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FN-Sénat News * Numéro 4 * Première année

Janvier 2006

Le socialisme:
Michel Dela-
Voilà l’ennemi !
Contenu
Le socialisme est une maladie part, avec des accents qui font les beaux
honteuse, mais pas incurable jours des chansonniers du Dirupoland.
• Les questions orales
• Les questions écrites La pantalonnade de Francorchamps
est amusante, ou plutôt tragi-

G
• Les interpellations râce aux socialistes wallons, comique, parce qu’elle révèle et dé-
• Les propositions de on ne s’ennuie jamais en montre que TOUS les partis, sauf le
loi Belgique. Ils ont fait en sorte FN, sont impliqués dans ce gigantes-
que la Wallonie devienne un grand que fiasco. TOUS les partis tradition-
• Les déclarations
parc d’attractions avec ses parades nels sont représentés au sein de la
• Infos pratiques aux colorées, ses danses exotiques, ses société de promotion du circuit auto-
élus personnages facétieux et son public mobile, y compris les écolos, qui y ont
• Les activités du FN au qui fait la file et qui a l’impression définitivement perdu leur virginité et
Sénat d’avoir payé beaucoup pour pas leur statut de parti «différent».
grand-chose. Le directeur du parc, le
• Le travail sur le clown Di Rupo, arborant le nœud pa- Il n’est guère productif de s’attacher
pillon rouge à pois blancs qui sied à aux faits de corruption qui émaillent
• terrain
sa fonction, est confronté au déra- la longue histoire du PS, parce qu’ils
• La presse page du dossier de l’une des attrac- ne sont que des avatars et anecdotes
• Les chantiers législatifs tions principale de Dirupoland: logiques inhérentes à une pensée poli-
Francorchamps. tique qui s’est construite sur des don-
nées fausses. Il faut par contre expli-
Interrogé par une députée Ecolo germano- quer l’inanité de cette «pensée» pour
phone qui lui demandait quelle était son en démontrer l’absurdité et les déri-
implication personnelle dans ce dossier, Di
Rupo a eu ce mot malheureux: «D’origine
ves perverses qu’elle porte intrinsè-
italienne, ma langue maternelle n’est pas le quement.
français et je n’en saisis pas toujours toutes
les subtilités.» Après Jean-Marie Happart
qui a reconnu qu’il n’avait pas pu lire le Psychiatric Park
contrat «Ecclestone» parce qu’il ne com-
prend pas l’anglais, il faut constater que
nos «élites» wallonnes ont un problème Pour sauver ce qui reste à sauver, il
avec les langues, surtout si on écoute cer- faut d’abord poser le bon diagnostic.
tains élus et responsables syndicaux qui ne
s’expriment qu’en dialecte ou, pour la plu-
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Nom de la maladie:
le socialisme! AU SENAT
Nature de la maladie:
Trouble du comportement politique, économique et social
se caractérisant par la construction d’une réalité imagi-
naire et d’une fiction constructiviste qui développent chez
le patient des pulsions totalitaires et monomaniaques. Les suites de
Tout rappel à la réalité est perçu comme une agression qui
doit être sanctionnée avec la plus grande vigueur. Le pa-
tient croit à ses chimères: le PS se présente comme géné-
rateur de richesses sociales alors qu’il n’a fait que canali-
«l’Affaire Destrée»
ser le résultat de la production des entreprises. Si on
pense que l’entreprise qui crée des richesses doit dévelop-
per son propre marché, il est de l’intérêt de l’entreprise Comme vous le savez, Madame Lizin, Présidente
d’augmenter le pouvoir d’achat de la population. Si les du Sénat, est bien embêtée par une proposition
pensions sont plus élevées aujourd’hui qu’hier, c’est évi- de résolution déposée par Michel Delacroix. Pour
demment le résultat du travail des entreprises et des en- rappel, il s’agit de demander de débaptiser les
trepreneurs. Le socialisme pourfend ceux-ci au nom d’une voies publiques, et les instituts portant le nom de
pseudo exploitation des masses dites laborieuses sans voir Jules Destrée qui se révèle, à l’analyse, un fieffé
que les chefs d’entreprise travaillent 80 heures par se- antisémite.
maine et leurs employés moins de la moitié. Les socialistes
dénoncent ceux qui «s’en mettent plein les poches» sans Madame Lizin, contre tous les usages parlemen-
vouloir comprendre que l’entrepreneur prend des risques taires, a détourné cette proposition et s’assoit
et qu’il peut tout perdre et que, eux socialistes, dans leur dessus afin d’éviter la mise en lumière de la res-
construction mythomaniaque, ont créé leur propre ponsabilité de son parti, le Parti Socialiste, dans
«noblesse» et leur propre bourgeoisie, celle du profitariat
le développement d’un antisémitisme paroxysti-
des «parvenus» ministériels et parlementaires, celle des
apparatchiks et des «camarades». Pour bien comprendre que au cours de la première moitié du 20ème siè-
leur psychologie déglinguée, il faut savoir que l’un des élé- cle.
ments de la pathologie socialiste est le besoin refoulé d’i-
dentification à l’entrepreneur qui a «réussi». Or, si les émi-
En désespoir de cause, il ne restait plus à Michel
nences socialistes ont choisi ce parti, c’est parce qu’ils Delacroix qu’a demander l’intervention du
n’ont pas leur place dans le monde performant de l’entre- «Centre pour l’Egalité des Chances et la Lutte
prise. Il suffit de voir les Happart et autres Lizin à l’œuvre contre le Racisme » (ouf!). Nous reproduisons ici
pour s’en convaincre. Ce besoin refoulé, cette frustration le courrier que le fort dérangeant sénateur
issue de la perception subconsciente de leurs manque- adresse au Centre:
ments et de leur insuffisance crée chez les patients une
schizophrénie dangereuse pour l’individu lui-même et pour
son entourage.
Bruxelles, le 3 décembre 2005

