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AUGER-DEDIEU _ n»Voeabulaire al Paragraphe € OUFrS Moyer LES EDITIONS DE UECOLE MU.RUE oe SEVRES_PARIS DES MEMES AUTEURS 109. DU VOCABULAIRE A LA PHRASE (Cours “émentaire {il, DU VOCABULAIRE A LA COMPOSITION FRANGAISE (CEP) OUVRAGES POUR LE COURS MOYEN 136. SUR LA PISTE, par Funtoex . LECTURES EXFLiQUEES, pur Bénin el G . TEXTES D'ETUDES POUR LE COURS MOYEN, par Gomer. . LANGUE FRANGAIEE, par Grizes-Duans. . MEMENTO D'ANAZYSE, par Macny LA DICTEE AU COURS MOYEN, par Bravir 316, NOUVELLE APITHMETIQUE, par Counter ct Guu 406. NOUVELLE AKITHMETIQUE, par Merci. 317. LA PRATIQUE DY GALCUL AU COURS MOYEN, par bnaver 326, LES SCIENCES FAR L'OBSERVATION, par Gui, 336. VOICI POURQUCI. VOILA COMMENT, par Cramossien 446. AU TEMPS DE..., por Burzsscur 290, GEOGRAPHIE, par Pranvet. 86, NOTRE HISTOIRE D'ENFANT DE DIEU, par Boven 7, NOTRE VIE D'ENFANT DE DIEU, par Borex 2 Collection de Livres de Lecture courante : « AU C@UR DES PROVINCES FRANGAISES ») (0 Litres) PREFACE Ce livre s'adresse aux éléves du Cours moyen et des classes de 8° et 7’ La méthode suivie est celle qui nous a déia servi pour le cours du Certificat d'études primaires — et dont les maitres ont bien voulu reconnaitre la simplicité et la sireté, Nous avons adapté les principes A un anditoire plus jeune, Celui-ci aime la lecture pittoresque : nous avons pensé qu'une belle page devait servir de premier exercice A cette curiosité instinctive. L'enfant lira, réflé- chira, et tirera de la lecture méme des exercices de style, qui Vameneront a rédiger de simples phrases, et méme de céyfifBaragraphes. Cet exercice de style, qui raméne constamment A la lectufé,"stéa complété par un court exercice de phrases dimitation, (Par expériencé, ous sayons que Venfant siintéresse beaucoup & ce travail qui, bien conduit, est éminemment profi- table.) Enfin, de trés fa ons, ot Midge sera guidé phrase par phrase, l'améneront & composer un petit parafdphe. us ayons cherché en méme temps Af‘ le vocabulaire de Yenfant. Les trente-huit legons proménent Taffehtien de Técolier sur des sujets vivants et variés, capables de Vintéresger et" de Tinstruire, I aura, en fin d’année, un bagage de mots et didées-fuflisant pour lui permetire de répondre aux divers exercices d’élocution, * 0%" * Enfin, sans prétendre remplacer la grammgire,'ce petit livre aidera maitres ct éléves a revoir et appliquer, sur un texte qui les a intéressés, les régles entielles de notre langue. Ces applications grammaticales, jointes A nos dictées, assureront V'acquisition de lorthographe. On mettra un soin particulier A faire préparer par les enfants ces deux dictées. Il n'est pas mauvais que Véléve ait déjA vu les mots les plus difli- ciles, pourvu' qu'il s'écoule un temps suflisant entre la lecture du texte et Vexercice de la dictée. Il faut expliquer toutes les dictées, Nous indiguons dabord les observations & faire pour lacquisition de formes nouvelles, de mots A peu prés semblables. Ce qui est lorthograpbe d’usage. Nous posons ensuite quelques questions qui obligent l'enfant a bien se pénétrer du texte, de ses singularités grammaticales , du sens de ses mots, et a avoir lintelli. gence du récit. Nous éveillons sa ct site, L’ECOLE WY W WP” R LECTURE Le chemin des écoli Pierre et Vincent, les deux plus jeuites garcons de la Geni- viere, viennent de partir pour l’écolé.,° Avant de quitter la ferme, les écoliers se sont présentés flevant leur mére, bien droits pour examen. Us font ainsi tous és jours; et la mére, d@un coup d’eeil, les a examinés, puis elle’a prononcé la formule attendue: « Vous étes beaux! » et ils sont partis. Sur la route, ils ont commencé par enlever leurs sabots... [ls marchent en causant, sans se presser et l'@il a l'aventure. Voila que huit heures sont passées. L’horloge qui bat dans le clocher de Trois-Epines ne s’arréte pas. Mais eux, ils s’arrétent en route, ils regardent. Est-ce une premiére feuille jaune qui tombe ? Est-ce un écureuil qui descend en spirale, suivi de sa queue ballante, le long du trone du chAtaignier ? C’est un écureuil ! Le voici prés du sol. Il étudie les environs, tournant la téte dans tous les sens avant de sauter sur l'herbe. A ce moment, une chasse mouvementée commence. Mais le petit animal, agile et attentif aux mouvements des deux enfants, a bientét fait de leur fausser compagnie : de la pointe inaccessible du 8 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE L'ECOLE 9 chitaignier, il les regarde... De guerre lasse, ils reprennent leurs sabots et leurs sacs et filent vers le village... Ils arrivérent tout rouges devant la porte de l’école, entré- rent dans la cour, puis dans la classe, et furent appelés, natu- rellement, par Tinstituteur. Trente camarades écoutérent Vinterrogatoire : le mot « écureuil » réjouissait leurs esprits vagabonds. « Je ne punirai pas le grand, dit le maitre, parce qu'il est _resté pour accompagner son frére, qui est un peu jeune... Et je ne punirai pas le petit parce qu'il n'a pas menti. Il a un peu hésité, je le sais bien, il ne s'est pas accusé fran- chement; mais enfin, il n'a pas menti... Reprenez vos places, les Fruytier ! » Adapté de R. Bans, Il était quatre petits enfants, (Calmann-Lévy.) Mots expliqués. — pour Fexamen : pour la visite de propreté jormile : la maniére habituelle de s’exprimer; — leeil a Paventui regard libre, sans dessein ni préoccupation; — la ile qui descend en spirale : une spirale est une ligne courbe qui sécarte de plus en plus de son point de départ; lécureuil decend?,ee. scontournant plusieurs fois le trone de Parbre sur lequel il se trouvait:.55"poine inaccessible : sommet que les enfants ne peuvent pas atteindye; —:Tinterrogatoire ; les questions que pose un juge A Taceusé; ici les eninis;sont interrogés sur les raisons de leur retard. Exercice d’élocutior.<’— 1. Vers quelle heure de la journée se passe In scéne? — 2. Pourquoi les écoliers se présententils devant leur t de partir pou TsCole 2 és Warriver en classe ¢ 3. Sont-ils pres — 4. Comment aperegiventiils Fécureuil 2? — 5. river ses_gestes. — 6. Pourquoi les enfants sovit-ils rouges en arrivant a Técole ? — 7. Pourquoi Je maitre ne les punit-il pas? — 8, Est-ce une raison pour recommencer ? «2 Imaginez leur retofuy “a la maison : les questions de leur maman, Vayeu, puis les recommanllajions. ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1, LES NOMS. — Compose: oralement de courtes phrases avec let noms suivants la cour Je camarade Ie livre Técole le nouveau le plumier Ja classe Je compagnon le maitre Te ja din Je sac le sifflet Yécolier la serviette le rang Exercices, — 1, Quelles personnes aver-vout remarquées a Técole, le jour de la rentrée? — 2. Nommez les objets que renferme votre pluntier — 3. Quels objets voyez-vous sur les murs de votre classe? — 4. Avec quoi pouvez-vous écrive en classe? 2. LES ADJECTIFS. — Trowvez ladjectij convenable pour chacun des noms suivants” le tablier pr. une lecon app. les souliers cir. une récréation bruy.. la cour ombra; le nouveau est tim. le camarade la salle est él. un cahier dé le devoir est fac. un livre n.. Je mur est bl Exercices. — 4. Un écolier doit étre .... (3 quali- té5). — 2. Wl ne doit pas étre wu (3 défauts). — 3. Njoutez une épithéte (qualité, couleur, jorme, taille) aux noms suivants : le sac, la table, In classe, le maitre, le tableau, le probléme, le crayon, 3. LES VERBES. — Donnez un sujet différent 4 chacun saluer crier s'amuser étudier enseigner chanter compter bavarder écouter Bxercices. — Rempiacez les points par l'un des verbes ci-dessus. Etienne et Louis ne cessent de ....} ils seront punis, Quelques enfants se figurent que pour bien ch... il faut u tree les noms de la dictée. — 2. Donnez un qualificati} 4 + garcon, téte, mine, fils, menuisier. — 3, Quel est le féminin de + garcon, voisin, minois, — 4, Analyse grammaticale de : Mon voisin était un bon. garcon. — 5. Remplacez par des synonymes ; la mine, se nom. mait, du voisinage, divertissants, DICTEE I (2° année), Vers l’école. La premiére heure de la sixiéme année vient de sonner. Bien vite, le gargonnet prend sa c squette, chausse ses sabots, passe une blouse sur son gilet 4 manches, tout comme un L'ECOLE ef homme et, un gros cache-nez autour du cou, un panier au bras avec des provisions, le voila en route, tout équipé de neuf, ainsi qu’un soldat qui entre en campagne. L. Deriss. 1, Orthographe d’usage. — 1. Epele: les mots en italique. — 2. Com- pares : provision, division ef mission, passion. 2. Grammaire. — 1, Relevez les noms’ masculins, puis les noms fémi- nins. — 2. Quel esf le [éminin de : gargonnet, homme, panier ? — 3. Trouvez des noms composés comme cache-nez. — 4. Analyse: : Le gargonnet prend sa casquette. RECITATION Sortie de classe. 1, A Pheure oft s'ouvrent les écoles, Oubliant leurs pensums, leurs colles Et leurs legons, En riant, en jetant des billes, On voit se bousculer Jes filles Et les garcons. 2. Poussant des cris épouvantables, Ils courent, avec leurs cartables Mis en sautoir, Leurs manches noires de lustrine, Se grouper a chaque vitrine, Sur le trottoir. Edm. Rosraxo, Les Musardises. Mots expliqués. — pensum, colle : travail imposé A un écolier aux heures de récréation ou de sortie, pour le punir; — bousculer : pousser en tous sens; — en sautoir : en travers, barrant Ia poitrine Les idées. — 1. La sortie de I'école est-elle calme ou bruyante ? ~ 2. Pourquoi? — 3. Comment les écoliers portent-ils leurs sacs? — 4. Oi vont-ils en groupes? — 5. Ou’est-ce qui les y attire? — 6. Devez-vous vous attarder dans la rue? — 7. Pourquoi? EXERCICES DE STYLE (apres Ia lecture.) 4, COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : Pierre et Vincent ont enlevé leurs sabots afin de....— L'écureuil descend en spirale afin de... — Il tourne la téte dans tous les sens pour... — Les enfants arrivérent tout rouges devant la porte de l’école parce qu’... — Le petit a un pey bésilé parce qu'il... . 2 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Pierre et Vincent viennent’ de partir pour l’école (Ex. : Jacques et Louis viennent d’arriver au village). — Sur la route, ils ont commencé par enlever leurs sabots |; Sur le bord de l'eau... — Est-ce un écurenil qui descend en spirale? Est-ce un chat qui... — Le voici pres du sol : Le voil REDACTIONS 41, MON SAC D'ECOLIER (1* année). 4. Qui vous I'a donné? Pourquoi? — 2. Quelle est sa forme? sa couleur? la matiére dont il est fait? — 3. Combien y atil de compartiments? — 4. Que mettez-vous dans le premier? dans le second? — 5, De quelle maniére le portez-vous ? 2. LA RECREATION (2° année). 1. Le signal de la sortie: qui le donne ? que faites-vous? — 2. La descente dans la cour: comment se fait-elle? — 3. Dans la cour, groupes de joucurs : 1° les billes (combien y jouent? Citez deux actions, cheur); 2° les chevaux (deux réles : chevaux et cochers, que font-ils?). — 4. d Le maitre : que fait-il ? — 5. Le jeu est-il sutile? — 6. Comment devez-yous jouer ? 3. LA SORTIE (2° année). rangs dans la cour : écoliers avec tte, panier. — 2, Le signal du classe par classe, on défile. — aluez-vous? — 4, Qui attend les petits 4 la porte de l’école ? Que font- ils? Sont-ils gais ou tristes? — 5. Que font les grands dans la rue? — 6, Et yous, que devez-vous faire ? 13 LA MERE LECTURE Une mére. Je suis un enfant trouvé. Mais jusqu’a huit ans j'ai cru que, comme les autres enfants, j’avais une mire, car, lorsque je pleurais, une femme me serrait si doucement dans ses bras, en me bercant, que mes larmes s’arrétaient de couler. Jamais je ne me couchais dans mon lit sans qu'une femme vint m’embrasser quand le vent de décembre collait la neige contre les vitres blanchies, elle me prenait les pieds entre ses deux mains et elle restait A me les réchauffer en me chantant une chanson dont je retrouve encore dans ma mé- moire lair et quelques paroles. Quand je gardais notre vai ou dans les brandes, et que elle accourait au-devant de moi et me forgait 4 m’abriter sous son jupon de laine relevé qu’elle me ramenait sur la téte et sur les épaules. Enfin quand javais une querelle avec un de mes camarades, elle me faisait conter mes chagrins, et presque toujours elle trouvait de bonnes paroles pour me consoler ou me donner raison. Par tout cela, et par bien d’autres choses encore, par la he Ie Jong des chemins herbus tais surpris par une pluie d'orage, ee «DU _VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE fagon dont elle me parlait, par ses caresses, par la douceur qu'elle _mettait dans ses gronderies, je croyais qu'elle était ma mere. | H. Mator, Sans famille, (Hachette.)/ Mots expliqués. — enjant trouvé : enfant abandonné de ses, parents et que des étrangers recueillent et élevent; — collait : plaquait, appliquait, & la fagon des objets enduits de colle; — brandes : lieux couverts de bruyéres; — querelle : contestation, démélé, dispute; — donner raison : approver ce qui a été dit ou fait. Exercice d’élocution. — 1. Cette mére dont il est ici question n'est que la nourrice du petit Rémy, un enfant trouvé, — 2, Quel est le premier trait damour maternel dont se souvient Fenfant ? — 3. Que [aisait cette bonne nourrice, chaque soir ? et particuligrement les soirs de grand froid? — 4. La fin du deuxiéme alinéa yous rappelle sans doute un souvenir personnel : lequel ? — 5. Que faisait la nourrice quand un orage surprenait Rémy dans les champs ? — 6, Pourquoi lui faisait-elle conter ses chagrins ? — 7. Com- ment Ie calmait-elle? — 8. Rémy n'avaitil pas dantres raisons de croire que cette femme était sa vraie mare? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — Faites oralement de courtes phrases avec les mots suivants : Yamour maternel le frére ainé la toilette les soins attentils le bébé le berceau Je dévouement le bambin le biberon les soucis la chambre le bain la petite sur le lit les langes Exercices. — Remiplacez les poinis par l'un des noms ci-dessus + Le petit ... pleure; c'est ainsi qu'il réclame sa tétée. Si le est malade, pen: au . de la maman. Quand la mére s‘occupe du ménage c'est Je se qui berce Louis va prendre quel plaisir pour lui de jouer avec eau tiéde! Lucien a la fidvre, il se déconvre dans son 3 il fant les s.... de Ja mare pour prévenir un refroidissement, 2. LES ADJECTIFS. — Completes les adjectifs dans lexercice suivant La mire est acti. vigil, attent.. Le pére est aflect... mais quelqueiois sév... La chambre de bébé est cl. expos... au soleil, peint.. en rose et bien aér.. Regardezle dormir’: son visage est calm... sa respiration est douc... et régul.. Le petit {rere tapag.. est entré; ses mouvements brusq... ont vite fait de réveiller le bambin end. Exercices. — 4. Dites ce que peut Gtre un gar gonnel... 8 qualités, 3 défauts). — 2, Donne une epithete @ chacun des noms suivants : un berceau, des langes, un bavoir, un jouet, une fillette, une chanson, un sommeil, un hain, LA MERE " ‘ 15 | 3: LES VERBES. — Trouvez un sujet qui puisse accomplir les actions suivant: \ mir trépigner souffrir cri | pleurer embrasser porter de Vaffection élever garder chérir punir nourrir gronder diriger se dévouer nettoyer Exercices. — 1. Trounes tout ce que la mre fait pour son enfant : a) quand il est petit; b) quand il a grandi, — 2. Donnez un complément direct (qui? quoi?) 4 chacun des verbes suivants : je dirige, elle dorlote, le frére aing surveille, tu veux, nous chérissons, il ferme, il fronce. APPLICATIONS GRAMMATICALES 1° Les noms et les adjectifs prennent en général un s au pluriel, 2° Verbes en er : terminaisons du présent de Vindicatif au pluriel : ons, ez, ent. 1, NOMS. — 1. Releves les noms des deux premiers alinéas de la lecture en les jaisant précéder de un ou une. — 2. Mettes au plurie! ces mémes noins précédés de des. — 3, Mettes au singulier les noms suivants ; des mamans, des jouets, des lits, des chambres, des seurs, des baignoires, des chaises. 2, ADJECTIFS. — 1, Mette au pluriel ; une scur espiégle, un bambin naif, une chambrette blanche, une mére affectueuse, une table carrée, une cheminée, une joue rose, le brave enfant, le joli soulier, — 2. Metter au singulier ; les vitres blanchies, les mains potelées, des chansons tristes et monotones, des chemins herbus, les épaules couvertes. 8. CONJUGAISON, — 1. Metres aux trois personnes du pluriel les phrases suivantes ; Je garde ma petite seur : nous..., vous..., ils...; Je gronde mon petit frére... Je trépigne quand je suis en colére... Je pleure en voyant mes jouets cassés... Je dirige les pas incertains de mon frre... 16 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE I (1 année). L’enfant malade. Une femme était assise au chevet de son eniant malade; il était tout pale et ses petits yeux s’étaient fermés, Il respirait encore, mais son souffle n’était plus qu'un rdle semblable A un sanglot. Anversex, Contes. ighz, Orthographe d'usage. — 1. Fpeles attentivement les mots en ita- lique. — 2. On écrit : un enfant pale, un rle, mais : une balle, la halle, une male. 2, Grammaire. — 1. Relevez les noms singuliers et écrives-les au pluriel. — 2. Soulignez les verbes de la dictée. — 3, Conjuguez : respirer doucement au présent de Vindicatij. DICTEE 11 (2° année), Maman. Je me rappelle que lorsque j’étais las de courir, je venais nvasseoir dans un fauteuil. I] était déja tard, mes yeux se fer- maient de sommeil; mais je ne bougeais pas, je restais tran- guille et jécoutais. Maman cause avec une des personnes présentes, et le son de sa voix est si doux, si aimable! A lui seul il me dit tant de choses ! « Tu fendors, mon petit Nicolas, me dit maman. Tu ferais mieux d’aller te coucher. » L. Totsroi, Souvenirs, (Hachette.) 1, Orthographe d’usage. — 1. Epeles les mois en italique, — 2 On écrit: fétais las, mais: je vais 1a; — fauteuil, deuil, seuil, mais: orgueil, accueil, cueillir. 2. Grammaire. — 1. Soulignez les verbes de la dictée. — 2. Mettez une croix sous les adjectifs qualificatijs, puis faites de petites phrases ot ils gualifieront un nom pluriel. — 3. Analysez: Maman cause avec les personnes présentes. — 4. Remplacez par des synonymes s, tranquille, cause, tant. DICTEE It @° année). Une veuve. Ma mére avait, bien du mal nous nourrir, bien quelle fit jeune encore, et ouvriére, et quelle fit autant d’ouvrage qu'un homme avec la pioche, avec la serpe ou avec le rateau. LA MERE 7 Ca me faisait de la peine de voir cette pauvre femme couper des jagots, les porter sur son dos A la maison, sarcler le seigle, faucher le pré, lier les gerbes, les battre avec le fléau devant la cour, pétriy le pain, allumer le feu, cuire la soupe, mener mon frére par la main et donner encore 4 téter a la petite. Lamarvixe, Le tailleur de pierre de Saint-Point. Orthographe d’usage. — 1, Epelee et copie: les mots en italique. Rapprochez : nourrit, pourri et mourir. 2. Grammaire. — 1. Relevez les noms employés au singulier et donnez leur pluriel (rateau, fléau et feu prennent un x). — Mettez le premier alinéa au présent de l'indicatij. — 3. Relevez tous les sujets de la dictée. RECITATION A ma mére. Lorsque ma sceur et moi, dans les foréts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En nous baisant au front, tu nous appelais fous, Apres avoir maudit nos courses vagabondes. Puis, comme un vent dété confond les fratches ondes De deux petits nuisseaux sur un lit calme et doux, Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, Tu mélais en riant nos chevelures blondes. ‘Th. de Baxviute, Mots expliqués. — foréts profondes: celles dont le iond est éloigné du bord; grandes foréis; — déchiré ; blessé; — courses vagabondes : mar- ches précipitées, désordonnées, sans but: — ondes : les eaux; — lit: meuble oi: Ton se couche; ici, canal ot coulent les ruisseaus Les idées. — Remarquez les deux témoignages de Ja tendresse mater- nelle : la mére gronde les enfants de leur escapade imprudente et folle, puis elle leur jait oublier la gronderie dans une douce étreinte. EXERCICES DE STYLE (apres Ia lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : Mes larmes s’arré- taient de couler parce que... — Tile accourait au-devant de moi pour... — A Ja acon dont elle me parlait, je croyais qu’... — En me chantant une chanson, élle... 18 BU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES collait la neige contre les vitres, je rest fou (Ex. : Quand le soleil de juin...). — Si d’orage, elle accourait au-devant de moi huit ans, j'ai cru que, comme les autre Jusqu’d ce matin... juand le vent de décembre s prudemment au coin du ais surpris par une pluie/ Si j'étais puni... — Jusqu’s enianls, j’avais une mire ; REDACTIONS 1. LA BAIGNOIRE DE VOTRE PETIT FRERE (1" année). 1, Ou est-elle? — 2. Quelle est sa for- me? sa grandeur ? — 3. En quoi est-elle ? — 4. Votre mére y met-elle beaucoup d'eau ? — 5. Votre petit frére est-il content de se baigner ? — 6. Que fait-il quand on le met dans Ja baignoire ? LES PREMIERS PAS DE LUCETTE (2° année). 1. Quel fige a-t-elle? — 2, Sur le tapis de la salle 4 manger : Qui appelle Lucette ? Que fait celle-ci? Hésitet-elle 4 partir? Marche-t-elle d’un pas assuré? Vite ou lentement ? Arrive-t-elle 4 bon port? Qui est content ? Qui a vu les premiers pas? 3. L’ENFANT ET LE CHAT (2° année). 1.La maman de Jean vient de lui donner une tartine : que fait Jean? — 2. Que fait le chat? — 3, Jean est naif: il partage avec le chat. — 4. Que fait ci dés qu'il posstde ce qu'il cher- ? — 5. Que pense Jean? — 6. Que lui dit sa maman ? 0 LE PARESSEUX GUERI Ty LECTURE Le paresseux guéri. Le jeune Patoche est trés paresseux. Un jour, comme son patron lui ordonnait de travailler : « Je ne peux pas, dit Patoche. Vai les doigts comme de Paci — Alors, dit le patron, il faut te soigner, mon garcon; suis-moi chez le médeci Tiens! tiens! dit le médecin; c'est une maladie que je connais bien ! Soullrez-vous beaucoup, mon ami? — Non, dit Patuche. Mais je ne peux pas rapprocher les doigts |. Jai les doigts comme de Pacier trempé!... — Je vois ce que cest, dit le médecin. C’ la maladie des doigts écartés... Cest grave ! Il faut soigner ces pauvres doigts. Pour qu'ils ne se fatiguent pas, je vais poser, 4 chacune de yos mains, un petit appareil de mon invention.» Le médecin posa done un petit appareil qui maintenait les doigts écartés. Puis, il dit au patron : «Comme il ne pourra pas tenir sa cuiller, vous lui ferez vous. méme manger la soupe. — Je boirai peut-étre tout seul du chocolat au lait! murmura Patoche. — J'ai dit: soupe! répli- qua sévérement le médecin; je n’ai pas dit: chocolat au lait ! » Mais Patoche fut bientét trts malheureux de ne pouvoir se 20 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE servir de ses mains. [I alla trouver le médecin. « Je m’ennuie beaucoup ! dit-il. Avec les doigts écartés, on ne peut rien faire, — On peut toujours peigner les courants d’air ! répondit grave- ment le médecin. » Patoche comprit que le médecin se moquait de lui. Il réfléchit encore un peu, puis il dit: « Docteur, j'ai des fourmillements dans les doigts. Je crois que je pourrais les rapprocher et fermer les mains. — C’est que yous allez miew dit le médecin, Je vais éter l'appareil. » Le médecin 6ta l'appa- reil et Patoche fit jouer ses doigts avec une grande souplesse. «Ah! ah! dit le médecin, voila des doigts qui ne demandent qu’a travailler, — Ils travailleront désormais ! promit Patoche. » Diaprés E. Piixocuoy, Contes des Cent un matins. (Delagrave.) Mots expliqués. — acier trempé: pour rendre V'acier plus dur, il est trempé brusquement dans Teau, en sortant rouge blanc de la forge jourmillemenis: sensation de picotement, comme si des fourmis couraient sur la peau; — faire jouer: faire fonctionner les articulations. Exercice de vocabulaire. — 1. Pensez-vous que le patron de Patoche ne connaissait pas déja le défaut de son petit employé ? — 2. Pourquoi, dés lors, le conduit-il chez le médecin ? — 3. A quel médicament siatten Patoche ? — 4. Pour quelles raisons enfant est-il contrarié du reméde qu‘on lui impose? — 5, Pourquoi devint-il bientét vraiment malheureux 7 — 6. Que dit-il au docteur ? — 7, Le docteur se moque de Ini, comment ? 