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I- __Introduetion: La métallographie est 1a technique consistant 4 déterminer la structure d'un métal en Tobservant avec un microscope optique, On peut déterminer ainsi, selon les cas ~ la taille et la forme des cristallites (ou grains) ; ~ la répartition des phases ; ~ la direction des lignes de glissement (intersection des plans de glissement avec la surface), Lobservation simple d'un objet métallique ne donne pas de renseignement particulier hormis I'état de surface (aspérités, fissures). Pour avoir des informations sur la microstructure, il faut généralement une préparation soigneuse qui comporte plusieurs étapes. I- Méthode de préparation de I'échantillon Préparation des surfaces Les échantillons destinés a étre observés au microscope optique doivent subir une préparation particuligre. Les constituants sont en effet soit masqués par des couches superficielles génantes (oxydes, nitrures), soit altérés par les procédés de mise en forme. Il est done nécessaire de disposer tout dabord d'échantillons ayant quelques centimetres carrés de section et d'en polir la partie qui sera examinée. 2. Prélévement des échantillons L'chantillon choisi doit évidemment étre le plus représentatif possible de la structure de la pice étudiée. Or il est rare que les matériaux métallurgiques soient homogénes : leur composition chimique peut varier d'un point 4 un autre, soit & cause de phénoménes de ségrégation majeure, soit parce quills ont subi certains traitements de surface (cémentation, nitruration), soit encore parce que la mise en forme a introduit des déformations localisées (forgeage, matrigage) LU chantillon étant choisi, le prélévement dans la pitce doit étre effectué en perturbant au minimum la structure initiale : le seiage ou le trongonnage sont en général employés, mais ill faut alors éviter soigneusement tout échauffement excessif. Polissage de la surface échantillon étant prélevé, il reste a rendre une de ses surfaces aptes 4 étre examinée au microscope optique. Cette surface doit étre plane (puisque les objectifs ont une faible profondeur de champ) et sans rayures (qui nuiraient a I’examen de la structure). C’est le but des opérations de polissage 3-1: Un po sage mécanique (par abrasion) : est en général réalisé mécaniquement par abrasion sur des meules reftoidies puis sur des polisseuses métallographiques (Fig 1) avec de disques de papiers abrasifs (Fig 2), revétus de carbure de silicium et humectés d’eau. Cette phase du polissage est assez délicate puisqu’il convient d°éviter un trop fort échauffement local. siffs dont le Afin d’éliminer progressivement les rayures, on opére sur une série de papiers abr grain est de plus en plus fin (220, 320, 400, 600,1200 par exemple) Afin d’obtenir des surfaces ayant un « poli miroir », on termine le polissage en utilisant des procédés en utilisant la pate diamantée pour polissage. Fig 1 ; Polisseuse métallographique Fig 2 : Disques abrasif’ 3-2 : Un Polissage ~ Fi de la pate de diamant pour polissage (Fig 3) dont les eristaux trés coupants enlivent de jon (par piite diamantée) : la section a polir est amenée au contact véritables microcopeaux. Le disque tourne a quelques centaines de tours par minute et la piéce elle-méme est animée d'un mouvement de rotation autour d°un axe normal la surface a polir. Aprés une série de passages sur des disques imprégnés d’abrasifs de plus en plus fins (poudre de diamant dont les grains font suecessivement 20 1 m, 10. m et 2 4 m, par exemple), la surface est correctement polie et peut étre utilisable. Fig 3 : Pate diamantée 4- Attaque par des réactifs chimiques Les techniques d’attaque de la surface par des réactifS chimiques sont les plus utilisées pour révéler les structures micrographiques. La corrosion, réalisée souvent par immersion de Téchantillon, peut alors étre localisée ou généralisée et, dans ce demier cas, c’est la corrodabilité différente de chaque phase attaquée qui permet de révéler la structure. Certains métaux et alliages se polissent par simple immersion dans des réactifs spécifiques (Fig 4), sans aucun potentiel extérieur. C’est la finition chimique. Ainsi, titre d’exemple, l’aluminium et ses alliages sont polis dans une solution qui est un mélange d’acides sulfurique, phosphorique et nitrique, renfermant également 1 g de Ni (NOs)2 par litre ; a température de polissage est comprise entre 85 et 105 °C. Dans le eas du zirconium, un polissage chimique a 20 °C durant 20 s dans un mélange renfermant 60 % de H’, 5 % de HF, 35 % de HO (en volume) permet d’obtenir des surfaces débarrassées d’oxyde génant, done examinables en lumire polarisée Fig 4 : Suspensions de polissage aux oxydes 5- L’examen des surfaces en microscopie optique Le microscope métallographique (Fig 5) permet d’examiner par réflexion les surfaces métalliques, et de nombreux procédés d’illumination sont utilisés pour interpréter les structures non seulement de fagon qualitative, mais aussi, et de plus en plus, de manigre quantitative, L’examen de I’échantillon obtenu commence par l'observation des surfaces avec des grossissements trés faibles, pour mettre en évidence des hétérogénéités de structure a I’échelle de la pice en question, puis vient en deuxiéme étape examen des détails de la structure de V’échantillon dans la limite du pouvoir séparateur du microscope optique (0,5 4: m environ), - Conclusion : Les échantillons destinés 4 étre observés au microscope optique doivent subir une préparation particuliére. Une préparation soigneuse (mécanique et chimique) des échantillons est une phase indispensable et I’élément de base pour la micrographie optique. On vise en général le « poli miroir », t-dedire qu'aucun défaut, aucune rayure n'est visible au microscope optique, les défauts résiduels ont donc une taille inférieure au micromiétre. A travers ce travail nous avons suivi les différentes procédures de la préparation des échantillons dans le domine de métallurgie, et nous avons appris importance dune bonne préparation de I’échantillon pour le métallurgiste. Références bibliographies - Gérard WYON, « METALLOGRAPHIE - Macrographie et micrographie optiques », Encyclopedia Universalis (en ligne], consulté le 15 octobre 2015. URL: httpy/www.universalis. fr/encyclopedie/metallographie-macrographie-et-micrographie- optiques! - Introduction la métallurgie générale, Jacques Lévy, Presses des MINES, 1999 - 180 pages. = Métallographie, Article consulté le_—«15— octobre. 2015. URL: https://f. wikipedia org/wiki/M%C3%A tallographi

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