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bre 1975 portant code civil, modifiée d∂L∑∂ß 26 o≠«uL∞« 1395 ÂU´ ÊUC±¸
et complétée . ,w≤bL∞« Êu≤UI∞« sLC∑¥ 1975 WMß
,rL∑±Ë ‰bF±
sur le rapport du ministre de la Justice, q±U• ,‰bF∞« d¥“Ë d¥dI¢ vK´ ¡UM° -
garde des sceaux, ,ÂU∑î_«
Art. 1– La loi régit toutes les matières vK´ Êu≤UI∞« Ídº¥ : v∞Ë_« …œUL∞«
auxquelles se rapporte la lettre ou l’e- UN∞ËUM∑¢ w∑∞« qzUºL∞« lOL§
sprit de l’une de ses dispositions. .U≥«u∫≠ w≠ Ë√ UNEH∞ w≠ tÅuB≤
En l’absence d’une disposition légale, rJ• ,wF¥dA¢ h≤ b§u¥ r∞ «–≈Ë
le juge se prononce selon les principes WF¥dA∞« ∆œU∂± vC∑IL° w{UI∞«
1
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 2
Toutefois, l’abrogation peut aussi être sLC¢ «–≈ UOML{ ¡UG∞ù« ÊuJ¥ bÆË
implicite lorsque la nouvelle loi con- l± ÷¸UF∑¥ UB≤ b¥bπ∞« Êu≤UI∞«
tient une disposition incompatible b¥b§ s± rE≤ Ë√ r¥bI∞« Êu≤UI∞« h≤
avec celle de la loi antérieure ou p∞– Áb´«uÆ ¸dÆ Ê√ o∂ß U´u{u±
réglemente une matière précédem- .r¥bI∞« Êu≤UI∞«
ment régie par cette dernière.
,1991 WMß ‚. 1987-02-23 ¸«dÆ )· »(Ë )Ÿ »( sO° 44507 -rƸ WOCÆ -
49Ë 48 ,47 ’ ,2 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ôË q∂I∑ºL∞« w≠ lI¥ U± vK´ ô≈ Êu≤UI∞« Ídº¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
UÆdî bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë wF§¸ d£√ t∞ ÊuJ¥
.Êu≤UIK∞
Êu≤UÆ ¸ËbÅ q∂Æ XF≠¸ Èu´b∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
79 …œUL∞« vK´ «œUL∑´« WIHM∞« l≠d° «uCÆ s¥c∞« Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ ,…dß_«
.WFÆ«u∞« XÆË œu§u± dO¨ U≤u≤UÆ «uI∂© …dß_« Êu≤UÆ s±
tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 5
…b¥dπ∞« w≠ WO∞UL∞« Êu≤UÆ dA≤ a¥¸U¢ bM´ qLF∞« UN° ͸Uπ∞« WOIO∂D∑∞«
s± 49 …œUL∞« ‹UOC∑I± XI∂© w∑∞« Vz«dC∞« …¸«œ≈ ÊS≠ r£ s±Ë WOLßd∞«
1982 WMß w≠ t∑߸UL± XL¢ ͸Uπ¢ ◊UA≤ vK´ 1983 WMº∞ WO∞UL∞« Êu≤UÆ
.Êu≤UIK∞ UÆdî bF¥
WØdA∞« VKD∞ rN∑°Uπ∑ßU° v∞Ë_« W§¸b∞« …UCÆ ÊS≠ p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
.Êu≤UI∞« `O∫Å «uI∂© Vz«dC∞« W∂º≤ iOHª∑° U≥b{ ÊuFDL∞«
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 6
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 10
Art. 10– Les lois concernant l’état et WIKF∑L∞« sO≤«uI∞« Ídº¢ : 10 …œUL∞«
la capacité des personnes, régissent les rN∑OK≥√Ë ’Uª®ú∞ WO≤bL∞« W∞U∫∞U°
Algériens même résidant en pays sOLOI± «u≤UØ u∞Ë sO¥dz«eπ∞« vK´
étranger. .WO∂M§√ œö° w≠
Toutefois, si l’une des parties, dans WO∞UL∞« ‹U≠dB∑∞« wH≠ p∞– l±Ë
une transaction d’ordre pécuniaire U≥¸U£¬ Z∑M¢Ë dz«eπ∞« w≠ bIF¢ w∑∞«
conclue en Algérie et devant y pro- UO∂M§√ sO≠dD∞« b•√ ÊUØ «–≈ ,UNO≠
duire ses effets, se trouve être un tO≠ V∂ß v∞≈ l§d¥ WOK≥_« hÆU≤
étranger incapable et que cette inca- V∂º∞« «c≥ ÊS≠ ,tMO∂¢ qNº¥ ô ¡UHî
pacité soit le fait d’une cause obscure W∫Å w≠Ë t∑OK≥√ w≠ d£R¥ ô
qui ne peut être facilement décelée, W¥¸U∂∑´ô« ’Uª®_« U±√ WK±UFL∞«
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 11
Art. 12– Les effets du mariage, y com- w∑∞« W∞Ëb∞« Êu≤UÆ Ídº¥ : 12 …œUL∞«
pris ceux qui concernent le patrimoine, œUIF≤« XÆË ÃËe∞« UNO∞≈ wL∑M¥
sont soumis à la loi nationale du mari, au bI´ UN∂¢d¥ w∑∞« ¸U£ü« vK´ ëËe∞«
moment de la conclusion du mariage. .‰UL∞« v∞≈ UNM± œuF¥ ULO≠ ëËe∞«
La dissolution est soumise à la loi
nationale de l’époux, au moment de Êu≤UI∞« ëËe∞« ‰ö∫≤« vK´ Ídº¥
l’acte introductif d’instance. ÃËe∞« tO∞≈ wL∑M¥ Íc∞« wM©u∞«
.Èu´b∞« l≠¸ XÆË
Art. 13– Dans les cas prévus par les arti- Ídz«eπ∞« Êu≤UI∞« Ídº¥ : 13 …œUL∞«
cles 11 et 12, si l’un des deux conjoints UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_« w≠ Áb•Ë
est Algérien, au moment de la conclusion b•√ ÊUØ «–≈ 12Ë 11 sO¢œUL∞« w≠
du mariage, la loi algérienne est seule œUIF≤« XÆË U¥dz«e§ sO§Ëe∞«
applicable, sauf en ce qui concerne la .ëËe∞« WOK≥√ hª¥ ULO≠ ô≈ ,ëËe∞«
capacité de se marier.
Art. 15– Les règles de fonds en matière Íc∞« hªA∞« Êu≤UÆ sO∂¥ : 15 …œUL∞«
d’administration légale, de curatelle et WO´u{uL∞« b´«uI∞« t∑¥UL• Vπ¥
autres institutions de projections inca- W±«uI∞«Ë W¥UÅu∞«Ë W¥ôu∞U° WÅUª∞«
pables et des absents, sont déterminées par W¥UL∫° WIKF∑L∞« rEM∞« s± U≥dO¨Ë
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 18
Art. 18– Les obligations contractuelles sont ‹U±«e∑∞ô« vK´ Ídº¥ : 18 …œUL∞«
régies par la loi du lieu où le contrat à été Âd∂M¥ Íc∞« ÊUJL∞« Êu≤UÆ ,W¥bÆUF∑∞«
conclu, à moins que les parties ne convien- Ê«bÆUF∑L∞« oH∑¥ r∞ U± bIF∞« tO≠
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 19
nent qu’une autre loi sera appliquée. .dî¬ Êu≤UÆ oO∂D¢ vK´
Toutefois, les contrats relatifs à des ¸UIF∞U° WIKF∑L∞« œuIF∞« Ê√ dO¨
immeubles sont soumis à la loi de la .tFÆu± Êu≤UÆ UNOK´ Ídº¥
situation de l’immeuble.
Art. 19– Les actes entre vifs sont sO° U± œuIF∞« lCª¢ : 19 …œUL∞«
soumis, quant à leur forme, à la loi du Íc∞« bK∂∞« Êu≤UI∞ UNKJ® w≠ ¡UO•_«
lieu où ils ont été accomplis. Ils peu- lCª¢ Ê√ UC¥√ Vπ¥Ë ,tO≠ XL¢
vent être également soumis à la loi „d∑AL∞« s©u∞« Êu≤UI∞
nationale commune aux parties. .s¥bÆUF∑LK∞
Art. 20– Les obligations non con- ‹U±«e∑∞ô« vK´ Ídº¥ : 20 …œUL∞«
tractuelles sont soumises à la loi de Íc∞« bK∂∞« Êu≤UÆ ,W¥bÆUF∑∞« dO¨
l’État sur le territoire duquel se produit .«e∑∞ö∞ TAML∞« qFH∞« tO≠ lÆË
le fait générateur de l’obligation. ‹U±«e∑∞ôU° oKF∑¥ ULO≠ t≤√ dO¨
Toutefois, lorsqu’il s’agit d’une obli- Ídº¢ ô ,¸UC∞« qFH∞« s´ Wµ®UM∞«
gation née d’un fait dommageable, la lzUÆu∞« vK´ WI°Uº∞« …dIH∞« ÂUJ•√
disposition de l’alinéa précédent n’est ÊuJ¢Ë øUª∞« w≠ Àb∫¢ w∑∞«
pas appliquée aux frais qui se sont pro- bF¢ X≤UØ Ê«Ë dz«eπ∞« w≠ W´ËdA±
duits à l’étranger et qui, quoique XFÆË Íc∞« bK∂∞« w≠ W´ËdA± dO¨
illicites d’après la loi étrangère, sont .tO≠
considérés comme licites par la loi
algérienne.
Art. 21– Les dispositions qui précè- œ«uL∞« ÂUJ•√ Ídº¢ ô : 21 …œUL∞«
dent ne s’appliquent que lorsqu’il n’en vK´ h≤ b§u¥ ô YO• ô≈ WI°Uº∞«
est pas autrement disposé par une loi Ë√ ,’Uî Êu≤UÆ w≠ ,p∞– ·öî
spéciale ou par une convention inter- .dz«eπ∞« w≠ …c≠U≤ WO∞Ëœ …b≥UF±
nationale en vigueur en Algérie.
Art. 23– Lorsque les dispositions qui ÂUJ•_« s± dN™ v∑± : 23 …œUL∞«
précèdent renvoient au droit d’un État Ê√ W±bI∑L∞« œ«uL∞« w≠ …œ¸«u∞«
dans lequel existent plusieurs sys- Êu≤UÆ u≥ oO∂D∑∞« V§«u∞« Êu≤UI∞«
tèmes juridiques, le système à appli- WLE≤_« UNO≠ œbF∑¢ WMOF± W∞Ëœ
quer est déterminé par le droit interne wKî«b∞« Êu≤UI∞« ÊU≠ WOF¥dA∑∞«
de cet État. Í√¸ ¸dI¥ Íc∞« u≥ W∞Ëb∞« pK∑∞
Vπ¥ Íc∞« wF¥dA∑∞« ÂUEM∞«
.tIO∂D¢
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 25
Art. 28– Toute personne doit avoir un hª® qJ∞ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ : 28 …œUL∞«
nom et un ou plusieurs prénoms. Le hªA∞« VI∞Ë d∏ØQ≠ rß«Ë VI∞
nom d’un homme s’étend à ses .ÁœôË√ o∫K¥
enfants. bÆË W¥dz«e§ ¡ULß_« ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
Les prénoms doivent être de conso- ‰UH©ú∞ W∂ºM∞U° p∞– ·öî ÊuJ¥
nance algérienne; il peut en être au- .sOLKº± dO¨ s¥u°√ s± s¥œu∞uL∞«
trement pour les enfants nés de parents
appartenant à une confession non
musulmane.
Art. 32– La famille est constituée des s± hªA∞« …dß√ ÊuJ∑¢ : 32 …œUL∞«
parents de la personne. v°dI∞« ÍË– s± d∂∑F¥Ë ÁU°dÆ ÍË–
Sont parentes entre elles les personnes .b•«Ë qÅ√ rNFLπ¥ s± qØ
ayant un auteur commun.
descende de l’autre.
Art. 44– Ceux qui sont complètement ,WOK≥_« ËbÆU≠ lCª¥ : 44 …œUL∞«
ou partiellement incapables, sont ÂUJ•_ ‰«u•_« Vº∫° ,U≥uBÆU≤Ë
soumis, selon le cas, au régime de ,W±«uI∞« Ë√ ,W¥UÅu∞« Ë√ ,W¥ôu∞«
l’administration légale, de la tutelle ou b´«uIK∞ UI≠Ë Ë ◊ËdA∞« sL{
de la curatelle dans les conditions et .Êu≤UI∞« w≠ …¸dIL∞«
conformément aux règles prescrites
par la loi.
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 50
Art. 46– Nul ne peut renoncer à sa lib- s´ ‰“UM∑∞« b•_ fO∞ : 46 …œUL∞«
erté individuelle. .WOBªA∞« t∑¥d•
Art. 47– Celui qui subit une atteinte ¡«b∑´« tOK´ lÆË s± qJ∞ : 47 …œUL∞«
illicite à des droits inhérents à sa per- ‚uI∫∞« s± o• w≠ ŸËdA± dO¨
sonnalité, peut en demander la cessa- nÆË VKD¥ Ê√ t∑OBªA∞ W±“öL∞«
tion et la réparation du préjudice qui bÆ ÊuJ¥ UL´ i¥uF∑∞«Ë ¡«b∑´ô« «c≥
en sera résulté. .¸d{ s± tI∫∞
Art. 48– Celui dont le droit à l’usage w≠ dOG∞« t´“U≤ s± qJ∞ : 48 …œUL∞«
d’un nom est injustement contesté ou s±Ë ,¸d∂± ÊËœ tLß« ‰ULF∑ß«
dont le nom a été indûment porté par nÆË VKD¥ Ê√ tLß« dOG∞« q∫∑≤«
un autre, peut demander la cessation ÊuJ¥ UL´ ,i¥uF∑∞«Ë ¡«b∑´ô« «c≥
de ce fait et la réparation du préjudice .¸d{ s± tI∫∞ bÆ
subi.
physique.
– une capacité dans les limites dé- bI´ UNMOF¥ w∑∞« œËb∫∞« w≠ WOK≥√ -
terminées dans l’acte constitutif ou .Êu≤UI∞« U≥¸dI¥ w∑∞« Ë√ UNzUA≤≈
établies par la loi,
– un domicile qui est le lieu où se trou- tO≠ b§u¥ Íc∞« ÊUJL∞« u≥Ë s©u± -
ve le siège de son administration. Les ÊuJ¥ w∑∞« ‹UØdA∞« .UN¢¸«œ≈ eØd±
sociétés dont le siège social se trouve UN∞Ë Ã¸Uª∞« w≠ wºOzd∞« U≥eØd±
à l’étranger et qui exercent en Algérie, ,U≥eØd± d∂∑F¥ dz«eπ∞« w≠ ◊UA≤
sont réputées, au regard de la loi w≠ ,wKî«b∞« Êu≤UI∞« dE≤ w≠
interne, avoir leur siège en Algérie. .dz«eπ∞«
Art. 51– La loi détermine dans quelles ◊ËdA∞« Êu≤UI∞« sOF¥ : 51 …œUL∞«
conditions les établissements et organ- fOßQ∑∞ U≥dO≠u¢ Vπ¥ w∑∞«
ismes étatiques économiques et soci- ‹PAML∞«Ë W∞Ëb∞« ‹UºßR±
aux, les groupements, tels que les WO´UL∑§ô«Ë ,W¥œUB∑Æô«
associations et coopératives, peuvent ‹UOFLπ∞« q∏± ‹U´uLπL∞«Ë
se constituer et acquérir la personnal- WOBªA∞« UN°Uº∑Ø«Ë ‹UO≤ËUF∑∞«Ë
ité juridique ou la perdre. .U≥bI≠ Ë√ WO≤u≤UI∞«
Art. 52– Sous réserve des dispositions W∞Ëb∞« WO∞UL∞« d¥“Ë q∏L¥ : 52 …œUL∞«
spéciales applicables aux éta- w≠ …d®U∂L∞« WظUAL∞« W∞U• w≠
blissements à caractère administratif ,w≤bL∞« Êu≤UIK∞ WF°U∑∞« ‹UÆöF∞«
et aux entreprises socialistes, l’État, en WÅUª∞« ÂUJ•_« …U´«d± l± p∞–Ë
cas de participation directe à des rap- l∂D∞« ‹«– ‹UºßRL∞« vK´ WI∂DL∞«
ports de droit civil, est représenté par .WOØ«d∑®ô« ‹UºßRL∞« Ë Í¸«œù«
le ministre des Finances.
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LIVRE II w≤U∏∞« »U∑J∞«
DES OBLIGATIONS ET DES ‹U±«e∑∞ù«
CONTRATS œuIF∞«Ë
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
Des sources de l’obligation «e∑∞ù« ¸œUB±
Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«
De la loi Êu≤UI∞«
Art. 53– Les obligations qui découlent ‹U±«e∑∞ù« vK´ Ídº¢ : 53 …œUL∞«
directement et uniquement de la loi ÊËœ Êu≤UI∞« s´ …d®U∂± WL§UM∞«
sont régies par des dispositions légales w∑∞« WO≤u≤UI∞« ’uBM∞« s± U≥dO¨
qui les ont établies. .U≥¸dÆ
Art. 54– Le contrat est une convention t∂§uL° Âe∑K¥ ‚UH¢« bIF∞« : 54 …œUL∞«
par laquelle une ou plusieurs person- ,s¥dî¬ ’Uª®√ …b´ Ë√ ,hª®
nes s’obligent, envers une ou plusieurs .U± ¡w® qF≠ Âb´ Ë√ ,qF≠ Ë√ ,`ML°
autres, à donner, à faire ou à ne pas
faire quelque chose.
Art. 57– Il est commutatif lorsque v∑± UO∞œU∂¢ bIF∞« ÊuJ¥ : 57 …œUL∞«
chacune des parties s’engage à donner qF≠ Ë√ ,`ML° sO≠dD∞« b•√ Âe∑∞«
ou à faire une chose qui est regardée Ë√ ,`ML¥ UL∞ ôœUF± d∂∑F¥ ,¡w®
comme l’équivalent de ce qu’on lui .t∞ qFH¥
donne ou de ce qu’on fait pour elle.
Lorsque l’équivalent consiste dans la vK´ U¥u∑∫± ‰œUFL∞« ¡wA∞« ÊUØ «–≈
chose de gain ou de perte pour cha- s± b•«Ë qJ∞ …¸Uºî Ë√ ,`°¸ k•
cune des parties, d’après un événe- dO¨ ÀœU• Vº• vK´ sO≠dD∞«
ment incertain, le contrat est aléatoire. .¸d¨ bI´ d∂∑F¥ bIF∞« Ê≈≠ oI∫±
Art. 58– Le contrat, à titre onéreux est ÂeK¥ Íc∞« u≥ ÷uF° bIF∞« : 58 …œUL∞«
celui qui assujettit chacune des parties qF≠ Ë√ ,¡UD´≈ sO≠dD∞« s± b•«Ë qØ
à donner ou à faire quelque chose. .U± ¡w®
I – Du consentement ¡U{d∞« - 1
Art. 59– Le contrat se forme dès que Ê√ œdπL° bIF∞« r∑¥ : 59 …œUL∞«
les parties ont échangé leurs volontés s´ dO∂F∑∞« ÊU≠dD∞« ‰œU∂∑¥
concordantes, sans préjudice des dis- ‰öîù« ÊËœ sO∑I°UD∑L∞« ULN¢œ«¸≈
positions légales. .WO≤u≤UI∞« ’uBM∞U°
produit son effet dès qu’elle parvient à ,tO≠ qB∑¥ Íc∞« XÆu∞« w≠ Ád£√
la connaissance de son destinataire. ‰uÅË d∂∑F¥Ë ,tO∞≈ t§Ë s± rKF°
Celui-ci sera réputé avoir pris connais- r∞ U± t° rKF∞« vK´ WM¥dÆ dO∂F∑∞«
sance de la déclaration dès sa récep- .p∞– fJ´ vK´ qO∞b∞« rI¥
tion, à moins de preuve contraire.
Art. 63– Lorsqu’un délai est fixé pour Âe∑∞« ‰u∂IK∞ q§√ sO´ «–≈ : 63 …œUL∞«
l’acceptation, l’auteur de l’offre est lié v∞≈ t°Uπ¥≈ vK´ ¡UI∂∞U° V§uL∞«
par son offre jusqu’à l’expiration de ce .q§_« «c≥ ¡UCI≤«
délai.
La fixation du délai peut résulter ·Ëd™ s± q§_« hKª∑º¥ bÆË
implicitement des circonstances ou de .WK±UFL∞« WFO∂© s± Ë√ ,‰U∫∞«
la nature de l’affaire.
Toutefois, le contrat est conclu, même ¸bB¥ r∞ u∞Ë ,r∑¥ bIF∞« Ê√ dO¨
si l’acceptation n’est pas immédiate, vK´ ‰b¥ U± b§u¥ r∞ «–≈ ,«¸u≠ ‰u∂I∞«
lorsque, dans l’intervalle entre l’offre w≠ t°Uπ¥≈ s´ ‰b´ bÆ V§uL∞« Ê√
et l’acceptation, rien n’indique que ,‰u∂I∞«Ë »Uπ¥ù« sO° U± …d∑H∞«
19
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 65
Art. 65– Lorsque les parties ont ex- vK´ ÊU≠dD∞« oH¢« «–≈ : 65 …œUL∞«
primé leur accord sur tous les points bIF∞« w≠ W¥d≥uπ∞« qzUºL∞« lOL§
essentiels du contrat et ont réservé de ÊUIH∑¥ WOKOBH¢ qzUºL° UEH∑•«Ë
s’entendre par la suite sur des points d£√ ô Ê√ U©d∑A¥ r∞Ë bF° ULO≠ UNOK´
de détails, sans stipuler que faute d’un d∂∑´« ,UNOK´ ‚UH¢ô« Âb´ bM´ bIFK∞
tel accord, le contrat serait sans effet, vK´ ·öî ÂUÆ «–≈Ë U±d∂M± bIF∞«
ce contrat est réputé conclu, les points ,UNOK´ ‚UH¢ô« r∑¥ r∞ w∑∞« qzUºL∞«
de détails seront alors, en cas de litige, UI∂© UNO≠ wCI¢ WLJ∫L∞« ÊU≠
déterminés par le tribunal, conformé- ,Êu≤UI∞« ÂUJ•_Ë WK±UFL∞« WFO∂D∞
ment à la nature de l’affaire, aux pre- .W∞«bF∞«Ë ,·dF∞«Ë
scriptions de la loi, à l’usage à
l’équité.
Art. 68– Lorsque l’auteur de l’offre ne ,WK±UFL∞« WFO∂© X≤UØ «–≈ : 68 …œUL∞«
devait pas, en raison soit de la nature s± p∞– dO¨ Ë√ ,͸Uπ∑∞« ·dF∞« Ë√
de l’affaire, soit des usages du com- r∞ V§uL∞« Ê√ vK´ ‰b¢ ,·ËdE∞«
merce, soit d’autres circonstances, ÊU≠ ‰u∂I∞U° U∫¥dB¢ dE∑MO∞ sJ¥
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Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 71
21
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 72
Art. 72– Lorsque la partie qui s’est bI´ «d°S° hª® b´Ë «–≈ : 72 …œUL∞«
obligée à conclure un contrat s’y re- U∂∞U© dîü« bÆUF∑L∞« ÁU{UÆË qJ≤ r£
fuse, le tribunal peut, à la demande de ◊ËdA∞« X≤UØË ,b´u∞« cOHM¢
l’autre partie, si les conditions re- oKF∑¥ U± WÅUîË bIF∞« ÂUL∑∞ W±“ö∞«
quises pour la conclusion de ce contrat rJ∫∞« ÂUÆ ,…d≠«u∑± qJA∞U° UNM±
sont réunies notamment celles rela- .bIF∞« ÂUI±
tives à la forme, rendre une décision
qui vaut contrat.
Art. 74– Le contrat conclu par le re- œËb• w≠ VzUM∞« Âd°√ «–≈ : 74 …œUL∞«
présentant dans les limites de ses pou- U± ÊS≠ qOÅ_« rßU° «bI´ t∑°UO≤
voirs au nom du représenté, engendre ,‚uI• s± bIF∞« «c≥ s´ QAM¥
les droits et obligations directement au .qOÅ_« v∞≈ ·UC¥ ‹U±«e∑∞«Ë
profit du représenté et contre lui.
Art. 75– Lorsqu’au moment de la con- XÆË bÆUF∑L∞« sKF¥ r∞ «–≈ : 75 …œUL∞«
clusion du contrat, le contractant ne ,U∂zU≤ t∑HB° bÆUF∑¥ t≤√ bIF∞« «d°≈
s’est pas fait connaître comme qOÅ_« v∞≈ ·UC¥ ô bIF∞« d£√ ÊS≠
représentant, le contrat ne produit ses s± ÊUØ «–≈ ô≈ ,U≤¥b± Ë√ UMz«œ
effets au profit du représenté ou contre tF± bÆUF¢ s± Ê√ UL∑• ÷ËdHL∞«
lui que si celui avec lequel le représen- ÊUØ Ë√ W°UOM∞« œu§u° rKF¥ VzUM∞«
tant contracte devait nécessairement qOÅ_« l± q±UF∑¥ Ê√ ÁbM´ Íu∑º¥
connaître le rapport de représentation, .VzUM∞« Ë√
ou s’il était indifférent au tiers de
traiter avec l’un ou l’autre.
Art. 76– Si le représentant et le tiers bÆUF¢ s±Ë VzUM∞« ÊUØ «–≈ : 76 …œUL∞«
avec lequel il a contracté ont ignoré, au ¡UCI≤« bIF∞« XÆË UF± ÊöNπ¥ tF±
moment de la conclusion du contrat, ,t±d∂¥ Íc∞« bIF∞« d£√ ÊS≠ ,W°UOM∞«
l’extinction du rapport de représenta- v∞≈ ·UC¥ ,U±«e∑∞« Ë√ ÊUØ UI•
tion, les effets du contrat prennent nais- .tzUHKî Ë√ qOÅ_«
sance dans le patrimoine du représenté
ou de ses ayants cause.
23
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 78
Art. 78– Toute personne est capable U± bÆUF∑K∞ q≥√ hª® qØ : 78 …œUL∞«
de contacter à moins qu’elle ne soit rJ∫° UNM± b∫¥ Ë√ t∑OK≥√ VKº¢ r∞
déclarée totalement ou partiellement .Êu≤UI∞«
incapable en vertu de la loi.
Art. 80– Lorsqu’un individu est ,rJ°√ rÅ√ hªA∞« ÊUØ «–≈ : 80 …œUL∞«
sourd-muet, sourd-aveugle ou aveu- ¸cF¢Ë ,rJ°√ vL´√ Ë√ ,rÅ√ vL´√ Ë√
gle-muet et qu’il ne peut, par suite de s´ dO∂F∑∞« W≥UF∞« pK¢ V∂º° tOK´
cette infirmité, exprimer sa volonté, le t∞ sOF¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “U§ ,t¢œ«¸≈
tribunal peut lui nommer un conseil w≠ t≤ËUF¥ UOzUCÆ UOÅË
judiciaire pour l’assister dans les actes .t∑∫KB± UNOC∑I¢ w∑∞« ‹U≠dB∑∞«
où son intérêt l’exige.
Est annulable tout acte pour lequel sO´ ·dB¢ qØ ‰UD°ù ö°UÆ ÊuJ¥Ë
l’assistance d’un conseil judiciaire a s± ¸bÅ «–≈ wzUCÆ wÅË tK§√ s±
été décidée, s’il a été accompli par la wÅu∞« ¸uC• ÊËb° tOK´ vÅuL∞«
personne pourvue de conseil judi- .W¥UÅu∞« ¸«dÆ bOOI¢ bF°
ciaire, sans l’assistance de ce conseil
postérieurement à la transcription de la
décision prononçant l’assistance.
Art. 81– L’annulation du contrat peut lÆË Íc∞« bÆUF∑LK∞ “uπ¥ : 81 …œUL∞«
être demandée par la partie qui, au ,bIF∞« «d°≈ XÆË Íd≥u§ jK¨ w≠
moment de le conclure, a commis une .t∞UD°≈ VKD¥ Ê√
erreur essentielle.
24
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 83
Art. 82– L’erreur est essentielle «–≈ U¥d≥u§ jKG∞« ÊuJ¥ : 82 …œUL∞«
lorsque sa gravité atteint un degré tel lM∑L¥ YO∫° W±Uºπ∞« s± «b• mK°
que, si cette erreur n’avait pas été r∞ u∞ bIF∞« «d°≈ s´ bÆUF∑L∞« tF±
commise, la partie qui s’est trompée .jKG∞« «c≥ w≠ lI¥
n’aurait pas conclu le contrat.
L’erreur est essentielle notamment : hî_« vK´ U¥d≥u§ jKG∞« d∂∑F¥ Ë
– lorsqu’elle porte sur une qualité de la U≥«d¥ ¡wAK∞ WHÅ w≠ lÆË «–≈
chose que les parties ont considérée Vπ¥ Ë√ ,W¥d≥u§ Ê«bÆUF∑L∞«
comme substantielle ou qui doit être bIF∞« ◊ËdA∞ «dE≤ p∞cØ U≥¸U∂∑´«
considérée comme telle, eu égard aux .WOM∞« sº∫∞Ë
conditions dans lesquelles le contrat a
été conclu et à la bonne foi qui doit
régner dans les affaires,
– lorsqu’elle porte sur l’identité ou sur WHÅ w≠ Ë√ bÆUF∑L∞« ‹«– w≠ lÆË «–≈
l’une des qualités de la personne avec Ác≥ Ë√ ‹«c∞« pK¢ X≤UØË ,t¢UHÅ s±
qui l’on contacte, si cette identité ou .bÆUF∑∞« w≠ wºOzd∞« V∂º∞« WHB∞«
cette qualité est la cause principale
ayant déterminé la conclusion du con-
trat.
Art. 83– À défaut de disposition lé- ‰UD°û∞ ö°UÆ bIF∞« ÊuJ¥ : 83 …œUL∞«
gale contraire, l’erreur de droit en- tO≠ ‹d≠u¢ «–≈ Êu≤UI∞« w≠ jKG∞
25
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 84
Art. 84– De simples erreurs de calcul œdπ± bIF∞« W∫Å w≠ d£R¥ ô : 84 …œUL∞«
ou de plume n’affectent pas la validité ,rKI∞« ‹UDK¨ ôË »Uº∫∞« w≠ jKG∞«
du contrat; elles doivent être corrigées. .jKG∞« `O∫B¢ Vπ¥ sJ∞Ë
Art. 85– La partie qui est victime Ê√ jK¨ w≠ lÆË sL∞ fO∞ : 85 …œUL∞«
d’une erreur ne peut s’en prévaloir U± l± ÷¸UF∑¥ t§Ë vK´ t° pºL∑¥
d’une façon contraire aux règles de la .WOM∞« sº• t° wCI¥
bonne foi. Elle reste notamment oblig- bBÆ bIF∞U° U±eK± hî_U° vI∂¥Ë
ée par le contrat qu’elle a entendu con- Áœ«bF∑ß« dîü« ·dD∞« dN™√ «–≈ t±«d°≈
clure, si l’autre partie se déclare prête .bIF∞« «c≥ cOHM∑∞
à l’exécuter.
Art. 86– Le contrat peut être annulé fO∞b∑K∞ bIF∞« ‰UD°≈ “uπ¥ : 86 …œUL∞«
pour cause de dol, lorsque les ma- b•√ UNO∞≈ Qπ∞ w∑∞« qO∫∞« X≤UØ «–≈
nœuvres pratiquées par l’une des par- s± ,tM´ VzUM∞« Ë√ s¥bÆUF∑L∞«
ties ou par son représentant, ont été ·dD∞« Âd°√ UL∞ U≥ôu∞ YO∫° W±Uºπ∞«
telles que, sans ces manœuvres, l’autre .bIF∞« w≤U∏∞«
partie n’aurait pas contracté.
Art. 87– La partie qui est victime du dO¨ s± fO∞b∑∞« ¸bÅ «–≈ : 87 …œUL∞«
dol d’un tiers ne peut demander l’an- f∞bL∞« bÆUF∑LK∞ fOK≠ ,s¥bÆUF∑L∞«
nulation du contrat, que s’il est établi X∂∏¥ r∞ U± ,bIF∞« ‰UD°≈ VKD¥ Ê√ tOK´
que l’autre partie a connu ou dû néces- s± ÊUØ Ë√ ,rKF¥ ÊUØ dîü« bÆUF∑L∞« Ê√
sairement connaître le dol. .fO∞b∑∞« «cN° rKF¥ Ê√ UL∑• ÷ËdHL∞«
26
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 90
Art. 88– Le contrat est annulable pour Á«dØû∞ bIF∞« ‰UD°≈ “uπ¥ : 88 …œUL∞«
cause de violence, si l’une des parties W∂≥¸ ÊUDKß X∫¢ hª® bÆUF¢ «–≈
a contracté sous l’empire d’une crainte tºH≤ w≠ dîü« bÆUF∑L∞« UN∏F° WMO°
fondée que lui aurait inspirée sans .o• ÊËœ
droit, l’autre partie.
La crainte est réputée fondée lorsque «–≈ WMO° vK´ WLzUÆ W∂≥d∞« d∂∑F¢Ë
la partie qui l’invoque devait croire, ·dDK∞ ¸uB¢ ‰U∫∞« ·Ëd™ X≤UØ
d’après les circonstances, qu’un dan- UÆb∫± ULOº§ «dDî Ê√ UNO´b¥ Íc∞«
ger grave et imminent la menaçait ,fHM∞« w≠ ,t°¸UÆ√ b•√ Ë√ ,u≥ ÁœbN¥
elle-même, ou l’un de ses proches, .‰UL∞« Ë√ ,·dA∞« Ë√ ,rºπ∞« Ë√
dans sa vie, sa personne, son honneur
ou ses biens.
Dans l’appréciation de la contrainte, il s± fM§ Á«dØù« d¥bI¢ w≠ v´«d¥Ë
est tenu compte du sexe, de l’âge, de la t∑∞U•Ë ,tMßË ,Á«dØù« «c≥ tOK´ lÆË
condition sociale et de la santé de la lOL§Ë ,WO∫B∞«Ë ,WO´UL∑§ô«
victime, ainsi que de toutes les autres Ê√ UN≤Q® s± w∑∞« Èdî_« ·ËdE∞«
circonstances susceptibles d’influer .Á«dØù« W±Uº§ w≠ d£R¢
sur sa gravité.
Art. 89– Lorsque la violence est exer- dO¨ s± Á«dØù« ¸bÅ «–≈ : 89 …œUL∞«
cée par un tiers, la victime ne peut ÁdJL∞« bÆUF∑LK∞ fOK≠ ,s¥bÆUF∑L∞«
demander l’annulation du contrat que Ê√ X∂£√ «–≈ ô≈ bIF∞« ‰UD°≈ VKD¥ Ê√
s’il est établi que l’autre partie en avait s± ÊUØ Ë√ rKF¥ ÊUØ dîü« bÆUF∑L∞«
ou devait nécessairement en avoir con- .Á«dØù« «cN° rKF¥ Ê√ UL∑• ÷ËdHL∞«
naissance.
Art. 90– Si les obligations de l’un des b•√ ‹U±«e∑∞≈ X≤UØ «–≈ : 90 …œUL∞«
contrats sont hors de toute proportion w≠ «dO∏Ø W¢ËUH∑± s¥bÆUF∑L∞«
avec l’avantage qu’il retire du contrat «c≥ tOK´ qB• U± l± W∂ºM∞«
ou avec les obligations de l’autre con- Ë√ bIF∞« V§uL° …bzU≠ s± bÆUF∑L∞«
tractant et s’il est établi que la partie sO∂¢Ë ,dîü« bÆUF∑L∞« ‹U±«e∑∞« l±
lésée n’a conclu le contrat que par bIF∞« Âd∂¥ r∞ Êu∂GL∞« bÆUF∑L∞« Ê√
suite de l’exploitation par l’autre par- tO≠ qG∑ß« bÆ dîü« bÆUF∑L∞« Ê√ ô≈
tie de sa légèreté notoire ou d’une pas- “U§ ,Èu≥ Ë√ gO© s± tOK´ VK¨ U±
sion effrénée, le juge peut, sur la bÆUF∑L∞« VK© vK´ ¡UM° w{UIK∞
demande du contractant lésé, annuler hIM¥ Ê√ Ë√ bIF∞« qD∂¥ Ê√ Êu∂GL∞«
le contrat ou réduire les obligations de .bÆUF∑L∞« «c≥ ‹U±«e∑∞≈
27
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 91
ce contractant.
L’action tendant à cet effet doit, sous ‰öî p∞c° Èu´b∞« l≠d¢ Ê√ Vπ¥Ë
peine d’irrecevabilité doit être intentée dO¨ X≤UØ ô≈Ë ,bIF∞« a¥¸U¢ s± WMß
dans le délai d’un an à partir de la date .W∞u∂I±
du contrat.
Lorsqu’il s’agit d’un contrat à titre Ê√ W{ËUFL∞« œuI´ w≠ “uπ¥Ë
onéreux, l’autre partie peut éviter l’ac- ,‰UD°ù« Èu´œ dîü« ·dD∞« vÆu∑¥
tion en annulation en offrant de verser l≠d∞ UO≠UØ w{UI∞« Á«d¥ U± ÷d´ «–≈
un supplément que le juge reconnaîtra .s∂G∞«
suffisant pour réparer la lésion.
II – De l’objet. q∫L∞« - 2
Art. 92– Les choses futures et certaines q∫± ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ : 92 …œUL∞«
peuvent être l’objet d’une obligation. .UII∫±Ë ö∂I∑º± UµO® «e∑∞ù«
Cependant, toute convention sur la suc- vK´ ÊUº≤≈ WØd¢ w≠ q±UF∑∞« Ê√ dO¨
cession d’une personne vivante, est ô≈ ,ÁU{d° ÊUØ u∞Ë q©U° …UO∫∞« bOÆ
nulle, même si elle est faite de son con- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_« w≠
sentement, sauf dans les cas prévus par .Êu≤UI∞«
la loi.
Toutefois, il suffit que l’objet soit t´uM° UMOF± q∫L∞« ÊuJ¥ Ê√ wHJ¥Ë
déterminé quant à son espèce, si le t° ŸUD∑º¥ U± bIF∞« sLC¢ «–≈ jI≠
28
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 97
Art. 95– L’obligation ayant pour objet «e∑∞ù« q∫± ÊUØ «–≈ : 95 …œUL∞«
une somme d’argent ne porte que sur U≥œb´ ¸bI° s¥bL∞« Âe∑∞« ,«œuI≤
la somme numérique énoncée au con- ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ bIF∞« w≠ ¸uØcL∞«
trat, indépendamment de toute aug- Ë√ œuIM∞« Ác≥ WLOÆ ŸUH¢¸ù
mentation ou diminution de la valeur .dO£Q¢ Í√ ¡U≠u∞« XÆË UN{UHª≤ô
de la monnaie au moment de
paiement.
Art. 96– Le contrat est nul si l’objet «e∑∞ô« q∫± ÊUØ «–≈ : 96 …œUL∞«
est contraire à l’ordre public ou aux ÊUØ »«œü« Ë√ ,ÂUF∞« ÂUEMK∞ UH∞Uª±
bonnes mœurs. .ö©U° bIF∞«
Art. 97– Le contrat est nul lorsqu’on V∂º∞ b´UI∑L∞« Âe∑∞≈ «–≈ : 97 …œUL∞«
s’oblige sans cause ou pour une cause n∞Uª± V∂º∞ Ë√ ŸËdA± dO¨
contraire à l’ordre public ou aux bIF∞« ÊUØ »«œx∞ Ë√ ÂUF∞« ÂUEMK∞
bonnes mœurs. .ö©U°
,1990 WMß ‚. 1987-04-12 ¸«dÆ )Ÿ √(Ë )” »( sO° 43098 rƸ WOCÆ -
87Ë ,86 ,85 ’ ,4 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
V∂º∞ Ë√ ŸËdA± dO¨ V∂º∞ bÆUF∑L∞« Âe∑∞« «–≈ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ö©U° bIF∞« ÊUØ »«œx∞ Ë√ ÂUF∞« ÂUEMK∞ n∞Uª±
.Êu≤UIK∞ UH∞Uª± bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥
tOK´ Ÿ“UM∑L∞« ‰eML∞« ¸Uπ¥≈ bI´ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞
bIF∞« «cN∞ rN∑AÆUML° fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,…¸U´b∞« w≠ t∞öG∑ßù bF±
UIKD± U≤öD° t≤öD° s± r¨d∞U° ‹U±«e∑∞« UNOK´ V¢¸ WIO£uØ ÁœUL∑´≈Ë
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞– ÊUØ v∑±Ë.Êu≤UI∞« «uH∞Uî
29
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 98
Art. 99– Lorsque la loi reconnaît à b•_ Êu≤UI∞« qF§ «–≈ : 99 …œUL∞«
l’un des contractants le droit de faire bIF∞« ‰UD°≈ w≠ UI• s¥bÆUF∑L∞«
annuler le contrat, l’autre contractant pºL∑¥ Ê√ dîü« bÆUF∑LK∞ fOK≠
ne peut pas prévaloir de ce droit. .o∫∞« «cN°
Art. 100– Le droit de faire annuler le bIF∞« ‰UD°≈ o• ‰Ëe¥ : 100 …œUL∞«
contrat s’éteint par la confirmation WOMLC∞« Ë√ W∫¥dB∞« …“U§ùU°
expresse ou tacite. r¢ Íc∞« a¥¸U∑∞« v∞≈ …“U§ù« bM∑º¢Ë
La confirmation rétroagit à la date du .dOG∞« ‚uI∫° ‰öî≈ ÊËœ ,bIF∞« tO≠
contrat, sans préjudice des droits des
tiers.
Art. 101– Si le droit de faire annuler le ‰UD°≈ w≠ o∫∞« jIº¥ : 101 …œUL∞«
contrat n’est pas invoqué, il se prescrit ‰öî t∂•UÅ t° pºL∑¥ r∞ «–≈ bIF∞«
par dix ans. .‹«uMß dA´
pour cause d’erreur, de dol ou de vio- «–≈ Á«dØ≈ Ë√ fO∞b¢ Ë√ jKG∞ ‰UD°ù«
lence, lorsque, depuis la conclusion du XÆË s± WMß dA´ WºLî XCI≤«
contrat, quinze ans se sont écoulés. .bIF∞« ÂUL¢
-11-13 w≠ ¸«dÆ )UNF± s±Ë »( Ë )tF± s±Ë Œ »( sO° 136433 rƸ WOCÆ -
20Ë 19 ,18 ,17 ’ ,1 œb´ ,1997 WMß ‚. 1996
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
t° pºL∑¥ r∞ «–≈ bIF∞« ‰UD°≈ w≠ o∫∞« jIº¥ " t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
WOK≥_« hI≤ W∞U• w≠ ,…bL∞« Ác≥ ÊU¥dß √b∂¥Ë ‹«uMß dA´ ‰öî t∂•UÅ
."V∂º∞« «c≥ tO≠ ‰Ëe¥ Íc∞« ÂuO∞« s±
Ÿ“UM∑L∞« w≠dF∞« bIF∞« ‰UD°S° «uCÆ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
,…¸uØcL∞« …bL∞« ‰öî t∞UD°S° «uJºL∑¥ r∞ r≥b{ ÊuFDL∞« Ê√ r¨¸ ,tK§√ ʱ
ÊS≠ tOK´Ë dîü« u≥ t° pºL∑¥ r∞ b®d∞« sß mK° U±bM´ UMß r≥dGÅ√ Ê√ ULØ
.Êu≤UI∞« rJ∫° jIß bÆ bIF∞« ‰UD°≈ VK© w≠ rNI•
Art. 102– Lorsque le contrat est frap- ö©U° bIF∞« ÊUØ «–≈ : 102 …œUL∞«
pé de nullité absolue, cette nullité peut Ê√ W∫KB± Í– qJ∞ “U§ UIKD± U≤öD°
être invoquée par toute personne Ê√ WLJ∫LK∞Ë ,ÊöD∂∞« «cN° pºL∑¥
intéressée et même prononcée d’office ‰Ëe¥ ôË UNºH≤ ¡UIK¢ s± t° wCI¢
par le tribunal. Elle ne peut disparaître .…“U§ùU° ÊöD∂∞«
par confirmation.
Art. 103– Lorsque le contrat est nul v∞≈ Ê«bÆUF∑L∞« œUF¥ : 103 …œUL∞«
ou annulé, les parties sont restituées w≠ bIF∞« q∂Æ UNOK´ U≤UØ w∑∞« W∞U∫∞«
dans l’état où elles se trouvaient au- ÊUØ Ê≈≠ .t∞UD°≈ Ë√ bIF∞« ÊöD° W∞U•
paravant. Si cette restitution est im- i¥uF∑° rJ∫∞« “U§ öO∫∑º± «c≥
possible, elles peuvent être indemni- .‰œUF±
sées d’une manière équivalente.
Toutefois, lorsque le contrat d’un in- «–≈ ,WOK≥_« hÆU≤ ÂeK¥ ô t≤√ dO¨
31
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 104
capable est annulé à raison de son œd¥ Ê√ ,t∑OK≥√ hIM∞ bIF∞« qD°
incapacité, l’incapable n’est obligé de V∂º° WFHM± s± tOK´ œU´ U± dO¨
restituer que la valeur du profit qu’il a .bIF∞« cOHM¢
retiré de l’exécution du contrat.
Art. 104– Lorsqu’une partie du con- tM± o® w≠ bIF∞« ÊUØ «–≈ : 104 …œUL∞«
trat est nulle ou annulable, cette partie oA∞« «cN≠ ,‰UD°û∞ ö°UÆ Ë√ ö©U°
est seule frappée de nullité, à moins Ê√ sO∂¢ «–≈ ô≈ ,qD∂¥ Íc∞« u≥ Áb•Ë
qu’il ne soit établi que le contrat n’au- Íc∞« oA∞« dOG° r∑O∞ ÊUØ U± bIF∞«
rait pas été conclu sans la partie qui est qD∂O≠ ‰UD°û∞ ö°UÆ Ë√ ,ö©U° lÆË
nulle ou annulable, auquel cas le con- .tKØ bIF∞«
trat est nul pour le tout.
Art. 105– Lorsqu’un contrat nul ou Ë√ ö©U° bIF∞« ÊUØ «–≈ : 105 …œUL∞«
annulable répond aux conditions d’ex- ÊUظ√ tO≠ ‹d≠u¢Ë ‰UD°û∞ ö°UÆ
istence d’un autre contrat, il vaut U∫O∫Å ÊuJ¥ bIF∞« ÊU≠ dî¬ bI´
comme tel s’il y a lieu d’admettre que ,t≤Uظ√ ‹d≠u¢ Íc∞« bIF∞« Á¸U∂∑´U°
sa conclusion, à ce titre, a été voulue X≤UØ s¥bÆUF∑L∞« WO≤ Ê√ sO∂¢ «–≈
par les parties. .bIF∞« «c≥ «d°≈ v∞≈ ·dBM¢
Art. 106– Le contrat fait la loi des parties. ,s¥bÆUF∑L∞« WF¥d® bIF∞« : 106 …œUL∞«
Il ne peut être révoqué, ni modifié que de ô≈ tK¥bF¢ ôË ,tCI≤ “uπ¥ ö≠
leur consentement mutuel ou pour les w∑∞« »U∂ßú∞ Ë√ ,sO≠dD∞« ‚UH¢U°
causes prévues par la loi. .Êu≤UI∞« U≥¸dI¥
32
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 106
WO≤u≤UI∞« …b´UIK∞ U≤«bI≠Ë Êu≤UIK∞ UÆdî bF¥ sOzb∂L∞« s¥c≥ n∞Uª¥ UL°
XG∞√ w∑∞« ·UMµ∑ßù« WN§ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞ .WO´dA∞«
Áb{ ÊuFDLK∞ l≠b¢ Ê√ WM´UD∞« vK´ b¥b§ s± ¡UCI∞«Ë n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞«
Âb´ s± r¨d∞U° t¢¸UOº° o•ö∞« ¸dC∞«Ë WO≤ULºπ∞« ¸«d{_« s´ ‹UC¥uF¢
…œUL∞« ÂUJ•_ UI∂© tK¥ËQ¢ v∞« vFº¢ Ê√ ÊËœ «e∑∞ù« bMß b§«u¢ s± UNII∫¢
…b´UÆ vK´ «ËbL∑F¥ r∞Ë Êu≤UI∞« «uÆdî «uKF≠ ULØ rNzUCI° rN≤SÆ ,Â.‚ 106
.WO´d® WO≤u≤UÆ
106.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
33
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 107
Art. 107– Le contrat doit être exécuté con- UI∂© bIF∞« cOHM¢ Vπ¥ : 107 …œUL∞«
formément à son contenu, et de bonne foi. .WO≤ sº∫°Ë tOK´ qL∑®« UL∞
Toutefois, lorsque, par suite d’événe- WOzUM∏∑ß« Àœ«u• ‹√d© «–≈ t≤√ dO¨
ments exceptionnels, imprévisibles et UNFÆu¢ lßu∞« w≠ sJ¥ r∞ W±U´
ayant un caractère de généralité, l’exé- cOHM¢ Ê√ UN£Ëb• vK´ V¢d¢Ë
cution de l’obligation contractuelle, `∂B¥ r∞ Ê«Ë ,ÍbÆUF∑∞« «e∑∞ô«
sans devenir impossible, devient YO∫° s¥bLK∞ UI≥d± ¸UÅ ,öO∫∑º±
excessivement onéreuse, de façon à w{UIK∞ “U§ W•œU≠ …¸Uºª° ÁœbN¥
menacer le débiteur d’une perte exor- W∫KBL∞ …U´«d± bF°Ë ·ËdEK∞ UF∂¢
bitante, le juge peut, suivant les cir- o≥dL∞« «e∑∞ô« œd¥ Ê√ sO≠dD∞«
constances et après avoir pris en con- qØ ö©U° lI¥Ë ,‰uIFL∞« b∫∞« v∞≈
sidération les intérêts des parties, .p∞– ·öî vK´ ‚UH¢«
réduire, dans une mesure raisonnable,
obligation devenue excessive. Toute
convention contraire est nulle.
Art. 109– Les obligations et droits ,‹U±«e∑∞« bIF∞« QA≤√ «–≈ : 109 …œUL∞«
personnels créés par des contrats rela- ¡wA° qB∑¢ WOBª® ,UÆuI•Ë
tivement à une chose qui a été trans- ÊU≠ ,’Uî nKî v∞≈ p∞– bF° qI∑≤«
34
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 112
Art. 110– Lorsque le contrat se forme WI¥dD° bIF∞« r¢ «–≈ : 110 …œUL∞«
par adhésion, le juge peut, si le contrat U©Ëd® sLC¢ bÆ ÊUØË ,ÊU´–ù«
contient des clauses léonines, modifier Ác≥ ‰bF¥ Ê√ w{UIK∞ “U§ ,WOHºF¢
ces clauses ou en dispenser la partie s´cL∞« ·dD∞« wHF¥ Ê√ Ë√ ◊ËdA∞«
adhérente et cela, conformément aux t° wCI¢ UL∞ UI≠Ë p∞–Ë ,UNM±
règles de l’équité. Toute convention vK´ ‚UH¢« qØ ö©U° lI¥Ë W∞«bF∞«
contraire est nulle. .p∞– ·öî
Art. 111– Lorsque les termes du contrat bIF∞« …¸U∂´ X≤UØ «–≈ : 111 …œUL∞«
sont clairs, on ne peut s’en écarter, pour s± UNM´ ·«d∫≤ô« “uπ¥ ö≠ W∫{«Ë
rechercher, par voie d’interprétation, …œ«¸≈ vK´ ·dF∑K∞ UNK¥ËQ¢ o¥d©
quelle a été la volonté des parties. .s¥bÆUF∑L∞«
Lorsqu’il y a lieu à interprétation, on ,bIF∞« q¥ËQ∑∞ q∫± „UM≥ ÊUØ «–≈ U±√
doit rechercher quelle a été l’intention WØd∑AL∞« WOM∞« s´ Y∫∂∞« VπO≠
commune des parties, sans s’arrêter au bM´ ·uÆu∞« ÊËœ s¥bÆUF∑LK∞
sens littéral des termes en tenant compte l± ,ÿUH∞ú∞ w≠d∫∞« vMFL∞«
de la nature de l’affaire, ainsi que de la ,q±UF∑∞« WFO∂D° p∞– w≠ ¡«bN∑ßô«
loyauté et de la confiance devant exister W≤U±√ s± d≠«u∑¥ Ê√ wG∂M¥ UL°Ë
entre les contractants d’après les usages ·dFK∞ UI≠Ë ,s¥bÆUF∑L∞« sO° WI£Ë
admis dans les affaires. .‹ö±UFL∞« w≠ ͸Uπ∞«
Art. 112– Le doute s’interprète au prof- W∫KB± w≠ pA∞« ‰ËR¥ : 112 …œUL∞«
it du débiteur. .s¥bL∞«
Toutefois, l’interprétation des clauses q¥ËQ¢ ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ ô t≤√ dO¨
obscures d’un contrat d’adhésion ne ÊU´–ù« œuI´ w≠ WC±UG∞« ‹«¸U∂F∞«
doit point préjudicier à la partie .s´cL∞« ·dD∞« W∫KBL° «¸U{
adhérente.
35
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 113
Art. 113– Le contrat n’oblige point les w≠ U±«e∑∞« bIF∞« V¢d¥ ô : 113 …œUL∞«
tiers, mais il peut faire naître des droits t∂ºJ¥ Ê√ “uπ¥ sJ∞Ë ,dOG∞« W±–
à leur profit. .UI•
Art. 114– Celui qui adresse au public dOG∞« s´ hª® bNF¢ «–≈ : 114 …œUL∞«
une promesse de tiers n’oblige point le i≠¸ ÊU≠ ,ÁbNF∑° dOG∞« bOI∑¥ ö≠
tiers. Il est tenu d’indemniser l’autre bNF∑L∞« vK´ V§Ë ,Âe∑K¥ Ê√ dOG∞«
contractant, si le tiers refuse de s’en- t∞ “uπ¥Ë tF± bÆUF¢ s± ÷uF¥ Ê√
gager. Il peut, toutefois, s’exonérer de ÊQ° i¥uF∑∞« s± hKª∑¥ Ê√ p∞– l±
l’obligation d’indemniser en effectu- .t° Âe∑∞« U± cOHM∑° tºH≤ u≥ ÂuI¥
ant la prestation à laquelle il s’est
obligé.
Au cas où le tiers accepte l’engage- ÊU≠ ,bNF∑∞« «c≥ dOG∞« q∂Æ «–≈ U±√
ment, son acceptation ne produit d’ef- XÆË s± ô≈ «d£√ Z∑M¥ ô t∞u∂Æ
fet que du jour où elle est donnée, à bBÆ t≤√ sO∂∑¥ r∞ U± ,Á¸ËbÅ
moins qu’il ne résulte de son intention, «c≥ d£√ bM∑º¥ Ê√ UML{ Ë√ W•«dÅ
expresse ou tacite, qu’elle doit rétroa- tO≠ ¸bÅ Íc∞« XÆu∞« v∞≈ ‰u∂I∞«
gir au jour de la convention. .bNF∑∞«
Art. 115– Celui qui promet au public …ezUπ° ¸uNLπ∞« b´Ë s± : 115 …œUL∞«
une récompense en échange d’une UNzUD´S° ÂeK¥ sOF± qL´ s´ UNODF¥
prestation déterminée, est tenu de la dE≤ ÊËœ t° ÂUÆ u∞Ë ,qLF∞U° ÂUÆ sL∞
payer à celui qui a accompli la presta- .UN° rK´ ÊËœ Ë√ …ezUπ∞U° b´u∞« v∞≈
tion, alors même que celui-ci aurait
agi sans aucune considération de la
promesse de récompense ou sans en
avoir eu connaissance.
Lorsque le promettant n’a pas fixé le “Uπ≤ù ö§√ b´«u∞« sOF¥ r∞ «–≈Ë
délai pour l’exécution de la prestation, Áb´Ë w≠ Ÿu§d∞« t∞ “U§ ,qLF∞«
il peut révoquer sa promesse par un p∞– d£R¥ ô√ vK´ ,¸uNLπ∞« Êö´S°
avis au public, sans toutefois que cette Ÿu§d∞« q∂Æ qLF∞« r¢√ s± o• w≠
révocation puisse avoir d’effet à l’é- .b´u∞« w≠
gard de celui qui a déjà exécuté la
prestation.
36
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 117
Art. 116– On peut stipuler, en son pro- bÆUF∑¥ Ê√ hªAK∞ “uπ¥ : 116 …œUL∞«
pre nom, au profit d’un tiers, lorsqu’on UN©d∑A¥ ‹U±«e∑∞« vK´ tLßU°
a un intérêt personnel, matériel ou cOHM¢ w≠ t∞ ÊUØ «–≈ ,dOG∞« W∫KBL∞
moral, à l’exécution de l’obligation WOBª® W∫KB± ‹U±«e∑∞ô« Ác≥
stipulée. .WO°œ√ Ë√ X≤UØ W¥œU±
Art. 117– le stipulant peut, à l’exclu- ÊËœ ◊d∑ALK∞ “uπ¥ : 117 …œUL∞«
sion de ses créanciers et de ses héri- hIM¥ Ê√ tO£¸«Ë Ë√ tOMz«œ
tiers et à moins que ce ne soit contraire v∞≈ lH∑ML∞« sKF¥ Ê√ q∂Æ W©¸UAL∞«
à l’esprit du contrat, révoquer la stipu- w≠ t∑∂¨¸ ◊d∑AL∞« v∞≈ Ë√ bNF∑L∞«
lation jusqu’à ce que le bénéficiaire ait p∞– sJ¥ r∞ U± ,UNM± …œUH∑ßô«
déclaré au débiteur ou au stipulant, .bIF∞« tOC∑I¥ UL∞ UH∞Uª±
vouloir en profiter.
Ê√ W©¸UAL∞« iI≤ vK´ V¢d¥ ôË
Sauf la convention contraire, expresse ô≈ ,◊d∑AL∞« q∂Æ bNF∑L∞« W±– √d∂¢
ou tacite, cette révocation ne libère pas ·öî vK´ UML{ Ë√ W•«dÅ oH¢« «–≈
37
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 118
Le juge peut accorder un délai au débiteur ö§√ s¥bL∞« `ML¥ Ê√ w{UIK∞ “uπ¥Ë
suivant les circonstances. Il peut aussi Ê√ t∞ “uπ¥ ULØ ,·ËdE∞« Vº•
rejeter la demande en résolution, lorsque t° ·u¥ r∞ U± ÊUØ «–≈ aºH∞« i≠d¥
le manquement à l’obligation ne présente v∞≈ W∂ºM∞U° WOK≥_« qOKÆ s¥bL∞«
que peu d’importance par rapport à .‹U±«e∑∞ô« q±UØ
l’ensemble de la prestation promise.
38
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 119
39
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 120
Art. 120– Les parties peuvent con- Ê√ vK´ ‚UH¢ô« “uπ¥ : 120 …œUL∞«
venir qu’en cas d’inexécution des obli- Êu≤UI∞« rJ∫° UîuºH± bIF∞« d∂∑F¥
gations découlant du contrat, celui-ci Wµ®UM∞« ‹U±«e∑∞ôU° ¡U≠u∞« Âb´ bM´
sera résolu, de plein droit, dès que les oH∑L∞« ◊ËdA∞« oOI∫¢ œdπL° tM´
conditions prévues par la clause se .wzUCÆ rJ• v∞≈ W§U• ÊËb°Ë UNOK´
trouvent réalisées et sans que le tribu- ,¸«c´ù« s± wHF¥ ô ◊dA∞« «c≥Ë
nal puisse empêcher ou retarder la rup- Âb´ bM´ ·dF∞« Vº• œb∫¥ Íc∞«
ture du contrat. Cette clause laisse .s¥bÆUF∑L∞« ·d© s± Áb¥b∫¢
subsister la nécessité d’une mise en
demeure dont le délai, à défaut de fix-
ation par les parties contractantes, est
déterminé suivant l’usage.
40
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 124
Art. 124– Tout fait quelconque de t∂J¢d¥ ,ÊUØ U¥√ qL´ qØ : 124 …œUL∞«
l’homme qui cause à autrui un dom- s± ÂeK¥ dOGK∞ «¸d{ V∂º¥Ë ¡dL∞«
mage, oblige celui par la faute duquel .i¥uF∑∞U° t£Ëb• w≠ U∂∂ß ÊUØ
il est arrivé, à le réparer.
41
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 125
Art. 125– L’incapable est obligé de ôËRº± WOK≥_« bÆU≠ ÊuJ¥ : 125 …œUL∞«
ses actes dommageables, lorsqu’il a tM± ‹¸bÅ v∑± …¸UC∞« t∞UL´√ s´
agi avec discernement. .eOL± u≥Ë
Toutefois, en cas de dommage causé dO¨ hª® s± ¸dC∞« lÆË «–≈ t≤√ dO¨
par une personne privée de discer- ‰ËRº± u≥ s± „UM≥ sJ¥ r∞Ë eOL±
nement, le juge peut, si cette personne i¥uF¢ vK´ ‰uB∫∞« ¸cF¢ Ë√ ,tM´
n’a pas de répondant ou si la victime rJ∫¥ Ê√ w{UIK∞ “U§ ,‰ËRºL∞« s±
ne peut pas obtenir réparation de celui- i¥uF∑° ¸dC∞« tM± lÆË s± vK´
ci, condamner l’auteur du dommage à .ÂuBª∞« eØd± p∞– w≠ UO´«d± ,‰œU´
une indemnité équitable, en considéra-
tion de la situation des parties.
Art. 126– Lorsque plusieurs person- s´ Êu∞ËRºL∞« œbF¢ «–≈ : 126 …œUL∞«
nes sont responsables d’un fait dom- w≠ sOM±UC∑± «u≤UØ ¸U{ qL´
mageable, elles sont obligées sol- ÊuJ¢Ë ,¸dC∞« i¥uF∑° rN±«e∑∞«
idairement à la réparation du dom- ô≈ ÍËUº∑∞U° rNMO° ULO≠ WO∞ËRºL∞«
mage. La responsabilité est partagée w≠ rNM± qØ VOB≤ w{UI∞« sO´ «–≈
entre elles par parts égales, à moins .i¥uF∑∞U° «e∑∞ô«
que le juge n’ait fixé la part de cha-
cune dans l’obligation de réparer.
Art. 128– N’est pas responsable celui w≠ u≥Ë «¸d{ Àb•√ s± : 128 …œUL∞«
qui, en cas de légitime défense de sa s´ Ë√ ,tºH≤ s´ w´d® ŸU≠œ W∞U•
personne ou de ses biens ou de la per- ,t∞U± s´ Ë√ ,dOG∞« fH≤ s´ Ë√ ,t∞U±
sonne ou des biens d’un tiers cause un w≠ “ËUπ¥ ô Ê√ vK´ ,‰ËRº± dO¨ ÊUØ
dommage à autrui, sans dépasser la ¡UC∑Æô« bM´Ë ,͸ËdC∞« ¸bI∞« t´U≠œ
mesure nécessaire à cette défense. Le .w{UI∞« Áœb∫¥ i¥uF∑° ÂeK¥
42
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 131
Art. 130– Celui qui cause un dom- dOGK∞ «¸d{ V∂ß s± : 130 …œUL∞«
mage à autrui pour éviter un plus Ë√ t° UÆb∫± ,d∂Ø√ «¸d{ ÈœUH∑O∞
grand dommage qui le menace ou qui i¥uF∑∞U° ô≈ U±eK± ÊuJ¥ ô ,ÁdOG°
menace un tiers, n’est tenu que de la .U∂ßUM± w{UI∞« Á«d¥ Íc∞«
réparation que le juge estime
équitable.
43
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 132
Art. 132– Le juge détermine le mode WI¥d© w{UI∞« sOF¥ : 132 …œUL∞«
de la réparation d’après les circon- Ê√ `B¥Ë .·ËdEK∞ UF∂¢ i¥uF∑∞«
stances. La réparation peut être répartie Ê√ `B¥ ULØ ,UDºI± i¥uF∑∞« ÊuJ¥
en plusieurs termes ou être allouée sous w≠ “uπ¥Ë ,U∂¢d± «œ«d¥≈ ÊuJ¥
forme de rente; dans ces deux cas, le ¸bI¥ ÊQ° s¥bL∞« «e∞≈ sO∑∞U∫∞«
débiteur peut être astreint à fournir des .UMO±Q¢
sûretés.
Art. 134– Quiconque est tenu, en U≤u≤UÆ tOK´ Vπ¥ s± qØ : 134 …œUL∞«
vertu de la loi ou d’une convention, v∞≈ W§U• w≠ hª® W°UƸ UÆUH¢« Ë√
d’exercer la surveillance sur une per- V∂º° Ë√ dBÆ V∂º° ,W°UÆd∞«
sonne qui, à raison de sa minorité ou ÊuJ¥ WOLºπ∞« Ë√ WOKIF∞« t∑∞U•
de son état mental ou physique, a t£b∫¥ Íc∞« ¸dC∞« i¥uF∑° U±eK±
besoin, d’être surveillée, est obligé de ,¸UC∞« tKLF° dOGK∞ hªA∞« p∞–
réparer le dommage que cette person- s± ÊUØ u∞Ë Â«e∑∞ô« «c≥ V¢d∑¥Ë
ne cause à un tiers par son acte dom- .eOL± dO¨ ¸UC∞« qLF∞« tM± lÆË
mageable. Cette obligation existe
quand bien même l’auteur de l’acte
dommageable serait privé de discerne-
ment.
Art. 135– Le père et, après son décès, t¢U≠Ë bF°Ë »_« ÊuJ¥ : 135 …œUL∞«
la mère sont responsables des dom- Íc∞« ¸dC∞« s´ ÊO∞ËRº± Â_«
mages causés par leurs enfants ÊËdÅUI∞« UL≥œôË√ t∂∂º¥
mineurs habitant avec eux; les en- ,sOLKFL∞« Ê√ ULØ ,ULNF± ÊuMØUº∞«
seignants, éducateurs et les artisans ,·d∫∞« »U°¸√Ë ,sO°œRL∞«Ë
sont responsables du dommage causé t∂∂º¥ Íc∞« ¸dC∞« s´ Êu∞ËRº±
par leurs élèves et apprentis pendant le XÆu∞« w≠ Êu≤dL∑L∞«Ë rN¢c±ö¢
temps qu’ils sont sous leur surveil- .rN∑°UƸ X∫¢ tO≠ Êu≤uJ¥ Íc∞«
lance. Toutefois, la responsabilité q∫± q∫¢ W∞Ëb∞« WO∞ËRº± Ê√ dO¨
civile de l’État est substituée à celle .sOO°dL∞«Ë sOLKFL∞« WO∞ËRº±
des enseignants et éducateurs.
Art. 136– Le commettant est res- ôËRº± Ÿu∂∑L∞« ÊuJ¥ : 136 …œUL∞«
ponsable du dommage causé par l’acte tKLF° tF°U¢ t£b∫¥ Íc∞« ¸dC∞« s´
illicite de son préposé, lorsque cet acte tM± UFÆ«Ë ÊUØ v∑± ,ŸËdAL∞« dO¨
a été accompli par celui-ci dans l’exer- .UN∂º° Ë√ ,t∑HO™Ë W¥œQ¢ ‰U• w≠
cice ou à l’occasion de ses fonctions. sJ¥ r∞ u∞Ë ,WOF∂∑∞« WD°«¸ ÂuI¢Ë
Le lieu de préposition existe, même v∑± ,tF°U¢ ¸UO∑î« w≠ «d• Ÿu∂∑L∞«
lorsque le commettant n’a pas eu la w≠ WOKF≠ WDKß tOK´ t∞ X≤UØ
liberté de choisir son préposé, du .tNO§u¢ w≠Ë t∑°UƸ
moment qu’il a sur lui un pouvoir
effectif de surveillance et de direction.
‚. 1988-05-11 ¸«dÆ )Á Â(Ë )Ê«d≥Ë ¡UMO± WºßR±(sO° 53306 rƸ WOCÆ -
16Ë 15 ,14 ’ ,2 œb´ ,1991 WMß
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
tKLF° tF°U¢ t£b∫¥ Íc∞« ¸dC∞« s´ ‰ËRº± Ÿu∂∑L∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
s±Ë ,UN∂∂º° Ë√ ,t∑HO™u∞ t∑¥œQ¢ W∞U• w≠ tM± UFÆ«Ë ÊUØ v∑± ,ŸdAL∞« dO¨
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî bF¥ p∞– n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£
q±UF∞« s± lÆ«u∞« bLF∑L∞« »dC∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« ÊUØ UL∞Ë
,WHO™u∞« V∂º° sJ¥ r∞Ë ,w∫KB± l°U© Í√ wº∑J¥ ô t∑HO™Ë W¥œQ¢ ¡UM£√
W±bª∑ºL∞« WºßRLK∞ WO≤bL∞« WO∞ËRºL∞« rNKOL∫∑° Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ Êu≤uJ¥
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
46
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 139
Art. 138– Toute personne qui a la ¡w® Wß«d• v∞u¢ s± qØ : 138 …œUL∞«
garde d’une chose et qui exerce sur ‰ULF∑ßô« …¸bÆ t∞ X≤UØË
elle un pouvoir d’usage, de direction ôËRº± d∂∑F¥ ,W°UÆd∞«Ë ,dOOº∑∞«Ë
et de contrôle, est présumée respon- .¡wA∞« p∞– t£b∫¥ Íc∞« ¸dC∞« s´
sable et doit répondre du dommage
qu’elle a occasionné.
Art. 139– Celui qui a la garde d’un r∞ u∞Ë ,Ê«uO∫∞« ”¸U• : 139 …œUL∞«
animal, alors même qu’il n’en serait t£b∫¥ UL´ ‰ËRº± ,t∞ UJ∞U± sJ¥
pas propriétaire, est responsable du Ê«uO∫∞« q{ u∞Ë .¸d{ s± Ê«uO∫∞«
dommage causé par cet animal, même Ê√ ”¸U∫∞« X∂∏¥ r∞ U± ,»dº¢ Ë√
si celui-ci s’est égaré ou échappé, à VºM¥ ô V∂º° ÊUØ ÀœU∫∞« ŸuÆË
47
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 140
Art. 140– Celui qui détient, à un titre ÊUØ t§Ë ÍQ° «ezU• ÊUØ s± : 140 …œUL∞«
quelconque, tout ou partie de l’im- Àb• ,‹ôuIM± Ë√ ,tM± ¡e§ Ë√ ¸UIF∞
meuble ou des biens mobiliers, dans dOG∞« u∫≤ ôËRº± ÊuJ¥ ô o¥d• UNO≠
lesquels un incendie a pris naissance, o¥d∫∞« «c≥ UN∂∂ß w∑∞« ¸«d{_« s´
n’est responsable, vis-à-vis des tiers v∞≈ VºM¥ o¥d∫∞« Ê√ X∂£ «–≈ ô≈
des dommages causés par cet .rNM´ ‰ËRº± u≥ s± QDî Ë√ tµDî
incendie, que s’il est prouvé que l’in-
cendie doit être imputé à sa faute ou à
la faute des personnes dont il est
responsable.
Le propriétaire d’un bâtiment est «bN≤« t£b∫¥ UL´ ‰ËRº± ¡UM∂∞« p∞U±
responsable du dommage causé par sa ,UOze§ U±«bN≤« ÊUØ u∞Ë ¸d{ s± ¡UM∂∞«
ruine, même partielle, à moins qu’il ne t∂∂ß l§d¥ ô ÀœU∫∞« Ê√ X∂∏¥ r∞ U±
prouve que l’accident n’est dû, ni à un w≠ ÂbÆ Ë√ ,W≤UOB∞« w≠ ‰UL≥≈ v∞≈
défaut d’entretien, ni à la vétusté, ni à .tO≠ VO´ Ë√ ,¡UM∂∞«
un vice de sa construction.
Celui qui est menacé d’un dommage ¸dC° «œbN± ÊUØ sL∞ “uπ¥Ë
pouvant provenir du bâtiment, a le p∞UL∞« V∞UD¥ Ê√ ¡UM∂∞« s± t∂OB¥
droit d’exiger du propriétaire que dO°«b∑∞« s± ÂeK¥ U± –Uª¢U°
celui-ci prenne les mesures nécessai- r∞ ÊU≠ dDª∞« s± W¥UÆuK∞ W¥¸ËdC∞«
res pour prévenir le danger; faute par vK´ ‰uB∫∞« “U§ ,p∞c° p∞UL∞« rI¥
le propriétaire d’y procéder, il peut se Ác≥ –Uª¢« w≠ WLJ∫L∞« s± Ê–≈
faire autoriser par le tribunal à prendre .t°Uº• vK´ dO°«b∑∞«
ces mesures aux frais du propriétaire.
48
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 144
Art. 141– Celui qui, de bonne foi, a WO≤ sº• s´ ‰U≤ s± qØ : 141 …œUL∞«
retiré un profit du travail ou de la WFHM± t∞ ¡w® s± Ë√ dOG∞« qL´ s±
chose d’autrui, sans une cause qui jus- i¥uF∑° ÂeK¥ U≥¸d∂¥ U± UN∞ fO∞
tifie ce profit, est tenu d’indemniser U± ¸bI° t°Uº• vK´ ¡«d£ù« lÆË s±
celui aux dépens duquel il s’est enrichi .¡wA∞« Ë√ qLF∞« s± œUH∑ß«
dans la mesure où il a profité de son
fait ou de sa chose.
Art. 142– L’action restriction de l’en- i¥uF∑∞« Èu´œ jIº¢ : 142 …œUL∞«
richissement sans cause, se prescrit dA´ ¡UCI≤U° V∂ß ö° ¡«d£ù« s´
par dix ans, à compter du jour où la s± tO≠ rKF¥ Íc∞« ÂuO∞« s± ‹«uMß
partie lésée a eu connaissance de son ,i¥uF∑∞« w≠ tI∫° …¸Uºª∞« t∑I∫∞
droit à restitution et, dans tous les cas, ‰«u•_« lOL§ w≠ Èu´b∞« jIº¢Ë
par quinze ans, à partir du jour où le ÂuO∞« s± WMß dA´ WºLî ¡UCI≤U°
droit a pris naissance. .o∫∞« «c≥ tO≠ QAM¥ Íc∞«
Art. 143– Celui qui a reçu, à titre de qO∂ß vK´ rKº¢ s± qØ : 143 …œUL∞«
paiement, une prestation qui ne lui V§Ë t∞ UI∫∑º± fO∞ U± ¡U≠u∞«
était pas due, est obligé de la restituer. .Áœ¸ tOK´
Toutefois, il n’y a pas lieu à restitution ÂUÆ s± ÊUØ «–≈ œdK∞ q∫± ô t≤√ dO¨
lorsque celui qui a payé savait qu’il ,tF≠œ UL° ÂeK± dO¨ t≤√ rKF¥ ¡U≠u∞U°
n’y était pas obligé, à moins qu’il ne ÊuJ¥ Ë√ ,WOK≥_« hÆU≤ ÊuJ¥ Ê√ ô≈
fût incapable, ou qu’il n’ait payé sous .¡U≠u∞« «c≥ vK´ ÁdØ√ bÆ
l’empire de la contrainte.
Art. 145– Ce qui n’est dû qu’à terme, V∞UD¥ Ê√ sz«bK∞ sJL¥ ô : 145 …œUL∞«
ne peut être exigé avant l’échéance du r¢ «–≈ U±√ tK§√ ‰uK• q∂Æ q§R± o∫°
terme, mais ce qui a été payé d’avance U± œ«œd∑ß« “uπ¥ ö≠ öπF± ¡U≠u∞«
ne peut être répété encore que le débi- qNπ¥ s¥bL∞« ÊUØ u∞Ë v∑• l≠œ
teur ignorât le terme. Dans ce dernier .q§_«
cas, le débiteur a le droit de réclamer, Ê√ s¥bLK∞ “uπ¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
dans les limites de son préjudice, l’en- ,t° o•ö∞« ¸dC∞« œËb• w≠ V∞UD¥
richissement que ce paiement anticipé tOK´ qB• Íc∞« ¡«d£ù« mK∂± œd°
aurait procuré au créancier. .qπFL∞« ¡U≠u∞« «c≥ V∂º° sz«b∞«
Art. 146– Il n’y a pas lieu à restitution dO¨ œ«œd∑ßô q∫± ô : 146 …œUL∞«
de l’indu, lorsque le paiement est dO¨ s± ¡U≠u∞« qB• «–≈ o∫∑ºL∞«
effectué par une personne autre que le u≥Ë ,sz«b∞« Ê√ tOK´ V¢d¢Ë s¥bL∞«
débiteur, si le créancier, en con- s¥b∞« bMß s± œdπ¢ bÆ ,WOM∞« sº•
séquence de ce paiement, s’est Ë√ ‹UMO±Q∑∞« s± tOK´ qB• UL± Ë√
dépouillé de bonne foi de son titre, q∂Æ ÂœUI∑∞U° jIº¢ Á«u´œ „d¢
s’est privé des garanties de sa créance s¥bL∞« Âe∑K¥Ë wIOI∫∞« s¥bL∞«
ou a laissé prescrire son action contre i¥uF∑° W∞U∫∞« Ác≥ w≠ wIOI∫∞«
le véritable débiteur. Celui-ci doit, .¡U≠u∞U° ÂUÆ Íc∞« dOG∞«
dans ce cas, indemniser le tiers qui a
effectué le paiement.
Art. 147– Si celui qui a reçu l’indu est dO¨ rKº¢ s± ÊUØ «–≈ : 147 …œUL∞«
de bonne foi, il n’est tenu de restituer œd¥ Ê√ ÂeK¥ ö≠ WOM∞« sº• o∫∑º±
que ce qu’il a reçu. .rKº¢ U± ô≈
S’il est de mauvaise foi, il est tenu de ÂeK¥ t≤U≠ WOM∞« TOß ÊUØ «–≈ U±√
restituer, en outre, les profits qu’il a Ë√ ,U≥UM§ w∑∞« ÕU°¸_« œd° UC¥√
tirés ou qu’il a négligé de tirer de la Íc∞« ¡wA∞« s± UNOM§ w≠ dBÆ w∑∞«
chose indûment reçue depuis le jour Âu¥ s± p∞–Ë ,o• dOG° tºLK¢
du paiement ou le jour où il est devenu tO≠ `∂Å√ Íc∞« ÂuO∞« s± Ë√ ,¡U≠u∞«
50
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 151
Dans tous les cas, celui qui a reçu l’in- dO¨ rKº¢ s± ÂeK¥ ‰U• Í√ vK´Ë
du est tenu de restituer les fruits à par- l≠¸ Âu¥ s± ‹«dL∏∞« œd° o∫∑ºL∞«
tir du jour de la demande en justice. .Èu´b∞«
Art. 148– Si celui qui a reçu l’indu est WOK≥√ d≠«u∑¢ r∞ «–≈ : 148 …œUL∞«
incapable de s’obliger par contrat, il o∫∑ºL∞« dO¨ rKº¢ sLO≠ bÆUF∑∞«
n’est tenu que dans la mesure de son Èd£√ Íc∞« ¸bI∞U° ô≈ U±eK± ÊuJ¥ ö≠
enrichissement. .t°
Art. 151– La gestion existe alors ÊUØ u∞Ë W∞UCH∞« oI∫∑¢ : 151 …œUL∞«
même que le gérant aurait géré l’af- ,tºHM∞ U≤Q® tO∞u¢ ¡UM£√ ,w∞uCH∞«
faire d’autrui en même temps qu’il s¥d±_« sO° UL∞ ÁdO¨ ÊQ® v∞u¢ bÆ
s’occupait de sa propre affaire, à rai- ÂUOI∞« tF± sJL¥ ô ◊U∂¢¸« s±
son d’une connexité entre les deux .dîü« s´ öBHM± UL≥b•Q°
affaires, telle que chacune d’elles ne
peut être gérée séparément de l’autre.
51
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 152
Art. 152– Les règles du mandat s’ap- «–≈ W∞UØu∞« b´«uÆ Ídº¢ : 152 …œUL∞«
pliquent si le maître de l’affaire a rati- .w∞uCH∞« t° ÂUÆ U± qLF∞« »¸ “U§√
fié l’opération accomplie par le gérant.
Art. 153– Le gérant doit continuer le Ê√ w∞uCH∞« vK´ Vπ¥ : 153 …œUL∞«
travail qu’il a commencé, jusqu’à ce Ê√ v∞≈ Á√b° Íc∞« qLF∞« w≠ wCL¥
que le maître de l’affaire soit en t¢d®U∂± s± qLF∞« »¸ sJL∑¥
mesure d’y procéder lui-même. Il doit dDª¥ Ê√ tOK´ Vπ¥ ULØ tºHM°
aussi, dès qu’il le pourra, aviser de son .p∞– ŸUD∑ß« v∑± qLF∞« »¸ tKîb∑°
investissement le maître de l’affaire.
Art. 154– Le gérant doit apporter à la Ê√ w∞uCH∞« vK´ Vπ¥ : 154 …œUL∞«
gestion la diligence d’un bon père de W¥UM´ qLF∞U° ÂUOI∞« w≠ ‰c∂¥
famille. Il répond de sa faute; mais le s´ ôËRº± ÊuJ¥Ë ,ÍœUF∞« hªA∞«
juge peut réduire le montant des répa- hIM¥ Ê√ w{UIKK≠ p∞– l±Ë .tµDî
rations dues à raison de la faute du «c≥ vK´ V¢d∑L∞« i¥uF∑∞« mK∂±
gérant, si les circonstances justifient .p∞– ¸d∂¢ ·ËdE∞« X≤UØ «–≈ ,QDª∞«
cette réduction.
Si le gérant a délégué à une autre per- qJ° ÁdO¨ v∞≈ w∞uCH∞« bN´ «–≈Ë
sonne tout ou partie de l’affaire dont il ÊUØ tCF∂° Ë√ t° nKJ¢ Íc∞« qLF∞«
s’est chargé, il répond des actes de son ÊËœ ,t∂zU≤ ‹U≠dB¢ s´ ôËRº±
délégué, sans préjudice du recours que Ÿu§d∞« s± qLF∞« »d∞ UL° ‰öî≈
le maître peut directement exercer .VzUM∞« «c≥ vK´ …d®U∂±
contre ce dernier.
Art. 155– Le gérant est tenu des ÂeK¥ UL° w∞uCH∞« ÂeK¥ : 155 …œUL∞«
mêmes obligations que le mandataire, V∂º° tLKº¢ U± œ¸ s± qOØu∞« t°
quant à la restitution de ce qu’il a reçu .t° ÂUÆ U± »Uº• r¥bI¢Ë ,W∞UCH∞«
par suite de la gestion et de la reddi-
tion des comptes.
Art. 156– En cas de décès du gérant, Âe∑∞« w∞uCH∞« ‹U± «–≈ : 156 …œUL∞«
52
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 158
ses héritiers se trouvent tenus des qOJË∞« W£¸Ë t° ÂeK¥ UL° t∑£¸Ë
mêmes obligations que celles des héri- .2 …dI≠ 589 …œUL∞« ÂUJ•_ UI∂©
tiers du mandataire, conformément à
l’article 589, alinéa 2.
Art. 157– Le gérant est considéré s´ U∂zU≤ w∞uCH∞« d∂∑F¥ : 157 …œUL∞«
comme représentant le maître de l’af- w≠ ‰c° bÆ ÊUØ v∑± ,qLF∞« »¸
faire, s’il a agi en bon père de famille, r∞ u∞Ë ,ÍœUF∞« hªA∞« W¥UM´ t¢œ«¸≈
alors même que le résultat poursuivi Ác≥ w≠Ë …œuBIL∞« WπO∑M∞« oI∫∑¢
n’aurait pas été réalisé. Le maître de l’af- U±eK± qLF∞« »¸ ÊuJ¥ W∞U∫∞«
faire doit alors exécuter les obligations U≥bI´ w∑∞« ‹«bNF∑∞« cOHM∑°
contractées pour son compte par le s´ tC¥uF∑°Ë ,t°Uº∫∞ w∞uCH∞«
gérant, dédommager celui-ci des engage- œd°Ë ,UN° Âe∑∞« w∑∞« ‹«bNF∑∞«
ments qu’il a pris, lui rembourser toutes w∑∞« WF≠UM∞« Ë√ W¥¸ËdC∞« ‹UIHM∞«
les dépenses nécessaires ou utiles justi- s´ tC¥uF∑°Ë ,·ËdE∞« UN∑¨uß
fiées par les circonstances et l’indemnis- t±UOÆ V∂º° tI∫∞ Íc∞« ¸dC∞«
er du préjudice qu’il a subi par suite de «d§√ w∞uCH∞« o∫∑º¥ ôË ,qLF∞U°
cette gestion. Le gérant n’a droit à s± qLF∞« «c≥ ÊUØ «–≈ ô≈ tKL´ vK´
aucune rémunération pour son travail, à .t∑MN± ‰UL´√
moins que ce travail ne rentre dans l’ex-
ercice de sa profession.
Le maître de l’affaire, même s’il n’a pas t∑O∞ËRº± vI∂∑≠ qLF∞« »¸ U±√
de capacité de s’obliger par contrat, WOK≥√ tO≠ d≠«u∑¢ r∞ u∞Ë ,WK±UØ
encourt une responsabilité entière. .bÆUF∑∞«
53
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 159
Art. 159– L’action résultant de la ges- Wµ®UM∞« Èu´b∞« jIº¢ : 159 …œUL∞«
tion d’affaire, se prescrit par dix ans, à ‹«uMß dA´ ¡UCI≤U° W∞UCH∞« s´
compter du jour où chaque partie a eu ·d© qØ tO≠ rKF¥ Íc∞« ÂuO∞« s±
connaissance de son droit et, dans tous ‰«u•_« lOL§ w≠ jIº¢Ë ,tI∫°
les cas, par quinze ans, à compter du ÂuO∞« s± WMß dA´ WºLî ¡UCI≤U°
jour où le droit a pris connaissance. .o∫∞« «c≥ tO≠ QAM¥ Íc∞«
Art. 161– Il appartient au juge de Âb´ bM´ ,w{UI∞« ¸bI¥ : 161 …œUL∞«
décider, en l’absence d’un texte s’il «e∑∞« „UM≥ ÊUØ «–≈ U± hM∞«
existe une obligation naturelle. “uπ¥ ô t≤U≠ ‰U• Í√ vK´Ë wFO∂©
En aucun cas, l’obligation naturelle ne ÂUEM∞« wFO∂D∞« «e∑∞ô« n∞Uª¥ Ê√
saurait être contraire à l’ordre public. .ÂUF∞«
Art. 163– L’obligation naturelle peut «e∑∞ô« ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ : 163 …œUL∞«
servir de cause à une obligation civile .w≤b± «e∑∞ô U∂∂ß wFO∂D∞«
Art. 164– Le débiteur est contraint, Á¸«c´≈ bF° s¥bL∞« d∂π¥ : 164 …œUL∞«
lorsqu’il a été mis en demeure confor- cOHM¢ vK´ 181Ë 180 sO¢œULK∞ UI∂©
mément aux articles 180 et 181, d’exé- p∞– ÊUØ v∑± ,UOMO´ «cOHM¢ t±«e∑∞«
cuter en nature son obligation, si cette .UMJL±
54
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 168
Art. 165– Sous réserve des règles rel- ,WOJKL∞« qIM° ‹U±«e∑∞ô« : 165 …œUL∞«
atives à la publicité foncière, l’obliga- Ê√ t≤Q® s± dî¬ wMO´ o• Í√ Ë√
tion de transférer la propriété ou un o∫∞« Ë√ WOJKL∞« Êu≤UI∞« rJ∫° qIM¥
autre droit réel a pour effet de trans- UµO® «e∑∞ô« q∫± ÊUØ «–≈ ,wMOF∞«
férer, de plein droit, la propriété ou le p∞–Ë ,Âe∑KL∞« tJKL¥ ‹«c∞U° UMOF±
droit réel, si l’objet de l’obligation est ¸UN®ùU° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« …U´«d± l±
un corps certain appartenant au débi- .͸UIF∞«
teur.
