Commentaire de Marché 4
• Une relance inespérée 4
Analyse technique 16
Aperçu économique 14
• La bonne santé de l’économie récompensée par l’Investment Grade 14
Faits marquants 19
• Eco-News 19
• Nouveautés Sectorielles 23
• Nouvelles de sociétés 31
• Emprunts obligataires 42
• Assurances 84
• Crédit à la consommation 95
• Leasing 110
• Holdings 115
• Immobilier 124
• Télécoms 150
• Gaz 177
• Chimie 183
• Agroalimentaire 188
• Cimenteries 203
• Automobile 225
• Autres 236
Commentaire de Marché
Une relance inespérée
Après avoir longtemps végété avec une performance annuelle ne dépassant pas 7%
durant plusieurs semaines sous le seuil support autour des 11 000 points, le marché a
été redynamisé pour amorcer une relance de forte ampleur suite à l’annonce
le 25 mars dernier de la fusion stratégique entre les deux Holdings phares de la Place
ONA et SNI, portant les gains des deux baromètres phares de la Place au 30 mars 2010
à +10,93% avec 11 585,72 points pour l'indice de toutes les valeurs cotées et à
+11,50% avec 9 437,57 points pour l’indicateur des valeurs les plus actives.
113
111
109
107
105
103
101
99
97
31/12 15/1 30/1 14/2 1/3 16/3 31/3
De son côté, la valorisation globale du marché se renforce de 10,1% à MAD 560,1 Md.
A ce niveau de capitalisation*, la Place de Casablanca traite à 16,8x et 15,5x ses
résultats prévisionnels 2010E et 2011P. Retraité du secteur immobilier, les P/E 2010E
et 2011P du marché s’établissent à 15,8x et à 14,9x. Par filière, les P/E 2010E et 2011P
des financières ressortent à 17,9x et à 16,0x tandis que ceux des
industries s’établissent à 16,4x en 2010E et à 15,3x en 2011P.
Commentaire de Marché
De son côté, le Marché de Gré à Gré concentre un volume global à MAD 16,2 Md,
accaparé à hauteur de 41,9% et de 35,2% par les négoces sur les valeurs BMCE BANK et
CGI suite à l’échange au cours du 22 mars 2010 de 12 700 111 titres BMCE BANK et de
1 472 640 actions CGI à des cours unitaires respectifs de MAD 267 et de MAD 1 937.
Cette opération correspond à une prise de participation croisée entre CDG et RMA
WATANYA, aboutissant à l’acquisition de près de 8% du capital de BMCE BANK par la
première et de près de 8,05% du capital de CGI par la seconde.
En M MA D
13 971,5
256,3
1 971,6
8 381,0
4 839,8 4 571,7
Commentaire de Marché
M ED P A P ER
A C R ED
R IS M A
SN EP
T A S LIF
SB M
IN V O LY S
B E R LIE T M A R O C
Z E LLID J A
C IM E N T D U M A R O C
CTM
LG M C
M A T E L P C M A R KE T
M A N A GEM
SM I
M A GH R EB OXYGEN E
M A R O C LE A S IN G
SR M
M IC R O D A T A
CM T
-40% -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Par valeur et tirant amplement profit de l’annonce de ses résultats financiers au titre
de l’exercice 2009 globalement satisfaisants, CMT enregistre au cours du premier
trimestre 2010 la plus forte hausse de la Place avec une performance de +56,1% à
MAD 1 450 et ce, suite notamment à des rumeurs relatives à des opérations de
croissance externe. Dans cette même lignée, MICRODATA se renforce de 38,0% à
MAD 601 tandis que SRM, MAROC LEASING et MAGHREB OXYGENE s’améliorent de
35,8%, de 33,3% et de 33,0% à MAD 539, à MAD 480 et à MAD 226,1 respectivement.
Au registre des plus fortes baisses et négativement impactées par leurs réalisations
annuelles 2009 en berne, MED PAPER, ACRED, RISMA et SNEP fléchissent de 33,6%, de
14,5%, de 13,4% et de 12,6% à MAD 88,32, à MAD 761, à MAD 225 et à MAD 376
respectivement.
• Pour les financières, le PNB s’élargit de 15,8% à MAD 29,9 Md généré à hauteur
de 94,5% par le secteur bancaire, lequel totalise un PNB de MAD 28,3 Md, en
hausse de 16,2%. En tête d’affiche, ATTIJARIWAFA BANK et BMCE BANK
concentrent 69,6% des revenus des banques à MAD 19,7 Md. Retraité
d’éléments exceptionnels (plus-value sur la cession de CREDIT DU MAROC à
CREDIT AGRICOLE France), le PNB d’ATTIJARIWAFA BANK enregistre une
progression de 11% ;
• Timide hausse pour les sociétés de crédit à la consommation qui fixent leur PNB
à MAD 1,2 Md, en légère hausse de 1,7%. EQDOM en polarise 53,4% à
M MD 645,3, en amélioration de 4,8% tandis que SALAFIN en accapare 22,3% à
M MAD 269,2, en augmentation de 3,3%. La plus forte progression est à mettre
à l’actif de TASLIF tirant amplement profit de l’acquisition de SALAF et
totalisant un PNB de M MAD 72,4, en bonification de 14,9%. A l’opposé, DIAC
SALAF laisse apparaitre un PNB déficitaire de M MAD –3,4, contre M MAD 6,2 une
année auparavant, alors que SOFAC enregistre un produit net bancaire de
M MAD 120,8, en contraction de 14,7% consécutivement à la baisse de sa
production ;
• Dans cette même lignée, le PNB des sociétés de crédit-bail se bonifie de 36,6%
à M MAD 434,0. Cette performance est portée par les réalisations remarquables
de MAROC LEASING suite à sa fusion avec CHAABI LEASING au cours de cette
année, totalisant des revenus nets opérationnels de M MAD 247,8, en
progression de 71,7% ;
• Les primes émises par les compagnies d’assurance se hissent, quant à elles, de
4,4% à MAD 6,7 Md générées à hauteur de 63,9% par WAFA ASSURANCES à
MAD 4,3 Md. La filiale assurances d’ATTIJARIWAFA BANK confirme ainsi son
Leadership sur le marché marocain des assurances ;
29 905
25 832
6 439 6 725
• Les financières totalisent un RN de MAD 7,2 Md, en hausse de 2,3% par rapport
à 2008. Retraité de la plus-value réalisée par ATTIJARIWAFA BANK sur CREDIT
DU MAROC, le RNPG des financières recule de 4,8% à MAD 6,2 Md. Concentrant
92,3% des bénéfices de ce secteur, les banques affichent un RNPG de
MAD 6,7 Md, en progression de 2,5%. Cette évolution tient compte de la
contraction de 82,8% à M MAD 98,9 du RNPG du CIH, de la baisse de 53,7% à
M MAD 384,8 de la capacité bénéficiaire de BMCE BANK suite à l’alourdissement
de sa charge de risque et dans une moindre mesure de 4,3% à M MAD 747,3 de
celle de BMCI. En revanche, les bénéfices d’ATTIJARIWAFA BANK, de BCP et de
CREDIT DU MAROC se renforcent de 26,4% (+11,1% hors exceptionnel), de 28,9%
et de 16,6% respectivement à MAD 3,9 Md, à MAD 1,1 Md et à M MAD 421,8 ;
• Les bénéfices des sociétés de leasing marquent, quant à eux, un bond de 35,4%
à M MAD 186,6 grâce à l’élargissement de 65,1% à M MAD 109,3 du résultat net
de MAROC LEASING, profitant de sa fusion avec CHAABI LEASING ;
• A MAD 5,5 Md, le segment des Holdings cumule des gains annuels 2009 en
progression de 205,7%. Cette évolution est redevable à la constatation de la
plus-value non cash de MAD 2,3 Md relative à la dilution des participations des
Holdings ONA et SNI dans WANA suite à l’entrée la même année dans son
capital des fonds AJIAL et ZAÎN. Ces deux Holdings drainent des capacités
bénéficiaires en bonification de 160,9% et de 365,2% respectivement à
MAD 2,9 Md et à MAD 2,4 Md. Retraité de cette plus-value, le RN du secteur se
bonifie de 80,1% à MAD 3,2 Md. Pour sa part, DELTA HOLDING affiche un
résultat net de M MAD 215,6, en élargissement de 24,0% ;
24 725
18 810
7 050 7 211
758
788
+54 ,7 %
+3 5,4 %+2 4,0%
+22 ,8 % +22 ,4 %+14,2%
+3 ,9% +2 ,5% - 1,0 % - 1,3 %
- 5 ,9 % - 12 ,6 %
-2 8,1% -2 8 ,6%
- 3 4,1%
-5 2,0%
- 58 ,2 %
- 19 5,9%
- 20 5,1%
HOLDINGS
PETROLE ET MINES
A UTRES
LEA SING
C IMENTERIES
GA Z
A SSURANC ES
BANQUES
TELEC OMS
C OLLEC T
SERV AUX
IMMOBILIER
CREDIT A LA CONS
C HIMIE
TEC H DE L'INFO
A UTOMOBILE
EMBA LLA GE
PARA CHIMIE
23 160,1
21 631,7
19 408,6
9 250,3
8 286,6
7 229,0
Compte tenu de nos nouvelles prévisions, les P/E cibles* respectifs en 2010E et en
2011P de l’ensemble des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca ressortent à 17,4x
et à 16,1x, laissant apparaître un potentiel théorique de croissance du marché de
près de 9,6% par an au cours des deux prochaines années. Retraité du secteur
immobilier, les P/E cibles du marché ressortent à 15,8x en 2010E et à 15,0x en 2011P.
Par filière, les multiples de valorisation de la Place pour les années 2010 et 2011
ressortent comme suit :
P/E*
2010E 2011P
Industries 17,9x 16,7x
Financières 16,0x 14,5x
*Les P/E cibles excluent les valeurs pour lesquelles nous n’émettons pas de recommandation.
3,6%
3,4%
20 193
3,3%
19 042
18 219
ADH
Acheter
ATH
MAT PRO
LAC
TSF EQD
MOX SNP CMA
BCP CTM HOL
SNA
+15%
BMCI SMI
Accumuler
IAM MLE
LYD MIC ACR CGI
LBV
IBMC M2M CMT
DLM AGM
MNG SAM HPS
ATL CRT SOT
-6%
SBM
Alléger
INV
-15%
Vendre
SRM
SOF
CIH
La revue de nos prévisions post publications des résultats annuels 2009 a induit certains
changements au niveau de nos recommandations (cf. fiches valeurs). Ainsi, la cuvée
2010 laisse ressortir :
Notons que deux valeurs ont été suspendues au T1 2010 (DIAC SALAF et BERLIET MAROC)
contre DIAC SALAF et CMT au T3 2009. Par ailleurs, nous recensons 11 sociétés pour
lesquelles nous n’avons pas émis de recommandation (contre 12 au T3 2009), dont
3 valeurs pour des considérations déontologiques (BMCE BANK, MAGHREBAIL et SALAFIN).
May June July August September October Novem ber December 2010 February March April
Comme nous l’avions anticipé dans notre dernière analyse technique, le MASI a
marqué une légère correction vers les 10 900 points au cours de la première quinzaine
du mois de mars. Cette baisse a été rapidement dépassée notamment après l’annonce
de la fusion entre les deux Holdings phares de la cote à savoir, ONA et SNI. L’effet
d’annonce a orienté le marché vers des hausses importantes atteignant un plus haut
de 11 589,83 points lors de la séance du 30 mars. Toutefois, et après avoir progressé
de près de 6% durant trois séances successives, le MASI abandonne 2,2% suite à des
prises de bénéfices (accentuées par l’annonce des résultats annuels 2009 d’ADDOHA
en-dessous des attentes) le ramenant à 11 331,57 points en date du 06/04/2010.
S’agissant des prévisions, il ressort de notre interprétation du chart que le MASI serait
d’ores et déjà sorti du cycle baissier et ce, depuis novembre 2009 entamant, ainsi,
une nouvelle phase haussière à long terme. Cette confirmation est confortée par le
franchissement à la hausse de la résistance à 11 000 points accompagnée de volumes
importants.
Aperçu économique
La bonne santé de l’économie récompensée par l’Investment Grade
Evolution mensuelle du taux d'utilisation des c apac ités Evolution mensuelle de l'Indic e des prix à la c onsommation
de produc tion à fin février 2010 à fin février 2010
120
74%
+4,3%
118
72% 72% +1,2%
72% 116 -1,1%
-2,6%
70% 114 +3,6%
70% +2,0%
69% 112 -3,6% -3,7%
68% 69% +2,2% -1,0% +0,3%
68%
68% 69% 110 -2,8% +0,4% -1,2%
+0,6% +0,6%
68% +1,5% -1,6% +0,9%
108 -0,5% +0,2%
67% 67% -1,2% +0,2%
66% 67% -1,6%
106
+0,0% -0,1% +0,1%
104 -0,1% +0,0% +0,0%
64% +0,6% +0,1%
+0,0% +0,1% +0,2%
102 +0,1%
62% 100
m-09 a-09 m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o-09 n-09 d-09 j-10 f-10
60%
A limentation P roduits Non Alimentaires Indice Général
m-09 a-09 m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o-09 n-09 d-09 j-10 f-10
Evolution des flux extérieurs à fin février 2010 Evolution mensuelle de la balance commerciale à fin
MAD Md M MAD
février 2010
9
30 47%
8 46,0%
25 46%
7 45,2%
6 45%
20 44,4% 44,5% 44,2%
44,8%
5 43,6% 44%
44,3%
4 15
43,8% 42,9%
43,5% 43%
3 42,2%
10
42%
2
5 41%
1
0 0 40%
m-09 a-09 m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o-09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-09 a-09 m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o-09 n-09 d-09 j-10 f-10
Recettes M RE Recettes voyages IDE Importations CAF Exportations FOB Taux de couverture
15 80 13,9%
10
14%
13,1%
10
5 60
5 11,3% 12%
0 40 10,7% 10,7%
0
9,9%
-5 10%
-5 20
-10 -10
m-09 a-09 m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o-09 n-09 d-09 j-10 f-10 0 8%
2004 2005 2006 2007 2008 2009
Avoirs extérieurs nets Concours à l'économie
Créances sur l'Etat Agrégat de monnaie M 3 Encours Service de la dette En % du P IB
Si l’économie marocaine est restée, au cours des deux premiers mois de l’année,
l’otage de l’attentisme des investisseurs locaux et étrangers ainsi que du fort
ralentissement de la consommation domestique en raison des intempéries, le mois de
mars se clôture sur d’excellentes nouvelles, annonciatrices d’une relance à tous les
niveaux.
