SUPPLÉMENT

ÉCONOMIE LE PLAN DE LA RÉALISATION

TAYEB LOUH,
BATAILLE CONTRE LES CONTRATS
ONT ÉTÉ
DE 28 HÔTELS
MINISTRE DU
TRAVAIL, À LE CHÔMAGE DES SIGNÉS HIER
CONFIÉE
“LIBERTÉ”
JEUNES Lire les pages 7 à 13 Page 3 À DES PRIVÉS

LIBERTE
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) -
F1345
F.1351 FAX : (021) 64 34 29 - N° 5343 LUNDI 29 MARS 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

APRÈS L’INCIDENT
DU CCP D’ALGÉRIE POSTE

2
MILLIONS
DE RETRAITÉS
PRIVÉS DE
PENSIONS
Liberté

Page 2

INSTRUCTION
DU MINISTRE ZERHOUNI FAIT ENTRE LE LNG L’ALGÉRIE
DE
L’INTÉRIEUR
CAMPAGNE POUR
16 ET LE
FORUM DES
PAYS
APPELÉE À REVOIR
AUX CHEFS
DE SÛRETÉ EXPORTATEURS SA STRATÉGIE
DE WILAYA
Page 6
EL-AFFANI DE GAZ
Page 2 GAZIÈRE
PUBLICITÉ

F.1316
 2 Lundi
29 mars 2010
2 millions de retraités privés de pensions
Progressivement, les équipes techniques procèdent à la normalisation de la situation
epuis la semaine dernière, des
D perturbations sont enregistrées
sur tout le territoire national, paraly-
sant ainsi pratiquement tous les
bureaux de poste. Une période qui
coïncide, au grand dam des retrai-
tés, avec la date de retrait de leurs
pensions (du 22 au 26 de chaque
mois). Des files interminables ont
été constatées pratiquement dans
les bureaux de poste parfois sans la
moindre explication pour des per-
sonnes âgées dont certaines ont à
peine la force de tenir sur leurs deux
jambes. Ils sont plus de deux mil-
lions sur le territoire qui doivent
prendre encore leur mal en patience
aux côtés des autres millions de
clients (9 millions) que compte
Algérie Poste, qui a annoncé hier un
retour progressif à la normale.
Contactés hier, les responsables
d’Algérie Poste n’ont pas manqué de
se confondre en excuses pour ces
désagréments causés à leur clientèle
et d’expliquer la situation. “Il s’agit,
en effet, d’une panne technique survenue
sur le réseau central qui a occasionné la
déconnexion des bureaux de poste. Seul le
tiers des guichets fonctionnait encore à la
fin de la semaine dernière”, nous dit-on.
Autrement dit, c’est le cœur même
d’Algérie Poste qui a lâché puisque
l’anomalie est survenue sur le systè-
SELON LA NOTE DE CONJONCTURE DU MINISTÈRE DES FINANCES
La dette publique interne a augmenté
de 71,3 milliards de DA
Cette hausse est due à l’effacement de la dette des agriculteurs pour
un montant de 36,2 milliards de DA et à l’assainissement en 2009 des
entreprises publiques pour un montant de 35,1 milliards de DA.
a croissance du produit intérieur
L brut de l’Algérie est estimée à
2,3%. C’est du moins ce qui ressort
d’une note sur le comportement des
principaux indicateurs macroécono-
miques et financiers à fin septembre
2009, publiée par la direction géné-
rale de la prévision et des politiques,
au ministère des Finances. “En prévi-
sions de la clôture 2009, le Produit inté-
rieur brut (PIB), en volume, est estimé à
2,3% en 2009 contre 2,4% en 2008. Ce
niveau de croissance est principalement le
fait de la baisse de la production dans le
secteur des hydrocarbures”, lit-on dans
le document.
Ce niveau de croissance est prin-
cipalement le fait de la baisse de la
production dans le secteur des
hydrocarbures sous l’effet de l’aug-
mentation de la production du sec-
teur agricole avec une croissance
exceptionnelle et des activités des
secteurs du BTP et des services,
dont la croissance est liée, notam-
ment, à la dépense publique d’inves-
tissement générée par la poursuite
de l’exécution du programme com-
plémentaire de soutien à la crois-
sance et des deux programmes
Hauts- Plateaux et Sud.
La note de conjoncture du minis-
tère des Finances indique que hors
hydrocarbures, la production indus-
trielle du secteur public, appréhen-
dée à travers l’évolution des indices
de la production, a enregistré au
cours des neuf premiers mois 2009
une augmentation de 3,6% par rap-
port à la même période de 2008.
Cette évolution est due essentielle-
ment aux bonnes performances réa-
lisées par les secteurs de l’énergie
(+7,8%), des mines et carrières
(+5,6%), des ISMME (+12,6) et du
textile (+6%). La croissance réalisée
par le secteur des ISMME a été tirée
par la production des branches “sidé-
L’ACTUALITÉ EN QUESTION
APRÈS L’INCIDENT DU CCP D’ALGÉRIE POSTE
qui perdure depuis la semaine dernière.
Les bureaux de
poste ont connu
des perturbations.
me informatique au niveau du
Centre national des chèques pos-
taux qui gère le réseau informatique
des CCP.
“Il s’agit d’un problème technique
interne à Algérie Poste”, dira-t-on au
niveau d’Algérie Poste précisant que
les équipes techniques ont fait leur
possible pour qu’un service mini-
mum soit assuré. Chose qui n’a pas
rurgie, transformation de fonte et acier”
(+103,8%), “production, transformation
de métaux non ferreux” (+7,2%), “biens
d’équipements métalliques” (+19,1%),
“biens d’équipements mécaniques”
(+43,4%), “construction de véhicules
industriels” (+43,9%) et “mécaniques de
précision pour équipements” (+39,2%).
Cependant, la direction générale de
la prévision et des politiques au
ministère des Finances relève que
ces bonnes performances ont été
atténuées par le recul enregistré par
la production des autres secteurs
des industries manufacturières.
Les industries chimiques, caout-
chouc et plastiques ont baissé de
7,9% du fait du recul de la quasi-
totalité des branches d’activité de
ce secteur, il s’agit notamment de la
chimie minérale de base (-3,1%), la
chimie organique de base (-44,9%),
la fabrication des engrais et pesti-
cides (-36,9%). Seules les branches
relatives à la fabrication des pro-
duits pharmaceutiques et à la fabri-
cation de peinture ont réalisé des
progressions respectivement de
+15,9% et +2,7%. Les industries
agroalimentaires (IAA) ont régressé
de 8,6% à cause de la baisse de la
production de toutes les branches
d’activité à l’exception de la branche
des industries du sucre qui a enre-
gistré une stagnation par rapport
aux neuf premiers mois de 2008.
Ces baisses ont été de 10,8%
pour le travail de grains, 21,1% pour
les boissons non alcoolisées, 11,6
pour l’industrie du lait et 6,2% pour
la fabrication de conserves de fruits
et légumes. Il y eu aussi diminution
de la production des matériaux de
construction avec -2,8%, en relation
avec les baisses de production du
verre (-2,4%), de la fabrication du
ciment et des matériaux de
construction divers (-18,7%) et de la
Liberté
été aisée puisqu’il a fallu une mobili-
sation générale (H24) durant tout le
week-end pour revenir progressive-
ment à une situation plus ou moins
normale depuis hier seulement.
“Leur serveur a tout simplement été
saturé”, lâche-t-on du côté d’Algérie
Télécom, visiblement excédée de se
voir pointée du doigt à chaque inci-
dent. “Le problème rencontré par Algérie
fabrication des liants hydrauliques
(-1,3%). Les industries du cuir affi-
chent -8,6% du fait de la régression
de la production des biens intermé-
diaires en cuir (-12,2%), et des biens
de consommation en cuir (-1,9%).
Les bois, liège et papier régressent
de -24,3% à cause du recul de la pro-
duction de la menuiserie générale
(-32,9%), de l’industrie d’ameuble-
ment (-12,8%), de l’industrie du liège
(-26%) et de la fabrication et trans-
formation du papier (-24,5%).
Concernant la production industriel-
le du secteur privé, l’indice de la pro-
duction affiche une croissance de
+3,7% pour les neuf premiers mois
de l’année 2009. Cette croissance a
été tirée essentiellement par les sec-
teurs des ISMME (+3,4%), des maté-
riaux de construction (+2,4%), de la
chimie (+12,6%), de l’agroalimentai-
re (+4,6%) et du bois, papier et
imprimerie (+11,3%).
En revanche, le secteur des tex-
tiles a enregistré une baisse de 4,7%.
La note de conjoncture du ministère
des Finances rapporte aussi que la
dette publique interne a augmenté
de 71,3 milliards de DA, entre sep-
tembre 2008 et septembre 2009, en
raison de l’effacement de la dette
des agriculteurs pour un montant de
36,2 milliards de DA et de l’assainis-
sement en 2009 des entreprises
publiques pour un montant de 35,1
milliards de DA. La dette publique
externe à fin septembre 2009, expri-
mée en dollar, a baissé de 21,3 % par
rapport à la même période 2008.
Son encours est passé de 611,2 mil-
lions de dollars fin septembre 2008 à
483,8 millions de dollars fin sep-
tembre 2009, signifiant ainsi que la
politique de l’internalisation du
financement de l’économie s’est
poursuivie en 2009.
MEZIANE RABHI
Poste n’a absolument aucun lien avec les
installations gérées par Algérie Télécom”,
nous explique-t-on d’emblée et d’in-
sister sur le fait que ce n’est, en
aucun cas, lié aux perturbations de
mercredi dernier. Pour rappel, des
dommages occasionnés par une
entreprise de travaux sur des câbles
de fibre optique ont également privé
certains quartiers et certains orga-
nismes de connexion à l’image de
Bir-Mourad-Raïs (Eepad), Sidi-
M’hamed (APC), RIG du ministère de
la Solidarité, quelques quartiers de
Kouba, El-Biar (plate-forme Djaweb),
Gharmoul (CPA), les Actels de Kouba
et Hydra et quelques autres orga-
nismes qui utilisent la fibre optique.
La relation entre les deux inci-
dents pouvait, en effet, être facile-
ment établie dans la mesure où
Algérie Poste est sur la câblerie d’AT.
“Il n’en est rien”, scandent les respon-
sables d’AT, expliquant que le pro-
ENTRE LE LNG 16 ET LE FORUM DES PAYS
EXPORTATEURS DE GAZ
L’Algérie appelée à revoir
sa stratégie gazière
lors que depuis plusieurs mois
A des experts nationaux et étran-
gers estiment que l’Algérie se doit de
revoir sa stratégie énergétique,
notamment dans le domaine gazier,
compte tenu du contexte de crise
économique, mais surtout du déve-
loppement du gaz non convention-
nel aux EU, le ministre de l’Énergie
et des Mines ne semble pas de cet
avis. Intervenant sur la question, lors
de son point de presse tenu à Oran
ce samedi, en marge des préparatifs
liés à la 16e conférence du gaz natu-
rel liquéfié et du 10e Forum des pays
exportateurs de gaz du 18 au 21
avril, Chakib Khelil dira : “Nous main-
tenons nos objectifs et nos investissements.
Nous avons des engagements à long terme
et malgré l’impact des marchés spots, nous
ne sommes pas trop affectés.”
Une déclaration qui sonne
presque comme une fin de non-
recevoir à ceux qui, justement, aime-
raient que cette question fasse l’ob-
jet d’un grand débat, en dehors du
cercle du ministère de l’Énergie. Il
faut dire que la stratégie et la poli-
tique gazière de l’Algérie sont pri-
mordiales pour l’avenir car cela
déterminera les entrées en devises
du pays. L’objectif de produire 85
milliards de m3 de gaz à l’horizon
2014 a nécessité, et nécessitera
encore, des investissements très
lourds fixés à quelque 65 milliards
de dollars pour ne citer que les pro-
jets de GNL de Skikda, Arzew avec le
GL3Z, etc. Ajouter à cela le dévelop-
pement des capacités de transport
d’hydrocarbures par canalisation
dont les investissements sur la
période 2000 à 2009 ont déjà atteint
7,2 milliards de dollars. Et de se
poser la question dans la foulée des
coûts de production et de l’amortis-
sement de ces coûts dans le contex-
te de baisse des prix du gaz et de
redéfinition totale du rôle des
acteurs mondiaux sur les marchés
gaziers. Mais le ministre de l’Énergie
et des Mines, qui a déjà dû revoir
certaines de ses positions sur
notamment les perspectives du mar-
ché américain qui s’évapore du fait
du développement dans ce pays du
gaz non conventionnel, est depuis
peu obligé de revenir également sur
sa position de l’opportunité d’une
OPEP du gaz. L’ouverture le 18 avril
du LNG 16, et surtout la réunion du
LIBERTE
blème d’Algérie Poste est d’abord au
niveau national, contrairement à
celui d’AT qui avait touché unique-
ment la DTT d’Alger. Ensuite, Algérie
Poste dispose du réseau X25 qui est
doté d’un superviseur qui permet de
localiser n’importe quelle panne sur
le réseau d’AT dédié à Algérie Poste.
Ce qui n’a pas été le cas, selon
AT, qui a indiqué qu’elle a prêté
main-forte, hier, en réalisant une
sorte de redondance avec une ligne
spécialisée de 2 mégas par bureau
de poste pour atténuer un tant soit
peu cette anomalie. À noter
qu’Algérie Poste a conclu, il y a de
cela à peine quelques jours, un nou-
veau partenariat avec la sud-africai-
ne Dimension Data et s’investit dans
le basculement vers le réseau IP en
remplacement du réseau X25, qu’el-
le reconnaît comme étant une tech-
nologie complètement dépassée.
NABILA SAIDOUN
10e Forum des pays exportateurs de
gaz qui aura lieu le 19 avril, intervient
donc à bon escient pour mettre en
place les jalons d’une nouvelle stra-
tégie nationale et régionale. Sur ce
point, le ministère reconnaît
qu’Oran, qui accueillera ces deux
événements, se devra justement de
sortir avec une décision historique,
et dans son communiqué Chakib
Khelil d’en rappeler les raisons. Si
pour le LNG 16, les quelque 24 000
participants attendus pour l’heure
débattront à travers des ateliers et
conférences de l’évolution du mar-
ché du GNL, le développement tech-
nologique et les ressources non
conventionnelles, les projets GNL,
l’évolution des coûts d’investisse-
ments, etc. avec comme seul objec-
tif un cadre de concertation pour
une meilleure visibilité du secteur.
Ce qui est attendu du Forum est tout
autre. En effet, ce 10e Forum des
pays exportateurs de gaz (FPEG), qui
regroupera à Oran les ministres des
11 pays membres (l’Algérie qui en
assure la présidence, la Bolivie, l’É-
gypte, la Guinée équatoriale, l’Iran,
la Libye, le Nigeria, le Qatar, la
Russie, le Venezuela et
Trinité&Tobago), ainsi que 3 pays
observateurs qui sont la Norvège, le
Kazakhstan et les Pays-Bas, devront
se prononcer sur les occlusions et
les recommandations d’une étude
confiée à l’Algérie.
Étude qui aura à évaluer la situa-
tion de l’offre et de la demande de
gaz naturel sur les principaux mar-
chés de consommation et qui déter-
minera dès lors “une stratégie pour
développer une véritable coordination entre
les pays membres afin d’anticiper les réac-
tions des marchés gaziers”. Ce qui se fait
en somme au sein de l’OPEP. À noter
que le FPEG regroupe aujourd’hui
les pays qui contrôlent 73% des
réserves mondiales de gaz, mais
seulement 42% pour ce qui est de la
production.
Présentée par le passé comme
un pays pionnier dans l’industrie du
GNL et en tant qu’acteur incontour-
nable, l’Algérie pourra-t-elle par l’in-
termédiaire de son ministre, plus
que fragilisé, rester le pays à même
d’influer sur les stratégies à venir
dans le FPEG. C’est ce double enjeu
qui va se jouer ce 19 avril à Oran.
DJAMILA L.

LIBERTE
La réalisation de 28 hôtels
confiée à des privés
M. Chérif Rahmani ne manquera pas de relever l’intérêt de ce partenariat,
i la destination Algérie ne suscite
S pas beaucoup d’engouement
chez les étrangers qui préfèrent nos
voisins marocains et tunisiens, l’État
semble se pencher sérieusement sur
la question afin d’améliorer la situa-
tion. Pour cela, les investisseurs pri-
vés semblent cette fois avoir l’occa-
sion de s’impliquer dans le tourisme,
eux qui n’ont pas manqué d’afficher
une grande volonté de mettre la
main à la pâte afin d’améliorer un
secteur en plein déclin. Ainsi, plu-
sieurs contrats de réalisation de 28
projets d'hôtels ont été signés, hier, à
Alger, entre le ministère de
l'Aménagement du territoire, de
l'Environnement et du Tourisme et
des investisseurs nationaux (privés)
venus des quatre coins du pays, à
l’instar du président du FCE, M. Réda
Hamiani, et du président du groupe
Cevital, M. Issad Rebrab. L’ensemble
des investisseurs disposent d’as-
siettes foncières et des possibilités
d’autofinancement comme exigé par
le ministre pour la réalisation de
leurs projets voués à la promotion
du tourisme national. M. Chérif
Rahmani ne manquera pas de relever
l’intérêt de ce partenariat, notam-
ment à travers la création de 3 741
emplois. Il faut savoir que cette ini-
tiative s’inscrit dans le cadre d’une
démarche partenariale fondée sur
une confiance partagée et des enga-
gements mutuels du public et du
privé. Le ministre n’a pas omis à
cette occasion de rassurer les opéra-
teurs nationaux présents, assurant
que les pouvoirs publics apporteront
un accompagnement aux investis-
seurs dans les domaines de la forma-
tion des personnels en gestion et en
métiers, l'insertion des établisse-
ments dans les circuits touristiques à
proposer aux marchés nationaux et
internationaux ainsi que l'utilisation
STRATÉGIE INDUSTRIELLE
Priorité au secteur public
e ministre de l’Industrie et de la
L Promotion des investissements,
M. Abdelhamid Temmar, multiplie
ces derniers jours les sorties média-
tiques afin de convaincre l’opinion
publique du bien-fondé de sa straté-
gie industrielle. Les diverses révi-
sions subies par ce “programme indus-
triel national” ont contraint le ministre
à user de tous les atouts en sa pos-
session pour séduire les observa-
teurs très au fait, quant à la justesse
de sa démarche. Or, les corrections
récurrentes apportées ont donné
lieu à des contradictions, décrédibili-
sant ainsi la politique industrielle
prônée par M. Temmar. La copie
revue et corrigée du document est,
encore une fois, contestée par de
nombreux spécialistes.
Abdelhamid Temmar a indiqué
samedi dernier que la stratégie a été
déjà mise en œuvre depuis deux ans.
Mais force est de constater que les
actions entreprises dans ce sens ne
sont pas visibles.
La nouvelle version prévoit, a-t-il
souligné, une densification indus-
trielle intense du pays. De manière
plus concrète, il sera procédé à la
création de 29 wilayas qui devien-
dront des Zones intégrées de déve-
loppement industriel (Zidi). Cinq
wilayas ont été sélectionnées pour
entamer un travail pilote. Il s’agit
d’Annaba, Bordj Bou-Arréridj, Sétif,
Oran et Blida. “Nous allons ajouter très
L’ACTUALITÉ EN QUESTION
LES CONTRATS ONT ÉTÉ SIGNÉS HIER
notamment à travers la création de 3 741 emplois.
Les investisseurs nationaux se
sont montrés disponibles à
jouer un rôle efficace dans la
promotion du tourisme.
des technologies de l'information et
de la communication. Des projets de
partenariats qui s'inscrivent dans une
dynamique d'amélioration de la qua-
lité de services dans les établisse-
ments touristiques et hôteliers, a
insisté le ministre. Ceci permettrait,
a-t-il ajouté, d’atteindre en 2015 le
cap des 2,5 millions de touristes
étrangers annuellement en Algérie.
ISSAD REBRAB : “NOS PROJETS
VONT DANS L’INTÉRÊT
DE L’ÉCONOMIE NATIONALE”
De son côté, le président du
groupe Cevital, M. Issad Rebrab, n’a
pas omis d’indiquer que tous les pro-
jets entrepris par le groupe Cevital
“vont dans l’intérêt de l’économie nationa-
bientôt Sidi Bel- Abbès, Ghardaïa,
Tlemcen et Constantine”, a-t-il affirmé.
Si le choix de ces wilayas a été moti-
vé, selon lui, par les potentialités
industrielles qu’elles recèlent, il n’en
demeure pas moins que d’autres
pôles, édifiés dans certaines régions
voire localités sont autant, sinon
plus “industriels”. L’exemple le plus
édifiant est Béjaïa.
Cette wilaya est d’abord réputée
pour son avantageuse situation géo-
graphique. Bougie dispose de toutes
les infrastructures de base et autres
commodités notamment son port,
ses zones d’activité, ses terrains, ses
routes… Une chose est certaine, elle
offre toutes les conditions néces-
saires aux investisseurs désireux d’y
investir et d’y lancer des projets.
Son riche potentiel industriel est
également animé par des groupes de
renommée mondiale. L’on peut citer
Cevital, Danone, Soummam… qui
approvisionnent les marchés, natio-
nal et international, de leurs produits
agroalimentaires.
Cette image peut être transposée
vers toutes les régions aux fortes
potentialités industrielles. En termes
plus clairs, l’apport du secteur privé
dans le développement de l’industrie
algérienne ne doit être aucunement
négligé. Aussi, M. Temmar gagnerait-
il à accompagner l’investisseur privé
national en lui accordant tout l’inté-
rêt nécessaire et en lui consacrant
le”. M. Rebrab a fait part, à cette
occasion, des projets de son groupe
dans la promotion du tourisme en
Algérie. “Nous avons deux projets d’hô-
tels, dont l’un sera classé quatre ou cinq
étoiles, et l’autre est un appart-hôtel juste
au niveau d’El-Hamma (Belouizdad), où
nous avons un terrain. Sur ce terrain, nous
avons l’intention de construire aussi cinq
tours en verre. Les études sont terminées et
nous avons déposé le dossier au niveau de
la DUCH. Nous sommes prêts et dès que
nous recevrons le permis de construire, nous
lancerons les travaux immédiatement.
Ainsi donc, nous avons deux tours qui vont
abriter deux hôtels et, derrière, trois tours
de bureaux que nous projetons de réaliser”,
dira M. Rebrab. Ce dernier n’a pas
manqué de signaler que les projets
une partie considérable dans sa stra-
tégie. Car, faut-il le rappeler, ce sont
ces opérateurs économiques qui
garantissent la création de richesses,
des postes d’emploi et de la valeur
ajoutée. D’ailleurs, c’est sur ces véri-
tables capitaines de l’industrie que le
ministre pourra s’appuyer pour réus-
sir son objectif primordial, à savoir la
densification industrielle du pays.
Ce n’est pas l’avis d’Abdelhamid
Temmar qui a avoué : “Pour concrétiser
la nouvelle stratégie industrielle, le gouver-
nement a décidé de s’appuyer sur le secteur
public qui dispose d’une activité industriel-
le.” Pour lui, le “secteur privé est dans
l’industrie facile”. Le premier respon-
sable du département de l’industrie a
donc annoncé la couleur et la préfé-
rence est aussitôt affichée : soutien
total au secteur public au détriment
du privé. Cependant, une telle
option va à contresens des orienta-
tions de l’exécutif qui a toujours pri-
vilégié l’idée rassembleuse d’une
“entreprise algérienne” sans aucune dis-
tinction de quelque nature que ce
soit. Ainsi, les 60 millions d’euros
injectés dans le secteur de la méca-
nique pour le développer et le
Groupement industriel des ciments
d’Algérie créé constituent deux élé-
ments qui renseignent clairement sur
la faveur dont bénéficiera davantage
le secteur public à travers cette stra-
tégie.
BADREDDINE KHRIS
Lundi
3
29 mars 2010
tés.” “C’est un excellent projet qui va même
embellir la baie d’Alger. À présent, nous
attendons le feu vert des autorités. Notre
plus haute tour a été limitée à 21 étages,
même si on la voulait plus haute, et la plus
petite tour est de 16 étages”, précisera-t-
il. Le patron de Cevital a fait part
également des projets de son groupe
dans l’immobilier. “Nous avons plu-
sieurs projets dans l’immobilier. Il s’agit de
104 logements de haut standing en plein
centre d’Alger, prévus sur un terrain situé à
Hussein-Dey, mais là encore, on attend le
permis de construire. Nous avons égale-
ment des projets similaires à Chéraga, à
Sidi-Abdellah, à la nouvelle ville de
Boughzoul. Cela dit, nous sommes aussi
intéressés par la réalisation de nouvelles
promotions immobilières, et ce, en fonction
du terrain évidemment. Cela dit, pour tous
les projets dont nous disposons aujour-
d’hui, que ce soit dans l’immobilier ou dans
le tourisme, nous sommes propriétaires des
terrains”, a-t-il conclu. En somme, il
appartient à l’État de saisir les
opportunités qu’offre la disponibilité
du secteur privé à jouer un rôle effi-
APS
cace dans la promotion du tourisme
de son groupe sont “très importants” et la création de milliers de nouveaux
emplois.
pour le secteur du tourisme, et ce,
CHÉRIF MEMMOUD
“dans l’attente de la réaction des autori-
L’ÉDITO
PAR OUTOUDERT ABROUS
Confiance partagée
travers les différentes sorties et activités
À des ministres, on a comme une intime
conviction que la discipline gouvernementale ne
marche pas à la même cadence, ou du moins,
tous n’y mettent pas le même enthousiasme. Il y
a, d’une part, des ministres qui ne cessent de
battre le pavé, lors de leurs visites dans le pays
profond, à la rencontre de citoyens et de parte-
naires, eux aussi algériens et, d’autre part, ceux
qui cogitent dans leurs bureaux, entourés d’ex-
perts, appelés en aide pour “changer le monde”.
À titre d’illustration, l’incursion du ministre de
l’Industrie sur les ondes de la Radio nationale
qui, par la magie d’un cours magistral, renégo-
cie, des années après des essais de privatisa-
tion infructueux, coûte que coûte, une autre stra-
tégie industrielle basée sur des pôles d’excellen-
ce : les Zones intégrées de développement
industriel (Zidi), choisies on ne sait sur quelle
Un ministre a pour base économique ou de marché. Avant, le poli-
tique avait en tête l’équilibre régional, aujour-
souci le d’hui on a tendance à penser que ce qui est mis
développement de en avant est surtout la préférence régionale.
Autre remarque : la marginalisation du capital
son secteur avec national privé dans cette nouvelle stratégie. Un
tous les acteurs, ministre a pour souci le développement de son
secteur avec tous les acteurs, sans exclusive, à
sans exclusive, à même d’apporter une plus-value à sa consolida-
tion.
même d’apporter Au même moment, un autre ministre du
une plus-value à sa même gouvernement, celui du Tourisme en l’oc-
currence, exprime sa satisfaction de pouvoir
consolidation. annoncer la création prochaine de quelque
4 000 emplois grâce à l’ouverture de 28 hôtels,
dont la réalisation est confiée à des privés. En
matière de concret, il n’y a pas mieux. Surtout
que l’objectif, en ces moments difficiles, reste la
création de richesses et, par ricochet, d’emplois,
particulièrement dans ce secteur névralgique,
depuis longtemps délaissé et prisonnier des
mirages d’investissements rarement implantés
concrètement sur le sol d’Algérie.
Ces deux exemples, pris pour l’argumentai-
re, ont été choisis tant ils sont significatifs de
cette contradiction des démarches des uns et
des autres, alors même qu’ils sont partie pre-
nante d’un même gouvernement.
C’est à se demander s’il y a encore un capi-
taine à bord du bateau Algérie.
O. A.
abrousliberte@gmail.com
 4 Lundi
29 mars 2010 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

IL MANIPULAIT QUATRE INDIVIDUS, DONT DEUX JEUNES COUSINES

Vol de véhicules à Alger :

Le “cerveau” de Baraki arrêté tourne au cauchemar. Un scénario
Ce réseau attribue les similaire que des jeunes hommes
numéros de châssis pratiquent également sur les femmes
véhiculées et qu’ils mettent en
ainsi que la plaque confiance, comme le cas de M’sila,
où une mère de trois enfants s’est
numérologique d’un fait piéger par une bizarre connais-
véhicule réformé à la sance.
voiture volée. En 2010, LES VÉHICULES RÉFORMÉS
pas moins de dix actes REPRENNENT DU SERVICE GRÂCE
AUX “PAPICHES” !
similaires et agressions L’enquête diligentée aboutira,
sont commis par ce deux jours après, à l’arrestation de T.
S. (19 ans). Celle-ci reconnaîtra les
gang dirigé par son faits et avouera qu’elle est l’instiga-
“cerveau” basé trice de l’action et du vol avec ses
deux copains, R. M. (21 ans), repris
à Baraki. de justice pour avoir été impliqué
dans le trafic de véhicules, et M. H.
elles, jeunes, mais dangereuses,
B les deux cousines, T. S., 19 ans, (21 ans), qui habitait autrefois dans
l’enceinte de la décharge publique
et C. D., 25 ans, font partie d’un de Oued Smar. Sa cousine, C. D.
important réseau de vol et de trafic (25 ans) sera, elle aussi, appréhen-
voitures à partir de sa cellule à
Boufarik. A. A. sera ainsi suivi de
près. Il sera vite identifié, surtout
qu’il s’agit d’un repris de justice qui
sera connu dans le milieu de trafic de
véhicules. Le jour de son arrestation,
il tentera de fuir. Car, dans son domi-
cile, il n’y a pas que la Renault
Mégane. Il y a aussi une voiture
signalée et volée de marque
Chevrolet. C’est que A. A. ne vole
pas toutes les voitures qui circulent.
Tous ses vols sont liés à l’acquisition
d’une voiture réformée mais de
même marque et modèle. Il suffit de
changer le numéro de châssis et sa
plaque numérologique pour circuler
en toute quiétude. Des détails diffi-
ciles à déceler à première vue.
D’ailleurs, il aura fallu aux gendarmes
la sollicitation d’un scanner pour
confirmer que le numéro de châssis
de la Renault Mégane est bel et bien
maquillé et poinçonné à froid. Un

de véhicules dans la capitale jus-
qu’au 24 février dernier, quand une
voiture de marque Renault Mégane
est subtilisée à son propriétaire dans
la localité de Birtouta. La victime,
violemment agressée par les com-
plices de sa “copine” à la ferme 148 Ali
Bouhadja, se présente à la compa-
gnie de la Gendarmerie nationale
pour se plaindre. Une fois les soins
appropriés faits à la polyclinique de
Birtouta, le chauffeur sera entendu
pour porter plainte. Mais, il ne dira
pas tout. Car les investigations des
gendarmes démontreront vite que la
victime n’était pas seule dans son
véhicule. Chose que le chauffeur
avouera quelque temps après avoir
été auditionné une seconde fois. Et
c’est ainsi que l’enquête, la vraie,
débutera pour remonter la filière et
identifier les auteurs de l’agression.
Invité dans un soi-disant apparte-
ment de sa copine à Birtouta, son
IL A EXIGÉ UNE SOMME DE 10 000 DA D’UN ENTREPRENEUR
Un contrôleur à Cosider arrêté
Les voitures et les objets
volés ont été récupérés.
“idole” le détournera vite en lui appre-
nant que ledit logement est occupé
et qu’ils doivent être en toute quié-
tude sur la route secondaire, à proxi-
mité d’un champ de citrons. Là, la
victime sera surprise par l’arrivée
d’une autre voiture de marque
Peugeot 206 à bord de laquelle se
trouvent deux personnes, sa cousine
et son “copain”. Agressé par l’un des
malabars, il sera délesté de sa voitu-
re, de ses papiers, de son blouson en
cuir, de 15 000 DA, d’un micro por-
table et de ses 3 téléphones por-
tables. Les voleurs, eux, prendront le
butin et fuiront vers Khraïssia, avant
de rallier Baraki. La victime sera
acheminée par un automobiliste vers
la compagnie de la Gendarmerie
nationale de Birtouta que dirige le
capitaine Mohamed Mezouar. Celui-
ci nous apprendra qu’une équipe
Liberté
sera immédiatement engagée sur la
piste d’un réseau dont les ramifica-
tions commencent à se faire identi-
fier. C’est que la victime, à l’instar de
plusieurs autres, est tombée dans le
même panneau, nous raconte
M. Mezouar. Un des complices pré-
sente à sa proie une des jeunes filles
et le met en confiance pendant
quelques jours. Elle se fait passer
pour sa copine au point où son pré-
tendant ne pourra rien lui refuser.
Une fois que le pigeon pique son
bec, il se fait agresser et délester de
son bien et de sa voiture. La preuve,
la victime avoue qu’elle aura connu
sa copine seulement au téléphone.
Son histoire, son passé et ses
habitudes, il n’en connaît absolu-
ment pas le moindre détail. Et il suf-
fit d’un rendez-vous, l’espace d’un
scénario sur la RN1, pour que sa vie
dée. Demeurant à Bouira, elle recon-
naîtra difficilement les faits mais fini-
ra par cracher le morceau. Enfin, le
réseau opérationnel est entre les
mains des services de sécurité. Mais
ce n’est pas fini ! Selon les premiers
aveux, les quatre “amis” ne travaillent
pas seuls. Ils activent pour le comp-
te de A. A., la quarantaine, et demeu-
rant à Baraki. Le “cerveau” du gang.
D’ailleurs, ils affirmeront aux gen-
darmes que la Renault Mégane est
vendue pour 20 millions de centimes
et que chacun d’eux empochera
5 millions de centimes. C. D. en fera
bon usage : elle achète des boucles
d’oreilles et un démodulateur pour
télévision. De quoi “capter” d’autres
2 DOUANIERS DE L’INSPECTION
DE MOSTAGANEM INTERPELLÉS
Démantèlement d’un réseau
de trafic de véhicules à Blida
● ● U n réseau national de trafic de véhicules spécialisé dans
les faux documents vient d’être démantelé dans la wilaya de
travail de professionnel dans lequel
A. A. s’est investi en faisant appel à
deux jeunes gens et deux jeunes et
belles cousines pour accomplir ses
forfaits. Une dizaine au moins durant
les trois premiers mois de 2010,
puisque ce gang a loué 10 fois la
même Peugeot 206 chez un conces-
sionnaire basé à Kouba. Présentés
devant le tribunal de Boufarik, ils
sont placés sous mandat de dépôt.
Association de malfaiteurs, vol quali-
fié, coups et blessures volontaires
(CBV) et faux et usage de faux, tels
sont les chefs d’inculpation retenus
par le ministère public contre les
5 mis en cause.
FARID BELGACEM

pour corruption
n contrôleur travaillant à la filiale du groupe Cosider
U de Boumerdès a été arrêté en flagrant délit cette fin
de semaine alors qu’il s’apprêtait à recevoir une somme
d’argent d’un entrepreneur en échange de la régularisa-
tion de sa situation financière. Les faits remontent à cette
fin de semaine lorsqu’un entrepreneur s’est présenté
devant les services de sécurité de Boumerdès pour
dénoncer un fonctionnaire de la filiale de Cosider qui
venait de lui exiger une somme d’argent contre sa régula-
risation financière. L’entrepreneur ayant réalisé des tra-
vaux au niveau de Tijelabine pour le compte de la société
n’a pu toucher son dû malgré plusieurs réclamations de sa
part après quoi le contrôleur financier lui proposa le règle-
ment rapide du problème contre la somme de 10 000 DA
! Ayant eu l’aval du procureur de la République, les enquê-
teurs, afin de piéger ce fonctionnaire corrompu, ont pho-
tographié les billets d’argent en 2 parties ( 6 000 DA, 4
000DA) de la somme exigée par le contrôleur avant de les
remettre à l’entrepreneur.
Sur ce, une souricière a été tendue dans le salon de
thé, endroit convenu entre les deux parties où le contrô-
leur a été arrêté en flagrant délit, en attendant sa présen-
tation devant la justice.
NEILA B.
Blida. Les enquêteurs ont saisi des procurations, des cartes
grises, des factures des contrats et plusieurs documents offi-
ciels falsifiés. Deux douaniers qui travaillent au niveau de l’ins-
pection des douanes de la wilaya de Mostaganem ont été inter-
pellés dans cette affaire. Selon nos informations, suite à un ren-
seignement, les services de sécurité ont procédé à l’arrestation
de huit personnes membres de ce réseau. Le “cerveau” identi-
fié se trouve toujours en fuite. Parmi les personnes arrêtées
figurent des commerçants de pièces de rechange dans plu-
sieurs wilayas ; un véhicule de type Citroën trafiqué a été saisi.
Présentés devant le procureur du tribunal de Blida, deux des mis
en cause ont été écroués, six autres ont été soumis au contrôle
judiciaire tandis que les deux douaniers ont reçu une citation
directe pour audience.
N. B.