Art. 166– Si l’obligation de transférer o• qIM° «e∑∞ô« œ¸Ë «–≈ : 166 …œUL∞«
un droit réel a pour objet une chose t´uM° ô≈ sOF¥ r∞ ¡w® vK´ wMO´
déterminée seulement quant à son «c≥ “«d≠S° ô≈ o∫∞« qI∑M¥ ö≠
genre, le droit n’est transféré que si la .¡wA∞«
chose est individualisée.
Si le débiteur n’exécute pas son obli- ,t±«e∑∞« cOHM∑° s¥bL∞« rI¥ r∞ «–S≠
gation, le créancier peut, après autori- s± ¡w® vK´ qB∫¥ Ê√ sz«bK∞ “U§
sation du juge, acquérir, aux frais du bF° s¥bL∞« WIH≤ vK´ t¢«– ŸuM∞«
débiteur, une chose de même genre. Il Ê√ t∞ “uπ¥ ULØ w{UI∞« Ê«cµ∑ß«
peut également exiger la valeur de la ‰öî≈ dO¨ s± ¡wA∞« WLOI° V∞UD¥
chose, sans préjudice de son droit à .i¥uF∑∞« w≠ tI∫°
réparation.
Art. 168– Lorsque le débiteur, tenu ÂeKL∞« s¥bL∞« ÊUØ «–≈ : 168 …œUL∞«
d’une obligation de faire, comportant ¡w® rOKº¢ wC∑I¥ qLF° ÂUOI∞U°
celle de livrer une chose, ne livre pas ¸UDî_« ÊÒ U≠ ¸«c´ù« bF° tLKº¥ r∞Ë
cette chose après avoir été mis en q∂Æ X≤UØ u∞Ë t°Uº• vK´ ÊuJ¢
demeure, les risques sont à sa charge, .sz«b∞« »Uº• vK´ ¸«c´ù«
alors même qu’ils étaient avant la mise
en demeure à la charge du créancier.
55
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 169
Toutefois, les risques ne passent pas v∞≈ ÈbF∑¢ ô ¸UDî_« Ác≥ Ê√ dO¨
au débiteur, malgré la mise en de- s¥bL∞« X∂£√ «–≈ ¸«c´ù« r¨¸ s¥bL∞«
meure, s’il établit que la chose eût u∞ sz«b∞« bM´ lOC¥ bÆ ¡wA∞« Ê√
également péri chez le créancier, si Ê√ q∂Æ bÆ s¥bL∞« sJ¥ r∞ U± ,t∞ rKß
elle lui avait été livrée, à moins que le .Wµ§UHL∞« Àœ«u∫∞« WOF∂¢ qL∫∑¥
débiteur n’ait accepté de prendre à sa
charge les cas fortuits.
Les risques de la chose volée de- Ë√ pK≥ «–≈ ‚ËdºL∞« ¡wA∞« Ê√ dO¨
meurent, toutefois, à la charge du WOF∂¢ Ê≈≠ X≤UØ …¸uÅ W¥Q° ŸU{
voleur, de quelque manière que la .‚¸Uº∞« vK´ lI¢ „öN∞«
chose ait péri ou été perdue.
Art. 170– En cas d’inexécution d’une r∞ «–≈ ,qLF° «e∑∞ù« w≠ : 170 …œUL∞«
obligation de faire le débiteur, le “U§ t±«e∑∞« cOHM∑° s¥bL∞« rI¥
créancier peut obtenir du juge l’autori- s± UBOîd¢ VKD¥ Ê√ sz«bK∞
sation de faire exécuter l’obligation WIH≤ vK´ «e∑∞ô« cOHM¢ w≠ w{UI∞«
aux frais du débiteur, si cette exécu- .UMJL± cOHM∑∞« «c≥ ÊUØ «–≈ s¥bL∞«
tion est possible.
Art. 172– Le débiteur d’une obliga- «–≈ ,qLF° ‹U±«e∑∞ù« w≠ : 172 …œUL∞«
tion de faire, qui est tenu en même k≠U∫¥ Ê√ s¥bL∞« s± »uKDL∞« ÊUØ
temps de conserver la chose, de l’ad- Ë√ t¢¸«œS° ÂuI¥ Ê√ Ë√ ,¡wA∞« vK´
ministrer ou d’agir avec prudence dans cOHM¢ w≠ WDO∫∞« vîu∑¥ Ê√
56
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 175
Dans tous les cas, le débiteur demeure ôËRº± s¥bL∞« vI∂¥ ‰U• qØ vK´Ë
responsable de son dol ou de sa faute .rOºπ∞« tµDî Ë√ ,tA¨ s´
lourde.
Art. 174– Lorsque l’exécution en «e∑∞ù« cOHM¢ ÊUØ «–≈ : 174 …œUL∞«
nature n’est possible ou opportune, «–≈ ô≈ rzö± dO¨ Ë√ sJL± dO¨ UMO´
que si le débiteur l’accomplit lui- Ê√ sz«bK∞ “U§ ,tºH≤ s¥bL∞« t° ÂUÆ
même, le créancier peut obtenir un «cN° s¥bL∞« «e∞S° rJ• vK´ qB∫¥
jugement condamnant le débiteur à Ê≈ W¥¸U∂§≈ W±«d¨ l≠b°Ë cOHM∑∞«
exécuter son obligation, sous peine .p∞– s´ lM∑±«
d’une astreinte.
Si le juge trouve que le montant de W±«dG∞« ¸«bI± Ê√ w{UI∞« È√¸ «–≈Ë
l’astreinte est insuffisant pour vaincre lM∑LL∞« s¥bL∞« Á«dØù UO≠UØ fO∞
la résistance du débiteur, il peut l’aug- w≠ b¥e¥ Ê√ t∞ “U§ cOHM∑∞« s´
menter chaque fois qu’il jugera utile .…œU¥eK∞ UO´«œ È√¸ ULKØ W±«dG∞«
de le faire.
Art. 176– Si l’exécution en nature s¥bL∞« vK´ ‰U∫∑ß≈ «–≈ : 176 …œUL∞«
devient impossible, le débiteur est tOK´ rJ• UMO´ «e∑∞ù« cHM¥ Ê√
condamné à réparer le préjudice subi Âb´ s´ r§UM∞« ¸dC∞« i¥uF∑°
du fait de l’inexécution de son obli- Ê√ X∂∏¥ r∞ U± ,t±«e∑∞≈ cOHM¢
gation, à moins qu’il ne soit établi que ô V∂ß s´ ‹QA≤ cOHM∑∞« W∞U∫∑ß≈
l’impossibilité de l’exécution provient «–≈ p∞cØ rJ∫∞« ÊuJ¥Ë ,tO≠ t∞ ‰b¥
d’une cause qui ne peut lui être .t±«e∑∞« cOHM¢ w≠ s¥bL∞« dîQ¢
imputée. Il en est de même, en cas de
retard dans l’exécution de son obliga-
tion.
Art. 177– Le juge peut réduire le hIM¥ Ê√ w{UIK∞ “uπ¥ : 177 …œUL∞«
montant de la réparation ou même ne rJ∫¥ ô Ë√ ,i¥uF∑∞« ¸«bI±
point l’accorder, si le créancier a, par bÆ tµDª° sz«b∞« ÊUØ «–≈ i¥uF∑∞U°
sa faute, contribué à créer le préjudice œ«“√ Ë√ ¸dC∞« À«b•≈ w≠ „d∑®«
ou à l’augmenter. .tO≠
Art. 178– Il peut être convenu que le Ê√ vK´ ‚UH¢ô« “uπ¥ : 178 …œUL∞«
débiteur prenne à sa charge les risques ÀœU∫∞« WOF∂¢ s¥bL∞« qL∫∑¥
du cas fortuit ou de force majeure. .…d≥UI∞« …uI∞« Ë√ T§UHL∞«
Il peut également être convenu que le ¡UH´≈ vK´ ‚UH¢ô« “uπ¥ p∞cØË
débiteur soit déchargé de toute respon- vK´ V¢d∑¢ WO∞ËRº± W¥√ s± s¥bL∞«
sabilité pour inexécution de l’obliga- U± ô≈ ,ÍbÆUF∑∞« t±«e∑∞« cOHM¢ Âb´
tion contractuelle, sauf celle qui naît rOºπ∞« tµDî s´ Ë√ ,tA¨ s´ QAM¥
de son dol ou de sa faute lourde. Le ◊d∑A¥ Ê√ s¥bLK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
débiteur peut, toutefois, stipuler qu’il s´ WL§UM∞« WO∞ËRºL∞« s± Á¡UH´≈
sera exonéré de la responsabilité résul- lI¥ Íc∞« rOºπ∞« QDª∞« Ë√ ,gG∞«
58
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 181
Art. 181– La mise en demeure n’est s¥bL∞« ¸«c´ù …¸Ëd{ ô : 181 …œUL∞«
pas nécessaire dans les cas suivants : :WO¢ü« ‹ôU∫∞« w≠
Art. 182– Le juge fixe le montant de i¥uF∑∞« sJ¥ r∞ «–≈ : 182 …œUL∞«
la réparation, s’il n’a pas été déterminé Êu≤UI∞« w≠ Ë√ ,bIF∞« w≠ ¸«bI±
dans le contrat ou par la loi; qLA¥Ë ,Á¸bI¥ Íc∞« u≥ w{UI∞U≠
La réparation couvre les pertes subies …¸Uºî s± sz«b∞« o∫∞ U± i¥uF∑∞«
par le créancier et les gains dont il a ÊuJ¥ Ê√ ◊dA° ,VºØ s± t¢U≠ U±Ë
été privé, à condition que ce soit la ¡U≠u∞« ÂbF∞ WOFO∂© WπO∑≤ «c≥
suite normale de l’inexécution de .t° ¡U≠u∞« w≠ dîQ∑K∞ Ë√ «e∑∞ôU°
l’obligation ou du retard dans l’exécu- r∞ «–≈ WOFO∂© WπO∑≤ ¸dC∞« d∂∑F¥Ë
tion. La suite normale comprend le ÁUÆu∑¥ Ê√ sz«b∞« W´UD∑ß« w≠ sJ¥
préjudice qu’il n’était pas raisonnable- .‰uIF± bN§ ‰c∂°
ment au pouvoir du créancier d’éviter.
Toutefois, s’il s’agit d’une obligation Á¸bB± «e∑∞ù« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
contractuelle, le débiteur qui n’a pas r∞ Íc∞« s¥bL∞« Âe∑K¥ ö≠ ,bIF∞«
commis de dol ou de faute lourde, ô≈ ULOº§ QDî Ë√ UA¨ VJ¢d¥
n’est tenu que du préjudice qui a pu sJL¥ ÊUØ Íc∞« ¸dC∞« i¥uF∑°
normalement être prévu au moment du .bÆUF∑∞« XÆË …œU´ tFÆu¢
contrat.
Art. 183– Les parties peuvent fixer Ê√ s¥bÆUF∑LK∞ “uπ¥ : 183 …œUL∞«
d’avance le montant de la réparation, hM∞U° i¥uF∑∞« WLOÆ U±bI± «œb∫¥
soit dans le contrat, soit dans un acte .o•ô ‚UH¢« w≠ Ë√ ,bIF∞« w≠ UNOK´
ultérieur. Dans ce cas, les dispositions œ«uL∞« ÂUJ•√ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ o∂D¢Ë
des articles 176 à 181 sont applicables. .181 v∞≈ 176
convention n’est pas due si le débiteur X∂£√ «–≈ UI∫∑º± ‚UH¢ù« w≠ œb∫L∞«
établit que le créancier n’a point de .¸d{ Í√ tI∫K¥ r∞ sz«b∞« Ê√ s¥bL∞«
préjudice.
Est nul tout accord conclu contrai- ÂUJ•√ n∞Uª¥ ‚UH¢« qØ ö©U° ÊuJ¥Ë
rement aux dispositions des deux .Áö´√ sO¢dIH∞«
alinéas ci-dessus.
Art. 185– Lorsque le préjudice dé- WLOÆ ¸dC∞« “ËU§ «–≈ : 185 …œUL∞«
passe le montant de la réparation fixée ö ≠ ‚ U H ¢ ù « w ≠ œ b ∫ L ∞« i ¥ u F ∑ ∞ «
par la convention, le créancier ne peut s± d∏ØQ° V∞UD¥ Ê√ sz«bK∞ “uπ¥
réclamer une somme supérieure à bÆ s¥bL∞« Ê√ X∂£√ «–≈ ô≈ WLOI∞« Ác≥
moins qu’il ne prouve le dol ou la .ULOº§ QDî Ë√ ,UA¨ VJ¢¸«
faute lourde du débiteur.
Art. 186– Lorsque l’objet de l’obliga- sO° «e∑∞ù« q∫± ÊUØ «–≈ : 186 …œUL∞«
tion entre personnes privées consiste Á¸«bI± sO´ œuIM∞« s± UGK∂± œ«d≠√
en une somme d’argent dont le mon- w≠ s¥bL∞« dîQ¢Ë Èu´b∞« l≠¸ XÆË
tant est fixé au moment de la demande ÷uF¥ Ê√ tOK´ VπO≠ ,t° ¡U≠u∞«
en justice, le débiteur est tenu, en cas «c≥ s± o•ö∞« ¸dC∞« sz«bK∞
de retard dans l’exécution, de réparer .dOîQ∑∞«
le dommage occasionné par ce retard.
Art. 187– Si, en réclamant son droit, ¡uº° sz«b∞« V∂º¢ «–≈ : 187 …œUL∞«
le créancier a, de mauvaise foi, pro- W∞U©≈ w≠ ,tI∫° V∞UD¥ u≥Ë ,t∑O≤
longé la durée du litige, le juge peut mK∂± iHª¥ Ê√ w{UIKK≠ Ÿ«eM∞« b±√
réduire le montant de la réparation ô Ë√ ‚UH¢ô« w≠ œb∫L∞« i¥uF∑∞«
fixée par la convention ou ne point ‰U© w∑∞« …bL∞« s´ UÆö©≈ t° wCI¥
l’accorder, pour toute la durée de la .¸d∂± ö° Ÿ«eM∞« UNO≠
prolongation injustifiée du litige.
61
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 188
Art. 188– Les dettes du débiteur ont UNFOL§ s¥bL∞« ‰«u±√ : 188 …œUL∞«
pour gage tous ses biens. .t≤u¥œ ¡U≠u∞ WM±U{
Art. 189– Tout créancier, alors même q§√ q∫¥ r∞ u∞Ë sz«œ qJ∞ : 189 …œUL∞«
que sa créance ne serait pas exigible, lOL§ tM¥b± rßU° qLF∑º¥ Ê√ tM¥œ
peut exercer, au nom de son débiteur, UNM± ÊUØ U± ô≈ ,s¥bL∞« «c≥ ‚uI•
tous les droits de celui-ci, à l’exception eπ∫K∞ q°UÆ dO¨ Ë√ hªA° UÅUî
de ceux qui sont inhérents à sa person- ‚uI∫∞ sz«b∞« ‰ULF∑ß« ÊuJ¥ ôË
ne ou qui sont insaisissables. s¥bL∞« Ê√ X∂£√ «–≈ ô≈ ôu∂I± tM¥b±
L’exercice par créancier des droits de ,‚uI∫∞« Ác≥ ‰ULF∑ß« s´ pº±√
son débiteur, n’est recevable que si le V∂º¥ Ê√ t≤Q® s± „Uº±ù« «c≥ Ê√Ë
créancier prouve que le débiteur s’ab- .tO≠ b¥e¥ Ê√ Ë√ ,Ádº´
stient de les exercer et que cette absten-
tion est de nature à entraîner ou à tM¥b± nKJ¥ Ê√ sz«b∞« vK´ Vπ¥ ôË
aggraver l’insolvabilité du débiteur. tKîb¥ Ê√ b° ô t≤√ dO¨ tI• W∂∞UDL°
Le créancier ne doit pas nécessairement .ÂUBª∞« w≠
mettre le débiteur en demeure d’agir,
mais il doit toujours le mettre en cause.
Art. 191– Tout créancier dont le droit ¸bÅË ,tM¥œ q• sz«œ qJ∞ : 191 …œUL∞«
est exigible, peut demander que l’acte VKD¥ Ê√ t° ¸U{ ·dB¢ tM¥b± s±
juridique accompli par le débiteur au «–≈ ,tI• w≠ ·dB∑∞« «c≥ –UH≤ Âb´
préjudice de ses droits, soit déclaré ‚uI• s± hI≤√ bÆ ·dB∑∞« ÊUØ
sans effets à son égard, pourvu que cet V¢d¢Ë t¢U±«e∑∞« w≠ œ«“ Ë√ s¥bL∞«
acte, soit en diminuant ses biens, soit ,Ádº´ w≠ …œU¥e∞« Ë√ s¥bL∞« dº´
en augmentant ses obligations, ait ◊ËdA∞« b•√ d≠«u¢ v∑± p∞–Ë
déterminé ou aggravé son insolvabilité .WO∞U∑∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
et que l’une des conditions prévues à
l’article suivant soit remplie.
Art. 192– Si l’acte passé par le dé- s¥bL∞« ·dB¢ ÊUØ «–≈ : 192 …œUL∞«
biteur est à titre onéreux, il n’est pas vK´ Wπ• ÊuJ¥ ô t≤S≠ ,÷uF°
opposable au créancier s’il y a fraude s± ¸bÅ g¨ „UM≥ ÊUØ «–≈ sz«b∞«
de la part du débiteur et si l’autre par- bÆ dîü« ·dD∞« ÊUØ «–≈Ë ,s¥bL∞«
tie a eu connaissance de cette fraude. ¸U∂∑´ô wHJ¥ gG∞« p∞c° rK´
Il suffit, pour que l’acte soit réputé Ê√ gG∞« vK´ U¥uDM± ·dB∑∞«
frauduleux de la part du débiteur, que r∞U´ u≥Ë s¥bL∞« s± ¸bÅ bÆ ÊuJ¥
celui-ci connaisse, au moment de la .ÁdºF°
conclusion de l’acte, son état
d’insolvabilité.
L’autre partie est censée avoir eu con- ·dB∑∞« t∞ ¸bÅ s± d∂∑F¥ ULØ
naissance de la fraude du débiteur, si Ê√ rK´ bÆ ÊUØ «–≈ s¥bL∞« gG° UL∞U´
elle était au courant de cet état d’in- .dº´ W∞U• w≠ s¥bL∞« «c≥
solvabilité.
Si, par contre, l’acte passé par le dé- t° ÂUÆ Íc∞« ·dB∑∞« ÊUØ «–≈ U±√
biteur est à titre gratuit, il est inop- vK´ t° Z∑∫¥ ô t≤S≠ U´d∂¢ s¥bL∞«
posable au créancier au cas même où sº• t∞ Ÿd∂∑L∞« ÊUØ u∞Ë ,sz«b∞«
l’acquéreur serait de bonne foi. .WOM∞«
Si l’acquéreur a aliéné, à titre onéreux, ÷uF° ‰u• t∞ Ÿd∂∑L∞« ÊUØ «–≈
le bien qui lui a été transmis, le Ê√ sz«bK∞ fOK≠ tO∞≈ qI≤ Íc∞« ‰UL∞«
créancier ne peu invoquer l’inoppos- tOK´ ÃUπ∑•ô« ÂbF° pºL∑¥
abilité de l’acte de son débiteur que si ‰U∫L∞« ÊUØ «–≈ ô≈ tM¥b± ·dB∑°
le sous-acquéreur a lui même eu con- gG° ULK´ bÆ t∞ Ÿd∂∑L∞«Ë tO∞≈
naissance de cette fraude, au cas où ·dB¢ «–≈ U± W∞U• w≠ «c≥ s¥bL∞«
63
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 193
l’acte consenti par le débiteur l’a été à ÊUØ «–≈ ‰U∫∞« p∞cØË ÷uF° s¥bL∞«
titre onéreux et, en cas d’acte à titre rK´Ë ÷u´ ÊËb° s¥bL∞« ·dB¢
gratuit, que si le sous-acquéreur a eu XÆË s¥bL∞« dºF° tO∞≈ ‰U∫L∞«
connaissance de l’insolvabilité du .t∞ Ÿd∂∑L∞« `∞UB∞ ·dB∑∞« ¸ËbÅ
débiteur, au moment où l’acte a été
consenti à l’acquéreur.
,1991 WMß ‚. 1990-10-17 ¸«dÆ )· „(Ë ) ‘ ·( sO° 63219 rƸ WOCÆ -
82Ë 81 ,80 ,79’ ,2 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
cHM¢ w∑∞« ‹U≠dB∑∞« dzUßË ,À«dOL∞« vK´ Ídº¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
,t¢u± XÆË ·dB∑∞« tM± ¸bÅ s± Ë√ vÅuL∞« Ë√ p∞UN∞« Êu≤UÆ ,‹uL∞« bF°
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë
Êu≤UI∞« vK´ ÁœUL∑´U° fKπL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
rKº± Ídz«eπ Á¸U∂∑´U° wÅuL∞« Ë√ p∞UN∞« Êu≤UÆ …U´«d± ÊËœ wº≤dH∞«
.WO±ößù« WF¥dA∞« ÂUJ•√ ‚dîË Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî√ bÆ ÊuJ¥
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
Art. 193– Le créancier qui allègue dº´ sz«b∞« v´œ« «–≈ : 193 …œUL∞«
l’insolvabilité de son débiteur, n’a à X∂∏¥ Ê√ ô≈ tOK´ fOK≠ s¥bL∞«
établir que le montant de ses dettes. vK´Ë .Êu¥b∞« s± t∑±– w≠ U± ¸«bI±
C’est au débiteur de prouver que son ôU± t∞ Ê√ X∂∏¥ Ê√ tºH≤ s¥bL∞«
actif est égal ou supérieur à son passif. .UNOK´ b¥e¥ Ë√ Êu¥b∞« WLOÆ ÍËUº¥
Art. 194– une fois l’acte déclaré inop- W{¸UF± Âb´ ¸dI¢ v∑± : 194 …œUL∞«
posable au créancier, le bénéfice qui p∞– s± œUH∑ß« sz«bK∞ ·dB∑∞«
en résulte profite à tous les créanciers «c≥ ¸bÅ s¥c∞« sOMz«b∞« lOL§
au préjudice desquels l’acte a été .rNI∫° U≠U∫§≈ ·dB∑∞«
passé.
Art. 195– Si l’acquéreur du bien d’un s± UI• vIK¢ s± ÊUØ «–≈ : 195 …œUL∞«
débiteur insolvable n’en a pas acquitté le t≤S≠ tML£ l≠b¥ r∞ dºFL∞« s¥bL∞«
prix, il peut échapper aux conséquences sz«b∞« Èu´œ s´ Z∑M¥ UL± hKª∑¥
de l’action du créancier, pourvu que le ,q∏L∞« sL£ u≥ sL∏∞« «c≥ ÊUØ v∑±
prix corresponde au prix normal et .W≤¥eª∞« t´«b¥S° ÂUÆË
64
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 199
Art. 196– La fraude qui consiste ô≈ gG∞U° bBI¥ r∞ «–≈ : 196 …œUL∞«
uniquement à donner à un créancier ö≠ o• ÊËœ dî¬ vK´ sz«œ qOCH¢
une préférence injustifiée, n’entraîne s± sz«b∞« ÊU±d• ô≈ tOK´ V¢d∑¥
que la déchéance de cet avantage. .…eOL∞« Ác≥
Art. 197– L’action en inopposabilité Âb´ Èu´œ ÂœUI∑∞U° jIº¢ : 197 …œUL∞«
se prescrit par trois ans, à partir du jour ‹«uMß Àö£ ¡UCI≤U° ·dB∑∞« –UH≤
où l’acte attaqué a été passé. Elle se sz«b∞« tO≠ rKF¥ Íc∞« ÂuO∞« s±
préscrit, dans tous les cas, par quinze jIº¢Ë ·dB∑∞« –UH≤ Âb´ V∂º°
ans, à partir du jour où l’acte attaqué a WºLî ¡UCI≤U° ‰«u•_« lOL§ w≠
été passé. tO≠ ¸bÅ Íc∞« XÆu∞« s± WMß dA´
.tO≠ ÊuFDL∞« ·dB∑∞«
Art. 198– En cas de simulation, les ͸uÅ bI´ Âd°√ «–≈ : 198 …œUL∞«
créanciers des parties contractantes et nKªK∞Ë s¥bÆUF∑L∞« wMz«bK≠
les ayants-cause, à titre particulier, Ê√ ,WOM∞« wMº• «u≤UØ v∑± ,’Uª∞«
peuvent, s’ils sont de bonne foi, se .͸uB∞« bIF∞U° «uJºL∑¥
prévaloir de l’acte apparent.
Art. 199– Lorsque l’acte apparent Ê«bÆUF∑L∞« vHî√ «–≈ : 199 …œUL∞«
cache un acte réel, ce dernier seul a bIF∞U≠ d≥U™ bIF° UOIOI• «bI´
effet entre les parties contractantes et ,s¥bÆUF∑L∞« sO° ULO≠ c≠UM∞«
leurs ayants-cause à titre universel. .wIOI∫∞« bIF∞« u≥ ÂUF∞« nKª∞«Ë
65
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 200
Art. 200– celui qui est tenu à une ¡w® ¡«œQ° Âe∑∞« s± qJ∞ : 200 …œUL∞«
prestation peut s’abstenir de l’exé- sz«b∞« «œ U± t° ¡U≠u∞« s´ lM∑L¥ Ê√
cuter, si le créancier n’offre pas d’exé- Ë√ .s¥bL∞« «e∑∞U° ¡U≠u∞« ÷dF¥ r∞
cuter une obligation lui incombant et sO±Q¢ r¥bI∑° rI¥ r∞ sz«b∞« «œ U±
ayant un rapport de causalité et de .«c≥ t±«e∑∞U° ¡U≠uK∞ ·UØ
connexité avec celle du débiteur ou si
le créancier ne fournit pas une sûreté
suffisante pour garantir l’exécution de
son obligation.
Ce droit appartient notamment au pos- ezU∫∞ ’Uî t§u° p∞– ÊuJ¥Ë
sesseur ou au débiteur d’une chose sur tOK´ oH≤√ u≥ «–≈ ,Á“d∫± Ë√ ¡wA∞«
laquelle il a fait des dépenses néces- t∞ ÊS≠ ,WF≠U≤ Ë√ W¥¸Ëd{ ‹U≠ËdB±
saires ou utiles. La chose peut alors v∑• ¡wA∞« «c≥ œ¸ s´ l∑L∑¥ Ê√
être retenue jusqu’au remboursement Ê√ ô≈ ,t∞ o∫∑º± u≥ U± w≠u∑º¥
de ce qui est dû, à moins que l’obliga- qL´ s´ Uµ®U≤ œd∞U° «e∑∞ô« ÊuJ¥
tion de restituer ne résulte d’un acte .ŸËdA± dO¨
illicite.
Art. 201– Le droit à la rétention n’im- f∂• w≠ o∫∞« œdπ± : 201 …œUL∞«
plique pas un privilège pour le .tOK´ “UO∑±« o• X∂∏¥ ô ¡wA∞«
créancier.
Celui qui exerce le droit de rétention ¡wA∞« vK´ k≠U∫¥ Ê√ f°U∫∞« vK´Ë
doit conserver la chose, conformément Ê√ tOK´Ë ,…“UO∫∞« s≥¸ ÂUJ•_ UI≠Ë
aux règles établies en matière de gage .t∑K¨ s´ U°Uº• ÂbI¥
et il doit rendre compte des fruits.
Le rétenteur peut, s’il s’agit de choses vAª¥ ”u∂∫L∞« ¡wA∞« ÊUØ «–≈Ë
sujettes à dépérissement ou sus- Ê√ f°U∫KK≠ ,nK∑∞« Ë√ „öN∞« tOK´
ceptibles de détérioration, demander tFO° w≠ ¡UCI∞« s± Ê–≈ vK´ qB∫¥
en justice l’autorisation de les vendre, w≠ UNOK´ ’uBML∞« ÂUJ•ú∞ UI≠Ë
conformément à l’article 971. Le droit f∂∫∞« w≠ o∫∞« qI∑M¥Ë ,971 …œUL∞«
de rétention se transporte alors sur le .tML£ v∞≈ ¡wA∞« s±
prix des choses vendues.
66
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 204
Art. 203– L’obligation est condi- «–≈ UIKF± «e∑∞ô« ÊuJ¥ : 203 …œUL∞«
tionnelle, si son existence ou son d±√ vK´ U∂¢d∑± t∞«Ë“ Ë√ Áœu§Ë ÊUØ
extinction dépend d’un événement .t´uÆË sJL±Ë q∂I∑º±
futur dont la réalisation est possible.
Art. 204– L’obligation est inexistante «–≈ ULzUÆ Â«e∑∞ô« ÊuJ¥ ô : 204 …œUL∞«
lorsque la condition suspensive dont vK´ Ë√ ,sJL± dO¨ ◊d® vK´ oK´
elle dépend est impossible, contraire ,ÂUF∞« ÂUEM∞« Ë√ »«œx∞ n∞Uª± ◊d®
aux bonnes mœurs ou à l’ordre public. ÊUØ «–≈ U±√ UHÆ«Ë ◊dA∞« ÊUØ «–≈ «c≥
Si la condition est résolutoire, l’oblig- d∂∑F¥ Íc∞« tºH≤ uN≠ UªßU≠ ◊dA∞«
ation est pure et simple. .rzUÆ dO¨
Toutefois, l’obligation affectée d’une vK´ oK´ Íc∞« «e∑∞ô« ÂuI¥ ô t≤√ dO¨
67
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 205
Art. 205– L’obligation est inexistante «–≈ ULzUÆ Â«e∑∞ù« ÊuJ¥ ô : 205 …œUL∞«
si elle est affectée d’une condition sus- œu§Ë qFπ¥ nÆ«Ë ◊d® vK´ oK´
pensive qui fait dépendre l’existante …œ«¸≈ i∫± vK´ UHÆu∑± «e∑∞ô«
de l’obligation uniquement de la .Âe∑KL∞«
volonté de la personne qui s’oblige.
Art. 206– Si l’obligation dépend vK´ UIKF± «e∑∞ù« ÊUØ «–≈ : 206 …œUL∞«
d’une obligation suspensive, elle ne «–≈ ô≈ «c≠U≤ ÊuJ¥ ö≠ ,nÆ«Ë ◊d®
devient exécutoire qu’à la réalisation .◊dA∞« oI∫¢
de la condition.
Avant la réalisation de la condition, ÊuJ¥ ö≠ ,◊dA∞« oI∫¢ q∂Æ U±√
l’obligation n’est pas susceptible ôË ,Íd∂π∞« cOHM∑K∞ ö°UÆ Â«e∑∞ô«
d’exécution forcée, ni d‘exécution “uπ¥ t≤√ vK´ ,͸UO∑îù« cOHM∑K∞
volontaire. Le créancier peut, toute- U± ‹«¡«d§ù« s± cª∑¥ Ê√ sz«bK∞
fois, prendre des mesures conserva- .tI• vK´ t° k≠U∫¥
toires pour sauvegarder son droit
Art. 207– L’obligation s’éteint si la oI∫¢ «–≈ «e∑∞ù« ‰Ëe¥ : 207 …œUL∞«
condition résolutoire vient à se réali- U±eK± sz«b∞« ÊuJ¥Ë ,aßUH∞« ◊dA∞«
ser. Le créancier est tenu de restituer V∂º∞ œd∞« ‰U∫∑ß« «–S≠ Ácî√ U± œd°
ce qu’il a reçu et, si la restitution de- i¥uF¢ tOK´ V§Ë tM´ ‰ËRº± u≥
vient impossible pour une cause dont .¸dC∞«
il répond, il est tenu à la réparation du
préjudice subi.
Toutefois, les actes d’administration s± ¸bB¢ w∑∞« …¸«œù« ‰UL´√ Ê√ dO¨
accomplis par le créancier conservent .◊dA∞« oI∫¢ r¨¸ …c≠U≤ vI∂¢ sz«b∞«
leurs effets, nonobstant la réalisation
de la condition.
Art. 208– La réalisation de la condi- l§d¥ ◊dA∞« oI∫¢ «–≈ : 208 …œUL∞«
tion rétroagit au jour où l’obligation a tO≠ QA≤ Íc∞« ÂuO∞« v∞≈ Ád£√
pris naissance, à moins que l’existence …œ«¸≈ s± sO∂¢ «–≈ ô≈ ,«e∑∞ù«
68
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 211
Toutefois, la condition n’a pas d’effet ,wF§¸ d£√ ◊dAK∞ ÊuJ¥ ô t≤√ dO¨
rétroactif si l’exécution de l’obligation oI∫¢ q∂Æ Â«e∑∞ô« cOHM¢ `∂Å√ «–≈
devient impossible, avant la réalisa- b¥ ô V∂º∞ sJL± dO¨ ◊dA∞«
tion de la condition, par suite d’une .tO≠ s¥bLK∞
cause non imputable au débiteur.
Art. 209– L’obligation est à terme si «–≈ q§_ «e∑∞ù« ÊuJ¥ : 209 …œUL∞«
son exigibilité ou son extinction dé- vK´ U∂¢d∑± ÁƒUCI≤« Ë√ Á–UH≤ ÊUØ
pend d’un événement futur et certain. .ŸuÆu∞« oI∫± q∂I∑º± d±√
L’événement est réputé certain s’il v∑± ŸuÆu∞« oI∫± d±_« d∂∑F¥Ë
doit nécessairement arriver, même si ·dF¥ r∞ u∞Ë ,UL∑∫± t´uÆË ÊUØ
l’époque à laquelle il dit arriver, n’est .tO≠ lI¥ Íc∞« XÆu∞«
pas connue.
Art. 210– S’il résulte de l’obligation Ê√ «e∑∞ù« s± sO∂¢ «–≈ : 210 …œUL∞«
que le débiteur doit exécuter son en- bM´ ô≈ tzU≠u° ÂuI¥ ô s¥bL∞«
gagement quand il le pourra ou en aura w{UI∞« sO´ ,…dOºL∞« Ë√ …¸bIL∞«
les moyens, le juge fixe un délai con- UO´«d± ,q§_« ‰uK∫∞ U∂ßUM± «œUFO±
venable pour l’échéance du terme, en WO∞U∫∞« s¥bL∞« œ¸«u± p∞– w≠
tenant compte des ressources actuelles W¥UM´ ◊«d∑®« l± WK∂I∑ºL∞«Ë
et futures du débiteur et en exigeant de ¡U≠u∞« vK´ h¥d∫∞« q§d∞«
celui-ci la diligence d’un bon père de .t±«e∑∞U°
famille.
– s’il est déclaré en faillite confor- ’uBM∞ UI≠Ë tßö≠≈ dN® «–≈ -
mément aux dispositions de la loi, ,Êu≤UI∞«
– s’il a, par son fait, diminué nota- U± dO∂Ø b• v∞≈ tKFH° hI≤√ «–≈ -
blement les sûretés spéciales accor- u∞Ë ,’Uî sO±Q¢ s± sz«b∞« vD´√
dées au créancier, même en vertu d’un o•ô bIF° wD´√ bÆ sO±Q∑∞« «c≥ ÊUØ
acte postérieur ou en vertu de la loi, à r∞ U± «c≥ ,Êu≤UI∞« vC∑IL° Ë√
mois que le créancier ne préfère WKLJ∑° V∞UD¥ Ê√ sz«b∞« qCH¥
demander un supplément de sûreté, ,sO±Q∑∞«
– si la diminution des sûretés est due à l§d¥ sO±Q∑∞« ’UI≤≈ ÊUØ «–≈ U±√ -
une cause non imputable au débiteur, ÊS≠ tO≠ s¥bLK∞ qîœ ô V∂ß v∞≈
il y aura déchéance du terme, à moins s¥bL∞« ÂbI¥ r∞ U± jIº¥ q§_«
que le débiteur ne fournisse une sûreté ,UO≠UØ U≤UL{ sz«bK∞
suffisante,
– s’il ne fournit pas au créancier les bIF∞« w≠ b´Ë U± sz«bK∞ ÂbI¥ r∞ «–≈ -
sûretés promises dans le contrat. .‹UMO±Q¢ s± tL¥bI∑°
Art. 212– L’obligation affectée d’un U≤d∑I± «e∑∞ù« ÊUØ «–≈ : 212 …œUL∞«
terme suspensif devient exigible du ô≈ «c≠U≤ ÊuJ¥ ô t≤S≠ ,nÆ«Ë q§Q°
terme. Mais le créancier peut, même q§_« tO≠ wCIM¥ Íc∞« XÆu∞« w≠
avant l’échéance du terme, prendre les q∂Æ v∑• ,sz«bK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
mesures conservatoires pour sau- s± cª∑¥ Ê√ ,q§_« ¡UCI≤«
vegarder ses droits. Il peut, notam- ,tÆuI• vK´ t° k≠U∫¥ U± ‹«¡«d§ù«
ment, exiger des sûretés s’il craint que sO±Q∑° V∞UD¥ Ê√ ’Uî t§u° t∞Ë
le débiteur ne tombe en faillite et s’il Ádº´ Ë√ ,s¥bL∞« ”ö≠≈ wAî «–≈
établit que cette crainte est fondée. .‰uIF± V∂ß v∞≈ p∞– w≠ bM∑ß«Ë
70
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 215
Art. 213– L’obligation est alternative U¥dOOª¢ «e∑∞ù« ÊuJ¥ : 213 …œUL∞«
lorsqu’elle a pour objet des prestations √d∂¢ …œbF∑± ¡UO®√ tK∫± qL® «–≈
multiples et que le débiteur est entière- b•«Ë Èœ√ «–≈ W±U¢ …¡«d° s¥bL∞« W±–
ment libéré en accomplissant l’une r∞ U± s¥bLK∞ ¸UOª∞« ÊuJ¥Ë ,UNM±
d’elles; l’option appartient au débiteur, Ê«bÆUF∑L∞« oH∑¥ Ë√ Êu≤UI∞« hM¥
à moins que la loi ou la convention .p∞– dO¨ vK´
n’en disposent autrement.
Art. 214– Si l’option appartient au s¥bLK∞ ¸UOª∞« ÊUØ «–≈ : 214 …œUL∞«
débiteur et qu’il s’abstienne de l’ex- œbF¢ Ë√ ,¸UO∑îù« s´ lM∑±«Ë
ercer, ou que les débiteurs multiples ne ,rNMO° ULO≠ «uIH∑¥ r∞Ë ÊuM¥bL∞«
se soient pas mis d’accord entre eux, w{UI∞« s± VKD¥ Ê√ sz«bK∞ “U§
le créancier peut demander au juge Ë√ s¥bL∞« tO≠ ¸U∑ª¥ q§√ sOOF¢
d’impartir un délai pour que le débi- p∞– r∑¥ r∞ «–S≠ ,ÊuM¥bL∞« tO≠ oH∑¥
teur fixe son choix ou pour que les dif- q∫± sOOF¢ tºHM° w{UI∞« v∞u¢
férents débiteurs se mettent d’accord .«e∑∞ù«
entre eux; à défaut de quoi, le juge
détermine lui-même l’objet de l’oblig-
ation.
Art. 215– Si l’option appartient au ,s¥bLK∞ ¸UOª∞« ÊUØ «–≈ : 215 …œUL∞«
débiteur et qu’aucune des prestations ¡UO®_« s± qØ cOHM¢ ‰U∫∑ß« r£
multiples faisant l’objet de l’obliga- q∫± UNOK´ qL∑®« w∑∞« …œbF∑L∞«
71
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 216
Art. 216– L’obligation est facultative U¥¸UO∑î« Â«e∑∞ù« ÊuJ¥ : 216 …œUL∞«
lorsque le débiteur doit une seule ,«b•«Ë UµO® ô≈ tK∫± qLA¥ r∞ «–≈
prestation, mais avec faculté de se ôb° Èœ√ «–≈ s¥bL∞« W±– √d∂¢ sJ∞Ë
libérer en fournissant une autre presta- .dî¬ UµO® tM±
tion.
Art. 217– La solidarité entre créan- sOMz«b∞« sO° s±UC∑∞« : 217 …œUL∞«
ciers ou entre débiteurs ne se présume UL≤≈Ë ,÷d∑H¥ ô sOM¥bL∞« sO° Ë√
pas. Elle naît de la convention ou de la w≠ h≤ Ë√ ‚UH¢« vK´ ¡UM° ÊuJ¥
loi. .Êu≤UI∞«
Art. 218– Lorsqu’il y a solidarité sO° s±UC∑∞« ÊUØ «–≈ : 218 …œUL∞«
entre les créanciers, le débiteur peut s¥b∞U° ¡U≠u∞« s¥bLK∞ “U§ sOMz«b∞«
72
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 221
Le débiteur ne peut pas, s’il est poursuivi b•√ t∂∞U© «–≈ s¥bLK∞ “uπ¥ ôË
en paiement par l’un des créanciers sol- Ê√ ¡U≠u∞U° sOM±UC∑L∞« sOMz«b∞«
idaires, opposer à ce créancier les excep- ÁdOG° WÅUª∞« l≠b∞« t§ËQ° t{¸UF¥
tions qui sont personnelles aux autres ,sOMz«b∞« s±
créanciers.
Mais il peut opposer les exceptions qui sz«b∞« ÷¸UF¥ Ê√ t∞ “uπ¥ sJ∞Ë
sont personnelles au créancier poursuiv- ,t° WÅUª∞« l≠b∞« t§ËQ° V∞UDL∞«
ant et celles qui sont communes à tous lOL§ UNO≠ „d∑A¥ w∞U∑∞U°Ë
les créanciers. .sOMz«b∞«
Art. 220– Si le débiteur est libéré de sa q∂Æ sz«b∞« W±– Xzd° «–≈ : 220 …œUL∞«
dette, à l’égard de l’un des créanciers sol- V∂º∞ sOM±UC∑L∞« sOMz«b∞« b•√
idaires, pour une cause autre que le q∂Æ t∑±– √d∂¢ ö≠ ¡U≠u∞« dO¨
paiement, il n’est libéré à l’égard des WB• ¸bI° ô≈ s¥dîü« sOMz«b∞«
autres créanciers que jusqu’à concur- .tK§√ s± t∑±– Xzd° w∑∞« sz«b∞«
rence de la part du créancier à l’égard
duquel il est libéré.
Aucun des créanciers solidaires ne peut sOM±UC∑L∞« sOMz«b∞« b•_ “uπ¥ ô
agir de manière à porter préjudice aux ¸«d{ù« t≤Q® s± qLF° ÂuI¥ Ê√
autres créanciers. .s¥dîüU°
Art. 222– Lorsqu’il y a solidarité sO° s±UC∑∞« ÊUØ «–≈ : 222 …œUL∞«
entre les débiteurs, le paiement ef- s¥bK∞ r≥b•√ ¡U≠Ë ÊS≠ sOM¥bL∞«
fectué par l’un d’entre eux libère tous .sOÆU∂∞« W±– ∆d∂±
les autres.
Art. 223– Le créancier peut pour- W∂∞UD± sz«bK∞ “uπ¥ : 223 …œUL∞«
suivre tous les débiteurs solidaires Ë√ sOFL∑π± sOM±UC∑L∞« sOM¥bL∞«
simultanément ou séparément. Il est, U± p∞– w≠ v´«d¥ Ê√ vK´ s¥œdHM±
toutefois, tenu compte de la modalité .nÅË s± s¥b± qØ WD°«¸ o∫K¥
qui affecte le lien de chacun des dé-
biteurs.
Art. 224– La novation de la dette faite s¥b∞« b¥bπ¢ vK´ V¢d∑¥ : 224 …œUL∞«
par le créancier avec l’un des débiteurs sOM¥bL∞« b•√Ë sz«b∞« sO°
solidaires entraîne la libération des wÆU° W±– Wzd∂¢ sOM±UC∑L∞«
autres débiteurs, à moins que le tI∫° sz«b∞« kH∑•« «–≈ ô≈ sOM¥bL∞«
créancier n’ait réservé son droit à leur .rNK∂Æ
encontre.
Art. 226– La confusion qui s’opère sO° W±c∞« ‹b∫¢« «–≈ : 226 …œUL∞«
dans la personne du créancier et de tOM¥b± b•√Ë sz«b∞« hª®
l’un des débiteurs solidaires n’éteint wCIM¥ ô s¥b∞« ÊS≠ ,sOM±UC∑L∞«
l’obligation par rapport aux autres ¸bI° ô≈ sOM¥bL∞« wÆU° v∞≈ W∂ºM∞U°
codébiteurs, que jusqu’à concurrence .s¥bL∞« WB•
de la part de ce débiteur.
Art. 227– La remise de dette consen- b•√ sz«b∞« √d°√ «–≈ : 227 …œUL∞«
tie par le créancier à l’un des débiteurs W±– √d∂¢ ö≠ sOM±UC∑L∞« tOM¥b±
solidaires, ne libère les autres codébi- .p∞c° ÕdÅ «–≈ ô≈ sOÆU∂∞«
teurs, que si le créancier le déclare
expressément.
Art. 228– Si le créancier consent une b•√ sz«b∞« √d°√ «–≈ : 228 …œUL∞«
remise de solidarité à l’un des débi- s±UC∑∞« s± sOM±UC∑L∞« sOM¥bL∞«
teurs solidaires, son droit d’agir pour sOÆU∂∞« vK´ Ÿu§d∞« w≠ tI• wI°
le tout contre les autres, subsiste, sauf ‚UH¢« „UM≥ sJ¥ r∞ U± s¥b∞« qJ°
convention contraire. .p∞– dO¨ vK´
Art. 229– Dans tous les cas de remise, w∑∞« ‰«u•_« lOL§ w≠ : 229 …œUL∞«
soit de la dette, soit de la solidarité, les ,s¥b∞« s± ¡«uß ¡«d°ù« UNO≠ qB∫¥
autres codébiteurs peuvent recourir wÆU° UNO≠ l§d¥ s±UC∑∞« s± Ë√
75
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 230
La mise en demeure de l’un des co- sOM¥bL∞« b•√ sz«b∞« ¸c´√ «–≈
débiteurs solidaires ou l’action en jus- ÊuJ¥ ö≠ ÁU{UÆ Ë√ ,sOM±UC∑L∞«
tice intentée contre l’un deux, n’ont wÆU° v∞≈ W∂ºM∞U° d£√ p∞c∞
aucun effet à l’égard des autres b•√ ¸c´√ «–≈ U±√ ,sOM¥bL∞«
codébiteurs. Mais si l’un des codé- sz«b∞« sOM±UC∑L∞« sOM¥bL∞«
biteurs met en demeure le créancier, «c≥ s± sOM¥bL∞« wÆU° bOH∑ºO≠
cette mise en demeure profite aux .¸«c´ù«
autres codébiteurs.
Si l’un des débiteurs refuse de prêter le sOM±UC∑L∞« sOM¥bL∞« b•√ qJ≤ «–≈Ë
serment à lui déférer ou s’il réfère le ser- t§Ë «–≈ Ë√ ,tO∞≈ WN§uL∞« sOLO∞« s´
ment au créancier et que celui-ci le prête, «c≥ U≥«œ√Ë sz«b∞« v∞≈ sOLO∞« Ác≥
le serment refusé ou prêté ne nuit pas aux .sOM¥bL∞« wÆU° p∞c° ¸UC¥ ö≠ dOî_«
autres codébiteurs.
Si le créancier défère le serment à l’un des sOLO∞« tO§u¢ vK´ sz«b∞« dB∑Æ« «–≈Ë
débiteurs solidaires et que celui-ci le prête, sOM±UC∑L∞« sOM¥bL∞« b•√ v∞≈
ce serment profite aux autres codébiteurs. .ÊuÆU∂∞« UNM± bOH∑ºO≠ s¥bL∞« UNHK•Ë
Art. 233– Le jugement rendu contre l’un b•√ vK´ rJ• ¸bÅ «–≈ : 233 …œUL∞«
des débiteurs solidaires, n’a pas autorité «cN∞ ÊuJ¢ ö≠ sOM±UC∑L∞« sOM¥bL∞«
contre les autres. .s¥dîü« vK´ WDKß rJ∫∞«
Si le jugement est rendu en faveur de l’un r≥b•√ `∞UB∞ rJ• ¸bÅ «–≈ U±√
d’eux, il profite aux autres, à moins que le «c≥ ÊUØ «–≈ ô≈ ,ÊËdîü« tM± bOH∑ºO≠
jugement ne soit fondé sur un fait person- s¥bL∞U° ’Uî qF≠ vK´ UOM∂± rJ∫∞«
nel au débiteur en faveur duquel il a été .wMFL∞«
rendu
Art. 234– Si l’un des débiteurs soli- sOM¥bL∞« b•√ v≠Ë «–≈ : 234 …œUL∞«
daires paie la dette en entier, il n’a de l§d¥ ö≠ ,s¥b∞« qØ sOM±UC∑L∞«
recours contre chacun des autres t∑B• ¸bI° ô≈ sOÆU∂∞« s± Í√ vK´
codébiteurs que pour sa part dans la ‰uK∫∞« Èu´b° ÊUØ u∞Ë ,s¥b∞« w≠
dette, alors même qu’il exercerait l’ac- .sz«b∞« vK´
tion du créancier par voie de su-
brogation.
La dette payée se divise entre les débi- sO° ÍËUº∑∞U° s¥b∞« rºI¥Ë
teurs par parts égales, à moins de con- Ë√ ‚UH¢« „UM≥ sJ¥ r∞ U± sOM¥bL∞«
vention ou de disposition légale con- .p∞– dOG° wCI¥ h≤
traires.
Art. 235– Si l’un des débiteurs soli- sOM¥bL∞« b•√ dº´√ «–≈ : 235 …œUL∞«
77
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 236
Art. 236– L’obligation est indivisible : :ÂUºI≤ù« «e∑∞ù« q∂I¥ ô : 236 …œUL∞«
– lorsqu’elle a pour objet une chose ÂUºI≤ù« q∂I¥ ô q∫± vK´ œ¸Ë «–≈ -
qui, de par sa nature, n’est pas divi- ,t∑FO∂D°
sible.
– S’il résulte du but poursuivi par les Ê√ sO≠dD∞« ÷d¨ s± sO∂¢ «–≈ -
parties que l’exécution de l’obligation «–≈ Ë√ ,rºIM¥ ô «e∑∞ô« cOHM¢
ne doit pas être divisée ou si telle est .p∞– v∞≈ rN∑O≤ X≠dB≤«
l’intention des parties.
Le débiteur qui a effectué le paiement vK´ s¥b∞« v≠Ë Íc∞« s¥bL∞« l§d¥Ë
a recours contre les autres codébiteurs, ô≈ t∑B• ¸bI° qØ sOM¥bL∞« wÆU°
chacun pour sa part, à moins que le .p∞– dO¨ ·ËdE∞« s± sO∂¢ «–≈
contraire ne résulte des circonstances.
Art. 239– Le créancier peut céder son ‰u∫¥ Ê√ sz«bK∞ “uπ¥ : 239 …œUL∞«
droit à un tiers, à moins que la créance p∞– lM± «–≈ ô≈ dî¬ hª® v∞≈ tI•
ne soit incessible en vertu d’une dis- ,s¥bÆUF∑L∞« ‚UH¢« Ë√ ,Êu≤UI∞« h≤
position de la loi d’un accord entre les ÊËœ W∞«u∫∞« r∑¢Ë «e∑∞ù« WFO∂© Ë√
parties ou en raison de sa nature pro- .s¥bL∞« U{¸ v∞≈ W§U•
pre. La cession est parfaite, sans qu’il
soit besoin du consentement du débi-
teur.
Art. 240– La créance n’est cessible ô≈ o∫∞« W∞«u• “uπ¢ ô : 240 …œUL∞«
que dans la mesure où elle est saisis- .eπ∫K∞ ö°UÆ o∫∞« ÊUØ «–≈
sable.
Art. 241– La cession n’est opposable q∂Æ W∞«u∫∞U° Z∑∫¥ ô : 241 …œUL∞«
au débiteur ou au tiers que si elle est w{¸ «–≈ ô≈ dOG∞« q∂Æ Ë√ ,s¥bL∞«
acceptée par le débiteur ou si elle lui dO¨ bIF° UN° d∂î√ Ë√ ,s¥bL∞« UN°
est notifiée par acte extra-judiciaire. ,wzUCÆ
prendre toutes mesures conservatoires, .tO∞≈ qI∑ML∞« o∫∞« vK´ UN° k≠U∫O∞
afin de sauvegarder le droit qui lui a
été cédé.
Art. 244– À moins de stipulation con- ÷uF° W∞«u∫∞« X≤UØ «–≈ : 244 …œUL∞«
traire, le cédant ne garantit que l’exis- o∫∞« œu§Ë ô≈ qO∫L∞« sLC¥ ö≠
tence de la créance au moment de la sJ¥ r∞ U± ,W∞«u∫∞« XÆË t° ‰U∫L∞«
cession, si celle-ci est consentie à titre .p∞– dOG° wCI¥ ‚UH¢« „UM≥
onéreux.
Si la cession est faite à titre gratuit, le ö≠ ÷u´ dOG° W∞«u∫∞« X≤UØ «–≈ U±√
cédant ne garantit même pas l’exis- .o∫∞« œu§u∞ UM±U{ qO∫L∞« ÊuJ¥
tence de la créance.
Art. 247– Le créancier cédant répond t∞UF≠√ s´ qO∫L∞« ‰Qº¥ : 247 …œUL∞«
de son fait personnel, alors même que W∞«u∫∞« X≤UØ u∞Ë WOBªA∞«
la cession serait à titre gratuit ou .ÊUL{ dOG° Ë√ WO≤Uπ±
qu’elle serait faite sans garantie.
Art. 248– Le débiteur cédé peut op- q∂Æ s¥bL∞« pºL∑¥ : 248 …œUL∞«
poser au cessionnaire les exceptions UN° ÷d∑F¥ w∑∞« Ÿu≠b∞U° t∞ ‰U∫L∞«
qu’il pouvait opposer au cédant au w≠ W∞«u∫∞« –UH≤ XÆË qO∫L∞« q∂Æ
moment où la cession lui est devenue pºL∑¥ Ê√ t∞ “uπ¥ ULØ tI•
opposable. Il peut également opposer .W∞«u∫∞« bI´ s± …bL∑ºL∞« Ÿu≠b∞U°
les exceptions découlant au contrat de
cession.
Art. 249– En cas de conflit entre sO° ·öî ŸuÆË W∞U• w≠ : 249 …œUL∞«
plusieurs cessions ayant pour objet XKC≠ «b•«Ë UI• hª¢ ‹ô«u• …b´
une même créance, la préférence est U≥dO¨ q∂Æ `∂B¢ w∑∞« W∞«u∫∞«
accordée à la cession qui est devenue .dOG∞« o• w≠ …c≠U≤
opposable aux tiers avant les autres.
Art. 250– Lorsqu’une saisie – arrêt est b¥ X∫¢ U± eπ• «–≈ : 250 …œUL∞«
pratiquée entre les mains du débiteur w≠ W∞«u∫∞« –UH≤ q∂Æ tOK´ ‰U∫L∞«
cédé avant que la cession ne soit dev- W∂ºM∞U° W∞«u∫∞« X≤UØ dOG∞« o•
enue opposable aux tiers, la cession .dî¬ eπ• W°U∏L° e§U∫∞« v∞≈
vaut saisie à l’égard du saisissant.
Dans ce cas, si une autre saisie est pra- dî¬ eπ• lÆË «–≈ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
tiquée après que la cession fût devenue w≠ …c≠U≤ W∞«u∫∞« X∫∂Å√ Ê√ bF°
opposable aux tiers, la créance est sO° rºI¥ s¥b∞« ÊS≠ ,dOG∞« o•
répartie par contribution entre le pre- t∞ ‰U∫L∞«Ë ÂbI∑L∞« e§U∫∞«
mier saisissant, le cessionnaire et le vK´ ,¡U±d¨ WLºÆ dîQ∑L∞« e§U∫∞«Ë
saisissant postérieur; et il est prélevé, dîQ∑L∞« e§U∫∞« WB• s± cîR¥ Ê√
sur la part de ce dernier, la somme WLOÆ WKLJ∑∞ ͸ËdC∞« mK∂L∞«
nécessaire pour compléter, au profit du .t∞ ‰U∫L∞« `∞UB∞ W∞«u∫∞«
cessionnaire, le montant de la somme
cédée.
81
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 251
Art. 251– La cession de dette a lieu ‚UH¢U° s¥b∞« W∞«u• r∑¢ : 251 …œUL∞«
par accord entre le débiteur et une qL∫∑¥ dî¬ hª®Ë s¥bL∞« sO°
tierce personne qui se charge de la .s¥b∞« tM´
dette à la place du débiteur.
Art. 252– La cession de dette n’est …c≠U≤ W∞«u∫∞« ÊuJ¢ ô : 252 …œUL∞«
opposable au créancier qu’après sa rat- .U≥dÆ√ «–≈ ô≈ sz«b∞« o• w≠
ification par ce dernier.
Art. 253– Tant que le créancier n’a œb∫¥ r∞ sz«b∞« «œ U± : 253 …œUL∞«
pas pris partie en ratifiant ou refusant ,UC≠¸ Ë√ «¸«dÆ≈ W∞«u∫∞« s± tHÆu±
la cession, le cessionnaire est tenu s¥bL∞« q∂Æ U±eK± tOK´ ‰U∫L∞« ÊUØ
envers le débiteur primitif d’effectuer XÆu∞« w≠ sz«bK∞ ¡U≠u∞U° wKÅ_«
le paiement en temps utile entre les ‚UH¢« „UM≥ sJ¥ r∞ U± VßUML∞«
mains du créancier, à moins de con- rJ∫∞« «c≥ Ídº¥Ë ,p∞– dOG° wCI¥
vention contraire. Cette disposition .W∞«u∫∞« sz«b∞« i≠¸ u∞Ë
s’applique alors même que le créanci-
er aurait refusé la cession.
82
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 257
Toutefois, la caution, tant réelle que ÊUØ UOMO´ ,qOHJK∞ vI∂¥ ô t≤√ dO¨
personnelle, ne demeure obligée en- ô≈ sz«b∞« ÁUπ¢ «e∑∞« ,UOBª® Ë√
vers le créancier que si elle consent à .W∞«u∫∞U° w{¸ «–≈
la cession.
Art. 255– À moins de convention con- wKÅ_« s¥bL∞« sLC¥ : 255 …œUL∞«
traire, le débiteur primitif est garant de ¸«dÆ≈ XÆË tOK´ ‰U∫L∞« ¸Uº¥
la solvabilité du cessionnaire au dO¨ vK´ oH∑¥ r∞ U± W∞«u∫K∞ sz«b∞«
moment de la ratification du créancier. .p∞–
Art. 256– Le cessionnaire peut op- q∂Æ tOK´ ‰U∫L∞« pºL∑¥ : 256 …œUL∞«
poser au créancier les exceptions qui s¥bLK∞ ÊUØ w∑∞« Ÿu≠b∞U° sz«b∞«
appartenaient au débiteur primitif, t∞ “uπ¥ ULØ ,UN° pºL∑¥ Ê√ wKÅ_«
comme il peut opposer celles qui dé- s± bL∑ºL∞« Ÿu≠b∞U° pºL∑¥ Ê√
coulent du contrat de cession. .W∞«u∫∞« bI´
Art. 257– La cession de dette peut ‚UH¢U° s¥b∞« W∞«u• r∑¢ : 257 …œUL∞«
aussi avoir lieu par accord entre le Ê√ vK´ tOK´ ‰U∫L∞«Ë sz«b∞« sO°
créancier et le cessionnaire, substi- q∫± q∫¥ dOî_« «c≥ Ê√ tO≠ ¸dI∑¥
tuant ce dernier au débiteur primitif Ác≥ w≠Ë ,t±«e∑∞« w≠ wKÅ_« s¥bL∞«
dans son obligation. Dans ce cas, les 254 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ Ídº¢ W∞U∫∞«
dispositions des articles 254 et 256 .256Ë
sont applicables.
83
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 258
Art. 258– Le paiement peut être ef- s¥bL∞« s± ¡U≠u∞« `B¥ : 258 …œUL∞«
fectué par le débiteur, par son repré- t∞ hª® Í√ s± Ë√ t∂zU≤ s± Ë√
sentant ou par toute autre personne …U´«d± l± p∞–Ë ¡U≠u∞« w≠ W∫KB±
intéressée, sous réserve des disposi- .170 …œUL∞« w≠ ¡U§ U±
tions de l’article 170.
Il peut également, sous la même ré- kH∫∑∞« l± UC¥√ ¡U≠u∞« `B¥ ULØ
serve, être effectué par une personne w≠ W∫KB± t∞ XºO∞ sL± o°Uº∞«
qui n’y est point intéressée, même à s¥bL∞« rK´ ÊËœ p∞– ÊUØ u∞Ë ¡U≠u∞«
l’insu du débiteur ou contrairement à sz«bK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨ t¢œ«¸≈ r¨¸ Ë√
sa volonté. Toutefois, le créancier peut ÷d∑´« «–≈ dOG∞« s± ¡U≠u∞« i≠¸
refuser le paiement offert par le tiers, «cN° sz«b∞« mK°√Ë p∞– vK´ s¥bL∞«
si le débiteur s’y est opposé et a porté .÷«d∑´ù«
son opposition à la connaissance du
créancier.
Art. 259– Si le paiement est fait par ¡U≠u° dOG∞« ÂUÆ «–≈ : 259 …œUL∞«
tiers, celui-ci a un recours contre le vK´ Ÿu§d∞« o∫ t∞ ÊUØ ,s¥b∞«
débiteur jusqu’à concurrence de ce .l≠œ U± ¸bI° s¥bL∞«
qu’il a payé.
Toutefois, le débiteur, malgré lequel le qB• Íc∞« s¥bLK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
paiement a été effectué, peut repousser Ÿu§¸ lM± ,t¢œ«¸≈ dOG° ¡U≠u∞«
en tout ou en partie le recours de celui «–≈ UCF° Ë√ öØ tM´ ÁU≠Ë UL° w≠uL∞«
qui a payé pour lui, s’il prouve qu’il w≠ W∫KB± W¥√ t∞ Ê√ X∂£√
avait un intérêt quelconque à s’oppos- .¡U≠u∞« vK´ ÷«d∑´ô«
er au paiement.
84
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 263
Art. 260– Le paiement n’est valable Ê√ ¡U≠u∞« W∫B∞ ◊d∑A¥ : 260 …œUL∞«
que si celui qui paye est propriétaire w≠Ë Íc∞« ¡wAK∞ UJ∞U± w≠uL∞« ÊuJ¥
de la chose remise en paiement et est .tO≠ ·dB∑K∞ WOK≥√ «– ÊuJ¥ Ê√Ë ,t°
capable d’en disposer.
Art. 261– Lorsque le paiement est fait hª® ¡U≠u∞U° ÂUÆ «–≈ : 261 …œUL∞«
par un tiers. Celui-ci est subrogé au sz«b∞« q∫± w≠uL∞« q• ,s¥bL∞« dO¨
créancier désintéressé dans les cas ‰«u•_« w≠ tI• v≠u∑ß« Íc∞«
suivants : :WO¢ü«
– quand étant lui même créancier, UMz«œ v≠ËË UMz«œ w≠uL∞« ÊUØ «–≈ -
même chirographaire, il a payé un sO±Q¢ s± t∞ UL° tOK´ U±bI± dî¬
autre créancier ayant la préférence sur ,sO±Q¢ Í√ w≠uLK∞ sJ¥ r∞ u∞Ë wMO´
lui à raison d’une sûreté réelle,
– quand, ayant acquis un immeuble, il l≠œË «¸UI´ Èd∑®« w≠uL∞« ÊUØ «–≈ -
en a employé le prix au paiement des ¸UIF∞« hBî ,sOMz«bK∞ ¡U≠Ë tML£
créanciers auxquels cet immeuble était ,rNÆuI• ÊULC∞
affecté en garantie de leurs droits,
Art. 263– Il appartient également au «–≈ s¥bLK∞ UC¥√ “uπ¥ : 263 …œUL∞«
débiteur, lorsqu’il a emprunté la somme q∫¥ Ê√ s¥b∞« t° v≠Ë ôU± ÷d∑Æ«
85
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 264
avec laquelle il a payé sa dette, de sub- v≠u∑ß« Íc∞« sz«b∞« q∫± ÷dIL∞«
roger le prêteur au créancier qui reçoit vK´ ,dOî_« «c≥ U{¸ ÊËœ u∞Ë ,tI•
le paiement même sans le consente- bÆ ‰UL∞« Ê√ ÷dI∞« bI´ w≠ dØc¥ Ê√
ment de ce dernier, pourvu que, dans Ê√ WB∞UªL∞« w≠Ë ,¡U≠uK∞ hBî
l’acte de prêt, il soit mentionné que la Íc∞« ‰UL∞« «c≥ s± ÊUØ ¡U≠u∞«
somme a été prêtée en vue de ce .b¥bπ∞« sz«b∞« t{dÆ«
paiement, et que dans la quittance, il
soit mentionné que le paiement a été
fait avec des deniers fournis par le nou-
veau créancier.
Art. 265– À moins de convention con- sz«b∞« dOG∞« v≠Ë «–≈ : 265 …œUL∞«
traire, lorsqu’un tiers a payé au créanci- ö≠ ,tO≠ tK∫± q•Ë tI• s± «¡e§
er une partie de sa créance et se trouve w≠ ÊuJ¥Ë ,¡U≠u∞« «cN° sz«b∞« ¸UC¥
subrogé à lui dans cette partie, ce U±bI± o• s± t∞ wI° U± ¡UHO∑ß«
paiement ne peut pas nuire au créanci- ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± ,ÁU≠Ë s± vK´
er, lequel peut exercer ses droits pour ce .p∞– dOG° wCI¥
qui lui reste dû, de préférence à ce tiers.
Art. 266– Le tiers détenteur qui a payé ezU∫∞« dOG∞« v≠Ë «–≈ : 266 …œUL∞«
toute la dette hypothécaire et qui est q∫± q•Ë s¥b∞« qØ Êu≥dL∞« ¸UIFK∞
86
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 269
Art. 267– Le paiement doit être fait au Ë√ ,sz«bK∞ ¡U≠u∞« ÊuJ¥ : 267 …œUL∞«
créancier ou à son représentant. Celui ¡UHO∑ß« w≠ WHÅ «– d∂∑F¥Ë ,t∂zUM∞
qui produit au débiteur la quittance WB∞Uª± s¥bLK∞ ÂbI¥ s± s¥b∞«
émanant du créancier, est censé être UIH∑± ÊUØ «–≈ ô≈ ,sz«b∞« s± …¸œUÅ
qualifié pour recevoir le paiement, à .UOBª® sz«bK∞ ÊuJ¥ ¡U≠u∞« Ê√ vK´
moins qu’il n’ait été convenu que le
paiement devait être effectué au
créancier personnellement.
Art. 269– Si le créancier refuse, sans ÊËœ sz«b∞« i≠¸ «–≈ : 269 …œUL∞«
juste raison, de recevoir le paiement qui tOK´ ÷ËdFL∞« ¡U≠u∞« ‰u∂Æ ¸d∂±
lui est régulièrement offert, ou d’accom- ÂUOI∞« i≠¸ Ë√ U∫O∫Å U{d´
plir les actes sans lesquels le paiement ne Ë√ ,UN° ô≈ ¡U≠u∞« r∑¥ w∑∞« ‰UL´_U°
peut être effectué, ou s’il déclare qu’il t≤√ d∂∑´« ,¡U≠u∞« q∂I¥ s∞ t≤√ sK´√
n’accepte pas le paiement, il est constitué q㧝 Íc∞« XÆu∞« s± Á¸«c´≈ r¢ bÆ
en demeure dès le moment où son refus Êö´S° i≠d∞« «c≥ tOK´ s¥bL∞«
a été constaté, par une sommation sig- .wL߸
nifiée en la forme légale.
87
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 270
Art. 270– Lorsque le créancier est en t≤S≠ sz«b∞« ¸«c´≈ r¢ «–≈ : 270 …œUL∞«
demeure, la perte et la détérioration de tHK¢ Ë√ ,¡wA∞« „ö≥ WF∂¢ qL∫∑¥
la chose sont à ses risques et le débi- Ÿ«b¥≈ w≠ o∫∞« s¥bLK∞ `∂B¥Ë
teur acquiert le droit de consigner la W∂∞UDL∞«Ë ,sz«b∞« WIH≤ vK´ ¡wA∞«
chose aux frais du créancier et de .¸d{ s± t°UÅ√ U± i¥uF∑°
réclamer la réparation du préjudice
qu’il éprouve de ce fait.
Art. 271– Si l’objet du paiement est UµO® ¡U≠u∞« q∫± ÊUØ «–≈ : 271 …œUL∞«
un corps certain, le débiteur peut qB∫¥ Ê√ s¥bLK∞ “U§ ‹«c∞U° UMOF±
obtenir, par voie judiciaire, l’autorisa- ,t´«b¥≈ w≠ ¡UCI∞« s± hOîd¢ vK´
tion de le mettre en dépôt. S’il s’agit u≥ U± Ë√ «¸UI´ ¡wA∞« «c≥ ÊUØ «–S≠
d’immeubles ou de choses destinés à Ê√ s¥bLK∞ “U§ b§Ë YO• ¡UI∂K∞ bF±
rester sur place, le débiteur peut .Wß«d∫∞« X∫¢ tF{Ë VKD¥
demander leur mise sous séquestre.
totale ou partielle, n’a pas de représen- tM´ q∂I¥ VzU≤ t∞ sJ¥ r∞Ë ,UNBÆU≤
tant ayant pouvoir de recevoir le ,¡U≠u∞«
paiement pour lui,
– si la créance fait l’objet d’un litige …b´ sO° Ÿ«e≤ q∫± s¥b∞« ÊUØ Ë√ -
entre plusieurs personnes, ,’Uª®√
Art. 274– L’offre réelle vaut paiement wIOI∫∞« ÷dF∞« ÂuI¥ : 274 …œUL∞«
en ce qui concerne le débiteur, «–≈ ,¡U≠u∞« ÂUI± s¥bL∞« v∞≈ W∂ºM∞U°
lorsqu’elle est suivie de consignation, Êu≤UÆ ÂUJ•_ UI≠Ë Ÿ«b¥≈ Áö¢
conformément aux dispositions du ¡«d§≈ Í√ Áö¢ Ë√ ,WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«
code de procédure civile, ou de toute Ë√ sz«b∞« ‰u∂Æ ◊d∑A¥ q£UL±
autre mesure équivalente, pourvu wCIL∞« ¡wA∞« …uÆ t∞ rJ∫° t∑∫Å
qu’elle soit agréée par le créancier ou .t°
reconnue valable par un jugement
passé en force de chose jugée.
Art. 275– Le débiteur qui a fait des vK´ s¥bL∞« ÷d´ «–≈ : 275 …œUL∞«
offres suivies de consignation ou Ë√ Ÿ«b¥S° ÷dF∞« «c≥ l∂¢√Ë sz«b∞«
d’une mesure équivalente, peut retirer w≠ Ÿu§d∞« t∞ “U§ q£UL± ¡«d§S°
ses offres, tant que le créancier ne les r∞ Ë√ tK∂I¥ r∞ sz«bK∞ «œ U± t{d´
a pas acceptées ou qu’elles n’ont pas Ác≥ w≠Ë ,t∑∫B° wzUN≤ rJ• ¸bB¥
été reconnues valables par un juge- s¥b∞« w≠ ¡UØdA∞« W±– √d∂¢ ô W∞U∫∞«
ment passé en force de chose jugée, .sOM±UC∞« W±– ôË
auquel cas les codébiteurs et les cau-
tions ne sont pas libérés.
Mais si le débiteur retire ses offres bF° t{d´ w≠ s¥bL∞« l§¸ «–≈ sJ∞Ë
après leur acceptation par le créancier bF° t∑∫Å bF° Ë√ sz«b∞« s± t∞u∂Æ
ou après le jugement les ayant déclaré «c≥ tM± sz«b∞« q∂ÆË ,rJ∫∞«
valables et si ce retrait est accepté par Ê√ sz«b∞« «cN∞ sJ¥ r∞ ,Ÿu§d∞«
le créancier, celui-ci n’a plus le droit ‹UMO±Q¢ s± tE• qHJ¥ UL° pºL∑¥
de se prévaloir des sûretés garantissant W±–Ë ,s¥b∞« w≠ ¡UØdA∞« W±– √d∂¢Ë
sa créance; les codébiteurs et les cau- .sOM±UC∞«
tions sont, dans ce cas, libérés.
89
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 276
Art. 276– Le paiement doit porter sur öÅ√ o∫∑ºL∞« ¡wA∞« : 276 …œUL∞«
l’objet même qui est dû. Le créancier d∂π¥ ö≠ ,¡U≠u∞« t° ÊuJ¥ Íc∞« u≥
ne peut être contraint de recevoir un ÊUØ u∞Ë ÁdO¨ ¡w® ‰u∂Æ vK´ sz«b∞«
autre objet, même de valeur égale ou Ë√ WLOI∞« w≠ t∞ U¥ËUº± ¡wA∞« «c≥
supérieure. .vK´√ WLOÆ t∞ X≤UØ
Art. 278– Lorsque le débiteur étant U±eK± s¥bL∞« ÊUØ «–≈ : 278 …œUL∞«
tenu de payer, outre la dette principale, vK´ …œU¥“ n¥¸UBL∞U° ¡U≠u∞U°
les frais, fait un paiement qui ne cou- wH¥ ô Á«œ√ U± ÊUØË wKÅ_« sz«b∞«
vre pas la dette et ses accessoires, ce U± rBî ,‹UI∫KL∞« Ác≥ l± s¥b∞U°
paiement s’impute, à défaut de con- s± r£ n¥¸UBL∞« »Uº• s± Èœ√
vention contraire, d’abord sur les frais, .p∞– dO¨ vK´ oH∑¥ r∞ U± s¥b∞« qÅ√
puis sur la dette principale.
Art. 279– Si le débiteur est tenu en- W±– w≠ Êu¥b∞« ‹œbF¢ «–≈ : 279 …œUL∞«
vers le même créancier de plusieurs s±Ë b•«Ë sz«b∞ X≤UØË ,s¥bL∞«
dettes de même espèce et si le paie- ÁcN° wH¥ ô Á«œ√ U± ÊUØË b•«Ë fM§
ment effectué par lui, ne suffit pas à bM´ s¥bLK∞ “U§ ,UFOL§ Êu¥b∞«
couvrir toutes les dettes, il lui ap- b¥d¥ Íc∞« s¥b∞« sOOF¢ ¡U≠u∞«
partient de désigner, lors du paiement, ,w≤u≤UÆ l≤U± b§u¥ r∞ U± t° ¡U≠u∞«
la dette qu’il entend acquitter, pourvu .sOOF∑∞« «c≥ ÊËœ ‰u∫¥ ÍbÆUF¢ Ë√
qu’il n’y ait pas d’empêchement légal
ou conventionnel à cette désignation.
90
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 282
Art. 280– À défaut de choix de la part vK´ s¥b∞« sOF¥ r∞ «–≈ : 280 …œUL∞«
du débiteur, dans les conditions ÊUØ ,279 …œUL∞« w≠ sO∂L∞« t§u∞«
indiquées à l’article 279, le paiement q• Íc∞« s¥b∞« »Uº• s± rBª∞«
s’impute sur la dette échue ou sur la p∞–Ë ,WHKØ b®_« s¥b∞« s± Ë√ ,tK§√
dette la plus onéreuse, au cas où plu- .…œbF∑± Êu¥œ q§√ q• «–≈
sieurs dettes seraient échues.
Art. 281– À moins de convention ou ¸u≠ ¡U≠u∞« r∑¥ Ê√ Vπ¥ : 281 …œUL∞«
de disposition légale contraires, le W±– w≠ UOzUN≤ «e∑∞ô« VO¢d¢
paiement doit être effectué dès que h≤ Ë√ ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± s¥bL∞«
l’obligation est définitivement née .p∞– dOG° wCI¥
dans le patrimoine du débiteur.
Les juges peuvent néanmoins, en con- eØdL∞ «dE≤ ¡UCIK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
sidération de la position du débiteur et W¥œUB∑Æô« W∞U∫K∞ …U´«d±Ë ,s¥bL∞«
compte tenu de la situation du débiteur ·ËdEK∞ WLzö± ôU§¬ «u∫ML¥ Ê√
et compte tenu de la situation Ê√Ë WMß …b± Ác≥ “ËUπ∑¢ Ê√ ÊËœ
économique, accorder pour le lOL§ ¡UI°≈ l± cOHM∑∞« «uHÆu¥
paiement des délais qui empruntent .UN∞U• vK´ ¸u±_«
leur mesure aux circonstances, sans,
toutefois, dépasser un an, et surseoir à
l’exécution des poursuites, toutes
choses demeurant en l’état.
S’il est sursis à l’exécution des pour- ‰U§ü« ÊS≠ cOHM∑∞« ·UI¥≈ W∞U• w≠Ë
suites, les délais fixés par le code de Êu≤UÆ w≠ UNOK´ ’uBML∞«
procédure civile pour la validité des ‹«¡«d§≈ W∫B° ,WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«
procédures d’exécution, sont sus- ¡UCI≤« v∞≈ W≠uÆu± vI∂¢ cOHM∑∞«
pendus jusqu’à l’expiration du délai .w{UI∞« t∫M± Íc∞« q§_«
accordé par le juge.
Art. 282– À moins de convention ou «e∑∞ô« q∫± ÊUØ «–≈ : 282 …œUL∞«
91
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 283
Art. 283– À défaut de stipulation ou vK´ ¡U≠u∞« ‹UIH≤ ÊuJ¢ : 283 …œUL∞«
de disposition légale contraires, les h≤ Ë√ ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± ,s¥bL∞«
frais du paiement sont à la charge du .p∞– dOG° wCI¥
débiteur.
Art. 284– Celui qui paye une partie de ¡U≠u∞U° ÂUÆ sL∞ ÊuJ¥ : 284 …œUL∞«
la dette a le droit d’exiger une quit- W∂∞UD± w≠ o∫∞« ,s¥b∞« s± ¡eπ°
tance pour ce qu’il a payé ainsi que la vK´ dO®Q∑∞« l± ÁU≠Ë UL° WB∞Uª±
mention du paiement sur le titre de la t∞Ë ¡U≠u∞« «c≥ ‰uB∫° s¥b∞« bMß
créance. Il a également le droit, Ë√ bMº∞« œ¸ W∂∞UD± w≠ o∫∞« UC¥√
lorsque la dette est acquittée intégrale- ŸU{ «–≈Ë s¥b∞« qJ° v≠Ë «–≈ tzUG∞≈
ment, d’exiger la remise ou l’annula- sz«b∞« s± VKD¥ Ê√ t∞ ÊUØ bMº∞«
tion du titre. En cas de perte de celui- .bMº∞« «c≥ ŸUO{ vK´ «œUN®≈
ci, il peut demander au créancier une
déclaration écrite constatant que le
titre a été perdu.
92
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 287
– par changement de dette, lorsque les ÊU≠dD∞« oH¢« «–≈ s¥b∞« dOOG∑° -
deux parties conviennent de substituer wKÅ_« «e∑∞ù« ‰«b∂∑ß« vK´
à l’ancienne obligation une nouvelle tK∫± w≠ tM´ nK∑ª¥ b¥b§ «e∑∞U°
différente de la première, quant à son ,Á¸bB± w≠ Ë√
93
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 288
objet ou à sa source,
Art. 288– La novation ne s’accomplit ÊUØ «–≈ ô≈ b¥bπ∑∞« r∑¥ ô : 288 …œUL∞«
que si les deux obligations, l’ancienne qØ öî bÆ b¥bπ∞«Ë r¥bI∞« «e∑∞ù«
et la nouvelle, sont exemptes de toute .ÊöD∂∞« »U∂ß√ s± ULNM±
cause de nullité.
Si l’ancienne obligation découle d’un s´ Uµ®U≤ r¥bI∞« «e∑∞ô« ÊUØ «–≈ U±√
contrat annulable, la novation n’est b¥bπ∑∞« ÊuJ¥ ö≠ ÊöD∂K∞ q°UÆ bI´
valable que si la nouvelle obligation a b¥bπ∞« «e∑∞ù« bI≠ «–≈ ô≈ U∫O∫Å
été assumée à la fois en vue de con- «e∑∞ô« q∫± t∞ö•≈Ë bIF∞« …“U§≈
firmer le contrat et de remplacer l’an- .r¥bI∞«
cienne obligation.
qui ne portent que sur le temps, le lieu, UL± ôË ,t° ¡U≠u∞« WOHOØ Ë√ ,t≤UJ± Ë√
ou le mode d’exécution de la presta- ô ‹ö¥bF¢ s± «e∑∞ù« vK´ qîb¥
tion, ni des modifications qui ne por- sJ¥ r∞ U± ,‹UMO±Q∑∞« ô≈ ‰ËUM∑¢
tent que sur les sûretés. .p∞– dOG° wCI¥ ‚UH¢« „UM≥
Art. 291– La novation a pour effet b¥bπ∑∞« vK´ V¢d∑¥ : 291 …œUL∞«
d’éteindre l’obligation ancienne avec ,tF°«u∑° wKÅ_« «e∑∞ù« ¡UCI≤«
ses accessoires et de lui substituer une .t≤UJ± b¥b§ «e∑∞« ¡UA≤≈Ë
nouvelle obligation.
Art. 292– Si le débiteur avait fourni ‹UMO±Q¢ s¥bL∞« ÂbÆ «–≈ : 292 …œUL∞«
des sûretés réelles en garantie de ÊS≠ r¥bI∞« «e∑∞ù« W∞UHJ∞ WOIOI•
l’obligation ancienne, les dispositions v∞≈ ‹UMO±Q∑∞« Ác≥ qI≤ vK´ ‚UH¢ù«
suivantes sont observées dans la con- ÂUJ•_« tO≠ v´«d¢ b¥bπ∞« «e∑∞ù«
vention relative au transfert de ces : WO¢ü«
sûretés à l’obligation nouvelle :
– lorsque la novation a lieu par “U§ s¥b∞« dOOG∑° b¥bπ∑∞« ÊUØ «–≈ -
changement de la dette, le créancier et ‰UI∑≤« vK´ ‚UH¢ù« s¥bLK∞Ë sz«bK∞
95
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 293
Art. 294– Il y a délégation lorsque le qB• «–≈ W°U≤ù« r∑¢ : 294 …œUL∞«
débiteur fait accepter par le créancier hªA° sz«b∞« ¡U{¸ vK´ s¥bL∞«
un tiers consentant à payer la dette en ÊUJ± s¥b∞« ¡U≠u° Âe∑K¥ w∂M§√
ses lieu et place. .s¥bL∞«
Art. 295– Lorsque, dans la délégation, w≠ ÊËbÆUF∑L∞« oH¢« «–≈ : 295 …œUL∞«
les contractants conviennent de sub- o°Uß Â«e∑∞U° «u∞b∂∑º¥ Ê√ W°U≤ù«
stituer à l’ancienne obligation une W°U≤ù« Ác≥ X≤UØ «b¥b§ U±«e∑∞«
nouvelle, cette délégation vaut nova- .s¥bL∞« dOOG∑° «e∑∞ö∞ «b¥bπ¢
tion par changement du débiteur. Elle VOML∞« W±– ¡«d°≈ UNOK´ V¢d∑¥Ë
a pour effet de libérer le délégataire, ÊuJ¥ Ê√ vK´ t¥b∞ »UML∞« q∂Æ
pourvu que la nouvelle obligation »UML∞« ÁUC¢¸« Íc∞« b¥bπ∞« «e∑∞ô«
assumée par le délégué soit valable et «dºF± dOî_« «c≥ ÊuJ¥ ô√Ë U∫O∫Å
que ce dernier ne soit pas insolvable .W°U≤ù« XÆË
au moment de la délégation.
Art. 296– À moins de convention con- »UML∞« «e∑∞ô« ÊuJ¥ : 296 …œUL∞«
traire, l’obligation du délégué envers ÊUØ u∞Ë U∫O∫Å t¥b∞ »UML∞« ÁUπ¢
le délégataire est valable, alors même ÊUØ Ë√ ö©U° VOML∞« ÁUπ¢ t±«e∑∞«
que son obligation envers le déléguant l§d¥ r∞ U± Ÿu≠b∞« s± l≠b∞ UF{Uî
serait nulle ou sujette à exception, sauf b§u¥ r∞ U±Ë ,VOML∞« vK´ »UML∞«
recours du délégué contre le .p∞– dOG° wCI¥ ‚UH¢«
déléguant.
Art. 297– Le débiteur a droit à la com- sO° WÅUIL∞« o• s¥bLK∞ : 297 …œUL∞«
pensation de ce qu’il doit au créancier, u≥ UL± tMz«b∞ tOK´ o∫∑º± u≥ U±
avec ce qui lui est dû par ce dernier, V∂ß nK∑î« u∞Ë t≥Uπ¢ t∞ o∫∑º±
alors même que les causes des deux ULNM± qØ l{u± ÊUØ «–≈ sOM¥b∞«
dettes seraient différentes, pourvu ŸuM∞« …b∫∑± ‹UOK∏± Ë√ «œuI≤
qu’elles aient pour objet, toutes les UO∞UîË U∑°U£ UNM± qØ ÊUØË …œuπ∞«Ë
97
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 298
La remise du paiement par suite d’un ¡U≠u∞« œUFO± dîQ¢ WÅUIL∞« lML¥ ôË
délai accordé par le juge ou consenti UN° Ÿd∂¢ Ë√ w{UI∞« UN∫M± WKNL∞
par le créancier, ne fait pas obstacle à .sz«b∞«
la compensation.
