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Elections législatives
13/06/2010
Francophones / Franstalig
CDH ………………………………………………………………………….……….p. 2
ECOLO ………………………………………………………………….……………p. 10
MR ……………………………………………………………………………………p. 19
PS ……………………………….…………………………………………….………p. 29
Neederlandstalig / Néerlandophones
CD&V …………………………………………………………………….………….p. 34
Groen ! …………………………………………………………………….…………p. 37
NVA ……………………………………………………………………….…………p. 40
Open VLD …………………………………………………………………………...p. 45
SP.A. ………………………………………………………………………………....p. 46
2
p.30 D. De nouvelles possibilités d’insertion pour les personnes handicapées
La situation des personnes qui présentent un handicap reste délicate. Or pour le cdH, l’emploi de
ces personnes ne doit pas être cantonné à des employeurs particuliers, mais doit être facilité
auprès de tout type d’employeurs, pour faciliter l’intégration pleine et entière au sein de la
société.
De multiples mesures sont proposées par le cdH pour améliorer l’insertion des personnes
handicapées dans la société en général et dans l’emploi en particulier.
Cette subvention temporaire permet en effet, pendant une période donnée, de convaincre
l’employeur de la capacité de pouvoir maintenir voire améliorer son activité grâce à l’embauche
d’une personne qui dispose d’un handicap.
Le cdH propose de :
− Mettre effectivement en oeuvre la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes
de discrimination en incitant les employeurs à faire des aménagements raisonnables des postes de
travail afin de permettre aux personnes handicapées d’accéder
3
P 65. Renforcer la lutte contre les discriminations et les politiques de diversité
et d’intégration dans l’emploi et en dehors de l’emploi
Le cdH propose de :
La faiblesse des montants des allocations sociales apparaît clairement à l’origine de ces
performances, en particulier les montants octroyés dans le cadre du droit à l’intégration sociale,
mais aussi le revenu garanti aux personnes âgées, l’indemnité d’invalidité, le revenu garanti aux
personnes handicapées, etc. Le niveau de ces allocations sociales est manifestement
insuffisant pour permettre aux bénéficiaires de mener une vie décente compte tenu des
dépenses difficilement compressibles (logement, eau, gaz, électricité, téléphone, facture diverses,
etc.).
Sous la dernière législature, le Gouvernement a fait état à plusieurs reprises sa volonté de lier les
allocations au bien-être. Plusieurs revalorisations ponctuelles ont ainsi eu lieu. Mais ces
améliorations n’ont pas été suffisantes pour garantir le maintien du pouvoir d’achat et du niveau
de vie. Ainsi, les minima de pension et de la garantie de revenu aux personnes âgées pour les
cohabitants sont toujours inférieurs au seuil de pauvreté.
Le gouvernement avait promis d’instaurer un mécanisme structurel de liaison au bien-être des
allocations sociales, et en particulier des pensions. Malheureusement, au final, il ne s’agit plus
que d’une adaptation partielle au bien-être. En effet, plutôt que d'affirmer le principe dans la loi,
on s'en remet à la concertation sociale avec une enveloppe fermée totalement insuffisante.
Face à ces constats, le cdH s’engage à relever le niveau de vie des personnes précarisées, en
particulier :
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- Par la liaison au bien-être, les personnes bénéficiaires du revenu d’intégration,
d’allocations de chômage, d’indemnités de maladies professionnelles ou d’accidents du travail,
de pensions, d’allocations de personnes handicapées verront leurs allocations augmenter ;
- Les personnes bénéficiaires de minima sociaux verront leurs revenus situés 10% au-
dessus du seuil de pauvreté, actuellement fixé à 878 euros par mois pour une personne isolée. (A
ce sujet, voir les points sur les victimes d’accidents du travail, de maladies professionnelles et les
personnes en invalidité, les allocations pour personnes handicapées et les pensions)
Le cdH propose :
- Consulter le Conseil supérieur des personnes handicapées pour toutes les décisions
qui concernent les personnes handicapées, en lui assurant les moyens nécessaires ;
- Soutenir la traduction simultanée en langage des signes dans tous les services publics et
notamment la culture (des pièces de théâtres, concerts, opéras, émissions télévisées, etc.);
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- Assurer la participation des associations représentatives des personnes à mobilité
réduite dans tous les organes de suivi et consultatifs tels que les conseils consultatifs de
l’aménagement du territoire ;
- Créer un service d’information sur les transports pour les personnes handicapées ;
La situation est particulièrement alarmante pour les personnes présentant des troubles du
comportement, un traumatisme crânien, un handicap physique lourd nécessitant des soins médicaux
ou un polyhandicap. Beaucoup de ces adultes restent sans soin et sans prise en charge adaptée faute
de place en institution. Dès lors c’est à la famille de se « débrouiller », de les prendre en charge, au
détriment de la vie professionnelle, sociale et affective.
