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Verkiezingen Programma’s

Elections législatives
13/06/2010

Synthèse des programmes de partis


Opbouw van de programma’s

Een bewegin van / Une initiative de :

www.anahm.be & www.nvhvg.be


www.inclusievlaanderen.be
www.afrahm.be

Francophones / Franstalig

CDH ………………………………………………………………………….……….p. 2
ECOLO ………………………………………………………………….……………p. 10
MR ……………………………………………………………………………………p. 19
PS ……………………………….…………………………………………….………p. 29

Neederlandstalig / Néerlandophones

CD&V …………………………………………………………………….………….p. 34
Groen ! …………………………………………………………………….…………p. 37
NVA ……………………………………………………………………….…………p. 40
Open VLD …………………………………………………………………………...p. 45
SP.A. ………………………………………………………………………………....p. 46
2
p.30 D. De nouvelles possibilités d’insertion pour les personnes handicapées

La situation des personnes qui présentent un handicap reste délicate. Or pour le cdH, l’emploi de
ces personnes ne doit pas être cantonné à des employeurs particuliers, mais doit être facilité
auprès de tout type d’employeurs, pour faciliter l’intégration pleine et entière au sein de la
société.
De multiples mesures sont proposées par le cdH pour améliorer l’insertion des personnes
handicapées dans la société en général et dans l’emploi en particulier.

En ce qui concerne en particulier la politique de l’emploi, il convient selon le cdH de mettre en


place une mesure de soutien à l’emploi particulière, spécifiquement pour les personnes
handicapées.

Cette subvention temporaire permet en effet, pendant une période donnée, de convaincre
l’employeur de la capacité de pouvoir maintenir voire améliorer son activité grâce à l’embauche
d’une personne qui dispose d’un handicap.

Le cdH propose de :

− Créer un mécanisme de subvention à l’emploi, visant l’aide à la mise à l'emploi des


demandeurs d'emploi qui présentent un handicap. Les demandeurs d'emploi avec une aptitude au
travail réduite pourront bénéficier d'une allocation activée de 500 euros par
mois pendant deux ans, que l'employeur peut déduire du salaire net à payer. Ils auront accès à
cette mesure après un seul jour d'inscription (au lieu de 6 mois dans le régime général) ;

− Appliquer une politique volontariste d’insertion professionnelle ; A cette fin mettre en


place dans toutes les administrations publiques un plan d’envergure visant à promouvoir le
recrutement de personnes handicapées pour atteindre le quota fixé à 3 % et prévoir pour
tous les employeurs la réduction des cotisations sociales ;

− Mettre effectivement en oeuvre la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes
de discrimination en incitant les employeurs à faire des aménagements raisonnables des postes de
travail afin de permettre aux personnes handicapées d’accéder

p.54 Améliorer le système de congé


Supprimer la limite d’âge pour le congé parental en cas d’un enfant handicapé : le congé
parental peut être pris jusqu’au moment ou l’enfant handicapé obtient l’âge de 21 ans ;

3
P 65. Renforcer la lutte contre les discriminations et les politiques de diversité
et d’intégration dans l’emploi et en dehors de l’emploi
Le cdH propose de :

− Renforcer la mise en oeuvre de l’égalité de traitement aux différents stades de la carrière, en


fonction des questions posées par les différents motifs de discrimination (âge, orientation
sexuelle, convictions, handicap) ;

p. 108 Multiplier les initiatives intergénérationnelles


Reconnaître une personne handicapée au sens du Code des impôts sur le revenu même si elle
atteint 65 ans ;

p.114. A. Garantir un niveau de vie décent aux bénéficiaires des allocations


sociales
En Belgique, 15% de la population, soit plus dune personne sur sept, perçoit un revenu
disponible, après transferts sociaux, en-dessous du seuil de risque de pauvreté. Ce pourcentage
n’a pas évolué de 2003 à 2009.

La faiblesse des montants des allocations sociales apparaît clairement à l’origine de ces
performances, en particulier les montants octroyés dans le cadre du droit à l’intégration sociale,
mais aussi le revenu garanti aux personnes âgées, l’indemnité d’invalidité, le revenu garanti aux
personnes handicapées, etc. Le niveau de ces allocations sociales est manifestement
insuffisant pour permettre aux bénéficiaires de mener une vie décente compte tenu des
dépenses difficilement compressibles (logement, eau, gaz, électricité, téléphone, facture diverses,
etc.).
Sous la dernière législature, le Gouvernement a fait état à plusieurs reprises sa volonté de lier les
allocations au bien-être. Plusieurs revalorisations ponctuelles ont ainsi eu lieu. Mais ces
améliorations n’ont pas été suffisantes pour garantir le maintien du pouvoir d’achat et du niveau
de vie. Ainsi, les minima de pension et de la garantie de revenu aux personnes âgées pour les
cohabitants sont toujours inférieurs au seuil de pauvreté.
Le gouvernement avait promis d’instaurer un mécanisme structurel de liaison au bien-être des
allocations sociales, et en particulier des pensions. Malheureusement, au final, il ne s’agit plus
que d’une adaptation partielle au bien-être. En effet, plutôt que d'affirmer le principe dans la loi,
on s'en remet à la concertation sociale avec une enveloppe fermée totalement insuffisante.
Face à ces constats, le cdH s’engage à relever le niveau de vie des personnes précarisées, en
particulier :

4
- Par la liaison au bien-être, les personnes bénéficiaires du revenu d’intégration,
d’allocations de chômage, d’indemnités de maladies professionnelles ou d’accidents du travail,
de pensions, d’allocations de personnes handicapées verront leurs allocations augmenter ;

- Les personnes bénéficiaires de minima sociaux verront leurs revenus situés 10% au-
dessus du seuil de pauvreté, actuellement fixé à 878 euros par mois pour une personne isolée. (A
ce sujet, voir les points sur les victimes d’accidents du travail, de maladies professionnelles et les
personnes en invalidité, les allocations pour personnes handicapées et les pensions)

p.123 Améliorer l’insertion des personnes handicapées


Les discriminations à l’embauche, le souci d’une mobilité adaptée et le soutien aux familles font
partie des priorités auxquelles le cdH considère qu’il faut apporter une attention toute
particulière, en agissant de manière transversale.

Le cdH propose :

- D’appliquer en droit belge la Convention internationale sur les Droits des


Personnes handicapées des Nations Unies ;

- Consulter le Conseil supérieur des personnes handicapées pour toutes les décisions
qui concernent les personnes handicapées, en lui assurant les moyens nécessaires ;

- Préférer, en matière de logements sociaux, la réalisation de logements modulables


strictement réservés aux personnes handicapées ;

- Renforcer les moyens des services d’aide et de soins à domicile ;

- Soutenir la traduction simultanée en langage des signes dans tous les services publics et
notamment la culture (des pièces de théâtres, concerts, opéras, émissions télévisées, etc.);

- Appliquer une politique volontariste d’insertion professionnelle. A cette fin, mettre en


place dans toutes les administrations publiques un plan d’envergure visant à promouvoir le
recrutement de personnes handicapées pour atteindre le quota fixé à 3% et prévoir pour tous les
employeurs la réduction des cotisations sociales ;

- Lancer une grande campagne de sensibilisation aux problèmes d’accessibilité et de


mobilité rencontrés par la personne handicapée vers les métiers de l’aménagement du territoire et
de la construction ;

- Réaliser un cadastre des aménagements à réaliser pour le déplacement et l’accès des


personnes handicapées à tous les points et bâtiments utiles. Par exemple, inscrire, dans le cahier
des charges rédigé dans le cadre de rénovations ou d’agrandissements des établissements
scolaires, des critères pour une meilleure accessibilité des étudiants handicapés moteurs ;

5
- Assurer la participation des associations représentatives des personnes à mobilité
réduite dans tous les organes de suivi et consultatifs tels que les conseils consultatifs de
l’aménagement du territoire ;

- Créer un service d’information sur les transports pour les personnes handicapées ;

- Promouvoir l’aménagement des distributeurs de billets et des terminaux de


paiements électroniques et des pompes à essence adaptés aux personnes handicapées ;

-Organiser un meilleur accompagnement des familles lorsque survient la maladie ou


l’accident handicapant ;

- Favoriser l’autonomisation des jeunes et favoriser l’accueil de l’enfant porteur de


handicap dans des structures d’accueil classiques (crèches, écoles, accueil extrascolaire).

Agir en urgence pour les adultes et les enfants en grande dépendance

La situation est particulièrement alarmante pour les personnes présentant des troubles du
comportement, un traumatisme crânien, un handicap physique lourd nécessitant des soins médicaux
ou un polyhandicap. Beaucoup de ces adultes restent sans soin et sans prise en charge adaptée faute
de place en institution. Dès lors c’est à la famille de se « débrouiller », de les prendre en charge, au
détriment de la vie professionnelle, sociale et affective.

Le cdH propose de :

- Mettre en place une politique globale et transversale du handicap de grande


dépendance à tous les niveaux de pouvoir de l’Etat fédéral et, dans ce cadre, augmenter en
urgence le nombre de places en institution pour les adultes et enfants de grande dépendance et
créer des centres pour polyhandicapés dans chaque Région ;

- Mettre en place des plans d’action spécifiques pour certains handicaps (tels que
l’autisme, la cérébro-lésion, le polyhandicap) en collaboration avec les associations
représentatives des personnes handicapées de grandes dépendances et leurs familles ;

- Mettre en place une politique inclusive des personnes plus grandement dépendantes
visant à supprimer tout type de ségrégation ;

-Identifier les besoins spécifiques en aide et support de chaque personne par le biais d’un
recensement selon l’âge, le type, la gravité et l’origine du handicap ;

- Identifier les priorités et l’affectation des moyens budgétaires correspondants, en


concertation avec les organes consultatifs concernés ;

6
- Mettre en place des mesures garantissant un traitement égal et sans discrimination
dont plus particulièrement l’accès de tous les citoyens à des budgets personnalisés et à
l’assurance dépendance ;

- Renforcer les interventions de l’INAMI auprès des personnes grandement


dépendantes ;

- Mieux soutenir les personnes aidantes.

