l’OBSERVATOIRE

OCTOBRE 2009 - N° 34

de la Petite Entreprise
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire
É TUDE RÉALISÉE AUPRÈS DES PETITES ENTREPRISES ADHÉRENTES
DES C ENTRES DE G ESTION A GRÉÉS , MEMBRES DE LA FCGA 2ème Trimestre 2009

Tendances
3,5% 2ème trimestre 2009/
2ème trimestre 2008
ZOOM
La revanche des poissonniers !
Les poissonniers indépendants redo-
1,9% juillet 2008 - juin 2009/
juillet 2007 - juin 2008 rent leurs écailles ! Après avoir perdu
les deux tiers de ses établissements au
Réchauffement inattendu du climat des affaires cours des vingt dernières années, la
au deuxième trimestre 2009 ! Après quatre trimestres profession regagne progressivement
consécutifs de baisse, l’économie française les parts de marché perdues.
retrouve le chemin de la croissance avec un PIB Avec une progression d’activité de

en progression de 0,3 % selon l’INSEE. Une pre-
mière depuis un an ! Après huit mois de baisse,
la production de biens et de services est aussi
repartie à la hausse (+ 0,5 %), notamment grâce
au redressement de l’industrie. Dans le même
temps, les dépenses de consommation des
ménages enregistrent un rebond salutaire : + 0,3 %.
Les achats de voitures neuves stimulent la
demande intérieure, mais aussi les exportations.
Les effets de cette timide reprise ne se répercutent
pas encore sur l’activité des petites entreprises du
commerce, de l’artisanat et des services qui
chute de 3,5 % au deuxième trimestre 2009.
6,5 % au deuxième trimestre 2009,
les poissonniers réalisent la meilleure
performance du commerce de
détail alimentaire (hors pâtisserie).
La poissonnerie de proximité rassem-
ble plus de 3000 points de vente
employant 10 000 personnes dont la
moyenne d’âge est de 40 ans
(Confédération des poissonniers de
France). Chiffre d’affaires : 920 millions
d’euros selon l’INSEE.
Toujours confrontée à la concurrence
féroce de la grande distribution (qui a
décimé le métier…), les poissonniers
traditionnels - en magasin ou sur les
© Nasser NEGROUCHE
Créatifs et inventifs, les profession-
nels jouent aussi la carte du conseil
pour fidéliser une clientèle qui
semble avoir redécouvert les multi-
ples vertus nutritionnelles des pois-
sons, mollusques et crustacés.
Origine des produits, recettes et
tours de main, vins appropriés, astu-
ces de préparation : le poissonnier

Indices sectoriels marchés - mettent en avant la qualité

de leurs produits, le service et le
moderne écoute, analyse, rensei-
gne, conseille… La seule maîtrise
2 ème T 2009/2 ème T 2008 12 derniers mois conseil pour emporter les faveurs des technique du métier ne suffit pas.
COMMERCE ET SERVICES consommateurs. Ils diversifient éga- Il faut surprendre, personnaliser, faire
- 2,3% - 2,2% lement leur offre de base en l’enri- rêver les consommateurs.
ALIMENTAIRE chissant souvent d’une prestation En 2007, les ménages français ont
3,3% 1,3% “traiteur de la mer” très appréciée de acheté 230 000 tonnes de poissons,
SERVICES la clientèle. Certaines poissonneries coquillages et crustacés frais pour
- 3,7% 2,0% réalisent ainsi jusqu’à 40 % de leur un montant total de 2,1 milliards
chiffre d’affaires en traiteur (terrines, d’euros (tous circuits de distribution
BÂTIMENT
soupes, poissons préparé sans arê- confondus).
- 7,0% - 1,0%
tes…). Avantage : le poisson cuisiné
EQUIPEMENT DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE
se conserve plus longtemps et cela
- 2,5% - 2,6% réduit les pertes.