Symptômes de la maladie:
Cher Monsieur Dewitte,
tendances autodestructrices et suicidaires, phéno-
mènes d’automutilations sociales. Le patient pré-
fère entraîner un peuple entier dans la misère et Par la présente, je souhaite faire appel à la mé-
le chaos plutôt que de reconnaître ses errements. diation du Centre pour l’Egalité des Chances et la
Le patient socialiste ne reconnaît jamais ses fau- Lutte contre le Racisme dans le cadre de ce que je
crois pouvoir qualifier de tentative parlementaire
tes et ne se remet jamais en question. Il croit ob-
de taire un aspect particulièrement répugnant de
sessionnellement à la «justesse» et à la «grandeur»
l’antisémitisme dont il faut rappeler qu’il est l’une
de ses idées. Il préférera qu’une entreprise ferme
des constantes des origines du socialisme belge.
ses portes, mettant ainsi des centaines ou des mil-
liers de travailleurs au chômage, plutôt que de
trouver un accord équilibré en tenant compte des
Le 19 mai 2005, je déposais une «Proposition de
contingences de l’entreprise moderne confrontée à
résolution visant à débaptiser les voiries et insti-
une concurrence mondiale sans merci.
tutions dédiées à Jules Destrée en hommage aux
victimes de l’antisémitisme durant la Seconde
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Guerre mondiale». La réponse du «Centre pour l’Egalité des