Revoir le régime des incapacités

La réflexion sur la refonte du statut de personnes en perte d’autonomie (actuellement encore


dénommé en droit « statut des incapables ») n’a pu être menée à son terme par le Parlement.
Les règles juridiques qui protègent les personnes atteintes d’un handicap sont trop disparates et
ne couvrent pas toutes les nouvelles situations dues notamment à l’allongement de la vie des
personnes en difficulté ou de leurs parents.

p. 125 Protéger la santé de chacun :


Il faut accorder une attention spéciale aux patients fragilisés : les malades chroniques, les enfants
malades, les personnes handicapées, les personnes âgées, qui sont confrontés à des besoins
particuliers et en évolution constante,

p. 140 Soutenir les personnes fragilisées


Quel que soit le degré de couverture de l’assurance générale, il restera toujours des personnes
dont les besoins dépassent ceux de la moyenne : les personnes dont le revenu est particulièrement
faible ou qui sont exposés à des coûts particulièrement élevés, les enfants malades, les personnes
handicapées, les personnes âgées.
Il est essentiel que la couverture générale de l’assurance soins de santé soit la plus large
possible pour tenter « d’exclure l’exclusion ». Des modules de prise en charge individualisés
doivent corriger les inégalités devant la santé et doivent être financés, dans la mesure des budgets
préétablis, par la solidarité et non laissés à la seule charge des personnes concernées.

p. 143 Veiller à l’intégration scolaire et sociale de l’enfant malade et handicapé

7
L’objectif général est de permettre à l’enfant de renouer au plus vite des relations scolaires en
groupe, si possible dans sa classe d’origine. L’enseignement à domicile ne sera envisagé qu’en
cas d’absolue nécessité. Dans certains cas cependant, l’enseignement spécialisé de type 5 peut
constituer une solution adaptée.

Le cdH propose de :

- Mettre tout en oeuvre pour permettre à l’enfant malade de poursuivre sa scolarité, soit à
l’hôpital soit, si son état le permet, dans une école « classique », et ce sans discrimination
due à la maladie ;

- Trouver les moyens d’équiper davantage les hôpitaux en matériel scolaire ;

- Compter sur du personnel qualifié :

o Disposer d’une équipe couvrant de manière souple l’ensemble des niveaux


maternel, primaire et secondaire,

o Engager, dans un cadre organique, du personnel social et/ou auxiliaire


d’éducation,

o Permettre une souplesse des titres requis, des grilles horaires et des plages
horaires des enseignants,

° Renforcer les projets de coordination avec l’école du domicile de l’enfant :

o Pour les élèves malades chroniques ou hospitalisés pour un long séjour, les
écoles d’origine communiquent toute information utile à l’établissement d’un Plan
Individuel d’Apprentissage (PIA) commun,

o Les écoles d’origine et les CPMS exerceront ainsi leur responsabilité dans le
continuum scolaire,

- Créer et soutenir des structures d’accueil parascolaires pour les enfants dont le retour à la
maison est impossible pour des raisons médicales.

p. 165 Revoir le régime des incapacités


La réflexion sur la refonte du statut de personnes en perte d’autonomie (actuellement encore
dénommé en droit « statut des incapables ») n’a pu être menée à son terme par le Parlement.

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Les règles juridiques qui protègent les personnes atteintes d’un handicap sont trop
disparates et ne couvrent pas toutes les nouvelles situations dues notamment à
l’allongement de la vie des personnes en difficulté ou de leurs parents.

Le cdH propose de :

- Poursuivre d’urgence le travail entamé en Sous-commission de la Famille vers un


système cohérent et facilitant les passerelles entre statuts selon les évolutions ;

- Intégrer cette réorganisation dans un nouveau paysage judiciaire en confiant l’ensemble


de cette matière au juge de paix ;

- Renforcer le contrôle des pratiques dans les asiles psychiatriques et les prisons.

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10
P. 12 Elargir le droit de vote et d’éligibilité
Ecolo souhaite en outre que le droit de vote soit exercé par des catégories de personnes qui,
dans les
faits, en sont aujourd’hui exclues : accompagnement logistique pour les personnes
handicapées
physiques, préservation et application de leurs droits aux personnes handicapées
mentales, création d’une adresse de référence – ou un domicile « électoral » - pour les sans-
toits ...

p 23. Poser les services publics en exemple


Ecolo considère que les pouvoirs publics doivent constituer une référence dans leur rôle
d’employeur, que ce soit en termes d’harmonie des relations de travail, de promotion de
l’égalité entre les hommes et les femmes, d’intégration des personnes handicapées,
d’ouverture aux personnes d’origine étrangère ou d’offres d’emplois publics aux travailleurs
et travailleuses moins qualifiés.

p. 29 Combattre la violence faite aux femmes


Développer la prévention

La prévention en termes de violence physique ou morale à l’égard des femmes nécessite une
approche politique, scientifique et sociologique afin de comprendre comment notre société
tolère cette
violence, voire la produit et la provoque. La récolte de données chiffrées, de statistiques, les
recherches et études doivent permettre d’obtenir un état des lieux régulier et des évaluations
efficaces. Il serait utile de favoriser la recherche en psychologie sur le sujet.

Cette politique doit être concertée et coordonnée avec l’ensemble des services et acteurs et
actrices
de terrain. Ecolo entend également soutenir et multiplier les initiatives d’animation et de
sensibilisation à la vie sexuelle et affective et estime que les « Ateliers sur la vie affective
et sexuelle » initiés par les centres d’hébergement de jour et d’accompagnement des
personnes handicapées devraient être généralisés.

p. 38 Garantir une société de l’information pour tous

Maintenir l'open source, un langage technique et un trafic des données ouverts : quiconque doit
pouvoir participer à la construction d’une société de l’information, sans devoir payer des royalties ou
réinventer un langage pour communiquer avec d’autres systèmes d’information ; des protocoles et
standards ouverts, labellisés par une norme publique, permettront par ailleurs d'intégrer plus
facilement des modes d'accès adaptés aux personnes handicapées ; enfin, Ecolo défend le principe
de neutralité du net. Mais également garantir que les sites des pouvoirs publics soient conçus selon
les normes d'accessibilité du W3C (World Wide Web Consortium) de manière à pouvoir répondre
aux besoins spécifiques des personnes porteuses de handicaps

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p. 61 Soutenir l’emploi dans les secteurs à plus-value environnementale et
sociale
Investir dans les services collectifs et renforcer l’emploi dans le secteur non marchand ; la
santé, la culture, l’accueil de la petite enfance, l’accompagnement de la personne âgée et de
la personne handicapée, l’insertion socioprofessionnelle … méritent à cet égard une
réflexion d’envergure, à fois sur leur développement, sur la complémentarité entre l’action
publique et l’action associative et sur la qualité des emplois qu’ils génèrent ; ils sont en effet
créateurs de richesse et de mieux-être collectif

p. 62 Faciliter l’accès de tous et de toutes à un emploi de qualité

Ecolo estime que, de manière générale, la diversité dans l’entreprise doit être accrue et que
la lutte contre les discriminations à l’embauche et/ou durant la carrière que subissent les
femmes, les travailleurs âgés, les personnes handicapées, les personnes d’origine étrangère,
les travailleurs ayant des convictions religieuses et philosophiques ou des orientations
sexuelles minoritaires, doivent être combattues.

p. 81 Permettre à chacun de vivre avec un revenu décent

Ecolo propose de porter au-dessus du seuil de pauvreté le Revenu d’Intégration Sociale


(RIS) et le niveau minimal des allocations de remplacement (allocations pour personnes
handicapées, invalidité, chômage, pensions ...)

p. 107
Personnes handicapées
Etat des lieux et analyse d’Ecolo
La personne ayant un handicap, comme n’importe quel autre membre de la société, se
reconnaît, vit et se présente à travers de nombreuses qualifications au rang desquelles le
handicap n’est le plus souvent ni la première ni la principale des particularités. Ainsi,
l’immense majorité des personnes vivant avec un handicap partage le souhait de pouvoir
participer à la vie sociale, culturelle et économique, dans toutes les mesures des capacités, de
l’intelligence, des qualités et valeurs propres à chacune d’entre elles.

L’objectif principal, pour Ecolo, est dès lors de donner à la personne en situation de
handicap le maximum de chances d’inclusion. Ceci implique notamment de disposer de
moyens de subsistance permettant de compenser le handicap et les coûts qu’il représente,
ainsi que la possibilité de s’insérer autant que possible dans les lieux de vie non
spécifiquement protégés, des lieux de vie que nous pouvons partager, avec ou sans handicap.
Ainsi, si une politique spécifique à l’égard des personnes handicapées est indispensable,
l’inclusion, la participation, l’accueil, l’aide et l’accompagnement au quotidien des personnes
handicapées doivent faire l’objet d’une prise en compte globale et transversale au sein des
politiques menées.

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Les entités fédérées disposent de nombreux leviers en matière de politique d’aide aux
personnes handicapées. Il en va ainsi de l’accessibilité, de l’accueil de jour, de l’hébergement,
de l’emploi en milieu protégé, de l’accompagnement en milieu ouvert, des aides spécifiques à
l’emploi et à la formation ainsi que des interventions financières dans l'acquisition ou
l'équipement de matériel qui favorise l'autonomie au quotidien. Le rôle de l’Etat fédéral doit
être de faciliter la pleine inclusion des personnes en situation de handicap mais aussi de
faire respecter la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes
handicapées et enfin, d’assurer aux personnes handicapées un revenu suffisant.