PUBLICITÉ
F.1339

LIBERTE
INTERDICTION DU PORT
DU NIQAB AU BUREAU
Un projet de loi
déposé au Parlement
du Québec
●● L’affaire de l’immigrante
égyptienne ayant refusé
d’enlever son niqab en clas-
se, et qui a défrayé la chro-
nique ces derniers jours, a
suscité la réaction du gou-
vernement du Québec. En
effet, sous la houlette de sa
ministre de la Justice,
Kathleen Weil, il a déposé au
Parlement, mercredi dernier,
un projet de loi interdisant
le port du niqab et de la
burqa au niveau des admi-
nistrations publiques. Tout a
commencé lorsque la jeune
femme, suivant un cours de
francisation dans un collège
montréalais, s’est vue expul-
ser sur ordre du ministère
de l’Immigration pour avoir
refusé de retirer son niqab
en classe. Dans une déclara-
tion à la presse, le Premier
ministre, Jean Charest, a
LE STADE DU 5-JUILLET REFERME
SES PORTES
Les autorités algéroises
prises au piège
●● Contre toute attente,
le stade du 5-Juillet refer-
me ses portes. Cette fois-
ci, c’est pour préserver
sa pelouse pour la finale
de la Coupe d’Algérie de
football, comme l’a
annoncé le président de
la Ligue nationale de
football, Mohamed
Mecherara. Cette déci-
Une opération chirurgicale complexe réussie à Bou-Ismaïl
●● Une intervention chirurgicale complexe, en l’occurrence
une transposition des gros vaisseaux, qui consiste en la
pause d’un switch sur un nourrisson de onze jours vient
d’être réalisée par une équipe médicale britannique à la
clinique médico-chirurgicale infantile (CMCI) de Bou-Ismaïl.
Elle est l’une des interventions complexes réalisées en
Algérie par l’équipe britannique sur des enfants atteints de
cardiopathies congénitales dans le cadre de la convention
souligné que le projet de la
loi 1994 sur la demande
d’accommodement sera
conforme au respect de la
Charte des droits et de la
personne, particulièrement
à l’égalité entre les femmes
et les hommes. Tout en res-
pectant la liberté de culte,
le projet de loi préconise
aux employées et aux usa-
gères des institutions
publiques, telles que les
réseaux de santé et de
l’éducation, d’avoir le visage
découvert.
Les discussions autour de
ce projet à l’assemblée par-
lementaire auront lieu le
mois de mai prochain.
Désormais, les citoyens
doivent se présenter à leur
bureau “à visage découvert”
pour recevoir des services
publics.
sion met les autorités
algéroises devant l’épi-
neux problème de la pro-
grammation des matches
derbys de la capitale,
notamment ceux du
Mouloudia d’Alger, qui
draine un grand public,
d’autant plus que le
Doyen joue les premiers
rôles en championnat.
UNE PREMIÈRE EN ALGÉRIE
LE
Lundi
29 mars 2010 5
SCANDALE DE SONATRACH
Khellil : “Mon départ ?
RADAR À la presse de le dire”
DE
L I B E RT E radar@liberte-algerie.com
Page animée par Hamid Saïdani
UNE SAISIE SPECTACULAIRE
DE PLANTS A ÉTÉ OPÉRÉE ●● Depuis l’éclatement du demandant de réagir aux
Découverte à Adrar scandale Sonatrach, il ne se
passe pas un jour sans que
rumeurs sur son prochain
départ, que l’on fixerait,
d’une ferme d’opium Chakib Khellil soit poussé
dans ses derniers
toujours selon la rumeur,
après la tenue du GNL 16, le
et de cannabis retranchements et, parfois,
de façon directe par les
ministre s’en sortira par une
boutade : “À vous de me le
journalistes. dire.” Les temps ne sont plus
En effet, à Oran, à la ce qu’ils étaient à
question d’un journaliste lui l’évidence.
IMMEUBLE SIS AU 12, BOULEVARD
DES FRÈRES-BOUAOUINA À BÉJAÏA
LES HABITANTS
EN DANGER DE MORT
●● Pas moins de 932 (Talmine), dans la région
plants d’opium, 15 autres d’Adrar. Les gendarmes de
de cannabis, 6 kilos de Garouine, qui ont agi sur
branches et de feuilles renseignements, ont
d’opium séchées et 15 kilos procédé au démantèlement
de grains d’opium, ainsi que de cette ferme avant
3 autres kilos de phosphate d’engager des
blanc ont été découverts, investigations, surtout que
vendredi dernier, dans un le propriétaire des lieux a
champ agricole à Ksar Galou réussi à prendre la fuite.
●● Les copropriétaires de l’im- expertise plus approfondie.
meuble sis au 12, boulevard des L’infiltration des eaux usées et
ÉVOLUTION DES SCIENCES ET DES ARTS Frères-Bouaouina à Béjaïa, pluviales et le défaut apparent
DANS LE MONDE ARABE ET MUSULMAN
vivent dans l’angoisse depuis
plus de deux années. Et pour
au niveau des fondations ont
aggravé le délabrement de cet
cause, le mur porteur de leur immeuble. Seul un mur de sou-
Conférence bâtisse, côté sud, présente des
fissures dangereuses et une
tènement pourrait freiner les
dégâts et parer à une catas-
le 1er avril à Alger inclinaison de 10 centimètres à
même de mettre la vie des habi-
tants en péril. Une équipe du
trophe prévisible. De nom-
breuses requêtes ont été adres-
sées aux autorités locales.
●● Le Lion’s Club Alger- animée par le professeur CTC est déjà passée pour une En vain. Faudra-t-il attendre mort
er
Citadelle organise, le 1 avril Ahmed Djebbar, docteur en étude et avait proposé une d’homme pour réagir ?
prochain, à l’hôtel Mazafran mathématiques, professeur
de Zéralda, une conférence à l’université et ancien À L’INITIATIVE DE L’INSTITUT ITALIEN
sur l’évolution des sciences ministre de l’Éducation POUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR
et des arts dans le monde
arabe et musulman. Cette
nationale. À l’occasion,
plusieurs ouvrages seront
Cours de formation destinés
conférence thématique sera dédicacés. aux femmes chefs
d’entreprise
●● L’institut italien pour le notamment de
commerce extérieur-ICE, M. Samuele Porsia directeur
Bureau pour la promotion du bureau d’Alger de l’insti-
liant la Cnas au Bupa Cromwell Hospital. L’équipe
des échanges de l’ambassa- tut italien pour le commerce
londonienne, qui intervient à la CMCI une fois par mois,
de d’Italie, organise un extérieur, de Mme Taos Drif
restera en Algérie jusqu’au 29 mars, a précisé la même
cours de formation destiné secrétaire générale de
source. L’équipe londonienne fera une intervention qui
aux femmes chefs d’entre- l’Algérienne managers et
s’inscrit dans le cadre de la formation de haut niveau des
prise du 29 mars au 1er avril entrepreneurs (AME) et de
personnels et le transfert de technologies vers l’Algérie
à l’esplanade de l’hôtel M. Réda Hamiani, président
pour une réduction significative du nombre de transfert de
Sofitel. Plusieurs personnali- du forum des chefs d’entre-
soins à l’étranger, a-t-on souligné.
tés y prendront part, il s’agit prise (FCE).
 6 Lundi
29 mars 2010 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE

INSTRUCTION DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR AUX CHEFS DE SÛRETÉ DE WILAYA

Zerhouni fait campagne

pour El-Affani
À en croire une source proche du dossier,
le successeur d’Ali Tounsi aurait été déjà
désigné et sera nommé dans les prochains jours, au plus tard après le 40e jour du défunt.
À savoir la première semaine d’avril prochain.
e ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni DGSN par intérim, est âgé de 55 ans.
L a saisi l’occasion, lors de sa visite à la Titulaire d’une licence en droit et d’une
wilaya d’Oran, dans le cadre de la mise en postgraduation en droit pénal, El-Affani
œuvre de la carte d’identité et du passe- Aziz cumule une longue expérience dans
port biométriques, pour instruire les chefs les rangs de la Sûreté nationale, totalisant
de sûreté de wilaya de l’Ouest et Sud- 28 années de service, dont 20 en tant que
Ouest présents à “collaborer davantage avec le responsable dans les services opération-
commissionnaire divisionnaire Aziz Al-Affani, le nels.
directeur de la Sûreté nationale par intérim”, qui Il a occupé notamment le poste de chef
accompagnait le ministre . de la Police judiciaire de la capitale de 1995
Selon des sources informées, le ministre à 2002, période où il s’est distingué dans la
de l’Intérieur aurait demandé aux premiers lutte antiterroriste de manière “remarquable”
responsables de la police, au niveau des dans les zones les plus exposées telles
wilayas, d’assister le DGSN par intérim et qu’Alger, Jijel et Boumerdès
n’a pas manqué l’occasion pour louer sa NEïLA B.
compétence dans la lutte contre le terro-
risme et le crime organisé. Ce qui n’a pas BÂTONNAT D’ALGER
manqué de susciter des commentaires sur
“une éventuelle confirmation de l’intérim” d’au- UN AVOCAT DEVANT
tant que Al-Affani est un policier de carriè-
re.
C’est la deuxième fois que le ministre de
LA COMMISSION
l’Intérieur rend hommage à El-Affani. Lors
de la clôture de la session de formation des
DE DISCIPLINE
C’est la deuxième fois
chefs de sûreté de daïra à l’école de que le ministre de l’Intérieur ●● U n des avocats inscrits au barreau
Châteauneuf, Zerhouni a mis l’accent sur rend hommage à El-Affani, d’Alger, Me Okba Kalbouz, va comparaître,

le parcours du DGSN par intérim.
D’ailleurs, Zerhouni a laissé entendre,
dans une déclaration faite quelques jours
après l’assassinat d’Ali Tounsi, que “son suc-
cesseur a été désigné” sans le nommer. Alors
que le nouveau DGSN semble nommé,
d’autres indications font état du nom d’un
conseiller de Zerhouni, un militaire au
EN ATTENDANT LA VALIDATION DU CONGRÈS PAR L’ADMINISTRATION
le DGSN par intérim.
grade de colonel. Militaire ou policier, la
tâche sera difficile pour le successeur d’Ali
Tounsi qui a géré cette institution pendant
quinze ans et qui a su la moderniser et
améliorer la qualité des prestations de ser-
vices de la police.
Alors que rien n’a filtré sur le rempla-
APS
çant de Chouaïb Oultache, ex-directeur de
l’unité aérienne, et aucun intérim n’assure
la direction ; le nouveau DGSN doit en faire
sa priorité vu l’immobilisation des hélico-
ptères de la police depuis l’assassinat de
Tounsi.
Rappelons que El-Affani Aziz, nommé
mercredi prochain, devant la commission
de discipline du bâtonnat. Prévue hier
dimanche, la comparution a été reportée
trois jours après. Le motif de cette “affaire
interne est un litige entre lui et Me
Abdelmadjid Sellini”. Ce dernier, bâtonnier
d’Alger, et ex-bâtonnier national, avait eu
une altercation verbale, il y a quelques
mois, et en pleine audience, avec Me
Kalbouz
Mis devant le fait accompli, ce dernier a
choisi d’être assisté devant la commission
de discipline par deux avocats, Me Chaoui

LADDH : l’aile Bouchachi reconduit son président et Me Laouer. Nonobstant la “validité” du

e troisième congrès de la
L Ligue algérienne de défense
des droits de l’Homme
(LADDH), version Mustapha
Bouchachi, a reconduit ce der-
nier à la présidence de l’organi-
sation, dans la nuit de vendredi
à samedi. Cette opération est
intervenue après l’adoption,
par les 154 congressistes, des
statuts de la Ligue et de l’élec-
tion d’un nouveau conseil
national, composé de 56
membres.
Les résultats de ces assises,
approuvés à main levée,
seront-ils reconnus par l’admi-
nistration ? “Nous travaillons dans
la légalité et nous présenterons nos
statuts et notre dossier au ministère
de l’Intérieur, au cours des 15 pro-
chains jours”, a révélé avant-hier
le porte-parole du congrès,
Aïssa Rahmoune. Pour ce der-
nier, “la balle est maintenant dans
le camp du département de Yazid
Zerhouni”.
Pour rappel, le congrès de la
LADDH, aile Bouchachi, a été
placé sous le thème “Agissons
pour la levée de l'état d'urgence”.
Prévu initialement les 25 et 26
mars derniers, à la Mutuelle des
matériaux de construction de
Zéralda, il s’est tenu aux dates
fixées à la Maison des syndi-
cats, à la Glacière, en raison du
refus d’autorisation des ser-
vices de la wilaya d’Alger.
Quelques jours auparavant,
le président de l’autre aile de la
Ligue, Hocine Zehouane, avait
appelé à l’interdiction de la
tenue du 3e congrès, qualifiant
Me Bouchachi d’“imposteur mal-
gré lui”, en soutenant que le FFS
est à l’origine des manœuvres
au sein de la LADDH.
PUBLICITÉ
Le 25 mars dernier, à l’ou-
verture des travaux du congrès,
le discours prononcé, notam-
ment par Me Bouchachi, rappe-
lait étrangement celui défendu
à Sant-Egidio, dans la mesure
où les dénonciations sur l’arrêt
du processus électoral, en
1992, ciblaient principalement
le pouvoir algérien et les forces
de sécurité, sans situer, à aucun
moment, la responsabilité des
islamistes terroristes, y compris
dans le registre des dispari-
tions.
H. A.
motif de la présentation de l’avocat devant
la commission, ce qui va se passer ce mer-
credi sera très suivi par les robes noires.
Contactés, certains sont “curieux” de
connaître les conditions dans lesquelles
se déroulera le “procès”. Le bâtonnier,
pressenti pour être membre de la commis-
sion de discipline, peut-il être juge et par-
tie ? Une autre question a été soulevée par
certains avocats approchés par Liberté, à
savoir si le bâtonnât d’Alger est habilité à
faire comparaître Me Kalbouz, alors que le
bâtonnier lui-même est concerné. “Il est
inconcevable que cette affaire soit jugée
par le bâtonnât d’Alger ; le plus logique
aurait été d’actionner la commission de
discipline d’un bâtonnat proche, le plus
indiqué étant celui de Blida”, nous dira un
des avocats contactés.
S. K.

Le Relais Routier LE MISTRAL OPPOSITION

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 SUPPLÉMENT ÉCONOMIE
LIBERTE
TAYEB LOUH, MINISTRE DU TRAVAIL, À LIBERTÉ
LE PLAN DE BATAILLE CONTRE
LE CHÔMAGE DES JEUNES
es journées portes ouvertes organisées ces
Les jeunes L jours-ci pour promouvoir la création d’emplois
pour les jeunes semblent traduire la volonté des
face à la pouvoirs publics via une plus large diffusion de
réalité du l’information sur les différents dispositifs, à lutter
de façon plus engagée contre le chômage
terrain dont le taux chez les jeunes reste très élevé
en Algérie.
Par K. REMOUCHE Il faut reconnaître que le gouvernement depuis
plus d’un an au moins multiplie les efforts pour
la création d’emplois à travers des mesures
incitatives, l’assouplissement dans l’octroi des
crédits, et des dispositions fiscales en faveur des
entreprises. Mais sur le terrain, tout cet élan se
trouve freiné par la corruption et la
bureaucratie. Phénomènes qui découragent les
initiatives, le développement d’activités et
partant la création de richesses.
À quoi bon engager tous ces investissements si
les collectivités locales ne s’impliquent pas
également dans la démarche.
Si on veut réellement lutter contre le phénomène
des harragas, il convient d’abord de s’attaquer à
ces pratiques qui s’assimilent à des
détournements de cette détermination des
pouvoirs publics à enrayer le chômage.
L’expérience de la microentreprise montre, elle,
que les projets sont orientés essentiellement vers
le secteur du transport et du bâtiment. Un travail
reste à mener donc auprès des jeunes diplômés
et des potentiels promoteurs dotés de
qualifications pour que cette concentration
d’activités s’élargisse à d’autres segments
porteurs ou à plus forte valeur ajoutée tels que
l’industrie, les nouvelles technologies de
l’information, les biotechnologies, la fabrication
ou le montage équipements en matière de lutte
contre la pollution. Il reste également à ancrer
l’esprit entrepreunarial chez un plus grand
nombre de jeunes pour que le nombre de
microentreprises et de nouvelles PME se
multiplie.
Lundi
29 mars 2010 7
Liberté
Des facilitations à l’accès au marché par les
donneurs d’ordres devraient également concourir
à la densification du tissu de microentreprises et
de PME en Algérie.
Enfin, la mise en œuvre de la stratégie
industrielle, des programmes de
mise à niveau et de création de petites
et moyennes entreprises au cours du
quinquennat 2010-2014 ainsi que la promotion
de l’initiative privée devraient stimuler l’emploi
en Algérie.
À ces conditions, on serait en bonne voie de
gagner la bataille du chômage. Encore faut-il que
le politique soit réellement un catalyseur et non
un frein à la création d’emplois et de richesses.
Dans cette situation, il convient de commencer
par mettre en avant dans le discours officiel les
emplois permanents qui seront créés et ne pas
semer l’ambiguïté à travers l’usage du simple
terme d’emploi.
K. R.
 8 Lundi
29 mars 2010 DOSSIER LIBERTE

AGENCE NATIONALE DE SOUTIEN À L'EMPLOI DES JEUNES (ANSEJ)

UN DISPOSITIF AU SERVICE
DE L’ENTREPRENEURIAT
Le nombre total des projets banques, il a été décidé d’augmenter le capi-
tal du fonds de garantie des crédits pour lui
lancés par l’Ansej est passé permettre de jouer pleinement son rôle d’as-
sureur des crédits consentis par les banques
de 10 635 projets en 2008 à aux jeunes créateurs d’entreprises. L’État a
20 890 projets en 2009. Ce ainsi doublé la mise pour le fonds de garan-
tie, le portant de 20 milliards de dinars à 40
bond quantitatif est dû aux milliards de dinars. Par ailleurs, la nouvelle
rectificatifs introduits par le procédure appliquée par l’Ansej pour régler le
problème avec les banques a été l’installation
gouvernement en juillet 2008 d’un comité au niveau de l’agence appelé
“Comité local de financement de l’emploi” (Clef),
dans ce secteur. chargé de valider les projets et de déposer les
dossiers auprès de la banque pour avoir le
Par :
crédit. Ce n’est plus le jeune qui se déplace
SAÏD SMATI
vers les banques, mais le comité qui règle ce
problème pour le porteur de projet. Autres

L
e marché national de l’emploi
enregistre chaque année
300 000 demandes supplémen-
taires dont 120 000 demandeurs
sont des diplômés universitaires.
Dans son offensive contre le
chômage, l’État place l’entrepreneuriat au
centre de sa stratégie. Cette stratégie se base
sur le fait que la création de l’entreprise, pour
l’universitaire, doit être considérée comme la
voie royale vers la création de son propre
bénéficie de l’assistance
nouveautés à l’agence, le jeune est accompa-
gné avant et après la création de la micro-
entreprise et même en cas de difficulté pour
avoir tout le soutien et la formation néces-
saires pour éviter de mettre la clé sous le
paillasson. Il est vrai que les dispositifs mis en
place pour aider le jeune à créer sa propre
entreprise sont, sur le plan théorique, effi-
caces et très encourageants. Mais, la réalité
du terrain est tout autre, selon les spécia-
Le jeune promoteur
listes. L’indice révélateur de la performance

emploi et vers la création d’autres postes
pour les autres demandeurs. Pour ce faire,
l’État a mis en place plusieurs dispositifs de
l’emploi dont l’Agence nationale de l’emploi
des jeunes (Ansej). Créée en 1996, l’Ansej est
une institution publique chargée de l’encou-
ragement, du soutien et de l’accompagne-
ment des jeunes chômeurs porteurs d’idée de
projet de création d’entreprise. Placée sous la
tutelle du ministère chargé du Travail et de
l’Emploi, ce dispositif s’est fixé deux objectifs
principaux : favoriser la création d’activités de
biens et de services par de jeunes promo-
teurs. Encourager toutes formes d’actions et
de mesures tendant à promouvoir l’emploi
des jeunes. C’est ainsi qu’à travers les étapes
de création et d’extension de son entreprise,
le jeune promoteur bénéficie de l’assistance à
titre gracieux (accueil - information - accom-
pagnement - formation) ; d’avantages fiscaux
(exonération de TVA et abattement sur les
droits de douane en phase de réalisation et
exonération d'impôts en phase d'exploita-
tion) ; et d’aides financières (prêt non rému-
néré - bonification des intérêts bancaires).
Les experts et conseillers de l’Ansej dispen-
sent des conseils et accompagnent les jeunes
à toutes les étapes y compris durant la phase
d’entrée en activité de la microentreprise.
à titre gracieux.
Concernant les montages financiers, l’Ansej
prévoit deux formules de financement. Le
financement triangulaire : c’est une formule
dont l’apport financier du/ou des jeunes pro-
moteurs est complété par un prêt sans inté-
rêt accordé par l’Ansej et par un crédit ban-
caire. La seconde formule est le financement
mixte. Dans ce type de financement, l’apport
financier du promoteur est complété par un
prêt sans intérêt par l’agence. Le prêt de
l’agence varie entre 20 à 25% selon que le
montant de l’investissement est inférieur ou
supérieur à 2 000 000 DA. Pour l’année 2009,
l’Ansej a lancé 20 890 projets. Mais pour en
arriver là, le dispositif, opérationnel depuis le
deuxième semestre 1997, a connu des
réaménagements. En 2004, de nouvelles dis-
positions ont été introduites. Il s’agit, entre
autres, du relèvement du seuil de l’investisse-
ment de 4 à 10 millions de dinars. La revue à
la baisse des niveaux de participation des
jeunes en fonds propres (5% pour les projets
dont le coût d’investissement est égal ou
inférieur à 2 millions de dinars et de 10% pour
les projets dont le coût est compris entre 2 et
10 millions de dinars). En 2008, les pouvoirs
publics avaient pris des mesures pour redy-
D.R.
namiser le dispositif de création d’entre-
prises, qui commençait à s’essouffler, répon-
dant ainsi aux attentes des porteurs de pro-
jets, mais aussi aux préoccupations soule-
vées par les banques liées essentiellement
aux taux d’impayés. Les principales mesures
décidées par le Conseil interministériel du
mois de juillet de l’année porte, en ce qui
concerne l’Ansej, sur les procédures d’ac-
compagnement des jeunes promoteurs. Elles
concernent la maturation des projets, l’ac-
compagnement et le suivi du promoteur
auprès des banques. Elle vise à apporter une
solution au problème du financement des
projets avalisés par les services des orga-
nismes en charge de la lutte contre le chô-
mage (Ansej, Agence nationale de finance-
ment du microcrédit, Fonds national d’assu-
rance chômage). La réticence des banques,
s’agissant de financer certains projets de
microentreprises sur la base de l’appréciation
des risques de l’insuffisance des garanties
présentées, avait pour conséquence la non-
concrétisation de nombreux projets de
microentreprises qui ont pourtant obtenu
l’accord des services de l’Ansej et organismes
de même vocation. Pour rassurer les
d’une microentreprise est sa résistance dans
le marché au-delà de trois ans. Une fois ce
cap décisif de sa survie dépassé, la micro-
entreprise est sauvée. Mais rares sont les
entreprises qui tiennent le coup jusqu’à trois
ans. Le chiffre réel de mortalité des entre-
prises relevant des mécanismes de soutien à
la création d’emplois n’est pas connu avec
certitude. Lors d’une table ronde, organisée
en octobre dernier dans le cadre du forum
d’El-Moudjahid consacrée à la micro-finance,
les intervenants étaient dans l’incapacité de
fournir les bilans récents des dispositifs de
microcrédit en Algérie. Le représentant de
l’Ansej s’est contenté de renvoyer la presse
au seul bilan publié par son organisme datant
de 2005. Un bilan qui faisait ressortir alors un
taux de mortalité de 20 à 25% des entreprises
créées dans le cadre de l’Ansej. Une évalua-
tion qui est de toute façon dépassée et qui,
de surcroît, ne semble pas du tout en phase
avec la réalité. D’ailleurs, lors de cette ren-
contre, M. Djerrad, commissaire aux comptes
et président de l’Union des experts-comp-
tables d’Algérie, a estimé que plus de 50%
des entreprises créées dans le cadre des dis-
positifs du microcrédit finissent par dispa-
raître.
S. S.

EN TOUTE LIBERTÉ
mustaphamekideche@ymail.com

AU SECOURS LE FMI REVIENT

PAR MUSTAPHA MEKIDECHE
e n’est pas tant parce que
C le Fonds monétaire inter-
national (FMI) s’est invité der-
nièrement au débat sur les
mesures d’urgence prises par
l’Algérie en s’élevant contre la
suppression des crédits à la
consommation que je note le
retour en force de cette institu-
tion. Paradoxalement, le fait
qui a attiré mon attention c’est
le recours au FMI par l’Union
européenne en vue de le faire
participer au “dispositif de sou-
tien en dernier ressort” à l’éco-
nomie de la Grèce.
Je dis paradoxalement
parce que les grands pays de
l’UE considéraient, il n’y a pas
si longtemps, que le recours au
FMI doit être seulement réser-
vé aux pays en développement
incapables selon eux de gérer
leurs finances publiques,
nécessitant ainsi des pro-
grammes d’ajustement structu-
rels (PAS) particulièrement
“musclés”.
Cette “implication substan-
tielle” mais non majoritaire du
FMI dans le traitement des
déficits budgétaires et de la
balance de paiements des
pays concernés membres de
l’UE n’est pas une première. La
première exception à la « règle
» a été la Roumanie qui avait
dû faire appel dans l’urgence
aux ressources du FMI pour
alimenter sa balance des paie-
ments. Mais peut-être que la
Roumanie est encore considé-
rée comme un pays périphé-
rique de l’UE car nouveau pays
membre. Là il est question des
pays membres du “premier
cercle” s’agissant non seule-
ment de la Grèce mais peut-
être aussi ,si la situation l’exi-
ge, “des autres pays de l’UE
dans le même cas” (Espagne,
Portugal, Italie, etc.). Le com-
promis autour de ce mécanis-
me de soutien à la Grèce a
tardé à se mettre en place car
l’Allemagne ne voulait pas
payer seule l’ardoise. Il s’est
fait aussi sur fond de diver-
gences entre la France et
l’Allemagne quant aux poli-
tiques économiques de soutien
à la croissance à mener au
sein de l’UE.
Ainsi l’Allemagne affiche
clairement son désaccord sur
le modèle français de relance à
travers la consommation et l’in-
vestissement public. La
France, quant à elle, remet en
cause le modèle allemand
basé sur la rigueur budgétaire,
l’épargne et l’exportation. Dans
l’élaboration de ce compromis
c’est en fait l’Allemagne qui a
pesé le plus car c’est elle qui a
non seulement fait entrer le
FMI dans le dispositif financier
mais a aussi introduit un “droit
de regard sur les déficits natio-
naux”.
Les partisans d’une Europe
politique et économique forte
redoute ce recours au FMI, qui
va probablement s’élargir aux
autres pays membres en diffi-
culté budgétaire, en le présen-
tant comme l’entrée du “loup
dans la bergerie”. Même si ces
deniers se consolent en disant
qu’il ne s’agit que “d’un problè-
me budgétaire et non monétai-
re”, il n’en demeure pas moins
que la valeur de l’euro est
menacée par les autres
devises avec une perspective
decennale d’une croissance au
sein de l’UE d’un point au maxi-
mum, ce qui n’arrange pas les
choses.
Faudra-t-il pour autant com-
mencer à s’inquiéter chez nous
? Oui et non. Non parce que
nos fondamentaux monétaires
et financiers sont
solides.Malgré la crise financiè-
re internationale et ses effets
en Algérie les réserves de
changes n’ont pas été enta-
mées et ont même légèrement
progressé pour atteindre 149
milliards de dollars à fin 2009.
Non plus aussi parce que les
crédits bancaires affectés au
financement de l’économie-
sans tenir compte du rachat
par le Trésor public des
créances non performantes-
ont augmenté de 18,51% en
2009. Ces chiffres sont ceux
que Mohamed Laksaci,
Gouverneur de la Banque
d’Algérie, a donné, lors de sa
réunion avec les PDG de
banques, dans son rapport inti-
tulé “tendances monétaires et
financières du second
semestre 2009”. Il est vrai
qu’on aurait pu faire un peu
mieux puisque le Conseil de la
monnaie et du crédit avait
prévu le taux de 22 à 23%.
Par contre et dans le même
temps, oui on devrait s’inquié-
ter parce que l’économie réelle
ne tire pas suffisamment profit
de cette situation financière
favorable. Ainsi à ce jour,
seules 120 entreprises ont été
déclarées éligibles au « nou-
veau programme de soutien »
mis en place par le ministère
de l’industrie et de la promotion
des investissements (MIPI).
C’est trop peu face aux besoins
du marché.
Oui aussi on devrait s’in-
quiéter car la pression à la
baisse sur le moyen terme des
prix des hydrocarbures va
continuer. Ainsi le recul fran-
çais sur l’instauration de la taxe
carbone n’est que tactique et a
été surtout dû à des résis-
tances internes institutionnelles
et sociales. En fait la France a
demandé et apparemment
obtenu que l’UE instaure cette
taxe pour notamment “by- pas-
ser” ses obstacles internes.
Les Etats-Unis continuent
quant à eux l’exploitation sur
leur territoire du gaz naturel
non conventionnel. La preuve
ils viennent de confier à la com-
pagnie norvégienne Statoil un
permis d’exploitation dans une
zone gazeuse de schiste.
Pour tout vous dire ma
crainte, sur une décennie au
moins, ne réside pas dans le
retour aux conditionnalités FMI
ou autres injonctions de
quelque pays ou groupe de
pays, elle réside dans notre
incapacité à utiliser le levier de
notre épargne monétaire et
celui de nos ressources
humaines pour diversifier de
façon compétitive notre écono-
mie. En vérité le problème est
en nous. La solution aussi.
M. M.