Le cdH propose de :
- Mettre en place des plans d’action spécifiques pour certains handicaps (tels que
l’autisme, la cérébro-lésion, le polyhandicap) en collaboration avec les associations
représentatives des personnes handicapées de grandes dépendances et leurs familles ;
- Mettre en place une politique inclusive des personnes plus grandement dépendantes
visant à supprimer tout type de ségrégation ;
-Identifier les besoins spécifiques en aide et support de chaque personne par le biais d’un
recensement selon l’âge, le type, la gravité et l’origine du handicap ;
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- Mettre en place des mesures garantissant un traitement égal et sans discrimination
dont plus particulièrement l’accès de tous les citoyens à des budgets personnalisés et à
l’assurance dépendance ;
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L’objectif général est de permettre à l’enfant de renouer au plus vite des relations scolaires en
groupe, si possible dans sa classe d’origine. L’enseignement à domicile ne sera envisagé qu’en
cas d’absolue nécessité. Dans certains cas cependant, l’enseignement spécialisé de type 5 peut
constituer une solution adaptée.
Le cdH propose de :
- Mettre tout en oeuvre pour permettre à l’enfant malade de poursuivre sa scolarité, soit à
l’hôpital soit, si son état le permet, dans une école « classique », et ce sans discrimination
due à la maladie ;
o Permettre une souplesse des titres requis, des grilles horaires et des plages
horaires des enseignants,
o Pour les élèves malades chroniques ou hospitalisés pour un long séjour, les
écoles d’origine communiquent toute information utile à l’établissement d’un Plan
Individuel d’Apprentissage (PIA) commun,
o Les écoles d’origine et les CPMS exerceront ainsi leur responsabilité dans le
continuum scolaire,
- Créer et soutenir des structures d’accueil parascolaires pour les enfants dont le retour à la
maison est impossible pour des raisons médicales.
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Les règles juridiques qui protègent les personnes atteintes d’un handicap sont trop
disparates et ne couvrent pas toutes les nouvelles situations dues notamment à
l’allongement de la vie des personnes en difficulté ou de leurs parents.
Le cdH propose de :
- Renforcer le contrôle des pratiques dans les asiles psychiatriques et les prisons.
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10
P. 12 Elargir le droit de vote et d’éligibilité
Ecolo souhaite en outre que le droit de vote soit exercé par des catégories de personnes qui,
dans les
faits, en sont aujourd’hui exclues : accompagnement logistique pour les personnes
handicapées
physiques, préservation et application de leurs droits aux personnes handicapées
mentales, création d’une adresse de référence – ou un domicile « électoral » - pour les sans-
toits ...
La prévention en termes de violence physique ou morale à l’égard des femmes nécessite une
approche politique, scientifique et sociologique afin de comprendre comment notre société
tolère cette
violence, voire la produit et la provoque. La récolte de données chiffrées, de statistiques, les
recherches et études doivent permettre d’obtenir un état des lieux régulier et des évaluations
efficaces. Il serait utile de favoriser la recherche en psychologie sur le sujet.
Cette politique doit être concertée et coordonnée avec l’ensemble des services et acteurs et
actrices
de terrain. Ecolo entend également soutenir et multiplier les initiatives d’animation et de
sensibilisation à la vie sexuelle et affective et estime que les « Ateliers sur la vie affective
et sexuelle » initiés par les centres d’hébergement de jour et d’accompagnement des
personnes handicapées devraient être généralisés.
Maintenir l'open source, un langage technique et un trafic des données ouverts : quiconque doit
pouvoir participer à la construction d’une société de l’information, sans devoir payer des royalties ou
réinventer un langage pour communiquer avec d’autres systèmes d’information ; des protocoles et
standards ouverts, labellisés par une norme publique, permettront par ailleurs d'intégrer plus
facilement des modes d'accès adaptés aux personnes handicapées ; enfin, Ecolo défend le principe
de neutralité du net. Mais également garantir que les sites des pouvoirs publics soient conçus selon
les normes d'accessibilité du W3C (World Wide Web Consortium) de manière à pouvoir répondre
aux besoins spécifiques des personnes porteuses de handicaps
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p. 61 Soutenir l’emploi dans les secteurs à plus-value environnementale et
sociale
Investir dans les services collectifs et renforcer l’emploi dans le secteur non marchand ; la
santé, la culture, l’accueil de la petite enfance, l’accompagnement de la personne âgée et de
la personne handicapée, l’insertion socioprofessionnelle … méritent à cet égard une
réflexion d’envergure, à fois sur leur développement, sur la complémentarité entre l’action
publique et l’action associative et sur la qualité des emplois qu’ils génèrent ; ils sont en effet
créateurs de richesse et de mieux-être collectif
Ecolo estime que, de manière générale, la diversité dans l’entreprise doit être accrue et que
la lutte contre les discriminations à l’embauche et/ou durant la carrière que subissent les
femmes, les travailleurs âgés, les personnes handicapées, les personnes d’origine étrangère,
les travailleurs ayant des convictions religieuses et philosophiques ou des orientations
sexuelles minoritaires, doivent être combattues.
p. 107
Personnes handicapées
Etat des lieux et analyse d’Ecolo
La personne ayant un handicap, comme n’importe quel autre membre de la société, se
reconnaît, vit et se présente à travers de nombreuses qualifications au rang desquelles le
handicap n’est le plus souvent ni la première ni la principale des particularités. Ainsi,
l’immense majorité des personnes vivant avec un handicap partage le souhait de pouvoir
participer à la vie sociale, culturelle et économique, dans toutes les mesures des capacités, de
l’intelligence, des qualités et valeurs propres à chacune d’entre elles.