Propositions d’Ecolo

Placer la personne handicapée au centre des préoccupations

Mettre en œuvre la Convention des Nations Unies ratifiée relative aux


personnes handicapées
Adoptée le 13 décembre 2006 au siège des Nations Unies, la Convention relative aux droits
des personnes handicapées a été ratifiée par la Belgique en 2007. Pour Ecolo, il est essentiel
que l’ensemble des textes normatifs soient mis en conformité et que les dispositions de ladite
Convention soient appliquées sans plus tarder afin d’assurer le respect des droits humains de
toutes les personnes en situation de handicap.

L’évaluation par le comité de suivi prévue en juillet 2011 sera un moment charnière qui devra
permettre de réorienter, le cas échéant, les politiques menées, afin de garantir une réelle
participation sociale des personnes en situation de handicap.

Mettre l’administration au service des personnes en situation de handicap


Trop souvent, la reconnaissance et la définition d’un handicap impliquent des démarches
longues et multiples de la part des personnes en situation de handicap et de leur famille. Une
fois un handicap reconnu, Ecolo propose que la ou le médecin généraliste de référence, qui
gère un dossier unique, devienne le point de contact avec les administrations concernées
(INAMI, ONAFTS, AWIPH, Service PHARE, SPF Sécurité sociale, ...).
De plus, les délais actuellement prévus pour les examens des dossiers sont souvent largement
dépassés. Le paiement d'intérêts de retard est une solution souhaitable mais insuffisante. La
centralisation du dossier médical, assortie d’une réorganisation du centre d’expertise
médicale, doit permettre de raccourcir ces délais et de les faire coïncider avec les
dispositions légales.

Enfin, afin de faciliter l’ensemble des démarches, il est primordial de simplifier l’ensemble
des documents administratifs et des textes disponibles à l’administration.
Toujours dans un souci de simplification, Ecolo propose que les demandes d’aides
matérielles, qu’elles soient remboursées par l’INAMI ou les entités fédérées, puissent être
introduites via un guichet unique.

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Améliorer les dispositifs d’administration provisoire des biens et de la
personne à protéger
Ecolo a déposé une proposition de loi relative à l’organisation de la protection des personnes
vulnérables en matière de gestion des revenus et des patrimoines, ainsi que dans le cadre des
actes décisionnels, lorsque les capacités de la personne ne lui permettent pas ou plus,
d’assumer ces tâches et leurs conséquences.
Les débats autour de cette problématique ont enfin permis aux partis démocratiques de
s’accorder sur l’importance de mettre fin au statut de la personne incapable. Il est également
nécessaire de procéder à une évaluation des besoins de protection de la personne sur base
de ses capacités, de promouvoir une implication du réseau social et familial de la
personne, d’assurer la présence d’une personne de confiance et, enfin, de procéder à une
évaluation régulière des dispositifs toujours provisoires, lesquels peuvent être prolongés,
adaptés ou renouvelés.

Ecolo veillera, en concertation avec les acteurs concernés par la problématique, à mettre en
œuvre ces différentes dispositions.

Assurer un revenu décent

Actuellement, ce sont les revenus du ménage qui sont pris en considération pour la fixation de
l'allocation de remplacement de revenus. Il en va de même pour l'allocation liée à la perte ou à
la réduction d'autonomie. Ecolo propose de garantir l’allocation d’intégration63
indépendamment des revenus du conjoint et de ne plus la considérer comme un revenu soumis
à l’imposition. A partir du moment où une personne est obligatoirement dépendante, elle
ne peut en effet être pénalisée par un système qui lie le paiement de l’allocation
d’intégration aux revenus du ménage.

L’allocation d’intégration vise à compenser une perte ou une réduction du degré d’autonomie
qui nécessite l’aide d’une tierce personne ou de matériel adapté dans une série de tâches
quotidiennes.

Le Gouvernement sortant a entrepris des démarches pour relever le seuil avant liaison au
revenu du conjoint ; cependant, pour Ecolo, cette évolution reste insuffisante. Une proposition
de loi a dès lors été déposée au Parlement fédéral pour que soit supprimée toute référence à un
plafond de revenus.

Au-delà, Ecolo souhaite aller plus loin. Qu’il s’agisse de personnes en situation de handicap
ou non, l’individualisation des droits s’impose, y compris pour l’allocation de remplacement
de revenus. Par ailleurs, les allocations de remplacement de revenus doivent être assimilées
dans leurs modes de calcul et d’octroi aux allocations de chômage, de manière à se substituer
immédiatement à un revenu professionnel. Aujourd’hui, les délais d’attente suite à des
changements de la situation des personnes, au-delà des six mois durant lesquels on conserve
ses droits, sont tels que les bénéficiaires se retrouvent parfois en grande difficulté financière,
voire au CPAS. Une difficulté ne venant jamais seule, une telle situation entraîne bien souvent
l’arrêt de la prise en charge des aides à domicile et des médicaments. Le montant de
l’allocation doit aussi pouvoir, le cas échéant, être adapté sans délai en fonction de l’évolution
de l’activité de la personne handicapée, soit que celle-ci reprenne une activité après une

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interruption totale ou partielle, soit qu’elle interrompe ou réduise son activité en raison de
l’évolution de son handicap.

Enfin, les personnes handicapées, comme bon nombre de personnes dépendantes de revenus
de remplacement, sont de plus en plus contraintes à vivre dans la précarité, avec des revenus
souvent en-deçà du seuil de pauvreté.
Ecolo a donc également déposé une proposition de loi visant à relever l’ensemble des
allocations sociales, y compris les allocations de remplacement, au-dessus du seuil de
pauvreté.

Garantir l’accessibilité des personnes en situation de handicap


Plusieurs niveaux de pouvoirs se partagent les compétences visant à rendre les lieux et
espaces publics accessibles en toute sécurité aux personnes à mobilité réduite mais aussi aux
personnes ayant un handicap sensoriel ou mental.
L’Etat fédéral a limité les obligations d’accessibilité à la notion d’aménagement raisonnable :
une évaluation de cette option s’impose car cette restriction est souvent utilisée pour justifier
le non aménagement des bâtiments publics. Ainsi, les services publics fédéraux ne sont pas
toujours accessibles et les plaintes introduites au Centre pour l’égalité des chances sont
nombreuses. Or l’accessibilité est la porte d’entrée obligatoire à la participation sociale.

Pour Ecolo, il est impératif que dans le cadre de ses compétences, l’Etat fédéral s’engage
à:

- rendre les services publics fédéraux accessibles aux personnes à mobilité réduite et
aussi aux personnes ayant une déficience intellectuelle ou un handicap sensoriel ;

- continuer le travail avec la SNCB afin de rendre effectivement le chemin de fer accessible
à tous ;

- garantir le respect, au niveau des points postes, des mêmes critères d’accessibilité que
les bureaux de poste ;

- assurer l’accès des numéros d’urgence par sms pour les personnes sourdes et
malentendantes;

- faire labelliser anysurfer les sites internet fédéraux.

15
Favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap
Ecolo souhaite permettre aux personnes en situation de handicap qui le souhaitent de
travailler.

A cette fin nous proposons, dans le cadre des compétences fédérales:

- de faire respecter les objectifs d’inclusion de travailleurs handicapés dans la fonction


publique par un plan d’actions pour l’emploi devant mener rapidement au respect de ces
quotas ; il revient en tout état de cause aux services publics de montrer l’exemple ;

- de mener une politique incitative auprès des employeurs privés (actions positives à
l’embauche), notamment en leur fournissant toute l’information utile concernant les
possibilités d'inclusion des personnes handicapées ;

- d’assurer l’aménagement des lieux de travail de façon adaptée à la personne engagée ;

- d’intégrer les enjeux d'inclusion des personnes handicapées au sein des formations en
gestion, et autres formations organisées pour les classes moyennes ;

- de mettre fin à la « concurrence » entre l’allocation et le salaire et éliminer les délais de


passage entre situation d'activité et d’inactivité ; il faut éviter que l’acceptation d’un
emploi n’entraîne de façon automatique la perte des avantages sociaux (allocations,
indemnités, logement social, …) et pallier la difficulté de retrouver ces droits en cas
d’interruption de l’activité professionnelle ;

- de poursuivre et de renforcer le travail culturel et d’information à destination des


employeurs afin que les personnes handicapées disposant des capacités intellectuelles
et/ou physiques pour un emploi présentent leur candidature sur un pied d’égalité avec
d’autres candidats, sans subir de discrimination ou de mise à l’écart apriori ; il importe en
effet de lever les préjugés et de faire connaître les aides disponibles, mais également de
faire connaître et valoriser l’expérience et le vécu, souvent positifs, de chefs d’entreprise
ayant déjà engagé des personnes handicapées ;

- de susciter de façon transversale, au sein du gouvernement fédéral et au sein des entités


fédérées, une réflexion sur les difficultés que doivent résoudre les personnes en situation
de handicap avant d’avoir accès à l’emploi (assistance d’une tierce personne, mobilité,
etc.) et afin de le garder (participation à la vie économique et sociale ...).
Par ailleurs, le plan d'activation des chômeurs cible particulièrement les personnes
handicapées, ce qui contraint souvent les personnes à prouver leur handicap et entraine des
situations inadmissibles.
Ecolo s’oppose également fermement aux dispositifs envisagés par la ministre de l’emploi
sortante, visant à exclure d’office des droits au chômage, les personnes ayant un handicap.
Les administrations, services du chômage et de l’insertion professionnelle des personnes
ayant un handicap doivent évidemment collaborer, mais aucun service général ne peut exclure
des citoyens de leur droit à en bénéficier.

