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par J.-B.-P.-A.
Lamarck,.... 1809.
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ZÔOLÔGIQUE.
DE L'IMPRIMERIE DE DUMINIL-LESUEUR,
Rue de la Harpe, N°. 78.
PHILOSOPHIE
ZOOLOGIQUE,
OU
EXPOSITION
Des Considérations relatives à l'histoire naturelle*
des Animaux ; à la diversité de leur organisation
et des facultés qu'ils en obtiennent ; aux causes
physiques qui maintiennent en eux la vie et
donnent lieu aux mouvemens qu'ils exécutent;
enfin , à celles qui produisent, les unes le senti-
ment , et les autres l'intelligence de ceux qui en.
sont doués ;
TOME PREMIER
A PARIS.,
CDENTU, Libraire, rue du Pont de L._., ..
Chez/L'AUTEUR, au Muséum d'Histoire Naturelle (Jardin
/ des Plantes ).
M. DGCG. IX.
AVERTISSEMENT.
marquable?
Cette, pensée, d'ailleurs , acquit à mes
ganisation la moins
composée, mais aussi
réduites à leur plus simple terme ; il s'agis-
soit de savoir comment cette organisation ,
par des causes de changemens quelconques,
avoit pu en amener d'autres moins simples,
et donner lieu aux organisations., graduel-
AVERTISSEMENT. !V
Aboyons actuellement.
Je ne me bornai point à développer,
dans cet ouvrage, les conditions essen-
tielles à l'existence de la vie dans les or-
gence.
D'après ces observations , j'ai été per-
suadé que le système nerveux , dans sa
plus grande imperfection, telle que dans
ceux des animaux imparfaits qui, les pre-
miers, commencent à le posséder, n'est
trompé.
Je pense que si. l'individu est hors d'état,
ouvrage. ;
.Ainsi, cette Philosophie zoologique pré-
sente les résultats de nies études sur les ani-^
maux,leurs caractères
généraux et parti-
quantité de considérations
Cependant,
nouvelles dans cet ouvrage, doi-
exposées
vent naturellement , dès leur première
énonciation, prévenir défavorablement lé
lecteur, par le seul ascendant qu'ont tou-
1
(i)Je nomme jkits inorauço, les vérités mathématiques,
c'est-a-dire , les résultats des calculs , soit de quantités , soit
de forces , et ceux des mesures ; parce que c'est par l'intelli-
gence , et non par les sens , que ces faits nous sont connus.
Or, ces jfaits ?noraux, sont à la fois des vérités positives,
comme le sont aussi les faits relatifs a l'existence des
corps que nous pouvons observer , et de bien d'autres qui
les concernent.
A V E R T I S S E M E N T. XX]
tout le reste n'est qu'opinion ou que rai-
sonnement; et l'on sait qu'à des ràisonne-
înens on peut toujours en opposer d'autres.
Ainsi, quoiqu'il évident
soit- qu'il y ait
de grandes différences en vraisemblance ,
probabilité , valeur même , entre les di-
verses opinions des hommes ; il me sem-
ble que nous aurions tort de blâmer ceux
î>ïtÉ:LIMIN AIRE.
PHILOSOPHIE
PHILOSOPHIE
ZQOLOGIQUE.
PREMIÈRE PARTIE.
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE IL
CHAPITRE III.
6
Sz G'Ê N É R'AL 1 T É S
CHAPITRE IV.
•VI
Ai
WVW'WWÏ,
XA"WWAA
A/v
VVWiW\t\'«i
ATVAAAA"WA
AAA
AA"V*
AA,
AA>
WA XAVV'l'W
A"VA
AT.
CHAPITRE V.
Quadrupèdes vivipares,
Quadrupèdes ovipares,
Poissons,
Oiseaux.
Mollusques,
Crustacés ,
Testacés,
Insectes.
Premier degré.
Classes.
ï. LÈS MAMMIFÈRES. ) .
f Le coeura deux ventricules ;
f le sang rouge et chaud. .
H. LES OISEAUX. \
Second degré.
III. LES AMPHIBIES(les Rcp-^
'" (Le coeur a un ventriculej le
C sang rouge et froid.
IV. LES Poissons. J
120 DISTRIBUTION ET CLASSIFICATION
Troisième degré.
Classes. e.
y. LES INSECTES, /,. . r ., . ,
(Une saine lroide ( en place de
C sa"g)-
YI. LES VERS. J
Les '
Mollusques.
Les Cirrhipèdes.
Les Annelides.
Les Crustacés.
Les Arachnides*
Les Insectes.
Les Vers.
Les Radiaires.
Les Polypes.
Les Infusoires.
CHAPITRE VI.
LES REPTILES.
LES POISSONS.
LES MOLLUSQUE S.