L’objectif principal, pour Ecolo, est dès lors de donner à la personne en situation de
handicap le maximum de chances d’inclusion. Ceci implique notamment de disposer de
moyens de subsistance permettant de compenser le handicap et les coûts qu’il représente,
ainsi que la possibilité de s’insérer autant que possible dans les lieux de vie non
spécifiquement protégés, des lieux de vie que nous pouvons partager, avec ou sans handicap.
Ainsi, si une politique spécifique à l’égard des personnes handicapées est indispensable,
l’inclusion, la participation, l’accueil, l’aide et l’accompagnement au quotidien des personnes
handicapées doivent faire l’objet d’une prise en compte globale et transversale au sein des
politiques menées.
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Les entités fédérées disposent de nombreux leviers en matière de politique d’aide aux
personnes handicapées. Il en va ainsi de l’accessibilité, de l’accueil de jour, de l’hébergement,
de l’emploi en milieu protégé, de l’accompagnement en milieu ouvert, des aides spécifiques à
l’emploi et à la formation ainsi que des interventions financières dans l'acquisition ou
l'équipement de matériel qui favorise l'autonomie au quotidien. Le rôle de l’Etat fédéral doit
être de faciliter la pleine inclusion des personnes en situation de handicap mais aussi de
faire respecter la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes
handicapées et enfin, d’assurer aux personnes handicapées un revenu suffisant.
Propositions d’Ecolo
L’évaluation par le comité de suivi prévue en juillet 2011 sera un moment charnière qui devra
permettre de réorienter, le cas échéant, les politiques menées, afin de garantir une réelle
participation sociale des personnes en situation de handicap.
Enfin, afin de faciliter l’ensemble des démarches, il est primordial de simplifier l’ensemble
des documents administratifs et des textes disponibles à l’administration.
Toujours dans un souci de simplification, Ecolo propose que les demandes d’aides
matérielles, qu’elles soient remboursées par l’INAMI ou les entités fédérées, puissent être
introduites via un guichet unique.
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Améliorer les dispositifs d’administration provisoire des biens et de la
personne à protéger
Ecolo a déposé une proposition de loi relative à l’organisation de la protection des personnes
vulnérables en matière de gestion des revenus et des patrimoines, ainsi que dans le cadre des
actes décisionnels, lorsque les capacités de la personne ne lui permettent pas ou plus,
d’assumer ces tâches et leurs conséquences.
Les débats autour de cette problématique ont enfin permis aux partis démocratiques de
s’accorder sur l’importance de mettre fin au statut de la personne incapable. Il est également
nécessaire de procéder à une évaluation des besoins de protection de la personne sur base
de ses capacités, de promouvoir une implication du réseau social et familial de la
personne, d’assurer la présence d’une personne de confiance et, enfin, de procéder à une
évaluation régulière des dispositifs toujours provisoires, lesquels peuvent être prolongés,
adaptés ou renouvelés.
Ecolo veillera, en concertation avec les acteurs concernés par la problématique, à mettre en
œuvre ces différentes dispositions.
Actuellement, ce sont les revenus du ménage qui sont pris en considération pour la fixation de
l'allocation de remplacement de revenus. Il en va de même pour l'allocation liée à la perte ou à
la réduction d'autonomie. Ecolo propose de garantir l’allocation d’intégration63
indépendamment des revenus du conjoint et de ne plus la considérer comme un revenu soumis
à l’imposition. A partir du moment où une personne est obligatoirement dépendante, elle
ne peut en effet être pénalisée par un système qui lie le paiement de l’allocation
d’intégration aux revenus du ménage.
L’allocation d’intégration vise à compenser une perte ou une réduction du degré d’autonomie
qui nécessite l’aide d’une tierce personne ou de matériel adapté dans une série de tâches
quotidiennes.
Le Gouvernement sortant a entrepris des démarches pour relever le seuil avant liaison au
revenu du conjoint ; cependant, pour Ecolo, cette évolution reste insuffisante. Une proposition
de loi a dès lors été déposée au Parlement fédéral pour que soit supprimée toute référence à un
plafond de revenus.
Au-delà, Ecolo souhaite aller plus loin. Qu’il s’agisse de personnes en situation de handicap
ou non, l’individualisation des droits s’impose, y compris pour l’allocation de remplacement
de revenus. Par ailleurs, les allocations de remplacement de revenus doivent être assimilées
dans leurs modes de calcul et d’octroi aux allocations de chômage, de manière à se substituer
immédiatement à un revenu professionnel. Aujourd’hui, les délais d’attente suite à des
changements de la situation des personnes, au-delà des six mois durant lesquels on conserve
ses droits, sont tels que les bénéficiaires se retrouvent parfois en grande difficulté financière,
voire au CPAS. Une difficulté ne venant jamais seule, une telle situation entraîne bien souvent
l’arrêt de la prise en charge des aides à domicile et des médicaments. Le montant de
l’allocation doit aussi pouvoir, le cas échéant, être adapté sans délai en fonction de l’évolution
de l’activité de la personne handicapée, soit que celle-ci reprenne une activité après une
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interruption totale ou partielle, soit qu’elle interrompe ou réduise son activité en raison de
l’évolution de son handicap.