16
Soutenir les personnes de grande dépendance et leurs proches
Malgré les annonces contenues dans l’accord gouvernemental de 2007, aucune disposition n’a
été prise pour soutenir le rôle des aidants proches et pour rendre leurs conditions de vie
acceptables, que ce soit en termes de revenus, de temps, d’accès à l’information, de lieux
d’échanges ...

Pour de nombreuses familles, le maintien à domicile d’une personne handicapée de


grande dépendance (par choix personnel ou par manque de places d’accueil) entraîne
une diminution des revenus, souvent due à la disponibilité importante - voire continue -
requise d’un membre de la famille. Quand un proche fait le choix d’accompagner et
d’assister, même pendant un laps de temps court, un parent ou un enfant, une série de
conséquences lourdes s’ensuivent : absence de reconnaissance, sortie du système de
protection du travail et perte de droits.

Indépendamment de la nécessité de rendre l’assistance externe à domicile plus accessible


matériellement et financièrement, une véritable reconnaissance doit être accordée à l’aidante
ou l’aidant familial et à son rôle.

Pour Ecolo, les accompagnantes et accompagnants doivent non seulement être soutenus dans
leur choix mais également continuer à bénéficier de leurs droits. Cela passe notamment par :

- la valorisation de la période de vie consacrée à l’assistance d’un proche dans le calcul


de
la pension ;

- l’octroi d’avantages fiscaux à l’aidante ou l’aidant familial ;

- le maintien des droits sociaux de la ou du travailleur dans le temps ;

- le soutien aux employeurs qui prennent en compte la situation de ces aidantes et


aidants
et les aide à conjuguer vie familiale et vie professionnelle ;

- l’entraide et le soutien psychologique aux couples de parents mis à rude épreuve dans ces
situations, aux frères et soeurs, aux familles et aux proches ;

- la mise à disposition de lieux et de moments de répit ;

- le soutien public aux associations d’entraide pour leur travail de soutien et leur
reconnaissance en tant qu’associations de terrain formulant des recommandations à
l’égard des pouvoirs publics ;

- le soutien particulier aux associations et services organisant un encadrement


(formation, lieux de parole …) des « aidantes et aidants naturels » ;

- l’intégration de cet encadrement dans la démarche plus globale de l’assurance


autonomie qu’Ecolo propose d’instituer au niveau fédéral, l’aidant familial pouvant, de plus,
être soutenu ou relayé par un aidant professionnel.

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Développer l’assurance autonomie

Ecolo propose l’instauration d’une assurance autonomie qui doit, de manière prioritaire,
constituer un nouveau pilier de la sécurité sociale fédérale et bénéficier à toutes les personnes
qui, temporairement ou durablement, subissent une perte d’autonomie. Ecolo propose donc un
plan coordonné pour l’autonomie des personnes impliquant de façon concertée et cohérente,
c’est-à-dire complémentairement et conjointement, l’Etat fédéral, les Communautés et les
Régions, en vue de garantir à la personne en déficit ou en perte d’autonomie l’accès à un
panel de services et d’aides adaptés et de qualité. Cet accès doit se faire, dans la mesure du
possible, selon le principe du libre choix des prestataires de services, afin de respecter
l'autonomie et la liberté de la personne et donc sa vie privée.

Organiser une concertation indispensable entre l’INAMI et les entités


fédérées

Ecolo souhaite le renforcement des interventions de l’INAMI auprès des personnes


grandement dépendantes par le biais de conventions spécifiques.
Il convient aussi que l’INAMI développe des initiatives conjointes avec les entités fédérées
pour les personnes ayant un handicap et des troubles psychiatriques, afin que ces dernières
puissent rester dans leur milieu de vie. Les aides dans le milieu de vie (équipes ambulatoires,
conventions personnalisées …) sont en outre moins coûteuses que les séjours en hôpital.

p. 117 Permettre aux personnes vivant dans un habitat groupé ou


solidaire de conserver leurs allocations au taux isolé

Dans l’état actuel de la législation, les personnes vivant dans un habitat groupé ou solidaire
sont considérées, pour l’attribution des allocations de chômage, des revenus d’intégration, des
pensions ou encore des allocations pour personnes handicapées, comme des cohabitants. Cette
situation implique une diminution considérable des ressources de ces personnes déjà
fragilisées, alors qu’il convient de les soutenir et pas de les pénaliser davantage.

En conséquence, Ecolo propose que les personnes intégrant ce type d’habitat ne soient plus
considérées comme des cohabitants et puissent conserver leurs allocations au taux isolé.

18
Elections législatives du 13 juin
2010

Programme du MR

19
P.31 Moderniser les règles relatives aux parts successorales
Remplacer le partage en nature par le partage par équivalent ; permettre aux parents d’un
enfant handicapé de lui léguer, avec l’accord des autres enfants, une part de succession qui lui
permette de vivre décemment après leur décès même si cette part doit entamer celle réservée à
ses frères et soeurs ;

p.113 LA SÉCURITÉ SOCIALE : UNE PROTECTION POUR CHACUN


Nous voulons au contraire permettre aux pensionnés de conserver leurs droits à la pension
lorsqu’ils décident de poursuivre une activité professionnelle. Nous voulons permettre aux
personnes handicapées d’avoir une activité professionnelle ou de se marier sans pour autant
perdre leurs allocations. Nous voulons favoriser l’insertion professionnelle des chômeurs en
renforçant leur accompagnement.

p.115 Mieux couvrir le coût réel d’un enfant grâce aux allocations
familiales.
Le MR avait également demandé que le nouveau régime d’allocations familiales majorées
er
pour enfants handicapés soit étendu à tous les enfants handicapés, même ceux nés avant le 1
er
janvier 1993. C’est chose faite depuis le 1 mai 2009.

p.117 Majorer les allocations familiales accordées aux enfants de


travailleurs invalides :
108.000 enfants vivent dans un ménage comptant une personne en invalidité.
La réglementation actuelle prévoit qu’à partir du 7ème mois d'indemnités pour incapacité de
travail ou handicap, le travailleur invalide dont les revenus du ménage sont inférieurs à 2.131,
19 € par mois, peut avoir droit à un supplément social en plus de ses allocations familiales
pour les enfants dans son ménage.

p.132 La déclaration de révision de la Constitution.


La reconnaissance de la jouissance des droits et liberté des personnes handicapées tient à
cœur au MR ;

p.140 L’engagement francophone des réformateurs :


Dans le domaine de l’emploi, de la santé, de l’aide aux personnes âgées, de l’aide aux
personnes handicapées, de l’aide aux justiciables, … il est temps de structurer les
institutions francophones selon des critères de fonctionnalité, dans l’intérêt des citoyens,
des personnes actives sur le terrain et d’un bien-être général.

20
p. 168 Pour une Europe sociale :
L’Union européenne doit continuer à développer des politiques visant à promouvoir une
participation accrue des groupes discriminés tels que les personnes handicapées, les personnes
âgées et les jeunes au marché du travail. Il plaide aussi pour la défense de l’égalité des genres
;

p. 198 Les transports en public :

Accorder plus d’importance à l’accessibilité des transports publics aux personnes à mobilité
réduite ou souffrant d’un handicap.

La famille, les enfants, les priorités :

p. 222 La prolongation des déductions de frais de garde en cas d’handicap


lourd :
Afin de soulager financièrement les parents d'enfants souffrant d'un handicap lourd, il a été
décidé de permettre la déduction des dépenses à partir du 01/01/2010 pour frais de garde
jusqu'à 18 ans au lieu de 12 ans.

p. 238 Se loger, la priorité :


Augmenter le nombre de logements accessibles aux aînés en situation de handicap via :

- L’adoption d’un décret imposant – moyennant subventions spécifiques – la construction ou à


la rénovation de logements sociaux adaptés ;

- L’octroi d’une prime aux propriétaires occupants ou bailleurs entreprenant des travaux
visant à améliorer l’accessibilité des lieux ;

- L’octroi d’une prime de 6500 € à la création de logements adaptables ;

- Des prêts à taux zéro pour l’acquisition d’un nouveau logement adapté aux besoins de
l’emprunteur ou pour les travaux d’adaptation d’un logement existant ;

p. 240 Une meilleure prise en charge de la dépendance :


Reconnaître un statut aux aidants proches.

Le MR plaide depuis longtemps pour l’octroi d’un statut social à l’aidant proche qui consacre
son temps à la prise en charge et à l’accompagnement d’un proche dépendant. Cette mesure
figure également, à l’initiative du MR, dans l’accord de Gouvernement. Elle n’a cependant
toujours pas été mise en oeuvre par les différents Secrétaires d’Etat aux Personnes
handicapées qui se sont succédé depuis janvier 2008.

21
Le statut de l’aidant proche doit garantir, aux travailleurs qui décident d’interrompre leur
carrière professionnelle pour s’occuper d’un proche dépendant, le maintien, durant toute la
période de soins, de leurs droits à la sécurité sociale, ainsi que la valorisation de leurs
prestations, notamment pour leurs droits à la pension (assimilation).
Comme c’est le cas en Flandre, il convient également de définir les conditions d’une aide
financière spécifique aux aidants proches.

Mettre en place une assurance autonomie au niveau fédéral.


En 2001, la Communauté flamande a mis en place un régime d’assurance autonomie qui
permet aux personnes souffrant d’une réduction de leur autonomie de bénéficier, quel que soit
leur âge, d’un revenu mensuel pour de l'aide et des services non-médicaux. Le montant de
l’aide mensuelle octroyée par la Communauté flamande pour couvrir les soins (résidentiels ou
à domicile) est de 125 €. Rien de tel n’a été mis en place par l’olivier en Communauté
française.
Pour le MR, la « dépendance » est un risque qui doit être couvert et financé au niveau fédéral
par la sécurité sociale.
Cette exigence, légitime, éviterait les discriminations entre Belges dans la prise en charge de
la dépendance, que celle-ci résulte du vieillissement ou d’un handicap.