LES CIRRHIPÈDES.
LES ANNELIDES.
LES CRUSTACÉS. ,
Observations.
LES ARACHNIDES,
(i) « C'est surtout dans les araignées que ce coeur est facile
a observer : on le voit battre , au travers de la peau de l'ab-
domen , dans les espèces non velues. En enlevant cette peau,
on voit Un organe creux', oblong, pointu aux deux bouts,se
portant par le bout antérieur jusque vers le thorax, et des
côtés duquel il part visiblement deux ou trois paires devais-
seaux.» Cuvier, Anatom. conrp., vol. IV, p. 4I9-
182 DÉGRADATION DE L'ORGANISATION
sentir combien sont fautives les distributions dans
lesquelles les arachnides et les insectes sont réu-
nis dans la même classe , parce que leurs auteurs
n'ont considéré que les articulations des pattes de
ces animaux, et que la peau plus ou moins crus-
tacée qui les recouvre. C'est à peu près comme
si, ne considérant que les tégumens plus ou moins
écailleux des reptiles et des poissons ,011 les réu-
nissoit dans la même classe.
Quant à la dégradation générale de l'organi-
sation que nous recherchons en parcourant l'é-
chelle entière des animaux, elle est, dans les
arachnides, extrêmement évidente : ces animaux,
eu effet, respirant par un organe inférieur, en
perfectionnement organique , au poumon, et
même aux branchies, et n'ayant que la première
ébauche d'une circulation qui ne paroît pas en-
core terminée , confirment, à leur tour, la dégra-
dation soutenue dont il s'agit.
Cette dégradation se remarque même dans la
série des espèces rapportées à cette classe ; car
les arachnides , antennistes ou du second ordre ,
sont fortement distinguées des autres, leur sont
très-inférieures en progrès d'organisation, et se
rapprochent considérablement des insectes ; elles
en diffèrent néanmoins, en ce qu'elles ne subis-
sent aucune métamorphose ; et comme elles ne
s'élancent jamais dans le sein de l'air,, il est très-
DE LA CHAÎNE ANIMALE. l83
LES INSECTES.
Observation.
LES VERS.
L E S R A D IAI R E S.
Observation.
LES POLYPES.
CHAPITRE VIL
PREMIÈRE LOI.
longue culture.
Depuis long-temps on a eu, à cetégard , le
sentiment do ce qui est , puisqu'on a établi la
sentence suivante , qui a passé en proverbe ^ et
: les habitudes forment
que tout le monde connoît
une, seconde nature.
Assurément, si les habitudes et la nature de
chaque animal ne pouvoient jamais varier, le
proverbe eût. été faux, n'eût point en lieu, et
n'eût pu se conserver dans le cas où on l'eût
pi'oposé.
Si l'on considère sérieusement tout ce que je
viens d'exposer, on sentira que j'étois fondé en
raisons, lorsque dans mon ouvrage intitulé , Re-
cherches sur les corps vivans (p. 5o ), j'ai établi
la proposition suivante :
« Ce ne sont pas les organes, c'est-à-dire , la
nature et la forme des parties du corps d'un
animal, qui ont donné lieu à ses habitudes et à
. ses facultés particulières ; mais ce sont, au con-
traire , ses habitudes, sa manière de vivre , et
les circonstances dans lesquelles .se sont ren-
contrés les individus dont il provient, qui ont,
avec le temps, constitué la forme de' son corps ,
le nombre et l'état de ses organes , enfin, les fa-
cultés dont il jouit. »
Que l'on pèse bien cette proposition, et qu'on
238 INFLUENCE DES CIRCONSTANCES
dans l'air. Mais cela ne répond nullement aux faits qui cons-
tatent que le so?i se propage a travers des corps que l'air ne
sauroit traverser ni ébranler dans leurs parties.
En effet, la supposition de la vibration des plus petites
parties des corps solides ; vibration très-douteuse et qui ne
peut se propager que dans des corps homogènes et de
'même densité, et non-s'étendre d'un corps dense dans un
corps rare , ni de celui-ci dans un autre très-dense ; ne sau-
roit répondre au fait bien connu de la propagation du son à
travers des corps hétérogènes et de densités, ainsi que de
natures très-différentes.
SUS LES ACTIONS DES ANIMAUX. 245
Dans les mollusques acéphales, le grand déve-
loppement du manteau de ces mollusques eût
rendu leurs yeux et même leur tête tout-à-fait
inutiles. Ces organes , quoique faisant partie d'un
plan d'organisation qui doit les comprendre , ont -
donc dû disparaître et s'anéantir par un défaut
constant d.'usage.