 Tendances
Taux d’accroissement du chiffre d’affaires
2ème trimestre 2009 / 2ème trimestre 2008 2ème trimestre 2009 / 2ème trimestre 2008
AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE : CULTURE & LOISIRS :
Parcs et jardins - 0,3% -0,6% Librairie-papeterie-presse - 1,5% - 1,5%
AUTOMOBILE - MOTO : Articles sport, pêche et chasse - 2,7%
Carrosserie automobile 1,5% Tabac-journaux-jeux 1,4%
- 6,6%
Auto, vente et réparation - 5,7% Studio photographique - 3,8%
Moto vente et réparation - 10,2% Commerce-réparation cycles - 4,6%
CAFÉ - HÔTELLERIE - RESTAURATION : scooters
Jouets-jeux 2,0%
Hôtel-Restaurant 3,4% 0,5%
Hôtellerie de plein air 9,7% ÉQUIPEMENT DE LA MAISON :
Restauration - 0,6% Electroménager - TV - HIFI - 8,0% - 3,0%
Café - 3,0% Magasins de bricolage - 5,7%
BÂTIMENT : Fleuriste 0,2%
Couverture - 9,7% Vaisselle-verrerie-faïence - 34,8%
Maçonnerie - 8,6% - 7,0% Meuble - 5,5%
Electricité - 6,3% Ebénisterie NS
Plomberie-Chauffage-Sanitaire - 2,9% Bimbeloterie-cadeaux-souvenirs - 3,4%
Plâtrerie-Staff-Décoration - 10,1% ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE :
Menuiserie - 6,4% Mercerie-Lingerie-Laine 2,0% - 1,9%
Carrelage-faïence - 14,8% Vêtements enfants 2,4%
Peinture bâtiment - 3,1% Prêt-à-porter - 2,9%
Terrassements-Travaux publics - 12,4% Chaussures - 1,7%
BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE : Horlogerie-Bijouterie - 0,1%
Parfumerie - 2,3% Maroquinerie-Articles de voyages -10,6%
- 1,7%
Coiffure - 1,7% SANTÉ :
Esthétique - 0,6% Pharmacie 0,6% 0,6%
COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE : Optique-lunetterie - 1,2%
Charcuterie 1,4% Prothésiste dentaire - 0,9%
3,3%
Boulangerie-Pâtisserie 4,4% SERVICES :
Pâtisserie 26,1%
Laverie pressing - 1,9% - 15,5%
Alimentation générale 1,0%
Entreprise de nettoyage 3,4%
Fruits et Légumes - 3,2%
Agences immobilières - 13,5%
Boucherie-Charcuterie 2,6%
Poissonnerie-Primeurs 6,5% TRANSPORTS :
Crémerie 5,7% Taxis-Ambulances - 1,5% - 3,4%
Vins-spiritueux-boissons diverses 5,1% Transport de marchandises - 9,6%

Les joies du camping !

+ 9,7 % au deuxième trimestre 2009 ! Economique, convi-
viale et écologique, l’hôtellerie de plein air est devenue
un mode d’hébergement très “tendance”. Haut de
gamme ou populaire, classique ou insolite, elle séduit les
consommateurs à la recherche de vacances originales à
petit budget. La France compte 7923 terrains de cam-
ping classés représentant une capacité totale de 918712
emplacements. En 2008, le nombre de nuitées dans les
campings s’élève à plus de 98,7 millions, soit 1 million de
nuitées supplémentaires par rapport à 2007. La fréquen-
tation continue à augmenter fortement sur les emplace-
ments locatifs (+ 7 %) alors qu’elle est en retrait sur les
emplacements nus (- 2 %).
Source : INSEE.