Octroyer les aides matérielles lorsque le handicap survient après l’âge de 65 ans.
La notion d’aides matérielles est entendue au sens large : béquilles, cannes, vidéo-loupes,
voiturettes, certains aménagements pour le lieu de vie, volants adaptés pour les voitures, etc.
Le MR souhaite supprimer cette condition d’âge (avoir 65 ans) imposée par les organismes
régionaux compétents (AWIPH, Service bruxellois francophone de personnes handicapées).
On ne peut en effet pénaliser la personne handicapée pour son âge !

p.259. PLUS DE PLACE POUR LA PERSONNE HANDICAPÉE


Bilan :

La législature qui s’achève aura permis au MR d’obtenir certains progrès pour les personnes
handicapées :

• « Prix de l’amour » : immunisation totale des revenus du conjoint ou du partenaire (jusqu’à


concurrence de 19.935,68 €) pour le calcul de l’allocation d’intégration, quel que soit la
catégorie de handicap ;

• Extension du nouveau régime d’allocations familiales majorées en faveur de tous les enfants
handicapés ;

• Déduction fiscale des frais de garde rendue possible jusqu’à ce que l’enfant ait 18 ans,
lorsqu’il souffre d’un handicap lourd.

22
Il demeure cependant que le bilan des différents ministres en charge de la politique du
handicap qui se sont succédé depuis janvier 2008 est bien maigre.
Plusieurs propositions défendues depuis longtemps par le MR avaient été inscrites dans
l’accord de Gouvernement de mars 2008 :

• Elargissement des possibilités de cumul entre les allocations aux personnes handicapées et
les revenus professionnels ;

• Promotion de l’emploi des personnes handicapées dans le secteur privé ;

• Définition d’un statut pour l’aidant proche qui consacre son temps à la prise en charge d’un
proche dépendant ;

• Elargissement du congé parental en faveur des parents d’un enfant souffrant d’un handicap ;

• Définition d’un plan destiné à une meilleure prise en charge du handicap de grande
dépendance

• Intervention spécifique de l’INAMI en faveur des centres de jour et d’hébergement pour


personnes lourdement handicapées afin de permettre une augmentation du nombre de
places ;

• Abolition totale du « prix de l’amour ».

23
Alors même que le Gouvernement avait dégagé en 2009 un budget de 5 millions € pour
permettre à l’INAMI d’octroyer, aux institutions spécialisées dans la prise en charge du
handicap lourd, un forfait journalier destiné au financement des soins et à l’encadrement du
personnel infirmier et paramédical, la Ministre des Affaires sociales n’en a rien fait. Ce
budget, qui devait permettre la création de 200 lits « grande dépendance », n’a tout
simplement pas été utilisé !
Quant au « prix de l’amour », même s’il est moins élevé qu’au début de la défunte législature,
il subsiste toujours…

Propositions :

Le MR demandera bien entendu que les engagements du Gouvernement, qui n’ont pas
été mis en œuvre sous cette législature, figurent en priorité dans le prochain accord du
Gouvernement. Ces mesures sont en effet essentielles pour les personnes handicapées elles-
mêmes et pour leurs familles. Elles permettent d’ailleurs de mettre en œuvre plusieurs
dispositions de la Charte des Nations Unies relatives aux droits des Personnes handicapées,
que notre pays a ratifiée.
Quatre nous semblent nous semblent essentielles :

• Mettre fin au « prix de l’amour » ;

• Mettre fin au « prix du travail » ;

• Traiter les demandes d’allocations dans un délai raisonnable ;

• Reconnaître un statut aux aidants proches.

Mettre fin au « prix de l’amour ».


Depuis plusieurs années déjà, le MR réclame qu’il soit mis fin au « prix de l’amour » qui
pénalise les personnes handicapées bénéficiant de l’allocation d’intégration lorsqu’elles
cohabitent avec un partenaire disposant de revenus.
Selon nous, le montant de cette allocation ne peut dépendre des revenus du conjoint ou du
partenaire étant donné qu’elle est destinée à couvrir les frais supplémentaires liés à la
réduction d’autonomie de la personne handicapée et qu’elle ne constitue dès lors pas un
revenu de remplacement.
Le MR a obtenu que le Gouvernement fasse un premier pas en ce sens. C’est ainsi que
l’immunisation de 19.935,68 € sur les revenus du partenaire, qui était déjà accordée aux
catégories 3, 4 et 5 (12 à 18 points de réduction d’autonomie) des bénéficiaires de l’allocation
d’intégration, a été étendue, depuis le 1er juillet 2008, aux catégories 1 et 2 (7 à 11 points de
réduction d’autonomie).
L’accord de Gouvernement prévoyait que le Gouvernement immuniserait totalement les
revenus du conjoint (ou du partenaire) pour le calcul de l’allocation d’intégration.
Il faudra donc aller plus loin sous la prochaine législature! Le MR souhaite immuniser
totalement les revenus du conjoint (ou du partenaire) pour le calcul de l’allocation
d’intégration. Il faut cesser de pénaliser la personne handicapée lorsqu’elle vit en couple !

24
Mettre fin au « prix du travail ».

Le fait, pour une personne handicapée de perdre tout ou partie de ses allocations en cas
d’activité professionnelle, constitue un véritable piège à l’emploi qu’il faut supprimer. Si on
veut favoriser l’insertion professionnelle de la personne handicapée, Il faut mettre fin à ce
qu’on a appelé le « prix du travail » ! Il faut cesser de pénaliser financièrement la personne
handicapée lorsqu’elle travaille !
Le MR avait fait inscrire, dans l’accord du gouvernement fédéral de mars 2008, un certain
nombre d’initiatives à prendre pour améliorer le taux d’emploi des personnes handicapées.
Parmi celles-ci, figurait l’élargissement des possibilités de cumul entre les allocations aux
personnes handicapées et les revenus professionnels.
Nous voulons que le prochain Gouvernement s’engage fermement à élargir les possibilités de
cumul entre les revenus professionnels et les allocations aux personnes handicapées :

• En ce qui concerne l’allocation d’intégration : actuellement, les revenus professionnels


sont immunisés intégralement jusqu’à 19.935,88 €. Les revenus qui excèdent ce montant sont
déduits, à concurrence de moitié, du montant de l’allocation d’intégration à laquelle la
personne handicapée peut prétendre.

L’allocation d’intégration étant octroyée pour couvrir les frais liés au handicap, le MR estime
que le montant de cette allocation ne peut varier en fonction des revenus professionnels acquis
par la personne handicapée. L’immunisation sur les revenus professionnels doit être totale !
Les frais liés au handicap ne sont en effet pas moindres - que du contraire - lorsque la
personne travaille !

• En ce qui concerne l’allocation de remplacement de revenus, l’immunisation actuelle sur les


revenus professionnels de la personne handicapée est la suivante : 50% pour la tranche de 0 à
4.329,61 € et 25% pour la tranche de 4.329,61 à 6.494,41 € : le MR propose de doubler ces
limites.

Traiter les demandes d’allocations dans un délai raisonnable.


Le MR a géré le Secrétariat d’Etat aux Personnes handicapées entre 2004 et 2007, période
durant laquelle plusieurs procédures ont été réformées afin d’améliorer l’efficience
administrative de la Direction générale « Personnes handicapées » du SPF Sécurité sociale:
mise en place d’un nouveau système de transmission électronique des dossiers de demandes
d’allocations, organisation du transfert informatisé de données avec les Finances pour
accélérer le calcul des allocations, exemption de l’examen médical lorsque la personne
produit des pièces médicales probantes,…

25
Ces réformes ont permis une réduction importante du délai moyen de traitement des
demandes d’allocations aux personnes handicapées. De 12 mois en 2003, nous sommes passés
à 7,5 mois en juin 2007.
Malheureusement, le délai a, depuis lors, à nouveau considérablement augmenté, malgré des
moyens budgétaires importants accordés en 2008 et en 2009 par le Gouvernement à la
Direction générale « Personnes handicapées ». Il faut à présent compter souvent plus d’une
année d’attente pour qu’une demande d’allocations soit traitée ! Ce délai est inacceptable.
C’est pourquoi le MR a voté, le 28 janvier 2009, une loi fixant le délai maximum de
confirmation d’un handicap à 6 mois à partir du 1er janvier 2010. Passé ce délai, les
bénéficiaires peuvent prétendre au paiement d’intérêts de retard.

Le MR demandera que le respect du délai de 6 mois maximum pour traiter une


demande d’allocations soit garanti par le prochain accord de Gouvernement.

Reconnaître un statut aux aidants proches.


