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K3q Lingua56(1982),201-2341
0.
0024-3841
I8210000-0000
I s02.75 @ tqSZ Norrh-Holland
202 G. Bossong i At'tant'a ergalive el lronsiîivité
l.
( 1 ) a K- al/all
an-â.tl...lal
(r: central;n: périphérique)
(2) p'(ar)
. f t u 'u. " ) I
P ' l 1 sar ,^ yJ
, f ( u ' .u t ' .u n )I
R'liur,
a".a*'jl
que statistiquement:
avec l'indication supplémentaire
2.
(4) I V [verbemonovalent]
I^I^V [verbebivalent]
(I: indicepersonnel;V: racineverbale)
ou bien comme
(6)r v I I V
{ar p'} {ar arr p2}
G. Bossong f Actance ergative et lransitivité
(8) paradigmede I:
lsg - s3- lPl - 5'o-
2sg- we- 2pl * $o3-
3sg- a-l[ 3pl - a-
(e)paradigme.de I':
lsg- -s- lpl - -5'-
2sg * -w- 2pl - -So-
( -a-l-A-1 :pl - J -a-|
- -{ y- I
3se l-na-J
[]n- J
Il n'est pas de mon intention de traiter ici des détails, assezcomplexes,
de la morphologie verbale. Je voudrais seulementajouter une remarque
sur la troisièmepersonnedont le fonctionnementn'a pas encoreété bien
décritjusqu'à présent.Alors que I'alternanceentre 4 et 0 est libre (comme
'non-personne'rspeut être faCultativement
en beaucoupd'autreslangues,la
G. Bossong I Actance ergalive el transitivité 209
( 1 0 )p ' 1 a ! ) :
s ( a ) k. " a . n Je vais,pars' (V.808)
se.ô'ada.n Je saute' (V. 312)
sa.Qa.n Je cours' (V. 1526)
s â .J a S an. Je nage' (V.2504)
sâ.to'as.ân Je m'asseois' (V. 1952)
sa.wax.ân Je crie' (V 20ll)
sa. soey.en Je siffle' (V. 1663)
'le chevalhennit' (V. 1822)
a.è'a a.5'e5'.an
'le chien aboie' (V. 1548)
a.ya a.Q'.en
se.psa5'.sn Je travaille' (V. 1277)
sa.qo'ez.an Je me tais' (V. 1525)
sâ.wâsa.n Je réfléchis' (V.2072)
( 1l ) p ' 1 a ! ) :
s a .b z a b z a .n J'ai soif' (V. 158)
sâ.q'a.n Je tousse' ry. 1480)
s a .k " a d a . n Je tremble' (V. Bl7)
S â ,X , A N. Je tombe' (V.2125)
se.coa.n Je dors' (V.320)
sa.weè'ada. n Je me réveille' (V 2057)
sâ.p.ân Je suis triste' (V. 1225)
s â .X a S an. J e s u i sf a t i g u é ' (V.2l8l)
'il rouille' (Y.2469)
a.y"epë'a.n
'il brille,miroite' (V. 1369)
a . p ' è " a p ' è " a d a .n
'le soleil naît' (.24'75)
a.ndyaa.y-.an
s a .d w a . n Je meurs' (V. 575)
(12) N 0.! v
L'indistinction des rôles casuelsA et Z auprèsdes verbesmonovalents
contrasteavec leur opposition auprès des verbesplurivalents.La grande
majorité des phrasesà verbebivalentest construiteselon le schémaformel
suivant:
^I'^V
(13)N n t N 0 + l
(14)p21a!,
al):
'allumezle leu!'