Enfin, les personnes handicapées, comme bon nombre de personnes dépendantes de revenus
de remplacement, sont de plus en plus contraintes à vivre dans la précarité, avec des revenus
souvent en-deçà du seuil de pauvreté.
Ecolo a donc également déposé une proposition de loi visant à relever l’ensemble des
allocations sociales, y compris les allocations de remplacement, au-dessus du seuil de
pauvreté.
Pour Ecolo, il est impératif que dans le cadre de ses compétences, l’Etat fédéral s’engage
à:
- rendre les services publics fédéraux accessibles aux personnes à mobilité réduite et
aussi aux personnes ayant une déficience intellectuelle ou un handicap sensoriel ;
- continuer le travail avec la SNCB afin de rendre effectivement le chemin de fer accessible
à tous ;
- garantir le respect, au niveau des points postes, des mêmes critères d’accessibilité que
les bureaux de poste ;
- assurer l’accès des numéros d’urgence par sms pour les personnes sourdes et
malentendantes;
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Favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap
Ecolo souhaite permettre aux personnes en situation de handicap qui le souhaitent de
travailler.
- de mener une politique incitative auprès des employeurs privés (actions positives à
l’embauche), notamment en leur fournissant toute l’information utile concernant les
possibilités d'inclusion des personnes handicapées ;
- d’intégrer les enjeux d'inclusion des personnes handicapées au sein des formations en
gestion, et autres formations organisées pour les classes moyennes ;
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Soutenir les personnes de grande dépendance et leurs proches
Malgré les annonces contenues dans l’accord gouvernemental de 2007, aucune disposition n’a
été prise pour soutenir le rôle des aidants proches et pour rendre leurs conditions de vie
acceptables, que ce soit en termes de revenus, de temps, d’accès à l’information, de lieux
d’échanges ...
Pour Ecolo, les accompagnantes et accompagnants doivent non seulement être soutenus dans
leur choix mais également continuer à bénéficier de leurs droits. Cela passe notamment par :
- l’entraide et le soutien psychologique aux couples de parents mis à rude épreuve dans ces
situations, aux frères et soeurs, aux familles et aux proches ;
- le soutien public aux associations d’entraide pour leur travail de soutien et leur
reconnaissance en tant qu’associations de terrain formulant des recommandations à
l’égard des pouvoirs publics ;
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Développer l’assurance autonomie
Ecolo propose l’instauration d’une assurance autonomie qui doit, de manière prioritaire,
constituer un nouveau pilier de la sécurité sociale fédérale et bénéficier à toutes les personnes
qui, temporairement ou durablement, subissent une perte d’autonomie. Ecolo propose donc un
plan coordonné pour l’autonomie des personnes impliquant de façon concertée et cohérente,
c’est-à-dire complémentairement et conjointement, l’Etat fédéral, les Communautés et les
Régions, en vue de garantir à la personne en déficit ou en perte d’autonomie l’accès à un
panel de services et d’aides adaptés et de qualité. Cet accès doit se faire, dans la mesure du
possible, selon le principe du libre choix des prestataires de services, afin de respecter
l'autonomie et la liberté de la personne et donc sa vie privée.
Dans l’état actuel de la législation, les personnes vivant dans un habitat groupé ou solidaire
sont considérées, pour l’attribution des allocations de chômage, des revenus d’intégration, des
pensions ou encore des allocations pour personnes handicapées, comme des cohabitants. Cette
situation implique une diminution considérable des ressources de ces personnes déjà
fragilisées, alors qu’il convient de les soutenir et pas de les pénaliser davantage.
En conséquence, Ecolo propose que les personnes intégrant ce type d’habitat ne soient plus
considérées comme des cohabitants et puissent conserver leurs allocations au taux isolé.
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Elections législatives du 13 juin
2010
Programme du MR
19
P.31 Moderniser les règles relatives aux parts successorales
Remplacer le partage en nature par le partage par équivalent ; permettre aux parents d’un
enfant handicapé de lui léguer, avec l’accord des autres enfants, une part de succession qui lui
permette de vivre décemment après leur décès même si cette part doit entamer celle réservée à
ses frères et soeurs ;
p.115 Mieux couvrir le coût réel d’un enfant grâce aux allocations
familiales.
Le MR avait également demandé que le nouveau régime d’allocations familiales majorées
er
pour enfants handicapés soit étendu à tous les enfants handicapés, même ceux nés avant le 1
er
janvier 1993. C’est chose faite depuis le 1 mai 2009.
20
p. 168 Pour une Europe sociale :
L’Union européenne doit continuer à développer des politiques visant à promouvoir une
participation accrue des groupes discriminés tels que les personnes handicapées, les personnes
âgées et les jeunes au marché du travail. Il plaide aussi pour la défense de l’égalité des genres
;
Accorder plus d’importance à l’accessibilité des transports publics aux personnes à mobilité
réduite ou souffrant d’un handicap.
- L’octroi d’une prime aux propriétaires occupants ou bailleurs entreprenant des travaux
visant à améliorer l’accessibilité des lieux ;
- Des prêts à taux zéro pour l’acquisition d’un nouveau logement adapté aux besoins de
l’emprunteur ou pour les travaux d’adaptation d’un logement existant ;
Le MR plaide depuis longtemps pour l’octroi d’un statut social à l’aidant proche qui consacre
son temps à la prise en charge et à l’accompagnement d’un proche dépendant. Cette mesure
figure également, à l’initiative du MR, dans l’accord de Gouvernement. Elle n’a cependant
toujours pas été mise en oeuvre par les différents Secrétaires d’Etat aux Personnes
handicapées qui se sont succédé depuis janvier 2008.