LIBERTE
TAYEB LOUH, MINISTRE DU TRAVAIL, À LIBERTÉ
LE PLAN DE BATAILLE CONTRE
LE CHÔMAGE DES JEUNES
Entretien réalisé par
K. REMOUCHE
Liberté : Où en est la mise en œuvre du
plan national de lutte contre le chô-
mage ?
●● Tayeb Louh : Avant de vous présenter le
point de situation concernant la mise en
œuvre du plan national de lutte contre le chô-
mage, il est important de souligner que la poli-
tique menée par les pouvoirs publics depuis
ces dernières années, à travers notamment la
mise en œuvre d’ambitieux programmes de
développement, s’est traduite par une ten-
dance continue à la baisse du niveau du chô-
mage dans notre pays qui est passé de 29,3 %
en 1999 à 11,3% en 2008 et à 10,2% en 2009.
Concernant la mise en œuvre du plan d’action
pour la promotion de l’emploi et la lutte
contre le chômage qui, pour rappel, a com-
mencé le 1er juin 2008, force est de constater
qu’elle s’est traduite déjà par des résultats
significatifs dans les sept axes constitutifs du
plan d’action.
- Ainsi, en ce qui concerne l’appui à l’investis-
sement dans le secteur économique créateur
d’emplois et des incitations à la création
d’emplois en direction des entreprises, il
convient de mentionner l’introduction dans la
loi de finances complémentaire pour 2009 de
mesures favorisant la création d’emplois, l’in-
vestissement dans la petite et moyenne entre-
prise, en général, et dans les secteurs de
l’agriculture et du tourisme, en particulier.
Il s’agit notamment :
- de la bonification du taux d'intérêt des cré-
dits accordés par les banques aux jeunes pro-
moteurs prise en charge par le compte d'af-
Mesures en faveur
de l’emploi
des jeunes :
assouplissement des
décisions d’octroi
des crédits, aide de
l’État au niveau des
wilayas,
accompagnement
personnalisé des
jeunes promoteurs…
fectation spéciale n° 302.087 est fixée respec-
tivement à 60%, 80% et 95%, selon la nature
et la zone géographique d'implantation du
projet du doublement de la dotation du fonds
de garantie mutuelle des crédits aux jeunes
promoteurs, qui passe de 20 à 40 milliards
DA ;
- de la création par les banques au niveau de
chaque wilaya d’un fonds d’investissement
destiné à accompagner les jeunes investis-
seurs et à promouvoir la PME /PMI ;
- de la prorogation de deux (02) années de la
période d’exonération fiscale pour les activi-
tés des jeunes promoteurs d’investissements
lorsqu’ils s’engagent à recruter au moins cinq
(05) employés à durée indéterminée ;
- de la prise en charge par l’État d’un abatte-
ment de la quote-part patronale de cotisation
à la Sécurité sociale en faveur des employeurs
recrutant des demandeurs d’emplois.
Cet avantage vient s’ajouter aux avantages
déjà consentis par la loi n° 2006-21 du 20
dhou el kaada 1427 correspondant au 11
décembre 2006 relative aux mesures d'encou-
ragement et d'appui à la promotion de l'em-
ploi qui sont prises en charge par la Caisse
nationale d’assurance chômage ;
- de l’allongement de 3 à 5 ans de la durée
d’exonération de l’Impôt sur le bénéfice des
L’ENTRETIEN
sociétés (IBS) et de la Taxe sur l'activité pro-
fessionnelle (TAP) au profit des entreprises
créant plus de 100 emplois au démarrage de
leur activité ;
- du relèvement du niveau maximum de 50
millions de DA à 250 millions de DA de la
garantie financière accordée par la Caisse de
garantie des crédits d'investissement - petite
et moyenne entreprise - société par actions
(CGCI-PME-Spa) en couverture des crédits
contractés par les PME au titre du finance-
ment de leurs investissements. Par ailleurs, la
loi de finances pour 2010 a prévu des facilita-
tions en matière de paiement de l’Impôt sur le
revenu global (IRG), ainsi que des dispositions
en faveur de l’investissement dont :
- l’extension du champ d’intervention du
Fonds pour la promotion de la compétitivité
industrielle, aux investissements matériels et
immatériels de mise à niveau et à la réhabili-
tation des zones industrielles et d’activité ;
- la création d’un fonds pour les énergies
renouvelables destiné au financement d’ac-
tions et de projets relevant des énergies en
question ;
- la création d’un fonds de développement de
l’industrie cinématographique.
Ceci étant, il convient de signaler que nous
avons organisé à l’intention des entreprises, à
travers les organisations patronales et syndi-
cales, une journée d’information le 22 février
2010 destinée à vulgariser les mesures d’appui
à la promotion de l’emploi. À cet effet, l’ac-
cent a été particulièrement mis sur les
mesures d’abattement de la part patronale de
la cotisation de Sécurité sociale en faveur des
employeurs qui recrutent des demandeurs
d’emploi introduits par la loi 2006/21 du 11
décembre 2006 et la loi de finances complé-
mentaire pour 2009.
- Dans le cadre de la promotion de la forma-
tion qualifiante en vue de faciliter l’insertion
dans le monde du travail, il importe de souli-
gner que la formation en milieu professionnel
a été particulièrement encouragée par l’État à
travers un soutien financier aux employeurs
qui participent aux actions de formation au
profit de leurs travailleurs et aux maîtres arti-
sans qui encadrent les demandeurs d’emploi.
Par ailleurs, un certain nombre d’actions ont
été initiées en vue de favoriser la formation de
la main-d’œuvre locale notamment :
- la mise en place d’un programme de parte-
nariat entre les acteurs économiques et
sociaux et le système de formation ;
Liberté
- la mise en place, à compter d'octobre 2009,
de formations intensives d'une durée égale ou
inférieure à 6 mois au profit de différentes
catégories de populations dont les diplômés
de l'enseignement supérieur ;
- l’augmentation de l'offre de formation pour
la rentrée d'octobre 2009 de 60 % par rapport
à la rentrée de septembre 2008 ;
- l’identification des métiers déficitaires sur le
marché du travail et le lancement d’une action
spécifique en direction des demandeurs
d’emploi âgés de 16 ans à 20 ans pour leur
assurer une formation d’une durée de six mois
dans les métiers déficitaires, à l’issue de
laquelle ils seront placés au niveau des entre-
prises.
Actuellement 8 445 jeunes suivent une forma-
tion qualifiante dans les filières relevant du
bâtiment, des travaux publics, de l’agriculture
et du tourisme. Concernant la promotion de
l’emploi des jeunes qui, comme vous le
savez, représentent 70% des demandeurs
d’emploi, un nouveau mécanisme de prise en
charge des jeunes primo-demandeurs d’em-
ploi a été créé et mis en place à partir de juin
2008. Ce nouveau dispositif, qui repose sur un
“La part des emplois
créés par l’ANSEJ
et la CNAC
représente 24,7% du
total des emplois.”
traitement économique du chômage, est
composé de trois (03) contrats d’insertion
selon le niveau de formation et de qualifica-
tion des jeunes, à savoir les universitaires et
techniciens supérieurs, les sortants de la for-
mation professionnelle et du cycle secondaire
et, enfin, les jeunes sans qualification. Depuis
le lancement du dispositif, au 31 décembre
2009, ce programme a permis l’insertion de
441 914 jeunes primo-demandeurs d’emploi
répartis comme suit :
- 137 103 contrats d’insertion des diplômés
(CID) ; 105 694 contrats d’insertion profes-
sionnelle (CIP) ; 199 117 contrats formation
insertion (CFI). Pour la seule année 2009,
grâce au dispositif d’aide à l’insertion profes-
sionnelle des jeunes, le bilan s’établit à 277
618 placements, soit près de 93% de l’objec-
Lundi
29 mars 2010 9
tif annuel fixé à 300 000 placements. Le nou-
veau dispositif est caractérisé par un meilleur
accompagnement des jeunes en milieu pro-
fessionnel, à travers notamment des actions
de formation et de perfectionnement sur site
en vue d’améliorer leur employabilité à travers
la formule des contrats formation/ emploi.
En outre, des actions ont été engagées en
direction des entreprises à travers, notam-
ment la signature de conventions dans le but
de favoriser le traitement du chômage des
primo-demandeurs d’emploi. Dans ce cadre,
il importe de signaler la signature de conven-
tions entre l’ANEM et l’ONA pour le recrute-
ment de 733 primo-demandeurs d’emploi
ainsi qu’avec la SNTF pour le recrutement de
869 primo-demandeurs d’emploi. Par ailleurs,
En 2009, 57 915
emplois durables
ont été induits
par la création
de 20 890
microentreprises
et ce, pour les deux
dispositifs gérés par
l’Ansej et la CNAC.
à l’issue des périodes d’insertion, le dispositif
a prévu un nouveau type de contrat, à savoir
le contrat de travail aidé (CTA), qui prévoit la
subvention par l’État des coûts salariaux dans
le cas d’un recrutement durable par les
employeurs, des jeunes placés en contrat
d’insertion. 11 021 jeunes ont bénéficié de
contrats de travail aidés. Toujours dans le
cadre de l’emploi des jeunes, de profondes
réformes au plan qualitatif ont été apportées
au développement de la microentreprise et de
l’entreprenariat afin de mieux répondre aux
attentes des jeunes promoteurs et de réaliser
des projets bancables. Pour l’année 2009, 57
915 emplois durables ont été induits par la
création de 20 890 microentreprises, et ce,
pour les deux dispositifs gérés par l’Ansej et la
Cnac. Il y a lieu de noter que ces dispositifs,
grâce aux décisions du CIM du 6 juillet 2008,
qui leur a été consacrées, ont permis de dou-
bler le nombre de projets réalisés. Pour ce qui
est de la réforme et de la modernisation de la
gestion du gestion du marché du travail, il
convient de rappeler qu’un important pro-
gramme de modernisation et de réhabilitation
du service public de l’emploi a été mis en
œuvre depuis 2007. Ce programme a permis
de renforcer l’Anem tant du point de vue de la
densification de son réseau infrastructurel
que de la valorisation de ses ressources
humaines à travers des programmes de recru-
tement, de formation, de perfectionnement et
de recyclage des personnels techniques,
notamment. Ceci s’est traduit par une amélio-
ration très sensible des prestations en direc-
tion des employeurs et des demandeurs
d’emploi. Compte tenu de cette amélioration,
l’Anem s’est vu confier, depuis l’année 2008,
la gestion du Dispositif d’aide à l’insertion
professionnelle (DAIP).
En termes d’évaluation pour l’année 2009,
l’Anem a réalisé au total (DAIP et placement
classique) 447 051 placements, alors qu’elle
ne réalisait en moyenne annuelle que 25 000
durant la période 2000-2002. Enfin pour ce
qui est du mécanisme de suivi et de contrôle,
le texte portant création de la commission
nationale de la promotion de l’emploi vient
d’être adopté par le gouvernement en mars
2010. Cette commission sera mise en place
prochainement et sera chargée du suivi, du
contrôle et de la coordination intersectorielle
de la politique nationale de l’emploi.
●●●
10 Lundi
29 mars 2010
●●●
Le chômage des jeunes reste impor-
tant. Pouvez-vous présenter les
mesures les plus importantes arrêtées
pour inverser la tendance ?
●● La démarche suivie dans le cadre de la
mise en œuvre du plan d’action est orientée
en priorité sur la concrétisation des mesures
contenues dans les 4e et 5e axes du plan que
je viens d’indiquer, à savoir la promotion de
l’emploi des jeunes et l’amélioration et la
modernisation de la gestion du marché du
travail. En outre, notre secteur s’appuie sur
deux leviers importants, utilisés dans beau-
coup d’expériences internationales réussies
pour traiter efficacement les besoins d’inser-
tion professionnelle de cette frange de popu-
lation, à savoir le développement de l’entre-
prenariat à travers l’Agence nationale de sou-
tien à l’emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse
nationale d’assurance chômage (Cnac). Ces
dispositifs de traitement économique du chô-
mage qui permettent de réaliser un double
objectif, à la fois réduire le chômage des
jeunes et développer la création de richesses,
ont été renforcés et dynamisés par une série
de mesures prises en juillet 2008.
Les plus significatives concernent :
- le financement des projets par l’assouplis-
sement des décisions d’octroi des crédits et
la décentralisation du crédit bancaire et des
aides de l’État au niveau de la wilaya ;
- un accompagnement personnalisé des
jeunes promoteurs qui sont encadrés et sui-
vis par les agences jusqu’à l’aboutissement
de leurs projets ;
- l’extension du réseau des agences pour
assurer des actions de proximité touchant le
maximum de jeunes, notamment dans les
régions enclavées du pays ;
- la mise en place d’un comité de sélection,
de validation et de financement des projets,
chargé de la validation et du financement des
projets et partant assure une plus grande
implication des acteurs locaux dans le pro-
cessus de création de microentreprises repo-
sant essentiellement sur la valorisation des
ressources locales caractérisée par plus
d’équité et de transparence ;
- la mise en œuvre de ces mesures s’est tra-
duite par des résultats positifs. En effet, près
de 76 000 (75 572) emplois durables ont été
générés par 28 836 microentreprises portées
par les promoteurs pour la seule année 2009,
soit le double des emplois créés durant l’an-
née 2008 qui a enregistré 37 400 emplois
induits par la création de 13 189 projets d’in-
vestissement.
Quelle est la part des dispositifs Ansej
et Cnac dans la création d’emplois en
Algérie ?
●● Sachant que le dispositif d’aide à l’inser-
tion professionnelle (DAIP) a permis la créa-
tion de 277 618 postes d’emploi pour l’année
2009, la part des emplois créés par l’Ansej et
la Cnac représente 27,4% du total des
emplois.
Un programme quinquennal couvrant
la période 2010-2014 vient de démar-
rer cette année. Pouvez-vous nous en
dire plus en ce qui concerne les
objectifs retenus en matière de créa-
tion d’emplois ?
●● S’agissant des perspectives à moyen
terme, il convient de rappeler que le pro-
gramme de Son Excellence le président de la
République pour la période 2010-2014 a fixé
un objectif de création de 3 000 000 emplois.
Le prochain quinquennat va être marqué par
la poursuite de l’effort de développement et
par la poursuite de la mise en œuvre du plan
d’action pour la promotion de l’emploi et la
lutte contre le chômage. Dans ce contexte,
les secteurs de l’agriculture, des services et
du BTPH, qui représentent à eux trois 59% de
la création nette d’emplois de la période
2000-2008, continueront à être les principaux
pourvoyeurs d’emploi durant la période
2010-2014, compte tenu des importants pro-
grammes retenus dans le cadre du prochain
plan quinquennal dans le BTPH et de l’impact
attendu de la politique du renouveau agricole
et rural pour l’agriculture.
Cependant, il est attendu une amélioration
sensible de la création d’emplois au niveau
du secteur de l’industrie suite aux récentes
décisions prises par le gouvernement visant à
encourager l’emploi, favoriser la production
nationale, notamment dans des secteurs tels
que les industries pharmaceutique et méca-
nique et l’agroalimentaire, ainsi que l’inves-
tissement dans des créneaux générateurs
d’emplois.
K. R.
DOSSIER
L’ACCOMPAGNEMENT POUR
COMPLÉTER LE DISPOSITIF
Sans l’accompagnement,
l’Ansej serait probablement
une coquille vide et aurait pu
figurer parmi les échecs de la
gouvernance économique. Le
pari est trop gros : l’avenir de
milliers de jeunes en dépend.
Par :
MOKHTAR HAIDER
accompagnement à
L ’
l’Ansej commence dès
que le jeune pousse la
porte d’entrée pour se
renseigner. Et même
avant, parce que l’Ansej
n’attend pas les jeunes
promoteurs, elle va les
chercher dans leurs communes de résidence,
en organisant des portes ouvertes ou en y
participant, en allant les chercher aux univer-
sités et dans des centres de formation parti-
culièrement, en y installant même quelques
permanences sous différentes appellations.
Au début, le jeune se présente à l’Ansej, à
la recherche d’un emploi ou d’une activité
source de revenus. À ce premier contact, il
assiste à une réunion d’information organisée
par les soins de l’Ansej, où il est d’abord valo-
risé dans l’écoute attentive et remis en
confiance vis-à-vis de lui-même, après les
déboires subis dans la vaine recherche d’un
emploi. Au fur et à mesure de l’écoute, il
devient non pas porteur d‘une vague idée,
d’un véritable projet. à partir de là, s’en-
clenche une deuxième phase : celle d’une for-
mation de base en gestion et en management
dispensée par des enseignants et accompa-
gnateur de l’Ansej grâce à laquelle, il aura une
idée plus exacte de ses prévisions de coût, de
la réalisation de son investissement et de son
exploitation proprement dite. Auparavant, il
se sera fait une idée bien plus précise des
chances de son projet, du créneau écono-
mique projeté, du marché et de la disponibili-
té des équipements et des matières pre-
mières. À l’Ansej, il ne s’agit même plus de
lutte contre le chômage, la question étant
aujourd’hui qualitativement dépassée ; on est
plutôt en plein dans tout ce qu’il faut pour la
création d’entreprises par des jeunes. Il n’y a
pas de mal à dépasser l’objectif primordial en
multipliant les microentreprises pour en faire
un terreau pour la création à terme de véri-
tables PME. Au contraire, le renforcement du
tissu de PME est même un objectif national.
D’abord, l’Ansej fait dans la diversification
territoriale en s’installant jusque dans les plus
pauvres des communes, avec des antennes au
niveau des wilayas et des régions. Et même en
traitant des dossiers ou demandes de rensei-
gnements émanant de jeunes expatriés.
Dans la diversification sectorielle très sim-
plement, elle encourage les projets dans tous
AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION
DU MICROCRÉDIT (ANGEM)
■ Établie en 2004, l’Agence nationale de gestion
du microcrédit (Angem) vise à favoriser l’auto-
emploi, le travail à domicile et les activités artisa-
nales dans les zones urbaines et rurales, encou-
rager l’émergence d’activités économiques et cul-
turelles de production de biens et services géné-
ratrices de revenus dans les zones rurales, et
développer l’esprit d’entrepreunariat dans un
souci d’intégration économique et sociale. Ses
principales missions sont de gérer le dispositif du
microcrédit.
Le microcrédit Angem est un prêt remboursable
dans un délai de 1 à 5 ans, permettant l’achat
d’un petit équipement et matières premières de
démarrage pour exercer une activité ou un
métier. Il est destiné aux citoyens sans revenus
ou disposant de revenus instables et irréguliers
et aux femmes au foyer.
Entre autres conditions d’éligibilité, des petits
revenus instables et irréguliers, une résidence
ANSEJ
L’Ansej a enregistré
1,2 million de demandes.
les secteurs, sauf les activités strictement
commerciales, celles-ci étant sans valeur
ajoutée. Sinon, elle encourage tout le reste.
Et puis, la souplesse dans le traitement
des dossiers : on cite le cas d’équipements
superflus dans les zones du Nord, mais qui
doivent être absolument inclus dans les inves-
tissements au Grand-Sud, comme la climati-
sation ou les véhicules.
Et puis devant l’afflux, la nécessaire décen-
tralisation : demandes et dossiers trouvent les
décisions finales au niveau des wilayas, alors
qu’auparavant, tout transitait par la direction
générale d’Alger. Bien compréhensible devant
des centaines de milliers de dossiers, soit 1,2
million selon les derniers chiffres. L’innovation
ne s’arrête pas là, parce que à un certain
niveau d’avancée du dossier, les jeunes pré-
sentent leurs projets à une commission de
wilaya, composée de différents représentants
d’institutions concernées ou intéressées
(ministères, banques publiques, entre autres)
et les défendent âprement : si le dossier est
accepté, la demande de crédit l’est automati-
quement puisque les banques participent à
ces commissions, d’où un gain de temps très
précieux dans la libération du crédit nécessai-
re. Toute innovation ou initiatives née d’une
expérience à la recherche d’un optimum d’ef-
ficacité, avec des solutions audacieuses sur le
terrain et une vision plus hardie de la ques-
tion. Apparemment, on est loin d’une Ansej
retranchée derrière son siège, attendant que
des millions de jeunes désorientés veuillent
bien pousser la porte d ‘entrée.
Aujourd’hui, foin des dispositifs ineffi-
caces, et selon certaines associations civiles,
les autorités sont disposées à aller très loin
dans la recherche de solutions. À l’exemple de
la question du logement, où les autorités ont
multiplié considérablement les formules facili-
tant l’accès au logement aux catégories de
revenus les plus bas, la piste de la création
fixe, la possession d’un savoir-faire ou une quali-
fication avérée en relation avec l’activité projetée
et la mobilisation d’un apport personnel de 3 à
5% du coût global de l’activité, selon les cas.
Pour un projet qui devrait coûter moins de 30
000 dinars, un apport personnel de 10% est
exigé pour un prêt sans intérêt de l’Angem pour
le reste. Pour un projet nécessitant, 50 000 à
100 000 dinars, l’apport personnel se situe entre
3 à 5%, tandis qu’un crédit bancaire est prévu
pour le reste.
Pour un projet au coût supérieur, allant de 10
000 à 400 000 dinars, l’apport personnel varie
de 3 à 5%, tandis que l’Angem consentira un prêt
dont le montant varierait de 25 à 27% du coût du
projet. Dans cette formule triangulaire, il revien-
dra à la banque de consentir un crédit de 70% du
coût du projet. Dans les deux derniers cas, le
crédit sera assorti d’un intérêt variant de 10 à
20%.
LIBERTE
D. R.
LES CHIFFRES DE L’ONS
■ Selon l’Office national des statistiques
(ONS), les jeunes sont très dominants ;
près de trois chômeurs sur quatre (73,4%)
âgés de moins de 30 ans et 86,7% ne
dépassent pas 35 ans. Pour la majorité des
chômeurs, le délai de recherche d’un
emploi dépasse deux années. De plus,
près de 77% des demandeurs d'emploi
acceptent de travailler dans n'importe quel
secteur d'activité et 74,3% un travail infé-
rieur à leurs aptitudes professionnelles.
73,3% d’entre les chômeurs acceptent un
emploi éloigné du domicile, 62,5% un
emploi dans une autre wilaya, 60,3% un
emploi mal rémunéré et 52,3% un emploi
pénible ou insalubre. Sur un peu plus d’un
million de chômeurs, 415 000 chômeurs
(38,7% du total) ont un niveau d'instruction
moyen, 255 000 (près de 23,8%) un niveau
supérieur, 226 000 (21%) un niveau secon-
daire, 140 000 un niveau primaire (13%) et
57 000 (5,3%) sont sans instruction.
d’entreprises par des chômeurs, jeunes ou
moins jeunes, a également connu des enri-
chissements avec des nouveaux dispositifs
tels que l’accompagnement pris en charge par
l’Ansej ou la mise en place de facilités d’accès
et de remboursement de crédits et plus de dif-
férents allongements de la durée des exonéra-
tions fiscales, comme le cas de l’Ansej et le
dispositif des chômeurs âgés entre 35-50 ans
pris en charge par la Caisse nationale du chô-
mage (Cnac).
M. H.
DES PROBLÈMES,
MALGRÉ TOUT
■ Un jeune conditionneur et exportateur de
dattes, basé à Baba Hassan, wilaya
d’Alger. Son projet a démarré depuis le
mois de septembre 2009. Il travaille par
expédition. Au fur et à mesure des arri-
vages de dattes, il en ramasse 3 tonnes
environ et entreprend une expédition
(achat d’une récolte, tri, nettoyage, condi-
tionnement, transport) qui est envoyée
ainsi traitée par cargo à l’étranger.
Chaque expédition lui coûte environ 1,5
million de dinars. Il arrive à en faire 4 sur
ses fonds propres, soit 6 millions de
dinars. Faute d’argent pour faire la soudu-
re pour une cinquième et une sixième
expéditions, en attendant l’arrivée du pro-
duit de ses premières expéditions, il
recherche d’improbables crédits bancaires.
Manque de chance, ou dysfonctionnement
typiquement algérien, son argent en
devises n’arrive pas, et quand bien même
il arriverait, il attendra longtemps pour en
disposer. Il ne sait pas comment faire pour
obtenir un crédit, en attendant son argent
et en rongeant son frein. Ce sont des cré-
dits dits de soudure, sur lesquels les
banques feraient bien de plancher. Là, il
s’agit d’une activité, l’économie dattière
que l’on cite systématiquement à chaque
fois que l’on parle d’exportations hors
hydrocarbures.
 Lundi
LIBERTE DOSSIER 29 mars 2010 11

CNAC

7 946 MICROENTREPRISES CRÉÉES EN 2009 Sur 300 000 bénéficiaires, le nombre d’alloca-
Depuis sa mise en œuvre en taires en fin de droits atteint les 94% au 31
2005, le dispositif Cnac a permis décembre 2009. Il ne reste que 5 000 alloca-
taires qui continuent à bénéficier de l’assu-
de créer 18 207 microentreprises rance chômage.
et 44 247 emplois. Actuellement, la principale activité de la
Cnac est l’accompagnement à la création de
Par microentreprises au profit de chômeurs âgés
K. REMOUCHE entre 35 et 50 ans. La caisse fait également
partie du dispositif de subventions à l’emploi.
a création de microentreprises à

L
la faveur du dispositif de la
Caisse nationale d’assurance
chômage (Cnac) s’est accélérée
depuis l’assouplissement des
conditions d’éligibilité, suite à
un Conseil interministériel tenu en juillet
2008. “Le nombre d’entreprises créées est passé de 2
692 entreprises en 2008 à 7 946 entreprises et les
dossiers déposés aux banques ont évolué également :
4 780 en 2008, 7 200 dossiers en 2009. En clair,
les instructions du Premier ministre adressées aux
banques pour faciliter l’octroi de crédits ont donné un
nouveau souffle à la microentreprise. Au mois de jan-
K. R.
LES MESURES
D’ENCOURAGEMENT
●● “Pour tout recrutement d’une durée
d’au moins douze mois au lieu de 25% de la
part patronale de cotisation de la Sécurité
sociale, l’employeur concerné cotisera à
concurrence de 15% lorsqu’il s’agit d’un
demandeur d’emploi, 11% lorsqu’il s’agit
d’un primo demandeur d’emploi, 7% lors-
qu’il s’agit d’un recrutement dans les
Les conditions régions du Sud et des Hauts-Plateaux. Si
d’éligibilité ont l’employeur active dans le tourisme, l’arti-

vier 2010, la Cnac a financé 403 projets d’un coût
global de 910 millions de dinars répartis ainsi : 631
millions de dinars de financements bancaires, 79 mil-
lions de dinars d’apport personnel. Au total, en
2009, la Cnac a financé la microentreprise à hauteur
de 2 milliards de dinars, les banques pour un mon-
tant de 6 milliards de dinars. L’apport personnel s’est
situé à 700 millions de dinars”, indique Ahmed
Chawki Taleb, le directeur général de la Cnac.
Depuis la mise en œuvre en 2005 du disposi-
tif Cnac, qui s’adresse, rappelons-le, à des
chômeurs âgés entre 35 et 50 ans, le nombre
d’entreprises créées a atteint 18 207 et le
nombre d’emplois créés 44 247.
Quant à la répartition des dossiers dépo-
sés par secteur d’activité au 31 décembre
2009 : agriculture et élevage accaparent
23,70% des projets, le transport 22,60%, les
services 28,91%, le BTPH 10,06%, l’industrie
14,35%, autres 0,38%. À noter que la Cnac
été allégées.
n’établit pas de distinction entre promoteurs
et promotrices projets. Elle encourage ces
dernières à concrétiser leurs projets. Car le
taux de participation des femmes à la création
de microentreprises sous dispositif Cnac
demeure faible. Il n’atteint que 10%.
La Cnac a pour rôle d’accompagner les
jeunes promoteurs pendant trois ans depuis
la naissance de l’entreprise. Car il est admis
universellement qu’une entreprise qui conti-
nue à exercer son activité trois ans après sa
création a toutes les chances de survivre. “La
pérennité de l’entreprise est notre souci premier”,
indique la Cnac qui assure la formation des
promoteurs au sein des agences en leur incul-
quant, notamment les notions de gestion. En
un mot, la Cnac tente d’ancrer l’esprit entre-
preunarial chez les porteurs de projets. “Je
D.R.
consacre un budget colossal à la formation du person-
nel”, affirme le DG de la Cnac. Ce qui suggère
que c’est l’une des clés du succès de la mis-
sion de la Cnac. Parmi les principales
contraintes rencontrées par les promoteurs
de projets, les lenteurs bureaucratiques
(constitution de dossiers), le problème du
foncier et l’accès au marché. “Il faudrait que les
communes s’impliquent à travers l’identification de
leurs besoins par exemple en transport, ce qui facilite-
rait l’orientation et l’accès des microentreprises au
marché”, souligne le DG de la Cnac.
À noter que la mission initiale de la Caisse
nationale d’assurance chômage était de ver-
ser les allocations de chômage aux salariés
licenciés pour des raisons économiques.
Ayant démarré en 1996, le versement des allo-
cations était la principale activité de la Caisse.
sanat, la culture, l’agriculture, le BTPH ou
des sociétés de services, et s’il recrute des
travailleurs pour une durée de 6 mois et de
moins de 12 mois, au lieu de 25% de la part
patronale de cotisation de la cotisation de
Sécurité sociale, il cotisera à concurrence
de 20% lorsqu’il s’agit d’un demandeur
d’emploi, 18% lorsqu’il s’agit d’un primo
demandeur d’emploi, 16% lorsqu’il s’agit
d’un recrutement dans les régions du Sud
et des Hauts-Plateaux. La Cnac prend en
charge financièrement le différentiel de ces
abattements accordés par la Cnas aux
employeurs bénéficiaires. L’employeur peut
aussi bénéficier de la Cnac d’une subven-
tion de 1 000 dinars pour tout recrutement à
durée indéterminée, d’une exonération glo-
bale de Sécurité sociale au titre du person-
nel mis en formation ou en perfectionne-
ment. L’employeur doit se présenter aux
guichets de la Cnac pour ces deux derniers
avantages.”

