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MARINE BIOMONITORING
Abstract : The concept of biosurveillance, which rests on the study of the biological
response of the beings alive to the pollutants, precisely answers this gap of
conventional chemistry/[chemical]; the biological effects of the chemicals poured in
the natural environment can be used as indicators of pollution (or biomarqueurs) in the
animal kingdom and vegetable and allow the early description of contaminations of
the natural environment before the deterioration of the structure of the organizations.
In practice, it was thus shown that an organization, evolving/moving in polluted water,
is prone to a syndrome of stress which it is possible to identify and to quantify using
biological analyzes of relatively weak/[small] cost. However work says it presents the
various biological methods in the field of the marine biosurveillance at knowing:
Test of acute toxicity: Daphnids, test of mobility, Bacteria, test of luminescence
(Microtox TM), Poisson, test of survival (static and semi-statics), Poisson, test of
survival prolonged (semi-statics), the Copepoda and the marine rotifères
dulçaquicoles (toxkits), Copepoda and rotifères (toxkits).
Chronic test of toxicity: Cériodaphnies, test of reproduction, Daphnids, test of
reproduction, Algae, test of growth (bottles or microplaques), Duckweed, test of
growth, Brachionus, test of reproduction, the Copepoda and rotifères marine (toxkits).
INTRODUCTION
Ces dernières années, il y a eu un développement d'une approche
écotoxicologique originale, spécifique aux problèmes environnementaux, appropriée
pour les études de terrain et l'estimation des risques engendrés par la pollution sur la
santé de l'écosystème par l'utilisation intégrée de mesures biochimiques,
physiologiques et chimiques.
Jusqu'à la fin des années 1980, la surveillance de l'environnement reposait
essentiellement sur un ensemble de techniques d'analyses physico-chimiques plus ou
moins sensibles, menant à l'évaluation des concentrations de polluants dans l'eau, les
sédiments et les organismes vivants. L'inconvénient majeur de ces méthodes est peut-
être l'absence de renseignements qu'elles fournissent à propos de l'impact réel des
molécules chimiques sur les organismes vivants.
Le concept de biosurveillance, qui repose sur l'étude de la réponse biologique des êtres
vivants aux polluants, répond justement à cette lacune de la chimie conventionnelle ;
les effets biologiques des produits chimiques déversés dans le milieu naturel peuvent
servir d'indicateurs de pollution (ou biomarqueurs) dans le règne animal et végétal et
permettre la mise en évidence précoce de contaminations du milieu naturel avant
l'altération de la structure des organismes (Lafaurie et als, 1992).
En pratique, il a donc été démontré qu'un organisme, évoluant dans des eaux
polluées, est sujet à un syndrome de stress qu'il est possible d'identifier et de quantifier
à l'aide d'analyses biologiques e coût relativement faible.
Certains effets biologiques ne peuvent être directement rattachés à la toxicité
d'un produit chimique bien précis ; ces effets peuvent résulter, soit de la présence d'un
seul type de molécule encore méconnu dans le milieu, soit de la conjonction de
plusieurs xénobiotiques, qui induit dans tous les cas un état de stress général chez les
organismes vivants sans qu'il soit réellement possible de déterminer la part exacte de
responsabilité des substances en jeu. La caractérisation de ces effets non spécifiques
par des méthodes appropriées permet une évaluation globale de la santé du milieu.
Néanmoins, les symptômes les plus recherchés sont ceux que l'on peut lier à la
toxicité d'un contaminant chimique particulier ; ces effets spécifiques renseignent
directement sur la nature des xénobiotiques avec lesquels les êtres vivants ont été en
contact et, par suite, sur l'état de dégradation de l'environnement marin dont ils sont
responsables. Les métaux enfin, représentent une catégorie de molécules particulière.