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Le statut de l’aidant proche doit garantir, aux travailleurs qui décident d’interrompre leur
carrière professionnelle pour s’occuper d’un proche dépendant, le maintien, durant toute la
période de soins, de leurs droits à la sécurité sociale, ainsi que la valorisation de leurs
prestations, notamment pour leurs droits à la pension (assimilation).
Comme c’est le cas en Flandre, il convient également de définir les conditions d’une aide
financière spécifique aux aidants proches.
Octroyer les aides matérielles lorsque le handicap survient après l’âge de 65 ans.
La notion d’aides matérielles est entendue au sens large : béquilles, cannes, vidéo-loupes,
voiturettes, certains aménagements pour le lieu de vie, volants adaptés pour les voitures, etc.
Le MR souhaite supprimer cette condition d’âge (avoir 65 ans) imposée par les organismes
régionaux compétents (AWIPH, Service bruxellois francophone de personnes handicapées).
On ne peut en effet pénaliser la personne handicapée pour son âge !
La législature qui s’achève aura permis au MR d’obtenir certains progrès pour les personnes
handicapées :
• Extension du nouveau régime d’allocations familiales majorées en faveur de tous les enfants
handicapés ;
• Déduction fiscale des frais de garde rendue possible jusqu’à ce que l’enfant ait 18 ans,
lorsqu’il souffre d’un handicap lourd.
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Il demeure cependant que le bilan des différents ministres en charge de la politique du
handicap qui se sont succédé depuis janvier 2008 est bien maigre.
Plusieurs propositions défendues depuis longtemps par le MR avaient été inscrites dans
l’accord de Gouvernement de mars 2008 :
• Elargissement des possibilités de cumul entre les allocations aux personnes handicapées et
les revenus professionnels ;
• Définition d’un statut pour l’aidant proche qui consacre son temps à la prise en charge d’un
proche dépendant ;
• Elargissement du congé parental en faveur des parents d’un enfant souffrant d’un handicap ;
• Définition d’un plan destiné à une meilleure prise en charge du handicap de grande
dépendance
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Alors même que le Gouvernement avait dégagé en 2009 un budget de 5 millions € pour
permettre à l’INAMI d’octroyer, aux institutions spécialisées dans la prise en charge du
handicap lourd, un forfait journalier destiné au financement des soins et à l’encadrement du
personnel infirmier et paramédical, la Ministre des Affaires sociales n’en a rien fait. Ce
budget, qui devait permettre la création de 200 lits « grande dépendance », n’a tout
simplement pas été utilisé !
Quant au « prix de l’amour », même s’il est moins élevé qu’au début de la défunte législature,
il subsiste toujours…
Propositions :
Le MR demandera bien entendu que les engagements du Gouvernement, qui n’ont pas
été mis en œuvre sous cette législature, figurent en priorité dans le prochain accord du
Gouvernement. Ces mesures sont en effet essentielles pour les personnes handicapées elles-
mêmes et pour leurs familles. Elles permettent d’ailleurs de mettre en œuvre plusieurs
dispositions de la Charte des Nations Unies relatives aux droits des Personnes handicapées,
que notre pays a ratifiée.
Quatre nous semblent nous semblent essentielles :
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Mettre fin au « prix du travail ».
Le fait, pour une personne handicapée de perdre tout ou partie de ses allocations en cas
d’activité professionnelle, constitue un véritable piège à l’emploi qu’il faut supprimer. Si on
veut favoriser l’insertion professionnelle de la personne handicapée, Il faut mettre fin à ce
qu’on a appelé le « prix du travail » ! Il faut cesser de pénaliser financièrement la personne
handicapée lorsqu’elle travaille !
Le MR avait fait inscrire, dans l’accord du gouvernement fédéral de mars 2008, un certain
nombre d’initiatives à prendre pour améliorer le taux d’emploi des personnes handicapées.
Parmi celles-ci, figurait l’élargissement des possibilités de cumul entre les allocations aux
personnes handicapées et les revenus professionnels.
Nous voulons que le prochain Gouvernement s’engage fermement à élargir les possibilités de
cumul entre les revenus professionnels et les allocations aux personnes handicapées :
L’allocation d’intégration étant octroyée pour couvrir les frais liés au handicap, le MR estime
que le montant de cette allocation ne peut varier en fonction des revenus professionnels acquis
par la personne handicapée. L’immunisation sur les revenus professionnels doit être totale !
Les frais liés au handicap ne sont en effet pas moindres - que du contraire - lorsque la
personne travaille !
25
Ces réformes ont permis une réduction importante du délai moyen de traitement des
demandes d’allocations aux personnes handicapées. De 12 mois en 2003, nous sommes passés
à 7,5 mois en juin 2007.
