Cabes Manon & Bourgine Sophie-Anne

Thème du programme : Croissance, capital et progrès technique

Travail préparatoire:

a ) Le PIB est un indicateur quantitatif mesurant le richesse d'un pays par la somme des valeurs
ajoutées produites par les entreprises implantées dans le pays. En effet pour éviter qu'une même
production soit pris en compte plusieurs fois dans le calcul, seules les productions finales ne font
partie du PIB ( valeur ajoutée brute est donc la différence entre le chiffre d'affaire et les
consommations intermédiaires). Il faut cependant ajouter à cette somme la TVA qui grève les
produits et les droits de douanes.

Le « développement » est l'association des changements mentaux et sociaux ( le changement sociale

) d'une population qui la rendent capable de faire croître son produit réel global, et donc d'obtenir
une certaine qualité de vie. Il doit donc assurer à tous une amélioration du bien être qui passe par
une réduction des inégalités et par l'application de nouveaux droits et libertés, tout en s'inscrivant
dans le long terme en préservant les intérêts des générations futures. Le développement se mesure
grâce à plusieurs indicateurs dont l'IDH qui se calcul par quatre critères qui sont l'espérance de vie,
le taux d'alphabétisation des adultes, le nombre moyen d'année d'études et le niveau de PIB/habitant
en PPA.

b ) Mode de lecture : D'après le rapport mondial sur le développement humain de 2001, le taux de
croissance annuel moyen du PIB par habitant des Emirats arabes unis est de 1,6% entre 1990 et
1999. Cela signifie qu'entre 1990 et 1999, le PIB par habitant des Emirats arabes unis a diminué en
moyenne de 1,6% chaque année de la période précédente. Ces derniers ont donc connu une période
de récession économique.
Mode de calcul : (9√ PIB par habitants en 1999/ PIB par habitants en 1900 -1)X100

c ) La phrase soulignée signifie que la croissance de la chine s'est effectuée en particulier grâce au
commerce intérieure et à la consommation. En effet une augmentation de la consommation ( par
une hausse des salaires par exemple ) entraîne une hausse de la demande et donc de la production
des entreprises qui vont alors créer des emplois ou augmenter les salaires ( et le pouvoir d'achat de
la population). On entre alors dans un cercle vertueux qui génère de la croissance.

Sujet à traiter :
Après avoir montré que la croissance est nécessaire au
développement, vous expliquerez pourquoi elle n’est pas suffisante.

Aujourd'hui l'objectif premier de toutes nations est d'entretenir ou d'augmenter sa croissance

afin d'augmenter son bien-être et vivre dans les meilleures conditions possibles. En effet
l'accumulation des richesses est le moteur de toutes activités entrepreneuriales.
Cependant; certains pays guidés par cette optique n'ont pas forcément réussi à mettre en
place un développement durable ou non. Ainsi la croissance détermine t-elle vraiment le
développement ?

I/ La croissance est une condition nécessaire au développement

* Le PIB par habitant est une des composantes de l’IDH (+ taux
d’alphabétisation + espérance de vie)

* Selon les libéraux tels que Rostow, les 5 phases qu'ont connu les pays développés actuels doivent
être suivi par tous les pays développés s'ils veulent connaître un développement:
1ème phase : société traditionnelle : système des valeurs qui empêche tout progrès technique
2ème phase : conditions préalables au décollage ( révolution agricole, démographique,
commerciale, entrepreneuriale , puis politique et sociale.)
3ème phase : décollage ou take off : passage aux sociétés industrielles→ quelques branches
motrices tirent toute l'économie→croissance s'accélère et s'amplifie
4ème phase: maturité : généralisation des innovations à l'ensemble de l'économie et diversification
des activités→ croissance forte
5ème phase: consommation de masse : les biens industriels se diffusent à l'ensemble de la
population →besoins fondamentaux assurés→apparition de nouveaux besoins→développement.
De même la thèse de l'économiste libéral Kuznets illustrée par « la courbe de Kuznets » se
rapproche fortement de celle de Rostow.

* Elle permet de financer l'éducation et la protection sociale et donc les

transformations structurelles et sociales qui améliore le bien-être de la population. On constate ainsi
que les pays de l'OCDE qui sont aussi les plus riches sont aussi les plus développés et qu'au
contraire ceux qui n'ont pas connu de décollage économique sont sous développés.

II/ Mais pourtant insuffisante …

*Elle peut être déséquilibrée (bidonvilles, + fortes inégalités) : exemple du Brésil qui a un niveau
de PIB élevé ( un des 10 premiers mondiaux ) faisant du pays la 8 ème puissance économique du
monde capitaliste mais qui n'a pourtant pas connu de développement : le tiers de ses habitants
habitent dans des bidonvilles et 75% des paysans sont sans terres.

* Thèse de Rostow discutable car des pays peuvent brûler des étapes par la convergence
économique en bénéficiant des nouvelles technologies des pays développés. De plus les pays qui
ont un capital naturelle important par exemple peuvent envisager un développement sans croissance
préalable. De même selon A.Sen un pays pauvre peut se développer notamment par son surplus de
main d'oeuvre et ses faibles salaires puisque l'enseignement et la santé sont des activités qui
nécessitent beaucoup de travail et peu de capital, d'où ces derniers qui sont à la base du
développement peuvent ainsi être produits et financés à moindre coût.

*Elle peut nuire au développement durable (épuisement des

ressources naturelles, détérioration de l’environnement,
externalités négatives) d'autant plus que le PIB est un indicateur insuffisant qui ne reflète ni le
développement ni les aspects écologiques.

Ainsi si le développement rend certes la croissance inéluctable, la proposition inverse c'est à

dire la croissance génère toujours du développent n'est pas toujours vérifiée. De manière générale
on constate que la croissance est l'élément moteur qui lance le développement qui en retour renforce
la croissance ( cercle vertueux autoentretenu ) mais il existe des contre exemples tel que le Brésil
qui ne connait qu'un faible développement bien qu'ayant un PIB élevé ou à l'inverse des pays
d'Afrique qui connaissent d'abord un développement grâce aux aides financières des PDEM leur
permettant ainsi de connaître une croissance.