I.Qu’est-ce qu’un marché concurrentiel ? Introduction
L’analyse libérale considère que le marché est un phénomène naturel, que l’on retrouve dans toutes les sociétés à toutes lesépoques . Cela s’explique par une loi psychologique d’après Smith l’échange est un penchant naturel à tous les hommes.
A.La conception libérale de l’économie et de la société
Introduction – A.Smith, le fondateur de l’économie
!u "#$$$% siècle, la conception économique dominante est le mercantilisme qui considère que la richesse repose sur la possession de métaux précieux comme l’or ou l’argent. L’ob&ecti' est d’accro(tre la quantité de métaux précieux détenus.Comme celle)ci est constante, si un agent augmente son stoc* d’or, un autre va le voir diminuer. L’échange est donc un &eu à somme nulle.
!. Smith, philosophe
écossais né en +-, va s’opposer à cette conception. $l croit au progrès et considère quel’économie est un &eu à somme positive les deux échangistes peuvent gagner simultanément car la production peutaugmenter gr/ce à l’augmentation de la productivité.
.
!ne anal"se indi#idualiste de la société
a.L’indi#idualisme méthodolo$ique
L'individualisme méthodologique part de l'individu et ses actions.
L’agrégation des comportements individuels crée alors la société
b.Le postulat de l’homo oeconomicus
Selon les théoriciens néo-classiques, tous les hommes sont libres et égaux ; il est donc possible deconstruire un individu de référence sur lequel sera basée toute l’analse ! l’homo oeconomicus quiprésente deux caractéristiques essentielles !
l’individu est égo"ste ! #l recherche sa satisfaction personnelle
#l est rationnel ! il détermine des buts $ atteindre et il va mettre en oeuvre des moens pouratteindre les ob%ectifs.
%.
La main in#isible
&r, cette conception du fonctionnement de la société risque de mettre en péril l’équilibre social.n e(et, si les individus cherchent $ satisfaire égo"stement leurs désirs, ils peuvent le faire audétriment d’autres membres de la société, ce qui risque de déboucher sur une guerre de touscontre tous.
)e risque est éliminé par le recours $ la cél*bre théorie d’+. Smith de la main invisible. !
•
Smith reprend ici l’analse de andeville ! la fable des abeilles dans laquelle andevilledémontre que la ruche dans laquelle toutes les abeilles sont charitables entre endécadence, alors que celle o les abeilles recherchent la satisfaction de leur bien-trepersonnel est prosp*re. #l peut alors conclure ! / vices privés, béné0ces publics 1.Leshommes ne vont pas se combattre, parce qu’ils ont besoin les uns des autres.
&- La coordination par le marché
Science économique
'otions du référentiel (
0''re et demande, prix etquantité d1équilibre, preneur de prix, rationnement,surplus, gains à l’échange, allocation des ressources.
Sous)thème -2 Comment un marché concurrentiel 'onctionne)t)il3
•
2our +. Smith, l’homme / sera bien plus s3r de réussir s’il s’adresse $ leur intértpersonnel et s’il les persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu’ilsouhaite d’eux 1. +dam Smith consid*re ainsi que l’égo"sme de chacun conduit $ unéquilibre. +utrement dit, 4la recherche des intérts particuliers aboutit $ l’intértgénéral4. Si on généralise, en agrégeant les comportements individuels, on constate quechaque individu rationnel et égo"ste va chercher $ maximiser sa satisfaction et va sanss’en rendre compte travailler pour le bien-tre de la société.)’est ce que la postérité a retenu sous le nom de 4mécanisme de la main invisible4, expression cél*brequ’+dam Smith n’utilise pourtant qu’une fois dans son 5uvre.
&.L’anal"se libérale ( la supériorité du marché
. 6riedman reprend l’analse d’+. Smith et montre que le marché permet de coordonner les actionsindividuelles, par le biais des prix !
/ les prix qui émergent des transactions volontaires entre acheteurs et vendeurs - en bref, sur lemarché libre - sont capables de coordonner l’activité de millions de personnes, dont chacune neconna7t que son propre intért, de telle sorte que la situation s’en trouve améliorée 8...9.
Le sst*me des prix remplit cette t:che en l’absence de toute direction centrale, et sans qu’ilsoit nécessaire que les gens se parlent, ni qu’ils s’aiment 8...9.