L'aidant proche peut être défini comme un intervenant non professionnel auprès d’une
personne fragilisée de son entourage (enfant ou adulte) qui, en raison d’une maladie et/ou
d’une déficience physique, mentale ou psychique, requiert une disponibilité importante et
souvent aussi une assistance personnalisée pour les actes de la vie quotidienne.
Parallèlement à la mise en place d’une assurance autonomie au niveau fédéral, le MR plaide
depuis longtemps pour l’octroi d’un statut social à l’aidant proche qui consacre son temps à la
prise en charge et à l’accompagnement d’un proche dépendant.
Cette mesure figurait également, à l’initiative du MR, dans l’accord du Gouvernement fédéral.
Le statut de l’aidant proche doit garantir, aux travailleurs qui décident d’interrompre leur
carrière professionnelle pour s’occuper d’un proche dépendant, le maintien, durant toute la
période de soins, de leurs droits à la sécurité sociale ainsi que la valorisation de leurs
prestations, notamment pour leurs droits à la pension.
Comme c’est le cas en Flandre dans le cadre du BAP (Budget d’assistance personnelle), il
convient également de définir les conditions d’une aide financière spécifique aux aidants
proches.
Enfin, une information complète, des formations spécifiques ainsi que des lieux de répit et
d’écoute doivent être offerts aux personnes bénéficiant de ce statut.

p. 261. Quand la vie bascule la solidarité doit être totale


Sous l’impulsion de nos ministres fédéraux, une série d’initiatives concrètes ont été mises en
œuvre pour prévenir le risque de pauvreté et lutter contre l’exclusion sociale dont,
notamment :

Le soutien par un ensemble de mesures fiscales des familles touchées par un handicap grave

p.262 Réinventer la solidarité entre personnes


Accorder un statut à l’aidant proche afin de contribuer au maintien dans la cellule familiale
des personnes malades, handicapées ou âgées

26
p. 267 Réduire le risque de pauvreté des personnes en situation de
handicap.
Un handicap contribue à la vulnérabilité de la personne en matière d’emploi et d’inclusion
sociale.
Le financement des soins ou la gestion d’une situation de handicap de grande dépendance
renforce le risque de pauvreté : coût des soins et de l’hébergement, sacrifices professionnel
liés à la prise en charge de la personne, investissement en matériel…

Parce que ces personnes ont elles aussi droit à une vie digne dans le respect de leur différence,
le MR formule des engagements :

• Mettre fin au « prix du travail » ;

• Encourager le travail des handicapés ;

• Mettre fin au « prix de l’amour » ;

• Liaison au bien être des allocations ;

• Ne pas priver la personne de ses allocations au seul motif qu’elle réside en institution
ou qu’elle est propriétaire d’un logement ;

• Meilleure prise en charge de la grande dépendance

- Reconnaître le statut de l’aidant proche ;

- Elargir les congés parentaux ou pour assistance ;

- Développer aide matérielle (soutien fiscal, primes) ;

- Augmenter le nombre de places d’accueil ;

- Permettre aux proches de concilier prise en charge et vie professionnelle ;

- Soutenir les initiatives de répit pour les proches.

p. 309 Améliorer l’accessibilité physique/la durabilité des logements.


Le parc public compte moins de 1 % de logements adaptés. Nous ne disposons d’aucun
chiffre pour le logement privé… Cette préoccupation porte sur les PMR, mais aussi sur
l'accessibilité de tous : personnes âgées, blessées, enceinte, jeune-mère avec landau, etc.
Nous préconisons tout d’abord la réalisation d’un cadastre de l’offre et de la demande
en logements accessibles.
Ensuite, nous proposons d’améliorer l’information sur les aides existantes au bénéfice des
personnes en situation de handicap de développer une formation spécifique à destination
des professionnels de la construction/rénovation concernant la conception de logements

27
adaptés aux besoins spécifiques de chaque type de handicap ainsi que des évolutions
techniques en la matière.
Enfin, nous proposons d’augmenter le nombre de logements accessibles aux personnes
en situation de handicap par la création d’une prime à l’accessibilité du logement, une
réduction du précompte immobilier pour les logements neufs adaptables et pour les logements
adaptés/rénovés pour les rendre accessibles, le gel, pendant un délai limité, du revenu
cadastral après travaux de rénovation d’un logement pour le rendre accessible, une
exonération du précompte immobilier pour les logements sociaux neufs adaptables et pour les
logements adaptés/rénovés pour les rendre accessibles, un prêt à taux zéro via la société
wallonne de crédit social ou le fonds des familles nombreuses pour l’acquisition d’un nouveau
logement, adapté au handicap de l’emprunteur ou pour les travaux d’adaptation d’un
logement.

p. 317 La culture accessible à chacun


Des tarifs accessibles.
Une accessibilité adaptée aux personnes handicapées : les objectifs à atteindre, en matière
d’accessibilité au bâti et d’offre adaptée, devront être poursuivis en partenariat avec les
acteurs du monde associatif. Le MR entend donc valoriser les expériences de terrain et
mobiliser toutes les énergies concernées. Cette ambition ne pourra se réaliser sans la
participation des principaux intéressés à savoir les personnes en situation de handicap.

28
29
p. 30 FACILITER LA VIE DES PERSONNES EN SITUATION DE
HANDICAP
Le PS propose de :

- poursuivre l’amélioration du dispositif d’intervention pour les voiturettes électriques ;

- mettre en place un service de conseil indépendant visant à orienter la personne en situation


de handicap vers un matériel de bon rapport qualité prix adapté à sa réalité quotidienne ;

- mieux rembourser le matériel d’incontinence.

p. 36 Une politique des familles cohérentes :


augmenter le nombre de bénéficiaires d’allocations familiales majorées destinées aux familles
dont les parents sont sans emploi, pensionnés, invalides ou handicapés en majorant le plafond
de revenus ;

p. 46 LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP, CITOYENS A


PART ENTIERE
Tous les citoyens ont les mêmes droits, les mêmes responsabilités et les mêmes libertés.
Souscrivant aux principes de la Convention des Nations-Unies relative aux droits des
personnes handicapées, le PS estime que la politique du Gouvernement fédéral pour la
prochaine législature devra avoir pour ambition de faire appliquer ce texte dans les faits,
principalement à travers quatre leviers : l’inclusion et la non-discrimination, la participation et
l’emploi, la sécurité d’existence et l’accessibilité.

GARANTIR LA SECURITE D’EXISTENCE

Dans cette optique, le PS propose prioritairement :

- une réforme concertée du régime actuel des allocations pour personnes en situation de
handicap pour les protéger plus efficacement contre la précarité et l’exclusion, notamment
par une revalorisation du montant de certaines allocations ;

- la poursuite, dans le cadre du statut malade chronique, de l’amélioration de la prise en


charge par l’assurance maladie de certaines dépenses de santé afin de garantir une
couverture des soins de santé adaptée aux besoins des personnes avec un handicap ou
des maladies chroniques (médicaments, prothèses et orthèses, rééducation, kinésithérapie,
appareils auditifs, etc.) ;

- la clarification, en collaboration avec les Régions, du statut des aidants proches ;

- l’assouplissement des conditions d’octroi des avantages fiscaux sur le véhicule de la


personne handicapée ou invalide destiné à sa locomotion personnelle.

30
AUGMENTER L’EMPLOI CHEZ LES PERSONNES EN SITUATION
DE HANDICAP
Selon l’Institut national de statistiques, le taux d’emploi des personnes valides s’élève à près
de 65 % alors qu’il n’est que de 42,5 % chez les personnes en situation de handicap.
Afin d’augmenter l’emploi des personnes en situation de handicap, le PS s’engage à :

- poursuivre les efforts entamés jusqu’ici pour d’atteindre l’objectif de 3 % de travailleurs


en situation de handicap dans la fonction publique fédérale, proposer l’application
d’incitants et de sanctions, et publier annuellement les chiffres avec mention des résultats
atteints et ce, pour chaque administration ;

- imposer aux entreprises publiques d’au moins 100 salariés d’employer ou de


contribuer à engager un minimum légal de personnes en situation de handicap et
soumettre le même dispositif à la concertation sociale pour les entreprises privées ;

- assurer une complémentarité entre les dispositifs d’insertion professionnelle et les


allocations pour personnes handicapées afin d’éviter les pièges à l’emploi ;

- encourager les pouvoirs publics fédéraux, dans le cadre des appels d’offres, à inclure
dans les cahiers de charges un appel à la sous-traitance vers les entreprises de travail
adapté.

AMELIORER LA QUALITE ET L’ACCESSIBILITE DES SERVICES


Pour le PS, chaque service public doit répondre aux besoins de tous les citoyens.
Pour ce faire, le PS entend :

- simplifier de façon radicale l’accès des personnes handicapées aux mesures qui les
concernent à travers un plan de coordination des dispositifs et procédures administratives qui
les concernent afin de tendre vers l’organisation d’un « guichet unique » ;

- améliorer l’accessibilité des bâtiments et services publics fédéraux ;

- poursuivre les aménagements en faveur des personnes porteuses d’un handicap dans
les gares SNCB ;

- mettre en œuvre le système d’appel d’urgence par SMS pour les personnes sourdes et
malentendantes ;

- améliorer l’accessibilité des points de service postal aux personnes à mobilité réduite ;

- renforcer les Espaces Publics Numériques notamment à destination des personnes


porteuses d’un handicap en les adaptant à leurs besoins ;

- encourager la labellisation « Anysurfer » des sites, qu’ils soient publics ou privés, pour en
garantir l’accès aux personnes handicapées ;

31
- mettre en oeuvre un tarif social internet haut débit en particulier à destination des
personnes sourdes pratiquant la langue des signes et les parents d’enfants en grande
dépendance dans le cadre de leur communication et recherche d’information.

FACILITER LA VIE DES PERSONNES EN SITUATION DE


HANDICAP

Le PS propose de :

- poursuivre l’amélioration du dispositif d’intervention pour les voiturettes électriques;

- mettre en place un service de conseil indépendant visant à orienter la personne en


situation de handicap vers un matériel de bon rapport qualité prix adapté à sa réalité
quotidienne ;

- prendre davantage en compte dans le code de la route la sécurité et la spécificité des


personnes porteuses d’un handicap ;

- durcir les sanctions liées au non-respect des places de stationnement pour personnes
handicapées ;

Favoriser l’accessibilité du transport ferroviaire à tous les citoyens


Le PS souhaite que la SNCB :

- poursuive les aménagements pour les personnes porteuses d’un handicap

- renforce sa politique de diversité dans le recrutement et stimule


l’intégration des personnes handicapées

p. 114 Promouvoir l’égalité dans l’emploi :


Pour le PS, la dynamisation de l’activité économique doit être couplée à une politique forte
d’inclusion sociale, notamment des jeunes, des femmes, des personnes handicapées, des
travailleurs âgés et des travailleurs d’origine étrangère.