a . m j ' a a . s " .j ' . c a 7 a . n r8 (v. 284)
a.s.tI.ân Je l'écris' (v. 1862)
a.s.pa.n Je Ie tisse' (v. 1226)
'dis-le!' (v. 1400)
a.w.j'.q'a
a.s.f.an je le mange' (v.6r2)
bze a.z.3oa.n Je bois de l'eau' (v. 2508)
a . s . k o ' a b a. n Je le lave' (v. 862)
'que Dieu te nourrisse!' (v. t377)
wa.n wa.@.p'q".axre
'il t'a trompé' (v. 88e)
we.@.la.q'a
sont
Les verbesà double conjugaison,intransitiveet transitive/causative,
extrêmementnombreux.Dans ce cas, la racine elle-même ne change pas
2t2 G. Bossong f Actance ergalive et transilieitë
(15)prtalt- p2(at,al):
'celaéclate'
a.txâr.ân
+ a.sâ.txâr.ân 'je le casse' (V. 1852)
'le feu s'éteint'
a . mj'a a . doa.n
+ a.1n3'aa.se.doa.n J'éteinsle feu' (V. 600)
(a.nd7a)(a.)S'a.n2o 'il fait chaud'
+ a . sâ. S'a. n 'je le chauffre' (V. 1787)
a . k" . en .'c'estforgé'
* a . sâ. k" . ân Je le forge' (V. 807)
'nousmourons'
S'a.dwa.n
- w a n a . 0a . 5 ' a . d w a . w 2 t ' t u o n s - l e ! ' (V.575)
(16)prtalt-p2@L,aN):
'celachatouille'
a.k"al.an
+ a.sa.k"el.ân Te le chatouille' (V.837)
(19)p2(ar,aIJ):
a.z.bya.n Je le vois' u.237)
a.s.ô'a.n Je le sais,connais' (v.3r0)
a.z.2.an Je le supporte,endure' (v.236r)
Zoa.Soa
a.z.lac'a.n J'ai dix ans (lit. je vis,
passedix ans' (v. 8e5)
(20)N^nIl + A
N ^ 0 + I ' + Z
(21)N n-tl + Z
N ^ 0 + I - A
(24) p2(al,a^):
'nous ( v .2 1 8 5 )
S'â.wa.ya.n te frappons'
sa.wa.Q'.an Je te mords' ry.r53e)
'il
a.w.meia.n3o t'appelle'
'appelez (v. 1096)
S a w s e r e q o a . ns " a . 0 . m a S an. S. !'
so.w.pSaxo.en Je souflle sur toi' (v. 1295)
sa.we.ya.nrr
'je
te guette' (v. )
'je (v. 1534)
sa.w.qato'.ân m'occupe de toi'
'il
a.s.k"ato'.an m'encercle' ry.82e)
sa.w.k"a )"'a.q'a Je me suis approché de toi (v. 820)
(25) p21att,
a^1:
'ils me manquent'
a.s3.g'a.n
'ceci me manque'
s a l y o ay a n a @ . s a . g ' a . n ff. 684)
'je t'appartiens' (V.2092)
Sâ.Wâ.X
Nart.na s.a.nk' Je suis de la famille des Nartes'
'il (v. l190)
s a y ' aP . s e . n k ' est de ma famille'
(26) p:1a!,a';:
'je
sa.P.me7.an me fâche contre lui'
'nous
5'.a.ma7.a.n nous Èchons contre eux' ry. l12e)
se.w.p)"a.n Je te regarde' N. 1246)
(27) classeA: I ^
Dumézil: suJet
Tchekhoff: sujet
classeB: t . I ^
Dumézil: sujet régime indirect
Tchekhoff: sujet agent patient
classeC: l ^ I ^
Dumézil: régimedirect sujet
Tchekhoff: SUJET agent
classeD: I ^ l ^ I
Dumézil: régimedirect régime indirecl suJet
Tchekhoff: SUJET bénéficiaire agent
(28) classeA: I
_.1 intransitif
dA7.