Par
DJAMEL ZIDANE
ela existe et nous l’avons constaté avec
C bonheur, en rencontrant les promoteurs
de la SNC Djoudi & Frères Réalisation.
Ils se sont jetés à l’eau en 1999, avec une
mise de fonds de 1 million de dinars (100 mil-
lions de centimes), dont 25% d’apport per-
sonnel et 75% de prêt Ansej. Ils sont au
départ 3 frères (dont 2 ingénieurs) qui ont affi-
ché l’ambition de fonder une entreprise de
réalisation d’équipements industriels, chez
eux à Ouled Djellal, à 50 km de Biskra. Au
départ cette SNC avait décidé d’opter pour la
construction de machines dédiées à l’agroali-
mentaire, à Ouled Djellal, avant de créer une
CRÉATION D’ENTREPRISES
Success story en Algérie
unité, “Djoudi Metal”, à Dergana destinée à
la fabrication de lignes destinées à l’aliment
du bétail. Après avoir sensément interrogé les
besoins du marché, les 3 frères, se sont mis à
y répondre en produisant les équipements
destinés aux unités de savonnerie, à la torré-
faction du café, à l’aliment du bétail, au
conditionnement de la datte, à la fabrication
de la pâte de datte.
Ils fabriquent et mettent en vente des tapis
roulants de 14 et 16 mètres de longueur, pour
le tri et la mise en boîte des fruits et légumes.
Remarque importante, tous les inputs sont
achetés sur le marché local, en Algérie.
Le dernier produit, et sans doute le plus
cher à leur cœur de saharien, est leur sonde
destinée au forage de puits dans une région
où l’agriculture n’est possible que grâce à l’ir-
rigation. Cette sonde est cédée environ 9 mil-
lions de dinars, et ne peut être réalisée à
moins de 6 mois. Elle peut être utilisée jus-
qu’à des profondeurs de 300 mètres. La
sonde est fournie avec l’ensemble de l’outilla-
ge qui doit permettre son emploi immédiat
sur le terrain. Lorsqu’on sait que le mètre
linéaire de forage, coûte entre 5 000 et
30 000 DA, l’on devinera aisément l‘avantage
offert par une machine fabriquée sur place et
pouvant être acquise par plusieurs associés
envisageant de mettre en valeur un périmètre
agricole. Naturellement, le service après-
vente est assuré par la société. Si elle a méri-
té la distinction que lui a accordée l’Ansej, il
semble bien que, sauf catastrophe imprévue,
elle ait passé avec succès le rubicond, estimé
par les experts à environ 3 ans pour une PME.
Son chiffre d’affaires s’élève à environ 20 mil-
lions de dinars, après plus de 10 ans d’exis-
tence aujourd’hui. Si au démarrage ils étaient
3 frères associés, aujourd’hui la SNC Djoudi
emploie environ 15 personnes.
Il est important de noter que les produits
de la SNC Djoudi Frères sont certifiés par
l’Enact, et que leur clientèle se recrute surtout
dans le milieu des jeunes promoteurs Ansej,
et, naturellement chez les entreprises de la
filière de l’agroalimentaire.
On peut imaginer que des exemples de ce
genre sont nombreux et encourageants. Ce
qui laisse espérer qu’une politique basée sur
la promotion de la PME/PMI a toutes les
chances de réussir si les aides sont accordées
ès qualités, et à ceux qui le méritent.
D. Z.

Des défis à relever

Par
A. HAMMA
e taux de chômage est un indi-
L cateur significatif du niveau de
développement et de croissance
économique de chaque pays. En
Algérie, il l’est d’autant plus que la
grande majorité de la population qui
a moins de trente ans (70%) est la
plus touchée par ce phénomène.
Cette donnée sociologique interpel-
le les pouvoirs publics, l’élite poli-
tique et la société en général quant
au traitement de la problématique
de l’emploi des jeunes.
Le seuil alarment du taux de
chômage a atteint une ampleur telle
qu’il a fini par devenir une préoccu-
pation nationale et constitue, de
fait, l’une des priorités majeures et
l’un des défis déterminants pour
l’avenir et la stabilité du pays, qu’il
faut absolument relever. Dans de
pareilles conditions, il est aisé de
deviner les considérations qui ont
motivé l’ambitieux programme du
président de la République qui s’est
fixé un objectif de création de trois
millions d’emplois à l’horizon 2014.
Dans ce sillage, la loi de finances
2010, axée notamment sur l’amélio-
ration de la productivité de l’écono-
mie nationale, prévoit la création de
600 000 postes de travail pour l’an-
née en cours.
Les différents dispositifs élabo-
rés et mis en place ont-ils donné les
résultats escomptés et ont-ils
atteint les objectifs fixés ? Grande et
à la fois complexe question s’il en
est, d’autant que les statistiques
fournies par les organismes publics
sont souvent remises en cause par
de nombreux spécialistes de l’em-
ploi. Selon le rapport du Cnes, les
actions de l’État en matière de
poursuite des programmes de sou-
tien à l’emploi initiées en 2009 ont
permis de ramener le taux de chô-
mage à 11%, contre 11,3% en 2008.
Par ailleurs, le même rapport nous
apprend que 758 000 postes de
travail ont été créés au courant du
premier semestre 2009 dominé
essentiellement par des emplois
d’attente.
Pour sa part, le ministre du Tra-
vail, de l’Emploi et de la Sécurité
sociale, lors de la présentation à la
presse de la nouvelle stratégie de
l’emploi, a indiqué que le nouveau
dispositif cible trois catégories : les
universitaires et les techniciens
supérieurs du secteur de la forma-
tion professionnelle – les deman-
deurs justifiant d’un niveau secon-
daire –, les demandeurs n’ayant
aucune formation. À moyen terme,
la nouvelle stratégie se traduira par
la création de 400 000 postes de
travail rémunérés ainsi qu’une aug-
mentation du taux de recrutement
de 12% actuellement, à 35% à l’ho-
rizon 2013.
La nouvelle politique de l’emploi
des jeunes est basée sur le Disposi-
tif d’aide à l’insertion professionnel-
le (Diap) qui vise une résorption
significative du taux de chômage (le
ramener à environ 10%) ; le contrat
de travail pour les jeunes assure aux
employeurs une contribution de l’É-
tat aux salaires de jeunes diplômés
de façon digressive pouvant aller
jusqu’à cinq ans pour les universi-
taires. Les moins de trente ans et
sans diplômes, mais possédant une
qualification, peuvent également
bénéficier du contrat d’insertion
professionnelle pour la formation
assortie d’une indemnité mensuelle
versée par l’État. Enfin, pour les
demandeurs d’emploi sans diplôme
et sans qualification, il leur est pro-
posé un contrat de formation inser-
tion auprès des collectivités locales
ou des maîtres artisans.
L’État contribuera aux salaires
pendant une année en plus des
avantages fiscaux et parafiscaux
accordés aux employeurs. Telles
sont les grandes lignes du dispositif
d’insertion professionnelle dévelop-
pées par le ministre du Travail.
Quant aux autres mécanismes
d’accompagnement des jeunes
dans la création de leur propre
emploi par le biais notamment de
l’Ansej, les difficultés rencontrées
par le passé pour l’octroi de crédits
nécessaires au financement de leurs
projets par le système bancaire
semblent être aplanies. Ainsi, selon
le Premier ministre,“au cours des
quatre premiers mois de l’année 2009, les
banques ont financé 33 007 dossiers
créant 55 562 emplois”.
A. H.
 Lundi
12 29 mars 2010
L’AGENCE NATIONALE D’ÉTUDES ET DE SUIVI DE LA RÉALISATION
DES INVESTISSEMENTS FERROVIAIRES ANESRIF
“NOUS GÉRONS
UN PORTEFEUILLE DE PROJETS
DE 80 MILLIARDS DE DOLLARS”
Elle est considérée
comme la plus grande
agence en Afrique.
Par: K. REMOUCHE
L’
Agence nationale d’études et
de suivi de la réalisation des
investissements ferroviaires
Anesrif, a été créée en juillet
2005 et mise en place en avril
2007.
“L’Anesrif conformément à son
statut de maître d’ouvrage délégué
par le ministère des Transports
prend en charge l’étude et le suivi de
la réalisation des projets inscrits au
titre des investissements du secteur ferroviaire.
Dans le cadre des missions qui lui ont été dévo-
lues, l’agence est chargée d’initier les études et mener
à terme tous les projets ferroviaires, une politique
cohérente et efficace en matière de suivi, de contrôle
des réalisations, de toutes les installations entrant
dans le cadre du concours définitif de l’État, de sélec-
tionner les partenaires qui auront à réaliser le pro-
gramme de modernisation des voies ferrées, d’étudier
les projets, de suivre et exécuter les projets conformé-
ment au code des marchés publics.”
L’Anesrif, qui a le statut d’établissement
industriel et commercial Epic, assure le suivi
d’un portefeuille de projets d’un montant de
80 milliards de dollars. Elle est la plus grande
agence en matière de suivi de la réalisation
des projets en Algérie et en Afrique. Plus pré-
cisément, l’Anesrif prend en charge l’exécu-
tion de l’ambitieux programme de dévelop-
pement du réseau ferroviaire qui consiste
principalement en cinq grands chantiers : la
rocade nord, la première rocade des Hauts-
Plateaux (800 kilomètres de voie), la deuxième
rocade des Hauts-Plateaux (800 kilomètres),
la boucle sud-est (710 kilomètres), la boucle
du sud-ouest (dépasse les 2 000 kilomètres).
Elle assure également le suivi de la réalisation
des pénétrantes et des dessertes sur les
ports, aéroports et zones industrielles sans
compter la modernisation du réseau actuel
qui inclut de nouvelles installations de télé-
communications, la signalisation, les équipe-
ments en énergie et l’électrification du réseau
et tout ce qui concerne le renouvellement des
voies et ballast. “Nous avons pour objectif d’élec-
trifier l’ensemble du réseau national ferroviaire à l’ho-
rizon 2015”, ont indiqué les responsables de
l’Anesrif. Le chantier le plus avancé est le
dédoublement de la rocade nord de Annaba
côté est, à Akid-Abbès côté ouest, sur une
longueur de 1 200 kilomètres. Les travaux
consistent en la modernisation, le dédouble-
ment des voies et l’électrification de la rocade
en 25 000 volts. À l’échéance précitée, le
réseau national ferroviaire aura une longueur
de 10 800 kilomètres, contre
3 000 kilomètres en exploitation aujourd’hui.
L’électrification de l’ensemble du réseau por-
tera sur un linéaire de 4 500 kilomètres. Avec
la réception de tous ces projets, les trains
pourront rouler à une vitesse moyenne entre
LES CHANTIERS
DE L’ALGÉROIS
●● Parmi les gros chantiers de l’Algérois, on
peut citer la ligne en double voie Birtouta-Sidi-
Abdallah-Zéralda sur 23 kilomètres. Les travaux
ont été lancés. Le marché estimé à 19 milliards
de dinars a été confié à un consortium compo-
sé des turcs Yapi-Markezi et d’infrarail.
K. R.
MANAGEMENT
Le réseau ferroviaire
atteindra 10 800 km en 2015.
140 kilomètres/heures et 160
kilomètres/heure et plus contre moins de 100
kilomètres actuellement.
Où en est d’abord la réalisation du pro-
gramme en cours. (PEC) ? La ligne Tizi Ouzou-
Oued Aïssi d’une longueur de 14 kilomètres,
selon les responsables de l’Anesrif sera prête
à l’exploitation en 2010. La ligne Es-Sénia-
Oran sur 36 kilomètres est déjà mise en servi-
ce. La gare de triage de Dar El-Beïda et la gare
de remisage de Kharrouba seront réception-
nées en 2010. Le plus important projet est
incontestablement la réception prévue en
2010 de la ligne Tabia (Sidi Bel-Abbès)-
Mecheria d’une longueur de 630 kilomètres
Quant aux réalisations de ces dernières
années, on peut citer l’électrification du
réseau de la banlieue algéroise, la réception
en 2009 des nouvelles lignes Bordj Bou-
Arréridj-M’sila, M’sila-Aïn Touta, Tébessa sur
un linéaire au total de 430 kilomètres.
Revenons au grand chantier de la rocade
nord. Il est décomposé en une série de projets
s’étendant de la frontière algéro-tunisienne à
la frontière algéro-marocaine.
Les travaux du dédoublement de la ligne
existante Annaba-Ramdane Djamel sur 96
kilomètres sont en cours de réalisation. Le
contrat avait été attribué à l’espagnol OHL. Ils
connaissent un retard en raison de problèmes
d’expropriation. Quant au tronçon Ramdane-
Djamel-El-Gourzi, l’étude a été lancée pour
une nouvelle ligne sur un linéaire de 220 kilo-
mètres. Le dédoublement de la ligne El-
Gourzi- Sétif sur 118 kilomètres est en cours
de réalisation par un consortium algéro-algé-
rien. La ligne Sétif-Bordj Bou-Arréridj (BBA) est
réceptionnée. Les travaux de ligne BBA-
ORGANISATION
DE L’ANESRIF
L’Anesrif, maître d’ouvrage délégué par le
ministère des Transports, est organisée
comme suit :
- 01 direction générale – 02 directions géné-
rales adjointes (01 technique – 01 adminis-
trative) ;
- 08 directions techniques ;
- projets ;
- des assistants au directeur général.
Thénia seront lancés en 2011. Le contrat
études et travaux avait été attribué au grou-
pement sino-turc CCEC-Ozgun. Le marché,
qui inclut les télécommunications, la signali-
sation et l’électrification, est estimé à 163 mil-
liards de dinars, soit plus de 1,6 milliard d’eu-
ros. Les travaux de la ligne Thénia-Tizi Ouzou-
Oued Aïssi ont démarré. Anesrif avait attribué
le marché à un groupement de quatre entre-
prises le portugais Texeira, Etrhb, le turc
Ozgun et Erj. La ligne El-Affroun-Khemis
Miliana sur 56 kilomètres est en cours de réa-
lisation. Le marché d’une valeur de 40 mil-
liards de dinars a été attribué au groupement
CCEC-ozgun. Les travaux ont démarré égale-
ment concernant la ligne Khemis-Oued Fodda
sur 67 kilomètres. Un marché remporté par le
groupement conduit par le chinois CCEC.
Quant au projet Oued Fodda-Attaf-Oued Sly, il
est en phase d’étude. Anesrif a confié le
contrat d’études au groupement conduit par
le canadien Canarail. Le contrat de réalisation
de la ligne Oued Sly-Yellel sur 108 kilomètres a
été résilié. “On vient de réceptionner la double voie
Yellel-Mohammadia”, a indiqué un responsable
de l’Anesrif. La ligne à double voie
Mohammadia-Oran sur 78 kilomètres est en
phase d’étude. Les travaux de la ligne Oued
Tlelat-Tlemcen, d’une longueur de 130 kilo-
mètres, viennent d’être lancés ; Anesrif a
attribué le contrat au groupement italien
Condotti-Rezzani. Le marché, qui comprend
la signalisation, les télécommunications et
l’électrification, est estimé à 134 milliards de
dinars. Enfin, pour la ligne Tlemcen-Abid
Abbès à la frontière algéro-marocaine, sur 66
kilomètres, le contrat attribué provisoirement
à un consortium turc Alarrko-Ozgun est en
cours d’examen par la commission nationale
des marchés. Le marché global est estimé à
102 milliards de dinars.
Pour la première rocade des Hauts-Pla-
teaux, les contrats de réalisation ont été attri-
bués.
Les travaux ont démarré pour ligne
Moulay-Slissen (Sidi Bel-Abbès)-Saïda. Le
marché a été attribué à l’italien Astaldi. Pour
les lignes, Saïda-Tiaret-Tissemsilt-Boughzoul-
M’sila, l’Anesrif a confié tous les marchés. Ils
sont en cours d’examen par la commission
nationale des marchés.
Quant à la deuxième rocade des Hauts-
Plateaux, de Mecheria-El Bayadh-Aflou à
LIBERTE
Liberté
Djelfa, les projets sont en phase d’étude.
Même topo pour la boucle du sud-est de Bou
Mefaa-Djelfa-Laghouat-Ghardaïa-Touggourt-
Hassi-Messaoud. Et la boucle du sud-ouest
qui va de Ghardaïa-Menaâ-In Salah-
Timimoun-Adrar-Bel-Abbès.
Enfin, l’Anesrif face à ce consistant pro-
gramme envisage de recruter un bon nombre
d’ingénieurs. Mais du fait d’un problème de
siège, elle est contrainte de reporter ce projet.
Car le siège actuel est trop exigu. L’Anesrif est
à la recherche de terrains à cet effet. Mais elle
a rencontré jusqu’à présent des difficultés, en
raison de la rareté et la cherté du foncier à
Alger.
K. R.
RESSOURCES HUMAINES
Ressources humaines : 123 ingénieurs d’État.
Cadres dirigeants : 08 directeurs.
Directeur général et directeur général adjoint.
Directeur opérationnel.
Directeur des études techniques générales.
Directeur voie ouvrages d’art et bâtiment.
Directeur des finances et de la comptabilité.
Directeur des ressources humaines et des
moyens.
Directeur de la signalisation, télécommunica-
tions et énergie.
Directeur des marchés et des affaires juri-
diques.
Directeur du développement.
Directeur de l’électrification du réseau.
Assistants du directeur général :
- assistant chargé de la sûreté interne ;
- Assistant chargé de l’audit interne ;
- assistant chargé du contrôle de gestion ;
- assistant chargé de la communication
Institutionnelle.
Directeurs de projets : 08
Cadres : 200 dont 123 ingénieurs d’État.
Maîtrise d’œuvre : 25
Exécution : 28
Il demeure entendu que l’Anesrif pour réaliser
le vaste programme connaîtra une nouvelle
organisation et procédera au recrutement du
nombre nécessaire de cadres pour faire fonc-
tionner ses structures.
LIBERTE QUE SAIT-ON ?
Lundi
29 mars 2010
13

LIBERTÉ DE LA COMMUNICATION
La recherche, un domaine autrefois réservé aux personnes actives, se trouve être
aujourd’hui l’activité première des sans-emploi. Ils se mettent eux aussi à la recherche.
À la recherche d’un travail !

PROFESSION, CHERCHEUR D’EMPLOI ! bienvenu. Dans la forme, il y a également,

Par : Emploitic.com c’est un portail Internet pro-
RABAH LARBI fessionnel dédié à l’emploi et au recrutement
créé en 2006 en Algérie. Il est conçu pour

S
ans cynisme aucun, faciliter la recherche d’emploi aux candidats
peut-on ainsi dire d’eux et permettre aux recruteurs de trouver les
qu’ils sont inactifs, tel- profils recherchés.
lement ils peinent, jour Ses services augmentent considérable-
après jour, à courir ment l’efficacité des actions de recrutement.
d’une entreprise à Mais tout ceci n’est que l’outil, le véhicule de
l’autre, à explorer au l’information…
quotidien les annonces Pour que l’entreprise algérienne soit
d’offres d’emploi, d’un journal à l’autre, à pourvoyeuse d’emplois, à grande échelle, il
déposer ici et là des CV, comme une bouteille est incontestable que l’État agisse en pro-
jetée à la mer. Le chercheur d’emploi a-t-il fondeur, en assainissant l’environnement
pour rôle de pallier les insuffisances de dis- économique algérien, aujourd’hui encore,
positifs publics, en matière de création de otage d’une bureaucratie, à travers des
postes de travail ? Cela ne relève pas de sa bureaucrates à la peau dure !
responsabilité ! Sinon, autant instituer offi- R. L.
ciellement et dûment reconnue et rétribuée,
la fonction de chercheur d’emploi à plein liberterabahlarbi3c@hotmail.com
temps !
Le chômeur est une
Le chiffre de la semaine

Liberté
personne socialement
PROFESSION, CHERCHEUR D’EMPLOI ! fragilisée.
Le chercheur d’emploi est une personne 250 MILLIARDS
socialement fragilisée, dont le moral est appétit boulimique de tous ceux en charge trent tous leurs efforts à des considérations
assurément en déclin. À ce titre, il requiert des affaires publiques. En un mot, on souffre socio-économiques, ils n’ont guère le temps DE DOLLARS
toute l’attention, le respect et le soutien de d’un épouvantable casting des responsables de s’occuper de choses extraprofession- ●● C’est le montant de l’enveloppe consacrée à
la puissance publique. De l’État ! En sa qua- en place ! Tous les nombreux cas de corrup- nelles, les détournant de l’intérêt de l’entre- financer le plan de relance 2010-2014, a indiqué
lité de garant de toute personne en mal de tion, environ six mille, officiellement révélés prise ! le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
travail, de santé, d’éducation et d’un loge- au grand jour ces dernières semaines, illus- Alors, avis à tous les responsables para-
ment décent. Des droits primaires que la trent on ne peut mieux la situation. chutés, prenez-en de la graine et vos efforts
Constitution consacre pourtant en bonne
place ! L’État a les moyens matériels d’y faire PRENEZ-EN DE LA GRAINE !
ne seront pas vains ! Vous aurez non seule-
ment accompli la prouesse de devenir pro- LES PHRASES
face ! Il lui manque, cependant, le potentiel Basta ! Arrêtez ! Cessez un instant d’être ductif dans votre secteur, mais surtout, vous
humain, qu’il se doit de trouver. Des femmes aveugle et regardez un peu du côté de aurez ainsi permis l’éventualité de créer un DE LA SEMAINE
et des hommes à chercher parmi les quelques opérateurs privés, Algériens emploi. En fait, cela va de pair. ●● Le
meilleurs d’entre nous, en matière de morali- comme vous, qui réussissent, presque au La richesse crée l’emploi ! Et vous allez président
té et de probité pour ne pas passer à côté, quotidien, à créer des emplois, à permettre à voir, ça procure du plaisir… de faire des heu- Bouteflika, à
comme ce fut le cas depuis l’indépendance des chefs de famille de recouvrer leur dignité reux, dans la vie ! l’occasion de
du pays. En effet, il est prouvé aujourd’hui en tant que travailleur subsistant aux besoins la Journée
que c’est l’élément humain qui fait la diffé- des siens ! Vous ne le savez peut-être pas, ÊTRE OU PARAÎTRE ! mondiale de
rence ! S’il n’y a pas à manger à sa faim pour mais c’est important tout cela ! Et si ces En définitive, la création massive de l’eau :
tous, s’il subsiste encore des mal-logés, qu’il managers parviennent à faire prospérer leur postes d’emploi à l’intention des jeunes “Aucun investis-
n’y ait pas de travail pour les Algériens, quel entreprise, c’est parce qu’ils sont là, debout, diplômés et des personnes sans travail ne sement en
que soit leur âge ou leur profil, que l’on soit devant leur outil de travail, jaloux de ce qu’ils relève pas de décisions administratives matière de res-
mal soigné, faute de matériel médical ou de ont monté au prix de mille et un sacrifices ! prises dans un bureau, en arrêtant des quo- source en eau
médicaments, ce n’est sûrement pas à cause Ils sont les premiers à donner l’exemple, tas. Cela relève de décisions concrètes. À n’atteindra d’im-
de l’argent, nerf de la guerre, mais à cause gage de respect à leurs travailleurs, les pre- travers des mesures d’assouplissement pact, quelle que
d’un mode de gestion obsolète, doublé d’un miers arrivés, les derniers à partir. Ils concen- bureaucratique de l’administration algérien- soit son importance, qu’une démarche
ne, complètement obsolète et pas seule- nationale et solidaire d’économie et de
ment en termes d’équipement, mais surtout préservation de l’eau à laquelle j’invite
LU POUR VOUS en termes de rapport avec les agents en mal
de formation et de probité. Des mesures de
tous nos concitoyens pour notre bien et
celui de nos enfants.”
●● La revue bimensuelle de business et de finances Strategica aborde facilitations fiscales et parafiscales, là enco-
dans sa dernière édition une multitude de problématiques : il en est ainsi re, rien n’est fait pour l’éclosion d’une éco- ●● Ahmed
de la crise internationale et du développement économique en Algérie, nomie. Quant à la modernisation des Ouyahia,
banques, on en parle depuis plus d’une Premier
des marchés financiers, du financement des projets, des aspects
décennie, mais l’on ne voit rien venir ! À ministre :
pratiques des partenariats public-privé, de l’importation automobile. moins que l’on confonde système bancaire “L’Algérie
Intervenant dans l’éditorial, Lachemi Siagh, qui évoquera la crise avec relookage des banques ? Car à ce entend concré-
financière mondiale, expliquera s’agissant de l’Algérie que “l’impact est niveau-là, il y a effectivement une améliora- tiser cette
drastique sur la fiscalité pétrolière algérienne avec les recettes de l’État tion ! Mais, qu’est-ce que ça change ? Nous ambition
qui baissent de 48%. Le recul des montants du Fonds de régulation et des ne voulons plus du paraître ! On veut du d’abord avec
réserves de changes du fait de la diminution des rentrées en devises et de concret ! ses propres
la baisse des rendements est aussi inévitable. Un tarissement de Ce n’est qu’en apportant des solutions entreprises et
l’investissement direct étranger est aussi inévitable (…) Les grands concrètes à l’environnement économique du souhaite égale-
pays, synonyme de véritable croissance que ment réussir ce pari avec les entre-
projets destinés à l’exportation sont retardés du fait du recul de la
des milliers, voire des millions de postes prises étrangères disposées à tirer profit
demande mondiale”. d’emploi pourraient naturellement en décou- du marché algérien, dans un partenariat
Abordant la question de l’importance de l’environnement légal et ler. La recherche d’emploi étant une ques- mutuellement bénéfique.”
institutionnel sur le système financier, un article de cette revue explique tion économique ne trouvera sa réponse que
que la mondialisation de l’économie étant une réalité de tous les jours dans l’amélioration de l’environnement éco- ●● Mohamed
dans tout pays, il est devenu logique qu’il en aille de même pour tout ce nomique de l’entreprise. Avant de créer un Laksaci, gouver-
qui se rapporte à l’environnement institutionnel et juridique de l’activité emploi, il faut d’abord créer l’entreprise, neur de la
économique. En ce sens que le lien entre le développement économique pourvoyeuse d’emplois. Par conséquent, ce Banque
et réforme de l’environnement institutionnel et juridique est “bien n’est que grâce à une facilitation à ce niveau- d’Algérie :
là et l’élimination de tous les nombreux para- “Les réserves de
reconnu”. Sur l’actualité automobile, le bimensuel parle d’une baisse de sites bureaucratiques qui minent l’entreprise changes ont
23,64% des importations en 2009. S’agissant du chômage, il est expliqué algérienne, que le chômage serait effective- atteint près de
qu’il a atteint les 10,2% à la fin 2009. Par ailleurs, les lecteurs de la revue ment combattu. 149 milliards de
peuvent trouver une autre panoplie d’articles et de sujets à lire à l’image
dollars à fin 2009,
de l’hydraulique où un comité algéro-sud-coréen de coopération a été LE TEMPS DES DINOSAURES
soit de quoi cou-
institué. À partir de là, toute initiative, du genre
Ansej, Anem, Andi, ou autre mécanisme de vrir 36 mois d’im-
NADIA MELLAL B. portations.”
création d’emplois ou d’entreprises, serait le
 CULTURE
Lundi
LIBERTE 29 mars 2010 15

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU THÉÂTRE …LA CULTURE

ET DE LA MANIFESTATION “MARS Ô FEMININ” EN BREF…

Le TNA rend hommage Journées

du théâtre
professionnel
aux dames du théâtre à Constantine
U n riche programme a été
concocté par la direction de la
Le Théâtre national algérien Culture de la wilaya de
Mahieddine-Bachtarzi, à Constantine, dans le cadre des
travers son directeur Journées maghrébines du théâtre
professionnel qui se déroulent
général, Mohamed depuis hier et ce, jusqu’au 7 avril
Benguettaf, a ouvert prochain. Pour les amoureux du 4e
grandes ses portes à des art, une douzaine de représenta-
tions sont prévues à cette occasion
femmes particulières lors au Théâtre régional de la ville aux
d’un hommage qui a eu sept ponts, à partir de 20h. Il s’agit
lieu, samedi passé, à entre autres, de la pièce les Vigiles
du Théâtre régional de Béjaïa, El
15h30. Bacis d’Oum El-Bouaghi, la
Dernière Danse du Théâtre régio-
n hommage particulier pour des
D. R.