8. Que finit par avouer Venfant? — 9. L’appareil du docteur ail guéri Patoche ? — 10. Navez-vous jamais eu sa maladie? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — Faites oralement de petites phrases a Vaide des noms suivants : Ia paresse Vinsonciance les punitions la nonchalance les retards Jes gronderies a fainéantise la mollesse le temps perdu Ia réverie Vignorance les distractions Ja négligence les échecs Tes mauvaises places Exercices, — Compléiez le nom dans les phra- ses suivantes : enfant indolent traine tout Je long de Ja journ. A la maison, on ne peut le tirer du 1.. Il néslige sa toil.. et tolére quon Iui serve le dé — : ~-, chamb... Il ne sait pas cirer ses.. Il n'est j prét ct arrive tard A 1’. Ses 1. me sont pas apprises et ses d.. sont incom- plets, Aussi les premidres pl.. sont pour ses cam... plus vaillants que lui LE PARESSEUX GUERI _ at 2. LES ADJECTIFS. — Complétez correctement les adjectijs suivants: Paul est un para Sa Soeur, au contraire, est labor... et dilig... Le premier se laisse vivre: ‘c'est tm indif..; la, seconde est viv.. et act... & Touvrages elle n'est satis sont term... et et a Pe que lorsque ses travaux de classe jen fut elle est sens... aux louanges aulation. Paul trouve que les devoirs sont et les lecons trop long...; que le maitre est trop séy.. et trop exig... et que les meill... places sont données au hasard. Il se_prépare des désillu- sions cruel... dans la vie, Sa soeur, elle, sera récomp... de son application sout... par les témoi- gnages aflect... de ses maitresses. 3. LES VERBES. — Qui est-ce qui peut faire les actions suivantes + se laisser vivre s‘ennuyer samuser se coucher se reposer négliger. se retarder _réver se distraire oublier dormir ignorer Exercices. — 1. Trouvez un complément circonstanciel ou direct, pour Conjuguez au présent de Vindicatij: 1 sa tenue. chacun des verbes ci-dessus. — oublier ses devoirs d’écolier; négli APPLICATIONS GRAMMATICALES 1° On donne un complément aux noms pour en déter- miner le sens. E: Le patron de Patoche n'est pas un | patron quelconque; c’est celui qui emploie Patoche. | 2° Les terminaisons de limparfait de Tindicatif (pre- | mier groupe) sont: ais, ais, ait, ions, iez, aient. 4, NOMS. — 4. Relevez 10 noms du premier alinéa de la lecture et ajoutes un complément & chacun deux, (Bx. : jour : jour de deuil jour de gloire). — 2. Analysez les compléments dans les expressions suivantes : des mains d’ouvrier, le médecin de 1a famille, les cou- rants d’air, l'appareil du docteur, la souplesse des doigts, la guérison du paresseux, la ruse de Patoche. 2. CONJUGAISON. — 41. Relevez 10 verbes du 1* groupe dans le deuridme alinéa de la lecture. — 2, peigner les courants d’air, rapprocher les doigts, travailler avec ardeur; conjugues ces verbes 4 la 1” personne du singulier et du pluriel de Vimparfait; & la 2 pers. du singulier et du pluriel; @ la 3° pers, du singulier et du pluriel. (Bx. : je peignais et nous peignions..., je rapprochais et nous rappro- ions...). — 3. Conjuguez a Vimparjait : fermer les mains et avouer, le mensonge. 22 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE 1 (4° année), Joseph le paresseux. Joseph n’a pas su sa legon histoire. Ila été puni. Interrogé le premier, il s'est levé, il a gratté sa téte, il a regardé au plajond, il a regardé par terre, mais rien n’est venu A mémoire. Demain, i] travaillera mieux. 1. Orthographe d’usage. — 1. Il a gratté, il a lutté, il est crotté. — 2. On écrit: le rond, le fond, le plafond, le bond du chat, le goad, mais: le son, le ton, le don. 2. Grammaire. — 1, Relevez les verbes de la dictée. ~ @ Timparfait: regarder au plafond, - Conjuguez DICTEE 11 (2 année), En retard, Thérése est inguiéte. Les rues, d’habitude, sont pleines d’éco- liers qui se dirigent vers l’école, Elle est toute seule, ce matin, petite fille perdue parmi tous ces gens: laitier, charbonnier, marchand de poissons, qui chantent chacun leur chanson pour appeler les ménagéres. Thérése se hate, honteuse, comme si elle avait fait un mauvais coup. Elle est en retard... C’est qu'il faisait doux, ce matin, sous les draps! Diaprés Duaver et Perser, Le Roman de I'école. (Hachette.) 1. Orthographe d'usage. et poison, toison, raison. drap a formé: draper, draperie. 2. Grammaire. — Transcrives a [imparfait les trois premidres phrases de la dictée. — 2. Relevez les adjectifs employés au féminin et mettez-les au masculin en les joignant 4 un nom. — 3, Analysez: Thértse est honteuse de son retard. 4. Rapprochez: parmi et permis; poisson . retard @ formé: retarder, retardement; DICTEE Ill @* année), L’école buissonniére, L’cau claire riait dans les ruisseaux: la-haut, chantaient les aloueties; les bleuets et les coquelicots fleurissaient au soleil dans les blés verdoyants. Alors dans les cours d’eau avec culottes retroussées, houp | on allait « guéer ». Nous barbotions, nous pataugions, nous péchions des tétards, nous faisions des patés avec la vase; puis on se barbouillait de limon noir jusqu’A LE PARESSEUX GUERI 2g mi-jambes. Et aprés; vite dans la poussitre de quelque chemin creux. A T’école, on irait demain ! F, Misrrat, Mes origines. (Plon.) 1, Orthographe d’usage. — 1, Epelez les mots en italique. — 2. Rap- prochez : tétard, (éte, tétu; — pAté, pate, patissier. 2. Grammaire. — 1, Relevez les noms de ta dictée; metiez-les au pluriel en les jaisant suivre d'une épithéte convenable. — 2. Mi-jambes: rappelez la régle de demi. — 3. Qu’est-ce que: la vase? un vase? — 4, Analysez: L'eau claire riait dans les ruisseau, RECITATION Travaillons. 4. Mes enfants, il faut qu’on travaille; II faut tous, dans le droit chemin, Faire un métier, vaille que vaille, Ou de Pesprit ou de la main. 2. La fleur travaille sur la branche, Le lis, dans toute sa splendeur, Travaille & sa tunique blanche, Loranger, @ sa douce odeur... 3. Il West point de peine perdue, Et point d'inutile devoir; La récompense nous est due, Si nous savons bien la vouloir. V. de Larrape, Le livre dun pere. Mots expliqués. — le droit chemin: 1a voie que Von doit suivre; celle du d vaille que vaille ne signifie pas: n'importe comment; mai quel quil soit; — splendeur: heauté magnifique; — tunique: envelopes ici, Ta corolle du li Les idées. — 4, Pourquoi un jeune écolier doit-il trayailler en classe? — 2. Celui qni perd son temps est-il heureux ? Pourquoi? — 3, Quelle est Yoccupation de la fleur sur la branche? du lis? de Voranger? — 4. Devez- vous avoir penr de Vellort ? pourquoi ? EXERCICES DE STYLE (D'aprés la lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : J'ai los doigts.. (comment ?). — Patoche ne peut pas approcher... (quoi? pour- quoi ?). — Le médecin posa un petit appareil pour... — Vous lui forex vous-méme manger la soupe parce qu... — L'enfant est gué (de quoi ?). 24. DU VOCABULAIRE AU_PARAGRAPHE 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : C'est une maladie que je connais bien : C’est un camarade que... — Le médecin posa un petit appareil qui maintenait les doigts écarlés : L’automobiliste se servit de... — Patoche fut bientét trés malheureux de ne pouvoir se servir de ses mains : Jean éprouva une grande peine de... REDACTIONS 1, IL FAUT TRAVAILLER (/” année). 1. Que fait Pabeille quand le soleil se e? — 2 Que fait Paraignée dans un coin sombre de la maison ? — 3, Que fait la fourmi? — 4. Que fait le chat an gre- nier ? — 5, Que font : Pécureuil sur le cha taignicr ? le chien de berger ? le boeuf de labour ? — 6. Que fait l'enfant paresseux ? —7. Que doit faire un bon écolier ? 2. L'EVEIL DE VOTRE VILLE (2° année). 4. De bon matin, qui passe dans votre rue, afin de vous procurer votre petit déjeuner ? — 2. Que font les ouvriers des champs ? — 3. Ceux qui tiennent des bouti- ques ? — 4. Votre maman ne commence- telle pas tét sa journée? Pourquoi ? 5. Quand yous yous rendez A l’école, la vie n’a-t-elle pas repris pariout? — 6. Et vous, que ferez-vous de yotre journée, que les autres ont si bien commencée ? 3. RETOUR DE CLASSE (2° année). 1. Vous avez des devoirs A faire, des legons A apprendre ? Quels ? — 2. La ten- tation du jeu; qui vous appelle A des jeux prolongés ? — 3. Pourquoi résistez-vous ? — 4, Avez-vous parfois cédé, et pourquoi ? — 5. Comment arrangez-vous votre table de travail, dans votre famille? — 6, Tra- vaillez-vous en silence? avec attention ? ANIMAUX SAUVAGES LECTURE Education manquée d’un renardeau. U faisait partie d’une famille prise dans un terrier que Ton avait défoncé. La mére avait été assommeée, ainsi que trois de ses fréres ou sceurs, lui seul avait cu la vie AULVE . Ce fut en vain que je m’évertuai A le familiariser avec moi par mes caresses, je n’y gagnai que @innombrables coups de dents... Mais jétais jeune et fort entété, je m’acharnai 4 ma tache de dompteur. Je me décidai 4 déménager mon éleve. Il fut installé dans un tonneau auquel on attacha sa chaine. Le tonneau fut placé dans une cour ouverte trés fréquentée par les gens de la maison. Ceux-ci n’eurent pas plus a se louer de leurs tentatives pour entretenir des relations cor- diales avec Nicolas... D’autres habitants du lieu: des pigeons, des poules, des canards, eurent bien da raisons de se plaindre du commensal que je leur avais imposé. Lorsque, attiré par les restes que le sacripant avait laissés dans son écuelle, l'un deux s’approchait du tonneau, Nicolas, tapi dans Yombre, s’élancait, ne manquant que rarement de le saisir et lui faisant payer de la vie le péché de gourmandise... > Un matin, au saut du lit, je trouvai Nicolas étendu tout de son long, devant son tonneau, les yeux clos et sans mou- vement. A plusieurs reprises, je passai ma main sur sa téte, 36, DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE et, pour la premiere fois, il n’essaya pas de me mordre. J’en conclus qu'il pouvait étre fort malade. Je n’eus pas plus tét laissé tomber le collier et Ia chatne que le scélérat, subitement ressuscité, était sur ses pattes. Avant que j'eusse eu le temps de faire un mouvement, il avait passé entre mes jambes, s’était jeté dans le massif; je l'apergus qui gagnait le bois en traversant le potager A une allure indi- quant qu’il se portait bien. De Cuprvitte, Bétes et gens, (Flammarion. Mots expliqués. — terrier: trou creusé dans la terre ol se retirent certains animaux; — je m’évertuai: je fis des efforts; — dompteur: celui qui, dompie, qui soumet, qui apprivoise; — relations cordiales: rapports amicaux; — commensal: qui mange A la méme table, qui vit auprés de..; — tapi: caché et accroupi; — allure: manidre Waller, de marcher. Exercice d'élocution. — 1. Comment avait-on fait pour prendre les renards? —~ 2, Par quoi commenca le dressage du renardeau? — 3, Ce début fut-il heureux? — 4, Comment se conduisit-il dans son nouveau logement: 4° & l’égard des personnes; 2° A l'égard des autres animaux ? — 5, Quelle ruse employa Nicolas pour tromper son gardien? — 6. Que fit-il dés quiil fut libéré de sa chaine? — 7. Quel détail vous montre quil wétait pas malade? — 8. Avez-vous vu des animaux sauvages domesti- qués et dressés 7 ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1, LES NOMS. — Faites entrer les noms suivants dans de courtes phrases. le renard Ie blaireau Ie loup la fouine le chat sauvage Pécureuil te furet Ia belette le rat le putois. le sanglier la souris Ia loutre ours Te campagnol Exercices. — 1. Complétez la liste précédente en nommant d'autres animaux habitant la monta- ane, les bois, les champs. — 2. Un jeune renard S‘appelle renardeau, Comment s'appelle un jeune lion? — ux petit loup? — une petite souris? — : le petit de la chévre? — un jeune dindon? — le petit de ia vache? — une jeune perdrix? — une petite caille? — un petit ours? —un petit rat? 2. LES ADJECTIFS, — Trouvez un nom danimal qui convienne aux adjectifs suivants : Le... est féroce. La ..., méne une vie raine. Le wa. est Ie dévastateur le plus or des clapiers. Le ..... est trés rusé et varie d'une maniére déconcertante ses moyens diattaque des poulaillers, La .... est vorace de poissons. Le .... et le wu. sont dangereux pour les récoltes de “mais et de betteraves. Le wun grignote et ronge sans merci les gerbes de blé mar. Le .... a, paraitil, un regard pergant et une agilité surprenante. ANIMAUX SAUVAGES 27 Exercice, — Trouvez les adjectijs qui convienuent aux noms. Le museau du renard est pay sa queue est &. La démarche de lou est 1. celle de Pécureuil est, au contraire, trés lég.. Les yeux du loup sont br.. dans la nuit, Les dents du luret son long... et point... Le corps de la belette est all. et fluet. La loutre plonge dans les rivigres avec une agilité surpr.. . LES VERBES. — Trowvez un sujet pouvant convenir aux verbes fessous : rugir grignoter ronger saigner chasser iureter dévaster pécher surprendre surveiller dévorer hurler slapir sauter grimper dévorer Exercices, — 1, Trouvez trois actions pouvant étre faites par le renard, par le iuret, par lécureuil, par le loup. ~ 2. Donnez un complément direct a; chaser, surprendre, grignoter, surveiller. — 3. Donnez un complément circonstanciel de lieu ou de maniére 4: sauter, grimper, pécher. APPLICATIONS GRAMMATICALES Pluriel irrégulier des noms. — Les noms terminés par ‘enn dl’ | au ou eu prennent un x au lieu d’un s. | Verbes du 1¢r groupe. — Terminaisons du passé simple : | i, as, a, ames, dtes, érent. 4. NOMS. — Mettez au pluriel les expressions suivantes : Un renardeau rusé et sauvage, Un lionceau dréle et amusant Un veau maladroit et goulu. Un corbeau lustré et défiant. Un tonneau percé. Un chapeau déformé et sali Un feu ardent Un veeu exancé 2, ADJECTIFS. — 1. Releves les dix noms des deux premiers alinéas de la lecture, et ajoutez une épithete & chacun d’eur. — 2. A l'aide des mots suivants : dompteur, louer, raison, main, habitants, formes des adjectifs terminés par able. 3. CONJUGAISON. — 1. Dans le deuxiéme alinéa de la lecture, releves les cing verbes employés au passé simple. — 2. Conjugues aw passé simple : Je trouvai Nicolas les yeux clos. — 8. Conjuyues ee méme verbe a V'imparfait. — 4. Transerivez le quatriéme alinga de la lecture en employant V'imparjait 28 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE I(t" année). Croc-Blanc. Croc-Blane est un tout jeune louveteau gris qui ne connait que la taniére ot il est né Un jour que sa mére était partie chasser au dehors, le louveteau, abandonné a lui-méme, gagna Vouyerture de la caverne. Jack Loxpox, Croo-Blanc, trad. (Cri +) 1. Orthographe d'usage. — 1. Eerivez, en les épelant, les mots qui sont en italique. — 2, Epelez les mots ; tabatire, chatitre, taniére, lumiére, fermiére, ratigre, barriére 2. Grammaire, — Releve: les huit noms de la dictée et écriveztles au pluriel, DICTEE II (2° annee). L'ours aux pralines. Il était en porcelaine et habitait un coin de la cheminée, assis sur son arriére-train. D'aprés une convention passée avec tante Claire, chaque fois qu'il avait la téte tournée de cété, c'est qu'il contenait dans son intérieur une praline ou un bonbon 4 mon intention. Quand javais mangé, je lui remettais soigneusement la figure au milieu pour indiquer mon. passage. P. Lori, Le yoman d'un enjant. (Calmann-Lévy.) Orthographe d’usage. — 4. Epelez les mots en italique. 2. Rapprochez : bonbon, bonbonniére, embonpoint, néanmoins. 2. Grammaire, — 1. Transcrivez la dictée au présent de Tindicatif. = 2% Qwest-ce quiune tante? une tente? un coin? un coing? — 3. En posant avant chaque verbe la question: qui est-ce qui? trouver le sujet de Vaction. DICTEE Ill (2 année), La tortue. Une fortue se promenait sur le fapis d'une pelouse. Bop, qui promenait aussi, fit curieusement le tour de cette carapace qui Vintriguait fort. «C’est un lézard», pensa-t-il, qui s’est caché 14 dedans. Chassons le lézard.» Il se préci- pita, mais la téte disparut avec une telle prestesse qu'il heurta son museau contre la carapace. Il recula ayec un ANIMAUX SAUVAGES 29 aboiement indigné. La téte reparut aussitét. Vingt fois de suite il s’élanga, vingt fois la téte disparut. H, Grivnis, Mon chien Bop et ses amis. (Plon.) 1, Orthographe d’usage. — 1. Epelez et éerivez les mots en ita- ligue. — 2. Remarquez Vorthographe de: une tortue, une verrue, une battue, une sangsue, une vue, une revue; — un lézard, un bazar, un hangar. 2. Grammaire. — 1. Soulignes d'un trait les verbes a Vimparjait et de deux traits les verbes au passé simple, — 2, On dit : Vaboiement du chien, mais: le ... du loup, le glap.. du renard, le gr. de Tours. — 3. Donnez un synonyme de: chassons, disparut, prestesse. RECITATION Le petit lapin. Dans le pré qui, vers Peau dévale, Un lapin sauvage détale. Un saut bref, un rapide élan, Et, montrant son panache blanc, II fuit vers la forét prochaine. Une toufje de marjolaine Liarréte un peu. Faisant le guet, Il entrouvre un ceil inquiet, Et seule son oreille bouge. Un bond brusque dans le foin rouge, Et wentendant plus aucun bruit, Le nez au vent, humant la nuit Ow déja la lime se leve, Assis sur son derriére, il réve... Jeanne Myevic. Mots expliqués. — dévale : va vers, la vallée, descend; — détale + part précipitamment; — panache : ici, la petite queue du lapin; — marjolaine : plante parfumée: — faisant le guet : épiant, surveillant; — fumant : avalant en respirant EXERCICES DE STYLE (D’aprés Ja lecture.) 4, COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : On avail défoncé le terrier... (avee quoi ?) — Je ne pus le domestiquer... (malgré quoi ?) ~ Nicolas s’élaneait.. (sur qui?) — Quand je le vis immobile, je conelus... (quoi ?). 30 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 2, COMPLETEZ L'IDEE SUGGEREE PAR LES DEBUTS SUIVANTS : Je ius installé dans une chambre oi... — Lorsque je m’approchais du tonneau... — Un matin, au saut du lit, j’apergus sur les toils... REDACTIONS 1. LES SINGES AU JARDIN DES PLANTES (7"° année). 1, Oa sont-ils enfermés ? — 2, Décrivez la téte, les oreilles, les yeux, les pattes, la queue. — 3. Grimpent-ils facilement ? — 4, Observez-les quand ils épluchent une chataigne. 2. UN MONTREUR D'OURS (2° année). 1. Observez ’homme : comment est-il habillé? — 2. Que tient-il en ses mains ? — 3. Observez Vanimal: faites son por- trait. — 4. Que fait-il? — 5, Est-il léger et gracieux quand il danse ? — 6, Obéit-il toujours 4 son patron? — 7. La quéte. — 8. Vos réflexions. 3. LES SINGES ET LE COLPORTEUR (2° année). — 2. Ot sont ? is? — 3. Que fait le colporteur fatigué ? — 4. Q -il mis sur sa téte ? — 5, One font les singes pendant son sommeil ? — 6. Que voit-il et que [ait- il 4 son réveil ? — 7. Comment répondent les singes ? — 8. Comment se termine la scéne ? — Réflexions. CHIEN ET CHAT LECTURE Deux ennemis irréconciliables. (Jip et Puss (le chien et le chat) sont deux ennemis mortels. Trott a entrepris de les concilier. Aprés les avoir bien chapitrés isolément, il leur ménage une entrevue.) Quel spectacle! Puss est acculé dans un coin, son dos est bossu comme celui d’un dromadaire. Ses joues sont gonflées, sa gueule est fendue jusqu’au cou. I] jure et crache comme un furieux. Il a lair d'un fagot d’épines : toutes ses grifles sont dehors, et il les allonge avec des détentes brusques dans la direction de l'ennemi. Jip exécute devant Jui une danse menacante. Il aboie de toutes ses forces, se dresse sur ses pattes de derriére, puis se tapit contre le sol ct bondit en sorts de Puss fonctionnent avec une pré jp pousse un hurlement plaintif et bat en retraite. Puss, dun bond adroit, s’élance sur la bibliothtque. Ses grilles sont ornées d'une be touffe de poils noirs qui manque au front de Jip. Pas de chance ! Trott saisit Jip par son collier. I] lui donne deux ou trois tapes sur la téte, l’oblige 4 s’asseoir et le maintient de toutes ses forces. Puss est horriblement nerveux. I] est accroupi dans une pose pleine de défiance. Ses yeux tout ronds_brillent comme deux globes électriques. Sa queue se balance de droite 3a DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE et de gauche d'une manitre fébrile. De son gosier s’échappent des modulations prolongées, De temps en temps, ca monte trés haut comme un sanglot aigu, et puis ¢a se termine en un grondement haineux... La situation n’est pas encore bonne, loin de IA! Licurenaeeer, Mon petit Trott, (Plon.) Mots expliqués. — acculé : posté dans un endroit of Yon ne peut plus reculer; — détenies : mouyements brusques provoqués comme par un ressort; — if bat en retraite : il se retire de la lutte; — accroupi : assis sur ses talons, sur sa croupe: — jébrile : excess ordonnée; — modu- lations ; inflexions variées de la voix Exercices d'élocution. — 1. A quoi se prépare Puss dans son coi — 2. Comment commence-til la bataille? — 3. Et Jip, de son cdté, que fait-il? — 4, Pourquoi Jip pousse-t-il un hurlement ? que Ini est-il arrivé ? — 5. Pourquoi Puss, s'élanc sur la biblicthéque ? — 6. Quelle est le signe de sa victoire? — 7. Qu’est-ce qui montre que Ia bataille pourrait bien reprendre ? — 8. Faites le portrait de Puss juché sur la bibliothéque. ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS, — Faites entrer chaque nom dans une courte phrase. le chien Ja chaine les égratignures les crocs la niche Jes miaulements Jes morsures Ja garde Ie ronronnement Jes aboiements Ie cl les caresses le collier Jes grifles la chasse Exercices, — Trowve: le nom réclamé par le sens: garde, chenil, crocs, laisse, jappement, grifles. hypocrisie. On dit : les aboiements du bouledogue et les .. du caniche. Tout Ie monde connait Pu. du chat. Pierre, mets le chien en wn, car il pourrait. nous Schapper Baptiste, nettover le www. avec soin, Ia meute va rentrer de la chasse. Nous avons un bon chien vons dormir tranquilles. Mefiez-vous des ..... du chien et des sen; NOUS POU de Minet. 2. LES ADJECTIFS, — Remplacez les adjectijs en italique par des adjectifs de la lecture voulant dire la méme chose + Son dos est arrondi comme celui d'un droma- daire. Sa gueule est ouverte jusqu’au cou. Il allonge ses grilles avec des détentes rapides. Les grilles du chat sont parées d'une belle toulle de poils. Sa queue se balance d'une maniére désordonnée, Les grifles du chat fonetionnent avec une précision merveilleuse, Exercice. — Formez un adjecti{ avec les noms suivanis : mort bosse jone furie menace plainte haine nerf CHIEN ET CHAT 33 3, LES VERBES. — Trouvez un sujet au pluriel pour chacun des verbes suivants : grifler veiller Icher aboyer gronder réder bondi guider miauler poursuivre égratigner tire sur Ia chaine garder japper ronronner ——_mordre 4. LE SUPFIXE MENT. — Le lurlement marque Vaction de hurler, De mame, quiest-ce que : le miaulement? Vaboiement? le grondement ? le sifflement ? le balancement ? le braiment? le retardement ? le bélement ? APPLICATIONS GRAMMATICALES 1. L’adiectif qualificatif s'accorde en genre et en nombre avec le mot auquel il se rapporte. 2. Les terminaisons du futur simple pour le fer groupe de verbes sont : ! . erai, eras, era, erons, erez, eront. 