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et

Initiation aux St Rémi

I.E.P. : différentes filières pour des débouchés variés


Tout d'abord, Sciences Po c'est quoi?: cette vidéo pour vous en dire plus....
http://oniseptv.onisep.fr/video_Etudier_a_Sciences_Po_Paris.html

Les I.E.P. (instituts d’études politiques) accueillent donc à différents niveaux des étudiants aux profils
très variés : bacheliers, élèves de classes prépa littéraires, titulaires d’une licence, diplômés de grandes
écoles… Des jeunes dont le projet professionnel est plus ou moins arrêté. Les I.E.P. leur permettent de
découvrir les différentes voies possibles, de profiter de passerelles pour compléter leur cursus… En un
mot : de se spécialiser en douceur, dans l'objectif de trouver un emploi, avec un diplôme opérationnel !

I.E.P. : affiner son projet professionnel : aujourd’hui, ils délivrent tous un diplôme en 5 ans
(master) et affichent une vocation résolument professionnelle.
Un parcours à construire : le principe général répond à l’esprit du L.M.D. : chaque étudiant affine,
année après année, son projet professionnel. Les 2 premières années sont généralistes, même s’il est
possible, dans plusieurs I.E.P., de donner une dimension internationale à ses études (doubles diplômes à
Paris, Lille, Aix, Bordeaux, Rennes et Strasbourg ; D.U. internationaux à Lyon) et si des modules de pré
spécialisation sont souvent proposés en semestre 4. C’est durant les 2 années de master, considérées
comme des années de spécialisation (M1) et de professionnalisation (M2) que les parcours se différencient
le plus nettement.
L’année de mobilité : en I.E.P., la 3e année est généralement consacrée à une année d’études ou
de stage à l’étranger. Cette expérience, enrichissante en soi, permet aussi d’affiner son projet
professionnel : il est très important de commencer à y réfléchir en amont.
Les spécialisations: tous les I.E.P. proposent de grandes orientations professionnelles
(administration publique, économie-finances, politique-économie-société, Europe-international, etc.), des
parcours et spécialités pour affiner son choix.

Cap sur le public : administration publique, services publics, affaires publiques, quel que soit son
nom, c’est la filière de ceux qui souhaitent préparer des concours administratifs, travailler dans la fonction
publique d’État, les collectivités locales, les structures de l’Union européenne, le secteur parapublic, la
politique…
Objectif n° 1 : les concours: les I.E.P. affichent clairement les objectifs de cette filière : préparer
les étudiants aux concours administratifs de catégorie A (accessibles avec une licence au minimum) avec
des enseignements juridiques, économiques et de culture générale, puis au sein des C.P.A.G. (centres de
préparation à l’administration générale) ou de préparations plus spécifiques à des concours
particulièrement difficiles (ex. : Prépa ENA) qu’assurent la plupart des I.E.P.
Quels postes au bout de l’effort ? : les concours de catégorie A ouvrent sur les postes les plus
élevés de la fonction publique d’État, territoriale, hospitalière, européenne. Exemples : E.N.A. (École
nationale d’administration), I.R.A. (instituts régionaux d’administration), attaché et administrateur
territorial, École nationale de la magistrature, Centre national d’études supérieures de la Sécurité sociale,
École nationale de la santé publique, inspecteur des douanes, du Trésor, des impôts, du travail,
commissaire des armées, de la police, ministère des Affaires étrangères, etc.
Les spécialisations : sans concours, on peut travailler comme contractuel dans la fonction
publique ou dans un organisme public sur des fonctions orientées par les spécialités choisies à l’I.E.P. :
gestion des ressources humaines, gestion du sport et développement territorial, gouvernement des
institutions et des politiques sociales, etc.

Économie-finances : économie-finances, entreprise, management, finance et stratégie, c’est la


filière favorite des étudiants qui s’intéressent au fonctionnement des organisations dans leur
environnement économique.
Orientation vers le privé : la plupart des étudiants qui choisissent cette filière se destinent à une
carrière de cadre dans l’entreprise. Idéale pour travailler dans les services financiers et commerciaux des
entreprises en France ou à l’étranger. Elle permet aussi de se préparer aux concours d’entrée dans les
grandes écoles de commerce.
Au-delà de la finance : par le jeu des spécialités, il est possible d’élargir son champ d’exploration
professionnelle à des fonctions plus transversales comme les ressources humaines ou la communication.
Débouchés publics : l’objectif global de la filière consiste à étudier l’environnement économique
des organisations, leur fonctionnement, leur mode de management. Rien n’empêche un diplômé de
mettre ses connaissances et ses talents au service d’organisations publiques. Enfin, la filière économique et
financière permet aussi de se préparer aux concours administratifs à dominante économique (Banque de
France, I.N.S.E.E., etc.).
Des exemples de métiers : elle débouche principalement sur des postes de financiers ou de
commerciaux (analyste financier, contrôleur de gestion, chargé de clientèle, auditeur, chargé d’affaires en
fusion, etc.), mais aussi sur des emplois comme responsable de la communication ou des relations
extérieures, des ressources humaines, consultant en management, en organisation ou en stratégie…