D. R.
U femmes

particulières. Des
femmes qui ont fait l’histoire du 4e
art en Algérie. Un art noble pour
lequel ces grandes dames ont
consacré leur vie. Dès leurs débuts,
elles ont brillé par leur talent et leur
volonté de jouer, d’interpréter, mais
surtout de donner. L’époque où elles
ont décidé d’entamer une carrière
de comédienne n’était pas facile.
Elles ont bravé la société, les us et
coutumes. Leur seule arme : l’amour
du théâtre. Elles, ce sont Keltoum,
Nouria, Farida Saboundji, Fatiha
Berbère, Nadia Talbi, Ouahiba,
Doudja, Fetouma, Fatma-Zohra
Mimouni…, et bien d’autres. Elles
ont ouvert la voie à toutes ces
femmes qui versent dans ce domai-
ne ou dans le cinéma. Samedi donc,
un vibrant hommage leur a été
rendu par la corporation.
Ce témoignage commence dans
le hall où une exposition de trente-
quatre photographies, en noir et
blanc, témoignait du chemin par-
couru par toutes ces dames dans le
théâtre. Des photographies des dif-
férentes pièces de théâtre (pas
toutes, car tous les murs du TNA
auraient été insuffisants pour les
montrer) dans lesquelles elles ont
joué : La maison de Bernarda Alba,
Hafila tassir, El-Dahaliz, El-Baouaboun
et bien d’autres. Cette exposition
est, en quelque sorte, une rétros-
pective du travail artistique accom-
pli par ces grandes dames du
théâtre algérien, de leur participa-
tion. Des images qui nous reportent
à des années en arrière, l’âge d’or
du théâtre en Algérie. Une époque
qui a vu défiler des comédiennes
pas comme les autres.
Une époque qui ne reviendra
jamais. C’est dans la grande salle
Mustapha-Kateb que s’est déroulée
la cérémonie avec une assistance
peu nombreuse, venue partager ce
moment de convivialité. Au fur et à
mesure que les dames du théâtre
entraient, le public applaudissait.
Une manière de leur témoigner sa
gratitude et sa reconnaissance. Elles
étaient six à répondre à l’invitation :
Nouria, Ouahiba, Doudja, Farida
Saboundji, Fatiha Berbère et Nadia
Talbi, les autres, retenues, soit pour
des raisons de santé (comme c’est
SALON DU LIVRE DE PARIS
le cas pour Kaltoum), ou autres.
Dans son allocution, Nadjia, l’ani-
matrice de cet après-midi, n’avait de
cesse d’user de tous les superlatifs
et autres qualificatifs en parlant
d’elles : “Les dames de tous les arts”,
“des femmes qui ont bâti l’art”, “des
femmes qui ont embelli, égayé le théâtre
algérien”… Mohamed Benguettaf
abondera dans le même sens, lui qui
a eu à les côtoyer, à monter sur
scène avec elles.
D’ailleurs, il le dira en toute
modestie : “J’ai appris beaucoup d’elles
!” Et d’ajouter : “Être comédien c’est se
défier soi-même, être comédienne, c’est
défier la société !” Une affirmation lour-
de de sens. “Ce sont des femmes dont le
nom a laissé ses traces dans le théâtre
algérien. Des femmes qui ont gravé leur
nom dans la mémoire de tout un chacun”,
dira-t-il en substance à propos de
toutes ces comédiennes qui ont
porté dans leur cœur le 4e art. Juste
après ces mots émouvants, eut lieu
une projection de photos en diapo-
rama, retraçant un tant soit peu le
parcours de ces femmes singulières.
Vingt minutes durant, avec une
D. R.
musique de fond (le luth) et sur un
texte de Brahim Noual, l’assistance
a pu se délecter de ces photos, revi-
vant pour certains des présents des
moments d’une production théâtra-
le intense. Magie des mots, magie
de l’image, on était tous happés,
voire hypnotisés…
Il y eut aussi des images de
Bachtarzi, Kateb, Alloula, Raïs…,
des hommes qui ont fait le théâtre
et contribué à l’émergence de ces
dames. Ensuite, place à la remise de
médailles, des bouquets de fleurs et
des diplômes d’honneur pour ces
femmes de théâtre.
Un petit geste pour de grandes
dames. Un geste envers celles qui
étaient là et celles qui n’ont pas pu
y assister. Des youyous fusaient de
toutes parts. En guise de clôture, un
concert de musique andalouse sous
la houlette du maestro
Abderrahmane Et-Taâlibi.
De la belle musique. C’est sur
ces notes que ce petit hommage
pour de grandes dames a pris fin.
Dans la liesse et la joie.
AMINE IDJER
nal de Batna, Lalla du Théâtre
régional de Mascara, la Spirale du
Théâtre régional de Tizi Ouzou, la
Dernière Imprécation devant les
murs de la ville du Théâtre régional
de Skikda, la Fenêtre du Théâtre
régional d’Oran, Blaoui sadaf
d’Annaba ainsi que la pièce tuni-
sienne, l’Ombre.
SOUHEILA B.
Renouvellement
du bureau
de l’Union
des écrivains
algériens
d’Oum El-Bouaghi
a salle de conférences de la
L bibliothèque de lecture publique
d’Oum El-Bouaghi a abrité, derniè-
rement, le renouvellement du
bureau de l’Union des écrivains
algériens de la wilaya. L’opération
de renouvellement de cette instan-
ce locale regroupant les écrivains
et autres intellectuels de la région,
a été présidée par le président du
bureau national des écrivains,
Youcef Chegra, en présence de ses
proches collaborateurs, à savoir
Ahmed Achouri, vice-président de

Inévitable rendez-vous malgré la crise !

l’Union des écrivains, et Hassan
Boussaha, membre du secrétariat
national de l’union. La confiance a
vrages d’histoire du pays, de romans et de nou- été renouvelée en la personne de
De Paris : velles. Ils en ont profité aussi pour rencontrer Lakhdar Mazouz, universitaire et
enseignant à l’université de Skikda,
ADILA KATIA des écrivains présents au stand. Parmi les écri- également poète et correspondant
vains stars de l’événement, Yasmina Khadra est du quotidien arabophone El
rès de 1 000 éditeurs sont présents au Salon
P international du livre de Paris, du 26 au 31 présent à travers une conférence et de ventes-
dédicaces. Sa venue a été très attendue par le
Khabar.
K. MESSAAD
mars, répartis sur 400 stands. Il faut, néan-
public. L’actuel directeur du Centre culturel
moins, noter l’absence de plusieurs maisons
d’édition françaises et étrangères, absence liée algérien de Paris, de son vrai nom Mohamed
Mousselhoul, est traduit dans 38 pays et dans
Récital poétique
à la crise économique. De grandes maisons
d’édition ont été contraintes à réduire leurs 33 langues. Il est le romancier algérien le plus à l’ambassade
stands. Deux cent mille visiteurs sont attendus apprécié de tous les auteurs de renom.
du Venezuela
Liberté

durant ces six jours. Une occasion pour le public
de découvrir les récentes parutions et, entre
autres, celles de 90 écrivains de renom. L’Algérie
est représentée par plusieurs maisons d’édition.
L’Enag a été chargée, par le ministère de la
Culture, de regrouper et d’acheminer, à Paris, les
ouvrages de tous les éditeurs. C’est le ministère
de tutelle qui a pris en charge les frais de loca-
tion du stand et les frais de transport et d’ache-
minement des ouvrages d’Alger vers Paris, pré-
cise Mohamed Iguerb, directeur de la distribu-
tion de l’Enag. Il nous confirme également que
c’est le deuxième événement culturel que le
ministère a soutenu. Il en a été ainsi pour le
Maghreb des Livres qui s’était tenu fin février
dernier à Paris. Une aubaine pour les maisons
qui ne sauront qu’apprécier l’aide de l’État. Les
visiteurs, nombreux, sont à la recherche d’ou-
C’est avec le roman Morituri qu’il se fait
connaître dans le monde entier. Son parcours à Alger
littéraire lui aura rapporté bien des récom-
ur invitation de l’ambassadeur
penses, à savoir le prix Roman France Télévision
2008 et la médaille de Vermeil de l’Académie
S du Venezuela, M. et Mme Migeot
donneront, le jeudi 1er avril 2010, au
française. Yasmina Khadra est aujourd’hui che- siège de l’ambassade du
valier de la Légion d’honneur et officier des Arts Venezuela, un récital poétique tri-
et des Lettres. Sa conférence et sa vente-dédi- lingue (français, espagnol et arabe)
cace ont attiré beaucoup de lecteurs. autour de l’œuvre du poète véné-
A. K. zuélien José Antonio Ramos Sucre.

a presse française, tous médias
L confondus, fait présentement la une
de ses titres autour de l’exposition de la
supposée dernière guillotine au musée
d’Orsay à Paris. Elle avait été utilisée à la
prison de Fresnes. L’exposition durera
jusqu'au 27 juin 2010. Elle est annoncée
Reflet culturel
teurs de Diar Saâda à Riadh El Feth.
PAR ABDENNOUR ABDESSELAM Contrairement, nous l’annonçons en
Algérie sous le titre corollaire antinomique
À PROPOS DE L’EXPOSITION DE LA GUILLOTINE de “crime de guerre”. Le but de la présen-
te chronique est seulement destiné à
LE MUSÉE DU MOUDJAHID À ALGER combler le “manque d’information” obser-
vé chez nos confrères français et ainsi

A DEVANCÉ CELUI D'ORSAY À PARIS

sous le titre corollaire de “Crime et châti-
ment”. L’initiative revient à Robert
Badinter, ancien ministre socialiste et fer-
vent défenseur de l’abolition de la peine
de mort. La visite à caractère spécifique
est même un privilège car l’entrée n’est
pas gratuite. Elle coûte 9,50 euros. Il faut
bien lui payer les services rendus,
sommes-nous tentés de dire. Au cours de
son utilisation à travers le temps, elle
recevra plusieurs noms : “la veuve”, “le
rasoir national”, “le massicot” ou encore
“la cravate à capet”. Mais le plus abomi-
nable nom qui lui fut donné est : “la
racourcisseuse patriotique”. Il est pro-
bable que ce nom se rapporte à la pério-
de de la guerre d’Algérie. Cela étant, et
bien que l’opinion générale de la profes-
sion journalistique française ait regretté
les “prouesses” de l’horrible machine
ténébreuse, il est tout de même hasar-
deux et injuste qu’elle soit présentée
comme étant le seul et dernier spécimen.
Car, pour information, “la racourcisseuse
patriotique” possède une sœur jumelle qui
avait été utilisée à la prison de Serkadji
(anciennement appelée prison de
Barberousse) et où ont été guillotinés
Ahmed Zabana, Ferredj et bien d’autres
combattants de la liberté sous le gouver-
nement socialiste de Guy Mollet de la
France coloniale. Cette sœur jumelle est
exposée depuis plus de trente années au
Musée du moudjahid d’Alger sur les hau-
rétablir une utile vérité historique. Pour
rappel, la machine de la mort a été inven-
tée par le sinistre docteur Joseph Ignace
Guillotin, d’où son nom. Il présentera son
utilisation efficace à l’Assemblée consti-
tuante en 1789. Le docteur Guillotin n’as-
sistera cependant à aucune exécution,
croit-on savoir.
A. A.
(kocilnour@yahoo.fr)
18 Lundi
29 mars 2010 L’INTERNATIONALE LIBERTE

LA VICTOIRE
D'UN NATIONALISTE
CHIITE “LAÏQUE” COUVÉ
PAR WASHINGTON
LE PLUS DUR RESTE
À FAIRE POUR
IYAD ALLAWI
●● Le vainqueur des législatives ira-
kiennes, le “laïque” Iyad Allawi, a lancé
ses négociations pour former une coali-
tion gouvernementale, tâche qui s'an-
nonce ardue. Avant le scrutin, Iyad
Allawi avait déclaré que sa priorité
serait de purger les forces armées et
les services secrets rongés, selon lui,
par le confessionnalisme. Le “laïque”
compte sur le fait qu’il ne fait que
retrouver le poste qu'il a occupé entre
juin 2004 et avril 2005, à la tête du gou-
vernement par intérim mis en place par
les Américains après l'invasion de l'Irak.
Les Américains de couvent de nouveau
fondant tous leurs espoirs dans cet
homme qui a toujours été proche de
washington. C’est un personnage
controversé. Membre du parti Baas
(panarabe, laïc et socialiste) de 1961 à
1971, il a été de ce fait un compagnon
de route de Saddam Hussein, avant de
se brouiller avec lui et de quitter le pays
pour le Liban, puis la Grande-Bretagne.
En 1979, il est laissé pour mort par des
agents de Saddam Hussein qui
s'étaient introduits à son domicile lon-
donien. En mars1991, travaillé par les
services américains, il fonde le
Mouvement de l'entente nationale avec
d'anciens baassistes avec l'intention de
renverser le dictateur. Avec la bénédic-
LE SOMMET DE LA LIGUE ARABE À SYRTE S’EST TENU EN L’ABSENCE
DE PLUSIEURS DIRIGEANTS
La rue arabe n’y voit qu’une
“traditionnelle pièce théâtrale annuelle”
peuple en ont assez des mots”, avant
Se limitant comme à son d’ajouter : “Ils attendent de l'action, pas
habitude à dénoncer, des mots ni des discours.” Mais, jusqu’à
preuve du contraire, rien d’extraor-
sans prendre la moindre
dinaire n’est sorti de ce rendez-vous
mesure concrète, le annuel, d’autant plus que la marge
sommet arabe de Syrte de manœuvre est fortement réduite
à cause de la défection de grosses
n’a pas dérogé à la règle
pointures, à commencer par celle
malgré les appels de du souverain wahhabite, le roi
Kadhafi à prendre en Abdallah d’Arabie Saoudite, dont la
considération la colère de présence à Syrte n’était guère envi-
sageable en raison des nombreuses
la rue arabe, qui n’y voit altercations qu’il a eues lors des
qu’une “traditionnelle précédents sommets avec le colo-
pièce théâtrale annuelle”. nel Kadhafi. Le seul point positif
serait l’adoption de la proposition
aisissant l’occasion de ce vingt- yéménite de la mise sur pied d’une
S deuxième sommet de la Ligue Union arabe, qui prendrait la place
de l’actuelle Ligue arabe.
arabe, les médias ont pris le pouls
de la rue arabe pour savoir quelle Bien que la proposition semblait
était l’opinion de la rue arabe sur avoir réuni l’adhésion de tous à
cet événement annuel. l’applaudimètre, mais les réticences
Et c’est sans surprise aucune étaient nombreuses quand il a fallu
que les personnes interrogées ont discuter sérieusement du projet,
Le sommet arabe que le président yéménite Ali

tion de Washington, il monte un com-
plot qui échoue en 1996. Infiltré en Irak,
son groupe est démantelé et plusieurs
de ses membres exécutés. Après les
attentats du 11 septembre 2001, il milite
pour une intervention internationale
contre Saddam. En 2002, son mouve-
ment transmet aux services secrets bri-
tanniques un rapport sur la capacité de
l'Irak de déployer en 45 minutes des
armes de destruction massive ! Une
information qui s'avérera fausse. Le
proconsul américain de Bagdad, Paul
Bremer, le nomma chef du premier gou-
vernement intérimaire irakien en 2004.
Il restera à la tête du pays moins d'un
an et sera battu par ses rivaux chiites
religieux lors des premières élections
parlementaires de l'ère post-baassiste
en 2005. Premier ministre, Allawi est
alors surnommé par certains “le petit
Saddam” pour sa main de fer dans le
traitement de problèmes de sécurité.
D'autres dénoncent une corruption
généralisée au sein du gouvernement.
Son premier mandat a été marqué par
une forte corruption des élites, son
ministre de la Défense, Hazem Al-
Chaalan, parviendra à détourner près
d'un milliard de dollars avant de s'enfuir
à l'étranger. À la tête du Bloc irakien,
une formation laïque, Iyad Allawi jouit
aujourd'hui d'une grande popularité
chez les sunnites, après avoir pourtant
été longtemps honni par cette commu-
nauté pour son offensive contre le bas-
tion rebelle de Fallouja (2004). Il a réali-
sé ses très bons scores dans les
régions sunnites et à Bagdad alors qu’il
fut longtemps perçu par cet électorat
comme une “marionnette” des
Américains. Il a pour lui d’être rentré en
Irak dans le sillage des troupes améri-
caines, à l'instar de MM. Chalabi, Nouri
Al-Maliki, de son prédécesseur Ibrahim
Jaffari et de bien d'autres politiciens ira-
kiens exilés. Son Bloc irakien, qui arrive
en tête des élections, compte une
soixantaine de partis et personnalités,
majoritairement arabes, nationalistes et
sunnites.
D. B.
D. R.
répondu qu’elles ne voyaient pas
a perdu tout crédit.
l’utilité de cette réunion, qui n’a Abdallah Salah a justifié sa requête
jamais réussi à unifier les rangs annuelle” faisant des Arabes la risée période cruciale où Israël tente en affirmant : “Nous devons créer une
arabes, bien au contraire. En effet, du monde. Si cette fois-ci à Syrte en d’imposer au monde une carte géo- Union arabe, vu les dénominateurs com-
l’absence à chaque fois de près de Libye, il ne sait rien passé de regret- graphique ne répondant qu’à ses muns que nous avons en partage tels que
la moitié des dirigeants arabes table entre les participants à la intérêts. Kadhafi, qui fait preuve la terre et la langue, en vue de faire face à
atteste on ne peut mieux des diver- réunion, il n’en demeure pas moins d’une retenue inhabituelle pendant l'intransigeance israélienne.”
gences, qui les séparent et qui sont qu’on en est même point quant au ce sommet en raison peut-être du En dépit de tous ces points
étalées au grand jour. traitement des dossiers. L’on se fait qu’il en est l’hôte, a cependant communs, les Arabes n’arrivent pas
Les scènes regrettables, mar- limite toujours au même discours averti ses pairs qu’ils ne pouvaient encore unir leurs points de vue,
quées de différents pendant les- dénonciateur qui ne sont jamais plus continuer à ignorer les cris des même sur les questions les plus
suivis d’actes concrets, comme masses arabes. sensibles, confirmant le célèbre
quels on en arrive parfois aux
mains, qui se produisent à chaque c’est le cas pour la question nodale En inaugurant le sommet, le lea- aphorisme : “Les Arabes se sont mis
sommet ont été qualifiées par quel- de la Palestine, qui ne jouit toujours der libyen les a appelés à agir, en d’accord pour ne jamais s’entendre.”
qu’un de “traditionnelle pièce théâtrale pas d’un soutien effectif en cette martelant : “Les masses arabes et le MERZAK TIGRINE
L’ISLAMOPHOBIE AVANCE À GRANDS PAS EN EUROPE
Une conférence anti-minarets en Allemagne
éveillée pour ne pas dire encouragée par les conservateurs et partis d'extrême droite euro- stratégie de cette alliance anti-islam ou laisser se
R gouvernements en place en Europe, des péens. Elle a donné des ailes à la “peste brune” poursuivre au nom du Traité de Lisbonne qui pré-
délégués de partis européens de droite et d'ex- européenne en phase de fonder l’Euro fascisme. voit cette possibilité de recours au vote d’initiati-
trême droite européenne en conclave en En France, à l'occasion des dernières régionales, ve populaire ?
Allemagne pour étudier la possibilité de faire le FN s'était inspiré d'une des affiches anti-mina- L’UE pourra toujours freiné l’ardeur de ses fas-
interdire les minarets en Europe. rets suisses pour battre campagne et provoquer cistes en invoquant le fait que les procédures de
Invités par un petit parti populiste allemand, un scandale dont il a le secret. Dans la version ce mécanisme n'ont pas encore été formellement
“Pro-NRW” du nom du land Rhénanie du nord frontiste, une femme intégralement voilée, une décidées. Peu importe pour les fascistes euro-
Westphalie, laboratoire du fascisme allemand, les carte de France recouverte du drapeau algérien péens, ils auront réussi leur coup. L'idée même
nationalistes belges du Vlaams Belang (parti de la sur laquelle se dresse des minarets en forme de de jeter sur la scène européenne une telle
droite flamande), le parti populiste anti-islam missile. En titre “Non à l'islamisme”. demande de référendum est politiquement inté-
néerlandais Geert Wilders, et le Front national La justice française a trouvé que ce n’était pas ressante pour ces partis anti-islam qui ratissent
français et un parti nazi autrichien qui monte et diffamant ! Pouvait-il en être autrement avec un assez large autour de ce thème de la peur de
dont la numéro est candidate à la présidence, ministère de l’Identité nationale qui a fait remon- l’autre, particulièrement de l’Islam. Quant aux
ont un but très clair : “Se mettre dans les pas de la ter à la surface les sentiments anti-immigrés en organisateurs de cette conférence, il s'agit de
Suisse, et interdire les minarets dans tout l'espace euro- France et du coup à redonner une seconde vie au prendre date les prochains rendez-vous électo-
péen.” Et pour y parvenir, ils veulent utiliser une lepénisme ? Cette conférence anti-minarets qui raux. Pour la droit allemande, les locale c’est
disposition du traité de Lisbonne : le référendum imite la Suisse va organiser le recueil du million pour bientôt et réveiller le potentiel d'une liste
d'initiative populaire. La victoire du référendum de signatures nécessaire à enclencher ce référen- anti-musulmane en réveiller les peurs, c’est tout
anti-minarets en Suisse en novembre dernier a dum d'initiative populaire. La question est que va bénéfice.
galvanisé les fascistes, xénophobes, ultra- faire Bruxelles ? L’UE va-t-elle contrecarrer la D. B.

NETANYAHU REFUSE DE CÉDER SUR JÉRUSALEM-EST

ISRAËL S’ISOLE ET VA DROIT À LA CRISE POLITIQUE
e cabinet restreint de Benjamin Netanyahu, dit
L cabinet de sécurité nationale, s’est réuni vendredi
pour étudier la liste des “gestes” exigés par
l’Administration américaine, en vue de rétablir la
confiance avec la partie palestinienne et permettre la
reprise des négociations de paix interrompues depuis
2008, après l’opération “Plomb durci” qui a ravagé la
bande de Gaza. Si aucune décision n’a été rendue
publique par le cabinet, le porte-parole du Premier
ministre, Nir Hafez, a par contre déclaré en marge de
la réunion, que le gouvernement israélien ne renonce-
rait pas à sa politique de construction à Jérusalem-Est,
à l’origine de la crise qui affecte, depuis quelques
jours, les relations entre Tel-Aviv et Washington.
Jamais, par le passé, un gouvernement israélien n’a
été aussi loin dans la défiance envers son allié améri-
cain. Mais qu’est-ce qui donne cette assurance – plu-
tôt arrogance – à Benjamin Netanyahu ? Les pres-
sions exercées sur lui par les radicaux de son parti et
par ses alliées ultra-orthodoxes et de l’extrême droite
expliquent-elles, à elles seules, son intransigeance,
que lui dicterait alors son souci de sauver sa coalition
? C’est assurément trop simple et trop court comme
explication. Il y a au moins une part de conviction et
de choix personnel du Premier ministre. Il n’ignore pas
que sa fuite en avant comporte des risques. Mais,
selon toute vraisemblance, il les a mal appréciés tout
en surestimant ses propres atouts. La première erreur
qu’il commet est de croire que la crise qu’il a provo-
quée avec les États-Unis relèverait d’une simple
incompatibilité d’humeur entre lui et le président
Obama, qu’il accuse d’ailleurs en privé de vouloir
“exploser sa coalition”. Le différend ne s’arrête pas à
la relation entre les deux hommes, qui ne se sont
jamais appréciés et qui ne l’ont jamais vraiment caché.
Le fond du différend consiste en ce que, du point de
vue US, la politique du gouvernement israélien déran-
ge les intérêts américains, contrarie les projets de
Washington et son influence dans la région et aug-
mente la menace sur sa sécurité intérieure. Les enjeux
pour les États-Unis sont tels que leur complaisance
habituelle n’est tout simplement plus envisageable. La
deuxième erreur commise par le Premier ministre
israélien est d’avoir misé, à la fois, sur la fragilité pas-
sagère du président Obama, en difficulté sur le front
intérieur, et sur l’appui du lobby juif, avec ses
influences au Congrès américain. Le vote de sa réfor-
me sur la santé a libéré le locataire de la Maison-
Blanche, qui a gagné en assurance, dont la courbe de
popularité reprendra sans doute de l’allure et dont
l’image sur la scène internationale retrouve un peu de
ses couleurs. Quant au lobby juif américain, il faut
désormais le conjuguer au pluriel, puisqu’il ne parle
plus de la même voix. Les juifs américains incondition-
nels de l’Etat hébreu et de sa politique expansionniste,
qui restent certes nombreux et puissants, n’en susci-
tent pas moins des interrogations parmi de plus en
plus d’autres Américains, concernant leur attitude si
les intérêts des deux pays venaient à diverger sur le
fond, comme cela commence à être le cas. Benjamin
Netanyahu semble enfin sous-estimer le risque d’une
grogne interne, en Israël même. La plupart des grands
titres de la presse israélienne sont unanimes pour
condamner, parfois dans des termes très durs, l’attitu-
de arrogante et inconséquente du gouvernement, qui
met en péril tout à la fois la qualité des relations avec
l’allié américain et les chances de paix. La position de
la presse est sans aucun doute largement partagée
par l’opinion générale. De plus, l’entêtement du
Premier ministre à s’aligner sur les positions de l’aile la
plus à droite de sa coalition rend illisible, voire incon-
grue, la présence des travaillistes dans son gouverne-
ment. La moitié des députés de gauche ne soutien-
nent déjà plus l’action du gouvernement et les pres-
sions se multiplient sur leur chef de file, le ministre de
la Défense Ehud Barak, pour se retirer de la coalition.
Dans tous les cas, la mosaïque gouvernementale que
dirige Netanyahu est fragilisée et ne peut survivre
longtemps à autant de pressions internes et externes.
Beaucoup de commentateurs mettent de l’avant l’ab-
sence de leviers entre les mains des États-Unis et leur
impuissance à faire efficacement pression sur Israël
pour expliquer l’attitude, pour le moins irrévérencieuse,
de Benjamin Netanyahu. Rien n’est moins faux.
Washington possède au moins deux moyens de pres-
sion redoutables : les trois milliards de dollars annuels
d’aide économique et militaire, mais surtout son droit
de veto au Conseil de sécurité, invariablement mis au
service de l’Etat hébreu et de ses provocations. Il
s’agit seulement de savoir si, le cas échéant, la
Maison-Blanche serait prête à jouer sur ces leviers. En
attendant, il n’échappe ni à Benjamin Netanyahu ni au
peuple israélien, que leur gouvernement est isolé et
unanimement condamné par la communauté interna-
tionale. Et l’idée selon laquelle Israël, cette “démocra-
tie exemplaire”, qui ne demande qu’à faire la paix avec
les “méchants Palestiniens”, colportée et diffusée à
tour de bras avec la complaisance et la complicité
occidentales, a vécu.
M. A. BOUMENDIL
LIBERTE
Un village voué à la nuit infinie
Taourirt est l’un des 65
villages que compte
l’arrière-pays de la
commune de Béjaïa. Perché
sur les hauteurs de la région
de Mezzaïa, les habitants
ont, face à eux, côté est,
une vue imprenable sur la
ville de Bgayet et son golf
ainsi que Bougie-Plage. En
arrière-plan, du côté ouest :
la Méditerranée à perte de
vue. Les jolies criques de
Sahel et de Tazeboudjt se
prolongentx vers Boulimat et
autres rivages, tout aussi
beaux.
our le visiteur d’un jour, qui
P s’arrête le temps de remplir ses
poumons d’un “air pur” ou de
“griller” une cigarette, il ne peut
s’empêcher intérieurement de se
projeter dans cette agglomération
rurale, voire d’envier ses habitants.
Mais ce qu’il ignore, c’est que ces
villageois ne cessent de constater
de visu, pis encore de vivre dans
leur chair, les dégâts causés à leur
village, qui dépérit au fil des ans.
Pour eux, cette descente aux
enfers condamne Taourirt à la nuit
infinie alors que ses atouts plaident
objectivement pour son dévelop-
pement. S’il domine par son altitu-
de toute la baie de Bgayet, le villa-
ge ne cesse de voir son territoire
grignoté par la carrière d’agrégats
avoisinante. Au fil des années, les
collines adjacentes sont transper-
cées inlassablement par des
Important programme d'aménagement
de la ville de Ksar El Boukhari
lusieurs opérations d'aménage-
P ment de la ville de Ksar El
Boukhari, touchant plusieurs quar-
tiers, vont être entreprises dans le
cadre d'un programme mis en place
par la municipalité.
En effet, des actions visant à
mettre à niveau les différents lotis-
sements du tissu urbain ont d'ores
et déjà été entamées afin de don-
ner plus de fonctionnalité à la ville
qui s'est beaucoup élargie, dans
l'anarchie, au cours de ces der-
nières années. Car, l'agglomération
qui continue d'ailleurs d'enregistrer
des arrivées de populations venant
de zones éparses et rurales, est en
train de ployer sous le poids de ces
excédents qui créent des situations
de surcharge sur les services
publics et l'utilisation des réseaux
urbains. Pour donner une meilleure
fluidité à la circulation intramuros, il
sera procédé à des travaux d'exten-
sion des principales voies d'accès
qui concerneront les quartiers à
forte densité d'habitations, notam-
ment ceux de Zobra, Zaouïa, 20-
Août, Bouhraoua, Fahis, Djenaïnia,
Belkheïret et bien d'autres encore,
indique-t-on auprès de l'APC.
Les actions qui seront enclen-
chées devront permettre d'amélio-
rer le cadre de vie des citoyens
d'une ville qui est au bord de l'as-
phyxie avec une population de plus
de 70 000 âmes et qui enregistre de
nombreux déficits en matière d'es-
paces verts et d'infrastructures de
loisirs. Les efforts porteront sur la
création de nouveaux espaces
verts, l'aménagement de terrains de
L’ALGÉRIE PROFONDE
TAOURIRT DE BÉJAÏA
Le village ne cesse de voir son
territoire grignoté par la carrière
d’agrégats avoisinante.
machines, qui en redemandent. Les
nombreux visiteurs de Boulimat et
ses plages ne peuvent rater un tel
spectacle notamment lorsque les
explosifs y sont associés, pour
venir à bout de roches toujours
résistantes. L’activité de la carrière
que révèle un va-et-vient incessant
de camions gros tonnage, pro-
voque des nuages de poussière.
Lesquelles poussières finissent
par atterrir sur les demeures et les
potagers des habitants de Taourirt.
Mais devant la carrière, insistent
nos guides, il y a une station d’en-
robé. Son activité est aussi synony-
me de désagréments pour dame
nature et les habitants du village.
Et au fil des heures, nos guides,
retraités pour la plupart, qui ont
MÉDÉA
jeu et d'aires de loisir, à l'instar des
projets en cours de réalisation au
niveau du quartier Romanette et au
centre-ville. Parmi les effets induits
par ces opérations, il est cité l'im-
plication de plus d'une vingtaine
d'entreprises pour la réalisation et
la modernisation des réseaux d'AEP
et d'assainissement, ainsi que le
GESTE DÉSESPÉRÉ D’UN JEUNE DE 23 ANS À EL MÉNIA
Il s’immole par le feu en plein bureau
du P/APC de Hassi El Gara
ivant une situation des plus
V précaires du fait de la non-per-
ception de son salaire depuis six
mois, un jeune homme de 23 ans
qui exerçait en qualité de veilleur de
nuit à l’abattoir communal de Hassi
El Gara, a décidé d’arriver à la solu-
tion extrême pour attirer l’attention
sur son cas épineux . Après moult
tentatives de sensibilisation des
responsables de la commune sur sa
difficile situation sociale, il a choisi,
en désespoir de cause, de s’immo-
ler en plein bureau du P/APC de
cette commune et ce au moment-
même où l’édile tenait une réunion
de travail. En effet, muni d’une bou-
teille d’essence, le jeune s’est intro-
duit dans le bureau du maire, s’est
aspergé le corps et s’est enflammé
devant l’assistance médusée.
Le maire dans une vaine tentati-
ve d’empêcher le jeune homme de
s’immoler s’est jeté sur lui, mais un
peu trop tard. Gravement brûlé au
troisième degré, le jeune évacué
D. R.
construit leurs maisons au milieu
des années 1980 pour fuir l’exiguï-
té de leurs anciennes demeures et
la pollution sonore de la ville de
Bgayet, ont gardé le meilleur pour
la fin : un spectacle qui ferait sur-
sauter toute âme sensible.
Taourirt est à 200 mètres, à peu
près, à vol d’oiseau de la décharge
publique de Boulimat : sa fumée
épaisse et nauséabonde traverse
allègrement son espace ; ce qui
rend les produits de la terre
impropres à la consommation. Les
potagers attenant aux habitations,
ne produisent plus de produits bio,
comme c’était le cas naguère. On
n’ose même plus nourrir les ani-
maux avec. “On soupçonne ces produits
d’être cancérigènes”, a-t-on confié.
bitumage des voies, l'entretien des
immeubles et des espaces verts.
En outre, il est également prévu
la réalisation de voies doubles à
l'intérieur du périmètre urbain
sachant que les travaux de
construction de mobilier urbain et
de carrefours, en sus de la réalisa-
tion de 2 ouvrages d'art pour 12
d’urgence par ambulance à l’hôpi-
tal Colonel Châabani d’El Menia est
décédé pendant son transfert, alors
que le maire s’en est sorti avec des
brûlures au niveau des mains et des
avant-bras.
Ce cas renseigne, on ne peut
plus, sur cette importante tranche
de population qui vit dans le
dénuement le plus total au moment
où les responsables pérorent à lon-
LE CONSEILLER DU MINISTRE DE L’ÉDUCATION L’A ANNONCÉ À BOUIRA
Les sujets du bac seront élaborés selon le seuil de progression
E n marge du Festival national de la
poésie et de la prose organisé à
Bouira, Ahmed Tessa, conseiller du
ministre de l’Éducation s’est montré très
rassurant envers les futurs candidats au
bac et BEM après les deux semaines de
grève observées par les enseignants à
l’appel de leurs syndicats. Toutes les
mesures ont été prises par le départe-
ment de Benbouzid afin de permettre
aux candidats de concourir dans de
bonnes conditions. “Les élèves auront
Autres problèmes auxquels sont
confrontés les habitants de
Taourirt : le transport. Le village est
distant de quelque 13 kilomètres
du chef-lieu de wilaya. Les voya-
geurs prennent les fourgons des-
servant Amtik n’Tafath ou Ifrène,
un village de la commune de
Toudja. Comme la plupart du
temps, les fourgons sont pleins à
craquer, les habitants de Taourirt
sont contraints de faire cinq kilo-
mètres à pied pour rejoindre
Branchement où il est possible de
trouver une place sur l’un des bus
ou fourgons qui assurent la liaison
Aït-K’sila, Tighremt, Saket et le
chef-lieu de wilaya ou encore ceux
affectés pour la liaison
Branchement-Aâmriou.
Quant aux écoliers et élèves des
autres paliers, heureusement que
le transport scolaire est assuré par
la commune. Sinon, ils auraient
abandonné. L’école primaire la plus
proche est située soit à Amtik, soit
à Ighil L’Bordj. Au moins 10 kilo-
mètres à faire dans les deux sens.
Ce n’est pas étonnant que le taux
de déperdition scolaire y soit élevé,
si on en croit les chiffres donnés
par les parents d’élèves sur la sco-
larité de leurs enfants ces trois der-
nières décennies. La commune a
construit une école au niveau du
“Branchement” pour permettre aux
écoliers des villages avoisinants d’y
suivre leur scolarité.
Un CEM pouvait y être égale-
ment abrité. Mais les salles de clas-
se de cet édifice ont été attribuées
à des familles sinistrées. Le reloge-
ment, qui devait être provisoire,
dure depuis seize ans maintenant.
MOUSSA OUYOUGOUTE
milliards de cts, a déjà été achevée.
À cela, il est signalé l'achèvement
des études relatives au dédouble-
ment des voies qui coûtera 9 mil-
liards de centimes, alors que l'étude
d'une route à 2 voies reliant le
centre-ville à la sortie sud est déjà
disponible.
M. EL BEY
gueur de journée sur la bonne santé
économique du pays. C’est triste
d’en arriver à ce point au moment
où le gouverneur de la Banque
d’Algérie déclare fièrement que
l’Algérie accumule 149 milliards de
dollars de réserves de change, alors
que des Algériens n’arrivent même
pas à assurer la moindre pitance à
leur progéniture.
L. KACHEMAD
des sujets sur les leçons déjà dispen-
sées. C’est un engagement du ministre.
Une commission est mise sur pied à cet
effet”, confie-t-il.
À la question sur l’éventuel rattrapage
des cours non assurés durant la grève, il
ajoute que “le ministre n’a pas mis en
place un programme spécial, c’est un
contrat de confiance sur le plan moral
avec l’élève, il peut rattraper et combler
le retard. L’enseignant est le mieux placé
pour connaître le niveau de ses élèves
Lundi
29 mars 2010
19
BRÈVES
D U
AÏN TAYA
C E N T R E
DÉMANTÈLEMENT
D’UN RÉSEAU
DE MALFAITEURS
●● Les éléments de la sureté
urbaine de Aïn Taya ont déman-
telé, après une enquête minu-
tieuse, une bande de malfai-
teurs constituée de mineurs
spécialisés dans le cambriolage
d’appartements. À sa tête un
récidiviste âgÉ de 20 ans, le
groupe de malfaiteurs composé
de cinq mineurs âgés de 14 à 16
ans sévissait en plein jour à la
cité Si El Houès à Aïn Taya. Ces
derniers choisissaient leurs vic-
times pour commettre leur for-
fait. Selon une source crédible,
les cambrioleurs s’attaquaient
généralement aux villas et
appartements dont les proprié-
taires étaient absents, pour
vider les lieux, entre autres des
bijoux, argent et appareils élec-
troménagers. Les malfaiteurs
ont été arrêtés et le “butin” volé
a été récupéré. Ils seront pré-
sentés devant le procureur pour
délit d’association de malfai-
teurs et vol avec effraction.
NACER ZEROUKI.
TIZI GHENIFF
UNE POLYCLINIQUE
EN ATTENTE
●● Même si Tizi Gheniff (50 kilo-
mètres au sud de Tizi Ouzou) a
été érigée au statut de daïra en
1991 en lui annexant la commu-
ne de M'kira, aujourd'hui, on
peut dire qu'elle reste toujours
dépendante de Draâ El-Mizan
bien que certains services aient
vu le
jour : un centre payeur de la
Cnas, un autre pour Algérie
poste, une agence de
l'Algérienne des eaux. Aucune
banque n'a ouvert ses portes à
Tizi Gheniff. Quant aux struc-
tures sanitaires, elles sont tou-
jours vétustes ; un centre de
santé datant de l'époque colo-
niale et une maternité, c'est tout.
Les responsables de cette daïra
avaient émis le vœu à chaque
visite d'un wali dans la région
de leur inscrire un mini-hôpital.
Ne serait-ce que de soixante lits.
Finalement, c'est une polycli-
nique qui lui a été accordée.
Selon une source locale, cette
structure sanitaire allait ouvrir
ses portes en janvier dernier,
mais elle ne l'est pas encore.
Tout de même, la population de
cette daïra qui s'élève à plus de
40 000 habitants attend la mise
en service de cette polyclinique
qui leur prodiguerait d'innom-
brables prestations quand on
sait qu'elle va abriter beaucoup
de services. “Même pour une
consultation de médecine géné-
rale, il faut se déplacer jusqu'à
Draâ El-Mizan”, nous a dit un
citoyen de Tahachat dans la
commune de M'kira. Un autre
service est attendu pour être
opérationnel. Il s’agit de l'unité
de la Protection civile. Cette der-
nière est si importante que les
interventions ne seront que
rapides sur tout l’étendue de la
daïra où certains villages se
trouvent à plus de vingt-cinq
kilomètres de Draâ El-Mizan.
O. GHILÈS
et le niveau atteint dans la progression
pédagogique de l’élève. Pour cette
année et pour la première fois, l’année
scolaire est étalée sur 32 semaines,
alors qu’avant c’était entre 25 et 26
semaines, mais cette année, nous avons
gagné 5 semaines de plus, même si
c’est moins que les normes internatio-
nales qui sont de 40 semaines. Notre
objectif est d’arriver progressivement au
niveau des pays développés”.
A. DEBBACHE
20 Lundi
29 mars 2010 L’ALGÉRIE PROFONDE LIBERTE