4, NOMS et ADJECTIFS. — 4. Mettez au pluriel les expressions suivantes + un ennemi mortel, des... un fagot pesant, des. une entrevue orageuse, des... une pate cassée, des... un spectacle curieux, des... un cri plaintif, des... une joue gonflée, des... un bond adroit, des. 2. Cherchez dans la liste suivante ['adjectif qui comvient au nom, et faites-les aecorder entre eux : sorti, puissant, plaintit, noir, rond, long, aigu, furieux. une queue ..... des ressorts des griffes ..... des yeux des hurlements ..... des sanglots des poils . une mine un cri. 2, VERBES. — 1. Releves les verbes du 1* groupe employés dans le n° 2 de la lecture. — 2. Employez-les & la 3° personne du singulier du futur en variant le sujet, — 3. Mettez au futur le verbe entre paren- theses ; Au moment voulu, Puss (allonger) ses griffes vers le chien, Jip (pousser) un hurlement plaintif. Demain, je ne (manguer) la classe. Tu te (balancer) sur mon escarpolette. Nous nous (échapper) au plus t6t de la salle 4 manger. Vous (terminer) vos devoirs avant de jouer. Ils (exécuter) des mouvements gracieux. Vocamusaine av Panagnapas. — N° 410. a 34 DU VOCABULAJRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE 1 (0 année), Crapo, le chien du feinturier, La semaine dernitre, Crapo tomba dans un baquet de tein- ture verte et il en sortit... yous concevez dans quel état. C’était sfirement de la bonne teinture vert pomme, si bien que, depuis lors, Crapo est resté vert, tout vert, vert A perpétuité. Le Moves, Contes de la vieille Fantic. (Hachette.) 1, Orthographe d'usage, — 4. Epelez les mots en italique. — 2. Epelez et derivez 1 feinture, ceiniure, ct tenture, dentelure, 2, Grammaire. — Ferivez au pluriel: wn baguet renversé, um rameau vert, la semaine passée, un chien aboyenr et méchant, DICTEE U1 @ année), Mon beau chat, Mititi était un chat de gouttiére a poils ras, A longue queue, avec des oreilles tres grandes, des taches jaunes et blanches sur tout le corps. Sa fourrure était épaisse et douce comme un velours. Ses yeux d'or vert ayaient une pupille tantét mince comme un fil, tant6t grande, Il n’était pas rare de le yoir 4 Vaffiit, Ramassé sur |vi-méme, immobile, mais prét 4 bondir, il attendait, 1, Orthographe d’usage, — 1. Epeles les mots en italique, — 2. Rap- proche: : goutte, gouttitre, égouttoir, gouttelette, ef : le gofiter, bondir et prés de la porte. godtter, prét a 2. Grammaire. — 4. Rel 2a) les adjectils masculins; b) les adjectits féminins, — 2. Quel est le feéminin de : ras, vert, mince, ramassé, immobile, prét? (Rappelez les régles). — 3. Analysez : Sa fourrure et douce. — 4. Que signifie : tre A Vafidt? sa fourrure ? bondir ? Epaisse et DICTEE HIG» année), Les chats de grand-pére, Mon grand-ptre avait trols chats qu'il aimait beaucoup et qui l'aimalent aussi pas mal; la preuye, c'est que chaque soir ils allaiont @ sa rencontre jusqu’au coin de la rue, tous en front, leurs trois queues en lair, et [4, faisaient des renrons, récor- pensés par des caresses. Aprés cela, les chats se mettaient de nouveau en marche, tous trois en front, leurs trois queues CHIEN ET CHAT _ 38 en lair, et ils cheminaient devant lui jusgu’d la porte de la maison, car ils savaient qu’on ne dinait pas avant l'arrivée de grand-ptre. D'aprds F, Axtne, Contes en cent lignes. (Fasquelle.) 1. Orthographe d’usage. — 1. Epelez les mots en italique, — 2. Rap- prochez : iront, frontal, frontiére, ef : fond, fondation, fondriére. 2, Grammaire. — 1. Relevez les verbes employés & la 3 personne du singulier, puis ceux qui sont de la 3° personne du pluriel. — 2. Transcrivez la dictée comme sil sagissait d'un seul chat, en opérant les suppressions qui simposent. — 3. Que signifie : tous en front? ils cheminaient ? RECITATION Le petit chat. 4. Il ne sait pas encor s'amuser 4 grand’chose : Il grignote le coin d’un gros livre; son nez, Qui semble une framboise humide, tendre et rose, Révéle les objets 4 ses yeux étonnés. 2. Son petit corps trop bien nourri vacille et roule; Il s‘avance, charmant et gauche, en trébuchant; Il jure au seul aspect du chien et de la poule, Et fait tout ce quwil peut pour avoir lair méchant! 3. Aprés de vifs débats, il s’engourdit; sa téte Dodeline, cherchant un bord de robe, un creux De coussin.. Il s'endort et doit réver qu'il tette, Car sa bouche remue et s’ouvre : il est heureux. Amélie Murat, Le livre de poésie, (Sansot.) — révéle ; fait connaitre; — — dodeline » balance lentement Mots expliqués. — grignote : vou; vacille : chancelle; — gauche : maladroit fa téte, EXERCICES DE STYLE Wrapres Ja lecture) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : Le dos... (de qui?) est bossu comme... (quoi ?), — Il est fort en colére... (contre qui ?). — Jip excite son ennemi... (par quel moyen ?), — Ul hurle plainti- vement.. (pourquoi ?), — Trott donne des tapes & Jip... (pour- quoi ?). 36 . DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Il jure et crache comme un furieux : Jean erie et... — Jip exécute devant lui une danse mena- gante : Le singe accomplit... — Trott saisit Jip par son collier ; Paul prend... — Quel spectacle | Puss est acculé dans un coin: Quelle horreur ! Henri... REDACTIONS 1, MON CHAT (1 année). 1. Possédez-vous un chat? — 2. Quelle est la couleur de son poil ? — 3. La forme de sa téte? — 4, Comment sont ses oreilles ? — 5, Dites ce que ses yeux ont de particulier. — 6. L’avez-vous observé quand il baille ? qu’avez-vous vu ? — 7. Par quoi ses pattes se terminent-elles? — 8. Comment est sa queue? — 9. L’aimez- yous? pourquoi ? 2. LE CHIEN SAUVETEUR (2° année). 1. Qui s'amusait sur le pord de Pétang ? — 2, Avec qui? — 3. Qui est-ce qui gam- badait A leurs cétés? — 4. Qui a glissé dans Peau et se débat? — 5. Que fait alors Sultan? — 6, Comment saisit-il le petit garcon ? — 7, Que deviennent-ils tous les deux? — 8. Que fait Sultan sur le rivage ? et l'enfant ? 3. LE PETIT CHAT PERDU (2° année). 1. Cest Phiver, la nuit vient... « Qui a miaulé 1A, contre le mur?», dit Ginette. — 2. Cest ..... — 3. Que fait Ginette ? — 4. Et le chat effrayé ? — 5. Devant le feu: obseryez le petit chat : est-il heureux ? — 6. Le voila devant la soucoupe de lait: que fait-il ? et Ginette ? — 7. Sont-ils main- tenant bons amis ? — 8, Voila un nouveau pensionnaire qui sera bien soigné ! LE CHRETIEN DEVANT LA MORT LECTURE La mort de Blaise Pascal. I désirait mourir comme un pauvre. Il avait abandonné a une famille able sa propre chambre, afin de mourir chez les autres, recueilli par pitié. I] alla chez sa sceur. Ses douleurs de téte étaient affreuses et augmentaient toujours, mais il les soufirait comme tous ses autres maux, sans se plaindre. Il avait plusieurs fois jait Taveu de ses fautes & son curé, dans des sentiments de grande humilité, Il munier; l'amour de Jésus était chez lui d’une extréme violence, et sa plus grande peine, de ne pouvoir recevoir lhostie consa- erée, car il ne pouvait rien garder dans son estomac délabré. Vers minuit, il tomba dans une convulsion si grave qu’on le crut mort. On alla chercher le prétre qui arriva portant le viatique + « Voici, dit-il, Notre Seigneur, voici Celui que yous avez tant désiré. » A ces paroles, Pascal sembla se réveiller de son sommeil de mort et se souleva, pour recevoir Jésus avec plus de respect. Il versait des larmes de joie, quand il eut communié. Il répondait aux priéres, et s’écria : « Que Dieu ne m’abandonne jamais! » Alors il retomba dans ses con-ulsions, et mourut ainsi, dans le plus ardent acte de cha- rité. Pascal mourut comme doivent mourir les chrétiens, dans Yunion avee Jésus. 38 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE Mots expliqués. — jaire Paveu de ses fautes : se confesser A un prétre; — convulsion : soufirance qui jette le patient dans un état de si grande faiblesse qu'il semble sur le point d'expirer; — le viatique c'est la com. munion que lait 'agonisant et qui Vaide 4 tranchir la voie de Ja, mort; — Facte de charité : c'est Vacte d'union & Jésus que le chrétien doit souvent sépéter, et surtout & l'heure de la mort. Exercices d’élocution. — 1. Qu'avait fait Pascal, afin de mourir comme un pauvre? — 2, Comment soufiraitil? — 3. Rtait-il impatient ? 4 Quel était son plus grand désir? — 5. Que dit le prétre, pour le ler? — 6. Que fit Jésus pour son serviteur ? — 7. Quels étaient les sentiments de Pascal? — 8. Comment doivent mourir les vrais chrétiens ? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1, LES NOMS. — Faites oralement de courtes phrases oft entreront les mots suivants : le froid Jes pritres es croix la misére les cierges les caveaux le croup les couronnes la tristesse la mort le cimetigre Ja vie future le prétre les tombes Ie ciel Exercices, — 1. Comment s'appelle : celui qui agonise? un char qui transporte les morts ? une sonnerie de clocher pour un enterrement? ~ 2. Qu'est-ce qu'un cadayre? un convoi? le service religieux ? — 3, Quelles fleurs voyez-vous dans les cimetidres? — 4, Qu'est-ce qu'une fosse? une tombe ? a. LES ADJECTIPS. — Remplacez les points par Cun des adjectifs sui- vants et réglez Paccord : ioudroyant, doux, tombal, vésigné, délaissé, fleuri, religieux, funébre. On ne s'attendait pas Aun dénouement si brus- que ; sa mort a été .... L’herbe pousse sur cette tombe : elle est complétement .... Celleci, au con- traire, est toute mj la maman’ vient pleurer et prier pour son jeune enfant disparu. L’agonie de Marcel iut ..... Cette pierre .... porte le nom et les titres d'un grand bienlaiteur de la ville, Le convoi .... était interminable. Les parents du défunt se sont enfin ui Ia religion les y a aidés Exercice. — Trouvez une épithéte pouvant convenir aux noms suivants : des fosses wun des enterrements my des cercucils my des cimetiéres .. des parents ...., des morts 3. LES VERBES. — Qui esi-ce qui peut jaire les actions suivantes + eaterrer garder le souvenir — expirer respecter sangloter mourir graver entretenir oublier agoniser lélaisser pier ereuser Ja fosse — soufirir regretter LE CHRETIEN DEVANT LA MORT ® Exercice. — Trouvez un complément direct a + enterrer, oublier, graver, délaisser, visiter, entretenir, regretter. 4. FAMILLES DE MOTS. — Les mots : terre, enterrer, enterrement. déiérrer ont une partie commune + terre; ils sont de la méme famille. — Recherchez les mots de la famille de : mort, couronne, mal. APPLICATIONS GRAMMATICALES ["4iGused uncadiect# qualifie:slnsicursinoms de’senre aie: | rent, il se met au masculin pluriel. Les terminaisons du présent du conditionnel 1° groupe | sont | erais, erais, erait, erions, eriez, eraient. 4, NOMS. — 41. Relevez les noms communs de la lecture, en les mettant au pluriel s'ils n'y sont pas, — 2. Faites de méme pour les adjectifs. — 3. Dans la cinquiéme phrase de la lecture, trouvez les compléments des noms suivants ; aveu, sentiments, 2. ADJECTIFS. Réglez l'accord de Vadjectif en italique dans les expressions : Ils désiraient mourir comme des pauvre. Ils font la charité a des familles misérable. Les sentiments de ces chrétiens sont ardent, et leur ferveur est profond. Nos douleurs sont affreux, mais semblent doux, quand nons les comparons & celles, terrible, que souffrit Jésus, Nous désirons mourir entre les bras accueillant de notre Sauveur. 3. VERBES. — 1. Conjuguez au présent du conditionnel le verbe fermer les yeux, suivi d'une condition. (Ex. ; Je fermeraiy les yeur si je powvais.) — 2. Conjuguez de méme ; allumer Ia bougie; désirer Ie viatique; communier avec ferveur. ORTHOGRAPHE DICTEE I (i année), Le cimetiére. Il est pour nous I'endroit sacré, le champ du repos, oi: les corps attendent le réveil de la résurrection. Les tombes né doivent pas étre seulement fleuries ; elles doivent suggérer nos priéres. Les fleurs sont périssables; nos priéres montent vers Dicu. 2 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 1, Orthographe d’usage. — 4. Lisez attentivement et épelez les mots en italique. — 2. Comparez : le champ, le chant; — suggérer et sugges. tion; — périssable ct impérissable. 2. Grammaire. — 1. Relever les verbes de la dictée. A quels temps sontils employés? — 2. Jusiijiez : fleuries, périssables, — 3, Pourquoi : attendent, doivent, montent ? DICTEE Il (@ année). La mort de grand-pére. Un soir, il est rentré, ayant prs froid dans sa vigne qu'il taillait. Tl se coucha avec Vidée bien nette que c’était fini. On alla chercher le médecin, mais grand-pere haussa les épaules et tourna le nez dans la rvelie, faisant semblant de dormir. Il recut la visite du prétre et mourut au petit jour a Pheure ot les vignerons, la hotte au dos, sen vont porter la terre. Daprés E. Mosety, Le rouet d'ivoire 1, Orthographe dusag Epelez les mots en italique 2. Comparez: ayant pris et i prit; — il a mis et il mit; — haussa, la hausse; — la hotte et Phéte. 2. Grammaire. — 1. Remarquez: net, nette; — cadet, cadets fluet, fluette (Rappelez les 6 adjectifs qui ne doublent pas le’ t). — 2. O1 a écrit: chercher et dormir a T'infiniti. Pourquoi? — 3. Que désigne ici le mot ruelle? A-til toujours ce sens? DIC’ M1@e année). Un enterrement breton. Une charrette trainée par des beeufs a paru sur la place et s'est arrétée devant le portail de }'église. Un mort était dessus. La foule survenue se taisait. Les hommes restaient découverts et les boeufs accouplés, remuant Jentement la téte, faisaient crier leur gros joug de cuir. On a descendu le mort de la charrette. On I’a entré dans l’église et déposé sur un brancard. Un flot d’hommes et de femmes a suivi... et le service a commencé, G. Fravserr, Par les champs et par les gréves. 1, Orthographe d'usage. — 4. Regardez attentivement les mots en italique, — 2. Remarquez: charrette, charron, charrier, mais: chariot; — braneard, brancardier, et kangar, bazar. 2. Grammaire. — 1. Expliquez l'accord dans: slest arrétée, se taisait, découverts, accouplés, d’hommes ct de femmes. — 2. Analyser: Les hommes restaient découverts, — 3. Donnez la famille de char. LE CHRETIEN DEVANT LA MORT “o RECITATION Le cimetiére du village. 1. Jai revu le cimeticre, Du bon pays d’Ambéricux Qui ma fait le coeur joyeux, Pour la vie entiére. 2, Et sous la mousse et le thym, Prés des arbres de la cure, J'ai marqué ta place obscure Ou quelque matin, 3. Libre enfin de tout fardeau, irai tranquillement faire Entre mon pere et ma mére, Mon dernier dodo. G. Vicame, Emaux bressans. Mots expliqués. — cure ; habitation d'un curé; — place obscure : endroit retiré, peu connu, peu fréquenté; — fardeau : ici, préoccupations, souci. Les idées. — Constatez qu’en effet Tauteur est joyeux, Il parle gaiement de sa dernidre demeure : cli, plus de soucis, et le plaisir d’étre a cété des siens. » EXERCICES DE STYLE (Wiaprés Ja lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : Le chrétien soutire tous ses maux.., (comment ?), — Si nous aimons vraiment, Jésus, notre plus grande peine doit étre, quand nous sommes malades, de... — A Varrivée du prétre, le malade se souleva pour... 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Vers minuit, il tomba dans une convulsion si grave qu’on le crut mort : Vers quatre heures, le ciel devint si noir que... — Tl versait des larmes de joie quand il ent communié : Il tomba dans un projond chagrin quand... — Paseal mourut comme doivent mourir les chrétiens, dans l'amour de Jésus = Ce soldat mourut comme... DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE\ REDACTIONS 1, SUR LA TOMBE DE SA MERE (1° année). 1. Jacques est yenu au cimetitre pour revoir sa maman. — 2, Qui Faccompagne ? que 6 Comment se termine la 2. LA MORT DU LEZARD (2° année). 4, Minet a bondi sur sur Ja margelle du puits: il tient un Iézard. Décrivez V’afftit de Minet, son bond. — 2. Il joue avec sa proie : comment le lézard essaie-t-il d'échapper 4 l’étreinte ? — 3. Décrivez les mouyements des deux bétes : comment Je chat s'amuse-t-il? Comment le lézard résiste-t-il ? — 4. Un coup de patte brus- que: que devient le Iézard? — 5. Que fait Minet aprés avoir tué sa proie ? 3. UNE LUTTE A MORT : FOX-TERRIER CONTRE RAT (2* année). 1. Le fox a flairé le rat: que fait-il pour Yobliger 4 quitter sa retraite? — 2. La fuite éperdue du rat : ot va-t-il ? comment échappe-t-il ? — 3, Le bond du fox : obser- vez son agilité. — 4. Comment metil a mort son ennemi? — 5, Le rat, léchine broyée, git par terre. Que fait du cadavre le fox irrité ? LA CHASSE LECTURE La chasse aux loups en Russie. On se met trois ou quatre chasseurs avec chacun wn tusil a deux coups, dans une troika.. La troika est une voiture quelconque attelée de trois chevaux. De ces trois chevaux, celui du milieu ne doit i is quitter le trot, ceux de droite et de gauche ne doivent jamais quitter le galop.. Un cocher dont on est stir conduit la troika... A Farriére de la voiture, avec une corde ou une chaine pour plus de stireté, on attache un jeune cochon... Le jeune cochon est douillettement transporté dans la voiture jusqwa entrée de la forét, oi Pon compte commencer Iz chasse. La, on le descend, et le cocher lache les chevaux, qui partent. celui du milieu trottant, ceux des deux ailes galopant. Le jeune cochon, peu habitué A cette allure, pousse des plaintes qui dégénérent bientét en lamentations. A ces lamen- tations, un premier loup montre son nez, et se met 4 la pour- suite du cochon, puis deux loups, puis trois loups, puis dix loups, puis cinquante loups. Tous se disputent le jeune cochon. se battent entre eux pour en approcher, hui allongeant, Pur un coup de griffe, ’autre un coup de dent. Des lamentations, le pauvre animal passe aux cris désespérés. “ DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE Ces cris vont éveiller les loups dans les profondeurs les: plus reculées de la forét. C’est alors qu'il est urgent d'avoir un bon cocher. Les chevaux, qui ont pour Jes loups une horreur instine- tive, deviennent insensés. Pendant tout ce temps, les chasseurs tirent au hasard, le cochon crie, les’ chevaux hennissent, les Joups hurlent, les fusils tonnent. Diaprés A. Dumas, Impressions de voyage. (Calmann.) Mots expliqués. — trot: allure entre le pas et le galop) — galop : la plus rapide des allures du cheval; — douillettement : doucement, deéli- catement; — dégénérent : changent de nature; — larnentations : accompagnées de cris; — urgent; pressant et nécessaire Exercices d’élocution. — 1. Que remarquez-vous de bizarre dans Vallure des trois chevaux ? — 2, Pourquoi le cochon est-il dabord tans porté douillettement dans la voiture? — 3. Que signifie : le cocher lache les chevaux ? Comment faitil? — 4, Pourquoi le cochon pousse-til des plaintes ? — 5. Quel est le résultat de ces lamentations ? — 6, Comment expliquez-vous cette ruée de loups sur la pauyre béte? — 7 Pourquoi gstil nécessaire avoir un bon cocher? — 8, Détailler le tintamarre final de ta chasse. ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — Faites oratement de courtes phrases avec les mots suivants Ie le gibier & poils Ie pidge le les chiens la garenne le le cor de chasse le clapier le le chasseur Ie fusil le gibier & plumes le furet Je plomb Exercices. — 4. Citer les lieux of d'ordinaire on chasse le lidvre et le lapin, le renard, le blai- veau, le sanglier, le chamois, les canards sauvages, le loup. — 2, Savez-vous ce qu'est la chasse A courre? Quelles personnes et quelles bétes y par- ticipent ? 2. LES ADJECTIFS. — 1. Trouvez deux adjecti{s contraires pour chacun des noms suivants un lapin un écureuil un loup un iuret un chien un libyre un chasseur un perdreau une gibeciére Exercice. — Achevez les comparaisons sui- vantes en ajoutant a chacune delles Tun es mots + renard, liavre, chien, chasseur, plomb. Il est fidele comme un petit .... Jean. se tirera Waffaire : il est rusé comme un ww. Cet enfant est lourd comme du H est aussi vantard qu'un... Ne yous fiez pas trop au courage d Pierre ! il est poltron comme un .... LA CHASSE 48 3. LES VERBES. — Trowvez un sujet convenable pour les verbes sui- vanis, mis d Vimparfait : guetter flairer sabattre tomber siffler saigner poursuivre claquer aboyer se sauver rappeler résonner chercher dégringoler retentir slapir . FAMILLES DE MOTS. — Gibier, gibecitro, giboyeux sont de la méme famille. Trouves trois mots de la famille de ;'faret, fusil, plomb, et employez-les dans de courtes phrases. APPLICATIONS GRAMMATICALES 1° Fonctions du nom : il peut étre sujet ou complément du verbe : a) Le loup a été tué. Qui est-ce qui a été tué ? b) Ona attrapé le renard au piége. On a attrapé qui? ott? 2° Révision de Vindicatii, 1° groupe. ——————S —— 4. NOMS. — 1. Trouvez le sujet : Qui est-ce qui: ... est trans- porté ? ... lache les chevaux ? ... povsse des plaintes ? — 2. Relevez huit verbes dans la lecture et donnes un complément 4 chacun d’eux (d'objet ou de circonstance). — 3. Trouves de méme un complément aux noms ou adjectifs suivants : un chasseur de .....; entrée de ; un chasseur honteux de sa m...; le trot du .....; la poursuite dos chevanx harassés de cocher du .....; un coup j le cocher effrayé par .....; V'arriére de Ja .....; les profon- deurs de la .....; une forét pauplée de . 2. VERBES, — 4. Mettes a U'imparjait les quatre premidres phrases de la lecture. — 2. Mettex au pluriel les expressions suinantes : Un loup montra son nez. Le chasseur rapporta un bntin abondant. Le lapin oulbuta dans V’herbe humide. Le furet s'engouffra dans la garenne et saigna un malheureux lapereau. Quand il ent apergu le chien, le perdreau resta immobile. — 3. Mettez ces phrases au futur. “46 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE. DICTEE 1 (#* année), Un chassour. Cétait un grand gaillard a favoris noirs qui faisait sonner toute une ferraille 4 chacun de ses mouvements, couteau de chasse, cartouchitre, boite A poudre, sans compter de hautes guétres bouclées jusqu’aux genoux et qui le grandissaient encore. 1. Orthographe dusage. — lique. — 2.Comparez : gaillard, compter de Vargent, conter un réci pelez attentivement les mois en ita- lard, vantard. — 3. Rapprochez : 2. Grammair des journanx, des — 1. Beriver au singulier ; des couteaux, des roseaux, ux, des travaux, des chevaux, des genoux, des joujoux. DICTEE I @ année). La chasse a |'éléphant. Tranquille, il mange. li se présente par Parrigre a travers les arbres. Du coin de lazil, il me surveille; Vherbe est courte, il s'avance en grondant. A dix pas, la balle le frappe derritre Poreille, & Pinstant od i} la souldve. Sa trompe se dresse, un long barrisserment emplit Yair; il se rue, broyant tout devant lui, et s*écroule. De Satr-Fioris, M’bala. (Berger) — 4. Remarques les mots en italique; lisezles 2. Comparez : Féveil, le réveil, il réveille, 1, Orthographe d'usage. - ese les syllabes, il surveifle. 2, Grammaire, — 1. Mettez 4 Vimparjait les deux de la dictée. — 2. Relevez les verbes du 1 groupe, et écrivez-les ensuite 4 la 1” personne du singulier du temps simple de Vindicatif. — 3. Analyse: : il me surveille; un long barrissement emplit Tair. DICTEE U1@* année). Un bon chien de chasse. Quand une poule d'eau passe & ma portée, il a une certaine fagon ironique de me regarder en rejetant en arriére, d'un coup de téte a l’artiste, deux longues oreilles flasques qui lui pendent dans les yeux; puis, des poses A l'arrét, des frétille- ments de queue, toute une mimigque d’impatience pour ne oe dire : « Tire. tire donc! » Je tire, je, manque. Alors; allongé de tout son. corps, ik baile et s‘étixe dun air las, découragé et insolent... (A. Dauber: igraphe d’usage. — 1, Lise: les ntots en italique en défachant ee. tse aD “9 Compare impatient, impatience, absent, neomce ef puissant, puissance; — la portée, la levée, In venue; Ia bathe (fous! dérivés d'un verbe). ae ire. — 1. Relever les noms sujets; les compléments de eee carapleinatils de noms. — 2. Sens de : irétillement de queue; mimique impatience; il baile LA_CHASSE RECITATION La plainte de Ia biche. 