Politique, société : politique, économie et société, politique et économie sociale, culture et société,
information-communication, science politique, ce sont les filières pour travailler dans le journalisme, la
communication, la culture, l’enseignement en sciences sociales, le secteur social.
Ouverture sur la société : sociologie, histoire, science politique, politiques publiques,
communication et médias, sciences sociales, économie… l’objectif de la filière est de donner aux étudiants
des connaissances et des outils leur permettant de comprendre les phénomènes sociaux contemporains et
leur évolution.
Débouchés larges : la formation peut mener à des métiers aux contours bien définis comme la
communication, mais aussi à des fonctions plus floues comme le développement local, l’aménagement, le
secteur social, l’insertion professionnelle, des domaines où il faut bien comprendre les relations sociales,
pour coordonner, animer, motiver. À chacun d’affiner son profil en choisissant bien ses options. Ainsi, à
Lille, par exemple, les étudiants ont le choix entre plusieurs parcours : politiques territoriales de
développement durable ; politique internationale et comparée ; métiers du journalisme ; communication
publique.
Journaliste via un I.E.P. : une formation généraliste en I.E.P. plus une formation professionnelle
de journaliste, cela représente le plus souvent un total de 7 ans d’études (5 + 2 !). Pour éviter cela,
Sciences-Po Paris a créé son école de journalisme et les 8 I.E.P. de province ont passé un accord avec 3
écoles reconnues. En début de 5e année, les étudiants d’I.E.P. passent les concours ; les admis
commencent leur formation en parallèle et gagnent 1 an.

Europe, international : relations internationales, études européennes, relations européennes et


internationales, affaires internationales et européennes… quel que soit son nom, la filière indique
clairement son orientation.
Ouverture au monde: fondements économiques de l’intégration européenne, droit
communautaire, droit des relations internationales, finances internationales, étude de l’économie et
relations internationales par aire géographique... l’objectif de la filière est de donner des connaissances
politiques, économiques et stratégiques nécessaires à la compréhension d’un monde global. Pour s’y plaire,
il faut un bon niveau en langues et une ouverture à l’actualité internationale.
Débouchés internationaux: c’est la filière de ceux qui souhaitent mener des activités
internationales en France ou à l’étranger, dans les entreprises privées comme dans des O.N.G.
(organisations non gouvernementales), dans les organisations internationales (U.N.I.C.E.F., U.N.E.S.C.O.,
O.M.S…), ou la fonction publique puisqu’elle prépare également aux concours du ministère des Affaires
étrangères et de l’Europe (Parlement et Commission européens).
Les spécialisations: le sujet étant par définition très vaste, il est indispensable de se spécialiser.
Dans certains I.E.P., il existe d’ailleurs 2 filières, l’une européenne, l’autre internationale. Exemples de
spécialisation possible à Lyon : secteur relations internationales (parcours firmes et mondialisation, ou
parcours relations internationales) en 4e année, puis spécialisation géographique en 5e année : Asie
(affaires asiatiques), Maghreb et Moyen-Orient (coopération et développement au Maghreb et au Moyen-
Orient), Amérique latine (gestion de projets, coopération et développement en Amérique latine), Europe
(affaires européennes : entreprises et institutions).

Mais y a t-il d'autres écoles que les IEP ? Qu'est que l'on y
enseigne ? Leurs débouchés?
Bien sur qu'il y a d'autres écoles pour préparer les sciences politiques et sociales , les filières et les
passerelles sont nombreuses pour toutes les citées, toutefois ci-dessous quelques liens pour un beau panel:

- http://www.afrase.org/enseignements.html#ehess

- http://www.ileri.fr/

- http://www.inalco.fr/ina_gabarit_rubrique.php3?id_rubrique=2750

-http://www.ehess.fr/fr/ecole/

- http://www.ifriran.org/Recherche/Recherche.htm
Le SUAIO de LILLE 2 à fait une étude sur les sciences politiques et leur débouchés :
http://suaio.univ-
lille2.fr/fileadmin/user_upload/Debouches/Publications_SUAIO/science_politique_debouches_2009.pdf

Mais devant les multiples possibilités, filières et parcours,


laissons la conclusion à

Mes jeunes années

Lorsque j’ai quitté mes fonctions de directeur-adjoint de Sciences Po en 1991, « L’indépendant de la rue
Saint-Guillaume », à l’époque hebdo des élèves de Sciences Po, se moquait gentiment de mon « parcours
scolaire et professionnel chaotique ». Et il est vrai qu’on peut difficilement faire plus lisse et linéaire : école
primaire de la rue Las-Cases dans la partie la plus chic du 7è arrondissement, lycée Montaigne (à l’époque,
on ne parlait pas encore de collège et Montaigne n’était pas surnommé « la Jamaïque »), puis Louis-le-
Grand et Henri IV, Sciences Po comme élève, l’ENA, le Conseil d’Etat, Sciences Po, Sciences Po comme
maître de conférence, Sciences Po comme chargé de mission, Sciences Po comme directeur-adjoint… ce
n’était pas vraiment la diversité, ni l’ouverture internationale !