Enfin, il entrait dans le plan d'organisation
des reptiles 3 comme des .autres animaux verté-
brés , d'avoir quatre pattes dépendantes de leur
squelette. Les serpens devraient conséquemment
en avoir quatre , d'autant plus qu'ils ne cons-
tituent point le dernier ordre des reptiles, et
qu'ils sont moins voisins des poissons que les ba-
traciens (les grenouilles, les salamandres, etc.)
Cependant les serpens ayant pris l'habitude de
ramper sur la terre , et de se cacher sous les her-
bes, leur corps, par suite d'efforts toujours ré-
pétés pour s'allonger, afin de passer dans des es-
paces étroits, a acquis une longueur considérable
et nullement proportionnée à sa grosseur. Or,
des pattes eussent été très-inutiles à ces animaux,
et conséquemment sans emploi : car des pattes
allongées eussent été nuisibles à leur besoin de
ramper, et des pattes très-courtes, ne pouvant
être qu'au nombre de quatre, eussent été inca-
pables de mouvoir leur corps. Ainsi le défaut
d'emploi de ces parties ayant été constant dans
246 INFLUENCE DES CIRCONSTANCES
les races de ces animaux, a fait disparaître tota-
lement ces mêmes parties, quoiqu'elles fussent
réellement dans le plan d'organisation des ani-
maux de leur classe.
Beaucoup d'insectes qui, par le caractère na-
turel de leur ordre, et même de leur genre ,
devraient avoir des ailes, en manquent plus ou
moins complètement, par défaut d'emploi. Quan-
tité de coléoptères, d'orthoptères, d'hyménop-
tères et d'hémiptères, etc., en offrent des exem-
ples ; les habitudes de ces animaux ne les met-
tant jamais dans le cas de faire usage de leurs
ailes.
Mais il ne suffit pas de donner l'explication
de.la cause qui a amené l'état des organes des
différens animaux; état que l'on voit toujours
le même dans ceux de même espèce ; il faut,
en outre, faire voir des changemens d'état opérés
dans les organes d'un même individu pendant sa
vie , par le seul produit d'une grande mutation
dans les habitudes particulières aux individus de
son espèce. Le fait suivant, qui est des plus re-
marquables , achèvera de prouver l'influence des
habitudes sur l'état des organes , et combien des
changemens soutenus dans les habitudes d'un in-
dividu , en amènent dans l'état des organes qui
entrent en action pendant l'exercice de ces ha-
bitudes.
SUR LES ACTIONS DES ANIMAUX. 247
M. TENON , membre de l'Institut, a fait part à
la Classe des Sciences, qu'ayant examiné le canal
intestinal de plusieurs hommes qui avoient été
buveurs passionnés pendant une grande partie
de leur vie , il l'avoit constamment trouvé rac-
courci d'une quantité extraordinaire, compara-
tivemeht au même organe de tous ceux qui n'ont
pas pris une pareille habitude.
On sait que les grands buveurs , ou ceux
qui se sont adonnés à l'ivrognerie , prennent
très-peu d'alimeus solides, qu'ils ne mangent
presque point, et que la boisson qu'ils prennent
en abondance et fréquemment, suffit pour les
nourrir.
Or, comme les alimens fluides, surtout les
boissons spiritueuses , ne séjournent pas long-?
temps , soit dans l'estomac, soit dans les intestins,
l'estomac et le reste du canal intestinal perdent
l'habitude d'être distendus dans les buveurs ,
ainsi que dans les personnes sédentaires et con-
tinuellement appliquées aux travaux d'esprit, qui
se sont habituées à ne prendre que très-peu d'ali-
meus. Peu à peu, et à la longue, leur estomac
s'est resserré , et leurs intestins se sont raccourcis.
Il ne s'agit point ici de rétrécissement et de
raccourcissement opérés par un froncement des
parties , qui en permettrait l'extension ordinaire,
si, au lieu d'une vacuité maintenue, ces viscères
248 INFLUENCE DES CIRCONSTANCES
venoient à être remplis ; mais il est question de ré-
trécissement et de raccourcissement réels, con-
sidérables , et tels que ces organes rompraient plu-
tôt que de céder subitement à des causes qui exi-
geraient l'extension ordinaire.
A circonstances d'âge tout-à-fait égales, compa-
rez un homme qui, pour s'être livré à des études et
des travaux d'esprit habituels qui ont rendu ses
digestions plus difficiles , a contracté l'habitude
de manger très-peu, avec un autre qui fait habi-
tuellement beaucoup d'exercice, sort souvent de
chez lui, et mange bien ; l'estomac du premier
n'aura presque plus de facultés, et une très-petite
quantité d'alimens le remplira, tandis que celui
du second.aura conservé et même augmenté les
siennes.
Voilà donc un organe fortement modifié dans
ses dimensions et ses facultés par l'unique cause
d'un changement dans les habitudes , pendant la
vie de l'individu.