Aperçu économique
Au volet des paiements, les transferts des MRE et les recettes de voyages progressent
de 8,6% et de 14,7% comparativement au même mois de l’année dernière. Toutefois,
cette évolution ne permet pas de résorber la baisse de 9,4% des réserves nationales en
devises, lesquelles se fixent à 7 mois d’importations, contre 8 mois l’année d’avant.
Le niveau général des prix a également été impacté par les dernières inondations
notamment au niveau de sa branche alimentaire. En effet, l’indice des prix à la
consommation alimentaire se renchérit de 2% d’un mois à l’autre.
L’agence de notation S&P, qui a relevé sa note long terme du Maroc de BB+ à BBB- en
devise et de BBB en BBB+ en monnaie locale, a également revu à la hausse sa note
court terme en devises de B à A3 et en monnaie locale de A3 à A2.
S&P a particulièrement mis en avant les progrès enregistrés par le Maroc au cours de
la dernière décennie en matière de modernisation du tissu économique, accompagnée
par une bonne maîtrise de l’encours de la dette du Pays notamment celle contractée à
l’international, puisque sa proportion dans le PIB ressort en moyenne à 11,2% au cours
des cinq dernières années.
Faits marquants
Eco news
ECONOMIE : Un taux de croissance de 5,3% en 2009 pour un déficit budgétaire de
2,2%
Selon le Ministère des Finances, l’économie nationale devrait enregistrer un taux de
croissance de 5,3% en 2009, portée essentiellement par la hausse de la
demande intérieure.
Sur le plan économique, la croissance du secteur primaire pourrait atteindre 24% en
2009 contre 16,6% en 2008. Les activités non-agricoles devraient enregistrer, quant à
elles, une légère croissance de 2,7%, résultant essentiellement du recul de l’activité
du secteur secondaire.
Pour sa part, le budget de l’Etat ressort déficitaire de 2,2% par rapport au PIB contre
un excédent de 0,4% du PIB en 2008. Cette situation s’explique notamment par la
hausse des dépenses d’investissement de 22,8% à MAD 46,6 Md couplée à la baisse des
recettes fiscales de 9,1% à MAD 15,2 Md.
Au terme du mois de février 2010, les exportations FOB ressortent à M MAD 18 764,5,
en progression de 12,5% comparativement à la même période une année auparavant.
Cette situation est redevable à l’élargissement de 88,4% à M MAD 3 651,4 des ventes
de phosphates et de ses dérivés et dans une moindre mesure de celles hors
phosphates et dérivés de 2,5% à M MAD 15 113,1. Toutefois, les exportations de
produits finis de consommation et celles d’équipement se replient de 19,8% et de
25,1% respectivement à M MAD 4 634,8 et à M MAD 1 514,3. Pour leur part, les ventes
des produits alimentaires à l’international se stabilisent à M MAD 4 093,5.
Faits marquants
En conséquence, la Balance Commerciale FOB/FOB laisse apparaitre un déficit de
M MAD 13 539,8, soit un taux de couverture de 70,4%, en amélioration de 3,3 points.
Enfin, les avoirs extérieurs nets de l’institution d’émission et des banques fléchissent
de 4,9% à M MAD 180 101.
INDICE DES PRIX A LA PRODUCTION : Hausse de 0,9% au niveau des industries
manufacturières à fin février 2010
Au terme du mois de février 2010 l’indice de la production industrielle
progresse au niveau des industries manufacturières de 0,9% par rapport au mois
précédent. Cette légère hausse est portée par l’augmentation de 3,1% de l’indice du
« Raffinage de pétrole » et de 2,1% de « la métallurgie ». En revanche, « l’industrie
du caoutchouc et des plastiques » accuse une baisse de 0,8% tandis que le baromètre
de « l’industrie du papier et du carton » recule de 0,4%.
De son côté, l’indicateur des « industries extractives » se replie de 0,5% résultant du
retrait de 0,6% de l’indice des autres industries extractives (dont -7,5% pour le
bitume).
Enfin, le baromètre de la production de l’énergie électrique affiche une stagnation
comparativement au mois de janvier 2010.
INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION : Hausse de 0,9% au cours du mois de
février 2010
Selon le Haut Commissariat au Plan –HCP-, l’Indice des Prix à la
Consommation –IPC- enregistre, au cours du mois de février 2010, un accroissement
de 0,9% comparativement au mois précédent. Cette progression résulte de
l’augmentation de 2,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,1% de celui des
produits non alimentaires.
Pour les produits alimentaires, la hausse concerne notamment les légumes avec
+17,5% et les fruits avec +0,5%. En revanche, les prix reculent de 1,5% pour les huiles
et graisses et de 0,4% pour le pain et céréales ainsi que pour les fromages et laitages.
Par ville, les plus fortes croissances concernent (i) Laâyoune avec +1,8%, (ii) Settat
avec +1,7%, (iii) Béni-Mellal et Dakhla avec +1,5% et (iv) Al Hoceima avec +1,4%.
Comparé au même mois de l’année précédente, l’IPC se hisse de 0,1% au cours du
mois de février 2010 impacté par le retrait de 1,2% de l’indice des produits
alimentaires conjugué à la hausse de 1,2% de celui des produits non alimentaires dont
les prix varient dans une fourchette allant de -1,8% pour les communications à +3,8%
pour l’enseignement.
Pour sa part, l’indicateur d’inflation sous-jacente (excluant les produits à prix
volatils et les tarifs publics) ressort en baisse de 0,1% par rapport au mois de janvier
2010 et en amélioration de 0,2% par rapport au mois de février 2009.
Faits marquants
RECETTES FISCALES : Une quasi-stagnation à MAD 22,1 Md à fin février 2010
Au terme du mois de février 2010, les recettes fiscales engrangées par l’Etat se
chiffrent à MAD 22,1 Md, en quasi-stagnation comparativement à la même période
une année auparavant.
• La dégradation de 25% à MAD 2,1 Md de l’Impôt sur les Sociétés –IS-. Cette
évolution est notamment imputable au ralentissement de l’activité
économique qui a affecté de nombreux secteurs ;
De leur côté, les recettes non fiscales accusent une baisse de 8% à M MAD 792 en
raison de l’absence de privatisations et de la dégradation de 63% des revenus des
monopoles et participations à M MAD 117.
BAD : Octroi d’un prêt de M EUR 53,6 pour le financement du Programme National
d’Economie de l’Eau d’Irrigation
La Banque Africaine de Développement –BAD– a octroyé au Maroc un prêt de
M EUR 53,6 destiné au Programme National d’Economie de l’Eau d’Irrigation –PNEEI-.
Il s’agit du financement de trois bassins hydrauliques à savoir les réservoirs d’Oum
Rabiâ, la Moulouya et le Loukkos.
Ce projet prévoit trois composantes primaires notamment (i) la modernisation des
infrastructures, (ii) l’appui à la valorisation de l’eau d’irrigation et (iii) le
renforcement des institutions et des capacités. La zone d’intervention du projet
couvre une superficie de 20 000 ha qui regroupe près de 5 853 exploitations, soit une
population cible de 30 000 habitants.
Faits marquants
L’agence internationale de notation STANDARD & POOR’S –S&P– a relevé courant mars
2010 sa note long terme du Maroc de BB+ à BBB- en devise et de BBB en BBB+ en
monnaie locale. S&P a également revu à la hausse sa note court terme en devises de
B à A3 et en monnaie locale de A3 à A2. Le royaume devient ainsi le 15ème pays qui
accède à la catégorie Investment Grade. Une décision déjà prise par Fitch Ratings en
2007 et confirmée en octobre 2009.
Selon l’agence, cette notation s’explique par les progrès enregistrés par le Maroc au
cours de la dernière décennie en matière de maîtrise de l’endettement et de
modernisation du tissu économique. La stabilité politique du Pays conjuguée aux
programmes de réformes, aux grands travaux engagés dans le secteur public et aux
projets de lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme ont été aussi pris en compte
dans l’appréciation de la note.
Faits marquants
Nouveautés Sectorielles
Banques
Rappelons que Bank Al-Maghrib avait procédé depuis 2008 à la baisse du taux de la
réserve obligatoire à plusieurs reprises ; celui-ci se situant à 15% en décembre 2008.
AL MOURABAHA : Détails des nouvelles mesures fiscales prévues dans la Loi de
Finances 2010
Faits marquants
Télécoms
Approbation de la nouvelle note d’orientation stratégique 2009-2013
Le Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de Réglementation des
Télécommunications –ANRT– a validé au premier trimestre 2010 le plan d’action
stratégique des télécoms à horizon 2013. Les principaux axes stratégiques abordés par
cette note d’orientation portent sur :
• La démocratisation du secteur à travers la mise en place d’une politique de
baisse des prix, favorisée par la diminution attendue des tarifs
d’interconnexion ;
• L’encouragement de la concurrence loyale ;
• Et, l’instauration des révisions législatives et réglementaires.
Concrètement, le plan d’action stratégique pour la période 2009-2013 se fixe les
objectifs suivants :
• Un parc de 36 millions d’abonnés (tous confondus) à horizon 2013 contre
près de 31 millions de clients à fin 2009 ;
• Un doublement du parc Internet ;
• Le développement du haut débit pour atteindre à terme des débits de
10 Mo/seconde ;
• Le passage à la norme de quatrième génération pour le Mobile ;
• Et, la poursuite de la libéralisation contrôlée du secteur, devant
probablement se traduire par l’entrée d’un quatrième opérateur sur le
segment du Fixe. Ce dernier devrait se positionner sur le segment de la
transmission de données à destination d’une clientèle d’entreprise.
L’atteinte des ces objectifs devrait permettre au secteur national des télécoms de
drainer un chiffre d’affaires avoisinant les MAD 40,0 Md à horizon 2013.
Assurance
REASSURANCE : Abolition de la cession légale par les compagnies d’assurance de
10% des polices d’assurance pour le transport maritime et l’aviation à la SCR
A compter du 1er janvier 2010, les compagnies d’assurance ont été dispensées de
verser 10% de leurs polices à la Société Centrale de Réassurance –SCR- pour le
transport maritime et l’aviation. Cette mesure devrait impacter négativement le
chiffre d’affaires de la SCR de M MAD 120.
Au terme des deux premiers mois de l’année 2010, les ventes des véhicules
particuliers neufs s’effilochent de 9,84% à 13 524 nouvelles immatriculations
comparativement à la même période en 2009. Pour le seul mois de février, la
commercialisation de véhicules particuliers recule de 1,9% par rapport au mois
précédent à 6 697 voitures.
Par segment, les ventes des véhicules montés localement (CKD) régressent de 14,78%
à 2 516 voitures consécutivement à la baisse des cessions du duo BERLINGO – PARTNER
de 43% et de 37% respectivement. Avec 4 181 unités commercialisées, les
écoulements sur le segment de l’automobile importée diminuent, quant à eux, de
6,84%.
Baisse des droits de douanes sur les voitures européennes à partir du 1er mars 2010
Une baisse devrait être également appliquée pour les voitures en provenance de la
Turquie et des Etats-Unis. A noter, par ailleurs, que les importateurs seront toujours
assujettis à la TVA et à la TIC (Taxe Intérieure de la Consommation).
Industrie Pharmaceutique
Nouvelle formule de calcul des prix des médicaments
Selon la presse économique, le Ministère de la Santé a diffusé aux professionnels du
secteur pharmaceutique une circulaire concernant la nouvelle formule de calcul du
prix des médicaments, laquelle devrait faire l’objet d’une concertation entre tutelle
et opérateurs.
Cette nouvelle formule établit 3 niveaux de prix et a pour objet de :
• Fixer les prix des princeps et des génériques fabriqués localement ou
importés ;
• Limiter le nombre de médicaments génériques à 14, par dénomination
commune internationale –DCI- et à raison d’un seul générique par fabriquant ;
• Introduire des critères de benchmarking international en matière de prix ;
• Et, procéder à la révision régulière des prix (à la baisse).
C’est ainsi que les Prix Publics au Maroc des médicaments homologués
devraient être revus à la baisse de 20% et devraient concerner la spécialité de
référence selon deux cas : soit expiration du brevet, soit mise sur le marché du
premier générique.
ANALYSE & RECHERCHE 25
BMCE Capital Bourse Quarterly
Trimestriel Mars 2010
Faits marquants
En outre, la révision du prix des princeps et des génériques importés devrait dépendre
de deux données essentielles : (i) le taux de change quand ce dernier varie de 10% et
(ii) du résultat du benchmark annuel des prix grossistes hors taxes dans les pays de
référence.
Signalons, par ailleurs, que près de 160 médicaments pourraient être concernés par
une éventuelle baisse des prix notamment ceux prescrits contre le diabète,
l’hypertension artérielle, les maladies infectieuses, la cancérologie et la cardiologie.
Cette mesure ferait suite au rapport de la commission parlementaire établi en 2009
sur les médicaments aboutissant à la conclusion que les prix locaux étaient plus chers
comparativement à ceux appliqués dans les pays limitrophes.
Énergie
PETROLE : Prochain lancement d’un projet de raffinerie de pétrole à Jorf Lasfar
Selon le Ministère de l’Énergie, le projet de raffinerie de pétrole à Jorf Lasfar, d’une
capacité globale de 10 millions de tonnes, devrait entrer en chantier durant l’année
en cours. La réalisation d’un tel projet devrait nécessiter au minimum des travaux
d’une durée de 4 ans. Moyennant un investissement de USD 5 Md, cette raffinerie
devrait principalement être financée par des investisseurs émiratis et libyens.
Tourisme
Par nationalité, les Français arrivent en tête de peloton avec 735 652 touristes (+6%),
suivis par les anglais (+24% à 155 883), les Allemands (+7% à 146 245) et les Espagnols
(+15% à 120 619).
Par ville, les plus importantes hausses en termes de nuitées concernent Tétouan (+92%),
Marrakech (+21%) et Tanger (+17%) tandis que Agadir et Fès présentent des baisses
respectives de 4% et de 5%.
En parallèle, les arrivées touristiques s’améliorent de 13% à 541 000 visiteurs, suite
principalement à la bonification de 15% à 214 000 des arrivées de MRE.
Faits marquants
Pêche
Bonne tenue des exportations des produits de la mer à fin février 2010
A fin février 2010, les exportations des produits de la mer s’élargissent de 18%
comparativement à la même période de 2009 à 366 800 tonnes et ce, en dépit du
repli de 7% des expéditions de poisson frais consécutivement aux perturbations qu’a
connues l’activité suite à l’entrée en vigueur de la réglementation de l’Union
Européenne sur la pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée.
En tête de peloton, la farine et l’huile de poisson marquent un bond de 50% à
110 000 tonnes grâce à la forte hausse des ventes d’huiles de poisson, lesquelles
passent de 11 100 tonnes à fin février 2009 à 35 436 tonnes au terme du mois de
février 2010. Sur cette même période, les produits de la mer congelés (poissons,
crustacés et mollusques) se hissent de 5% à 134 580 tonnes.