Art. 298– Le débiteur peut se pré- pºL∑∞« s¥bLK∞ “uπ¥ : 298 …œUL∞«
valoir de la compensation quant bien ¡U≠u∞« ÊUJ± nK∑î« u∞Ë WÅUIL∞U°
même les lieux de paiement des deux Ác≥ w≠ tOK´ Vπ¥ sJ∞Ë sOM¥b∞« w≠
dettes seraient différents; mais il doit, s± tI∫∞ U± sz«b∞« i¥uF¢ W∞U∫∞«
dans ce cas, réparer le préjudice WÅUIL∞« V∂º° tMJL¢ ÂbF∞ ¸d{
éprouvé par le créancier, du fait que ¡U≠u∞« Ë√ o• s± t∞ U± ¡UHO∑ß« s±
celui-ci n’a pu, par suite de la com- Íc∞« ÊUJL∞« w≠ s¥b∞« s± tOK´ UL°
pensation, obtenir ou effectuer la . p∞c∞ sO´
prestation au lieu fixé à cet effet.
– lorsque l’une des deux dettes a pour ÊËœ Ÿe≤ UµO® sOM¥b∞« b•√ ÊUØ «–≈ -
objet la restitution d’une chose dont le ,Áœ¸ U°uKD± ÊUØË tJ∞U± b¥ s± o•
propriétaire a été injustement dépouil-
lé,
– lorsque l’une des deux dettes a pour «b´u± UµO® sOM¥b∞« b•√ ÊUØ «–≈ -
objet la réalisation d’une chose U°uKD± ÊUØË ‰ULF∑ßö∞ «¸UF± Ë√
déposée à usage, ,Áœ¸
– Lorsque l’une des deux dettes con- q°UÆ dO¨ UI• sOM¥b∞« b•√ ÊUØ «–≈
stitue une créance insaisissable. .eπ∫K∞
Art. 300– La compensation n’a lieu pºL¢ «–≈ ô≈ WÅUIL∞« lI¢ ô : 300 …œUL∞«
98
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 303
que si elle est opposée par la partie “uπ¥ ôË ,UNO≠ W∫KB± t∞ s± UN°
intéressée. On ne peut y renoncer d’a- .UNO≠ o∫∞« ‹u∂£ q∂Æ UNM´ ‰ËeM∞«
vance.
Elle éteint les deux dettes, jusqu’à ¸bI° sOM¥b∞« ¡UCI≤« UNOK´ V¢d∑¥Ë
concurrence de la plus petite, dès Íc∞« XÆu∞« cM± ULNM± qÆ_«
qu’elles sont susceptibles de com- WÅUILK∞ sO∫∞UÅ tO≠ ÊU∫∂B¥
pensation. L’imputation se fait en w≠ l≠b∞« WN§ sOOF¢ ÊuJ¥Ë
matière de compensation comme en .¡U≠u∞« w≠ UNMOOF∑Ø WÅUIL∞«
matière de paiement.
Art. 301– Si le délai de prescription …b± s¥b∞« vK´ XC± «–≈ : 301 …œUL∞«
de la créance s’était écoulé au moment ö≠ WÅUIL∞U° pºL∑∞« XÆË ÂœUI∑∞«
où la compensation est opposée, celle- pºL∑∞« r¨¸ UN´uÆË s± p∞– lML¥
ci a lieu, nonobstant l’exception de bÆ sJ¢ r∞ …bL∞« X±«œ U± ÂœUI∑∞U°
prescription si, au moment où la com- tO≠ X∫∂Å√ Íc∞« XÆu∞« w≠ XL¢
pensation était devenue possible, le .WMJL± WÅUIL∞« pK¢
délai de prescription n’était pas encore
entièrement expiré.
Si, à la suite d’une saisie-arrêt prati- b¥ X∫¢ «eπ• dOG∞« lÆË√ «–S≠
quée par un tiers entre les mains du UMz«œ dOî_« «c≥ `∂Å√ r£ s¥bL∞«
débiteur, celui-ci devient créancier de pºL∑¥ Ê√ t∞ “uπ¥ ö≠ tMz«b∞
son créancier, il ne peut pas, au préju- .e§U∫K∞ «¸«d{≈ WÅUIL∞U°
dice du saisissant, opposer la compen-
sation.
Art. 303– Si le créancier a cédé sa tI• sz«b∞« ‰u• «–≈ : 303 …œUL∞«
créance à un tiers, le débiteur qui ac- ÊËœ W∞«u∫∞« s¥bL∞« q∂ÆË dOGK∞
cepte la cession sans réserve, ne peut Ê√ dOî_« «cN∞ “uπ¥ ö≠ kH∫¢
plus opposer au cessionnaire la com- WÅUIL∞U° t∞ ‰U∫L∞« q∂Æ pºL∑¥
pensation qu’il pouvait opposer avant ‰u∂Æ q∂Æ UN° pºL¢ ÊUØ w∑∞«
d’avoir accepté la cession; il peut tI∫° Ÿu§d∞« ô≈ t∞ fO∞Ë W∞«u∫K∞
seulement exercer sa créance contre le .qO∫L∞« vK´
99
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 304
cédant.
Mais le débiteur qui n’a pas accepté la W∞«u∫∞« q∂I¥ r∞ s¥bL∞« ÊUØ «–≈ U±√
cession et auquel cette dernière a été Ác≥ tFML¢ ö≠ UN° sK´√ sJ∞Ë
notifiée, peut, nonobstant cette ces- .WÅUIL∞U° pºL∑¥ Ê√ s± W∞«u∫∞«
sion, opposer la compensation.
Art. 304– Lorsque les deux qualités hª® w≠ lL∑§« «–≈ : 304 …œUL∞«
de créancier et de débiteur de la même W∂ºM∞U° s¥bL∞«Ë sz«b∞« U∑HÅ b•«Ë
dette se réunissent dans la même per- s¥b∞« «c≥ vCI≤« ,b•«Ë s¥œ v∞≈
sonne, la dette s’éteint dans la mesure .W±c∞« tO≠ ‹b∫¢« Íc∞« ¸bI∞U°
où il y a confusion.
Lorsque la cause de la confusion vient œU∫¢ô Èœ√ Íc∞« V∂º∞« ‰«“ «–≈Ë
à disparaître rétroactivement, la dette œU´ wF§¸ d£√ t∞«Ëe∞ ÊUØË W±c∞«
revit avec ses accessoires à l’égard de W∂ºM∞U° t¢UI∫KL° œu§u∞« v∞≈ s¥b∞«
tous les intéressés et la confusion est œU∫¢« d∂∑F¥Ë d±_U° sOOMFL∞« v∞≈
réputée n’avoir jamais eu lieu. .sJ¥ r∞ t≤QØ W±c∞«
Art. 305– L’obligation s’éteint par la √d° «–≈ «e∑∞ù« wCIM¥ : 305 …œUL∞«
remise volontaire qui en est faite par le ¡«d°ù« r∑¥Ë U¥¸UO∑î« tM¥b± sz«b∞«
créancier. La remise est parfaite dès sJ∞Ë s¥bL∞« rK´ v∞≈ qÅË v∑±
qu’elle parvient à la connaissance du .s¥bL∞« tC≠¸ «–≈ ö©U° `∂B¥
débiteur, mais elle devient caduque si
100
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 309
Aucune forme spéciale n’est requise lÆË u∞Ë ’Uî qJ® tO≠ ◊d∑A¥ ôË
pour la remise, même si elle a pour d≠«u¢ t±UOI∞ ◊d∑A¥ «e∑∞« vK´
objet une obligation dont la naissance tOK´ oH¢« Ë√ Êu≤UI∞« t{d≠ qJ®
était soumise à une forme spéciale pre- .Ê«bÆUF∑L∞«
scrite par la loi convenue par les par-
ties.
Art. 307– L’obligation s’éteint lors- X∂£√ «–≈ «e∑∞ù« wCI¥ : 307 …œUL∞«
que le débiteur établit que l’exécution öO∫∑º± `∂Å√ t° ¡U≠u∞« Ê√ s¥bL∞«
en est devenue impossible par suite .t¢œ«¸≈ s´ w∂M§√ V∂º∞ tOK´
d’une cause qui ne peut lui être
imputée.
Art. 308– Sauf les cas spécialement ¡UCI≤U° «e∑∞ô« ÂœUI∑¥ : 308 …œUL∞«
prévus par la loi et en dehors des ex- ‹ôU∫∞« «b´ ULO≠ WMß dA´ WºLî
ceptions suivantes, l’obligation se pre- Êu≤UI∞« w≠ ’Uî h≤ UNO≠ œ¸Ë w∑∞«
scrit par quinze ans. : WO¢ü« ‹«¡UM∏∑ßù« «b´ ULO≠Ë
Art. 309– Toute créance périodique et ‹«uMß fLª° ÂœUI∑¥ : 309 …œUL∞«
renouvelable, telle que loyers, ar- t° dÆ√ u∞Ë œbπ∑± ͸˜ o• qØ
rérages, traitements, salaires et pen- Êu¥b∞«Ë ,w≤U∂L∞« …d§QØ s¥bL∞«
sions, se prescrit par cinq ans, même si ,¸u§_«Ë ‹U∂¢dL∞«Ë ,…dîQ∑L∞«
elle est reconnue par le débiteur. .‹U®UFL∞«Ë
101
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 310
Toutefois, les fruits dus par le pro- o∫∑ºL∞« l¥d∞« jIº¥ ô t≤√ dO¨
cesseur de mauvaise foi, ainsi que les l¥d∞« ôË ,WOM∞« TOß ezU∫∞« W±– w≠
fruits dus par le gestionnaire d’un bien ‰UL∞« ·dB∑± vK´ Áƒ«œ√ V§«u∞«
indivis aux bénéficiaires, ne se pre- ¡UCI≤U° ô≈ sOI∫∑ºLK∞ ŸUAL∞«
scrivent que par quinze ans. .WMß dA´ WºLî
œb´ ,1990 WMß ‚. 1989-05-29 ¸«dÆ )√ Í( Ë )Õ Â( sO° 50602 rƸ WOCÆ -
161Ë 160 ,159 ,158 ’ ,3
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
‰b° vK´ ‹«uMß 5 ¸ËdL° bIFM¥ jIºL∞« ÂœUI∑∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.…œbπ∑L∞« W¥¸Ëb∞« ‚uI∫∞« s± Á¸U∂∑´U° WOMJº∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈
w≠ d§Q∑ºL∞« WO≤ ¡uº≠ UOKL• fO∞Ë UO∂K© ¸Uπ¥ù« Ê√ UC¥√ ¸dIL∞« s±Ë
‚U° w´d® bIF° ¡ôœùU° ¸«c≤≈ tO§u¢ bF° ô≈ oI∫∑¢ ô ¸Uπ¥ù« b¥bº¢ ‰Uπ±
n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,tGOK∂¢ vK´ q±UØ dN® ¸Ëd± bF° ÈËb§ ÊËœ
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî bF¥ sOzb∂L∞« s¥c≥
‰b∂° Áb{ ÊuFDLK∞ s¥b± s´UD∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞
‹d±Ë ,Èu´b∞« dA≤ a¥¸U¢ 1983-05-28 v∞« 1973 d∂Lº¥œ ‰Ë√ s± ¸Uπ¥≈
Ác≥ ÂœUI∑∞« …b± Ê√Ë 1978-11-30 v∞« 1973-12-01 s± ‹«uMß 5 …b± p∞c°
…UCÆ ÊS≠ r£ s±Ë WII∫∑± dO¨ s´UD∞« WO≤ ¡uß Ê√Ë ,nÆu∑¢ Ë√ lDIM¢ r∞
bLπL∞« ¸Uπ¥ù« b¥bº¢ hª¥ ULO≠ n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞« r≥bO¥Q∑° ·UMµ∑ßù«
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ «uKF≠ ULØ rNzUCI° rN≤S≠ ,
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« ‰UD°≈Ë iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
Art. 310– Les créances dues aux ‚uI• sO∑Mº° ÂœUI∑¢ : 310 …œUL∞«
médecins, chirurgiens, chirurgiens- ,sO±U∫L∞«Ë ,W∞œUOB∞«Ë ,¡U∂©_«
dentistes, sages-femmes, pharmaciens, ¡öØËË ,¡«d∂ª∞«Ë sOßbMNL∞«Ë
avocats, ingénieurs, architectes, ,…c¢Uß_«Ë ,…dßULº∞«Ë ,WºOKH∑∞«
experts, syndics, courtiers, professeurs Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ ◊dA° sOLKFL∞«Ë
ou enseignants et éducateurs, se pre- s± ÁËœ√ UL´ ¡«e§ rN∞ W∂§«Ë ‚uI∫∞«
scrivent par deux ans, pourvu que ces s± ÁËb∂J¢ UL´Ë rN∑MN± qL´
créances leur soient dues en rémunéra- .n¥¸UB±
tion d’un travail rentrant dans l’exerci-
ce de leur profession ou en rembourse-
ment des frais qu’ils ont déboursés.
102
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 312
Art. 311– Les impôts et droits dus à ‹«uMß l°¸Q° ÂœUI∑¢ : 311 …œUL∞«
l’État se prescrivent par quatre ans. La WI∫∑ºL∞« Âußd∞«Ë ,Vz«dC∞«
prescription des impôts et droits ÂœUI∑∞« ÊU¥dß √b∂¥Ë W∞ËbK∞
annuels commence à courir à partir de WMº∞« W¥UN≤ s± W¥uMº∞« Âußd∞«Ë
la fin de l’exercice pour lequel ils sont Âußd∞« w≠Ë UNM´ o∫∑º¢ w∑∞«
dus; celle des droits à percevoir sur les s± WOzUCI∞« ‚«¸Ë_« s´ WI∫∑ºL∞«
actes judiciaires, à partir de la date de Ë√ Èu´b∞« w≠ WF≠«dL∞« ¡UN∑≤« a¥¸U¢
clôture des débats dans le procès au qB∫¢ r∞ «–≈ U≥d¥d∫¢ a¥¸U¢ s±
sujet duquel ces actes ont été établis. .WF≠«d±
Se prescrit également par quatre ans, o∫∞« UC¥√ ‹«uMß l°¸Q° ÂœUI∑¥Ë
le droit de répéter les impôts et droits Âußd∞«Ë Vz«dC∞« œd° W∂∞UDL∞« w≠
indûment payés. Cette prescription ÊU¥dß √b∂¥Ë o• dOG° XF≠œ w∑∞«
commence à courir à partir de la date .UNF≠œ Âu¥ s± ÂœUI∑∞«
du paiement.
– les sommes dues aux marchands et fab- ¡UO®√ s´ ŸUMB∞«Ë ,¸Uπ∑∞« ‚uI• -
ricants pour les fournitures faites à des ,UNO≠ ÊËdπ∑¥ ô ’Uª®_ U≥Ëœ¸Ë
personnes qui ne font pas commerce des r´UDL∞«Ë ‚œUMH∞« »U∫Å√Ë ‚uI•Ë
objets fournis, ainsi que celles dues aux U± qØË ÂUFD∞« sL£Ë ,W±UÆù« d§√ s´
hôteliers et restaurateurs pour le loge- ,rNzöL´ »Uº∫∞ Áu≠dÅ
ment, la nourriture ou les débours faits
pour leurs clients,
– les sommes dues aux ouvriers et ‰ULFK∞ WI∫∑ºL∞« m∞U∂L∞« -
autres salariés pour leurs rémunéra- .rNKL´ q°UI± ÊËdîü« ¡«d§_«Ë
tions.
Celui qui invoque cette prescription ÂœUI∑∞U° pºL∑¥ s± vK´ Vπ¥
d’un an, doit prêter serment qu’il a Èœ√ t≤√ vK´ sOLO∞« nK∫¥ Ê√ ,WMº∞
effectivement acquitté la dette. Le juge t§u¢ sOLO∞« Ác≥Ë öF≠ s¥b∞«
103
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 313
Art. 313– La prescription des créances w≠ ÂœUI∑∞« ÊU¥dß √b∂¥ : 313 …œUL∞«
prévues aux articles 309 et 311, court à 309 sO¢œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« ‚uI∫∞«
partir du jour où les prestations ont été t O ≠ r ∑ ¥ Í c ∞ « X Æ u ∞ « s ± 311 Ë
effectuées par les créances, alors même u∞Ë t¢U±bî r¥bI¢ ÊuMz«b∞«
que ces deniers continueraient à fournir .Èdî√ ‹U±bî ¡«œ√ w≠ «ËdL∑ß«
d’autres prestations. ‚uI∫∞« Ác≥ s± o∫° bMß ¸d• «–≈Ë
Lorsque l’une de ces créances a été con- WºLî ¡UCI≤U° ô≈ o∫∞« ÂœUI∑¥ ö≠
statée par un acte écrit, elle ne se prescrit .WMß dA´
que par quinze ans.
Art. 315– La prescription ne court, sauf ÂœUI∑∞« ÊU¥dß √b∂¥ ô : 315 …œUL∞«
disposition spéciale, qu’à dater du jour s± ô≈ ’Uî h≤ tO≠ œd¥ r∞ ULO≠
où la créance est devenue exigible. s¥b∞« tO≠ `∂B¥ Íc∞« ÂuO∞«
Notamment, elle ne court, à l’égard .¡«œ_« o∫∑º±
d’une créance soumise à une autre con- W∂ºM∞U° ÂœUI∑∞« Ídº¥ ô UÅuBîË
dition suspensive, qu’à partir du jour où ô≈ nÆ«Ë ◊d® vK´ oKF± s¥œ v∞≈
la condition se réalise, à l’égard d’une ◊dA∞« tO≠ oI∫∑¥ Íc∞« ÂuO∞« s±
action en garantie d’éviction, qu’à partir ô≈ ‚UI∫∑ßù« ÊUL{ v∞≈ W∂ºM∞U°Ë
du jour où l’éviction a lieu, à l’égard tO≠ X∂∏¥ Íc∞« XÆu∞« s±
d’une créance à terme, qu’à partir de s¥b∞« v∞≈ W∂ºM∞U°Ë ,‚UI∫∑ßù«
l’expiration du terme. wCIM¥ Íc∞« XÆu∞« s± ô≈ q§RL∞«
Lorsque la date de l’exigibilité de la .q§_« tO≠
créance dépend de la volonté du créanci- UHÆu∑± ¡U≠u∞« œUFO± b¥b∫¢ ÊUØ «–≈Ë
er, la prescription court du jour où celui- s± ÂœUI∑∞« Èdß sz«b∞« …œ«¸≈ vK´
104
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 316
Art. 316– La prescription ne court point ULKØ ÂœUI∑∞« Ídº¥ ô : 316 …œUL∞«
toutes les fois qu’il y a un obstacle, sz«b∞« lML¥ U´d® ¸d∂± l≤U± b§Ë
dûment justifié, qui empêche le créanci- Ídº¥ ô ULØ tI∫° W∂∞UDL∞« s±
er de réclamer sa créance. .VzUM∞«Ë qOÅ_« sO° ULO≠
Elle ne court point non plus entre t¢b± wCIM¢ Íc∞« ÂœUI∑∞« Ídº¥ ôË
représentant et représenté. La prescrip- wL¥b´ o• w≠ ‹«uMß fLî s´
tion dont le délai est de moins de cinq rNOK´ ÂuJ∫L∞«Ë sO∂zUG∞«Ë WOK≥_«
ans, ne court point contre les incapables, VzU≤ rN∞ sJ¥ r∞ «–≈ WOzUM§ ‹U°uIF°
les absents et les personnes condamnées b¥e¢ Íc∞« ÂœUI∑∞« Ídº¥ ôË .w≤u≤UÆ
à des peines criminelles s’ils n’ont pas o• w≠ ‹«uMß fLî vK´ t¢b±
de représentant légal. ÂuJ∫L∞«Ë sO∂zUG∞«Ë WOK≥_« wL¥b´
sJ¥ r∞ «–≈ WOzUM§ ‹U°uIF° rNOK´
.w≤u≤UÆ VzU≤ rN∞
La prescription dont le délai est su- t¢b± b¥e¢ Íc∞« ÂœUI∑∞« Ídº¥ ôË
périeur à cinq ans, ne court pas contre ’Uª®_« o• w≠ ‹«uMß fLî vK´
les personnes visées à l’alinéa précé- u∞Ë WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ s¥¸uØcL∞«
dent, même si elles sont pourvues d’un Âb´ …b± WKO© w≤u≤UÆ VzU≤ rN∞ ÊUØ
représentant légal, pendant toute la péri- .rN∑OK≥√
ode de leur incapacité.
œb´ ,2001 WMß ‚. 2000-07-31 ¸«dÆ )” »(Ë )‰ »( sO° 197177 rƸ WOCÆ -
248Ë 247 ,246 ,245 ’ ,1
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
w≠ UNÆuI• ‹U∂£S° rJ∫∞« XºL∑∞« WM´UD∞« Ê√ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« s± œUH∑ºL∞«
ô≈ ,U≥b∞«Ë WØd¢ w≠ UN∞ VÅU´ WHB° ‹«¸UIF∞« “U• s´UD∞« Ê√ ”Uß√ vK´ WØd∑∞«
ÊQ° r≥¡UCÆ s¥¸d∂± Íd≥uπ∞« l≠b∞« «c≥ vK´ œd∞« «uKH¨√ fKπL∞« …UCÆ Ê√
‹UOC∑I±Ë rOI∑º¥ ô ¡UCÆ u≥Ë VºJL∞« ÂœUI∑∞« s± bOH∑º¥ Áb{ ÊuFDL∞«
.Êu≤UI∞« s± 316 …œUL∞«
s± sz«b∞« lML¥ U´d® ¸d∂± l≤U± b§Ë ULKØ ÂœUI∑∞« Ídº¥ t≤Q° ¸dI¢ w∑∞« w≤bL∞«
ÊuJ¥ bÆ …“UO∫∞« …b± nÆu¥ Íc∞« l≤UL∞« ÊS≠ ”Uß_« «c≥ vK´Ë tI∫° W∂∞UDL∞«
s±Ë p∞UL∞«Ë ezU∫∞« sO° WÆöF∞« w≠ vKπ∑¥ UO°œ√ UF≤U± ÍœUL∞« l≤UL∞« V≤U§ v∞«
ÊS≠ p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .U≥¸U£¬ V¢d∑¢ ULO≠ f∂K∞« VOF¥ W°uA± …“UO∫∞« ÊuJ¢ «c≥
. iIMK∞ r≥¸«dÆ ÷dF¥ ULO≠ tLN≠ «Ë¡Uß√Ë Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «uKH¨√ …UCI∞«
105
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 317
Art. 317– La prescription est inter- W∂∞UDL∞U° ÂœUI∑∞« lDIM¥ : 317 …œUL∞«
rompue par une demande en justice, v∞≈ Èu´b∞« XF≠¸ u∞Ë WOzUCI∞«
même faite à un tribunal incompétent, Ë√ tO∂M∑∞U° WB∑ª± dO¨ WLJ∫±
par un commandement ou une saisie, t° ÂbI∑¥ Íc∞« VKD∞U°Ë ,eπ∫∞U°
par la demande faite par le créancier WºOKH¢ w≠ tI• ‰u∂I∞ sz«b∞«
tendant à faire admettre sa créance à la qL´ ÍQ° Ë√ l¥“u¢ w≠ Ë√ s¥bL∞«
faillite du débiteur ou dans une distri- ‹U∂£ù WF≠«d± ¡UM£√ sz«b∞« t° ÂuI¥
bution ou par tout acte accompli par le .tI•
créancier au cours d’une instance, en
vue de faire valoir sa créance.
Art. 318– La prescription est inter- dÆ√ «–≈ ÂœUI∑∞« lDIM¥ : 318 …œUL∞«
rompue par la connaissance, expresse U∫¥dÅ «¸«dÆ≈ sz«b∞« o∫° s¥bL∞«
ou tacite, du droit du créancier par le UOML{ Ë√
débiteur.
106
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 320
Art. 319– Lorsque la prescription est √b° ÂœUI∑∞« lDI≤« «–≈ : 319 …œUL∞«
interrompue, une nouvelle pres- ¡UN∑≤« XÆË s± Ídº¥ b¥b§ ÂœUI¢
cription commence à courir à partir du ŸUDI≤ô« V∂ß vK´ V¢d∑L∞« d£_«
moment où l’acte interruptif a cessé de .‰Ë_« ÂœUI∑∞« …b± w≥ t¢b± ÊuJ¢Ë
produire son effet. La nouvelle pre-
scription a la même durée que la pre-
mière.
Toutefois, si la dette a été constatée rJ∫∞« “U•Ë s¥bL∞U° rJ• «–≈ t≤√ dO¨
par un jugement passé en force de ÊUØ «–≈ Ë√ t° wCIL∞« ¡wA∞« …uÆ
chose jugée, ou s’il s’agit d’une dette t±œUI¢ lDI≤«Ë WMº° ÂœUI∑¥ s¥b∞«
qui se prescrit par un an et dont la pre- ÂœUI∑∞« …b± X≤UØ ,s¥bL∞« ¸«dÆS°
scription a été interrompue par la ÊuJ¥ Ê√ ô≈ WMß dA´ WºLî b¥bπ∞«
reconnaissance du débiteur, elle ne se UMLC∑± t° ÂuJ∫L∞« s¥b∞«
prescrit plus que par quinze ans, à o∫∑º¢ ô …œbπ∑± W¥¸Ëœ ‹U±«e∑∞ô
moins que la dette constatée par juge- .rJ∫∞« ¸ËbÅ bF° ô≈ ¡«œ_«
ment ne comprenne des obligations
périodiques et renouvelables qui ne
sont devenues exigibles qu’après le
jugement.
Lorsqu’une dette s’éteint par pres- t¢UI∫K± tF± jIº¢ ÂœUI∑∞U° o∫∞«
cription, ses accessoires s’éteignent WÅUª∞« ÂœUI∑∞« …b± qL∑J¢ r∞ u∞Ë
également, alors même que la pres- .‹UI∫KL∞« ÁcN°
cription particulière s’appliquant à ces
derniers ne serait pas accomplie.
Mais toute personne ayant la capacité pKL¥ hª® qJ∞ “uπ¥ UL≤≈Ë
de disposer de ses droits peut renon- u∞Ë ‰“UM∑¥ Ê√ tÆuI• w≠ ·dB∑∞«
cer, même tacitement, à une prescrip- o∫∞« ‹u∂£ bF° ÂœUI∑∞« s´ UML{
tion dont elle peut se prévaloir; toute- w≠ cHM¥ ô ‰“UM∑∞« «c≥ Ê√ dO¨ tO≠
fois, la renonciation faite en fraude des .rN° «¸«d{≈ ¸bÅ «–≈ sOMz«b∞« o•
droits des créanciers, ne leur est pas
opposable.
108
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 324 bis 1
Art. 324– (Loi n° 88-14 du 3 mai Œ¸RL∞« 14-88 rƸ Êu≤UI∞«( : 324 …œUL∞«
1988) L’acte authentique est celui dans bI´ wLßd∞« bIF∞« )1988 u¥U± 3 w≠
lequel un fonctionnaire, un officier Ë√ w±uL´ j°U{ Ë√ n™u± tO≠ X∂∏¥
public ou une personne chargée d’un t¥b∞ r¢ U± ,W±U´ W±bª° nKJ± hª®
service public constate, dans les formes UI∂© p∞–Ë ÊQA∞« ÍË– s± ÁUIK¢ U± Ë√
légales et dans les limites de son pou- t∑DKß œËb• w≠Ë WO≤u≤UI∞« ‰UJ®ú∞
voir et de sa compétence ou des décla- .tÅUB∑î«Ë
rations, à lui, faites par les intéressés.
Art. 324 bis 1– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 1 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) Outre les actes que la loi s´ …œU¥“ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
assujettit impérativement à la forme UN´UCîS° Êu≤UI∞« d±Q¥ w∑∞« œuIF∞«
109
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 324 bis 1
authentique, les actes portant mutation WKzU© X∫¢ ,Vπ¥ wL߸ qJ® v∞≈
d’immeuble ou de droits immobiliers, w∑∞« œuIF∞« d¥d∫¢ ,ÊöD∂∞«
de fonds de commerce ou d’industrie, ‚uI• Ë√ ¸UI´ WOJK± qI≤ sLC∑¢
ou tout élément les composant, les WO´UMÅ Ë√ W¥¸Uπ¢ ‹ö∫± Ë√ W¥¸UI´
cessions d’actions ou de parts de rNß√ s´ ,U≥dBM´ s± dBM´ qØ Ë√
sociétés, les baux ruraux, les baux œuI´ Ë√ ,UNO≠ hB• Ë√ WØd® s±
commerciaux, les gérances de fonds Ë√ W¥¸Uπ¢ Ë√ WO´«¸“ ¸Uπ¥≈
de commerce ou d’établissements ,wL߸ qJ® w≠ WO´UMÅ ‹UºßR±
industriels doivent, à peine de nullité, j°UC∞« Èb∞ sL∏∞« l≠œ Vπ¥Ë
être dressés en la forme authentique et bIF∞« ¸d• Íc∞« w±uLF∞«
le paiement du prix effectué entre les
mains de l’officier public qui a instru-
menté ou rédigé l’acte.
89Ë 88 ,87 ’ ,1 œb´ ,1997 WMß ‚. )¸ „( Ë )√ Â( sO° 138806 rƸ WOCÆ -
1996-07-09 ¸«dÆ
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
v∞« UN´UCîS° Êu≤UI∞« d±Q¥ w∑∞« œuIF∞« s´ …œU¥“ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
qI≤ sLC∑¢ w∑∞« œuIF∞« d¥d∫¢ ,ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢Ë Vπ¥ ,wL߸ qJ®
.wL߸ qJ® w≠ W¥¸Uπ¢ ‹ö∫± Ë√ W¥¸UI´ ‚uI• Ë√ ¸UI´ WOJK±
Êu≤UI∞« s± 1 ¸dJ± 324 …œUL∞« «uI∂D¥ r∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ X∂£ UL∞Ë
UOKF≠ s´UD∞« b§«u¢ vK´ ¸Uπ¥ù« WÆö´ ‹U∂£≈ w≠ «ËbL∑´« q° ,w≤bL∞«
.iIMK∞ r≥¸«dÆ ÷dF¥ UL± Êu≤UI∞« «uÆdî bÆ rN≤S≠ ,tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫L∞U°
Art. 324 bis 2– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 2 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) Les actes authentiques sont lÆu¢ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
signés par les parties, les témoins s’il y ·«d©_« q∂Æ s± WOLßd∞« œuIF∞«
a lieu, et l’officier public fait mention d®R¥ ,¡UC∑Æô« bM´ œuNA∞«Ë
110
Code civil Art. 324 bis 5 w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 324 bis 3– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 3 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) Les actes solennels sont, à vIK∑¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
peine de nullité, reçus par l’officier WKzU© X∫¢ ,w±uLF∞« j°UC∞«
public en présence de deux témoins ¸uC∫° ,WOLßd∞« œuIF∞« ,ÊöD∂∞«
instrumentaires. .s¥b≥U®
Art. 324 bis 4– (Loi n° 88-14 du 3 w≤bL∞« Êu≤UI∞«( : 4 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) Dans les actes translatifs ou )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14-88 rƸ
déclaratifs de propriété immobilière, œuIF∞« w≠ w±uLF∞« j°UC∞« sO∂¥
l’officier public énonce la nature, la ,W¥¸UI´ WOJK± s´ WMKFL∞« Ë√ WKÆUM∞«
situation, la contenance, les tenants et œËb•Ë ,ÊuLC±Ë ‹ôU•Ë WFO∂©
aboutissants des immeubles, les noms sOJ∞UL∞« ¡ULß√Ë ‹«¸UIF∞«
des précédents propriétaires et, autant WHÅ ÊUJ±ù« bM´Ë ,sOI°Uº∞«
que faire se peut, le caractère et la date .WO∞U∑∑L∞« ‹ö¥u∫∑∞« a¥¸U¢Ë
des mutations successives.
Art. 324 bis 5– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 5 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) L’acte authentique fait foi U± d∂∑F¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
de ses énonciations jusqu’à inscription v∑• Wπ• wLßd∞« bIF∞« w≠ œ¸Ë
en faux; il est exécutoire sur toute l’é- w≠ «c≠U≤ d∂∑F¥Ë .Ád¥Ëe¢ X∂∏¥
tendue du territoire national. .wM©u∞« »«d∑∞« q±UØ
111
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 324 bis 6
Art. 324 bis 6– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 6 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) L’acte authentique fait d∂∑F¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
pleine foi de la convention qu’il ren- ‚UH¢ô« Èu∑∫L∞ Wπ• wLßd∞« bIF∞«
ferme entre les parties contractantes et …bÆUF∑L∞« ·«d©_« sO° Âd∂L∞«
leurs héritiers et ayants cause. .ÊQA∞« ÍË–Ë rN∑£¸ËË
l’exécution de l’acte.
Art. 324 bis 7– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 7 ¸dJ± 324 …œUL∞«
mai 1988) L’acte authentique fait foi d∂∑F¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
entre les parties, même de ce qui n’y ·«d©_« sO° Wπ• wLßd∞« bIF∞«
est exprimé qu’en termes énonciatifs, ‹U≤UO∂° ô≈ tO≠ d∂F¥ r∞ u∞Ë v∑•
pourvu que l’énonciation ait un rap- ÊuJ¥ Ê√ WD¥d® ,…¸U®ù« qO∂ß vK´
port direct avec la disposition. Les .¡«d§ù« l± …d®U∂± WÆö´ p∞c∞
énonciations étrangères à la dis- w∑∞« ‹U≤UO∂∞« ‰ULF∑ß« sJL¥ ôË
position ne peuvent servir que comme W¥«b∂Ø Èuß ¡«d§ùU° WKÅ UN∞ XºO∞
commencement de preuve. .‹u∂∏K∞
Art. 325– Lorsque l’original de l’acte WƸu∞« qÅ√ ÊUØ «–≈ : 325 …œUL∞«
authentique existe, les expéditions ou UN¢¸uÅ ÊS≠ ,«œu§u± WOLßd∞«
photocopies font foi dans la mesure où Ë√ X≤UØ WODî WOLßd∞«
elles seront certifiées conformes à l’o- Íc∞« ¸bI∞U° Wπ• ÊuJ¢ WO≠«d¨u¢u≠
riginal. .qÅú∞ WI°UD± tO≠ ÊuJ¢
La copie est considérée comme con-
forme à l’original dès lors qu’elle n’est r∞ U± qÅú∞ WI°UD± …¸uB∞« d∂∑F¢Ë
contestée par aucune des parties; en ÊS≠ ,sO≠dD∞« b•√ p∞– w≠ Ÿ“UM¥
cas de contestation, il y a lieu au colla- l§«d¢ W∞U∫∞« Ác≥ wH≠ Ÿ“UM¢ lÆË
tionnement de la copie sur l’original. .qÅ_« vK´ …¸uB∞«
Art. 326– Lorsque l’original de l’acte WƸu∞« qÅ√ b§u¥ r∞ «–≈ : 326 …œUL∞«
authentique n’existe plus, sa copie fait vK´ Wπ• …¸uB∞« X≤UØ WOLßd∞«
foi dans les conditions suivantes : : w¢ü« t§u∞«
– les premières expéditions, qu’elles WOKÅ_« WOLßd∞« ¸uBK∞ ÊuJ¥
soient ou non revêtues de la formule WOπ• W¥cOHM¢ dO¨ Ë√ X≤UØ W¥cOHM¢
exécutoire, font la même foi que l’o- ô w§¸Uª∞« U≥dNE± ÊUØ v∑± qÅ_«
riginal, quand leur apparence ex- .qÅú∞ UN∑I°UD± w≠ pA∞U° `Lº¥
térieure ne permet pas d’en suspecter
la conformité avec l’original,
– la même valeur est accordée aux …–uîQL∞« WOLßd∞« ¸uBK∞ ÊuJ¥Ë
copies officielles de ces premières UN¢«– WOπ∫∞« WOKÅ_« ¸uB∞« s±
expéditions, mais dans ce cas, chacune s± qJ∞ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ “uπ¥ sJ∞Ë
113
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 326 bis 1
Art. 326 bis 1– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 1 ¸dJ± 326 …œUL∞«
mai 1988) La transcription d’un acte d∂∑F¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
sur les registres publics ne pourra ‹öπº∞« w≠ œ¸«u∞« bIF∞« bOOI¢
servir que de commencement de ‹U∂£û∞ W¥«b∂Ø ô≈ WO±uLF∞«
preuve par écrit; il faudra même pour : p∞c∞ Vπ¥Ë W°U∑J∞U°
cela :
1– qu’il soit constant que toutes les ‰uÅ√ lOL§ bI≠ r¢ t≤√ X∂∏¥ Ê√ -1
minutes du notaire de l’année dans r¢ t≤√ Ëb∂¥ w∑∞« WMºK∞ o£uL∞«
laquelle l’acte paraît avoir été fait Ê√ X∂∏¥ Ê√ Ë√ ,UN∞öî bIF∞« d¥d∫¢
soient perdues, ou que l’on prouve que WπO∑≤ ÊUØ bÆ bIF∞« «c≥ qÅ√ Ê«bI≠
la perte de la minute de cet acte a été .’Uî ÀœU•
faite par un accident particulier,
Art. 326 bis 2– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 2 ¸dJ± 326 …œUL∞«
mai 1988) L’acte qui n’est point d∂∑F¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
authentique par incompétence ou in- …¡UHØ Âb´ V∂º° wL߸ dO¨ bIF∞«
114
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 328
Art. 327– L’acte sous-seing privé est w≠dF∞« bIF∞« d∂∑F¥ : 327 …œUL∞«
réputé émaner de la personne à qui W•«dÅ dJM¥ r∞ U± tFÆË sL± «¸œUÅ
sont attribuées l’écriture et la signature .¡UC±≈Ë jî s± tO∞≈ »uºM± u≥ U±
y apposées, à moins de désaveu formel rNM± VKD¥ ö≠ tHKî Ë√ t∑£¸Ë U±√
de sa part. Les héritiers ou les ayants UMOL¥ «uHK∫¥ Ê√ wHJ¥Ë ,¸UJ≤ù«
cause de cette personne ne sont pas ¡UC±ù« Ë√ jª∞« Ê√ ÊuLKF¥ ô rN≤Q°
tenus de faire ce désaveu et peuvent se .o∫∞« «c≥ tM± «uIK¢ sL∞ u≥
contenter de déclarer sous serment
qu’ils ne savent pas que l’écriture et la
signature appartiennent à leur auteur.
Art. 328– L’acte sous seing privé ne w≠dF∞« bIF∞« ÊuJ¥ ô : 328 …œUL∞«
fait foi de sa date à l’égard des tiers, cM± ô≈ tª¥¸U¢ w≠ dOG∞« vK´ Wπ•
qu’à partir du moment où il acquiert ÊuJ¥Ë ,X°U£ a¥¸U¢ t∞ ÊuJ¥ Ê√
date certaine. L’acte acquiert date cer- :¡«b∑°« U∑°U£ bIF∞« a¥¸U¢
taine à partir :
– du jour du visa apposé sur le titre par b¥ vK´ tOK´ dO®Q∑∞« Âu¥ s± -
un officier public compétent, ,h∑ª± ÂU´ j°U{
– du jour du décès de l’un de ceux vK´ rN∞ s¥c∞« b•√ …U≠Ë Âu¥ s± -
dont il porte l’écriture et la signature. .¡UC±≈Ë jî bIF∞«
Art. 329– Les lettres ont la même force lÆuL∞« qzUßdK∞ ÊuJ¢ : 329 …œUL∞«
probante que les titres sous-seing s± WO≠dF∞« ‚«¸Ë_« WLOÆ UNOK´
privé. .‹U∂£ù« YO•
Il en est de même du télégramme, si
l’original déposé au bureau d’expé UC¥√ WLOI∞« Ác≥ ‹UOÆd∂K∞ ÊuJ¢Ë
dition a été signé par son expéditeur; V∑J± w≠ ŸœuL∞« UNKÅ√ ÊUØ «–≈
la reproduction est, jusqu’à preuve ,UNKßd± s± tOK´ UFÆu± d¥bB∑∞«
contraire, présumée conforme à l’orig- v∑• UNKÅ_ WI°UD± WOÆd∂∞« d∂∑F¢Ë
inal. .p∞– fJ´ vK´ qO∞b∞« ÂuI¥
Si l’original du télégramme est détruit,
la reproduction n’est prise en consid- d∂∑F¢ ö≠ WOÆd∂∞« qÅ√ nK¢ «–≈Ë
ération qu’à titre de simple renseigne- .”UMµ∑ßô« œdπL∞ ô≈ UN∑ªº≤
ment.
Art. 330– Les relatives de commerce ÊuJ¢ ô ¸Uπ∑∞« d¢U≠œ : 330 …œUL∞«
ne font pas foi à l’égard des non-com- Ác≥ Ê√ dO¨ .¸Uπ∑∞« dO¨ vK´ Wπ•
merçants. Toutefois, lorsque ces livres ‹U≤UO° sLC∑¢ U±bM´ d¢U≠b∞«
portent des mentions relatives à des ,¸Uπ∑∞« UN° ÂUÆ ‹«b¥¸u∑° oKF∑¢
fournitures faites par les commerçants, sOLO∞« tO§u¢ w{UIK∞ “uπ¥
le juge peut, dans la mesure où la ULO≠ sO≠dD∞« b•√ v∞≈ WLL∑L∞«
preuve testimoniale est admise, défér- .WMO∂∞U° t¢U∂£≈ ÊuJ¥
116
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 332
Art. 331– Les registres et papiers ‚«¸Ë_«Ë d¢U≠b∞« ÊuJ¢ ô : 331 …œUL∞«
domestiques ne font foi contre la per- tM± ‹¸bÅ s± vK´ Wπ• WO∞eML∞«
sonne dont ils émanent que dans les :sO∑O¢ü« sO∑∞U∫∞« w≠ ô≈
deux cas suivants :
– lorsque celle-ci y énonce formel- v≠u∑ß« t≤√ W•«dÅ UNO≠ dØ– «–≈ -
lement qu’elle a reçu un paiement, ,UM¥œ
– lorsqu’elle y déclare formellement UL° bBÆ t≤√ W•«dÅ UNO≠ dØ– «–≈ -
avoir voulu que les mentions qu’elle a Ê√ ‚«¸Ë_«Ë d¢U≠b∞« Ác≥ w≠ t≤Ëœ
portées sur ces registres et papiers UI• X∂£√ sL∞ bMº∞« ÂUI± ÂuI¢
tiennent lieu de tirer en faveur de celui .t∑∫KBL∞
au profit duquel ces mentions établis-
sent un droit.
Art. 332– Lorsqu’une mention portant UL° bMß vK´ dO®Q∑∞« : 332 …œUL∞«
libération du débiteur, même non Wπ• s¥bL∞« W±– …¡«d° tM± œUH∑º¥
signée par le créancier, est écrite sur le u∞Ë fJF∞« X∂∏¥ Ê√ v∞≈ sz«b∞« vK´
titre de la créance, elle fait foi contre le «œ U± tM± UFÆu± dO®Q∑∞« sJ¥ r∞
créancier, dès lors que le titre n’est .t¢“UO• s± jÆ Ãdª¥ r∞ bMº∞«
jamais sorti de sa possession, sauf la
preuve contraire.
Il en est de même de la mention por- sz«b∞« X∂£√ «–≈ rJ∫∞« ÊuJ¥ p∞cØË
tant libération du débiteur et écrite de tM± œUH∑º¥ U± lOÆu¢ ÊËœ tDª°
la main du créancier, sans porter sa WOKÅ√ Wªº≤ w≠ s¥bL∞« W±– …¡«d°
117
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 333
Art. 333– Sauf disposition légale con- W¥¸Uπ∑∞« œ«uL∞« dO¨ w≠ : 333 …œUL∞«
traire et en dehors des matières com- b¥e¢ w≤u≤UI∞« ·dB∑∞« ÊUØ «–≈
merciales, la preuve d’un acte ÊUØ Ë√ Ídz«e§ ¸UM¥œ 1000 vK´ t∑LOÆ
juridique, ou celle de l’extinction de WMO∂∞« “uπ¢ ö≠ WLOI∞« œb∫± dO¨
l’obligation, ne peut être faite par r∞ U± tzUCI≤« Ë√ Áœu§Ë ‹U∂£≈ w≠
témoins si sa valeur est supérieure à 1 .p∞– dOG° wCI¥ h≤ b§u¥
000 DA ou est indéterminée.
L’obligation est estimée d’après sa XÆË t∑LOÆ ¸U∂∑´U° «e∑∞ô« ¸bI¥Ë
valeur au moment de la conclusion de ‹U∂£ù« “uπ¥Ë ·dB∑∞« ¸ËbÅ
l’acte juridique. La preuve par témoins vK´ «e∑∞ô« …œU¥“ X≤UØ «–≈ WMO∂∞U°
est admise si la valeur de l’obligation s± ô≈ ‹Q¢ r∞ Ídz«e§ ¸UM¥œ n∞√
n’excède 1 000 DA que par l’effet de .qÅ_« v∞≈ ‹UI∫KL∞« r{
la réunion des accessoires au capital.
118
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 335
Art. 334– La preuve par témoins n’est WMO∂∞U° ‹U∂£ù« “uπ¥ ô : 334 …œUL∞«
pas admise, alors même que la valeur ¸UM¥œ n∞√ vK´ WLOI∞« œe¢ r∞ u∞Ë
n’excéderait pas 1 000 DA : Ídz«e§
– si l’une des parties en cause, après Èu´b∞« w≠ ÂuBª∞« b•√ V∞U© «–≈ -
avoir formulé une demande excédant ¸UM¥œ n∞√ vK´ t∑LOÆ b¥e¢ UL°
de 1.000 DA, a réduit sa demande à ô U± ô≈ t∂K© s´ ‰b´ r£ Ídz«e§
une valeur ne dépassant pas ce chiffre. .WLOI∞« Ác≥ vK´ b¥e¥
Art. 335– Lorsque la preuve par écrit WMO∂∞U° ‹U∂£ù« “uπ¥ : 335 …œUL∞«
est exigée, la preuve par témoins peut «–≈ W°U∑J∞U° t¢U∂£≈ Vπ¥ ÊUØ ULO≠
être admise s’il existe un commence- .W°U∑J∞U° ‹u∂£ √b∂± b§Ë
ment de preuve par écrit.
,1989 WMß ‚. 1982-05-19 ¸«dÆ )’ ·(Ë )Œ Â( sO° 22117 rƸ WOCÆ -
31Ë 30 ,29 ’ ,1 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
‹U∂£≈ s´ ‹eπ´ Íc∞« ⁄uBL∞« ‰u• W§Ëe∞«Ë ÃËe∞« sO° rzUI∞« Ÿ«eM∞« Ê≈
q±UØ qO∞œ qOJA¢ ÊËœ ‹«¸u¢UH∞« iF∂∞ UN¢“UO• Èuß W°U∑J∞U° UN∞ t∑OJK±
,WLL∑L∞« sOLO∞UØ Èdî√ ‹U∂£≈ WKOßu° tLº• “uπ¥ t≤S≠ ,tKØ t∞ UN∑OJKL∞
e¥eF∑∞« …d¥b§ WM¥dÆ W§Ëe∞« `∞UB∞ qJA¢ …¸uØcL∞« ‹«¸u¢UH∞« X±«œ U±
119
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 336
UN∑FO∂© v∞« dEM∞U° …œU´ VºM¢ w∑∞« ‹U¨uBL∞« V≤U§ v∞« WKOßu∞« ÁcN°
XO∂∏¢ v∞« w±«d∞« W§Ëe∞« VK© «ËbF∂∑ß« s¥c∞« …UCI∞«Ë .…√dL∞« v∞«
w≠ eOπ¢ w∑∞« Â.‚ 335 …œUL∞« ÂUJ•√ «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥ ,œuNA∞U° UNzU´œ≈
iI≤ tF± sOF∑¥ UL± W°U∑J∞« dO¨ ‹U∂£≈ qzUßu° Ÿ«eM∞« rº• UN¢UOC∑I±
.¸«dI∞«
Art. 336– La preuve par témoins est WMO∂∞U° ‹U∂£ù« “uπ¥ : 336 …œUL∞«
également admissible au lieu de la .W°U∑J∞U° t¢U∂£≈ Vπ¥ ÊUØ ULO≠
preuve par écrit :
– lorsqu’il y a eu empêchement ma- ‰u∫¥ w°œ√ Ë√ ÍœU± l≤U± b§Ë «–≈ -
tériel ou moral de se procurer une ,w°U∑Ø qO∞œ vK´ ‰uB∫∞« ÊËœ
preuve par écrit,
Art. 337– La présomption légale dis- wMG¢ WO≤u≤UI∞« WM¥dI∞« : 337 …œUL∞«
pense de toute autre preuve celui au WI¥d© W¥√ s´ t∑∫KBL∞ ‹¸dI¢ s±
profit duquel elle est édictée. vK´ dO¨ ,‹U∂£ù« ·d© s± Èdî√
Toutefois, cette présomption peut, à qO∞b∞U° WM¥dI∞« Ác≥ iI≤ “uπ¥ t≤√
moins que la loi n’en dispose autre- dOG° wCI¥ h≤ b§u¥ r∞ U± wºJF∞«
ment, être combattue par la preuve .p∞–
contraire.
Art. 338– Les jugements passés en …uÆ ‹“U• w∑∞« ÂUJ•_« : 338 …œUL∞«
force de chose jugée font foi des droits UL° Wπ• ÊuJ¢ t° wCIL∞« ¡wA∞«
qu’ils consacrent. La présomption qui “uπ¥ ôË ,‚uI∫∞« s± tO≠ XKB≠
en résulte ne peut être combattue par WM¥dI∞« Ác≥ iIM¥ qO∞œ Í√ ‰u∂Æ
aucune preuve, mais elle n’existe que Ác≥ ÂUJ•_« pK∑∞ ÊuJ¢ ô sJ∞Ë
120
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 340
par rapport aux litiges qui s’élèvent sO° ÂUÆ Ÿ«e≤ w≠ ô≈ WOπ∫∞«
entre les mêmes parties agissant dans dOG∑¢ Ê√ ÊËœ ,rNºH≤√ ÂuBª∞«
les mêmes qualités et qui portent sur fH≤ UN∞ ‚uI∫° oKF∑¢Ë rN¢UHÅ
des droits ayant le même objet et la .V∂º∞«Ë q∫L∞«
même cause.
Art. 340– Les présomptions qui ne w{UI∞« d¥bI∑∞ „d∑¥ : 340 …œUL∞«
sont point établies par la loi sont lais- U≥¸dI¥ r∞ WM¥dÆ qØ ◊U∂M∑ß«
sées à l’appréciation du juge. La ÁcN° ‹U∂£ù« “uπ¥ ôË Êu≤UI∞«
preuve au moyen de ces présomptions eOπ¥ w∑∞« ‰«u•_« w≠ ô≈ sz«dI∞«
n’est admise que dans les cas où la loi .WMO∂∞U° ‹U∂£ù« Êu≤UI∞« UNO≠
admet la preuve par témoins.
121
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 341
Art. 341– L’aveu est la reconnaissance rBª∞« ·«d∑´« u≥ ¸«dÆù« : 341 …œUL∞«
d’un fait juridique faite en justice par la UN° v´b± WO≤u≤UÆ WFÆ«u° ¡UCI∞« ÂU±√
partie contre laquelle ce fait est allégué et Èu´b∞« w≠ dOº∞« ¡UM£√ p∞–Ë tOK´
au cours de l’instance y relative. .WFÆ«u∞« UN° WIKF∑L∞«
Art. 342– L’aveu fait pleine foi contre vK´ WF©UÆ Wπ• ¸«dÆù« : 342 …œUL∞«
celui qui l’a fait. .dIL∞«
Il ne peut être divisé contre lui, à moins ÂUÆ «–≈ ô≈ t∂•UÅ vK´ ¸«dÆù« √eπ∑¥ ôË
qu’il ne porte sur plusieurs faits et que WFÆ«Ë œu§Ë ÊUØË …œbF∑± lzUÆË vK´
l’existence de l’un d’eux n’implique pas lzUÆu∞« œu§Ë UL∑• ÂeK∑º¥ ô UNM±
122
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 344
Art. 343– Chaque partie peut déférer sOLBª∞« s± qJ∞ “uπ¥ : 343 …œUL∞«
le serment décisoire à l’autre partie. v∞≈ WLßU∫∞« sOLO∞« t§u¥ Ê√
Toutefois, le juge peut empêcher la w{UIK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨ dîü« rBª∞«
délation du serment si la partie qui le ÊUØ «–≈ sOLO∞« Ác≥ tO§u¢ lM±
défère le fait abusivement. .p∞– w≠ UHºF∑± rBª∞«
Celui auquel le serment a été déféré U≥œd¥ Ê√ sOLO∞« tO∞≈ XN§Ë sL∞Ë
peut le référer à l’autre partie. Toute- «–≈ U≥œ¸ “uπ¥ ô t≤√ dO¨ tLBî vK´
fois, le serment ne peut être référé, „d∑A¥ ô WFÆ«Ë vK´ sOLO∞« X±UÆ
lorsqu’il a pour objet un fait qui n’est hª® UN° qI∑º¥ q° ÊULBª∞« UNO≠
point commun aux deux parties, mais .sOLO∞« tO∞≈ XN§Ë s±
qui est personnel à celui auquel le ser-
ment avait été déféré.
l’ordre public. Le fait qui en est l’ob- w∑∞« WFÆ«u∞« ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥Ë .ÂUF∞«
jet, doit être personnel à la partie à hªA° WIKF∑± sOLO∞« UNOK´ ÂuI¢
laquelle le serment est déféré; si le fait dO¨ X≤UØ ÊS≠ sOLO∞« tO∞≈ XN§Ë
n’est pas personnel à cette partie, le œdπ± vK´ sOLO∞« X±UÆ t∞ WOBª®
serment porte sur la simple connais- .UN° tLK´
sance que celle-ci a eu de fait.
Il peut être déféré en tout état de cause. WLßU∫∞« sOLO∞« t§u¢ Ê√ “uπ¥Ë
.Èu´b∞« UNOK´ X≤UØ W∞U• W¥√ w≠
Art. 345– La partie qui a déféré ou sOLO∞« t§Ë sL∞ “uπ¥ ô : 345 …œUL∞«
référé le serment ne peut plus se ré- q∂Æ v∑± p∞– w≠ l§d¥ Ê√ U≥œ¸ Ë√
tracter, dès que l’adversaire a accepté .sOLO∞« pK¢ nK• tLBî
de prêter ce serment.
Art. 346– lorsque le serment déféré ou ‹U∂£≈ rBªK∞ “uπ¥ ô : 346 …œUL∞«
référé a été prêté, l’adversaire n’est rBª∞« s± UN∑¥œQ¢ bF° sOLO∞« »cØ
point recevable à en prouver la faus- dO¨ tOK´ ‹œ¸ Ë√ tO∞≈ XN§Ë Íc∞«
seté. Toutefois, lorsque cette fausseté a rJ∫° sOLO∞« »cØ X∂£√ «–≈ t≤√
été établie par une décision de la juri- ¸d{ t°UÅ√ Íc∞« rBªK∞ ÊS≠ wzUM§
diction répressive, la partie lésée par le ÊËœ i¥uF∑∞U° V∞UD¥ Ê√ UNM±
faux serment peut demander une répa- w≠ o• s± t∞ ÊuJ¥ bÆ UL° ‰öî≈
ration sans préjudice des voies de .Áb{ ¸bÅ Íc∞« rJ∫∞« vK´ sFD∞«
recours éventuelles contre le jugement
rendu à son encontre.
Art. 348– Le juge peut d’office dé- sOLO∞« t§u¥ Ê√ w{UIK∞ : 348 …œUL∞«
férer le serment à l’une des parties wM∂O∞ sOLBª∞« s± Í√ v∞≈ UOzUIK¢
pour en faire dépendre, soit son ju- Èu´b∞« Ÿu{u± w≠ tLJ• p∞– vK´
gement sur le fond du litige, soit le .t° rJ∫¥ U± w≠ Ë√
montant de la condamnation.
124
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 351
Pour que le juge puisse déférer ce ser- ô√ sOLO∞« Ác≥ tO§u¢ w≠ ◊d∑A¥Ë
ment, la demande ne doit pas être ô≈Ë ,q±UØ qO∞œ Èu´b∞« w≠ ÊuJ¥
pleinement justifiée, ni être totalement .qO∞œ Í√ s± WO∞Uî Èu´b∞« ÊuJ¢
dénuée de preuve.
Art. 349– Celui auquel le juge a dé- Íc∞« rBªK∞ “uπ¥ ô : 349 …œUL∞«
féré le serment supplétoire, ne peut le WLL∑L∞« sOLO∞« w{UI∞« tO∞≈ t§Ë
référer à son adversaire. .tLBî vK´ U≥œd¥ Ê√
Art. 350– Le juge ne peut déférer au t§u¥ Ê√ w{UIK∞ “uπ¥ ô : 350 …œUL∞«
demandeur le serment supplétoire sur b¥b∫∑∞ WLL∑L∞« sOLO∞« w´bL∞« v∞≈
la valeur de la chose demandée, que ‰U∫∑ß« «–≈ ô≈ t° v´bL∞« WLOÆ
lorsqu’il est impossible de constater .Èdî√ WI¥dD° WLOI∞« Ác≥ b¥b∫¢
autrement cette valeur.
Le juge fixe, même en ce cas, la W∞U∫∞« Ác≥ w≠ v∑• w{UI∞« œb∫¥Ë
somme jusqu’à concurrence de la- tO≠ ‚bB¥ w∑∞« WLOIK∞ vBÆ√ «b•
quelle le demandeur sera cru sur son .tMOLO° w´bL∞«
serment.
125
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 352
Art. 352– L’acheteur doit avoir une Íd∑AL∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ : 352 …œUL∞«
connaissance suffisante du bien d∂∑F¥Ë UO≠UØ ULK´ lO∂L∞U° UL∞U´
vendu. Cette connaissance est réputée vK´ bIF∞« qL∑®« «–≈ UO≠UØ rKF∞«
suffisante si le contrat contient la WOßUß_« t≠UÅË√Ë lO∂L∞« ÊUO°
désignation du bien vendu et de ses .tOK´ ·dF∑∞« sJL¥ YO∫°
qualités essentielles de façon à en per-
mettre l’identification.
S’il est mentionné dans le contrat de Íd∑AL∞« Ê√ lO∂∞« bI´ w≠ dØ– «–≈Ë
vente que le bien vendu est connu de dOî_« «c≥ o• jIß lO∂L∞U° UL∞U´
l’acheteur, celui-ci n’a plus le droit de Âb´ Èu´b° lO∂∞« ‰UD°≈ VK© w≠
demander l’annulation du contrat pour .lzU∂∞« g¨ X∂£√ «–≈ ô≈ t° rKF∞«
défaut de connaissance, à moins qu’il
ne prouve la fraude du vendeur.
Art. 353– Lorsque la vente est faite WMOF∞U° lO∂∞« bIF≤« «–≈ : 353 …œUL∞«
sur échantillon, le bien vendu doit être UN∞ UI°UD± lO∂L∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥
conforme à l’échantillon. b•√ b¥ w≠ XJK≥ Ë√ WMOF∞« XHK¢ «–≈Ë
Si l’échantillon se détériore ou périt vK´ ÊUØ QDî ÊËœ u∞Ë s¥bÆUF∑L∞«
chez l’un des contractants, même sans X∂∏¥ Ê√ ,U¥d∑A± Ë√ UFzU° bÆUF∑L∞«
faute, il incombe à ce contractant, o°UD± dO¨ Ë√ o°UD± ¡wA∞« Ê√
vendeur ou acheteur, d’établir que la .WMOFK∞
chose est ou non conforme à l’échan-
tillon.
Art. 354– Dans la vente sous réserve w≠ Íd∑AL∞« vK´ sOF∑¥ : 354 …œUL∞«
de dégustation, il appartient à l’a- lO∂L∞« q∂I¥ Ê√ ‚«cL∞« ◊dA° lO∂∞«
cheteur d’agréer l’objet vendu comme Ê√ tOK´ Vπ¥ t≤√ dO¨ ¡U® ULHOØ
bon lui semble, mais il doit déclarer bIF° œb∫L∞« q§_« w≠ t∞u∂I° sKF¥
son agrément dans le délai fixé par la ô≈ lO∂∞« bIFM¥ ôË ,·dF∞« Ë√ ‚UH¢ô«
convention ou par l’usage. la vente .Êö´ù« «c≥ Âu¥ s±
n’est conclue qu’à partir de cette déc-
laration.
Art. 355– Dans la vente à l’essai, l’a- ◊d® vK´ lO∂∞« w≠ : 355 …œUL∞«
cheteur a la faculté d’agréer l’objet q∂I¥ Ê√ Íd∑ALK∞ “uπ¥ W°dπ∑∞«
vendu ou de le refuser. Le vendeur est Ê√ lzU∂∞« vK´Ë tC≠d¥ Ë√ lO∂L∞«
126
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 357
La vente à l’essai est réputée conclue W°dπ∑∞« ◊d® vK´ lO∂∞« d∂∑F¥
sous la condition suspensive de l’agré- «–≈ ô≈ ‰u∂I∞« ◊d® vK´ UI≠u± UFO°
ment, à moins qu’il ne résulte de la Ê√ ·ËdE∞« Ë√ ‚UH¢ô« s± sO∂¢
convention ou des circonstances .aßU≠ ◊d® vK´ oKF± lO∂∞«
qu’elle est conclue sous condition
résolutoire.
Lorsque la vente est faite au cours du u≥ sL∏∞« Ê√ vK´ ‚UH¢ô« lÆË «–≈Ë
marché, on doit dans le doute, consid- Ÿu§d∞« pA∞« bM´ V§Ë ‚uº∞« dFß
érer comme le prix convenu le cours rOKº¢ tO≠ lI¥ Íc∞« ‚uº∞« dFß v∞≈
du marché du lieu et du temps où l’ob- ,ÊU±e∞« w≠ Íd∑ALK∞ lO∂L∞«
jet vendu doit être délivré à l’acheteur; rOKº∑∞« ÊUJ± sJ¥ r∞ «–S≠ ,ÊUJL∞«Ë
à défaut, on doit se référer au cours du ‚uº∞« dFß v∞≈ Ÿu§d∞« V§Ë UÆuß
marché du lieu dont les cours sont Ê√ ·dF∞« wCI¥ Íc∞« ÊUJL∞« w≠
considérés, par les usages, comme .W¥¸Uº∞« w≥ Á¸UFß√ ÊuJ¢
devant être applicables.
Art. 357– Lorsque les contractants Ê«bÆUF∑L∞« œb∫¥ r∞ «–≈ : 357 …œUL∞«
n’ont pas fixé le prix, la vente n’est p∞– vK´ V¢d∑¥ ö≠ ,lO∂∞« sL£
pas nulle s’il résulte des circonstances Ê√ s± sO∂¢ v∑± lO∂∞« ÊöD°
qu’ils ont entendu adopter les prix pra- vK´ œUL∑´ô« U¥u≤ bÆ s¥bÆUF∑L∞«
tiqués généralement dans le commerce Ë√ ,…¸Uπ∑∞« w≠ ‰Ë«b∑L∞« dFº∞«
ou dans leurs rapports réciproques. .UNMO° q±UF∑∞« tOK´ Èd§ Íc∞« dFº∞«
127
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 358
Art. 358– Lorsqu’un immeuble a été b¥e¥ s∂G° ¸UI´ lO° «–≈ : 358 …œUL∞«
vendu avec lésion de plus d’un cin- VK© w≠ o∫∞« lzU∂KK≠ fLª∞« s´
quième, le vendeur a une action en sL£ ”ULî√ WF°¸√ v∞≈ sL∏∞« WKLJ¢
supplément de prix pour obliger l’a- .q∏L∞«
cheteur à parfaire les quatre-cin-
quièmes du prix normal.
Pour savoir s’il y a lésion de plus d’un s´ s∂G∞« ÊUØ «–≈ U± d¥bI∑∞ Vπ¥Ë
cinquième, il faut estimer l’immeuble Vº∫° ¸UIF∞« ÂuI¥ Ê√ fLª∞«
suivant sa valeur au moment de la .lO∂∞« XÆË t∑LOÆ
vente
Art. 360– Il n’y a point de recours s∂G∞U° sFD∞« “uπ¥ ô : 360 …œUL∞«
pour lésion dans les ventes faites aux wMKF∞« œ«eL∞« o¥dD° r¢ lO° w≠
enchères publiques en vertu de la loi. .Êu≤UI∞« vC∑IL°
Art. 361– Le vendeur est obligé d’ac- UL° ÂuI¥ Ê√ lzU∂∞« Âe∑K¥ : 361 …œUL∞«
complir tout ce qui est nécessaire pour v∞≈ lO∂L∞« o∫∞« qIM∞ “ô u≥
opérer le transfert du droit vendu à l’a- s± qL´ qØ s´ lM∑L¥ Ê√Ë Íd∑AL∞«
cheteur et de s’abstenir de tout ce qui Ë√ «dOº´ o∫∞« qI≤ qFπ¥ Ê√ t≤Q®
pourrait rendre ce transfert impossible .öO∫∑º±
ou difficile.
128
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 363
Art. 362– Dans la vente en bloc, la lO∂∞« w≠ WOJKL∞« qI∑M¢ : 362 …œUL∞«
propriété est transférée à l’acheteur de fHM° Íd∑AL∞« v∞≈ ·«eπ∞«
la même manière que la propriété d’un WOJK± UN° qI∑M¢ w∑∞« o¥dD∞«
corps certain. .sOFL∞« ¡wA∞«
Il y a vente en bloc même lorsque la sOOF¢ ÊUØ u∞Ë U≠«e§ lO∂∞« d∂∑F¥Ë
fixation du prix dépend de la déter- ¸bÆ b¥b∫¢ vK´ U≠uÆu± sL∏∞«
mination de la contenance de l’objet .lO∂L∞« ¡wA∞«
vendu.
Art. 363– Dans la vente à crédit, le ö§R± lO∂∞« sL£ ÊUØ «–≈ : 363 …œUL∞«
vendeur peut stipuler que le transfert qI≤ ÊuJ¥ Ê√ ◊d∑A¥ Ê√ lzU∂K∞ “U§
de la propriété à l’acheteur est soumis vK´ U≠uÆu± Íd∑AL∞« v∞≈ WOJKL∞«
à la condition suspensive du paiement ¡wA∞« rOKº¢ r¢ u∞Ë tKØ sL∏∞« l≠œ
intégral du prix, même si l’objet vendu .lO∂L∞«
a été délivré.
Si le prix est payable par versement, “U§ U©UºÆ√ l≠b¥ sL∏∞« ÊUØ «–S≠
les contractants peuvent stipuler que le Ê√ vK´ UIH∑¥ Ê√ s¥bÆUF∑LK∞
vendeur en retiendra une partie à titre qO∂ß vK´ tM± «¡e§ lzU∂∞« wI∂∑º¥
de réparation en cas de résolution, aº≠ lÆË «–≈ U± W∞U• w≠ i¥uF∑∞«
pour défaut de paiement de tous les lOL§ ¡UHO∑ß« Âb´ V∂º° lO∂∞«
versements. Toutefois, le juge peut, w{UIK∞ “uπ¥ p∞– l±Ë .◊UºÆ_«
suivant les circonstances, réduire le i¥uF∑∞« iHª¥ Ê√ ·ËdEK∞ UF∂¢
montant de réparation convenue, par s± WO≤U∏∞« …dIHK∞ UI≠Ë tOK´ oH∑L∞«
application des dispositions de l’arti- .224 …œUL∞«
cle 184, alinéa 2.
Lorsque l’acheteur a acquitté tous les ◊UºÆ_« lOL§ Íd∑AL∞« v≠Ë «–≈Ë
versements, il est réputé avoir acquis s± lO∂L∞« ¡wA∞« pKL¢ t≤√ d∂∑F¥
la propriété de l’objet vendu rétroac- .lO∂∞« Âu¥
tivement depuis le jour de la vente.
Les dispositions des trois alinéas ci- W£ö∏∞« ‹«dIH∞« ÂUJ•√ Ídº¢
dessus s’appliquent quand bien même Ê«bÆUF∑L∞« vD´√ u∞Ë v∑• WI°Uº∞«
les contractants ont qualifié de loca- .“Uπ¥ù« WHÅ lO∂K∞
tion le contrat de vente.
129
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 364
Art. 364– Le vendeur est obligé de rOKº∑° lzU∂∞« Âe∑K¥ : 364 …œUL∞«
délivrer à l’acheteur l’objet vendu W∞U∫∞« w≠ Íd∑ALK∞ lO∂L∞« ¡wA∞«
dans l’état où il se trouvait au moment .lO∂∞« XÆË UNOK´ ÊUØ w∑∞«
de la vente.
Art. 365– Lorsque la contenance de lO∂∞« bI´ w≠ sO´ «–≈ : 365 …œUL∞«
l’objet vendu a été indiquée dans le ôËRº± lzU∂∞« ÊUØ lO∂L∞« ¸«bI±
contrat, le vendeur, à moins de con- t° wCI¥ U± Vº∫° tM± hI≤ UL´
vention contraire répond du défaut de Ê√ Íd∑ALK∞ “uπ¥ ô t≤√ dO¨ ·dF∞«
contenance conformément à l’usage. ô≈ lO∂∞« w≠ hIM∞ bIF∞« aº≠ VKD¥
Toutefois, l’acheteur ne peut deman- WOL≥_« s± mK∂¥ hIM∞« Ê√ X∂£√ «–≈
der la résolution du contrat pour défaut UL∞ Íd∑AL∞« UNLKF¥ ÊUØ u∞ W§¸œ
de contenance, à moins d’établir que .lO∂∞« r¢√
le déficit atteint une importance telle ¡wA∞« ¸bÆ Ê√ sO∂¢ «–≈ fJF∞U°Ë
que s’il en avait eu connaissance, il ,bIF∞U° dØ– U± vK´ b¥e¥ lO∂L∞«
n’aurait pas conclu le contrat. Si, au …b•u∞« Vº∫° «¸bI± sL∏∞« ÊUØË
contraire, il apparait que la contenance lO∂L∞« ÊUØ «–≈ Íd∑AL∞« vK´ V§Ë
de l’objet vendu excède celle qui est UML£ l≠b¥ Ê√ rOºI∑K∞ q°UÆ dO¨
indiquée dans le contrat, et si le prix WA•U≠ …œU¥e∞« X≤UØ «–≈ ô≈ «bz«“
était fixé d’après l’unité, l’acheteur VKD¥ Ê√ t∞ “uπ¥ W∞U∫∞« Ác≥ wH≠
doit, si la chose ne peut être divisée ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± «c≥ qØ bIF∞« aº≠
sans préjudice, payer un supplément .tH∞Uª¥
de prix, à moins que l’excédent ne soit
énorme, auquel cas il peut demander
la résolution du contrat. Le tout, sauf
convention contraire.
Art. 366– En cas de déficit ou d’excé- lO∂L∞« ¸bÆ w≠ b§Ë «–≈ : 366 …œUL∞«
dent de contenance, le droit de l’a- w≠ Íd∑AL∞« o• ÊS≠ …œU¥“ Ë√ hI≤
cheteur de demander une réduction du bIF∞« aº≠ Ë√ ,sL∏∞« ’UI≤≈ VK©
prix ou la résolution du contrat et celui sL∏∞« WKLJ¢ VK© w≠ lzU∂∞« o•Ë
du vendeur de demander un supplé- s± WMß wC± bF° ÂœUI∑∞U° ÊUDIº¥
ment de prix, se prescrivent par une .UOKF≠ ULOKº¢ lO∂L∞« rOKº¢ XÆË
année à partir du moment de la
délivrance effective de l’objet vendu.
La délivrance peut avoir lieu par le sim- w{«d¢ œdπL° rOKº∑∞« r∑¥ bÆË
ple consentement des contractants si lO∂L∞« ÊUØ «–≈ lO∂∞« vK´ sO≠dD∞«
l’objet vendu était, dès avant la vente, q∂Æ Íd∑AL∞« b¥ X∫¢ «œu§u±
détenu par l’acheteur ou si le vendeur vI∂∑ß« bÆ lzU∂∞« ÊUØ Ë√ lO∂∞«
avait continué à garder l’objet vendu à un V∂º∞ lO∂∞« bF° t¢“UO• w≠ lO∂L∞«
autre titre que celui de propriétaire. .WOJKL∞U° t∞ WÆö´ ô dî¬
Art. 368– Si l’objet vendu doit être lO∂L∞« d¥bB¢ V§Ë «–≈ : 368 …œUL∞«
expédié à l’acheteur, la délivrance n’a «–≈ ô≈ rOKº∑∞« r∑¥ ö≠ Íd∑AL∞« v∞≈
lieu, à moins de convention contraire, n∞Uª¥ ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± tO∞≈ qÅË
que lorsque l’objet lui sera parvenu. .p∞–
Art. 369– Si l’objet vendu périt avant la q∂Æ lO∂L∞« pK≥ «–≈ : 369 …œUL∞«
délivrance par suite d’une cause non jIß tO≠ lzU∂K∞ b¥ ô V∂º° tLOKº¢
imputable au vendeur, la vente est résolue «–≈ ô≈ sL∏∞« Íd∑AL∞« œd∑ß«Ë lO∂∞«
et le prix doit être restitué à l’acheteur, à Íd∑AL∞« ¸«c´≈ bF° „öN∞« lÆË
moins que celui-ci n’ait été, avant la .lO∂L∞« rOKº∑°
perte, mis en demeure de prendre livrai-
son de l’objet vendu.
Art. 370– Si l’objet vendu diminue de lO∂L∞« WLOÆ XBI≤ «–≈ : 370 …œUL∞«
valeur par détérioration, avant la “U§ t°UÅ√ nK∑∞ rOKº∑∞« q∂Æ
délivrance, l’acheteur a la faculté soit de lO∂∞« aº≠ VKD¥ Ê√ U±≈ Íd∑ALK∞
demander la résolution de la vente au cas √d© u∞ YO∫° UOLº§ hIM∞« ÊUØ «–≈
où la diminution de valeur serait d’une Ê√ U±≈Ë lO∂∞« r¢√ UL∞ bIF∞« q∂Æ
importance telle qu’elle aurait empêché la .sL∏∞« ’UI≤≈ l± lO∂∞« wI∂¥
conclusion de la vente, si cette diminution
131
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 371
Art. 372– Lorsqu’une action en re- Íd∑AL∞« vK´ XF≠¸ «–≈ : 372 …œUL∞«
vendication est introduite contre l’a- vK´ ÊUØ lO∂L∞« ‚UI∫∑ß« Èu´œ
cheteur, le vendeur auquel l’instance a Êu≤UI∞ UI≠ËË ‰«u•_« Vº• lzU∂∞«
été dénoncée doit, suivant les cas et w≠ qîb∑¥ Ê√ WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«
conformément aux dispositions du Ê√ Ë√ Íd∑AL∞« V≤U§ v∞≈ W±uBª∞«
code de procédure civile, intervenir à w≠ lzU∂∞« rK´√ «–≈ tK∫± UNO≠ q∫¥
l’instance pour assister l’acheteur ou w≠ qîb∑¥ r∞Ë VßUML∞« XÆu∞«
prendre fait et cause pour lui. «–≈ ô≈ ,ÊULC∞« tOK´ V§Ë ÂUBª∞«
Si la dénonciation a lieu en temps Èu´b∞« w≠ ¸œUB∞« rJ∫∞« Ê√ X∂£√
utile, le vendeur qui n’est pas inter- rOº§ QDî Ë√ ,fO∞b¢ WπO∑≤ ÊUØ
venu dans l’instance, doit répondre de .Íd∑AL∞« s± ¸œUÅ
l’éviction à moins qu’il ne prouve que
le jugement rendu dans l’instance a été
la conséquence du dol ou d’une faute
grave de l’acheteur.
était intervenu dans l’instance, il aurait v∞≈ ÍœR¥ ÊUØ Èu´b∞« w≠ qîb∑∞«
réussi à faire rejeter l’action en .‚UI∫∑ßô« Èu´œ i≠¸
revendication.
Art. 374– Lorsque l’acheteur a évité Íd∑AL∞« VMπ∑¥ U±bM´ : 374 …œUL∞«
l’éviction totale ou partielle de l’objet Ë√ tKØ lO∂L∞« ¡wA∞« s´ bO∞« Ÿe≤
vendu par le paiement d’une somme ¡«œQ° Ë√ œuIM∞« s± mK∂± l≠b° tCF°
d’argent ou l’exécution d’une autre hKª∑¥ Ê√ lzU∂∞« vKF≠ ,dî¬ ¡w®
prestation, le vendeur peut se libérer Íd∑ALK∞ œd¥ ÊQ° ÊULC∞« ZzU∑≤ s±
des conséquences de la garantie en lui Á«œ√ U± WLOÆ Ë√ œuIM∞« s± tF≠œ U±
remboursant la somme payée, ou la .ÂUBª∞« n¥¸UB± l± dî¬ ¡w® s±
valeur de la prestation accomplie, avec
tous les dépens.
Art. 375– En cas d’éviction totale, l’a- wKJ∞« bO∞« Ÿe≤ W∞U• w≠ : 375 …œUL∞«
cheteur peut réclamer au vendeur : s± VKD¥ Ê√ Íd∑ALKK≠ lO∂L∞« s´
: lzU∂∞«
– la valeur du bien au moment de ,bO∞« Ÿe≤ XÆË lO∂L∞« WLOÆ -
l’éviction;
– la valeur des fruits que l’acheteur a Íd∑AL∞« Âe∞√ w∑∞« ¸UL∏∞« WLOÆ -
dû restituer au propriétaire qui l’a b¥ Ÿe≤ Íc∞« „∞UL∞« v∞≈ U≥œd°
évincé; ,lO∂L∞« s´ Íd∑AL∞«
133
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 376
– les impenses utiles qu’il peut ré- Ê√ tMJL¥ w∑∞« WF≠UM∞« n¥¸UBL∞« -
clamer audit propriétaire, ainsi que les p∞cØË lO∂L∞« V•UÅ s± UN∂KD¥
dépenses d’agrément si le vendeur lzU∂∞« ÊUØ «–≈ WO∞ULJ∞« n¥¸UBL∞«
était de mauvaise foi; ,WOM∞« TOß
Art. 378– Nonobstant toute clause de s´ ôËRº± lzU∂∞« vI∂¥ : 378 …œUL∞«
non-garantie, le vendeur demeure lÆË u∞Ë tKF≠ s´ QAM¥ b¥ Ÿe≤ qØ
responsable de toute éviction prove- ö©U° lI¥ Ë ÊULC∞« Âb´ vK´ ‚UH¢ô«
nant de son fait. Toute convention con- .p∞– dOG° wCI¥ ‚UH¢« qØ
traire est nulle.
Il est également tenu, en cas d’éviction s± lO∂L∞« s´ bO∞« Ÿe≤ ÊUØ «–≈Ë
provenant du fait d’un tiers, de rem- U∂∞UD± vI∂¥ lzU∂∞« ÊS≠ dOG∞« qF≠
bourser à l’acheteur la valeur du bien XÆË lO∂L∞« WLOÆ œd° Íd∑AL∞« q∂Æ
vendu au moment de l’éviction, à Íd∑AL∞« Ê√ X∂£√ «–≈ ô≈ bO∞« Ÿe≤
moins de prouver que l’acheteur con- ,bO∞« Ÿe≤ V∂ß lO∂∞« XÆË rKF¥ ÊUØ
naissait, lors de la vente, la cause de .t∑O∞ËRº± X∫¢ Èd∑®« t≤√ Ë√
l’éviction ou qu’il avait acheté à ses
risques et périls.
suivi tel qu’il est indiqué par le contrat, ou s± dNE¥ UL∂º• Ë√ ,lO∂∞« bIF°
tel qu’il résulte de la nature ou de la desti- lzU∂∞« ÊuJO≠ .t∞ULF∑ß« Ë√ t∑FO∂©
nation de l’objet. le vendeur répond de ces sJ¥ r∞ u∞Ë »uOF∞« ÁcN∞ UM±U{
défauts, même s’il les ignorait. .U≥œu§u° UL∞U´
vendeur est garant, il doit en aviser ce ÊS≠ …œU´ ‰u∂I± q§√ w≠ dOî_« «c≥
dernier dans un délai raisonnable con- .lO∂∞U° UO{«¸ d∂∑´√ qFH¥ r∞
forme aux usages; faute de quoi, il est
réputé avoir accepté l’objet vendu.
Toutefois, lorsqu’il s’agit de défauts dNE¥ r∞ UL± VOF∞« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
qui ne peuvent être révélés à l’aide des vK´ V§Ë ÍœUF∞« ‰ULF∑ßô« o¥dD°
vérifications usuelles, l’acheteur doit Ê√ VOF∞« ¸uN™ œdπL° Íd∑AL∞«
dès la découverte du défaut, le signaler UO{«¸ d∂∑´« ô≈Ë p∞c° lzU∂∞« d∂ª¥
aussitôt au vendeur, faute de quoi, il .VO´ s± tO≠ UL° lO∂L∞U°
est réputé avoir accepté l’objet vendu
avec ses défauts.
Art. 381– Lorsque l’acheteur a avisé lzU∂∞« Íd∑AL∞« d∂î√ «–≈ : 381 …œUL∞«
le vendeur en temps utile du défaut de w≠ lO∂L∞« w≠ œu§uL∞« VOF∞U°
l’objet vendu, il a le droit de recourir w≠ o∫∞« t∞ ÊUØ rzöL∞« XÆu∞«
en garantie conformément à l’article . 376 …œULK∞ UI≠Ë ÊULC∞U° W∂∞UDL∞«
376.
Art. 382– L’action en garantie sub- ÊULC∞« Èu´œ vI∂¢ : 382 …œUL∞«
siste quand bien même l’objet vendu lO∂L∞« ¡wA∞« pK≥ u∞Ë …dL∑º±
aurait péri et quelle que soit la cause .ÊUØ V∂ß ÍQ°Ë
de la perte.
Art. 383– L’action en garantie se prescrit Èu´œ ÂœUI∑∞U° jIº¢ : 383 …œUL∞«
par un an, à compter du moment de la Âu¥ s± WMß ¡UCI≤« bF° ÊULC∞«
délivrance de l’objet vendu, quand bien nA∑J¥ r∞ u∞Ë v∑• lO∂L∞« rOKº¢
même l’acheteur n’aurait découvert le «c≥ ¡UCI≤« bF° ô≈ VOF∞« Íd∑AL∞«
défaut que postérieurement à l’expiration ÊULC∞U° lzU∂∞« Âe∑K¥ r∞ U± q§_«
de ce délai, à moins que le vendeur n’ait .‰u©√ …bL∞
accepté de garantir pour un délai long.
137
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 384
Art. 386– Sauf convention contraire, WO•öÅ lzU∂∞« sL{ «–≈ : 386 …œUL∞«
lorsque le vendeur a garanti le bon dN™ r£ W±uKF± …bL∞ qLFK∞ lO∂L∞«
fonctionnement de l’objet vendu pen- rKF¥ Ê√ Íd∑AL∞« vKF≠ UNO≠ qKî
dant un temps déterminé, l’acheteur Á¸uN™ Âu¥ s± dN® q§√ w≠ lzU∂∞«
qui découvre un défaut de fonction- dN®√ W∑ß …b± w≠ Á«u´œ l≠d¥ Ê√Ë
nement doit, sous peine de déchéance, oH∑¥ r∞ U± «c≥ qØ ,Âö´ù« Âu¥ s±
en aviser le vendeur dans le délai d’un .t≠öî vK´ ÊU≠dD∞«
mois à partir de la découverte de ce
défaut et exercer l’action en garantie
dans le délai de six mois à compter de
l’avis.
Art. 387– Sauf stipulation ou usage ÊUJ± s± lO∂∞« sL£ l≠b¥ : 387 …œUL∞«
contraire, le prix est payable dans le Ë√ ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± lO∂L∞« rOKº¢
138
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 390
Si le prix n’est pas payable au moment UI∫∑º± lO∂L∞« sL£ sJ¥ r∞ «–S≠
de la délivrance, le paiement sera fait t° ¡U≠u∞« V§Ë lO∂L∞« rKº¢ XÆË
au domicile de l’acheteur au jour de s©u± tO≠ b§u¥ Íc∞« ÊUJL∞« w≠
l’échéance. .sL∏∞« tÆUI∫∑ß« XÆË Íd∑AL∞«
Si l’acheteur est troublé dans sa pos- «bM∑º± Íd∑ALK∞ b•√ ÷dF¢ «–S≠
session par un tiers invoquant un droit «–≈ Ë√ ,lzU∂∞« s± ‰¬ Ë√ o°Uß o• v∞≈
antérieur à la vente ou procédant du b¥ s± ŸeM¥ Ê√ lO∂L∞« vK´ nOî
vendeur, ou s’il est menacé d’éviction, ◊d® tFML¥ r∞ Ê≈ t∞ “U§ Íd∑AL∞«
il peut, sauf stipulation contraire, Ê√ v∞≈ sL∏∞« pºL¥ Ê√ bIF∞« w≠
retenir le prix jusqu’à ce que le trouble ,dDª∞« ‰Ëe¥ Ë√ ÷dF∑∞« lDIM¥
ou la menace d’éviction ait disparu. Le V∞UD¥ Ê√ lzU∂K∞ “uπ¥ p∞– l±Ë
vendeur peut, dans ce cas, obtenir le Íd∑ALK∞ dN™ «–≈ sL∏∞« ¡UHO∑ßU°
paiement au cas où l’acheteur a décou- .lO∂L∞« ¡wA∞« w≠ VO´
vert un défaut dans l’objet vendu.