Certains sont purement toxiques pour les êtres vivants ; d'autres, essentiels à
l'organisation et à l'entretien des fonctions biologiques, génèrent des effets toxiques
sur l'organisme, passé un certain seuil de concentration. Dans les deux cas, leur
accumulation à l'intérieur d'un organisme est susceptible de déclencher une réaction de
défense, laquelle servira de biomarqueur pour ce type de contamination. Nous verrons
que le dosage des concentrations en métaux chez les êtres vivants, lequel s'apparente
plus aux techniques d'analyses chimiques conventionnelles utilisées dans la
surveillance de l'environnement, demeure une étape indispensable dans une étude en
écotoxicologie.
RESULTATS ET VALIDITE
Un essai d’inhibition de la croissance avec Pseudokirchneriella subcapitata est valide
si :
• Le facteur d’augmentation de la concentration cellulaire des témoins en 72 heures
d’incubation est supérieur à 32. dans des conditions normales d’expérimentation, des
facteurs de croissance de 100 à 300 peuvent être obtenus ;
• La variation du pH en 72 heures pour les solutions témoins est inférieure à 1,5
unités ;
• La variabilité (coef. de variation) de la croissance chez les témoins est inférieure à
20% ;
• La sensibilité des algues vis-à-vis du dichromate de potassium doit être
déterminée en parallèle à la série considérée. Les résultats d’essais interlaboratoires
fournissent une valeur de CE50-72 heures comprise entre 0,24 et 1,03 mg K2Cr2O7 / l
(calculée sur la biomasse ; essais avec fioles conique ou microplaques ; EN 28692 et
AFNOR T90-375).
(l oe * f kt ) − lTt
Bactéries luminescence (%) = * 100
(loe * f Kt )
Algues Vertes :
NT − Nl
Inhibition de la croissance (%) = *100
NT
Avec : NT : nombre moyen de cellules (ou paramètre équivalent) à 72 heures dans la
solution témoin,
Nl : nombre moyen de cellules (ou paramètre équivalent) à 72 heures dans la
concentration l de la solution d’essai.
CONCLUSION
L'étude de la réponse biologique des organismes vivants aux polluants
chimiques présents dans l'environnement marin représente un nouvel outil qui n'est
pas destiné à dupliquer ou remplacer la surveillance chimique, mais qui doit être
intégré dans les programmes de surveillance de l'environnement. Complémentaires des
analyses physico-chimiques, les indicateurs biologiques peuvent jouer le rôle de
systèmes d'alarme précoces d'une contamination dont les effets sont encore
réversibles.
La liste d'indicateurs présentés ici n'est évidemment pas exhaustive. Quelques autres
méthodes sont aujourd'hui bien connues, généralement admises et prêtes pour une
application sur le terrain. Elles mènent selon Lafaurie et al., 1992, par exemple, à:
• l'utilisation de biomarqueurs moléculaires tels que les altérations des acides
nucléiques (ADN, ARN) par les xénobiotiques et les métaux ;
• l'étude des anomalies de la fécondation et l'embryotoxicité chez des groupes
variés d'animaux (Echinodermes, Mollusques Bivalves, Poissons) ;
• la caractérisation de certaines anomalies chromosomiques ;
• la mesure de la distribution cellulaire et subcellulaire des polluants, par
microanalyses ;
• la révélation de la réponse immunitaire des organismes aux contaminants
chimiques.
Quelque soit le procédé envisagé, aucun n'est approprié à toutes les circonstances
et il est nécessaire d'établir un répertoire de méthodes qui peuvent répondre à des
situations variées. Par ailleurs, un biomarqueur ne peut être utilisé seul pour détecter
ou prédire un risque de pollution ; plusieurs indicateurs sont au contraire nécessaires
pour évaluer l'impact biologique d'un mélange de contaminants, qui constitue la
situation la plus fréquemment rencontrée in situ.
Dans l'état actuel de nos connaissances, il est certain que l'emploi des biomarqueurs
dans la surveillance de l'environnement est encore limité à certains types de pollutions
bien précis. Mais si nous admettons qu'un effet toxique est toujours lié à une
expression biochimique, physiologique ou anatomique chez les êtres vivants, nous
pouvons espérer développer dans le futur d'autres indicateurs biologiques et élargir
ainsi le spectre des contaminations décelées.
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