Malheureusement, le délai a, depuis lors, à nouveau considérablement augmenté, malgré des
moyens budgétaires importants accordés en 2008 et en 2009 par le Gouvernement à la
Direction générale « Personnes handicapées ». Il faut à présent compter souvent plus d’une
année d’attente pour qu’une demande d’allocations soit traitée ! Ce délai est inacceptable.
C’est pourquoi le MR a voté, le 28 janvier 2009, une loi fixant le délai maximum de
confirmation d’un handicap à 6 mois à partir du 1er janvier 2010. Passé ce délai, les
bénéficiaires peuvent prétendre au paiement d’intérêts de retard.
Le soutien par un ensemble de mesures fiscales des familles touchées par un handicap grave
26
p. 267 Réduire le risque de pauvreté des personnes en situation de
handicap.
Un handicap contribue à la vulnérabilité de la personne en matière d’emploi et d’inclusion
sociale.
Le financement des soins ou la gestion d’une situation de handicap de grande dépendance
renforce le risque de pauvreté : coût des soins et de l’hébergement, sacrifices professionnel
liés à la prise en charge de la personne, investissement en matériel…
Parce que ces personnes ont elles aussi droit à une vie digne dans le respect de leur différence,
le MR formule des engagements :
• Ne pas priver la personne de ses allocations au seul motif qu’elle réside en institution
ou qu’elle est propriétaire d’un logement ;
27
adaptés aux besoins spécifiques de chaque type de handicap ainsi que des évolutions
techniques en la matière.
Enfin, nous proposons d’augmenter le nombre de logements accessibles aux personnes
en situation de handicap par la création d’une prime à l’accessibilité du logement, une
réduction du précompte immobilier pour les logements neufs adaptables et pour les logements
adaptés/rénovés pour les rendre accessibles, le gel, pendant un délai limité, du revenu
cadastral après travaux de rénovation d’un logement pour le rendre accessible, une
exonération du précompte immobilier pour les logements sociaux neufs adaptables et pour les
logements adaptés/rénovés pour les rendre accessibles, un prêt à taux zéro via la société
wallonne de crédit social ou le fonds des familles nombreuses pour l’acquisition d’un nouveau
logement, adapté au handicap de l’emprunteur ou pour les travaux d’adaptation d’un
logement.
28
29
p. 30 FACILITER LA VIE DES PERSONNES EN SITUATION DE
HANDICAP
Le PS propose de :
- une réforme concertée du régime actuel des allocations pour personnes en situation de
handicap pour les protéger plus efficacement contre la précarité et l’exclusion, notamment
par une revalorisation du montant de certaines allocations ;
- la clarification, en collaboration avec les Régions, du statut des aidants proches ;
30
AUGMENTER L’EMPLOI CHEZ LES PERSONNES EN SITUATION
DE HANDICAP
Selon l’Institut national de statistiques, le taux d’emploi des personnes valides s’élève à près
de 65 % alors qu’il n’est que de 42,5 % chez les personnes en situation de handicap.
Afin d’augmenter l’emploi des personnes en situation de handicap, le PS s’engage à :
- encourager les pouvoirs publics fédéraux, dans le cadre des appels d’offres, à inclure
dans les cahiers de charges un appel à la sous-traitance vers les entreprises de travail
adapté.
- simplifier de façon radicale l’accès des personnes handicapées aux mesures qui les
concernent à travers un plan de coordination des dispositifs et procédures administratives qui
les concernent afin de tendre vers l’organisation d’un « guichet unique » ;
- poursuivre les aménagements en faveur des personnes porteuses d’un handicap dans
les gares SNCB ;
- mettre en œuvre le système d’appel d’urgence par SMS pour les personnes sourdes et
malentendantes ;
- améliorer l’accessibilité des points de service postal aux personnes à mobilité réduite ;
- encourager la labellisation « Anysurfer » des sites, qu’ils soient publics ou privés, pour en
garantir l’accès aux personnes handicapées ;
31
- mettre en oeuvre un tarif social internet haut débit en particulier à destination des
personnes sourdes pratiquant la langue des signes et les parents d’enfants en grande
dépendance dans le cadre de leur communication et recherche d’information.
Le PS propose de :
- durcir les sanctions liées au non-respect des places de stationnement pour personnes
handicapées ;
32
p.121 Respecter les droits fondamentaux lors de la détention
administrative et lors de la procédure d’éloignement.
Le PS propose d’inscrire dans la loi le principe de l’interdiction de l’enfermement de
certaines catégories de personnes particulièrement vulnérables (les enfants, les familles,
les personnes handicapées, les personnes gravement malades, les personnes victimes de
traitements inhumains et dégradants, …) ;
Mais aussi encourager la labellisation « Anysurfer » des sites, qu’ils soient publics ou privés,
pour en garantir l’accès aux personnes handicapées ;
33
34
p. 30 Een goede zorg waarborgen
De komende jaren zullen de inkomsten voor de gezondheidszorg minder sterk stijgen, maar
de uitgaven zullen merkelijk hoger zijn dan vandaag. De zeer succesvolle technologische en
demografische evoluties zorgen ervoor dat mensen langer leven. Maar dit impliceert ook een
meer complexe zorgpathologie, met een hogere zorgkost. De gewijzigde perceptie van het
begrip gezondheid en het illusoire gezondheidsideaal leiden tot een toenemende vraag.