Grosse casse dans la vaisselle…

Pris en étau par les spécialistes des arts de la table sous
enseigne et les rayons dédiés de la grande distribution, les
détaillants indépendants d’articles de vaisselle manquent
d’air... Confrontés à un effondrement spectaculaire de leurs
ventes au deuxième trimestre 2009 (- 34,8 %), ils tentent de
reconquérir une clientèle de proximité en diversifiant leur
offre (cadeaux, décoration…). Très hétérogène, le marché
regroupe plus de 2000 points de vente qui réalisent 1 milliard
d’euros de chiffre d’affaires. Les arts de la table (vaisselle,
verres, couverts, linge de table…) représentent un segment
stratégique de l’activité du secteur avec près de 55 % des
ventes, devant la décoration (30 %) et la préparation (usten-
siles de cuisine, petit électroménager…) estimée à 15 %.
Source : Confédération des arts de la table.

2

Les avantages du régime
Pour bénéficier du régime de l’auto-entrepreneur, l’activité
commerciale, artisanale ou libérale exercée par le créateur
(à titre principal ou complémentaire) ne doit pas générer un
chiffre d’affaires supérieur à :
● 80 000 euros HT pour une activité d’achat/revente, de vente
à consommer sur place et de prestation d’hébergement,
● 32 000 euros HT pour les prestations de services.
DES SEUILS À NE PAS FRANCHIR
Le boom des auto-entrepreneurs !
Instauré par la loi de modernisation de l’économie (LME), ce nouveau
régime s’applique depuis le 1er janvier 2009. Concrètement, il s’agit d’un
ensemble de simplifications des formalités administratives assorti d’un
allègement des charges sociales et fiscales. Il se traduit par :
- Une déclaration et un paiement simplifié des cotisations et contri-
butions sociales (le régime micro social simplifié).
- Une déclaration et un paiement simplifié de l'impôt sur le revenu
(versement libératoire de l'impôt sur le revenu), sur option et sous
certaines conditions.
- Pour les créateurs d'entreprise artisans et commerçants, la dispense
d'immatriculation au Registre du commerce et des sociétés ainsi
qu'au Répertoire des métiers, s'ils le souhaitent.

Un fort impact sur la création d’entreprise

60 auto-entrepreneurs créations totales
Sur le 1er semestre 2009, 289 000 entreprises ont été créées contre
seulement 183 000 sur la même période l'année passée. Soit un 50
bond de plus de 70 %. Une victoire pour le gouvernement qui pré- 40
voyait 200.000 créations d'entreprises fin 2009. Au 31 juillet 2009,
30
l’INSEE comptabilisait 178 340 auto-entrepreneurs, soit plus d’un
créateur sur deux. Parmi eux, 70 000 auto-entrepreneurs se sont 20
er
inscrits au cours du 1 trimestre. Conformément à la règlementation, 10
seuls ces 70 000 auto-entrepreneurs inscrits au 1er trimestre devaient 0
déclarer leur chiffre d’affaires lors de l’échéance du 31 juillet 2009. Janvier Février Mars Avril Mai Juin
LES CRÉATIONS D’ENTREPRISES AU 1ER SEMESTRE 2009

Un régime qui séduit un créateur sur deux

60 2008 2009
Sur les 7 premiers mois de l’année, l’INSEE recense 178 340 demandes
50
de créations d’activités sous le régime d’auto-entrepreneur. Ce
40
chiffre représente, à cette date, la moitié des créations d’entre-
30 prises réalisées depuis janvier 2009.
20 Le nombre cumulé de créations des mois de mai, juin et juillet 2009
10 est en forte hausse par rapport aux mêmes mois un an auparavant
0 (+ 75,7 %). Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
les activités de services et le commerce.
100 000 CRÉATIONS D’ENTREPRISES DE PLUS

