LES TROIS VALSES DISTINGUEES
DU PRECIEUX DEGOUTE
@ Roland Manuet
I Sa taille
Ceux qui nuisent 3 la réputation ou 3 la fortune des autres, plutdt que de perdre un bon mot, méritent une
peine infamante. Cela n'a pas été dit, et je lose dire. (La Bruytre: Les Caractores ow Les mocurs de ce
siécle, Vaprés Pédition de M.M. G. Servois et A. Rébelliau)
Pas vite
g_(ilse regarde)
— =
= ae
OJ q qi
p “_ isiees ep Tl fredonne un air du XVE sidcle,
? fit foe? So? Sy,
aed tee a
i
Plus lent
~-@ TR
2 ¢ethesilg cy
ee ef ee pais tt
2
Ye Puis, il s’adresse un compliment tout rempli de
= . mesure.
; ey 3 a) Attendes PP ae ag thee ss 2 Sie
Se File pu a2 ie a
uP ay e C r
é £ Reprendre
BP : n —— }
= — —— ——"
ee T T T f T
Qui osera dire qu’il n’est pas le plus beau?
: a
pide jae as
=
= ee
Ralentit un peu
|
fe SSS : i
: 2 F
? ; Son cceur n’est~il pas tendre?
3S fe 2 ef 2 é 2 te ey
POFFO OF EO OFF O°
EP. 13532OO =—_
2) Foes dee
T T - ue £ T
a
I seprend par la taille. Crest pour lui un ravissement.
a hte hfe ke h__#2 2
eb)
fits o4 gil,
SS
a TS Que dira la jolie marquise?
$e he hte yt ep oe =~
a pho~
yet
Plus vif
—
Bt
= Restes (un rien) Elle luttera, mais sera vaincue.
Sy} Ss
aaa
kdeventvos devant vous
pietg fi 4 Se
—
“ae
T
Oui, mae NEF
és .——
w Nest=ce pas écrit?
Lee
pot, —SS
PEPE EERE S
Seo
Fe
E.R 13532& Mademoiselle Linette Chalupt 45
II Son binocle
Nos vieilles meeurs interdisaient au jeune homme pubére de se montrer nu dans le bain, et la pudeur jetait
ainsi de profondes racines dans les ames. (Cicéron: De la République, traduction Victor Poupin)
Tres lent, s°il vous plait
=
1 Ie nettoie tous les jours.
bg
Ne changes pas de physionomie
4 4
2 = Se ee pe
Crest un binocle d’argent avec des verres en or fumé,
Ese 7 * _t o—f. att s 2 be
Devenes pale
dans le creux de Vestomac
Ilui a été donné par une belle Dame, ‘Ce sont de beaux souvenirs! Mais.
a s ! Mais...
Ralentir et diminuer
poy Lil + 1
oe FP rr Ft re
se régne sur notre ami: Il a perdu 1 étui de ce binocle!
Une grande tri
ee #
‘tp T a
E.P, 13532.46 @ René Chalupt
III Ses jambes
Le premier soin du propriétaire, quand il est arrivé 3 sa ferme, doit étre de saluer ses Pénates domestiques; puis
le méme jour, s*il en a le loisis, qu'il fasse le tour de son domaine; qu’il voie I’état des cultures; les travaux
achevés,ceux qui ne le sont pas. (Caton: De re rustica, traduction A. Jeanroy et A. Puech)
Déterminé
oy
7 AT
=
[EPEC REP rere
Elles ne dansent que d
Tlenest trés fier, ne
b.
Ey f =
——
& =
danses de choix. Ce sont de belles jambes plates.
ee _
Se = = rie Prior ft
(des deux mains)
= a
p Le soir, elles sont vétues de noir.
smelt
EP. 13532,——————
Rebondisses sommairement
a7
2 — Sa
ote = ¥ — oS Ss ie
1 r i—e_f 1p fo! ¢ e P F
Elles glissent, toutes mélancoliques, ans a
—— ————— es voici indignées, trés en colére,
z ——
t=
=
Ne tousses pas
case
Vole
t
18
tod oo
aah int fy
rr re pr re
i fa? fal
P.
Souvent, il les embrasse et les met 4 son cou.
_——
gd ot ghd
= Fre Fe
rey t t
Pp ——— Remuez-vous
SSS =
o a an ann
Combien il est bon pour elles! Energiquement,il refuse dacheter des jones
jt tde et } oe te =
= ¥ z =
a
Tu ¢ sans perdre connaissance
any 4 ft! Hage id
os TF —
aT ate £ -Gne prison! dit-il.
aa
vay
=|
ai
ER.13532