Concernant les conserves de poissons, les exportations augmentent, sur les sept
premiers mois de la campagne qui s’étale de juillet 2009 à juin 2010, de 16% à
95 550 tonnes. Les sardines concentrent l’essentiel des ventes avec un volume de
84 130 tonnes, suivies par les conserves de maquereaux pour un volume de
10 000 tonnes. Par marché, l’Union Européenne accapare 50% des exportations avec
178 700 tonnes, suivi par les pays de l’Europe du Nord avec des écoulements de
31 260 tonnes.
Logistique
Signature prochaine de la version finale de la feuille de route
Cette dernière mouture ne semble pas faire l’unanimité auprès des professionnels qui
réfutent les éléments suivants :
Faits marquants
• La non implication des opérateurs dans l’élaboration des cahiers de charges
des plate-formes logistiques ;
Faits marquants
A cet effet, la société devrait en premier lieu se charger, dans le cadre du projet de
NADOR WEST MED, de la réalisation des travaux de construction du premier noyau
portuaire principalement axé sur les hydrocarbures. Elle devrait également s’occuper
du processus de commercialisation et de recherche de partenaires industriels pour le
développement de la zone franche de NADOR WEST MED.
BTP & Matériaux de Construction
CIMENTS : Repli de 5,91% à 2 082 247 tonnes à fin février 2010
Au terme du second mois de l’année 2010, la consommation nationale de
ciment accuse un repli de 5,91% à 2 082 247 tonnes.
Par région, le Grand Casablanca polarise 15,17% des ventes à 315 974 tonnes, suivie
par Marrakech-Tensift-Haouz avec 269 080 tonnes (12,92%), Souss-Massa-Drâa avec
223 187 tonnes (10,72%) et Tanger-Tétouan avec 213 483 tonnes (10,25%).
La plus importante progression a été enregistrée par la région Oued Ed-Dahab-
Lagouira, soit 28,28% pour 11 300 tonnes. Dans une moindre proportion, les ventes de
Gharb-Cherarda-B.Hssen et de Taza-Al Houceima-Taounate évoluent respectivement
de 9,30% à 87 619 tonnes et de 3,78% à 80 996 tonnes.
Les plus fortes baisses ont concerné Tanger-Tétouan (-22,01% à
213 483 tonnes), Doukkala-Abda (-17,28% à 120 409 tonnes), Chaouia-Ourdigha
(-13,70% à 95 562 tonnes), Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (-9,78% à 155 301 tonnes) et le
Grand Casablanca (-7,06% à 315 974 tonnes).
Pour le seul mois de février, les écoulements s’établissent à 1 003 755 tonnes, en
dépréciation de 8,57% comparativement au même mois en 2008.
Agroalimentaire
CONSERVES DE POISSONS : Des exportations de 72 587 tonnes au titre des six
premiers mois de la campagne 2009/2010
Selon l’ÉTABLISSEMENT AUTONOME DE CONTROLE ET DE COORDINATION DES
EXPORTATIONS –EACCE-, les exportations de conserves de poissons s’élèvent, au
terme des six premiers mois de la campagne 2009/2010, à 72 587 tonnes, en hausse
de 65% comparativement à la même période en 2008/2009.
Par produit, la sardine accapare 63 074 tonnes, suivie des maquereaux avec
8 236 tonnes et 1 277 tonnes pour les conserves des autres espèces.
Faits marquants
Perf
Cette accroissement des ventes à l’export aurait été en partie contrebalancé par la
baisse des prix ; une remise d’au moins 5% sur les tarifs affichés a été exigée des
conserveries.
Offshoring
Premiers pas pour le projet Tétouan Offshoring
L’opérateur portuaire TANGER MED SOCIETE ANONYME –TMSA– s’est lancé dans
l’Offshoring avec l’ouverture d’appels d’offres pour la création de Tétouan
Offshoring à horizon 2012.
Cette plate-forme devrait accompagner les projets de délocalisation des entreprises
européennes vers le Maroc. Rappelons que, TMSA, maître d’ouvrage du port Tanger
Med, détient également la Tanger Free Zone et devrait gérer la future Tangier
Automotive City.
Faits marquants
Nouvelles de sociétés
Banques
GROUPE BANQUE POPULAIRE : Lancement d’un fonds des fonds doté de MAD 1 Md
A l’issue des conclusions de l’étude confiée à Mc Kinsey, le Groupe Banque Populaire
aurait revu le positionnement et l’orientation stratégique des quatre grands métiers
d’UPLINE Group à savoir l’intermédiation boursière, la gestion d’actifs, le conseil
financier et le capital investissement.
Dans le cadre de ce dernier volet, le Groupe aurait lancé le premier « fonds des
fonds » au Maroc. Il s’agit d’un fonds d’investissement dont dépendent plusieurs
autres fonds dérivés, cette structure devrait être dotée d’une enveloppe de MAD 1 Md
sous gestion.
Nouvelles Technologies
M2M GROUP : Lancement d’une nouvelle solution pour la dématérialisation des flux
financiers ...
Dans le cadre de la diversification de ses solutions techniques, M2M GROUP a lancé
son offre Mobile banking destinée aux secteurs des télécoms et des banques. Pour
cette solution, les premiers clients concernés sont MAROC TELECOM et
ATTIJARIWAFA BANK.
... Et, Signature d’un partenariat avec l’américain VERIFONE
Le premier site devrait être situé à Akhfennir (100 km à l’est de TARFAYA) sur une
superficie de 2 hectares. La puissance installée devrait s’élever à 200 MW, pour une
production annuelle d’électricité qui devrait atteindre 780 GW/H.
Deux autres projets sont prévus à Foum El Oued dans la région de Laâyoune et
Haouma dans la province de Tanger. Le montant global de l’investissement devrait
s’élever à MAD 3 Md.
Faits marquants
Automobile
CFAO : Acquisition de la carte NISSAN pour un montant de M MAD 13
Selon la presse économique, le Groupe CFAO aurait acquis au premier trimestre 2010
la carte NISSAN pour un montant de M MAD 13.
Rappelons que le Groupe français CFAO a procédé en 2009 à la fusion de ses deux
filiales marocaines à savoir CFAO MOTORS MAROC et DAF INDUSTRIES MAROC. Ces
dernières ont réalisé un chiffre d’affaires global de MAD 2,15 Md en 2008, soit 6,7%
des ventes consolidées au niveau mondial de la filiale de Pinault Printemps Redoute.
LEAR : Prochaine implantation au Maroc du spécialiste américain du câblage de
haute précision pour un investissement de M MAD 140
L’équipementier automobile américain LEAR CORPORATION a signé à Casanearshore
un protocole d’investissement pour la construction d’une usine de câblage. Sise à
TECHNOPOLIS, la filiale LEAR MAROC devrait nécessiter une enveloppe
d’investissement de M MAD 140 et devrait démarrer son activité en janvier 2011.
Signalons que la future production de la filiale devrait être entièrement dédiée à
l’exportation vers les principaux clients du Groupe : GENERAL MOTORS, FORD,
CHRYSLER, BMW, NISSAN, etc.
Fondée en 1917 au Michigan - États-unis, LEAR CORPORATION est une entreprise
spécialisée dans la fabrication et la distribution d’équipements intérieurs automobiles
notamment les sièges, les tableaux de bords, les habitacles planchers de carrosserie
et acoustique, les plafonds et les portières, etc. Classé deuxième fabricant de sièges
automobiles au monde, LEAR CORPORATION dégage un chiffre d’affaires net de
USD 9,7 Md à fin 2009.
Dotée d’un capital de M EUR 2,5 (M MAD 28), DENSO MAROC table sur la réalisation
d’un chiffre d’affaires prévisionnel de M EUR 12 (M EUR 132) à horizon 2013, profitant
vraisemblablement de l’implantation du Groupe Renault dans la même zone.
Faits marquants
Immobilier & Immobilier touristique
MEDITERRANIA SAIDIA : Appel à manifestation d’intérêt pour la construction et la
gestion de trois nouveaux beach clubs
Pour rappel, MEDITERRANIA SAIDIA s’étale sur une superficie de 700 ha sur 6 km de
côte. La station balnéaire devrait comprendre : (i) 30 000 lits dont 12 705 lits
résidentiels et 17 295 lits touristiques, (ii) 9 hôtels de 5* et de 4*, (iii) 8 résidences
touristiques, (iv) 12 villages de vacances touristiques, (v) 300 villas et
2 700 appartements, (vi) une « médina center » de 40 000 m² pouvant accueillir
160magasins, (vii) 3 parcours de golf de 18 trous chacun et (viii) un port de plaisance
avec 1 354 anneaux.
Au terme de cette convention, une société conjointe (60% MARJANE HOLDING et 40%
FONCIERE CHELLAH) devrait assurer le développement, la commercialisation,
l’exploitation et la gestion de l’ensemble (un hypermarché sous l’enseigne Marjane,
un centre commercial de nouvelle génération appelé à abriter des enseignes
nationales et internationales ainsi que des food-court, des cafés et des restaurants
avec vue sur mer). .
Pour rappel, le programme de réalisation consiste en un espace commercial de
56 500 m² et un espace bureaux de 19 100 m² devant nécessiter un investissement de
l’ordre de MAD 1,5 Md sur une durée de 36 mois. De son côté, la CGI devrait assurer la
maîtrise d’ouvrage déléguée du projet.
AL OMRANE : Investissements en accroissement continu
Le Groupe AL OMRANE compte mobiliser un investissement de l’ordre de
MAD 8,5 Md en 2010 pour la mise en chantier de 70 000 unités dont 10 000 logements
sociaux à MAD 250 000. En outre, le Groupe devrait réaliser 50 000 logements dans le
cadre de partenariats avec le secteur privé.
Faits marquants
Mines
OCP : Projet de pipeline en marche …
L’OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES –OCP– a lancé en février 2010 un appel d’offres
international pour la réalisation d’un pipeline de 180 km devant assurer le transport
hydraulique des phosphates entre Khouribga et Jorf Lasfar.
Ce projet devrait être financé par un emprunt octroyé par L’AGENCE FRANÇAISE DE
DEVELOPPEMENT –AFD- d’un montant de M EUR 240 (soit MAD 2,6 Md), pour une mise
en service prévue à partir de 2012.
Les travaux d’ingénierie sont quasiment achevés tandis que 70% des terrains par
lesquels devrait passer ce pipeline ont été acquis.
Sur le plan écologique, cette nouvelle ligne devrait permettre de réaliser un gain
d’énergie de 1 000 GWh /an, de près de 3 à 4 millions de m3/an et devrait réduire les
émissions de CO2 de près de 900 000 tonnes.
Parallèlement, l’OCP a lancé un appel à candidature auprès des plus grands acteurs
internationaux dans le domaine des engrais pour le développement de la première
plate-forme chimique de production mondiale d’engrais baptisée JORF PHOSPHATE
HUB. Pour le financement de ce projet, l’OCP devrait bénéficier de la garantie de la
COFACE à hauteur de M EUR 500, soit MAD 5,8 Md.
...et, obtention d’un prêt de M EUR 360 auprès du français CREDIT AGRICOLE SA
Cet accord porte sur un crédit acheteur, garanti par la COFACE pour le financement
des contrats commerciaux d’achats d’équipements, de biens et services auprès de
différents fournisseurs.
Distribution
MOROCCO MALL : La FNAC s’installe dans le plus grand centre commercial d’Afrique
du Nord
Le Groupe AKSAL a signé avec la FNAC (chaîne de magasins française spécialisée dans
la distribution de produits culturels et électroniques) un accord de franchise pour le
développement de ses activités au Maroc à travers l’ouverture d’un premier magasin
au Morocco Mall sur une superficie de 3 000 m2.
Filiale du Groupe PINAULT-PRINTEMPS-LA REDOUTE, la FNAC dispose en France de
81 magasins ainsi que de 145 points de vente à l’international répartis dans sept pays
(Belgique, Espagne, Italie, Portugal, Suisse, Grèce et Brésil). A fin 2008, la
société génère un chiffre d’affaires de EUR 4,6 Md.
Faits marquants
Télécoms
WANA : Détails de son offre GSM INWI et changement à la tête de la société
La nouvelle offre GSM de WANA CORPORATE a été lancée depuis le 23 février 2010
avec les caractéristiques suivantes :
• Et, la tarification des offres post payées à MAD 220 pour un forfait de 2 heures
avec en bonus un numéro illimité ;
Pour rappel, le réseau GSM d’INWI a été mis en place par le chinois HUAWEI et devrait
accueillir dès son lancement près de 2 millions de clients.
Avec près de 350 points de ventes pour un réseau global de 450 magasins, INWI
devrait remplacer WANA en tant que marque institutionnelle de WANA CORPORATE
pour l’ensemble de ses offres (GSM, Internet 3G, offres entreprises, etc.), la
commercialisation de WANA devant être ainsi arrêtée.
La compagnie Irlandaise CIRCLE OIL (opérant au Maroc à travers sa filiale CIRCLE OIL
MAROC) a annoncé dans un communiqué le démarrage de la production d’un puits de
gaz dans la région du Gharb.
La société compte, dans un premier temps, débuter sa production sous forme de test,
allant jusqu’à 2,5 millions de m3 par jour. Dans une seconde étape, la compagnie
irlandaise entend atteindre une capacité de production de 16 millions de m 3.
CIRCLE OIL a annoncé également que les travaux sur les nouveaux sites de forage ont
été temporairement réduits suite aux inondations que connait cette région.
Faits marquants
AUTRES
JACOB DELAFON : Doublement de sa capacité de production à 1,7 millions de pièces
par an
Rappelons que le Groupe familial créé en 1873 par un immigrant autrichien John
Michael Kohler, emploie plus de 32 000 personnes de par le monde. Outre la
robinetterie et les sanitaires, le Groupe a des activités dans le mobilier,
les générateurs électriques ainsi que dans les grands complexes de loisirs.
Signalons que BRICOMA HOLDING devrait ouvrir d’ici à la fin de l’année deux autres
magasins, l’un sis à Tanger et l’autre à Marrakech.
Faits marquants
Opérations sur le capital
Augmentation de capital
AKKA GOLD MINING : Constatation d’une augmentation de capital de M MAD 600,7 le
portant à M MAD 601 en date du 24 décembre 2009
Située à 280 kilomètres au sud-est d'Agadir, AKKA GOLD MINING est détenue
actuellement à hauteur de 45,2% par MANAGEM et de 43,3% par CMG ; elle-même
filiale de MANAGEM exploitant des concentrés de zinc, de plomb et de cuivre.