Il est assez peu connu que le Chances et le lutte contre le racisme et la
socialisme est l’un des ber-
ceaux les plus productifs de
l’antisémitisme d’avant
guerre.
S’il convient de n’oublier au-
cune victime, il convient tout
autant de n’oublier aucun
coupable.
Rappelons que la plupart des
personnalités proéminentes de
l’histoire du socialisme belge
exprimaient publiquement
leurs répulsions pour les juifs.
Ils ont ainsi participé, avec
leurs amis politiques euro-
péens, à l’instauration d’un
climat antisémite qui s’est
révélé être le terreau fertile du
génocide.
Force m’est de constater que,
contre tous les usages parle-
mentaires, Madame la Prési-
dente du Sénat, Anne-Marie
Lizin (PS), a intercepté cette
proposition de résolution pour
empêcher sa discussion.
La rétention de ce texte de
proposition opérée par Ma-
dame Lizin est un précédent
unique. Pour rappel, le règle-
ment du sénat prévoit que la
présidence ne peut retenir ce
texte que dans l’hypothèse de
son examen pour en apprécier
sa recevabilité. S’il y doute, la
présidence doit transmettre le
texte à la Commission compé-
tente. Or, ce n’est pas le cas !
Rien ne peut expliquer cette
censure.
Il faut pourtant oser aborder les pages les plus som- les consciences, nourrir la mémoire et forger des di-
bres de notre histoire afin de pouvoir déceler rapi- gues morales et politiques contre les fossoyeurs de la
dement toute résurgence de l’antisémitisme. mémoire.

Le caractère universel, métaphysique et transversal Ma proposition, dont vous trouverez copie ci-dessous
de la symbolique du génocide juif implique qu’un est de cette nature. Vouloir l’enterrer ou la censurer
débat complet ait lieu sur cette question, sans oc- et empêcher qu’elle soit soumise à débat rappelle des
culter ne fut-ce qu’une parcelle des responsabilités procédés qui ont été d’usage durant les périodes tota-
historiques. litaires du XXe siècle.

Le devoir de mémoire implique de poser des actes L’apologie qui est faite de Jules Destrée à travers les
fort, exemplatifs et symboliques de nature à éveiller voiries, instituts et institutions qui portent son nom
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Question écrite adressée à


Les questions et les Monsieur le Ministre de la Défense

étranges réponses Les téléspectateurs de la RTBF ont pu voir le vendredi 30


septembre au Journal Télévisé de 19 heures 30, Monsieur
Elio Di Rupo réagir aux événements qui secouent, une fois
de plus, le Parti Socialiste depuis Bergen-Höhne en Allema-
Question écrite adressée à Monsieur le Premier-
gne où celui-ci assistait à un exercice militaire de grande
ministre et au Ministre de la Fonction publique,
ampleur impliquant les forces armées Belges, à savoir
de l’Intégration sociale, de la Politique des gran-
« Active Respons ».
des villes

et de l’Egalité des chances


Cette présence de Monsieur Di Rupo nous parait intempes-
tive.
On peut lire sur le site Internet du Centre pour l’Egali-
té des Chances* une décision de jurisprudence concer-
nant le jugement du 4 juin 2003 du Tribunal correc- Le Ministre veut-il nous dire :
tionnel de Bruxelles, se déclarant compétent pour
connaître des poursuites intentées par le Parquet de
Bruxelles et, entres autres, le Centre pour l’Egalité des 1. Qu’est ce qui justifie la présence d’un député fédéral lors
Chances, contre le Front National, son président et un de cet exercice ?
de ses anciens collaborateurs.
2. Cette présence s’inscrit-elle dans le cadre d’une mission
parlementaire ?
La rédaction du sommaire nous interpelle (outre les 3. Est-ce le Ministre qui a invité Monsieur Di Rupo ?
fautes de français qui l’émaillent), dans le sens où elle
se trouve être particulièrement tendancieuse et de par- 4. Le Ministre a-t-il invité d’autres élus issus d’autres for-
ti-pris, ce qui est inacceptable dans le chef d’un service mations que la sienne ?
public qui a, entre autres, un devoir d’information et
de loyauté vis-à-vis du public. C’est d’autant plus grave 5. Est-il possible, voire courant qu’un élu s’invite d’autorité
que le site Internet du Centre et sa revue de jurispru- pour assister à des activités militaires toujours sensibles?
dence font référence dans le milieu judiciaire, auprès Qui a pris en charge les frais liés à cette visite (transport,
des avocats mais aussi des magistrats. logement éventuel, repas, etc.) ?