CHAPITRE VIII.
TABLEAU DE LA DISTRIBUTION
Classes. \
I. LES INFUSOIRES. I
Classes. |
III. LES RADÏAIRES.
JTKDEGBÉ.
j Point de moel-
Subo.vipareslibres, à corps régénéra-f,
' , •. -,•
.,-,-,dépourvu de . d,,'
-, tête, ,
de '-(le longitudt-
tii, yeux , pattes!
articulées, et ayant dans sesparties une '
disposition rayonnante. Bouche inférl point de vais-
rieure. Vseaux pour la
/ circulation ; j
IV. LES VERS. r ,
1 quelques or- \
ganes m -
à
Suborripares, corps mou, régénéra-l |
tif, ne subissantpoint de métamorphose,IrieurS autres :
et n'ayant jamais d'yeux, ni de pattes loue ceux de la
articulées, ni de disposition rayonnante (digestion,
dans sesparties intérieures. j
V. LES INSECTES. -. j
IIIe- DEGRÉ. !
,
subissantdes , !
Ovipares, metamorpho-
ses,et ayant, dansl'état parfait, desyeux Des nerts [
à la tête , six pattes articulées, et des aboutissant a '
trachées qui s'étendent partout; une une moelle i
seulefécondationdansle cours de la vie. ]OT,sJt|lu;ila]e !
VI. LES ARACHNIDES. Vnoueuse; res- !
j piration par
Ovipares, ayant en tout tempsdespat-l des trachées
tes articuléeset des yeux àla tête, et nel a(>rifères- cir-
subissant point de métamorphose. Desl . . nulle -,-,
, , . ,bornées
, la . . \culation
trachées pour respiration ; \ # ,
ébauche de circulation ; plusieurs fécon- \ 1
dationsdans le coursde la vie. J
DES ANIMAUX. 279
Classes.
** VERTÉBRÉS. -'
ANIMAUX
Classes, \
XL LES POISSONS,
J
I Ve.DEGRÉ.
Ovipares et sans mamelles; respira-8
tievncomploteet toujours par desbran- Des neris
chies ; ébauchede deuxou quatre mem- aboutissant a
bres ; des nageoirespour la locomotion; un cerveau qui
ni poils, ni plumessur la peau. . \ne rempllt
la cavi-
XII. LES REPTILES. [point
te du crâne ;
cl sans mamelles , ,-j0eu>a * ven-
Ovipares ; respiration
incomplèlc, le plus souventpar despou-ltl'icule , et le
mous qui existent, soit en tout temps , Isangfroid,
soit dansle dernier âge; quatre membres,-1
ou deux, ou aucun ; ni poils, ni plumes j
sur la peau. J
DISTRIBUTION GÉNÉRALE
DES ANIMAUX,
Formant une série conforme à l'ordre même de la
nature.
Observatioyis.
Ils ont des parties saillantes, comme des poils, des espèces
• de cornes ou une queue.
Cercaire.
Trichocerque.
Trichode.
LES POLYPES.
Observations.
Cristatelle. Cellaireo
Plumatelle. Flustre.
Tubulaire. Cellepore.
Sertulaire. Botryle.
** recouvert d'uit
Polypier ayant un axe corné,
encroûteinent.
A.cétabule. Alcyon.
Coralline. Antipate.
Gorgone.
Eponge.
*** Polypier ayant un axe en partie ou iout-h-ja.it pierreux,
et recouvert d'un encroûtement corticiforme.
Isis.
Corail.
****
Polypier tout-a^fait pieireux et sans encroûtement»
TubiporCi Èschare.
Lunulite. Rétépore.
Ovulite. Millepore.
Sidérolite. Agarice.
Orbulite. Pavone.
Alvéolite* Méandrine.
Ocellaire. Astrée.
Madrépore,
DES ANIMAUX. 289
Madrépore. Cyclolite.
Caryophyllie. Dactylopore.
Turbinolie. Virgulaire.
Fongie".
Pédicellaire. Zoanthe.
Corme. Actinie.
Hydre.
Observations.
polypes ;
3°. Que ce ne sera pas une raison pour que
DES ANIMAUX; 2g3
tous les polypes puissent posséder l'ébauche de
ce système, comme il ne s'ensuit pas de ce que
quelques reptiles ont des branchies, que tous les
autres en soient pourvus ;
40. Qu'enfin , le système nerveux n'en est
pas moins un organe spécial, non commun à
tous les corps vivans ; car, non - seulement il
n'est pas le propre des végétaux, mais il n'est
pas même celui de tous les animaux ; puisque ,
comme je l'ai fait voir , il est impossible que les
infusoires en soient
munis , et qu'assurément la
généralité des polypes ne sauroit le posséder ;
aussi le chercheroit- on en vain dans les hydres 3
qui appartiennent cependant au dernier ordre
des polypes, celui qui avoisine le plus les ra-
diaires, puisqu'il comprend les actinies.