Art. 389– Sauf convention ou usage ŸUH∑≤« Íd∑AL∞« o∫∑º¥ : 389 …œUL∞«
contraire, l’acheteur acquiert, à partir du qL∫∑¥ ULØ ,lO∂L∞« ¡wA∞« œ«d¥≈Ë
moment de la conclusion de la vente, les U± «c≥ ,lO∂∞« œUIF≤« Âu¥ s± tHO∞UJ¢
fruits et les accroissements de l’objet ÊUOCI¥ ·d´ Ë√ ‚UH¢« b§u¥ r∞
vendu et en supporte les charges. .p∞– ·öª°
Art. 390– Si le prix est immédiatement tKØ sL∏∞« qOπF¢ ÊUØ «–≈ : 390 …œUL∞«
exigible en tout ou en partie, le vendeur, ‰U∫∞« w≠ l≠b∞« o∫∑º± tCF° Ë√
à moins qu’il n’ait accordé à l’acheteur Ê√ v∞≈ lO∂L∞« pºL¥ Ê√ lzU∂K∞ “U§
un terme depuis la vente, peut retenir t∞ ÂbÆ u∞Ë o∫∑ºL∞« sL∏∞« i∂I¥
l’objet vendu, jusqu’au paiement du r∞ U± «c≥ W∞UHØ Ë√ UM≥¸ Íd∑AL∞«
prix échu, quant bien même l’acheteur .lO∂∞« œUIF≤« bF° ö§√ lzU∂∞« t∫ML¥
139
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 391
Le vendeur peut également retenir l’ob- lO∂L∞« pºL¥ Ê√ lzU∂K∞ p∞cØ “uπ¥
jet vendu, même avant l’échéance du l≠b∞ tOK´ oH∑L∞« q§_« q∫¥ r∞ u∞Ë
terme stipulé pour le paiement du prix, w≠ Íd∑AL∞« o• jIß «–≈ sL∏∞«
si l’acheteur perd le bénéfice du terme .212 …œUL∞« ‹UOC∑IL∞ UI∂© q§_«
par application des dispositions de l’ar-
ticle 212.
Art. 391– Si l’objet vendu périt entre b¥ w≠ mK∂L∞« nK¢ «–≈ : 391 …œUL∞«
les mains du vendeur pendant que vK´ tHK¢ ÊUØ t∞ pßU± u≥Ë lzU∂∞«
celui-ci exerçait son droit de rétention, lÆË bÆ nK∑∞« sJ¥ r∞ U± Íd∑AL∞«
la perte est à la charge de l’acheteur à .lzU∂∞« qF≠ s±
moins qu’elle ne provienne du fait du
vendeur.
Art. 392– Sauf convention contraire, U≥dO¨Ë ÷ËdF∞« lO° w≠ : 392 …œUL∞«
en matière de vente de denrées ou l≠b∞ q§√ sO´ «–≈ ‹ôuIML∞« s±
autres objets mobiliers, lorsqu’un lO∂∞« ÊuJ¥ lO∂L∞« rKº¢Ë sL∏∞«
terme a été stipulé pour payer le prix et lzU∂∞« `∞UÅ w≠ U°u§Ë UîuºH±
prendre livraison de l’objet vendu, la sL∏∞« l≠b¥ r∞ «–≈ ¸«c≤≈ o°Uß ÊËœË
vente est, au profit du vendeur, résolue b§u¥ r∞ U± «c≥Ë q§_« ‰uK• bM´
de plein droit, et sans sommation, si le .p∞– ·öî vK´ ‚UH¢«
prix n’est pas payé à l’échéance du
terme.
Art. 393– sauf disposition légale con- ,qOπº∑∞« ‹UIH≤ Ê≈ : 393 …œUL∞«
traire, les droits d’enregistrement et de ,͸UIF∞« Êö´ù« Âuß¸Ë l°UD∞«Ë
timbre, la taxe de publicité foncière, la vK´ ÊuJ¢ U≥dO¨Ë oO£u∑∞«Ë
taxe notariale et tous les autres frais ’uB≤ „UM≥ sJ¢ r∞ U± Íd∑AL∞«
sont à la charge de l’acheteur. .p∞– dOG° wCI¢ WO≤u≤UÆ
Art. 395– Sauf usage ou convention lO∂L∞« rKº¢ ‹UIH≤ Ê≈ : 395 …œUL∞«
contraire, les frais du retrait de l’objet b§u¥ r∞ U± Íd∑AL∞« vK´ ÊuJ¢
vendu sont à la charge de l’acheteur. .p∞– dOG° wCI¥ ‚UH¢« Ë√ ·d´
Art. 396– Lorsque le vendeur s’est «–≈ ö©U° lO∂∞« ÊuJ¥ : 396 …œUL∞«
réservé, lors de la vente, la faculté de o∫° lO∂∞« Âu¥ lzU∂∞« kH∑•«
reprendre la chose vendue, dans un q§√ w≠ lO∂L∞« ¡wA∞« œ«œd∑ß«
certain délai, la vente est nulle. .sOF±
141
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 398
Ÿ«eM∞« Ÿu{u± WIA∞« lO° bI´ ‰UD°S° Ÿu{uL∞« …UCÆ qB≠ UL∞Ë .tM±
t´uÆu∞ lO∂∞« ÊöD° sLC¢ ͸«œ≈ ¸«dÆ V§uL° q©U° bI´ v∞≈ ÁœUM∑ßù
s± 379 …œUL∞« ÂUJ•_ UIO∂D¢ «cJ≥ rNKBH° rN≤S≠ lO∂L∞« pKL¥ ô sL±
i≠¸ sOF∑¥ UL± ULOKß UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© bÆ Êu≤uJ¥ w≤bL∞« Êu≤UI∞«
.sFD∞«
Art. 398– Si le propriétaire ratifie la lO∂∞« p∞UL∞« dÆ√ «–≈ : 398 …œUL∞«
vente, celle-ci lui est opposable et w≠ «e§U≤ ¸UÅË tOK´ t∞uFH± Èdß
devient valable à l’égard de l’acheteur. .Íd∑AL∞« o•
La vente devient également valable à o• w≠ U∫O∫Å lO∂∞« d∂∑F¥ p∞cØË
l’égard de l’acheteur lorsque le WOJK± lzU∂∞« Vº∑Ø√ «–≈ Íd∑AL∞«
vendeur a acquis la propriété de l’ob- .lO∂∞« œUIF≤« bF° lO∂L∞«
jet vendu postérieurement à la conclu-
sion du contrat.
Art. 399– Si l’annulation de la vente a `∞UÅ w≠ lO∂∞« qD°√ «–≈ : 399 …œUL∞«
été prononcée en justice au profit de ÊUØË rJ• vC∑IL° Íd∑AL∞«
l’acheteur et si celui-ci ignorait que ô ÊUØ lzU∂∞« Ê√ qNπ¥ Íd∑AL∞«
l’objet vendu n’appartenait pas au V∞UD¥ Ê√ tK≠ lO∂L∞« pKL¥
vendeur, il peut réclamer la réparation sº• lzU∂∞« ÊUØ u∞Ë i¥uF∑∞U°
du préjudice subi même si le vendeur .WOM∞«
était de bonne foi.
Art. 400– Celui contre lequel on a o• s´ hª® ‰ËUM¢ «–≈ :400 …œUL∞«
cédé un droit litigieux peut s’en faire Ê√ Áb{ ‰“UM∑LKK≠ tO≠ Ÿ“UM∑±
tenir quitte par le cessionnaire, en lui sL£ œd° hªA∞« «c≥ s± hKª∑¥
remboursant le prix réel de la cession n¥¸UBL∞«Ë t∞ wIOI∫∞« lO∂∞«
avec les frais et loyaux coûts. .W∂§«u∞«
Le droit est considéré comme litigieux XF≠¸ «–≈ tO≠ U´“UM∑± o∫∞« d∂∑F¥Ë
s’il y a procès ou contestation sérieuse Ÿ«e≤ q∫± ÊUØ Ë√ Èu´œ tK§√ s±
sur son fond. .Íd≥u§
Art. 401– Les dispositions prévues à 400 …œUL∞« ÂUJ•√ Ídº¢ ô : 401 …œUL∞«
l’article 400 ne s’appliquent pas dans : WO¢ü« ‰«u±_« w≠
les cas suivants :
– lorsque le droit litigieux fait partie öî«œ tO≠ Ÿ“UM∑L∞« o∫∞« ÊUØ «–≈ -
d’un ensemble de biens vendus en U≠«e§ XFO° ‰«u±√ W´uLπ± sL{
bloc pour un prix unique; ,b•«Ë sL∏°
– lorsque le droit litigieux est un droit U´UA± tO≠ Ÿ“UM∑L∞« o∫∞« ÊUØ «–≈ -
indivis entre plusieurs héritiers ou r≥b•√ ŸU°Ë ¡UØd® Ë√ W£¸Ë sO°
copropriétaires dont l’un a vendu sa ,dîx∞ t∂OB≤
quote-part à l’autre;
– lorsque le débiteur cède à son o• s´ tMz«b∞ s¥bL∞« ‰“UM¢ «–≈ -
créancier un droit litigieux en paie- w≠ X°U∏∞« s¥bK∞ ¡U≠Ë tO≠ Ÿ“UM∑±
ment de ce que lui est dû; ,t∑±–
– lorsque le droit litigieux constitue ÊuJ¥ tO≠ Ÿ“UM∑L∞« o∫∞« ÊUØ «–≈ -
une charge provenant d’un immeuble o∫∞« lO°Ë ¸UI´ vK´ U∂¢d∑± UM¥œ
et qu’il est cédé au tiers détenteur de .¸UIF∞« ezU∫∞
cet immeuble.
Art. 404– Celui qui vend une hérédité, Ê√ ÊËœ WØd¢ ŸU° s± : 404 …œUL∞«
sans en spécifier les éléments en t∑HÅ ô≈ sLC¥ ô ,UN¢öL∑A± qBH¥
détail, ne garantit que sa qualité .p∞– n∞Uª¥ ‚UH¢« lI¥ r∞ U± À¸«uØ
d’héritier, à moins de stipulation con-
traire.
Art. 405– En cas de vente d’une hé- Ídº¥ ö≠ WØd¢ XFO° «–≈ : 405 …œUL∞«
rédité, le transport des droits qu’elle ÂUÆ «–≈ ô≈ dOG∞« o• w≠ lO∂∞«
comprend n’a lieu à l’égard des tiers qIM∞ W∂§«u∞« ‹«¡«d§ùU° Íd∑AL∞«
que par l’accomplissement des for- «–S≠ WØd∑∞« tOK´ XKL∑®« o• qØ
malités requises pour la transmission qIM∞ ‹«¡«d§≈ vK´ Êu≤UI∞« h≤
de chacun de ces droits. Si la loi pre- s¥bÆUF∑L∞« sO° …¸uØcL∞« ‚uI∫∞«
scrit des formalités pour opérer la .‹«¡«d§ù« Ác≥ r∑¢ Ê√ UC¥√ V§Ë
transmission de ces droits entre par-
ties, ces formalités doivent également
être remplies.
Art. 406– Si le vendeur avait touché v≠u∑ß« bÆ lzU∂∞« ÊUØ «–≈ : 406 …œUL∞«
quelques créances ou vendu quelques UNM± UµO® ŸU° Ë√ Êu¥œ s± WØd∑K∞ U±
biens dépendant de l’hérédité, il doit U± ,tC∂Æ U± Íd∑ALK∞ œd¥ Ê√ V§Ë
rembourser à l’acheteur ce qu’il a ainsi œd∞« Âb´ W•«dÅ ◊d∑®« bÆ sJ¥ r∞
reçu à moins qu’il n’ait expressément .lO∂∞« œUIF≤« XÆË
stipulé, lors de la vente, une clause de
144
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 408
non-remboursement.
Art. 407– L’acheteur doit rembourser lzU∂K∞ Íd∑AL∞« œd¥ : 407 …œUL∞«
au vendeur ce que celui-ci a payé pour «c≥ ÁU≠Ë bÆ U± lO∂∞« œUIF≤« XÆË
les dettes de la succession et lui tenir Vº∫¥Ë WØd∑∞« Êu¥œ s± dOî_«
compte de tout ce dont il était créanci- U± WØd∑∞« t° UMz«œ ÊuJ¥ U± qØ lzU∂K∞
er vis-à-vis de la succession, sauf con- .p∞– ·öª° wCI¥ ‚UH¢« b§u¥ r∞
vention contraire.
Art. 408– La vente consentie par un ÷d± i¥dL∞« ŸU° «–≈ : 408 …œUL∞«
malade, dans la période aiguë de la ÊuJ¥ ô lO∂∞« ÊS≠ À¸«u∞ ‹uL∞«
maladie qui a entraîné sa mort, à un de .W£¸u∞« wÆU° ÁdÆ√ «–≈ ô≈ «e§U≤
ses héritiers n’est valable que si elle
est ratifiée par les autres héritiers.
La vente consentie, dans les mêmes fH≤ w≠ dOGK∞ lO∂∞« r¢ «–≈ U±√
conditions, à un tiers est présumée ‚œUB± dO¨ d∂∑F¥ t≤S≠ ·ËdE∞«
avoir été faite sans consentement val- ö°UÆ ÊuJ¥ p∞– q§√ s±Ë tOK´
able et ce fait est annulable. .‰UD°û∞
WMß ‚. 1996-07-09 ¸«dÆ )’ ‘(Ë )» ¸ W£¸Ë( sO° 139123 rƸ WOCÆ -
70Ë 69 ,68 ’ ,4 œb´ ,1991
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
,À¸«u∞« …bzUH∞ ,‹uL∞« ÷d± ¡UM£√ eπML∞« lO∂∞« bI´ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.W£¸u∞« wÆU° ÁdÆ√ «–≈ ô≈ «c≠U≤ ÊuJ¥ ô
bI´ «d°ù t{d± XKG∑ß≈ bÆ À¸uL∞« W§Ë“ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ sO∂¢ UL∞Ë
vM∏∑ß≈ bÆ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê√Ë ,U±u¥ dA´ W£ö∏° t¢U≠Ë q∂Æ lO∂∞«
W∞U• t¢UO∏O• w≠ sO∂¥ Ê√ ÊËœ WLºI∞« ¡UM£√ WØd∑∞« s± ¸uØcL∞« bIF∞«
.iIM∞« V§u∑ß≈ t≤S≠ .ÊuM´UD∞« Á¸U£√ Íc∞« ÷dL∞«
145
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 409
Art. 409– Les dispositions prévues à 408 …œUL∞« ÂUJ•√ Ídº¢ ô : 409 …œUL∞«
l’article 408 ne préjudicient pas aux ÊUØ «–≈ WOM∞« sº∫∞« dOG∞« vK´
tiers de bonne foi qui ont acquis à titre UOMO´ UI• ÷uF° VºØ bÆ dOG∞«
onéreux un droit réel sur le bien .lO∂L∞« ¡wA∞« vK´
vendu.
Art. 410– Sous réserve des disposi- s´ »uM¥ sL∞ “uπ¥ ô : 410 …œUL∞«
tions spéciales, celui qui représente w≤u≤UÆ h≤ Ë√ ‚UH¢« vC∑IL° ÁdO¨
une autre personne en vertu d’une con- Ê√ WB∑ªL∞« WDKº∞« s± d±√ Ë√
vention, d’une disposition légale ou rßU° Ë√ …d®U∂± tLßU° Íd∑A¥
d’une décision de l’autorité com- wMKF∞« œ«eL∞« o¥dD° u∞Ë ¸UF∑º±
pétente ne peut acheter ni directement qØ W°UOM∞« V§uL° tFO∂° nKØ U±
par lui-même, ni par personne inter- WOzUCI∞« WDKº∞« t° Ê–Q¢ r∞ U± p∞–
posée, même par adjudication, ce qu’il …œ¸«u∞«Ë WÅUª∞« ÂUJ•_« …U´«d± l±
est chargé de vendre en qualité de .Èdî√ WO≤u≤UÆ ’uB≤ w≠
représentant, à moins d’y être autorisé
par décision de justice.
Art. 412– La vente prévue aux articles ‰«u•_« w≠ lO∂∞« `B¥ : 412 …œUL∞«
410 et 411 peut être confirmée par «–≈ 411Ë 410 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
celui pour le compte duquel elle a été .t°Uº∫∞ lO∂∞« r¢ s± Á“U§√
conclue.
146
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 416
Art. 413– L’échange est un contrat par t° Âe∑K¥ bI´ WC¥UIL∞« : 413 …œUL∞«
lequel les contractants s’obligent récipro- v∞≈ qIM¥ Ê√ s¥bÆUF∑L∞« s± qØ
quement à transférer, l’un à l’autre, la ‰U± WOJK± ‰œU∂∑∞« qO∂ß vK´ dîü«
propriété d’un bien autre que l’argent. .œuIM∞« dO¨
Art. 415– Les dispositions relatives à WC¥UIL∞« vK´ Ídº¢ : 415 …œUL∞«
la vente s’appliquent à l’échange dans t° `Lº¢ Íc∞« ¸bI∞U° lO∂∞« ÂUJ•√
la mesure où la nature de ce contrat le s± qØ d∂∑F¥Ë ,WC¥UIL∞« WFO∂©
permet. Chacun des co-échangistes est U¥d∑A±Ë ¡wAK∞ UFzU° sOC¥UI∑L∞«
considéré comme vendeur de l’objet .tOK´ i¥UÆ Íc∞« ¡wAK∞
donné et acheteur de l’objet donné en
charge et acheteur de l’objet reçu.
Art. 416– (Loi n° 88-14 du 3 mai 14-88 rƸ Êu≤UI∞«( : 416 …œUL∞«
1988) – La société est un contrat par bI´ WØdA∞« )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞«
lequel deux ou plusieurs personnes ÊUOFO∂© ÊUBª® Âe∑K¥ ÁUC∑IL°
physiques ou morales conviennent à WL≥UºL∞« vK´ d∏Ø√ Ë√ ÊU¥¸U∂∑´« Ë√
contribuer à une activité commune, s± WB• r¥bI∑° „d∑A± ◊UA≤ w≠
par la prestation d’apports en indus- ÂUº∑Æ« ·bN° ,bI≤ Ë√ ‰U± Ë√ qL´
trie, en nature ou en numéraire dans le oOI∫¢ Ë√ Z∑M¥ bÆ Íc∞« `°d∞«
but de partager le bénéfice qui pourra Í– ÍœUB∑Æ« ·b≥ ⁄uK° Ë√ œUB∑Æ«
en résulter, de réaliser une économie .WØd∑A± WFHM±
ou, encore, de viser un objectif
économique d’intérêt commun.
147
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 417
Ils supportent les pertes qui pourraient bÆ w∑∞« dzUºª∞« ÊuKL∫∑¥ ULØ
en résulter. .p∞– s´ dπM¢
Art. 417– Par le fait de sa constitution, œdπL° WØdA∞« d∂∑F¢ : 417 …œUL∞«
la société est considérée comme per- Ác≥ Ê√ dO¨ U¥uMF± UBª® UNM¥uJ¢
sonne morale. Toutefois, cette person- dOG∞« vK´ Wπ• ÊuJ¢ ô WOBªA∞«
nalité morale n’est opposable aux tiers ¸UN®ù« ‹«¡«d§≈ ¡UHO∑ß« bF° ô≈
qu’après l’accomplissement des for- .Êu≤UI∞« UNOK´ hM¥ w∑∞«
malités de publicité prescrites par la
loi.
Art. 418– Le contrat de société doit bI´ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ : 418 …œUL∞«
être constaté par acte authentique à ,ö©U° ÊUØ ô≈Ë U°u∑J± WØdA∞«
peine de nullité. Sont également nulles vK´ qîb¥ U± qØ ö©U° ÊuJ¥ p∞cØË
toutes les modifications apportées au fH≤ t∞ sJ¥ r∞ «–≈ ‹ö¥bF¢ s± bIF∞«
contrat si elles ne revêtent pas la .bIF∞« p∞– t∂º∑J¥ Íc∞« qJA∞«
même forme que ce contrat.
Toutefois, cette nullité ne peut être ¡UØdA∞« Z∑∫¥ Ê√ “uπ¥ ô t≤√ dO¨
opposée aux tiers par les associés et ne t∞ ÊuJ¥ ôË dOG∞« q∂Æ ÊöD∂∞« «cN°
produit d’effet dans les rapports de Íc∞« ÂuO∞« s± ô≈ rNMO° ULO≠ d£√
ceux-ci entre eux qu’à partir de la .ÊöD∂∞« VKD° r≥b•√ tO≠ ÂuI¥
demande en nullité formulée par l’un
des associés.
148
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 422
Art. 419– Sauf convention ou usage ¡UØdA∞« hB• d∂∑F¢ : 419 …œUL∞«
contraire, les rapports des associés WOJK± hª¢ UN≤√Ë WLOI∞« W¥ËUº∑±
sont présumés être de valeur égale et r∞ U± ,t° ŸUH∑≤ù« œdπ± ô ‰UL∞«
se rapporter à la propriété du bien et .p∞– n∞Uª¥ ·d´ Ë√ ‚UH¢« b§u¥
non à sa jouissance.
Art. 421– Si l’associé dont l’apport p¥dA∞« WB• X≤UØ «–≈ : 421 …œUL∞«
consiste en une somme d’argent ne r∞Ë WØdAK∞ UN±bI¥ œuIM∞« s± UGK∂±
verse pas cette somme à la société, il W∞U∫∞« Ác≥ wH≠ mK∂L∞« «c≥ ÂbI¥
en doit éventuellement réparation. .i¥uF∑∞« t±eK¥
Art. 422– Si l’apport de l’associé con- p¥dA∞« WB• X≤UØ «–≈ : 422 …œUL∞«
siste en un droit de propriété, o• Í√ Ë√ WFHM± o• Ë√ WOJK± o•
d’usufruit ou en un droit réel, les dis- w∑∞« w≥ lO∂∞« ÂUJ•√ ÊS≠ dî¬ wMO´
positions relatives à la vente sont «–≈ WB∫∞« ÊUL{ hª¥ ULO≠ Ídº¢
applicables en ce qui concerne la ga- VO´ UNO≠ dN™ Ë√ XI∫∑ß« Ë√ XJK≥
rantie des risques, de l’éviction, des .hI≤ Ë√
vices cachés et de la contenance.
Mais si l’apport consiste en la simple ŸUH∑≤« œdπ± WB∫∞« X≤UØ «–≈ U±√
jouissance du bien, ce sont les disposi- w∑∞« w≥ ¸Uπ¥ù« ÂUJ•√ ÊS≠ ‰UL∞U°
tions relatives au bail qui s’appliquent. .p∞– w≠ Ídº¢
149
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 423
Art. 423– Si l’associé s’est obligé à p¥dA∞« WB• X≤UØ «–≈ : 423 …œUL∞«
apporter son travail, il doit prêter les Ê√ tOK´ V§Ë WØdAK∞ t±bI¥ öL´
services qu’il a promis et doit tenir Ê√Ë UN° bNF¢ w∑∞« ‹U±bª∞U° ÂuI¥
compte des gains qu’il a réalisés, s± t∂ºØ bÆ ÊuJ¥ UL´ U°Uº• ÂbI¥
depuis la formation de la société, par qLF∞« t∑∞Ë«eL° WØdA∞« ÂUOÆ XÆË
suite du travail qu’il a fourni comme .UN∞ WB∫Ø ÂbÆ Íc∞«
apport.
Cependant, il n’est tenu d’apporter à la ÂbI¥ ÊQ° U±eK± ÊuJ¥ ô t≤√ dO¨
société les brevets d’invention qu’il a s± tOK´ qB• bÆ ÊuJ¥ U± WØdAK∞
obtenus, sauf stipulation contraire. wCI¥ ‚UH¢« b§Ë «–≈ ô≈ Ÿ«d∑î« o•
.p∞– ·öª°
Art. 424– Si l’apport d’un associé w∑∞« WB∫∞« X≤UØ «–≈ : 424 …œUL∞«
consiste en créances à la charge des W±– w≠ t∞ Êu¥œ w≥ p¥dA∞« UN±bÆ
tiers, son obligation envers la société ô≈ WØdAK∞ t±«e∑∞« hIM¥ ö≠ dOG∞«
ne s’éteint que par le recouvrement de p∞– l±Ë Êu¥b∞« Ác≥ XO≠u∑ß« «–≈
ces créances. Il répond, en outre, des i¥uF¢ s´ ôËRº± p¥dA∞« vI∂¥
dommages si les créances ne sont pas ‰uK• bM´ Êu¥b∞« ·u¢ r∞ «–≈ ¸dC∞«
payées à leurs échéances. .UNK§√
Art. 425– Si la part de chacun des asso- WØdA∞« bI´ sO∂¥ r∞ «–≈ : 425 …œUL∞«
ciés dans des bénéfices et les pertes n’est w≠ ¡UØdA∞« s± b•«Ë qØ VOB≤
pas déterminée dans l’acte de société, qØ VOB≤ ÊUØ dzUºª∞«Ë ,ÕU°¸_«
cette part est fixée en proportion de sa ”√¸ w≠ t∑B• W∂ºM° rNM± b•«Ë
mise dans le fonds social. .‰UL∞«
Si l’acte de société se borne à fixer la part VOB≤ sOOF¢ vK´ bIF∞« dB∑Æ« «–S≠
des associés dans les bénéfices, la même ¸U∂∑´« V§Ë ÕU°¸_« w≠ ¡UØdA∞«
proportion vaut pour les pertes; et ,UC¥√ …¸Uºª∞« w≠ VOBM∞« «c≥
réciproquement, si c’est la part dans les vK´ bIF∞« dB∑Æ« «–≈ ‰U∫∞« p∞cØË
pertes qui est seulement énoncée dans .…¸Uºª∞« w≠ VOBM∞« sOOF¢
l’acte. Si l’apport de l’un des associés est
limité à son travail, sa part dans les béné- ¡UØdA∞« b•√ WB• X≤UØ «–≈Ë
fices et les pertes est évaluée selon le ¸bI¥ Ê√ V§Ë tKL´ vK´ …¸uBI±
profit que la société réalise par suite de ce Vº• …¸Uºª∞«Ë `°d∞« w≠ t∂OB≤
travail. Si, outre son travail, l’associé a «–S≠ qLF∞« «c≥ s± WØdA∞« ÁbOH¢ U±
150
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 427
fait un apport en numéraire ou en nature, dî¬ UµO® Ë√ «œuI≤ tKL´ ‚u≠ ÂbÆ
il a une part pour le travail et une autre UL´ dî¬Ë qLF∞« s´ VOB≤ t∞ ÊUØ
pour ce qu’il a fourni en sus de ce travail. .tÆu≠ t±bÆ
Art. 426– S’il est convenu d’exclure l’un Ê√ vK´ ‚UH¢ô« lÆË «–≈ : 426 …œUL∞«
des associés de la participation aux béné- ÕU°¸√ w≠ rNº¥ ô ¡UØdA∞« b•√
fices ou aux pertes de la société, le con- bI´ ÊUØ U≥dzUºî w≠ ôË WØdA∞«
trat de société est nul. .ö©U° WØdA∞«
Il peut être convenu de décharger l’asso- p¥dA∞« ¡UH´≈ vK´ ‚UH¢ô« “uπ¥Ë
cié qui n’apporte que son travail, de toute qØ s± tKL´ Èuß ÂbI¥ r∞ Íc∞«
contribution aux pertes, à la condition ô√ ◊d® vK´ dzUºª∞« w≠ WL≥Uº±
qu’il ne lui ait pas été alloué une .tKL´ sL£ …d§√ t∞ ‹¸dÆ bÆ ÊuJ¥
rémunération pour son travail.
Art. 427– L’associé chargé de l’ad- …¸«œû∞ »b∑ML∞« p¥dAK∞ : 427 …œUL∞«
ministration en vertu d’une clause spé- ÂuI¥ Ê√ WØdA∞« bI´ w≠ ’Uî hM°
ciale dans le contrat de société peut, s¥dîü« ¡UØdA∞« W{¸UF± s± r¨d∞U°
nonobstant l’opposition des autres w∑∞« ‹U≠dB∑∞U°Ë ,…¸«œù« ‰UL´Q°
associés, accomplir les actes d’adminis- ÍœUF∞« WØdA∞« ◊UA≤ ‚UD≤ w≠ qîb¢
tration ainsi que les actes de disposition …¸«œù« ‰UL´√ ÊuJ¢ Ê√ ◊d® vK´
rentrant dans le cadre de l’activité nor- ôË ,gG∞« s± WO∞Uî ‹U≠dB∑∞«Ë
male de la société pourvu que ces actes nO™Ë s± p¥dA∞« «c≥ ‰e´ “uπ¥
d’administration ou de disposition ne X±«œ U± ¸d∂± ÊËb° ·dB∑L∞«
soient pas entachés de fraude. Cet asso- .WLzUÆ WØdA∞«
cié ne peut, sans motif légitime, être
révoqué de ses fonctions d’adminis-
trateur, tant que la société dure.
Art. 428– Lorsque plusieurs associés ÊuHKJL∞« ¡UØdA∞« œbF¢ «–≈ : 428 …œUL∞«
sont chargés de l’administration sans qØ ’UB∑î« sOF¥ Ê√ ÊËœ …¸«œùU°
que les attributions de chacun d’eux “«u§ Âb´ vK´ hM¥ Ê√ ÊËœË ,rNM±
soient déterminées et sans qu’il soit Ê√ b•«Ë qJ∞ “uπ¥ œ«dH≤ôU° rN¢U≠dB¢
stipulé qu’aucun d’eux ne peut agir Ê√ vK´ ·dB∑∞« w≠ tKLF° œdHM¥
séparément, chacun d’eux peut faire ¡UØdA∞« wÆU° s± b•«Ë qJ∞ ÊuJ¥
tout acte d’administration, sauf le droit qLF∞« p∞– vK´ ÷«d∑´ô« w≠ o∫∞«
de chacun des autres administrateurs WO∂K¨_ o∫∞« ÊuJ¥ Ê√Ë Á“Uπ≤≈ q∂Æ
de s’opposer à cet acte avant qu’il ne «c≥ «uC≠d¥ Ê√ sO°b∑ML∞« ¡UØdA∞«
soit conclu et le droit de la majorité ÊUØ ÊU∂≤Uπ∞« ÈËUº¢ «–S≠ ÷«d∑´ô«
des administrateurs de rejeter cette .UFOL§ ¡UØdA∞« WO∂K¨√ o• s± i≠d∞«
opposition; en cas de partage des voix,
le droit de rejeter l’opposition appar- ÊuJ¢ Ê√ vK´ ‚UH¢ô« lÆË «–≈ U±√
tient à la majorité de tous les associés. ,ŸUL§ùU° sO°b∑ML∞« ¡UØdA∞« ‹«¸«dÆ
S’il a été stipulé que les décisions des vK´ ÃËdª∞« “uπ¥ ö≠ ,WO∂K¨_U° Ë√
administrateurs doivent être prises à vK´ V¢d∑¥ q§U´ d±_ ÊuJ¥ Ê√ ô≈ p∞–
l’unanimité ou à la majorité, il ne peut .÷uF¢ ô WLOº§ …¸Uºî t∞UH¨≈
être dérogé à cette stipulation à moins
qu’il ne s’agisse d’un acte urgent dont
l’omission entraînerait pour la société
une perte grave et irréparable.
Art. 429– Sauf convention contraire, cîR¥ Ê√ V§Ë ULKØ : 429 …œUL∞«
toutes les fois qu’une décision doit cî_« sOF¢ WO∂K¨_U° ¸«dI∞«
être prise à la majorité, celle-ci doit œ«d≠_« Vº• vK´ W¥œbF∞« WO∂K¨_U°
être calculée par têtes. .p∞– n∞Uª¥ h≤ b§u¥ r∞ U±
152
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 434
Art. 431– À défaut de stipulation spé- ’Uî h≤ b§u¥ r∞ «–≈ : 431 …œUL∞«
ciale sur le mode d’administration, p¥d® qØ d∂∑´« …¸«œù« WI¥d© vK´
chaque associé est censé investi par les …¸«œù s¥dîü« ·d© s± U{uH±
autres du pouvoir d’administrer et peut ‰UL´√ d®U∂¥ Ê√ t∞ ⁄uº¥Ë WØdA∞«
agir sans les consulter, sauf le droit de ces vK´ ÁdO¨ v∞≈ Ÿu§d∞« ÊËœ WØdA∞«
derniers ou de l’un d’eux de s’opposer à w≠ o∫∞« ¡UØdAK∞ ÊuJ¥ Ê√
toute opération avant qu’elle ne soit con- Á“Uπ≤≈ q∂Æ qL´ Í√ vK´ ÷«d∑´ô«
clue et le droit de la majorité des associés i≠¸ w≠ o∫∞« ¡UØdA∞« WO∂K¨_Ë
de rejeter cette opposition. .÷«d∑´ô« «c≥
Art. 432– L’associé doit s’abstenir de lM∑L¥ Ê√ p¥dA∞« vK´ : 432 …œUL∞«
toute activité préjudiciable à la société WØdA∞U° «¸d{ o∫K¥ ◊UA≤ Í√ s±
ou contraire au but pour lequel elle a .UNK§_ XµA≤√ w∑∞« W¥UG∞« fØUF¥ Ë√
été formée.
Il doit veiller et pourvoir aux intérêts `∞UB± vK´ k≠U∫¥Ë dNº¥ Ê√ tOK´Ë
de la société comme à ses propres dO°b¢ w≠ tKFH¥ ULK∏± WØdA∞«
intérêts, à moins qu’il ne soit chargé U°b∑M± ÊUØ «–≈ ô≈ ,WÅUª∞« t∫∞UB±
de l’administration moyennant ré- W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë …d§√ q°UI± …¸«œû∞
munération, auquel cas sa diligence ne W¥UM´ s´ tÅd• qI¥ ô Ê√ Vπ¥
doit pas être inférieure à celle d’un .œU∑FL∞« q§d∞«
bon père de famille.
Art. 433– L’associé qui prend ou Ë√ p¥dA∞« cî√ «–≈ : 433 …œUL∞«
retient une somme appartenant à la V§Ë WØdA∞« ‰U± s± UGK∂± eπ∑•«
société, doit s’il y a lieu, réparer le i¥uF¢ p∞– ‰U∫∞« vC∑Æ« «–≈ tOK´
préjudice subi par la société. .UNI∫∞ Íc∞« ¸dC∞« s´ WØdA∞«
Art. 434– Si l’actif social ne couvre Êu¥b∞« XÆdG∑ß« «–≈ : 434 …œUL∞«
pas les dettes de la société, les associés ¡UØdA∞« ÊUØ ,WØdA∞« ‰«u±√
en sont tenus sur leurs propres biens, w≠ Êu¥b∞« Ác≥ s´ sO∞ËRº±
chacun dans la proportion de la part W∂ºM° rNM± qØ ,WÅUª∞« rN∞«u±√
qu’il devrait supporter dans les pertes r∞ U± ,WØdA∞« dzUºî w≠ t∂OB≤
sociales, à moins de conventions Èdî√ W∂ºM° wCI¥ ‚UH¢« b§u¥
153
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 435
En tous cas, les créanciers de la so- WØdA∞« wMz«b∞ ÊuJ¥ ‰U• qØ vK´Ë
ciété ont une action contre chacun des ¸bI° qØ ¡UØdA∞« W∂∞UD± w≠ o∫∞«
associés proportionnellement au mon- ÕU°¸√ w≠ t∞ XBBª¢ w∑∞« WB∫∞«
tant de la part qui lui est attribuée dans .WØdA∞«
les bénéfices de la société.
Art. 435– Dans la mesure où les as- ¡UØdA∞« sO° s±UC¢ ô : 435 …œUL∞«
sociés sont responsables des dettes Êu¥œ s± tM´ Êu∞ËRº± r≥ ULO≠
sociales, ils n’en sont pas tenus soli- wCI¥ ‚UH¢« b§Ë «–≈ ô≈ ,WØdA∞«
dairement, sauf convention contraire. .p∞– ·öª°
Toutefois, si l’un des associés devient ,¡UØdA∞« b•√ dº´√ «–≈ t≤√ dO¨
insolvable, sa part dans la dette est s¥dîü« vK´ s¥b∞« w≠ t∑B• X´“Ë
répartie entre les autres dans la pro- .…¸Uºª∞« qL∫¢ w≠ t∂OB≤ ¸bI° qØ
portion où chacun devrait participer
aux pertes.
Art. 436– Les créanciers personnels ¡UØdA∞« b•_ ÊUØ «–≈ : 436 …œUL∞«
d’un associé ne peuvent, pendant la ¡UM£√ rN∞ fOK≠ ,ÊuOBª® ÊuMz«œ
durée de la société, obtenir paiement ô≈ rN≤u¥œ «u{UI∑¥ Ê√ WØdA∞« ÂUOÆ
de leurs créances que sur la part des ÕU°¸_« w≠ p¥dA∞« p∞– VOB≤ s±
bénéfices revenant à cet associé et non .‰UL∞« ”√¸ w≠ t∂OB≤ ÊËœ
sur sa part dans le capital.
154
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 439
Art. 437– La société prend fin par ¡UCI≤U° WØdA∞« wN∑M¢ : 437 …œUL∞«
l’expiration de la durée qui lui est oOI∫∑° Ë√ UN∞ sO´ Íc∞« œUFOL∞«
fixée ou par la réalisation du but pour .UNK§_ XµA≤√ w∑∞« W¥UG∞«
lequel elle a été contractée.
Art. 438– La société prend fin par la „öN° WØdA∞« wN∑M¢ : 438 …œUL∞«
perte totale du fonds social ou la perte YO∫° tM± dO∂Ø ¡e§ Ë√ UN∞U± lOL§
partielle assez considérable pour ren- .U≥¸«dL∑ß« w≠ …bzU≠ vI∂¢ ô
dre sa continuation inutile.
Si l’un des associés s’est engagé à ÊQ° bNF¢ bÆ ¡UØdA∞« b•√ ÊUØ «–≈Ë
effectuer un apport consistant en un ‹«c∞U° UMOF± UµO® t∑B• ÂbI¥
corps certain lequel périt avant sa mise tL¥bI¢ q∂Æ ¡wA∞« «c≥ pK≥Ë
en commun, la société est dissoute à o• w≠ WK∫M± WØdA∞« X∫∂Å√
l’égard de tous les associés. .¡UØdA∞« lOL§
Art. 439– La société finit par le décès, ‹uL° WØdA∞« wN∑M¢ : 439 …œUL∞«
l’interdiction, ou la faillite de l’un des Ë√ tOK´ dπ∫∞« Ë√ ¡UØdA∞« b•√
associés. .tßö≠S° Ë√ Á¸Uº´S°
Toutefois, il peut être convenu qu’en «–≈ U± W∞U• w≠ ‚UH¢ô« “uπ¥ t≤√ ô≈
155
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 440
cas de décès d’un associé, la société WØdA∞« dL∑º¢ Ê√ ¡UØdA∞« b•√ ‹U±
continue avec ses héritiers même s’ils .«dBÆ «u≤UØ u∞Ë t∑£¸Ë l±
sont mineurs.
Il peut aussi être convenu qu’en cas de «–≈ t≤√ vK´ ‚UH¢ô« UC¥√ “uπ¥Ë
décès, d’interdiction, de faillite de l’un Ë√ tOK´ dπ• Ë√ ¡UØdA∞« b•√ ‹U±
des associés ou de son retrait confor- UI≠Ë WØdA∞« s± V∫º≤« Ë√ fK≠√
mément aux dispositions de l’article sO° WØdA∞« dL∑º¢ Ê√ ,440 …œULK∞
440, la société continue entre les ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë sOÆU∂∞« ¡UØdA∞«
autres associés. Dans ce cas, cet asso- ô≈ t∑£¸u∞ Ë√ p¥dA∞« «cN∞ ÊuJ¥
cié ou ses héritiers n’ont que sa part ¸bI¥Ë ,WØdA∞« ‰«u±√ w≠ VOB≤
dans l’actif social. Cette part qui doit Âu¥ t∑LOÆ Vº∫° VOBM∞« «c≥
être payée en argent est estimée selon t§Ëdî v∞≈ Èœ√ Íc∞« ÀœU∫∞« ŸuÆË
sa valeur au jour où s’est produit ÊuJ¥ ôË «bI≤ t∞ l≠b¥Ë WØdA∞« s±
l’événement à la suite duquel l’associé s± p∞– bF° bπ∑º¥ ULO≠ VOB≤ t∞
a cessé de faire partie de la société. s± Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞« ¸bI° ô≈ ‚uI•
L’associé ne participe aux droits .ÀœU∫∞« p∞– vK´ WI°Uß ‰UL´√
ultérieurs que dans la mesure où ces
droits proviennent d’opérations
antérieures à cet événement.
Art. 440– La société prend fin par le »U∫º≤U° WØdA∞« wN∑M¢ : 440 …œUL∞«
retrait de l’un des associés lorsque la dO¨ UN¢b± X≤UØ «–≈ ,¡UØdA∞« b•√
durée de la société est indéterminée, à p¥dA∞« sKF¥ Ê√ ◊d® vK´ ,WMOF±
la condition que ce retrait soit pré- q∂Æ »U∫º≤ô« w≠ t¢œ«¸≈ s´ UHKß
alable notifié aux autres co-associés et ô Ê√Ë ¡UØdA∞« lOL§ v∞≈ ,t∞uB•
qu’il ne soit ni dolosif ni intempestif. dO¨ XÆË w≠ Ë√ g¨ s´ «¸œUÅ ÊuJ¥
.ozô
Elle prend fin également par l’accord ŸUL§S° UC¥√ WØdA∞« wN∑M¢Ë
unanime des associés. .UNK• vK´ ¡UØdA∞«
ité justifiant la dissolution est laissée à ·öª° wCI¥ ‚UH¢« qØ ö©U° ÊuJ¥Ë
l’appréciation du juge. .p∞–
Toute convention contraire est nulle.
Art. 442– Tout associé peut deman- Ê√ p¥d® qJ∞ “uπ¥ : 442 …œUL∞«
der, à la justice, l’exclusion de celui Í√ qB≠ WOzUCI∞« WDKº∞« s± VKD¥
des associés dont la présence a été ¸U£√ U∂∂ß Áœu§Ë ÊuJ¥ p¥d®
cause de l’opposition à la prorogation ÊuJ¢ Ë√ UNK§√ b± vK´ U{«d∑´«
de la société ou dont les agissements WØdA∞« q∫∞ ôu∂I± U∂∂ß UN¢U≠dB¢
pourraient constituer un motif plausi- WLzUÆ WØdA∞« dL∑º¢ Ê√ ◊d® vK´
ble pour la dissolution de la société à .sOÆU∂∞« ¡UØdA∞« sO°
condition que la société subsiste entre
les autres associés.
Art. 444– Les pouvoirs des admi- sO≠dB∑L∞« ÂUN± wN∑M¢ : 444 …œUL∞«
nistrateurs cessent à la dissolution de WOBª® U±√ WØdA∞« ‰ö∫≤« bM´
la société : mais la personnalité de la Ê√ v∞≈ …dL∑º± vI∂∑≠ WØdA∞«
157
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 445
Art. 445– La liquidation est faite, le W§U∫∞« bM´ WOHB∑∞« r∑¢ : 445 …œUL∞«
cas échéant, par les soins soit de tous vK´ U±≈Ë ,¡UØdA∞« lOL§ b¥ vK´ U±≈
les associés, soit d’un ou de plusieurs rNMOF¢ d∏Ø√ Ë√ b•«Ë nB± b¥
liquidateurs nommés par la majorité .¡UØdA∞« WO∂K¨√
des associés :
Si les associés ne sont pas d’accord sur sOOF¢ vK´ ¡UØdA∞« oH∑¥ r∞ «–≈Ë
la nomination du liquidateur, celui-ci vK´ ¡UM° w{UI∞« tMOFO≠ ,wHBL∞«
est nommé par le juge à la requête de .r≥b•√ VK©
l’un d’eux,
Art. 446– Le liquidateur ne peut en- d®U∂¥ Ê√ wHBLK∞ fO∞ : 446 …œUL∞«
treprendre de nouvelles affaires pour X≤UØ «–≈ ô≈ WØdAK∞ …b¥b§ ôUL´√
le compte de la société à moins .WI°Uß ‰UL´√ ÂUL¢ù W±“ô
qu’elles ne soient nécessaires pour
déterminer les anciennes.
Art. 447– L’actif social est partagé entre sO° WØdA∞« ‰«u±√ rºI¢ : 447 …œUL∞«
tous les associés après paiement des sOMz«b∞« ¡UHO∑ß« bF° ¡UØdA∞« dzUß
158
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 449
S’il reste un excédent, il doit être sO° t∑LºÆ X∂§Ë ¡w® wI° «–≈Ë
réparti entre les associés proportion- w≠ b•«Ë qØ VOB≤ W∂ºM° ¡UØdA∞«
nellement à la part de chacun d’eux .ÕU°¸_«
dans les bénéfices.
w≠UB∞« ‰UL∞« ”√¸ n¥ r∞ «–≈Ë
Si l’actif social net ne suffit pas pour ÊS≠ ¡UØdA∞« hB∫° ¡U≠uK∞
couvrir la reprise des apports, la perte UFOL§ ¡UØdA∞« vK´ Ÿ“u¢ …¸Uºª∞«
est répartie entre tous les associés w≠ UNOK´ oH∑L∞« W∂ºM∞« Vº∫°
suivant la proportion stipulée pour la Vº• p∞– ÊUØ ô≈Ë dzUºª∞« l¥“u¢
contribution aux pertes et à défaut de .425 …œUL∞« ÂUJ•√
stipulation conformément aux disposi-
tions de l’article 425.
Art. 449– Les dispositions du présent «c≥ ‹UOC∑I± o∂D¢ ô : 449 …œUL∞«
chapitre ne s’appliquent aux sociétés ô≈ W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdA∞« vK´ qBH∞«
de commerce que dans la mesure où il W¥¸Uπ∑∞« sO≤«uI∞« n∞Uª¥ ULO≠
159
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 450
Art. 451– Le prêteur doit délivrer à Ê√ ÷dIL∞« vK´ Vπ¥ : 451 …œUL∞«
l’emprunteur la chose objet du contrat, Íc∞« ¡wA∞« ÷d∑IL∞« v∞≈ rKº¥
et ne peut lui en réclamer l’équivalent Ê√ t∞ “uπ¥ ôË bIF∞« tOK´ qL∑A¥
qu’à la fin du prêt. ¡UN∑≤« bM´ ô≈ ÁdOE≤ œd° t∂∞UD¥
.÷dI∞«
Si la chose périt avant sa délivrance à v∞≈ tLOKº¢ q∂Æ ¡wA∞« nK¢ «–≈Ë
l’emprunteur, la perte sera à la charge .÷dIL∞« vK´ ·ö¢ù« ÊUØ ÷d∑IL∞«
du prêteur.
Art. 452– En cas d’éviction, les dis- ÊS≠ ¡wA∞« o∫∑ß« «–≈ : 452 …œUL∞«
positions des articles 538 et suivants WÅUª∞«Ë U≥bF° U±Ë 538 …œUL∞« ÂUJ•√
relatifs au prêt à l’usage s’appliquent. .o∂D¢ w∑∞« w≥ W¥¸UF∞U°
Art. 453– En cas de vice caché, et VO´ ¡wA∞« w≠ dN™ «–≈ : 453 …œUL∞«
l’emprunteur a préféré garder la chose, ¡UHO∑ß« ÷d∑IL∞« ¸U∑î«Ë wHî
il n’est tenu de rembourser que la WLOÆ ô≈ œd¥ Ê√ t±eK¥ ö≠ ¡wA∞«
valeur de cette chose affectée du vice. .VOFL∞« ¡wA∞«
160
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 456
Toutefois, lorsque le prêteur a déli- ¡UHî≈ bLF¢ bÆ ÷dIL∞« ÊUØ «–≈ U±√
bérément dissimulé le vice, l’emprun- U±≈ VKD¥ Ê√ ÷d∑ILKK≠ ,VOF∞«
teur peut exiger soit la réparation du ¡wA∞« ‰«b∂∑ß« U±≈Ë VOF∞« ÕöÅ≈
défaut, soit le remplacement de la .VOF∞« s± ‰Uî ¡wA° VOFL∞«
chose défectueuse par une chose
exempte de vices.
Art. 454– Entre particuliers, le prêt est ÊuJ¥ œ«d≠_« sO° ÷dI∞« : 454 …œUL∞«
toujours sans rémunération. Toutefois h≤ qØ ö©U° lI¥Ë d§√ ÊËb° ULz«œ
clause contraire est nulle et non .p∞– n∞Uª¥
avenue.
Art. 455– (Loi n° 84-21 du 24 dé- 21-84 rƸ Êu≤UI∞«( : 455 …œUL∞«
cembre 1984) Les établissements de “uπ¥ )1984 d∂Lº¥œ 24 w≠ Œ¸RL∞«
crédit peuvent, en cas de dépôt de Ÿ«b¥≈ W∞U• w≠ ÷dI∞« ‹UºßRL∞
fonds et en vue d’encourager l’é- œb∫¥ …bzU≠ `ML¢ Ê√ UN¥b∞ ‰«u±√
pargne, accorder un intérêt dont le d¥“u∞« s± ¸«dÆ V§uL° U≥¸bÆ
taux est fixé par arrêté du ministre .¸Uîœô« lOπA∑∞ WO∞UL∞U° nKJL∞«
chargé des Finances.
Art. 456– (Loi n° 84-21 du 24 dé- 21-84 rƸ Êu≤UI∞«( : 456 …œUL∞«
cembre 1984) Les établissements de “uπ¥ )1984 d∂Lº¥œ 24 w≠ Œ¸RL∞«
161
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 457
crédit qui consentent des prêts dans le `ML¢ w∑∞« ÷dI∞« ‹UºßRL∞
but d’encourager l’activité ◊UAM∞« lOπA¢ bBÆ U{ËdÆ
économique nationale, peuvent pré- …bzU≠ cîQ¢ Ê√ wM©u∞« ÍœUB∑Æô«
lever un intérêt dont le taux est fixé s± ¸«dÆ V§uL° U≥¸bÆ œb∫¥
par arrêté du ministre chargé des Fi- .WO∞UL∞U° nKJL∞« d¥“u∞«
nances.
Art. 458– Le débiteur peut, après six XCI≤« «–≈ s¥bLK∞ “uπ¥ : 458 …œUL∞«
mois à compter de la date du prêt, noti- sKF¥ Ê√ ÷dI∞« vK´ dN®√ W∑ß
fier son intention de résilier le contrat U± œ¸Ë ,bIF∞« ¡UG∞≈ w≠ t∑∂¨¸
et de restituer l’objet du prêt, pourvu ô q§√ w≠ p∞– r∑¥ Ê√ vK´ t{d∑Æ«
que la restitution ait lieu dans un délai .Êö´ù« a¥¸U¢ s± dN®√ W∑ß “ËUπ¥
ne dépassant pas six mois à partir de la
date de cette notification. Le droit de ô t≤S≠ œd∞« w≠ ÷d∑IL∞« o• U±√
l’emprunteur à la restitution ne peut, vC∑IL° Áb¥b∫¢ Ë√ t©UIß≈ “uπ¥
par convention, être ni supprimé ni .‚UH¢ô«
restreint.
Art. 459– La transaction est un contrat t° wNM¥ bI´ `KB∞« : 459 …œUL∞«
par lequel les parties terminent une t° ÊUOÆu∑¥ Ë√ ULzUÆ U´«e≤ ÊU≠dD∞«
contestation née ou préviennent une qØ ‰“UM∑¥ ÊQ° p∞–Ë ,öL∑∫± U´«e≤
contestation à naître et ce, au moyen .tI• s´ ‰œU∂∑∞« t§Ë vK´ UNM±
de concession réciproques.
Art. 460– Pour transiger, les parties Ê√ `∞UB¥ sLO≠ ◊d∑A¥ :460 …œUL∞«
doivent avoir la capacité de disposer, à w≠ ÷uF° ·dB∑K∞ ö≥√ ÊuJ¥
162
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 464
titre onéreux, des droits faisant l’objet .`KB∞« bI´ UNKLA¥ w∑∞« ‚uI∫∞«
de la transaction.
Art. 462– La transaction met fin aux ‹U´«eM∞« `KB∞« wNM¥ : 462 …œUL∞«
contestations à propos desquelles elle .UN∞ËUM∑¥ w∑∞«
est intervenue.
‚uI∫∞« ◊UIß≈ tOK´ V¢d∑¥Ë
Elle a pour effet d’éteindre les droits et b•√ UNM´ ‰“UM¢ w∑∞« ‹«¡U´œù«Ë
prétentions auxquels l’une ou l’autre .WOzUN≤ WHB° sO≠dD∞«
des parties a définitivement renoncé.
Art. 464– Les termes de la transaction ‹«¸U∂´ dºH¢ Ê√ Vπ¥ : 464 …œUL∞«
portant renonciation doivent être inter- `KB∞« UNMLC∑¥ w∑∞« ‰“UM∑∞«
prétés restrictivement. Quels que pK¢ X≤UØ U¥√ UIO{ «dOºH¢
soient ces termes, la renonciation ne ô≈ qLA¥ ô ‰“UM∑∞« ÊS≠ ‹«¸U∂F∞«
porte que sur les seuls droits qui fai- ö∫± WOK§ WHB° X≤UØ w∑∞« ‚uI∫∞«
saient d’une façon nette, l’objet de la .`KB∞« tLº• Íc∞« Ÿ«eMK∞
contestation tranchée par la transac-
tion.
163
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 465
Art. 465– La transaction ne peut être `KB∞« w≠ sFD∞« “uπ¥ ô : 465 …œUL∞«
attaquée pour erreur de droit. .Êu≤UI∞« w≠ jK¨ V∂º°
Art. 466– La transaction est indivi- ÊöD∂≠ √eπ∑¥ ô `KB∞« : 466 …œUL∞«
sible. La nullité de l’une de ses parties .tKØ bIF∞« ÊöD° wC∑I¥ tM± ¡e§
entraîne la nullité de la transaction
toute entière.
Toutefois, cette disposition ne s’ap- sO∂¢ «–≈ Ídº¥ ô rJ∫∞« «c≥ Ê√ dO¨
plique pas lorsqu’il résulte des termes sz«dÆ s± Ë√ bIF∞« ‹«¸U∂´ s±
du contrat ou des circonstances que les vK´ UIH¢« bÆ s¥bÆUF∑L∞« Ê√ ‰«u•_«
contractants ont convenu de considér- s´ UNCF° WKI∑º± bIF∞« ¡«e§√ Ê√
er les parties de la transaction comme .iF°
indépendantes l’une de l’autre.
Art. 467– Le rapport de bail à loyer se vC∑IL° ¸Uπ¥ù« bIFM¥ : 467 …œUL∞«
forme par contrat entre le bailleur et le .d§Q∑ºL∞«Ë d§RL∞« sO° bI´
locataire.
En cas de divorce, le juge peut désigner Ê√ w{UIK∞ “uπ¥ ‚öD∞« W∞U• w≠Ë
l’époux qui bénéficie du droit au bail Ê√ tMJL¥ s± sO§Ëe∞« s± sOF¥
compte tenu des charges par lui nO∞UJ¢ ¸U∂∑´U° ¸Uπ¥ù« o∫° lH∑M¥
164
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 471
Art. 468– Sauf disposition contraire, ô≈ pKL¥ ô sL∞ “uπ¥ ô : 468 …œUL∞«
celui qui ne peut faire que des actes d’ad- b¥e¢ «¸Uπ¥≈ bIF¥ Ê√ …¸«œù« o•
ministration ne peut, à moins d’une hOîd∑° ô≈ ‹«uMß Àö£ vK´ t¢b±
autorisation de l’autorité compétente, bI´ «–S≠ ,WB∑ªL∞« WDKº∞« s±
consentir un bail d’une durée excédant œd¢ p∞– s± ‰u©√ …bL∞ ¸Uπ¥ù«
trois ans. Si le bail est conclu pour un r∞ U± «c≥ qØ ‹«uMß Àö£ v∞≈ …bL∞«
terme plus long, il est réduit à trois ans. .p∞– ·öª° wCI¥ h≤ b§u¥
Art. 469– Le bail conclu par un usu- t∞ sL± ¸œUB∞« ¸Uπ¥ù« : 469 …œUL∞«
fruitier, sans la ratification du nu – pro- «c≥ ¡UCI≤U° wCIM¥ WFHML∞« o•
priétaire, prend fin avec l’extinction de bO´«uL∞« v´«d¢ Ê√ vK´ o∫∞«
l’usufruit, sauf à observer les délais du bO´«uL∞«Ë ¡öîùU° tO∂M∑K∞ …¸dIL∞«
congé et ceux nécessaires à l’enlèvement .WMº∞« ‰uB∫± qIM∞ W±“ö∞«
de la récolte de l’année.
Art. 470– Le prix du bail peut consis- …d§√ ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ : 470 …œUL∞«
ter soit en espèce, soit en toute autre Í√ r¥bI¢ U±≈Ë ,«œuI≤ U±≈ ¸Uπ¥ù«
prestation. .dî¬ qL´
Art. 471– En cas de location nouvelle et r∞ b¥b§ ¸Uπ¥≈ W∞U• w≠ : 471 …œUL∞«
165
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 471
si les parties ne sont pas convenues du sOOF¢ vK´ tK§√ s± ÊU≠dD∞« oH∑¥
loyer à payer, le bailleur est tenu de Ê√ d§RL∞« vK´ VπO≠ ¸Uπ¥ù« sL£
communiquer son prix par écrit au W°U∑Ø sL∏∞« ¸bI° d§Q∑ºL∞« ·dF¥
locataire dans le mois qui suit l’occupa- w≠ ‰uK∫∞« Âu¥ s± dN® q§√ w≠
tion du logement jusqu’à l’expiration du ÷«d∑´« ¸bB¥ r∞ «–S≠ sJº∞« q∫±
mois qui suit la communication, aucune »uKDL∞« sL∏∞« s´ d§Q∑ºL∞« s±
objection n’est faite par le locataire con- t° n¥dF∑∞« Âu¥ s± dN® vC±Ë
tre le prix proposé, ce prix devient exi- .U±“ô ÊuJ¥ sL∏∞U≠
gible.
Si le locataire a signifié dans le délai t{«d∑´« d§RL∞« d§Q∑ºL∞« mK°√ «–S≠
précité au bailleur ses objections et ·öª∞« dL∑ß«Ë ¸uØcL∞« q§_« w≠
qu’un désaccord subsiste, la partie la Á«u´œ l≠d¥ Ê√ qπF∑ºL∞« ·dDKK≠
plus diligente doit saisir le tribunal en dFß sOOF¢ q§_ WLJ∫L∞« v∞≈
vue de la fixation du taux du loyer. Cette q§√ w≠ Èu´b∞« Ác≥ l≠d¢Ë ,¸Uπ¥ù«
demande est introduite dans un délai de ÷«d∑´« mOK∂¢ Âu¥ s± s¥dN®
deux mois à compter de la notification Íc∞« sL∏∞« Ídº¥Ë ,d§Q∑ºL∞«
de la contre – proposition du locataire. œUIF≤« Âu¥ s± WLJ∫L∞« tMOF¢
Le loyer fixé par le tribunal a effet à .¸Uπ¥ù«
compter de la formation du contrat.
166
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 472
vue de la fixation d’un nouveau taux Ídπ¥Ë ¸Uπ¥û∞ b¥b§ dFß sOOF¢
de loyer. Le taux s’applique au jour de .Èu´b∞« l≠¸ Âu¥ s± dFº∞« «c≥
la demande.
Art. 473– Une demande en révision sO≠dDK∞ p∞cØ “uπ¥ : 473 …œUL∞«
du prix du bail peut également être s± U±≈ ¸Uπ¥ù« dFß WF§«d± VK©
formulée par les parties après soit l’en- U±≈Ë ,sJº∞« q∫± w≠ ‰uîb∞« Âu¥
trée en jouissance du locataire, soit le Âu¥ s± Ë√ ,b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« Âu¥ s±
point de départ du bail renouvelé, soit œb∫L∞« b¥bπ∞« dFº∞« ‰uFH± ÊU¥dß
le jour où le nouveau prix déterminé bIF° l≠d¥ VKD∞«Ë 482 …œULK∞ UI≠Ë
conformément à l’article 482 de la W≤uLC± W∞Ußd° Ë√ wzUCÆ dO¨
présente ordonnance, est applicable. .‰uÅu∞«
Elle peut être renouvelée tous les trois
ans.
Elle est faite par acte extra-judiciaire
ou par lettre recommandée avec
accusé de réception.
La demande en révision n’est pas re- r∞ «–≈ ôu∂I± ÊuJ¥ ô WF§«dL∞« VK©
cevable si depuis la dernière fixation s´ wLßd∞« ‘UFL∞« ”UOI± œe¥
amiable ou judiciaire, l’indice officiel dFß b¥b∫¢ Âu¥ s± WzUL∞« w≠ …dA´
du coût de la vie n’a pas varié de plus WDß«u° Ë√ w{«d∑∞U° ¸Uπ¥ù«
de 10 %. .WLJ∫L∞«
Art. 474– Si le bail est conclu sans ÊËœ ¸Uπ¥ù« bI´ «–≈ : 474 …œUL∞«
stipulation de durée ou pour une durée dO¨ …bL∞ bI´ Ë√ …b± vK´ ‚UH¢«
indéterminée, ou si la durée peut être ö≠ …bL∞« ‹U∂£≈ ¸cF¢ Ë√ …œËb∫±
établie, l’une des parties ne peut don- v∞≈ qßd¥ Ê√ s¥bÆUF∑L∞« b•_ “uπ¥
168
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 475
ner congé à l’autre qu’en observant vK´ ¡UM° ô≈ wKª∑∞U° ¸«c≤≈ dîü«
des délais fixés par l’article 475 du s± 475 …œUL∞« U≥œb∫¢ w∑∞« ‰U§ü«
présent code. .Êu≤UI∞« «c≥
Lorsque le bail a été fait par écrit, il wN∑MO≠ W°U∑Ø ¸Uπ¥ù« bIF≤« «–S≠
cesse à l’expiration du terme convenu. «–≈ t≤√ ô≈ UNOK´ oH∑L∞« …bL∞« ¡UN∑≤U°
Toutefois si, à l’expiration de ce wI°√ Ë√ q∫L∞« w≠ d§Q∑ºL∞« wI°
terme, le preneur reste ou est laissé en bIFM¥ …bL∞« pK¢ ¡UCI≤« bF° tO≠
possession, il s’opère un nouveau bail 509 …œUL∞« tOK´ Ídπ¢ b¥b§ ¸Uπ¥≈
dont l’effet est réglé par l’article 509 dO¨ …bL∞ bIFML∞« ¸Uπ¥ùU° WÅUª∞«
relatif aux locations sans détermina- .…œb∫±
tion de durée.
Si le congé est donné pour une autre q§√ w≠ wKª∑∞U° ¸«c≤ù« sO´ «–≈Ë
date, il ne court qu’à compter du q§_« s± ¡«b∑°« ô≈ Ídπ¥ ö≠ dî¬
prochain terme. .tOK¥ Íc∞«
170
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 479
Art. 476– Le bailleur est tenu de livrer rKº¥ Ê√ d§RL∞« Âe∑K¥ : 476 …œUL∞«
au preneur la chose louée et ses acces- UN¢UI∫K±Ë …d§RL∞« sOF∞« d§Q∑ºLK∞
soires en état de servir à l’usage auquel UN∞ bFL∞« ŸUH∑≤ö∞ `KB¢ W∞U• w≠
ils sont destinés suivant la convention Ë√ sO≠dD∞« sO° œ¸«u∞« ‚UH¢ö∞ UF∂¢
des parties ou la nature de la chose. .sOF∞« WFO∂© Vº•
Art. 477– Si la chose louée est déli- …d§RL∞« sOF∞« XLKß «–≈ : 477 …œUL∞«
vrée au preneur dans un état tel qu’elle W∫∞UÅ UNO≠ ÊuJ¢ ô W∞U• w≠
soit impropre à l’usage pour lequel √d© Ë√ tK§√ w≠ ‹d§√ Íc∞« ŸUH∑≤ö∞
elle a été louée ou si cet usage subit “U§ dO∂Ø hI≤ ŸUH∑≤ù« «c≥ vK´
une diminution notable, le preneur Ë√ ¸Uπ¥ù« aº≠ VKD¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞
peut demander la résolution du contrat s± hI≤ U± ¸bI° ,…d§_« ’UI≤≈
ou une réduction du prix propo- sO∑∞U∫∞« w≠ i¥uF∑∞« l± ŸUH∑≤ù«
rtionnelle à la diminution de l’usage, .‰U∫∞« vC∑Æ« «–≈
avec la réparation du préjudice subi
dans les deux cas s’il y a lieu.
Si la chose louée se trouve dans un état W∞U• w≠ …d§RL∞« sOF∞« X≤UØ «–S≠
et qu’elle constitue un danger sérieux d§Q∑ºL∞« W∫Å ÷dF¢ Ê√ UN≤Q® s±
pour la santé du preneur, de ceux qui tO±bª∑º± Ë√ tF± ÊuAOF¥ s± Ë√
cohabitent avec lui, ou de ses employés “U§ rOº§ dDª∞ t∞UL´ Ë√
ou ouvriers, le preneur peut demander la u∞Ë bIF∞« aº≠ VKD¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞
résolution du contrat, même s’il avait .o∫∞« «c≥ w≠ rKß Ê√ t∞ o∂ß ÊUØ
renoncé d’avance à ce droit.
Art. 479– Le bailleur est tenu d’en- bNF∑¥ Ê√ d§RL∞« vK´ : 479 …œUL∞«
tretenir la chose louée en l’état où elle se vK´ vI∂∑∞ …d§RL∞« sOF∞« W≤UOB°
trouvait au moment de la livraison. Il rOKº∑∞« XÆË UNOK´ X≤UØ w∑∞« W∞U∫∞«
171
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 480
doit, au cours du bail, faire toutes les lOLπ° ÂuI¥ Ê√ tOK´ Vπ¥Ë
réparations nécessaires autres que les ÊËœ W¥¸ËdC∞« ‹ULO±d∑∞«
réparations locatives. .d§Q∑ºL∞U° WÅUª∞« ‹ULO±d∑∞«
Il est également tenu de faire aux ter- W±“ö∞« ‰UL´_« Ídπ¥ Ê√ tOK´Ë
rasses les travaux nécessaires de iOO∂¢ Ë√ hOBπ¢ s± `Dßú∞
crépissage et de blanchissement, de ¸U°ü« nOEM∑° ÂuI¥ Ê√Ë
curer les puits, les fosses d’aisance et .ÁUOL∞« n¥dB¢Ë iO•«dL∞«Ë
les conduites servant à l’écoulement
des eaux.
Art. 480– Si le bailleur est en demeure bF° d§RL∞« dîQ¢ «–≈ : 480 …œUL∞«
d’exécuter les obligations prévues par ‹U±«e∑∞ô« ÁcN° ÂUOI∞« s´ Á¸«c´≈
l’article précédent, le preneur peut, “U§ ,WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ WMO∂L∞«
sans préjudice de son droit, demander hOîd¢ vK´ qB∫¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞
la résiliation du contrat ou la diminu- p∞– ¡«d§S° t∞ `Lº¥ WLJ∫L∞« s±
tion du prix, se faire autoriser par jus- sL£ s± tIH≤√ U± ŸUD∑ÆU°Ë tºHM°
tice à les faire exécuter lui-même et à aº≠ VK© w≠ t∞ o∫∞« l± ¸Uπ¥ù«
retenir les frais sur le prix de location. .tML£ ’UI≤≈ Ë√ ¸Uπ¥ù«
Art. 481– Si, au cours du bail, la chose …d§RL∞« sOF∞« XJK≥ «–≈ : 481 …œUL∞«
louée périt en totalité, le bail est résil- aºH¥ UOKØ UØö≥ ¸Uπ¥ù« …b± ¡UM£√
ié de plein droit. .Êu≤UI∞« rJ∫° ¸Uπ¥ù«
Si, sans la faute du preneur, la chose «–≈ Ë√ ,UOze§ sOF∞« „ö≥ ÊUØ «–≈ U±√
louée est détruite en partie, ou si elle `KB¢ ô W∞U• w≠ sOF∞« X∫∂Å√
tombe dans un état tel quelle devienne hI≤ Ë√ tK§√ s± ‹b´√ Íc∞« ŸUH∑≤ö∞
impropre à l’usage pour lequel elle a sJ¥ r∞Ë «dO∂Ø UBI≤ ŸUH∑≤ô« «c≥
été louée, ou si son usage subit une «cN∞ “uπO≠ ,d§Q∑ºL∞« qF≠ s± p∞–
diminution notable, le preneur peut, si w≠ d§RL∞« rI¥ r∞ «–≈ ,d§Q∑ºL∞«
le bailleur ne rétablit pas la chose en v∞≈ sOF∞« œd° VßUML∞« XÆu∞«
l’état où elle se trouvait dans un délai VKD¥ Ê√ UNOK´ X≤UØ w∑∞« W∞U∫∞«
convenable, demander selon les cas, la sL£ ’UI∑≤« U±≈ ·ËdE∞« Vº•
173
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 482
Art. 483– Le bailleur doit s’abstenir lM∑L¥ Ê√ d§RL∞« vK´ : 483 …œUL∞«
de troubler le preneur dans la jouis- ÊËœ ‰u∫¥ Ê√ t≤Q® s± U± qØ s´
sance de la chose louée. Il ne peut …d§RL∞« sOF∞U° d§Q∑ºL∞« ŸUH∑≤«
apporter à cette chose ou à ses dé- Ë√ ,UN° Àb∫¥ Ê√ t∞ “uπ¥ ôË
pendances aucun changement qui en «cN° qª¥ dOOG¢ Í√ UN¢UI∫KL°
diminue la jouissance. .ŸUH∑≤ù«
Art. 484– Si un tiers prétend avoir sur vK´ UI• w∂M§√ v´œ« «–≈ : 484 …œUL∞«
la chose louée un droit incompatible U± l± ÷¸UF∑¥ …d§RL∞« sOF∞«
avec ceux découlant du bail au profit bI´ vC∑IL° ‚uI∫∞« s± d§Q∑ºLK∞
du preneur, ce dernier doit dénoncer le rKF¥ Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´ V§Ë ¸Uπ¥ù«
fait au bailleur sans délai, et peut t§«dî≈ VKD¥ Ê√ t∞Ë p∞c° d§RL∞«
demander sa mise hors de cause. Dans ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ÂUBª∞« s±
ce cas, la poursuite est exercée unique- .Áb•Ë d§RL∞« b{ ô≈ Èu´b∞« Ídπ¢
ment contre le bailleur.
Si, par suite de cette prétention, le pre- Âd• Ê√ ¡U´œù« «c≥ vK´ V¢d¢ «–S≠
neur est effectivement privé de la Íc∞« ŸUH∑≤ù« s± öF≠ d§Q∑ºL∞«
jouissance que lui confère le bail, il Vº• t∞ “U§ ¸Uπ¥ù« bI´ t∞ t∞uª¥
peut suivant les circonstances, de- hIM¥ Ë√ aºH∞« VKD¥ Ê√ ·ËdE∞«
mander la résiliation du bail, ou la Ê≈ i¥uF∑∞« l± ¸Uπ¥ù« sL£
réduction du prix, avec réparation du .p∞– ‰U∫∞« vC∑Æ«
préjudice subi le cas échéant.
2° Le preneur de bonne foi qui a été u≥Ë W¥u∞Ë_« s± tK≠ d§Q∑ºL∞« U±√
primé à une action en réparation con- s± i¥uF∑∞« VKD¥ Ê√ WOM∞« sº•
tre le bailleur. .d§RL∞«
175
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 486
,137 ,136 ’ ,4 œb´ ,1991 WMß ‚. )Ë ‰( Ë )Ë ‰( sO° 52541 rƸ WOCÆ -
1988-10-30 ¸«dÆ 140Ë 139 ,138
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
W¥u∞Ë_« XOD´√ …b•«Ë sOF∞ ÊËd§Q∑ºL∞« œbF¢ «–≈ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë g¨ ÊËb° UNOK´ Áb¥ l{Ë v∞≈ rNM± o∂ß sL∞
.Êu≤UIK∞ UÆdî bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥
Èu´œ i≠¸ U±bM´ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞
.Â.‚ 485 …œUL∞« ‚dî bÆ ÊuJ¥ tK∫± s± ¡e§ œ«œd∑ß« v∞≈ WO±«d∞« s´UD∞«
sO• w≠ 1972 q¥d≠√ dN® w≠ q∫L∞« d§Q∑ß« Íc∞« s´UDK∞ W¥u∞Ë_« Ê√ p∞–
.1983 Ê«u§ w≠ ¸Uπ¥û∞ ͸«œ« ¸«dI° œUH∑ß« Áb{ ÊuFDL∞« Ê√
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« ,p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
Art. 486– Sauf convention contraire, X±UÆ qL´ vK´ V¢d¢ «–≈ : 486 …œUL∞«
si par suite d’un acte légalement ac- Êu≤UI∞« vC∑IL° W¥¸«œù« WDKº∞« t°
compli par une autorité administrative, sOF∞U° ŸUH∑≤ô« w≠ dO∂Ø hI≤
la jouissance de la chose louée est Vº• d§Q∑ºLK∞ “U§ …d§RL∞«
notablement amoindrie, le preneur Ë√ ¸Uπ¥ù« aº≠ VKD¥ Ê√ ·ËdE∞«
peut selon les cas, demander la résilia- V∞UD¥ Ê√ t∞Ë tML£ ’UI≤≈
tion du bail ou la réduction du prix. Si WDKº∞« qL´ ÊUØ «–≈ tC¥uF∑°
l’acte de cette autorité a pour cause un ÊuJ¥ V∂º° ¸bÅ bÆ W¥¸«œù«
fait imputable au bailleur, le preneur r∞ U± «c≥ qØ tM´ ôËRº± d§RL∞«
peut le poursuivre en réparation. .p∞– ·öª° wCI¥ ‚UH¢« b§u¥
Toutefois, si le trouble de fait est telle- öF≠ lÆ«u∞« ÷dF∑∞« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
ment grave qu’il prive le preneur de la Âd∫¥ YO∫° …¸uDª∞« s± mK° bÆ
jouissance de la chose, celui-ci peut sOF∞U° ŸUH∑≤ô« s± d§Q∑ºL∞«
suivant les circonstances, demander la Vº• dOî_« «cNK≠ …d§RL∞«
résiliation du bail ou la diminution du ¸Uπ¥ù« bI´ aº≠ VKD¥ Ê√ ·ËdE∞«
prix. .tML£ ’UI≤≈ Ë√
Toutefois, il n’est pas tenu des vices »uOF∞« sLC¥ ô d§RL∞« Ê√ dO¨
dont le preneur a été averti ou dont il a rKF¥ ÊUØ Ë√ d§Q∑ºL∞« UN° rK´√ w∑∞«
eu connaissance lors de la conclusion .bÆUF∑∞« XÆË dOî_« «c≥ UN°
du contrat.
Art. 489– Lorsque la chose louée …d§RL∞« sOF∞U° b§Ë «–≈ : 489 …œUL∞«
présente un défaut donnant lieu à ga- “uπ¥ ,ÊULC∞« tF± oI∫∑¥ VO´
rantie, le preneur peut, selon les cas, VKD¥ Ê√ ·ËdE∞« Vº• d§Q∑ºLK∞
demander la résiliation du bail ou la sL∏∞« ’UI≤≈ Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ aº≠
diminution du prix. Il peut également Ë√ VOF∞« ÕöÅ≈ VKD¥ Ê√ p∞cØ t∞Ë
demander la réparation de ce défaut ou WIH≤ vK´ t•öÅS° u≥ ÂuI¥ Ê√
le faire réparer aux frais du bailleur, si WIH≤ ÊuJ¥ ô ÕöÅù« ÊUØ «–≈ d§RL∞«
le coût de la réparation n’est pas une .tOK´ WC≥U°
charge excessive pour ce dernier.
177
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 490
Art. 490– Est nulle toute convention sLC∑¥ ‚UH¢« qØ qD∂¥ : 490 …œUL∞«
excluant ou restreignant la garantie à ÊULC∞« s± b¥b∫∑∞« Ë√ ¡UH´ù«
raison du trouble des vices lorsque le ÊUØ «–≈ VOF∞« Ë√ ÷dF∑∞« V∂º°
bailleur en a dolosivement dissimulé «c≥ V∂ß g¨ s´ vHî√ bÆ d§RL∞«
la cause. .ÊULC∞«
Art. 491– Le preneur doit user de la ÊQ° d§Q∑ºL∞« Âe∑K¥ : 491 …œUL∞«
chose louée de la manière convenue. lÆË UL∂º• …d§RL∞« sOF∞« qLF∑º¥
À défaut de convention, il doit en user ‚UH¢« „UM≥ sJ¥ r∞ ÊS≠ ,tOK´ ‚UH¢ô«
d’une manière conforme à sa destina- qLF∑º¥ Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´ V§Ë
tion. .t∞ ‹b´√ U± Vº∫° …d§RL∞« sOF∞«
178
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 494
œb´ ,1989 WMß ‚. 1985-10-28 ¸«dÆ )Ÿ Ÿ( Ë )»( sO° 36466 rƸ WOCÆ -
203Ë 202 ,201 ,200 ’ ,1
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d§Q∑ºL∞« UN£b∫¥ w∑∞« ‹«dOOG∑∞« s´ V¢d∑¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« ÊUØ v∑±
s± t≤S≠ ,bIF∞« aº≠ d§RL∞« WI≠«u± ÊËœË U¥uH® «¸Uπ¥≈ …d§RL∞« sOF∞« w≠
UNOK´ X≤UØ w∑∞« W∞U∫∞« v∞« …d§RL∞« sOF∞« …œU´≈ d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑L∞«
.p∞– ‰U∫∞« vC∑Æ≈ Ê≈ i¥uF∑∞« w≠ d§RL∞« o• l± dOOG∑∞« «c≥ ¡«d§≈ q∂Æ
÷dF¥Ë Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî bF¥ w≤u≤UI∞« √b∂L∞« «c≥ ·öª° ¡UCI∞« Ê≈
.‰UD°ù«Ë iIM∞« v∞« t° vCÆ U±
…d§RL∞« sOF∞« s± d§Q∑ºL∞« œdD° vCÆ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥ p∞c∞
.sz«b∞« ‚uI∫° ‹d{ ‹«dOOG¢ À«b•≈ vK´ UºOßQ¢
Art. 493– Le preneur peut faire dans la lC¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞ “uπ¥ : 493 …œUL∞«
chose louée, l’installation de l’eau, de qOÅu∑∞ …eN§√ …d§RL∞« sOF∞U°
l’éclairage électronique, du gaz, du ÊuHK∑∞«Ë ,“UG∞«Ë ,¡U°dNJ∞«Ë ÁUOL∞«
téléphone, et d’autres installations ô Ê√ ◊d® vK´ p∞– t∂A¥ U±Ë
analogues pourvu que le mode d’in- …eN§_« Ác≥ l{Ë WI¥d© n∞Uª¢
stallation ne soit pas contraire aux X∂£√ «–≈ ô≈ ,UN° ‰uLFL∞« b´«uI∞«
usages, à moins que le bailleur ne œbN¢ …eN§_« Ác≥ l{Ë Ê√ d§RL∞«
prouve que de telles installations men- .¸UIF∞« W±öß
acent la sécurité de l’immeuble.
Si l’intervention du bailleur est né- p∞c∞ U±“ô d§RL∞« qîb¢ ÊUØ «–S≠
cessaire pour exécuter l’installation, le «c≥ tM± V∞UD¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞ “U§
preneur peut l’exiger, à charge par lui œd° d§Q∑ºL∞« qHJ∑¥ Ê√ vK´ qîb∑∞«
de rembourser les frais exposés par le .n¥¸UB± s± d§RL∞« tIHM¥ U±
bailleur.
Art. 494– Sauf stipulation contraire, le ÂUOI∞U° d§Q∑ºL∞« Âe∑K¥ : 494 …œUL∞«
preneur est tenu de faire les répa- ¸Uπ¥ùU° WÅUª∞« ‹ULO±d∑∞U°
rations < locatives > fixées par ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± qLF∞« UN° ͸Uπ∞«Ë
l’usage. .p∞– ·öî vK´
179
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 495
Art. 495– Le preneur doit user de la Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´ Vπ¥ : 495 …œUL∞«
chose louée et la conserver avec tout le k≠U∫¥ Ê√Ë …d§RL∞« sOF∞U° wM∑F¥
soin d’un bon père de famille. .ÍœUF∞« q§d∞« t∞c∂¥ ULK∏± UNOK´
Il répond des dégradations et pertes ¡UM£√ sOF∞« o∫K¥ UL´ ‰ËRº± u≥Ë
subies par la chose durant sa jouissance dO¨ „ö≥ Ë√ œUº≠ s± UN° t´UH∑≤«
et qui ne sont pas le résultat de l’usage .U¥œU´ ôULF∑ß« UN∞ULF∑ß« s´ T®U≤
normal de la chose louée.
Art. 498– Le preneur doit payer le Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´ Vπ¥ : 498 …œUL∞«
prix aux termes convenus et, en l’ab- bO´«uL∞« w≠ ¸Uπ¥ù« sL£ l≠b° ÂuI¥
sence de convention, aux termes fixés „UM≥ sJ¥ r∞ «–S≠ ,UNOK´ oH∑L∞«
par l’usage local. w≠ …d§_U° ¡U≠u∞« V§Ë ‚UH¢«
.WNπ∞« w≠ UN° ‰uLFL∞« bO´«uL∞«
Art. 499– L’acquittement d’un terme du …d§_« s± jºI° ¡U≠u∞« : 499 …œUL∞«
loyer établit une présomption en faveur ◊UºÆ_U° ¡U≠u∞« vK´ WM¥dÆ d∂∑F¥
de l’acquittement des termes antérieurs fJ´ vK´ qO∞b∞« ÂuI¥ v∑• WI°Uº∞«
jusqu’à preuve du contraire. .p∞–
Art. 500– Sauf convention contraire, d§√ s± qØ vK´ Vπ¥ : 500 …œUL∞«
paiement anticipé du loyer ou prestation U≤UJ± Ë√ ,U¢u≤U• Ë√ ,U≤eª± Ë√ ,«¸«œ
d’autres sûretés, le preneur d’une mai- Ê√ WO´«¸“ U{¸√ Ë√ p∞c∞ ö£UL±
son, d’un magasin, d’une boutique, d’un Ë√ U£U£√ …d§RL∞« sOF∞« w≠ lC¥
local analogue ou d’une propriété rurale Ë√ ,w®«u± Ë√ ,‹ôuB∫± Ë√ ,lzUC°
doit garnir le lieu de meubles, marchan- ÊULC∞ WO≠UØ UN∑LOÆ ÊuJ¢ ‹«Ëœ√
dises, récoltes, bestiaux ou d’ustensiles W≠UØ ÊULC∞ Ë√ ,sO∑Mß …bL∞ …d§_«
d’une valeur suffisante pour répondre du s´ qI¢ …bL∞ ¸Uπ¥ù« ÊUØ «–≈ …d§_«
loyer durant deux ans ou de tous les loy- Ë√ XKπ´ bÆ …d§_« sJ¢ r∞ U± sO∑Mß
ers si la durée du bail est inférieure à Ë√ Èdî√ ‹UMO±Q¢ d§Q∑ºL∞« ÂbÆ
deux ans. .p∞– ·öî vK´ ‚UH¢« lÆË
Art. 501– Le bailleur a, pour garantir qJ∞ U≤UL{ d§RLK∞ o∫¥ : 501 …œUL∞«
toutes ses créances découlant du bail, un Ê√ ¸Uπ¥ù« bI´ s± W∑°U∏∞« tÆuI•
droit de rétention sur tous les meubles WK°UI∞« ‹ôuIML∞« lOL§ f∂∫¥
saisissables garnissant les lieux loués, …d§RL∞« sOF∞« w≠ …œu§uL∞« eπ∫K∞
tant qu’ils sont grevés du privilège du r∞ u∞Ë UNOK´ U∑°U£ d§RL∞« o• «œ U±
bailleur, alors même qu’ils n’appartien- d§Q∑ºL∞« pK± vK´ WØuKL± sJ¢
181
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 502
Art. 502– Le preneur doit restituer la Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´ Vπ¥ : 502 …œUL∞«
chose louée à l’expiration du bail; s’il …b± ¡UN∑≤« bM´ …d§RL∞« sOF∞« œd¥
la retient indûment, il est tenu de payer ÊËœ Áb¥ X∫¢ U≥UI°√ «–S≠ ¸Uπ¥ù«
au bailleur une indemnité calculée d§RLK∞ l≠b¥ Ê√ tOK´ V§Ë o•
d’après la valeur locative de la chose W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞« ¸U∂∑´U° UC¥uF¢
tout en tenant compte du préjudice s± d§RL∞« o∫∞ U± ¸U∂∑´U°Ë sOFK∞
subi par le bailleur. .¸d{
Art. 503– Le preneur doit restituer la œd¥ Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´ : 503 …œUL∞«
chose dans l’état où elle se trouve au UNLKº¢ w∑∞« W∞U∫∞U° …d§RL∞« sOF∞«
moment de la délivrance, abstraction „ö≥ s± UN°UÅ√ bÆ ÊuJ¥ U± ô≈ ,UNOK´
faite des pertes et dégradations dont il .tO≠ V∂º∑¥ r∞ œUº≠ Ë√
n’est pas responsable.
Si, lors de la délivrance, il n’a pas été r¢ bÆ …d§RL∞« sOF∞« rOKº¢ ÊUØ «–S≠
dressé un procès-verbal ou un état ÊUO° ÊËœ Ë√ ,dC∫± W°U∑Ø ÊËœ
descriptif de la chose louée, le preneur vK´ ÷d∑H¥ sOF∞« Ác≥ nÅË
est présumé, jusqu’à preuve du con- W∞U• w≠ sOF∞« rKº¢ bÆ t≤√ d§Q∑ºL∞«
traire, l’avoir reçue en bon état. .fJF∞« vK´ qO∞b∞« ÂUÆ «–≈ ô≈ WMº•
182
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 507
Art. 504– Si le preneur a fait des con- w≠ d§Q∑ºL∞« Àb•√ «–≈ : 504 …œUL∞«
structions, plantations, ou autres Ë√ Uß«d¨ Ë√ ¡UM° …d§RL∞« sOF∞«
améliorations normales qui ont aug- UL± W¥œUF∞« ‹UMOº∫∑∞« s± p∞– dO¨
menté la valeur de l’immeuble, le d§RL∞« vKF≠ ,¸UIF∞« WLOÆ s± b¥e¥
bailleur est, à moins de stipulation U± ¸Uπ¥ù« ¡UCI≤« bM´ t∞ œd¥ Ê√
contraire, tenu, à l’expiration du bail, œ«“ U± Ë√ ‹UMOº∫∑∞« Ác≥ w≠ tIH≤√
de lui rembourser soit le montant des „UM≥ sJ¥ r∞ U± ,¸UIF∞« WLOÆ w≠
dépenses faites, soit celui de la plus- .p∞– ·öª° wCI¥ ‚UH¢«
value.