Ainsi, dans le second paragraphe, si la première Réponse


phrase «La plainte concernaient des pamphlets et le
programme du Front National.» reflète effectivement
Question écrite adressée au premier ministre et à
la procédure en question, la seconde «Le FN veut par le
Monsieur le Ministre de la Fonction publique, de l’In-
biais de ceux-ci inciter la population belge et euro-
tégration sociale, de la Politique des grandes villes et
péenne à la haine contre les étrangers d'origine non-
de l’Egalité des chances
européenne en faisant le lien avec des profiteurs, la
criminalité et l'insécurité et dans lequel est fait un
amalgame d'étrangers et de terroristes…» ignore par- Dans un communiqué de presse daté du 18 octobre 2005, le
faitement la présomption d’innocence et exprime là Centre pour l’Egalité des Chances précise qu’il a adressé ses
non pas le contenu de la décision (qui ne portait que « 18 propositions pour des communes respectueuses de la
sur la compétence du Tribunal et non sur le fond de diversité », « à l’ensemble des partis politiques démocrati-
l’affaire) mais le point de vue unilatéral du Centre lui- ques ». Il le confirme dans l’avant-propos du document de son
même, qui est partie dans ce dossier. dossier de presse intitulé « Pour une politique communale
* à l’adresse www.antiracisme.be respectueuse de la diversité », sous la plume conjointe de sa
directrice-adjointe Eliane DEPROOST et de son directeur
Josef DE WITTE. Il en est de même dans la version néerlan-
Comment se fait-il que les décisions judiciaires figurant daise de ces documents.
sur le site du Centre pour l’Egalité des Chances soient
1. Concrètement, à quelles formations politiques cela corres-
ainsi commentées d’une manière inexacte, partiale et au
pond-il?
mépris de la présomption d’innocence?
2. Comment le Centre définit-il un «parti politique démocrati-
Quel contrôle est-il exercé sur le contenu du site Inter-
que»? Sur quels critères objectifs se base-t-il pour ce faire ?
net du Centre?
3. Comment expliquez-vous qu’une institution publique se
Que comptez-vous faire pour corriger le contenu de ce
réserve le droit de sélectionner, parmi les formations politi-
site et veiller à l’impartialité de celui-ci?
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L A REVUE «A DROIT E» N° 2
E S T S O RT I E
Début janvier sortait le numéro deux de la revue l’appui la raison de la puissance disproportionnée
«A DROITE» qu’édite le sénateur Michel Dela- des syndicats politiques en Belgique.
croix.
Un long article est consacré à la personnalité de
L’accueil est excellent, les abonnements affluent Bruno Gollnisch, vice-président du Front Natio-
et les parrainages vont bon train. nal français. Une bonne introduction à son inter-
view dont nous parlons plus haut.
Nous avons remarqué que certaines de nos ana-
lyses sont reprises (sans citer la source évidem- Onze pages sont consacrées au Danemark, pays
ment) par des personnalités politiques des par- de l’Union européenne qui s’est doté d’une politi-
tis de l’establishment, notamment du MR. que en matière d’immigration d’une sévérité qui
va singulièrement plus loin que les programmes
Nous sommes heureux de constater que notre du FN et du Vlaams Belang réunis (Que fait le
message d’unité et de transversalité a été par- Centre pour l’égalité etc.) Le pourquoi et le com-
faitement compris par nos interlocuteurs. Le ment sont abondamment développés et le propos
point culminant de cette option est sans nul est placés dans ses contextes historique, politi-
doute le dîner-débat qui met en présence le dé- que, social et économique.
puté VB Filip De Man et le sénateur Delacroix.
Nous revenons à «l’Affaire Destrée» et nous rap-
Nous sommes tout à fait réjouis de constater pelons ailleurs que Michel Delacroix avait prévu
que notre revue énerve prodigieusement la gau- la stratégie du gouvernement en vue d’instaurer
che la plus bête du monde (la belge!), à tel titre
que le «Journal du Mardi» a reproduit un de
nos articles presque entièrement dans sa livrai-
son du 24 janvier pour s’étonner de nos positions
concernant la périphérie bruxelloise.
Enfin, encore une bonne raison de contente-
ment, le développement des liens personnels en-
tre Michel Delacroix et la direction du Front Na-
tional français. La chaleur de ces liens se tradui-
ra par une longue interview que Bruno Goll-
nisch, vice-président du FN français, a accordé à
«A DROITE» qui paraîtra dans son numéro 3,
programmé pour début avril.