STAREO : Augmentation de capital le portant à M MAD 200
Faits marquants
AWB / GBP : Acquisition de 60% du capital de BNP Paribas Mauritanie
Les Groupes ATTIJARIWAFA BANK et BANQUE POPULAIRE ont signé en date du 1er mars
2010 un accord relatif à l’acquisition de 60% du capital de BNP Paribas Mauritanie,
filiale du Groupe BNP Paribas, sous réserve de l’obtention de l’ensemble des
autorisations réglementaires requises.
Cette acquisition serait réalisée à travers un Holding détenu à hauteur de 67% par le
Groupe ATTIJARIWAFA BANK et à 33% par le Groupe BANQUE POPULAIRE.
Rappelons que BNP Paribas Mauritanie a été créée en avril 2007 à Nouakchott et est
détenue par le Groupe BNP Paribas à hauteur de 60%, 20% par PROPARCO et 20% par
DEG.
Coté agrégats, le total bilan de la banque s’élève à M EUR 58,5 à fin 2009 tandis que
ses parts de marché crédits et dépôts s’établissent respectivement à 4% et à 9% à la
même date.
Le Groupe BCP et BANK AL MAGHRIB ont signé en date du 22 mars 2010 un protocole
de cession de participations financières concernant les banques suivantes :
Faits marquants
MATEL PC MARKET/ DISTRISOFT MAROC : Détail du projet du traité de
fusion-absorption
• Les termes et conditions du traité ont été établis par les deux sociétés sur la
base de leurs comptes clôturés au 31 décembre 2009 ;
Faits marquants
ONA/SNI : Approbation par le Conseil d’Administration du projet de fusion
Les Conseils d’administration de SNI et d’ONA, réunis le 25 mars 2010, ont décidé de
procéder à une réorganisation visant la création d’un holding d’investissement unique
non coté et ce, à travers le retrait de la cote des deux entités suivi de leur fusion.
Parallèlement et dans un souci d’autonomisation des entreprises détenues ayant
atteint un stade de développement pérenne, le nouvel ensemble devrait céder son
contrôle au marché boursier.
Créée en 1984 à Kénitra, INTEX COMPAGNIE est spécialisée dans le montage industriel
des charpentes, des constructions métalliques, de la chaudronnerie et du sablage.
Pour sa part, AM INVEST MOROCCO est doté d’un capital de M MAD 500 auquel
participent des institutionnels de renom dont la SNI, la SOCIETE CENTRALE DE
REASSURANCE, BCP, ATTIJARIWAFA BANK, AXA ASSURANCES MAROC, la
BANQUE EUROPEENNE D’INVESTISSEMENT et WAFA ASSURANCE. Signalons qu’à fin
2009, le fonds compte dans son portefeuille des participations majoritaires
notamment dans les sociétés TECMOM, EGFI, MAROC TRAITEMENT DE TRANSACTIONS
et le Groupe COFIMAG (GEMADEC, ARKEOS, SECURIMAG, etc.) ainsi qu’une
participation minoritaire de 30% dans le capital d’INVOLYS.
Faits marquants
BMCE BANK / CGI : Prise de contrôle croisée
Courant mars 2010, le Groupe CDG a racheté 8% du capital de BMCE Bank, soit
environ 12,7 millions d’actions au prix unitaire de MAD 267 et ce, par cession par la
banque des actions détenues en autocontrôle. Les deux Groupes CDG et FinanceCom
ont, par ailleurs, conclu une autre transaction pour près de MAD 3 Md à travers
l’acquisition par la RMA WATANYA de 1,4 millions de titres CGI, soit 8% du capital de
la filiale du Groupe CDG au prix unitaire de MAD 1 937.
Le tour de table initial de la Foncière UIR comprend, outre CDG, une participation de
l’Etat par apport en nature d’un terrain de 20 hectares d’une valeur estimée à
M MAD 40.
Pour sa part, l’investissement de la Foncière UIR, estimé à M MAD 444, serait financé
à parts égales par les fonds propres de la société et par des emprunts.
Rappelons que la chaîne d’information MEDI 1 SAT est gérée par une société anonyme
dotée d’un capital initial de M EUR 15 sise à la Zone Franche de Tanger –TFZ- et qui
propose une programmation axée principalement sur l’information notamment sur
l’actualité internationale aussi bien en arabe qu’en français.
Faits marquants
Emprunts Obligataires
1 000 000 obligations 1 000 000 obligations 1 000 000 obligations 1 000 000 obligations
Nombre
ordinaires convertibles en actions ordinaires convertibles en actions
Valeur nominale MAD 1 000 MAD 1 000 MAD 1 000 MAD 1 000
Prime de risque 140 pbs 140 pbs 140 pbs 140 pbs
Négociabilité des Négociables à la Négociables à la Bourse Négociables de gré à gré Négociables de gré à gré
titres Bourse de Casablanca de Casablanca (hors Bourse) (hors Bourse)
Maturité 5 ans
Faits marquants
Faits marquants
Offre Publique de Retrait
LGMC : Visa du CDVM portant sur l’Offre Publique de Retrait initiée par MUTANDIS
SCA et JAYBO SARL
• Nombre de titres : 51 872 actions dont (i) 49 860 titres représentant 5,4% du
capital, (ii) 287 droits d’attribution datant de 1999 représentant 0,1% du
capital et (iii) 1 725 droits d’attribution datant de 2006 représentant 0,1%
du capital ;
• Actions à MAD 424, soit le même prix auquel l’opération initiale a été
réalisée par MUTANDIS en date du 17 Décembre 2009 et droits d’attribution
de 1999 à MAD 1 272 ;
Faits marquants
Intégrant un résultat financier de M MAD 1,8 (vs. M MAD –51,4 à fin 2008 suite à une
dépréciation des titres de participations détenus par la société) et un résultat non
courant de M MAD 3,8 (contre M MAD 77 à fin 2008 consécutivement à la vente d’un
terrain pour M MAD 68), la capacité bénéficiaire passe de M MAD 47,8 en 2008 à
M MAD 10 à fin 2009, représentant une baisse de près de 80%. Hors plus-value
exceptionnelle réalisée l’exercice précédent, le résultat net ressort en forte hausse.
Faits marquants
Intégrant des résultats financier et non courant de K MAD 62,4 (vs. K MAD -471,6 en
2008) et de K MAD 20,9 (vs. K MAD -97,7 en 2008), le résultat net se fixe à M MAD -6,8
contre un excédent de M MAD 1,4 à fin 2008.
Au cours de MAD 174 observé en date du 31 mars 2010, le titre INVOLYS présente les
ratios boursiers suivants : Des PER 2010E et 2011P de 47,9x et de 39,8x.
Valorisé à MAD 152,0, nous recommandons d’alléger le poids du titre dans les
portefeuilles.
BRANOMA : Amélioration de 5,6% du chiffre d’affaires 2009 à M MAD 452 pour un
résultat net de M MAD 72 (+18%)
Profitant de la dynamique du marché de l’oriental suite vraisemblablement au
démarrage de la station touristique Saïdia, BRANOMA affiche à fin 2009 un chiffre
d’affaires de M MAD 452,2, en augmentation de 5,7% comparativement à l’exercice
précédent.
Plus dynamique, le résultat d’exploitation se renforce de 25,1% à M MAD 97,3, portant
la marge opérationnelle à 21,5% contre 18,5% en 2008 grâce à la maîtrise des
dotations d’exploitation et à la baisse des coûts des intrants consécutivement au
recul du prix du malt.
De son côté, le résultat financier gagne 25,4% à près de M MAD 4,0 suite à
l’augmentation de 14,7% des intérêts et autres produits financiers à M MAD 4,3.
En raison de la hausse des dotations non courantes qui passent de M MAD 1,3 à
M MAD 6,3, le résultat non courant se déprécie de 55,9% à près de M MAD 2,0.
Enfin, la capacité bénéficiaire s’établit à M MAD 72,1, en progression de 18,4%,
élargissant la marge nette de 1,7 points à 15,9%.
ANALYSE & RECHERCHE 46
BMCE Capital Bourse Quarterly
Trimestriel Mars 2010
Faits marquants
Pour sa part, le résultat net part du groupe recule de 23,4% à M MAD 48, suite à la
non récurrence du gain d’impôt latent de M MAD 13,1 en 2008. La marge nette se
stabilise, quant à elle, à 3,3%.
Au cours de MAD 240 observé le 31 mars 2010, NEXANS traite à 9,0x et à 8,9x ses
résultats prévisionnels 2010 et 2011. A accumuler.
FENIE BROSSETTE : Hausse de 3,7% du chiffre d’affaires 2009 à M MAD 599 pour
un RN de M MAD 98 (+65%)
En dépit de la baisse des cours des métaux, FENIE BROSSETTE affiche un excédent brut
d’exploitation en stagnation à M MAD 71,4, fixant la marge brute opérationnelle à 11,9%
contre 12,3% une année auparavant.
Tenant compte d’une perte nette de change de M MAD -1,4 contre un gain de
M MAD 0,7 en 2008, le résultat financier ressort, quant à lui, négatif à M MAD -0,9
contre M MAD 1,3 une année auparavant.
Intégrant une plus-value nette de M MAD 50,7 sur cession d’un terrain courant 2009
(comme prévu lors de l’IPO), le résultat net se renforce de 65,8% à M MAD 98,1.
La marge nette passe, en conséquence, de 10,2% en 2008 à 16,4% en 2009. Retraité de
la plus-value, la capacité bénéficiaire s’établit à M MAD 62,6 en 2009 en hausse de 5,7%
par rapport à 2008.
Sur la base d’un cours cible de MAD 489, nous recommandons de conserver le titre dans
les portefeuilles.
A MAD 474 en date du 31 mars 2010, FENIE BROSSETTE traite à 13,9 et à 13,1x sa
capacité bénéficiaire prévisionnelle de 2010 et de 2011 respectivement et offre un
rendement de dividende estimé à 4,3% en 2010.
Faits marquants
De même, le résultat financier grève ses pertes passant de M MAD -15,1 en 2008 à
M MAD -25,8 vraisemblablement en raison de l’accroissement du recours aux concours
bancaires à court terme induisant l’augmentation des charges d’intérêts de 23,9% à
M MAD 24,9 conjuguée à la baisse des reprises financières (-78,0% à M MAD 1,9).
Intégrant un résultat non courant déficitaire de M MAD -9,2, le résultat net ressort
déficitaire de M MAD -61 contre une capacité bénéficiaire de M MAD 63,4 en 2008.
Cette situation est principalement imputable (i) à la non récurrence de la plus-value
sur cession du terrain de Tétouan, (ii) au coût du plan social, (iii) à l’amortissement
exceptionnel du matériel du site de Tétouan et (iv) aux dégâts engendrés par les
récentes inondations.
En 2010 et grâce aux synergies attendues de l’opération de fusion absorption de
SAFRIPAC, MED PAPER devrait procéder à la mise en place d’un plan de
communication ainsi qu’à une réorganisation au niveau commercial orientée vers le
développement du marché international et la poursuite de la baisse de la dette
financière.
Dans l’attente d’un sauvetage qui tarde à se concrétiser, DIAC SALAF voit en 2009 ses
principaux indicateurs d’activité s’enfoncer davantage :
Faits marquants
TIMAR : Bonne tenue de l’exploitation en 2009
En dépit de la baisse des échanges internationaux au Maroc dans un contexte de crise
économique mondiale, TIMAR dégage un chiffre d’affaires en quasi-stagnation à
M MAD 132,9 en 2009.
Plus dynamique, le résultat d’exploitation s’inscrit en hausse de 11,2% à M MAD 11,9,
profitant vraisemblablement de l’allégement du poids de la charges de gasoil
(diminution de 8,4% des achats consommés à M MAD 59,4) suite au repli des prix à la
pompe. De facto, la marge opérationnelle gagne 1 point pour s’élever à 8,9%.
Dans ces conditions et intégrant un résultat non courant de K MAD 472,9 (contre un
déficit de M MAD –1,7 en 2008), la capacité bénéficiaire marque une expansion de
52,8% à M MAD 8,1, portant la marge nette à 6,0% contre 3,9% une année auparavant.
Sur la base d’un cours de MAD 271, TIMAR affiche un PER 2010E de 8,0x et un D/Y de
2,5% au cours de la même année. A conserver.
FERTIMA : Baisse de 13,3% du volume d’affaires 2009 à M MAD 664,1
Pour sa part, le résultat financier creuse son déficit pour s’établir à M MAD -24,6
contre M MAD -22,1 suite à l’alourdissement des charges financières.
Intégrant un résultat non courant déficitaire de M MAD -1,2, le résultat net ressort
négatif à M MAD -63,0 contre M MAD 2,6 à fin 2008.
Valorisé par nos soins à MAD 243, nous recommandons de conserver ce titre dans les
portefeuilles.
Faits marquants
Côté stratégique, FERTIMA en association avec son actionnaire de référence CHARAF
CORPORATION a investi dans une nouvelle plate-forme à Jorf Lasfar pour y développer
leurs propres formules d’engrais sur mesure. Parallèlement, Le GROUPE CHARAF
FERTIMA entend améliorer sa structure financière à travers un renforcement de ses
fonds propres, un important désendettement et la cession d’actifs non stratégiques.
Pour notre part, nous tablons pour FERTIMA sur la réalisation d’un chiffre d’affaires
de M MAD 697,7 en 2010 (+5,0%) et de M MAD 726,2 en 2011 (+4,1%). De son côté, la
capacité bénéficiaire devrait s’établir à M MAD 14,9 en 2010 et à M MAD 19,7 en 2011.
Intégrant un résultat financier de M MAD -1,6 (vs. M MAD -4,6 à fin 2008) et un
résultat non courant de K MAD -459,6 (vs. K MAD -881,6), la capacité bénéficiaire se
bonifie de 8,7% à M MAD 24,6. La marge nette demeure, pour sa part, en quasi-
stagnation à 9,4%.
A MAD 601, MICRODATA traite à 9,6x et à 9,2x ses résultat prévisionnels en 2010 et en
2011 et offre un rendement de dividende estimé à 10% en 2010.
Valorisé à MAD 600, nous recommandons de conserver le titre dans les portefeuilles.
Faits marquants
SRM : Résultats en retrait mais supérieurs à nos prévisions
En dépit d’un résultat non courant positif de M MAD 0,4 et d’un impôt en diminution
de 43,4% à M MAD 2,8, la filiale du Groupe PREMIUM affiche une capacité bénéficiaire
de M MAD 18,3, en baisse de 21,0%. Dans ces conditions, la marge nette demeure
quasiment inchangée à 4,5%.
En ce niveau de cours, SRM traite à 9,7x ses bénéfices prévisionnels en 2010 et offre
un Dividend Yield estimé de 5,0%. A vendre.
BALIMA : Amélioration de 83,6% du chiffre d’affaires à M MAD 39,8 pour une
capacité bénéficiaire de M MAD 13,1 (+89,3%)
Dans cette lignée et du fait de la maîtrise des charges de personnel et des autres
charges externes, le résultat d’exploitation s’apprécie de 94,3% à M MAD 16,9,
élargissant la marge opérationnelle de 2,4 points à 42,5%.