4. La bicke brame au clair de line, Et pleure & se fortdre les yeux : Son petit faon délicienx A disparte dans ta rutit brine, 2. Pour vaconter son injortune A la forét de ses aicux, La biche brame au clair de lune Et pleure a se fondre les yeux. 3. Mais auctme réporise, diucine A ses longs appels anxieux, Ef, le cou tendu vers les ciews, Folle @amour et dé ranevine, La biche pleure au clair de wre. M. Rouuner, La nateve. olhets gap Pe ela dee oop Vinge ei douleur. idées. — Le potte insiste sur les deux faits : la biche brame, et elle places ies ‘Détes seutitent done comme les hommes ? Donnezen quelques exemples. EXERCICES DE STYLE ('apris Ja lectures) 2, GOMPLETEZ LES PHRASES: SUIVANTES : Susign’d Ventrés do la. fordt, le jeune cochonm jut... — Les loups se hattent entre ot (pourquoi. ?). - Tk est urgent d’avoir un bon eoeher.. xs ry (pourquoi ?), - Les chasseurs tirent dw hasard... (pourquoi 2). a DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : La, on le descend, et le cocher liche les chevaux : Ici, on monte en voiture, et le postillon... — Les chevaux, qui ont pour les loups une horreur instinctive, devien- nent insensés : Les chiens, qui ont senti la trace... — A ces lamen- tations, un premier loup ‘montre son nez : A ces ¢ détonations, un imprudent lapin.. , REDACTIONS 1. UN CHIEN DE CHASSE (1 année). 1. En connaissez-vous un ? — 2. A quelle espéce appartient-il ? — 3, Est-il grand ou petit ? — 4. Comment est son pelage ? son museau ? ses oreilles ? sa queue ? — 5, Est- il bon chasseur ? — 6, Comment I’a-t-on dressé ? — 7, A quelle occasion a-t-il mon- tré ses qualités ? 2. LE RETOUR D'UN CHASSEUR (2° ann.). 1. A quelle époque plac.z-vous le fait ? ott? & quelle heure ?— 2. Postrait du chas- seur : sa taille, sa démarchc, ses habits, ses bottes, son carnier, son fusil. — 3. O& est son chien ? Décrivez son air aprés une journée de courses et de rechervhes. 3. LA CHASSE AUX PAPILLONS (2° ann.). 4. Quand commence-t-elle? Quel l'état du ciel? — 2, Avez-yous poursuivi quelque papillon? De quelle espéce? -- 3. Comment étaient ses ailes? — 4, Ra- contez les péripéties de yotre poursuite (courir, senvoler, se fatiguer, se poset, s'échapper, tomber de fatigue, capturer). — 5. Qu’ayez-vous fait du papillon capturé ? LE CIRQUE LECTURE La troupe du Signor Vitalis. Vitalis ouvrait la marche, la téte haute, la poitrine cambrée et il marquait le pas des deux bras et des pieds en jouant une yalse sur un fifre en métal. Derriére lui venait Capi, sur le dos duquel se prélassait M. Joli-Cceur en costume de général anglais... Puis, 4 une distance respectueuse, s’avancaient sur une méme ligne ce, Enfin je fermais la queue du cortége. qui, g) pacement indiqué par mon maitre, tenait une certaine place dans la rue... Notre salle de spectacle fut vite dressée; elle consistait en une corde attachée 4 quatre arbres, a former un carré long, au milieu duquel nous La premiére piéce terminée, Capi prit une sébile entre ses s de derrigre, commenga A dents et, marchant sur ses pati faire le tour « de honorable soci ». Lorsque les sous ne tombaient pas dans la sébile, il s’arrétait net, placant celle-ci dans intérieur du cercle hors de la portée des mains, il posait ses deux pattes de devant sur le spectateur récalcitrant, pous- sait deux ou trois aboiements et frappait des petits coups sur la poche qu'il voulait ouvrir. 50. DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE Alors dans le public c’étaient des cris, des propos joyeux et des railleries. Et le sou était finalement arraché des profondeurs ot il se cachait. H. Mator, Sans Famille, (Hachette.) Mots expliqués. — cambrée : qui resort, qui est, saillant; — se pré- lassait : afiectait une attitude commode et un air satisfait; — sébile : écuelle de bois ou de métal ronde et presque plate pour faire Ia quéte; — hors de la portée : en dehors de l'espace ot i main pouvait arriver, ~ récalei- trant : qui résiste avec humeur ou opiniatreté. Exercices ‘d’élocution. |. Que signifie : Vitalis ouvrait la marche? 2. Faites le portrait de Vit = 3. Qui était Capi? — 4. Comment se = 5. Avez-vous ‘vu des ,cortéges semblables ? — 6. En quoi consistait Ia salle de spectacle? — 7. Que fit Capi quand la premigre pice fut terminée. — 8. Eutil beaucoup de suceés? —~ 9. Que faisaitil devant un spectateur récalcitrant ? ACQUISITION DU. VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — Faites oralement de courtes phrases avec les mots suivants ¢ les clowns fe défilé les animaux savants le cirque fa parade Féquilibriste Tes pantins le tambour une _affiche Yacrobate un spectateur [a piste Ta scéne les braves Te jongleur Exercices. — 1. Nommez les difjérents person- nages que vous avez vus sur Ia piste du cirque, et aw thédtre Guignol? — 2. Nommez quelques tours quont exécutés Pacrobate, fe jongleur, le. clown. un théittre .... (ancien) Ia barritre un clown le rideau un ch: une écuyére un défi'é un équilibriste une piste un cheval un singe un eostume 3. LES VERBES. — Trouves un sujet pour les verbes suivanis aw présent de Vindicatif : résonner —_gesticuler rire annoncer sauter applaudir admirer parader tomber —_quéter jouer défiler. LE CIRQUE _ _ sr 4. PREFIXE DE.—A (aide de ce préiixe, trouver le contraire des tos suivants : monter, ficeler, nouer, couyrir, boucher, boulonner, bourrer, brider, brouiller, charger, colorer, coller, daigner, fleurir, graisser, loger, livrer, monter. 5. FAMILLES DE MOTS : Equilibre : équilibrer, équilibriste. — Trowwez de méme deux ou trois mots de la méme famille que tambour, cir~ que, afliche, habile; comique. APPLICATIONS GRAMMATICALES 1° Liadjectif qualificatif est une simple épithéte quand il, ‘est joint au nom; il est dit attribut quand il en est séparé | | par un verbe. 2° Les verbes du 2° groupe (finir) se terminent par is, is, | it, issons, issez, issent au présent de V'indicatil. | ee ee 1, NOMS ET ADJECTIFS. — Dans I'ewercice suivant, soulignes dun trait les adjectifs épithetes et de deus traits les attributs : Vitalis marohait Ja téte haute, la poitrine cambrée; il était fer de sa troupe, A une petite distance, s’avangaiont les deux fideles camarades de Capi: ils étaient heureux d’étre de la parade. La salle de spectacle était comble, lorsque Capi fit son entrée sensa- tionnelle. Si un spectateur se montrait récalcitrant, notre rusé quéteur frappait de petits coups sur la poche fermée, 2. CONJUGAISON. — 1. Ecrire les verbes suivants en détachant la terminaison ir du radical ix, ; fournir : fourn-ir) : vieillir, salir, punir, bleuir, réussir, obéir, applaudir, chérir, emplir, choisir, — 2. Conjugues au présent de l'indicatif ; applaudir un acteur habile réussir des tours difficiles, — 3. Conjuguez : obéir, punir, vieillir, d'abord & la 1” pers, du singulier, et ensuite a la 3°. 52. DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE I (7* année). Au Cirque. Jeudi dernier, Henri et Victor sont allés au cirque. La séance les a fort intéressés. Il y avait un cheval qui dansait au son des instruments, un singe qui servait A table ses petites camarades, un chat qui comptait en miaulant, un tigre qui avait lair bien méchant, La soirée a été délicieuse. 1, Orthographe d’usage. — 1. Syllabez attentivement les mots en italique, — 2 Rapprochez : il dansait, il langait, il se balangait. 2. Grammaire, — 1. Soulignez noms singuliers et’ mettez- les verbes de la dictée. — 2, Relevez les les au pluriel. DICTEE If (2+ année). Bourricot artiste. Yaresca entreprit l'éducation de Bourricot; ane savait mar- cher sur deux pattes, il saluait gracieusement, il valsatt et sau- tait des obstacles. Il disait Pheure en frappant de son pied un chaudron. « II est minuit, disait Varesca, cela fait combien de coups, Bourricot ? » Et Bourricot frappait douze fois le chau- dron. « Est-il ’heure d’aller se coucher ? » Un coup pour dire oui, deux coups pour dire non. « Pan! pan! » Yvonne de Cor Les exploits de Bourricot. (Hachette.) 1. Orthographe d'usage. — 1. Epelez les mots en italique. — 2. Rap- prochez : le coup de cloche, le cou de la girale, le cotit de la viande. 2. Grammaire. — 1, Remarquez les deux injinitifs : marcher et se coucher (ils sont précédés d’un autre verbe). — 2. Relever les verbes employés 4 limparfait et remarquez la terminaison de la rsonne. — 3, Analysez : L’ane sayait marcher sur deux pattes. — 4, Que signifie : entreprendre lédu- cation ? DICTEE III (2 année), Les voitures de Saltimbanques. Il en est de Iuxueuses : on apercoit des rideaux brodés aux fenétres, et, dans Vintérieur, tout est reluisant de glaces et de dorures. LE CIRQUE 53 Mais ce qui me plait surtout, c’est la vieille voiture d'un vert poireau, mal assise sur ses roues... Voici, la-bas, la roulotte des chevaux de bois. Dans louverture éclate le jaune d'une crintére ou le velours fané d’une selle. 1. Orthographe d’usage. — 1. Fpelez les mots en italique. — 2. Rap- prochez : apercevoir, aplanir; — rideau, poireau, mais : noyau, tuyau: — crin, crinitze, crinoline; — roulotte, carotte, mais : gargote, dévote, on héte. 2, Grammaire. — 1, Ecrivez au singulier : des rideaux brodés, des ciseaux aiguisés, des ouvertures béantes, de vieilles voitures. — 2, Relevez les compléments de noms et d'adjectifs. RECITATION Le danseur de corde et le balancier. 1. Sur son étroit chemin, on le voit qui s’avance, Le balancier en main, Vair libre, le corps droit, Hardi, léger, autant qu’adroit; Il s’éléve, descend, va, vient, plus haut s’élance, Retombe, remonte en cadence. 2. Notre jeune danseur, tout fier de son talent, Dit un jour : « A quoi bon ce balancier pesant Qui me fatigue et m’embarrasse ? Si je dansais sans lui, jaurais bien plus de grace, De force et de légéreté. » Ausitdt fait que dit. Le balancier jeté, Notre étourdi chancelle, étend les bras et tombe, Il se casse le nez et tout le monde en rit, Frorian. EXERCICES DE STYLE (D'aprés Ja lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : A une assez grande distance de Capi. s’avancaient... (qui ?). — Le corlge tenait une certaine place... (0%? et grace 4 quoi ?). — La salle de spectacle consistait... (em quoi ?).—- Capi prit une sébile... (comment ? et pourquoi ?). 5 ) VOCABULAIRE AU: PARAGRAPHE 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES. : Notre: salle: de spectacle fut, vite dressée : Vowre cour de réeréation... — Lorsque les sous ne tombaient pas dans Ia sébile, il s’arrétait, : Quand! la. legon, n*était, pas comprise, notre maitre... — La promire pitee terminée, Capi prit une sébile entre ses dents : Les premiers froids venus, Jean... REDACTIONS 4, AU GIRQUE (1* année). C'est jeudi, on va jouer au cirque : 1. Qui Yannonce ? — 2, Comment? avec quoi? (tambour, trompette...). — 3. Que fait Hugues sur la balancoire ? — 4. Et Emile sur ses échasses ? — 5. Et Raymond ? (le clown). — 6, Et Lucien avee son chat ? — 7, Et Henri avec son chien Bob ? — 8. Les spectateurs. sont-ils contents ? 2, LE THEATRE AMBULANT (2° année). La troupe débarque sous la halle. — 1. Baraque dressée. — 2. Cofire mes vidés, — 3. Vaearme et z comédiens. — 4. Les singes dans leurs cages les chiens savants. — 5, Les musiciens attirent les spectateurs. — 6. La représentation va commencer, 3. LA PARADE DU BOHEMIEN (2° année). i 4. Comment sont-ils habillés, lui, sa femme, sa fille ? — 2, Is trainent aprés eux des ours; comment les ont-i Décrivez Yun de ces animaux. — 3. Ils agitent des. tambourins : comment sont- ils? Comment les frappent-ils? Jeux des grelots ? — 4, « Léve-toi, M quoi Martin se dresse-t-il sur ses pattes ? — 5, Que lui jait-on faire 2? — 6. Un enfant courageux le bohémien le met & cheval sur un petit ours. Décrivez la joie générale. — 7. La tournée: Pours tend le tambourin, devenu sébile. : $s LES BOISSONS LECTURE Un amateur de bon vin. Brizon, le piéton, vint ce jour-la... Il avait les yeux foujours rouges, et il expliquait ca en disant que, durant l’été, eri faisant sa tournée par les grandes chaleurs, il avait soif et buvait dans les ruisseaux, et que Jes joncs lui piquaient les yeux; et les gens riaient, Mais il n’y avait qu’a yoir sa figure rougeaude et son nez luisant, pour connaitre que ce nétait pas en buvant de l'eau que ses yeux étaient devenus rouges. « Salut! fit-il en portant la main a sa_casquette de cuir comme un ancien troupier qui! était; voild une lettre pour yous Nogaret, et voila aussi le journal. — Hé ! lui dit mon oncle en emplissant le verre & la canolle, un peu de tisane, Brizon ? — Ca rest pas de relus », dit-il en riant. Et il prit le verre, le tournant vers le jour pour mirer la belle couleur, le mettant sous le nez pour renifler la bonne odeur, Puis, quand il Veut bien regardé et flairé, il but lente- ment, par petites gorgées d’abord, s'arrétant et branlant la téte tout doucement. On connaissait, rien qu’A le yor que ce n’était pas un ivrogne, un avale-tout, mais un homme qui aimait le vin. « Voila un crane yin, fit-il, je n’en ai pas bu de meilleur dans ma tournée. » Engine Le Rov, Le moulin du Frau. (Pasquelle), DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE Mots expliqués. — tournée ; ici, le chemin que fait chaque jour le facteur pour porter les lettres aux destinataires; — rougeaude : rouge, bien colorée; — canolle : cannelle, robinet que lon met A une cuve, & un tonneau; — mirer : regarder & travers; — renifler : aspirer par le nez; — branlant : remuant. Exercices d’élocution. — 1, Pourquoi dit-on : « Brizon, le piéton »? — 2 Comment Bri gens le croyaient-i mn expliquait-il la rougeur de ses yeux? — 3. Les — 4A quoi reconnaissait-on quiil buvait autre chose que de l'eau? — 5. Se faitil prier pour accepter 4 boire? — 6. De quelle maniére buvaitil le verre de vin? — 7. Est-ce qu'un ivrogne procéde ainsi? — 8. Quelle appréciation porte-t-il sur Ia qualité du vin quion lui a offert? — 9. A-ton Vhabitude de «faire rafraichir » le facteur dans votre pays ? ACQUISITION DU VOCABULAIRE . LES NOMS. — 1. Employez les noms suivants dans de courtes phrases : le vin le café Ia bidre la piquette —_e tilleul Ia limonade le cidre Ja tisane Je vigneron le poiré les apéritifs le brasseur le thé Paleo! Ia cave Exercice. — Remplacez les points par un nom dérivé du nom en italique. Les raisins sont trés sucrés; maman nous fera du mw, Le brasseur est trés occupé; sa nm regorge de clients, Le temps n'a pas favorisé les vignes; notre w.. ne sera que de la mauvaise piquette. Apportez la théitre : le wm. a assez infusé. N'abusez pas de Palcool, craignez P.... Voulez-vous avoir une bonne cave? ayez du bon vin et un bon .. 2, LES ADJECTIFS, — Mettez au pluriel les expressions suivantes Le vin mousse .. Liapéritif dangereux Le cidre pétillant .... La boisson fraiche La limonade gazeuse La tisane digestive La bouteille cachetée Le café excitant Le casier plein La potion calmante 3. LES VERBES. — Trouv ment convenable, un complé- clarifier déguster_—_verser fermenter gotiter tirer préparer —_couler boucher vider conserver — boire livrer rincer piquer s‘enivrer Exercices, — Mette: au singulier les phrases sui verbe : Les livreurs apportent les apéritifs. Les viticulteurs expédient de nom. breuses caisses de vin. Les cavistes surveillent les bouteilles de vin mous- LES BOISSONS 3 seux, Les foudres sont. pleins. Les dégustateurs boivent le vin a petites gorgées. 4, LE SUFFIXE. — Le suflixe eur marque Ia projession, le métier. — Qiestce qu'un yendangeur? un cultivateur ? un_horticulteur? ua br seur? un aiguilleur? un masseur? un viticulteur? un arboriculteur? un agriculteur ? APPLICATIONS GRAMMATICALES 1° Compléments d’objet : a) direct. Is répondent A Ja question qui ? ou quoi ? | faite aprés le verbe. | b) indirect (mémes questions précédées d'une prépo- sition.) 2° Imparfait 2° groupe; terminaisons : | | pane sacra asubiesiona (eves nesctent’ | 1, NOMS ET ADJECTIFS. — 1. Dressez la liste des noms complé- ments directs contenus dans le premier alinga de la lecture. — 2. Trouves un complément direct aux verbes du vocabulaire. — 3. Quels compléments indirects peuvent convenir & ; Le maitre explique la legon... (2 qui ?). IL prit le verre... (pourquoi ?). Les gens riaient... (de qui? de quoi 2). L'abus du vin muit... (2 qui ?). Il emplit son verre... (de quoi ?). Le vendangeur coupe la grappe... (avee quoi ?). 2. CONJUGAISON. — Conjuguez & Vimparjait les verbes : remplir son verre et déguster le vin; — ehoisir de fines houteilles et Zournir du bon vin. (Remarquez que iss s’intercale entre le radical du verbe et la terminaison.) ORTHOGRAPHE DICTEE I (/™ année), La vendange. Le raisin est mfr : les vendangeurs se rendent dans les vignes, un coufeau & la main, un panier au bras, et les grappes 8 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE’ sentassent dedans. Courage! La grande cuve attend la recolte; dés qu'elle sera pleine on commencera 4 faire Je vin M= HS Bats 1. Orthographe dusage. — 1 Epelez tes mots en itahque. — 2 Re marquez grappes. 9 trappe. U iappe. une nappe; — un fruit mar et en mur 2 Grammaire, — 1 Releve: tes noms masculns — 2 Quels sont les trois adiectits qualthcatils employés. — 3 Quelle est la tonction de ; grap- pes récolte, vin DICTEE 1 (2° année). La grappe de raisin, Uy avait sur Je buffet, dans une coupe. de magnifiques rai- sins de Fontainebleau Je montai sur une chaise et pris une grappe longue et pesante, qui remplissait la coupe aux trois quarts. Les grains, d’un vert pale, étaient dorés d'un cété, et Ton devait croire qu’ils fondratent délicieusement dans la bouche. J'attacha: la grappe au bout dun fil, et, me penchant sur la barre de la tenétre, j'appelar Alphonse et fis descendre lentement 1a grappe dans la cour. A race Le Livre de mon ami (Calmann-Lévy.) 1. Orthographe d usage. — 1 Epelez ws mots en ntatique. — 2. Com- pees Nelle soufflet, effet, — yattachar, vattrapai, yattaquai: — un fil, le. 2, Grammaire, — 1. Relevez tes verbes conjugués a4 passé stmple et mettez-les a la 1" personne du pluriel, — 2 Relever tes complements cir: constanciels de ta dictée, — 3, Quel est le complément direct de ~ pris ¢ devant croire ? attachai ? sappelar¢ fis descendre ¢ OICTEE Ill (2° année). Le brfilot La jore éclata a l'apparition du brfilot II s avangait dans une terrine & bec... Des vivats | accuerlirent. Un des convives saisit an brandon et y mit le teu. Une flamme jailhit. Elle serpentait de | eau-de-vie au sucre et retournait... La flamme. maintenant, montait du liquide entier, toujours mouvante Elle procédait par palpitations égales qui tergnarent de bleu les gens Jes cho- ses et les murs U de Pesquioux. LES BOISSONS 39 1, Orthographe dusage. — 1. Lisez et épelez les mots en italiqie. Fd Repprecheare trctast Corey) toqrers —gaillity 4 fallliti ef Gre saillie; — teignaient et peignait, mais : eraignnit. 2. Grammaire. — 4. Dressez deux listes : la premidre pour les verbes a Timparfait; la deuxidme pour les verbes du passé simple. — 2. Trouvez le sujet de chacun deux, — 3. Qu'est-ce qu'un brilot? une terrine? — 4. Analysez ; Ja flamme, maintenant, montait du liquide entier. RECITATION Chanson de vendange. 1. Les vignerons de chez nous Ont gardé Vancienne habitude De chanter, quand louvrage est rude, Un air trés vieux d’un ton tres doux. 2. On les entend sur le coteau, De laube a la nuit, sans reliche, Dire pour alléger leur tache, Les vertus du raisin nouveau : 3. « Raisin nouveau, raisin vermeil, Garde la chaleur du soleil, Et verse-la dans le tonneau, Raisin vermeil, raisin nouveau... » A. Cuanravome. Mots expliqués. — aube : premitre Ivenr du jour qui éclaire Phorizons — 2. sans reliche : sans interruption dans le travail; — téche : travail imposé; — vertus : ici, les propriétés du raisin nouveau. EXERCICES DE STYLE 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES EN FAISANT LES QUESTIONS : quoi ? oa ? quand ? : Les vendangeurs se rendent... — De magnifiques grappes se trouvaient... — Les grappes sont dorées... — Le viticulteur va... — Le livreur a remis. 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES - Le raisin est mar; les vendangeurs se rendent dans les vignes, un couteau a la main et un panier au bras : Les blés sont miirs & point : les moissonneurs... — Jean et André marchaient lentement, car i faisait chaud : Pierre et 60 DU VOCABULAIRE U_PARAGRAPHE Frangois hataient le pas, car... — En faisant sa tournée, par des grandes chaleurs, Brizon buvait dans les ruisseaux : En cherchant du bois mort, par les froids rigoureux, la vieille Frangoise REDACTIONS 4, UNE BONNE BOUTEILLE (1° année). 1. Cest l'anniversaire de grand-ptre. — 2. Au dessert, votre pére est descendu & la cave (pourquoi ?). — 3. Comment est la bouteille ? (propre? sale? le bouchon ?). — 4, Il la débouche : attention! — 5. I sert. Quelle belle couleur! — 6. A qui porte-t-on Ja santé? Comment? Que souhaite-t-on A grand-pére ? 2. LA VENDANGE (2° année). isté. — 2. Qui cueillait Qui les transport: it-on en- ? 1. Vous y ave: les raisins? — ott? dans quoi? — 4. Qu’en fai suite ? — 5, Comment étaient-ils press — 6 Qu’avez-vous vu couler? (couleur, goiit, odeur), — 7. Ot s'est faite la fermen- tation ? — 8. Ah! le bon vin! 3, LE REMEDE 1. C’était un ouvrier qui avait la passion de Valcool. Que faisait-il avant et aprés son travail ? Ow allait-il ? — 2. Chez lui on se désolait : pourquoi? — 3. Il résolut de se corriger : est-ce facile de détruire une habitude profonde? — 4. Reméde qu'il imagine : il jette, chaque jour, dans son verre alcool, un petit caillou; le tas alcool diminue, 'habitude s'eflace. — 5. Il est guéri : Yaut mieux que rage ! CONTRE L'ABUS DE L'ALCOOL (2° année). JEUX D’INTERIEUR i lu LECTURE A l’assaut du village. JSavais réparti mes troupes en deux camps, les assiégés et les assiégeants. Les premiers occupaient le beau village tout neuf et tout reluisant, et en défendaient les abords. Ils avaient toute ma sympathie. Mais j’avais donné pour général aux autres mon petit Napoléon, dont le cheval noir était indisponible, s'étant décollé, et qui montait le fameux alezan préposé aux charges et aux entrées victorieus' tout héroisme devenait inutile. Le village était condamné. Le jeune chef, dévissé, monta luitméme a pied sur la bréche ouyerte dans le chateau, suivi de ses soldats impatients. Quel délire, alors, s'empara de moi, devant ce fait d’armes ! Une boite d’allumettes, par un incroyable oubli, avait été laiss: sur la cheminée. Je m’en emparai et mis le feu aux quatre coins du village conquis, afin de mieux simuler les réalités et les violences de la guerre. Le résultat ne se fit pas attendre: en quelques secondes, il ne resta rien, ni de Véglise, ni du chateau, ni de la mairie, ni des maisons de ferme, rien, absolu- ment rien. Ces constructions, qui m’ayaient cofité plus de huit jours de minutieux découpage, d’ajustement, de collage;de rajustage, détruites en un clin dceil, n’offraient plus qu'un 62 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE petit amas de cendres noires. Encore la table était-elle vague- ment entamée elle-méme; ce qui me valut une sévére .admo- nestation. A. Borpravs, Pays sans ombre. (Plon.) Mots expliqaés, — assaut: attaque pour Semparer du village; — syipathie : penchant instinctif que Ton éprouve pour quelqu'u; — indis- ponible : dont on ne peut disposer; — alezan: de couleur fauve; — délire : enthousiasme; — simuler : Iaire paraitre comme réelle une chose qui ne Test pas; — admonestation : réprimande. Bxercices d’élocution. — 4. Que font ici les deux armées enemies ? — 2. Pourquoi Tenfant croyait-il en la victoire des assiégoants? — 3. Que signilie + le village était condamné? — 4 Que fait Teniant avec la bolte Gallumettes? — 5. Pourquoi? — 6 Quel est le résultnt de son impra: denge? — 7 Que lui reste-til de son travail de huit journées? — 8. N'y cutil que le village de perdu? — 9 Comment se termina ce fait d'armes ? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1, LES NOMS. — Lisez le vocabulaire suivant et copiez-le en y joignant dix autres jeux. Ia poupée es dames les cartes Je ménage le domino Je train les soldats de plomb Je meccano Je loto Ja bergerie le nain jaune Tes joueurs Te jacquet es mécontents Exercice. — Remplacez les points par Tun des noms ci-dessus. La .... de Paulette ferme les yeux. Quine! dit Julien, c'est moi qui ai gagné Ia premiere partie . de ... Ton jeu de .... est ineomplet : il manque trois pions, La voie ferrée est installée, le .... veut partir. Dispose ton sur la table, nous allons jouer & la dinette, Georges a triché en employant une wn. fausse, 2. LES ADJECTIFS. — Réglez accord de Vadjectif avec le nom. Une poupée (dormeur), Des bateaux (voilier). Deux soldats (mutilé). Des clowns (enfariné), Des pantins (agile), Des spectateurs (charm) Des fermes (peuplé). Des trains (déraillé), Des parties (intéressant). Des lotos (incompled). Les joueurs (endiablé). Des jauets (cassé), 3. LES VERBES. — Faites oralement de petites phrases aver ies verbes suivants ; ranger jouer casser disposer dormir commencer tricher placer fini stamuser [aire marcher gagner perdre caleuler — compter lancer JEUX D'INTERIEUR 7 _ = 63 Exercices. — Trouvez irois compléments aux verbes : ranger, jouer, casser, disposer, faire marcher. 4, FAMILLES DE MOTS, — Recherches un nom de la méme famille gue : jouer, sauter, chanter, placer, dormir, bon, agile, courageux, charitable, coloré. 5. LE SUFFIXE. — Le suflixe eau ¢ petit (Un cerceau est un petit cercle), Définissez de méme : souriceau, arbrisseau, fourneau, pourceau, lionceau, jambonneau, dindonneau, écriteau, barreau, manteau. APPLICATIONS GRAMMATICALES 1° Compléments circonstanciels du verbe : lieu, temps, maniére, prix... Questions qui servent A les trouver: oft? quand ? comment ? combien ? 2° Les verbes du 2° groupe se terminent par : is, is, it, imes, ites, irent au passé simple. 4. COMPLEMENTS CIRCONSTANCIELS. — Ajoutes un complément circonstanciel & ; distribuer des jouets... (temps). Nous passerons par... (liew). Ce pantin m’a coiité... (prix). Nous voyagerons... (maniére). Jeudi, jfirai... (lieu). Les ruisseanx gdlent... (temps). 2. CONJUGAISON. — 4. Conjugues le verbe saisir d’abord aw pri sent de l'indicatij, puis aw passé simple. Quelle constatation faites- vous ? — 2. Conjugues grandir on sagesse @ l’imparfait et au passé simple. — 8, Mettes au passé simple les phrases suivantes : Je réunirai mes camarades; tu ralentiras ton allure; l'eau tiédira au soleil; nous réussirons A le vaincre; vous obéirez A vos parents; ils bruniront & l’air marin, ORTHOGRAPHE DICTEE I (f° année). La petite hergerie, A peine habillé, le petit Pierre ouvrit la boite ef vit les moutons, les yaches, les chevaux, les arbres, des arbres frisés. Il vit le fermier, la fermi’re. Le iermier portait une faux et la 64 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE fermitre un rdteau, Is allaient au pré faire du foin; mais ils navaient pas Uair de marc! A. France, Petit Pierre. (Calmann-Lévy.) 1, Orthographe d’usage. — 1. Epelez tes mots en italique. — 2, Rap- proche: + Irisé, brisé et plissé, glissé; — une faux et il faut; — un pré et prés de lui, 2. Grammaire. — 4. Ecrivez au singulier : les chevaux, les journaux, les chapeaux, les niveaux, les rateaux, les signaux, les cerceaux. DICTEE I (2 année). Mon jouet favor: C'tait une ville en porcelaine, une yraie ville, un jew de maisons et de monuments avec des églises, des palais, des donjons, des beffrois, des casernes. Les facades étaient roses, les toits ardoisés. Chaque pitce était grosse A peu prés comme une boite dallumeties, Jen avais un plein cojfret. Ce jeu m’a donné des plaisirs sans fin. Pinventais des places, des carre- fours, des rues. C’étaient mes villes. H. Bérauv, La Gerbe d'or. (Les Editions de France.) 1. Orthographe d’usage. — 1. Syllabes les mots en italique. — 2, Com. parez : porcelaine, iredaine et peine, veine, reine; — donjon, goujon et bourgeon; — caserne et luzerne. 2. Grammaire. — 1. Relevez les adjectifs et expliquez laccord. — 2. Quel est le sujet de la derniére phrase? — 3. Un collret est un petit coflre. Déjinissez : un jardinet, un collet, un agnelet, un barillet, un feuillet, un mantelet. DICTEE J (2° année). Les soldats de plomb. Toute l'armée était rangée en bataille. Sans souci de la stratégie, Poum ayait disposé en premiére ligne son infanteri petits faniassins filant tous du méme pied, d'un élan oblique, arme sur l'épaule droite! Derriére, toute sa cavalerie poiitant du sabre avec ensemble. Derriére, les artfilleurs servant les canons, de vrais canons qui crachent des pois chiches. P. et V. Marcuertrtz, Pow, (Flammarion.) JEUX D'INTERIEUK 6 1, Orthographe d’usage. — 1. Epelez les mots en italique. — 2. Ecrivez trois fois : steatégie. — 3. Compare: : souci, farci, adouci et roussi: — dan, éléphant, grand. 2. Grammaire. — 1. Relevez cing adijectifs qualificatifs et justifiez Taccord. — 2. Cing noms jéminins, cing noms masculins. RECITATION Une boite de joujonx. 1, L'autre soir, je voyais la petite Marie Rester, prés de la lampe, en extase et sans voix; Car elle avait tiré de son coffre de bois Ce jouet d’Allemagne appelé bergerie. 2. Les moutons étaient gros comme la métairie Qui, certes, n'aurait pu loger les villageois; Les arbres, sur leurs pieds nails, étaient tout droits, Et le vieux tapis vert jouait mal la pratrie. F. Corrés. Mots expliqués. — en extase ; en admiration; — métairie : maison de campagne habitée par des métayers; — pieds naijs : grossitrement représentés; — jouait ; représentait; — jouet d’Allemague ; ces joujoux en bois étaient fabriqués A Nuremberg (Allemagne). EXERCICES DE STYLE (D'aprés la lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES : Le beau village était... (comment ?). — Le chei monta... (comment ? ot ?). — Je mis le feu... (@ quoi ?). — Mon petit Napoléon montait... (quoi ?). — Le village disparut... (comment ?) et il ne resta qu’... 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : J'avais réparti mes troupes en deux camps : les assiégés et les assiégeants : Nous avons observé deux genres d’éléves dans la classe... — Mais j’avais donné pour général aux autres mon petit Napoléon : Mais j’avais promis @ mes camarades.., — Une boite d’allumettes, par un incroyable oubli, avait 616 laissée sur la cheminée ; Un petit enfant, par une négligence coupable, avait... Vocapuraine av Paracrarme, — N° 440. a DU‘ VOCABULAIRE AU PARAGRAPI. REDACTIONS 1, UNE CONSTRUCTION DIFFICILE (7° année). 4. Henri a regu comme jouet une boite de meccano : Détaillez les piéces qui la composent. — 2. Le modéle de la cons- truction : une grue mécanique. De quoi se compose cette construction ? — 3. Quelles piéces cherche-t-il? Construction de la plate-forme, puis ....., puis .... — 4. La grue séléve : que va-t-elle emporter? Henri cherche un poids : lequel ? — 5. Attention! la chaine s'abaisse; le poids est atta- ché; Henri tire. Catastrophe ! qu’arrive-t-il ? Pourquoi ? 2. LE TRAIN BLEU (2° année). 1. Installation des rails 1e long de la chambre : décrivez les arréts, les stations, les obstacles du parcours. — 2. La ma- chine ct son train : décrivez surtout les organes de la machine. — 3. Comment la locomotive part-elle ? jeu des ressorts. — 4, Le coup de sifflet du chef de gare, le départ; décrivez la joie des spectateurs, — 5. Un déraillement, un arrét imprévu, etc. 3, LE JEU DE LOTOS (2° année). 1. Autour de la table, réunion d’amis: décrivez-les. — 2. On joue aux lotos : comment dispose-t-on les jeux? — 3. Ou se trouvent les jetons? — 4. Comment marque-t-on les points sur Jes cartons? — 5. Quand le joueur a-til gagné? — 6. Quel est l’enjeu de la partie ? — 7, Dé- crivez la joie du vainaueur. LECTURE Chauds! les marrons, chauds ! On était en décembre; sur la place, 4 travers le brouillard épais et froid, on voyait briller du feu : c’était le fourneau du marchand de marrons et I’on entendait sa voix : «Chaud ! la, les marrons chauds, sont chauds !» Les passants s’arrétaient, jetaient leur sou sur la planche, fourraient les marrons dans leur poche et se sauvaient en les croguant. Devant le fourneau se tient un petit garcon. Faute d’un sou, dun petit sou, ne pouvant acheter, il se chauffe et regarde. Dieu ! qu’ils sont beaux les marrons ! et qu’ils sont appétissants | A travers la fente de la coque, on voit la chair blanche, et quelle odeur! quelle bonne odeur! Et le feu flambe, le poéle chante, les marrons grillent et craquent, le marchand les retourne et les roule. Chauds, chauds, les marrons! Pauyre petit garcon ! Survient un autre enfant de Vécole yoisine; il a air gai, la figure ouverte; il pouvait bien avoir dix ans. « Brrr, brr, deux sous de marrons », dit-il, en jetant ses deux sous; et, pendant que fe marchand plonge sa main dans la poéle et retire les marrons, il regarde le petit Jules, qui suivait les mouvements du marchand et mangeait les marrons des yeux en poussant um soupir. Charles (c’était son nom), Charles a compris; i 6 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE prend le sac tout chaud, fait semblant de partir; puis il revient tout doucement et, dans la poche de Jules, une poche qui biillait comme si elle avait faim, vite, vite, il verse la moitié de son sac et se sauve 4 toutes jambes, comme s'il avait commis un vol. A la chaleur des marrons, le petit Jules se retourna, mais Charles était déja loin dans le brouillard. Vesstor, Pour nos enjants. (Lecéne et Oudin.) Mots expliqués. — jourraient : introduisaient; — croquant ; mangeant avec bruit une chose dure; — appétissants qui excite Pappétit et envi — survient : arrive d'une maniére inattendue; — figure ouverte ; air franc et sincére, Exercices d'élocution. — 4. Quels détails vous montrent qu’on était en décembre? — 2. Comment Je marchand attirait-il la clientéle? — 3. Que faisaient les clients? — 4. Pourquoi le petit garcon se contente-t: de se chaufler? — 5. Que regarde-+til et que voit-il? — 6, Quelle envi éprouye-til? — 7. Que Tait Charles en arrivant? Que voit-il? — 8 A-til deviné Ia misére du petit gargon? — 9 Racontez sa bonne action. — 10. Estelle désintéressée? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1, LES NOMS. — Employezles dans de courtes phrases. Ia bise Ja glace les tourbillons le givre la pelisse les malheureux Jes glacons—Vabri le verglas les flocons la gelée la neige le froid Je ciel gris la rigueur du froid Exercice. Trouvez le nom que réclame le sens. La ww. cha des. glagons Le wn. hurle dans les’ bois. La wo couvre le sol et les toits. Le wn. est gris en_ hiv Le .... grelotte devant la porte. Les. oat des pépiements plaintifs 2. LES ADJECTIFS, — Faites accorder les adjectijs en italique avec le nom, Les iroids de hiver sont vif, piquant, humide ou sec. La neige est épais, durci, aveuglant, glissant, serré. Les pauvres sont ajfamé, délaissé, bien accueilli, soujfrant. La pluie est’ froid, cinglant, aveuglant, glacé. Les oiseaux sont transi, déjiant, grelottant, poursuivi, chassé. Bxercice, — Trouvez une qualité, un_défaut, une forme ou une couleur aux noms ci-dessus, Ex, La bise est piquante. L'HIVER i 69 3. LES VERBES. — Trouvez un sujet pouvant convenir aux verbes suivants : tomber senrhumer se refroidir —gémir sépaissir engourdir mordre soulller couvrir semmitoufler _neiger soufirir glacer fouetter hurler neiger. — Remplacez les points par le verbe que réclame le sens : Une couche uniforme de neige wm. les champs. Les flocons tourb... dans Yair avant de se poser. Les loups h... dans les bois; les pauyres pl. aux portes des maisons; les petits pinsons ch... vainement un endroit pour se poser. La tourmente a dér... le gros arbre de notre jardin, Couvrez-vous avant de sortir : le froid est pénétrant, vous pourriez vous Exercice. 4. LB SUFFIXE. Le suflixe esx : quia rapport a. — Que signifient les mots suivants : neigeux, pluviewx, venteux, brumeux, poudreux, gazeux, porenx, floconnenx ? APPLICATIONS GRAMMATICALES 4° L’adjectif possessif marque le ou les possesseurs d’un ou de plusieurs objets. (Ex.: ma maison, notre maison, mes maisons, nos maisons.) 2° Le futur du 2° groupe de verbes se termine par : irai, iras, ira, irons, irez, iront. 4, ADJECTIFS POSSESSIFS. — 1. Soulignes les adjectifs possessifs : Mon manteau est bien doublé. Ses oreilles sont violettes de froid. Notre cheval a glissé sur la route. Vos chaussures sont trop légéres Nos amis craignent le mauvais temps. — 2. Mette: V'adjectif possessif qui convient : Tu diras A ..... frére ot & ..... sceur que ..... mére les attend. Venez dans ..... jardin, je vous montrerai ..... fleurs. N... bassin est gelé. Si ..... habits sont trop légers, vous risquez d'attraper un refroidissement. L... porte est close, le froid ne péné- trera pas dans ..... maison. 2. CONJUGAISON, — Conjuguez au futur : nourrir les petits oiseaux; frémir de peur; garnir un chapeau; gémir de froid; ralentir le pas; guérir les malades. 70. DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE 1(f" année). C’est Ihiver. La nuit revient, la longue nuit dhiver. L’automne est mort dans un dernier sourire. Le ciel s'est relermé; la neige tombe ét couvre tout de son manteau, Le yent sijfle sous les portes et fait tomber les nids. 1. Orthographe d’usage. — 4. Epelez les mots en italique. — 2. Remar- quez: rire, sourire, mourir. — 3. Comparez : siffle, sifflet, souffle, soufflet. 2. Grammaire. — 1. Relevaz cing noms dans la dictée. — 2. revicat + trouvez trois sujets a ce verbe (qui es e qui? qwest-ce qui DICTEE I (2° année). Journée d’hiver. Les facades des maisons paraissaient trés noires et les Jenétres encore davantage, contrastant avec la couche de neige unie et blanche qui s’étendait sur les toits. Le ciel était sombre. Les rues étroites disparaissaient, ensevelies dans une brume épaisse. Les portes étaient closes. C’était le calme et le silence partout. 1, Orthographe d’usage. — 1. Lises attentivement et syllabez les mots em italique. — 2, Remarquez : les toits, les toitures; — épais, épaisse *t niais, niaise; — lace, Ingade 2. Grammaire, — 1. Quels sont tes huit épithdtes employées dans la dictée? — 2, Raisonnez leur accord. — 3. Relevez les noms sujets. ~ 4. Sens des mots : étroites, ensevelies, closes ? DICTEE II (2 année). Temps de neige. Personne sur la route, personne dans les champs, pas un bruit de voiture, pas un coup de fouet; | euls €tres vivants étaient les oiseaux qu'on entendait, mais qu'on ne yoyait pas, car ils se tenaient abrités sous les feuilles; seules, des pies sautillaient sur la route, la queue relevée, le bee en Tair, s'en- volant 4 notre approche pour se poser en haut d’un arbre. H. Mator, Sans fasnille, Hachette.) LHIVER © = ” 1, Orthographe d’usage. — 1. Syllabez les mots en italique. — 2. Rap- prochez : un champ et le chant du coq; — une pie, une scie, une vessie, une mie, Ia lie. 2, Grammaire, — 4. Remarquez : on entendait, on yoyait G° pers. du sing.). — 2. Expliquez: sautillaient, relevée, se poser. — 3. Analysez: Ils se tenaient abrités sous les fenilles. — 4. Sens de : sautillaient, queue relevée, RECITATION En hiver. 1. La glace pend au bout des branches, Et sur la plaine et sur les eaux La neige étend ses nappes blanches. O les pauvres petits oiseaux ! 2. Les orphelins dans leurs mansardes Vont se coucher tout grelottants : Ils r’ont ni pain, ni feu, ni hardes. O les pauvres petits enfants ! 3. Riches, soyez charitables; Et, pour Jésus qui souffre en eux, Faites des miettes de vos tables Le festin de ces malheureux. A. Paysant. Mots expliqués. — mansardes ; petits logements dans les combles; — grelottants ; tremblant de froid; — hardes : effets d’habillement d’usage ordinaire; — festin : repas abondant et somptueux. EXERCICES DE STYLE (D’aprés Ia lecture.) 1, COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES on remplacant les points par des mots pris dans la lecture : Sur la place, on voyait A travers Ie ..... épais, le feu du fourneau du ..... de marrons. — Faute d'un sou, le petit Jules se contente de se ..... et de ..... — Les ..... sont appétissants. On voit leur ..... ..... 4 travers les fentes de la coque. — Pour les faire griller, le marchand les ..... et 1es ..... " DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 4. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Devant le fourneau, se tient un pelit enfant : Devant la porte... — Les rues étroites dispa- raissaient, ensevelies dans un brume épaisse : Les petits écoliers s¢ pressaient, emmitouflés... — Seules, des pies sautillaient sur la route, la queue relevée, le bee en Vair : Seul, un pawere chien longeait «, les oreille: les maisons, la quew REDACTIONS 1, UN ARBRE EN HIVER (1° année). 1. C'est un marronnier de la place. — 2, Porte-t-il des feuilles? — 3. A quoi ressemblent ses branches? — 4. Quelle est leur couleur? — 5, Qu’est-ce qui se balance, vide, sur l'une d’elles ? — 6. Od sont donc les oiseaux ? — 7. Que Vhiver est triste ! 2. UN OISEAU EN HIVER (2° année), 1. Ou’avez-vous apercu en écartant vos rideaux, ce matin ? — 2, Od était le petit moineau ? — 3, Que faisait- (sautiller, chercher, pépier). — 4. Ses plumes étaient .... — 5. Qu’avez-vous fait ? Avait-il peur ? — 6, N’est-il pas entré un instant ? Pourquoi ? — 7, Pauvres petites bétes ! 3. UN JOUR DE NEIGE (2° année). Ia neigé toute la nuit, — 1, Que faites- vous chez vous? (chaleur du foyer, jeux dintérieur). — 2. Dehors : le yent sun la neige ; — dans les bois : hurler..., dans les rues s'emmitoufller... — LES ETRENNES. LES JOUETS LECTURE Le caniche a roulettes. Bobby a recu de son parrain un magnifique caniche A rou- lettes. I] est tout blanc, avec de la vraie laine, et quand on lui tire la téte, il se met A béler : avec de la bonne volonté, on peut dire qu'il aboie. Bobby le traine derritre lui au moyen dune laisse. I) jubile. Line guigne ce spectacle du coin de lel. possédé un caniche pareil. Mais il est 4 Bobb: «Regarde, Bobby, le joli cadeau que je te fais.» Line lui offre le gros ballon de cuir que si souvent il a convoité. Bobby le considére avec estime; mais sa main ne [Ache pas Elle n’a jamais la laisse. Comme Line est, ce matin, en veine de générosité ! Elle accourt t_ménage. «Regarde, Bobby, cest aussi pour t cadeau. » Bobby est ébloui. Toutes les assiettes, toutes les tasses, toutes les cuillers sont 4 sa disposition! Quel réye! Soigneusement, il introduit une four- chette dans la bouche du caniche... _»Et ceci encore!» Bobby ne peut contenir un gloussement Ss DU VOCABULAIRE AU_PARAGRAPHE dextase. C'est la toilette de poupée elle-méme qui lui est offerte, avec toutes les brosses, les éponges, le flacon de sent- bon. Hl va pouvoir débarbouiller le précieux toutou... « Et maintenant que je t’ai donné tant-de choses, donne-moi ton chien. » D’une main décidée, Line Yagrippe; mais Bobby jette un cri d’agonie et se cramponne désespérément. Alors Line, forte de son droit, donne une bonne secousse, envoie son frére les quatre fers en Yair, et, tandis qu'il geint sur le tapis, elle T'avertit d'un ton sévére: « Il ne faut pas étre égoiste, » André Licureyeercer, Line. (Plon,) Mots expliqués. — laisse : corde pour mener un chien; — guigne : jonsidére avec convoitise; — il jubile : il se réjouit avec transport; — fl geint : il se plaint. Exercices d'élocution, — 1. Décrivez le caniche de Bobby. — 2. Pourquoi Bobby estil si content — 4. Pour gagner Bobby, que lui ditelle d'abord? et que fait-elle? — 5. Bobby wesi-il pas étonné de la générosité de sa scr - 6. Que lui donne-telle encore? — 7. Surprise de Bobby? — 8 Et les cadeaux conti- nnent : lesquels? — 8 Enfin, Line laisse voir ses intentions : quelles soni-elles? — 9. Que fait Bobhy? — 10, Comment se termine la scene ? Peat Quel est celui des “deux aut vous est le plus sympathique ? aur quoi ? 3. Et sa sceur, que pense-telle? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS, — Composez de courtes phrases avec les noms suivants ? la féte de Noal les colis In trottinette Ia eréche les quilles Yarbre de Noél le compliment les friandises Jes souhaits les jouets Ja carabine les étrennes Exercices. — 1. Nommez quatre jouets préjérés des petites filles, cing jouets convenant aux gar- cons: trois jouets qui demandent de Pattention. — 3, Compléte: les expressions suivantes par Pun des mots : roulettes, poupée, dragées, an, biiche, mu- sique, quilles, gui, Un jew de Une toufle de Un Tit de ww. Le caniche & tha wade Nogl Le pantin a Le nouvel .. La boite de LES ETRENNES. LES JOUETS 6 2. LES ADJECTIPS, — 4. Soulignez les adjectijs. — 2. Mette: aw phuriel. Un jouet ineassable, amusant, démonté, dédaigné. Un colis ficelé, encombrant, expédié, recu, attendu. Un arbre de Noél orné, garni, illuming, scintillant. Un réveillon joyeux, triste, ‘gai, bruyant, tran- quille. Exercice. — Trouver le contraire des en italigque (inuette, bruyante, donnée, plein incomplet). Une nuit tranguille.. Une poupée parlante.. Une Gtrenne regue.. Une bougie ullumée... Un sabot vide... Un jeu complet... 3. LES VERBES. — Trouvez un complément & chaque verbe. jouer sauter recevoir donner déficeler goiter claquer sonner baler choisir adinirer enfourcher dorloter démonter remonter remercier Bxercice. — Conjuguez les verbes suivants a la 2° personne du singulier du présent de Pimparfait et du futur (tu). jouer aux cartes ranger les pions distribuer Jes jouets habiller la poupée —_choisir des soldats —gagner la partic APPLICATIONS GRAMMATICALES [ 4° L’adjectif démonstratif (ce, cet, cette, ces) désigne | objet. (Ex. : Ce livre est illustré.) 2° Les verbes cn cer prennent une cédille sous le c| devant a et o. | 4, ADJECTIF DEMONSTRATIF. — Dans les phrases suivant mettez un adjectif démonstrati{ & la place de l'article en italique Le réveillon fut joyeux. La lanterne magique fonctionne 4 merveille. La poupée parlait et marohait. Les quilles sont peintes en vert et en rouge. Rentrez Je ménage. Les moutons sont plus grands que’ Ja bergerie, Le jou de constructions exercera notre patience. L’enfant n’aime pas Jés jouets; donnez-lui des friandises. : 2. VERBES EN CER. — 1. Conjugues : eommencer une partie, au présent et au futur de l’indicatij. — 2. Conjugues les verbes suivants : 4” colonne, a l’imparfait; 2 colonne, au passé simple. annoncer une bonne nouvelle (je) effacer Ios taches (nous) exaucer les vooux des enfants (tu) {roncer les sourcils (vous) prononcer un-discours:(il) agacer les vieillards (ils) _ 76 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE rincer les verres (je) placer les invités (tu) , Séfoncer un terrain (il) percer une rue (nous) enfoncer des clous (vous) lancer un cerf-volant (ils) ORTHOGRAPHE DICTEE I (f° année), Au bazar, Francoise acheta un baigneur en caoutchoue, et Nicole un petit chien jaune qui balancait la téte dés qu'on le touchait. La mire Caille leur donna des dragées et des pralines. Th. Lexoree, Nicole et ses bétes. (Hachette) Orthographe dusage. — 1. Epelez les mots en italique, — 2. Eerivez : une dragée, une bouchée, une brassée; — un baigneur, ua seigneur, Grammaire, — 4. Soulignez les verbes. — 2. Qui estce qui: acheta? balangait? donna? — 3. Conjuguez: balancer ses jambes, a Fimparjait. DICTEE Il (2° année). Un cadeau offert de bon coeur. Henri est un petit homme qui se roule parmi les soldats de plomb, les ours velus et les jouets mécaniques. Sur rails d’acier, les trains électriques volent, tandis qu’A cété, de lourds camions courent sur le parquet. Henri est heureux. Son ami Jean survient : « Oh! Henri, si j’avais seulement un pauvre petit jouct! » Henri a pris la belle automobile qui ronfle : « Tiens, Jean, c’est le petit Jésus qui te la donne! » . Orthographe d'usage, — 1. Syllabez et épelez les mots en ita- ‘igue. — 2, Comparez ; pasini et permis; — plomb, plombier; — lourd, lourdeur; — court, écourté. . Grammaire. — 1. Quel est le sujet de : se roule, volent, courent ? —2 Quel est te complément de : volent, courent, a pris? LES ETRENNES. LES JOUETS cH DICTEE MI (2 année). Chanson du cerceau. Attention! mon cerceau s’emballe. Je le. guide avee mon baton. 