Un premier couac retentissant : j’ai été viré de Louis-le-Grand, ma professeure principale, en mathématiques,
estimant que j’étais « totalement dépourvu d’esprit de synthèse et incapable de suivre la classe supérieure ».
Ce fut un soulagement ; j’étais non seulement nul en math-physique-chimie, mais j’étais aussi malheureux
comme les pierres. L’arrivée à Henri IV fut une découverte de la civilisation : la philosophie, l’amour, les
fashion victimes qui se pressaient au Palace le jeudi soir, l’entrée en hypokhâgne pour ne pas avoir à choisir
trop vite un avenir opaque – mais à l’époque ce n’était pas grave, on pouvait ne rien voir du futur et en être
parfaitement insouciant.

Ce séjour heureux se finit mal. Apprenant que je ne voulais pas passer en khâgne, mon prof de philo à Henri
IV me convoqua au milieu de la cour du méridien pour m’avertir solennellement : choisir Sciences Po,
c’était un suicide intellectuel. Je fus malheureux mais conservai mon mauvais caractère et n’obtempérai pas.

Sciences Po

A Sciences Po, j’entrais en AP, à l’époque ce n’était pas trop difficile. Re-bonheur : nous étions une petite
vingtaine d’un même groupe à suivre en tout et pour tout quatre conférences de méthode par semaine. A
l’époque, on n’allait pas en cours, les amphis étaient clairsemés ; on n’avait pas à étudier deux langues ; il
n’y avait pas de séjour à l’étranger. Beaucoup de temps se passait dans les sous-sols d’un café concurrent du
Basile, à l’angle de la rue de Grenelle et de la rue de la Chaise, en parties de tarot effrénées.

Les deuxième et troisième années, rue Saint-Guillaume, furent moins plaisantes. La charge de travail n’y
était pas plus considérable mais l’atmosphère y était plus lourde, les maîtres de conférence très formels, il
n’y avait pratiquement pas d’associations. Je ne fus pas souvent là.
L’ENA

Un second couac fut le caractère laborieux de ma préparation à l’ENA. Il fallut m’y reprendre à trois fois,
c’est à dire suivre deux prepas ENA, sans grand encouragement de mes maîtres de conférence qui disaient
volontiers voir en moi l’illustration parfaite du clone Sciences Po-Service Public, sans facette ni couleur, et
donc peu susceptible de retenir l’attention du jury. Ils eurent presque raison.

L’ENA fut un moment plutôt passionnant : les stages, au Bureau d’aide sociale de la Ville de Paris, à la
préfecture de Chambéry puis chez Procter et Gamble : un mois sur la zone industrielle d’Amiens, en 3/8 et
en bout de chaîne de mise en cartons des célèbres savonnettes de la firme ; deux mois à la direction du
marketing pour défendre les mérites d’Ariel face à Skip. A la sortie, lorsque les résultats furent connus et
que je pus choisir le Conseil d’Etat, un « camarade de promotion » effaré de cette situation qui lui échappait,
se précipita vers moi et me demanda : « mais, tu es qui, toi ? ». On est toujours le « banlieusard » de
quelqu’un, je n’appartenais effectivement à aucune « écurie » de préparation des épreuves de classement.

Le Conseil d’Etat

Le Conseil d’Etat, c’était une consécration… et (à l’époque) un mi-temps. Je consacrais l’essentiel de mes
journées, entre 1985 et 1987, à Aides que Daniel Defert, Frédéric Edelman et Jean-Florian Mettetal venait
de créer, à la mort de Foucault. J’étais l’énarque de service, en charge de faire fonctionner l’association. J’y
appris la vie en voyant tant de très jeunes gens mourir du SIDA en quelques mois et en participant à
l’invention des campagnes de prévention contre le VIH.

La suite…

La suite est mieux connue. De 1987 à 1991, je secondais Alain Lancelot. En 1991, j’entrais au cabinet du
ministre du Budget, Michel Charasse, pour m’occuper du budget de l’Education nationale, de la masse
salariale des fonctionnaires et de leurs statuts, du budget des Anciens Combattants. En 1992, au grand dam
de la direction du Budget, je devins le « budgétaire » de Jack Lang, rue de Grenelle. Les élections de 1993
me renvoyèrent au Conseil d’Etat. Je fus chargé de veiller à la bonne exécution par les administrations
publiques des décisions prises par le juge administratif. Puis je fus nommé par Michel Gentot, à l’automne
1995, commissaire du gouvernement. Ce passage contentieux fut éclair : Alain Lancelot fut nommé au
Conseil constitutionnel à la fin de l’hiver 1996 ; je lui succédais le 8 mai, prenant mes fonctions le 9,
Journée de l’Europe, devant un amphithéâtre Boutmy vide, à la grande douleur des jeunes européens qui
avaient préparé la fête.

L’aventure commençait

Sciences Po est-elle une " Business School " ?


http://www.sciences-po.fr/presse/sciencespo_infos/doc/business_school.pdf

Etudier à Sciences Po:


http://admissions.sciences-po.fr/sites/default/files/scpovous0910.pdf

http://www.sciences-po.fr/formation/

ET L' INSERTION ? :

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