Si ces améliorations ont été faites à bÆ ‹UMOº∫∑∞« pK¢ X≤UØ «–S≠
l’insu du bailleur ou nonobstant son r¨¸ Ë√ d§RL∞« rK´ ÊËœ X£b∫∑ß«
opposition, il peut en exiger l’enlève- s± VKD¥ Ê√ t∞ ÊUØ ,t∑{¸UF±
ment et, en plus, s’il y a lieu, réclamer VKD¥ Ê√ t∞Ë ,UN∑∞«“≈ d§Q∑ºL∞«
au preneur une indemnité pour le dom- Íc∞« ¸dC∞« s´ UC¥uF¢ p∞– ‚u≠
mage que l’immeuble aurait subi du Ê≈ W∞«“ù« Ác≥ s± ¸UIF∞« »UÅ√
fait de l’enlèvement. .p∞– ‰U∫∞« vC∑Æ«
Art. 507– Le sous-preneur est tenu w´dH∞« d§Q∑ºL∞« ÊuJ¥ : 507 …œUL∞«
183
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 508
Art. 508– Le bail prend fin à l’expira- ¡UN∑≤U° ¸Uπ¥ù« wN∑M¥ : 508 …œUL∞«
tion du terme fixé par le contrat, sans ÊËœ s± bIF∞« w≠ WMOFL∞« …bL∞«
qu’il soit nécessaire de donner congé U± «b´ U± ¡öîùU° tO∂M¢ v∞≈ W§U•
sous réserve des dispositions de l’arti- «c≥ s± 474 …œUL∞« ÂUJ•√ tOK´ XB≤
cle 474 du présent code. .Êu≤UI∞«
Art. 509– Si, à l’expiration du bail, le ¸Uπ¥ù« bI´ vN∑≤« «–≈ : 509 …œUL∞«
preneur continue à jouir de la chose sOF∞U° lH∑M¥ d§Q∑ºL∞« wI°Ë
louée à la connaissance du bailleur, le d∂∑´« d§RL∞« rK´ l± …d§RL∞«
bail est censé avoir été renouvelé aux v∞Ë_« t©ËdA° œbπ¢ bÆ ¸Uπ¥ù«
mêmes conditions, mais pour une vK´ Ídº¢Ë ,…œb∫± dO¨ …bL∞ sJ∞Ë
durée indéterminée. Le bail ainsi œbπ¢ «–≈ 474 …œUL∞« ÂUJ•√ ¸Uπ¥ù«
renouvelé est régi par les dispositions .t§u∞« «c≥ vK´
de l’article 474.
Cette tacite reconduction est consi- œdπ± wMLC∞« b¥bπ∑∞« «c≥ d∂∑F¥Ë
dérée comme une simple prolongation p∞– l±Ë wKÅ_« ¸Uπ¥ù« œ«b∑±«
du bail primitif. Toutefois, sans préju- b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« v∞≈ qI∑M¢
dice des règles relatives à la publicité ÊUØ w∑∞« WOMOF∞« ‹UMO±Q∑∞«
foncière, les sûretés réelles fournies w≠ U≤UL{ UN±bÆ bÆ d§Q∑ºL∞«
par le preneur en garantie de l’ancien b´«uÆ …U´«d± l± r¥bI∞« ¸Uπ¥ù«
bail continuent à garantir le nouveau. W∞UHJ∞« U±√ .͸UIF∞« ¸UN®ù«
Quant au cautionnement personnel ou v∞≈ qI∑M¢ ö≠ WOMOF∞« Ë√ WOBªA∞«
réel, il ne s’étend au nouveau bail .qOHJ∞« WI≠«uL° ô≈ b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù«
184
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 512
Art. 510– Le bail ne prend fin au décès ‹uL° ¸Uπ¥ù« wN∑M¥ ô : 510 …œUL∞«
du bailleur ni à celui du preneur. .d§Q∑ºL∞« ‹uL° ôË d§RL∞«
Toutefois, en cas de décès du preneur, “U§ d§Q∑ºL∞« ‹U± «–≈ t≤√ dO¨
ses héritiers peuvent demander la résili- ¸Uπ¥ù« bI´ aº≠ «u∂KD¥ Ê√ t∑£¸u∞
ation du bail s’ils prouvent que, par rN£¸u± ‹u± V∂º° t≤√ «u∑∂£√ «–≈
suite de la mort de leur auteur, les Ê√ s± qI£√ bIF∞« ¡U∂´√ X∫∂Å√
charges du bail sont devenues trop ¸Uπ¥ù« `∂Å√ Ë√ r≥œ¸«u± UNKL∫∑¢
onéreuses en considération de leurs W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .rN∑§U• “ËUπ¥
ressources, ou que le bail excède leurs tO∂M∑∞« bO´«u± v´«d¢ Ê√ Vπ¥
besoins. Dans ce cas, les délais de congé Ê √ Ë 477 … œ U L ∞ U ° W M O ∂ L ∞ « ¡ ö î ù U °
prévus à l’article 477, doivent être W∑ß ·d™ w≠ bIF∞« aº≠ VK© ÊuJ¥
observés, et la demande en résiliation ‹u± XÆË s± d∏Ø_« vK´ dN®√
doit être formée dans les six mois au .d§Q∑ºL∞«
plus à partir de la mort du preneur.
Art. 511– En cas de transfert vo- sOF∞« WOJK± XKI∑≤« «–≈ : 511 …œUL∞«
lontaire ou forcé de la propriété de la v∞≈ «d∂§ Ë√ «¸UO∑î« …d§RL∞«
chose louée à une autre personne, le «c≠U≤ ¸Uπ¥ù« bI´ ÊuJO≠ dî¬ hª®
bail est opposable à l’acquéreur. . hªA∞« «c≥ o• w≠
Art. 514– Les occupants de bonne foi WO≤ sº• s´ sOK¨UAK∞ : 514 …œUL∞«
des locaux d’habitation ou à l’usage sNL∞« Ë√ sJºK∞ …bFL∞« sØU±ú∞
professionnel dont la jouissance a pour ¸Uπ¥ù« o¥d© s´ UN° lH∑ML∞«Ë
origine un titre locatif, bénéficient, de w≠ ¡UI∂∞U° «uJºL∑¥ Ê√ w≠ o∫∞«
plein droit et sans l’accomplissement ¡«d§≈ Í√ v∞≈ ¡uπK∞« ÊËœ sØU±_«
d’aucune formalité, du maintien dans bIF∞« ◊Ëd®Ë ‹UOC∑I± Vº•
les lieux aux clauses et conditions du ’uBM∞ WH∞Uª± sJ¢ r∞ U± wKÅ_«
contrat primitif non contraires aux dis- .Êu≤UI∞« «c≥
positions du présent code.
Sont réputés de bonne foi les locatai- d§Q∑ºL∞« WO≤ sº• s´ ö¨U® bF¥Ë
res, sous-locataires, cessionnaires de ,w´dH∞« d§Q∑ºL∞«Ë ,wKÅ_«
baux à l’expiration de leur contrat, …b± ¡UN∑≤« bM´ Êu∞“UM∑L∞«Ë
186
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 514
ainsi que les occupants qui, habitant sØU±ú∞ ÊuK¨UA∞« p∞cØË ,¸Uπ¥ù«
dans les lieux en vertu ou en suite d’un Ë√ ,ÍuH® Ë√ »u∑J± ¸Uπ¥≈ vC∑IL°
bail écrit ou verbal, d’une sous-loca- ‰“UM¢ Ë√ ,`O∫Å w´d≠ ¸Uπ¥≈
tion régulière, d’une cession régulière «–≈ ,WC¥UI± Ë√ o°Uß bIF∞ `O∫Å
d’un bail antérieur, d’un échange, exé- .rN¢«bNF∑° «u≠Ë
cutent leurs obligations.
Sont également réputées occupantes WO≤ sº• s´ ö¨U® UC¥√ bF¥ ULØ
de bonne foi, les personnes qui, à la Âu¥ ÊuKLF∑º¥ s¥c∞« ’Uª®_«
date de publication du présent code au sJºK∞ sØU±√ Êu≤UI∞« «c≥ ¸ËbÅ
Journal officiel de la République …¸«œ≈ q∂Æ s± U≥Ëd§Q∑ß« bÆ X≤UØ
algérienne démocratique et populaire, rN≤√ «u∑∂£√ «–≈ ÷dG∞« «cN∞ WO±uL´
utilisent à usage d’habitation des r¢ «–≈ WÅUîË ¸Uπ¥ù« sL£ «Ëœbß
locaux précédemment pris à bail à cet s± ŸUD∑Æô« o¥d© s´ p∞–
effet par une administration publique ‰uFH± Ídº¥ ô t≤√ dO¨ ‹U∂¢dL∞«
et qui justifient du paiement d’un ¸Uπ¥ù« …b± ¡UN∑≤« bM´ ô≈ hM∞« «c≥
loyer, notamment par voie de retenue bM´Ë WO±uLF∞« …¸«œù« l± bIFML∞«
sur leurs soldes ou traitements. .UNI• s´ …¸«œù« pK¢ ‰“UM¢
Toutefois, cette disposition n’est
applicable qu’à l’expiration du bail
conclu par l’administration publique
et au cas où cette dernière renonce à
son droit.
187
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 515
Art. 516– Le maintien dans les lieux w≠ ¡UI∂∞« o• `ML¥: : 516 …œUL∞«
est accordé aux personnes morales w∑∞« W¥uMFL∞« ‹UOBªAK∞ WMJ±_«
exerçant une activité désintéressée et WMJ±_U° UN¥e≤ U©UA≤ v©UF∑¢
remplissant les conditions prévues à ◊ËdA∞« UNO≠ d≠u∑¢ w∑∞«Ë …d§RL∞«
l’article 514, notamment aux associa- WÅUî 514 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
tions, au Parti et à ses organisations de t¢ULEM±Ë »e∫∞«Ë ,‹UOFLπ∞« UNM±
masse, mais à leur égard il n’est, en ‹UµON∞« ¡UI° Ê√ dO¨ .W¥dO≥ULπ∞«
aucun cas, opposable au propriétaire Wπ• ‰U• W¥Q° ÊuJ¥ ô sØU±_« w≠
de nationalité algérienne qui veut WOºMπ∞U° l∑L∑¥ Íc∞« p∞UL∞« b{
habiter par lui-même son immeuble ou UNMJº¥ Ê√ b¥d¥ Íc∞«Ë W¥dz«eπ∞«
le faire habiter par son conjoint, ses Ë√ ,t§Ë“ UNO≠ sJº¥ Ë√ ,tºHM°
ascendants. .t´Ëd≠ Ë√ ,t∞uÅ√
Art. 517– N’ont pas droit au maintien WMJ±_U° ¡UI∂∞« w≠ o• ô : 517 …œUL∞«
dans les lieux, les personnes définies œ«uL∞« w≠ rNOK´ ’uBML∞« ’Uª®ú∞
aux articles 514, 515, et 516 : : WO∞U∑∞« ‹ôU∫∞« w≠ 516Ë 515Ë 514
– qui ont fait ou feront l’objet d’une rJ• r≥b{ ¸bB¥ Ë√ ¸bÅ s¥c∞« -
décision judiciaire passée en force de ¡wA∞« …uÆ “U• wKª∑∞U° wzUCÆ
chose jugée ayant prononcé leur Ë√ ÂUF∞« o∫∞« vC∑IL° tO≠ vCIL∞«
expulsion par application du droit ‰uª¢ WI°Uß ’uB≤ vC∑IL°
commun ou de dispositions antérieu- »d∞ …“UO∫∞« œ«œd∑ß« o• ‰ULF∑ß«
res permettant l’exercice du droit de rJ• r≥b{ ¸bB¥ bÆ s¥c∞« Ë√ pKL∞«
reprise ou qui feront l’objet d’une »U∂ß_« s± V∂º∞ wKª∑∞U° q£UL±
semblable décision prononçant leur w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº•Ë
expulsion pour l’une des causes et aux ÊU±d• “uπ¥ ô t≤« dO¨ Êu≤UI∞« «c≥
conditions admises par le présent r∞ «–≈ sØU±_U° ¡UI∂∞« o• s± q¨UA∞«
code; toutefois, lorsque la décision n’a ¡UN∑≤« V∂º° ô≈ wKª∑∞U° rJ∫∞« ¸bB¥
ordonné l’expulsion qu’en raison de ÊuJ¢ ¡UI∂∞« o• V∂º° Ë√ ¸Uπ¥ù« …b±
l’expiration du bail ou d’un précédent ,WI°Uß sO≤«uÆ t° XCÆ bÆ
189
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 517
Toutefois, lorsque l’interdiction n’a lÆË Ë√ U∑ÆR± dDª∞« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
été édictée qu’à titre temporaire ou si t≤S≠ ,dDª∞U° sKFL∞« d±_« w≠ Ÿu§d∞«
l’arrêté de péril visé à l’alinéa précé- Ê√ WMJ±_« ÊuKGA¥ «u≤UØ s¥cK∞ ⁄uº¥
dent a été rapporté, les anciens occu- qBH∞« «c≥ ‹UOC∑IL° «uπ∑∫¥
pants peuvent invoquer les dis- ,WMJ±_« v∞≈ Ÿu§dK∞
positions du présent chapitre pour ren-
trer en possession,
– qui occupent les locaux situés dans w≠ lI¢ WMJ±√ ÊuKGA¥ «u≤UØ «–≈ -
les immeubles acquis ou expropriés à UN∑OJK± X´e∑≤« Ë√ X¥d∑®« ‹«¡UM°
la suite d’une déclaration d’utilité sLC¢ Ê√ ◊dA° W±UF∞« WFHMLK∞
publique, à charge par l’administration sOK¨UA∞« Ë√ s¥d§Q∑ºLK∞ …¸«œù«
190
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 517
Toutefois, lorsque l’occupant peut jus- t≤√ WMJ±_« q¨U® X∂£√ «–≈ t≤√ dO¨
tifier d’une instance régulière engagée U±u¥ dA´ WºLª∞« ‰öî Èu´œ ÂUÆ√
dans la quinzaine de la contestation du ,¡UI∂∞U° o∫∞« w≠ Ÿ“UM∑∞« XÆË s±
droit au maintien dans les lieux, et ö≠ WKÅ«u∑± Èu´b∞« pK¢ X≤UØË
suivie, il ne sera contraint de quitter sO• ô≈ WMJ±_« s´ wKª∑∞U° ÂeK¥
les lieux que lorsqu’il pourra prendre .q∫L∞« öF≠ “u∫¥
effectivement possession dudit local.
191
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 517
vK´ ‚œUÅ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥ ,√b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞«Ë
t≤√ sO• w≠ ,d§Q∑ºL∞« vK´ dDî œu§Ë oI∫¢ w≥Ë UN° d±√ …d∂î Zµ∑±
œu§Ë Âb´ ”Uß√ vK´ p∞–Ë ,dDª∞U° œbNL∞« d§Q∑ºL∞« ëdî≈ i≠d° vCÆ
211 ,210 ’ ,1œb´ ,1989 WMß ‚. .dN®√ W∑ß …bL∞ o°Uß ¡öîùU° tO∂M¢
212Ë
,1991 WMß ‚. 1990-05-30 ¸«dÆ )Ÿ Ÿ(Ë )Ê ‘ «( sO° 58888 rƸ WOCÆ -
41Ë 40 ,39 ’ ,2 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
WMJ±_« ÊuKGA¥ s¥c∞« ’Uª®ú∞ ¡UI∂∞« w≠ o• ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
wF≤ ÊS≠ r£ s±Ë UNO≠ sJº∞« ÊËœ rOß«uL∞« w≠ UN∞ULF∑ß« bBI° WF∑LK∞
.tO§Ë dO¨ Êu≤UI∞« WH∞UªL° tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« vK´ WM´UD∞«
UßUß« l{Ë tOK´ Ÿ“UM∑L∞« sJº∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« ÊUØ UL∞
WM´UD∞« œd© rNzUCI° fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,WOLßuL∞« W≥eM∞«Ë WF∑LK∞
.`O∫B∞« oO∂D∑∞« Êu≤UI∞« «uI∂© bÆ Êu≤uJ¥ sJº∞«s±
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
WMß ‚. 1985-01-09 ¸«dÆ ) o¥d≠( Ë )“ o¥d≠( sO° 27617 rƸ WOCÆ -
63Ë 62 ,61 ’ ,1 œb´ ,1989
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ
bIF∞« p∞– s± UN∑O´d® bL∑º¢ qL´ bIF∞ bMß V§uL° ÊuJ¢ w∑∞« W±UÆù« Ê≈
qLF∞« WÆö´ XN∑≤« v∑±Ë ,UN∞ TAML∞« V∂º∞« d∂∑F¥ Íc∞«.V∂º∞« ¡UN∑≤U°
192
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 518
Art. 518– Le droit au maintien dans w≠ ¡UI∂∞« o∫° Z∑∫¥ ô : 518 …œUL∞«
les lieux ne peut être opposé au pro- vK´ qB• Íc∞« p∞UL∞« vK´ WMJ±_«
priétaire qui a obtenu de l’autorité fHM° wM∂O∞ ¸«œ ÂbN∞ W¥¸«œ≈ WBî¸
administrative compétente, l’autorisa- lßË√ W•Uº± ‹«– Èdî√ ¸«œ ÷¸_«
tion de démolir un immeuble pour sJºL∞« s± «œb´ d∏Ø√ sØUº±Ë
construire, sur le même terrain, un .ÂbNL∞«
autre immeuble d’une surface habit-
able supérieure et contenant plus de
logements que l’immeuble démoli.
Les locaux ainsi rendus disponibles ne w∑∞« WMJ±_« v∞≈ …œuF∞« “uπ¥ ôË
peuvent, en aucun cas, être réoccupés .‰UG®_« w≠ ŸËdA∞« q∂Æ XOKî√
avant le début des travaux.
193
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 519
Art. 519– Le droit au maintien dans w≠ ¡UI∂∞« o∫° Z∑∫¥ : 519 …œUL∞«
les lieux ne peut être opposé au pro- bF° ÂuI¥ Íc∞« p∞UL∞« vK´ WMJ±_«
priétaire qui, avec l’autorisation préal- W¥¸«œù« WDKº∞« s± hOîd∑∞«
able de l’autorité administrative com- w≠ …œU¥e∞« q∏± ‰UG®Q° WOMFL∞«
pétente, effectue des travaux tels que Èdî√ ‹«¡UM° W≠U{≈ Ë√ ¡UM∂∞« ŸUH¢¸«
surélévation ou addition de construc- …œU¥e∞« Ë√ sJº∞« WFƸ lOßu¢ q§_
tion ayant pour objet d’augmenter la tO≠d¢ w≠ Ë√ sØUºL∞« œb´ w≠
surface habitable, le nombre de loge- ͸Ëd{ u≥ U± `∂Å√ «–≈ w≤U∂L∞«
ments, ou le confort de l’immeuble et `∞UÅ dO¨ t∑KzU´ Ë√ q¨UA∞« ÊUJßù
qui rendent inhabitable ce qui est .sJºK∞
nécessaire au logement de l’occupant
et de sa famille.
Le propriétaire doit donner à chaque W∑º° UI∂º± dDª¥ Ê√ p∞UL∞« vK´Ë
occupant un préavis de six mois pour wKª∑K∞ sOK¨UA∞« s± b•«Ë qØ dN®√
quitter les lieux loués. .WMJ±_« s´
Art. 520– Le droit au maintien dans WMJ±_U° ¡UI∂∞« w≠ o∫∞« : 520 …œUL∞«
les lieux des occupants évincés par vC∑IL° rNI• Ÿe≤ s¥c∞« sOK¨UAK∞
application des articles 518 et 519, est WMJ±_« v∞≈ qI∑M¥ ,519Ë 518 sO¢œUL∞«
reporté sur les locaux reconstruits ou .U≥ƒUM° œb§ Ë√ XOM° w∑∞«
édifiés.
de lui faire connaître, dans le délai «–≈ ‹«¡«d§ù« fH≤ Vº•Ë dN®
d’un mois et dans la même forme, s’ils p∞– ‰ULF∑ß« vK´ s¥dB± «u≤UØ
entendent user de ce droit. La notifica- ¸U∂îù« sLC∑¥ Ê√ b° ôË o∫∞«
tion doit mentionner, à peine de nul- ÊUØ ô≈Ë ÁœUFO±Ë »«uπ∞« …¸uÅ
lité, la forme et le délai de réponse. .ö©U°
Art. 521– Les occupants d’un im- Ê√ ¸UI´ wK¨UA∞ ⁄uº¥ ô : 521 …œUL∞«
meuble ne peuvent mettre obstacle aux Ë√ WOKF∑∞« q∏± ‰UG®_« «uKÆdF¥
travaux tels que la surélévation ou Âe∑F¥ w∑∞« ¡UM∂∞« w≠ W≠U{ù«
addition de construction que le pro- t∞ hOîd∑∞« bF° UN° ÂUOI∞« p∞UL∞«
priétaire se propose d’entreprendre w∑∞«Ë WOMFL∞« …¸«œù« s± p∞– w≠
avec l’autorisation préalable de l’au- …bFL∞« W•UºL∞« lOßu¢ UN° bBI¥
torité administrative compétente et qui sØUºL∞« œb´ w≠ …œU¥e∞« Ë√ sJºK∞
ont pour objet d’augmenter la surface pK¢ X≤UØ «–≈ ¸UIF∞« tO≠d¢ Ë√
habitable, le nombre de logements ou ÊUJßù “ô u≥ U± qFπ¢ ‰UG®_«
le confort de l’immeuble, lorsque ces .sJºK∞ `∞UÅ dO¨ t∑KzU´Ë q¨UA∞«
travaux ne rendent pas inhabitable ce
qui est nécessaire au logement de l’oc-
cupant et de sa famille.
d’habitation, pour construire des bâ- Ê√ ◊dA° sJºK∞ öÅ√ …bF± ‹«¸UL´
timents à destination principale ŸUH∑≤ô« b¥bπ∞« ¡UM∂∞« qFπ¥ ô
d’habitation à la condition que la nou- .öO∫∑º± œu§uL∞« sJºL∞U°
velle construction ne rende impossible
la jouissance du logement existant.
Le propriétaire notifie aux occupants, ¸«c≤S° sOK¨UA∞« p∞UL∞« d∂ª¥Ë
avec un préavis de six mois, son inten- w≠ t∑O≤ s´ dN®√ W∑º° o∂º±
tion de construire un nouvel immeuble ◊ËdA∞« Vº• b¥b§ ¡UM° bOOA¢
dans les conditions prévues à l’alinéa …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
précédent. .WI°Uº∞«
Les travaux doivent être commencés ‰öî ‰UG®_« w≠ ŸËdA∞« Vπ¥Ë
dans le délai de trois mois à compter q¨UA∞« ÃËdî Âu¥ s± dN®√ W£ö£
du départ du dernier occupant. ,dOî_«
Dans ce cas, la valeur locative des ¡«dJ∞« sL£ ¸bI¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
lieux dont l’occupant garde la jouis- vI∂¥ w∑∞« sØU±ú∞ b¥b§ s±
sance, peut être réévaluée sur les bases b´«uI∞« Vº• UN° ŸUH∑≤ô« d§Q∑ºLK∞
fixées par le présent code. .Êu≤UI∞« «cN° …¸dIL∞«
Art. 523– Il ne peut être renoncé au o∫∞« s´ ‰“UM∑∞« sJL¥ ô : 523 …œUL∞«
droit du maintien dans les lieux ¡UCI≤« bF° ô≈ WMJ±_U° ¡UI∂∞« w≠
qu’après l’expiration du bail. .¸Uπ¥ù« …b±
Art. 524– En cas de sous-location par- w´dH∞« ¸Uπ¥ù« W∞U• w≠ : 524 …œUL∞«
tielle, le droit au maintien dans les ¡UI° o∫° Z∑∫¥ ô wzeπ∞«
lieux du sous-locataire n’est op- ¡UI° …b± ô≈ w´dH∞« d§Q∑ºL∞«
posable au propriétaire que pendant la .WMJ±_« w≠ wKÅ_« d§Q∑ºL∞«
durée du maintien dans les lieux du
locataire principale.
Art. 525– Sous réserve des dispo- WMJ±_U° ¡UI∂∞« w≠ o∫∞« : 525 …œUL∞«
sitions de l’article 515, le maintien l± dOG∞« v∞≈ qI∑M¥ ô wBª® o•
dans les lieux est droit exclusivement .515 …œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d±
attaché à la personne et non transmis-
sible.
Art. 527– Le propriétaire qui veut b¥d¥ Íc∞« p∞UL∞« vK´ : 527 …œUL∞«
bénéficier de la disposition prévue à …œUL∞« w≠ ¸uØcL∞« hM∞U° ŸUH∑≤ô«
l’article 526, doit prévenir, par acte Ê√ b¥d¥ Íc∞« d§Q∑ºL∞« rKF¥ Ê√ 526
extra-judiciaire ou lettre recomman- dO¨ bIF° tK∫± tM± l§d∑º¥
dée, avec accusé de réception, celui l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd° Ë√ wzUCÆ
dont il se propose de reprendre le local; w≠ dØc¥ Ê√ Vπ¥Ë ‰uÅu∞U° ¸UDî≈
cet acte ou cette lettre recommandée WKzU© X∫¢ W∞Ußd∞« Ë√ bIF∞«
doit indiquer à peine de nullité : : ÊöD∂∞«
197
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 528
Art. 528– Si, dans le délai d’un mois, Ë√ d§Q∑ºL∞« vD´√ «–≈ : 528 …œUL∞«
à compter de la signification de l’acte u≥ U± vK´ W°U∑Ø t∑I≠«u± q¨UA∞«
extra-judiciaire ou de la lettre recom- Âu¥ s± dN® …b± w≠ tOK´ ÷ËdF±
mandée, le locataire ou l’occupant Ë√ wzUCI∞« dO¨ bIF∞« mOK∂¢
donne son acceptation écrite à la Ê√ tOKF≠ UNOK´ vÅuL∞« W∞Ußd∞«
proposition qui lui est faite, il doit w≠ qÆ_« vK´ tJ∞UL∞ q∫L∞« rKº¥
remettre le local qu’il occupe à la dis- wzUCI∞« dO¨ bIF∞U° œb∫L∞« œUFOL∞«
position du propriétaire, au plus tard à ¸UAL∞«Ë UNOK´ vÅuL∞« W∞Ußd∞« Ë√
la date fixée pour la reprise dans l’acte .527 …œUL∞« w≠ UNO∞≈
extra-judiciaire ou lettre recom-
mandée avec accusé de réception
prévus à l’article 527.
Si, dans le même délai d’un mois, le Ë√ q¨UA∞« Ë√ d§Q∑ºL∞« i≠¸ «–S≠
locataire ou l’occupant refuse ou ne dNA∞« q§√ w≠ Á¸«dÆ s´ sKF¥ r∞
fait pas connaître sa décision, le pro- q§_ tO{UI¥ Ê√ p∞ULKK≠ ¸uØcL∞«
priétaire l’assigne aux fins de nomina- .dO∂î sOOF¢
tion d’un expert.
Ledit expert qui peut être saisi sur ÂUOI∞U° tHOKJ¢ sJL¥ Íc∞« dO∂ª∞«Ë
minute et avant enregistrement, a pour rJ∫∞« qÅ√ d¥dI¢ œdπL∞ WLNL∞U°
198
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 529
mission de visiter les locaux offerts, de Ÿö©ù« t∑LN± ÊuJ¢ tKO㧛 q∂ÆË
dire s’ils remplissent les conditions ¡«b°≈Ë W{ËdFL∞« ‹ö∫L∞« vK´
d’hygiène prévues à l’article 526 et ◊ËdA∞« UNO≠ d≠u∑¢ X≤UØ «–≈ ÁdE≤
sont susceptibles de satisfaire aux …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« WO∫B∞«
besoins personnels ou familiaux et le Íd∑JL∞« ‹UO§U∫° wH¢ X≤UØË 526
cas échéant, professionnels du WOKzUF∞«Ë WÅUª∞« q¨UA∞« Ë√
locataire ou de l’occupant, de vérifier «dOî√Ë ‰U∫∞« vC∑Æ« Ê≈ WOMNL∞«Ë
enfin si les possibilités de ce dernier Ë√ q¨UA∞« ‹UO≤UJ±≈ X≤UØ «–≈ o∫¥
lui permettent d’en supporter les .nO∞UJ∑∞« qL∫∑° t∞ `Lº¢ Íd∑JL∞«
charges.
Dans les quarante-huit heures qui W´Uß sOF°¸_«Ë WO≤UL∏∞« ·d™ w≠Ë
suivent le dépôt de ce rapport, les par- V¢UØ d∂ª¥ d¥dI∑∞« l{Ë wK¢ w∑∞«
ties en sont informées par le greffier vÅu± W∞Ußd° sO≠dD∞« j∂C∞«
par lettre recommandée avec accusé sLC∑¥ ‰uÅu∞U° ¸UDîù« l± UNOK´
de réception comportant convocation .W∂ßUM± WºK§ »dÆ_ UL≥¡U´b∑ß«
pour la plus prochaine audience utile.
Art. 529– Le droit au maintien dans w≠ ¡UI∂∞« o∫° Z∑∫¥ ô : 529 …œUL∞«
les lieux n’est pas opposable au pro- l∑L∑¥ Íc∞« p∞UL∞« b{ WMJ±_«
priétaire de nationalité algérienne qui b¥d¥ Íc∞«Ë W¥dz«eπ∞« WOºMπ∞U°
veut reprendre son immeuble pour u≥ tMJº¥ Ê√ q§_ tJK± …œUF∑ß«
l’habiter lui-même ou le faire habiter Ë√ ,t§Ë“ tO≠ sJº¥ Ë√ tºHM°
par son conjoint, ses ascendants, ses ÊUØ «–≈ W∞U• w≠ Ë√ ,t´Ëd≠ Ë√ ,t∞uÅ√
descendants ou, sauf cas où ceux-ci rN∞ o∫¥ UJK± rNºH≤√ ¡ôRN∞
sont eux-mêmes propriétaires dans un lH∑ML∞« Ê√ X∂∏¥ Íc∞«Ë t¢œUF∑ß«
immeuble sur lequel peut s’exercer à wH¥ sJß vK´ qB∫¥ ô …œUF∑ßôU°
leur profit le droit de reprise, et qui œ«d≠√ ‹UO§U∫°Ë W¥œUF∞« t¢UO§U∫°
199
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 530
Art. 530– Lorsque l’immeuble a été ¸UIF∞« »Uº∑Ø≈ r¢ «–≈ : 530 …œUL∞«
acquis à titre onéreux, ce droit de ô …œUF∑ßù« o• ÊS≠ ÷u´ ¡UI∞
reprise ne peut être exercé que si l’acte »Uº∑Øù« bI´ ÊUØ «–≈ ô≈ qLF∑º¥
d’acquisition a date certaine plus de ‹«uMß dA´ …bL∞ a¥¸U∑∞« X°U£
dix ans avant l’exercice de ce droit. ô≈ .o∫∞« p∞– ‰ULF∑ß« s´ WI°Uß
Néanmoins, le propriétaire d’un Vº∑JL∞« ¸UIF∞« p∞UL∞ “uπ¥ t≤√
immeuble acquis depuis plus de quatre bF°Ë ‹«uMß l°¸√ s´ b¥e¢ …bL∞
ans, peut être autorisé par justice à ¡UCI∞« s± WI≠«uL∞« vK´ ‰uB∫∞«
exercer le droit de reprise s’il établit X∂£√ «–≈ …œUF∑ßù« o• qLF∑º¥ Ê√
que son acquisition n’a été faite que ÷dG∞ ô≈ sJ¥ r∞ ¸UIFK∞ t°Uº∑Ø« Ê√
pour se loger ou pour satisfaire un WOKzU´ W§U• WO∂K∑∞ Ë√ ÊUJßù«
intérêt familial légitime, à l’exclusion .¸UJ∑•ö∞ bBÆ Í√ ÊËœ WO´d®
de toute idée de spéculation.
Art. 531– Le propriétaire qui veut Íc∞« p∞UL∞« vK´ Vπ¥ : 531 …œUL∞«
bénéficier du droit de reprise, doit Ê√ …œUF∑ßù« o∫° ŸUH∑≤ù« b¥d¥
prévenir suivant les usages locaux et vK´Ë wK∫L∞« ·dF∞« Vº• dDª¥
au moins six mois à l’avance, par acte vC∑IL° UI∂º± dN®√ W∑º° qÆ_«
extra-judiciaire ou lettre re- vÅu± W∞Ußd° Ë√ wzUCÆ dO¨ bI´
commandée avec accusé de réception, ,Âö∑ßùU° ¸UDîù« l± UNOK´
le locataire ou l’occupant dont il se vK´ Âe´ Íc∞« q¨UA∞« Ë√ d§Q∑ºL∞«
propose de reprendre le local; Ledit Ê√ Vπ¥Ë .q∫L∞« tM± œd∑º¥ Ê√
acte ou la lettre recommandée doivent, W∞Ußd∞« Ë√ ¸uØcL∞« bIF∞« w≠ dØc¥
à peine de nullité : WKzU© X∫¢ p∞–Ë UNOK´ vÅuL∞«
200
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 532
: wK¥ U± ÊöD∂∞«
– indiquer que le droit de reprise est …œUF∑ßù« w≠ o∫∞« ÊQ° …¸U®ù« -
exercé en vertu du présent article, ,…œUL∞« Ác≥ vC∑IL° ”¸UL¥
Art. 532– Le bénéficiaire du droit de o∫° lH∑ML∞« vK´ Vπ¥ : 532 …œUL∞«
reprise prévu aux articles 529, 530, et 530Ë 529 œ«uL∞U° sO∂L∞« …œUF∑ßù«
531, est tenu de mettre à la disposition q¨UAK∞ Ë√ d§Q∑ºLK∞ rKº¥ Ê√ 531Ë
du locataire ou de l’occupant dont il tM± q∫L∞« …œUF∑ß≈ b¥d¥ Íc∞«
reprend le local, le logement qui pour- qCH° tM´ vKª∑¥ Íc∞« sJº∞«
rait être rendu vacant par l’exercice de .o∫∞« p∞– ‰ULF∑ß≈
ce droit.
Il doit notifier à son propriétaire l’ac- sJº∞« p∞U± d∂ª¥ Ê√ tOK´ Vπ¥Ë
tion qu’il exerce par acte extra-judici- Ë√ wzUCÆ dO¨ bIF° Èu´b∞U° ÂUOI∞U°
aire ou lettre recommandée avec ¸UDîù« l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
accusé de réception dans le même ’uBML∞« q§_« q∏± w≠ Âö∑ßùU°
délai que celui prévu à l’article 531. p∞UL∞ “uπ¥ ôË .531 …œUL∞« w≠ tOK´
Le propriétaire de son logement ne d§Q∑ºL∞« «cN∞ ÷dF∑¥ Ê√ sJº∞«
peut s’opposer à la venue de ce nou- v∞œ√ «–≈ ô≈ q¨UA∞« Ë√ b¥bπ∞«
veau locataire ou occupant qu’en exci- .WO´d®Ë W¥b§ »U∂ßQ°
pant de motifs sérieux et légitimes. o∫∞« «c≥ qLF∑º¥ Ê√ t∞ dN™ «–≈Ë
S’il entend user de ce droit, il doit, à Èb∞ Á«u´œ l≠d¥ Ê√ tOK´ VπO≠
peine de forclusion, saisir la juridic- U±u¥ 15 q§√ w≠ WB∑ªL∞« WLJ∫L∞«
201
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 533
Art. 533– Le droit au maintien dans w≠ ¡UI∂∞« o∫° Z∑∫¥ ô : 533 …œUL∞«
les lieux n’est pas opposable au pro- l∑L∑¥ Íc∞« p∞UL∞« vK´ WMJ±_«
priétaire de nationalité algérienne qui Ê√ b¥d¥ Íc∞«Ë W¥dz«eπ∞« WOºMπ∞U°
veut reprendre son immeuble pour «–≈ tºHM° u≥ tMJºO∞ Á¸UI´ œd∑º¥
l’habiter lui-même lorsqu’il appartient : WO∞U∑∞« ’Uª®_« nMÅ s± ÊUØ
à l’une des catégories suivantes :
– locataires ou occupants évincés en ÊuK¨UA∞« Ë√ ÊËd§Q∑ºL∞« -
application des articles 529, 530, 531, 530Ë 529 œ«uL∞« vC∑IL° Êu±d∫L∞«
et 532 du présent code, ,Êu≤UI∞« «c≥ s± 532Ë 531Ë
Art. 534– Lorsqu’il est établi par le Ê√ w{UI∞« vK´ Vπ¥ : 534 …œUL∞«
locataire ou l’occupant que le pro- o• ‰ULF∑ß« p∞ULK∞ i≠d¥
priétaire invoque le droit de reprise, Ë√ Íd∑JL∞« X∂£√ «–≈ …œUF∑ßù«
non pour satisfaire un intérêt légitime, o• VKD¥ p∞UL∞« Ê√ q∫L∞« q¨U®
mais dans l’intention de nuire au W∂¨¸ WO∂K¢ q§√ s± ô …œUF∑ßù«
locataire ou à l’occupant ou d’éluder Ë√ ULN° ¸«d{ù« WOM° sJ∞Ë W´ËdA±
les dispositions du présent code, le ÂUJ•√ s± hKL∑∞«Ë »dN∑∞« bBI°
juge doit refuser au propriétaire l’exer- .Êu≤UI∞« «c≥
cice de ce droit.
Art. 535– Le droit de reprise reconnu Íc∞« …œUF∑ßô« o• Ê≈ : 535 …œUL∞«
203
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 536
au propriétaire par les articles 529, 533Ë 532Ë 531Ë 530Ë 529 œ«uL∞« Á¸dI¢
530, 531, 532 et 533 du présent code, qLF∑º¥ ô p∞ULK∞ Êu≤UI∞« «c≥ s±
ne peut être exercé contre celui qui t∑MNL∞ tKLF∑º¥ ö∫± qGA¥ s± b{
occupe un local dans lequel il exerce, vK´ Ë√ p∞UL∞« s± lLº±Ë È√d± vK´
au vu et au su du propriétaire et avec .WOMLC∞« t∑I≠«uL° qÆ_«
son accord, au moins tacite, sa profes-
sion.
Art. 536– En cas de pluralité de lo- w≠ p∞UL∞« vK´ Vπ¥ : 536 …œUL∞«
caux loués ou occupés dans le même …d§Q∑ºL∞« ‹ö∫L∞« œbF¢ W∞U•
immeuble et sensiblement équivalents W∞œUF∑L∞« b•«Ë vM∂± w≠ W∞uGAL∞«
susceptibles d’être repris, le proprié- …œUF∑ßö∞ WK°UI∞«Ë d≥U™ u∫≤ vK´
taire est tenu d’exercer son droit de ÊUJL∞« …œUF∑ß« w≠ tI• qLF∑º¥ Ê√
reprise sur celui qui est occupé par le w≠Ë ÊUJº∞« s± œb´ qÆQ° ‰uGAL∞«
plus petit nombre de personnes. En cas ‹ö∫LK∞ sOK¨UA∞« œb´ ÈËUº¢ W∞U•
d’égalité du nombre des occupants, le tI• qLF∑º¥ Ê√ p∞UL∞« vK´ Vπ¥
propriétaire doit exercer son droit de ‰uGAL∞« q∫L∞« vK´ …œUF∑ßô« w≠
reprise sur le local occupé par le qÆ_« q¨UA∞« Ë√ Íd∑JL∞« ·d© s±
locataire ou l’occupant le moins .WO±bÆ√
ancien dans les lieux.
Art. 537– Le droit au maintien dans w≠ ¡UI∂∞« o∫° Z∑∫¥ ô : 537 …œUL∞«
les lieux n’est opposable ni au proprié- q∫± vM° Íc∞« p∞UL∞« b{ WMJ±_«
taire ayant fait construire un logement b{ ôË «¸u≠ tKGA¥ Ê√ tMJL¥ sJß
sans avoir pu l’occuper immédiate- Íc∞« wKÅ_« d§Q∑ºL∞« Ë√ p∞UL∞«
ment, ni au propriétaire ou locataire W∑ÆR± WHB° vKª∑¥ Ê√ tOK´ r∑∫¢
principal obligé de quitter provisoire- wKÅ√ d§Q∑ºL∞ Ád§√ Íc∞« ÁUMJß s´
ment son logement qu’il a loué ou »u∑J± ◊d® vK´ w´d≠ d§Q∑º± Ë√
sous-loué, sous la condition écrite et t≤√ d§Q∑ºL∞« ·d© s± ‰u∂I±Ë
acceptée par le teneur, qu’il pourrait .¡U® v∑± WMJ±_« …œUF∑ß« tMJL¥
reprendre les lieux à sa demande.
remettre à l’emprunteur une chose non tKLF∑ºO∞ „öN∑ßö∞ q°UÆ dO¨ UµO®
consomptible pour s’en servir gratu- ÷d¨ w≠ Ë√ WMOF± …bL∞ ÷u´ ö°
itement pendant un certain temps ou .‰ULF∑ßô« bF° Áœd¥ Ê√ vK´ sOF±
pour un usage déterminé, à charge de
la restituer après s’en être servi.
Art. 539– Le prêteur est tenu de re- rKº¥ Ê√ dOFL∞« Âe∑K¥ : 539 …œUL∞«
mettre à l’emprunteur la chose prêtée W∞U∫∞U° ¸UFL∞« ¡wA∞« dOF∑ºL∞«
dans l’état où elle se trouve au W¥¸UF∞« œUIF≤« XÆË UNOK´ ÊuJ¥ w∑∞«
moment de la conclusion du prêt et de …b± ‰u© dOF∑ºLK∞ tØd∑¥ Ê√Ë
la laisser entre ses mains pendant la .W¥¸UF∞«
durée du contrat.
Art. 540– Si, pendant la durée du prêt, v∞≈ dOF∑ºL∞« dD{« «–≈ : 540 …œUL∞«
l’emprunteur a été obligé de faire des ¡UM£√ ¡wA∞« vK´ WE≠U∫LK∞ ‚UH≤ù«
205
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 541
Art. 541– Le prêteur n’est tenu de la w≠ dOFL∞« vK´ ÊUL{ ô : 541 …œUL∞«
garantie d’éviction de la chose prêtée ÊuJ¥ Ê√ ô≈ ¸UFL∞« ¡wA∞« ‚UI∫∑ß«
que lorsqu’il y a une convention de ÊuJ¥ Ë√ ÊULC∞« vK´ ‚UH¢« „UM≥
garantie ou qu’il a délibérément dis- Ÿe≤ V∂ß ¡UHî≈ bLF¢ bÆ dOFL∞«
simulé la cause de l’éviction. .bO∞«
Il n’est pas tenu non plus de la garantie »uOF∞« w≠ p∞cØ tOK´ ÊUL{ ôË
des vices cachés. Toutefois, s’il a ¡UHî≈ bLF¢ «–≈ t≤√ dO¨ ,WOHª∞«
délibérément dissimulé le vice de la ¡wA∞« W±öß sL{ «–≈ Ë√ VOF∞«
chose, ou s’il a garanti que celle-ci en qØ s´ dOF∑ºL∞« i¥uF¢ t±e∞ ,tM±
est exempte, il est tenu d’indemniser .p∞– t∂∂º¥ ¸d{
l’emprunteur de tout préjudice que ce
dernier a subi de ce chef.
206
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 545
Art. 544– L’emprunteur doit apporter ‰c∂¥ Ê√ dOF∑ºL∞« vK´ : 544 …œUL∞«
à la conservation de la chose prêtée, la W¥UMF∞« ¡wA∞« vK´ WE≠U∫L∞« w≠
diligence qu’il apporte à sa propre t∞U± vK´ WE≠U∫L∞« w≠ UN∞c∂¥ w∑∞«
chose, à condition que cette diligence v≤œ√ t° t±UL∑≥« ÊuJ¥ ô Ê√ ◊dA°
ne soit pas inférieure à celle d’un bon .œU∑FL∞« q§d∞« W¥UM´ s±
père de famille.
Art. 545– L’emprunteur doit, à la fin V§Ë W¥¸UF∞« XN∑≤« v∑± : 545 …œUL∞«
du prêt, restituer la chose reçue dans Íc∞« ¡wA∞« œd¥ Ê√ dOF∑ºL∞« vK´
l’état où elle se trouve et ce sans préju- UNOK´ ÊuJ¥ w∑∞« W∞U∫∞U° tLKº¢
dice de sa responsabilité du chef de la s´ t∑O∞ËRºL° ‰öî≈ ÊËœ p∞–Ë
perte ou de la détérioration. ¡wA∞« œ¸ Vπ¥Ë .nK∑∞« Ë√ p∞UN∞«
Sauf convention contraire, la resti- bÆ dOF∑ºL∞« ÊuJ¥ Íc∞« ÊUJL∞« w≠
tution doit être effectuée dans le lieu wCI¥ ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± tO≠ tLKº¢
où l’emprunteur a reçu la chose. .p∞– dOG°
207
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 546
Art. 546– Le prêt à usage prend fin ¡UCI≤U° W¥¸UF∞« wN∑M¢ : 546 …œUL∞«
par l’expiration du terme convenu et, à UN∞ sOF¥ r∞ «–S≠ ,tOK´ oH∑L∞« q§_«
défaut de terme, dès que la chose a Íc∞« ¡wA∞« ‰ULF∑ßU° XN∑≤« q§√
servi à l’usage pour lequel elle a été .tK§√ s± dO´√
prêtée.
Si la durée du prêt ne peut être dé- …b± sOOF∑∞ qO∂ß „UM≥ sJ¥ r∞ ÊS≠
terminée d’aucune manière, le prêteur VKD¥ Ê√ dOFLK∞ “U§ W¥¸UF∞«
peut, à tout moment, demander à met- ‰U• qØ w≠Ë XÆË Í√ w≠ U≥¡UN≤≈
tre fin.
Dans tous les cas, l’emprunteur peut ¡wA∞« œd¥ Ê√ dOF∑ºLK∞ “uπ¥
restituer la chose prêtée avant la fin du t≤√ dO¨ .W¥¸UF∞« ¡UN∑≤« q∂Æ ¸UFL∞«
prêt; toutefois, si la restitution est ö≠ dOFL∞« dC¥ œd∞« «c≥ ÊUØ «–≈
préjudiciable au prêteur, celui-ci ne .t∞u∂Æ vK´ r¨d¥
peut être contraint à l’accepter.
Art. 547– le prêt à usage peut prendre VKD¥ Ê√ dOFLK∞ “uπ¥ : 547 …œUL∞«
fin, à tout moment, à la demande du w≠ W¥¸UF∞« ¡UN≤≈ XÆË Í√ w≠
prêteur, dans les cas suivants : : WO¢ü« ‰«u•_«
– s’il survient au prêteur un besoin ¡wAK∞ WK§U´ W§U• t∞ X{d´ «–≈ -
urgent et imprévu de la chose, ,WFÆu∑± sJ¢ r∞
Art. 550– L’entrepreneur peut s’en- dB∑I¥ Ê√ ‰ËUILK∞ “uπ¥ : 550 …œUL∞«
gager à fournir uniquement son tra- vK´ Vº∫≠ tKL´ r¥bI∑° bNF∑∞« vK´
vail, à charge par l’auteur de la com- w∑∞« …œUL∞« qLF∞« »¸ ÂbI¥ Ê√
mande de fournir la matière sur laque- ÂUOI∞« w≠ UN° sOF∑º¥ Ë√ UN±bª∑º¥
lle ou à l’aide de laquelle l’entrepre- .tKLF°
neur accomplit ce travail.
Il peut s’engager à fournir la matière r¥bI∑° ‰ËUIL∞« bNF∑¥ Ê√ “uπ¥ ULØ
en même temps que le travail. .UF± …œUL∞«Ë qLF∞«
Art. 551– Si l’entrepreneur s’oblige à r¥bI∑° ‰ËUIL∞« bNF¢ «–≈ : 551 …œUL∞«
fournir tout ou partie de la matière qui ÊUØ UNCF° Ë√ UNKØ qLF∞« …œU±
209
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 552
Art. 552– Si la matière est fournie par u≥ qLF∞« »¸ ÊUØ «–≈ : 552 …œUL∞«
l’auteur de la commande, l’entrepre- Ê√ ‰ËUIL∞« vKF≠ …œUL∞« ÂbÆ Íc∞«
neur est tenu de veiller à sa conserva- sH∞« ‰uÅ√ w´«d¥Ë UNOK´ ’d∫¥
tion, d’observer les règles de l’art on U°Uº• ÍœR¥ Ê√Ë UN∞ t±«bª∑ß« w≠
s’en servant, de rendre compte à l’au- œd¥Ë tO≠ UNKLF∑ß« UL´ qLF∞« »d∞
teur de la commande de l’emploi qu’il s± ¡w® ¸UÅ «–S≠ UNM± wI° U± tO∞≈
en fait et de lui en restituer le reste. Si ‰ULF∑ßö∞ `∞UÅ dO¨ …œUL∞« Ác≥
une partie en devient inutilisable par t∑¥UHØ ¸uBÆ Ë√ t∞UL≥≈ V∂º°
suite de sa négligence ou de l’insuffi- «c≥ WLOÆ œd° ÂeK± uN≠ WOMH∞«
sance de sa capacité professionnelle, il .qLF∞« »d∞ ¡wA∞«
est tenu de restituer à l’auteur de la ÃU∑∫¥ UL° w¢Q¥ Ê√ ‰ËUIL∞« vK´Ë
commande la valeur de cette partie. ‹ô¬ s± qLF∞« “Uπ≤≈ w≠ tO∞≈
L’entrepreneur doit, à défaut de con- vK´ p∞– ÊuJ¥Ë WO≠U{≈ ‹«Ëœ√Ë
vention ou d’usage professionnel con- Ë√ ‚UH¢ô« iI¥ r∞ U± «c≥ ,t∑IH≤
traire, apporter à ses frais l’outillage et .p∞– dOG° W≠d∫∞« ·d´
les fournitures accessoires nécessaires
pour l’exécution du travail.
Art. 553– Si, au cours de l’exécution qLF∞« dOß ¡UM£√ X∂£ «–≈ : 553 …œUL∞«
du travail, il est établi que l’ent- VOF± t§Ë vK´ t° ÂuI¥ ‰ËUIL∞« Ê√
repreneur l’exécute d’une manière Ê√ qLF∞« »d∞ “U§ bIFK∞ ·UM± Ë√
défectueuse ou contraire à la conven- cOHM∑∞« WI¥d© s´ ‰bF¥ ÊQ° Á¸cM¥
tion, l’auteur de la commande peut le «–S≠ ,t∞ tMOF¥ ‰uIF± q§√ ‰öî
sommer de modifier le mode d’exécu- ‰ËUIL∞« l§d¥ Ê√ ÊËœ q§_« vCI≤«
tion durant un délai raisonnable qu’il »d∞ “U§ W∫O∫B∞« WI¥dD∞« v∞≈
lui fixe. Passé ce délai sans que l’en- U±≈Ë ,bIF∞« aº≠ U±≈ VKD¥ Ê√ qLF∞«
trepreneur revienne au mode régulier “Uπ≤S° dî¬ ‰ËUI± v∞≈ bNF¥ Ê√
d’exécution, l’auteur de la commande UI∂© ‰Ë_« ‰ËUIL∞« WIH≤ vK´ qLF∞«
peut, par voie judiciaire soit demander .180 …œUL∞« ÂUJ•_
la résiliation du contrat, soit le confier
à un autre entrepreneur pour l’exécuter
aux frais du premier, conformément
210
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 557
Art. 555– L’architecte qui s’occupe ”bMNL∞« dB∑Æ« «–≈ : 555 …œUL∞«
uniquement d’établir les plans de l’ou- ÊËœ rOLB∑∞« l{Ë vK´ ͸ULFL∞«
vrage sans assumer la surveillance de r∞ cOHM∑∞« vK´ W°UÆd∞U° nKJ¥ Ê√
l’exécution, ne répond que des vices w∑∞« »uOF∞« s´ ô≈ ôËRº± sJ¥
provenant de ses plans. .rOLB∑∞« s± X¢√
Art. 556– Est nulle toute clause ten- ◊d® qØ ö©U° ÊuJ¥ : 556 …œUL∞«
dant à exclure ou à limiter la garantie ͸ULFL∞« ”bMNL∞« ¡UH´≈ t° bBI¥
incombant à l’architecte et à l’entre- .tM± b∫∞« Ë√ ÊULC∞« s± ‰ËUIL∞«Ë
preneur.
Art. 557– Les précédentes actions en ÊULC∞« ÍËU´œ ÂœUI∑¢ : 557 …œUL∞«
garantie se prescrivent par trois ans à ‹«uMß Àö£ ¡UCI≤U° Áö´√ ¸uØcL∞«
partir de la survenance de la destruc- ·UA∑Ø« Ë√ ÂbN∑∞« ‰uB• XÆË s±
tion ou de la découverte du défaut de .VOF∞«
l’ouvrage.
211
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 558
Art. 558– Dès que l’entrepreneur a ter- qLF∞« ‰ËUIL∞« r∑¥ U±bM´ : 558 …œUL∞«
miné l’ouvrage et l’a mis à la dis- qLF∞« »¸ ·dB¢ X∫¢ tFC¥Ë
position du maître d’ouvrage, celui-ci v∞≈ ¸œU∂¥ Ê√ dOî_« «c≥ vK´ V§Ë
doit procéder, aussitôt qu’il le peut, à Vº∫° sJL± XÆË »dÆ√ w≠ tLKº¢
sa réception, selon la pratique suivie lM∑±« «–S≠ .‹ö±UFL∞« w≠ ¸U§ u≥ U±
dans les affaires. Si, malgré la somma- r¨¸ rKº∑∞« s´ ŸËdA± V∂ß ÊËœ
tion qui lui en est faite par les voies d∂∑´« wL߸ ¸«c≤S° p∞– v∞≈ t¢u´œ
légales il s’abstient sans juste motif de .tO∞≈ rKß bÆ qLF∞« Ê√
prendre livraison, l’ouvrage est con-
sidéré comme reçu.
Art. 559– Le prix de l’ouvrage est rKº¢ bM´ …d§_« l≠b¢ : 559 …œUL∞«
payable lors de la livraison, à moins Ë√ ·dF∞« vC∑Æ« «–≈ ô≈ qLF∞«
d’usage ou de convention contraire. .p∞– ·öî ‚UH¢ù«
Art. 560– Lorsqu’un contrat est con- vC∑IL° bI´ Âd°√ «–≈ : 560 …œUL∞«
clu selon un devis à base unitaire et sO∂¢Ë …b•u∞« ”Uß√ vK´ Wº¥UI±
qu’il apparaît au cours du travail qu’il ͸ËdC∞« s± t≤√ qLF∞« ¡UM£√ w≠
est nécessaire, pour l’exécution du tOK´ oH∑L∞« rOLB∑∞« cOHM∑∞
plan convenu, de dépasser sensi- …“ËUπ± …¸bIL∞« Wº¥UIL∞« …“ËUπ±
blement des dépenses prévues par le Ê√ ‰ËUIL∞« vK´ V§Ë Wßuº∫±
devis, l’entrepreneur est tenu d’en p∞c° qLF∞« »¸ ‰U∫∞« w≠ dDª¥
aviser immédiatement le maître de w≠ …œU¥“ s± tFÆu∑¥ U± ¸«bI± UMO∂±
l’ouvrage en lui signalant l’aug- w≠ tI• jIß qFH¥ r∞ ÊS≠ .sL∏∞«
mentation escomptée du prix; faute de Wº¥UIL∞« WLOÆ t° “ËU§ U± œ«œd∑ß«
quoi, il perd son droit de réclamer la .‹UIH≤ s±
restitution des frais effectués.
tion, à condition de le faire sans délai ÊËœ p∞– ÊuJ¥ Ê√ vK´ cOHM∑∞«
et de rembourser à l’entrepreneur la U± WLOÆ ‰ËUIL∞« ¡UH¥≈ l± ,¡UD°≈
valeur des travaux exécutés, estimés UI≠Ë …¸bI± ,‰UL´_« s± Áeπ≤√
conformément aux clauses du contrat, UL´ t{uF¥ Ê√ ÊËœ ,bIF∞« ◊ËdA∞
sans être tenu de le dédommager du .qLF∞« r¢√ t≤√ u∞ t∂ºØ lOD∑º¥ ÊUØ
gain qu’il aurait réalisé s’il avait
achevé le travail.
Art. 561– Lorsque le contrat est con- d§Q° bIF∞« Âd°√ «–≈ : 561 …œUL∞«
clu à un prix forfaitaire d’après un tOK´ oH¢« rOLB¢ ”Uß√ vK´ w≠«e§
plan convenu avec le maître de l’ou- Ê√ ‰ËUILK∞ fOK≠ qLF∞« »¸ l±
vrage, l’entrepreneur ne peut réclamer u∞Ë d§_« w≠ …œU¥“ W¥Q° V∞UD¥
aucune augmentation de prix alors Ë√ q¥bF¢ rOLB∑∞« «c≥ w≠ Àb•
même que des modifications ou des v∞≈ UF§«¸ p∞– ÊuJ¥ Ê√ ô≈ W≠U{≈
additions auraient été apportées au U≤Ë–Q± ÊuJ¥ Ë√ qLF∞« »¸ s± QDî
plan, à moins que ces modifications ou .Ád§√ vK´ ‰ËUIL∞« l± oH¢«Ë tM± t°
additions ne soient dues à une faute du
maître de l’ouvrage ou qu’elles n’aient
été autorisées par lui et leur prix con-
venu avec l’entrepreneur.
Cet accord doit être constaté par écrit ,W°U∑Ø ‚UH¢ô« «c≥ qB∫¥ Ê√ Vπ¥
à moins que le contrat lui-même n’est oH¢« bÆ t¢«– wKÅ_« bIF∞« ÊUØ «–≈ ô≈
été conçu verbalement. .WN≠UA± tOK´
Lorsque, par suite d’événements ex- ÍœUB∑Æô« Ê“«u∑∞« ¸UN≤« «–≈ t≤√ dO¨
ceptionnels, qui ont un caractère gé- qLF∞« »¸ s± qØ ‹U±«e∑∞« sO°
néral et qui étaient imprévisibles lors WOzUM∏∑ß« Àœ«u• V∂º° ‰ËUIL∞«Ë
de la conclusion du contrat, l’équilibre XÆË ÊU∂º∫∞« w≠ sJ¢ r∞ W±U´
économique entre les obligations Íc∞« ”Uß_« p∞c° v´«b¢Ë ,bÆUF∑∞«
respectives du maître de l’ouvrage et bIF∞ w∞UL∞« d¥bI∑∞« tOK´ ÂUÆ
de l’entrepreneur est rompu et que la rJ∫¥ Ê√ w{UIK∞ “U§ ,W∞ËUIL∞«
base financière du contrat d’entreprise .bIF∞« aºH° Ë√ …d§_« …œU¥e°
disparu en conséquence, le juge peut
accorder une augmentation du prix ou
prononcer la réalisation du contrat.
213
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 562
Art. 562– Si le prix n’a pas été fixé UHKß d§_« œb∫¥ r∞ «–≈ : 562 …œUL∞«
d’avance, il doit être déterminé sui- WLOÆ v∞≈ Áb¥b∫¢ w≠ Ÿu§d∞« V§Ë
vant la valeur du travail et les dé- .‰ËUIL∞« ‹UIH≤Ë qLF∞«
penses de l’entrepreneur.
Art. 564– L’entrepreneur peut confier qØu¥ Ê√ ‰ËUILK∞ “uπ¥ : 564 …œUL∞«
l’exécution du travail, en tout ou en ¡e§ w≠ Ë√ t∑KL§ w≠ qLF∞« cOHM¢
partie, à un sous-traitant, s’il n’en est tFML¥ r∞ «–≈ w´d≠ ‰ËUI± v∞≈ tM±
pas empêché par une clause du contrat sJ¢ r∞ Ë√ bIF∞« w≠ ◊d® p∞– s±
ou si la nature du travail ne suppose vK´ œUL∑´ô« ÷d∑H¢ qLF∞« WFO∂©
pas un appel à ses aptitudes person- .WOBªA∞« t¢¡UHØ
nelles.
Mais il demeure, dans ce cas, res- ôËRº± W∞U∫∞« Ác≥ w≠ vI∂¥ sJ∞Ë
ponsable envers le maître de l’ouvrage .qLF∞« »¸ ÁUπ¢ w´dH∞« ‰ËUIL∞« s´
du fait du sous-traitant.
Art. 566– Le maître de l’ouvrage peut, Ê√ qLF∞« »d∞ sJL¥ : 566 …œUL∞«
à tout moment avant l’achèvement de w≠ cOHM∑∞« nÆu¥Ë bIF∞« s± qK∫∑¥
l’ouvrage, dénoncer le contrat et en ÷uF¥ Ê√ vK´ .t±UL¢≈ q∂Æ XÆË Í√
arrêter l’exécution, à condition de s± tIH≤√ U± lOL§ s´ ‰ËUIL∞«
dédommager l’entrepreneur de toutes ‰UL´_« s± Áeπ≤√ U±Ë ,‹U≠ËdBL∞«
les dépenses qu’il a faites, des travaux r¢√ t≤√ u∞ t∂ºØ lOD∑º¥ ÊUØ U±Ë
qu’il a accomplis et du gain qu’il .qLF∞«
aurait pu réaliser s’il avait terminé
l’ouvrage.
Art. 568– Si l’ouvrage périt par suite V∂º° ¡wA∞« pK≥ «–≈ : 568 …œUL∞«
d’un cas fortuit ou de force majeur »d∞ tLOKº¢ q∂Æ T§UH± ÀœU•
avant la livraison au maître de l’ou- ô V∞UD¥ Ê√ ‰ËUILK∞ fOK≠ qLF∞«
vrage, l’entrepreneur ne peut réclamer ÊuJ¥Ë ,t¢UIH≤ œd° ôË tKL´ sL∏°
ni le prix de son travail, ni le rem- U≥b¥¸u∑° ÂUÆ s± vK´ …œUL∞« „ö≥
boursement de ses dépenses. La perte .sO≠dD∞« s±
de la matière est à la charge de celle
des parties qui l’a fournie.
Toutefois, si l’entrepreneur a été mis rOKº∑° ¸c´√ bÆ ‰ËUIL∞« ÊUØ «–≈ U±√
en demeure de délivrer l’ouvrage ou si tHK¢ Ë√ ¡wA∞« „ö≥ ÊUØ Ë√ ¡wA∞«
l’ouvrage a péri ou s’est détérioré V§Ë ,tµDî v∞≈ UF§«¸ rOKº∑∞« q∂Æ
avant la livraison par la faute de l’en- .qLF∞« »¸ ÷uF¥ Ê√ tOK´
trepreneur, ce dernier est tenu de
dédommager le maître de l’ouvrage.
Si c’est le maître de l’ouvrage qui a été ¸c´√ Íc∞« u≥ qLF∞« »¸ ÊUØ «–S≠
mis en demeure de prendre livraison „ö≥ ÊUØ Ë√ ¡wA∞« rKº∑¥ ÊQ°
de l’ouvrage ou si l’ouvrage a péri ou Ë√ tM± QDî v∞≈ UF§«¸ tHK¢ Ë√ ¡wA∞«
s’est détérioré par la faute du maître de ÂUÆ w∑∞« …œUL∞« w≠ VO´ v∞≈
l’ouvrage ou à cause du vice de la tOK´ …œUL∞« „ö≥ ÊUØ U≥b¥¸u∑°
matière fournie par lui, il en supporte w≠Ë …d§_« w≠ o∫∞« ‰ËUILK∞ ÊUØË
la perte et doit à l’entrepreneur sa .¡UC∑Æô« bM´ ¸dC∞« ÕöÅ≈
rémunération ainsi que la réparation
du préjudice subi s’il y a lieu.
Art. 569– Le contrat d’entreprise est «–≈ ‰ËUIL∞« bI´ wCIM¥ : 569 …œUL∞«
dissous par le décès de l’entrepreneur t¢ö≥R± ¸U∂∑´ô« sOF° ‹cî√
si ses aptitudes personnelles ont été ÊUØ Ê≈Ë bÆUF∑∞« XÆË WOBªA∞«
prises en considération lors de la con- wN∑M¥ ô bIF∞« ÊS≠ p∞– ·öî d±_«
clusion du contrat. Dans le cas con- tªº≠ qLF∞« »d∞ “uπ¥ ôË UOzUIK¢
traire, le contrat n’est pas dissous de UNO≠ o∂D¢ w∑∞« ‹ôU∫∞« dO¨ w≠
plein droit et le maître de l’ouvrage ne r∞ «–≈ ô≈ WO≤U∏∞« …dIH∞« 552 …œUL∞«
peut, en dehors des cas auxquels s’ap- ‹U≤ULC∞« ‰ËUIL∞« W£¸Ë w≠ d≠u∑¢
plique l’article 552, 2ème alinéa, le .qLF∞« cOHM¢ sº∫∞ WO≠UJ∞«
217
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 570
Art. 570– En cas de dissolution du ‹uL° bIF∞« vCI≤« «–≈ : 570 …œUL∞«
contrat par suite de décès de l’entre- Ê√ qLF∞« »¸ vK´ V§Ë ‰ËUIL∞«
preneur, le maître de l’ouvrage est ‰UL´_« s± r¢ U± WLOÆ WØd∑K∞ l≠b¥
tenu de payer à la succession la valeur p∞–Ë .r∑¥ r∞ U± cOHM∑∞ oH≤√ U±Ë
des travaux accomplis et dépenses Ác≥ s± tOK´ œuF¥ Íc∞« lHM∞« ¸bI°
effectuées en vue de l’exécution du .‹UIHM∞«Ë ‰UL´_«
reste, et ce, dans la mesure où ces
travaux et ces dépenses lui sont utiles. p∞– ÁdOE≤ w≠ qLF∞« »d∞ “uπ¥Ë
Le maître de l’ouvrage peut, de son r¢ w∑∞« œ¸«uL∞« rOKº∑° V∞UD¥ Ê√
côté, demander la remise moyennant w≠ ∆b° w∑∞« Âußd∞«Ë U≥œ«b´≈
une indemnité équitable, des maté- UC¥uF¢ UNM´ l≠b¥ Ê√ vK´ ,U≥cOHM¢
riaux préparés et des plans dont l’exé- .ôœU´
cution a commencé.
√b° «–≈ UC¥√ ÂUJ•_« Ác≥ Ídº¢Ë
Ces dispositions s’appliquent éga- `∂Å√ r£ qLF∞« cOHM¢ w≠ ‰ËUIL∞«
lement si l’entrepreneur qui a com- s´ øUî V∂º∞ t±UL¢≈ s´ «e§U´
mencé l’exécution de l’ouvrage, ne .t¢œ«¸≈
peut plus l’achever pour une cause
indépendante de sa volonté.
218
Loi n°89-01 du février 1989 -20- 7 w≠ Œ¸RL∞« 01-89 rƸ Êu≤U I∞«
1989
Chapitre I bis ¸dJ± ‰Ë_« qBH∞«
Du contrat de management dOOº∑∞« bI´
Art. 10– L’une et l’autre des parties Ê√ sO≠dD∞« b•_ sJL¥ : 10 …œUL∞«
peut à tout moment résilier le contrat, Ê√ WD¥d® XÆË Í√ w≠ bIF∞« aºH¥
à charge pour elle d’indemniser son r§UM∞« ¸dC∞« tF± q±UF∑L∞« ÷uF¥
partenaire du préjudice découlant de .aºH∞« «c≥ s´
cette résiliation.
Art. 572– Sauf disposition contraire, W∞UØu∞« w≠ d≠u∑¥ Ê√ Vπ¥ : 572 …œUL∞«
le mandat doit être donné dans la qLF∞« w≠ Ád≠u¢ V§«u∞« qJA∞«
forme requise pour l’acte juridique qui r∞ U± W∞UØu∞« q∫± ÊuJ¥ Íc∞« w≤u≤UI∞«
en est l’objet. .p∞– ·öª° wCI¥ h≤ b§u¥
Art. 574– En dehors des actes d’admin- w≠ WÅUî W∞UØË s± b° ô : 574 …œUL∞«
istration, un mandat spécial est néces- ô …¸«œù« ‰UL´√ s± fO∞ qL´ qØ
saire, notamment pour conclure une Ÿd∂∑∞«Ë s≥d∞«Ë lO∂∞« w≠ ULOß
vente, constituer une hypothèque, faire tO§u¢Ë rOJ∫∑∞«Ë ¸«dÆù«Ë `KB∞«Ë
une libéralité, une transaction, un aveu, .¡UCI∞« ÂU±√ WF≠«dL∞«Ë sOLO∞«
un compromis ainsi que pour déférer un
serment ou défendre en justice.
222
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 577
Art. 575– Le mandataire est tenu d’exé- cOHM∑° ÂeK± qOØu∞« : 575 …œUL∞«
cuter le mandat sans excéder les limites œËb∫∞« “ËUπ¥ Ê√ ÊËœ W∞UØu∞«
fixées. .W±ußdL∞«
Toutefois, il peut les dépasser s’il se «–≈ œËb∫∞« “ËUπ∑¥ Ê√ t∞ ⁄uº¥ sJ∞
trouve dans l’impossibilité d’en aviser UHKß qØuL∞« ¸UDî≈ tOK´ ¸cF¢
le mandat à l’avance et que les circon- sE∞« UNF± VKG¥ ·ËdE∞« X≤UØË
stances sont telles qu’elles laissent pré- WI≠«uL∞« ô≈ qØuL∞« lº¥ ÊUØ U± t≤Q°
sumer que ce dernier n’aurait pu que w≠ qOØu∞« vK´Ë ·dB∑∞« «c≥ vK´
donner approbation. Dans ce cas, le ôU• qØuL∞« d∂ª¥ Ê√ W∞U∫∞« Ác≥
mandataire est tenu d’informer immédi- .W∞UØu∞« œËb• Á“ËUπ∑°
atement le mandant qu’il a dépassé les
limites de son mandat.
Art. 576– Le mandataire doit toujours, qOØu∞« vK´ ULz«œ Vπ¥ : 576 …œUL∞«
dans l’exécution du mandat, y W¥UM´ W∞UØuK∞ ÁcOHM¢ w≠ ‰c∂¥ Ê√
apporter la diligence d’un bon père de .ÍœUF∞« q§d∞«
famille.
Art. 577– Le mandataire est tenu de w≠«u¥ Ê√ qOØu∞« vK´ : 577 …œUL∞«
donner au mandant, tous renseigne- UL´ W¥¸ËdC∞« ‹U±uKFL∞U° qØuL∞«
ments nécessaires sur l’état d’exécu- Ê√Ë W∞UØu∞« cOHM¢ w≠ tO∞≈ qÅË
tion de son mandat et de lui en rendre .UNM´ U°Uº• t∞ ÂbI¥
compte.
223
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 578
Art. 579– Lorsqu’il y a plusieurs man- «u≤UØ ¡öØu∞« œbF¢ «–≈ : 579 …œUL∞«
dataires, ils sont solidairement respon- X≤UØ v∑± s±UC∑∞U° sO∞ËRº±
sables si le mandat est indivisible ou si ÊUØ Ë√ ÂUºI≤ö∞ WK°UÆ dO¨ W∞UØu∞«
le préjudice subi par le mandant est le WπO∑≤ qØuL∞« »UÅ√ Íc∞« ¸dC∞«
résultat d’une faute commune. u∞Ë ¡öØu∞« Ê√ dO¨ .„d∑A± QDî
Toutefois, les mandataires, même sol- UL´ Êu∞Qº¥ ô sOM±UC∑± «u≤UØ
idaires, ne répondent pas de ce que W∞UØu∞« œËb• «“ËUπ∑± r≥b•√ tKF≠
leur co-mandataire a fait en dehors ou .U≥cOHM¢ w≠ UHºF∑± Ë√
par abus de son mandat.
Lorsque les mandataires ont été nom- ÊËœ b•«Ë bI´ w≠ ¡öØu∞« sO´ «–≈Ë
més dans le même acte, sans être qLF∞« w≠ r≥œ«dH≤« w≠ hîd¥ Ê√
autorisés à agir séparément, ils sont ô≈ sOFL∑π± «uKLF¥ Ê√ rNOK´ ÊUØ
tenus d’agir collectivement, à moins v∞≈ tO≠ ÃU∑∫¥ UL± qLF∞« ÊUØ «–≈
qu’il ne s’agisse d’actes n’exigeant .tzU≠Ë Ë√ s¥b∞« i∂IØ Í√d∞« ‰œU∂¢
pas un échange de vues, tels que
recevoir un paiement ou s’acquitter
d’une dette.
Art. 580– Le mandataire qui, sans être tM´ qOØu∞« »U≤√ «–≈ : 580 …œUL∞«
autorisé, s’est substitué quelqu’un ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ W∞UØu∞« cOHM¢ w≠ ÁdO¨
l’exécution du mandat, répond du fait UL´ ôËRº± ÊUØ p∞– w≠ t∞ UBîd±
de celui-ci comme si c’était son propre bÆ qLF∞« «c≥ ÊUØ u∞ ULØ VzUM∞« qF≠
fait. Dans ce cas, le mandataire et son t∂zU≤Ë qOØu∞« ÊuJ¥Ë ,u≥ tM± ¸bÅ
substitué sont tenus solidairement. w≠ sOM±UC∑± W∞U∫∞« Ác≥ w≠
.WO∞ËRºL∞«
Si le mandataire est autorisé à se sub- VzU≤ W±UÆ≈ w≠ qOØuK∞ hî¸ «–≈ U±√
stituer quelqu’un sans détermination ÊS≠ VzUM∞« hª® sOF¥ Ê√ ÊËœ tM´
de la personne du substitué, il ne tµDî s´ ô≈ ôËRº± ÊuJ¥ ô qOØu∞«
répond que de sa faute dans le choix ULO≠ tµDî s´ Ë√ t∂zU≤ ¸UO∑î« w≠
du substitué ou dans les instructions .‹ULOKF¢ s± t∞ Á¸bÅ√
qu’il lui a données.
Art. 581– Le mandat est un acte à titre r∞ U± WO´d∂¢ W∞UØu∞« : 581 …œUL∞«
gratuit, sauf convention contraire Ë√ W•«dÅ p∞– dO¨ vK´ oH∑¥
expresse ou tacite résultant de la con- .qOØu∞« W∞U• s± UOML{ hKª∑º¥
dition du mandataire.
La rémunération convenue est sou- «c≥ ÊUØ W∞UØuK∞ d§√ vK´ oH¢« «–S≠
mise à l’appréciation du juge à moins «–≈ ô≈ w{UI∞« d¥bI∑∞ UF{Uî d§_«
qu’elle ne soit libre acquittée après .W∞UØu∞« cOHM¢ bF° U´u© l≠œ
l’exécution du mandat.
Art. 582– Le mandant doit rembour- œd¥ Ê√ qØuL∞« vK´ : 582 …œUL∞«
ser au mandataire, quel que soit le W∞UØu∞« cOHM¢ w≠ tIH≤√ U± qOØuK∞
résultat de l’exécution du mandat, les k• ÊUØ ULN± p∞–Ë «œU∑F± «cOHM¢
dépenses faites pour une exécution W∞UØu∞« cOHM¢ w≠ ÕUπM∞« s± qOØu∞«
normale. si l’exécution du mandat ÂbI¥ Ê√ W∞UØu∞« cOHM¢ vC∑Æ« «–S≠
exige des avances, le mandant doit, sur UNM± ‚UH≤û∞ m∞U∂± qOØuK∞ qØuL∞«
la demande du mandataire, verser des qØuL∞« vK´ V§Ë W∞UØu∞« ÊËR® w≠
avances à ce dernier. qOØu∞« VK© «–≈ m∞U∂L∞« Ác≥ ÂbI¥ Ê√
.p∞–
Art. 583– Le mandant est responsable »UÅ√ UL´ ôËRº± qØuL∞« ÊuJ¥
du préjudice subi par le mandataire, tM± QDî ÊËœ ¸d{ s± qOØu∞«
sans la faute de ce dernier, à l’occasion .«œU∑F± «cOHM¢ W∞UØu∞« cOHM¢ V∂º°
de l’exécution normale du mandat.
Art. 585– Les articles 74 à 77 sur la 77 v∞≈ 74 s± œ«uL∞« o∂D¢ : 585 …œUL∞«
225
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 586
Art. 586– Le mandat prend fin par la ÂUL¢S° W∞UØu∞« wN∑M¢ : 586 …œUL∞«
conclusion de l’affaire ou à l’expira- q§_« ¡UN∑≤U° Ë√ tO≠ qØuL∞« qLF∞«
tion du terme pour lequel il est donné, ‹uL° UC¥√ wN∑M¢Ë W∞UØuK∞ sOFL∞«
comme il prend fin également au wN∑M¢ ULØ .qOØu∞« Ë√ qØuL∞«
décès du mandatant ou du mandataire, ‰ËbF° Ë√ qOØu∞« ‰eF° UC¥√ W∞UØu∞«
par la révocation du mandataire ou par .qØuL∞«
la renonciation du mandant.
Art. 588– Le mandataire peut, à tout ‰“UM∑¥ Ê√ qOØuK∞ “uπ¥ : 588 …œUL∞«
moment et nonobstant toute conven- b§Ë u∞Ë W∞UØu∞« s´ XÆË Í√ w≠
tion contraire, renoncer au mandat; la ‰“UM∑∞« r∑¥Ë ,Ø∞– n∞Uª¥ ‚UH¢«
renonciation a lieu au moyen d’une W∞UØu∞« X≤UØ «–S≠ qØuLK∞ t≤ö´S°
notification faite au mandant. Si le U±eK± ÊuJ¥ qOØu∞« ÊS≠ d§Q°
mandat est rémunéré, le mandataire Íc∞« ¸dC∞« s´ qØuL∞« i¥uF∑°
doit indemniser le mandant du préju- dO¨ XÆË w≠ ‰“UM∑∞« ¡«d§ s± tI∫∞
dice résultant de la renonciation faite .‰u∂I± dO¨ ¸cF° Ë√ VßUM±
intempestivement ou sans justes
motifs.
Toutefois, le mandataire ne peut re- ‰“UM∑¥ Ê√ qOØuK∞ “uπ¥ ô t≤√ dO¨
noncer au mandat donné dans l’intérêt `∞UB∞ …¸œUÅ X≤UØ v∑± W∞UØu∞« s´
d’un tiers, à moins qu’il n’y ait des U∑ÆË tKNL¥ Ê√Ë ‰“UM∑∞« «cN° w∂M§√
226
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 590
Art. 589– Quelle que soit la cause qB¥ Ê√ qOØu∞« vK´ Vπ¥ : 589 …œUL∞«
d’extinction du mandat, le mandataire ÷dF∑¢ ô YO∫° U≥√b° w∑∞« ‰UL´_U°
doit mettre en état les affaires com- t° wN∑M¢ t§Ë Í√ vK´ p∞–Ë nK∑K∞
mencées, de manière à ce qu’elles ne .W∞UØu∞«
périclitent pas.
Au cas où le mandat s’éteint par la qOØu∞« ‹uL° W∞UØu∞« ¡UN∑≤« W∞U• w≠Ë
mort du mandataire, ses héritiers rNO≠ ‹d≠u¢ «–≈ ,t∑£¸Ë vK´ Vπ¥
doivent, s’ils sont capables et ont eu Ê√ ,W∞UØu∞U° rK´ vK´ «u≤UØË WOK≥_«
connaissance du mandat, informer ‹uL° qØuL∞« ¸UDî≈ v∞≈ «Ë¸œU∂¥
immédiatement le mandant de la mort U± dO°«b∑∞« s± «Ëcª∑¥ Ê√Ë r≥£¸u±
de leur auteur et pourvoir à ce que les .qØuL∞« `∞UB∞ ‰U∫∞« tOC∑I¢
circonstances exigent dans l’intérêt du
mandant.
227
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 591
WO≤ËUF∑∞« Ê√- WO∞U∫∞« WOCI∞« ‚«¸Ë√ s±- X∂£ UL∞Ë .ŸœuL∞« Ê–≈ ÊËœ
qO∂ß vK´ r¢ UOJM° U°Uº• Áb{ ÊuFDL∞« pM∂∞« Èb∞ X∫∑≠ UL∞ WM´UD∞«
.W¥uµ± W∂º≤ `°¸Ë ¸Uπ¢û∞ fO∞Ë ,WF¥œu∞«
W¥bK∂∞« ‰UG®_« W∞ËUIL∞ tLOKº¢Ë w∞UL∞« mK∂L∞« ÁcîQ° pM∂∞« ÊS≠ ,tOK´Ë
U≠öî ,·dB∑∞« «c≥ vK´ W¥«ËRºL∞« qL∫∑¥ ,tL´“ Vº• w∞«u∞« s± d±Q°
.tCI≤ V§u∑¥ UL± bI∑ML∞« r≥¸«dÆ w≠ fKπL∞« …UCÆ tO∞« V≥– UL∞
Art. 591– Le dépositaire est tenu de Ê√ t¥b∞ ŸœuL∞« vK´ : 591 …œUL∞«
recevoir l’objet du dépôt. Il ne peut .WF¥œu∞« rKº∑¥
s’en servir qu’avec l’autorisation Ê–Q¥ Ê√ ÊËœ UNKLF∑º¥ Ê√ t∞ fO∞Ë
expresse ou tacite du déposant. .UOML{ Ë√ W•«dÅ p∞– w≠ ŸœuL∞« t∞
Art. 592– Si le dépôt est gratuit, le dOG° WF¥œu∞« X≤UØ «–≈ : 592 …œUL∞«
dépositaire est tenu d’apporter dans la ‰c∂¥ Ê√ t¥b∞ ŸœuL∞« vK´ V§Ë d§√
garde de la chose, les soins qu’il t∞c∂¥ U± ¡wA∞« kH• w≠ W¥UMF∞« s±
apporte à ses propres affaires. .t∞U± kH• w≠
Si le dépôt est rémunéré, le dépositaire U±Ëœ VπO≠ d§Q° WF¥œu∞« X≤UØ «–≈Ë
doit toujours apporter dans la garde de q§d∞« W¥UM´ UNEH• w≠ ‰c∂¥ Ê√
la chose, la diligence d’un bon père de .œU∑FL∞«
famille.
Art. 593– Le dépositaire ne peut, sans Ê√ t¥b∞ ŸœuLK∞ fO∞ : 593 …œUL∞«
l’autorisation expresse du déposant, se WF¥œu∞« kH• w≠ tK∫± ÁdO¨ q∫¥
substituer une personne dans la garde Ê√ ô≈ ŸœuL∞« s± `¥dÅ Ê–≈ ÊËœ
du dépôt, à moins qu’il n’y soit con- V∂º° p∞– v∞≈ «dDC± ÊuJ¥
traint en raison d’une nécessité .WK§U´Ë W∫K± …¸Ëd{
urgente et absolue.
Art. 594– Le dépositaire est tenu de t¥b∞ ŸœuL∞« vK´ Vπ¥ : 594 …œUL∞«
228
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 597
restituer le dépôt aussitôt que le dé- œdπL° ŸœuL∞« v∞≈ ¡wA∞« rKº¥ Ê√
posant le requiert, à moins qu’il ne q§_« Ê√ bIF∞« s± dN™ «–≈ ô≈ t∂K©
résulte du contrat que le terme est stip- ŸœuLK∞Ë .t¥b∞ ŸœuL∞« W∫KBL∞ sO´
ulé dans l’intérêt du dépositaire. Le ¡wA∞« rKº∑° ŸœuL∞« ÂeK¥ Ê√ t¥b∞
dépositaire peut, à tout moment, oblig- Ê√ bIF∞« s± dN™ «–≈ ô≈ ,XÆË Í√ w≠
er le déposant à recevoir le dépôt, à .ŸœuL∞« W∫KBL∞ sO´ q§_«
moins qu’il ne résulte du contrat que le
terme est fixé dans l’intérêt du
déposant.
Art. 595– Si l’héritier du dépositaire ŸœuL∞« À¸«Ë ŸU° «–≈ : 595 …œUL∞«
vend, de bonne foi, la chose déposée, sº• s´ u≥Ë ŸœuL∞« ¡wA∞« t¥b∞
il n’est tenu de payer au propriétaire s± tC∂Æ U± œ¸ ô≈ tOK´ fOK≠ WO≤
que le prix qu’il a reçu, ou de lui céder s´ t∞ ‰“UM∑∞« Ë√ tJ∞UL∞ sL∏∞«
ses droits contre l’acquéreur. S’il l’a «–≈ U±√Ë Íd∑AL∞« ÁUπ¢ tÆuI•
aliénée à titre gratuit, il doit en payer XÆË t∑LOI° Âe∑K¥ t≤S≠ tO≠ ·dB¢
la valeur au moment de l’aliénation. .Ÿd∂∑∞«
Art. 596– Le dépôt est censé être gra- Ê√ WF¥œu∞« w≠ qÅ_« : 596 …œUL∞«
tuit. Au cas où une rémunération est d§√ vK´ oH¢« «–S≠ d§√ dOG° ÊuJ¢
convenue, le déposant est tenu, sauf XÆË t¥œR¥ Ê√ ŸœuL∞« vK´ V§Ë
convention contraire, de la payer au ‚UH¢« b§u¥ r∞ U± WF¥œu∞« ¡UN∑≤«
moment où le dépôt prend fin. .p∞– dOG° wCI¥
Art. 597– Le déposant est tenu de v∞≈ œd¥ Ê√ ŸœuL∞« vK´ : 597 …œUL∞«
rembourser au dépositaire les frais kH• w≠ tIH≤√ U± t¥b∞ ŸœuL∞«
engagés pour la conservation de la U± qØ s´ t{uF¥ Ê√ tOK´Ë ¡wA∞«
chose et de l’indemniser de tout dom- .WF¥œu∞« V∂º° …¸Uºî s± tI∫∞
mage occasionné par le dépôt.
229
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 598
Art. 598– Si l’objet du dépôt est une UGK∂± WF¥œu∞« X≤UØ «–≈ : 598 …œUL∞«
somme d’argent ou une autre chose pKN∑º¥ UL± dî¬ ¡w® Ë√ œuIM∞« s±
consomptible et si le dépositaire est w≠ t∞ U≤Ë–Q± t¥b∞ ŸœuL∞« ÊUØË
autorisé à s’en servir, le contrat est .U{dÆ bIF∞« d∂∑´« t∞ULF∑ß«
considéré comme un prêt de consom-
mation.