180 millions d’euros de chiffre d’affaires

Selon les chiffres transmis par l’ACOSS, les auto-entrepreneurs
concernés ont généré un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros
au 1er semestre : 54 millions d’euros au titre du 1er trimestre et 126 millions
d’euros au titre du 2 ème
. de détail. Selon Bercy, 66 % des auto-entrepreneurs sont des
Le chiffre d’affaires moyen par déclaration pour chacun des
trimestres est d’environ 4 200 euros pour la France entière. Ce chiffre
d’affaires moyen est élevé compte tenu de la diversité des auto-
entrepreneurs : certains exercent à plein temps alors que d’autres
sont auto-entrepreneurs à titre complémentaire.
Le profil type est celui d'un homme de 40 ans, qui a lancé son
activité de services à la personne, de conseil ou un commerce
hommes (contre 62 % pour les créateurs d'entreprises classiques).
Age moyen : 40 ans (39 ans pour les autres entrepreneurs).
La plupart des ces nouveaux entrepreneurs (33 %) sont salariés
ou demandeurs d'emplois éligibles à l'ACCRE (25 %).
PORTRAIT ROBOT DE L’AUTO-ENTREPRENEUR

Toujours plus de sociétés en 2008

65
En 2008, 49 % des nouvelles entreprises se créent sous forme de
60 Créations d'entreprises individuelles
sociétés. Cette proportion, quasiment stable par rapport à 2007,
55
était pourtant en progression constante depuis une douzaine d’an-
50 nées : 39 % en 1996, 42 % en 2000, 47 % en 2004… Parmi les entre-
45 prises créées sous forme de société en 2008, 91 % sont des SARL
Créations de sociétés
40 contre 85 % en 2000. En 2008, 23,6 % des créations de SARL se font
35 sous forme de SARL unipersonnelle (EURL) et 1,2 % sous forme de
1998 2000 2002 2004 2006 2008
société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL).
PART DES CREATIONS D’ENTREPRISES INDIVIDUELLES ET DE SOCIÉTÉS 3
 Parole à
Philippe Mathot
© Nasser NEGROUCHE
Directeur général de l’Agence pour la création d’entreprise (APCE)
L’Observatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Quels sont les chiffres-
clés de la création d'entreprise en France en 2008 ? Qui sont les
créateurs ? Existe-t-il des nouvelles tendances ?
Philippe Mathot : Le seul chiffre clé à retenir en 2008 est le
nombre record de 327 396 nouvelles entreprises créées pour la
sixième année consécutive, pour mémoire dans les années 90
le nombre de création d’entreprises stagnait autour de 180 000 par
an. Les créateurs d’entreprise sont âgés en moyenne de 39 ans,
sont majoritairement des hommes et un tiers sont diplômés de
l’enseignement supérieur. Toutefois l’absence de diplômes
n’est pas un frein car 20 % déclarent ne pas avoir de bagage
scolaire. Concernant les nouvelles tendances, c’est un peu
plus compliqué. Si on se réfère aux statistiques, trois secteurs se
font la part belle depuis de longues années : le commerce de
détail, la construction, les services aux entreprises qui comp-
tent plus de la moitié des créations annuelles. Cependant, ces
5 dernières années, les secteurs des services à la personne, de
la santé, des activités financières et de l’éducation ont vu leur
nombre exploser.
OPE : Quel bilan chiffré pouvons-nous dresser du régime de
l'auto-entrepreneur depuis son instauration ? Qui sont les auto-
entrepreneurs ?
Philippe Mathot : Les chiffres publiés par l’INSEE montrent que le
nombre d’auto-entrepreneurs augmente de façon continue et
constante depuis 8 mois, avec 198 819 déclarations enregistrées,
soit 53 % des créations d’entreprises. Les derniers chiffres des
URSSAF montrent que moins de la moitié des auto-entrepreneurs
inscrits de janvier à mars 2009 ont déclaré un chiffre d’affaires à
la fin du premier semestre. Il s’élève en moyenne à 4 200 euros
par trimestre. Le ministre Hervé Novelli a indiqué, en juin dernier,
qu’un tiers des auto-entrepreneurs étaient issus du salariat et 6 %
étaient des retraités. La construction et les activités commer-
ciales de détails font parti des secteurs d’activité qui comptent