Relevons que l’éditorial de ce numéro 2 est le


même que celui de ce numéro 4 de FN-Sénat
News. Ce texte percutant est un véritable appel
au soulèvement contre le terrorisme socialiste
qui règne en Wallonie et de plus en plus souvent
à Bruxelles. Le socialisme est une maladie dont
il faut se guérir. Les remèdes existent, nous dit
Michel Delacroix.
Charles Pire a suivi les débats concernant le cir-
cuit de Francorchamps au parlement wallon et
rend compte de cette démonstration tragi-
comique du mal wallon.
Patrick Sessler, quant à lui, explique chiffres à
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1999-2006: la régression
par Patrick Sessler
Ce texte a été successivement publié dans «Le vous avez l’impression d’être
Tocsin» en 1999 et dans «Vérités Bruxelloises» parmi les musiciens de l’orches-
tre. Vous profitez des publicités
en 2004, deux revues dont l’auteur, Patrick Ses- pour lire les fax de la journée et glisser un plat délicieux
sler était le rédacteur en chef. L’intérêt de repu- dans le micro-onde. Vous pensez déjà à votre future ins-
blier ce texte réside dans le fait que tout ce qui tallation de «réalité virtuelle» qui vous permettra de ré-
y est évoqué est toujours vrai. En parcourant ce aliser vos rêves prométhéens.
texte, des dizaines d’exemples plus récents nous La vie est belle et promet d’être longue, puisqu’il
viennent à l’esprit, de telle sorte qu’il faut cons- est désormais presque possible de changer d’or-
tater que la régression a encore gagné du ter- ganes comme de chemises et que l’espérance de
rain depuis 1999. Rappelons-nous les attentats vie (en bonne santé) augmente de façon exponen-
du 11 septembre 2001, l’insurrection allochtone tielle. Il y a bien quelques maladies qui résistent,
en France cette année, la progression de plus en mais pour combien de temps encore?
plus inquiétante de certaines maladies conta-
gieuses. Alors que notre standard de vie est me- Bien sûr, ces merveilles de la science et de la
technologie ne sont pas encore accessibles à tout
nacé, nous assistons au renforcement des lois
le monde, loin s’en faut. Sauf pour la médecine,
liberticides, à la censure et aux mesures discri-
puisque notre système de sécurité sociale fait
minatoires à l’égard des autochtones. Il y a une
merveille et ne discrimine personne, mais alors...
douleur à avoir raison avant les autres et de ne
vraiment personne!
Par ailleurs, il est singulier d’observer le nombre