Art. 599– Les hôteliers, aubergistes ‚œUMH∞« »U∫Å√ ÊuJ¥ : 599 …œUL∞«
ou autres personnes assimilées sont ’Uª®_« s± rNK£UL¥ s±Ë ‰eM∞«Ë
responsables comme dépositaires des UN´œu¥ w∑∞« ¡UO®_« s´ sO∞ËRº±
effets apportés par les voyageurs et s¥c∞« ¡ôeM∞«Ë ÊËd≠UºL∞« r≥bM´
pensionnaires qui logent chez eux, à WE≠U∫L∞« »u§Ë l± r≥bM´ Êu∞eM¥
moins qu’ils ne prouvent cas fortuit, »U∂ß√ Ê√ «u∑∂£√ «–≈ ô≈ ,UNOK´
force majeure, faute du déposant ou w≠ XKB• Ë√ ,Wz¸U© X≤UØ ŸUOC∞«
vice de la chose. Ce dépôt doit être ,ŸœuL∞« QDî V∂º° Ë√ …d≥UÆ ·Ëd™
considéré comme un dépôt nécessaire. .ŸœuL∞« ¡wA∞« w≠ VOF∞ Ë√
Toutefois, ils ne sont tenus, en ce qui ULO≠ sO∞ËRº± Êu≤uJ¥ ô rN≤√ dO¨
concerne les sommes d’argents, les WO∞UL∞« ‚«¸Ë_«Ë œuIM∞U° oKF∑¥
valeurs mobilières et les objets pré- “ËUπ¥ i¥uF¢ s´ WMOL∏∞« ¡UO®_«Ë
cieux que jusqu’à concurrence de cinq r∞ U± ,Ídz«e§ ¸UM¥œ WzULºLî
cents dinars, à moins qu’ils n’aient kH• rNI¢U´ vK´ «Ëcî√ bÆ «u≤uJ¥
assuré la garde de ces choses en con- Ë√ UN∑LOÆ Êu≠dF¥ r≥Ë ¡UO®_« Ác≥
naissant leur valeur ou qu’ils n’aient Ê√ ⁄uº± ÊËœ «uC≠¸ bÆ «u≤uJ¥
refusé, sans juste motif, d’en prendre «u≤uJ¥ Ë√ rN∑±– w≠ …bN´ U≥uLKº∑¥
consignation, ou que le dommage n’ait QDª° ¸d{ ŸuÆË w≠ «u∂∂º¢ bÆ
été causé par leur faute grave ou par .rNOF°U¢ b•√ s± Ë√ rNM± rOº§
230
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 603
Art. 600– Ils ne sont pas responsables ‚œUMH∞« »U∫Å√ ÊuJ¥ ô : 600 …œUL∞«
des vols commis avec port d’armes ou ’Uª®_« s± rNK£UL¥ s±Ë ‰eM∞«Ë
tout autre cas de force majeure. VJ¢d¢ w∑∞« ‹UÆdº∞« s´ sO∞ËRº±
Wπ¢U≤ X≤UØ Ë√ Õöº∞U° b¥bN∑∞U° U±≈
.Wz¸U© Èdî√ ·Ëd™ s´
Art. 601– Aussitôt qu’il a connais- Ê√ d≠UºL∞« vK´ Vπ¥ : 601 …œUL∞«
sance du vol, de la perte ou de la ‰eM∞« Ë√ ‚bMH∞« V•UÅ dDª¥
détérioration de la chose, le voyageur tHK¢ Ë√ t´UO{ Ë√ ¡wA∞« WÆdº°
doit en donner avis à l’hôtelier ou à p∞– s± ¡w® ŸuÆu° tLK´ œdπL°
l’aubergiste, sous peine, en cas de ⁄uº± ÊËœ ¸UDîù« w≠ QD°√ ÊS≠
retard injustifié, d’être déchu de ses .tÆuI• XDIß
droits.
Art. 603– Le juge peut ordonner le d±Q¥ Ê√ w{UIK∞ “uπ¥ : 603 …œUL∞«
séquestre : : Wß«d∫∞U°
défaut d’accord, entre les parties vK´ ÊQA∞« ËË– oH∑¥ r∞ «–≈ 602 …œUL∞«
intéressées sur le séquestre, ,Wß«d∫∞«
Art. 605– Le séquestre est désigné par ”¸U∫∞« ÊUI¥dH∞« sOF¥ : 605 …œUL∞«
les parties intéressées d’un commun ‚UH¢ù« qB∫¥ r∞ «–S≠ .ULNÆUH¢U°
accord. À défaut d’accord, le séquestre .”¸U∫∞« sOF¥ Íc∞« u≥ w{UI∞U≠
est nommé par le juge.
Art. 606– Les obligations du sé- rJ∫∞« Ë√ ‚UH¢ô« œb∫¥ : 606 …œUL∞«
questre, ses droits et ses pouvoirs sont ”¸U∫∞« vK´ U± Wß«d∫∞U° w{UI∞«
déterminés par la convention ou par le ‚uI• s± t∞ U±Ë ‹U±«e∑∞« s±
jugement qui ordonne le séquestre. À WF¥œu∞« ÂUJ•√ o∂D∑≠ ô≈Ë ,WDKßË
défaut, les dispositions relatives au tO≠ ÷¸UF∑¢ ô Íc∞« ¸bI∞U° W∞UØu∞«Ë
dépôt et au mandat sont applicables .WO¢ü« ÂUJ•_« l±
dans la mesure où elles ne sont pas
incompatibles avec les dispositions
suivantes.
232
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 611
Art. 607– Le séquestre est tenu d’as- ”¸U∫∞« Âe∑K¥ : 607 …œUL∞«
surer la conservation et l’administra- …œuNFL∞« ‰«u±_« vK´ WE≠U∫L∞U°
tion des biens, à lui, confiés avec la ‰«u±_« Ác≥ …¸«œS°Ë ,UN∑ß«d• tO∞≈
diligence d’un bon père de famille. .œU∑FL∞« q§d∞« ÂUOÆ UN° ÂUOI∞« l±
Art. 608– En dehors des actes d’ad- dO¨ w≠ ”¸U∫K∞ “uπ¥ ô : 608 …œUL∞«
ministration, le séquestre ne peut agir U{d° ô≈ ·dB∑¥ Ê√ …¸«œù« ‰UL´√
qu’avec le consentement de tous les s± hOîd∑° Ë√ UFOL§ ÊQA∞« ÍË–
intéressés ou l’autorisation de la jus- .¡UCI∞«
tice.
Art. 609– Le séquestre peut être ré- «d§√ v{UI∑¥ Ê√ ”¸U∫K∞ : 609 …œUL∞«
munéré à moins qu’il n’ait renoncé à .tM´ ‰“UM¢ bÆ sJ¥ r∞ U±
toute rémunération.
Art. 610– Le séquestre doit tenir des –Uª¢U° ”¸U∫∞« Âe∑K¥ : 610 …œUL∞«
livres de comptabilité réguliers. Il peut w{UIK∞ “uπ¥Ë WLEM± »Uº• d¢U≠œ
être obligé par le juge à tenir des livres s± UNOK´ lÆu± d¢U≠œ –Uª¢U° t±«e∞≈
paraphés par ce dernier. .t≠d©
Art. 611– Le séquestre prend fin par ‚UH¢U° Wß«d∫∞« wN∑M¢ : 611 …œUL∞«
233
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 612
l’accord de tous les intéressés ou par ¡UCI∞« rJ∫° Ë√ UFOL§ ÊQA∞« ÍË–
décision de justice. v∞≈ ¸œU∂¥ Ê√ cµMO• ”¸U∫∞« vK´Ë
Le séquestre doit alors, sans délai, v∞≈ t∑ß«d• tO∞≈ œuNFL∞« ¡wA∞« œ¸
remettre les biens séquestrés à la per- tMOF¥ s± Ë√ ÊQA∞« ËË– Á¸U∑ª¥ s±
sonne choisie par les intéressés ou par .w{UI∞«
le juge.
Art. 612– Les jeux de hasard et paris .ÊU≥d∞«Ë ¸ULI∞« dE∫¥ : 612 …œUL∞«
sont interdits.
Art. 613– On peut s’obliger, à titre Âe∑K¥ Ê√ hªAK∞ “uπ¥ : 613 …œUL∞«
onéreux ou à titre gratuit, à servir à U∂¢d± dî¬ hª® v∞≈ ÍœR¥ ÊQ°
une personne une rente périodique dOG° Ë√ ÷uF° …UO∫∞« Èb± U¥¸Ëœ
durant sa vie. .÷u´
Cette obligation naît, soit d’un contrat, .WOÅu° Ë√ bIF° «e∑∞ù« «c≥ ÊuJ¥Ë
soit d’un testament.
Art. 614– La rente viagère constituée V¢dL∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ : 614 …œUL∞«
pour la durée de la vie du crédirentier, Èb± Ë√ t∞ Âe∑KL∞« …UO• Èb± «¸dI±
du débiteur ou d’un tiers. .dî¬ hª® …UO•
234
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 618
Art. 615– Le contrat de rente viagère V¢dL∞« ¸dI¥ Íc∞« bIF∞« : 615 …œUL∞«
n’est valable que lorsqu’il est constaté U°u∑J± ÊUØ «–≈ ô≈ U∫O∫Å ÊuJ¥ ô
par écrit, sans préjudice des formes Êu≤UI∞« t∂KD∑¥ UL° ‰öî≈ ÊËœ «c≥Ë
spéciales que la loi exige pour les .Ÿd∂∑∞« œuIF∞ ’Uî qJ® s±
actes de libéralité.
Art. 616– La rente viagère ne peut Âb´ ◊d∑A¥ Ê√ `B¥ ô : 616 …œUL∞«
être stipulée insaisissable que ÊUØ «–≈ ô≈ V¢dL∞« vK´ eπ∫∞« “«u§
lorsqu’elle a été constituée à titre de .Ÿd∂∑∞« qO∂ß vK´ ¸dÆ bÆ
libéralité.
Toutefois, s’il est stipulé que le ÊUØ U±bI± l≠b∞« ◊d∑®« «–≈ t≤√ dO¨
paiement aura lieu d’avance, tout q• Íc∞« jºI∞« w≠ o• o∫∑ºLK∞
terme échu sera acquis au crédirentier. .tK§√
Art. 618– Si le débirentier n’exécute cOHM∑° s¥bL∞« rI¥ r∞ «–≈ : 618 …œUL∞«
pas son obligation, le crédirentier peut VKD¥ Ê√ o∫∑ºLK∞ ÊUØ t±«e∑∞«
demander l’exécution du contrat. Il ÷uF° bIF∞« ÊUØ ÊS≠ .bIF∞« cOHM¢
peut également, si le contrat est à titre l± tªº≠ VKD¥ Ê√ UC¥√ t∞ “U§
onéreux, demander sa résolution avec .q∫± t∞ ÊUØ Ê≈ ¸dC∞« ÕöÅ≈
réparation du préjudice s’il y a lieu.
235
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 619
Art. 620– Le contrat d’assurance est WÅUª∞« sO≤«uI∞« rEM¢ : 620 …œUL∞«
régi, outre les dispositions prévues par ÂUJ•_« v∞≈ W≠U{ùU° sO±Q∑∞« bI´
le présent code, par les lois spéciales. .Êu≤UI∞« «c≥ UNMLC∑¥ w∑∞«
Art. 621– Tout intérêt économique qØ sO±Q∑K∞ ö∫± ÊuJ¢ : 621 …œUL∞«
légitime que peut avoir une personne à œuF¢ W´ËdA± W¥œUB∑Æ« W∫KB±
ce qu’un risque ne se réalise pas, peut dDî ŸuÆË ÊËœ s± hªA∞« vK´
faire l’objet d’une assurance. .sOF±
Art. 622– Les clauses suivantes sont w≠ œd¥ U± ö©U° ÊuJ¥ : 622 …œUL∞«
nulles : : WO¢ü« ◊ËdA∞« s± sO±Q∑∞« WIO£Ë
236
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 623
– toute clause imprimée qui n’est pas qJA° ¸d∂¥ r∞ Ÿu∂D± ◊d® qØ -
présentée d’une manière apparente et ‰«u•_« s± W∞U∫° UIKF∑± ÊUØË d≥U™
qui prévoit un cas de nullité ou de ,◊uIº∞« Ë√ ÊöD∂∞« v∞≈ ÍœR¢ w∑∞«
déchéance,
– toute autre clause abusive s’il ap- r∞ t≤√ sO∂∑¥ dî¬ wHºF¢ ◊d® qØ -
paraît que sa violation a été sans in- ÀœU∫∞« ŸuÆË w≠ d£√ t∑H∞UªL∞ sJ¥
fluence sur la survenance du sinistre .tM± s±RL∞«
qui fait l’objet de l’assurance.
Art. 623– L’assureur n’est obligé d’in- w≠ s±RL∞« Âe∑K¥ ô : 623 …œUL∞«
demniser l’assuré que du dommage ¸dC∞« s´ ô≈ t∞ s±RL∞« i¥uF¢
résultant de la réalisation du risque tM± s±RL∞« dDª∞« ŸuÆË s± Z¢UM∞«
assuré, jusqu’à concurrence de la .sO±Q∑∞« WLOÆ p∞– “ËUπ¥ ô√ ◊dA°
somme assurée.
237
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 624
Art. 624– Les actions nées du contrat ÈËU´b∞« ÂœUI∑∞U° jIº¢ : 624 …œUL∞«
d’assurance se prescrivent par trois ¡UCI≤U° sO±Q∑∞« bI´ s´ Wµ®UM∞«
années à partir de la date de l’événe- ÀËb• XÆË s± ‹«uMß Àö£
ment qui leur a donné naissance. Ác≥ UNM´ ‹b∞u¢ w∑∞« WFÆ«u∞«
.ÈËU´b∞«
Toutefois, ce délai ne court : : …bL∞« pK¢ Ídº¢ ô t≤√ dO¨
Art. 625– Est nulle toute convention ‚UH¢« qØ ö©U° ÊuJ¥ : 625 …œUL∞«
dérogeant aux dispositions du présent «c≥ w≠ …œ¸«u∞« ’uBM∞« n∞Uª¥
chapitre, à moins que ce ne soit dans W∫KBL∞ p∞– ÊuJ¥ Ê√ ô≈ qBH∞«
l’intérêt de l’assuré ou du bénéficiaire. .bOH∑ºL∞« W∫KBL∞ Ë√ t∞ s±RL∞«
Art. 626 à 643– Abrogés (par la loi n° rƸ Êu≤UI∞U°( …UGK± : 643 v∞≈ 626 œ«uL∞«
238
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 625
80-07 du 9 août 1980 relative aux oKF∑¥ 1980 XA¨ 9 w≠ Œ¸RL∞« 07-80
assurances). .)‹UMO±Q∑∞U°
Art. 644– Le cautionnement est un ÁUC∑IL° qHJ¥ bI´ W∞UHJ∞« : 644 …œUL∞«
contrat par lequel une personne ga- sz«bK∞ bNF∑¥ ÊQ° «e∑∞« cOHM¢ hª®
rantit l’exécution d’une obligation, en t° n¥ r∞ «–≈ «e∑∞ù« «cN° wH¥ ÊQ°
s’engageant, envers le créancier, à sat- .tºH≤ s¥bL∞«
isfaire à cette obligation, si le débiteur
n’y satisfait pas lui-même.
239
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 646
Art. 646– Lorsque le débiteur s’en- r¥bI∑° s¥bL∞« Âe∑∞« «–≈ : 646 …œUL∞«
gage à fournir caution, il est tenu d’en «dßu± UBª® ÂbI¥ Ê√ V§Ë ,qOHØ
présenter une solvable et domiciliée en ,dz«eπ∞U° ULOI±Ë
Algérie.
Il peut donner, à sa place, une sûreté UMO±Q¢ ,qOHJ∞« s´ U{u´ ÂbI¥ Ê√ t∞Ë
réelle suffisante. .UO≠UØ UOMO´
Art. 647– On peut se rendre caution à dOG° s¥bL∞« W∞UHØ “uπ¢ : 647 …œUL∞«
l’insu du débiteur et même nonobstant .t∑{¸UF± r¨¸ UC¥√ “uπ¢Ë ,tLK´
son opposition.
Art. 648– Le cautionnement n’est val- W∫O∫Å W∞UHJ∞« ÊuJ¢ ô : 648 …œUL∞«
able que si l’obligation garantie est .U∫O∫Å ‰uHJL∞« «e∑∞ô« ÊUØ «–≈ ô≈
elle-même valable.
Art. 649– La caution qui garantit hÆU≤ «e∑∞« qHØ s± : 649 …œUL∞«
l’obligation d’un incapable en raison hI≤ V∂º° W∞UHJ∞« X≤UØË WOK≥_«
de cette incapacité, est tenue de l’exé- «e∑∞ù« cOHM∑° U±eK± ÊUØ ,WOK≥_«
cution de l’obligation si le débiteur ,‰uHJL∞« s¥bL∞« ÁcHM¥ r∞ «–≈
principal ne l’exécute pas lui-même, UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞« ¡UM∏∑ßU°
exception faite du cas prévu à l’article .654 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠
654, alinéa 2, ci-dessous.
Art. 650– On peut cautionner une s¥b∞« w≠ W∞UHJ∞« “uπ¢ : 650 …œUL∞«
dette future, si son montant est dé- mK∂L∞« U±bI± œb• «–≈ q∂I∑ºL∞«
terminé d’avance. On peut également w≠ W∞UHJ∞« “uπ¢ ULØ ,‰uHJL∞«
cautionner une dette conditionnelle. .◊ËdAL∞« s¥b∞«
Toutefois, si la caution qui a garanti s¥b∞« w≠ qOHJ∞« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
une dette future n’a pas fixé de délai ÊUØ ,W∞UHJ∞« …b± sOF¥ r∞ q∂I∑ºL∞«
pour son cautionnement, elle peut le «œ U± XÆË Í√ w≠ UNO≠ l§«d¥ Ê√ t∞
révoquer à tout moment, pourvu que .QAM¥ r∞ ‰uHJL∞« s¥b∞«
l’obligation cautionnée ne soit pas
encore née.
Art. 653– Sauf convention contraire, ‚UH¢« „UM≥ sJ¥ r∞ «–≈ : 653 …œUL∞«
le cautionnement s’étend aux acces- ‹UI∫K± qLA¢ W∞UHJ∞« ÊS≠ ,’Uî
soires de la dette, aux frais de la pre- v∞Ë_« W∂∞UDL∞« ‹U≠ËdB±Ë ,s¥b∞«
mière demande et aux frais postérieurs bF° ‹U≠ËdBL∞« s± bπ∑º¥ U±Ë
à la dénonciation faite à la caution. .qOHJ∞« ¸UDî≈
Art. 654– La caution est libérée en …¡«d° œdπL° qOHJ∞« √d∂¥ : 654 …œUL∞«
même temps que le débiteur. Elle peut lOLπ° pºL∑¥ Ê√ t∞Ë ,s¥bL∞«
opposer au créancier toutes les excep- .s¥bL∞« UN° Z∑∫¥ w∑∞« t§Ë_«
tions dont le débiteur peut se prévaloir.
Toutefois, si l’exception dont se pré- t° Z∑∫¥ Íc∞« t§u∞« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
vaut le débiteur est tirée de son inca- ÊUØË t∑OK≥√ hI≤ w≠ q∏L∑¥ s¥bL∞«
241
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 655
pacité, la caution qui connaissait cette ,bÆUF∑∞« XÆË p∞c° UL∞U´ qOHJ∞«
incapacité au moment du contrat, ne .t§u∞« «cN° Z∑∫¥ Ê√ t∞ fOK≠
peut pas s’en prévaloir.
Art. 655– Lorsque le créancier ac- dî¬ UµO® sz«b∞« q∂Æ «–≈ : 655 …œUL∞«
cepte une chose en paiement de la W±– p∞c° Xzd° s¥b∞« q°UI± w≠
dette, la caution est libérée même si .¡wA∞« «c≥ o∫∑ß« u∞Ë qOHJ∞«
cette chose est revendiquée.
Art. 656– La caution est déchargée ¸bI∞U° qOHJ∞« W±– √d∂¢ : 656 …œUL∞«
jusqu’à concurrence de la valeur des s± tµDª° sz«b∞« t´U{√ Íc∞«
sûretés que le créancier a laissé perdre .‹U≤ULC∞«
par sa faute.
Les sûretés visées par le présent arti- …œUL∞« Ác≥ w≠ ‹U≤ULC∞U° bBI¥Ë
cle, sont toutes celles qui sont af- ÊULC∞ WBBªL∞« ‹UMO±Q∑∞« qØ
fectées à la garantie de la créance, p∞cØË W∞UHJ∞« bF° ‹¸dI¢ u∞Ë s¥b∞«
même constituées postérieurement au rJ∫° …¸dIL∞« ‹UMO±Q∑∞« qØ
cautionnement ainsi que celles .Êu≤UI∞«
prévues par la loi.
Art. 657– La caution n’est pas déchargée V∂º° qOHJ∞« W±– √d∂¢ ô : 657 …œUL∞«
en raison du retard du créancier dans les Ë√ ‹«¡«d§ù« –Uª¢« w≠ sz«b∞« dîQ¢
poursuites, ou à cause de son inaction. .U≥cª∑¥ r∞ t≤√ œdπL∞
Toutefois, elle est déchargée si le rI¥ r∞ «–≈ √d∂¢ qOHJ∞« W±– Ê√ dO¨
créancier n’entreprend pas les pour- s¥bL∞« b{ ‹«¡«d§ù« –Uª¢U° sz«b∞«
suites contre le débiteur dans un délai qOHJ∞« ¸«c≤≈ s± dN®√ W∑ß ‰öî
de six mois, à partir de la sommation à qOHJK∞ s¥bL∞« ÂbI¥ r∞ U± sz«bK∞
lui faire par la caution, à moins que le .UO≠UØ U≤UL{
débiteur ne fournisse à celui-ci une
garantie suffisante.
Art. 658– si le débiteur tombe en fail- V§Ë s¥bL∞« fK≠√ «–≈ : 658 …œUL∞«
lite, le créancier doit produire sa w≠ tM¥b° ÂbI∑¥ Ê√ sz«b∞« vK´
créance dans la faillite, sous peine de Ÿu§d∞« w≠ tI• jIß ô≈Ë ,WºOKH∑∞«
perdre son recours contre la caution, «c≥ »UÅ√ U± ¸bI° qOHJ∞« vK´
242
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 661
Art. 659– Le créancier est tenu, au w≠Ë ,qOHJ∞« W∞UHØ “uπ¢ : 659 …œUL∞«
moment du paiement, de remettre à la ‹«bM∑ºL∞« “uπ¥ ô W∞U∫∞« Ác≥
caution les titres nécessaires pour son .Ÿu§d∞« w≠ tI• ‰ULF∑ßù W±“ö∞«
recours.
Si la dette est garantie par un gage ‰uIML° U≤uLC± s¥b∞« ÊUØ «–S≠
mobilier ou par un droit de rétention sz«b∞« vK´ V§Ë ”u∂∫± Ë√ Êu≥d±
sur un meuble, le créancier doit s’en .qOHJK∞ tM´ vKª∑¥ Ê√
dessaisir au profit de la caution.
Si la dette est assortie d’une sûreté sO±Q∑° U≤uLC± s¥b∞« ÊUØ «–≈ U±√
immobilière, le créancier doit remplir ‹«¡«d§ùU° Âe∑K¥ sz«b∞« ÊS≠ ,͸UI´
les formalités prescrites pour le trans- qL∫∑¥Ë ,sO±Q∑∞« «c≥ qIM∞ W±“ö∞«
fert de cette sûreté. Les frais de ce Ê√ vK´ qIM∞« «c≥ ‹U≠ËdB± qOHJ∞«
transfert sont à la charge de la caution, .s¥bL∞« vK´ UN° l§d¥
sauf recours contre le débiteur.
Art. 660– Le créancier ne peut pour- l§d¥ Ê√ sz«bK∞ “uπ¥ ô : 660 …œUL∞«
suivre isolément la caution, qu’après vK´ t´u§¸ bF° ô≈ Áb•Ë qOHJ∞« vK´
avoir poursuivi le débiteur. .s¥bL∞«
Art. 661– Si la caution requiert la dis- ,b¥dπ∑∞« qOHJ∞« VK© «–≈ : 661 …œUL∞«
cussion, elle doit indiquer, à ses frais, t∑IH≤ vK´ ÂuI¥ Ê√ tOK´ V§Ë
au créancier, les biens appartenant au s¥bL∞« ‰«u±√ v∞≈ sz«b∞« œU®¸S°
débiteur qui suffisent pour le recou- .tKØ s¥b∞U° wH¢
vrement de toute créance.
w∑∞« ‰«u±_« ¸U∂∑´ô« sOF° cîR¥ ôË
Les biens indiqués par la caution ne Ác≥ X≤UØ «–≈ qOHJ∞« UNOK´ ‰b¥
243
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 662
Art. 662– Dans tous les cas où la cau- qØ w≠ sz«b∞« ÊuJ¥ : 662 …œUL∞«
tion a fait des biens, le créancier est vK´ qOHJ∞« UNO≠ ‰b¥ w∑∞« ‰«u•_«
responsable à son égard de l’insolv- qOHJ∞« ÁUπ¢ ôËRº± ,s¥bL∞« ‰«u±√
abilité du débiteur, due au défaut de s´ V¢d∑¥ Íc∞« s¥bL∞« ¸Uº´≈ s´
poursuites en temps utile. w≠ W±“ö∞« ‹«¡«d§ù« –Uª¢« Âb´
.VßUML∞« XÆu∞«
Art. 663– Lorsqu’une sûreté réelle est sO±Q¢ „UM≥ ÊUØ «–≈ : 663 …œUL∞«
affectée légalement ou par convention UÆUH¢« Ë√ U≤u≤UÆ hBî wMO´
à la garantie de la créance et qu’une «c≥ bF° W∞UHØ X±bÆË s¥b∞« ÊULC∞
caution est donnée après ou en même qOHJ∞« sJ¥ r∞Ë tF± Ë√ sO±Q∑∞«
temps que la constitution de cette “uπ¥ ö≠ ,s¥bL∞« l± UM±UC∑±
sûreté, sans stipulation de solidarité bF° ô≈ qOHJ∞« ‰«u±√ vK´ cOHM∑∞«
avec le débiteur, l’exécution sur les XBBî w∑∞« ‰«u±_« vK´ cOHM∑∞«
biens de la caution ne peut avoir lieu .sO±Q∑∞« «cN∞
qu’après l’exécution sur les biens
affectés à la sûreté.
Art. 664– Lorsqu’il y a plusieurs cau- s¥b∞ ¡öHJ∞« œbF¢ «–≈ : 664 …œUL∞«
tions non solidaires obligées pour la dO¨ «u≤UØË ,b•«Ë bIF°Ë ,b•«Ë
même dette et par le même acte, la s¥b∞« rºÆ ,rNMO° ULO≠ sOM±UC∑±
dette se divise entre elles et le créanci- V∞UD¥ Ê√ sz«bK∞ “uπ¥ ôË ,rNOK´
er ne peut poursuivre chacune d’elles .W∞UHJ∞« w≠ t∂OB≤ ¸bI° ô≈ qOHØ qØ
que pour sa part dans le caution-
nement.
Si les cautions se sont obligées par des œuIF° «u±e∑∞« bÆ ¡öHJ∞« ÊUØ «–≈ U±√
actes successifs, chacune d’elles ÊuJ¥ rNM± b•«Ë qØ ÊS≠ ,WO∞«u∑±
répond de toute la dette, à moins bÆ ÊUØ «–≈ ô≈ ,tKØ s¥b∞« s´ ôËRº±
qu’elle ne se soit réservée le bénéfice .rOºI∑∞« o∫° tºHM∞ kH∑•«
de division.
Art. 665– La caution solidaire ne peut s±UC∑L∞« qOHJK∞ “uπ¥ ô : 665 …œUL∞«
requérir le bénéfice de discussion. .b¥dπ∑∞« VKD¥ Ê√ s¥bL∞« l±
244
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 670
Art. 666– La caution solidaire peut se s±UC∑L∞« qOHJK∞ “uπ¥ : 666 …œUL∞«
prévaloir de toutes les exceptions que qOHJ∞« t° pºL∑¥ UL° pºL∑¥ Ê√
la caution simple peut invoquer, rela- WIKF∑± Ÿu≠œ s± s±UC∑L∞« dO¨
tivement à la dette. .s¥b∞U°
Art. 667– Les cautions, judiciaires ou W∞UHJ∞« w≠ ¡öHJ∞« ÊuJ¥ : 667 …œUL∞«
légales, sont toujours solidaires. ULz«œ WO≤u≤UI∞« Ë√ WOzUCI∞«
.sOM±UC∑±
Art. 669– On peut cautionner la cau- w≠Ë ,qOHJ∞« W∞UHØ “uπ¢ : 669 …œUL∞«
tion. Dans ce cas, le créancier ne peut l§d¥ Ê√ sz«bK∞ “uπ¥ ô W∞U∫∞« Ác≥
poursuivre le certificateur qu’après ô≈ qOHJ∞« vK´ t´u§¸ q∂Æ qOHØ vK´
avoir poursuivi la caution principale, à l± UM±UC∑± qOHJ∞« qOHØ ÊUØ «–≈
moins que les deux cautions ne soient .qOHJ∞«
solidaires entre elles.
Art. 670– La caution doit, avant de Ê√ qOHJ∞« vK´ Vπ¥ : 670 …œUL∞«
payer la dette, avertir le débiteur, sous ¡U≠u° ÂuI¥ Ê√ q∂Æ s¥bL∞« d∂ª¥
peine de perdre son recours contre lui, Ÿu§d∞« w≠ tI• jIß ô≈Ë ,s¥b∞«
alors même qu’il aurait déjà payé ou w≠Ë bÆ «c≥ ÊUØ «–≈ s¥bL∞« vK´
aurait des moyens pour faire déclarer ‚UI∫∑ßô« XÆË ÁbM´ X≤UØ Ë√ s¥b∞«
la nullité ou l’extinction de la dette. Ë√ s¥b∞« ÊöD∂° wCI¢ »U∂ß√
.tzUCI≤U°
Si le débiteur ne s’oppose pas au ¡U≠u∞« w≠ s¥bL∞« ÷¸UF¥ r∞ «–S≠
paiement, la caution conserve son tOK´ Ÿu§d∞« w≠ o∫∞« qOHJK∞ wI°
245
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 671
recours contre lui, alors même qu’il Ë√ s¥b∞« l≠œ bÆ s¥bL∞« ÊUØ u∞Ë
aurait déjà payé ou aurait des moyens Ë√ t≤öD∂° wCI¢ »U∂ß√ t¥b∞ X≤UØ
pour faire déclarer la nullité ou l’ex- .tzUCI≤U°
tinction de la dette.
Art. 671– la caution qui paie la dette ,s¥b∞« qOHJ∞« v≠Ë «–≈ : 671 …œUL∞«
est subrogée au créancier dans tous ses w≠ sz«b∞« q∫± q∫¥ Ê√ t∞ ÊUØ
droits contre le débiteur. Toutefois, en .s¥bL∞« ÁUπ¢ ‚uI• s± t∞ U± lOL§
cas de paiement partiel, elle ne peut ö≠ ,s¥b∞« iF° ô≈ ·u¥ r∞ «–≈ sJ∞Ë
les exercer que lorsque le créancier w≠u∑º¥ Ê√ bF° ô≈ ÁU≠Ë UL° l§d¥
aura recouvré tout son dû. .s¥bL∞« s± tI• qØ sz«b∞«
Art. 672– La caution qui a payé la v≠Ë Íc∞« qOHJK∞ ÊuJ¥ : 672 …œUL∞«
dette a son recours contre le débiteur, ¡«uß s¥bL∞« vK´ l§d¥ Ê√ s¥b∞«
que le cautionnement a été donné au Ë√ tLKF° ‹bI´ bÆ W∞UHJ∞« X≤UØ
su ou à l’insu de ce dernier. .tLK´ dOG°
Art. 673– Lorsqu’il y a plusieurs débi- w≠ ÊuM¥bL∞« œbF¢ «–≈ : 673 …œUL∞«
teurs solidaires d’une même dette, la sOM±UC∑± «u≤UØË b•«Ë s¥œ
caution qui les a tous cautionnés a Ê√ UFOL§ rNML{ Íc∞« qOHJKK≠
recours contre chacun d’eux pour le ÁU≠Ë U± lOLπ° rNM± Í√ vK´ l§d¥
total de ce qu’elle a payé. .s¥b∞« s±
246
LIVRE III Y∞U∏∞« »U∑J∞«
DES DROITS RÉELS WOMOF∞« ‚uI∫∞«
PRINCIPAUX WOKÅ_«
247
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 676
Art. 677– Nul ne peut être privé de sa b•√ Í√ ÊU±d• “uπ¥ ô : 677 …œUL∞«
propriété que dans les cas et cautions ◊ËdA∞«Ë ‰«u•_« w≠ ô≈ t∑OJK± s±
prévus par la loi. .Êu≤UI∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
Art. 679– (Loi n° 88-14 du 3 mai 14-88 rƸ Êu≤UI∞«( : 679 …œUL∞«
1988) La fourniture des prestations de ‰uB∫∞« r∑¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞«
biens et de services pour assurer le dOß ÊULC∞ ‹U±bª∞«Ë ‰«u±_« vK´
fonctionnement des services publics, wzU{¸ ‚UH¢U° WO±uLF∞« o≠«dL∞«
dans les cas et conditions prévus par la ’uBML∞« ◊ËdA∞«Ë ‹ôU∫∞« o≠Ë
loi, est obtenue par accord amiable. .Êu≤UI∞« w≠ UNOK´
¸«dÆ )W°UM´ W¥ôË w∞«ËË WOKî«b∞« d¥“Ë( Ë )„ ô ( sO° 42136 rƸ WOCÆ -
170Ë 169 ,168 ’ ,4 œb´ ,1990 WMß ‚. 1986-07-12
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
WBBªL∞« ‹ö∫L∞« vK´ ‰U• ÍQ° ¡öO∑ßù« “uπ¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
bF¥ sJº∞« vK´ ¡öO∑ßù« sLC∑L∞« ͸«œù« ¸«dI∞« ÊS≠ r£ s±Ë sJºK∞ öF≠
.Êu≤UI∞« ‚dî VOF° U°uA±
s± ôuGA± tO≠ Ÿ“UM∑L∞« sJº∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞
r£ s±Ë ,U≥¸uGA° ÕdB± dO¨ UNOK´ Ÿ“UM∑L∞« WIA∞« Ê√Ë sOM´UD∞« q∂Æ
VOF° U°uA± bF¥ sJº∞« «c≥ vK´ ¡öO∑ßù« sLC∑L∞« W°UM´ w∞«Ë ¸«dÆ ÊS≠
.Êu≤UI∞« ‚dî
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
L’ordre est signé par le wali ou par qØ Ë√ w∞«u∞« ·d© s± d±_« lÆu¥
toute autre autorité légalement habi- «–≈ tO≠ `{u¥Ë U≤u≤UÆ WK≥R± WDKß
litée. Il précise s’il s’agit d’une ré- vK´ ‰uB∫∞« bBI° ¡öO∑ßô« ÊUØ
quisition de l’obtention des biens ou WFO∂© sO∂¥Ë ,‹U±bª∞« Ë√ ‰«u±_«
des services, il mentionne la nature, la bM´Ë W±bª∞« …b± Ë√-Ë WHÅË
qualité et-ou la durée de la prestation i¥uF∑∞« l≠œ ‚d©Ë mK∂± ¡UC∑Æô«
et indique, éventuellement, le montant .d§_« Ë√-Ë
et les modalités de paiement de l’in-
demnité et-ou de la rétribution.
249
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 681
Art. 681– (Loi n° 88-14 du 3 mai 14-88 rƸ Êu≤UI∞«( : 681 …œUL∞«
1988) La réquisition est directe ou cHM¥ ) 1 9 8 8 u¥U± 3 w ≠ Œ ¸ R L ∞ «
exécutée par le président de l’assem- fOz¸ q∂Æ s± Ë√ …d®U∂± ¡öO∑ßô«
blée populaire communale. .ÍbK∂∞« w∂FA∞« fKπL∞«
Art. 681. bis 1– (Loi n° 88-14 du 3 -88 rƸ Êu≤UI∞«( : 1 ¸dJ± 681 …œUL∞«
mai 1988) Dans le cas où il y a prise W∞U• w≠ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞« 14
de possession par le bénéficiaire de la s± bOH∑ºL∞« ·d© s± …“UO• œu§Ë
réquisition, celle-ci est précédée d’un ¡öO∑ßô« «c≥ ÊuJ¥ ,¡öO∑ßô«
inventaire. .œdπ° UÆu∂º±
Art. 681 bis 2– (Loi n° 88-14 du 3 14-88 rƸ Êu≤UI∞«( : 2 ¸dJ± 681 …œUL∞«
mai 1988) L’indemnité de réquisition i¥uF¢ œb∫¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞«
est fixée par l’accord des parties. .·«d©_« sO° ‚UH¢U° ¡öO∑ßô«
Il peut, en outre, être alloué une in- W∞U• w≠ i¥uF∑∞« `M± sJL¥ ULØ
demnité en cas de moins-value causée w≠ ¡öO∑ßô« s± bOH∑ºL∞« V∂º¢
par le bénéficiaire de la réquisition. .WLOI∞« hI≤
Art. 681 bis 3– (Loi n° 88-14 du 3 14-88 rƸ Êu≤UI∞«( : 3 ¸dJ± 681 …œUL∞«
250
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 683
mai 1988) Toute réquisition opérée UOHºF¢ bF¥ )1988 u¥U± 3 w≠ Œ¸RL∞«
hors les cas et conditions définis par la ‹ôU∫∞« ‚UD≤ øUî r¢ ¡öO∑ß« qØ
loi et les dispositions des articles 679 ÂUJ•√Ë U≤u≤UÆ …œb∫L∞« ◊ËdA∞«Ë
suivants ci-dessus, constitue un abus Ê√ sJL¥Ë ,Áö´√ UNOK¥ U±Ë 679 …œUL∞«
qui, outre les autres sanctions prévues ‹U°uIF∞« vK´ …œU¥“ ,tOK´ V¢d∑¥
par la législation en vigueur, peut don- w≠ UNOK´ ’uBML∞« Èdî_«
ner lieu à indemnisation prononcée par i¥uF¢ l≠œ t° ‰uLFL∞« l¥dA∑∞«
voie judiciaire. .¡UCI∞« o¥d© s´ ¸bB¥
Ladite indemnisation porte sur la ré- ¸dC∞« ÕöÅS° i¥uF∑∞« «c≥ oKF∑¥
paration du préjudice causé, la ré- ‰ULß√d∞«Ë qLF∞« …Q≠UJ±Ë V∂º∑L∞«
munération du travail et du capital .`°d∞« w≠ hI≤ qØ i¥uF∑° «cØË
ainsi que la réparation de tout autre
manque à gagner.
Art. 682– Toute chose qui, de par sa s´ øUî dO¨ ¡w® qØ : 682 …œUL∞«
nature ou en vertu de la loi, n’est pas Êu≤UI∞« rJ∫° Ë√ t∑FO∂D° q±UF∑∞«
hors de commerce, peut être l’objet de ‚uI∫K∞ ö∫± ÊuJ¥ Ê√ `KB¥
droits patrimoniaux. .WO∞UL∞«
Les choses qui sont par leur nature q±UF∑∞« s´ Ãdª¢ w∑∞« ¡UO®_«Ë
hors du commerce sont celles qui ne b•√ lOD∑º¥ ô w∑∞« w≥ UN∑FO∂D°
peuvent être possédées exclusivement W§¸Uª∞« U±√Ë UN¢“UO∫° d£Q∑º¥ Ê√
par personne. Celles qui sont hors du eOπ¥ w∑∞« wN≠ Êu≤UI∞« rJ∫°
commerce en vertu de la loi sont les ‚uI∫K∞ ö∫± ÊuJ¢ Ê√ Êu≤UI∞«
choses qui, d’après la loi, ne peuvent .WO∞UL∞«
faire l’objet de droits patrimoniaux.
Art. 683– Toute chose ayant une as- ÁeO∫° dI∑º± ¡w® qØ : 683 …œUL∞«
siette fixe et immobile, qui ne peut ÊËœ tM± tKI≤ sJL¥ ôË tO≠ X°U£Ë
être déplacée sans détérioration, est s± p∞– «b´ U± qØË ,¸UI´ uN≠ nK¢
une chose immobilière. Toutes les .‰uIM± uN≠ ¡w®
autres choses sont mobilières.
251
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 684
Art. 684– Est considéré comme bien o• qØ U¥¸UI´ ôU± d∂∑F¥ : 684 …œUL∞«
immobilier, tout droit réel ayant pour o• p∞– w≠ UL° ,¸UI´ vK´ lI¥ wMO´
objet un immeuble, y compris le droit oKF∑¢ Èu´œ qØ p∞cØË ,WOJKL∞«
de propriété, ainsi que toute action .¸UI´ vK´ wMO´ o∫°
ayant pour objet un droit réel immo-
bilier. Tous les autres droits patrimoni-
aux sont des biens meubles.
Art. 685– Les choses consomptibles „öN∑ßö∞ WK°UI∞« ¡UO®_« : 685 …œUL∞«
sont celles dont l’usage, tel qu’il ré- Vº∫° UN∞ULF∑ß« dB∫M¥ w∑∞« w≥
sulte de leur destination, consiste Ë√ UNØöN∑ß« w≠ ,t∞ ‹b´√ U±
uniquement dans le fait de les con- .UNÆUH≤≈
sommer ou de les aliéner.
Art. 686– Les choses fongibles sont w∑∞« w≥ WOK∏L∞« ¡UO®_« : 686 …œUL∞«
celles qui peuvent être remplacées les ¡U≠u∞« bM´ iF° ÂUI± UNCF° ÂuI¥
unes par les autres dans un paiement et sO° q±UF∑∞« w≠ …œU´ ¸bI¢ w∑∞«Ë
qu’il est d’usage, dans les rapports d’af- ,qOJ∞« Ë√ ”UOIL∞« Ë√ ,œbF∞U° ”UM∞«
faires de déterminer d’après le nombre, .Ê“u∞« Ë√
la mesure, le volume ou le poids.
Art. 687– Les droits qui ont pour objet W Å U î s O ≤ « u Æ r E M ¢ : 687 …œUL∞«
une chose immatérielle ou un élément dO¨ ¡UO®√ vK´ œd¢ w∑∞« ‚uI∫∞«
252
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 690
Art. 689– Les biens de l’État sont w≠ ·dB∑∞« “uπ¥ ô : 689 …œUL∞«
inaliénables, insaisissables et im- UNJKL¢ Ë√ ,U≥eπ• Ë√ ,W∞Ëb∞« ‰«u±√
prescriptibles. Toutefois, les lois qui w∑∞« sO≤«uI∞« Ê√ dO¨ ÂœUI∑∞U°
les affectent à un des organismes cités Èb•ù ‰«u±_« Ác≥ hBª¢
à l’article 688 déterminent les condi- …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹UºßRL∞«
tions de gestion et éventuellement les b M ´ Ë , U N ¢ ¸ « œ ≈ ◊ Ë d ® œ b ∫ ¢ ,688
conditions d’aliénabilité de ces biens. .UNO≠ ·dB∑∞« Âb´ ◊Ëd® ¡UC∑Æô«
Art. 690– Le propriétaire doit, dans Ê√ p∞UL∞« vK´ Vπ¥ : 690 …œUL∞«
l’exercice de son droit, se conformer à wCI¢ U± tI• ‰ULF∑ß« w≠ w´«d¥
la législation en vigueur ayant pour qLF∞« UN° ͸Uπ∞« ‹UF¥dA∑∞« t°
objet l’utilité publique ou celle des Ë√ ,W±UF∞« W∫KBL∞U° WIKF∑L∞«Ë
particuliers. Il doit, en outre, observer UC¥√ tOK´Ë .WÅUª∞« W∫KBL∞«
les prescriptions suivantes. : WO¢ü« ÂUJ•_« …U´«d±
253
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 691
Art. 691– Le propriétaire ne doit pas ô√ p∞UL∞« vK´ Vπ¥ : 691 …œUL∞«
exercer son droit d’une manière abu- b• v∞≈ tI• ‰ULF∑ß« w≠ nºF∑¥
sive au détriment de la propriété du .¸Uπ∞« pKL° dC¥
voisin.
Art. 692– La terre appartient à ceux .UN±bª¥ sL∞ pK± ÷¸_« : 692 …œUL∞«
qui la travaillent.
Toutes les ressources en eau sont pro- UJK± ÁUOL∞« œ¸«u± lOL§ d∂∑F¢Ë
priété de la collectivité nationale. .WOM©u∞« W´ULπK∞
œb´ ,1991 WMß ‚. 1988-05-11 ¸«dÆ )√ „( Ë )‰ »( sO° 53572 rƸ WOCÆ -
19Ë 18 ,17 ’ ,2
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
s±Ë WOM©u∞« W´ULπK∞ UJK± d∂∑F¢ ÁUOL∞« œ¸«u± lOL§ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.tO§Ë dO¨ Êu≤UI∞« WH∞UªL° tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ r£
vK´ «uLJ• UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X°U∏∞« ÊUØ UL∞
ÁUOL∞« Èdπ± s± t≤U∑º°Ë t{¸√ wIº° Áb{ ÊuFDLK∞ ÕULº∞U° s´UD∞«
.`O∫B∞« oO∂D∑∞« Êu≤UI∞« «uI∂© bÆ Êu≤uJ¥ tO≠ Ÿ“UM∑L∞«
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
255
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 694
Art. 694– L’issue sur la voie publique o¥dD∞« vK´ dLL∞« d∂∑F¥ : 694 …œUL∞«
est réputée insuffisante ou im- ÊUØ «–≈ sJL± dO¨ Ë√ ,·UØ dO¨ ÂUF∞«
praticable lorsqu’elle offre de graves sJL¥ ô …dO∂Ø ‚UA± nKJ¥ p∞–
difficultés qu’il n’est possible de sur- ô WE≥U° ‰UL´√ ‰c∂° UN∑¥uº¢
monter qu’au prix de travaux excessifs .¸UIF∞« WLOÆ l± VßUM∑¢
et hors de proportion avec la valeur du
fonds.
Au contraire, l’issue est réputée suf- «–≈ UO≠UØ p∞– fJ´ dLL∞« d∂∑F¥Ë
fisante lorsqu’elle ne présente que des UN∑∞«“≈ sJL¥ W{¸U´ ¸«d{_« X≤UØ
inconvénients accidentels et qu’il est vK´ dLL∞« b§Ë «–≈ Ë√ ,WKOKÆ ‹UIHM°
facile de faire disparaître à peu de frais lML¥ r∞ «œ U± W•U°ù« t§Ë
ou qu’elle existe à titre de tolérance .t∞ULF∑ß«
tant qu’elle n’a pas été refusée.
Art. 695– Le propriétaire d’un fonds ÷¸_« p∞UL∞ “uπ¥ ô : 695 …œUL∞«
sans issue ou ayant une issue insuffi- ·UØ dL± UN∞ w∑∞« Ë√ …¸uB∫L∞«
sante sur la voie publique, ne peut o• VKD¥ Ê√ ÂUF∞« o¥dD∞« vK´
réclamer le droit de passage lorsque ÊUØ «–≈ dOG∞« ÷¸√ vK´ ¸ËdL∞«
l’enclave résulte de son fait volontaire. .u≥ t¢œ«¸≈ s´ Uπ¢U≤ dB∫∞«
Art. 697– Lorsque l’enclave résulte de ÷¸_« X≤UØ «–≈ : 697 …œUL∞«
256
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 700
la division d’un fonds par suite d’une ,¸UI´ Wzeπ¢ s´ Wπ¢U≤ …¸uB∫L∞«
vente, d’un échange, d’un partage ou Ë√ ,WLºÆ Ë√ ,W∞œU∂± Ë√ lO° V∂º°
de tout autre contrat, le passage ne o• VKD¥ ö≠ Èdî√ WK±UF± Í√ s±
peut être demandé que sur les terrains w∑∞« w{«¸_« vK´ ô≈ ¸ËdL∞«
qui font l’objet de ces actes. .‹ö±UFL∞« pK¢ UNKLA¢
Art. 701– Lorsque l’indemnité est due ¸UIF∞« V•UÅ o∫∑ß« «–≈ : 701 …œUL∞«
au propriétaire du fonds servant, elle Ê√ sJL¥ t≤S≠ ,UC¥uF¢ t° oH¢dL∞«
peut consister en un capital payé en mK∂± vK´ i¥uF∑∞« p∞– Íu∑∫¥
une seule fois ou une somme annuelle vK´ Ë√ …b•«Ë WF≠œ œbº¥ w∞U±
proportionnelle au dommage causé ¸dC∞« l± VßUM∑¢ W¥ËUº∑± ◊UºÆ√
par l’exercice du passage. .dLL∞« ‰ULF∑ß« s± r§UM∞«
Art. 703– Tout propriétaire a le droit Á¸U§ d∂π¥ Ê√ p∞U± qJ∞ : 703 …œUL∞«
d’obliger son voisin à poser des bornes ,WIÅö∑L∞« ULNØö±_ œËb• l{Ë vK´
à la limite de leurs propriétés con- WØd∑A± b¥b∫∑∞« ‹UIH≤ ÊuJ¢Ë
tiguës. Les frais de bornage sont .ULNMO°
partagés entre eux.
Art. 704– Le propriétaire d’un mur „d∑AL∞« jzU∫∞« p∞UL∞ : 704 …œUL∞«
mitoyen a le droit de s’en servir selon b´√ Íc∞« ÷dG∞« Vº∫° tKLF∑º¥ Ê√
sa destination et d’y appuyer des bMºO∞ ÷¸«u´ tÆu≠ lC¥ Ê√Ë t∞
poutres pour soutenir son plafond, qL∫¥ Ê√ ÊËœ nIº∞« ULNOK´
sans que le mur ait à supporter un .t∑ÆU© ‚u≠ jzU∫∞«
poids supérieur à sa résistance.
Lorsque le mur mitoyen devient im- U∫∞UÅ „d∑AL∞« jzU∫∞« bF¥ r∞ «–S≠
propre à l’usage auquel il est nor- WIH≤ ÊS≠ t∞ hBî Íc∞« ÷dGK∞
malement destiné, les frais de répa- vK´ ÊuJ¢ tzUM° …œU´≈Ë ,tLO±d¢
ration de reconstruction sont à la .tO≠ t∑B• W∂ºM° qØ ¡UØdA∞«
charge des copropriétaires, en pro-
portion de leurs parts respectives.
Art. 707– À défaut de preuve con- w≠ ÊuJ¥ Íc∞« jzU∫∞« bF¥ : 707 …œUL∞«
traire, le mur qui, au moment de sa UØd∑A± sOzUM° sO° öÅU≠ tzUA≤≈ XÆË
construction, sépare deux bâtiments, vK´ qO∞b∞« rI¥ r∞ U± «c≥ ULNÆdH± v∑•
est présumé mitoyen jusqu’à .p∞– fJ´
l’héberge.
259
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 708
Art. 708– Le propriétaire ne peut Á¸U§ d∂π¥ Ê√ ¸Uπ∞ fO∞ : 708 …œUL∞«
forcer son voisin à s’enclore ni à céder s´ ‰“UM∑∞« vK´ ôË tJK± j¥u∫¢ vK´
une partie de son mur ou du terrain sur ÂuI¥ w∑∞« ÷¸_« s± Ë√ jzU• s± ¡e§
lequel le mur s’élève, sauf dans les cas w≠ …¸uØcL∞« W∞U∫∞« w≠ ô≈ jzU∫∞« UNOK´
prévus par l’article 697. .697 …œUL∞«
Toutefois, le propriétaire ne peut le t±bN¥ Ê√ jzU∫∞« p∞UL∞ fO∞ t≤√ dO¨
détruire volontairement sans motif «c≥ ÊUØ Ê≈ w≤u≤UÆ ¸c´ ÊËœ «¸U∑ª±
sérieux, si sa destruction porte pré- tJK± d∑∑º¥ Íc∞« ¸Uπ∞« dC¥
judice au voisin dont la propriété est .jzU∫∞U°
close.
Art. 709– Nul ne peut avoir une vue t∞ ÊuJ¥ Ê√ ¸UπK∞ “uπ¥ ô : 709 …œUL∞«
droite sur son voisin à une distance qI≤ W≠Uº± vK´ t§«u± qD± Á¸U§ vK´
moindre de 2 mètres. La distance se dN™ s± W≠UºL∞« ”UI¢Ë ,s¥d∑±
mesure du parement extérieur du mur s± Ë√ qD± t∞ b§u¥ Íc∞« jzU∫∞«
où se trouve la vue ou de la ligne s± Ë√ ,W≠dAK∞ WO§¸Uª∞« W≠U∫∞«
extérieure du balcon ou de la saillie. .R∑M∞«
Si la vue droite est acquise par pres-
cription à une distance moindre de qD± w≠ o∫∞« ÂœUI∑∞U° b•√ VºØ «–≈Ë
deux mètres sur le fonds du voisin, s´ qI¢ W≠Uº± vK´ ¸Uπ∞« pKL∞ t§«u±
celui-ci ne peut bâtir à une distance wM∂¥ Ê√ ¸Uπ∞« «cN∞ “uπ¥ ö≠ ,s¥d∑±
moindre de deux mètres, mesurée de ”UI¢ s¥d∑± s´ qI¢ W≠Uº± vK´
la manière indiquée plus haut, et cela p∞–Ë ,Áö´√ UN≤UO° o°Uº∞« WI¥dD∞U°
sur toute la longueur du bâtiment où se .qDL∞« tO≠ `∑≠ Íc∞« ¡UM∂∞« ‰u© vK´
trouve la vue.
Art. 710– Nul ne peut avoir sur son vK´ ¸Uπ∞ ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ ô : 710 …œUL∞«
voisin une vue oblique à une distance s´ qI¢ W≠Uº± vK´ ·d∫M± qD± Á¸U§
moindre de 60 centimètres du bord de vK´ qDL∞« ·d• s± «d∑LO∑Mß sO∑ß
l’ouverture. cette prohibition cesse si «c≥ ÊUØ «–≈ qD∂¥ r¥d∫∑∞« «c≥ Ê√
cette vue oblique sur le fonds voisin ¸ËUπL∞« ¸UIF∞« vK´ ·d∫ML∞« qDL∞«
constitue en même temps une vue t§«u± qD± t¢«– XÆu∞« w≠ u≥
droite sur la voie publique. .ÂUF∞« o¥dDK∞
Art. 711– Aucune distance n’est re- `∑H∞ W≠Uº± W¥√ „d∑A¢ ô : 711 …œUL∞«
quise pour l’ouverture de simples s¥d∑± ŸUH¢¸« s± ÂUI¢ w∑∞« ,¸ËUML∞«
jours établis à deux mètres au-dessus ôË .UN¢¸U≤≈ œ«d¥ w∑∞« W≠dG∞« ÷¸√ s±
260
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 714
du sol de la pièce que l’on veut éclair- ,¸uM∞« –UH≤Ë ¡«uN∞« ¸Ëd± ô≈ UN° bBI¥
er et qui sont destinés seulement au ¸UIF∞« vK´ UNM± Ÿö©ù« sJL¥ Ê√ ÊËœ
passage de l’air et de la lumière sans .¸ËUπL∞«
qu’ils puissent donner vue sur le fonds
voisin.
Art. 712– Les usines, puits, machines ,l≤UBL∞« QAM¢ Ê√ Vπ¥ : 712 …œUL∞«
à vapeur et tous établissements nuisi- lOL§Ë W¥¸Uª∂∞« ‹ôü«Ë ,¸U°ü«Ë
bles aux voisins doivent être construits vK´ Ê«dOπ∞U° …dCL∞« ‹UºßRL∞«
aux distances et suivant les conditions `z«uK∞« w≠ WOM∂L∞« ‹U≠UºL∞«
prescrites par les règlements. .UN{dH¢ w∑∞« ◊ËdA∞U°Ë
Art. 713– Lorsque deux ou plusieurs d∏Ø√ Ë√ ÊUM£« pK± «–≈ : 713 …œUL∞«
personnes ont la propriété d’une dO¨ tO≠ rNM± qØ WB• X≤UØË UµO®
chose, sans que la quote-part de cha- ŸuOA∞« vK´ ¡UØd® rN≠ …¸dI±
cune d’elles soit divisée, elles sont rI¥ r∞ «–≈ W¥ËUº∑± hB∫∞« d∂∑F¢Ë
copropriétaires par indivis et, à moins .p∞– dO¨ vK´ qO∞œ
de preuve contraire, les quotes-parts
sont considérées comme égales.
Si l’acte de disposition porte sur une ¡e§ vK´ U∂BM± ·dB∑∞« ÊUØ «–≈Ë
part divisée de la chose commune et «c≥ lI¥ r∞Ë lzUA∞« ‰UL∞« s± “dH±
que cette part ne tombe point lors du VOB≤ w≠ WLºI∞« bM´ ¡eπ∞«
partage dans le lot du disposant, le ·dB∑∞« XÆË s± tO∞≈ ·dB∑L∞«
droit de l’acquéreur se transporte à ·dB∑L∞« v∞≈ ‰¬ Íc∞« ¡eπ∞« v∞≈
261
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 715
Art. 715– A défaut d’accord contraire, lzUA∞« ‰UL∞« …¸«œ≈ ÊuJ¢ : 715 …œUL∞«
l’administration de la chose commune r∞ U± sOFL∑π± ¡UØdA∞« o• s±
appartient à tous les co-indivisaires en .p∞– n∞Uª¥ ‚UH¢« b§u¥
commun.
Art. 716– La décision prise par la qØ lOLπK∞ U±eK± ÊuJ¥ : 716 …œUL∞«
majorité des co-indivisaires, au sujet ¡UØdA∞« WO∂K¨√ Í√¸ tOK´ dI∑º¥ U±
des actes ordinaires d’administration, Vº∫¢Ë ,…œU∑FL∞« …¸«œù« ‰UL´√ w≠
est obligatoire pour tous. La majorité .¡U∂B≤_« WLOÆ ”Uß√ vK´ WO∂K¨_«
est calculée sur la base de la valeur des ¡UM° WLJ∫LKK≠ WO∂K¨√ b§u¢ r∞ ÊS≠
quotes-parts. À défaut de majorité, le cª∑¢ Ê√ ,¡UØdA∞« b•√ VK© vK´
tribunal peut, sur la demande de l’un bM´ sOF¢ Ê√ UN∞Ë ,W±“ö∞« dO°«b∑∞«
des cos-indivisaires, prendre les .lzUA∞« ‰UL∞« d¥b¥ s± W§U∫∞«
mesures nécessaires et désigner, s’il le
faut, un administrateur pour la gestion
du bien commun.
262
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 717
œb´ ,1990 WMß ‚. 1988-03-23 ¸«dÆ )√ Â( Ë ) Â( sO° 44808 rƸ WOCÆ -
19Ë 18 ,17’ ,3
WO∂K¨√ Í√¸ tOK´ dI∑º¥ U± qØ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± : UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
UC¥√ ¸dIL∞« s±Ë ,lOLπK∞ U±eK± ÊuJ¥ …œU∑FL∞« …¸«œù« ‰UL´√ w≠ ¡UØdA∞«
w≠ «Ë¸dI¥ Ê√ ,lzUA∞« ‰UL∞« ŸU°¸√ 3 qÆ_« vK´ ÊuJKL¥ s¥c∞« ¡UØdAK∞ Ê√
q¥bF∑∞«Ë WOßUß_« ‹«dOOG∑∞« s± ‰UL∞« «cN° ŸUH∑≤ù« sOº∫¢ qO∂ß
sOzb∂L∞« s¥c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,…œU∑FL∞« …¸«œù« s´ øUª∞«
.Êu≤UIK∞ UÆdî bF¥
WO∂K¨_« t∞ sJ¢ r∞ Áb{ ÊuFDL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞
dµ∂∞U° »u¨d±d∞« dOOG∑∞« w≠ tzUØd® ¸U∂§ù U≤u≤UÆ UNOK´ ’uBML∞«
dµ∂∞« eONπ¢ Áb{ ÊuFDLK∞ rN•ULº° Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ ,„d∑AL∞«
ULØ rNzUCI° rN≤S≠ ,WOBªA∞« t¢UO§U∫∞ UNKLF∑º¥ WªCL° tOK´ Ÿ“UM∑L∞«
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UI∞« «uÆdî «uKF≠
Art. 717– Les co-indivisaires, qui pos- ÊuJKL¥ s¥c∞« ¡UØdAK∞ : 717 …œUL∞«
sèdent au moins les trois quarts de la ,lzUA∞« ‰UL∞« ŸU°¸√ W£ö£ qÆ_« vK´
chose commune, peuvent décider, en sOº∫¢ qO∂ß w≠ «Ë¸dI¥ Ê√
vue d’une meilleure jouissance de la ‹«dOOG∑∞« s± ‰UL∞« «cN° ŸUH∑≤ù«
chose, d’apporter des modifications Íc∞« ÷dG∞« w≠ q¥bF∑∞«Ë WOßUß_«
essentielles ou des changements dans …¸«œù« œËb• s´ Ãdª¥ U± t∞ b´√
la destination de cette chose qui rN¢«¸«dÆ «uMKF¥ Ê√ vK´ …œU∑FL∞«
dépassent l’administration ordinaire, s± n∞Uî sL∞Ë ¡UØdA∞« wÆU° v∞≈
pourvu que ces décisions soient noti- ‰öî WLJ∫L∞« v∞≈ Ÿu§d∞« o• ¡ôR≥
fiées aux autres co-indivisaires. Les .Êö´ù« XÆË s± s¥dN®
cos-indivisaires dissidents ont un
recours devant le tribunal, dans un
délai de deux mois à partir de la noti-
fication.
Le tribunal, saisi du recours, peut, tout «–≈ UNO∞≈ Ÿu§d∞« bM´ WLJ∫LK∞Ë
en approuvant la décision prise par la Ê√ ,WO∂K¨_« pK¢ ¸«dÆ vK´ XI≠«Ë
majorité, ordonner toutes mesures s± VßUM± Á«d¢ U± qØ «c≥ l± ¸dI¢
qu’il estime opportunes. Il peut d±Q¢ Ê√ ’Uî t§u° UN∞Ë dO°«b∑∞«
notamment ordonner qu’il soit fourni W∞UHØ ¡UØdA∞« s± n∞UªL∞« ¡UD´S°
263
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 718
Art. 718– Tout co-indivisaire peut, ŸuOA∞« w≠ p¥d® qJ∞ : 718 …œUL∞«
même sans l’assentiment des autres U± qzUßu∞« s± cª∑¥ Ê√ w≠ o∫∞«
co-indivisaires, prendre les mesures p∞– ÊUØ u∞Ë ,¡wA∞« kH∫∞ ÂeK¥
nécessaires pour la conservation de la .¡UØdA∞« wÆU° WI≠«u± dOG°
chose.
Art. 719– Les frais d’administration ,¡UØdA∞« lOL§ qL∫∑¥ : 719 …œUL∞«
de la chose commune, ainsi que les ‰UL∞« …¸«œ≈ ‹UIH≤ t∑B• ¸bI° qØ
frais de conservation, les impôts dont Vz«dC∞«Ë ,tEH•Ë ,lzUA∞«
elle est grevée et toutes les autres nO∞UJ∑∞« dzUßË ,tOK´ W{ËdHL∞«
charges résultant de l’indivision ou vK´ …¸dIL∞« Ë√ ŸuOA∞« s´ Wπ¢UM∞«
grevant cette chose, sont supportés par h≤ b§u¥ r∞ U± p∞– qØ ,‰UL∞«
tous les co-indivisaires, chacun pro- .p∞– dOG° wCI¥
portionnellement à sa quote-part, sauf
disposition contraire.
Art. 720– Les co-indivisaires qui pos- ÊuJKL¥ s¥c∞« ¡UØdAK∞ : 720 …œUL∞«
sèdent les trois-quarts au moins de la lzUA∞« ‰UL∞« ŸU°¸√ W£ö£ qÆ_« vK´
chose commune, peuvent en décider «ËbM∑ß« «–≈ tO≠ ·dB∑∞« «Ë¸dI¥ Ê√
l’aliénation, pourvu que leur décision Ê√ vK´ ,W¥uÆ »U∂ß√ v∞≈ p∞– w≠
soit fondée sur des motifs sérieux et rN¢«¸«dÆ wzUCÆ dO¨ bIF° «uMKF¥
qu’elle soit notifiée aux autres co-indi- s± n∞Uî sL∞Ë ¡UØdA∞« wÆU° v∞≈
visaires par acte extra-judiciaire. Le ‰öî WLJ∫L∞« v∞≈ Ÿu§d∞« o• ¡ôR≥
co-indivisaire dissident peut se pou- WLJ∫LK∞Ë ,Êö´ù« XÆË s± s¥dN®
voir devant le tribunal dans un délai de lzUA∞« ‰UL∞« WLºÆ ÊuJ¢ U±bM´
264
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 722
Art. 722– Tout co-indivisaire peut V∞UD¥ Ê√ p¥d® qJ∞ : 722 …œUL∞«
demander le partage de la chose com- «d∂π± sJ¥ r∞ U± lzUA∞« ‰UL∞« WLºI°
mune à moins qu’il ne soit tenu de h≤ vC∑IL° ŸuOA∞« w≠ ¡UI∂∞« vK´
demeurer dans l’indivision en vertu de .‚UH¢« Ë√
la loi ou d’une convention.
On peut, par convention, exclure le `ML¢ Ê√ ‚UH¢ù« vC∑IL° “uπ¥ ôË
partage pour une période dépassant ‹«uMß fLî “ËUπ¥ q§√ v∞≈ WLºI∞«
cinq ans. Lorsque le terme stipulé ne ‚UH¢ù« cH≤ …bL∞« Ác≥ “ËUπ¢ r∞ «–S≠
dépasse pas cette période, la conven- .tHKª¥ s± o• w≠Ë p¥dA∞« o• w≠
tion est efficace à l’égard du co-indivi-
saire et de son ayant cause.
265
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 723
Art. 723– Les co-indivisaires peuvent, bIF≤« «–≈ ¡UØdA∞« lOD∑º¥ : 723 …œUL∞«
s’ils sont tous d’accord, partager la lzUA∞« ‰UL∞« «uLº∑I¥ Ê√ ,rN´UL§≈
chose commune, de la manière qu’ils rNMO° ÊUØ «–S≠ .UN≤Ëd¥ w∑∞« WI¥dD∞U°
veulent. Si l’un d’eux est incapable, ‹«¡«d§ù« …U´«d± X∂§Ë hÆU≤ u≥ s±
les formalités prescrites par la loi .Êu≤UI∞« UN{dH¥ w∑∞«
doivent être observées.
Art. 725– L’expert procède à la for- hB∫∞« dO∂ª∞« ÊuJ¥ : 725 …œUL∞«
mation des lots en prenant comme u∞Ë v∑• VOB≤ dGÅ√ ”Uß√ vK´
266
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 727
Art. 726– Le tribunal statue sur toutes qØ w≠ WLJ∫L∞« qBH¢ : 726 …œUL∞«
contestations et notamment celles rel- oKF∑¥ U± UNM± WÅUîË ‹U´“UML∞«
atives à la formation des lots. .hB∫∞« s¥uJ∑°
Art. 727– Le partage a lieu par voie de o¥dD° WLºI∞« Ídπ¢ : 727 …œUL∞«
tirage au sort, le tribunal en dressera w≠ p∞– WLJ∫L∞« X∂∏¢Ë ,Ÿ«d∑Æô«
procès-verbal et rend un jugement qØ ¡UD´S° ULJ• ¸bB¢Ë U≥dC∫±
attribuant à chaque co-indivisaire sa .“dHL∞« t∂OB≤ p¥d®
part divise.
Art. 728– Lorsque le partage en ,UMO´ WLºI∞« ‹¸cF¢ «–≈ : 728 …œUL∞«
nature n’est pas possible ou s’il doit dO∂Ø hI≤ À«b•≈ UN≤Q® s± ÊUØ Ë√
entraîner une diminution considérable lO° ,t∑LºÆ œ«dL∞« ‰UL∞« WLOÆ w≠
267
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 729
Art. 730– Le co-partageant est censé UJ∞U± rßUI∑L∞« d∂∑F¥ : 730 …œUL∞«
avoir été propriétaire de la part qui lui `∂Å√ Ê√ cM± tO∞≈ X∞¬ w∑∞« WB∫K∞
est échue depuis le jour où il est UJ∞U± sJ¥ r∞ t≤√Ë ,ŸuOA∞« w≠ UJ∞U±
devenu propriétaire à l’indivis, et .Èdî_« hB∫∞« wÆU∂∞ ‚ö©ù« vK´
n’avoir jamais été propriétaire des
autres parts.
Art. 733– Par le partage provisionnel, WLºÆ w≠ ¡UØdA∞« oH∑¥ : 733 …œUL∞«
les co-propriétaires conviennent d’at- rNM± qØ h∑ª¥ Ê√ vK´ …Q¥UNL∞«
tribuer à chacun d’eux la jouissance ‰UL∞« w≠ t∑B• ÍËUº¥ “dH± ¡eπ°
d’une part divise égale à sa quote-part q°UI± w≠ tzUØdA∞ ô“UM∑± lzUA∞«
dans la chose commune, moyennant ôË ¡«e§_« wÆU∂° ŸUH∑≤ô« s´ p∞–
renonciation, au profit des cos-pro- vK´ b¥e¢ …bL∞ ‚UH¢ô« «c≥ `B¥
priétaires, à la jouissance des autres par- UN∞ ◊d∑A¢ r∞ «–S≠ .‹«uMß fLî
269
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 733
ties. Cette convention ne peut être UNOK´ oH∑L∞« …bL∞« XN∑≤« Ë√ …b±
conclue pour plus de cinq années. S’il UN¢b± X≤UØ ,b¥b§ ‚UH¢« qB∫¥ r∞Ë
n’a pas été fixé de délai ou si le délai sKF¥ r∞ «–≈ œbπ∑¢ …b•«Ë WMß
est expiré, sans qu’un nouvel accord ¡UN∑≤« q∂Æ tzUØd® v∞≈ p¥dA∞«
soit intervenu, le partage est valable ô t≤√ dN®√ W£ö∏° W¥¸Uπ∞« WMº∞«
pour une année renouvelable, à moins .b¥b∫∑∞« w≠ V¨d¥
que le partage ne soit dénoncé par l’un WºLî …Q¥UNL∞« WLºÆ X±«œ «–≈Ë
des co-propriétaires, trois mois avant WOzUN≤ WLºÆ v∞≈ X∂KI≤« WMß …dA´
l’expiration de l’année en cours. .p∞– dO¨ vK´ ¡UØdA∞« oH∑¥ r∞ U±
Si le partage provisionnel se prolonge
pendant quinze ans, il se convertit en «¡e§ ŸuOA∞« vK´ p¥dA∞« “U• «–≈Ë
partage définitif, à moins d’accord WºLî …b± lzUA∞« ‰UL∞« s± «“dH±
contraire. Si la possession d’une part «cN∞ t¢“UO• Ê√ ÷d∑≠« ,WMß …dA´
divise par l’un des co-propriétaires se .…Q¥UN± WLºÆ v∞≈ bM∑º¢ ¡eπ∞«
maintient pendant quinze ans, cette
possession est présumée avoir lieu en
vertu d’un partage provisionnel.
œb´ ,1998 WMß ‚. 1998-09-30 ¸«dÆ )‚ ◊( Ë )“ ◊( sO° 181703 rƸ WOCÆ -
40Ë 39 ,38 ,37 ’ ,2
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
v∞« X∂KI≤≈ WMß dA´ WºLî …Q¥UNL∞« WLºÆ X±«œ «–≈" t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
"p∞– dO¨ vK´ ¡UØdA∞« oH∑¥ r∞ U± WOzUN≤ WLºÆ
…d∂ª∞« d¥dI¢ s± «uπ∑M∑ß« fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X∂£ UL∞Ë
1973 cM± WK¥u© …“UO• ”¸U± bÆ sFD∞« w≠ tOK´ v´bL∞« Ê√ W¥d¥bI∑∞« rN∑DKßË
v∞« ‰u∫∑¢ w∑∞« …Q¥UNL∞« WLºÆ V§uL° tO∞« œuF¢ w∑∞« WB∫∞« vK´ 1990 v∞≈
.s¥dîü« W£¸u∞« q∂Æ s± ÃUπ∑•« Í√ lI¥ Ê√ ÊËœ ‰öG∑ßù«Ë qGA∞U° WOzUN≤ WLºÆ
270
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 737
Art. 735– Le partage provisionnel est s± …Q¥UNL∞« WLºÆ lCª¢ : 735 …œUL∞«
régi, quant à son opposabilité aux dOG∞« vK´ UN° ÃUπ∑•ô« “«u§ YO•
tiers, à la capacité des co-partageants, sOLßUI∑L∞« WOK≥√ YO• s±Ë
à leurs droits et obligations et quant ‹U∂£ù« ‚d©Ë rN¢U±«e∑∞«Ë rNÆuI•Ë
aux moyens de preuve, par les disposi- Ác≥ X±«œ U± ,¸Uπ¥ù« bI´ ÂUJ•_
tions relatives au contrat de bail, en Ác≥ WFO∂© l± ÷¸UF∑¢ ô ÂUJ•_«
tant qu’elles ne sont pas incompatibles .WLºI∞«
avec la nature de ce partage.
Art. 736– Les co-propriétaires peu- «uIH∑¥ Ê√ ¡UØdAK∞ sJL¥ : 736 …œUL∞«
vent convenir, au cours des opérations vK´ WOzUNM∞« WLºI∞« ‹«¡«d§≈ ¡UM£√
du partage définitif, de procéder au ,rNMO° …Q¥UN± lzUA∞« ‰UL∞« rºI¥ Ê√
partage provisionnel. Ce partage r∑¢ v∑• …c≠U≤ WLºI∞« Ác≥ qE¢Ë
demeure en vigueur jusqu’à la conclu- .WOzUNM∞« WLºI∞«
sion du partage définitif.
Si les co-propriétaires ne sont pas WLºÆ vK´ ¡UØdA∞« ‚UH¢« ¸cF¢ «–S≠
d’accord sur le partage provisionnel, UN° d±Q¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “U§ ,…Q¥UNL∞«
ce partage peut être ordonné par le tri- bF°Ë ¡UØdA∞« b•√ p∞– UNM± VK© «–≈
bunal à la demande de l’un des cos- .p∞– d±_« vC∑Æ« «–≈ ,W≤UF∑ßô«
propriétaires, et après recours, s’il y a
lieu.
Art. 737– Les co-propriétaires d’une ‰U± w≠ ¡UØdAK∞ fO∞ : 737 …œUL∞«
chose servant à l’usage ne peuvent en s± sO∂¢ «–≈ t∑LºÆ «u∂KD¥ Ê√ lzU®
demander le partage, s’il résulte du but t≤√ ,‰UL∞« «c≥ t∞ b´√ Íc∞« ÷dG∞«
auquel la chose est destinée, qu’elle .ŸuOA∞« vK´ ULz«œ vI∂¥ Ê√ Vπ¥
doit toujours demeurer dans l’indivi-
sion.
271
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 738
Art. 738– Les membres d’une même …b•«u∞« …dß_« ¡UC´_ : 738 …œUL∞«
famille, ayant un travail ou des intérêts Ë√ qLF∞« …b•Ë rNFLπ¢ s¥c∞«
communs, peuvent convenir par écrit ¡UA≤≈ vK´ W°U∑Ø «uIH∑¥ Ê√ W∫KBL∞«
de créer une communauté familiale. WOJKL∞« Ác≥ ÊuJ∑¢Ë .…dßú∞ WOJK±
Elle se compose, soit d’un héritage, vK´ «uIH¢«Ë U≥u£¸Ë WØd¢ s± U±≈
s’ils conviennent de la laisser en tout …dßú∞ UJK± UNCF° Ë√ UNKØ UNKF§
ou en partie, soit de tout autre bien leur .rN∞ dî¬ ‰U± Í√ s± U±≈Ë
appartenant.
Art. 739– On peut convenir de créer ¡UA≤≈ vK´ ‚UH¢ô« “uπ¥ : 739 …œUL∞«
une communauté pour une durée n’ex- dA´ WºLî vK´ b¥e¢ ô …bL∞ WOJK±
cédant pas quinze ans. Toutefois, cha- Ê√ p¥d® qJ∞ “uπ¥ t≤√ dO¨ ,WMß
cun des co-propriétaires peut, s’il a w≠ t∞ Ê–ù« WLJ∫L∞« s± VKD¥
des motifs graves, demander au tribu- q∂Æ WOJKL∞« Ác≥ s± t∂OB≤ ëdî≈
nal l’autorisation de retirer sa part de b§Ë «–≈ tOK´ oH∑L∞« q§_« ¡UCI≤«
la communauté avant l’expiration du .p∞c∞ ÍuÆ ¸d∂±
terme convenu.
Lorsqu’il n’y a pas de durée déter- q§√ …¸uØcL∞« WOJKLK∞ sJ¥ r∞ «–≈Ë
minée pour la communauté, chacun Ãdª¥ Ê√ p¥d® qJ∞ ÊUØ ,sOF±
des co-propriétaires peut se retirer, en Âu¥ s± dN®√ W∑ß bF° UNM± t∂OB≤
donnant un préavis de six mois aux s´ s¥dîü« ¡UØdA∞« v∞≈ sKF¥ Ê√
autres co-propriétaires. .p∞– w≠ t∑∂¨¸
Art. 740– Les co-propriétaires ne peu- «u∂KD¥ Ê√ ¡UØdAK∞ fO∞ : 740 …œUL∞«
vent demander le partage tant que dure …dß_« WOJK± X±«œ U± WLºI∞«
la communauté familiale et nul co- Ê√ p¥d® Í_ “uπ¥ ôË ,WLzUÆ
propriétaire ne peut disposer de sa s´ w∂M§_ t∂OB≤ w≠ ·dB∑¥
quote-part au profit d’une personne .UFOL§ ¡UØdA∞« WI≠«uL° ô≈ …dß_«
étrangère à la famille, sans le consen-
tement de tous les co-propriétaires.
autres co-propriétaires.
Art. 741– Les co-propriétaires, qui ¸bI∞« »U∫Å√ ¡UØdAK∞ : 741 …œUL∞«
réunissent la majorité de la valeur des «uMOF¥ Ê√ hB∫∞« WLOÆ s± d∂Ø_«
quotes-parts, peuvent désigner parmi ,d∏Ø√ Ë√ b•«Ë …¸«œû∞ rNMO° s±
eux un ou plusieurs administrateurs. …dß_« WOJK± vK´ qîb¥ Ê√ d¥bLK∞Ë
L’administrateur peut sauf accord con- t∞ b´√ Íc∞« ÷dG∞« w≠ dOOG∑∞« s±
traire, changer le but auquel la chose ‚d© t° sº∫¥ U± „d∑AL∞« ‰UL∞«
commune se trouve destinée, de .‰UL∞« «cN° ŸUH∑≤ô«
manière à assurer une meilleure jouis-
sance de la chose.
L’administrateur peut être révoqué de w∑∞« WI¥dD∞U° d¥bL∞« ‰e´ “uπ¥Ë
la manière suivant laquelle il a été ULØ ,p∞– dO¨ vK´ oH¢« u∞Ë UN° sO´
nommé, nonobstant tout accord con- vK´ ¡UM° t∞eF¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “uπ¥
traire; le tribunal peut également le ÍuÆ V∂ß b§Ë «–≈ p¥d® Í√ VK©
révoquer, pour des motifs graves, à la .‰eF∞« «c≥ ¸d∂¥
demande de tout co-propriétaire.
Art. 742– Sous réserve des disposi- WI°Uº∞« ÂUJ•_« «b´ ULO≠ : 742 …œUL∞«
tions précédentes, la communauté WFzUA∞« WOJKL∞« b´«uÆ o∂DM¢
familiale est régie par les dispositions …dß_« WOJK± vK´ W∞UØu∞« b´«uÆË
relatives à la propriété indivise et par
celles relatives au mandat.
Art. 744– Les parties privatives sont ¡«e§√ ,WÅUî ¡«e§√ d∂∑F¢ : 744 …œUL∞«
les parties des bâtiments et du terrain, WOM∂L∞« dO¨ Ë√ ,WOM∂L∞« ‹«¸UIF∞«
qui appartiennent divisément à chacun s± b•«Ë qJ∞ rOºI∑∞U° WØuKLL∞«Ë
des co-propriétaires et qui sont affec- ‰ULF∑ßô« ÷dG° ¡UØdA∞« „öL∞«
tées à son usage exclusif et particulier. .’Uª∞«Ë wBªA∞«
– les portes palières, les fenêtres, les »«u°_«Ë c≠«uM∞«Ë `©UºL∞« »«u°√
portes-fenêtres, les persiennes, les Ÿ¸UBL∞«Ë pO°U∂A∞« oKG±Ë …c≠UM∞«
volets ou stores ainsi que leurs acces- ,UNF°«u¢Ë dzU∑º∞« Ë√
soires;
274
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 745
Sont présumés mitoyens entre les co- ¡UØdA∞« sO° WØd∑A± d∂∑F¢Ë
propriétaires voisins, les cloisons ou ÊUDO∫∞« Ë√ e§«u∫∞« s¥¸ËUπ∑L∞«
murs séparatifs de locaux privatifs et ÊËœ WÅUª∞« ‹ö∫L∞« w≠ WKÅUH∞«
non compris dans le gros-oeuvre. .¡UM∂∞« w≠ WOßUß_« Ê«¸bπ∞«
Art. 745– Les parties communes sont WØd∑A± ¡«e§√ d∂∑F¢ : 745 …œUL∞«
les parties des bâtiments et du terrain, dO¨Ë WOM∂L∞« ‹«¸UIF∞« ¡«e§√
qui appartiennent indivisément à ŸuOA∞« vK´ UNJKL¥ w∑∞« WOM∂L∞«
l’ensemble des co-propriétaires, cha- W∂ºM∞U° sOØd∑AL∞« sOØöL∞« W≠UØ
cun pour une quote-part afférente à WB• qØ w≠ rNM± b•«Ë qØ VOBM∞
chaque lot, et qui sont affectées à sOØöL∞« lOL§ WFHM± Ë√ ‰ULF∑ßô
l’usage ou à l’utilité de tous les co- .rNM± œb´ d∂Ø_ Ë√ sOØd∑AL∞«
propriétaires ou de plusieurs d’entre
eux.
Sont réputés parties communes : : wK¥ U± WØd∑A± ¡«e§√ bF¢Ë
276
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 750
Art. 746– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 746 …œUL∞«
1983) La quote-part des parties com- VßUM∑¢ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
munes afférentes à chaque lot est pro- WØd∑AL∞« ¡«e§_« w≠ WB∫∞«
portionnelle à la partie utile de celui-ci W•UºL∞« l± WLºÆ qJ∞ WÅUª∞«
par rapport à la surface utile globale de WO∞UL§ù« W•UºLK∞ W∂ºM∞U° WF≠UM∞«
l’ensemble des lots formant l’unité w∑∞« ‹ULºI∞« ŸuLπL∞ WF≠UM∞«
foncière. .W¥¸UIF∞« …b•u∞« qJA¢
Art. 747– Les parties communes et les ¡«e§_« ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ô : 747 …œUL∞«
droits qui leur sont accessoires ne peu- UN∞ WF°U∑∞« ‚uI∫∞« Ë√ ,WØd∑AL∞«
vent faire l’objet, séparément des par- UFO° Ë√ ,rOºI∑∞« Èu´b∞ ö∫±
ties privatives, d’une action en partage ¡«e§_« s´ ‰eFL° …b¥«eL∞U°
ou d’une licitation forcée. .WÅUª∞«
Art. 748– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 748 …œUL∞«
1983) Un règlement de co-propriété ÂUE≤ œb∫¥ ) 1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
précise la destination des parties com- ¡«e§_« dOB± WØd∑AL∞« WOJKL∞«
munes et des parties privatives, les WÅUª∞« ¡«e§_«Ë WØd∑AL∞«
conditions de jouissance ainsi que les b´«uI∞« «cØË UN° ŸUH∑≤ô« ‹UOHOØË
règles relatives à l’administration et à ¡«e§_« Ác≥ …¸«œS° WIKF∑L∞«
la gestion de ces parties. .U≥dOOº¢Ë
Art. 749– Chaque co-propriétaire dis- WOJKL∞« w≠ p¥d® qJ∞ : 749 …œUL∞«
pose des parties privatives comprises WÅUª∞« ¡«e§_U° l∑L∑¥ Ê√ w≠ o∫∞«
dans son lot; il use et jouit librement qLF∑º¥ Ê√ t∞ ULØ t∑B∫∞ WF°U∑∞«
des parties privatives et communes à WÅUª∞« ¡«e§_U° W¥d∫° lH∑M¥Ë
la condition de ne pas nuire aux droits fL¥ ô Ê√ ◊dA° ,WØd∑AL∞«Ë
des autres co-propriétaires, ni de WOJKL∞« w≠ s¥dîü« ¡UØdA∞« ‚uI∫°
porter atteinte à la destination de l’im- .¸UIF∞« t∞ b´√ UL° «¸d{ o∫K¥ Ë√
meuble.