32
p.121 Respecter les droits fondamentaux lors de la détention
administrative et lors de la procédure d’éloignement.
Le PS propose d’inscrire dans la loi le principe de l’interdiction de l’enfermement de
certaines catégories de personnes particulièrement vulnérables (les enfants, les familles,
les personnes handicapées, les personnes gravement malades, les personnes victimes de
traitements inhumains et dégradants, …) ;

p. 132 Une société de l’information pour tous


Le PS propose de renforcer les Espaces Publics Numériques notamment à destination des
personnes porteuses d’un handicap en adaptant les EPN à leurs besoins.

Mais aussi encourager la labellisation « Anysurfer » des sites, qu’ils soient publics ou privés,
pour en garantir l’accès aux personnes handicapées ;

33
34
p. 30 Een goede zorg waarborgen
De komende jaren zullen de inkomsten voor de gezondheidszorg minder sterk stijgen, maar
de uitgaven zullen merkelijk hoger zijn dan vandaag. De zeer succesvolle technologische en
demografische evoluties zorgen ervoor dat mensen langer leven. Maar dit impliceert ook een
meer complexe zorgpathologie, met een hogere zorgkost. De gewijzigde perceptie van het
begrip gezondheid en het illusoire gezondheidsideaal leiden tot een toenemende vraag.

Daarom stelt CD&V voor om tot een betere afstemming te komen van de wetgeving met
betrekking tot het beleid inzake medische hulpmiddelen voor personen met een
handicap.

p. 36 Armoede verbannen

Een armoedebestrijdingsbeleid moet oog hebben voor de verschillende kwetsbare


groepen, waaronder kinderen, werklozen, ouderen, eenoudergezinnen, allochtonen,
chronisch zieken, personen met een handicap, daklozen... Ook voor minder gekende
vormen van inkomensarmoede moeten we aandacht hebben. CD&V wil een beleid
uitstippelen waarbij ook landbouw- en plattelandsarmoede, armoede bij werkenden
(werknemers en zelfstandigen) worden aangepakt en dat de sociale initiatieven hieromtrent
ondersteund .

Daarom stelt CD&V voor om:

· De faillissementsverzekering te evalueren en optimaliseren.

· Een vorm van outplacement aan te bieden aan een ondernemer die vanaf zijn of haar 45ste
de bedrijfsactiviteiten moet afbouwen.

· Een soepelere regeling in te stellen om intresten kwijt te schelden wanneer een zelfstandige
met zijn sociaalverzekeringsfonds achterstallige bijdragen met behulp van een afbetalingsplan
vereffent.

· Zelfstandigen met achterstallige sociale bijdragen het recht op kinderbijslag te laten


behouden. CD&V Federaal Verkiezingsprogramma 13 juni 2010 – goedgekeurd door congres
22.05.2010

· De termijn voor indiening van een vrijstellingsaanvraag bij de Commissie voor Vrijstelling
van Bijdragen te verlengen, zodat de periode waarop de vrijstelling betrekking kan hebben
aanzienlijk wordt uitgebreid.

· De periodes van zelfstandige activiteit waarvoor kwijtschelding van sociale bijdragen


warden verkregen, mogen niet meer leiden tot pensioenverlies. Die vrijgestelde periodes
dienen in aanmerking te komen voor de pensioenberekening, minstens voor een welbepaald
aantal loopbaanjaren.

35
P .50 Investeren in rechtszekerheid voor gezinnen

Elke persoon en elke duurzame relatie verdient rechtszekerheid. Kwetsbare personen willen
we beschermen en ondersteunen. Elke persoon heeft ook rechten en plichten. CD&V wil
speciale aandacht schenken aan de meest kwetsbare groepen. Sommige mensen moeten
vertegenwoordigd worden omdat ze dit niet volledig zelf kunnen. Kinderen hebben ook
rechten en plichten net als volwassenen.

Zij hebben nood aan bijzondere beschermingsmechanismen en zorg. Meer en meer kinderen
groeien op in nieuw samengestelde gezinnen of in twee gezinnen. Ook hier moeten we
aandacht aan besteden.

CD&V erkent de voordelen die verbonden zijn aan een private stichting om het
vermogensbeheer over de generatiegrenzen heen mogelijk te maken. CD&V wil de
problemen in verband met het ingebracht vermogen door de ouders en het erfdeel van
kind met een handicap wegwerken. De rechten van kinderen met een handicap is voor
CD&V het prioritaire uitgangspunt.

36
37
p.20 Armoede

We brengen alle minimumuitkeringen boven de Europese armoedegrens. Groen! wil dat alle
minimumuitkeringen op één legislatuur boven de Europese armoedegrens geraken. Concreet
betekent het groene voorstel dat de uitkeringen van alle gepensioneerden, leefloners
(OCMW-steuntrekkers), gehandicapten, zieken,… boven de armoedegrens komen te
liggen. Alles samen 431.200 mensen.

Speciale aandacht voor de inkomenspositie van éénoudergezinnen gaat samen met een
algemene
verhoging van de minima. Groen! en Ecolo legden daarvoor een concreet en becijferd
wetsvoorstel op
tafel om de sociale uitkeringen en het leefloon op te trekken tot boven die armoededrempel.
Het Rekenhof becijferde de kostprijs van dit plan op 1,254 miljard euro: een haalbaar bedrag.
Hoe we dit financieren, wordt uitgewerkt in het hoofdstuk Begroting.

p. 57 Diversiteit

Maar diversiteit gaat over meer dan kleur alleen: de loonkloof tussen mannen en vrouwen,
werkloosheidsvallen voor personen met een handicap of de verhouding tussen verschillende
soorten gelovigen.

p. 59. Immigratie

Wettelijke verankering van de criteria voor regularisatie. Het recht op verblijf en de criteria
om de
overstap te kunnen maken van onwettig naar wettig verblijf zijn te belangrijk en willen we
daarom bij wet regelen. Het regularisatievoorstel van Groen! stelt vijf permanente criteria
voor, ingeschreven in de wet, en een procedure voor een onafhankelijke commissie van drie
leden. De criteria zijn de volgende :

- De lange asielprocedure van 3 jaar (procedure voor de Raad van State inbegrepen).

- De onmogelijkheid om terug te keren naar het land van oorsprong.

- Het feit ernstig ziek of gehandicapt te zijn.

- Het feit van duurzame sociale banden te hebben in ons land of humanitaire omstandigheden
waarop men zich kan beroepen.

- Het beschikken over een project van sociaal-economische bijdrage in België.

38
p. 60 Diversiteitsbeleid gericht op volw aardig burgerschap
Groen! wil een sterk diversiteitbeleid, om ervoor te zorgen dat alle mensen volwaardig en
evenwaardig kunnen deelnemen aan het maatschappelijk leven. Volwaardig burgerschap
zoals hierboven beschreven is daar de hefboom voor.

Hier schetsen we onze voorstellen voor een diversiteitbeleid dat inspeelt op etnische
diversiteit op de werkvloer, op mensen met een handicap, op gender en op de positie van
holebi’s.

p. Werkloosheidsvallen bij personen met een handicap


61
voorkomen.
Er is een grondige hervorming nodig van de tegemoetkomingen voor personen met een
handicap. We willen dat de berekening van de integratie-tegemoetkoming gebeurt op basis
van een vrijstelling van het hele inkomen. De tegemoetkoming is niet belastbaar en telt niet
voor de eigen bijdrage in crèche, gezinshulp, enzovoort. We trekken ook de
minimumuitkeringen voor personen met een handicap op (zie hoofdstuk Armoede).

p. 66 Mensenrechten

We willen dat België een actief beleid voert gericht op het naleven van de mensenrechten
in de hele wereld. Groen! verzet zich tegen ongecontroleerde uitwisseling van persoonlijke
gegevens en de beperking van bewegingsvrijheid van onschuldige burgers. Om een betere
bescherming van de mensenrechten in België te waarborgen is het nodig dat een aantal
belangrijke internationale verdragen worden ondertekend, geratificeerd en geïmplementeerd.
Het gaat daarbij onder meer om: Optioneel Protocol bij het VN-verdrag tegen Foltering en
Andere Wrede, Onmenselijke of Vernederende Behandeling of Bestraffing, Verdrag over de
Rechten van Personen met een Handicap, Verdrag ter Bestrijding van
Mensenhandel, Protocol nr. 12 bij het Verdrag tot Bescherming van de Rechten van de Mens
en de Fundamentele vrijheden, …

39
40
p. 18. Durven veranderen voor meer en betere jobs

Meer mensen aan het werk krijgen

Er zijn te weinig mensen aan het werk. Met een werkzaamheidsgraad van 62 % scoort België
bijna 5 procentpunten onder het Europees gemiddelde. Vlaanderen doet het wel beter, maar
presteert met 66 % niet beter dan het gemiddelde van de Europese Unie. Onszelf vergelijken
met Wallonië (57 %) en Brussel (55 %) is onszelf wijsmaken dat we het al bij al nog goed
doen. We verliezen bovendien terrein op de rest van Europa en zakken dieper weg in het
peloton. De werkzaamheidsgraad groeide in Vlaanderen tussen 2000 en 2008 met 2,2
procentpunten. In Europa was dit 3,3 procentpunten. Specifiek voor Vlaanderen zijn vooral de
55-plussers sterk ondervertegenwoordigd op de arbeidsmarkt in vergelijking met de rest van
Europa. Ook allochtonen, personen met een handicap en laaggeschoolde langdurig
werkzoekenden komen te weinig aan bod op onze arbeidsmarkt.

Zo snel mogelijk meer mensen aan het werk krijgen, is voor de N-VA de centrale uitdaging
van de komende regeerperiode. We verbeteren daarom het functioneren van onze
arbeidsmarkt.