I
l faut vivre avec son temps et notre temps de sonneries de GSM qui retentissent dans une
est celui de la haute technologie, de la cy- file de chômage ou de CPAS. C’est réjouissant,
bernétique, de l’informatique et des mira- parce que cela démontre que les technologies de
cles de la génétique. La médecine nous pointe, naguère réservées à quelques privilégiés,
plonge quotidiennement dans une science qui sont aujourd’hui dans les poches les plus hum-
ressemble à de la fiction. Les auteurs de romans bles.
d’anticipation les plus imaginatifs sont dépassés.
La biotechnologie, le génie génétique, les com-
munications et bien d’autres disciplines progres- Quelle sensation grisante de savoir que nous
sent par bonds prodigieux. sommes à l’aube d’une ère de développement
sans équivalent. De se dire que bientôt l’Homme
Ces avancées modifient notre vie et la rendent, somme
toute, plus facile. Il est désormais possible de se connec- pourra se libérer des contraintes du travail et
ter avec le monde entier en un cliquement de souris. consacrer son existence à créer et à comprendre
Vous pouvez passer commande à votre boucher grâce à le monde qui l’entoure. La conquête de l’espace
votre GSM, tout en fignolant un rapport sur votre ordi- est amorcée, demain nous coloniserons d’autres
nateur portable, alors que vous êtes confortablement mondes et notre génie rayonnera sur les étoiles.
assis dans un tramway futuriste. Vous payez votre bou-
Nous sommes bercés d’un espoir immense parce
cher à l'aide de l’une de vos cartes de crédit. Une fois
chez vous, vous vous installez dans vo- que l’avenir sera grandiose.
tre canapé favori en visionnant un opé-
ra que votre appareil DVD a
enregistré pour vous. Vous Hélas, un danger mortel
avez branché votre sys-
nous guette. Il est
tème Home-cinéma et
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tangible et palpable et il hypothèque cet avenir: soupli la loi belge afin de permettre ces abatta-
la régression. ges et en libérant des montants époustouflants
pour organiser le ramassage et l’incinération
Nous vivons dans une société paradoxale. D’un des plus de 150 tonnes de carcasses de moutons
côté il y a notre civilisation en perpétuel progrès massacrés.... la régression est là!
scientifique et technologique et de l’autre, les té-
nèbres. Nous avions vaincu des maladies aussi terribles que la
poliomyélite, la tuberculose, la blennorragie et biens
L’immigration anarchique et pléthorique que d’autres. Aujourd’hui, la plupart sont de retour et in-
nous avons vécue ces dernières décennies a ins- quiètent le monde médical. «En Belgique, 1.335 nou-
tallé durablement sur notre continent des dizai- veaux cas de tuberculose ont été déclarés en 1992, et
1.503 en 1993. La paupérisation et la marginalisation
nes de millions de personnes issus de mondes
expliquent de tels chiffres dans nos pays développés.
très différents du nôtre. beaucoup ne partagent Mais, aussi, le fait que les séropositifs présentent un ris-
ni nos valeurs, ni nos ambitions. C’est cette réali- que plus élevé de développer cette maladie. Enfin, un
té qui peut mettre en péril notre fu- certain nombre de migrants arrivent
tur et le leur. déjà contaminés. Sur les 1.500 cas bel-
ges, 500 présentent une forme très conta-
La Dernière Heure du 12 février 1999 ti- gieuse, susceptible de toucher de 3 à 5
trait: «Des brigands roumains se terrent personnes» expliquait Le Vif/L’Express,
dans les Ardennes». L’information était dans un article de 1994 titré: «Les spec-
confirmée par le procureur du Roi d’Eupen, tres du passé».
M. Lennetz: Ces Roumains n’ont pas de
papiers. Ils volent tout ce dont ils ont be- Et aujourd’hui, où en sommes
soin, les voitures pour se déplacer, les vi- nous? Dans quelles proportions les
vres et les outils. Il était demandé aux gar- choses ont-elles évolué (régressé!)?
des forestiers, aux chasseurs et aux mar-
cheurs d’être prudents, ces gens étaient Beaucoup d’entre-nous se souvien-
réputés «très dangereux», ils opéreraient nent d’un Bruxelles jovial et fê-
«avec une brutalité inégalable» et seraient