11 galope comme un cheval, mon cerceau rond. Il tourne autour de la fontaine oi se baignent les oisons, Les oisons remuent la téte: «Bonjour, bonjour, cerceau rond!» Il se satve sur la pelouse. Je le ratirape d’un bond. Le vent @66 gonfle ma blouse: «Tu vas tessouffler, cerceau rond !» Pomor, 1, Orthographe d'usage. 2 Remarque: : roud, ron longer; — pelouse, ‘blow: attaque. les mots en italigque. — — fond, fonder; — long, — essouiiler, souffle; — rattrape, attrape, 2. Grammaire. — 4. Souligne: les noms sujets et mettez une croix sous les verbes. — 2. De quels mots dérivent les noms suivants : vison, caneton, dindon, ballon, cruchon, raton, crofton, glagon, hacheron, jambon ? RECITATION Le sapin do Noal. 1. Ah! le voici venu, ce beau soir de Noél. Avec son grand sapin fleuri de neige blanche, Qui se dresse imposant, radieux, solennel, Ainsi qu'un bel enfant paré pour un dimanche. 2. Tout un monde est parmi son feuillage royal, A ses pieds, sur la mousse ow le verre étincelle, Le timide mouton cause avec le cheval, La poupée en son coin rit & Polichinelle. E, Davarée, Les fleurs de mon pays. (Delesques.) Mots expliqués. — fleuri de neige blanche : couvert de neige; — paré : habillé richement; — feuillage royal : magnifique; — étincelle : brille, jette des feux. 78 DU VOCABULAIRE aU PARAGRAPHE EXERCICES DE STYLE (D’aprés la lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES & l'aide de mots pris dans la lecture : Le parrain de ..,.. lui a donné un ...., & rouleties Hi béle quand on ...,. — Line en est Jalouse et guigne ce coin de Iceil. — Elle offre 4 Bobby un gros ...., de ..... — Je ..... mais il ne Mache pas la 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Comme Line est, ce matin, en veine de générosité ! : Comme Paul est, cet aprés-midi, dans un état... — Bt maintenant que je t'ai donné tant de choses, donne-moi ton obien 1 : Ht maintenant que je t’ai expliqué le devoir, . — Regarde, Bobby, le joli cadeau que je te fais : Ecoute, Marie, .. REDACTIONS 1. L’ARBRE DE NOEL (1° année). on planté le sapin? — 2. Qui — 3. Qu’est-ce que la maman a suspendu aux branches ? Quels fruits y voyez-vous? — 5, Quels jouets y figurent ? — 6, Comment est-il illuminé ? Qu’a-t-on placé tout au bout ? — 7, Etes- vous heureux ? Pourquoi ? 2, MA POUPEE (2° année). 1. Comment se nomme-t-elle ? — 2, Elle a un teint.. des yeux... des dents... Ses cheyeux sont... — 3, Elle a, comme une dame, .. — 4, Quand il fait beau, que faites-vous avec elle? — 5. Est-elle sage ? 3. UN ETALAGE DE JOUETS (2° année). 1. A la vitrine, que font les polichinelles suspendus ? — 2, Comment sont les pou- pées? — 3. Les clowns A bicyclettes, les lapins musiciens, les moutons, les Anes... —— 4. Tout en haut, les cerfs-volants, les aéroplanes... -- 5, Et partout des enfants envienx... LES MALADIES. LE MEDECIN LECTURE La chute de Poum. Poum se balance. II se donne de V’élan. Ses ples vont ale les feuilles du platane. Il est tres fier.. Baoum! la culbute! Poum git a plat, il a tout laché, Le menton fendu par ‘uae pierre, il s’éyanouit. Sa aaa Yemporte, affolée; elle crie: r ercher Je docteur ! » . i ee menton de Poum; il crie. On le gronde; il hurle. On le console; il sanglote. Depuis quill a vu, ouverte sur une table, la frousse du docteur, les petits couteaux, les Giseaun, les pinces, il est persuadé que tout cela nattend qu'une oe sion pour le dépecer, le rogner, le taillader... Il a lair ioe = ce médecin. I] fouille dans sa trousse, en retire des Dante : taffetas gommé... « Je vous demanderai une allumette. » I] la frotte, souffle de s et l’éteint, puis la taille en pointe, Ft s «Voyons un peu! », dit-il, Et, contenant Poum qui ) : explore, du bout pointu de Fallumette, Ja profondeur de la déchirure. Un lavage, une application de taffetas gommé, un mouchoir fixé en bandeau autour de la téie de Poum. C'est tout. © joie! Il relerme sa trousse et décle Fey « Pour Siig Veffort de la mastication, il Jaudra donner a cet enfant des 80 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE choses liquides ou fondantes : des gelées de viande, des crémes au café ou au chocolat et des Jaits de poule avec des jaunes dceufs bien battus. » Cest délicieux ! Poum ne regrette plus son accident. Diaprés P. et V. Marcuerirre, Pour. Mots expliqués. — dan: mouvement subit avec effort; — trousse : sorte de portefeuille A compartiments dans lequel le médecin réunit. les instruments dont il se sert pour soigner les malades; — dépecer : mettre en pitces; — contenir : ici, maintenir immobile; — il explore : sonde, il examine; — mastication : action de macher, . Exercices d’élocution. — 4. Sur quoi, se balance Poum? — 2. Pour- quoi estil fier? — 3, Subitement, que lui arrivetil? — 4. Que maman aflolée ? — 5. Quels sont les premiers soins qu’on donne a enfant ? — 6. Que pense-til en voyant la trousse du docteur? — 7, Que fait le docteur avec le bout de l'allumette? Pourquoi? — i i le = quoi? — 8, Que fait-i ite? — 9. Quelle est son ordonnance? — 10. Pou est-il ae Pourqual? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1, LES NOMS, — Domnez-leur un complément. la santé Ia soufirance Ia consultation Thygitne Ia fidvre Yordonnanee la viguenr la contagion —_ es remedes le soleil épidémie les soins Ja maladie le médecin Ia convalescence Exercices. — 4. Citez trois noms de maladies contagieuses, trois endroits dans lesquels on soigne les malades; trois sortes de tisanes. — 2, Complétez les noms en italique. anté, il fant observer les ire de V'exerc.., preadre des b... une cur... 4 la campagne ou a er les indisp.., les bless. les épid. 2, LES ADJECTIPS. — Réglez accord de Padjectif ex italique. Quelques hommes sont fort, solide, robuste, vigoureux, bien portant, sain, jlorissant. D'autres, an contraire, sont délicat, maladif, " mdisposé, soujfrant, faible, soujfreteux, abattu, Une maladie est guérissable, bénin, incurable, mortel, fou- droyant. Une opération est facile ou diffica., néces- saire ou simplement ut... Les médecins sont ser- viable, dévoud, rude, étonné, patient, découragé. Certains malades sont soumis, résigné, calme, excité, acaridtre, difficile. Quelqu personnes ont un ré la mer. ‘oyez prudent afin d LES MALADIES. LE MEDECIN 8p 3: LES VERBES. — Ecrivez au pluriel Le malade se refroidit, Le petit, gargon tousse bruyamment. L’enfant s’enrhume. Il transpire aprés le moindre effort. Le blessé supporte son mal. Tl soufire d’une maniére atroce. Le médecin soigne son client. Linfirmigre panse le blessé. Il a désiniecté Ja chambre. Le docteur prescrit un reméde. Exercice. — Metter au futur les phrases qui précédent. 4, LE SUFFIXE, Le suffixe jen ou in, indique le métier, la pro- fession, — Trouvez des dérivés des mots suivants et ditesen le sens : médecine, pharmacie, chirurgie, musique, physique, college. APPLICATIONS GRAMMATICALES | 1° Les adjectifs indéfinis ajoutent au nom une idée vague | de nombre ou de qualité. (Ex. : Certains remédes ont des effets quelconques.) 2° Les adjectifs interrogatifs (quel, quelle, quels, quel- | les) précisent le nom qu’ils accompagnent. 3 Les verbes en ger prennent un ¢ muet devant a et 0. | 4, ADJECTIFS INDEFINIS. — Ecrives correctement les adjectijs en italique : Les méme maladies exigent pariois des remédes différents. Queigue enfants sont imprudents dans leurs jeux. Nul personne ne doit entrer dans la salle des contagieux. Certain fiévres sont passa- geres; d'autre persistent plus longtemps. 2, ADJECTIFS INTERROGATIFS. — Remplacez les points par quel? quels ? quelle ? quelles ? ..... heure est-il 7 — soins avez-vous donnés au malade ? — ..... potion lui convient le mieux ? — ...., médecin pourra donc le sauver ? 3. CONJUGAISON. — 1, Conjugues : changer de traitement au présent et &l'imparfait de Uindicatijf. — 2. Conjugues au passé simple les verbes de Ia 1" colonne et au futur ceux de In seconde colonne. Je (manger) de bon appétit, Je (ménager) le sommeil du malade. Tu (interroger) un infirmier. Tu (patanger) dans la boue. Il (arranger) des livres. Il (gruger) ses patrons, Nous (nager) aveo aisance. Nous (encourager) les bons éleves. Vous (corriger) ses défauts. Vous (exiger) de l’application. Ils (diriger) la clinique. Ils (forger) un bon outil. 82 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE 1(** année), Lenfant malade. Le petit Auguste avait trois ans et vivait en face de notre maison, chez ses parents, une vie délicate d’enfant malade. Cétait une maladie de ceeur, qui le faisait pale et bon. 1. Orthographe d’usage. — 1. Epelez les mots en italique. — 2, Com- barez ; face, glace, masse, nasse, tasse; — délicat, delicate ef chat, chatte. 2. Grammaire. — 1. Recopiez la dictée en soulignant dun trait les adjectifs qualificatijs et d'une croix tous les verbes. — 2. A quel temps ‘s les verbes? soni emplo DICTEE I (2 année). Convalescence. Un matin, un joli matin, Trott s’est éyeillé tout léger, tout gai, avec la téte bien dispose. Et Trott a vu, & cété de son lit, sa petite maman endormie sur un fauteuil et sa sceur Jane arran- geant des fioles, prés de la fenétre. Alors, il a essayé de parler. Mais il ne savait plus comment on faisait. Ila poussé un petit grognement, Maman s'est réveillée en sursaut. U1 a youlu lui dire bonjour, et il a dit: « Maman, j’ai faim, » D’aprés A. Licutexnercer, Mon petit Trott. (Plov.) 1. Orthographe d’usage. — 1. Copiez les mots en italique. — 2. Com. parez : fauteuil, cerleuil, et orgueil, accueil, ceil (aprés le c et le g vous écrirez : weil et non euil. 2, Grammaire. — 4. Pourquoi éerit-on arrangeant et non arcangant? ~ 2. On écrit; parler a Vinfiniti{ parce quil est précédé d'une préposition. — 3. Sens de : grognement, sursaut. DICT Ill @ année). La bonne huile. Jacqueline serait vraiment trés heureuse, sans la grande bou- teille Phuile de foie de morue qui ne quitte pas le dressoir de la salle 4 manger. Quand papa entre dans la salle 4 heure du diner, Jacqueline est déji 4 sa place. Elle ne jette pas un regard 4 papa qui s‘assied. Il déplie sa serviette et attire la bouteille brune. « Jacqueline, viens ici, ouvre la bouche! » La petite LES MALADIES. LE MEDECIN 83 bouche s’ouvre démesurément. Jacqueline avale son reméde sans broncher, s’essuie les lévres et reprend sa place. M. Reymoxo, Jacqueline. (Delachaux.) Svilabez les mots en italique. — 2. Com- 1, Orthographe d’usage. — manger, sale, je sale; — la morue, la parez : le foie, la foi; ~ salle sangsue, la vertu. 2, Grammaire. — 1. Remarquez : je jette (2 t avant l'e muct) ef nous jetons, — 2, Pourquoi mettez-vous un e muet a s'essuie? (Rappelez les ter minaisons du présent de Vindicatif, 1*° groupe.) RECITATION La douche. 1. Voyez-le, ce grand petit homme, Tout rose et frais comme une pomme, Sous la douche, dans son baquet, L’eau coule 4 pleins bords et linonde, Ruisselant de sa téte blonde Sur son petit corps rondelet. 2. Pour ne pas pleurer, il faut rire; Et monsieur Jean veut qu’on l'admire, Et qu'on dise : « It est courageux! » Sa mere voit qu'il a des larmes, Pauvre petit, tout plein les yeux. Mee de Pressensé. EXERCICES DE STYLE ('aprés Ja lecture.) 1. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES @ l'aide de mots pris dans la lecture ; Poum n’a pas de chance ! Il frdle les fenilles du platane et, presque aussitot, c'est la... | — Blessé au menton, il s'... — « Courey chercher le docteur », dit sa maman... — Poum n'est pas rassuré, depuis qu’il a vu la ..... du docteur, ..... sur Ia table. 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : On lave le menton de Poum, il erie; on le gronde, il hurle; on Je console, il sanglote = On appelle le petit chat, i m...; on le caresse, il ronr...; on lui tire Iu queue, il gr... — Il a Vair terrible, ce médecin ! : I parait trés éveillé, ce ..... — I fouille dans la trousse, en retire des bandes de talfetas gommé : Il cherche dans sa poche ..... ~ 4 _ DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE REDACTIONS 1, LA ROUGEOLE (7* année). 1. Pierre a la rougeole : comment le mal apparait-il ? — 2. A-+-il des boutons? ot? de quelle couleur? — 3, Ot met-on le malade? Vite au chaud! — 4. Que lui apporte sa maman pour le soigner? — 5. La tisane lui est-elle agréable ? Pour- quoi? — 6. La convalescence : oti reste Pierre, quelques jours aprés sa maladie ? 2. UNE INDIGESTION MERITEE (2° année). 1. Voici le jour de Tan : qu’a-t-on donné 2. Comment aurait: bon- bons, et qu'a-til f Par quelles ruses a-t-il pillé la boite ? — 4, Henri a mal au coeur mment se plaint-il ? — 5, A-t-il de V'appétit? A table, que lui demande- t-on? — 6 On découvre la cause du é : malaise. — 7. Au lit, petit gourmand! Et 4 la ditte! Que pense Henri de ce e ? Pourquoi sera-t-il corrigé ? 3. UNE PIQURE D'ABEILLE (2° année). 1. Comment les abeilles butinent-elles les fleurs ? — La curiosité de Max, qui agace une abeille. Que fait-il? — 3. La riposte de l'abeille : comment se venge- telle ? — 4. Les cris de Max : que fait-il ? Ou est, piqué? Que laisse abeille dans la plaie ? — 5, L’enflure : décrivez ce qui se passe 4 ce moment : la maman sur- . vient. — 6. Que fait-elle? Une lotion ? Ayec quoi? Un pansement ? Comment? — 7. La lecon de la maman de Max ; que lui dit-elle? METIERS DU FER LECTURE « Monsieur Jéréme » ou le chien forgeron. « Monsieur Jéréme! » On ne Vappelle pas d’un autre nom, ang le quartier. Voulez-vous que je vous présente 4 « Monsieur réme? » Prenons par la rue de Vaugirard. Arrétons-nous 2 cette large porte ornée d’un fer A cheval sur le bois vermoulu. Poussons la porte... Au fond d'une vieille cour, un maréchal ferrant fait ronfler sa forge et tinter son enclume sous un hangar. C’est ici que « Monsieur Jéréme » habite. Le voili justement assis sur son train de derriére, qui regarde les passants passer, en attendant l'heure du travail. HI_n’est pas beau, « Monsieur Jérdme »! Ila le poil ras, jaune et blanc, ‘et Ja mine un peu barbouillée, avec une tache sur Veeil gau- che... Beau ou non. et tel quel, « Monsieur Jérdéme » a cons- cience de sa valeur. Jéréme posséde un état. Deux heures sonnent, le maitre sifile. Tranquillement. « Mon- sieur Jéréme » va sinstaller au fond de la cour, prés de la forge, la queue dans les débris de mdchefer et la poussitre de limaille. Le maitre, du bout de sa pince, plonge un morceau de fer dans le foyer 4 demi éteint. Jéréme a compris : d’un saut, le voila dans la roue, une grande roue d’écureuil. Jéréme trotte, Jéréme galope et la 86 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE roue tourne, le soufflet ronfle, la houille se gonfle et rougit. Jéréme travaille; Jéréme, avec ses quatre pattes, gagne des journées de vingt francs, P. Ariwe, Contes de Paris et de Provence. (Lemerre,) Mots expliqués. — vermouht : piqué iqués. 2 piqué par les pattes de derritee, crou Teonsclence des : — train de derridre : — avoir conscience de : avoir le sentiment de: se rendre compte de...; — : rési¢ n " rs eee, pte de...; méachefer : résidu de la houille qu’on brie dans 7 Exercices d’élocution. — 1. Whabitation de Monsieur Jérdme est-elle luxueuse? — 2, Comment le voyezvous en entrant? — 3. Faites son por al = 4. Pourquoi Jéréme est-il fier de luiméme? — 5. Comment montret-il son intelligence? — 6. A quel signal du maitre Jéréme com ea qu'll faut travailler? — 7. Que faitil alors? — 8. Son travail est-il ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — Faites-les entrer dans de courtes phrases : Je forgeron Je marteau Ja Timaille le serrurier Ja lime le machefer le ferblantier ~ les pinces Ia scie le mouleur —Pétan Je patron Ia forge le soufilet Youvrier Penclume le fer & cheval apprenti le maillet le soc Je client. Exercice, — Citez quatre objets travaillés par le forgeron; quatre fabriqués par le serrurier; di outils vendus par le quincaillier; trots objels en eal ve q ry trois objets en 2. LES ADJECTIFS, — Compléter fadiject ie a2t EES ADJECT ‘omplétex Vadjectif en italique et failes-le Certains métiers sont pénib.., diffic.. et peu rémunérateur... Ce forgeron est miatitin, vailin, puissant, act. adr. Son apprenti est docil.., labor.» attent.., sourti., mais il est malad.. et faib, de tempérament. Il est chargé de Pentretien de la forge; aussi cst-elle prop... ordonn.., bal... fréquem- ment aér.. Le travail de Youvrier doit étre cons- » $Outete Le marteau est lourd, pesant, bruyant, dit. 4 manier. Le foyer est ét.. (we brale pas), allurié, embray étinc... Le fer devient ToUgm incand... mou, pat... hum 3. LES VERBE! vanis au futur dans — Employes les verbes sui- frapper étinceler marteler aplatir ferrer faconner brasser Ie fer souliler se boursoufler fabriquer retomber limer rougir illuminer battre METIERS DU FER Be Exercice. — Soulignez les verbes dans Vexercice qui suit. Un enfant mancuvre le. souillet du. forgeron. Mets ton tablier de cuir et prends garde aux étincelles. Il faut marteler le fer quand il est rouge. ‘Allez chercher le serrurier : il revisera votre mauvaise fermeture. C'est en Yorgeant qu'on devient forgeron; c'est en réfléchissant et en observant qu’on parvient A s'instruire. 4. LES SUFFIXES on et ier expriment le métier, la profession. Quest-ce qu'un forgeron, un_serrurier, un quincaillier, un charron, un menuisier, un. mitron, un tapissier, un patissier, un maquignon, un épicier, un bficheron ? APPLICATIONS GRAMMATICALES 4° Les adjectifs numéraux ajoutent au nom une idée de | nombre ou de rang. Les adiectils numéraux cardinaiix sont Peet ees eal ota ct core Loctanjectit ameristar | naux sont tous variables. 2° Les verbes du 3° groupe s¢ terminent par s, s, t ou d, || ons, ez, ent au présent de Vindicatif. | 4. ADJECTIFS NUMERAUX. — 1. Soulignes-les dans les phrases suivantes ; Le maréchal ferrant a trois ouvriers et quatre apprentis. Tl a ferré deux chevaux et cing beufs dans la matinée. L’ouvrier a forgé un soc et réparé six instruments aratoires. Lo serrurier a pu ouvrir notre porte grace & son trousseau de vingt-quatre rossi- gnols. André était le cinquigme au dernier concours. — 2. Ecrives en toutes lettres les nombres suivants ; 34 coups de marteau; 48 coups de lime; 80 kilos de charbon; 128 kilos de fer; une somme de 478 francs. 2, CONSUGAISON. — 4. Conjuguez au présent de Vindicatif : (je) venir (il) recevoir (vous) croire (tu) partir (nous) voir (ils) éorire 2. Conjugues, de méme, les verbes suivants terminés par dre, en meitant un d final au liew d’un ¢ a la 3" personne du singulier, (je) perdre (il) coudre (vous) tordre (ta) répondre (nous) descendre _— (ils) mordre 3. REMARQUE, — Les verbes en inde et soudre prennent un ¢ @ la 9 personne du singulier. Conjuguez 4 l’indicatij présent dissoudre et craindre. 88 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE 1 (i année), Le serrurier. Chalifour était serrurier. Il travaillait dans une salle basse et encombrée ou régnait l'dcre odeur énergique de la forge. Je le revois 4 Penchume : le marteau, manié avec force et délica- tesse, obéissait comme un démon soumis. G. Dumawen. 1. Orthographe d'usage. — 4. Epelez les mots en italique. — 2. Com- parez : serrurier, ferrure, terrine; — odeur, odorant, aurore; — délica- tesse, caresse, messe. 2. Grammaire, — 1. Pourquoi écrit-on : encombrée, manié, soumis? = 2. Conjuguez obéir, au futur simple. — 3. Quels sont les compléments de: travaillait, revois, obéissait ? DICTEE I) (@ année). Chez le forgeron. Le maréchal laissait, 4 petits.coups pesants et clairs, retom- ber son marteau sur Fenclume. Il regardait, en Yapprochant de son tablier de cuir, le morceau de fer qu'il avait travaillé. Louvrier restait la main en lair 4 la chaine du soufflet, met- tant son poing gauche sur la hanche et nous regardait en riant. Puis le travail sourd et bruyant reprenait. A. Fourster, Le grand Meaulnes. (E. Paul.) _ 1, Orthographe d’usage. — 4. Syllabez attentivement les mots en italique. — 2° Comparez : cuir et le verbe cuire; — la chaine et le chéne: — le poing et le point de vue; — sourd, lourd, sourde, lourde. 2, Grammaire, — 4. Relevez les verbes et indiquez @ quel groupe ils appartiennent, — 2. Quels noms masculins trouvez-vous dans le texte? — 3. Que a sont les compléments de ; retomber, approchant, morceau, chaine, mettait DICTEE II (2° année). La forge. La forge était fout entitve rougie par le brasier, Un gamin manauvrait le soufflet avec tant de fougue que les charbons embrasés sifilaient et éclataient en Jucurs sanglantes, Le maré- chal se tenait 4 l'enclume, les bras nus, le tablier de cuir au ventre, le visage si encharbonné qu'on ne voyait que ses yeux, luisants comme des fisons. _L. Reywowt, Les Paysans, (Payot) METIERS DU FER. 89 1, Orthographe d’usage. — 4. Syllabez les mots en italique. — 2, Remarquez : brasier, maneuyrait, euvre; — une Iueur, une clameur, une peur; — encharbonné, enrubanné, suranné; — fougue, longue et une longe. 2. Grammaire. — 1. Tout, synonyme de tout a fait, est adverbe. — 2, Justifiez : rougie, embrasés, sanglantes, nus, encharbonné, Iuisants. — 3, Soulignez d'un trait les sujets des verbes, et d'une croix les compléments. RECITATION Le forgeron. 1. Fer grossier, que la cheminée Cowure ici de son noir manteau, Jusquva la fin de la journée Tremble et gémis sous le marteau! 2. Pour subir ta métamorphose Tu vas sortir, obscur encor De la fournaise ardente et rose, Au milieu d'une gerbe Cor. 3. Puis, tu seras Vapre charrue ! Tu répandras sur les sillons La moisson blonde, que salue Le cheeur ailé des papillons... Th. de Banvitte, Poésies. (Fasquelle.) Mots expliqués. — métamorphose : changement de four- naise : le foyer ardent de la forge; — gerbe dor : pluie détincelles provo- quées par les coups de marteau. EXERCICES DE STYLE (apres Ia lecture.) 4, COMPLETEZ LA PHRASE a l'aide d’un mot de la lecture : Ouvrons cette large ..... vermoulue; c'est ici qu’h... M. Jérome. — Assis sur son ..... il regarde passer les gens. — Ce n’est pas un chien de luxe | Tl n’est pas .....; sa mine est un peu .,... 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Le voici, justement, assis sur train de derrigre, qui regarde les passants passer : Voici le patron de V'auberge, la mine réjouie, qui attend... — Le mattre, du bout de sa pince, plonge un morceau de fer dans le foyer : Les pigeons, du haut de leur colombier, regardent... — Jér6me a compris : d’un saut, Te voila dans la roue : Le chat a tout vu ; d'un bond, le voila sur... 90 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE REDACTIONS 4. LE TRAVAIL DU MARECHAL FERRANT (1” année). 4. Comment allume-t-il la forge 2, Comment prend-il le fer quil va tra: yailler ? — 3. Sur quel instrument et avec quoi Vv. Je ployer en ferme de fer a cheval ? — 4. Comment est maintenu le cheval? — 5. Pourquoi le fer briilant ne blesse-t-il pas I’animal, quand on le lui applique? — 6. Comment le fixe-t-il sur Je sabot du cheval ? — 7. Quelle est 'utilité de cette opération ? 2. UNE VISITE A UNE USINE (2° année). 1. Quelle usine est installée dans yotre région? Qu’y travaille-ton? — 2. Avec votre papa, vous la visitez : décrivez les principales machines. — 3. Quelles sont les diverses catégories d’ouvriers ?_ — 4, Auprés d'une courroie de transmission, quelle imprudence ne faut-il pas commet- tre? — 5. Y ati] des accidents d’usines; .. — 6 Pourquoi ce travail est-il pénible? — 7. Quel est le travail le plus sain, celui de Pusine ou celui de la terre? 3. UN MARTEAU MALADROIT (2° année). 