( ) = − 2 = − 3
r r 2r
1
= − 3 (2xdx + 2ydy + 2zdz)
r
x y z
= − 3 dx − 3 dy − 3 dz
r x r r
− r3 dx
y
− r3 . dy
=
− rz3 dz
−−→ 1 −−→
= grad( ).dOM
r
81
On en déduit
−x
r3 −−→
−−→ 1 −y = − OM
grad( ) = r3
r r3
−z
r3
Solution 9.1.2
dr
d(ln r) =
r
De plus,
d(r2 )
d(r2 ) = 2rdr donc dr =
2r
d’où
d(r2 )
d(ln r) =
2r2
1
= (2xdx + 2ydy + 2zdz)
2r2
x y z
= 2 dx + 2 dy + 2 dz
r r r
x
r2
dx
y
= 2
. dy
r
z
r2
dz
−−→ −−→
= grad(ln r).dOM
On en déduit
x
r2
−−→ y
grad(ln r) =
r2
z
r2
Solution 9.1.3
−r −r −r
d(ee ) = d(e−r )ee ) = −(dr)e−r ee
82
De plus,
d(r2 )
d(r2 ) = 2rdr donc dr =
2r
d’où
−r d(r2 ) −r e−r
d(ee ) = −( )e e
2r
xdx + ydx + zdz −r e−r
= −( )e e
−r e−r r
xe e
r dx
−r e−r
=
ye e . dy
r
−r
ze−r ee dz
r
−−→ −r −−→
= grad(ee ).dOM
On en déduit
−r ee−r
− xe
r
−−→ e−r
ye−r ee
−r
grad(e ) =
− r
−r e−r
− ze re
Solution 9.2.1 On a trouvé
−−→
−−→ 1 OM
grad( ) = − 3
r r
On en déduit
−−→ 1 1 −−→
div(grad)( ) = div(− 3 OM )
r r
−1 −−→ −−→ 1 −−→
= 3
div(OM ) + grad(− 3 ).OM
r r
Or
1 3dr
d(− ) =
r3 r4
3d(r2 ) d(r2 )
= car dr =
2r5 2r
3 3xdx + 3ydx + 3zdz
= 5
(2xdx + 2ydx + 2zdz) =
2r r5
83
d’où
3x
r5
−−→ 1 3y
grad(− 3 ) = r5
r
3z
r3
et donc
3x
r5
−−→ 1 −3 3y
−−→
div(grad( )) = + r5
.OM
r r3
3z
r3
2
3y 2 3z 2
−3 3x
= + + 5 + 3
r3 r5 r r
−3 3
= 3
+ 3 =0
r r
Solution 9.2.2 Cette fois,
1 −−→ 1 −−→ −−→ 1 −−→ 2 −−→ 1 −−→
div(− OM ) = − div(OM ) + grad(− ). OM = − + grad(− 3 ).OM
r3 r3 r3 r3 r
On a
3x
!
−−→ 1 −2 r5 −−→
div(grad( )) = + .OM
r r3 3y
r5
2
3y 2
−2 3x
= + + 5
r3 r5 r
−2 3 1
= 3
+ 3 = 3 6= 0
r r r
Solution 9.4.1
p x
−
→ −−→
ω ∧ OM =
q ∧ y
r z
qz − ry
rx − pz
=
py − qx
84
D’où
→
− ∂(qz − ry) ∂(rx − pz) ∂(py − qx)
div( V ) = + + =0
∂x ∂y ∂z
De même,
∂(py−qx) ∂(rx−pz)
∂y
− ∂z
−→ −→
∂(qz−ry) ∂(py−qx)
rot( V ) = −
∂z ∂x
∂(rx−pz) ∂(qz−ry)
∂x
− ∂y
2p
=
2q = 2ω
2r
85