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Introduction
Le Maroc a signé des conventions de non double imposition avec 40 pays tiers
dont la France , le Portugal, l'Espagne et bien d'autres pays européens. 9 de ces
conventions sont encore en cours de ratification. Des négociations sont également en
cours avec 14 autres pays. 7 de celles-ci ont déjà été paraphées et sont en instance de
signature. Les étrangers bénéficient des dispositions régies par les conventions fiscales
tendant à éviter la double imposition, conclues entre le Maroc et de nombreux pays.
C'est la notion de résidence principale qui déterminera si la législation devient
applicable ou non. Sont considérés comme des résidents fiscaux, les personnes ayant
leur résidence habituelle au Maroc. Les critères pris en compte sont notamment la
possession au Maroc d'un foyer permanent d'habitation, la présence dans le pays
d'intérêts économiques, le fait d'effectuer au Maroc un séjour d'une durée continue ou
discontinue supérieure à 183 jours sur une année.
On va traiter au longue de cet exposé l’imposition des personnes morales non
résidentes à savoir les centres de coordination et les entreprises adjudicataires de
marché de travaux ainsi que le traitement fiscale des revenus de placement perçus par
.celles-ci
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Axe 1: les mesures incitatives aux investissements étrangers au Maroc
Avantages accordés aux investisseurs étrangers :
Les investisseurs étrangers bénéficient:
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De la garantie de retransfert des fonds non investis:
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Par centre de coordination ,il faut entendre toute filiale ou établissement d’une
société ou d’un groupe international dont le siège est situé à l’étranger et qui exerce au
seul profit de cette société ou de ce groupe des fonctions de direction, de gestion, de
.coordination, ou de contrôle
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: b- Le taux de l’impôt forfaitaire
* Les dividendes distribués par les sociétés installées dans les zones
franches d’exportation, à des non résidents ;et 7,5 % sur Les dividendes et
autres produits de participation similaires distribués par les sociétés installées
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dans les zones franches d'exportation et provenant d'activités exercées dans
lesdites zones, lorsqu'ils sont versés à des résidents.
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Conclusion
Pour ne citer que le cas du Maroc, l'Etat a démontré une réelle volonté
de moderniser son cadre institutionnel relatif aux affaires. C'est ainsi
qu'on a assisté à la promulgation de plusieurs textes législatifs et à la
signature d'un nombre considérable d'accords avec de nombreux pays,
protégeant ainsi le droit des investisseurs et garantissant la liberté
d'investir pour toute personne privé étrangère, qu'elle soit physique ou
morale, au même titre que les nationaux (et ce, dans tous les domaines
d'activités, à l'exception toutefois de certains secteurs réservés à l'Etat
ou faisant l'objet d'une réglementation spécifique), et protégeant le
.droit des investisseurs
Une charte d'investissement a même été promulguée dans ce sens,
prévoyant un certain nombre d'exonérations fiscales (IS, IGR, taxe
urbaine…), un régime de convertibilité pour les étrangers ainsi que le
.libre transfert des capitaux
Malheureusement, et malgré tous ces efforts, les investisseurs
continuent à se heurter à bon nombre d'obstacles différents selon le
.secteur d'activité
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Bibliographie :
Wébographie :
www.babfinances.net
www.finances.gov.ma