4. Quelle est Ja plus grande joie pour un enfant, quand il tient en mains un marteau ? — 2. Vous avez voulu entoncer des clous dans un mur; pourquoi le clou tombe-+t-il, au lieu de s’enfoncer ? »— 3. Pourquoi se plie-t-il? — 4. Pourquoi tes-vous irrité? — 5. Vous frappez avec colére, et sur quoi tombe le marteau ? 6. La legon est suffisante : vous laissez li Tinstrument de votre supplice; qui fut maladroit ? Et pourquoi ? or DANS LES BOIS LECTURE Les éléphants biicherons. Depuis plus d'une demi-heure, nous entendions le bruit de la cognée qui retentissait dans les hauteurs, répercuté par les échos des vallons. L’instrument se relevait et s'abaissait avec une régularité mécanique, sans cesser un instant, sans dimi- nuer de vigueur dans les sons qu'il produisait, et nous donnait une tres haute idée de la force musculaire de Youvrier qui la maniait. A un des tournants du sentier que nous suivions, nous james obligés de nous ranger sous bois, pour livrer passage a deux énormes éléphants noirs qui descendaient la céte, por- tant A eux deux un de ces arbres gigantesques qui servent 4 la construction des navires. En arrivant sur le plateau, nous etimes lexplication de cette force et de cette régularité des coups de cognée que nous entendions depuis si longtemps. Nos biicherons étaient quatre éléphants qui, une énorme hache a la trompe, sous la surveillance d'un cornac, abattaient et ébranchaient les arbres qu’on leur indiquait, tandis que leurs camarades descendaient dans la vallée ces arbres qu’on n’etit peut-étre pas pu transporter sans eux. Sans se détourner de leur ouvrage, les éléphants nous salué- o2 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE rent d'un battement d'oreilles, et le ndtre, tout étonné, sen fut droit 4 lun d’eux observer de prés ce genre de travail si nouveau pour lui. Quelques cognées de rechange se trouvaient 4 ses pieds : il en prit une et allait chercher A imiter ses cama- rades lorsque Mme Duphot, craignant qu'il ne se bless&t par une maladresse, lui ordonna de remettre l'instrument oi il Yavait pris, ce qu'il fit aussitét, sans témoigner la moindre mauvaise humeur. Cevtan, Mots expliqués. ‘ée : instrument tranchant en forme de hache: — répercuté : réfléchi, répété; — gigantesques : trés yrands et trés gros; — cornac : celui qui est chargé de soigner et de conduire un éléphant; — de rechange : que Von tient en réserve pour remplacer d'autres choses semblables. Exercices d’élocution, — 1. Comment les coups de cognée indiquaient- ils la force des baicherons ? — 2. Que signifie : nous ffimes obligés de nous ranger? — 3. Que portaient les deux éléphants? — 4. Qui étaient les bicherons. qui travaillaient ? — 5. faisaient-ils ? — 6. Que pensez-vous de Vintelligence de ces animaux? — 7. Et de leur force ?"— 8. Et de leur salut? — 9. Que voulait faire Ini aussi le jeune éléphant? — 10 Etait.il docile? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — 1. En faisant appel a Yobservation et 4 vos souve- nirs, complétez le vocabulaire suivant Ja forét Ia scie le garde forestier Ia Intaie. Ja coupe —_le braconnier le taillis Ja réserve le charbonnier la clairiére Je pin les rondins la la résine a meule le bficheron Ie résinier Ja cabane. la cognée Tentaille Je buisson Exercice. — Construisez une phrase simple avec chacun des mots suivants : la feuillée, le maqui le bosquet, un bois, la mousse, les champignons, fe fourré, les épines, les sentiers, les broussailles. ES ADJECTIFS. — 1. Trouvez un nom pluriel pour chacume des sombres. des t Epaisses vigilants des wu. aflutées tranchantes des ..... profondes vénéneux des npénétrables, Exercice. — Qu’est-ce gui peut étre: épineux, ensoleillé, humide, _giboyeux, séculaire, gréle, rugueux, élaneé, toullu ? 3. LES VERBES. — Complétez les exemples: tailler un arb... exploiter une for. déboiser une mont. —scier un .. ébrancher un ..... abattre un DANS LES BOIS oF saigner les pu. fdneer abattre des pense Sos om chercher des. cham débroussailler une «. recueillir la i it i i les biickerons; trois Exercice. — Citer trois actions accomplies par 7 accomplies par les gardes jorestiers; trois par les charbonniers, trois par les braconniers, is ji arbres. — . FAMILLES DE, MOTS. Un bois est un lieu planté d’arl bolier : couvrir de bois; déboiser : arracher les bois. — Dites ce a signifient : biicheron, biiche, biicher; — scie, scier, scieur; — charbon, charbonnier, charbonnerie; — branche, branchage, ébrancher. APPLICATIONS GRAMMATICALES 4° Le ‘pronom sert A remplacer le nom pour en éviter } la répétition. | | 2° Les pronoms personnels je, ta, il, elle, nous, vous, | ils, elles, remplacent ou un nom sujet, ou un nom come” plément. 3° Passé composé: Il est formé avec l’auxiliaire avoir ou étre suivi du participe passé du verbe que l'on conjugue. 4. PRONOMS PERSONNELS SUJETS. — Remplaces le nom en italique par un pronom convenable : La forét est belle au printemps et en été avec son vert feuillage, mais Ja forét ne l’est pas moins en automne avec les tons variés de ses arbres. Henri porte le diner aux bicherons : Henri est pressé car Henri s'est attardé au jeu et Henri craint d’étre grondé. Les meules des charbonniers ont 6té bien construites; les meules donneront du bon charbon si la com- bustion du bois est bien conduite. Les biicherons sont harassés de fatigue, car Jes biicherons travaillent depuis V'aube. 2. PASSE COMPOSE. — Conjugues au passé composé : (avec avoir) (avec étre) (7’) abattre des arbres (je) venir de loin (tu) couper les branches (tu) partir pour l'armée (il) marquer les baliveaux (il) naitre au printemps (nous) saigner les pins (nous) arriver de voyage (vous) scier les troncs (vous) sortir d’affaire (ils) déboiser la montagne (ils) entrer en classe o4 DU VOCABULAIRE AU_PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE I (f° année). Le charbonnier. Jétais devenu charbonnier. Rien n’était plus agréable pour moi que ce travail en plein air. Que de fois, la nuit, tout en surveillant mes fourneaux, ai admiré les astres du firmament qui se meuyent dans linfini. 1. Orthographe d’usage. — 4. Epeler les mots en italique. — 2. Com- pares : charbonnier, cordonnier, tonnelier, tsonnier; — iourneau, niveau, rateau, mais boyau, tuyau. 2. Grammaire. — 1. Relevez les noms pluriels, les adjectijs qualificatifs, Jes deux pronoms personnels sujets, le verbe comjugué au passé composé. DICTEE 11 @* année), Le travail du résinier. Le résinier est armé d'une sorte de hachette 4 tranchant courbe. Il va d'arbre en arbre et, d’un coup sec, enléve une tranche d’écorce. La chair blanche de V'arbre apparait et, peu a peu, comme une plaie qui s'avive, devient rose; de petites perles suinfent de cette blessure et coulent goutte 4 goutte dans un petit vase placé a la partic inférieure de Ventaille pour les recevoir. H. Lanueroy 1. Orthographe d’usage. — 1. Syllabez les mots en italique. — 2. Rap- prochez : Je tanchant, le penchant, le.couchant, le yersant; — chair, la chaire A précher, cher ami; — écorce, amorce, force ef morse, torse. 2, Grammaire. — 1. Relevez les verbes précédés de leur sujet. — 2. Quel est le mot qui_compléte les mots suivants : sorte, tranche, chair, partic iniérieure? — 3. Sens de: la chair de Varbre. suintent, une entaille, DICTEE IM (2° année), Les bicherons. Les deux biicherons se postérent en face l'un de Vautre de chaque cété d'un arbre debout, et commencérent a balancer en cadence leur hache 4 manche de merisier, Chacun d’eux faisait d’abord une coche profonde dans le bois, frappant patiemment au méme endroit pendant quelques secondes. dy Iaumon, Mara “napdelaine. (Grasset. DANS LES BOIS 7 - 98 1. Orthographe d’usage. — Syllabez avec attention les mots en ita- lique. — 2. Rapproche: ce, absence, science, la lance, la panse; ai"merise, merisicr; — patient, patiemment, négligent, négligemment; — savant, savamment, 2, Grammaire. — 4. Relever les diverses sortes Padjectifs employés. — 2. Que vous rappelle le verbe : commencer? — 3. Analysez : Chaque bacheron faisait une coche profonde dans le bois. — Sens de : se postérent, en cadence, RECITATION Le pin des Landes. 4. On ne voit en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara francais, poudré de sable blanc, Surgir de Pherbe séche et des flaques d'eau verte, Diautre arbre que le pin avec sa plaie au flanc. 2. Car, pour lui dérober ses larmes de résine, L’homme, avare bourreau de la création, Qui ne vit gu’aux dépens de ceux qu'il assassine, Dans son trone douloureux ouvre un large sillon. 3. Sans regretter son sang qui coule goutte 4 goutte, Le pin verse son baume ef sa séve qui bout, Et se tient toujours droit sur le bord de la route Comme un soldat blessé qui veut mourir debout. ‘Th. Gautier, Poésies completes, (Pasquelle) dérober: soustraire, — poudré: couvert légerement; — r ine odoriférante. uns : au détriment; — baume : ri Mots expliqué enlever; — aux EXERCICES DE STYLE (D'aprés da lecture.) 4, REMPLACEZ LES POINTS par un mot pris dans la lecture : Les échos du vallon répétaient le ..... de la cognée. — Nous dimes nous Tanger sous ....., pour ...., passage & deux énormes éléphants Quatre autres éléphants ..... et ..... les arbres; et leurs ..... descen- daient ces géants dans la ..... — Ces bétes intelligentes nous ..... d'un battement d’oreilles. 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Depuis plus d'une demi- heure, nous entendions le bruit de la cognée : Depuis un bon moment, nous... — En arrivant sur le plateau, nous efmes Vexplication de cette force : En descendant dans la valiée, nous vimes... — Sans se détourner de leur ouvrage, les éléphants nous saluerent d’un batte- ment d’oreilles : Sans se soucier de notre passage, les boeufs conti- nudrent... 6 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE REDACTIONS 1. LE PEPINIERISTE (7" année). 1. Quels sont les arbres fruitiers qu'il cultive surtout ? — 2, Comment plante-t-il un arbre? — 3. Comment le pépiniériste marque-t-il les diverses espéces de ses arbres ? — 4, Quel arbre fruitier préférez- vous, et pourquoi? — 5, Quels sont les ennemis des jeunes arbres? — 6. Pour: quoi faut-il aimer Darbre? 2, LES HABITANTS DE LA FORET (2° année). 1, Quand vous parcourez une allée dune forét, quelle est I'animation des petits étres qui courent sous vos pas? Décrivez cette activité. — 2, Vous levez la téte : sur les grands arbres, que voyez-vous? Quels nids? Décrivez-les. — 3. Qui chante? Quels oiseaux reconnaissez-vous ? — 4, Le long des branches, quel est ce gracieux petit animal qui bondit, la queue releyée en panache? Que savez-vous de lui ? — 5. Dans la clairiére, quel est ce vol lourd i passe soudain ? Décrivez le faisan. — 6. Et la-bas, ce cerf enfuit, comment est-il? Qui le suit? Pourquoi ne le chasse-t-on pas ? — 7, Qu’aimez-vous surtout dans la forét ? 3. LA MORT DU SANGLIER (2° année). 1. Ou se tient-il dans la forét ? Décrivez ce fourré. — 2. Comment le débusque- ton? Que font les chiens ? — 3. Quand il est découvert, que fait le sanglier ? Décrivez son aspect, ses délenses, sa fuite éperdue. — 4, Ott les chasseurs l'attendent- ? — 5, Quand il est cerné, le sanglier essaie de forcer un passage : comment ? — 6. Que font les chasseurs 4 ce moment ? — 7. La mort du sanglier : décrivez-le blessé, tombé, mordu par les chiens, mourant. 97 LE VENT LECTURE En promenade. Je me souviens qu'un jour, dans lune de nos promenades dautomne, dans un chemin déjoncé, le vent mit tout a coup en fureur. Mon chéri, suffogué, s'accrochait 4 ma jambe et sabritait dans le pan de mon paletot. Mon chien, de son cété, la queue entre les jambes et les oreilles flottantes, me regardait aussi, D’immenses nuages noirs accouraient sur nous, arbres se penchaient en gémissant sous les torrents uu que chassait la bourrasque. Je n’eus que le temps d’em- porter mon petit homme et jallai me blottir contre une, haie qu’abritaient un peu les saules. Jouvris mon parapluie, je m’accroupis derriére, et, déboutonnant mon grand paletot, j’y fourrai mon bébé qui s’y réfugia en me serrant de bien prés. Mon chien vint se mettre dans mes jambes, et Bébé, ainsi abrité par ses deux amis, commenca A sourire, du fond de sa cachette. Je l'apercevais par une ouverture ct je lui disais «Eh bien! petit homme, es-tu bien? — Oui, papa chéril» Je sentais ses deux bras qui me serraient la taille, et je voyais bien qu'il m’était reconnaissant de lui servir de toit. »A travers T'ouverture, il tendit ses petites lévres et Papprochai les miennes. «Est-ce qu'il pleut encore dehors, petit pére ? — Voila que c’est bientét fini, mon camarade. — Déja! jétais si bien dans toi! » Vocanrame au Panacnarni, — Ne 110. 4 08 DU_VOCABULAIRE AU _PARAGRAPHE. Nous rentrames & la maison, croftés comme des barbets, et nous ffimes grondés d'importance. Mais quand le soir fut venu, que Bébé fut couché ct que j’allai ’embrasser et le chatouiller un peu, — c’était mon habitude, — il m’entoura le cou de ses deux bras et me dit dans Yoreille : « Quand il pleuvra, nous irons encore, dis ? » G. Droz, M., Mme et Bébé. (Ollendorf.) Mots expliqués. — chemin déjoncé: eflondré, dégradé; — bourrasque : tourbillon de vent impétnenx et de peu de durée; — se blottir: s'accroupit, se ramasser en tas; — crottés: salis de boue. Exercices d’élocution. ‘ourquoi le petit garcon est-il suffoqué ? > 2: Le chien lui-méme n'est-il pas incommodé par le mauvais temps? 3. Qu'est-ce qui montre que la bourrasque a été subite? — 4. Qui s'abrite sous le parapluie? Quel était le. plus heureux? — 5, Caché dans le paletot, comment Venfant montre+il sa reconnaissance ? — 6 Que trouve - yous d’eniantin & la fin de Pavant-dernier alinéa? — 7. Que fut Ja rentré & la maison? — 8. Comment se termina la soirée ? — 9, Quel secret Penfant confic-t-il A son pére ? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS, — Donnez un complément aux noms suivants : une bourrasque le hurlement a dévastation Ia brise le gémissement la tempéte le zéphyr Je murmure la bise Youragaa la girouette le siroco le sifflement Jes naulrages —_Je tourbillon Exercice. — Remplacez les points par Pun des noms suivants: ralale, bouflée, soulfle, bise, mis- tral, simoun, Lair est calme;_ nul n/anime Ies feuilles, Le file dans la yallée du Rhéne. La wm a été de courte durée. Les chameaux craignent par dessus tout les ellets du ..... Boutonnez vos manteaux, car la .... est piquante ce matin. Le malade attend avec impatience le printemps avee ses... d'air tidde. 2. LES ADJECTIFS, — Trouvez le nom qui peut convenir aux adjec- tifs suivants : glacial léger plaintit favorable violent tidde prolongé —_passager doux piquant —brélant- ——_dévastateur chand terrible desséchant _caressant 3. LES VERBES. — Mettez les phrases sui- vantes au pluriel : Le vent est déchaing, La poussidre s'envole. La mer est démontée. Le chéne est secoué. La tempéte rugit. La girouette grince. Le navire s'est échoué. La barque chavire. Le volet claque. La siréne hurle, La feuille bruit, Le marin se décourage. LE VENT 99 4, LE SUFFIXE, — Le suflixe ment ajouté 4 un verbe marque Vaction. — Déjinissez : le hurlement, le sifflement, le grondement, le gémissement, le claquement, l’apaisement, le tournoiement, le glissement, le moutonnement. APPLICATIONS GRAMMATICALES 4° Les pronoms personnels compléments sont : me, moi, te, toi, le, la, les, lui, leur, eux, se, soi, en, y (et aussi nous et vous). 2° Le participe passé conjugué avec étre s’accorde avec || le sujet. 3° Le participe passé conjugué avec avoir s'accorde avec son complément direct s'il est placé avant lui. 4. PRONOMS COMPLEMENTS. — Soulignez d'un trait les pronoms personnels compléments et d'une croix les pronoms sujets : Le vent secoue les arbres; il les fait ployer et parfois les casse. I siffie aux portes et les ouvre méme si elles sont mal fermées. Tu te garantiras de la bise grace 4 tes vétements épais. La tornade leur a détruit le villace. Dis-lui d’assujettir les contrevents en prévision de la tempéte. 2, PARTICIPE PASSE. — 1. Avoir. Soulignes le complément direct et réglez Vaccord du participe en italique : L'ouragan a déraciné les chataigniers. Les tuiles qu'il a arraché des toitures sont tombé sur des passants. Les bateaux qu'il a jeté sur les rochers ont été détruits. — 2. Etre. Soulignes le sujet du verbe et réglez Vaccord du participe ; La mer était démonté; beaucoup de pécheurs ont été éprouvé, Les secours sont arrivé trop tard, La girouette a été arraché, ORTHOGRAPHE DICTEE 1(f* année). Un nid en danger. Les peupliers étaient secoués du haut en bas, leurs tétes se courbaient, se relevaient, se courbaient encore; et le peuplier ou demeurait la famille Joyeux était encore Je plus secoué, parce qu'il était le plus haut. 100 DU _VOCABULAIRE AU_PARAGRAPHE 4. Orthographe d'usage, — 1. Epelez: secouer, seconsse; — demeurer, demeure; — famille, familicr, familiarité; — haut, hauteur, hautement. 2. Grammaire. — 1. Soulignez les sujets et analysez-les. — 2. Quel est le temps auguel sont conjugués tous les verbes? — 3. Conjuguez demeurer @ Vimparfait DICTEE I (2° année), Une tempéte. Mal abrités par nos parapluics qui menacent de se retourner A toute minute, nous avancons péniblement, Le vent enfle les jupes des femmes. Il y a des chapeaux qui s'envolent et des messieurs qui courent aprés, vexés d’étre ridicules. La pluie redouble, nous cingle le visage, pourtant elle a un avantage. Grace a elle, les dalles des rues ont un éclat merveilleux. HL “arn, Un mois en Corse, (Hachette.) 1, Orthographe d’usage. — 1. Syllabez les mots en italique, — 2. Rapprochez : enile, enller, enflure; — jupe, jupon; —. monsieur, messieurs; — vexer, vexant; — dalle, halle, balle et cale, dédale, pale, réile, 2. Grammaire, — 1. Justijiez : avangons, ridicules, cingle. — 2. Analysez : nous avangon guez courir a limparfait et au futur. envolent, courent, vexés, nous cingle. — 3. Conji DIC! I année), Le vent dans Ja nuit, La-haut, sur la dune, on sentait encore davantage la violence du vent. A l'entendre yous crier aux oreilles, on _n’entendait plus une autre yoix. On ne sentait plus que ses morsures sur la peau du visage. On apportait tous ses soins A tenir serrés autour de soi ses vétements.. Le vent soufilait de tous les cétés 4 la fois et on croyait pivoter sur soi-méme tout en restant immobile, M. Le Franc, Le poste sur la dune. (Férenczi i.) 1, Orthographe d’usage. — 1. Syllabez les mots en italique, — 2. Comparez : violence, prudence, chance, vaillance, danse; — morsure, tonsure, fissure, gergure; — pivoter, siroter, papoter, clapoter. 2. Grammaire. — 1. Le pronom on est toujours le signe de la 3 per- sonne du singulier. — 2. Analysez les trois pronoms personnels de la tée, — 3. Relevez les verbes et cherchez-en les compléments. LE VENT za! RECITATION Le vent. 1. Las de siffler et de gémir, Certains jours, il parait dormir ; A peine alors s‘il fait irémir La moindre tige; 2. Il s'endort, puis s’éveille un brin, Souffle minuscule et serein Qui lutine au bas du terrain Et qui voltige. II bat la feuille qui devient D'un vert neuf ou d’un ancien, Car il l’épousséte aussi bien Qu’il Pempoussiére. Rouuiat, La nature. trembler avee un Léger frisson; — minus- ‘& petits coups, il fait remuer 1a feuilles — Mots expliqués. — jrémi cule : petit faible; — i bat ancien ; (ancien vert). EXERCICES DE STYLE (D'aprés a lecture.) i le texte : Tout 4, COMPLETEZ LA PHRASE par un mot pris dans le : a coup, le ..... se mit 4s... en fureur, — De gros ..... noirs couvrirent le ciel et les arbres se penchérent sous l’elfort de la — Mon petit homme se bl... dans mon ..... et le chien se mit dens mes .... 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Mon chien, de son cété, la queue entre les jambes et les oreilles flottantes me regardait aussi : Mon chat, trés attentij, le corps tout ramassé et Loril au guet,... — Fallai me blottir contre une haie qu'abritaient un peu les saules : Je partis me cacher dans le jardin, qu'entourait... -— Je sentais ses deux bras qui me serraient la taille : Je maudissais mes camarades qui... 102 DU_VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE REDACTIONS 1. L'OURAGAN (1° année). 1. Quel est l'état du ciel quand un oura- gan est proche ? — 2, Pourquoi les nuages semblent-ils courir 4 travers le ciel? — 3. Quelle est leur teinte, leur forme? — 4, Quand le vent souffle, que font les arbres? Décrivez les accidents qui arri- vent: chute des branches, arbres cassés, feuilles arrachées, etc. — 5. Que fait le voyageur surpris par l’ouragan ? — 6. OW ne faut-il pas s’abriter ? Pourquoi ? 2. TEMPETE ET RAYON DE SOLEIL (2° année), 1. M. Henri est sur la route, quand sou- dain la tempéte s' ¢ : quels sont les effets de la tempéte? — 2. Que fait le vent ? — 3. Comment tombe la pluie ? — 4, Comment M. Henri, qui seul et loin de toute maison, se déiendil? Que fait-il de son manteau ? Comment l’arrange-t-il ? Mais quand le ciel est redevenu pur, qui brille ? Que fait ce rayon de soleil ? — 6. Ou’il est chaud ! nri se défait-il de son manteau ? — 7, Plus fait jolence, N'est-ce pas vrai partout ? Pourquoi M. I douceur que 3. UNE TEMPETE SUR LE BASSIN DU JARDIN PUBLIC (2° année). 1, Od est ce jardin? Décrivezle. — 2, Comment est le bassin qui lorne ? Dé- crivez-le. — 3. Que font les enfants autour du bassin? — 4. Ce jeudi, il y a foule : que de bateaux ! Décrivez-en quelques-uns; leurs mouvements; leurs courses, etc. — 5. Tout A coup un gros coup de vent ; que devient la surface du bassin ? La-bas, un naulrage.., décrivez. — Ici un abordage : décrivez. — Ici un sauvetage ; Pépaye est ramenée avec un long roseau; décrivez, — 6. Qui, cependant, est joyeux de toutes ces catastrophes ? 103 LA CUISINE ET LES REPAS LECTURE Les crépes de mére Barberin. ‘Avec la cuiller & pot, mére Barberin a plongé dans la terrine dou elle retire la pate qui coule en longs fils crémeux; elle verse la pate dans la poéle, et le beurre qui se retire devant cette blanche inondation la frange d’um cercle roux. Meére Barberin donne une tape sur Ja queue de la poéle, puis, @un coup de main, elle fait sauter la crépe, au grand efiroi de Mattia; mais il n’y a rien A craindre; aprés avoir été faire une courte promenade dans la cheminée, la crépe retombe dans la poéle sens dessus dessous, montrant sa face rissolée. Je n’ai que le temps de prendre une assiette et la crépe glisse dedans. Elle est pour Mattia qui se briile les doigts, les lévres, la langue et le gosier; mais qu'importe, il ne pense pas A sa brilure... Alors ce fut A notre tour de vouloir faire les crépes nous- mémes: au mien d’abord, A celui de Mattia ensuite; mettre le beurre, yerser la pate était assez facile, mais ce que nous qavions pas, c’était le coup de main pour faire sauter la crépe; jen mis une dans les cendres, et Mattia en recut une autre toute brilante sur la main. H. Mator, Sans famille. (Hachette.) 103 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE Mots expliqués. q crémeux: ayant Vapparence de la créme; — inon- dation: la pate envahit peu a peu tout le fond de Ia poéle; — frange: verbe franger; la borde, Ventoure; — tape: coup léger donné avec la main; — rissolée: dorée. Exercices d’élocution. — 4. Yous avez vu votre mére faire des cré comment et avec quoi fait-elle la pate? — 2. Mére Barberin était-elle habile dans cet art? — 3. Comment faisait-elle pour tourner les crépes? — 4. Manguait-clle son coup? — 5, Mattia aime-til les crépes? — 6. Clest le tour des deux enfants maintenant : qu’est-ce qui leur est facile ? difficile ? — 7. Que leur arrive-t-il ? ACQUISITION DU VOCABULAIRE t: LES NOMS. — Faites-les entrer dans de petites phrases. LT les repas les giteaux Ja viande les festins Ie café les boissons les banquets Ja vaisselle les convives Ia dinette les couverts les desserts les légumes Exercices. — 1. Nommez dix ustensiles de cui- sine en métal, cing ustensiles en terre ou porce. laine, cing en verre. — 2, Citez les condiments dont on se sert pour préparer les plats. — 3, Quel est le nom des différents repas de la journée? — 4. Nommez les meubles d'une cuisine, 2. LES ADJECTIFS. — Soulignez les adjectifs de Vexercice suivant: Un petit déjeuner. Un produit alimentaire. Une cuisine parfumée. Un vrai régal. Un plat décoré, Un repas frugal, Un pain croustillant, Un ré é Une sauce pi Un appétit 4 Un convive aflamé, Une soupe fumante. Un beau couvert. Un dessert exquis. Une précieuse vaisselle, Une joyeuse tablée, Un cuisinier rubicond. 