Daarom stelt CD&V voor om tot een betere afstemming te komen van de wetgeving met
betrekking tot het beleid inzake medische hulpmiddelen voor personen met een
handicap.
p. 36 Armoede verbannen
· Een vorm van outplacement aan te bieden aan een ondernemer die vanaf zijn of haar 45ste
de bedrijfsactiviteiten moet afbouwen.
· Een soepelere regeling in te stellen om intresten kwijt te schelden wanneer een zelfstandige
met zijn sociaalverzekeringsfonds achterstallige bijdragen met behulp van een afbetalingsplan
vereffent.
· De termijn voor indiening van een vrijstellingsaanvraag bij de Commissie voor Vrijstelling
van Bijdragen te verlengen, zodat de periode waarop de vrijstelling betrekking kan hebben
aanzienlijk wordt uitgebreid.
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P .50 Investeren in rechtszekerheid voor gezinnen
Elke persoon en elke duurzame relatie verdient rechtszekerheid. Kwetsbare personen willen
we beschermen en ondersteunen. Elke persoon heeft ook rechten en plichten. CD&V wil
speciale aandacht schenken aan de meest kwetsbare groepen. Sommige mensen moeten
vertegenwoordigd worden omdat ze dit niet volledig zelf kunnen. Kinderen hebben ook
rechten en plichten net als volwassenen.
Zij hebben nood aan bijzondere beschermingsmechanismen en zorg. Meer en meer kinderen
groeien op in nieuw samengestelde gezinnen of in twee gezinnen. Ook hier moeten we
aandacht aan besteden.
CD&V erkent de voordelen die verbonden zijn aan een private stichting om het
vermogensbeheer over de generatiegrenzen heen mogelijk te maken. CD&V wil de
problemen in verband met het ingebracht vermogen door de ouders en het erfdeel van
kind met een handicap wegwerken. De rechten van kinderen met een handicap is voor
CD&V het prioritaire uitgangspunt.
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p.20 Armoede
We brengen alle minimumuitkeringen boven de Europese armoedegrens. Groen! wil dat alle
minimumuitkeringen op één legislatuur boven de Europese armoedegrens geraken. Concreet
betekent het groene voorstel dat de uitkeringen van alle gepensioneerden, leefloners
(OCMW-steuntrekkers), gehandicapten, zieken,… boven de armoedegrens komen te
liggen. Alles samen 431.200 mensen.
Speciale aandacht voor de inkomenspositie van éénoudergezinnen gaat samen met een
algemene
verhoging van de minima. Groen! en Ecolo legden daarvoor een concreet en becijferd
wetsvoorstel op
tafel om de sociale uitkeringen en het leefloon op te trekken tot boven die armoededrempel.
Het Rekenhof becijferde de kostprijs van dit plan op 1,254 miljard euro: een haalbaar bedrag.
Hoe we dit financieren, wordt uitgewerkt in het hoofdstuk Begroting.
p. 57 Diversiteit
Maar diversiteit gaat over meer dan kleur alleen: de loonkloof tussen mannen en vrouwen,
werkloosheidsvallen voor personen met een handicap of de verhouding tussen verschillende
soorten gelovigen.
p. 59. Immigratie
Wettelijke verankering van de criteria voor regularisatie. Het recht op verblijf en de criteria
om de
overstap te kunnen maken van onwettig naar wettig verblijf zijn te belangrijk en willen we
daarom bij wet regelen. Het regularisatievoorstel van Groen! stelt vijf permanente criteria
voor, ingeschreven in de wet, en een procedure voor een onafhankelijke commissie van drie
leden. De criteria zijn de volgende :
- De lange asielprocedure van 3 jaar (procedure voor de Raad van State inbegrepen).
- Het feit van duurzame sociale banden te hebben in ons land of humanitaire omstandigheden
waarop men zich kan beroepen.
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p. 60 Diversiteitsbeleid gericht op volw aardig burgerschap
Groen! wil een sterk diversiteitbeleid, om ervoor te zorgen dat alle mensen volwaardig en
evenwaardig kunnen deelnemen aan het maatschappelijk leven. Volwaardig burgerschap
zoals hierboven beschreven is daar de hefboom voor.
Hier schetsen we onze voorstellen voor een diversiteitbeleid dat inspeelt op etnische
diversiteit op de werkvloer, op mensen met een handicap, op gender en op de positie van
holebi’s.
p. 66 Mensenrechten
We willen dat België een actief beleid voert gericht op het naleven van de mensenrechten
in de hele wereld. Groen! verzet zich tegen ongecontroleerde uitwisseling van persoonlijke
gegevens en de beperking van bewegingsvrijheid van onschuldige burgers. Om een betere
bescherming van de mensenrechten in België te waarborgen is het nodig dat een aantal
belangrijke internationale verdragen worden ondertekend, geratificeerd en geïmplementeerd.
