La crise post-électorale au Gabon a causé un traumatisme profond dans la conscience collective. Elle a générée une division du pays et un sentiment de défiance vis-à-vis d’un régime qui a usé des moyens criminels pour conserver par la force, la gestion de l’Etat. Les institutions n’ont aujourd’hui ni crédibilité, ni légitimité. La population ne se reconnait pas dans un chef de l’Etat qui n’a pas été élu par les gabonais. La communauté Internationale ne doit absolument pas reconnaitre Ali Bongo qui n’est pas le vainqueur de cette élection. Les urnes ont parlé, et le résultat qui en découle doit s’imposer à tous en lieu et place de la manipulation grossière de la CENAP et de la Cour Constitutionnelle. De facto, le pays est bloqué, il faut trouver une voie de sortie. Tel est le sens du dialogue national tripartite qui est à notre avis, le chemin indiqué pour restaurer la vérité des urnes, reformer les institutions, renforcer le cadre institutionnel suprême, et en définitive réconcilier les gabonais et ramener la paix véritable fondée sur la justice pour les victimes.
Titre original
#Gabon : Rapport SC CPI Version Finale PDF. #AliBongoAPerduLeDroitDeNousGouverner ^FJ
La crise post-électorale au Gabon a causé un traumatisme profond dans la conscience collective. Elle a générée une division du pays et un sentiment de défiance vis-à-vis d’un régime qui a us…