3. LES VERBES, — Mettez au pluriel et soulignes les verbes. Le cuisinier fait griller la viande et_surveille le gigot. L’écolier déjeune de bon appétit et part pour Vécole. Ce malade commence A s’alimenter. Le domestique sert le convive et lui verse A boire. Le _tourne-broche carillonne gaiement. La cuisiniére assaisonne les ali et_la pomme de terre. Sale Ia soupe. Plume le gibier. Sers le fromage. Mets le couvert. Lave la vaisselle, 4 EAMILLES DE MOTS ET COMPOSES. — A Taide du pré fixe dé, trowvez le contraire de : jeuner manger meubler coudre couper faire servir gofiter garnir ficeler boucher Fider LA CUISINE ET LES REPAS 105 APPLICATIONS GRAMMATICALES [4° Les pronoms démonstratifs remplacent le nom quills | indiguent. (Il ne faut pas les confondre avec les adjectiis, qui sont toujours suivis du nom.) 2 Le plus-que-parfait de l'indicatif est formé de Vimpar- as avoir ou tre et du participe passé. 1, PRONOMS DEMONSTRATIFS. — Soulignes d'un trait les pro- noms démonstratifs ; Cette cuisiniére est adroite et dévouée. Ce plat est lourd et de digestion difficile; celui-ci, au contraire, est fait pour les estomacs délicats. Ces légumes sont cuits a point. C'est un vrai régal. Ceux qui mangent gloutonnement font preuve de manvaise éducation. Cette péche n'est pas miire, prenez celle-ci. Un enfant ne doit jamais dire : « Je ne veux pas de coci; je veux cela, » 2. PLUS-QUE-PARFAIT (Avoir ou Fire.) je) manger de bon appétit (je) sortir de table i) quailieian tei (tu) entrer dans la salle (il) découper un chapon (il) arriver en retard (nous) laver les légumes (nous) partir avec les convives (vous) servir des vins fins (vous) monter en voiture (ils) préparer le repas (ils) tomber d’inanition ORTHOGRAPHE DICTEE I (#** année). Le chocolat chaud. Le chocolat s’épaississait lentement, et répandait une odeur exquise. La maman yersa le chocolat dans le bol; elle prit la petite dans ses bras, l’assif sur une chaise haute, devant la table. Ce repas du matin était celui que prelerait Henin —A. Epelez les mots en italique. — 2. Remar- 1, Orne rape tates 1p bol, Ie 20h 16 col; — Io -Tepany quez : épais, épaisse, épais: le tas, le bras. 16 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE 2. Grammaire. — Trois verbes sont au passé simple; tesquels? Conjue gucz le premier au singulier et au pluriel. — 2. Relever dix noms de la dictée, deux adjectifs. année), Dans la cuisine. Dans la cheminée Jorraing, un grand feu flambait, Une armée de marmites et de casseroles de toutes tailles, serrant leurs flanes ventrus, reposait sur un lit de braise rougeoyante, et des servantes se penchaient, Jevant de temps A autre un cou- vercle, gofitant une sauce, ajoutant une pincée de Ppoivre ou un clou de girojle, Daprés E, Mosetty. 1, Orthographe d'usage. — 1. Syllabez attentivement les mots en italique. — 2. Compares : casserole, larandole, rougeole; — une pincée, une brassée, une iusée; — la sauce, la noce, la fosse, la bosse. 2. Grammaire. — 1. Expliquez le pluriel de: marmites, casseroles, tailles, — 2. Soulignez les verbes et expliquez leur accord. —- 3, Releves les adjectifs qualijicatijs et expliques leur orthographe. DICTEE II (2° année). La soupe qui cuit. De temps en temps, la marmite s’impatiente, et son couvercle se souléve, agité par la vapeur. Alors une bouffée de chaleur appétissante monte et se répand dang toute la chambre. On sent que le maitre du logis doit rentrer trés tard toutes les nuits, et qu'il aime & trouver, en rentrant, ce petit souper qui mijote et tient la chambre parlumée et chaude jusqu’a son retour, A. Davver. 1, Orthographe d’usage. - 1. Syllahez les mots en italique, — 2. Com. parez + bouliée, bouffant, bouffon; — appétit, appétissant; — logis, roulis, vernis, torchis, éboulis. 2. Grammaire, — 4. Relevez les verbes et leurs sujets et metter-les au pluriel, — 2. Trouver dans le texte deux adjectils possessifs et un adjecti! démonstratij. — 3. Sens de: s'impatiente, qui mijote. — 4. Analyser? ce petit souper mijote. LA CUISINE ET LES REPAS 107 RECITATION A Y'auberge. 1. Destime cette vieille auberge Que la grande ville n'a pas. Dans la salle aux rideaux de serge, On fait Pimpayables repas. 2. On apporte d’abord la pinte Ox pétille un vin ferme et vert; Dans une grande assiette peinte, Un aubergiste lent vous sert 3. Soit quelque fruit, soit des rillettes, Comme les fermiéres en font; Et votre cil suit sur les assiettes Les beaux dessins qui sont au fond... P. Maxsot. i : mais aT aA manger; — Mots expliqués. — auberge : maison, oi Yon trouve A - impayables: qu'on ne peut trop payer, agréables; — pinte: ici, grosse bow. teliey — titelles® viende de pore hachée menu et 1aélée de arause- EXERCICES DE STYLE apres Ia lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES au moyen d'un mot ou d'une expression tirés de la lecture : Mére Barberin retire... (d’ot ?) la pate qui coule... (comment 2), — Trés adroite, elle fait sauter a crépe... (comment ?). — La promitre est pour...; mais le pauyre polit est trop pressé : il se brile... — Nous voulimes faire des crépes, mais nous n’avions pas... (quoi ?). 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Avec Ja cuiller & pot, mere Barberin a plongé dans la terrine ; Avee son couteau de poche, le petit berger... — Mettre le beurre, verser la pate était assez facile 7 souhaiter une bonne nuit... —D'un coup Embrasser nos parents et lew an £0 de main, elle fait sauter la crépe, an grand effroi de Mattia : D’un coup de grijfe, Minet 108, DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE REDACTIONS 1. LE PETIT DEJEUNER (1° année). 1. Qui le prépare, et & quel moment ? — 2. Comment votre mére yous place- t-elle & table? — 3. Que met-elle dans le café au lait ? — 4, Comment prépare-t-elle vos tartines de beurre ? — 5. Qu’arrive- til, si vous étes maladroit? Et si vous étes trop pressé de boire le déjeuner fumant ? — 6. Qui rdde autour de vous, 4 ce moment, en ronronnant ? — 7. Que veut Minet, et que lui donnez-vous ? 2. AU TEMPS DES CERISES (2° année). 1. Quel est le plus grand plaisir, quand les cerises sont mires et se balancent au cerisier ? — 2, Petit Paul et son papa partent pour la cueillette : qu’emportent-ils avec eux? — 3. Qui monte sur [arbre ? Que recommande-t-on 4 Paul ?— 4. Tiens ! voila des s! Que regoit Paul dans son tablier ? — 5, A-til plaisir 4 les man- ger? Pourquoi? — 6, Comment se pré- sentent les crises, seules, en grapes, rouges, craquantes, savou- reuses ? Expliquez ces mots. — 7. Que rapporte-t-on 4 la maison, figrement ? Le dessert est-il apprécié ? 3. LE REPAS DE MEDOR (2° année). 1. Médor a son couvert et sa salle a manger; en quoi cela consiste-t-il? — 2. Que prépare-t-on pour son diner? — 3. Vous avez vu Médor faire une la pée; décrivez sa gloutonnerie. — 4. Quand il y a un os a ronger, comment se tient Médor ? — 5, Est-il prudent alors de Valler tracasser ? Pourquoi? — 6. Médor est _ Satisfait de son repas: ot va. se cou- cher? — 7, Cest une béte qui n’a que l’instinct; mais nous, qui avons l'amour de Dieu, que nous faut-il faire avant et aprés le repas ? 109 LA CHARITE CHRETIENNE LECTURE Le mendiant. Un soir, A Pheure ott les bruines d’en bas rejoignent les grisailles d’en haut, Césette, la pastoure, trouva installé au coin de Tatre un grand diable, un inconnu, jambe longue, nez rouge, lequel se chauffait les mains tendues vers une flambée de genéts, homme avait posé A terre sa besace de pauvre, toute gonflée et bossuée de chanteaux de pain dur, et, assis sur le cofire au sel, une bouteille de cidre A portée de la main, posément, avec des gestes calmes, il buvait. . Un mendiant, ca se voyait de reste, mais un vrai, un honnéte mendiant, ga se voyait aussi, et non pas un de ces passants, de ces étrangers A qui on envoie les chiens aux talons pour leur enseigner leur chemin. } Tres bien recu partout, il remplissait Vojfice de messager et portait, logés en un coin de sa besace, des simples & Pusage des métayers : les euphorbes pour la composition de l'eau rouge et les digitales de la montagne, qui sont apaisantes et salutaires aux maladies du sang. La ott il n’ it rien & laisser, le mendiant colportait des histoires. Il en avait de toutes les couleurs et pour tous les gofits, légendes miraculeuses et scan- dalec_villageois, contes de reyenants et propos de cabarets. le fel DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE crime @hier, le charivari de demain, de quoi frémir, de quoi rire, de quoi pleurer.. Et on riait, on pleurait, on frémissait. Le bouvier, la ména- gére, les valets, les servantes, tous écoutaient bouche bée, aussi goulus de ses contes qu'il était, lui, friand de cidre nouveau. E. Pouwviios, Césette. (Plon,) Mots expliqués. — pastoure: bergere; — chanteau: morceau coupé a un grand pain; — loffice de messager: Ia charge de porteur de nouvelles, — simples: plantes médicinales; — colportait: apportait et répétait par. tout...; — bouche bée: bouche ouverte; — goulus : avides. Exercices d’élocution, — 1, Faites le portrait de ce mendiant: con ment estil? comment se tientil? — 2. Se metil A son aise? — 3, Dio Proviennent les chanteaux de pain? Pourquoi sontuils durs? — 4. Avez-vous vu de ces genres de mendiants? Les aime-t-on? Et les autres? —- 5. Pour- quoi était-l bien regu? — 6. Comment intéressait-il ses hétes? — 7, On apprenait-l les histoires qu'il racontait ? — 8, Etaient-clles toutes pareilles ? — 9. Pourquoi cette charité x'était-elle pas la vraie charité chrétienne ? ACQUISITION DU VOCABULAIRE 1. LES NOMS. — Composez oralement de courtes phrases oi entreront des noms suivants : un pauyre des haillons Ja maladie un mendiant le froid V’épuisement un rédeur Ja faim les dons. un vagabond la misére Faumdne un va-nu-pieds la peine la pitié un cheminean —_a solitude la charité des guenilles Visolement la bonté Exercices. — Reimplacez les points par Tun des noms ci-dessus, Un pauvre en... tendait la main aux passants. Ce ... a une mine peu rassurante; ne le recevez et la £.. ont eu raison de Ia rude constitution de ce ..... Donnez, est sceur de la priére. Ayez ..... des malheureux, plaignez faites-leur Ia 2, LES ADJECTIFS. — Souligner les adjectijs qualificatijs : Les habits ripés du mendiant Une route longue et pénible Le froid piquant et sec Les mains gelées et bleuies La charité désintéressée Un étre bon et charitable Un vieillard déguenillé Un cocur ému et compatissant Un cheminean peu rassurant Un pauvre couvert de haillons Un visage décharné Un mendiant professionnel riches; I’ leur is... LA_CHARITE CHRETIENNE _ ur 3. LES VERBBS. — Soulignez les verbes et mettez la deuxiéme phrase a Timparjait. Le mendiant parcourt les rnes, {rape Ia porte des maisons bourgeoises et rectcille Tobole qui lui aidera A supporter sa misére, Parfois il stationne sous les porches, s’accroupit dans un coin, tend la main, essuie un refus il est malheureux. Dans les fermes, on Taccueille avec bienveillance; il peut réchaufler devant 'itre ses membres engourdis, se régaler de la soupe fumante qui lui est offerte et faire ensuite un bon somme sur la. paille fraiche de Ia grange. « Que Dien bénisse vos animaux et vos récoltes et quil vous garde vos enfants! » dira-til demain a la ferme avant de repren- dre sa besace et son baton. APPLICATIONS GRAMMATICALES | 4° Les pronomis possessifs remplacent le nom en y ajou- |[tant (comme les adjectifs) une idée de possession. | (Ex. : Ma plume est usée, préte-moi la tienne.) 2° Le futur antérieur est formé avec le futur simple ‘avoir ou d’étre joint au participe passé. | 4. PRONOMS POSSESSIFS. — Soulignez les pronoms possessifs : Ma bourse est peu fournie, mais la votre aidera puissamment ce malheureux. La richesse de l’avare ost enfermée dans un coffre; employons la nétre a faire des heurenx. Mes habits sont tout neufs, les siens tombent en lambeaux. Notre religion est belle et bonne, car elle nous apprend que les pauvres sont nos fréres et que leur misére doit étre la nétre. Oubliez votre joie et pensez a zotre peine. Ta souffrance est la mienne. 2. FUTUR ANTERIEUR. — Conjuguez au futur antériewr : marcher péniblement frapper timidement aux portes réchauffer ses doigts coucher sur la dure prier pour les pauvres aider Jes malheurenx vagabonder dans les rues mendier craintivement chercher un refuge parcourir la campagne soufirir de la misere vétir les miséreux 12 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE ORTHOGRAPHE DICTEE 1 (1 année). Piété fraternelle. Agathe n’avait pas d’enfants, tandis que sa sceur en avait une demi-douzaine, habitait la ville ot les loyers sont chers et beinait du matin au soir. Agathe, par amour du bon Dieu, prenait chez elle les petits de sa sceur et les choyait. 1. Orthographe d’usage. — 1, Epelez les mots en italique, — 2. Rap- brpetieg : cher, la chair, la chaire, — 3. Rapprochez douzaine et dou- zieme. 2. Grammaire. de: habitait, prenait ? sa sour. 1. Metter ce texte au présent. — 2. Quel est le sujet — 3. Analysez : elle prenait chez elle les petits de DICTEE I (2° année). La charité a l'égard des malades. Cati surveillait d’un ceil vigilant la mine du malade, et sitd+ qu'elle verrait ses traits changer, le masque de la mort se poser sur son visage, en deux coups de sabots, elle serait bien vite chez Monsieur le curé. Il ne fallait pas que la mort survint, sans la supréme absolution, 1. Orthographe d’usage. — 4, Epelez les mots en italique. — 2, Com- parez : vigilant, lent, insolent; — visage, usage et polissage, vernissage. 2, Grammaire. — 4. Relevez les verbes employés au conditionnel, a Vinfinitif. — 2, Analysez la 1" phrase jusqu'd : malade, DICTEE Il (2 année). La charité de saint Vincent de Paul. Tl faisait un froid vil, et la bise sifflait dans V’étroite ruelle. Seul, un vieillard chemine, le dos voité, trainant le pas. Crest un prétre; 4 travers sa soutane légére, le froid pénétre. Il se baisse; il a vu un paquet informe, posé contre la porte d'un hétel. Cest un enfant abandonné. Vincent Pemporte dans ses bras; il est le pére des orphelins. LA CHARITE CHRETIENNE 013 u italique. — 2. Ra| 4. Orthographe d’usage. — 1. Epelez les mots en italique. — proche: iflen sifflet, sifflement, ef persifler, persifleur. — 3. Distingue: hotel qui a donné hdtelier et Pautel. a — 4, Relevez six adjectifs qualificatifs;, @ quels mots Is ? . Trouvez un complément circonstanciel de : sifllait, chemine, posé, emporte. RECITATION La charité. 4, Au lit du vieillard solitaire ° Elle penche un front gracieux, Et rien t’est plus beau sur la terre, Et rien n'est plus grand sous les cieux, 2. Lorsque, réchaufjant leurs poitrines Entre ses genoux triomphants, Elle tient dans ses mains divines Les pieds nus des petits enfants ! 3, Elle va dans chaque masure, Laissant au pauvre réjoui Le vin, le pain frais, Phuile pure Et le courage épanoui. Vneok Mots expliqués. — gracieux : plein de grace; agréable & voiry — masure : méchante habitation; — épanoui + joyeux. EXERCICES DE STYLE (D’aprés Ia lecture.) 4. COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES par un mot de la lec- ture : En rentrant A la ferme, Césette, élonnée, vit... (qui? oi 2). — Ce mendiant avait posé... (quoi ? of 2). — Ce n’était pas un de ces & qui les ..... enseignent Je ..... — Il était bien vu... (pourquoi ?). 2, IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : L’homme avail posé A terre sa besace de pauvre toute gonflée de chanteaux de pain dur : Le vieillard avait quitté son manteau de ..... tout couvert d La ow il n’avait rien & laisser, le mendiant colportait des histoires Lé oi il n'avait rien pris, le maraudeur... — Le bouvier, la ménagere, Jes valet s servantes, tous écoutaient bouche bée : Le pére, lc are, les enjanis, tous... 16 DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE des cris effroyables. Heureusement nous avions affaire 4 une rosse paisible et peu pressée, Enfin, le conducteur nous entendit et tira sur les guides, ce qui nous jeta le nez contre la vitre de devant. Nous pimes alors ouvrir la portitre et sortir de notre inconfortable véhicule, H, Boroeavx, Pays sans ombre, (Plon.) Mots expliqués. — signifia : déclara; — avait tourné : était devenu aigre; — était paré : était prét; — dégoulinait : descendait goutte a goutte; — sournoises : cachées, qu'on ne voyait pas; —- rosse : cheval sans force, sans vigueur; — inconjortable véhicule ; voiture oft Yon est mal a Taise. Exercices d’élocution. — 1. Que pensez-vous de cette comtesse? — 2, Si_elle est ruinée, n’a-t-elle pas conservé Wanciennes habitudes de gran- deur? — 3. Que dites-vous du fameux carrosse? — 4. Et du cheval? — 5, Qu'y a-til de comique dans la situation des voyageurs ? — 6. Qu’y atil d'ennuyeux ? — 7. Les appels de détresse sontils entendus ? — 8. Qu'est-ce qui arrive? — 9. Que pensez-vous d'un tel voyage? ACQUISITION DU VOCABULAIRE sy LES NOMS. — Faites de courtes phrases 4 Vaide des noms suivants: les nudes Yondée Ia rigole Ja bruine les giboulées inondation les gouttelettes une éclaircie les flaques la pluie la boue le ruissellement Vaverse le torrent un déluge| 2. LES ADJECTIFS, — Copies Vexercice ci-dessous Le ciel est pur, clair, serein; par temps pluvieux il devient bas, gris, sombre. La pluie est fine, péné- trante, ou serrée et cinglante, verticale ou oblique, J persistante ou momentanée. La rue est noyée, glis- sante, impraticable. Laverse est orageuse, aveuglante, violente, subite. Le nuage est arrondi, déchiqueté, foncé, floconncux. La campagne est triste, mélancolique. Les oiseaux sont silencieux, Le passant est pressé, mouillé, trempé. Exercice. — Indiquez oralement le {éminin (ou le masculin suivant le cas) des adjectijs employés ci-dessus, 3, LES VERBES, — 4. Faites oralement de courtes phrases avec les verbes : pleuvoir dégouliner _s'assombrir icler salir crever cingler tremper rafraichir tinter mouiller _scintifler tuisseler —s'obscurcir_sapaiser Exercice. — Soulignez les verbes dans les phrases suivanies : Les nuages s'amoncellent, grossissent et conrent dans un ciel de plus en plus sombre, Ils crévent; et la pluie tombe en cascades, inonde et lave les rues, forme des rigoles dans Ja campagne, martéle les toits, crépite sur les feuilles séches et s%écrase sur le sol. LA PLULE s17 4. LE_SUFFIXE. — Le suflixe et, efte (une goutielette est une petite goutte). Définissez de méme : ruisselet, jardinet, clochette, tablette, cigarette, maisonette, courette, chambrette, mantelet, agnelet, porcelet, osselet. APPLICATIONS GRAMMATICALES | 4° Leur : a) adjectif possessif (leur manteau); b) pronom | personnel (pluriel de lui; je leur parle); c) pronom possessif | (Ces livres sont les leurs). 2° Le passé du conditionnel est formé du présent du conditionnel avoir ou étre et du participe passé du verbe que l'on conjugue. | 1. LE MOT LEUR. — Soulignez d’une croix leur, adjectij possessif; d'un trait, leur, pronom possessif; de deux traits, leur, pronom per- sonnel: Comme il menagait de pleuvoir, je leur ai conseillé de prendre leur parapluic. Leurs amis, fort heureusement, étaient venus a leur rencontre. Notre chemin a été lavé par la pluie, le leur est impraticable; il leur fandra prendre une autre route pour arriver a leur maison. 2, CONDITIONNEL PASSE. — Conjuguez les verbes suivants : (avoir) (étre) (je) ouvrir le parapluie rentrer chez soi (tu) enjamber les flaques d’eau arriver avant l'orage (il) presser le pas sortir du magasin (nous) garantir un camarade monter en voiture (vous) mouiller ses habits descendre de la montagne (ils) salir ses chaussures aller & V’abri ORTHOGRAPHE DICTEE I (f° année), La pluie. La pluie tombe, les tuiles sonnent, mille petites rigoles bavar- dent; l'air est lavé. Les rues sont Iwisantes et les pavés sont nets, On dirait que les feuilles sont peintes de frais, tant le vert en est vif. ng DU VOCABULAIRE AU PARAGRAPHE | 1, Orthographe d’usage. — 1. Epelez tes mots en italique. — marquez : sonnent, tonnent, raisonnent, donnent; — Inisantes ef bruissan. tes; — les pavés ef vous avez; — peintes, teintes et elle tinte (v. tinter), 2, Grammaire. — 1, Relevez les verbes et expliquez leur accord, — 2. Faites de méme pour les adjectifs. — 3, Conjuguez tomber au passé du conditionnel, DICTEE I (2° année). Sous l’averse. L’averse redoubla: « Pierre, dit le vieux, yoilA que ¢a recom- mence, » Et Yautre répondit, haussant les épaules d’un air de lassitude : « C’est le temps de la saison. » Ils arrivérent au bord de la Moselle, La rivitre coulait, rapide et glacée, La pluie tombait toujours, on aurait pu tordre leurs vétements. Une vapeur d’eau montait de leurs épaules, de leurs jambes, de leurs bras. Mosetty, Terres lorraines. (Plon.) 1. Orthographe d’usage. — 1, Syllaber les mots en italique. — 2, Com- parez : Vaverse et je vers hausse, haussant; — saison, raison, maison; — las, lasser, lassitude; — glace, glacé, glagon. 2, Grammaire. — 1. Relevez les verbes et trouvez leurs sujets. — 2. Quels sont les deux temps de verbes le plus sowwent employés dans la dictée ? — 3. Analysez ; Ils arrivérent au bord de la Moselle, DICTEE If (2 année). Aprés l’orage. La cascade dont nous avions admiré la grace et la légéreté était devenue un torrent épouyantable; ses eaux se précipitaient noires et boueuses, entrainant avec elles des rochers qu’elles faisaient_ bondir comme des cailloux, des arbres séculaires qu’elles brisaient comme des baguettes de saule. 1, Orthographe d’usage. — 1. Syllabez les mots en italique. — 2. Rapprochez : torrent, torrentiel; — boueux, nouenx, boueuses, noueuses. 2. Grammaire. — 4. Justificz Yorthographe de : admiré, devenue; — se précipitaient, faisaient, brisaient. — 2, Qu’est-ce que’: des arbres séculaires, un torrent? — 3, Quelle est ta fonction de : saules? LA PLUIE 119 RECITATION La gréle. 1. Les légers grélons de la gréle Bondissent sur le bord des toits; Leur chute claire s’amoncelle, Au pied des murs, en tas étroits; 2. Parfois, se heurtant aux parois, Un grain rejaillit et sautelle Sur les pavés mouillés et froids, Comme une blanche sauterelle. 3. Le sol, un instant étincelle, Argenté de ce fin gravois; Les légers grélons de la gréle Bondissent sur le bord des toits. A. Ancpitigr, Le chemin des saisons. Hachette.) Mots expliqués. — bondissent : font des bonds, ressautent; — s'amon- glia ; saccutlle a tou, — sautelle de petits sauts; — éfincelle : brille, resplendit, jette un vil EXERCICES DE STYLE (D’aprés Ja lecture.) 4, COMPLETEZ LES PHRASES SUIVANTES on vous inspirant de la lecture : Comme il pleuvait, la comtesse nous fit ..... dans son carrosse, véhicule inc..., depuis longtemps inut... Tout A coup, le de la voiture céda sous notre ..... Quelle situation ! Enformés dans cette ....., il nous fallut ..... pour ne pas nous laisser ..... par le cheval. 2. IMITEZ LES PHRASES SUIVANTES : Pendant qu’on attelait, elle nous ofirit des biscuils et du vin d'Espagne : Tandis que nous nous chauffions, Ia neige... — Ah Ile carrosse | murmura grand-ptre, en s‘engouffrant dans le coupé: Ah! quel malheur ! eria mon pére, en apercevant... — De position plus pénible, je n’en ai gudre ren- contré : De joie plus grande, je...

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