le plus de création.
OPE : Pouvez-vous nous rappeler les caractéristiques de ce régime,
ses avantages, ses points forts ? Qu'est ce qui séduit les créa-
teurs qui optent pour lui ?
Méthodologie
Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres
d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat,
du commerce et des services.
Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez la FCGA :
01.42.67.80.62 - E-mail : info@fcga.fr
Co-éditeurs : FCGA - 2, rue Meissonier 75017 PARIS - www.fcga.fr / BPCE - 50, avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13 - RCS Paris N° 493 455 042
www.banquepopulaire.fr • Directrice de la publication : Christiane COMPANY • Directeur de rédaction : Christian LE SEAC'H • Rédaction en chef : Nasser
NEGROUCHE • Maquette : VE design • Impression: Vincent Imprimeries • Crédit photos : Nasser NEGROUCHE • Tirage 29 767 exemplaires • Périodicité
trimestrielle • Cible : acteurs économiques, organisations professionnelles et consulaires, collectivités territoriales, presse professionnelle, économique et
4 financière, nationale et régionale • N° ISSN : 1632.1014
Philippe Mathot : Ce régime concerne les personnes qui exer-
cent une activité indépendante sous le régime de la micro-
entreprise. Il se caractérise surtout par sa simplicité. Il permet
d’accéder à un régime social et fiscal simplifié. Tout d’abord, la
déclaration d’activité se fait gratuitement par Internet ou auprès
du centre de formalités compétent. Ensuite l’auto-entrepreneur
déclare tous les mois ou tous les trimestres le chiffre d’affaires
qu’il a réalisé et paie en même temps ses cotisations sociales et
ses charges fiscales, celles-ci représentant simplement un pour-
centage du chiffre d’affaires. Ainsi si l’auto-entrepreneur ne
réalise pas de chiffres d’affaires pendant une période il n’aura
rien à payer. Il évite ainsi le paiement de cotisations sociales
minimales ou forfaitaires, ainsi que les régularisations ultérieures.
Il est par ailleurs dispensé d’appliquer la TVA sur ses ventes et ses
obligations comptables sont très allégées.
OPE : On reproche parfois aux auto-entrepreneurs d'exercer une
forme déloyale de concurrence sur les entrepreneurs individuels
soumis aux impôts et charges sociales à taux plein... Qu'en pensez-
vous ?
Philippe Mathot : D’une manière générale, il n’y a pas de régime
ou de statut juridique idéal. Il n’existe que des régimes adaptés
aux activités économiques exercées. Ainsi, pour une même acti-
vité, il se peut qu’un entrepreneur paie plus de charges dans le
régime de l’auto-entrepreneur que dans le régime de droit com-
mun. Dans le premier cas, les charges sont calculées à partir
d’un chiffre d’affaires, alors que dans le second elles sont calculées
à partir du bénéfice imposable (ou de la rémunération versée,
dans les entreprises relevant de l’impôt sur les sociétés). C’est un
arbitrage qui s’offre à tout chef d’entreprise au démarrage ou
en cours de développement de son activité. Par ailleurs, les
auto-entrepreneurs ne sont pas dispensés de respecter la régle-
mentation du secteur d’activité. Ils doivent être détenteurs des
diplômes ou des qualifications nécessaires pour exercer certai-
nes activités. On ne peut donc pas parler de “concurrence
déloyale”. Une certitude : le régime fiscal et social de l’auto-
entrepreneur est une véritable novation, et comme telle, peut
entraîner des inquiétudes légitimes. Mais les garanties données
par le gouvernement à l’issue d’une concertation où toutes les
parties ont été écoutées devraient calmer les appréhensions.
Partenariat
La FCGA et la Banque Populaire s’associent pour publier chaque trimestre
l’évolution des chiffres d’affaires des principaux métiers de l’artisanat, du
commerce et des services. Les chiffres publiés proviennent de l’exploitation,
par la FCGA, de données communiquées volontairement par les adhérents
des CGA répartis sur l’ensemble du territoire.