Intégrant un résultat non courant de M MAD 1,8, le résultat net augmente de 89,3% à
M MAD 13,1. La marge nette ressort ainsi en expansion de 1,1 points à 32,9%.
Faits marquants
Pour sa part, l’excédent brut d’exploitation limite sa baisse à 16,3% à M MAD 27,1
consécutivement à la maîtrise des achats et des autres charges externes. La marge
d’EBITDA gagne ainsi 1,4 points à 15,8%.
Intégrant des charges d’intérêts de M MAD 19,5, le résultat financier maintient son
déficit à M MAD -19,5.
De son côté, le résultat non courant diminue de 22,9% à M MAD 13,1 en raison de
l’augmentation des autres charges non courantes combinée au repli des reprises non
courantes.
A noter, que la société détient des créances anciennes, sur des sociétés apparentées,
pour un montant de M MAD 30,6, présentant ainsi des risques de non recouvrabilité
qui devrait faire l’objet d’une dépréciation selon les Commissaires aux Comptes.
Sur la base d’un cours cible de MAD 174, nous recommandons de conserver le titre
dans les portefeuilles.
Faits marquants
CREDIT AGRICOLE DU MAROC : Expansion de 53% du résultat net à M MAD 345 à fin
2009
Selon la presse économique, le Groupe CREDIT AGRICOLE DU MAROC aurait affiché les
réalisations suivantes :
Faits marquants
• Et, des fonds propres atteignant MAD 3,9 Md boosté par l’augmentation de
capital souscrite par l’ensemble des actionnaires, établissant le ratio de
solvabilité à 11% et le ratio de liquidité à 103%.
Par ailleurs, selon la même source la banque prévoit une éventuelle introduction en
bourse concernant 20% ou 25% de son capital ou une cession à un partenaire externe.
VOLVO MAROC, filiale du Groupe suédois VOLVO AB, enregistre, au terme de l’année
2009, un chiffre d’affaires de M MAD 918, en progression de 41% par rapport à 2008.
Par segment, le niveau de croissance des PDM des produits « tracteur » et « porteur »
s’élève à 32% et 31% respectivement.
Faits marquants
SCR : Élargissement de 4,6% du volume d’affaires à M MAD 2 668,9 pour un bénéfice
net de M MAD 308,7 à fin 2009
A l’issue de l’année 2009, les états financiers de la SCR font état des évolutions
suivantes :
BMCI LEASING clôture l’exercice 2009 sur des résultats concluants. En effet, les
réalisations financières de la société de leasing sont marquées par les évolutions
suivantes :
Faits marquants
WAFASALAF : Baisse de 1,9% de la capacité bénéficiaire 2009 à M MAD 263,4
• Et, un résultat net en léger repli de 1,9% à M MAD 263,4 et ce, en raison de
l’augmentation de 83,3% de la charge de risque nette à M MAD 203,2.
Portés par l’augmentation de 11,4% à MAD 5,5 Md des comptes d’épargne et de 7,9% à
MAD 26,2 Md des comptes à vue créditeurs, les dépôts de la clientèle se bonifient de
leur côté de 5,3% s’élevant à MAD 46,2 Md. La part des ressources rémunérées
ressort, ainsi, à 38,3% contre 39,1% au 31/12/08.
Faits marquants
Dans ce sillage, et capitalisant sur l’expansion de l’activité commerciale, le Produit
Net Bancaire s’améliore de 7,8% s’élevant à MAD 2,9 Md. Cette performance est
essentiellement attribuable à :
De leur côté, les charges générales d’exploitation enregistrent une hausse de 9,0% à
M MAD 1 339,1, définissant un coefficient d’exploitation de 46,6% (Vs.46,1% en 2008).
Dans ce sillage, le résultat brut d’exploitation gagne 10,1% à M MAD 1 501,6.
Au volet risque, les dotations nettes de reprises aux provisions pour créances en
souffrance se renforcent de 48,9% à M MAD 403,8. Les provisions pour créances en
souffrance enregistrent un léger repli de 1,4% à MAD 2,4 Md, tandis que le stock des
créances contentieuses cantonne sa baisse à 3% pour s’établir à MAD 3,2 Md, fixant le
taux de couverture à 75%.
Faits marquants
CETELEM : Bon crû 2009
Faits marquants
OCP : Un chiffre d’affaires de MAD 21,0 Md en 2009 contre MAD 60 Md une année
auparavant
Face à l’évolution défavorable des cours des minerais sur les marchés
internationaux, l’OCP réalise un chiffre d’affaires de MAD 21,0 Md au terme de
l’année 2009, en baisse de 65% comparativement à pareille période en 2008. Dans
l’attente de la finalisation de l’audit des comptes, le Management de l’Office table
sur un résultat d’exploitation de MAD 3,5 Md.
Enfin, désirant mieux contrôler ses positions en devises, l’OCP devrait monter sa
propre salle des marchés.
Rappelons que le Groupe GFI est présent dans huit pays (Canada, Italie, Allemagne,
Hollande, Suisse, Luxembourg, Espagne et Portugal) et réalise en 2009 un chiffre
d’affaires consolidé de M EUR 486,1, en repli de 5,5% comparativement à une année
auparavant.
BANQUES
RNPG 3 118,0 3 940,8 3 993,1 4 390,8 quasi-stagnation de ses dépôts clientèle qui cantonnent leur
Var% 27,0% 26,4% 1,3% 10,0% progression à 1,7% pour se fixer à MAD 154,2 Md. La part de
Coefficient
44,2% 40,8% 40,0% 40,0%
marché d’ATTIJARIWAFA Bank en termes de ressources au
d’exploitation
Maroc s’établit ainsi à 26,1%. La structure des ressources de
RoE 12,4% 13,4% 12,4% 12,4%
l’activité Maroc demeure, quant à elle, stable avec une part
P/E 17,9x 14,2x 14,0x 12,7x
de 40,8% des dépôts rémunérés (vs. 41,2% en 2008).
P/B 2,2x 1,9x 1,7x 1,6x
D/Y 1,7% 2,1% 2,1% 2,1%
Pour sa part, l’encours net consolidé des crédits à la clientèle
s’accroît de 16,6% à MAD 179 Md. L’activité agrégée draine, à
elle seule, 68,3% des créances détenues par le Groupe, soit
Cours et moyenne mobile MAD 122,3 Md, contre MAD 108,4 Md une année auparavant.
Cette appréciation de 12,8% est principalement redevable à la
370 hausse de 58,5% à MAD 34,4 Md des crédits à l’équipement et
340
dans une moindre mesure à celle des crédits immobiliers qui
se renforcent de 11,7% à MAD 40,2 Md pour représenter près
310
de 33% du portefeuille de crédits. Les crédits de trésorerie et
280
à la consommation accusent, pour leur part, une baisse de 8%
à MAD 44 Md.
250
ATTIJARIWAFA Bank
En effet, eu égard au poids de la dette obligataire
subordonnée (MAD 8,3 Md), celle-ci engendre des charges
de M MAD 694 en 2009 représentant 14% de la charge
d’intérêt supportée par le Groupe ;
ATTIJARIWAFA Bank
Le taux de contentieux du Groupe se fixe, ainsi, à 5,3%
(vs. 5,5% en 2008) tandis que le taux de provisionnement
s’élève à 76,4% (vs. 77,8% en 2008). Néanmoins, il convient de
noter l’augmentation de près de 16,2% des créances en
souffrance de l’activité agrégée à MAD 4,6 Md, fixant le taux
de contentialité de 3,7%, contre 3,6% au 31/12/08.
Parallèlement, les provisions y afférentes diminuent de 3,7% à
MAD 3,7 Md, établissant le taux de provisionnement à 80,2%,
contre 96,8% en décembre 2008.
Perspectives et Recommandation
ATTIJARIWAFA Bank
BCP Acheter
Objectif de cours : MAD 328
en MMAD 2008 2009 2010E 2011P La Banque Centrale Populaire clôture l’année 2009 sur une
PNB consolidé 1 757,6 2 672,2 3 384,9 3 945,8 excellente tenue de son activité comme en atteste l’évolution
Var% 21,9% 52,0% 26,7% 16,6% de ses principaux indicateurs d’activité.
RBE consolidé 1 268,0 1 866,3 2 368,1 2 745,6
190
De leur côté, les ressources consolidées passent de
mars-07 sept.-07 mars-08 sept.-08 mars-09 sept.-09 mars-10 MAD 83,1 Md à fin décembre 2008 à MAD 97,6 Md à fin 2009,
soit une augmentation de 17,4% recouvrant une appréciation
de 15,6% à MAD 77,3 Md des ressources émanant des BPR et
une progression de 24,6% à MAD 20,3 Md des dépôts de la
clientèle. Ces derniers profitent d’une croissance de 27,3% à
MAD 15,9 Md des dépôts à terme.
BCP
BCP
BCP
BMCE Bank
Dans ce sillage, le produit net bancaire s’améliore de 6,6% à
MAD 6,4 Md comprenant :
BMCE Bank
Perspectives et Recommandation
Pas de recommandation.
BMCI Accumuler
Objectif de cours : MAD 1 083
BMCI
Pour sa part, le stock de créances en souffrance demeure
quasiment stable à MAD 2,5 Md fixant le taux de contentieux à
6,0% au 31/12/2009 tandis que le taux de couverture ressort à
87,5% pour des provisions de MAD 2,2 Md.
Perspectives et Recommandation
BMCI
CIH Vendre
Objectif de cours : MAD 256
RoE 17,8% 3,0% 8,7% 8,9% 44,7% à MAD 1,1 Md des crédits de trésorerie et à la
P/E 13,8x 80,2x 26,7x 24,7x consommation et le recul de 9,1% à MAD 1,2 Md des autres
P/B 2,4x 2,4x 2,3x 2,2x crédits compensés, toutefois, par l’appréciation de 8,9% à
D/Y 3,2% 1,7% 1,7% 1,7% MAD 19,0 Md des crédits immobiliers. Rappelons que
concernant l’activité de logement social, le CIH est le premier
financeur de ce segment à travers FOGARIM avec une part de
Cours et moyenne mobile
marché de 33%.
700
progression de 4,9% à MAD 19,6 Md dont 91,5% émanant de la
650
l’activité agrégée. Celle-ci totalise un encours de dépôts de
600
MAD 17,9 Md composé à hauteur de 52,8% de ressources
550
rémunérées soit la même structure qu’en 2008.
500
CIH
1
En IFRS, la valeur des garanties augmente avec le temps sous l’effet de la
désactualisation tandis qu’en social la valeur des garanties diminue selon le
mécanisme d’amortissement. Ainsi, l’ajustement a consisté en l’alignement de
la méthode de provisionnement IFRS au social.
CIH
CIH
RoE 14,65% 15,7% 16,2% 16,1% d’épargne. La part des dépôts rémunérés ressort à
P/E 18,1x 15,5x 13,7x 16,6x 39,1% vs. 38,9% en 2008 ;
P/B 2,6x 2,4x 2,2x 2,1x
D/Y 3,1% 3,8% 4,5% 5,1% • Pour sa part, le portefeuille de crédits consolidés
s’élargit de 14,5% à MAD 33,3 Md dont près de 96,7%
émanant de l’activité agrégée. Celle-ci profite des
performances réalisées sur le marché des particuliers
Cours et moyenne mobile avec une hausse de 17,9% à MAD 9,2 Md des crédits
immobiliers. Les crédits à l’équipement enregistrent, de
1200
leur côté, un accroissement de 10,3% à MAD 8,9 Md. Les
1100
autres crédits marquent, quant à eux, un bond de 83% à
MAD 3,6 Md. Toutefois, le ratio de transformation
1000
ressort élevé se fixant à 104,9% ce qui justifie le recours
900 de plus en plus croissant aux certificats de dépôts (un
encours de MAD 6,1 Md en 2009 en hausse de 33,7% par
800
rapport à 2008) ;
700
• Dans ce sillage, le Produit Net Bancaire se bonifie de
600
mars-07 sept.-07 mars-08 sept.-08 mars-09 sept.-09 mars-10
9,3% à MAD 1,8 Md profitant notamment de
l’accroissement de 10,8% à MAD 1,5 Md de la marge
d’intérêt et de 4,5% à M MAD 266,4 de la marge sur
commissions. Le résultat des opérations de marché
augmente de 14,3% à M MAD 99,5 ;
CREDIT DU MAROC
Perspectives et Recommandation
CREDIT DU MAROC
ASSURANCES
BANQUES
ATLANTA Conserver
Objectif de cours : MAD 84
en MMAD 2008 2009 2010E 2011P La filiale assurance commune au Groupe HOLMARCOM et à la
Primes émises
1 745,2 1 922,7 2 073,2 2 246,0 CDG clôture l’année 2009 sur des résultats mitigés,
nettes
lourdement impacté par un résultat financier en dégradation.
Var% 8,7% 10,2% 7,8% 8,3%
Résultat
344,9 90,0 138,1 145,0
En effet, au niveau du social, l’activité Non Vie enregistre une
Technique
amélioration de 6,1% des primes émises nettes à M MAD 911,7 .
Var% -55,4% -73,9% 53,4% 5,0%
Pour leur part, les charges de sinistres s’alourdissent dans la
RNPG 244,9 71,0 111,8 117,6
même proportion à M MAD 614,1 incluant un bond 79% à
Var % -54,1% -71,0% 57,5% 5,2% M MAD 199,1 des provisions pour sinistres à payer. Suite à ces
ROE 19,6% 6,1% 10,0% 11,1% évolutions, le ratio S/P affiche une légère augmentation à
P/E 21,5x 74,3x 47,2x 44,8x 67,4%, contre 67,2% en 2008. Les charges techniques
P/B 4,2x 4,5x 4,7x 5,0x
d’exploitation progressent, quant à elles, de 14,2% à
M MAD 316,3, fixant le coefficient d’exploitation à 34,7%, en
D/Y 4,0% 2,9% 3,4% 4,0%
hausse de 2,5 points comparativement à 2008. Subissant de
plein fouet la baisse du marché actions qui a induit la
dégradation des profits sur réalisation de placement qui
passent de M MAD 70,1 à M MAD 6,0 en 2009 et l’aggravation
Cours et moyenne mobile des dotations sur placements qui augmentent de 7,3% à
M MAD 20,3, le résultat technique Non Vie s’effrite de 50,1% à
220
210 M MAD 117,0 établissant la marge opérationnelle à 12,8%,
200
190
contre 27,3% une année auparavant.