tard, des petits matins d’après java
«prêts à tout». Les gardes forestiers ont
pour consigne de ne prendre aucune initia- où l’on attendait le bus parce qu’on
tive. Voilà une information qui, comme le avait dépensé tous nos sous. Il ne
dit le journaliste de la DH, nous ramène nous est jamais rien arrivé à l’épo-
quelques siècles en arrière. Désormais, une que, sinon des rencontres avinées
promenade paisible, en famille, dans les en compagnie desquelles on refai-
Ardennes peu tourner à la tragédie san-
sait le monde pour un soir.
glante, comme si une guerre avait lieu.
Comme si nous étions soudainement préci- Qui n’a jamais eu peur aujourd’hui, qui n’a jamais chan-
pités dans un monde parallèle qui n’aurait pas évolué au gé de trottoir à la vue d’une bande de jeunes? Le 14 août
même rythme que le nôtre et ceci n’est, hélas, que l’avant 1997, La Lanterne annonçait: «dix-huit bandes recen-
goût de ce qui nous attend. sées dans les dix-neuf communes». «La plus importante
de ces bandes, à Bruxelles-villes, est incontestablement
Au mépris de tous les accords internationaux si- celle dite «des Potiers», active dans la rue du même nom,
gnés par la Belgique concernant la protection au pied des immeubles-tours, dans le quartier de la
animale, chaque année ce sont des dizaines de place Anneesseens. Elle ne compte pas moins de 88 mem-
milliers de moutons qui sont massacrés rituelle- bres...». Plus loin, le journaliste décrit le quotidien de
ment par les musulmans qui résident chez nous. ces quartiers perdus pour l’Etat de droit: «Ces petits
délinquants, souvent mineurs d’âge, multiplient les vols,
«Les bêtes sont égorgées sans avoir, auparavant,
les dégradations et les extorsions dans leurs quartiers,
été assommées ou endormies. Il faut, en outre, que faisant régner une sainte terreur chez les habitants. A tel
leur tête soit orientée vers l’Orient, et que certaines point que dans certains commerces, les voyous n’avaient
paroles rituelles soient prononcées avant que l’exé- plus à menacer pour y commettre des vols: les victimes se
cution puisse avoir lieu.», expliquait la DH. Nous laissaient dépouiller sans sourciller. Des voyous qui
voilà projetés dans une époque oubliée, avec ses étaient sûrs de rester impunis.» IMPUNIS !... la régres-
superstitions, ses incantations magiques et le sion est là!
sang rituel. Notre enseignement fut naguère très réputé
Mais où sommes-nous? dans le monde, la valeur de nos diplômes était
indiscutée et l’est encore largement aujourd’hui
En Belgique, en 1999. Le Ministre bruxellois de du côté néerlandophone. Il suffit de voir le nom-
l’Environnement, Didier Gosuin (FDF) avait as- bre d’étudiants étrangers qui viennent se former
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chez nous. Nous avions gagné le pari de l’alpha- Bien sûr, il est possible de multiplier les exemples
bétisation grâce à l’esprit de progrès de nos à l’infini. On est en droit de se demander si la frac-
aïeux. ture temporelle qui sépare notre monde des autres
mondes pourra jamais être réduite?
En 1999, notre capitale compterait quelque 100.000 anal-
phabètes, selon une enquête menée par le réseau Lire et
Ecrire Bruxelles durant l’année scolaire 96-97. Les per- Je ne m’étendrai pas ici sur les «avancées» des sciences
sonnes qui suivent des cours d’alphabétisation sont pour humaines comme la psychologie, la psychiatrie, la socio-
91% des étrangers et pour 9% des Belges (l’enquête ne dit logie, etc. étant donné que ces pseudo-sciences
pas si, parmi ces 9%, se trouvent des nouveaux Belges). constituent l’une des escroque-
Selon cette enquête, seul 11% de ces personnes travail- ries intellectuelles les plus
lent, 19% sont au chômage complet, 28% sont sans reve-
nus, 31% dépendent du CPAS. Qui paie? Pourquoi laisser
s’installer des personnes qui ne pourront probablement
pas s’adapter à nos valeurs et à notre civilisation? la ré-
? dommageables à notre civili-
sation depuis la sacralisa-
tion et la dogmatisation de
l’humanisme flanqué de son
bras armé,la
gression est là!
Déclaration
La Belgique a Universelle des
toujours été Droits de l’Homme.