c l a s s eB : I I
I intransitif
adz
c l a s s eC : I I ^ V
^I
aZ
^tl transitif
classe D I I I ^
I II
az aï aA transitif
obligatoire.Le mêmephénomèneseretrouve,avecd'autresmoyensmatériels,
dans les autreslanguesCNO. Je ne cite que deux exemples:
(32) a. s. f . en Je le mange'
- ya.s.f.en Je mange'
(33) wa.è'e(a).z.bya.n Je vois ton cheval'
+ sâyoaya.z.bya.n Je vois fie ne suis pas aveugle)'
3.
au lieu de
où I* est à interprétercomme
(46) I* - -d-
G. Bossong I A(1ance ergative et tran.\itivitë
Notes
t Voir p.ex. Dressler 1977. Yoir aussi la théorie du ty'cle rëcessi/ et du t1'ry'e erpansi/
proposée dans Bossong 1980a.
2 Procope mentionne (dans De bello gotico IV,4) un peuple nommé Bpoù1ot que l'on
s'accorde généralement à considérer comme les ancêtres de nos oubykhs. Voir Dumézil 1965
( D A I I I ) : l 5 p o u r l e s r é f é r e n c e sp r é c i s e s .
3 Dumézil 1975(VO):7.
a Le tableau des 8l phonèmes consonantiques qui, après bien de tâtonnements et de véri-
fications, est à considérer comme I'inventaire définitil', se trouve dans Dumézil 1975 (VO): 13.
Voir aussi Leroy et Paris 1974.
s V o i r D u m é z i l l 9 3 l : 2 l ; 1 9 5 9 a :v t l ; e t s u r t o u t 1 9 7 5 :9 . V o i r a u s s i l e s r e m a r q u e s d e P a r i s
1969: 159. Notons de passageque les arguments invoqués dans Paris 1979 contre le caractère
e r g a t i f d e l a p h r a s e t c h e r k e s s em e s e m b l e n t p e u c o n v a i n c a n t s ;j e p e n s e q u e s u r c e p o i n t l e
tcherkesse ne se distingue pas foncièrement de ce que nous allons constater en oubykh,
malgré d'indéniables divergencesde détail. Puisque I'objet de la présente étude est I'oubykh
et non le tcherkesse,je ne reviendrai pas ici sur I'argumentation de Paris qui mériterait
certainement une analyse détaillée.
6 Tel est le titre du travail fondamental de 1964. Voir aussi les autres travaux de Dane5
cités dans la bibliographie; des contributions récentes importantes sont Hagège 1980; Heger
1980,1981,1982.
7 Ceci est un développement des idées exprimées dans Lazard 1978: 50 et suiv. J'ai proposé
des distinctions analogues, entre autres, dans Bossong 1980b:42-49.
8 Je répète une fois de plus que I'usage que je lais de ces termes n'est pas identique avec
celui de Tesnière qui, lui, mélange les critères lormels et sémantiques. Icr, prime actant el
se{ond o(tant sont définis sur le seul plan formel. Voir Bossong 1979a:57 58; 1980c:5;
1 9 8 0 d :3 6 1 3 6 2 .
e L'importance capitale de cette notion de neutralisation sëmanlitlue des rôles casizr,/sn'a pas
encore été comprise en linguistique. À mon avis. c'est là le seul moyen de résoudre certains
des problèmes les plus graves inhérents aux théories casuelles aussi bien fonctionnaliste
228 G. Bossong f Actante ergative et lrdnsitivilé
'split'
de Kôdderitzsch 1976 (le yasin présente un de type 2, alors que le hounza est de
type l). À comparer aussi la bipartition des langues ergatives proposée par Trask 1979.
26 Voir Li et Lang 1979 à propos des langues de la Nouvelle-Guinée; Vaxtin 1979 à propos
d e I ' e s q u i m a u a s i a t i q u e .L e p r o b l è m e g é n é r a l e s t é v o q u é d a n s C o m r i e 1 9 7 8 : 3 4 0 .