180
170 Pour sa part et bien que sa contribution dans les revenus soit
160
150 encore faible, le chiffre d’affaires Vie signe une ascension de
140
26,5% à M MAD 59,1. En revanche, les charges de sinistres
130
120 s’alourdissent passant d’une reprise de M MAD 6,9 à une
110
100
dotation de M MAD 28,2 en 2009 consécutivement à la hausse
90 du niveau des prestations (+7,8% à M MAD 45,6) conjuguée à la
80
oct.-07 mai-08 déc.-08 juil.-09 févr.-10 constatation d’une provision de M MAD 12,2 au niveau des
provisions pour sinistres à payer, contre une reprise de
M MAD 8,9 en 2008. De leur côté, les charges techniques
d’exploitation augmentent de 24,7% à M MAD 19,1 suite à
l’accroissement de 51,6% à M MAD 9,7 des charges
d’acquisition des contrats plombant le taux de
commissionnement de 2,7 points à 16,4%.
ATLANTA
ATLANTA
AGMA LAHLOU-TAZI
en MMAD 2008 2009 2010E 2011P En dépit d’un contexte mitigé, WAFA ASSURANCE poursuit la
Primes émises nettes 3 695,1 3 875,2 4 159,0 4 502,0
consolidation de sa croissance et confirme sa position de
leader dans le secteur des assurances au Maroc avec une part
Var% 18,9% 4,9% 7,3% 8,2%
de marché de 20,5% à fin décembre 2009.
Résultat Technique 762,9 988,8 886,5 1 061,8
WAFA ASSURANCE
WAFA ASSURANCE
1
Selon le Management, l’opération de cession de CREDIT DU MAROC aurait
généré une plus-value exceptionnelle de M MAD 280 comparativement aux plus
values récurrentes drainées sur l’activité Non Vie.
WAFA ASSURANCE
WAFA ASSURANCE
ASSURANCES
CREDIT BANQUES
A LA CONSOMMATION
ACRED Conserver
Objectif de cours : MAD 764
En M MAD 2008 2009 2010E 2011P ACRED affiche des résultats globalement bien orientés, au
PNB 101,7 104,5 107,0 109,7 terme d’une année 2009 difficile pour l’ensemble du secteur.
Var% 2,6% 2,7% 2,4% 2,5%
En effet, et capitalisant sur le renforcement de son réseau de
RBE 52,4 52,2 53,5 54,8
Var% 3,1% -0,3% 2,5% 2,5% distribution (ouverture de 4 points de vente en 2009),
Dot. nettes aux l’encours net de crédit s’apprécie de 12,6% à M MAD 1 364
provisions pour -3,8 7,6 8,4 8,2
CES pour une production de M MAD 834 (+3%). Par type de client,
Résultat net 30,5 27,1 28,2 29,2 la production d’ACRED est composée à hauteur de 72% de
Var % 6,3% -11,1% 4,1% 3,5%
fonctionnaires, de 26% de conventionnés et de 2% de clientèle
Coefficient
49,4% 51,0% 50,0% 50,0%
d’exploitation directe.
RoE 18,4% 16,5% 17,1% 17,6%
P/E 15,0x 16,8x 16,2x 15,6x Dans ce sillage, le portefeuille de refinancement se renforce
P/B 2,8x 2,8x 2,8x 2,8x de 16,6% à M MAD 1 338,9, tiré essentiellement par
D/Y 6,2% 6,2% 6,2% 6,2% l’accroissement de 144,7% des titres de créances émis à
M MAD 371,0. Ces derniers représentent désormais 27,7%
(vs. 13,2% en 2008) du total des dettes de l’établissement de
crédit, suite notamment à l’émission de M MAD 215 de BSF en
Cours et moyenne mobile 2009. Ce renforcement s’explique essentiellement par la
hausse des taux interbancaires sur le marché. A ce titre
2100
1900
notons que le taux moyen de refinancement s’apprécie de
1700 0,58 point à 4,82%.
1500
Le PNB s’apprécie, dans ces conditions, de 2,7% à
1300
M MAD 104,5, grâce notamment à une progression de 12% des
1100
900
produits d’exploitation bancaire. Cette performance demeure
700 attribuable au rehaussement des tarifs d’ACRED,
500 consécutivement à la montée des taux de refinancement.
300
100
De leur côté, et subissant l’effet combiné de la croissance des
avr.-07 nov.-07 juin-08 janv.-09 août-09 mars-10 dotations aux amortissements (un investissement de M MAD 10
en 2009) et des charges du personnel (recrutement de 15
personnes en 2009), les frais généraux s’alourdissent de 6,1% à
M MAD 53,3, détériorant le coefficient d’exploitation de
1,6 points à 51%. Le résultat brut d’exploitation ressort en
quasi-stagnation à M MAD 52,2.
ACRED
ACRED
EQDOM Acheter
Objectif de cours : MAD 1 990
EQDOM
Pour sa part, le taux de contentieux se stabilise à 12,3% pour
un taux de couverture de 86,8% (vs. 89% en 2008).
EQDOM
Dans ces conditions, nous tablons sur une croissance du
PNB de 4,3% à M MAD 673,2 en 2010 et de 4,0% à
M MAD 700,3 en 2011. Les résultats nets prévisionnels
2010E et 2011P s’établissent selon nos prévisions à
M MAD 240,7 et à M MAD 249,6, en évolutions respectives
de 2,5% et de 3,7%.
SALAFIN
SALAFIN
Pas de recommandation
SOFAC Vendre
Objectif de cours : MAD 238
750
Côté profitabilité, le PNB se déleste de 14,7% à M MAD 120,8,
impacté essentiellement par le retrait de la marge sur
commission qui passe de M MAD 27,7 à M MAD -1,6. Pour leur
650
part, et dénotant d’un manque de maîtrise des charges, les frais
généraux s’élargissent de 10,7% à M MAD 82,8, recouvrant
550
principalement :
450 • Une progression de 4,7% des charges du personnel à
M MAD 31,3 ;
• Et, une appréciation de 6,5% des charges externes à
350
M MAD 35,7.
250
avr.-07 nov.-07 juin-08 janv.-09 août-09 mars-10 En conséquence, le coefficient d’exploitation ressort en
aggravation de 15,7 points à 68,5%.
En terme de risque, et probablement plombé par la dégradation
de la qualité de la production, le taux de contentieux se
détériore de 5 points à 19,5% pour un taux de couverture de
84,8% (vs. 89,5% en 2008).
Au final, compte tenu d’une dotation nette de reprises aux
provisions pour créances en souffrance de M MAD 47,9 (vs. une
reprise nette de M MAD 9,9 en 2008), le résultat net ressort
déficitaire à M MAD -11,5.
SOFAC
Perspectives & Recommandation
Compte tenu de ses réalisations décevantes en 2009, la société
de crédit à la consommation devrait, en 2010, ralentir
considérablement sa production en vue de se concentrer sur la
récupération de ses créances en souffrance.
A ce titre, SOFAC devrait durcir ses critères de sélection des
clients notamment envers ceux issus du réseau de la POSTE, eu
égard à leur profil risqué.
Parallèlement, la société de crédit à la consommation devrait
développer davantage de synergies avec le CIH et ce, via la
commercialisation de crédits automobiles à travers les agences
de la banque (un réseau de 156 agences à fin mars 2010).
Enfin, et compte tenu de ces éléments, nos prévisions sur la
période 2009-2011 se basent sur les hypothèses suivantes :
• Une contraction annuelle moyenne de –4,8% de
l’encours net de crédit entre 2009 et 2011 ;
• Une charge de risque net de 1,8% en moyenne ;
• Et, un coefficient d’exploitation moyen de 68%.
TASLIF Acheter
Objectif de cours : MAD 799
TASLIF
Pour sa part, et peu de temps après l’annonce de l’escroquerie
dont elle a été victime, SALAF affiche les réalisations suivantes :
• Un bond de 105,1% de l’encours de l’exercice à
M MAD 1 122,4, intégrant une hausse de 120,3% de la
production à M MAD 842,6 ;
• Une progression de 90,4% du PNB à M MAD 77,5 ;
• Un taux de contentieux de 17,4% (vs. 1,9% en 2008)
impacté par les créances en souffrance issues de
l’escroquerie dont elle a fait l’objet. En effet, la
société a été victime d’une large opération
d’escroquerie portant sur la constitution par un réseau
de dossiers fictifs de financement de camions pour un
montant global de M MAD 100. Selon le management, la
totalité des camions concernés ont été récupérés et
devraient par conséquent atténuer les pertes de la
société de financement ;
• Un repli de 10,7% du résultat brut d’exploitation,
intégrant une forte évolution des dotations aux
provisions à M MAD 39,0 (dont M MAD 18 de provisions
pour escroquerie), contre M MAD 3 une année
auparavant. A noter que le management de la société
estime que les provisions constituées cette année sont
suffisantes pour couvrir le risque encourus suite à
cette affaire d’escroquerie ;
• Et, un résultat net en contraction de 11% à
M MAD 14,7, dont M MAD 14,3 (soit MAD 17 par action)
devrait être proposé pour distribution à titre de
dividendes.
TASLIF
Au niveau de notre Business Plan prévisionnel, et compte
tenu des perspectives favorables du Groupe TASLIF, nous
avons élaboré les hypothèses suivantes :
BANQUES
LEASING
650
Dans ce sillage, le PNB s’apprécie de 7,4% à M MAD 186,2,
600
grâce à une croissance de 16,7% à M MAD 443,8 du résultat des
opérations de crédit-bail et de location.
550
MAGHREBAIL
Pas de recommandation.
En M MAD 2008* 2009 2010E 2011P Au terme d’une année phare de son histoire, marquée par la
PNB 233,8 247,8 274,0 302,2 fusion avec CHAABI LEASING, les réalisations financières de
Var% 16,8% 6,0% 10,6% 10,3% MAROC LEASING s’inscrivent en forte hausse. En comparaison
RBE 173,3 176,6 197,4 217,7
Var% 23,5% 1,9% 11,8% 10,3%
avec les prévisions présentées lors de l’opération de fusion, les
Dot. nettes aux réalisations demeurent globalement en ligne avec le budget,
provisions pour -2,8 10,2 9,5 18,3
CES
notamment en terme de croissance de la capacité bénéficiaire.
Résultat net 111,6 109,2 118,9 127,4
En effet, la production de la société se hisse de 65% à
Var % 23,1% -2,1% 8,8% 7,1%
Coefficient M MAD 3 743 (vs. une production sectorielle en baisse de 1,4% à
27,7% 28,8% 28,0% 28,0%
d’exploitation MAD 14,1 Md), se traduisant par une amélioration de 106% de
RoE 16,0% 14,5% 14,6% 14,4%
l’encours des immobilisations données en crédit-bail et en
P/E 11,9x 12,2x 11,2x 10,5x
P/B 1,9x 1,8x 1,6x 1,5x location à M MAD 8 903. En retenant les données agrégées 2008
D/Y 4,2% 4,2% 4,2% 4,4% (MAROC LEASING et CHAABI LEASING), la croissance de l’encours
net ressort à 20,4%.
(*) Données agrégées CHAABI LEASING et MAROC LEASING
Par type de produit, le crédit bail mobilier accapare 67,2%
(vs. 66,8% en 2008), tandis que la contribution du crédit-bail
immobilier s’établit à 29,6% (vs. 31,3% une année auparavant).
Cours et moyenne mobile Dans ce sillage, le PNB s’apprécie de 73% à M MAD 247,8
porté essentiellement par la progression de 128,9% du résultat
600 des opérations de crédit-bail à M MAD 682,8. A périmètre
550 constant, l’évolution de cet agrégat serait de 6%.
500 Parallèlement, les charges générales d’exploitation
450 s’alourdissent de 52,1% à M MAD 71,3, améliorant le coefficient
d’exploitation de 3,7 points à 28,8%.
400
350
Dans ces conditions, Le RBE gagne 74% à M MAD 176,6
capitalisation notamment sur une bonne maîtrise des frais
300
généraux. En agrégé, cette croissance s’établirait à 1,9%.
250
En dépit d’une dégradation du risque sur le marché, le taux de
contentieux de MAROC LEASING se fixe à un niveau faible de
200
avr.-07 nov.-07 juin-08 janv.-09 août-09 mars-10
2,6% (contre 2,4% en agrégé en 2008) avec un taux de
couverture de 73%.
Au final, la capacité bénéficiaire prend 65% à M MAD 109,2. En
retraitant le résultat 2008 via une agrégation avec le résultat de
CHAABI LEASING, le RN de MAROC LEASING serait en contraction
de 2,1%.
Pour sa part, le Conseil d’Administration devrait proposer à la
prochaine Assemblée Générale Ordinaire la distribution d’un
dividende unitaire de MAD 20, fixant un rendement de dividende
de 4,2%, sur la base d’un cours de MAD 480 en date du
31/03/2010.
MAROC LEASING
A conserver.
HOLDINGS
45
15/5 15/8 15/11 15/2 15/5 15/8 15/11 15/2
Pour sa part, le résultat financier bénéficie de l’expansion de
6,4x des produits financiers à M MAD 13,4 face à une
quasi-stagnation des charges financières pour éponger une
partie du déficit de l’exercice antérieur (M MAD –16,4 en 2008)
et le ramener à seulement M MAD –5,5.
En définitive et intégrant une plus-value sur cession de l’ancien
siège de DELTA HOLDING de M MAD 32,0 (conformément a ce qui
a été prévu dans le Business Plan présenté dans la note
d’information relative à l’IPO), le RNPG s’inscrit en hausse de
24,0% à M MAD 215,6, portant la marge nette à 11,0% contre
9,8% une année auparavant.
DELTA HOLDING
En social, le chiffre d’affaires passe de M MAD 28,6 en 2008 à
M MAD 60,7 au terme de l’année 2009, affichant ainsi une
progression de 112,2%.
De son côté, le résultat d’exploitation effectue un bond de
5,8% pour s’élever à M MAD 27,8.
Dopé par la remontée des dividendes perçues des différentes
participations, le résultat financier marque un accroissement
substantiel de 138,0% à M MAD 195,9.
De ce fait et suite à la plus-value sur cession de l’ancien
siège, la capacité bénéficiaire s’élargit de 167,3% à
M MAD 213,3.
Dans ces conditions, le conseil d’Administration du Holding
compte proposer à la prochaine AGO la distribution d’un
dividende par action de MAD 3,0 (contre MAD 1,7 en 2008),
correspondant à un pay-out de 61,6%.
L’analyse bilancielle fait ressortir, quant à elle, une
progression de 7,5% de l’actif immobilisé, portée
essentiellement par l’accroissement de 112,5% des
immobilisations financières à M MAD 71,4, traduisant
vraisemblablement une appréciation notable du portefeuille
de participations du Holding. Parallèlement, les ressources
stables s’inscrivent en hausse de 10,3% à M MAD 1 481,8, tirée
par (i) l’expansion de 51,8% des réserves consolidées à
M MAD 276,9 grâce à une politique de distribution des
dividendes modérée et (ii) l’élargissement considérable du
RNPG 2009. De ce fait, le Fonds de Roulement se bonifie de
12,1% à M MAD 915,7.