Een goed werkende arbeidsmarkt is niet alleen economisch maar ook sociaal belangrijk. Het
geeft zwakkeren kansen. De N-VA legt daarom duidelijke keuzes voor inzake het
arbeidsmarktbeleid, keuzes die aansluiten bij wat we nu al doen op Vlaams niveau en die een
vertaling zullen moeten krijgen doorheen het volledige arbeidsmarktbeleid eenmaal in handen
van Vlaanderen.

Op een moderne arbeidsmarkt moet meer dan 70 % van de bevolking op actieve leeftijd aan
het werk zijn. Dit vergt een cultuuromslag bij zowel werknemers als werkgevers.
Werknemers moeten hun loopbaan meer in eigen handen nemen, daartoe aangemoedigd door
een overheid die hen zekerheid biedt. Ook bedrijven en instellingen moeten werken aan een
modern personeelsbeleid. De arbeidsmobiliteit verhoogt door tussenschotten af te breken,
bijvoorbeeld tussen de publieke en privésector.

41
p. 23 Recht op werk voor iedereen

De N-VA wil iedereen gelijke kansen bieden op een volwaardige participatie op de


arbeidsmarkt. Dat betekent waar nodig bijzondere aandacht voor groepen die het
moeilijk hebben op de arbeidsmarkt: ouderen, jongeren, vrouwen, allochtonen,
arbeidsgehandicapten en laaggeschoolde langdurig werkzoekenden. Meer
mensen aan het werk helpen is immers niet alleen van belang om onze sociale zekerheid
betaalbaar te houden. Werk vervult in onze samenleving ook een belangrijke functie van
sociale integratie en cohesie, en het vormt voor de N-VA dan ook dé cruciale sleutel in de
strijd tegen (kans)armoede. Concreet stelt de N-VA het volgende voor:

De N-VA kiest voor een evenwichtig doelgroepenbeleid met specifieke


maatregelen voor ouderen, jongeren, vrouwen, allochtonen, personen met een
handicap en laaggeschoolde langdurig werklozen.

We kiezen er in de eerste plaats voor dat gesubsidieerde banen en beschermde


tewerkstelling geïntegreerd worden in het reguliere economische circuit. Dit is echter niet
voor iedereen een haalbare kaart. Voor deze werknemers blijft een parallel circuit van
beschermde tewerkstelling bestaan.

De N-VA ijvert voor een persoonsgebonden loonkostpremie voor werkgevers uit de


reguliere economie om het rendementsverlies bij de tewerkstelling van personen met een
arbeidshandicap of andere doelgroepwerknemers te compenseren. Niet de instelling maar
de persoon staat hierbij centraal.

p. 27 Organisatie en financiering van de sociale zekerheid


Dit land genoot lange tijd de reputatie een robuust sociaal stelsel ontworpen te hebben waarin
principes van solidariteit centraal stonden. Het kan evenwel verkeren: net zoals in de andere
omliggende lidstaten van de EU is ons stelsel in ademnood gekomen. Alleen hebben de ons
omringende landen en voornaamste handelspartners de voorbije jaren aan hun systemen van
sociale bescherming gesleuteld en structurele hervormingen doorgevoerd. In België bleef
immobilisme troef.

Alle kostencompenserende uitkeringen zoals de terugbetaling van medische kosten, de


gezinsbijslagen, de integratietegemoetkoming voor personen met een handicap of de
zorgverzekering zijn niet-arbeidsgebonden en moeten dus voor elke rechthebbende
gelijk zijn ongeacht de inkomenspositie of het arbeidsstatuut van de begunstigde. In
Nederland wordt een dergelijk systeem “volksverzekering” genoemd. De organisatie van deze
volksverzekeringen hangt nauw samen met de beleidskeuzes die de deelstaten maken om
bijvoorbeeld gezondheidsrisico’s te voorkomen. Preventie is immers de eerste vorm van
sociale bescherming.

Deze volksverzekeringen worden op het niveau van de deelstaten uitgebouwd zoals dit nu al
het geval is voor de Vlaamse zorgverzekering.

42
Bij inkomensvervangende regelingen zoals de pensioenen, de werkloosheidsverzekering en de
uitkeringen voor arbeidsongeschiktheid zijn de prestaties afhankelijk van het weggevallen
inkomen. Voor de N-VA betekent dit dat er een duidelijke band moet zijn tussen wat iemand
tot het systeem bijdraagt en de steun die hij ontvangt. Elke euro moet opbrengen, zij het in
geleidelijk afnemende mate.

Met deze sociale correctie ontstaat een herverdelend effect naar de lagere inkomens toe, doch
blijven hogere lonen en bijdragen een uitzicht geven op hogere uitkeringen, zij het in een
degressieve mate. De professionele inkomensvervangende sociale zekerheidsstelsels worden
volledig gefinancierd uit de sociale verzekeringsbijdragen op het inkomen uit arbeid van de
betrokken doelgroepen en worden uitgedrukt in een vast percentage bepaald in functie van de
nodige middelen. De verdeling van de inspanningen tussen werknemers en werkgevers vormt
voorwerp van sociaal overleg. De stelsels zijn zelfbedruipend en bepalen zelf hoe hun
uitgaven door hun inkomsten gedekt worden, dit uiteraard binnen een wettelijk kader.

Om mensen te beschermen tegen armoede en sociale uitsluiting willen we een aparte


basisinkomensverzekering creëren. Deze verzekering voorziet in niet-middelengetoetste
prestaties op minimumniveau. De uitkeringen worden toegekend aan wie blijk geeft van
werkbereidheid door maatschappelijk erkend werk te leveren dat niet bezoldigd wordt of aan
mensen die arbeid verrichten binnen hun lichamelijke en mentale mogelijkheden, maar daar
onvoldoende inkomen uit kunnen putten. Ook wie bereid is een traject tot arbeidsinschakeling
te volgen, moet hier een beroep op kunnen doen. Op deze manier verzoenen we het
verzekeringsprincipe van de sociale zekerheid met de strijd tegen armoede.

De kostencompenserende uitkeringen en de basisinkomensverzekering worden niet langer


gefinancierd uit bijdragen die op het inkomen uit arbeid geheven worden. Zodoende worden
de lasten op arbeid verlicht. Zelfstandigen verdienen een volwaardig socialezekerheidsstatuut
dat aan hun specificiteit voldoende recht doet. Zo moeten de
arbeidsongeschiktheidsuitkeringen opgetrokken worden om de langdurig zieke zelfstandige
een inkomensbeveiliging te bieden op een behoorlijk niveau en hem zo te bevrijden van de
noodzaak dit risico (soms duur) privé te verzekeren. Vervangdiensten in plaats van een
uitkering bij arbeidsongeschiktheid dienen in het sociaal statuut eveneens een plaats te
krijgen. Vervroegde uittreding van de zelfstandigen dient op gelijke wijze als bij de
werknemers ontmoedigd te worden.

43
P 32. Armoede

De maatschappelijke dienstverlening via het OCMW en het leefloon blijven voor ons bestaan,
maar moeten opnieuw de allerlaatste optie worden. Wie het moeilijk heeft moet zoveel als
mogelijk door betaald werk of door de basisinkomensverzekering geholpen worden.
Als dit niet mogelijk blijkt in een beperkt aantal gevallen, kan een beroep gedaan worden op
het laatste vangnet. Niemand mag immers verstoken blijven van de mogelijkheid een
menswaardig bestaan te leiden. Menswaardig bestaan blijft essentieel en in die gevallen zal
het OCMW een op maat ontwikkelde maatschappelijke dienstverlening moeten ontwikkelen
die niet noodzakelijk financieel, maar bijvoorbeeld materieel en ondersteunend wordt
ingevuld. Ook de Inkomensgarantie voor Ouderen en de inkomensvervangende
tegemoetkomingen voor mensen met een handicap blijven gehandhaafd.

Of het nu om de prestaties van de nieuwe basisinkomensverzekering gaat, of om het


bestaande leefloon, IGO en tegemoetkomingen, het blijft belangrijk ervoor te zorgen dat het
niveau van de geldprestaties mensen echt in staat stelt om een menswaardig leven te leiden.
Het bedrag ervan moet periodiek aangepast worden om betrokkenen in staat te stellen blijvend
boven de (Europese) armoedegrens te blijven.

44
OPEN VLD

Er is geen verkiezing’s programma, alleen maar een kleine manifest

45
46
P.14 We werken de laatste werkloosheidsvallen weg, vooral voor de 500.000 Vlamingen met
een (arbeids)handicap. Ook zij willen vooruit gaan. We pakken die werkloosheidsval aan via
ondersteuning bij sollicitaties, door behoud van uitkeringen n tegemoetkomingen, door het
terugkeerrecht naar een veilig statuut als het misloopt met de stap naar werk, en door
ondersteuning van bedrijven die open staan voor deze doelgroep en voor een vooruitstrevend
diversiteitsbeleid.

P. 14 Mensen met een handicap hebben ook recht op vakantiegeld.


In 2010 werd een eerste stap van 75 euro gezet voor wie 5 jaar ziek is. We verhogen dit voor
alle invaliden met 100 euro.

p. 15 Van doelloze subsidies naar gerichte ondersteuning van kwaliteitsvol


werk
Het zogenaamde ‘Win Win plan’ wordt hervormd. We zorgen ervoor dat loonkostsubsidies
niet leiden tot de verdringing van werkzoekenden met een zwakker profiel. sp.a richt ze beter
op wie het best een duwtje in de rug kan gebruiken, zoals laaggeschoolde jongeren,
laagbetaalde werknemers, oudere werknemers en langdurig inactieven. Deze subsidies doven
uit naarmate het oorspronkelijk productiviteitsnadeel van die werknemers daalt. Waar dat
productiviteitsnadeel blijvend is (bvb. voor gehandicapten), is de subsidie dat ook. Samen
hiermee maakt sp.a de taakverdeling tussen de federale overheid en de gewesten op het
gebied van tewerkstellingsmaatregelen vooruitstrevender
en duidelijker.

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