Art. 750– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 750 …œUL∞«
1983) Les charges communes se rºIM¢ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
277
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 750 bis
1°) les charges de 1ère catégorie in- w≥Ë ‰Ë_« ŸuM∞« s± nO∞UJ¢ - 1
hérentes à la gestion courante et aux ¡«e§ú∞ ÍœUF∞« dOOº∑∞U° oKF∑¢
menues réparations des parties com- …dOGB∞« ‹ULO±d∑∞«Ë WØd∑AL∞«
munes. .UN° WÅUª∞«
La répartition de ces charges est faite vK´ nO∞UJ∑∞« Ác≥ l¥“u¢ r∑¥Ë
sur la quote-part de chaque partie s± „d∑A± ¡e§ qØ WB• ”Uß√
commune afférente à chaque lot. .WLºÆ qJ° WIKF∑L∞« ¡«e§_«
Art. 750 bis. (Loi n° 83-01 du 29 jan- 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( :¸dJ± 750 …œUL∞«
vier 1983) Les collectivités, services vK´ Vπ¥ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
et organismes publics doivent prévoir, ‹UµON∞«Ë `∞UBL∞«Ë ‹U´uLπL∞«
dans leur budget, les crédits néces- UN∑O≤«eO± w≠ øb¢ Ê√ WO±uLF∞«
saires pour le paiement des charges l≠b∞ W¥¸ËdC∞« ‹«œUL∑´ù«
qui leur incombent en qualité de co- UN∑HB° UNF≠b° W±eKL∞« nO∞UJ∑∞«
propriétaires ou occupants. .UN∞ WK¨U® Ë√ WOJKL∞« w≠ WJ¥d®
278
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 754
Art. 750 bis 1– (Loi n° 83-01 du 29 -83 rƸ Êu≤UI∞«( : 1 ¸dJ± 750 …œUL∞«
janvier 1983) L’administrateur peut W∞U• w≠ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞« 01
recourir, en cas de non-paiement par l≠œ s´ sOOMFL∞« ’Uª®_« ŸUM∑±«
les personnes concernées des charges œbB° rNOK´ WI∫∑ºL∞« nO∞UJ∑∞«
leur incombant au titre de la 1ère et de sJL¥ ,w≤U∏∞« Ë√ ‰Ë_« ŸuM∞«
la 2ème catégorie, à la procédure de ‹«¡«d§≈ v∞≈ QπK¥ Ê√ ·dB∑LK∞
recouvrement forcé. .Íd∂π∞« qOB∫∑∞«
Art. 750 bis 2– (Loi n° 83-01 du 29 -83 rƸ Êu≤UI∞«( : 2 ¸dJ± 750 …œUL∞«
janvier 1983) Dans le cas où le co- W∞U• w≠ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞« 01
propriétaire ou occupant est un or- Ë√ WOJKL∞« w≠ p¥dA∞« ÊUØ «–≈ U±
ganisme ou un service public ou une Ë√ WO±uL´ W∫KB± Ë√ WµON∞ q¨U®
collectivité locale, le recouvrement nO∞UJ∑∞« l≠b¥ r∞Ë WOK∫± W´uLπ±
des charges lui incombant, après mise r∑¥ ,cOHM∑∞U° ¸«c≤ù« bF° WI∫∑ºL∞«
en demeure, est garanti, en cas de non o¥d© s´ nO∞UJ∑∞« Ác≥ qOB∫¢
paiement, par le débit d’office sur les ‹«œUL∑´ô« s± wzUIK∑∞« rBª∞«
crédits prévus à cet effet, par le compt- b¥ vK´ p∞–Ë ,÷dG∞« «cN∞ …¸dIL∞«
able public, sur saisine de l’adminis- W∞U•≈ vK´ ¡UM° w±uLF∞« VßU∫L∞«
trateur qui doit fournir toutes les justi- tOK´ sOF∑¥ Íc∞« ·dB∑L∞« s±
fications, notamment les factures, UNM± ULOß ô ,‹U¢U∂£ù« lOL§ r¥bI¢
résolutions de l’assemblée et tout autre qØË WOFLπ∞« ‹«¸«dÆË ‹«¸u¢UH∞«
document. .dî¬ bM∑º±
Ce débit intervient un mois après sai- W∞U•ù« bF° dN® q§√ w≠ rBª∞« r∑¥
sine du comptable compétent. .h∑ªL∞« VßU∫L∞« vK´
Art. 754– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 754 …œUL∞«
1983) En cas de mutation, l’ancien W∞U• w≠ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
propriétaire reste tenu du paiement de vI∂¥ ,‹ULºI∞« Èb•≈ WOJK± qI≤
279
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 755
toutes les créances nées de la co-pro- lOL§ l≠b° U±eK± o°Uº∞« p∞UL∞«
priété, liquides et exigibles à la date de WOJKL∞« s± tOK´ W∂¢d∑L∞« Êu¥b∞«
la mutation qu’il s’agisse de provision a¥¸U¢ bM´ WI∫∑ºL∞«Ë ,WØd∑AL∞«
ou de paiement définitif. «bI≤ UNF≠œ V§«u∞«Ë ,WOJKL∞« ‰UI∑≤«
l≠b° Ë√ …bŸQ° d±_« oKF¢ ¡«uß
.wzUN≤
Art. 755– Abrogé (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞U° …UGK±( : 755 …œUL∞«
janvier 1983). .)1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
Art. 756– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 756 …œUL∞«
1983) Les créances de toute nature de sLC¢ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
l’assemblée, à l’encontre de chaque WOFLπK∞ WI∫∑ºL∞« Êu¥b∞« lOL§
co-propriétaire, sont garanties par une s≥d° WOJKL∞« w≠ p¥d® qØ vK´
hypothèque légale sur son lot. .t∑LºÆ vK´ w≤u≤UÆ
280
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 756 bis 2
Art. 756 bis– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : ¸dJ± 756 …œUL∞«
janvier 1983) Les co-propriétaires qui ¡UØdAK∞ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
subissent un préjudice par suite de qB• «–≈ i¥uF∑∞« VK© w≠ o∫∞«
l’exécution de travaux en raison soit ‹«¡UM∂∞U° ÂUOI∞« V∂º° ¸d{ rN∞
d’une diminution définitive de la Èœ√ bÆ ‰UL´_« ÁcN° ÂUOI∞« ÊUØ ¡«uß
valeur de leur lot, soit d’un trouble de ‹œ√ Ë√ rNØö±√ WLOÆ s± ÊUBI≤ v∞≈
jouissance grave, même s’il est tempo- ŸUH∑≤ô« s± rNFM± v∞≈ ‰UL´_« Ác≥
raire, soit de dégradation ont droit à Ë√ U∑ÆR± u∞Ë UGOK° UFM± rNØö±Q°
une indemnité. ‰UL´_« Ác≥ ¡«d§ s± rN∞ qB•
.ÊuJKL¥ ULO≠ ‹U°UÅ≈
Cette indemnité qui est à la charge de lOL§ vK´ V¢d∑¥ i¥uF∑∞« «c≥Ë
l’ensemble des co-propriétaires, est ¸bI° Ÿ“u¥Ë WOJKL∞« w≠ ¡UØdA∞«
répartie selon la proportion initiale des ¡«e§_« w≠ b•«Ë qØ ‚uI•
droits de chacun dans des parties com- .WØd∑AL∞«
munes.
Art. 756 bis 1– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 1 ¸dJ± 756 …œUL∞«
janvier 1983) En cas de destruction Àb• «–≈ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
totale ou partielle, les co-propriétaires sJL¥ t≤S≠ wze§ Ë√ wKØ Âb≥
dont les lots composent le bâtiment ÊuJ∑L∞« ¡«e§ú∞ sOJ∞UL∞« ¡UØdAK∞
sinistré, peuvent décider, à la majorité «Ë¸dI¥ Ê√ ÂbNL∞« vM∂L∞« UNM±
des voix, la reconstruction de ce bâti- Ë√ vM∂L∞« b¥bπ¢ ‹«uÅ_« WO∂K¨Q°
ment ou la remise en état de la partie .¸dC∞« tI∫∞ Íc∞« ¡eπ∞« ÕöÅ≈
endommagée.
Art. 756 bis 2– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 2 ¸dJ± 756 …œUL∞«
janvier 1983) La collectivité des )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
281
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 756 bis 3
Art. 756 bis 3– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 3 ¸dJ± 756 …œUL∞«
janvier 1983) L’administrateur est élu Vª∑M¥ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
par l’assemblée qui peut le révoquer, w∑∞« WOFLπ∞« ·d© s± ·dB∑L∞«
le cas échéant. .¡UC∑Æô« bM´ tKBH¢ Ê√ UN∞ “uπ¥
Elle tient également une réunion extra- s± UOzUM∏∑ß« ‹U´UL∑§ô« bIF¢ ULØ
ordinaire, si besoin est, sur convoca- …¸œU∂± vK´ ¡UM° ·dB∑L∞« ·d©
tion et à l’initiative de l’administrateur w≠ ¡UØdA∞« s± VKD° Ë√ tM±
ou à la diligence de co-propriétaires et .UN∞ sOK¨UA∞« Ë√ WOJKL∞«
occupants.
Art. 763 bis– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : ¸dJ± 763 …œUL∞«
janvier 1983) Au début de chaque réu- s O F ¢ ) 1 9 8 3 d¥UM¥ 2 9 w ≠ Œ ¸ R L ∞ «
nion, l’assemblée désigne, par vote à UN∞ ŸUL∑§« qØ qN∑º± w≠ WOFLπ∞«
main levée, un président de séance; à X¥uB∑∞« o¥d© s´ WºKπK∞ UºOz¸
défaut de candidat, le plus âgé des co- sOF¥ ,p∞– ¸cF¢ Ê√Ë ,bO∞« l≠d°
propriétaires et-ou occupants est Ë√ WOJKL∞« w≠ p¥dA∞« UOzUIK¢
désigné d’office. .UMß d∂Ø_« ,UN∞ ,q¨UA∞«
Art. 764– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 764 …œUL∞«
1983) Les décisions de l’assemblée c ª ∑ ¢ ) 1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
sont prises par voie de suffrage en Ÿ«d∑Æô« o¥d© s´ WOFLπ∞« ‹«¸«dÆ
majorité simple ou qualifiée et leur WO∂K¨_« Ë√ WDOº∂∞« WO∂K¨_U°
exécution est confiée à l’administra- Ác≥ cOHM∑° qHJ∑¥Ë ,…œb∫L∞«
teur de l’immeuble placé directement Íc∞« ,¸UIF∞« ·dB∑± ‹«¸«dI∞«
sous son contrôle. W∂Æ«d± X∫¢ …d®U∂± l{u¥
.WOFLπ∞«
Cet administrateur est mandataire de ,WOFLπK∞ öOØË ,·dB∑∞« «c≥ bF¥
l’assemblée. Il la présente en justice. .¡UCI∞« Èb∞ UNK∏L¥Ë
Art. 764 bis– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( :¸dJ± 764 …œUL∞«
janvier 1983) Le co-propriétaire par- r≥Uº¥ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
ticipe aux travaux de l’assemblée et ‰UL´√ w≠ WOJKL∞« w≠ p¥dA∞«
dispose du droit de vote sur toutes les X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« t∞Ë WOFLπ∞«
questions inhérentes à la co-propriété. hª¢ w∑∞« qzUºL∞« lOL§ vK´
.WØd∑AL∞« WOJKL∞«
283
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 764 bis 1
Art. 764 bis 1– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 1 ¸dJ± 764 …œUL∞«
janvier 1983) Les co-propriétaires ou Ê√ “uπ¥ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
occupants peuvent se faire représenter Ë√ WOJKL∞« w≠ ¡UØdA∞« q∏L¥
par un mandataire de leur choix à l’ex- t≤˸U∑ª¥ qOØË UN∞ sOK¨UA∞«
ception de l’administrateur ou de son .t§Ë“ Ë√ ·dB∑L∞« ¡UM∏∑ßU°
conjoint.
En cas d’indivision d’un lot et à défaut »UO¨ bM´Ë ,WLºÆ ŸuO® W∞U• w≠
du représentant commun délégué par t{u≠ Íc∞« „d∑AL∞« q∏LL∞«
les intéressés un mandataire sera WLJ∫L∞« fOz¸ sOF¥ ÊuOMFL∞«
désigné par le président du tribunal, à ¡UØdA∞« b•√ s± VKD° p∞–Ë öOØË
la requête de l’un des indivisaires ou .·dB∑L∞« s± Ë√ ŸuOA∞« vK´
de l’administrateur.
Art. 764 bis 2– (Loi n° 83-01 du 29 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 2 ¸dJ± 764 …œUL∞«
janvier 1983) Les décisions adoptées o∂DM¢ )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
284
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 769
Art. 765 et 766– Abrogés (par la loi Êu≤UI∞U° …UGK±( : 766Ë 765 ÊU¢œUL∞«
n° 83-01 du 29 janvier 1983). .)1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞« 01-83 rƸ
Art. 767– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 767 …œUL∞«
1983) L’assemblée générale ne peut, à “uπ¥ ô )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
quelque majorité que ce soit, imposer WO∂K¨√ X≤UØ ULN± W±UF∞« WOFLπK∞
à un co-propriétaire une modification w≠ ¡UØdA∞« b•√ ÂeK¢ Ê√ ‹«uÅ_«
à la destination de ses parties priva- ULO≠ WÅUª∞« ¡«e§_« dOOG∑° WOJKL∞«
tives ou aux modalités de leur jouis- ŸUH∑≤ô« WOHOØ dOOG¢ Ë√ ,t∞ ‹b´√
sance telles qu’elles résultent du règle- WOJKL∞« ÂUE≤ w≠ ¸dI± u≥ ULØ UN°
ment de co-propriété. .WØd∑AL∞«
Art. 768– (Abrogé par la loi n° 83-01 -83 rƸ Êu≤UI∞U° …UGK±( : 768 …œUL∞«
du 29 janvier 1983). .)1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞« 01
Art. 769– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 769 …œUL∞«
1983) La surélévation ou la construc- sJL¥ ô )1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞«
tion de bâtiments aux fins de créer de ¡UA≤≈ ·bN° ‹«¸UL´ Ë√ o°«u© ¡UM°
nouveaux locaux à usage privatif, ne ô≈ ’Uª∞« ‰ULF∑ßö∞ …b¥b§ ‹ö∫±
peut être réalisée que sur décision de p∞c° w{UI∞« WOFLπ∞« ¸«dÆ ÊUØ «–≈
l’assemblée prise à l’unanimité de ses ¡UØdA∞« UNzUC´√ ŸUL§S° cª¢« bÆ
membres co-propriétaires. .WOJKL∞« w≠
Art. 770 et 771– Abrogés (par la loi Êu≤UI∞U° …UGK±( : 771Ë 770 ÊU¢œUL∞«
n° 83-01 du 29 janvier 1983). .)1983 d¥UM¥ 29 w≠ Œ¸RL∞« 01-83 rƸ
Art. 772– (Loi n° 83-01 du 29 janvier 01-83 rƸ Êu≤UI∞«( : 772 …œUL∞«
1983) Les actions personnelles nées de  œ U I ∑ ¢ ) 1 9 8 3 d ¥ UM ¥ 2 9 w ≠ Œ ¸ R L ∞ «
l’application du statut de la co-pro- WOBªA∞« ÍËU´b∞« «u´√ …dAF°
priété entre les occupants ou entre un WOJKL∞« ÂUE≤ oO∂D¢ s´ QAM¢ w∑∞«
occupant et l’administrateur, se pre- b•√ sO°Ë sOK¨UA∞« sO° WØd∑AL∞«
scrivent par un délai de dix (10) ans. .·dB∑L∞«Ë sOK¨UA∞«
Les actions qui ont pour objet de con- UN≤Q® s± ÊuJ¥ w∑∞« ÍËU´b∞« U±√
tester la décision de l’assemblée Ê√ VπO≠ WOFLπ∞« ¸«dÆ W{¸UF±
doivent, à peine de déchéance, être sO{¸UFL∞« sOK¨UA∞« ·d© s± ÂbI¢
introduites par les occupants oppo- s¥dN® …b± w≠ sO∂zUG∞« Ë√ rNM±
sants ou défaillants, dans un délai de ·d© s± UN≤ö´≈ Âu¥ s± ¡«b∑°«
deux (2) mois à compter de leur no- .Èu´b∞« XDIß ô≈Ë ·dB∑L∞«
tification par l’administrateur.
Art. 773– Tous les biens vacants et „ö±√ s± UJK± d∂∑F¢ : 773 …œUL∞«
sans maître et ceux des personnes qui w∑∞« …d¨UA∞« ‰«u±_« lOL§ W∞Ëb∞«
décèdent sans héritiers, ou dont les ‰«u±√ p∞cØË ,p∞U± UN∞ fO∞
286
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 776
Art. 775– Le testament est régi par le Êu≤UÆ WOÅu∞« vK´ Ídº¥ : 775 …œUL∞«
code de la famille et les lois y re- ’uBM∞«Ë WOBªA∞« ‰«u•_«
latives. .UN° WIKF∑L∞« WO≤u≤UI∞«
Art. 776– Tout acte juridique ac- ¸bB¥ w≤u≤UÆ ·dB¢ qØ : 776 …œUL∞«
compli par une personne pendant sa ‹uL∞« ÷d± ‰U• w≠ hª® s´
dernière maladie dans un début de U≠UC± U´d∂¢ d∂∑F¥ Ÿd∂∑∞« bBI°
libéralité, est censé être une disposi- tOK´ Ídº¢Ë ,‹uL∞« bF° U± v∞≈
tion testamentaire et doit être régi par WOLº∑∞« X≤UØ U¥√ WOÅu∞« ÂUJ•√
les règles du testament, quelle que soit .·dB∑∞« «c≥ v∞≈ vDF¢ w∑∞«
la dénomination donnée à cet acte.
Si les héritiers prouvent que l’acte a ¸bÅ ·dB∑∞« Ê√ W£¸u∞« X∂£√ «–≈
287
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 777
été accompli par leur auteur pendant d∂∑´« ‹uL∞« ÷d± w≠ rN£¸u± s´
sa dernière maladie, cet acte est censé Ÿd∂∑∞« qO∂ß vK´ «¸œUÅ ·dB∑∞«
être fait dans un but de libéralité à ·dB∑∞« t∞ ¸bÅ s± X∂∏¥ r∞ U±
moins que le bénéficiaire ne prouve le ÂUJ•√ b§u¢ r∞ U± «c≥ qØ ,p∞– ·öî
contraire. Le tout sauf dispositions .tH∞Uª¢ WÅUî
spéciales contraires.
Art. 777– À moins de preuve con- WOÅË ·dB∑∞« d∂∑F¥ : 777 …œUL∞«
traire, lorsqu’une personne fait un acte ·dB¢ «–≈ UN±UJ•√ tOK´ Ídπ¢Ë
de disposition au profit d’un de ses tºHM∞ vM∏∑ß«Ë t∑£¸Ë b•_ hª®
héritiers tout en se réservant, d’une ·dB∑L∞« ¡wA∞« …“UO• U± WI¥dD°
manière quelconque, la possession et r∞ U± t¢UO• …b± t° ŸUH∑≤ô«Ë tO≠
la jouissance de la chose objet de cette .p∞– n∞Uª¥ qO∞œ „UM≥ sJ¥
aliénation pour la durée de sa vie,
l’acte est censé être une disposition
testamentaire et doit être régi par les
règles du testament.
Art. 778– Les alluvions apportées s± ÊuJ∑¢ w∑∞« ÷¸_« : 778 …œUL∞«
successivement et imperceptiblement WOπ¥¸b¢ WI¥dD° dNM∞« t∂Kπ¥ wL©
par les fleuves, appartiennent aux pro- sOJ∞ULK∞ UJK± ÊuJ¢ Wßuº∫± dO¨
priétaires riverains. .s¥¸ËUπL∞«
Art. 779– Les relais de la mer ap- ÷¸_« W∞ËbK∞ UJK± ÊuJ¢ : 779 …œUL∞«
partiennent à l’État. .d∫∂∞« UNM´ nAJM¥ w∑∞«
Il n’est pas permis d’empiéter sur la ,d∫∂∞« ÷¸√ vK´ ÍbF∑∞« “uπ¥ ô
mer. Les terrains artificiellement sous- WOHOJ° hKª∑º¢ w∑∞« ÷¸_«Ë
traits à l’action du flot, appartiennent à UJK± ÊuJ¢ d∫∂∞« ÁUO± s± WO´UMÅ
l’État. .W∞ËbK∞
288
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 781
-23 w≠ ¸«dÆ )tF± s±Ë ‰ ·( Ë )UNF± s±Ë · Õ( sO° 44804 rƸ WOCÆ -
49Ë 48 ,47 ’ ,4 œb´ ,1990 WMß ‚. 1987-02
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
bI´ qO㧛 Âu¥ s± WMß ‹d± «–≈ jIº¥ WFHA∞« o• Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞«
dO¨ w≠ Êu≤UI∞« ‚dª° tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,lO∂∞«
.tC≠¸ V§u∑º¥ tK∫±
‰u• dB∫M¥ sO≠dD∞« sO° Ÿ«eM∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞
WKπº±Ë WOL߸ œuIF° XFO° UNOK´ Ÿ“UM∑L∞« „ö±_« Ê√Ë WFHA∞« o• ‹u∂£
w≠ ULNI• W߸UL± U∑∂K© sO∑M´UD∞« Ê√Ë ,1947Ë 1946Ë 1944 ‹«uMß w≠
rNzUG∞S° fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,1951 ÍU± 31 w≠ …¸d∫± œuI´ W£ö∏° WFHA∞«
U•O∫Å «uI∂© Èu´b∞« ‰UD°S° ¡UCI∞« b¥b§ s±Ë rN¥b∞ n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞«
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UI∞«
Art. 781– L’attribution des terrains UN∞u∫¥ w∑∞« w{«¸_« : 781 …œUL∞«
déplacés ou découverts par le fleuve et UNM´ nAJM¥ Ë√ UN≤UJ± s± dNM∞«
les îles formées dans son lit, est réglée Á«dπ± s± ÊuJ∑¢ w∑∞« ¸eπ∞«Ë
289
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 782
Art. 782– Toute plantation, toute con- Ë√ ÷¸_« vK´ U± qØ : 782 …œUL∞«
struction ou tout autre ouvrage exis- ‹PAM± Ë√ ¡UM° Ë√ ”«d¨ s± UN∑∫¢
tant au-dessus ou au-dessous du sol, ÷¸_« V•UÅ qL´ s± d∂∑F¥ Èdî√
est censé avoir été fait par le proprié- .t∞ UØuKL± ÊuJ¥Ë t∑IH≤ vK´ t±UÆ√Ë
taire du sol à ses frais et lui appartient. Ê√ vK´ WMO∂∞« ÂUI¢ Ê√ “uπ¥ t≤√ dO¨
Il peut, toutefois, être prouvé que l’ou- ULØ t∑IH≤ vK´ ‹PAML∞« ÂUÆ√ UO∂M§√
vrage a été fait par un tiers à ses frais, V•UÅ Ê√ vK´ WMO∂∞« ÂUI¢ Ê√ “uπ¥
comme il peut être prouvé que le pro- WOJK± UO∂M§√ ‰uî bÆ ÷¸_«
priétaire du sol a accordé à un tiers la Ë√ q∂Æ s± WLzUÆ X≤UØ ‹PAM±
propriété de l’ouvrage déjà existant ou ‹PAML∞« Ác≥ W±UÆ≈ w≠ o∫∞« t∞uî
le droit d’établir cet ouvrage et d’en .UNJKL¢ w≠Ë
acquérir la propriété.
151 ,150 ’ ,4 œb´ ,1990 WMß ‚. ) » ( Ë )Ÿ „( sO° 52627 rƸ WOCÆ -
1989-11-20 ¸«dÆ -152Ë
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ-
s± bF¥ ¡UM° Ë√ ”«d¨ s± UN∑∫¢ Ë√ ÷¸_« vK´ U± qØ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
‹PAML∞« ÂUÆ√ UO∂M§√ Ê√ vK´ WMO∂∞« ÂUI¢ r∞ U± UØuKL± ÊuJ¥Ë UN∂•UÅ qL´
.Êu≤UIK∞ UÆdî bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,t∑IH≤ vK´
vK´ WMO∂∞« ULOI¥ r∞ UL≥b{ ÊuFDL∞« Ê√ ‰U∫∞« WCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞
WN§ ÊS≠ s´UD∞« ÷¸√ vK´ tOK´ Ÿ“UM∑L∞« sJº∞« U±UÆ√ ULN£¸u± Ë√ ULN≤√
s´UD∞« Èu´œ i≠d° w{UI∞« UN¥b∞ n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞« U≥bO¥Q∑° ·UMµ∑ßù«
bÆ tOK´ Ÿ“UM∑L∞« sJºK∞ sOK¨UA∞« UL≥b{ ÊuFDL∞« œd© v∞≈ WO±«d∞«
.Êu≤UI∞« XÆdî
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
Art. 783– Les plantations, construc- V•UB∞ UB∞Uî UJK± ÊuJ¥ : 783 …œUL∞«
tions ou autres ouvrages faits avec des Ë√ ”«d¨ s± UNO≠ t£b∫¥ U± ÷¸_«
matériaux appartenant à autrui, devi- œ«uL° UNLOI¥ Èdî√ ‹PAM± Ë√ ¡UM°
ennent la propriété exclusive du pro- Ÿe≤ UMJL± sJ¥ r∞ «–≈ ÁdOG∞ WØuKL±
priétaire du sol lorsque l’enlèvement ‹PAML∞« o∫K¥ Ê√ ÊËœ œ«uL∞« Ác≥
de ces matériaux n’est pas possible UN´e≤ UMJL± ÊUØ Ë√ rOº§ ¸d{
290
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 784
Art. 784– Lorsque les ouvrages ont ‹PAML∞« hª® ÂUÆ√ «–≈ : 784 …œUL∞«
été faits, en connaissance de cause par UN≤√ rKF¥ ÷¸√ vK´ ÁbM´ s± œ«uL°
un tiers avec ses propres matériaux, UN∂•UÅ U{¸ ÊËœ ÁdOG∞ pK±
sans le consentement du propriétaire q§√ w≠ VKD¥ Ê√ ÷¸_« V•UBK≠
du sol, celui-ci peut, dans le délai d’un W±UÆS° tO≠ rK´ Íc∞« ÂuO∞« s± WMß
an à partir du jour où il a eu connais- WIH≤ vK´ ‹PAML∞« W∞«“≈ ‹PAML∞«
sance de l’exécution de ces ouvrages, ¸dC∞« s´ i¥uF∑∞« l± UN±UÆ√ s±
demander soit leur enlèvement aux VKD¥ Ê√ Ë√ ,p∞– ‰U∫∞« vC∑Æ« «–≈
frais du tiers avec réparation du préju- Ë√ UN∑LOÆ l≠œ q°UI± U≥¡UI∂∑ß«
dice s’il y a lieu, soit leur maintien mK∂± l≠œ Ë√ ÂbN∞« W∞U• w≠ UN∑LOÆ
moyennant paiement ou de leur valeur V∂º° ÷¸_« sL£ w≠ œ«“ U± ÍËUº¥
en état de démolition ou d’une somme .UN° ‹PAML∞« œu§Ë
égale à la plus-value que ces ouvrages
ont procuré au sol.
Le tiers qui a fait les ouvrages peut VKD¥ Ê√ ‹PAML∞« ÂUÆ√ sL∞ “uπ¥Ë
demander leur enlèvement s’il n’en ÷¸_U° o∫K¥ ô p∞– ÊUØ Ê≈ UN´e≤
résulte point des dommages au fonds, ÷¸_« V•UÅ ¸U∑î« «–≈ ô≈ «¸d{
à moins que le propriétaire du sol ne …dIH∞« ÂUJ•_ UI∂© U≥¡UI∂∑ß≈
préfère garder les ouvrages conformé- .WI°Uº∞«
ment aux dispositions de l’alinéa
précédent.
291
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 785
Art. 785– Si le tiers qui a exécuté les ‹PAML∞« ÂUÆ√ s± ÊUØ «–≈ : 785 …œUL∞«
ouvrages mentionnés à l’article 784 bI∑F¥ 784 …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
était de bonne foi, le propriétaire du UN∑±UÆ≈ w≠ o∫∞« t∞ Ê√ WO≤ sº∫°
sol n’a pas le droit d’en demander VKD¥ Ê√ ÷¸_U° V•UB∞ fOK≠
l’enlèvement, mais il peut à son choix l≠b¥ Ê√ sO° dOª¥ UL≤≈Ë W∞«“ù«
payer au tiers, lorsque celui-ci n’en UGK∂± Ë√ qLF∞« …d§√Ë œ«uL∞« WLOÆ
demande pas la séparation, ou la ÷¸_« WLOÆ w≠ œ«“ U± ÍËUº¥
valeur des matériaux et le prix de r∞ U± «c≥ ‹PAML∞« Ác≥ V∂º°
main-d'œuvre, ou une somme égale à .UN´e≤ ‹PAML∞« V•UÅ VKD¥
la plus-value que ces ouvrages ont
procurée au fonds.
Toutefois, si les ouvrages sont tel-
lement considérables, que le rem- XGK° bÆ ‹PAML∞« X≤UØ «–≈ t≤√ dO¨
boursement de leur valeur s’avère U≥b¥bº¢ ÊUØË WOL≥_« s± «b•
onéreux pour le propriétaire du sol, Ê√ t∞ “U§ ÷¸_« V•UB∞ UI≥d±
celui-ci peut demander l’attribution au ÂUÆ√ sL∞ ÷¸_« pOKL¢ VKD¥
tiers de la propriété du sol contre .‰œU´ i¥uF¢ dOE≤ ‹PAML∞«
paiement d’une indemnité équitable.
œb´ ,1990 WMß ‚. 1988-10-26 ¸«dÆ )√ Õ( Ë )‰ „( sO° 48167 rƸ WOCÆ -
26Ë 25 ,24 ,23 ’ ,3
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
bI∑F¥ dOGK∞ WØuKL± ÷¸√ vK´ ‹PAM± ÂUÆ√ s± Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
l≠b¥ Ê√ sO° ¸UOª∞« ÷¸_« V•UBK≠ ,UN∑±UÆ≈ w≠ o∫∞« t∞ Ê√ WO≤ sº∫°
V∂º° ÷¸_« WLOÆ w≠ œ«“ U± ÍËUº¥ UGK∂± Ë√ qLF∞« …d§√Ë œ«uL∞« WLOÆ
UH∞Uª± bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ‹PAML∞« Ác≥
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UIK∞
Art. 786– Si un tiers fait des ouvrages ‹PAM± w∂M§√ ÂUÆ√ «–≈ : 786 …œUL∞«
avec ses propres matériaux, après avoir s± t∞ hOîd∑∞« bF° ÁbM´ s± œ«uL°
obtenu l’autorisation du propriétaire du Ê√ ÷¸_« p∞UL∞ “uπ¥ ö≠ ÷¸_« p∞U±
sol, celui-ci ne peut, à défaut de conven- b§u¥ r∞ «–≈ ‹PAML∞« W∞«“≈ VKD¥
tion au sujet de ces ouvrages, en deman- l≠b¥ Ê√ tOK´ Vπ¥Ë ,UN≤Q® w≠ ‚UH¢«
der l’enlèvement; il doit payer au tiers, si UN´e≤ d§_« «c≥ VKD¥ r∞ «–≈ dOGK∞
ce dernier ne demande pas leur sépara- w≠ ULNOK´ ’uBML∞« sO∑LOI∞« Èb•≈
292
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 791
tion, l’une des deux valeurs prévues au .785 …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞«
premier alinéa de l’article 785.
Art. 787– Les dispositions de l’article w≠ 841 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ : 787 …œUL∞«
841 s’appliquent au règlement de l’in- w≠ tOK´ ’uBML∞« i¥uF∑∞« ¡«œ√
demnité prévue aux trois articles 784, .786Ë 785Ë 784 œ«uL∞«
785 et 786.
Art. 788– Si, en procédant à la con- u≥Ë ÷¸_« p∞U± ÊUØ «–≈ : 788 …œUL∞«
struction d’un bâtiment dans son pro- WO≤ sº∫° ÈbF¢ bÆ UN° ¡UM° rOI¥
pre fonds, le propriétaire empiète, de “U§ WIÅöL∞« ÷¸_« s± ¡e§ vK´
bonne foi, sur une partie du fonds con- Ê√ p∞c∞ ö∫± ‹√¸ «–≈ WLJ∫LK∞
tiguë, le tribunal peut, suivant son vK´ WIÅöL∞« ÷¸_« V•UÅ d∂π¢
appréciation, contraindre le proprié- ¡eπ∞« WOJK± s´ Á¸Uπ∞ ‰“UM∑¥ Ê√
taire de ce dernier fonds, à céder à son i¥uF¢ q°UI± ¡UM∂∞U° ‰uGAL∞«
voisin la propriété de la partie occupée .‰œU´
par le bâtiment, moyennant une
indemnité équitable.
Art. 790– Si les ouvrages sont faits ‹PAM± w∂M§√ ÂUÆ√ «–≈ : 790 …œUL∞«
par un tiers avec des matériaux ap- p∞UL∞ fOK≠ ÁdOG∞ WØuKL± œ«uL°
partenant à autrui, le propriétaire de UL≤≈Ë U≥œ«œd∑ß« VKD¥ Ê√ œ«uL∞«
ces matériaux ne peut pas les reven- vK´ i¥uF∑∞U° l§d¥ Ê√ t∞ ÊuJ¥
diquer, mais il a droit à une indemnité vK´ l§d¥ Ê√ t∞ ULØ w∂M§_« «c≥
contre le tiers et même contre le pro- u≥ U± vK´ b¥e¥ ô UL° ÷¸_« p∞U±
priétaire du fonds jusqu’à concurrence pK¢ WLOÆ s± t∑±– w≠ ‚U°
de ce qui reste dû par ce dernier de la .‹PAML∞«
valeur de ces ouvrages.
294
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 795
Art. 793– La propriété des immeubles ‚uI∫∞«Ë WOJKL∞« qIM¢ ô : 793 …œUL∞«
et les autres droits réels ne sont trans- ÊUØ ¡«uß ¸UIF∞« w≠ Èdî_« WOMOF∞«
férés, aussi bien entre parties qu’à l’é- o• w≠ Â√ s¥bÆUF∑L∞« sO° p∞–
gard des tiers, que si les formalités w∑∞« ‹«¡«d§ù« XO´Ë¸ «–≈ ô≈ dOG∞«
prévues par la loi et notamment les hî_U°Ë Êu≤UI∞« UNOK´ hM¥
textes régissant la publicité foncière dN® W∫KB± d¥b¢ w∑∞« sO≤«uI∞«
sont observés. .¸UIF∞«
Art. 795– Sous réserve des disposi- p∞–Ë WFHA∞« o• X∂∏¥ : 795 …œUL∞«
tions prévues par l’ordonnance portant UNOK´ hM¥ w∑∞« ÂUJ•_« …U´«d± l±
révolution agraire, le droit de chefâa :WO´«¸e∞« …¸u∏∞U° oKF∑L∞« d±_«
appartient :
295
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 796
WMß ‚. 2000-04-26 ¸«dÆ )Ÿ ‘ (Ë )tF± s±Ë √ Ÿ( sO° 198458 rƸ WOCÆ -
166Ë 165 ,164 ,163 ’ ,2 œb´ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ
XFO° «–≈ ŸUH∑≤ù« o• V•UB∞.WFHA∞« o• X∂∏¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
UNCF° Ë√ UNKØ W∂Æd∞«
lH∑ML∞« TOA∞« ‰ULF∑ßU° t∂•UB∞ `Lº¥ ŸUH∑≤ù« o• Ê√ U≤u≤UÆ X°U∏∞« s±
Á«b± w≠ ¸Uπ¥ù« o• s´ nK∑ª¥ u≥Ë tOK´ k≠U∫¥ ÊQ}K´ p∞UL∞« q∏± tK∏± t°
ŸUH∑≤≈ o• u≥ ¸Uπ¥ù« o• Ê√ fKπL∞« …UCÆ d∂∑´≈ UL∞Ë ,t¢b±Ë ÁœËb•Ë
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ rN≤S≠ WFHA∞« o• d§Q∑ºLK∞ «ËdÆ√Ë
Art. 796– En cas de concours de ÊuJ¥ ¡UFHA∞« œbF¢ «–≈ : 796 …œUL∞«
plusieurs préempteurs, l’exercice du VO¢d∑∞« Vº• WFHA∞« o• ‰ULF∑ß«
droit du chefâa se fait dans l’ordre :WO∞U∑∞« ‹«dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
prévu aux alinéas suivants :
296
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 799
Art. 797– Si un acheteur acquiert un «¸UI´ hª® Èd∑®« «–≈ : 797 …œUL∞«
immeuble susceptible de préemption Ê√ q∂Æ t´U° r£ tO≠ WFHA∞« “uπ¢
et le revend avant que ne se manifeste Ë√ WFHA∞U° cî_« w≠ W∂¨¸ Í√ sKF¢
aucune déclaration de chefâa ou avant …œULK∞ UI∂© W∂¨d∞« Ác≥ qO㧛 q∂Æ
la transcription de cette déclaration s± ô≈ WFHA∞U° cî_« “uπ¥ ö≠ 801
conformément à l’article 801, la ◊ËdA∞« Vº•Ë w≤U∏∞« Íd∑AL∞«
chefâa ne peut être admise que contre .UN° Èd∑®« w∑∞«
le deuxième acquéreur et suivant les
conditions de son achat.
– si la vente est faite aux enchères wMKF∞« œ«eL∞U° lO∂∞« qB• «–≈ -
publiques conformément à une pro- ,Êu≤UI∞« UNL߸ ‹«¡«d§ù UI≠Ë
cédure prescrite par la loi;
– si le fonds vendu est destiné à l’ex- q∫± ÊuJO∞ lO° bÆ ¸UIF∞« ÊUØ «–≈ -
ercice d’un culte ou doit être annexé à .…œU∂F∞« q∫L° o∫KO∞ Ë√ …œU∂´
un immeuble déjà affecté à cet usage.
Art. 802– La demande en chefâa doit, WFHA∞« Èu´œ l≠¸ Vπ¥ : 802 …œUL∞«
à peine de déchéance, être introduite WLJ∫L∞« ÂU±√ Íd∑AL∞«Ë lzU∂∞« vK´
contre le vendeur et l’acquéreur q§√ w≠ ¸UIF∞« UN¢dz«œ w≠ lÆ«u∞«
devant le tribunal de la situation de Êö´ù« a¥¸U¢ s± U±u¥ sO£ö£
l’immeuble dans le délai de trente ô≈Ë 801 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
jours à partir de la date de la déclara- .o∫∞« jIß
tion prévue à l’article 801.
298
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 805
Art. 803– Sans préjudice des règles ¸bB¥ Íc∞« rJ∫∞« d∂∑F¥ : 803 …œUL∞«
relatives à la publicité foncière, le WOJKL∞ «bMß WFHA∞« ‹u∂∏° UOzUN≤
jugement qui fait définitivement droit b´«uI∞U° ‰öî≈ ÊËœ p∞–Ë lOHA∞«
à la demande en chefâa, vaut titre de .͸UIF∞« ¸UN®ùU° WIKF∑L∞«
propriété pour le préempteur.
Art. 804– Le préempteur est, vis-à-vis W∂ºM∞U° lOHA∞« q∫¥ : 804 …œUL∞«
du vendeur, substitué à l’acquéreur en lOL§ w≠ Íd∑AL∞« q∫± lzU∂∞« v∞≈
tous ses droits et obligations. ,t¢U±«e∑∞«Ë tÆuI•
Il ne peut, toutefois, bénéficier du q§_U° ŸUH∑≤ô« t∞ sJL¥ ô t≤√ ô≈
terme accordé à l’acquéreur pour le sL∏∞« l≠œ s´ Íd∑ALK∞ »ËdCL∞«
paiement du prix qu’avec le consen- ,lzU∂∞« U{d° ô≈
tement du vendeur.
Si, après la préemption, l’immeuble U± «–≈ lzU∂∞« vK´ lOHA∞« l§d¥ ôË
est revendiqué par un tiers, le pré- .WFHA∞« bF° ¸UIF∞« dOG∞« œd∑ß«
empteur n’a recours que contre le
vendeur.
Art. 805– Si, avant la déclaration de w≠ Íd∑AL∞« vM° «–≈ : 805 …œUL∞«
chefâa, l’acquéreur a fait des cons- tO≠ ”d¨ Ë√ ŸuHAL∞« ¸UIF∞«
tructions ou des plantations, sur l’im- w≠ W∂¨d∞U° Êö´ù« q∂Æ «¸Uπ®√
meuble préempté, le préempteur est UL∞ UF∂¢ U±eK± lOHA∞« ÊUØ WFHA∞«
tenu de rembourser à l’acquéreur au U±≈ t∞ l≠b¥ Ê√ Íd∑AL∞« Á¸U∑ª¥
choix de celui-ci, soit la somme œ«“ U± ¸«bI± Ë√ tIH≤√ Íc∞« mK∂L∞«
dépensée, soit le montant de la plus- Ë√ ¡UM∂∞« V∂º° ¸UIF∞« WLOÆ w≠
value que ces constructions ou planta- .”«dG∞«
tions ont procurées à l’immeuble.
Mais si les constructions ou les planta- bF° ”«dG∞« Ë√ ¡UM∂∞« qB• «–≈ U±√
tions ont été faites après déclaration de ÊUØ WFHA∞« w≠ W∂¨d∞U° Êö´ù«
préemption, le préempteur peut ¸U∑î« «–≈Ë W∞«“ù« VKD¥ Ê√ lOHAK∞
demander qu’elles soient enlevées. ö≠ ”«dG∞« Ë√ ¡UM∂∞« wI∂∑º¥ Ê√
S’il préfère les conserver, il n’est tenu ¡UM∂∞« ‹«Ëœ√ WLOÆ l≠b° ô≈ ÂeK¥
qu’au paiement de la valeur des .”«dG∞« ‹UIH≤ Ë√ qLF∞« …d§√Ë
matériaux de constructions, de la
299
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 806
Art. 808– La possession ne peut être qL´ vK´ …“UO∫∞« ÂuI¢ ô : 808 …œUL∞«
fondée sur des actes de pure faculté ou Ë√ WBî¸ œdπ± t≤√ vK´ dOG∞« tO¢Q¥
de simple tolérance. qO∂ß vK´ tKL∫∑¥ qL´ vK´
.`±Uº∑∞«
La possession exercée par violence,
300
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 810
Art. 809– L’incapacité peut acquérir Ê√ eOLL∞« dOG∞ “uπ¥ : 809 …œUL∞«
la possession par l’intermédiaire de »uM¥ s± o¥d© s´ …“UO∫∞« VºJ¥
son représentant légal. .WO≤u≤UÆ W°UO≤ tM´
Art. 810– Sous réserve des disposi- W©Ußu∞U° …“UO∫∞« `B¢ : 810 …œUL∞«
tions prévues par l’ordonnance portant rßU° U≥d®U∂¥ jOßu∞« ÊUØ v∑±
révolution agraire, la possession peut t±eK¥ ôUB¢« t° öB∑± ÊUØË ezU∫∞«
être exercée par intermédiaire, à con- ÁcN° oKF∑¥ ULO≠ Ád±«ËQ° ¸UL∑zù«
dition qu’il l’exerce au nom du pos- ÂUJ•√ …U´«d± l± tKØ p∞–Ë …“UO∫∞«
sesseur et à l’égard de ce dernier, dans …¸u∏∞« ÊQ® w≠ ¸œUB∞« d±_«
de tels rapports de dépendance qu’il .WO´«¸e∞«
soit obligé de se conformer à ses
instructions en ce qui concerne la pos-
session.
En cas, de doute, celui qui exerce la d®U∂± Ê√ ÷d∑H¥ pA∞« bM´Ë
possession est présumé l’exercer pour X≤UØ ÊS≠ tºHM∞ “u∫¥ UL≤≈ …“UO∫∞«
son propre compte. S’il continue une WI°Uß …“UO∫∞« ¸«dL∑ß« …“UO∫∞«
possession antérieure, la continuation u≥ ¸«dL∑ßô« «c≥ Ê√ ÷d∑≠«
est présumée être faite au nom de celui .UN° ∆œU∂∞« »Uº∫∞
qui a commencé la possession.
301
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 811
Art. 812– La possession peut être ÊËœ …“UO∫∞« qI≤ “uπ¥ : 812 …œUL∞«
transmise sans remise matérielle si le UF{«Ë ezU∫∞« dL∑ß« «–≈ ÍœU± rOKº¢
possesseur continue la possession …“UO∫∞« w≠ tHKª¥ s± »Uº∫∞ Áb¥
pour le compte de son ayant- cause ou sJ∞Ë Áb¥ UF{«Ë nKª∞« dL∑ß« Ë√
si ce dernier demeure en possession .tºH≤ »Uº∫∞
mais pour son propre compte.
Art. 813– La remise des titres délivrés …UDFL∞« ‹«bMº∞« rOKº¢ : 813 …œUL∞«
en représentation de marchandises sO±√ v∞≈ UN° œuNFL∞« lzUC∂∞« s´
confiées à un voiturier ou entreposées ÂuI¥ Ê“UªL∞« w≠ W´œuL∞« Ë√ qIM∞«
dans des magasins, équivaut à la .UN¢«– lzUC∂∞« rOKº¢ ÂUI±
remise des marchandises mêmes.
Toutefois, si les titres sont remis à une ‹«bMº∞« hª® rKº¢ «–≈ t≤√ dO¨
personne et les marchandises à une ÊUØË UN¢«– lzUC∂∞« dî¬ rKº¢Ë
autre personne, et que les deux soient WOKC≠_« ÊS≠ WOM∞« sº• UL≥öØ
de bonne foi, la préférence est à celle .lzUC∂∞« rKº¢ sL∞ ÊuJ¢
qui a reçu les marchandises.
L’ayant cause, à titre particulier, peut v∞≈ rC¥ Ê√ ’Uª∞« nKªK∞ “uπ¥Ë
joindre à sa possession celle de son .ÂœUI∑∞« mK∂O∞ tHKß …“UO• t¢“UO•
auteur pour aboutir à la prescription.
302
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 817
Art. 815– La possession cesse lorsque vKª¢ «–≈ …“UO∫∞« ‰Ëe¢ : 815 …œUL∞«
le possesseur abandonne son pouvoir vK´ WOKFH∞« t¢dDOß s´ ezU∫∞«
de fait sur le droit qui en est l’objet ou W¥Q° …dDOº∞« Ác≥ bI≠ «–≈ Í√ o∫∞«
lorsqu’il le perd de toute autre .Èdî√ WI¥d©
manière.
Art. 816– La possession ne cesse pas ‰U• «–≈ …“UO∫∞« ‰Ëe¢ ô : 816 …œUL∞«
si un obstacle de nature temporaire ezU∫∞« …d®U∂± ÊËœ w∑ÆË l≤U±
empêche le possesseur d’exercer le .o∫∞« vK´ WOKFH∞« …dDOºK∞
pouvoir de fait sur le droit qu’il pos-
sède.
Art. 817– Celui qui est dépossédé «–≈ ¸UIF∞« ezU∫∞ “uπ¥ : 817 …œUL∞«
d’un immeuble peut dans l’année qui WMº∞« ‰öî VKD¥ Ê√ t¢“UO• bI≠
suit la dépossession, demander à être ÊUØ «–S≠ tO∞≈ U≥œ¸ ,U≥bIH∞ WO∞U∑∞«
réintégré dans sa possession. Si la WMº∞« ÊU¥dß √b° WOHî …“UO∫∞« bI≠
dépossession est clandestine, le délai .p∞– ·UAJ≤« XÆË s±
d’un an commence du jour où elle est
découverte.
Celui qui possède pour autrui peut s± …“UO∫∞« œd∑º¥ Ê√ UC¥√ “uπ¥Ë
également demander à être réintégré .ÁdO¨ s± W°UOM∞U° «ezU• ÊUØ
dans la possession.
303
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 819
Art. 820– Celui qui possède un im- dL∑ß«Ë «¸UI´ “U• s± : 820 …œUL∞«
meuble durant une année entière, peut, t∞ lÆË r£ WK±UØ WMß …b± t∞ «ezU•
s’il est troublé dans sa possession, l≠d¥ Ê√ t∞ “U§ t¢“UO• w≠ ÷dF¢
exercer, dans l’année qui suit le trou- .÷dF∑∞« lML° Èu´œ WMº∞« ‰öî
ble, une action en justice, pour le faire
cesser.
Art. 821– Le possesseur d’un im- «¸UI´ “U• sL∞ “uπ¥ : 821 …œUL∞«
meuble qui, après une année entière de WK±UØ WMß …b± t∞ «ezU• dL∑ß«Ë
possession, craint pour de justes t∞ ÷dF∑∞« W∞uIF± »U∂ß_ wAîË
raisons d’être troublé par de nouveaux t¢“UO• œbN¢ …b¥b§ ‰UL´√ ¡«d§ s±
travaux menaçant sa possession de ces U∂∞U© w{UI∞« v∞≈ d±_« l≠d¥ Ê√
travaux, à condition qu’ils ne soient ÊuJ¢ ô Ê√ ◊dA° ‰UL´_« Ác≥ nÆË
pas terminés et qu’il ne soit pas écoulé vK´ b•«Ë ÂU´ hIM¥ r∞Ë XL¢ bÆ
304
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 825
Art. 823– Le possesseur d’un droit est t≤√ ÷dH¥ o∫∞ ezU∫∞« : 823 …œUL∞«
présumé en être le titulaire jusqu’à ·öî sO∂∑¥ v∑• o∫∞« «cN∞ V•UÅ
preuve contraire. .p∞–
Art. 824– Est présumé de bonne foi le sL∞ WOM∞« sº• ÷dH¥ : 824 …œUL∞«
possesseur d’un droit qui ignore qu’il vK´ ÈbF∑¥ t≤√ qNπ¥ u≥Ë UI• “u∫¥
porte atteinte au droit d’autrui à moins s´ Uµ®U≤ qNπ∞« ÊUØ «–≈ ô≈ dOG∞« o•
305
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 825
La bonne foi est toujours présumée v∑• ULz«œ WOM∞« sº• ÷d∑H¥Ë
jusqu’à preuve contraire. .fJF∞« vK´ qO∞b∞« ÂuI¥
Art. 825– Le possesseur ne perd sa WOM∞« sº• WHÅ ‰Ëe¢ ô : 825 …œUL∞«
bonne foi que du moment où il sait que rKF¥ Íc∞« XÆu∞« s± ô≈ ezU∫∞« s±
sa possession porte atteinte au droit o• vK´ ¡«b∑´« t¢“UO• Ê√ tO≠
d’autrui. .dOG∞«
La bonne foi cesse dès que les vices de la Êö´≈ XÆË s± WOM∞« sº• ‰Ëe¥Ë
possession ont été notifiés au possesseur WC¥dF° t¢“UO• »uOF° ezU∫∞«
par acte introductif d’instance. Est réputé s± WOM∞« TOß bF¥Ë ,Èu´b∞« ÕU∑∑≠«
de mauvaise foi celui qui a usurpé par .Á«dØùU° dOG∞« …“UO• VB∑¨«
violence la possession d’autrui.
Art. 826– Sauf preuve contraire, la pos- vK´ WEH∑∫± …“UO∫∞« vI∂¢ : 826 …œUL∞«
session conserve le même caractère U± UN∂ºØ XÆË UNOK´ X≤UØ w∑∞« WHB∞«
qu’elle avait lorsqu’elle a été acquise. .p∞– ·öî vK´ qO∞b∞« rI¥ r∞
Art. 827– Celui qui exerce la pos- Ë√ «¸UI´ Ë√ ôuIM± “U• s± : 827 …œUL∞«
session sur une chose, mobilière ou Ê√ ÊËœ «¸UI´ Ë√ ÊUØ ôuIM± UOMO´ UI•
immobilière, ou sur un droit réel mobili- p∞– t∞ ¸UÅ t° UÅUî Ë√ t∞ UJ∞U± ÊuJ¥
er ou immobilier sans qu’il en soit pro- WºLî …b± t∞ t¢“UO• dL∑ß« «–≈ UJK±
priétaire ou le titulaire, en devient pro- .ŸUDI≤« ÊËb° WMß dA´
priétaire si sa possession continue sans
interruption pendant quinze ans.
306
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 828
Art. 828– Si la possession est exercée vK´ …“UO∫∞« XFÆË «–≈ : 828 …œUL∞«
307
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 829
de bonne foi et en vertu d’un titre sur X≤UØË Í¸UI´ wMO´ o• vK´ Ë√ ¸UI´
un immeuble ou sur un droit réel w≠ …bM∑º±Ë WOM∞« sº∫° W≤d∑I±
immobilier, la prescription acquisitive …b± ÊS≠ `O∫Å bMß v∞≈ tºH≤ XÆu∞«
est de dix ans. .‹«uMß dA´ ÊuJ¢ VºJL∞« ÂœUI∑∞«
La bonne foi n’est nécessaire qu’au ô≈ WOM∞« sº• d≠«u¢ ◊d∑A¥ ôË
moment de l’acte translatif du droit. .o∫∞« wIK¢ XÆË
Art. 829– Dans tous les cas, on ne w≠ ÂœUI∑∞U° VºJ¢ ô : 829 …œUL∞«
peut prescrire les droits successoraux ô≈ WO£«dOL∞« ‚uI∫∞« ‰«u•_« lOL§
que par une possession de trente-trois .WMß sO£ö£Ë U£ö£ …“UO∫∞« X±«œ «–≈
ans.
Art. 830– La possession actuelle dont w≠ …“UO∫∞« ÂUOÆ X∂£ «–≈ : 830 …œUL∞«
l’existence à un moment antérieur w≠ WLzUÆ X≤UØË sOF± o°Uß XÆË
déterminé a été établie, est présumée vK´ WM¥dÆ ÊuJ¥ p∞– ÊS≠ ‰U∫∞«
avoir existé durant l’intervalle, à U± sOM±e∞« sO° U± …bL∞« w≠ UN±UOÆ
moins d’une preuve contraire. .p∞– ·öî vK´ qO∞œ rI¥ r∞
Art. 831– Nul ne peut prescrire contre ÂœUI∑∞U° VºJ¥ Ê√ b•_ fO∞ : 831 …œUL∞«
son titre, en ce sens que l’on ne peut lOD∑º¥ ô t≤√ vK´ ÁbMß ·öî vK´
308
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 834
Toutefois, on peut acquérir par pres- ÂœUI∑∞U° VºJ¥ Ê√ lOD∑º¥ t≤√ dO¨
cription si le titre de la possession est qFH° U±≈ t¢“UO• WHÅ ‹dOG¢ «–≈
interverti, soit par le fait d’un tiers, W{¸UF± d∂∑F¥ tM± qFH° Ë√ dOG∞«
soit par suite de la contradiction ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠ sJ∞Ë p∞UL∞« o∫∞
opposée par le possesseur au droit du «c≥ a¥¸U¢ s± ô≈ ÂœUI∑∞« …b± Ídº¢
propriétaire; mais en pareil cas, la pre- .dOOG∑∞«
scription ne court qu’à partir de l’in-
terversion du titre.
Art. 833– Quel que soit le délai de la VºJL∞« ÂœUI∑∞« nÆu¥ : 833 …œUL∞«
prescription acquisitive, elle est sus- .tHÆu∞ V∂ß b§Ë «–≈ t¢b± X≤UØ U¥√
pendue s’il existe une cause de sus-
pension.
Art. 835– Celui qui possède en vertu `O∫Å bMº° “U• s± : 835 …œUL∞«
d’un juste titre une chose mobilière, Ë√ ‰uIML∞« vK´ UOMO´ UI• Ë√ ôuIM±
un droit réel mobilier ou un titre au «–≈ t∞ UJ∞U± `∂B¥ t≤S≠ tK±U∫∞ «bMß
porteur, en devient propriétaire ou tit- .t¢“UO• XÆË WOM∞« sº• ÊUØ
ulaire si, au moment où il a pris pos-
session, il était de bonne foi.
Art. 836– Celui qui a perdu ou auquel Ë√ ‰uIML∞« p∞UL∞ “uπ¥ : 836 …œUL∞«
a été volée une chose mobilière ou un tM± ‚dß Ë√ ÁbI≠ «–≈ tK±U∫∞ bMº∞«
titre au porteur peut, dans un délai de t∞ «ezU• ÊuJ¥ sL± Áœd∑º¥ Ê√
trois ans de la perte ou du vol, les Àö£ q§√ w≠ p∞–Ë WOM∞« sº∫°
revendiquer contre le tiers de bonne .WÆdº∞« Ë√ ŸUOC∞« XÆË s± ‹«uMß
foi entre les mains duquel il les trouve.
Art. 837– Le possesseur acquiert les tC∂I¥ U± ezU∫∞« VºJ¥ : 837 …œUL∞«
fruits perçus tant qu’il est de bonne .WOM∞« sº• «œ U± ¸UL∏∞« s±
foi.
Art. 838– Le possesseur de mauvaise WOM∞« TOß ezU∫∞« ÊuJ¥ : 838 …œUL∞«
foi répond de tous les fruits qu’il a w∑∞« ¸UL∏∞« lOL§ s´ ôËRº±
perçu ou qu’il a négligé de percevoir, s± UNC∂Æ w≠ dBÆ Ë√ UNC∂Æ
à partir du moment où il est devenu de .WOM∞« TOß tO≠ `∂Å√ Íc∞« XÆu∞«
mauvaise foi. Toutefois, il peut se faire tIH≤√ U± œd∑º¥ Ê√ t∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
rembourser les frais de production .UN§U∑≤≈ w≠
effectués par lui.
Art. 839– Le propriétaire auquel la tO∞≈ œd¥ Íc∞« p∞UL∞« vK´ : 839 …œUL∞«
chose est restituée, doit payer au pos- U± lOL§ ezU∫∞« v∞≈ l≠b¥ Ê√ tJK±
sesseur toutes les dépenses nécessaires .W±“ö∞« ‹U≠ËdBL∞« s± tIH≤√
que celui-ci a faites.
Pour ce qui est des dépenses utiles, les ‹U≠ËdBL∞« v∞≈ l§d¥ ULO≠Ë
dispositions des articles 784 et 785 .785Ë 784 ÊU¢œUL∞« o∂D¢ WF≠UM∞«
sont applicables.
chose dans son état primitif, à moins p∞UL∞« ¸U∑î« «–≈ ô≈ v∞Ë_« t∑∞U∫°
que le propriétaire ne préfère les main- w≠ UN∑LOÆ l≠œ q°UI± UNOI∂∑º¥ Ê√
tenir moyennant le paiement de leur .ÂbN∞« W∞U•
valeur en état de démolition.
Art. 840– Celui qui reçoit la posses- …“UO∫∞« vIK¢ sL∞ “uπ¥ : 840 …œUL∞«
sion d’un précédent propriétaire ou t≤√ X∂£√Ë o°Uß ezU• Ë√ p∞U± s±
possesseur peut, s’il prouve avoir rem- Ê√ n¥¸UBL∞« s± oH≤√ U± tO∞≈ l≠œ
boursé les impenses à ce dernier, les .¡wA∞« œd∑º¥ s± UN° V∞UD¥
réclamer à celui qui revendique la
chose.
Art. 841– Le juge peut, à la demande vK´ ¡UM° w{UIK∞ “uπ¥ : 841 …œUL∞«
du propriétaire choisir le moyen qu’il Á«d¥ U± ¸U∑ª¥ Ê√ p∞UL∞« VK©
estime opportun pour le rembou- n¥¸UBL∞U° ¡U≠uK∞ U∂ßUM±
rsement des dépenses prévues aux arti- 839 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
cles 839 et 840. Il peu aussi décider ÊuJ¥ ÊQ° ¸bI¥ Ê√ UC¥√ t∞Ë 840Ë
que le remboursement soit effectué par ◊dA° W¥¸Ëœ ◊UºÆ√ vK´ ¡U≠u∞«
des versements périodiques pourvu p∞ULK∞Ë ,W±“ö∞« ‹U≤ULC∞« r¥bI¢
que les garanties nécessaires soient o∂ß «–≈ «e∑∞ù« «c≥ s± qK∫∑¥ Ê√
fournies. Le propriétaire peut se libér- .◊UºÆ_« Ác≥ WLOÆ ÍËUº¥ UGK∂±
er de cette obligation en payant d’a-
vance une somme égale au montant de
ces versements.
Art. 842– Si le possesseur a, de bonne sº• ezU∫∞« ÊUØ «–≈ : 842 …œUL∞«
foi, joui de la chose conformément à UL∞ UI≠Ë ¡wA∞U° lH∑≤«Ë WOM∞«
son droit présumé, il ne doit de ce chef ôËRº± ÊuJ¥ ö≠ tI• s± t∂º∫¥
aucune indemnité à celui auquel il est Í√ s´ ¡wA∞« œd° ÂeK± u≥ s± ÁUπ¢
tenu de la restituer. .ŸUH∑≤ù« «c≥ V∂º° i¥uF¢
Art. 843– Si le possesseur est de mau- WOM∞« TOß ezU∫∞« ÊUØ «–≈ : 843 …œUL∞«
vaise foi, il répond de sa perte de la ¡wA∞« „ö≥ s´ ôËRº± ÊuJ¥ t≤S≠
chose ou de sa détérioration, même ÀœU• s´ Uµ®U≤ p∞– ÊUØ u∞Ë tHK¢ Ë√
résultant d’un cas fortuit ou de force ÊUØ ¡wA∞« Ê√ X∂£ «–≈ ô≈ T§UH±
majeure à moins qu’il ne soit prouvé s± b¥ w≠ wI° u∞Ë nK∑¥ Ë√ pKN¥
qu’elles se seraient produites même si .tI∫∑º¥
la chose eut été en la possession de
celui qui la revendique.
I– De l’usufruit ŸUH∑≤ô« o• - 1
Art. 845– Les droits et obligations de lH∑ML∞« ‚uI• w≠ v´«d¥ : 845 …œUL∞«
l’usufruitier sont régis par le titre con- o• QA≤√ Íc∞« bMº∞« t¢U±«e∑∞«Ë
stitutif de l’usufruit ainsi que par les w≠ …¸dIL∞« ÂUJ•_« p∞cØË ŸUH∑≤ù«
dispositions des articles suivants. .WO∞U∑∞« œ«uL∞«
313
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 847
Art. 846– Les fruitiers de la chose t° lH∑ML∞« ¡wA∞« ¸UL£ : 846 …œUL∞«
grevée par le droit d’usufruit, sont l± t´UH∑≤« …b± ¸bI° lH∑MLK∞ ÊuJ¢
acquis à l’usufruitier en proportion de s± WO≤U∏∞« …dIH∞« ÂUJ•√ …U´«d±
la durée de son usufruit, sous réserve .839 …œUL∞«
des dispositions de l’alinéa 2 de l’arti-
cle 839.
Art. 847– L’usufruitier doit user de la qLF∑º¥ Ê√ lH∑ML∞« vK´ : 847 …œUL∞«
chose dans l’état où il l’a reçue et suiv- UN° tLKº¢ w∑∞« t∑∞U∫° ¡wA∞«
ant sa destination; il doit observer les …¸«œ≈ Ád¥b¥ Ê√Ë t∞ b´√ U± Vº∫°Ë
règles d’une bonne administration. .WMº•
Art. 849– L’usufruitier doit veiller à la Ê√ lH∑ML∞« vK´ Vπ¥ : 849 …œUL∞«
conservation de la chose en bon père vK´ WE≠U∫L∞« w≠ W¥UMF∞« s± ‰c∂¥
de famille. ,ÍœUF∞« hªA∞« t∞c∂¥ U± ¡wA∞«
Art. 850– Si la chose périt, se dété- Ë√ nK¢ Ë√ ¡wA∞« pK≥ «–≈ : 850 …œUL∞«
riore ou exige de grosses réparations Vπ¥ UL± Èd∂Ø ‹U•öÅ≈ v∞≈ ÃU∑•«
dont les frais incombent au nu-pro- Ë√ t¢UIH≤ qL∫∑¥ Ê√ p∞UL∞« vK´
priétaire, ou nécessite une mesure de s± tOI¥ ¡«d§≈ –Uª¢« v∞≈ ÃU∑•«
protection contre un péril imprévu, Ê√ lH∑ML∞« vKF≠ lÆu∑± dO¨ dDî
l’usufruitier doit en aviser sans délai le Á¸UDî≈ tOK´Ë p∞UL∞« ¸UDîS° ¸œU∂¥
nu-propriétaire; il doit l’aviser égale- vK´ o∫° w∂M§√ v´œ« «–≈ UC¥√
ment si un tiers prétend à un droit sur .tºH≤ ¡wA∞«
la chose même.
Art. 851– Si l’usufruit a pour objet tOK´ ¸dIL∞« ‰UL∞« ÊUØ «–≈ : 851 …œUL∞«
des choses mobilières, celles-ci doi- Âe∞Ë Áœd§ V§Ë ôuIM± ŸUH∑≤ô« o•
vent être inventoriées et l’usufruitier r∞ ÊS≠ t° W∞UHØ r¥bI¢ lH∑ML∞«
doit en fournir caution. À défaut de w≠ tML£ n™ËË ‰UL∞« lO° UN±bI¥
caution, ces choses sont vendues et le lH∑ML∞« w∞u∑º¥ W±U´ ‹«bMß ¡«d®
prix en est placé en fonds publics dont ,UN•U°¸√ vK´
le revenu est attribué à l’usufruitier.
charge pour lui de les remplacer à la tI• ¡UN∑≤« bM´ UN∞b° œd¥ Ê√ ◊dA°
fin de l’usufruit; le croît des bêtes bF° w®«uL∞« ÃU∑≤ t∞Ë ,ŸUH∑≤ô« w≠
ayant péri par cas fortuit ou force qÅ_« s± pK≥ U± UNM± ÷dF¥ Ê√
majeure. .…d≥UÆ …uÆ Ë√ T§UH± ÀœU• V∂º°
Si la terre grevée par l’usufruit est UN° lH∑ML∞« ÷¸_« X≤UØ «–≈Ë
occupée, à l’expiration du terme ou au bM´ Ë√ q§_« ¡UCI≤« bM´ W∞uGA±
décès de l’usufruitier par des récoltes XOI°√ rzUÆ Ÿ¸e° lH∑ML∞« ‹u±
sur pied, elle est laissée à l’usufruitier „«¸œ≈ sO• v∞≈ t∑£¸u∞ Ë√ lH∑MLK∞
ou à ses héritiers jusqu’à la maturité ¸Uπ¥≈ …d§√ «uF≠b¥ Ê√ ◊dA° Ÿ¸e∞«
des récoltes, à charge pour eux de .s±e∞« s± …d∑H∞« Ác≥ s´ ÷¸_«
payer le loyer de la terre pour cette
période.
Si la perte n’est pas due à la faute du QDî v∞≈ UF§«¸ „öN∞« sJ¥ r∞ «–≈Ë
nu-propriétaire, celui-ci n’est pas tenu …œU´≈ vK´ p∞UL∞« d∂π¥ ö≠ p∞UL∞«
de rétablir la chose. Mais s’il la l§¸ ÁœU´√ «–≈ tMJ∞Ë tKÅ√ v∞≈ ¡wA∞«
rétablit, l’usufruit renaît au profit de sJ¥ r∞ «–≈ lH∑ML∞« v∞≈ ŸUH∑≤ù« o•
l’usufruitier; lorsque la perte ne lui est o∂D¢ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë t∂∂º° „öN∞«
pas imputable, dans ce cas, l’alinéa 2 .848 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞«
de l’article 848 s’applique.
Art. 854– Le droit d’usufruit s’éteint ÂbF° ŸUH∑≤ô« o• wN∑M¥ : 854 …œUL∞«
par le non-usage pendant quinze ans. .WMß dA´ WºLî …b± ‰ULF∑ßô«
316
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 867
Art. 855– L’étendue du droit d’usage o•Ë ‰ULF∑ßô« o• ‚UD≤ : 855 …œUL∞«
et du droit d’habitation se détermine tO∞≈ ÃU∑∫¥ U± ¸bI° œb∫∑¥ sJº∞«
selon les besoins personnels du titu- rNºH≤√ WÅUª∞ t¢dß√Ë o∫∞« V•UÅ
laire du droit et ceux de sa famille sans w∑∞« ÂUJ•_U° ‰öîù« ÊËœ p∞–Ë
préjudice des règles établies par le titre .o∫K∞ TAML∞« bMº∞« U≥¸dI¥
constitutif du droit.
Art. 856– Les droits d’usage et dOGK∞ ‰“UM∑∞« “uπ¥ ô : 856 …œUL∞«
d’habitation ne peuvent être cédés à ô≈ sJº∞« o•Ë ‰ULF∑ßô« o• s´
des tiers à moins d’une clause ex- .ÍuÆ ¸d∂± Ë√ `¥dÅ ◊d® vK´ ¡UM°
presse ou d’un motif grave.
Art. 857– Sous réserve des disposi- WÅUª∞« b´«uI∞« Ídº¢ : 857 …œUL∞«
tions précédentes, les règles qui ré- ‰ULF∑ßô« o• vK´ ŸUH∑≤ô« o∫°
gissent le droit d’usufruit, s’appliquent ÷¸UF∑¢ ô X≤UØ v∑± sJº∞« o•Ë
aux droits d’usage et d’habitation, l± p∞–Ë sOI∫∞« s¥c≥ WFO∂© l±
dans la mesure où elles ne sont pas .W±bI∑L∞« ÂUJ•_« …U´«d±
incompatibles avec la nature de ces
droits.
Art. 862 à 866– Abrogés (par la loi n° Êu≤UI∞U°( …UGK± :866 v∞≈ 862 œ«uL∞«
87-19 du 8 décembre 1987) dé- d∂Lº¥œ 8 w≠ Œ¸RL∞« 19-87 rƸ
terminant le mode d’exploitation des ‰öG∑ß« WOHOØ j∂{ sLC∑¥ )1987
terres agricoles du domaine national et „ö±ú∞ WF°U∑∞« WO•öH∞« w{«¸_«
fixant les droits et obligations des pro- sOπ∑ML∞« ‚uI• b¥b∫¢Ë WOM©u∞«
317
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 867
ducteurs. .rN¢U∂§«ËË
Art. 867– La servitude est un droit qui «b• qFπ¥ o• ‚UH¢¸ù« : 867 …œUL∞«
limite la jouissance d’un fonds au dî¬ ¸UI´ …bzUH∞ ¸UI´ WFHML∞
profit d’un autre fonds appartenant à V¢d∑¥ Ê√ “uπ¥Ë dî¬ hªA∞
un autre propriétaire. Elle peut être ÷¸UF∑¥ ô ÊUØ Ê≈ ‰U± vK´ ‚UH¢¸ù«
constituée sur un domaine de l’État «c≥ t∞ hBî Íc∞« ‰ULF∑ßô« l±
dans la mesure où elle n’est pas .‰UL∞«
incompatible avec l’usage auquel ce
fonds est destiné.
Art. 870– À moins de convention con- WMOF± œuOÆ X{d≠ «–≈ : 870 …œUL∞«
traire, la stipulation de certaines ¡UM∂∞« w≠ ¸UIF∞« p∞U± o• s± b∫¢
restrictions à la faculté du propriétaire “ËUπ¢ s± lML¥ ÊQØ ¡U® nOØ tOK´
du fonds d’y élever dessus d’une cer- w≠ Ë√ ¡UM∂∞U° ‚UH¢¸ù« w≠ sOF± b•
taine hauteur ou au-delà d’une sup- ÊuJ¢ œuOI∞« Ác≥ ÊS≠ t∑FƸ W•Uº±
erficie déterminée, crée des servitudes …bzUH∞ ¸UIF∞« «c≥ vK´ ‚UH¢¸≈ ‚uI•
qui grèvent des fonds au profit des X{d≠ w∑∞« …¸ËUπL∞« ‹«¸UIF∞«
fonds voisins dans l’intérêt desquels sJ¥ r∞ U± «c≥ œuOI∞« Ác≥ UN∑∫KBL∞
ces restrictions ont été imposées. .p∞– n∞Uª¥ ‚UH¢« „UM≥
Toute violation de ces restrictions peut qFπ¢ bÆ œuOI∞« ÁcN∞ WH∞Uª± qØË
donner lieu à des réparations en t≤√ ô≈ UMO´ UN•öÅS° W∂∞UDLK∞ ö∫±
nature. Toutefois, la condamnation rJ∫∞« vK´ ¸UB∑Æô« “uπ¥
peut se réduire à la réparation du WLJ∫L∞« Í√¸ vC∑Æ« «–≈ i¥uF∑∞U°
préjudice, si le tribunal estime ce .i¥uF∑K∞ WI¥dD∞« Ác≥ ¸UO∑î«
mode de réparation préférable.
Art. 871– Les servitudes sont sou- ‚UH¢¸ù« ‚uI• lCª¢ : 871 …œUL∞«
mises aux règles établies dans leur UNºOßQ¢ bMß w≠ …¸dIL∞« b´«uIK∞
titre de constitution, aux usages des ÂUJ•ú∞Ë ,WNπ∞« ·d´ t° Èd§ UL∞Ë
lieux et aux dispositions suivantes. .WO∞U∑∞«
319
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 872
Art. 875– Le propriétaire du fonds ser- ¸UIF∞« p∞UL∞ “uπ¥ ô : 875 …œUL∞«
320
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 875
vant ne peut rien faire qui puisse dimin- v∞≈ ÍœR¥ UµO® qLF¥ Ê√ t° oH¢dL∞«
uer l’usage de la servitude ou la rendre ‚UH¢¸ù« o• ‰ULF∑ß« s± ’UI∑≤ù«
plus incommode. Il ne peut, nota- t∞ “uπ¥ ôË ,UÆU® tKFπ¥ Ê√ Ë√
mment, ni changer la condition actuelle l{u∞« s± dOG¥ Ê√ hî√ t§u°
des lieux, ni remplacer l’endroit sOFL∞« l{uL∞« ‰b∂¥ Ê√ Ë√ rzUI∞«
désigné ordinairement pour l’usage de l{uL° ‚UH¢¸ù« o• ‰ULF∑ßô öÅ√
la servitude par un autre .dî¬
Toutefois, si l’endroit originairement sO´ Íc∞« l{uL∞« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
désigné devient tel qu’il en résulte une w≠ b¥e¥ Ê√ t≤Q® s± `∂Å√ bÆ öÅ√
aggravation de la charge de la servitude ‚UH¢¸ù« `∂Å√ Ë√ ,‚UH¢¸ù« ¡V´
ou tel que la servitude constitue un w≠ ‹UMOº∫¢ À«b•≈ s± UF≤U±
obstacle à la réalisation d’améliorations «c≥ p∞ULK≠ t° oH¢dL∞« ¸UIF∞«
dans le fonds servant, le propriétaire de v∞≈ ‚UH¢¸ù« qI≤ VKD¥ Ê√ ¸UIF∞«
ce fonds peut demander que la servi- ¸UI´ vK´ Ë√ ,¸UIF∞« s± dî¬ l{u±
tude soit transportée sur une autre par- «–≈ w∂M§√ tJKL¥ Ë√ u≥ tJKL¥ dî¬
tie du fonds ou sur un autre fonds lui v∑± «c≥ qØ ,p∞c° w∂M§_« w{¸
appartenant ou appartenant à un tiers tF{Ë w≠ ‚UH¢¸ù« ‰ULF∑ß« ÊUØ
avec le consentement de ce dernier, ¸UIF∞« p∞UL∞ «¸uºO± b¥bπ∞«
pourvu que l’usage de la servitude dans «¸uºO± ÊUØ Íc∞« ¸bI∞U° oH¢dL∞«
le nouvel endroit soit aussi commode .o°Uº∞« tF{Ë w≠ t°
au propriétaire du fonds dominant qu’il
était dans l’endroit précédent.
-04-26 ¸«dÆ )tF± s±Ë Í „ ( Ë )tF± s±Ë ¸ »( sO° 195764 rƸ WOCÆ -
162Ë 161 ,160 ,159 ’ ,2 œb´ ,2000 WMß ‚. 2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
UµO® qLF¥ Ê√ t° oH¢dL∞« ¸UIF∞« p∞UL∞ “uπ¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
rzUI∞« l{u∞« s± dOG¥ Ë√ .‚UH¢¸ù« o• ‰ULF∑ß« s± ’UI∑≤ù« v∞« ÍœR¥
…b´UÆ dOOG¢ ¸uB∫L∞« ¸UIF∞« V•UB∞ “uπ¥ ô t≤√ " p∞cØ ¸dIL∞« s±Ë
‚UH¢¸ù«
X∂£√ Ê√ bF° ‹U∂ØdL∞«Ë …UALK∞ dLL∞« `∑≠ ¸dÆ UL∞ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê≈
·d© s± ¡UM∂∞U° Ábß r¢ bÆË 1972 cM± «œu§u± ÊUØ tOK´ Ÿ“UM∑L∞« dLL∞« Ê√
UIO∂D¢ Êu≤UI∞« o∂© bÆ ¸ËdL∞« s± sFD∞« w≠ tOK´ v´bL∞« lML∞ sO´bL∞«
v∞« ÍœR¥ UµO® qLF¥ Ê√ t° oH¢dL∞« ¸UIF∞« p∞UL∞ “uπ¥ ô t≤_ ULOKß
.‚UH¢¸ù« …b´UÆ dOOG¢ Ë√ ‚UH¢¸« o• ‰öG∑ß« s± ’UI∑≤ù«
.sFD∞« i≠d° `¥dB∑∞« sOF∑¥ p∞cØ ÊUØ v∑± Ë
321
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 876
Art. 876– Si le fonds dominant est oH¢dL∞« ¸UIF∞« ∆e§ «–≈ : 876 …œUL∞«
divisé, la servitude subsiste au profit tM± ¡e§ qJ∞ UI∫∑º± ‚UH¢¸ù« wI°
de chaque parcelle, pourvu que les ¸UIF∞« nO∞UJ¢ ¡V´ p∞– œe¥ r∞ U±
charges du fonds servant n’en soient .t° oH¢dL∞«
pas aggravées.
Art. 877– Si le fonds servant est di- oH¢dL∞« ¸UIF∞« ∆e§ «–≈ : 877 …œUL∞«
visé, la servitude continue à en grever qØ vK´ UFÆ«Ë ‚UH¢¸ù« o• wI° t°
chaque parcelle. .tM± ¡e§
Art. 878– Les droits de servitudes ‚UH¢¸ù« ‚uI• wN∑M¢ : 878 …œUL∞«
s’éteignent par l’expiration du terme „öN°Ë ,œb∫L∞« q§_« ¡UCI≤U°
fixé, par la perte totale du fonds ser- Ë√ U±U¢ UØö≥ t° oH¢dL∞« ¸UIF∞«
vant ou la réunion du fonds servant et ¸UIF∞«Ë t° oH¢dL∞« ¸UIF∞« ŸUL∑§U°
du fonds dominant entre les mains œuF¥Ë ,b•«Ë p∞U± b¥ w≠ oH¢dL∞«
d’un même propriétaire. Toutefois, la ŸUL∑§« ‰«“ «–≈ ‚UH¢¸ù« o•
servitude renaît si la réunion des deux .s¥¸UIF∞«
fonds vient à cesser.
Art. 879– Les servitudes s’éteignent ÂbF° ‚UH¢¸ù« o• wN∑M¥ : 879 …œUL∞«
par le non-usage pendant dix ans; si la ULØ ,‹«uMß dA´ …bL∞ t∞ULF∑ß«
servitude est établie au profit d’un …bL∞ t∞ULF∑ß« ÂbF° UC¥√ wN∑M¥
bien successoral d’une communauté ‚UH¢¸ù« ÊUØ «–≈ WMß sO£ö£Ë Àö£
de famille, elle s’éteint par le non- l°U¢ À˸u± ‰U± W∫KBL∞ «¸dI±
322
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 881
L’exercice de la servitude par l’un des ¡UØd® oH¢dL∞« ¸UIF∞« pK± «–≈Ë
co-propriétaires par indivis du fonds r≥b•√ ŸUH∑≤U≠ ŸuOA∞« vK´
dominant interrompt la prescription au W∫KBL∞ ÂœUI∑∞« lDI¥ ‚UH¢¸ùU°
profit des autres co-propriétaires. De ÂœUI∑∞« nÆË Ê√ ULØ sOÆU∂∞«
même, la suspension de la prescription tKFπ¥ ¡UØdA∞« ¡ôR≥ b•√ W∫KBL∞
au profit de l’un de ces co-proprié- .sOÆU∂∞« W∫KBL∞ U≠uÆu±
taires la suspend au profit des autres.
Art. 880– La servitude prend fin si «–≈ ‚UH¢¸ù« o• wN∑M¥ :880 …œUL∞«
l’état des choses se modifie de sorte w≠ `∂B¢ YO∫° ¡UO®_« l{Ë dOG¢
qu’on ne peut plus user de ce droit. «c≥ ‰ULF∑ß« UNO≠ sJL¥ ô W∞U•
Elle renaît si les choses sont rétablies v∞≈ ¡UO®_« ‹œU´ «–≈ œuF¥Ë ,o∫∞«
de manière qu’on puisse en user, à ô≈ o∫∞« ‰ULF∑ß« tF± sJL¥ l{Ë
moins qu’elle ne soit éteinte par le .‰ULF∑ßô« ÂbF° vN∑≤« bÆ ÊuJ¥ Ê√
non-usage.
323
LIVRE IV l°«d∞« »U∑J∞«
DES DROITS RÉELS ACCES- Ë√ WOF∂∑∞« WOMOF∞« ‚uI∫∞«
SOIRES OU DES SÛRETÉS ‹UMO±Q∑∞«
RÉELLES WOMOF∞«
Art. 882– Le contrat d’hypothèque est t° VºJ¥ bI´ wLßd∞« s≥d∞« : 882 …œUL∞«
le contrat par lequel le créancier ,tM¥œ ¡U≠u∞ ¸UI´ vK´ ,UOMO´ UI• sz«b∞«
acquiert sur un immeuble affecté au vK´ ÂbI∑¥ Ê√ ÁUC∑IL° t∞ ÊuJ¥
paiement de sa créance, un droit réel w≠ W∂¢dL∞« w≠ t∞ sOO∞U∑∞« sOMz«b∞«
qui lui permet de se faire rembourser Í√ w≠ ¸UIF∞« p∞– sL£ s± tI• ¡UHO∑ß«
par préférence aux créanciers infé- .ÊUØ b¥
rieurs en rang, sur le prix de cet im-
meuble en quelque main qu’il passe.
Art. 883– L’hypothèque ne peut être bIF° ô≈ s≥d∞« bIFM¥ ô : 883 …œUL∞«
constituée qu’en vertu d’un acte au- .Êu≤UI∞« vC∑IL° Ë√ rJ• Ë√ wL߸
thentique, d’un jugement ou de la loi. ô≈ s≥«d∞« vK´ bIF∞« n¥¸UB± ÊuJ¢Ë
Sauf stipulation contraire, les frais de .p∞– dO¨ vK´ oH¢« «–≈
l’acte sont à la charge du constituant.
Art. 884– Le constituant peut être le u≥ s≥«d∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ : 884 …œUL∞«
débiteur lui-même ou un tiers qui con- UM≥¸ ÂbI¥ dî¬ UBª® Ë√ tºH≤ s¥bL∞«
sent l’hypothèque dans l’intérêt du .s¥bL∞« W∫KBL∞
débiteur.
Dans les deux cas, le constituant doit ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ sO∑∞U∫∞« U∑KØ w≠Ë
être propriétaire de l’immeuble à ö≥√Ë Êu≥dL∞« ¸UIFK∞ UJ∞U± s≥«d∞«
hypothéquer et capable de l’aliéner. .tO≠ ·dB∑K∞
Art. 886– Sauf disposition contraire, s≥d∞« bIFM¥ Ê√ “uπ¥ ô : 886 …œUL∞«
l’hypothèque ne peut être constituée wCI¥ h≤ b§u¥ r∞ U± ¸UI´ vK´ ô≈
que sur des immeubles. .p∞– dOG°
L’immeuble hypothéqué doit être dans UL± Êu≥dL∞« ¸UIF∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë
le commerce et susceptible d’être œ«eL∞U° tFO°Ë tO≠ q±UF∑∞« `B¥
vendu aux enchères publiques. En ‹«c∞U° UMOF± ÊuJ¥ Ê√Ë ,wMKF∞«
outre, l’immeuble à hypothéquer doit t∑FO∂© YO• s± UIOÆœ UMOOF¢
être spécialement désigné d’une U±≈ sOOF∑∞« «c≥ œd¥ Ê√Ë ,tFÆu±Ë
manière précise, tant en ce qui con- bI´ w≠ Ë√ t¢«– s≥d∞« bI´ w≠
cerne sa nature que par rapport à sa sit- .ö©U° s≥d∞« ÊUØ ô≈Ë ,o•ô wL߸
uation. La désignation doit, à peine de
nullité de l’hypothèque, être portée
soit dans l’acte constitutif même, soit
dans un acte authentique subséquent.
Art. 887– Sauf convention contraire et ‹UI∫K± s≥d∞« qLA¥ : 887 …œUL∞«
sans préjudice du privilège prévu par ,«¸UI´ d∂∑F¢ w∑∞« Êu≥dL∞« ¸UIF∞«
l’article 997, attaché aux sommes dues ‚UH¢¸ù« ‚uI• ’Uî t§u° qLA¥Ë
aux entrepreneurs et aux architectes, W≠UØË hOBª∑∞U° ‹«¸UIF∞«Ë
l’hypothèque s’étend aux accessoires œuF¢ w∑∞« ‹«¡UA≤ù«Ë ‹UMOº∫∑∞«
du bien hypothéqué qui sont réputés oH∑¥ r∞ U± ,p∞UL∞« vK´ WFHML∞U°
immeubles, notamment, aux servi- ‰öîù« Âb´ l± ,p∞– dO¨ vK´
tudes, aux immeubles par destination, WI∫∑ºL∞« m∞U∂L∞« “UO∑±U°
et à toutes les améliorations et con- sO¥¸ULFL∞« sOßbMNL∞«Ë sO∞ËUILK∞
structions qui profitent au propriétaire. .997 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
Art. 888– À partir de la transcription ¸UIF∞« ¸UL£ Ÿ“u¢Ë nÆu¢ : 888 …œUL∞«
du commandement immobilier, valant nÆu¥ ULK∏± Áœ«d¥≈Ë Êu≥dL∞«
325
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 888
Art. 890– L’hypothèque consentie par ¸œUB∞« s≥d∞« «c≠U≤ vI∂¥ : 890 …œUL∞«
tous les co-propriétaires sur un U¥√ ,lzU® ¸UIF∞ sOØöL∞« lOL§ s±
immeuble indivis conserve son effet vK´ V¢d∑¢ w∑∞« WπO∑M∞« X≤UØ
quel que soit ultérieurement le résultat tFO° vK´ Ë√ bF° ULO≠ ¸UIF∞« WLºÆ
du partage ou de la licitation. .t∑LºÆ ÊUJ±≈ ÂbF∞
Art. 891– L’hypothèque peut être con- s≥d∞« V¢d∑¥ Ê√ “uπ¥ : 891 …œUL∞«
stituée pour garantir une créance con- s¥œ Ë√ ◊d® vK´ oKF± s¥b∞ U≤UL{
ditionnelle, future, éventuelle, un “uπ¥ ULØ w∞UL∑•« s¥œ Ë√ q∂I∑º±
crédit ouvert ou l’ouverture d’un Ë√ Õu∑H± œUL∑´ù U≤UL{ V¢d∑¥ Ê√
compte courant, à condition que le w≠ œb∫∑¥ Ê√ vK´ ¸U§ »Uº• `∑H∞
montant de la créance garantie, ou le Ë√ ÊuLCL∞« s¥b∞« mK∂± s≥d∞« bI´
maximum qu’elle pourrait atteindre, «c≥ tO∞≈ wN∑M¥ Íc∞« vBÆ_« b∫∞«
soit déterminé dans l’acte constitutif. .s¥b∞«
Art. 893– Sauf disposition légale con- s¥b∞« s´ s≥d∞« qBHM¥ ô : 893 …œUL∞«
traire, l’hypothèque est inséparable de t∑∫Å w≠ t∞ UF°U¢ ÊuJ¥ q° ,ÊuLCL∞«
la créance qu’elle garantit; elle dépend vK´ Êu≤UI∞« hM¥ r∞ U± ,tzUCI≤≈ w≠Ë
de cette créance quant à sa validité et à .p∞– dO¨
son extinction.
Si le constituant de l’hypothèque est v∞≈ t∞ ÊUØ s¥bL∞« dO¨ s≥«d∞« ÊUØ «–≈Ë
une personne autre que le débiteur, Ê√ t° WÅUª∞« l≠b∞« t§ËQ° tJºL¢ V≤U§
elle peut se prévaloir, en plus des s± t° pºL∑∞« s¥bLK∞ UL° pºL∑¥
exceptions qui lui sont personnelles, t∞ vI∂¥Ë ,s¥b∞U° WIKF∑L∞« l≠b∞« t§Ë√
de celles, qui peuvent appartenir per- .s¥bL∞« tM´ ‰“UM¢ u∞Ë o∫∞« «c≥
sonnellement au débiteur, nonobstant
327
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 894
la renonciation de ce dernier.