Ainsi, quelque fondement que puissent avoir
les faits cités ci-dessus, les considérations que je
présente dans cet ouvrage sur la formation
successive des différens organes spéciaux, sub-
sistent dans leur, intégrité, en quelque point de
l'échelle animale que chacun de. ces organes
commence ; et il est toujours vrai que les facultés
qu'ils donnent à l'animal ne commencent à avoir
lieu qu'avec l'existence des qui les pro-
organes
curent.
2g4 DISTRIBUTION GENERALE
Stéphanomie. Pyrosome.
Lucernaire. Beroë.
Physsophore. Equorée. P.
Physalie. Rhizostome.
Velelle. Méduse.
Porpite.
Clypéastre. Galérite.
Cassidite. Nucléolite.
Sjiatangue. Oursin.
Ananchite.
***Lesfistulides. Corps allongé , la peau irritable etmobiloy
un anus.
Holothurie.
Siponcle.
DES ANIMAUX. 20,5
LES VERS.
Dragoneau. Cucnllan.
Filaire. Strongle.
Proboscide. Massette.
Crinon. Caryophyllé.
Ascaride. Tentaculaire.
Fissule. Echinorique.
Trichure.
Tamia. Lingule.
Linguatule. Fasciole.
LES INSECTES.
Observations.
Observations.
Puce.
Hippobosque. Empis.
Oestre. Bombile.
Asile.
Stratiome. Taon.
Syrplie. Rhagion.
Anthrace.
Mouche. Cousin.
Tipule.
Stomoxe. Simulie.
Myope. Bibion.
Conops.
DES ANIMAI' X. OOI
Cigale. Nepa.
Fttlgore. Notonecte.
Tettigone. Naucore.
Corise.
Scutellaire.
Ptérophore. Alucite
Ornéode. Adèle.
Cérostome. Pyrale.
Teigne.
302 DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Noctuelle. . Iïépialei
Phalène. Bombice.
** Antennes
renflées dans quelque partie de leur longueur.
Zygène. Sphinx.
Papillon. Sésie.
Abeille. Fourmi.
Monomélile. Mutile.
Nomade. Scolie.
Eucère. Tiphie.
Andrenne. Bembece.
Crabron,
Guêpe. Sphex.
Polyste.
DES ANIMAUX. 3o3
Chryside.
Oxyure. Evanie.
Foene.
Leucopsis.
Chalcis. Urocère.'
Cinips. ; Orysse.
Diplolèpe. Tentrède.
Ichneumon. Clavellaire
* Nymphes inactives.
Perle. Hémerobe.
Némoure. Ascalaphe.
Frigane. Myrméléon.
**
Nymplies agissantes.
Némoptère. Raphidie.
Panorpe. Ephémère.
Psoc.
Thermite. Âgrion.
JEshne.
Corydale. Libellule. 1
Chauliode.
3o/j. DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Psélaphe. Coccinelle.
Eumorphe.
**
Quatre articles à tous les tarses.
Erotyle. Criocère.
Casside. Clytre.
Chrysomèle. Gribouri.
Galéruque.
Lepture.
DES ANIMAUX. 3o5
Lepture. Micétophage.
Stencore. Trogossite.
Saperde. Cucuje.
Nécydale.
Callidie. Bruche.
Capricorne, Attélabe.
Prione. Brente.
Spondyle. Charanson.
Brachicère.
Bostrich,
Opatre. Mordelle.
Ténébrion, Ripiphore,
Blaps. Pyrochre.
Pimélie. Coss3rphe,
Sépidie. Notoxe.
Scaure. Lagrie.
Erodie. Cérocome.
Chiroscelis. Apale.
Horie.
Hélops. Mylabre.
Diapère. Cantharide.
Méloë.
Cistele.
**** Cinq articles à tous les tarses.
Lymexyle. Lampyre
Téléphore. Lycus.
Malachie. Omalyse.
Mélyris. ;. Drille.
20
DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Clairon.
Mélasis.
Bupreste. Nccrophore.
Taupin. Bouclier.
Nitidule.
Ptilin. Ips.
Vrillette. Dermesle.
Pline. Anthrène.
Byrrhe.
Staphylin. Escarbot.
Oxypore. Sphéridie.
Pédère.
Trox.
Cicindele. Cétoine.
Elaphre. Goliath.
Scarile. Hanneton.
Manticore. Léthrus.
Carabe. Géotrupe.
Dytique. Bousier.
Scai'abé.
Hydrophile. Passale.
Gyrin. Lucane.
Dryops.
LES ARACHNIDES.