21 À moins que la distinction des verbes 'canoniques transitifs' et des verbes 'moyens' dans
la plupart des langues polynésiennes ne soit à considérer comme un exemple de ce type
de disjonction; voir p. ex. Chung 1978: 4ç94. Il me semble pourtant que cette distinction
relève plutôt d'un traitement différent d'ae et d'ar, comme dans la majorité des langues du
Caucase (voir plus haut). Il m'est impossible d'approfondir cette question ici.
2a Par là sont exclus des verbescomme sa.A:ya.l'q'ada.n
Je le heurte, touche'(affixe -,ra-
'il
de signification générale) et, bien sûr, des verbes comme a . È' . v'a . s est parmi nous'
(aflixe spécifique -ua-'dans') dont la construction ne saurait prêter à discussion.
2e Par Ià sont exclus des verbes comme sa.v'-ia.c"aya.n
Je te gifle' (substantif incorporé
-id- 'tête') où I'on pourrait considérer I'index de position médiane comme un possessif.
30 Citation de Dumézil 1965: 78, phrase 54.
3r Ce verbe ne figure pas dans V. Il a été découvert par Dumézil et Charachidzé avec
Tevfik Esenç dans les années 60. M. Charachidzé me le communique sous réserve, étant
d o n n é q u e l e s c o n s t r u c t i o n sa v e c a f f t x e s p é c i f i a n t( s a . v ' ; o . y a . n , s a . A : y a . y a . n , e t c . ) s e m b l e n t
être plus courantes.
f,2 Dumézil 1975:85 86; la représentation des indices sous forme d'un tableau d'ensemble
se trouve dans Dumézil 1967 (DA V):29 à propos de I'abkhaz, de structure pareille.
33 Selon Tchekhoff 1978:130. Notez qu'elle distingue entre le SUJET de la construction
ergative, le sr4ct de la construction accusative et le sujet des autres constructions.
34 Voir Paris 1969: l8l. Le problème est également mentionné dans Charachidzé 1968: 56.
35 Selon Sasse 1978:235-237, la non-omissibilité de I'absolutif (que I'on peut comparer
à la non-omissibilité du sujet dans les langues accusatives)est un trait commun à la plupart
des langues ergatives.
36 Voilà la thèse bien connue d'Anderson 1976,qui a influencé considérablementla discussion.
31 La distinction des 'coding properties' et des 'behaviour and control properties' a été
proposée pour la première fois par Keenan 1976:324.
38 Comme on sait, il y a eu une controverse même à propos du caractère ergatif 'profond'
d u d y i r b a l , s e u l e l a n g u e r e c o n n u ec o m m e ' p r o f o n d é m e n t ' e r g a t i v e p a r A n d e r s o n ; v o i r H e a t h
1979, 1980; Dixon 1979.
3e Sans doute le livre de Dixon 1972 reste-t-il une contribution capitale aux problèmes
de I'ergativité.
40 Il est remarquable que des structures ergatives 'profondes' apparaissent dès que I'on
entre dans les détails de bien des langues auxquelles Anderson n'a pas prêté attention; voir
par e4emple Larsen et Norman 1979 pour les langues maya; ou bien la présente étude pour
les langues CNO (l'abkhaz et le tcherkesse présentent, dans le domaine grammatical que
nous allons analyser ci-dessous, les mêmes caracléristiques fondamentales que I'oubykh).
Voir aussi Sasse 1978: 234 et sutvantes.
4t Voir p.ex. Anderson 1976:8 9: Comrie 1978:343-344.
42 Voir à ce sujet Dumêzil 1975: 190 196.
4 3 V o i r à p r o p o s d e l a r e l a t i v i s a t i o nd a n s l e s l a n g u e sC N O D u m é z i l 1 9 7 5 : l 8 l - 1 9 0 .
44 Le rapport s'établit le plus souvent par cataphore (et non par anaphore) parce que,
étant donné que I'oubykh est une langue à verbe en positipn finale ('SOV'), la phrase
relative normalement precède le syntagme nominal qu'elle détermine.