Art. 894– Le constituant peut disposer ·dB∑¥ Ê√ s≥«dK∞ “uπ¥ : 894 …œUL∞«
de l’immeuble hypothéqué; toutefois, Í√ Ê√ vK´ ,Êu≥dL∞« ¸UIF∞« w≠
l’acte de disposition ne préjudicie pas o• w≠ d£R¥ ô tM± ¸bB¥ ·dB¢
au droit du créancier hypothécaire. .sN¢dL∞« sz«b∞«
Si la durée du bail conclu avant la pub- vK´ o°Uº∞« ¸Uπ¥ù« ÊUØ «–≈Ë
lication du commandement im- lº¢ vK´ t¢b± b¥e¢ tO∂M∑∞« qOπº¢
mobilier, dépasse neuf ans, le bail o• w≠ «c≠U≤ ÊuJ¥ ö≠ ,‹«uMß
328
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 899
Art. 899– Si, par la faute du consti- tµDª° s≥«d∞« V∂º¢ «–≈ : 899 …œUL∞«
tuant de l’hypothèque, l’immeuble tHK¢ Ë√ Êu≥dL∞« ¸UIF∞« „ö≥ w≠
hypothéqué subit une perte ou une détéri- Ê√ sO° ¸UOª∞« sN¢dL∞« sz«bK∞ ÊUØ
oration, le créancier hypothécaire peut, à w≠u∑º¥ Ê√ Ë√ UO≠UØ UMO±Q¢ VKD¥
329
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 900
Dans tous les cas, si les actes ac- ÊQ® s± ÊUØ «–≈ ‰«u•_« lOL§ w≠Ë
complis sont de nature à occasionner ¸UIF∞« ÷dF¢ Ê√ WFÆ«u∞« ‰UL´_«
la perte ou la détérioration de l’im- tKF§ Ë√ nK∑K∞ Ë√ „öNK∞ Êu≥dL∞«
meuble hypothéqué ou à le rendre sz«bK∞ ÊUØ ,ÊULCK∞ ·UØ dO¨
insuffisant pour la sûreté de la créance nÆË w{UI∞« s± VKD¥ Ê√ sN¢dL∞«
le créancier hypothécaire peut deman- qzUßu∞« –Uª¢U° d±_«Ë ‰UL´_« Ác≥
der au juge de faire cesser ces actes et .¸dC∞« ŸuÆË lML¢ w∑∞«
d’ordonner les mesures nécessaires
pour éviter le dommage.
Art. 900– En cas de perte ou de dé- Êu≥dL∞« ¸UIF∞« pK≥ «–≈ : 900 …œUL∞«
térioration de l’immeuble hypothéqué s≥d∞« qI∑≤« ,ÊUØ V∂ß Í_ nK¢ Ë√
pour quelque cause que ce soit, l’hy- vK´ V¢d∑¥ Íc∞« o∫∞« v∞≈ t∂¢dL°
pothèque est transportée, avec son ¸dC∞« s´ i¥uF∑∞« mK∂± s± p∞–
rang, sur la créance qui résulte de la ¸dIL∞« sL∏∞« Ë√ sO±Q∑∞« mK∂± Ë√
perte ou de la détérioration tels que le .W±UF∞« WFHMLK∞ t∑OJK± Ÿe≤ q°UI±
montant de la réparation du préjudice,
les indemnités d’assurance ou d’ex-
propriation pour cause d’utilité
publique.
Art. 901– Si le constituant de l’hy- UBª® s≥«d∞« ÊUØ «–≈ : 901 …œUL∞«
330
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 903
pothèque est une personne autre que le cOHM∑∞« “uπ¥ ö≠ s¥bL∞« dO¨ dî¬
débiteur, seuls les biens hypothéqués, ,t∞U± s± s≥¸ U± vK´ ô≈ t∞U± vK´
à l’exclusion des autres biens, peuvent s¥bL∞« b¥dπ∑° l≠b∞« o• ÊuJ¥ ôË
être poursuivis; et, à défaut de conven- .p∞– dOG° wCI¥ ‚UH¢« b§Ë «–≈ ô≈
tion contraire, il n’a pas le bénéfice de
discussion.
Art. 902– Le créancier peut, après tO∂M∑∞« bF° sz«bK∞ sJL¥ : 902 …œUL∞«
commandement au débiteur, procéder, tI∫° cHM¥ Ê√ ,¡U≠u∞U° s¥bL∞« vK´
dans les délais et suivant les formes tFO° VKD¥Ë Êu≥dL∞« ¸UIF∞« vK´
requises par le code de procédure …¸dIL∞« ŸU{Ëú∞ UI≠ËË ‰U§ü« w≠
civile, à l’expropriation et à la vente .WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ w≠
de l’immeuble hypothéqué.
Art. 903– Est nulle toute convention, ‚UH¢« qØ ö©U° ÊuJ¥ : 903 …œUL∞«
même postérieure à la constitution de ¡UHO∑ß« Âb´ bM´ o∫∞« sz«bK∞ qFπ¥
l’hypothèque, qui autorise le créanci- pKL∑¥ Ê√ w≠ tK§√ ‰uK• XÆË s¥b∞«
er, en cas de non paiement à sL£ dOE≤ w≠ Êu≥dL∞« ¸UIF∞«
l’échéance, à s’approprier l’immeuble ÊËœ tFO∂¥ Ê√ w≠ Ë√ ,ÊUØ U¥√ ÂuKF±
hypothéqué à un prix déterminé, quel UN{d≠ w∑∞« ‹«¡«d§û∞ …U´«d±
que soit le prix, ou à le vendre sans Âd°√ bÆ ‚UH¢ô« «c≥ ÊUØ u∞Ë Êu≤UI∞«
observer les formalités requises par la .s≥d∞« bF°
loi.
Toutefois, il peut être convenu, après Ë√ s¥b∞« ‰uK• bF° “uπ¥ t≤√ dO¨
l’échéance de la dette ou de l’un de ses ‰“UM∑¥ Ê√ vK´ ‚UH¢ô« tM± jºÆ
termes, que le débiteur cède au Êu≥dL∞« ¸UIF∞« s´ tMz«b∞ s¥bL∞«
créancier l’immeuble hypothéqué en .tM¥b∞ ¡U≠Ë
paiement de la dette.
331
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 904
Art. 904– Le droit d’hypothèque n’est w≠ «c≠U≤ s≥d∞« ÊuJ¥ ô : 904 …œUL∞«
opposable aux tiers que si l’acte ou le rJ∫∞« Ë√ bIF∞« bOÆ «–≈ ô≈ dOG∞« o•
jugement établissant l’hypothèque a «c≥ VºJ¥ Ê√ q∂Æ s≥dK∞ X∂∏L∞«
été inscrit avant que les tiers n’ac- p∞–Ë ,¸UIF∞« vK´ UOMO´ UI• dOG∞«
quièrent les droits réels sur l’immeu- w≠ …¸dIL∞« ÂUJ•_U° ‰öî≈ ÊËœ
ble, et sans préjudice des dispositions .”ö≠ù«
établies en matière de faillite.
La cession d’un droit garanti par une q¥u∫∑° dOG∞« ÁUπ¢ pºL∑∞« `B¥ ô
inscription, la subrogation légale ou pºL∑∞« ôË ,bOI° ÊuLC± o•
conventionnelle à ce droit et la cession hª® ‰uK• s± T®UM∞« o∫∞U°
du rang hypothécaire au profit d’un rJ∫° o∫∞« «c≥ w≠ sz«b∞« q∫±
autre créancier, ne sont opposables pºL∑∞« ôË ,‚UH¢ôU° Ë√ Êu≤UI∞«
aux tiers qu’après avoir fait l’objet bOI∞« W∂¢d± s´ ‰“UM∑∞U° p∞cØ
d’une mention en marge de l’inscrip- qB• «–≈ ô≈ dî¬ sz«œ W∫KBL∞
tion originaire. bOI∞« g±U≥ w≠ p∞c° dO®Q∑∞«
.wKÅ_«
Art. 905– L’inscription, son renou- bOI∞« ¡«d§≈ vK´ Ídº¢ : 905 …œUL∞«
vellement, sa radiation, l’annulation VDA∞« ¡UG∞≈Ë t∂D®Ë Áb¥bπ¢Ë
de la radiation et les effets y attachés, ,tKØ p∞– vK´ W∂¢d∑L∞« ¸U£ü«Ë
sont régis par les dispositions de la loi rOEM¢ Êu≤UÆ w≠ …œ¸«u∞« ÂUJ•_«
réglementant la publicité foncière. .͸UIF∞« ¸UN®ù«
Art. 906– Sauf convention contraire, bOI∞« n¥¸UB± ÊuJ¢ : 906 …œUL∞«
les frais de l’inscription, de son re- r∞ U± s≥«d∞« vK´ t∂D®Ë Áb¥bπ¢Ë
nouvellement et de sa radiation sont à p∞– dO¨ vK´ oH∑¥
la charge du constituant de l’hy-
pothèque.
332
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 910
Art. 908– L’hypothèque prend rang du s± s≥d∞« W∂¢d± Vº∫¢ : 908 …œUL∞«
jour de son inscription lors même qu’il s¥b∞« ÊUØ u∞Ë ,ÁbOOI¢ XÆË
s’agit d’une créance conditionnelle, ◊d® vK´ UIKF± s≥d∞U° ÊuLCL∞«
future ou éventuelle. .UO∞UL∑•« Ë√ ö∂I∑º± UM¥œ ÊUØ Ë√
Art. 909– L’inscription de l’hy- s≥d∞« bOÆ vK´ V¢d∑¥ : 909 …œUL∞«
pothèque sert à faire implicitement bOI∞«Ë bIF∞« n¥¸UB± ‰Uîœ≈
colloquer au même rang, les frais de l¥“u∑∞« w≠ UOML{ ôUîœ≈ b¥bπ∑∞«Ë
l’acte de l’inscription et de renouvelle- qπß «–≈Ë .UNºH≤ s≥d∞« W∂¢d± w≠Ë
ment. ,¸UIF∞« Ÿe≤ tO∂M¢ sOMz«b∞« b•√
La publicité du commandement im- .qOπº∑∞« «cN° sOMz«b∞« dzUß lH∑≤«
mobilier par l’un des créanciers, pro-
fite à tous les autres.
Art. 911– Le créancier hypothécaire bM´ sN¢dL∞« sz«bK∞ “uπ¥ : 911 …œUL∞«
peut, à l’échéance de la dette, pour- WOJK± ŸeM° ÂuI¥ Ê√ s¥b∞« q§√ ‰uK•
suivre l’expropriation de l’immeuble «cN∞ ezU∫∞« b¥ s± Êu≥dL∞« ¸UIF∞«
hypothéqué à l’encontre du tiers dé- wCI¥ Ê√ ezU∫∞« ¸U∑î« «–≈ ô≈ ,¸UIF∞«
tenteur, à moins que ce dernier ne Ë√ s≥d∞« s± ¸UIF∞« dND¥ Ë√ s¥b∞«
préfère payer la dette, purger l’hy- .tM´ vKª∑¥
pothèque ou délaisser l’immeuble.
Est réputé tiers détenteur toute per- XKI∑≤« s± qØ Êu≥dL∞« ¸UIFK∞ «ezU•
sonne qui, sans être tenue person- «c≥ WOJK± »U∂ß_« s± V∂ß ÍQ° tO∞≈
nellement de la dette garantie, ac- q°UÆ dî¬ wMO´ o• Í√ Ë√ ¸UIF∞«
quiert, par un mode quelconque, la ôËRº± ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ ,s≥dK∞
propriété de l’immeuble hypothéqué s¥b∞« s´ WOBª® WO∞ËRº±
ou un autre droit réel susceptible d’hy- .s≥d∞U° ÊuLCL∞«
pothèque.
Art. 912– Le tiers détenteur peut, à ‰uK• bM´ ezU∫K∞ “uπ¥ : 912 …œUL∞«
l’échéance de la dette garantie par tOCI¥ Ê√ s≥d∞U° ÊuLCL∞« s¥b∞«
l’hypothèque et jusqu’à l’adjudication, n¥¸UB± p∞– w≠ UL° t¢UI∫K±Ë u≥
payer la dette et ces accessoires y vI∂¥Ë .Á¸«c≤≈ XÆË s± ‹«¡«d§ù«
compris les frais des poursuites depuis t∞Ë .œ«eL∞« u߸ v∞≈ ULzUÆ «c≥ tI•
la sommation. Dans ce cas, il a un tO≠u¥ U± qJ° l§d¥ Ê√ W∞U∫∞« Ác≥ w≠
recours, pour tout ce qu’il a payé, con- o°Uº∞« p∞UL∞« vK´Ë s¥bL∞« vK´
tre le débiteur et contre le précédent Ê√ t∞ “uπ¥ ULØ ,Êu≥dL∞« ¸UIFK∞
propriétaire de l’immeuble. Il peut s¥b∞« v≠u∑ß« Íc∞« sz«b∞« q∫± q∫¥
également être subrogé au créancier UNM± ÊUØ U± ô≈ ‚uI• s± t∞ ULO≠
remboursé dans tous ses droits, à l’ex- dî¬ hª® UN±bÆ ‹UMO±Q∑° UIKF∑±
ception de ceux relatifs aux sûretés .s¥bL∞« dO¨
fournies par une personne autre que le
débiteur.
Art. 913– Le tiers détenteur doit main- Ê√ ezU∫∞« vK´ Vπ¥ : 913 …œUL∞«
tenir l’inscription dans laquelle il est tO≠ q• Íc∞« s≥d∞« bOI° kH∑∫¥
subrogé au créancier et la renouveler, bM´ Áœbπ¥ Ê√Ë sz«b∞« q∫±
s’il y a lieu jusqu’à la radiation des œuOI∞« VDA¢ Ê√ v∞≈ p∞–Ë ,¡UC∑Æô«
inscriptions existant au moment de la XÆË ¸UIF∞« vK´ …œu§u± X≤UØ w∑∞«
publicité de son titre d’acquisition. .ezU∫∞« «c≥ bMß qOπº¢
334
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 915
Art. 914– Si, par suite de l’acquisition ezU∫∞« W±– w≠ ÊUØ «–≈ : 914 …œUL∞«
de l’immeuble hypothéqué, le tiers mK∂± Êu≥dL∞« ¸UIF∞« „ö∑±« V∂º°
détenteur est débiteur d’une somme lOL§ ¡U≠u∞ wHJ¥ ôU• ¡«œ_« o∫∑º±
immédiatement exigible et suffisante à vK´ rNÆuI• …bOIL∞« sOMz«b∞«
rembourser tous les créanciers peut le Ê√ sOMz«b∞« ¡ôR≥ s± qJK≠ ,¸UIF∞«
contraindre au paiement pourvu que Ê√ ◊dA° tI∫° ¡U≠u∞« vK´ Ád∂π¥
son titre de propriété ait été publié. .qπß bÆ t∑OJK± bMß ÊuJ¥
Si la dette du tiers détenteur n’est pas ezU∫∞« W±– w≠ Íc∞« s¥b∞« ÊUØ «–S≠
exigible, ou si elle est inférieure ou qÆ√ ÊUØ Ë√ ,ôU• ¡«œ_« o∫∑º± dO¨
différente de ce qui est dû aux Ë√ ,sOMz«bK∞ WI∫∑ºL∞« Êu¥b∞« s±
créanciers, ces derniers peuvent égale- «uIH¢« «–≈ sOMz«bK∞ “U§ ,UN∞ «d¥UG±
ment, de commun accord; réclamer au U± l≠b° ezU∫∞« «u∂∞UD¥ Ê√ UFOL§
tiers détenteur le paiement, jusqu’à ,rN∞ o∫∑º± u≥ U± ¸bI° t∑±– w≠
concurrence de ce qu’il doit, suivant w∑∞« ◊ËdAK∞ UI∂© l≠b∞« ÊuJ¥Ë
les modes et le terme de son obliga- l≠b¥ Ê√ ÁbNF¢ qÅ√ w≠ ezU∫∞« Âe∑∞«
tion. vK´ oH∑L∞« q§_« w≠Ë U≥UC∑IL°
.tO≠ l≠b∞«
Dans l’un et l’autre cas, le tiers dé- ezU∫K∞ “uπ¥ ô sO∑∞U∫∞« U∑KØ w≠Ë
tenteur ne peut éviter le paiement aux ¡U≠u∞U° t±«e∑∞« s± hKª∑¥ Ê√
créanciers en délaissant l’immeuble; sJ∞Ë ,¸UIF∞« s´ tOKª∑° sOMz«bK∞
mais lorsque le paiement a été effec- UB∞Uî d∂∑F¥ ¸UIF∞« ÊS≠ rN∞ w≠Ë Ê≈
tué, l’immeuble est réputé libre de w≠ o∫∞« ezU∫K∞ ÊuJ¥Ë s≥¸ qØ s±
toute hypothèque, et le tiers détenteur s± ¸UIF∞« vK´ U± VD® VK©
a le droit de requérir la radiation des .œuOI∞«
inscriptions.
Art. 915– Le tiers détenteur qui a pub- qπß «–≈ ezU∫K∞ “uπ¥ : 915 …œUL∞«
lié son titre de propriété, peut purger qØ s± ¸UIF∞« dND¥ Ê√ t∑OJK± bMß
l’immeuble de toute hypothèque «c≥ qO㧛 q∂Æ ÁbOÆ r¢ s≥¸
inscrite avant la publication de son .bMº∞«
titre. v∑• o∫∞« «c≥ qLF∑º¥ Ê√ ezU∫K∞Ë
Il peut exercer cette faculté même ÊuMN¢dL∞« ÊuMz«b∞« t§u¥ Ê√ q∂Æ
avant que les créanciers hypothécaires v∞≈ ¸«c≤ù« Ë√ sz«b∞« v∞≈ tO∂M∑∞«
n’aient signifié un commandement au ULzUÆ o∫∞« «c≥ vI∂¥Ë ,ezU∫∞« «c≥
créancier ou n’aient fait sommation au .lO∂∞« ◊Ëd® WLzUÆ Ÿ«b¥≈ Âu¥ v∞≈
335
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 916
Art. 916– Si le tiers détenteur entend dOND¢ ezU∫∞« œ«¸√ «–≈ : 916 …œUL∞«
procéder à la purge, il doit faire aux v∞≈ t§u¥ Ê√ tOK´ V§Ë ¸UIF∞«
créanciers inscrits, dans les domiciles w≠ rNÆuI• …bOIL∞« sOMz«b∞«
par eux élus dans leurs inscriptions, w≠ …¸uØcL∞« …¸U∑ªL∞« rNM©«u±
des significations comprenant les ‹U≤UO∂∞« vK´ qL∑A¢ ‹U≤ö´≈ bOI∞«
énonciations suivantes, :WO¢ü«
– tableau des inscriptions prises avant vK´ U≥bOÆ r¢ w∑∞« ‚uI∫∞U° WLzUÆ -
la publication de son titre. Ce tableau ezU∫∞« bMß qO㧛 q∂Æ ¸UIF∞«
doit contenir la date de ces inscrip- œuOI∞« Ác≥ a¥¸U¢ ÊUO° vK´ qL∑A¢
336
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 919
Art. 917– Par le même acte, le tiers Ê√ ezU∫∞« vK´ Vπ¥ : 917 …œUL∞«
détenteur doit déclarer être prêt à Ë√ bF∑º± t≤√ Êö´ù« fH≤ w≠ dØc¥
acquitter les créances inscrites jusqu’à ¸bI∞« v∞≈ …bOIL∞« Êu¥b∞« w≠u¥
concurrence de la somme à laquelle Ê√ tOK´ fO∞Ë .¸UIF∞« t° ÂuÆ Íc∞«
l’immeuble est évalué, son offre ne q° «bI≤ mK∂L∞U° ÷dF∞« V∫B¥
doit pas être faite à deniers découverts, Áœ«bF∑ß« ¸UN™≈ w≠ ÷dF∞« dB∫M¥
mais elle consiste à faire connaître ‰U∫∞« w≠ l≠b∞« V§«Ë mK∂L° ¡U≠uK∞
qu’il est disposé à payer une somme Êu¥b∞« ‚UI∫∑ß« q§√ ÊUØ U¥√
au comptant, quelle que soit la date .…bOIL∞«
d’échéance des créances inscrites.
Art. 918– Il appartient à tout créancier tI• bOÆ sz«œ qJ∞ “uπ¥ : 918 …œUL∞«
inscrit et à toute caution d’une créance lO° VKD¥ Ê√ bOI± o∫∞ qOHØ qJ∞Ë
inscrite, de requérir la vente de l’im- ÊuJ¥Ë ,ÁdOND¢ »uKDL∞« ¸UIF∞«
meuble qui fait l’objet de la purge, dî¬ s± U±u¥ sO£ö£ Èb± w≠ p∞–
pourvu que la demande soit présentée ‰U§¬ UNO∞≈ ·UC¥ wL߸ Êö´≈
dans un délai de trente jours à partir de wKÅ_« s©uL∞« sO° U± W≠UºL∞«
la dernière signification. Ce délai est ô√ vK´ ,¸U∑ªL∞« tM©u±Ë sz«bK∞
augmenté des délais de distance entre U±u¥ sO£ö£ vK´ W≠UºL∞« ‰U§¬ b¥e¢
le domicile réel du créancier et son .Èdî√
domicile élu, ces derniers ne pouvant
être supérieurs à trente nouveaux
jours.
Art. 919– La réquisition est faite par t§u¥ Êö´S° VKD∞« ÊuJ¥ : 919 …œUL∞«
une notification au tiers détenteur et au o°Uº∞« p∞UL∞« v∞≈Ë ezU∫∞« v∞≈
précédent propriétaire et signée par le w≠ tO∞≈ bMß√ s± Ë√ V∞UD∞« tFÆu¥Ë
requérant ou par son mandataire muni Ÿœu¥ Ê√ Vπ¥Ë ,’Uî qOØu¢ p∞–
d’un pouvoir spécial. Le requérant UO≠UØ UGK∂± W±UF∞« WM¥eª∞« V∞UD∞«
doit déposer au Trésor une somme ,œ«eL∞U° lO∂∞« n¥¸UB± WODG∑∞
suffisante pour couvrir les frais des U± œ«œd∑ß« w≠ o• t∞ fO∞Ë
enchères, et il n’a aucun droit au rem- r∞ «–≈ n¥¸UBL∞« w≠ tM± ‚dG∑ß«
boursement des frais avancés s’il n’a mK∂L∞« s± vK´√ sL∏° œ«eL∞« ”d¥
pas obtenu un prix supérieur à celui Âb´ ÍœR¥Ë ezU∫∞« t{d´ Íc∞«
337
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 920
Art. 920– Lorsque la vente de l’im- V§Ë ¸UIF∞« lO° VK© «–≈ : 920 …œUL∞«
meuble est requise, les formalités pre- ŸuO∂∞« w≠ …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« ŸU∂¢«
scrites en matière d’expropriation for- VK© vK´ ¡UM° lO∂∞« r∑¥Ë ,W¥d∂π∞«
cée, doivent être suivies. La vente a s± qOπF∑∞« w≠ W∫KBL∞« V•UÅ
lieu à la diligence soit du requérant, d®U∂¥ s± vK´Ë ,ezU• Ë√ V∞U©
soit du tiers détenteur. Le poursuivant ‹U≤ö´≈ w≠ dØc¥ Ê√ ‹«¡«d§ù«
énonce dans les affiches de la vente, la .¸UIF∞« t° ÂuÆ Íc∞« mK∂L∞« lO∂∞«
somme à laquelle l’immeuble est éval-
uée.
Art. 921– Si la vente de l’immeuble ¸UIF∞« lO° VKD¥ r∞ «–≈ : 921 …œUL∞«
n’est pas requise dans le délai et sui- …¸dIL∞« ŸU{Ë_U°Ë q§_« w≠
vant les formes prescrites, la propriété ezU∫K∞ UOzUN≤ ¸UIF∞« WOJK± ‹dI∑ß«
de l’immeuble, libérée de toute l≠œ u≥ «–≈ ,bOI± o• qØ s± WB∞Uî
inscription, demeure définitivement à …œU¥e° ¸UIF∞« t∞ ÂuÆ Íc∞« mK∂L∞«
l’acquéreur s’il a payé la somme à `Lº¢ s¥c∞« sOMz«bK∞ dAF∞«
laquelle il a évalué l’immeuble aug- Ë√ ,tM± rNÆuI• ¡UHO∑ßU° rN∑∂¢d±
mentée d’un dixième, aux créanciers .W±UF∞« WM¥eª∞« mK∂L∞« «c≥ ŸœË√ u≥
qui sont en ordre utile de recevoir ou
338
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 924
Art. 923– Si le tiers détenteur n’opte Ê√ ezU∫∞« d∑ª¥ r∞ «–≈ : 923 …œUL∞«
ni pour le paiement des créances dND¥ Ë√ …bOIL∞« Êu¥b∞« wCI¥
inscrites, ni pour la purge, ni pour le «c≥ s´ vKª∑¥ Ë√ s≥d∞« s± ¸UIF∞«
délaissement de l’immeuble, le Ê√ sN¢dL∞« sz«bK∞ “uπ¥ ö≠ ,¸UIF∞«
créancier hypothécaire ne peut en- UI≠Ë WOJKL∞« Ÿe≤ t∑N§«u± w≠ cª∑¥
gager contre lui les poursuites d’ex- ô≈ WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ ÂUJ•_
propriation, conformément aux dispo- Ë√ o∫∑ºL∞« s¥b∞« l≠b° Á¸«c≤≈ bF°
sitions du code de procédure civile, bF° ¸«c≤ù« ÊuJ¥Ë ,¸UIF∞« WOKª¢
qu’après lui avoir fait sommation de Ë√ WOJKL∞« ŸeM° s¥bL∞« vK´ tO∂M∑∞«
payer la dette exigible ou de délaisser .b•«Ë XÆË w≠ tO∂M∑∞« «c≥ l±
l’immeuble. Cette sommation est noti-
fiée soit après la signification du com-
mandement immobilier, soit en même
temps qu’elle.
Art. 924– Le tiers détenteur qui a pub- qπß Íc∞« ezU∫K∞ “uπ¥ : 924 …œUL∞«
lié son titre d’acquisition et qui n’était w≠ U≠d© sJ¥ r∞Ë t∑OJK± bMß
pas partie dans l’instance dans laquelle s¥bL∞« WK´ UNO≠ rJ• w∑∞« Èu´b∞«
un jugement a prononcé la condamna- w∑∞« l≠b∞« t§ËQ° pºL∑¥ Ê√ ,s¥b∞U°
339
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 925
tion du débiteur à payer la dette, peut ÊUØ «–≈ ,UN° pºL∑¥ Ê√ s¥bLK∞ ÊUØ
si la condamnation est postérieure à la bMß qOπº∑∞ UI•ô s¥b∞U° rJ∫∞«
publication, opposer toutes les excep- .ezU∫∞«
tions qui n’auraient pu être soulevées
par le débiteur.
Il peut également, dans tous les cas, ,‰«u•_« lOL§ w≠ ,p∞cØ t∞ “uπ¥Ë
opposer les exceptions qui appar- ‰«e¥ ô w∑∞« Ÿu≠b∞U° pºL∑¥ Ê√
tiennent au débiteur après la con- o• s¥b∞U° rJ∫∞« bF° s¥bLK∞
damnation. .UN° pºL∑∞«
Art. 925– Le tiers détenteur peut pren- w≠ qîb¥ Ê√ ezU∫K∞ o∫¥ : 925 …œUL∞«
dre part aux enchères, à condition UML£ tO≠ ÷dF¥ ô√ ◊d® vK´ œ«eL∞«
qu’il n’offre pas un prix inférieur à la sL£ s± t∑±– w≠ wÆU∂∞« s± qÆ√
somme qu’il doit encore sur le prix de .tFO° ͸Uπ∞« ¸UIF∞«
l’immeuble à vendre.
Art. 926– Si l’immeuble hypothéqué ¸UIF∞« WOJK± X´e≤ «–≈ : 926 …œUL∞«
est exproprié, même après la procé- –Uª¢« bF° p∞– ÊUØ u∞Ë Êu≥dL∞«
dure de la purge ou de délaissement, et Uß¸Ë WOKª∑∞« Ë√ dOND∑∞« ‹«¡«d§≈
que le tiers détenteur s’en rende lui- «c≥ d∂∑´√ ,tºH≤ ezU∫∞« vK´ œ«eL∞«
même adjudicataire, il est censé en t∑OJK± bMß vC∑IL° ¸UIFK∞ UJ∞U±
être propriétaire en vertu de son pre- o• qØ s± ¸UIF∞« dND∑¥Ë .wKÅ_«
mier titre d’acquisition. L’immeuble U߸ Íc∞« sL∏∞« ezU∫∞« l≠œ «–≈ bOI±
est purgé de toute inscription s’il a .t´œË√ Ë√ œ«eL∞« t°
payé le prix de l’adjudication ou s’il
l’a consigné.
Art. 928– Si le prix auquel l’immeu- U߸ Íc∞« sL∏∞« œ«“ «–≈ : 928 …œUL∞«
ble est adjugé dépasse le montant de o∫∑º± u≥ U± vK´ œ«eL∞« t°
340
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 932
Art. 929– Les servitudes et autres t∞ ÊUØ U± ezU∫K∞ œuF¥ : 929 …œUL∞«
droits réels que le tiers détenteur avait s± tO∞≈ ¸UIF∞« WOJK± ‰UI∑≤« q∂Æ
sur l’immeuble, avant qu’il n’en .Èdî√ WOMO´ ‚uI•Ë ‚UH¢¸≈ ‚uI•
acquière la propriété, renaissent à son
profit.
Art. 930– Le tiers détenteur est tenu Ê√ ezU∫∞« vK´ wG∂M¥ : 930 …œUL∞«
de restituer les fruits à partir de la Á¸«c≤≈ XÆË s± ¸UIF∞« ¸UL£ œd¥
sommation de payer ou de délaisser. Si XØd¢ «–S≠ .WOKª∑∞« Ë√ l≠b∞U°
les poursuites commencées ont été œd¥ ö≠ ,‹«uMß Àö£ …b± ‹«¡«d§ù«
abandonnées pendant trois ans, il ne tO∞≈ t§u¥ Ê√ XÆË s± ô≈ ¸UL∏∞«
restitue les fruits qu’à compter d’une .b¥b§ ¸«c≤≈
nouvelle sommation.
Il a également recours contre le dé- UL° s¥bL∞« vK´ UC¥√ ezU∫∞« l§d¥Ë
biteur pour toutes les sommes payées, w≠ o∫∑º± u≥ U± vK´ …œU¥“ tF≠œ
à quelque titre que ce soit, au-delà de ÊUØ U¥√ WOJK± bMß vC∑IL° t∑±–
ce qu’il doit en vertu de son contrat q∫¥Ë ,…œU¥e∞« Ác≥ l≠œ w≠ V∂º∞«
d’acquisition. Il est subrogé dans les ,rNÆuI• r≥U≠Ë s¥c∞« sOMz«b∞« q∫±
droits des créanciers par lui rem- ‹UMO±Q¢ s± rN∞ ULO≠ ’Uî t§u°Ë
boursés, notamment dans les sûretés w∑∞« ‹UMO±Q∑∞« ÊËœ s¥bL∞« UN±bÆ
fournies par le débiteur, à l’exclusion .s¥bL∞« dO¨ dî¬ hª® UN±bÆ
de celles fournies par un tiers.
Art. 932– Le tiers détenteur est per- UOBª® ‰ËRº± ezU∫∞« : 932 …œUL∞«
341
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 933
Art. 935– À moins d’une convention ¸UI´ lO° vK´ V¢d∑¥ ô : 935 …œUL∞«
expresse, la vente d’un immeuble Íd∑AL∞« v∞≈ s¥b∞« ‰UI∑≤« Êu≥d±
hypothéqué n’entraîne pas la translation .p∞– vK´ `¥dÅ ‚UH¢« b§Ë «–≈ ô≈
de la dette à l’acquéreur.
Art. 936– À la suite de l’adjudication Êu≥dL∞« ¸UIF∞« lO° «–≈ : 936 …œUL∞«
de l’immeuble hypothéqué par voie ÊUØ ¡«uß wMKF∞« œ«eL∞U° U¥d∂§ UFO°
d’expropriation forcée, quelle soit à Ë√ ¸UIF∞« p∞U± WN§«u± w≠ p∞–
l’encontre du propriétaire, du tiers tO∞≈ rKß Íc∞« ”¸U∫∞« Ë√ ezU∫∞«
détenteur ou du séquestre auquel l’im- ‚uI• ÊS≠ ,WOKª∑∞« bM´ ¸UIF∞«
meuble délaissé est remis, les wCIM¢ ¸UIF∞« «c≥ vK´ s≥d∞«
hypothèques grevant cet immeuble Ë√ ,œ«eL∞« t° U߸ Íc∞« sL∏∞« Ÿ«b¥S°
sont éteintes par la consignation du s¥c∞« s¥bOIL∞« sOMz«b∞« v∞≈ tF≠b°
prix de l’adjudication ou par le rNÆuI• ¡UHO∑ßU° rN∑∂¢d± `Lº¢
paiement aux créanciers inscrits qui .sL∏∞« «c≥ s±
sont en ordre utile de recevoir leurs
créances sur ce prix.
Art. 937– Tout créancier muni d’un rJ• ÁbO° sz«œ qJ∞ “uπ¥ : 937 …œUL∞«
jugement exécutoire ayant statué sur le qÅ√ w≠ ¸œUÅ cOHM∑∞« V§«Ë
fond et condamnant le débiteur à une Ê√ ,sOF± ¡wA° s¥bL∞« ÂeK¥ Èu´b∞«
prestation déterminée, peut obtenir, en ‹«¸UIF° hOBª¢ o• vK´ qB∫¥
garantie de sa créance en capital, et s¥b∞« qÅ_ U≤UL{ WM¥b±
frais, un droit d’affectation hypothé- .n¥¸UBL∞«Ë
caire sur les immeubles de son débi-
teur.
Il ne peut plus, après le décès de son s¥bL∞« ‹u± bF° sz«bK∞ “uπ¥ ôË
débiteur, prendre une affectation sur .WØd∑∞« w≠ ¸UI´ vK´ hOBª¢ cî√
les immeubles de la succession.
Art. 939– Le droit d’affectation peut o• vK´ ‰uB∫∞« “uπ¥ : 939 …œUL∞«
être obtenu en vertu d’un jugement qui U∫KÅ X∂∏¥ rJ• vK´ ¡UM° hOBª¢
donne acte d’une transaction ou d’un .sO≠dD∞« sO° r¢ ‚UH¢« Ë√
accord entre les parties.
Art. 941– Le créancier qui veut ob- b¥d¥ Íc∞« sz«b∞« vK´ : 941 …œUL∞«
tenir un droit d’affectation sur les Ê√ WM¥b± ‹«¸UI´ vK´ hOBª¢ cî√
immeubles de son débiteur, présente fOz¸ v∞≈ p∞c° WC¥d´ ÂbI¥
une requête au président du tribunal UN¢dz«œ w≠ lI¢ w∑∞« WLJ∫L∞«
dans le ressort duquel sont les im- .UN° hOBª∑∞« b¥d¥ w∑∞« ‹«¸UIF∞«
meubles sur lesquels il entend exercer
ce droit.
Art. 942– Le président du tribunal met w≠ WLJ∫L∞« fOz¸ ÊËb¥ : 942 …œUL∞«
l’ordonnance au bas de la requête. .hOBª∑∞U° Ád±√ WC¥dF∞« q¥–
Art. 943– Le jour même où l’ordon- »U∑J∞« rKÆ vK´ Vπ¥ : 943 …œUL∞«
nance autorisant l’affectation est ren- ¸œUB∞« d±_U° s¥bL∞« Êö´≈
due, le greffe doit le signifier au débi- Íc∞« ÂuO∞« fH≤ w≠ ’UB∑îùU°
teur. .d±_« «c≥ tO≠ ¸bB¥
Art. 944– Le débiteur peut se pourvoir rKE∑¥ Ê√ s¥bLK∞ “uπ¥ : 944 …œUL∞«
345
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 945
Art. 945– Si, dès le début, à la suite du WLJ∫L∞« fOz¸ i≠¸ «–≈ : 945 …œUL∞«
recours formé par le débiteur, le prési- sz«b∞« s± ÂbIL∞« hOBª∑∞« VK©
dent du tribunal rejette la requête du Ë√ d±_« ∆œU° w≠ i≠d∞« ÊUØ ¡«uß
créancier sollicitant l’affectation, ce Ê√ sz«bK∞ “U§ ,s¥bL∞« rKE¢ bF°
dernier peut en former recours devant fKπL∞« v∞≈ i≠d∞« d±√ s± rKE∑¥
la cour. .wzUCI∞«
Art. 946– Tout intéressé peut de- Ê√ W∫KB± Í– qJ∞ “uπ¥ : 946 …œUL∞«
mander la réduction de l’affectation à b∫∞« v∞≈ hOBª∑∞« ’UI≤≈ V∞UD¥
une proportion convenable, si la valeur w∑∞« ÊUO´_« X≤UØ «–≈ ,VßUML∞«
des immeubles grevés de ce droit est UN∑LOÆ b¥e¢ o∫∞« «c≥ UNOK´ V¢¸
supérieure à celle qui suffit pour garan- .s¥b∞« ÊULC∞ wHJ¥ U± vK´
tir la dette.
346
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 949
Art. 947– Le créancier bénéficiaire qB• Íc∞« sz«bK∞ ÊuJ¢ : 947 …œUL∞«
d’une affectation a les mêmes droits ‚uI∫∞« fH≤ hOBª∑∞« o• vK´
que le créancier hypothécaire, et le s≥¸ vK´ qB• Íc∞« sz«bK∞ w∑∞«
droit d’affectation est régi par les U± hOBª∑∞« vK´ Ídº¥Ë .wL߸
mêmes dispositions que le droit d’hy- ÂUJ•√ s± wLßd∞« s≥d∞« vK´ Ídº¥
pothèque notamment en ce qui con- Áb¥bπ¢Ë bOI∞U° oKF∑¥ U± WÅUîË
cerne l’inscription, son renou- Ád£√Ë o∫∞« Wzeπ¢ Âb´Ë t∂D®Ë
vellement, sa radiation ainsi que l’in- ‰öîù« Âb´ l± tKØ p∞–Ë ,tzUCI≤«Ë
divisibilité du droit, son effet et son .WÅUî ÂUJ•√ s± œ¸Ë UL°
extinction, le tout sans préjudice de
toutes dispositions spéciales.
Art. 951– Le constituant du nantis- rOKº¢ s≥«d∞« vK´ wG∂M¥ : 951 …œUL∞«
sement est tenu d’en remettre l’objet v∞≈ Ë√ sz«b∞« v∞≈ Êu≥dL∞« ¡wA∞«
au créancier ou au tiers choisi par les Ê«bÆUF∑L∞« tMO´ Íc∞« hªA∞«
parties à cet effet. .tLOKº∑∞
Art. 952– Si l’objet du nantissement v∞≈ Êu≥dL∞« l§¸ «–≈ : 952 …œUL∞«
retourne entre les mains du consti- «–≈ ô≈ ,s≥d∞« vCI≤« s≥«d∞« …“UO•
tuant, le nantissement s’éteint à moins Ÿu§d∞« Ê√ sN¢dL∞« sz«b∞« X∂£√
que le créancier nanti ne prouve que ce ¡UCI≤« t° bBI¥ ô V∂º° ÊUØ
retour a eu lieu pour une raison autre ‚uI∫° ‰öî≈ ÊËœ «c≥ qØ s≥d∞«
que celle de l’extinction du nantisse- .dOG∞«
ment. Le tout sans préjudice des droits
des tiers.
Art. 955– Le créancier nanti doit sN¢dL∞« sz«b∞« rKº¢ «–≈ : 955 …œUL∞«
veiller à la conservation de l’objet à lui w≠ ‰c∂¥ Ê√ tOKF≠ Êu≥dL∞« ¡wA∞«
remis et y apporter tout le soin d’un t∞c∂¥ U± W¥UMF∞« s± t∑≤UOÅË tEH•
bon père de famille. Il est responsable s´ ‰ËRº± u≥Ë œU∑FL∞« hªA∞«
de sa perte ou de sa détérioration, à Ê√ X∂∏¥ r∞ U± tHK¢ Ë√ ¡wA∞« „ö≥
moins qu’il ne prouve qu’elles sont .tO≠ t∞ b¥ ô V∂º∞ l§d¥ p∞–
dues à une cause qui ne lui est pas
imputable.
Art. 956– Le créancier nanti ne doit lH∑M¥ Ê√ sz«bK∞ fO∞ : 956 …œUL∞«
tirer aucun profit gratuit de l’objet du .q°UI± ÊËœ Êu≥dL∞« ¡wA∞U°
nantissement.
349
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 957
Art. 957– Si les parties n’ont pas fixé ö§√ ÊU≠dD∞« sOF¥ r∞ «–≈ : 957 …œUL∞«
une date pour l’échéance de la dette “uπ¥ ö≠ ÊuLCL∞« s¥b∞« ‰uK∫∞
garantie, le créancier peut exiger le ô≈ tI• ¡UHO∑ßU° V∞UD¥ Ê√ sz«bK∞
paiement de sa créance autrement que WLOÆ s± t∞«eM∑ß« o¥d© s´
par un prélèvement sur les fruits, w≠ s¥bL∞« o∫° ‰öî≈ ÊËœ ,¸UL∏∞«
réserve faite du droit pour le débiteur .œ«¸√ XÆË Í√
de s’acquitter de sa dette à tout
moment qu’il juge utile.
Art. 958– Le créancier nanti a l’ad- sN¢dL∞« sz«b∞« v∞u∑¥ : 958 …œUL∞«
ministration de la chose, et il doit y Ê√ tOK´Ë Êu≥dL∞« ¡wA∞« …¸«œ≈
apporter tout le soin d’un bon père de t∞c∂¥ U± W¥UMF∞« s± p∞– w≠ ‰c∂¥
famille. s± dOG¥ Ê√ t∞ fO∞Ë ,œU∑FL∞« q§d∞«
Il ne peut, sans l’assentiment du con- ô≈ Êu≥dL∞« ¡wA∞« ‰öG∑ß« WI¥d©
stituant du nantissement, changer le ¸œU∂¥ Ê√ tOK´ Vπ¥Ë ,s≥«d∞« U{d°
mode de l’exploitation de la chose. Il vC∑IL° d±√ qØ s´ s≥«d∞« ¸UDîS°
est tenu d’avertir immédiatement le .tKîb¢
constituant de tout fait qui exige son
intervention.
En cas d’abus de ce droit, de mauvaise o∫∞« «c≥ ‰ULF∑ß« sz«b∞« ¡Uß√ «–S≠
gestion ou de négligence grave de la VJ¢¸« Ë√ WµOß …¸«œ≈ ¡wA∞« ¸«œ√ Ë√
part du créancier, le constituant du s≥«dK∞ ÊUØ ,ULOº§ ôUL≥≈ p∞– w≠
nantissement a le droit de requérir la ¡wA∞« l{Ë VKD¥ Ê√ w≠ o∫∞«
350
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 962
Art. 959– Le créancier nanti doit, œd¥ Ê√ sz«b∞« vK´ Vπ¥ : 959 …œUL∞«
après avoir reçu toute sa créance, ses bF° s≥«d∞« v∞≈ Êu≥dL∞« ¡wA∞«
accessoires, les impenses et les répa- o∫∞U° qB∑¥ U±Ë tI• q±UØ ¡UHO∑ß«
rations, restituer l’objet du nantis- .‹UC¥uF¢Ë n¥¸UB±Ë ‹UI∫K± s±
sement au constituant.
Art. 960– Sont applicables au nan- …“UO∫∞« s≥¸ vK´ Ídº¢ : 960 …œUL∞«
tissement, les dispositions de l’article WO∞ËRºL° WIKF∑L∞« 901 …œUL∞« ÂUJ•√
901, relatives à la responsabilité du …œUL∞« ÂUJ•√Ë s¥bL∞« dO¨ s≥«d∞«
constituant de l’hypothèque qui n’est Âb´ bM´ pKL∑∞« ◊dA° WIKF∑L∞« 903
pas le débiteur, ainsi que les disposi- .‹«¡«d§≈ ÊËœ lO∂∞« ◊d®Ë ¡U≠u∞«
tions de l’article 903 relatives au pacte
commissoire et à la clause de voie
parée.
Art. 961– Pour que le nantissement o• w≠ s≥d∞« –UHM∞ Vπ¥ : 961 …œUL∞«
soit opposable aux tiers, le bien remis w≠ Êu≥dL∞« ¡wA∞« ÊuJ¥ Ê√ dOG∞«
en nantissement doit être entre les ÁUC¢¸« Íc∞« w∂M§_« Ë√ sz«b∞« b¥
mains du créancier ou de la tierce per- .Ê«bÆUF∑L∞«
sonne choisie par les contractants
Art. 965– Le droit de nantissement s’éteint s≥d∞« o• UC¥√ wCIM¥ : 965 …œUL∞«
352
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 967
également par l’une des causes suivantes : :WO¢ü« »U∂ß_« b•Q° Í“UO∫∞«
Art. 966– Pour que le nantissement s≥d∞« –UHM∞ ◊d∑A¥ : 966 …œUL∞«
immobilier soit opposable aux tiers, il V≤U§ v∞≈ ,dOG∞« o• w≠ ͸UIF∞«
faut, outre la remise de l’immeuble au bI´ bOI¥ Ê√ ,sz«bK∞ pKL∞« rOKº¢
créancier, que l’acte d’antichrèse soit «c≥ vK´ Ídº¢Ë ,͸UIF∞« s≥d∞«
inscrit. Sont applicables à cette s≥d∞« bOI° WÅUª∞« ÂUJ•_« bOI∞«
inscription les mêmes dispositions qui .wLßd∞«
régissent l’inscription de l’hy-
pothèque.
Art. 967– Le créancier gagiste peut sN¢dL∞« sz«bK∞ “uπ¥ : 967 …œUL∞«
donner l’immeuble à bail au consti- s≥«d∞« v∞≈ ¸UIF∞« d§R¥ Ê√ ¸UIF∞
353
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 968
tuant, et l’antichrèse n’en est pas w≠ s≥d∞« –UH≤ s± p∞– lML¥ Ê√ ÊËœ
moins opposable aux tiers. Si le bail w≠ ¸Uπ¥ù« vK´ oH¢« «–S≠ .dOG∞« o•
est stipulé dans l’acte constitutif, il bIF∞« w≠ p∞– dØ– V§Ë s≥d∞« bI´
doit être énoncé dans l’inscription V§Ë s≥d∞« bF° tOK´ oH¢« «–≈Ë .t¢«–
même de l’antichrèse; mais le bail est ôË .bOI∞« g±U≥ w≠ t° d®R¥ Ê√
conclu ultérieurement, mention doit en œb§ «–≈ U¥¸Ëd{ dO®Q∑∞« «c≥ ÊuJ¥
être faite en marge de cette inscription. .UOML{ «b¥bπ¢ ¸Uπ¥ù«
La mention n’est pas nécessaire si le
bail est renouvelé par tacite reconduc-
tion.
Art. 968– Le créancier gagiste doit sN¢dL∞« sz«b∞« vK´ Vπ¥ : 968 …œUL∞«
pourvoir à l’entretien de l’immeuble ‹UIHM∞U°Ë ¸UIF∞« W≤UOB° ÂuI¥ Ê√
engagé, aux dépenses nécessaires à sa U± l≠b¥ Ê√Ë ,tEH∫∞ W±“ö∞«
conservation, ainsi qu’aux impôts et s± ¸UIF∞« vK´ U¥uMß o∫∑º¥
charges annuels, sauf à imputer le ‰eM∑º¥ Ê√ vK´ ,nO∞UJ¢Ë Vz«d{
montant de ces frais sur les fruits ou à U± WLOÆ UNKB∫¥ w∑∞« ¸UL∏∞« s±
se le faire rembourser, à son rang, sur s± WLOI∞« Ác≥ w≠u∑º¥ Ë√ oH≤√
le prix de l’immeuble. UN∞uª¥ w∑∞« W∂¢dL∞« w≠ ¸UIF∞« sL£
.Êu≤UI∞« t∞
Il peut toujours se décharger de ces Ác≥ s± qK∫∑¥ Ê√ sz«bK∞ “uπ¥Ë
obligations en abandonnant son droit à o• s´ vKª¢ u≥ «–≈ ‹U±«e∑∞ô«
l’antichrèse. .s≥d∞«
Art. 971– Si la chose gagée menace «œbN± ¡wA∞« ÊUØ «–≈ : 971 …œUL∞«
de dépérir, de se détériorer ou de WLOI∞« hI≤ Ë√ nK∑∞« Ë√ „öN∞U°
diminuer de valeur, au point qu’il y ait ·UØ dO¨ `∂B¥ Ê√ vAª¥ YO∫°
lieu de craindre qu’elle ne puisse plus s≥«d∞« VKD¥ r∞Ë sz«b∞« o• ÊULC∞
suffire pour la sûreté du créancier, et ,t∞b° ÂbI¥ dî¬ ¡w® q°UI± tO∞≈ Áœ¸
que le constituant ne demande pas sa s± VKD¥ Ê√ s≥«dK∞ Ë√ sz«bK∞ “U§
restitution en lui substituant une autre tFO° w≠ t∞ hOîd∑∞« w{UI∞«
garantie, le créancier ou le constituant w≠ ÁdFº° Ë√ wMKF∞« œ«eL∞U°
peut demander au juge l’autorisation .‚uº∞«
de la vendre aux enchères publiques,
ou au cours du marché.
En autorisant la vente, le juge statue sL∏∞« Ÿ«b¥≈ d±√ w≠ w{UI∞« qBH¥Ë
sur le dépôt du prix. Dans ce cas, le o• qI∑M¥Ë lO∂∞« w≠ hOîd∑∞« bM´
droit du créancier se transporte sur le v∞≈ ¡wA∞« s± W∞U∫∞« Ác≥ w≠ sz«b∞«
prix. .sL∏∞«
Art. 972– Si une occasion avanta- X{d´ «–≈ s≥«dK∞ “uπ¥ : 972 …œUL∞«
geuse pour la vente de la chose gagée ÊUØË Êu≥dL∞« ¡wA∞« lO∂∞ WÅd≠
se présente, le constituant peut, même s± VKD¥ Ê√ ,W∫°«¸ WIHÅ lO∂∞«
avant l’échéance du terme fixé pour la «c≥ lO° w≠ hOîd∑∞« w{UI∞«
réalisation du gage, demander au juge q§√ ‰uK• q∂Æ p∞– ÊUØ u∞Ë ,¡wA∞«
d’autoriser la vente. En autorisant la bM´ w{UI∞« œb∫¥Ë ,s¥b∞«
355
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 973
Art. 973– À défaut de paiement de la «–≈ sN¢dL∞« sz«bK∞ “uπ¥ : 973 …œUL∞«
dette, le créancier gagiste peut deman- w{UI∞« s± VKD¥ Ê√ tI• ·u∑º¥ r∞
der au juge l’autorisation de vendre la Êu≥dL∞« lO° w≠ t∞ hOîd∑∞«
chose aux enchères publiques ou au w≠ ÁdFº° Ë√ wMKF∞« œ«eL∞U°
cours du marché. .‚uº∞«
Art. 974– Les précédentes disposi- «–≈ WI°Uº∞« ÂUJ•_« Ídº¢ : 974 …œUL∞«
tions s’appliquent dans la mesure où sO≤«uI∞« ÂUJ•√ l± ÷¸UF∑¢ r∞
elles ne sont incompatibles ni avec les WÅUª∞« ÂUJ•_«Ë W¥¸Uπ∑∞«
lois de commerce, ni avec celles con- nOKº∑∞U° UN∞ hîdL∞« ‹PAML∞U°
cernant les établissements autorisés à sO≤«uI∞« ÂUJ•√Ë s≥d∞« vK´
prêter sur gage. Ni avec les lois et w≠ WÅUî ‰«u•Q° WIKF∑L∞« `z«uK∞«Ë
règlements concernant des cas partic- .‰uIML∞« s≥¸
uliers de mise en gage.
Art. 975– La mise en page d’une «c≠U≤ s¥b∞« s≥¸ ÊuJ¥ ô : 975 …œUL∞«
créance n’est opposable au débiteur s≥d∞« «c≥ Êö´S° ô≈ s¥bL∞« o• w≠
qu’après la notification ou l’accep- ôË .241 …œULK∞ UI≠Ë t∞ t∞u∂I° Ë√ tO∞≈
tation prévues à l’article 241. rOKº∑° ô≈ dOG∞« o• w≠ «c≠U≤ ÊuJ¥
Ce gage n’est opposable aux tiers ,sN¢dL∞« v∞≈ Êu≥dL∞« s¥b∞« bMß
qu’après la remise du titre gagé au a¥¸U∑∞« s± t∑∂¢d± s≥dK∞ Vº∫¢Ë
créancier, et il pend rang à la date cer- .‰u∂I∞« Ë√ Êö´û∞ X°U∏∞«
taine de la notification ou de l’accep-
tation
la loi, pourvu qu’il soit spécifié que ce XL¢ bÆ W∞«u∫∞« Ê√ dØc¥ Ê√ ◊dA°
transport est fait à titre de gage et sans v∞≈ W§U• ÊËb°Ë s≥d∞« qO∂ß vK´
qu’il soit besoin de signification. .Êö´≈
Art. 977– les créances incessibles q°UÆ dO¨ s¥b∞« ÊUØ «–≈ : 977 …œUL∞«
insaisissables ne peuvent pas être don- .tM≥¸ “uπ¥ ö≠ eπ∫K∞ Ë√ W∞«u∫K∞
nées en page.
Art. 978– Sauf stipulation contraire, le Ê√ sN¢dL∞« sz«bK∞ o∫¥ : 978 …œUL∞«
créancier gagiste a le droit de re- vK´ W¥¸Ëb∞« ‹UÆUI∫∑ßù« w≠u∑º¥
couvrer la prestation périodique, à s± ôË√ tO≠u∑º¥ U± rBª¥ Ê√
charge de les imputer d’abord sur les s¥b∞« qÅ√ s± r£ n¥¸UBL∞«
frais, puis sur le capital de la créance vK´ oH∑¥ r∞ U± ,s≥d∞U° ÊuLCL∞«
garantie. .p∞– dO¨
Art. 980– Si la créance gagée vient à Êu≥dL∞« s¥b∞« q• «–≈ : 980 …œUL∞«
échéance avant la créance garantie, le ,s≥d∞U° ÊuLCL∞« s¥b∞« ‰uK• q∂Æ
débiteur ne peut s’acquitter qu’entre ô≈ s¥b∞« w≠u¥ Ê√ s¥bLK∞ “uπ¥ ö≠
357
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 981
Art. 982– Le privilège est un droit de U≥¸dI¥ W¥u∞Ë√ “UO∑±ù« : 982 …œUL∞«
préférence concédé par la loi au profit tM± …U´«d± sOF± s¥b∞ Êu≤UI∞«
d’une créance déterminée en consid- .t∑HB∞
ération de sa qualité.
Aucune créance ne peut être privilé- vC∑IL° ô≈ “UO∑±≈ s¥bK∞ ÊuJ¥ ôË
giée qu’en vertu d’un texte de loi. .w≤u≤UÆ h≤
358
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 985
Art. 983– le rang du privilège est U≥œb∫¥ “UO∑±ù« W∂¢d± : 983 …œUL∞«
déterminé par la loi; à défaut d’une ’Uî h≤ b§u¥ r∞ «–S≠ ,Êu≤UI∞«
disposition spéciale déterminant le «c≥ w¢Q¥ “UO∑±ù« W∂¢d± sOF¥
rang d’un privilège, celui-ci vient ’uBML∞« “UO∑±ù« bF° “UO∑±ù«
après les privilèges prévus par ce titre. .»U∂∞« «c≥ w≠ UNM´
Art. 985– Le privilège n’est pas op- “UO∑±ô« o∫° Z∑∫¥ ô : 985 …œUL∞«
posable au possesseur d’un meuble, .WO≤ sº∫° ‰uIML∞« “U• s± vK´
s’il est de bonne foi.
359
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 986
Art. 987– Les dispositions applicables U± “UO∑±ù« vK´ Ídº¥ : 987 …œUL∞«
en cas de perte ou de détérioration du ÂUJ•√ s± wLßd∞« s≥d∞« vK´ Ídº¥
bien hypothéqué, s’appliquent aux .tHK¢ Ë√ ¡wA∞« „öN∞ WIKF∑±
biens grevés d’un privilège.
Art. 989– En dehors des privilèges WOM∂L∞« ‚uI∫∞« ÊuJ¢ : 989 …œUL∞«
établis par des dispositions spéciales, V≤U§ v∞≈ …“U∑L± WO∞U∑∞« œ«uL∞« w≠
les créances prévues aux articles suiv- ’uBM° …¸dIL∞« “UO∑±ù« ‚uI•
ants sont privilégiées. .WÅUî
Art. 990– Ont privilège sur les prix WOzUCI∞« n¥¸UBL∞« : 990 …œUL∞«
des biens du débiteur, les frais de jus- sOMz«b∞« lOL§ W∫KBL∞ XIH≤√ w∑∞«
tice faits dans l’intérêt commun de UN∞ ,UNFO°Ë s¥bL∞« ‰«u±√ kH• w≠
tous les créanciers pour la conserva- .‰«u±_« Ác≥ sL£ vK´ “UO∑±«
tion et la réalisation de ces biens.
Ces frais sont payés avant toutes les Í√ q∂Æ n¥¸UBL∞« Ác≥ w≠u∑º¢Ë
créances, même privilégiées ou hy- U≤uLC± Ë√ «“U∑L± ÊUØ u∞Ë dî¬ o•
pothécaires, y compris celles des ‚uI• p∞– w≠ UL° wL߸ ÊU≥d°
créanciers au profit desquels ils ont été n¥¸UBL∞« XIH≤√ s¥c∞« sOMz«b∞«
faits. Les frais faits pour la réalisation n¥¸UBL∞« ÂbI∑¢Ë .rN∑∫KB± w≠
des derniers, sont payés avant ceux de pK¢ vK´ ‰«u±_« lO° w≠ XIH≤√ w∑∞«
la procédure de distribution. .l¥“u∑∞« ‹«¡«d§≈ w≠ XIH≤√ w∑∞«
droits de toute nature, sont privilégiées UN∞ ,ÊUØ Ÿu≤ Í√ s± Èdî√ ‚uI•Ë
dans les conditions prévues aux lois et w≠ …¸dIL∞« ◊ËdA∞« sL{ “UO∑±«
décrets régissant ces matières. «c≥ w≠ …œ¸«u∞« rOß«dL∞«Ë sO≤«uI∞«
.ÊQA∞«
Ces sommes sont payées sur le prix des sL£ s± m∞U∂L∞« Ác≥ w≠u∑º¢Ë
biens grevés, en quelque main qu’ils Í√ w≠ “UO∑±ô« «cN° WKI∏L∞« ‰«u±_«
soient et passent avant toute autre ÊUØ u∞Ë ,dî¬ o• Í√ q∂ÆË X≤UØ b¥
créance, même privilégiées ou hypothé- U± ,wL߸ s≥d° U≤uLC± Ë√ «“U∑L±
caire, excepté celles des frais de justice. .WOzUCI∞« n¥¸UBL∞« «b´
Art. 992– Les frais faits pour la con- w≠ X≠dÅ w∑∞« m∞U∂L∞« : 992 …œUL∞«
servation et la réparation nécessaire s± t∞ ÂeK¥ ULO≠Ë ‰uIML∞« kH•
d’un bien mobilier, sont privilégiés sur .tKØ tOK´ “UO∑±« UN∞ ÊuJ¥ ,rO±d¢
la totalité de ce bien.
Ces frais sont payés sur le prix de jus- «c≥ sL£ s± m∞U∂L∞« Ác≥ w≠u∑º¢Ë
tice et les sommes dues au Trésor pub- bF° “UO∑±ù« o∫° qI∏L∞« ‰uIML∞«
lic. Entre eux, ces frais sont payés m∞U∂L∞«Ë WOzUCI∞« n¥¸UBL∞«
dans l’ordre inverse de leur date. WO±u±F∞« WM¥eªK∞ WI∫∑ºL∞«
ÂbIO≠ UNMO° ULO≠ U±√ .…d®U∂±
VO¢d∑∞« Vº∫° iF° vK´ UNCF°
.UN≠dÅ a¥¸«u∑∞ wºJF∞«
Art. 993– Les créances suivantes ont WO∞U∑∞« Êu¥bK∞ ÊuJ¥ : 993 …œUL∞«
privilège sur tous les biens, meubles s± s¥bL∞« ‰«u±√ lOL§ vK´ “UO∑±«
ou immeubles, du débiteur : :¸UI´Ë ‰uIM±
Art. 994– Les sommes dues pour vK´ W∂¢d∑L∞« m∞U∂L∞« : 994 …œUL∞«
semences, engrais et autres matières œ«u± s± ÁdO¨Ë œULº∞«Ë ¸c∂∞«
fertilisantes anti-parasitaires et les W±ËUIL∞« œ«uL∞«Ë VOBª∑∞«
sommes dues pour les travaux de cul- vK´ W∂¢d∑L∞« m∞U∂L∞«Ë ,‹«dA∫K∞
ture et de moisson, ont, au même rang, UN∞ ÊuJ¥ ,œUB∫∞«Ë W´«¸e∞« ‰UL´√
privilège sur la récolte pour la produc- X≠dÅ Íc∞« ‰uB∫L∞« vK´ “UO∑±«
tion de laquelle elles ont servi. W∂¢d± UFOL§ UN∞ ÊuJ¢Ë t§U∑≤≈ w≠
Ces sommes sont payées sur le prix de .…b•«Ë
la récolte immédiatement après les sL£ s± m∞U∂L∞« Ác≥ w≠u∑º¢Ë
créances ci-dessus mentionnées. ‚uI∫∞« bF° …d®U∂± ‰uB∫L∞«
.dØc∞« W±bI∑L∞«
Art. 995– Les loyers et fermages pour ,w≤U∂L∞« d§_ ÊuJ¥ : 995 …œUL∞«
deux ans ou pour toute la durée du bail Ë√ sO∑Mº∞ WO´«¸e∞« w{«¸_«Ë
si elle est inférieure à deux ans et tout ,p∞– s´ XKÆ Ê≈ ¸Uπ¥ù« …b± q±UJ∞
ce qui est dû au bailleur en vertu du bI´ vC∑IL° d§RLK∞ dî¬ o• qØË
bail, ont privilège sur les meubles sai- «œu§u± ÊuJ¥ U± vK´ “UO∑±« ¸Uπ¥ù«
sissables garnissant les lieux et sur la d§Q∑ºLK∞ UØuKL±Ë …d§RL∞« sOF∞U°
récolte s’y trouvant, qui appartienne s±Ë eπ∫K∞ q°UÆ ‰uIM± s±
au preneur. .w´«¸“ ‰uB∫±
Si les biens grevés sont déplacés des “UO∑±ôU° WKI∏L∞« ‰«u±_« XKI≤ «–≈Ë
lieux loués, nonobstant l’opposition s± r¨d∞« vK´ ,…d§RL∞« sOF∞« s±
du bailleur ou à son insu et qu’il n’y tM± rK´ dO¨ vK´ Ë√ d§RL∞« W{¸UF±
reste pas de biens suffisants pour ré- WO≠UØ ‰«u±√ sOF∞« w≠ o∂¥ r∞Ë
pondre des créances privilégiées, le wI° ,…“U∑LL∞« ‚uI∫∞« ÊULC∞
privilège subsiste sur les meubles w∑∞« ‰«u±_« vK´ ULzUÆ “UO∑±ù«
déplacés, sans préjudice des droits Íc∞« o∫∞« p∞– dC¥ Ê√ ÊËœ XKI≤
acquis par les tiers de bonne foi. Le Ác≥ vK´ WOM∞« sº• dOG∞« t∂ºØ
privilège subsiste, même au préjudice u∞Ë ULzUÆ “UO∑±ù« vI∂¥Ë ,‰«u±_«
des droits des tiers pendant trois ans ‹«uMß Àö£ …bL∞ dOG∞« o∫° d{√
364
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 996
Ce privilège s’exerce sur les effets, X≤UØ u∞Ë WF∑±_« vK´ “UO∑±ù« lI¥Ë
alors même qu’ils n’appartiennent pas Ê√ X∂£√ «–≈ ô≈ q¥eMK∞ WØuKL± dO¨
au voyageur, à moins qu’il ne soit UN∞Uîœ≈ XÆË rKF¥ ÊUØ ‚bMH∞« V•UÅ
prouvé que l’hôtelier avait connais- pK¢ ÊuJ¢ ô√ ◊dA° dOG∞« o∫° ÁbM´
sance, lors de leur introduction, de ,WFzU{ Ë√ WÆËdº± WF∑±_«
l’existence des droits des tiers sur des qI≤ w≠ ÷¸UF¥ Ê√ ‚bMH∞« V•UB∞Ë
effets, pourvu qu’il ne s’agisse pas ·u∑º¥ r∞ «œ U± tÆbM≠ s± WF∑±_«
d’objets volés ou perdus. L’hôtelier r¨¸ WF∑±_« XKI≤ «–S≠ ,ö±UØ tI•
peut, s’il n’est pas intégralement payé, o• ÊS≠ ,tLK´ ÊËœ Ë√ t∑{¸UF±
s’opposer au déplacement de ces ‰öî≈ ÊËœ UNOK´ ULzUÆ vI∂¥ “UO∑±ù«
effets; s’ils sont déplacés, nonobstant sº∫° dOG∞« UN∂ºØ w∑∞« ‚uI∫∞U°
son opposition ou à son insu, son priv- .WOM∞«
ilège les suit, sans préjudice des droits
acquis par des tiers de bonne foi.
Art. 997– Le vendeur d’un bien ‰uIML∞« lzU∂∞ o∫∑º¥ U± : 997 …œUL∞«
mobilier a, sur ce bien, un privilège “UO∑±« t∞ ÊuJ¥ ,t¢UI∫K±Ë sL∏∞« s±
pour le prix et ses accessoires. Ce “UO∑±ù« vI∂¥Ë ,lO∂L∞« ¡wA∞« vK´
privilège subsiste sur le bien, tant qu’il t∑O¢«c° UEH∑∫± lO∂L∞« «œ U± ULzUÆ
conserve son individualité, sans préju- w∑∞« ‚uI∫∞U° ‰öî≈ ÊËœ «c≥Ë
dice des droits acquis par des tiers de l± ,WOM∞« sº∫° dOG∞« UN∂ºØ
bonne foi, et réserve faite des disposi- qzUºL∞U° WÅUª∞« ÂUJ•_« …U´«d±
tions spéciales en matière commer- .W¥¸Uπ∑∞«
ciale.
Art. 998– Les co-partageants d’un «uLº∑Æ« s¥c∞« ¡UØdAK∞ : 998 …œUL∞«
bien mobilier ont privilège sur ce bien o∫∞ UMO±Q¢ tOK´ “UO∑±« o• ,ôuIM±
pour leurs recours respectifs, à raison s¥dîü« vK´ Ÿu§d∞« w≠ rNM± qØ
de ce partage et pour le paiement de la U± ¡UHO∑ß« w≠Ë ,WLºI∞« V∂º°
soulte. .‰bF± s± UNO≠ rN∞ ¸dI¢
Art. 999– Le vendeur d’un immeuble ¸UIF∞« lzU∂∞ o∫∑º¥ U± : 999 …œUL∞«
a un privilège sur cet immeuble pour “UO∑±« t∞ ÊuJ¥ ,t¢UI∫K±Ë sL∏∞« s±
366
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 1002
Art. 1002– Les délais de prescription ÂœUI∑∞« …b± o∂D¢ ô : 1002 …œUL∞«
fixés par le présent code, ne s’ap- vK´ ô≈ Êu≤UI∞« «c≥ w≠ …œb∫L∞«
pliquent qu’aux faits intervenus d±_« «c≥ dA≤ bF° œd¢ w∑∞« lzUÆu∞«
postérieurement à la publication de la W¥¸uNLπK∞ WOLßd∞« …b¥dπ∞« w≠
présente ordonnance au Journal offi- .WO∂FA∞« WO©«dIL¥b∞« W¥dz«eπ∞«
367
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Art. 1003
Art. 1003– La présente ordonnance d±_« «c≥ ‰uFH± Ídº¥ : 1003 …œUL∞«
entre en vigueur à compter du 5 juillet WO≤U∏∞« ÈœUL§ 25 a¥¸U¢ s± «¡«b∑°«
1975 et sera publiée au Journal officiel dAM¥Ë 1975 uO∞u¥ 5 o≠«uL∞« 1395 ÂU´
de la République algérienne démocra- W¥¸uNLπK∞ WOLßd∞« …b¥dπ∞« w≠
tique et populaire. .WO∂FA∞« WO©«dIL¥b∞« W¥dz«eπ∞«
368
ANNEXES ‹UÆ∫K±
l’urbanisme; 1990 W M ß d ∂ L º ¥ œ ‰ Ë √ o ≠ « u L ∞ «
,dOLF∑∞«Ë WµON∑∞U° oKF∑L∞«Ë
Article 1er– Le présent décret légi- ÂußdL∞« «c≥ œb∫¥ : v∞Ë_« …œUL∞«
slatif a pour objet de définir le cadre oKF∑L∞« ÂUF∞« ¸U©ù« wF¥dA∑∞«
général relatif à l’activité immobilière. .͸UIF∞« ◊UAM∞U°
372
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 5– Sont également soumises aux «c≥ ÂUJ•_ p∞cØ lCª¢ : 5 …œUL∞«
dispositions du présent décret légis- ‹U©UA≤ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«
latif de promotion immobilière des UN° ÂuI¢ w∑∞« W¥¸UIF∞« WOÆd∑∞«
373
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Faute de quoi et outre les dispositions w≠ q±UF∑L∞« qL∫¥ ,p∞– sJ¥ r∞ Ê≈Ë
prévues par la loi en la matière, la WO∞ËRºL∞« W¥¸UIF∞« WOÆd∑∞«
responsabilité civile du promoteur est w∑∞« ÂUJ•_« vK´ …œU¥“ WO≤bL∞«
engagée. .‰UπL∞« «c≥ w≠ Êu≤UI∞« UNOK´ hM¥
Art. 10– Le contrat de vente sur plans, bI´ qL∑A¥ Ê√ Vπ¥ : 10 …œUL∞«
375
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
dont modèle est déterminé par voie œb∫¥ Íc∞« rO±UB∑∞« vK´ ¡UM° lO∂∞«
réglementaire, doit, à peine de nullité, X∫¢ ,rOEM∑∞« o¥d© s´ t§–uL≤
comporter, outre les formules …œU¥“ ,w¢Q¥ U± vK´ ,ÊöD∂∞« WKzU©
habituelles : :…œU∑FL∞« mOB∞« vK´
parties, sans toutefois que les garanties s´ ‰U• Í√ vK´ W¥bÆUF∑∞« ‹U≤ULC∞«
contractuelles puissent être inférieures bIF∞« UNOK´ hM¥ w∑∞« pK¢
à celles prévues dans le contrat-type o¥d© s´ œb∫± u≥ ULØ w§–uLM∞«
tel que fixé par voie réglementaire. .rOEM∑∞«
Art. 11– Pour les opérations de vente w≠ q±UF∑L∞« vK´ sOF∑¥ : 11 …œUL∞«
sur plans, le promoteur est tenu de lO∂∞« ‹UOKL´ w≠ W¥¸UIF∞« WOÆd∑∞«
couvrir ses engagements par une wDG¥ Ê√ rO±UB∑∞« vK´ ¡UM°
assurance obligatoire prise auprès du t∂∑∑J¥ ͸U∂§≈ sO±Q∑° t¢U±«e∑∞«
Fonds de garantie et de caution W∞UHJ∞«Ë ÊULC∞« ‚ËbMÅ Èb∞
mutuelle prévu par la législation en w≠ tOK´ ’uBML∞« W∞œU∂∑L∞«
vigueur. .t° ‰uLFL∞« l¥dA∑∞«
Art. 12– Le contrat de vente sur plans vK´ ¡UM° lO∂∞« bI´ ¸d∫¥ : 12 …œUL∞«
est établi en la forme authentique et est wKÅ_« qJA∞« vK´ rO±UB∑∞«
soumis aux formalités légales d’enreg- w≠ WO≤u≤UI∞« ‹UOKJAK∞ lCª¥Ë
istrement et de publicité. Il porte à la w≠ qL∑A¥ ULØ .¸UN®ù«Ë qOπº∑∞«
fois sur la construction et le terrain sur WFDI∞« vK´Ë W¥UM∂∞« vK´ b•«Ë ʬ
lequel l’ouvrage est édifié. .UNÆu≠ …QAML∞« ‹bO® w∑∞« WO{¸_«
Lorsque la vente porte sur un im- WLºI± W¥UM∂° lO∂∞« oKF∑¥ U±bM´Ë
meuble divisé en fraction, le procès ¸uØcL∞« dC∫L∞« o≠d¥ ,¡«e§√ v∞≈
verbal prévu à l’alinéa ci-dessus est wHÅË ÊUO∂° WI°Uº∞« …dIH∞« w≠
377
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 16– Toute faillite d’un promoteur q±UF∑L∞ ”ö≠≈ qØ ‰uª¥ : 16 …œUL∞«
qui aura procédé à la vente sur plans, ÂUÆ bÆ ÊuJ¥ W¥¸UIF∞« WOÆd∑∞« w≠
confère de droit à la masse des acqué- o• ,rO±UB∑∞« vK´ ¡UM° lO∂∞U°
reurs un privilège de premier rang. W´ULπ∞ v∞Ë_« W§¸b∞« s± “UO∑±ù«
.sOJ∞UL∞«
Art. 18– Sans préjudice des disposi- ÊuJ¥ bIF∞« w≠ bM° qØ : 18 …œUL∞«
tions en vigueur des codes civil et b¥b∫¢ Ë√ ¡UG∞≈ tM± ÷dG∞«
pénal relatives à l’application des dis- ’uBML∞« ‹U≤ULC∞« Ë√ WO∞ËRºL∞«
positions contenues dans le présent w≠Ë 14 Ë 11 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´
chapitre, toute clause du contrat qui a w≠ UNOK´ ’uBML∞« œ«uL∞«
pour objet d’exclure ou de limiter la b¥b∫¢ Ë√ ,qLF∞« t° ͸Uπ∞« l¥dA∑∞«
responsabilité, ou les garanties s±UC¢ œUF°≈ o¥d© s´ U±≈ U≥«b±
prévues aux articles 11 et 14 et celles ,Áb¥b∫¢ Ë√ s©U∂∞« s± sO∞ËUIL∞«
prévues par la législation en vigueur ÊËœ p∞–Ë ,sJ¥ r∞ t≤QØË ö©U° bF¥
ou d’en limiter la portée soit en écar- w≠ UN° ‰uLFL∞« ÂUJ•_U° ‰öîù«
tant soit en limitant la solidarité des ‹U°uIF∞« Êu≤UÆË w≤bL∞« Êu≤UI∞«
sous-traitants du promoteur est w∑∞« ÂUJ•_« oO∂D∑° WIKF∑L∞«Ë
réputée nulle et non écrite. .qBH∞« «c≥ UNMLC∑¥
Art. 20– Les articles 471 – 472 – 473 472Ë 471 œ«uL∞« o∂D¢ ô : 20 …œUL∞«
– 474 et 509 ainsi que les articles de 514 s± œ«uL∞« «cØË 509 Ë 474 Ë 473Ë
514 à 537 de l’ordonnance n° 75 – 58 Œ¸RL∞« 58-75 rƸ d±_« s± 537 v∞≈
du 26 septembre 1975, susvisée, relat- ¸uØcL∞«Ë ,1975 WMß d∂L∑∂ß 26 w≠
ifs au droit au maintien dans les lieux, w≠ ¡UI∂∞« o∫° WIKF∑L∞«Ë ,Áö´√
ne sont pas applicables aux baux à ‹«– ¸Uπ¥ù« œuI´ vK´ WMJ±_«
usage d’habitation conclus bF° W±d∂L∞« wMJº∞« ‰ULF∑ßù«
379
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Les renouvellements des baux conclus W±d∂L∞« ¸Uπ¥ù« œuI´ b¥bπ¢ qE¥
antérieurement à la date de promulga- ÂußdL∞« «c≥ ¸ËbÅ a¥¸U¢ q∂Æ
tion du présent décret législatif restent o°Uº∞« l¥dA∑K∞ UF{Uî ,wF¥dA∑∞«
soumis à la législation antérieure .œuIF∞« Ác≥ vK´ o∂DL∞«
applicable auxdits baux.
Par ailleurs et sans préjudice des sanc- ”UºL∞« ÊËœË ,Èdî√ WN§ s±Ë
tions encourues par le bailleur pour d§RL∞« UN∞ ÷dF∑¥ w∑∞« ‹U°uIF∞U°
défaut de contrat, toutes quittance qÅË Í√ ÊS≠ ,bIF∞« «bF≤« V∂º°
détenue par un occupant, confère à ce o∫∞« t∞uª¥ WMJ±_« q¨U® Á“u∫¥
dernier un droit au bail pour une durée s± «¡«b∑°« WMß …bL∞ ¸Uπ¥ù« bI´ w≠
d’une année à compter de la date du .WH∞UªL∞« WM¥UF± a¥¸U¢
constat de la contravention.
Art. 22– Lorsqu’un bail régulièrement ¸Uπ¥≈ bI´ q§√ vCI≤« «–≈ : 22 …œUL∞«
passé arrive à échéance, le locataire d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥ ,UO≤u≤UÆ Âd∂±
est tenu de quitter les lieux .WMJ±_« ¸œUG¥ Ê√
Art. 23– Lorsqu’une personne morale ÍuMF± hª® ¸dÆ «–≈ : 23 …œUL∞«
bailleur décide de vendre par fraction ,UNJKL¥ w∑∞« W¥UM∂∞« lO° d§R±
l’immeuble dont elle est propriétaire, w≤u≤UI∞« q¨UA∞« bOH∑º¥ ,¡«e§√
l’occupant légal de la fraction mise en o• s± lO∂K∞ Ÿu{uL∞« ¡eπK∞
380
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
381
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 27– Les actes administratifs d’at- `ML∞ W¥¸«œù« œuIF∞« : 27 …œUL∞«
tribution, de location ou de cession des U≥dO§Q¢ Ë√ UI°Uß …d¨UA∞« „ö±_«
ex-biens vacants, ne sont pas invalidés l¥dA∑K∞ UI∂© …¸d∫L∞« ,UNFO° Ë√
du fait de l’annulation des actes et qD∂¢ ô ,UNOK´ o∂D¥ ÊUØ Íc∞«
décisions à l’origine du classement w∑∞« ‹«¸«dI∞«Ë œuIF∞« ¡UG∞≈ V∂º°
desdits biens en tant que biens „ö±_« Ác≥ nOMB¢ qÅ√ X≤UØ
vacants. .…d¨U® „ö±QØ
À ce titre et selon le cas : ÊuJ¥ ,W∞U∫∞« Vº•Ë ,WHB∞« ÁcN°Ë
:w¢Q¥ U±
382
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexes
– pour toute cession réalisée en ap- hª¥ ULO≠ …¸«œù« vK´ sOF∑¥ ô -
plication de la loi n° 81-01 du 7 février 01-81 rƸ Êu≤UIK∞ UIO∂D¢ r¢ lO° qØ
1981 modifiée et complétée susvisée, ,1981 W M ß d ¥ « d ∂ ≠ 7 w ≠ Œ ¸ R L ∞ «
l’administration n’est tenue qu’au ô≈ ,Áö´√ ¸uØcL∞«Ë rL∑L∞«Ë ‰bFL∞«
versement à l’ancien propriétaire du v∞≈ lO∂K∞ wIOI∫∞« sL∏∞« mK∂± l≠œ
montant du prix réel de vente, aug- l± d±_« vC∑Æ« Ê≈Ë r¥bI∞« p∞UL∞«
menté le cas échéant, de la contre- w∑∞« ‹UCOHª∑∞« WLOÆ q°UI± …œU¥“
valeur des réductions consenties par ‚uI∫∞« ÍËc∞ W∞Ëb∞« UN∑∫M±
l’État aux ayants-droit et des intérêts .W¥¸Uπ∞« WO≤u≤UI∞« bz«uH∞«Ë
légaux encourus,
Art. 28– Le présent décret législatif et ,W§U∫∞« bM´ ,WÆb° `{u¥ : 28 …œUL∞«
notamment les dispositions des arti- ÂußdL∞« «c≥ ,rOEM∑∞« o¥d© s´
cles 21 et 24 ci-dessus seront précisés, sO¢œUL∞« ÂUJ•√ ULOß ôË wF¥dA∑∞«
en tant que de besoin, par voie régle- .Áö´√ 24Ë 21
mentaire.
384
Décret exécutif n° 94-69 du 7 w≠ Œ¸R± 69-94 rƸ ÍcOHM¢ Âußd±
chaoual 1414 correspondant au 19 ”¸U± 19 o≠«uL∞« 1414 ÂU´ ‰«u® 7
mars 1994 portant approbation du vK´ WÆœUBL∞« sLC∑¥ ,1994 WMß
modèle de contrat de location tOK´ ’uBML∞« ¸Uπ¥ù« bI´ ÖuL≤
prévu par l’article 21 du décret lé- ÂußdL∞« s± 21 …œUL∞« w≠
gislatif n° 93-03 du 1er mars 1993 w≠ Œ¸RL∞« 03-93 rƸ wF¥dA∑∞«
relatif à l’activité immobilière. oKF∑L∞«Ë 1993 WMß ”¸U± ‰Ë√
.͸UIF∞« ◊UAM∞U°
385
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Annexe
Article 1er– Est approuvé le modèle ÖuL≤ vK´ ‚œUB¥ : v∞Ë_« …œUL∞«
de contrat de location ci-annexé prévu ÂußdL∞« «cN° o∫KL∞« ¸Uπ¥ù« bI´
par les dispositions de l’article 21 du 21 …œUL∞« ÂUJ•√ w≠ tOK´ ’uBML∞«Ë
décret législatif n° 93-03 du 1er mars 03-93 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞« s±
1993, susvisé. 1993 WMß ”¸U± ‰Ë√ w≠ Œ¸RL∞«
.Áö´√ ¸uØcL∞«Ë
386
CONTRAT DE LOCATION (Modèle)
et,
(cette période peut être renouvelée suivant les conditions et modalités à convenir
entre les parties).
Art. 3– Loyer.
387
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Contrat de location
Le montant de cette caution est restitué au preneur sortant sur la base d’un état
des lieux contradictoires et après déduction des dépenses estimées pour les répa-
rations éventuelles en état
388
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Contrat de location
Le preneur s’engage :
– à laisser exécuter dans les lieux loués, les travaux d’amélioration des parties
communes ou des parties privatives du même immeuble, ainsi que les travaux
nécessaires au maintien en l’état des locaux et équipements loués,
– à libérer les lieux, objet de la location, au terme du délai convenu dans le présent
contrat, conformément aux dispositions de l’article 22 du décret législatif n° 93-
03 du 1er mars 1993, sans mise en demeure ni préavis par le bailleur,
– d’entretenir les locaux en les maintenant en état de servir l’usage prévu par le
contrat et de procéder à toutes les réparations autres que celles mises expressé-
ment à la charge du preneur,
389
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Contrat de location
– pour non respect par le preneur de toute obligation mise à charge par le présent
contrat,
390
Code civil w≤œL∞« Êu≤UI∞«
Contrat de location
Dans ce cas il s’oblige à aviser le bailleur dans un délai d’un mois avant le terme
de la réalisation.
Le preneur est tenu de notifier son intention de résilier par lettre recommandée
avec accusé de réception.
391
¸Uπ¥ù« bI´
)ÖuL≤(
w¢Q¥ ULO≠ vLºL∞« )p∞ULK∞ W∫O∫B∞« W¥uN∞«(............................... ÊO°
w¢Q¥ ULO≠ vLºL∞« )Íd∑JL∞« W¥u≥(...................................Ë d§RL∞«
.d§Q∑ºL∞«
s± …bL∞« Ác≥ ∆b∑∂¢Ë......... …b± bIF∞« «cN° œuBIL∞« dO§Q∑∞« vK´ oH¢«
a¥¸U¢
UNOK´ oH∑¢ w∑∞« ‹UOHOJ∞«Ë ◊ËdAK∞ UI≠Ë …bL∞« Ác≥ b¥bπ¢ sJL¥Ë(
.)·«d©_«
.¡U∂´_« : 4 …œUL∞«
392
Code civil ¸Uπ¥ù« bI´ w≤œL∞« Êu≤UI∞«
.‹U≤ULC∞« : 5 …œUL∞«
WM¥UFL∞« sØU±_« W∞U• vK´ ¡UM° ¸œUGL∞« d§Q∑ºLK∞ W∞UHJ∞« Ác≥ mK∂± œd¥Ë
.sOKL∑∫L∞« ÕöÅù«Ë rO±d∑K∞ …¸bIL∞« n¥¸UBL∞« rBî bF°Ë U¥¸uC•
vK´ WFÆ«u∞« ¡U∂´_« m∞U∂± l≠œË tOK´ oH∑L∞« b´uL∞« w≠ ¸Uπ¥ù« sL£ l≠œ -
d§RL∞« WI≠«u± ÊËœ …d§RL∞« ‹«eONπ∑∞«Ë ‹ö∫L∞« q¥u∫¢ Âb´ - ,tI¢U´
,UO°U∑Ø
393
Code civil ¸Uπ¥ù« bI´ w≤œL∞« Êu≤UI∞«
UI∂© bIF∞« «c≥ w≠ tOK´ oH∑L∞« q§_« ¡UN∑≤« bM´ …d§RL∞« sØU±_« ¡öî≈ -
WMß ”¸U± ‰Ë√ w≠ Œ¸RL∞« 03-93 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞« s± 22 …œUL∞« ÂUJ•_
,d§RL∞« s± o°Uß ¸UDî≈ ôË ¸«c´≈ ÊËœ p∞–Ë 1993
oKF∑L∞« ÂUEM∞« WÅöî d§Q∑ºLK∞ bIF∞U° WI∫K± WIO£Ë qJ® w≠ d§RL∞« ÂbI¥Ë
qØ s´ w∑∞« WB∫∞« p∞cØË WØd∑AL∞« ¡«e§_«Ë WÅUª∞« ¡«e§_U° l∑L∑∞U°
.¡U∂´_« ·UMÅ√ s± nMÅ
.aºH∞« b´u± q∂Æ b•«Ë dN® q§√ w≠ d§RL∞« dDª¥ Ê√ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ Âe∑K¥Ë
395