BRÈVES VACANCES SCOLAIRES À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

D E L ’ E S T
MÉDIAS ET DÉVELOPPEMENT
THÈME D’UN COLLOQUE
À MILA
Rushs des enfants sur
●● La maison de la culture de Mila
a abrité, samedi dernier, les tra-
vaux du premier Colloque national
sur le rôle de l'information dans le
les activités culturelles
développement local. Placé sous
le thème “L'information de proxi- Aujourd'hui, plus que
mité et son rôle dans le dévelop-
pement local”, le colloque a connu
jamais, les vacances
trois conférences spécialisées
animées par Abdelaâli Rezzagui, le
sont importantes pour
Dr Djamel Razzaki et Noureddine les enfants. Avec les
Hadef.
K. BOUABDELLAH programmes touffus
CONSTANTINE
que nos
“pédagogues” ont
400 APPELS
élaborés pour les
AU 30-25 DE LA SEACO apprenants et l'emploi
●● Selon la Seaco, qui gère l’eau
potable et l’assainissement à du temps surchargé,
Constantine, depuis le 8 mars der-
nier, date de sa mise en service, le les élèves n'ont droit
numéro vert, le 30-25, a enregistré
près de 400 appels téléphoniques.
qu'à un semblant
L’essentiel de ces appels, soit 60%
concernent des réclamations ou
d'éducation sportif
des interrogations pour des fuites et artistique.
d’eau, des branchements ou enco-
re des compteurs bloqués ou
es vacances sont tant atten-
défaillants.
MOURAD K. C dues par les élèves, surtout
après un trimestre éprouvant sur le
L’ALLAITEMENT MATERNEL plan moral avec les grèves, les rat-
trapages et le risque d’une année
EN DÉBAT blanche.

●● Les laboratoires belges
Fasska et l’association des sages-
femmes de Constantine Nour El
Hanna ont organisé, hier, le 1er
Symposium régional sur l’allaite-
ment maternel avec en plus des
interventions des responsables du
laboratoire en question, des
contributions de spécialistes en
pédiatrie et en gynécologie.
MOURAD K.
WEEK-END MEURTRIER
À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
2 MORTS ET 17 BLESSÉS
SUR LES ROUTES
●● Deux personnes ont été tuées
et plusieurs autres grièvement
blessées dans plusieurs accidents
de la circulation, survenus, durant
le week-end dernier, sur les routes
de Bordj Bou-Arréridj. L’autoroute
et la RN5 continuent de tuer. Au
lieudit Hammam Ouled Yelles, un
carambolage entre trois véhicules
a causé le décès de Y. A., âgé de 22
ans. Sur le tronçon Bordj Bou-
Arréridj - Bouira, un autre accident
a causé la mort d’un homme T. M.,
52 ans.
CHABANE BOUARISSA
APRÈS LES
ÉCHAUFFOURÉES
ENTRE GENDARMES
ET CONTREBANDIERS
LES GENDARMES Le village El Batha souffre encore !
DE SÉTIF RATISSENT L elavillage d’El Batha, situé à quelques encablures de d’animation de la jeunesse livre les jeunes et les
commune de Aïn Abessa, au nord de la ville de enfants languir dans une éternelle oisiveté. Le seul
LA MONTAGNE Sétif, est dans un état lamentable. Les maisons non endroit de rencontre est le café maure situé à l’entrée
achevées offrent un autre décor de désolation par du village.
DE BOUTALEB excellence.
Des citoyens que nous avons rencontrés sur place localité. Cependant les habitants ont un grand espoir
gissant sur des informations selon
A lesquelles bon nombre de jeunes
originaires de la commune de Rasfa
auraient pris la clef des champs après
les échauffourées qui les ont opposés
aux services de sécurité, dans l’après-
midi de mercredi dernier pour s’y réfu-
gier, des éléments de la Gendarmerie
nationale ont procédé, dans l’après-
midi d’avant-hier à un ratissage au
niveau de la montagne de Boutaleb,
distante d’une quinzaine de kilomètres
de ladite commune. Un site connu,
depuis quelques années, pour être un
des fiefs des terroristes. Rappelons que
près de 500 gendarmes des différentes
brigades de la wilaya ont été réquisi-
tionnés, depuis mercredi, pour venir en
renfort à leurs collègues de la compa-
gnie de Aïn Oulmène afin de remettre de
l’ordre et assurer la sécurité au niveau
du village d’El Rasfa, relevant de la
daïra de Salah Bey dans la wilaya de
Sétif et connu pour être une place du
trafic du tabac à chique contrefait.
F. SENOUSSAOUI
Encore faut-il que les enfants
puissent trouver un lieu pour se
divertir. Le manque d’espaces de
loisirs ne facilite pas la tâche des
petits qui n’ont que la rue pour seul
espace d’expression et de défoule-
ment. Des aires de jeux ont été éri-
gées dans plusieurs quartiers. Mais
l’absence d’entretien a fait que ces
lieux sont devenus des passages,
voire des dépotoirs. Les grillages
sont arrachés, les bois cassés, le
terrain creusé et les installations
hors services. Il est nécessaire de
les extirper à ces dangers qui les
guettent par une mobilisation des
espaces adéquats. Une maison de
jeunes pour une ville comme Bordj
Bou-Arréridj qui regroupe plus de
173 637 habitants dont plus de
30% de moins de 15 ans, c’est très
peu et même insignifiante.
Malgré les efforts du complexe
culturel qui essaie d’offrir ses ser-
vices, on est très loin des attentes.
Combien de jeunes sont avides de
pratique de la musique, du théâtre,
du dessin et toute autre expression
artistique et culturelle ? Les ateliers
créés au sein de la structure sont
pris d’assaut par les jeunes surtout
Aucune structure ne peut accueillir les jeunes de la
ont affiché leur mécontentement quant à la situation
de leur village et leur marginalisation. En effet, outre
l’absence de ruelles goudronnées, de trottoirs, les
enfants ne savent jouer qu’avec de la boue près des
ordures. L’inexistence de structures culturelles ou
FAUTE DE BATTUES À OUM EL-BOUAGHI
Les sangliers en terrain conquis
es habitants de la commune de
L Djazia (daïra de Meskiana)
vivent ces dernières années le cal-
vaire de la prolifération remar-
quable des sangliers, qui circulent
en plein jour à l’intérieur des grou-
pements d’habitations à la
recherche de nourriture consti-
tuant un risque pour la vie des
citoyens dont les bergers. Pis, les
Des aires de jeux ont été
érigés dans plusieurs
quartiers.
durant les vacances pour
apprendre, donner libre court à
leur talent, échanger leur expérien-
ce et passer le temps. Mais les
moyens font défaut ou, tout sim-
plement, orientés vers d’autres
activités, festivals, galas, ren-
contres... Quand on sait que l’en-
cadrement est assuré par un per-
sonnel temporaire pour cause
d’absence de postes budgétaires,
on ne peut s’attendre à un déve-
loppement de la culture dans la
région.
En attendant des jours
meilleurs, le complexe culturel
Aïcha Haddad, offre à ces bambins
l’occasion de rire, d’apprendre et
s’identifier à ces héros qui les
changent des leur vécu familial et
scolaire. Grâce à des troupes
venues de Bordj Bou-Arréridj mais
aussi de Sétif, Annaba, Constantine
et de Tiaret, les petits ont rendez-
vous, durant toute une semaine,
avec des sujets différents mais qui
rejoignent leur monde comme l’in-
SÉTIF
que la wilaya entame des opérations d’amélioration
urbaine dès l’achèvement des travaux de raccorde-
ment au réseau de gaz naturel. En attendant, les habi-
tants grands et petits pataugent dans la gadoue.
sangliers à la recherche de nourri-
ture dans les poubelles parvien-
nent aux blocs des immeubles. Sur
les routes, nombreux sont les
taxieurs qui ont été surpris par la
rencontre subite d’un sanglier tra-
versant la chaussée causant de
graves accidents de la circulation.
Dans certaines régions rurales
ces bestioles causent de véritables
Yahia/ Liberté
dique les titres des pièces : Le chat concours quotidiens de dessins.
intelligent, Les aventures d’un géant, La Les matinées sont consacrées à cet
danse des doigts, Le fleuve des joies, Ali espace d’expression. C’est une
Baba et les 40 voleurs, Le jardin de forme d’extériorisation et surtout
l’amitié, ou encore Les perturbateurs. de manifestation de talents sou-
Mais ces derniers ne vont pas que vent endormis.
voir. Ils vont être actifs avec les CHABANE BOUARISSA
MICRO D’OR DE LA RADIO NATIONALE
Jijel réalise un doublé
a radio locale de Jijel a pris part jeudi dernier à la 4e édition du Micro
L d’or de la radio, qui a été organisé au centre culturel Aïssa-Messaoudi
à Alger, et a réuni plus de 40 radios.
Elle a participé avec deux émissions. La première porte le titre de
“Achbalouna” (nos louveteaux) a remporté le prix de la meilleure émission
enfantine. Animée par Feriel Kahlessnane, cette émission connaît un suc-
cès dans le milieu des enfants. La seconde émission, est animée par
Ammar Akib qui a pour titre “Bla takhabia” (en toute franchise). Cette der-
nière a remporté le prix de la meilleure émission sportive. Le succès
qu’ont connu ces deux émissions est dû, aussi, au talent d’Aboubaker
Merriche, le technicien du son.
Rappelons à la fin que la radio locale de Jijel a déjà remporté un Micro
d’or quelques mois seulement après son ouverture en 2006, lors de la
visite de Zinédine Zidane à Jijel.
SAOU MOULOUD
UNE PREMIÈRE
RÉUNION A EU
LIEU EN FÉVRIER
EL-TARF PRÉPARE
LA SAISON
ESTIVALE
L a préparation de la saison estivale
à El-Tarf mobilise tous les parte-
naires du ministère du Tourisme.
El Tarf, en dépit des efforts consentis
par les pouvoirs publics pour encou-
F. S. rager le caractère touristique, a tou-
jours eu des moyens très limités.
Selon un élu local qui intervenait lors
de la dernière session de l’APWE, au
niveau de la wilaya d’El-Tarf, on
déplore l’absence d’une culture tou-
ristique. Notons que les plages de la
wilaya ont accueilli durant l’année
écoulée 2 528 952 estivant contre
dégâts aux cultures à tel point que
des fellahs ont lancé un appel de
2 825 070 en 2009 soit une diminution
de plus de 300 000 vacanciers qui ont
détresse pour la sauvegarde de préféré de passer leurs vacances
leurs champs. Cette prolifération hors frontière ou dans les plages de
Skikda et Annaba vu la cherté de
de sangliers est due, surtout, à l’ab- séjour et le manque d’infrastructures.
sence de battues comme jadis pour
La wilaya d’El-Tarf dispose de deux
atténuer le nombre, et ce, en coor- maisons de jeunes et de sept centres
dination avec les associations de de vacances. Elle dispose, aussi, de
18 hôtels et de 8 centres de colonie de
chasseurs de la wilaya. vacances.
K. MESSAAD TAHAR B.
LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE Lundi
29 mars 2010 21

TIARET BRÈVES
La menace DE L’OUEST
SIDI BEL-ABBÈS

des décharges sauvages POUR FALSIFICATION

DE FAUX BILLETS, TROIS
FAUSSAIRES ÉCROUÉS
Ainsi, la quantité des ●● Les éléments du groupement
de la Gendarmerie nationale de la
ordures collectées par wilaya de Sidi Bel-Abbès ont procé-
dé, au niveau d'un barrage routier
la commune de Tiaret situé sur la RN13, près de la locali-
té de Sidi Hamadouche, à l'arresta-
a exagérément tion de trois individus, dont un res-
augmenté ces sortissant malien spécialisés dans
la fausse monnaie. Les mis en
dernières années cause, qui voyageaient à bord d'un
véhicule en provenance d'Oran,
pour dépasser 160 étaient en possession de feuilles
blanches découpées en forme de
tonnes par jour, soit coupures de mille dinars, représen-
tant un montant de cent millions de
un ratio d’environ centimes et prêtes à être repro-
duites en faux billets. Les gen-
0,96kg/jour/habitant. darmes ont également découvert et
saisi des produits chimiques ser-
l va sans dire que la prolifération vant à la fabrication de la fausse
I des décharges désordonnées et monnaie. Les trois inculpés ont été
présentés, jeudi dernier, devant le
l’entassement des déchets de procureur de la République près le
manière anarchique à l’intérieur tribunal de Sidi Bel- Abbès et
des cités urbaines constituent une écroués pour les chefs d’inculpa-
tion de fabrication de fausse mon-
véritable agression sur l’environne- naie, détention de produits chi-
ment et la santé du citoyen, miques destinés à la contrefaçon,
notamment à l’approche de la sai- faux et usage de faux.
son estivale, période à hauts B. AZIZ
risques quant aux aléas engendrés GDYEL
par l’hygiène. Un mal si profond qui
ne peut échapper au regard au HASSI MEFSOUKH
niveau des cités de Sonatiba, Oued MANQUE CRUELLEMENT
Tolba, Zaâroura, Teffah ou ailleurs à

travers les moindres recoins de la Le manque de civisme
est la cause principale
capitale rostomide. d’un tel décor.
Néanmoins, la plupart des
dépotoirs, même ceux autorisés,
atteinte à la vie des citoyens. Par
sont barbares et ne répondent à
les besoins en espace et en expé-
aucun critère de préservation du
dients qu’elle féconde, et par la
cadre de vie et les usagers ne lési-
dévastation démesurée de l’envi-
nent aucunement à y déposer leurs
ronnement qu’elle incite, elle est
déchets, parfois balancés à partir
l’un des problèmes qui engagent
des balcons, sans le moindre
l’avenir de cette population. Bien
contrôle. Le manque de civisme est
que les services concernés de l’APC
la cause principale d’un tel décor
sont, depuis toujours, chargés de
quand on sait que l’évacuation des
cette tâche qui consiste en le net-
ordures ménagères est confiée à
toyage de la ville et de la collecte et
80% aux enfants qui ne savent ni
traitement des déchets solides, les
comment ni où les déposer.
lois et les mesures décidées mises
Cependant, l’urbanisation précipi-
en œuvre en matière de protection
tée de la population qui veut que
de l’environnement connaissent,
les gens se trouvent rassemblés
malheureusement, des failles sur le
dans des quartiers gigantesques et
terrain ou sont insuffisamment
“bidonvillisés”, où les conditions de
exploitées, déplorent certains pas-
vie s’avèrent déplorables et les
sionnés défenseurs de l’environne-
moyens fragiles, est une autre inci-
ment et les représentants du mou-
dence qui porte directement
vement associatif vert. Sur un autre
COUR CRIMINELLE DE MASCARA
plan, on remarque que l’ouverture
à l’économie de marché n’a pas été
sans métamorphoser les habitudes
de consommation et transformer le
contenu des poubelles ménagères.
Ainsi, la quantité des ordures col-
lectées par la commune de Tiaret a
exagérément augmenté ces der-
nières années pour dépasser 160
tonnes par jour, soit un ratio d’en-
viron 0,96 kg/jour/habitant. Ces
déchets sont composés à 73,6% de
matières organiques, 11,4% de
papiers et cartons, 6,6% de
matières plastiques et le reste
(8,4%) d’autres débris et déblais.
Au demeurant, certaines indiscré-
tions font état de plus d’une cen-
taine de décharges sauvages, plus
d’un millier de fosses sceptiques et
un bon nombre de vides sanitaires.
Photo Louisa
D’ABRIBUS
Une triste réalité qui met en évi-
dence la difficulté de gérer au
mieux les déchets solides urbains.
Par conséquent, diverses pollu-
tions, aussi bien biologiques que
chimiques, peuvent être générées.
Par lessivage des dépôts de
déchets par les eaux pluviales et
infiltration, ces nuisances risquent
d’altérer les eaux superficielles et
souterraines telles que celles pui-
sées dans le nombre important de
puits que compte cette commune.
Ainsi, la population est fatalement
exposée à plusieurs maladies telles
que la dysenterie, la fièvre typhoïde
ainsi que d’éventuelles affections
dues aux substances toxiques pou-
vant se trouver dans ces
décharges.
R. SALEM
●● À part quatre petits arrêts de
bus situés sur tout le long de l’artè-
re principale que traverse la ville, la
commune de Hassi Mefsoukh,
dépendant de la daïra de Gdyel
(Oran), manque cruellement de
vrais abribus pouvant “abriter” une
population estimée à plus de 12 000
habitants. En effet, tenant compte
de la fluidité de la circulation,
notamment, les dizaines de véhi-
cules de transport public desser-
vant l’axe Oran-Gdyel-Arzew et les
nombreuses localités limitrophes,
l’usager est condamné, pour
emprunter un salutaire bus de
transport public, d’attendre sous la
pluie, sous le vent et les rayons
brûlants de soleil, car la ville ne dis-
pose pas d’abribus conformes à
cet usage. Même les arrêts, dispo-
sés anarchiquement tout le long de
l’artère principale, sont devenus,
par la force des choses, des lieux
improvisés d’attente pour les usa-
gers et des points d’embarquement
et de débarquement pour les trans-
porteurs. Les deux seuls abribus
existants, érigés depuis des
années, ne sont plus conformes à
cet usage du fait de la densité de la
population, de leur exiguïté et salu-
brité et des bancs en ciment dété-

Perpétuité pour l’assassin riorés qui les caractérisent, ne per-

ans son audience de mardi
D dernier, la cour criminelle de
Mascara a statué sur une affaire
ayant trait à un meurtre perpétré
par Z. A., un jeune homme de 25
ans, sur un père de famille, un acte
qui s’apparente à un crime pas-
sionnel pour les uns et lié à une
vengeance pour les autres, car le
mobile est le refus de la main de la
fille de la victime à son assassin. En
effet, l’auteur entretenait une rela-
tion avec la fille de la victime et
afin de lui vouer ses bonnes inten-
tions, il l’a demandée en mariage.
Mais, sous prétexte que le préten-
dant n’avait pas une bonne
conduite, le papa a refusé la
demande.
Les faits se sont déroulés dans
la nuit du 25 novembre 2009 à
Mascara. Vers minuit cette nuit-là,
la jeune fille avait téléphoné à son
amoureux pour l’informer de la
réponse négative et très ferme de
son paternel concernant sa
demande en mariage. Sous l’effet
de l’alcool et aveuglé par ce refus,
le jeune homme se présente au
domicile de la jeune fille. Devant le
logement, le véhicule du père était
en stationnement. Mettant à profit
l’obscurité nocturne, le jeune
mettant aucun confort aux usagers,
surtout les plus âgés. Sollicité à ce
sujet, le P/APC de Hassi Mefsoukh,
homme a commencé par crever les l’un au dos et l’autre à la poitrine faits mais a incriminé la jeune fille,
pneus à l’aide d’un couteau qu’il qui ont terrassé la victime puis- lui reprochant de lui avoir télépho-
M. Haoua, nous déclara : “La com-
mune souffre énormément de ses
rentrées financières très limitées
avait dans sa poche. Le vacarme et qu’elle a rendu l’âme après son né et informé de la décision de son car il existe un grand déficit dans
le sifflement des pneus ont fini par admission à l’hôpital. Arrêté puis père. Le représentant du ministère les structures de base.” “D’ailleurs,
réveiller le père qui dormait à l’in- incarcéré, le jeune homme a com- public a requis la perpétuité contre ajoute le premier magistrat de la
térieur de son véhicule. À l’aide de paru devant la cour de Mascara le meurtrier, une peine retenue et commune, depuis notre élection à
la tête de cette commune, nous
sa canne, il a tenté de faire enfuir pour répondre de ses actes quali- prononcée par la cour qui ne lui a avons établi des dizaines de fiches
son agresseur, lequel a fait de nou- fiés d’homicide volontaire et des- accordé aucune circonstance atté- techniques dans l’objectif de rattra-
veau usage de son couteau pour, truction de biens d’autrui. Face aux nuante. per le retard enregistré dans le
développement local.”
cette fois-ci, porter deux coups, magistrats, l’accusé a reconnu les A. B. IMÈNE ILIÈS
300 OUVRIERS REMERCIÉS ET DES MILLIARDS EN FUMÉE À ORAN
Le train des Italiens ne sifflera pas
e grand projet de la double voie électrifiée vie de Makedra située à 35 kilomètres d’Oran, d’avancement. “Les salaires sont intéressants, aucu-
L des chemins de fer, d’une distance de 130 en allant vers Sidi Bel-Abbès. Même des cadres ne dette avec les sous-traitants algériens, le respect de la
kilomètres (Oran-frontière marocaine), vient de italiens, serbes et chinois ont été remerciés. réglementation est satisfaisant, pas de licenciements
signer son arrêt de mort, à moins que le chef de Après une année de loyaux services, le person- abusifs. Bref ! Que de bonnes nouvelles pour le person-
l’État n’intervienne pour le ressusciter. nel reste sceptique à propos d’une éventuelle nel algérien. Mais, depuis le 8 mars 2010, tout a chan-
En effet, depuis le 8 mars dernier, le person- reprise des travaux. Cependant, tout le monde gé. Tout le monde doit revenir à la case de départ, c'est-
nel, au nombre de plus de 300 ouvriers, a été ignore la ou les causes de cet arrêt. à-dire s’inscrire au chômage sur les listes de l’Agence
informé de l’arrêt du chantier et chacun a reçu Certains parlent de corruption, d’autres de nationale de l’emploi et de la main d’œuvre (Anem)”,
une lettre de protocole d’accord mutuel où l’ou- surcoût et même l’étude du projet est mise en déclare un cadre algérien de l’entreprise italien-
vrier a le choix entre rompre le contrat et perce- doute, à en croire les rumeurs. ne sous-traitante Bosca.
voir les jours qui lui restent du contrat qui le lie De toutes les manières, seule la direction De son côté, le maître d’ouvrage algérien du
avec l’employeur italien (Rizzani de Eccer ou le générale, installée à Alger, est en mesure de ministère des Transport, l’Agence nationale
sous-traitant Bosca) ou rester à la maison, en donner les raisons de cette faillite qui ne dit pas d’études et de suivi de la réalisation des inves-
attendant un hypothétique redémarrage. son nom. tissements ferroviaires (Anserif), n’est pas assez
Dès l’annonce de la mauvaise nouvelle, Pourtant, depuis le lancement des travaux de bavard sur le dossier. Du coup, toutes les spé-
l’ordre a été donné pour récupérer tous les terrassement, il y a trois mois, tout semblait bai- culations vont bon train.
camions et engins et les regrouper à la base de gner dans l’huile. On parle de 12% de taux NOUREDDINE BENABBOU
 Lundi
22 29 mars 2010 SPORTS LIBERTE

ANGLETERRE MISE À JOUR DU CHAMPIONNAT DE PREMIÈRE DIVISION

MANCHESTER UNITED CRB — ESS
ET CHELSEA LÂCHENT

M
ARSENAL
anchester United, vainqueur
à Bolton (0-4), et Chelsea, qui
a humilié Aston Villa (7-1), ont pris
leurs distances avec Arsenal,
dont le nul à Birmingham (1-1)
samedi lors de la 32e journée
compromet les chances d’être
sacré champion d’Angleterre. Le
vainqueur du choc entre
Manchester United et Chelsea la
semaine prochaine à Old Trafford
pourrait donc être le champion.
Car Arsenal compte désormais
quatre points de retard sur les
Red Devils et trois sur les Blues,
mais aussi une différence de buts
nettement moins favorable. Un
calendrier plus aisé et la perspec-
tive de voir ses rivaux se déchirer
ne suffisaient pas à ramener le
sourire sur le visage de l’entraî-
neur des Gunners, Arsène
Wenger qui, extrêmement tendu,
a reconnu un “coup très dur”
dans sa quête d’un premier tro-
phée depuis 2005. Son équipe a
lâché deux points dans le temps
additionnel, par la faute de
Manuel Almunia dont le dégage-
ment a été détourné par Kevin
Phillips, peut-être hors jeu. Le
L’Entente à l’épreuve
du Chabab
e champion d'Algérie en titre,
L l’ES Sétif, tentera aujourd’hui
(18h) de se racheter face au CR
Belouizdad, dans un match comp-
tant pour la mise à jour de la 24e
journée du championnat. Tenus en
échec lors du derby des Hauts-Pla-
teaux par le MCE Eulma (0-0), ven-
dredi au stade du 8-Mai-1945 à
Sétif, dans un match en retard, les
Sétifiens devront impérativement
réagir lundi à Alger s’ils veulent res-
ter dans la course au titre, dans un
championnat dominé par le MC
Alger qui caracole en tête avec 50
pts. L’ESS (6e, 38 pts) sera certaine-
ment mis à rude épreuve par des
Belouizdadis, qui comptent amélio-
rer leur position au classement (9e,
35 pts), mais aussi regagner la
confiance de leurs fans après la der-