(ClasseVI 0.du règneanimal.)
Animaux ovipares, ayant en tout temps des pâtes articu-
lées , et des yeux a la tête; ne subissant point de métamor-
phose, et ne possédant jamais d'ailes ni d'élytres.
Des stigmates et des trachées bornées pour la respiration ;
une ébauche de circulation; plusieurs fécondations dans le
cours de la vie.
DES ANIMAUX» S07.
Observations.
Mygale. Trogul.
Araignée. Elays„
Phryne. Trombidion
Théliphone.
Scorpion. Hydrachnc
Bdelle.
Pince. Mitte.
Galéode. Nymphon.
Faucheur. Pknogonon,
DES A N:I M A U X. Ô09
Pou.
Ricin. Scolopendre.
Scutigère.
Forbi'cine. Iule.
Podure.
LES CRUSTACÉS.
Observations.
Cloporte. Céphalocle.
Ligie. Amymone.
Aselle. Daphnie.
Cyame. Lyncé.
Crevette. Osole.
Cheverolle. Limule.
Calige.
Cyclops. Polyphonie.
Zoëe.
Branchiopode. Crangon.
Squille. Palinure.
Palémon. Scyllare.
ÔIZ DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Galathée. Albunée.
Ecrevisse. Hippe.
Pagure. Coriste.
Porcellane.
• Ranine.
Pinnothère. Do ripe.
Leucosie. Plagusie,
Arctopsis. Grapse.
Maia. Ocypode.
Calappe.
Matute. H.épate.
Orithye. Dromie.
Podophtalme. Cancer.
Portune.
LES ANNELIDES.
Observations.
Tubicinelle. Balane.
Coronule. Anatife.
LES MOLLUSQUES.
( ClasseXe. du règneanimal.)
Les arcacées.
Nncnle. Cticullée.
Pétoncle. Trigonie.
Arche.
Les cardiadées.
Tridacne. Isocarde.
Hippope. Bucarde.
Cardile.
Les conques.
Vénéricarde. Lucine.
Vénus. Cyclade.
Cilhérée. Galathée.
Donace. Capse.
Telline.
Les mactracées.
Erycine. Lutraire.
Onguline. Mactre.
Crassatelle.
DES AN I M AU X. SlQ,
Les myaires.
Myes.
Panorpe.
Anatine.
Les solenacées.
Glycimèrc. Pétricole.
Solen. Rupellaire.
Sauguinolaire. Saxicave.
Les pholadaires.
Pholade, Arrosoir.
Taret.
Fistulane.
Les ascidiens.
Ascidie.
Biphorc.
Mammaire.
Cyclostome. Planoi-be.
Vivipare. Ampullaire,
LES
DES. AN t MAUX;
Les aurieulacées.
Auricule. Mélanie.
Mélanopside. Lymnée.
Les néritacées.
Néritinei Nérite;
Nacelle. Natice;
Les stomatacées.
Haliotide.
Stomate.
Stomatellei
Les turbinacées.
Phasianelle. Scalaire.
Turbo. Turritelle.
Monodonte, Vermiculaif e ?
Dauphinule.
Les hétéroclites.
Volvaire.
Bulle.
Janthine.
Les calyptracées.
Crépidulé. Cadran.
Calyptrée. Troehus.
Les ailées.
Rostellaire.
Plérocère.
Strombe.
Les purpuracées.
Casque. Buccin.
Harpe. Concholepas
Tonne. Blonocéros.
Vis. Pourpi'e.
Eburne. Nasse.
Les columellair/es.
Cancellaire. Mitre.
Marginelle. Volute.
Colomb elle.
Les enroulées.
Ancille. Ovule.
Olive. Porcelaine.
Tarrière. Cône.
*** CÉPHALOPODES.
Les lituolacées.
Lituolite. Orlhocère.
Spirolinile. Hippurite.
Spirule. Bélemnile.
Les nautilacées.
Baculite. Ammonite.
Turrilite. Orbulite.
Ammono cérati le, Nautile.
Poulpe.
Calmar.
Sèche.
ANIMAUX VERTEBRES.-
LES POISSONS.
1. Trém. cyclostomes.
Gastérobranche.
Lamproie.
2. Trém. plagiostomes.
Torpille. Squatine.
Raie. Squale.
Rhinobate, Aodon.
** Point d'opercule au-dessus des branchies, mais une
membrane.
LES CHISMOPNÉS.
Ouvertures des branchies en fente sur les côtés du cou;
quatre nageoires paires.
3...
Baudroie. Bahste.
Lophie. Chimère.
DES A.N I M A U X. 527
**" Un opercule au-dessus des branchies, 7?uzispoint de
membrane.
LES ELEUTHÉROPOMES.
4
Polyodon.
Pégase.
