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INTRODUCTION GENERALE

La macro économie cherche à décrire et à expliquer des phénomènes


économiques tels que le chômage, l’inflation, le déficit extérieur, ces
phénomènes résultent des millions de décision individuelles, décisions prises par
les consommateurs, les chefs d’entreprises…
Ceci nous amène à nous poser une première question : faut-il pour mener une
analyse macro-économique additionner l’ensemble des décisions individuelles ?
Cette 1ere interrogation nous conduira à s’interroger sur le passage de la micro
vers la macro et nous permettra aussi d’introduire l’analyse classique et l’analyse
keynésienne. On s’intéressera aussi aux rôles de l’état dans ces deux analyses :
en effet ceci donne tout son sens à l’analyse macro-économique celui-ci rempli
de multiples fonctions : affectation des ressources, redistribution (revenu
primaire au revenu disponible) et une fonction de stabilisation.
Cette fonction a pour but de réguler les fluctuations de la croissance, qui est au
cœur de l’analyse macro-économique. En effet, dans une situation de croissance
instable, matérialisé par une hausse du chaumage, des déficits publics, la
question que l’on peut se poser est : est ce que l’état peut réduire ces
déséquilibres par la conduite d’une politique économique. La conduite de
politique économiques et ses effets sont fondés sur la connaissance des
mécanismes régissant le fonctionnement d’une économie régionale. Il est donc
nécessaire avant de s’intéresser à la mise en place de politique et à leurs effets
de comprendre le fonctionnement d’une économie d’un point de vue macro-
économique.

I) De la micro à la macro

En économie on étudie les unités élémentaires de production (entreprise) de


consommation (l’individu) celons le principe de rationalité individuelle
(l’optimisation de la recherche du bien être personnel), de ce fait, la micro-
économie permet d’étudier des choix individuels, celle-ci apparait comme un
outil efficace pour expliquer les phénomènes de marché et les comportements
individuels, elle semble par contre impuissante pour expliquer la variation de
l’activité économique. Le fait de s’intéresser aux actions économiques de
l’ensemble des groupes d’acteurs, (car on s’intéresse par exemple non plus à un
consommateur mais à un groupe de consommateur) nécessite une modification
de la problématique. Est-il suffisant d’additionner les décisions individuelles afin
d’apprécier les phénomènes globaux. Du point de vu MaE, le tout apparait
comme la somme des parties, par conséquent, l’homo-économicus est au centre
de l’analyse. La demande et l’offre globale sur un marché ne sont alors que le
somme de ces comportements individuels, deux visions s’opposent à ce sujet, la
théorie classique qui est fondée sur l’approche MiE pour laquelle la
compréhension de nos économies peut se résoudre entièrement à partir des
comportement individuels et du mécanisme de marché » qui les constitue, pour
les classiques, les économies dans lesquels nous évoluons ce représentent sous
les traits d’économie réelle d’échange dans lesquels la monnaie ne joue pas de
rôle spécifique en dehors de celui d’intermédiaire des échanges.
Les marchés sont conçus comme des lieux qui par des mouvements des prix
permettent la mise en cohérence de l’ensemble des décisions économiques, il
s’agit là d’une économie libérée de toute entrave en particulier de tous les
obstacles que pouvaient proposer l’état à son confectionmment. Qui ponctionne
de manière harmonieuse permettant l’équilibre général de marché qui est aussi
un optimum collectif. La seconde vision est la vision keynésienne qui correspond
à une démarche ME pour KEYNES l’intervention de l’état est légitime dans la
régulation de notre économie. On parle d’économie monétaire de production, ce
ne sont pas des économies de marché, les marché n’ont pas la vertu d’ajuster les
comportements individuels les uns aux autres pour les rendre compatible à
l’équilibre. En ce qui concerne le marché du travail, le niveau d’emploi (niveau le
plus faible entre l’offre et la demande d’emploi) n’est pas déterminé par la
confrontation entre l’offre et la demande du travail mais résulte des seules
décisions de production des entrepreneurs. Contrairement à la vision classique,
la monnaie joue un rôle spécifique. L’objectif dans cette démarche est de saisir
des quantités globales. Cette quantification permet une mesure permanente des
grandes valeurs économiques. KEYNES va alors substituer à l’analyse des
décisions individuelles celles des comportements de groupe de catégorie globale,
ceci implique 2 catégorie de regroupement, d’abord regrouper des agents
économiques selon notre fonction économique principale, la seconde s’agit de
regrouper des opérations (bien, services, répartition du revenu, financière,…) à
l’intérieure desquelles il faudra définir les opérations élémentaires (production,
investissement, consommation). La MaE apparait à l’origine comme un discours
qui ce veux strictement alternatif à la MiE d’inspiration classique.
- D’abord sur le plan de l’objet, la MaE se préoccupe essentiellement de la
détermination du niveau d’activité et d’emploi d’activité libérale et non de sa
répartition.
- Du point de vue du contenu analytique : elle appréhende différemment les
mécanismes de coordination de l’activité économique.
- Du point de vue de la méthode, elle ce situe volontairement au niveau du
système pris dans son ensemble. L’inconvénient majeur d’une telle approche est
la disparition de toute liaison entre le comportement individuel et le
comportement collectif (no bridge).
Il n’est pas possible de tirer des conclusions MaE à partir de théories ou
d’observation économiques. C’est ce que l’on appelle le sophisme de composition
que l’on doit à SAMUELSON, ce qui est vrai pour une partie peut être transposé à
un ensemble. Lors d’un spectacle, un individu pourra décider d’améliorer sa
vision en ce mettant debout sur sa chaise mais si tous les individus se
comportent de la sorte, il n’en ressortira aucune amélioration collective.
Exemple 1 : la demande du rutabaga à fortement diminuée sur les 30 dernières
années pourtant le prix de ce produit est resté inchangé. De plus, il faut tenir
compte de l’impact de l’inflation, en effet il est fort possible qu’en valeur le prix
du rutabaga ai baissé.
Exemple 2 : l’effet gain de productivité : si la productivité augmente dans un
secteur économique, il est fort probable que l’emploi diminuera dans ce secteur
pour se reporter dans un autre secteur (les gains de productivité permettant
d’acheter moins cher dans ce secteur acheter plus dans les autres). Mais si tous
les secteurs connaissent une augmentation de productivité, l’effet sera différent.
Exemple 3 : supposons que la BCE (banque centrale européenne) offre un billet
de 500€ à un européen, son pouvoir d’achat va augmenter mais si la BCE fait le
même don à chaque européen, (imprimer des billets) et si en même temps la
production n’augmente pas, la demande accrue n’aura pour effet que
d’augmenter les prix et il en résultera aucun bien de pouvoir d’achat. Nous
pouvons par conséquent affirmer que l’agrégation des comportements
individuels ne peut aboutir à une analyse pertinente des compositions
collectives. Il y à donc un no bridge entre la ME et la ME, le tout n’est pas alors la
somme des parties. Les économistes chercheront à résumer les résultats de
KEYNES (chômage et moyen de le résoudre) et l’analyse classique avec comme
point de départ le model IS/LM servant de base à une grande partie des
développements de la MaE moderne