Photo Archives/Liberté
gardien espagnol n’a pu que nière contre-performance concédée
constater les dégâts quand le bal-
lon l’a lobé (90’+1). Quelques ins-
sur leur terrain. Les poulains de
tants plus tôt, le Français Samir Mohamed Henkouche, accrochés à
Nasri avait gâché une balle de 2 à domicile par l’USM Annaba (0-0),
0 après avoir marqué un but qui n’auront d’autre alternative que de
semblait alors synonyme de 7e réagir devant leur public dans l’ob-
succès consécutif (81’). Et si les jectif de sauver leur saison par une
nerfs des Gunners et de leur place honorable, d’autant que le qui n’ont pas joué face au club de Coupe de la CAF, prévu samedi à ments sont donc attendus aujour-
entraîneur étaient en train de tenant de la Coupe d’Algérie s’est Babya. C’est le cas également de Rabat contre les Forces armées d’hui au sein de l’équipe belouizda-
lâcher au moment crucial, comme fait éliminer en 8e de finale par la JS l’avant-centre de l’équipe junior de royales. Privé de plusieurs joueurs : die, dont les “réservoirs” sont désor-
lors des saisons précédentes, et
Kabylie (1-0). L’ESS abordera ce Sétif, en l’occurrence Younès Kadri, Fellah, Maâziz (tous les deux sus- mais vides à cause de la program-
alors que Barcelone est annoncé
mercredi à l’Emirates en quart de nouveau rendez-vous sans certains appelé en renfort pour donner un pendus), Boukedjane et Akniouène mation très chargée, imposée par la
finale de la Ligue des champions. éléments et non des moindres ; on coup de main à l’avant-garde de (ils ont repris hier le service après un LNF. Le match d’aujourd’hui sera,
Leurs rivaux ont fait le meilleur citera le cas de Nabil Hemani, l’échiquier ententiste en l’absence moment d’arrêt pour cause de bles- en effet, le cinquième en deux
usage de ce coup d’arrêt. Chelsea Lazhar Hadj Aïssa et autre Laâmouri de l’ancien buteur de la JS Kabylie. sures) ainsi que Lahmar Abou (pour semaines pour les Rouge et Blanc.
a démontré que sa déprime Djediat suspendus tout comme son absence à l’entraînement Henkouche redoute fortement le
consécutive à son élimination de également Rafik Bouderbal blessé. HENKOUCHE FAIT TOURNER d’hier), l’entraîneur des Rouge et facteur physique en prévision de sa
la scène européenne était oubliée Des défections qui seront à coup SON EFFECTIF Blanc n’a pas jugé utile de les rete- prochaine sortie continentale
en infligeant à Aston Villa, un can- sûr difficiles à colmater même s’il Du côté belouizdadi, Mohamed nir parmi les 18 joueurs comme samedi contre les FAR de Rabat,
didat à la Ligue des champions, faut dire que le coach Nourredine Henkouche a choisi de faire tourner Mameri, Saïbi ou encore Gherbi. Ils d’où sa décision de laisser au repos
une humiliante déroute (7-1). La
présence de Didier Drogba sur le
Zekri aura quelques solutions de son effectif en décidant, par crainte seront remplacés par des joueurs la majorité de ses titulaires pour le
banc ne fera pas débat, Frank rechange en faisant appel à d’autres de fatigue, de ménager plusieurs juniors comme Kherbache, match de championnat d’aujour-
Lampard ayant réussi un quadru- joueurs tels Fahem-Bouazza, titulaires dans le but de les préser- Lahouamed, Bensissi et le gardien d’hui.
plé et Florent Malouda un doublé, Slimane Raho et autre Smaïl Diss ver pour le match retour de la de but Dahmane. Plusieurs change- F. R. / M. B.
avant que Salomon Kalou ne clô-
ture ce score fleuve. MCA
ROONEY ET FERDINAND
MÉNAGÉS AVANT LE BAYERN
Les deux joueurs de
Achouri : “Je donne rendez-vous à Serrar
Manchester United, Wayne
Rooney et Rio Ferdinand, ont été
laissés au repos samedi lors du
devant le tribunal”
e MCA semble déranger énormément. C’est l’entraîneur adjoint des Vert et Rouge, Kamel guïtés. “On se demande pourquoi la Ligue a décidé
match de championnat
d’Angleterre à Bolton, trois jours L d’ailleurs ce que pensent réellement les diri- Achouri, n’a pas hésité à dénoncer les propos d’envoyer un fax faisant état de la programmation du
avant le quart de finale aller de la geants du vieux club algérois qui ne compren- tenus par le président de l’ESS, Abdelhakim derby un jour férié (samedi). Entre vendredi à 11h30 et
Ligue des champions contre le nent pas les raisons de l’acharnement de cer- Serrar, après le match nul concédé par son équi- samedi à 11h00, la date a changé. Mecherara a déclaré
Bayern Munich. Rooney souffre taines parties qui font dans la déstabilisation pe face au MCEE, vendredi passé. Il a accusé, que le match aura lieu le 2 avril, mais 24 heures après,
d’un hématome à un pied et pour des desseins obscurs. Hier, au siège du rappelle-t-on, l’arbitre de la rencontre, Achouri, le communiqué de la LNF nous informe qu’il est “casé”
Ferdinand, dont la saison a été Mouloudia d’Alger, les responsables du leader de rouler en faveur du MCA sur injonction de son pour le 30 mars. On se demande aussi pourquoi la JSK
émaillée d’absences sur bles-
sures, se plaint des adducteurs.
du championnat ont organisé un point de pres- homonyme, l’entraîneur adjoint du club de la ne jouera pas mardi. Je me suis déplacé ce matin (Ndlr ;
Mais selon leur entraîneur Alex se pour dénoncer tous ces agissements qui capitale. “Serrar m’a accusé à tort et affirme que je suis hier) au siège de la ligue et j’ai demandé au secrétaire
Ferguson, ils seront en mesure de interviennent à un moment où le MCA est tout à l’origine de l’échec concédé par son équipe à domicile général de me donner un document où il est écrit que le
tenir leur place au stade olym- proche de décrocher son septième titre de face au MCEE. En vérité, il a essayé de se cacher derriè- MCA ne risque pas de sanction. Je vous assure que j’au-
pique de Munich. champion d’Algérie. Profitant de cette occasion, re l’échec de son équipe. C’est absurde comme argument. rais boycotté le derby par principe”, dira Omar Gherib,
Par pure coïncidence, l’arbitre de cette rencontre s’appel- le coordinateur de la section football. Les
FC BARCELONE le Achouri, mais je peux vous affirmer qu’il n’existe
aucun lien de parenté entre lui et moi. Cet arbitre est de
Mouloudéens demandent tout simplement que
l’éthique sportive soit préservée. “L’ESS cumule
Iniesta absent la région de Kabylie, alors que moi je suis de Skikda.
Mieux encore, je ne le connaissais pas auparavant. La
cinq matches de retard ; logiquement, elle doit apurer ses
matches pour désigner le nôtre. Si l’on se réfère au règle-
seule fois où je l’ai croisé, c’était lors de notre match de ment et dans le but de préserver l’éthique sportive, l’ESS
en Ligue des champions Coupe d’Algérie face à la JSM Tiaret, que nous avons
d’ailleurs gagné par 5-2. Je ne comprends pas comment
devra d’abord jouer ses matches retard face au CRB (20e
journée), à l’USMA (22e journée), à l’USMB (23e jour-
●● Le milieu de terrain du FC Barcelone Andres Iniesta, blessé à la jambe
droite, va manquer le quart de finale aller de la Ligue des champions contre Serrar a eu l’idée de me coller cette allégation. Une chose née) pour programmer notre match face à l’USMH, qui
Arsenal, a annoncé dimanche son club. Le joueur, qui s’est blessé samedi est sûre, il devra répondre de ces accusations devant le entre dans le cadre de la 24e journée. Ce n’est pas un
soir lors du match de Liga contre Majorque (victoire 1-0), souffre d’une “peti- tribunal d’Alger”, dira Kamel Achouri, l’entraîneur problème de domiciliation. Nous sommes prêts à jouer à
te déchirure du biceps fémoral de la jambe droite”, selon un examen réalisé adjoint du MCA. Cette affaire donne déjà un El-Harrach même, mais à condition de mettre tout le
hier, explique le FC Barcelone dans un communiqué. “Le numéro 8 du Barça aperçu sur le match qui opposera le MCA à l’ESS monde sur un pied d’égalité”, nous dira le secrétaire
va manquer à coup sûr le prochain rendez-vous de l’équipe”, à savoir le quart pour le compte de la 31e journée. Attallah. Concernant la menace du président
de finale aller contre Arsenal à Londres, écrit le club. Iniesta devrait rester “Il est prématuré d’y penser. Ce match est loin. Nous Kerbadj de boycotter le match d’aujourd’hui
éloigné des terrains pendant “environ 10 jours”, ce qui rend sa participation avons d’autres matches à disputer les jours à venir. Le face à l’ESS ou de faire jouer une équipe com-
incertaine pour le match retour du même quart de finale de C1, le 6 avril, au
Camp Nou. Pièce maîtresse de l’équipe barcelonaise, le joueur a disputé 27
jour où il arrivera, nous y penserons”, enchaînera le posée de jeunes joueurs, les Mouloudéens affir-
des 29 matches de Liga, rappelle le Barça, champion d’Espagne en titre et coach. Par ailleurs, les dirigeants du MCA n’ont ment qu’ils ne sont pas concernés par les résul-
tenant de la Ligue des champions. Le FC Barcelone, vainqueur samedi à pas laissé l’occasion passer pour écorcher la tats des autres équipes. “L’essentiel, c’est le rende-
Majorque grâce à un but d’Ibrahimovic, a pris la tête du championnat Ligue nationale de football. Cette dernière a ment et les résultats de notre équipe. Maintenant libre à
d’Espagne, mettant la pression sur son rival, le Real Madrid. Le Barça a décidé de programmer le derby face à l’USMH chacun de faire ce que bon lui semble. Le règlement est
gagné en 2009 les six compétitions dans lesquelles il était engagé : Liga, mardi prochain sans consulter aucune partie. Ils clair et c’est à la LNF d’en assumer les responsabilités”,
Coupe du roi, Ligue des champions, Supercoupe d’Espagne, d’Europe et estiment que cette manière de désigner la date a conclu le secrétaire de l’équipe.
Mondial des clubs. du match USMH-MCA prête à beaucoup d’ambi- MALIK A.
LIBERTE SPORTS Lundi
29 mars 2010
23

Le CSKA Moscou offre 5 millions
d’euros pour Belhadj
e club russe du CSKA Moscou,
L détenteur de l’Europa League,
aurait offert la somme de 5 millions
d’euros pour s’adjuger les services
du défenseur international algérien
de Portsmouth (Premier League
anglaise) Nadir Belhadj, rapporte
dimanche le journal anglais Sunday
Telegraph. L’international algérien
est également convoité par les
équipes anglaises de Birmingham
et Tottenham, qui comptent l’enrô-
ler en prévision de la saison pro-
chaine. Le CSKA Moscou est quali-
fié pour les quarts de finale de la
Ligue des champions, et jouera
mercredi le match aller à Milan
contre l’Inter. Placé en redresse-
ment judiciaire, Portsmouth a été
autorisé mercredi par la Premier
League anglaise (PL) à vendre ses
joueurs avant la fin de saison. Le
club en avait fait la demande le
mois dernier, en vain. Mais la PL, à
la suite des derniers déboires du
club, a fait volte-face et a annoncé
dans un communiqué autoriser la
cession de joueurs, sous certaines
conditions et avec effet immédiat.
Portsmouth avait souhaité le mois
APRÈS AVOIR CHOISI COVERCIANO DANS UN PREMIER TEMPS
PORTSMOUTH
dernier vendre Nadir Belhadj ainsi
que Kevin Boateng et Marc Wilson
pour payer ses dettes qui tournent
AFP
autour de 78 millions de livres. Pour
rappel, Liberté Foot est revenu hier
sur Belhadj. Blessé la semaine pré-
JUVENTUS
LES TIFOSI
PRENNENT À PARTIE
LES JOUEURS
cédente à l’entraînement (décolle-
ment de la peau du muscle), l’une
des pièces maîtresses de l’équipe
nationale de football, Nadir Belhadj
sera à pied d’œuvre dès demain au
Qatar au centre de soins Aspitar de
Doha grâce à une prise en charge
de la FAF qui veut assurer les
meilleures conditions d’un prompt
rétablissement. Selon une source
digne de foi, la blessure de Belhadj
n’est pas méchante. Il sera remis
sur pied incessamment. Une infor-
mation qui ne fera que rassurer le
coach national Rabah Saâdane,
sachant que ce dernier n’a pas tel-
lement de solutions de rechange
sur le flanc gauche de la défense. Il
faut dire aussi que Belhadj est l’une
des forces de frappe de l’EN et
aussi un élément incontournable
du système des Verts. Il est devenu
du reste la convoitise de plusieurs
clubs européens et son rendement
lors du prochain Mondial sud-afri-
cain sera déterminant pour la suite
de celui qui est considéré comme
l’un des meilleurs joueurs de cou-
loir au monde.
R. S.
●● Une centaine de
supporters de la Juventus,
mécontents des mauvais
résultats de l'équipe
turinoise, ont pris à partie les
joueurs peu avant le match
de championnat contre
l'Atalanta dimanche au Stade
olympique de Turin, relate
l'agence Ansa. Au moment de
quitter l'hôtel où l'équipe est
d'ordinaire réunie les veilles
de match, le bus transportant
les joueurs a été la cible de
jets de bouteilles de bière et
d'œufs, et les tifosi ont
cherché à empêcher le départ
du bus. Les forces de l'ordre
ont alors dû intervenir pour
permettre au véhicule de
partir avant de l'escorter
jusqu'au stade. Avant le
départ de l'équipe, les tifosi
avaient déjà hurlé des
slogans hostiles,
particulièrement à l'égard de
trois joueurs qu'ils ont pris
en grippe : le défenseur
Fabio Cannavaro, le milieu
brésilien Felipe Melo et le
défenseur français Jonathan
Zebina. La chaîne Sky Sport
a ensuite diffusé des images
qui montrent un tifosi
donnant un coup sur la
nuque de Zebina, qui ne
réagit pas, au moment où
celui-ci se dirige vers le bus.

La FAF opte pour le centre de Tignes (Suisse) “Je n'avais pas vu cette
claque, a ensuite réagi
l'entraîneur turinois Alberto
entraîneur national Rabah Saâdane, après en Italie. Par ailleurs, les deux hommes rallieront la deux villes qui se situent en altitude. Le 13 juin Zaccheroni. On ne peut pas
L’ avoir supervisé le match Istres- Clermont, Suisse aujourd’hui afin de superviser le centre de prochain face à la Slovénie à Polokwane, à 1 310 porter la main sur quelqu'un,
ça ne fait pas partie du
s’est déplacé au cœur de la Savoie, plus précisé- CransMontana vu que ce dernier a une chance mètres d’altitude, et le 23 du même mois face aux
ment à la station d’hiver de Tignes afin de voir de d’accueillir la préparation des Verts avant la USA à Pretoria à 1 214 mètres d’altitude, alors que monde civil. En revanche,
plus près les installations sportives qui peuvent Coupe du monde. Ce centre, rappelons-le, a déjà le match Algérie-Angleterre du 18 juin est prévu à contester les résultats d'une
équipe c'est autre chose, et
accueillir les Verts lors du stage d’avant le Mondial accueilli les Verts avant le mondial mexicain en Cap Town, au bord de l’océan. Côté effectif, le
on peut l'accepter.” Le match
sud-africain. En effet, selon une source générale- 1986. Toujours selon notre source, il semblerait sélectionneur national s’envolera demain pour le contre l'Atalanta a ensuite
ment bien informée, on croit savoir que le sélec- que le stage de l’EN, s’il a lieu en Suisse, se dérou- Doubs, plus précisément à Sochaux afin de super- débuté (à 13h GMT) dans le
tionneur national et le président de la FAF ont visi- lera à 1 400 mètres d’altitude, et non pas au som- viser un autre joueur et cela dans le cadre de sa silence, la grande majorité
té l’un des centres les plus connus à Tignes, là ou met de la station surtout que même en mai, la tournée européenne. Il s’agit du milieu de terrain des tifosi ayant décidé de
les Bleus se préparent avant chaque grande com- neige sera au rendez-vous. La Fédération algérien- Riad Boudebouz qui affrontera l’OM. Il est à rap- faire “la grève” des
pétition. Il faut dire que la commune de Tignes ne de football avait souligné dans un communi- peler que Saâdane a supervisé vendredi dernier le encouragements. La Juve,
culmine à plus de 2 142 mètres d’altitude, ce qui qué que l’entraîneur national a souhaité changer duo de Clermont, à savoir Brahimi et Fabre, ainsi éliminée de la Ligue des
fait d’elle la plus haute commune d’Europe. le lieu du stage de préparation avant la Coupe du que l’attaquant d’Istres Rafik Saïfi, sans oublier champions et de la Coupe
D’après notre source, les responsables de la FAF monde et d’opter pour l’altitude suite à une étude hier au Parc-des-Princes le joueur de Boulogne- d'Italie, est actuellement 7e de
ont déjà réservé dans ce centre de préparation scientifique et médicale. Il faut signaler que sur-Mer Habib Belaïd. série A et reste sur deux
après avoir visité celui de Coverciano et d’autres l’Algérie évoluera lors du prochain Mondial dans M. A. H. défaites face à la Sampdoria
(1-0) et Naples (3-1).
EN
2e MARATHON
Saâdane a-t-il abandonné la piste Guedioura ? D’ALGER
n tournée de prospection en Adlène Guedioura est un footbal- le coach national poursuivra sa noms de ceux qui vont rejoindre
E Europe, le sélectionneur natio- leur professionnel né le 12 prospection et supervisera en l’EN pour le Mondial. LE 4 JUIN 2010
nal Rabah Saâdane ne se rendra novembre 1985 à la Roche-sur-Yon France, Riad Boudebouz (Sochaux), Ils ne seront du reste pas nom-
pas en Angleterre pour superviser (France). Formé au CS Sedan Sofiane Feghouli (Grenoble), Fouad breux, quatre ou cinq au maximum. ●● Le deuxième marathon
international d’Alger aura lieu
de près le sociétaire de Ardennes, milieu de terrain défen- Kadir (Valenciennes), avant de Il faudra donc faire un tri, surtout
le vendredi 4 juin prochain
Wolverhampton Wanderers Football sif, il joue actuellement pour le club prendre ses décisions en matière que Saâdane attend aussi d’avoir avec plusieurs épreuves au
Club, en l’occurrence Adlène des Wolverhampton Wanderers en de renforcement de l’effectif. Si les rapports de son adjoint Djelloul, programme. Cette
Guedioura, apprend-on de sources Premier League, en prêt du club aujourd’hui, il apparaît clairement actuellement en Espagne pour manifestation regroupera
sûres. Cette dernière précise que le belge du Sporting de Charleroi. que Saâdane va de nouveau puiser superviser Walid Cherfa, Tarragone près de 10 000 participants et
coach national aurait abandonné la C'est le fils de Nasser Guedioura, dans le réservoir des pros, pour et de son autre adjoint Lamine se déroulera en plein centre-
piste de Guedioura qui aurait des ancien international algérien de apporter plus de qualité dans l’ef- Kebir (préparateur physique) pour ville à l’occasion des
chances infimes de figurer parmi le l'USM Alger qui a évolué notam- fectif des Verts, notre source préci- ce qui est de Soltani (Hollande) et Journées mondiales de
groupe des Verts pour le Mondial. ment à la Roche-sur-Yon. Pour rap- se que pour le moment, rien n’a été Chakouri (Charleroi Belgique). l’enfance et de
Il est utile de signaler que pel, Liberté Foot avait révélé hier que décidé en ce qui concerne les M. B. l’environnement.

TOURNOI DE L'UNAF (U 20 ANS) 1re JOURNÉE

L’ALGÉRIE ACCROCHÉE, LE MALI EN TÊTE
a sélection algérienne des U
L 20 ans a été accrochée par
son homologue tunisienne (1-1)
samedi au stade de Zéralda en
match comptant pour la première
journée du tournoi de l'Union nord-
africaine de football (Unaf), tandis
que le Mali s'est facilement impo-
sé contre le Maroc (2-0). Pour son
premier match officiel en Algérie,
l’équipe algérienne dirigée par
Otman Ibrir a fourni une prestation
tout juste moyenne. Pourtant, les
partenaires de Mehdi Benaldjia
n’ont pas tardé à ouvrir le score
grâce à Cheheïma Ahmed dès la
12e minute. Les Algériens ont raté
le K-O. quelques minutes plus tard
par Kadri Younès, seul face au
gardien tunisien, mais sa tentative
est passée à côté. La réaction
tunisienne a été rapide, puisque à
la 25e minute, Derouiche Ayman
remet les pendules à l’heure. La
seconde période a été à l’avanta-
ge des Tunisiens sans parvenir
pour autant à concrétiser les
quelques belles opportunités. Les
Algériens ont repris le match en
main dans le dernier quart d’heu-
re, et Benaldjia a raté son face-à-
face avec le gardien Bencherifa à
la 86e minute. Le sélectionneur permet aux Aigles du Mali de Résultats :
national Otman Ibrir n'a pas caché
sa déception à l'issue de la ren-
prendre la tête du tournoi avec
trois points, devant l'Algérie et la
1re journée (27 mars) :
Maroc - Mali 0-2
contre. “C'est notre première ren- Tunisie (1 pt), alors que le Maroc Algérie - Tunisie 1-1
contre officielle en Algérie. Notre est dernier (0 pt). Lors de la Classement pts joué
prestation a été moyenne. On peut seconde journée, l’Algérie affronte 1. Mali 3 1
mieux faire. L’équipe était crispée. le Maroc, alors que la Tunisie croi- 2. Algérie 1 1
C'est un tournoi de préparation. Le sera le fer avec le Mali. - Tunisie 1 1
plus important c'est notre match 4. Maroc 0 1
contre la Sierra-Leone. Il y a des Le point RESTE À JOUER :
choses à améliorer”, a-t-il dit. L'équipe du Mali des U 20 ans 30 mars :
Dans l’autre rencontre de la jour- occupe la 1re place du classement 14h30 : Mali - Tunisie
née, le Mali a disposé aisément du à l'issue de la 1re journée tournoi 17h30 : Algérie - Maroc
Maroc grâce à deux réalisations de l'Union nord-africaine de foot- 2 avril :
de Malle Amara (44’) et Tounkara ball (Unaf) disputée samedi à 14h30 : Maroc - Tunisie
Moustapha (70’). Une victoire qui Zéralda (Alger). 17h30 : Mali - Algérie.
24 Lundi
29 mars 2010
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE
UNE NOUVELLE DE ADILA KATIA
26 e
partie
“Le bonheur à portée
de main”
RÉSUMÉ : Au restaurant, Samir ne peut s’empêcher de
mettre les points sur les i. Il a deviné qu’elle s’est
entichée de lui et il la remet à sa place. Lydia le prend
très mal. Elle le gifle avant de partir…
ne querelle d'amoureux
- U Samir ? demande Youcef,
un collègue et ami. Tu veux bien
de moi à ta table ?
Samir soupire tout en lui faisant
signe de s'asseoir. Il se frotte la
joue, n'en revenant toujours pas
qu'il ait reçu une gifle, dans un lieu
public. Son ami a été tout aussi
surpris. Pour un être aussi discret,
ce scandale doit être dur à sup-
porter. Samir feint l'indifférence.
- Je croyais que ta dulcinée était à
l'étranger, fait remarquer Youcef.
- En effet. C'était sa cousine...,
elle en pince pour moi, lui confie-
t-il.
- C'est une belle fille. Je ne me
plaindrais pas de l'avoir pour
amie, dit Youcef. Tu aurais dû me
la présenter, je t'aurais évité bien
des problèmes.
- Elle est déjà promise à un garçon
bien, lui apprend Samir. Elle se
fout complètement de lui.
RÉCIT
DE YASMINA HANANE
RÉSUMÉ : Mohamed termine la soirée en compagnie
de son hôte qui ira jusqu'à lui confier certains secrets
familiaux. Enfin, ce dernier se lève et l’invite à
rejoindre sa couche…
l interrompe sa phrase et se frap-
I pe la tête, avant de se mettre à
rire.
- Nous avons passé presque la
moitié de la nuit à discuter et tu ne
connais même pas mon nom.
Mohamed se met à rire.
- J’avoue que moi-même, je n’ai
pas pensé à te le demander.
- Je m’appelle Idir… Idir Amokrane.
Au village, on m’appelle Da Idir.
- Bien. Je t’appellerai Da Idir moi
aussi.
- Comme tu veux mon fils. Je vien-
drai te réveiller dès les premières
lueurs de l’aube. Tâche de bien
dormir pour être en forme.
- J’ai l’habitude de me lever très tôt.
Ne t’inquiète donc pas pour moi.
- Alors je n’ai plus qu’a te souhaiter
une agréable nuit.
- À toi aussi Da Idir.
LOUISA
L’homme quitte la grande salle et
Mohamed s’allonge sur sa couche
mais ne put trouver le sommeil.
L’image de Louisa le hantait enco-
re. Il se met à rêver de cette belle
jeune femme qui l’avait subjugué
“Famille
recomposée”
Aujourd'hui, j'ai mis les choses au
clair. Je tiens toujours à ma fian-
cée et elle ne l'a pas supporté. Tu
as vu sa réaction quand je lui ai dit
de ne rien attendre de moi. C'est
une folle cette fille !
- Et qu'est-ce que tu vas faire ?
l'interroge Youcef. Elle est si déçue
qu'elle va tenter de vous séparer...
Malgré tout. Comment vas-tu
faire ?
- Je suis devant une impasse. Je ne
peux pas mettre au courant
Kamélia, soupire Samir. Elle va se
faire du souci.
- Imagine qu'elle ose l'appeler
pour lui dire des horreurs sur toi ?
Et si elle la croit ?
- Tant pis. Je ne peux rien faire à
part attendre, dit Samir. J'ai pris
toutes les précautions pour l'évi-
ter et voilà qu'elle vient me trou-
ver à mon travail. Je pense mettre
sa mère au courant. Au moins, il y
aura quelqu'un pour appuyer mes
9e partie
Portrait de famille
au premier regard.
La fatigue eut raison de lui. Il som-
bra dans un profond sommeil, peu-
plé de rêves romantiques, où
Louisa n’était pas exclue.
Il se sentait si bien que quand Da
Idir vint le réveiller, il se demandait
encore où il était et pourquoi
qu’on le tirait d’un aussi beau
songe.
Mais le froid eut vite fait de le
remettre sur pied. Il s’habille et
remet son burnous avant d’accep-
ter la tasse de café noir que son
hôte lui tendit. Il mange un peu de
galette et un reste de couscous de
la veille, puis suit Da Idir, et ils sor-
tirent tous les deux dans le grand
froid de l’aube.
Quelques paysans se joignent à
eux en cours de route. Mohamed
remarque que les vastes champs
de blé et d’orge n’étaient pas très
loin du village. Da Idir le présenta à
ses associés et à l’équipe qui
devait travailler avec lui. Chacun lui
souhaita la bienvenue, puis on lui
indiqua la surface à labourer avant
de l’affecter derrière un socle tiré
par un bœuf.
Avec : Cirta (Nadia Mehenni), Fodil Meziane et la jeune Niscia. Et avec : Warda Khima, Larbi Zidane, Lounès Hamlat, Amina Laouer, Djahida Khalfi,
Sihem Oucherif, Sakina Meroul, Abdelhalim Abassi et Nouari Saidani. Scénario, prises de vue et réalisation : Abdelaziz YESSAD - azizyessad@yahoo.fr
Décors : Pizzeria, Adrar, Béjaïa
G DES
ENS
ET DES F AITS LIBERTE
dires.
Youcef lui conseille de ne pas
perdre de temps et de prendre les
choses en main avant que la
situation ne lui échappe complè-
tement. Mais, Samir ne peut pas
s'absenter. Il a énormément à faire
et sans l'accord de son respon-
sable, il ne peut pas abandonner
son poste. Il est contraint à
attendre la fin de l'après-midi pour
se rendre chez sa future belle-
mère. Lorsqu'il sonne et que c'est
Lydia qui lui ouvre, il hésite à
entrer.
- Est-ce qu'elle est là ? demande-
t-il.
- Non. Mais tu peux entrer, lui pro-
pose-t-elle.
Samir constate que sa colère est
tombée et il espère que ce calme
n'est pas qu'une apparence.
- Je reviendrai ! décide-t-il, crai-
gnant qu'elle n'ait encore une
autre idée qui pourrait le perdre.
Dis-lui que je suis passé.
- Samir, je voudrais parler avec toi,
le prie-t-elle. Juste une minute.
Dessin / Amouri
Lydia sort sur le palier et soupire.
- Parle ! la presse-t-il.
- Je m'excuse pour tout à l'heure,
dit-elle d'un coup. Je ne sais pas
ce qui m'a pris. C'était bête et irré- s'est passé ce matin. Toutefois, en sortant de la cuisine.
fléchi. Je regrette. avant de partir, il la prévient : - Un homme. Il s'est trompé de
- J'ai du mal à te croire. Tu as devi- - La prochaine fois, je ne serai pas cage d'escaliers, ment-elle.
né que je suis venu lui parler ? aussi indulgent. A. K.
- Inutile de m'humilier davantage, Il part, sans plus tarder, presque (À suivre)
le prie-t-elle. Je ne recommencerai en courant. S'il aurait accepté
plus, je te le jure. N'en parle pas à d'entrer, il serait tombé sur sa
ma tante. Cela gâchera tout entre future belle-mère. Aussi parti que ADILAKATIA@yahoo.fr :
Vos réactions et vos témoi-
nous. Samir a pitié d'elle. Il veut Lydia rentre. gnages sont les bienvenus.
bien passer une éponge sur ce qui - Qui était-ce ? demande sa tante
Mohamed se met à travailler si
bien, qu’en un laps de temps très
court, il parvint à labourer une
grande partie du champ. Le soleil
était haut dans le ciel et quelques
paysans décidèrent de faire une
petite pause pour se reposer et
manger quelque chose.
Mohamed partage le repas de Da
Idir, et ce dernier le présenta
comme un parent venu passer
quelques jours chez lui et l’aider
dans ses travaux.
Les paysans apprécièrent ce jeune
homme fort et athlétique qui, en
peu de temps, a su démontrer sa
force et son savoir-faire. Mieux
encore, Mohamed les épate par
son franc-parler qui renseignait à
plus d’un titre sur son appartenan-
ce noble et son éducation.
En fin de journée et malgré leur
fatigue, les paysans se firent un
plaisir d’inviter Mohamed à siroter
un café avec eux au village, puis de
Dessin / Amouri
leur tenir compagnie à la “Djemaâ”.
Le jeune homme était content de
ce premier contact avec les gens
du village. Da Idir lui confia même
que certains projetaient déjà de lui
confier d’autres tâches afin de le gens simples, mais sévères dans qu’il ne tarderait pas à conquérir le
garder le plus longtemps possible leur jugement. Un étranger à leur plus récalcitrant entre eux.
avec eux. Qui sait ? Peut-être village n’est pas toujours le bienve- (À suivre)
même pour toujours, poursuit-il nu, sauf dans le cas où il pourrait Y. H.
d’un air malicieux. leur apporter un plus. Et comme il
n’était ni paresseux ni rechignant Y_hananedz@yahoo.fr :
Mohamed sourit. Il était satisfait de Vos réactions et vos témoignages
se voir traité de la sorte par ces au travail, il savait pertinemment sont les bienvenus.
(À suivre)
LIBERTE JEUX Lundi
29 mars 2010
25

Sudoku N° 388 : PAR FOUAD K. Comment jouer ? Mots croisés N° 3801 : PAR FOUAD K.
Le sudoku est une grille de
9 cases sur 9, divisée elle-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
4 5 7 6 même en 9 blocs de 3 I
DE MEHDI
cases sur 3. Le but du jeu
2 4 5 est de la remplir II BÉLIER
entièrement avec des (21 mars - 20 avril)
III AUJOURD’HUI
1 3 8 chiffres allant de 1 à 9 de
manière que :
Ne vous entêtez pas obstinément dans
IV une affaire compliquée. La persévé-
rance est une qualité, certes, mais il
8 6 7 5 - chaque ligne contienne V faut aussi, de temps à autre, lâcher du
lest pour parvenir à ses fins. Le princi-
tous les chiffres de 1 à 9 ; pal est de conserver l'espoir et forcé-
2 4 9 6 - chaque colonne
VI ment un jour on est récompensé de sa
patience.
contienne tous les VII
2 1 7 chiffres de 1 à 9 ;
VIII
TAUREAU
(21 avril - 21 mai)
Vous avez le sens du devoir accompli et
5 6 3 - chaque bloc de 3X3
contienne tous les
IX partant du principe que toute peine
mérite récompense, vous vous octroyez
chiffres de 1 à 9. le droit à une pause bien gagnée. Votre
3 9 X forme a tout à y gagner. Vous saurez pro-
fiter de l'instant présent.
Cette grille est de niveau
HORIZONTALEMENT - I - Navires transbordeurs. II -
2 6 4 5 moyen : elle contient déjà Ancienne langue. Fabriquera. III - Superstructure sur le pont d’un
GÉMEAUX
(21 mai - 21 juin)
30 chiffres. navire. Personne gaie. IV - Glacée. Grecque. V - À la mode. Facile. Faites attention à certains indices dans
VI - Entoure. Combustible obtenu de la houille. VII - Élimé. une entreprise relativement hardie. Les dif-
Potage à l’ail lié aux jaunes d’œuf. VIII - Pas bien loin. Orient. IX - ficultés qui pourraient contrarier le
Solution Sudoku n° 387 Proverbes Troublée. Décapité. X - Postérieur. Tribu israélite. dénouement heureux de cette affaire
nécessite de vous un moral excellent.
VERTICALEMENT - 1- Insectes qui vivent sous les pierres. 2 - Abstenez-vous de faire certains commen-
❘◗◗ “Le sage se deman- Ebréchés. Note. 3 - Voyelle double. Rassasiée. 4 - Aventurier. taires désobligeants.
8 1 6 7 9 5 3 4 2 de à lui-même la cause Désert du Sahara. 5 - Cité engloutie sous les flots. Régime CANCER
des ses fautes, l'insen- alimentaire. 6 - Liquides sécrétés par le foie. Grivois. 7 - Forum
(22 juin- 22 juillet)
sé la demande aux des Nations. Anciennes monnaies d’or. Possessif. 8 - Oxygène.
9 4 7 2 3 1 8 6 5 autres.” Lisières. 9 - Gauchiste. 10 - Etablissement de cure. Mettre un œil.
Grâce à votre forme physique qui revient
en force, vous aurez la chance de gagner
Proverbe chinois une plus grande indépendance dans votre
vie. Si seulement vous vouliez prendre
3 2 5 8 6 4 7 1 9 ◗◗ “La beauté du corps,
découronnée de celle
Solution mots croisés n° 3800 quelques risques, votre vie vous semble-
rait infiniment plus radieuse. La réussite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 est proche.
de l'âme, n'est un orne-
6 8 3 9 2 7 1 5 4 ment que pour les ani- I A F F A B I L I T E
LION
maux.”
Démocrate !
II C U L M I N A N T S (23 juillet - 22 août)
4 5 9 6 1 8 2 3 7 ◗◗ “Les jolies filles ne III R I A T O M E S
Une belle aventure dans les affaires pour-
rait se décider brusquement surtout si
sont pas toujours heu- vous savez surveiller la bonne direction.
IV O T I T E A P I A
2 7 1 5 4 3 6 9 8 reuses et les garçons
intelligents sont rare- V S E R E E S T A I
Un nouveau départ dans votre vie est-il
vraiment souhaitable ? L'avenir proche
vous dira si votre prudence mesurée vous
ment beaux.” donne raison.
5 9 2 3 8 6 4 7 1 Proverbe chinois
VI T E G R E E S
◗◗ “A côté de la beauté, VII I G N O R E R I M VIERGE
1 3 8 4 7 9 5 2 6 l'esprit et le coeur font
toujours l'effet de
VIII C O T R E I F O (23 août - 22 septembre)
Des nouvelles intéressantes vous obligent
IX H U A S S E O I R à réfléchir sérieusement à la question
parents pauvres.” posée. Votre opinion sur ce sujet délicat
7 6 4 1 5 2 9 8 3 Etienne rey X E T O N E S C O T pourrait choquer. Pensez à modérer vos
affirmations pour éviter tout conflit. Votre
talent d'orateur vous fera parvenir à une
Par Espaces conclusion très heureuse.
▲

A. Ouabdeslam ——————
Méritent les BALANCE
▲
égards (23 septembre -22 octobre)
Vous avez besoin de nouvelles énergies
▲

Traîtresse
————— pour être au mieux de votre forme. Vous
▲

Surface aurez des idées nouvelles. Suivez votre

—————
Appel à la inspiration. Laissez-la vous mener dans
▲ ▲
prière ▲ une nouvelle aventure ou à un endroit que
Terre et mère Sodium vous n'avez jamais vu avant. Vous êtes en
————— —————
▲

Cardinale pleine forme, allez faire de nouvelles

▲

————— Privatif découvertes.