Pour sa part, le bas du bilan demeure marqué par
l’allègement de 15,7% du BFR à M MAD 828,9, grâce à une
meilleure maîtrise des conditions commerciales négociés avec
les tiers (clients et fournisseurs). Rapporté au chiffre
d’affaires, le BFR en représente 41,7% en 2009 contre 54,2% à
fin 2008.
En conséquence, le taux de couverture passe de 83,1% en
2008 à 110,5% à fin 2009, permettant à la trésorerie nette
d’apurer les pertes de 2008 pour passer au vert à M MAD 86,7.
Pour sa part, l’endettement net ressort à M MAD 85,4 à fin
2009, correspondant à un gearing de 6,6%, témoignant ainsi
de l’importance de la capacité d’endettement du Groupe.
DELTA HOLDING
Perspectives & recommandation
Sur le plan des perspectives, le Groupe entend poursuivre sa
stratégie de croissance tant au niveau national qu’à
l’international, capitalisant sur la solidité de ses
fondamentaux et sur l’ampleur de son carnet de commandes
évalué à plus de MAD 4,0 Md à fin 2009.
Parallèlement, le Holding compte profiter des opportunités
qu’offre l’environnement macro-économique en 2010, qui
devrait être marqué notamment par (i) l’accroissement de
20% des investissements publics à MAD 162,0 Md et (ii) la
mise en œuvre progressive du contrat-programme signé entre
l’Etat et la société des Autoroutes Du Maroc sur la période
2008-2015 portant sur un investissement de MAD 38,1 Md.
Les premiers chantiers d’envergure auxquels devraient
contribuer les filiales du Groupe sont :
• La réalisation et le renforcement des capacités
portuaires nationales à travers les projets Tanger
Med II, Nador west Med, Tarfaya, Sidi Ifni et Dakhla ;
• Le développement des infrastructures d’accueil des
investissements industriels ;
• Et, le déploiement de la nouvelle stratégie énergétique
nationale.
Concernant ses projets de diversification notamment dans
l’extrusion d’aluminium, l’entrée en service d’ALCATIM
(initialement prévue pour le premier trimestre 2010) a été
reportée pour septembre 2010 en raison du désistement du
partenaire espagnol.
Présentées comme étant le nouveau relais de croissance du
Groupe lors de son introduction en Bourse, les activités
immobilières devraient, elles aussi, être mises en veille dans
l’attente d’une relance des prix de vente sur les principales
villes du Royaume.
Au volet des perspectives financières et tablant sur une
consolidation tant des parts de marché que des marges,
nous escomptons un volume d’affaires de M MAD 2 103,1
(+7,0%) en 2010 et de M MAD 2 238,7 (+6,5%) en 2011,
devant générer des RNPG respectifs de M MAD 220,9
(+2,4%, grevé par la non récurrence de la plus-value sur
cession du siège) et de M MAD 248,3 (+12,4%).
Valorisé à MAD 82,8, nous recommandons de conserver le
titre DELTA HOLDING dans les portefeuilles.
1900
liée à la dilution de la participation du Groupe dans WANA
1800 CORPORATE ainsi que les plus-values dégagées suite à la cession
1700
des participations (notamment dans MERCURE, CMB, WAFASALAF
1600
1500
et CREDIT DU MAROC), le RNPG s’inscrit en hausse substantielle
1400 de 160,9% pour s’élever à M MAD 2 917,4. De facto, la marge
1300
nette s’élargit de 4,7 points pour s’établir à 7,8%. Retraité des
1200
1100
éléments exceptionnels, le RNPG serait en accroissement de
mars-07 sept.-07 mars-08 sept.-08 mars-09 sept.-09 61,4% à M MAD 1 731,0.
Compte tenu d’un résultat net social de M MAD 1 793,9
(+35,7%), le Conseil d’Administration du Groupe projette de
proposer à la prochaine AGO la distribution d’un dividende
unitaire de MAD 35, traduisant un pay-out de 34,1%.
1400
• Et, l’allègement du résultat déficitaire de WANA à
avr.-07 oct.-07 avr.-08 oct.-08 avr.-09 oct.-09 M MAD -1 128,0 contre M MAD -1 687,0 en 2008.
Sur le plan des investissements, l’enveloppe s’est élevée à
M MAD 5 521,0 en 2009, allouée principalement au rachat de
10% du capital d’ATTIJARIWAFA BANK auprès de SANTANDER et à
la souscription à l’augmentation de capital de ATLAS
HOSPITALITY MOROCCO.
Sur la base d’un résultat net social de M MAD 1 134,0, le Conseil
d’Administration de SNI compte proposer aux actionnaires la
distribution d’un DPA de MAD 33.
ONA-SNI
Perspectives
Les Conseils d’administration de SNI et d’ONA, réunis le
25 mars 2010, ont décidé de procéder à une réorganisation
visant la création d’un Holding d’investissement unique non
coté et ce, suite au retrait de la cote des deux entités suivi
de leur fusion.
A travers cette réorganisation, les deux entités visent à
dépasser la vocation de Groupe multi-métiers au profit de
Holding d’investissement unique agissant en tant
qu’actionnaire professionnel et impliquant :
• L’évolution du mode de gouvernance via le passage
d’une gestion opérationnelle directe à un pilotage
stratégique par le biais des organes de gouvernance ;
• Et, la réduction progressive du périmètre d’intervention
à travers la cession sur le marché boursier du contrôle
des sociétés autonomisées, notamment COSUMAR,
LESIEUR CRISTAL, CENTRALE LAITIERE, BIMO et
SOTHERMA et plus tard ATTIJARIWAFA BANK et WAFA
ASSURANCE en vue de se concentrer sur les filiales en
phase de développement et nécessitant un soutien
managérial et financier.
Capitalisant sur la diversité et la complémentarité de leurs
portefeuilles de participations respectifs, un rapprochement
entre ONA et SNI pourrait donner naissance à l’un des
premiers conglomérats industriel et financier du Maghreb.
Sur le plan organisationnel, le regroupement au sein d’une
même entité pourrait permettre de dépasser les contraintes
liées au contrôle capitalistique des filiales. Cette mesure
s’inscrirait dans le cadre de l’optimisation du portefeuille de
participations à travers un désengagement partiel des filiales
les plus matures en vue de libérer d’importants cashs que le
nouvel ensemble pourrait réinvestir dans des créneaux
porteurs. En effet, le développement des relais de croissance
(Télécoms, énergie et immobilier) se trouve aujourd’hui
confrontée à une problématique de financement liée à la
structure financière déséquilibrée du Groupe ONA. Pour y
remédier, le Holding pourrait bénéficier tant de l’assise
financière de SNI dans le cadre du nouvel ensemble réuni que
des fonds à dégager suite à la cession du contrôle dans les
participations les plus pérennes.
ONA-SNI
Au terme de l’opération de fusion, la nouvelle entité aura
vocation à être un investisseur de référence au Maroc,
créateur de valeur tant pour l’économie marocaine que pour
ses actionnaires et ses partenaires. Sa stratégie serait axée
autour de 5 principales orientations :
• Investir dans des actifs cotés et non cotés, structurants
pour l’économie marocaine et à fort potentiel de
création de valeur et de rendement ;
• Devenir un actionnaire de référence actif dans les
organes de gouvernance et confiant la gestion
opérationnelle à un management responsabilisé devant
le marché ;
• Insuffler l’expérience d’actionnaire professionnel pour
développer les actifs ;
• Autonomiser les participations dès lors qu’elles
atteignent leur rythme de croisière ;
• Générer de façon pérenne un retour aux actionnaires,
sous forme de dividendes et d’accroissement de la
valeur patrimoniale, supérieur au coût du capital sur un
cycle d’activité économique.
Parallèlement à cette stratégie d’investissement, le nouvel
ensemble devrait se positionner en tant que :
• Actionnaire significatif (20% à 40% de détention), actif
dans les comités et organes de gouvernance (sans
exercice du contrôle) des actifs mûrs, ayant atteint la
taille critique et un stade de développement pérenne (à
court terme : ATTIJARIWAFA BANK, COSUMAR, LESIEUR
CRISTAL, CENTRALE LAITIERE, BIMO et SOTHERMA) ;
• Co-actionnaire stratégique (20% à 50%) des actifs dont la
gestion opérationnelle est confiée à un partenaire
métier de classe mondiale (LAFARGE, SONASID, ATLAS
HOSPITALITY MOROCCO, RENAULT MAROC) ;
• Actionnaire unique ou majoritaire de sociétés n’ayant
pas encore atteint leur maturité du fait du
développement de nouveaux projets et/ou d’une phase
de croissance (WANA, MARJANE, ONAPAR, NAREVA).
ONA-SNI
Dans l’hypothèse d’un retrait du flottant uniquement d’ONA
et de SNI, le montant net (après cession du contrôle des
entités autonomisées) des deux OPR devrait rapporter à
terme MAD 4,7 Md au nouvel ensemble. En revanche, en cas
de retrait du flottant et du noyau mou des deux Groupes
(actionnaires stratégiques pouvant participer à l’OPR) le
montant net des deux OPR devrait coûter MAD 8,4 Md. Pour
en atténuer l’impact, le nouvel ensemble pourrait
introduire sur le marché boursier de nouvelles filiales par
voie de cession d’une partie de leur capital (OPTORG,
ONAPAR et MARJANE).
Longtemps locomotives du marché actions marocain
(avant l’arrivée d’IAM et des immobilières) ONA et SNI
devraient s’éclipser de la Place cette année mais non sans
donner un coup de fouet salvateur à la Bourse de
Casablanca à travers l’adoption d’une vision résolument
avant-gardiste, mettant l’accent sur les aspects de bonne
gouvernance et de pilotage stratégique des
participations.
IMMOBILIER
BANQUES
ADDOHA Acheter
Objectif de cours : MAD 156
RNPG 1 155,9 877,9 1 662,4 2 102,1 En effet, le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’établit à
Var % 64,5% -24,1% 89,4% 26,4% M MAD 6 012 en hausse de 24,8% par rapport à une année
Marge nette 24,0% 14,6% 20,5% 22,5% auparavant, dont M MAD 3 283,2 drainé par la société mère.
RoE 23,7% 16,9% 25,7% 25,9%
Cette dernière détient une part de marché (hors
ROCE 10,3% 7,8% 12,9% 14,3%
auto-production et rénovation) de 40% suite à la livraison de
P/E 27,7x 36,5x 19,3x 15,2x
près de 18 000 unités (dont 150 logements haut de gamme à
P/B 6,6x 6,2x 4,9x 3,9x
Rabat) au niveau d’une trentaine de programmes développés
D/Y 1,3% 1,3% 1,3% 1,3%
par la société (contre une production de 20 000 logements au
lieu de 16 600 unités en 2008).
Cours et moyenne mobile
En revanche, le résultat d’exploitation consolidé accuse une
baisse de 22% à M MAD 1 552,5 (+7,3% à M MAD 792,1 en
social), réduisant la marge d’EBIT de 15,5 points à 25,8%.
260
210 Cette situation est imputable à (i) une baisse de 51,8% des
autres produits d’exploitation à M MAD 1 052,9, (ii) une hausse
160
de 31,8% des charges de personnel à M MAD 172,7,
110 (iii) un bond de 4x des dotations d’exploitation à M MAD 79,3
et (iv) un accroissement des charges liées à la mise en place
60
de la marque PRESTIGIA (recrutements, communication
10 institutionnelle, etc.).
avr .-07 nov.-07 j ui n-08 j anv.-09 août-09 mar s-10
ADDOHA
ADDOHA
Perspectives et recommandation
ADDOHA
A acheter.
ALLIANCES Accumuler
Objectif de cours : MAD 771
Pôle Services
Pôle
20%
Cours et moyenne mobile Construction
31%
1300
1200
1100
Pôle Habitat
1000
Intermédiaire
Pôle Golfique
900 11%
Pôle 37%
800 Résidentiel
1%
700
600
j ui l . -08 nov . -08 mar s-09 j ui l . -09 nov . -09 mar s-10
importante que celle du chiffre d’affaires à 112,5% (+70,7% vs.
2008 proforma) pour s’établir à M MAD 742,7, ramenant la
marge brute à 32,8% contre 58,6% une année auparavant.
Cette contraction est imputable notamment à l’accroissement
(i) des autres charges externes ainsi qu’à celui (ii) des charges
de personnel suite à l’acquisition de EMT/SOMADIAZ qui
comptent 2 250 employés sur un effectif total du Groupe de
2 600 personnes.
ALLIANCES
ALLIANCES
Perspectives et recommandations
Ambitionnant de tirer profit du fort potentiel du segment de
l’habitat social principalement dans le sillage des nouvelles
mesures incitatives incluses dans la Loi de Finances 2010 pour
une période de 10 ans, ADI compte se lancer sur ce créneau.
En effet, le Groupe renforce son assiette foncière dédiée aux
logements sociaux (MAD 140 000 et MAD 250 000) à 1 400 ha
suite à :
• L’acquisition de six terrains d’une superficie totale de
121 ha à Casablanca pour le développement de
20 000 logements sociaux (dont une parcelle de 15 ha
dans le cadre d’un appel d’offres lancé par
AL OMRANE) ;
• Et, la consolidation de sa participation dans une société
jouissant d’une option d’achat à prix préférentiel sur
un terrain de 91 ha à Fès pour l’édification d’un projet
mixte de 6 000 logements.
Le Groupe vient également de lancer la première tranche
(40 000 unités) d’un plan décennal de près de
80 000 logements à MAD 250 000 à travers le Royaume.
En parallèle, ADI compte poursuivre la mise en valeur du
reliquat de sa réserve foncière de 2 300 ha, dédié
principalement aux projets résidentiels haut de gamme et au
resort golfique.
Pour sa part, le pôle CONSTRUCTION dispose d’un chiffre
d’affaires sécurisé de M MAD 1 350 à horizon 2012 (dont
M MAD 561 relatifs au projet du barrage Sidi Abdellah à
Taroudant) pour des investissements budgétisés de l’ordre de
M MAD 330 (contre M MAD 191 mobilisés en 2009).
Ce pôle a également fait l’objet d’une restructuration par
métiers, logés dans les filiales suivantes : EMT Bâtiment (qui
vient d’être créé), EMT Levage, EMT Route et EMT Agrégat
(spécialisé dans les explosifs).
Concernant le Pôle Golfique, la société serait en attente
d’approbation des autorités compétentes pour le
développement de la deuxième phase du projet Port Lixus.
ALLIANCES
CGI Conserver
Objectif de cours : MAD 1 966
2000
Pour sa part, le résultat d’exploitation consolidé progresse de
1800
71,6% à M MAD 598,5 (M MAD 430,3 en social), renforçant la
1600 marge opérationnelle de 4,2 points à 26,3%.