230 G. Bossong i At'lante ergatir'? el transili|itë
4 5 J ' i n d i q u e e n t r e p a r e n t h è s e sq u e d a n s c e s c h é m a( c o m m e e n ( 1 3 ) c i - d e s s u s )l ' o r d r e i n d i q u é
des syntagmes nominaux correspond à I'ordre préférentiel dans la phrase. Cela signifie que
I'ergatif précède I'absolutif dans I'ordre non-marqué comme c'est d'ailleurs lo cas dans beau-
c o u p d ' a u r r e s l a n g u e s e r g a t i v e s .É v i d e m m e n t , c e c i e s t d û à u n e c e r t a i n e a f f r n i t é d e I ' e r g a t i l
avec la fonction thématique. Voir à ce propos les remarques de Sasse 1978: 237 238; Bossong
1 9 8 0 b : 4 84 9 .
ao Au sensde I'allemand ('vers ici')!
1 1 C o m p a r e z l a p h r a s e - t y p e :a . \ ' a . s . t " . a n 'la pomme que je 'donner';
4rc te donne' (l'
'pomme') (VO
2zr 184).
48 Comparez la phrase lype::o-elu A.sa.da.to.an tat'l'homme qui me donne une pomme'
(:c'art. indéf.')(VO 184).
4e Comparez,à propos des fonctions 'obliques' de I'indice relatif -/. l e s p h r a s e s - t y p es u i -
v a n t c s : : . r - r r . r A . d a . s . t o t. a tn' l ' h o m m e à q u i j e d o n n e u n e p o m m e ' ; : 0 - t 1 t u 0 . l : - r ' u . t r a . s . l o . ) n
'l'homme pour qui (ou: 'pour':
tal de la part de qui) je te donne une pomme' (.r'a assimi-
'génitif'
l a t i o n r / > / ) . A n o t e r é g a l e m e n tq u e l a r e l a t i v i s a t i o nd u est encore plus ntarqué
que celle des relationsoblique: I'indice relatif est alors extrait du verbe et préhxé au groupe
'préf'.
p o s s . + s u b s t . ' : c o m p a r e z l a p h r a s c - t y p es u i v a n t e : d . y a - q % d x a . q ' a t a l ' l ' h o m m e d o n t
l c l l l s e s t m o r t ' ( y n ' p r é f . p o s s .d e 3 ' p e r s . ' ; q " a ' f i l s ' ) ( t o u s l e s e x e m p l e sc i t é s : V O 1 8 4 ) .C e c i
c o n f i r m e l a v a l i d i t é d e l a h i é r a r c h i ed e l ' a c c e s s i b i l i t éd e s s v n t a s m e sn o m i n a u x d e K e e n a n e t
Cornrie. voir ci-dessous.
50 Voir Keenan et Comrie 1977. 1979: Comrie et Keenan 1979 et la littérature citée dans
c e s t r a v a u x . C o m r i e e t K e e n a n i n d i q u e n t e u x - m ê m e s( 1 9 7 9 : 6 5 0 ) q u ' i l s o n t p r i s l e s t e r m e s
'sujet', 'naïf" plus
de d"objet direct' etc. dans leur sens ou moins traditionnel' et que, par
'domaine
conséquent, leur d'applicabilité est restreint'. A noter que le seul exemple où la
hiérarchie SU-DO est renversé, c'est précisément le tongien, seule langue ergative contenue
d a n s l ' é c h a n t i l l o n d e l a n g u e sa n a l y s é p a r K e e n a n e t C o m r i e ( v o i r C o m r i e e t K e e n a n 1 9 7 9 :
662n
sl 'actif'
Voir à propos du type linguistique Bossong 1980d et la littérature citée dans ce
travail.
s2 Avec, bien sûr, toutes sortes de sous-classificationsde la fonction atr; voir note 49 ci-dessus.
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