II) Méthodologie

La MaE analyse le niveau et l’évolution des revenus de l’emploi et des prix mais
aussi et surtout leur déterminant, ce que considère la MaE ce sont alors des
grandeurs globales (agrégats), c'est-à-dire des quantités globales relativement
homogènes tels que la consommation des ménages, l’investissement des
entreprises, les recettes et les dépenses publiques les échanges extérieurs,
autrement dit, les comportements des unités de base considérés dans une
optique globale.

A) Une analyse simplifiée de la réalité

Quelque soit la méthode utilisée, la réalité ne pourra jamais être représentée


dans sa totalité, il nous faut donc produire des représentations simplifiées afin de
prévoir les évènements étudiés.
L’analyse MaE va procéder par des représentations théoriques, fondées sur les
hypothèses relatives aux comportements des principaux agents et au
fonctionnement de l’économie. De ce point de vue, il ne faut pas tenter de
confronter la théorie à la réalité car celle-ci ne peut être captée dans son
intégralité. On peut alors au mieux confronter les prédictions des modèles aux
faits observés mais par le biais de statistiques ou encore de simulation. On peut
cependant exprimer un modèle de 3 façon différentes
- l’outil mathématique, qui permet de représenter un modèle sous la forme d’un
système cohérent d’équations, sont avantage est de faire apparaitre
explicitement les variables constitutives u modèle et de permettre sa résolution.
- l’outil littéraire qui se présente comme composition théorique réalisé à l’aide
d’un ensemble terme.
- une formulation graphique qui permet de visualiser le langage algébrique.

B) La dimension temporaire

Les économistes établissent des relations fonctionnelles entres les variables soit
en l’absence de démentions temporelles (modèle statique, photo à l’instant T
sans tenir compte de T+1 ou T-1) soit en faisant de la statique comparative afin
d’analyser deux situations d’équilibre entre elles (évolution) sans s’expliquer le
passage de l’un à l’autre. L’introduction concrète de la variable temporelle est
possible au travers de modèles dynamiques, cherchant à savoir comment
l’économie évolue dans le temps. Les économistes procèdent à une distinction
des périodes selon leur durée (courte, moyenne, longue).
Notre analyse sera centrée essentiellement sur une courte période, c'est-à-dire
que les comportements des acteurs économiques sont considérés comme stables
dans le temps (comportements des acteurs ne change pas). La situation
économique d’une nation est souvent représentée sous la forme d’un circuit
entre des agrégats ce reproduisant de période en période. De façon générale,
l’équilibre se créé entre 3 grandes composantes (demande, offre, revenu).
Les notions clé sont celles d’offre et de demande.

III) Les principales grandeurs Macro-éco

Il s’agit d’abord de cerner ces grandeurs puis de voir comment elles sont
mesurées. La première d’entre elle est la mesure de la production nationale

A) PIB

1) Définition et mesures

Il existe 3 façon d’appréhender le PIB d’une économie : le PIB est la valeur des
biens et des services (€ ou $) « finaux » produit dans l’économie pendant une
période donnée. Il est nécessaire de distinguer les biens « finaux » et les biens
intermédiaires (bien qui est utilisé pour produire un autre bien). Soit 2
entreprises A et B considérés au cours d’une année civile, l’entreprise A se livre à
une activité extractive (charbon) l’entreprise A dépense 80 sous forme de salaire
et à une production globale de valeur 100 qu’elle vent en totalité à une autre
entreprise B. Celle-ci produit un bien qu’elle vend 250, l’entreprise B consomme
70 sous forme de salaire. La question est de savoir sir le PIB de ce pays à 2 firme
est la somme des productions (ici 350) ou alors 250. Mais lorsqu’on observe,
l’entreprise A ne produit que des valeurs intermédiaires. Si les deux firmes
fusionnaient et que l’on aura qu’une seule entreprise, la production de
l’économie serai égale à 250, le PIB est donc bien de 250.

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