1400
De son côté, le résultat financier éponge une grande partie de
son déficit, se fixant à M MAD -7,9 contre M MAD -73,0 une
1200
CGI
Perspectives et recommandations
Opérateur immobilier de taille, CGI compte à son actif un
portefeuille de 142 projets ou tranches de projets (dont 43 en
MOD).
En outre, le Groupe dispose d’un chiffre d’affaires sécurisé
de MAD 5,4 Md suite au lancement de la commercialisation
notamment de :
• La première tranche de Casa Green Town (un CA
sécurisé de MAD 3,9 Md) ;
• La première tranche résidentielle (120 appartements)
du projet Al Massira à Fnideq ;
• 384 appartements de SAMEVIO (Imi Ouddar, Agadir) ;
• 120 appartements et 43 villas en Juillet 2009 du projet
Souani Méditerranée ;
• 163 appartements de la tranche 4 du projet Riads
Agadir en mai ;
• 120 appartements de la troisième tranche du projet
Al Irfane (Rabat) ;
CGI
PETROLE
BANQUES
ET MINES
CMT Conserver
Objectif de cours : MAD 1 470
A Conserver.
MANAGEM Conserver
Objectif de cours : MAD 293
MANAGEM
SAMIR Conserver
Objectif de cours : MAD 594
A Conserver.
ANALYSE & RECHERCHE 146
BMCE Capital Bourse Quarterly
Trimestriel Mars 2010
SMI Accumuler
Objectif de cours : MAD 1 265
TELECOMS
BANQUES
130
110
2008).
70
avr.-07 sept.-07 mars-08 sept.-08 mars-09 sept.-09 mars-10 position de leader sur le Mobile avec une part à fin 2009 de
60,3% sur le Mobile tandis que sur le Fixe et l’Internet, le
Groupe détient des market share respectives de 35,1% et de
32,9%.
MAROC TELECOM
MAROC TELECOM
MAROC TELECOM
MAROC TELECOM
A Conserver.
LOISIRS
BANQUES
ET HOTELS
RISMA Accumuler
Objectif de cours : MAD 254
suit :
200
avr . -07 déc. -07 août -08 avr . -09 déc. -09
• Un accroissement de 11% du GOP de l'hôtellerie
économique grâce aux économies d'échelle réalisées et
à la montée en puissance des unités mises en service en
2006-2007 (IBISCCC et IBISCasa Sidi Maarouf) ;
1
PCC : Hors SUITEHOTEL Marrakech, IBIS Essaouira, HILTON Rabat et CORALIA PALMARIVA
Marrakech non audités.
2
RevPar : revenu moyen par chambre.
3
PMC : Prix Moyen par Chambre.
4
GOP : Gross Operating Profit, soit résultat opérationnel avant amortissements, loyers,
taxes, frais financiers et redevances.
RISMA
RISMA
Perspectives et recommandation
RISMA
• Le repositionnement de l’enseigne SOFITEL au Maroc
avec le développement de deux dernières unités haut
de gamme devant être inaugurées au second semestre
2011. Il s’agit de : (i) SOFITEL Casa City Center à
Casablanca de 171 chambres et (ii) SOFITEL ATLANTIC
Agadir de 173 chambres ;
ASSURANCES
Technologies
BANQUESde l’information
550
HPS Conserver
Objectif de cours : MAD 728
MOP 21,4% 24,2% 21,6% 20,2% Au volet opérationnel, l’année 2009 a été marquée par la
RNPG 31,9 19,1 32,2 33,3 signature de contrats de grande envergure, notamment avec :
Var % - -40,0% 68,4% 3,3%
Marge nette 20,4% 11,9% 17,4% 16,3% • ACCARDA en Suisse pour un budget de M USD 6,0 ;
RoE 25,1% 14,7% 21,9% 21,5%
• EMBRATEC au Brésil, permettant à HPS de pénétrer le
ROCE 14,1% 12,9% 12,4% 11,5%
marché de l’Amérique du Sud ;
P/E 15,4x 25,6x 15,2x 14,7x
P/B 3,9x 3,8x 3,3x 3,2x • Et, ZENITH BANK (deuxième contrat) pour renforcer son
D/Y 3,2% 3,2% 5,3% 5,4%
positionnement sur le marché nigérian.
1000
pondant aux projets en cours de finalisation et non encore
800 facturés.
600
400
La répartition des revenus par région laisse apparaître une
avr.-07 sept.-07 févr.-08 juil.-08 déc.-08 mai-09 oct.-09 mars-10
prédominance des marchés traditionnels de HPS (Afrique,
Moyen Orient et Maroc) qui continuent de représenter plus de
60% de l’activité. Pour sa part et suite aux investissements
réalisés notamment avec la création de HPS Europe, le vieux
continent renforce sa contribution à 26% au détriment de l’A-
sie qui subit l’attentisme du marché depuis l’avènement de la
crise internationale.
900
32,8%.
800
Compte tenu de ce qui précède et intégrant un résultat non
courant déficitaire de M MAD –3,6 (plombé essentiellement par
700
600
500
le règlement du contentieux opposant M2M SYSTEME BANCAIRE à
400 l’administration fiscale), le RNPG s’effrite de 34,2% à
M MAD 16,9, ramenant la marge nette à 18,2% contre 26,9% une
juil.-07 janv.-08 juil.-08 janv.-09 juil.-09 janv.-10
année auparavant.
Au niveau du bilan, les capitaux propres du Groupe se délestent
de 14,1% à M MAD 106,1. Pour sa part, l’endettement net
s’alourdit de 130,5% à M MAD 24,7, portant le gearing à 23,3%
contre 8,7% en 2008. Enfin, la trésorerie nette creuse son déficit
à M MAD –21,7 contre M MAD –7,5 une année auparavant.
En social, le chiffre d’affaires marque une expansion de 60,2% à
M MAD 18,1. De son côté, le résultat d’exploitation passe de
M MAD 0,6 en 2008 à M MAD 2,8 à fin 2009. En définitive,
la capacité bénéficiaire recule de 11,8% à M MAD 32,0, composé
principalement des dividendes perçus des filiales.
M2M GROUP
M2M GROUP
SERVICES
BANQUES
AUX COLLECTIVITES
LYDEC Conserver
Objectif de cours : MAD 411
social).
400
350
300
Alourdi par la constatation d’autres charges financières de
250
près de M MAD 6,3, le résultat financier creuse son déficit à
200
M MAD –28,9 contre M MAD –21,2 en 2008 (vs. M MAD –30,0 en
150
LYDEC
LYDEC
BANQUES
GAZ
MOP 9,7% 14,0% 15,1% 14,4% La structure du CA laisse apparaître une prépondérance de
RN 10,9 17,4 20,2 20,5 l’activité gaz et des prestations associées qui en représentent
Var % 33,3% 59,7% 16,1% 1,7% 87% contre 13% pour l’activité négoce, soudage et médical .
Marge nette 5,5% 8,4% 9,3% 9,0%
RoE 6,5% 9,9% 11,0% 10,8% En parallèle et capitalisant sur les efforts déployés en termes
ROCE 4,5% 7,5% 8,0% 7,6% d’optimisation des charges d’exploitation, principalement la
P/E 16,9x 10,6x 9,1x 9,0x baisse des achats (tant des marchandises que des matières et
P/B 1,1x 1,0x 1,0x 1,0x fournitures), le résultat d’exploitation se bonifie de 50,7% à
D/Y 5,3% 7,1% 7,3% 7,1% M MAD 29,2, élargissant la marge d’EBIT de 4,3 points à 14,0%.
MAGHREB OXYGENE
Perspectives & recommandation
A acheter.
AFRIQUIA GAZ
AFRIQUIA GAZ
A Conserver.
BANQUES
CHIMIE
COLORADO Accumuler
Objectif de cours : MAD 1 060
COLORADO
SNEP Acheter
Objectif de cours : MAD 451
SNEP
A Acheter.
ANALYSE & RECHERCHE 187
BMCE Capital Bourse Quarterly
Trimestriel Mars 2010
ASSURANCES
AGROALIMENTAIRE
BANQUES
RNPG 330,2 313,4 358,8 364,6 A contrario, la filiale marocaine du Groupe CASTEL profite de
Var % 0,7% -5,1% 14,5% 1,6% la réduction de 4,5% à M MAD 462,7 des achats consommés et
Marge nette 15,8% 14,7% 17,1% 17,4% revendus de marchandises (suite probablement au tassement
RoE 17,8% 22,4% 25,1% 24,2%
de l’activité et à la détente des cours des matières
ROCE 18,0% 26,0% 26,7% 25,4%
premières), pour afficher un excédent brut d’exploitation en
P/E 25,7x 27,1x 23,7x 23,3x
hausse de 8,2% à M MAD 648 et un EBIT en appréciation de
P/B 4,6x 6,1x 6,0x 5,6x
7,4% à M MAD 530,5 (M MAD 395,8 en social). La marge
D/Y 9,0% 3,9% 3,3% 3,4%
opérationnelle s’en trouve élargit, par conséquent, de
1,4 points à 25%.
Cours et moyenne mobile
Pour sa part, le résultat financier baisse de 14,2% à
4600
M MAD 32,6, suite vraisemblablement au repli des gains nets
4200
de change.
3800
Tenant compte de charges non récurrentes relatives au
3400
dénouement d’un contentieux fiscal, le résultat non courant
3000
aggrave son déficit qui passe de M MAD –16,9 en 2008 à
2600
M MAD -83,9 au 31/12/2009.
2200
1800
Enfin, le résultat net part du Groupe se replie de 5,1% à
M MAD 313,4 (M MAD 336,7 en social). La marge nette se
1400
avr . -07 déc. -07 s ept . -08 j ui n-09 mar s -10 contracte ainsi à 14,7% contre 15,8% en 2008.
BRASSERIES DU MAROC
Perspectives et recommandations
CENTRALE LAITIERE
CENTRALE LAITIERE
700
L’analyse du haut du bilan permet de constater une
650
augmentation de l’actif immobilisé de 79,0% à M MAD 88,2
600 consécutivement à l’inauguration de l’extension de son usine
550
de production en novembre 2009 qui a nécessité un
investissement de près de M MAD 60 dont M MAD 30 financés
500
450
400
par dette bancaire. Les ressources s’élargissent, quant à elle,
350 de 43,5% à M MAD 151,0. Par conséquent, le Fonds de
Roulement s’élève à M MAD 62,8, en progression de 12,2% par
avr . -07 nov. -07 j ui n-08 j anv. -09 août -09 mar s-10
rapport à 2008.
Pour sa part, le bas du bilan affiche un BFR en léger repli de
1,9% à M MAD 25,6 (soit 10,4% du CA). Compte tenu de ce qui
précède, la trésorerie nette s’apprécie de 24,6% à
M MAD 37,2.
En matière d’endettement, la société DARI COUSPATE
bénéficie d’une grande autonomie financière matérialisée par
un niveaux de capitaux propres représentant 78,7% des
capitaux stables.
DARI COUSPATE
LESIEUR CRISTAL
Perspectives & recommandation
COSUMAR Accumuler
Objectif de cours : MAD 1 621,7
1700
Côté bilanciel, les capitaux propres du Groupe COSUMAR
1600 s’élèvent à M MAD 2 657,5 tandis que son endettement net
1500
s’établit à M MAD 705. Par conséquent, le gearing ressort à
26,5% contre 29,3% en 2008.
1400
1300
1200
En social, les revenus de la société s’apprécient de 4,8% à
1100
COSUMAR
Perspectives & recommandation
Dans le cadre de sa stratégie de développement, COSUMAR
vise en premier lieu l’amélioration de sa productivité et le
renforcement de ses marges grâce au remplacement de ses
installations industrielles tout en allégeant sa structure de
coûts.
Pour ce faire, la société devrait également capitaliser sur la
modernisation de la raffinerie de Casablanca qui devrait à
terme permettre au sucrier national de renforcer la
flexibilité de sa production et la qualité des produits
raffinés.
De même, COSUMAR entend poursuivre la restructuration des
ex-sucreries publiques à travers la fermeture de plusieurs
unités en vue de les regrouper dans des centres de tailles
plus importantes.
En parallèle et afin de réduire la dépendance vis-à-vis des
importations (lesquels couvrent actuellement plus de 55% des
besoins nationaux en sucre), COSUMAR devrait mettre en
place une politique d’encouragement de l’amont agricole
visant à la fois le renforcement de ses approvisionnements
domestiques mais également une meilleure qualité des
matières premières (canne et betterave à sucre).
En revanche, la société pourrait connaître en 2010 une
campagne betteravière défavorable, grevée par les
inondations enregistrées en début d’année.
En matière de croissance externe, COSUMAR serait en
prospection pour l’acquisition d’une participation
majoritaire dans le capital d’un sucrier à l’international,
notamment au Brésil ou en Afrique de l’ouest.
Signalons, par ailleurs, que la filiale sucrière du Groupe
devrait probablement faire l’objet d’une OPV en vue de
renforcer son flottant, corolairement à la décision de réorga-
nisation stratégique des ONA et SNI.
Dans l’attente de l’entrée en service des investissements
industriels en cours de réalisations et prévoyant une
nouvelle baisse d’activité sur la mélasse, nous tablons
pour COSUMAR sur un chiffre d‘affaires consolidé de
M MAD 5 639,0 (-1,0%) en 2010 pour RNPG de M MAD 609,2
(+8,6%). En 2011, les recettes consolidées devraient
se bonifier de 3,5% à M MAD 5 836,4 et le RNPG devrait
s’apprécier de 6,8% à M MAD 650,7.
A accumuler.
OULMES Conserver
Objectif de cours : MAD 568
850
De son côté, le résultat non courant marque un bond de 4x à
M MAD 2,2 après l’allègement de 60% des autres charges non
650 courantes couplé à une hausse de 61,2% des produits nets de
cession d’immobilisation à M MAD 1,4.
450
11/04/2007 06/09/2007 13/01/2009 09/10/2009
Enfin, le résultat net s’apprécie de 44% à M MAD 43,2, portant
la marge nette à 3,8% contre 2,6% une année auparavant.
OULMES
Perspectives et recommandation
OULMES
A conserver.
BANQUES
CIMENTERIES
2600
2000
En revanche, le résultat financier se replie de 52,4% à
1800
CIMENTS DU MAROC
Probablement pour faire face au service de sa dette et
financer ses projets futurs, la société ne compte distribuer que
33,8% de ses bénéfices 2009 (contre 41,4% au titre de
l’exercice précédent), soit un dividende unitaire MAD 55.
Perspectives et recommandation
A acheter.
ANALYSE & RECHERCHE 205
BMCE Capital Bourse Quarterly
Trimestriel Mars 2010