Het gaat daarbij onder meer om: Optioneel Protocol bij het VN-verdrag tegen Foltering en
Andere Wrede, Onmenselijke of Vernederende Behandeling of Bestraffing, Verdrag over de
Rechten van Personen met een Handicap, Verdrag ter Bestrijding van
Mensenhandel, Protocol nr. 12 bij het Verdrag tot Bescherming van de Rechten van de Mens
en de Fundamentele vrijheden, …
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p. 18. Durven veranderen voor meer en betere jobs
Er zijn te weinig mensen aan het werk. Met een werkzaamheidsgraad van 62 % scoort België
bijna 5 procentpunten onder het Europees gemiddelde. Vlaanderen doet het wel beter, maar
presteert met 66 % niet beter dan het gemiddelde van de Europese Unie. Onszelf vergelijken
met Wallonië (57 %) en Brussel (55 %) is onszelf wijsmaken dat we het al bij al nog goed
doen. We verliezen bovendien terrein op de rest van Europa en zakken dieper weg in het
peloton. De werkzaamheidsgraad groeide in Vlaanderen tussen 2000 en 2008 met 2,2
procentpunten. In Europa was dit 3,3 procentpunten. Specifiek voor Vlaanderen zijn vooral de
55-plussers sterk ondervertegenwoordigd op de arbeidsmarkt in vergelijking met de rest van
Europa. Ook allochtonen, personen met een handicap en laaggeschoolde langdurig
werkzoekenden komen te weinig aan bod op onze arbeidsmarkt.
Zo snel mogelijk meer mensen aan het werk krijgen, is voor de N-VA de centrale uitdaging
van de komende regeerperiode. We verbeteren daarom het functioneren van onze
arbeidsmarkt.
Een goed werkende arbeidsmarkt is niet alleen economisch maar ook sociaal belangrijk. Het
geeft zwakkeren kansen. De N-VA legt daarom duidelijke keuzes voor inzake het
arbeidsmarktbeleid, keuzes die aansluiten bij wat we nu al doen op Vlaams niveau en die een
vertaling zullen moeten krijgen doorheen het volledige arbeidsmarktbeleid eenmaal in handen
van Vlaanderen.
Op een moderne arbeidsmarkt moet meer dan 70 % van de bevolking op actieve leeftijd aan
het werk zijn. Dit vergt een cultuuromslag bij zowel werknemers als werkgevers.
Werknemers moeten hun loopbaan meer in eigen handen nemen, daartoe aangemoedigd door
een overheid die hen zekerheid biedt. Ook bedrijven en instellingen moeten werken aan een
modern personeelsbeleid. De arbeidsmobiliteit verhoogt door tussenschotten af te breken,
bijvoorbeeld tussen de publieke en privésector.
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p. 23 Recht op werk voor iedereen
Deze volksverzekeringen worden op het niveau van de deelstaten uitgebouwd zoals dit nu al
het geval is voor de Vlaamse zorgverzekering.
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Bij inkomensvervangende regelingen zoals de pensioenen, de werkloosheidsverzekering en de
uitkeringen voor arbeidsongeschiktheid zijn de prestaties afhankelijk van het weggevallen
inkomen. Voor de N-VA betekent dit dat er een duidelijke band moet zijn tussen wat iemand
tot het systeem bijdraagt en de steun die hij ontvangt. Elke euro moet opbrengen, zij het in
geleidelijk afnemende mate.
Met deze sociale correctie ontstaat een herverdelend effect naar de lagere inkomens toe, doch
blijven hogere lonen en bijdragen een uitzicht geven op hogere uitkeringen, zij het in een
degressieve mate. De professionele inkomensvervangende sociale zekerheidsstelsels worden
volledig gefinancierd uit de sociale verzekeringsbijdragen op het inkomen uit arbeid van de
betrokken doelgroepen en worden uitgedrukt in een vast percentage bepaald in functie van de
nodige middelen. De verdeling van de inspanningen tussen werknemers en werkgevers vormt
voorwerp van sociaal overleg. De stelsels zijn zelfbedruipend en bepalen zelf hoe hun
uitgaven door hun inkomsten gedekt worden, dit uiteraard binnen een wettelijk kader.
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P 32. Armoede
De maatschappelijke dienstverlening via het OCMW en het leefloon blijven voor ons bestaan,
maar moeten opnieuw de allerlaatste optie worden. Wie het moeilijk heeft moet zoveel als
mogelijk door betaald werk of door de basisinkomensverzekering geholpen worden.
Als dit niet mogelijk blijkt in een beperkt aantal gevallen, kan een beroep gedaan worden op
het laatste vangnet. Niemand mag immers verstoken blijven van de mogelijkheid een
menswaardig bestaan te leiden. Menswaardig bestaan blijft essentieel en in die gevallen zal
het OCMW een op maat ontwikkelde maatschappelijke dienstverlening moeten ontwikkelen
die niet noodzakelijk financieel, maar bijvoorbeeld materieel en ondersteunend wordt
ingevuld. Ook de Inkomensgarantie voor Ouderen en de inkomensvervangende
tegemoetkomingen voor mensen met een handicap blijven gehandhaafd.
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OPEN VLD
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P.14 We werken de laatste werkloosheidsvallen weg, vooral voor de 500.000 Vlamingen met
een (arbeids)handicap. Ook zij willen vooruit gaan. We pakken die werkloosheidsval aan via
ondersteuning bij sollicitaties, door behoud van uitkeringen n tegemoetkomingen, door het
terugkeerrecht naar een veilig statuut als het misloopt met de stap naar werk, en door
ondersteuning van bedrijven die open staan voor deze doelgroep en voor een vooruitstrevend
diversiteitsbeleid.
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