Accipenser.
***¥Un opercule et une membrane au-dessus des bran-
chies.
LES TÉLÉOBRANCHES.
5. Téléobr. aphiostomes.
Macrorhinque.
Solénostome.
Centrisque.
6. Téléobr. plécoptères.
Cycloplère.
Lépadogastère.
7. Téléobr. ostéodermes.
Ostracion. Diodon.
Tétraodon. Sphéroïde.
Ovoïde. Syngnathe,
528 DISTRIBUTION GÉNÉRALE
8. Holobr. péroptères.
Ccecilie. Notoptère.
Monoptère. Ophisure.
Lejilocéjihale. Aptéronote.
Gymnote. Régalée.
Trichiure.
g. Holobr. pantoptères.
Murène. Anarrhiquc.
Ammodyte. Coméjihore.
Ophidie. Stromalée.
Macro gnathe, Rhombe.
Xiphias,
HOLOBRANCHES JUGULAIRE S.
nOLOBRAKCUES ABDOMINAUX.
JI M ' * e • o tes* e • e » «
Sternoptyx.
***Point d'opercule au-dessus des branchies, mais une
membrane.
LES CRYPTOBRANCHES.
33
Unibranche aperture. Murénophisi
Sphagébranche. Gymnomurène.
LES REPTILES.
Observations.
Les. homodermes.
Cécilie. Ophisaure.
Amphisbène. Orvet,
Acrochorde. Hydrophide.
Les hétérodermes.
Crotale. Erix.
Scytale. Vipère.
Boa. Couleuvre.
Erpeton. Plature.
336* DISTRIBUTION GÉNÉRALE
LES OISEAUX.
Grimp. lévirostres.
Perroquet. Touraco.
Cacatoès. Gouroucou.
Ara. Musophage.
Barbu. Toucan.
Grimp. cunéirostres.
Pic. Aui.
Torcol. Coucou.
Jacainar.
Rap. nocturnes.
Chouette.
. Duc.
Surnie.
DES ANIMAUX. 55§
Rap. nudicolles.
Sarcoramphe.
Vautour.
Rap. plumicolleSo
Griffon. Buse.
Messager. Autour.
Aigle. Faucon.
Pass. crénirostres.
Tangara. Cotinga.
Pie-grièche. Merle.
Gobe-mouche.
Pass. dentirostres»
Calao.
Momot.
Phytotome.
Pass. plénirostres.
Mainate. Corbeau.
Paradisier. Pie.
Rollier.
Pass. conirostres..
Pique-boeuf. Bec-croisé.
Glaucope. Lôxie.
Troupiale. Coliou.
Cacique. Moineau.
Etourneau. Bruant.
340 DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Pass. subulirostres.
Manakin. Alouette.
Mésange. Bec-fin.
Pass. planirostres.
Martinet.
Hirondelle.
Engoulevent.
Pass. ténuirostres.
Alcyon. Guêpier.
Todier. Colibri.
Sitlelle. Grimpereau,
Orthorinque. H.ujipe.
ORDRE IVe. LES COLOMBINS.
Bec mou , Jlexible, aplati à la base ; narines couvertes
d'une peau molle j ailes propres au vol j couvée de deux
csuft.
Pigeon.
ORDRE Ve. LES GALLINACÉS.
Palm, pennipèdes.
Anhinga. Frégate.
Phaéton. Cormoran..
Fou. Pélican.
543 DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Palm, serrirostres.
Harle.
Canard.
Flammant.
Palm, longipennes.
Mauve. Avocette.
Albatros. Sterne.
Pétrel. Rhincope.
Palm, brévipennes.
Grèbe. Pingoin.
Guillemot. Manchot.
Alque.
* LES MONOTRÈMES
, GEOÏF.
LES MAMMIFÈRES.
( ClasseXIVe. du rùgneanimal.)
Les cétacés.
Baleine. Narval.
Balemoptère, Anarnak.
Physale. Delphinaptèrec
Cachalot. Dauphin.
Physétère. Hypérpdon.
Phoque. Dugong.
Morse. Lamantin.
Obse?vation,
Les solipèdes.
Cheval.
Les ruminans ou bisulces.
Boeuf. Cerf.
Antilope. Giraffe.
Chèvre. Chameau.
Brebis. Chèvrotain.
Les pachidermes.
Rhinocéros. Cochon.
Daman. Eléphant.
Tapir. Hippopotame.
ORDRE IVe. MAMMIFÈRES ONGUICULÉS.
Les tardigrades.
Paresseux.
Les édentés.
Fourmiller. Oryctérope.
Pangolin. Tatou.
Les rongeurs.
Rangurou,
346 DISTRIBUTION GÉNÉRALE
Lièvre. Aspalax.
Coendou. Ecureuil.