Qui —————
▲

▲
repoussent ▲ ▲ Une muse
▲
MOTS FLÉCHÉS N° 173

Caché par Place Sélection SCORPION

la coquette ————— ————— (23 octobre - 22 novembre)
▲

Roulement Vous allez connaître une agréable nouvelle.

————— Article —————
▲
▲

Vous prenez le relais et vous vous mettez

Possessif ▲ arabe ▲
Cachés
en quatre pour répandre autour de vous
Station
————— cette annonce qui donnera beaucoup de
▲

Une cour plaisir à tous ceux qui veulent bien l'en-

—————
tendre. Vous aimerez rendre les gens heu-
▲

Fils
▲ d’Agamemnon ▲ reux.
Crack
Souhait —————
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————— L’Europe
SAGITTAIRE
Point de —————
▲

saignée Guyane (23 novembre - 20 décembre)

▲ ▲ ▲ hollandaise ▲ Vous ressentirez le besoin de faire une
Greffées Bon cheval Sage pause. Vous pourrez profiter d'une occa-
————— ————— —————
sion agréable pour respirer un peu et faire
▲

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▲

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▲
Mille-pattes ▲ ▲
Émules activité débordante vous permet de com-
bler un retard qui se révèle ne pas être
Vieux bœuf Arrêt de
▲

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▲

Choisit
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▲
Article ▲
Contracté
CAPRICORNE
Personnel De bonne
(21 décembre - 20 janvier)
▲

—————
humeur
▲

Courant Vous aurez tendance à avoir une attitude

————— —————
Prendre le tranchante et critique envers certaines
▲

▲
sein Idem ▲ personnes. Attention, elles risquent de mal
Désert le prendre. Si vous constatez que la
▲

Ovules ————— conversation s'envenime, essayez d'être

▲

————— Un rayon plus amical et plus souple, l'état de vos

Crasseux ————— finances en dépend directement.
▲ ▲
Flaire
▲
▲

Érodes Anneaux VERSEAU

—————— —————
Sainte Parcourue (21 janvier - 19 février)
▲ ▲ ▲ Vous vous demandez pourquoi vous n'avez
pas de relations intéressantes en ce
▲

Possessif Gorgées
————— ————— moment. Vous aurez la chance de faire la
▲
▲

Poursuit Héros suisse rencontre de quelqu'un que vous n'avez

————— ————— pas vu depuis longtemps. Des liens ami-
Vieux do
▲ ▲
Règle
▲ caux se noueront entre vous si vous faites
Appelé à Une le premier pas.
▲

sièger manche
————— ————— POISSONS
▲

Examen ▲ Sans effets

(20 février - 20 mars)
Alois Une personne parmi vos connaissances
—————
▲

Greffés cherche à savoir comment vous pourriez

————— réagir dans certaines circonstances. Vous
Nom d’un
▲

chien éviterez sa curiosité car une chance inat-

tendue se présente pour vous éviter une
SOLUTION Tardivement- Fadaise - Aléa - On - Méats - Ars - Niées - Servo - Cerner - Tue - A - Tréteau - Serf - Iei - Sise - Sai - O - Na - Site confrontation. Votre attitude digne vous
permet de déjouer le complot.
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 26 Lundi
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cherche emploi à travers le terri-
toire. Tél. : 0771416.45.73
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emploi Alger.
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finance cherche emploi dans le
domaine ou autres Alger ou envi-
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29 mars 2010 TÉLÉ POTINS LIBERTE

PEOPLE ACTU-TV
Janet Jackson et Mariah Carey
dans le même film
●● C’est un cast inatten-
C'est officiel, “24 Heures Chrono” s'arrête
du que Tyler Perry a réuni
pour son prochain film.
Le réalisateur américain a
en effet annoncé que
Whoopi Goldberg donne-
rait la réplique à Janet
Jackson et Mariah Carey
dans son prochain film,
For Colored Girls Who
Have Considered Suicide
When the Rainbow is
Enuf. D'après le site Black
Voices, de nombreuses autres comédiennes seront présentes,
dont Phylicia Rashad, Jurnee Smollett, Kimberly Elise, Kerry
horloge vient de s'arrêter d'avan-
Washington et Loretta Devine. Une autre chanteuse et actrice
occasionnelle, Macy Gray, sera également de la partie pour ce pro- L’ ce pour 24 Heures Chrono. Après
jet. Il s'agit de l'adaptation d'une pièce dans laquelle 20 femmes une semaine d'incertitude, la série a
noires expriment les problèmes qu'elles rencontrent dans la socié- officiellement été annulée par la chaî-
té moderne. La pièce a été créée en 1975 et a été jouée à ne Fox, qui l'avait lancée avec succès
Broadway un an plus tard. Le tournage débutera en juin, pour une en novembre 2001. Jack Bauer vivra
sortie qui devrait intervenir à l'hiver 2010 ou début 2011, selon le donc la fin de ses aventures télévi-
réalisateur. Tyler Perry a fait cette annonce lors d'une conférence suelles en mai prochain.
de presse pour la sortie de son nouveau film, Why Did I Get Married C'est Mary Lynn Rajskub, qui incarne
Too ? dans lequel il dirige déjà Janet Jackson. Chloe dans la série, qui a dévoilé l'in- sont en cause. Certes, les scores sont
formation via son compte Twitter. en chute cette saison, et la moyenne
“Nous venons d'avoir la confirmation offi- des premiers épisodes de la saison
Nicole Scherzinger s'exprime cielle... C'est la dernière saison de 24”, a-t-
elle ainsi déclaré. De son côté, Jon
ne dépasse pas la barre des 10 mil-
lions de téléspectateurs. Mais ce sont
sur la fin des Pussycat Dolls Cassar, producteur exécutif de la
série, a confirmé l'annonce. Selon lui,
surtout les coûts de production de la
série qui ont conduit Fox à y mettre
Jack Bauer au cinéma n'était pas envi-
sageable tant qu'il fallait gérer la
●● Les Pussycat Dolls
sont-elles toujours “le cast et l'équipe de la série ont été infor- un terme. Que les fans de Jack Bauer conception de la série à la télévision.
ensemble ? C'est la ques- més que 24 Heures Chrono touchait à sa se rassurent, ils devraient retrouver Aujourd'hui, Kiefer Sutherland, les
tion que se posent les fans fin. Il n'y aura pas de saison 9”, a-t-il leur héros au cinéma, un projet évo- acteurs et scénaristes de la série sont
du girls band américain, déclaré. Ce ne sont pas vraiment les qué depuis quelque temps déjà. Mais disponibles pour travailler sur cette
que l'on soupçonne de audiences de 24 Heures Chrono qui l'idée de transposer les aventures de adaptation au cinéma.
s'être séparé depuis plu-
sieurs mois maintenant. Il
faut dire que certaines des LE DOC
membres du groupe ont
multiplié les critiques
envers Nicole Scherzinger,
la chanteuse principale,
L'extraordinaire
auteur et compositeur de la plupart des titres des Dolls.
HANKAR leçon
S
RAVI
Interrogée mercredi dernier par Ryan Seacrest, la principale inté-
ressée s'est exprimée pour la première fois sur le sujet. “Oui,
quelques unes des filles ont quitté le groupe”, avoue-t-elle, même si elle Joueur de sitar virtuose, Ravi
précise que ces départs ont eu lieu pour qu'elles puissent se
Shankar fut le premier ambas-
concentrer sur des projets solo. “Je suis la seule membre qui reste”,
plaisante-t-elle même. Nicole Scherzinger, qui sera l'une des can- sadeur de la musique indienne,
didats de la prochaine saison de Dancing with the Stars, a recon- qu'il popularisa en Occident à
nu des tensions au sein du groupe. Quand Ryan Seacrest lui partir de 1956. Tout au long de
demande de qui elle se sent le plus proche, la chanteuse refuse sa carrière, il s'est posé la ques-
de répondre. “Celle dont j'étais la plus proche, elle a fait quelque chose qui tion de la transmission de son
m'a déçu”, explique ainsi Nicole Scherzinger. Malgré tout, la chan- art. Car la musique indienne se
teuse n'exclut pas la sortie d'un troisième album des Pussycat transmet de manière orale,
Dolls, d'ici à la fin de l'année, et avoue également qu'elle travaille dans la quotidienneté et le com-
toujours à son album solo, dont la sortie était prévue à l'automne pagnonnage. Le voici lors de
2007, mais a été repoussée à plusieurs reprises. son dernier passage à Paris,
qu'il présente lui-même comme
Demi Moore sauve un jeune son ultime voyage en Europe, où
il avait choisi de donner une
homme du suicide grâce au Net leçon de musique au public de
la salle Pleyel. Il est également
filmé lors de son travail quoti-
dien au centre portant son nom
30
Arte : 22h
à Delhi, en Inde, avec ses dis-
ciples et sa fille Anoushka.

Le + de LIBERTÉ

“MODERN FAMILY” BIENTÔT SUR M6

●● L'actrice Demi Moore a permis aux autorités américaines de
venir en aide à un jeune homme qui voulait mettre fin à ses jours
vendredi dernier, après un échange sur le site de micro-blogging
Twitter. Tout commence avec un message adressé à l'actrice. Un
jeune Américain de 18 ans écrit : “Je n'ai aucune raison de continuer à
vivre” avant d'ajouter qu'il est “sur le point de se pendre à un arbre et de
mettre fin à sa vie”. Demi Moore lui répond et lui demande s'il est
vraiment en train d'appeler à l'aide. La conversation est alors dif-
fusée aux 2,5 millions d'abonnés au compte de Demi Moore.
Le jeune homme en détresse répond d'un simple “Oui” à l'actrice.
Mais c'est la comédienne Nia Vardalos, connue pour son rôle dans
Mariage à la grecque, qui appelle un centre de prévention du suicide
de Los Angeles après avoir lu l'échange entre Demi Moore et le
garçon sur le site. Les autorités retrouvent le jeune homme sain et
sauf, assis devant son ordinateur, “en train de pleurer”. La mère de
l'adolescent a expliqué qu'il était “très émotif et qu'il avait été diagnos-
tiqué d'un trouble obsessionnel compulsif”.
Alors que la chaîne s'apprête à lancer Lie to me
en prime time, M6 a acquis les droits de diffusion
de Modern Family, une sitcom produite par la FOX
et qui bénéficie de bonnes critiques. Cette série
suit le quotidien de trois familles. La première est
portée par Ed O'Neill (le père de famille dans la
sitcom Mariés, deux enfants), en couple avec une
Colombienne aux formes avantageuses, bien plus
jeune que lui et déjà mère d'un enfant.
Régulièrement, Ed O'Neill voit ses deux enfants,
Claire et Mitchell, eux aussi à la tête de leur
propre famille. Claire est mère de trois enfants et
doit vivre avec un mari persuadé d'être en phase
avec ses deux adolescents alors qu'il ne fait que
les embarrasser. Lancée en septembre 2009, la
série réalise de bonnes audiences à tel point que
son diffuseur, ABC, a d'ores et déjà annoncé une
deuxième saison. La première devrait compter 23
épisodes de 22 minutes. À l'instar de Nip/Tuck ou
Damages, la série devrait débarquer prochaine-
ment sur Paris Première, une filiale du groupe,
avant d'être diffusée, plus tard, sur M6.
LIBERTE
◆◆ TF1
Tf1
11:00 Attention à la marche !
11:50 L'affiche du jour
12:00 Journal
12:40 Petits plats en équilibre
Bethmale
12:45 Météo
12:55 Les feux de l'amour
13:55 Les liens du cœur
15:35 New York police judiciaire
16:25 Monk
17:15 La ferme Célébrités en
Afrique
18:05 Le juste prix
18:50 La prochaine fois, c'est chez
moi
18:55 Météo
19:00 Journal
19:35 C'est ma Terre
19:37 Courses et paris du jour
19:38 Météo
19:45 Haute définition
21:30 Esprits criminels
23:10 Close to Home
00:00 Au Field de la nuit
01:10 La ferme Célébrités
en Afrique
01:55 Sept à huit
03:55 Histoires naturelles
03:20 Sur les routes d'Ushuaïa
03:45 Musique
◆◆ France 2
11:00 Tout le monde veut prendre
sa place
11:55 Météo 2
12:00 Journal
12:55 Consomag
13:00 Toute une histoire
14:10 Comment ça va bien !
15:15 Le Renard
16:15 Paris sportifs
16:20 Brigade des mers
17:05 CD'aujourd'hui
17:15 En toutes lettres
18:00 N'oubliez pas les paroles
18:50 Fred et Jamy à la découverte
du système immunitaire
19.45
Haute définition
Ce nouveau magazine d'information entend
montrer la réalité telle qu'elle est, sans fard
ni tabou. Au sommaire : Mes voisins sont des
dealers. Dans un groupe d'immeubles au nord
de Paris, trafiquants de drogue et habitants
cohabitent...
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
e-mail : abrousliberte@gmail.com
Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema
ANNABA
26, rue Mohamed-Khemisti
Tél. : (038) 86 66 00 (derrière le consulat de
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CONSTANTINE
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Aouati-Mostéfa
Tél. : (031) 92 24 50
Tél./ Fax : (031) 92 24 51 79, boulevard Larbi-Tébessi
T G ÉLÉ RAMMES
Lundi
29 mars 2010
31
NUMÉROS UTILES
19:00 Journal
19:30 Émission de solutions
01:05 Soir 3
01:35 Plus belle la vie
◆◆ M6
11:40 Météo URGENCES MÉDICALES : 115
19:31 Tirage du Loto 03:55 Un livre, un jour
11:45 Le 12.45 - Samu
19:34 Météo 2 02:00 7 à voir
11:50 La petite maison dans la 021 23.50.50
19:35 FBI : portés disparus 03:10 Côté jardins
prairie - Centre antipoison
20:19 D'art d'art 03:30 Les matinales
12:40 Météo 021.97.98.98
20:20 FBI : portés disparus
12:45 Trop tard pour être mère ?
21:05 Complément d'enquête ◆◆ France 5 14:30 Miss Météo
- Sûreté de wilaya
22:49 Expression directe 12:35 Le magazine de la santé 021.73.00.73
16:20 Le rêve de Diana
22:50 Dans quelle éta-gère 13:30 Allô, docteurs ! 16:50 Un dîner presque parfait
- Gendarmerie nationale
22:55 Journal de la nuit 14:05 Expédition Kachgar 021.76.41.97
17:50 100% Mag
23:08 Météo 2 14:35 À l'école des rennes - Panne gaz
18:40 Météo
23:09 CD'aujourd'hui 15:30 À dos de cheval 021.67.59.81
18:45 Le 19.45
23:15 Symphonie n°3 de Mahler 16:25 C l'info - Panne électricité
19:05 Un gars, une fille
01:05 Toute une histoire 16:30 C à dire ?! 021.67.24.52
19:40 Top chef
02:05 Des trains pas comme 16:45 C dans l'air
22:25 Vive la cantine ! - Service des eaux
les autres 18:00 C à vous
00:15 Mysterious Ways : les che- 021.67.50.30
02:55 24 heures d'info 18:55 Les Report-Terre
mins de l'étrange - Protection civile
19:25 C à dire ?!
◆◆ France 3 19:35 Le temps des cerises
01:45 Météo
01:50 M6 Music / Les nuits de M6
021.71.14.14
11:00 12/13 : Midi pile 21:05 Thomas Hugues présente - Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
11:25 12/13 : Journal national 21:20 C dans l'air
11:55 Météo 22:30 Le tombeau volé de ◆◆ TV5 Monde - Gare routière Caroubier :
12:00 Nous nous sommes Toutankhamon 11:00 Flash 021 49 71 51/
tant aimés 23:20 Superscience 11:05 Catherine 021 49 71 60 -021 49 71 57
12:30 En course sur France 3 00:10 Rêver le français 11:30 Rumeurs 021 49 71 54
12:45 Inspecteur Derrick 01:05 Une nouvelle vie pour les 12:00 Des chiffres et des lettres - Ministère de la Solidarité
13:50 Keno louveteaux 12:30 Journal (RTBF) nationale, de la Famille et
14:00 Ernest le rebelle 02:00 La nuit France 5 13:00 L'objet du scandale
de la Communauté
15:35 Culturebox 15:00 TV5Monde, le journal
15:40 Slam ◆◆ Arte 15:30 Questions pour nationale à l’étranger
Personnes en difficulté ou
16:10 Un livre, un jour 11:20 Giordano hebdo un champion
en détresse :
16:20 Des chiffres et des lettres 11:45 Arte journal 16:00 Au nom du fils
16:50 Questions pour un cham- 12:00 Chapeau melon et bottes 17:00 TV5Monde, le journal No vert : 15-27
pion de cuir 17:20 Le journal de l'éco
17:30 18:30 aujourd'hui 13:00 Le grand rift africain 17:25 L'invité HÔPITAUX
17:45 19/20 : Édition locale 13:45 Quatre minutes 17:35 Rumeurs - CHU Mustapha : 021.23.55.55
18:58 Météo 15:35 Shaman 18:00 Les Boys - CHU Aït Idir : 021.97.98.00
19:00 Tout le sport 15:45 Les bateliers du Bengale 18:30 Tout le monde veut prendre - CHU Ben Aknoun :
19:08 Fred et Jamy à la découverte 16:40 X:enius sa place 021.91.21.63 -021.91.21.65
des défenses de l'organisme 17:05 Chapeau melon et bottes 19:30 Journal (France 2) - CHU Beni Messous :
19:10 Plus belle la vie de cuir 20:00 Maurice Richard 021.93.15.50 - 021.93.15.90
19:35 Vu du ciel 18:00 Arte journal 22:05 Lumière et caméra - CHU Kouba : 021.28.33.33
21:25 Météo 18:30 Globalmag 22:30 TV5Monde, le journal - CHU Bab El Oued :
21:26 La minute épique 18:50 La symphonie animale 22:45 Journal (TSR) 021.96.06.06 - 021.96.07.07
21:30 Soir 3 19:35 Les diaboliques 00:05 TV5Monde, le journal - CHU Bologhine : 021.95.82.24
21:55 Ce soir (ou jamais !) 21:30 Ravi Shankar Afrique 021.95.85.41
23:00 Tout le sport 22:25 Amen ! L'art et le divin 00:20 La grande librairie - CPMC : 021.23.66.66
23:10 Les paysans 23:20 La partie de dés 01:45 TV5Monde, le journal - HCA Aïn Naâdja : 021.54.54.54
00:05 Libre court 00:35 Cut up 02:15 36,9° - CHU El Kettar : 021.96.48.97
COMPAGNIES AÉRIENNES
AIR ALGÉRIE
1, place Audin16001 Alger
- Tél : +213 21.74.24.28
- +213 21.65.33.40
Réservation : 021.68.95.05
AIGLE AZUR
Aéroport d’Alger H - B
- Tél : +213 21.50.91.91
21.50.91.91. Poste 49.31
AIR FRANCE
Centre des affaires,
(ABC) Pins Maritimes
- Tél : 021.98.04.04
- Fax : 021.98.04.43
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
13 rabie el-thani 1431
19.40 Lundi 29 mars 2010
DOHR...........................12h53
19.35 Top chef ASSAR..........................16h25
FBI : portés disparus Pour l'épreuve du coup de feu, les cinq
MAGHREB...................19h11
ICHA.............................20h30
jeunes espoirs de la cuisine ont une heure
Le FBI enquête sur la disparition de Gina Hill, pour revisiter les plats typiques de leur Prières du matin
une thérapeute. La liste des suspects potentiels enfance. Une fois magnifiées, ces recettes, 14 rabie el-thani 1431
est longue. Qui pourrait bien avoir eu envie de comme les coquillettes au jambon ou le Mardi 30 mars 2010
se venger ?... poisson pané, sont goûtées par leurs... Fadjr...............................5h09
Chourouk......................6h37
LIBERTE
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA
Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare
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Russie) BOUMERDÈS Tél. / Fax : (026) 94 12 88 SIDI BEL-ABBÈS IMPRESSION
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Mascara Bâtiment Bleu - cage C 2e Tél./Fax : (032) 41 12 59 N° 06, lot Benziouache Fg Agence BDL L’Émir Abdelkader (Alger)
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BLIDA Fax : (026) 22 83 83 Djillali Rédaction - Publicité à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent
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 SAÏD SADI A OBTENU LE NUMÉRO LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

LIBERTE
DE DÉPÔT LÉGAL DE SON OUVRAGE HIER
Amirouche : une vie,
deux morts, un testament
sur les étals dans 10 jours www.liberte-algerie.com
AF

Ce n’est qu’hier dimanche, en

effet, que l’auteur de l’ouvrage a
obtenu les numéros de dépôt légal
et ISBN qui lui permettent d’enta-
DILEM alidilem@hotmail.com

mer l’impression du livre. Deux

●● Cela ne saurait tarder, le livre
de Saïd Sadi, Amirouche : une vie, deux
morts, un testament, sera dans les
librairies dans une dizaine de jours,
a-t-on appris hier de sources infor-
mées.
copies du texte, long d’environ 300
pages, ont été pourtant déposées
le 22 mars 2010 auprès des ser-
vices concernés, soit l’Onda (Office
national des droits d’auteur) et la
Bibliothèque nationale (BN). Alors
que ces numéros sont habituelle-
ment octroyés et enregistrés “dans
les 24 heures à 48 heures tout au plus”,
selon notre source, Saïd Sadi a dû
attendre plus d’une semaine pour
pouvoir mettre son livre sous pres-
se. Ce retard est dû, explique-t-on,
“aux tergiversations des uns et aux hési-
tations des autres”. L’auteur s’y atten-
dait un peu, ajoute encore notre
source, eu égard aux révélations,
soutenues par des témoignages,
que contient son ouvrage sur la vie
et la mort d’Amirouche.
Voilà qui donne déjà un avant-
goût des polémiques que ce livre
tant attendu ne manquera pas de
provoquer.
S. C.

ACCIDENT DE LA CIRCULATION
2 morts et 3 blessés à Mascara
●● Deux personnes ont trouvé la mort et trois autres ont été griè-
vement blessées dans un accident de la route, survenu dimanche
sur la RN14 reliant les communes de Maoussa et Mascara, a-t-on
appris des services de la Protection civile. Cet accident s'est produit
à 7 heures à l'entrée de la localité de Maoussa, située à 10 kilomètres
de Mascara, lors d'une collision entre deux voitures, ayant causé la
mort d'une femme âgée de 75 ans et du conducteur (25 ans) d'un
des deux véhicules. Les corps des deux victimes ont été transférés
à la morgue de l'hôpital de Mascara, alors que les trois blessés ont
été évacués vers le même établissement hospitalier.

VOTRE MÉTÉO
DU JOUR
PAR CHEIKH FERHAT
Une journée de printemps avec le
retour des hirondelles dans un très
beau ciel bleu sur l'ensemble du
pays, mais de la chasse-sable
localement au sud du pays.
Des températures de saison.
Températures max prévues
22° à Alger, Oran, Mostaganem,
Annaba, Jijel, Skikda, El-Tarf,
El-Kala, Collo, Béjaïa, Tigzirt,
Boumerdès, Tipasa
24° à Tizi Ouzou, Bouira, Blida,
Mascara, Bouira, Relizane, Oum
El-Bouaghi
25° à Tlemcen, Nédroma, Sidi
Bel-Abbès, Tizi Rached, Aïn Defla,
Maghnia
23° à Aïn Beïda, Guelma, Azzaba,
Aïn M’lila, Aïn Oussera, Tissemsilt,
Sidi Aïch
21° à Constantine, Bordj Bou-
Arréridj, Tébessa, Naâma,
El-Bayadh, Aïn Sefra
18° à Médéa, Miliana, Mécheria,
Souk- Ahras, Yakouren
19° à Khenchela, Sétif, Barika,
Batna, Djelfa, Aïn El-Hammam,
Tiaret
28° à Laghouat, Metlili, Biskra,
Boussaâda, Béni Ounif, Chlef, M’sila
30° à Ouargla, Illizi, Hassi
Messaoud, El-Oued, Béchar,
Touggourt, Ghardaïa
33° à Adrar, Timimoun, Reggane,
In Salah, Tinnerkouk, Tabelkouza
32° à Tamanrasset, Tazrouk, Djanet,
Béni Abbès, Timmiaouine, Hassi
Berkine
35° à In Guezzam, Bordj Badji-
Mokhtar, Tin Zaouatine, Tindouf,
Ghar Edjbilet
Météo marine
Mer belle, peu agitée avec des
vents faibles de secteur sud-ouest
à ouest et une force entre 20 et
40 km/h.
FINANCEMENT DU TERRORISME
La délégation algérienne à Bangkok appelle au respect
des résolutions de l’ONU
●● La délégation de l’Assemblée par M. Benhlima Betouiga, vice-prési- niveau des deux Chambres à la
populaire nationale (APN) prenant dent de l’APN. M. Ziari conduit une 122e session de l’UIP qui se déroule
part à la 122e assemblée de l’Union délégation parlementaire de haut du 27 mars au 1er avril, rappelle-t-on.
interparlementaire (UIP), qui se tient
à Bangkok (Thaïlande), a souligné la JUGÉS PAR CONTUMACE HIER À BOUMERDÈS
nécessité de respecter les résolutions
des Nations unies relatives au finan- 4 terroristes condamnés à 20 ans de prison ferme
cement du terrorisme. La délégation
●● Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a prononcé, hier dimanche,
algérienne a proposé, à l’occasion,
une peine de 20 ans de prison ferme par contumace à l’encontre de 4 terro-
l’introduction d’une clause criminali- ristes jugés dans une affaire d’actes criminels. Ces quatre terroristes, D.M., A.
sant le versement de rançon, confor-
S., A. M. et D. A., sont poursuivis, selon l’acte d’accusation, pour “participation
mément à la résolution 1904 du à groupe terroriste armé” et “appartenance à groupe terroriste armé”. Cinq
Conseil de sécurité du 17 décembre autres terroristes jugés en comparution dans la même affaire ont été condam-
2009, a indiqué hier l’APN dans un nés à 8 ans de prison ferme chacun, pour “non-dénonciation”. Les faits remon-
communiqué. Cette proposition a été tent à la mi-2009, lorsque les forces de sécurité de Bordj Ménaïel ont arrêté
formulée lors des travaux de la 1re les accusés, présents à la barre, sur la base d’informations faisant état de
commission permanente (commis- “contacts entre ces derniers et les terroristes en fuite, qu’ils ravitaillaient et
sion de paix et de sécurité), présidée fournissaient en renseignements”.

CONTRECHAMP Palestine : l’ultime recours

es chefs d’État arabes s’en sont remis à
L Obama pour donner une chance à la paix
au Proche-Orient. Une paix qui n’est plus telle-
ment recherchée par Israël. La suprématie mili-
taire de l’État hébreu fait que sa quiétude n’est
plus que relativement menacée par les
cycliques intifadhas, les sporadiques roquettes
du Hamas et… la virtualité de la bombe ato-
mique iranienne.
PAR M. HAMMOUCHE Jouissant d’une impunité de principe, Israël
se moque de l’attitude de “la communauté
internationale” quand il s’agit d’actions que commande sa stratégie
anti-palestinienne. Se permettre d’aller assassiner un activiste
ennemi sur le territoire d’un État souverain en utilisant massivement
des passeports des principaux pays européens constitue la preuve
éclatante de l’assurance d’Israël quant à son impunité. Les plus
téméraires d’entre eux osèrent convoquer un ambassadeur ou
expulser un diplomate de second rang. Ils n’ont pas d’ailleurs
essuyé le moindre message d’irritation de la moindre frange de
leurs opinions publiques.
Les marques de mécontentement des États-Unis procèdent
plus d’une réaction à l’humiliation diplomatique de leur vice-prési-
dent que d’une réelle volonté de sanctionner Israël parce qu’il refu-
se de suspendre sa démarche de fait accompli en matière de colo-
nisation, à Jérusalem-Est notamment.
La règle posée de la franchise pénale et morale d’Israël, le
monde est désarmé devant ses abus. L’impuissance arabe ajoute à
cette impunité : pourquoi les puissances occidentales s’efforce-
raient-elles à encadrer leur protégé, alors que ses agressions ne
remettent même pas en cause “la paix et la stabilité” dans la région
? Ce n’est pas quelques obus artisanaux qui remettent en cause les
assises de l’État hébreu, ni le caillassage de ses blindés par des
adolescents qui sont à leur tour canardés par les soldats israéliens.
Le Hizbollah, dernière armée à disposer d’une profondeur stra-
tégique face à Israël, est tenu en respect par les… forces de “main-
tien de la paix” – ici la paix d’Israël, pas celle des Palestiniens. Les
frontières neutralisées, le danger ne peut venir que de l’acquisition
des armes nucléaires et de la maîtrise de la technologie des vec-
teurs à longue et moyenne portée. Aujourd’hui, l’Iran est seul à dis-
poser de la base technologique et de l’autonomie politique pour
poursuivre cet objectif.
La refondation de la stérile Ligue arabe dans une “union” qui
intègre l’Iran, mais aussi la Turquie revenue de l’Europe et, de plus
en plus de l’OTAN, si elle se confirme, constitue un pas stratégique
contre l’arrogance débridée d’Israël.
Il faut bien admettre que l’islamisme, en imposant le devoir de
solidarité confessionnelle, s’avère bien plus mobilisateur que l’in-
cantation autour du droit naturel des Palestiniens à un État. La
menace de l’Iran et des mouvements intégristes est intégrée dans
les analyses géostratégiques, mais pas les sollicitudes et les lâche-
tés raisonnables de ventripotents dirigeants arabes. Comme pour
tous les jeux, on ne peut pas gagner une guerre si l’on ne veut rien
miser.
Malheureusement, il faut bien admettre qu’Israël a besoin de
plus ‘“fou” que lui. L’impuissance universelle laisse place à la
confrontation entre les forces de l’intégrisme et l’aventurisme ira-
nien, d’un côté, et l’agressivité furieuse d’Israël, de l’autre. La solu-
tion de la crise sera passée par le nécessaire rendez-vous des
extrêmes.
musthammouche@yahoo.fr M. H.