L’ordre économique est une émergence, c’est la conséquence non intentionnelle et non vouluedes actions d’un grand nombre de personnes mues par leurs seuls intérts 8...9. Le sst*me deprix fonctionne si bien et avec tant d’ecacité que la plupart du temps, nous ne sommes mmepas conscients qu’il fonctionne. 1
)onclusion
Le libre fonctionnement du marché, sans intervention aucune, devrait conduire $ une allocationoptimale des ressources. <ans ce cas, le bien-tre de la collectivité est $ son maximum. #l faut doncexaminer les conditions qui doivent tre remplies pour que cette allocation soit optimale
*.Les + conditions de la concurrence pure et parfaite
.Les h"pothses
La concurrence sera dite pure lorsque 3 conditions sont simultanément réunies :
l’atomicité : il y a une multitude de vendeurs et d’acheteurs. Aucun agent économique (offreur oudemandeur) ne dispose donc d’un poids suffisant sur le marché qui lui permette d’influencer lemode de fixation des prix. Les agents sont dits price ta!ers " : preneurs de prix
l’homogénéité du produit : les produits sont su#stitua#les$ ils présentent les m%mescaractéristiques & ils ne se concurrencent donc que par les prix.
li#re'entrée sur le marché : il n’existe pas de #arrires l’entrée qui freine la concurrence etemp%che l’arrivée d’un produit sur le marché.
La concurrence sera dite parfaite quand deux conditions supplémentaires seront réuniessimultanément :
la transparence du marché : l’information est gratuite et accessi#le tous sans limite.
la mo#ilité parfaite des facteurs de production : il n’existe pas de réglementations qui entravent lali#erté de déplacement du travail et du capital*i les + conditions sont réunies simultanément$ alors le marché sera dit de concurrence pure et parfaite(cpp ).
%.!n modle qui se rapproche de la réalité
Les économistes néo)classiques ont construit toute leur analyse à partir du marché de C44
#l est certes prouvé que celui-ci n’est certes pas conforme $ la réalité ! par exemple, les produitsne sont pas homog*nes, car il existe des marques qui cherchent $ se di(érencier par leur imagea0n de ne pas se concurrencer seulement par les prix.
=éanmoins, ceci ne doit pas conduire $ re%eter le mod*le qui doit servir de norme de référencedont la réalité doit progressivement se rapprocher.
II.Quel est le mode de fonctionnement ?
Sur le marché se con'rontent l’o''re et la demande
A.La demande
.Les déterminants de la demande
La demande individuelle : l’o#,ectif du consommateur est de tirer la satisfaction maximale del’ensem#le de ses consommations. -our cela$ il va opérer une maximisation sous contraintes$ c’est''dire qu’il va$ en fonction du revenu dont il dispose$ sélectionner les #iens qui lui assurent un #ien'%tremaximal.
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*’il y a plusieurs #iens sur le marché$ le consommateur va opérer un ar#itrage (son revenu étantlimité) entre les différents #iens en tenant compte de leur prix et du #ien'%tre généré par laconsommation supplémentaire d’un #ien. l mettra alors en oeuvre le raisonnement suivant : ,econsomme une unité supplémentaire de #ien tant que le co/t supplémentaire de ce #ien$ c’est''dire son prix$ est inférieur ou égal au #ien'%tre supplémentaire généré par ce #ien$ c’est''dire sonutilité marginale.
•
0s lors$ la demande du consommateur est une fonction décroissante du prix$ puisque lespremires unités de #ien consommé apportent une satisfaction supérieure aux dernires(phénomne de saturation) & le consommateur n’accro1tra sa demande de #ien qu’ condition queson prix diminue.
2n agrge les fonctions de demandes individuelles afin de déterminer la fonction de demandecollective.
%.l’élasticité pri de la demande
le prix influence la demande$ mais selon le #ien cette influence sera différente. L’élasticité mesurecette influence.
L’élasticité mesure la variation de la demande quand le prix varie. ne élasticité est donc un rapportde deux taux de variation (mesurés en 4). 2n parle d’élasticité'prix de la demande ou élasticité de lademande par rapport au prix.
e calcul :
Analyse de l’élasticité :
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5n rgle générale$ le signe de l’élasticité de la demande par rapport au prix est négatif car lademande est une fonction décroissante du prix$ on a donc deux variations en sens contraire :quand le prix augmente la demande diminue et inversement.
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-our ,ugerde l’élasticité$ on regarde lavaleura#solue
o
2nparle de demande inélastiqueparrapport au prix lorsquel’élasticité est voisine de 6éro. 0ans ce cas$ le prix influence peu la demande : une fortehausse du prix entra1ne une fai#le #aisse de la consommation.
o
La demande est d’autant plus élastique que son élasticité s’éloigne de 6éro : la demandedépend alors fortement du prix & une fai#le #aisse du prix se traduit par une augmentationtrs forte de la demande.
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5xceptionnellement$ l’élasticité'prix de la demande peut %tre positive : lorsque le prix vaaugmenter$ la demande augmente aussi. 2n évoque trois cas dits anormaux " :
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