Porc-épic. Loir.
Aye-aye. Hamster.
Phascolome. Marmotte.
Hydromys. Campagnol.
Castor. Ondatra.
Cabiai. Rat.
Les pédimanes.
Sarigue. Wombat.
Péramèle. Coescoës.
Dasyure. Phalanger.
Les plantigrades.
Taupe. Blaireau.
Musaraigne. Coati.
Oiirs. Hérisson.
K-intajou. Tenrec.
Les digitigrades.
Loutre. Chat.
Mangouste. Civette.
Moufette. Hyène.
Marte. Chien.
Leschiroptères.
Galéopithèque. Noctilion.
Rhinolophe. Chauve-souris*
Phyllostome. Roussette.
Les quadrumanes.
Galago. Lori.
Tarsier, Maki.
DES ANIMAUX. §47
Indri. Alouate.
Guenon. Magot.
Babouin. Pongo.
Sapajou. Orang.
LES BIMANES.
j Le caucasique.
\ L'ivyperboréen.
.'.,,, ) Le mongol.
Variétés. / , . .
] L'américain.
/ Le malais.
f L'éthiopien, ou nègre.
ZOOLOGIQUE.
SECONDE PARTIE.
INTRODU GTIO-.N.
ZOOLOGIQUE.
SECONDE PARTIE.
INTRODUCTION.
CHAPITRE PREMIER.
lVVV\0/V'V\^V\^\iVX\t*\\^VVV
VVV\V^\\^iVV\-\iVVVVli \Vlitvvvw»
vi/vvwVWVVWW
CHAPITRE IL
Conséquence.
TABLE
DES MATIÈRES
CHAPITRE VI.
Dégradation et simplification de l'organisation d'une
extrémité a l'autre de la chaîne animale, en procé-
dant du plus composé vers le plus simple . . . Pag. 100
Que c'est un fait positif qu'ensuivant, selon
l'usage, la chaîne des animaux depuis les
plus parfaitsjusqu'aux plus imparfaits , on
observe Une dégradation et une simplifica-
tion, croissantes dans l'organisation $ que
conséquemmcnt en parcourant l'échelle ani-
male dans un sens opposé, c'est-à-dire,
selon l'ordre même de la nature , on trou-
vera ime composition croissante dans l'or-
ganisation, des .animaux , co?7iposilionqui
seroit partout nuancée et réguliers dans sa
progression, si les circonstances des lieux
d'habitation, des manières de vivre ,eic.,n'y
avaient occasionné des anomalies diverses.
/{2.$ TABLE
C H A P I T RE VIL
De l'influence des circonstances sur lés actions et les
habitudes des animaux, et de celle des actions et
des habitudes de ces corps vivans, comme causes
qui modifient leur organisation et leurs parties. . pag.218
Comment la diversité des cii'constances influa
. sur l'état de l'organisation, la forme géné-
rale , cl les parties des animaux ; comment
ensuite des changemens survenus dans les
circonstances d'habitation, de manière de
vivre , etc., en. amènent dans les actions
des animaux ; enfin , comment un change-
ment dans les actions, devenu habituel,
exige, d'une, part, l'emploi plus fréquent
de, telle des parties de l'animal, ce qui la
développe et l'agrandit proportionnellement,
tandis que de l'autre part, ce même chan-
gement rend moins fréquent et quelquefois
nul l'emploi de telle autre partie, ce qui
nuit à ses développemens , l'atténue , et finit
par la faire disparoîlre.
Voyez les ADDITIONSà la fin du deuxième
volume. .... ....*.-... t\5i
CHAPITRE V I I -I.
De l'ordre naturel des animaux, et de la disposi-
tion qu'il faut donner à leur distribution générale
pour la -rendre conforme à l'ordre même de la
nature.. .. ........ 26g
Que l'ordre naturel, des. anijiiaiix, constituant
. unesérfe , doitcoinniencer par ceux qui sont
les plus imparfaits et les plus simples' en
n'Es MATIERES. 427
organisation, et se terminer par les plus
parfaits, afin d'être conforme à celui de
la nature j car la nature, qui les a fait
exister, n'a pu les produire tous à la fois.
Or, les ayant formés successivement^ elle
a nécessairement commencé par les plus
simples, et n'a produit qu'en dernier lieu
ceux qui ont l'organisation laplus composée.
Que la distribution ici présentée est évidem-
ment celle qui approche le plus de l'ordre
mêmede la nature j en sorte que s'il y a des
corrections à faire dans cette distribution,
ce ne peut être que dans les détails ; comme
en effet je crois que lés POLYPESNUS
{p. 289) devront former le troisième ordre
de la classe , et les POLYPESFLOTTANS en
constituer le quatrième.
SECONDÉ PARTIE.