?
une terre de Au contraire, elles me
paraissent constituer
tolérance.
le terreau sur lequel
La liberté de émergent et prospè-
culte y est rent les mécanismes
garantie pour de la régression. Ces
tous. Depuis «penseurs en cham-
peu (1999), bre» ignorent
l’homme réel pour
une institu-
lui substituer un
tion a été homme abstrait qui
créée à desti- n’existe pas. Ces
nation des «Nouveaux Barbares» refu-
musulmans sent même les rares bénéfices de
de Belgique certaines de leurs propres disciplines
afin de les comme l’éthologie ou la sociobiologie. Toutes ces
balivernes sur l’intégration et la société multiculturelle
représenter sont toujours niées par les faits. Soyons clairs, les scien-
auprès des autorités. Cet artifice va permettre à ces humaines sonnent creux. Elles sont le dernier refuge
la Belgique de financer le culte islamique: (doré) de théoricien archéo-marxistes frustrés de lende-
imams, mosquées, etc. mains qui devaient chanter l’Internationale. Elles sont le
champ de foire de toutes les marottes idéologiques. Un
Belle avancée démocratique! Quelle réalité se cache à exemple concret? Voilà trois ans, les magasins GB
l’ombre de ces mosquées qui émergent partout dans le avaient engagé un médiateur pour discuter avec les jeu-
pays et à Bruxelles en particulier? L’hebdomadaire Télé- nes trop turbulents qui se rendaient coupables de
Moustique nous l’avait dévoilé, il y a déjà quelques an- «pollution morale» dans certains magasins. Il n’est pas
nées, en rapportant les propos d’un imam d’une mosquée rare qu’ils se retrouvent à 500 dans l’un de ces magasins
de Molenbeek-Saint-Jean, proche du Petit-Château: « (...) sur le temps de midi. En dehors des vols, il s’ensuit une
Nous sommes en terre infidèle et notre devoir sacré est de gêne bien compréhensible pour le reste de la clientèle.
faire triompher la seule vraie foi, celle qui fut révélée par Cette opération a été baptisée Power People Stewarding
notre prophète - que son nom soit vénéré jusqu’à la fin des et fonctionnait selon une méthode inspirée des théories
temps. Notre victoire est en marche et les musulmans se- de Marshall Rosenberg: 1. L’observation neutre; 2. La
ront bientôt les plus nombreux dans ce pays. Alors nous découverte des sentiments; 3. la plongée dans la recher-
imposerons la chari’a (loi islamique) et la Belgique fera che des besoins inassouvis; 4. Un travail en direction
partie de l’umma (terre d’islam). La victoire est à notre d’une demande concrète et réalisable (On est immédiate-
portée. Aujourd’hui, les Belges nous méprisent, nous criti- ment effaré par ce baragouin).
quent, nous traitent de tous les noms, nous insultent: ils
s’en repentiront éternellement dès que la Belgique sera à L’expérience a avorté et GB s’est retiré du projet en expli-
nous. C’est eux qui nous serviront. Préparez-vous, car la quant pourquoi: «A partir d’un certain stade, la préven-
victoire est proche! ». Ca a le mérite d’être clair! Nous tion ne suffit plus. Il faut faire place à la répression». Ceci
voilà une fois de plus précipités dans le tourbillon de la est la preuve par l’exemple que le secteur privé a la capa-
machine à remonter le temps, et c’est en pleine guerre cité de tirer les conclusions qui s’imposent et est détermi-
sainte que nous atterrissons. Où? A Bruxelles! Quand? né à arrêter les frais en cas d’échec, sans entêtement,
Aujourd’hui! ... la régression est là! contrairement au secteur public qui se permet d’entrete-
nir sans fin des «danseuses sociologiques» de luxe au
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frais des contribuables. Quant au médiateur lui même,


il conclut: «C’est vrai que j’ai évolué. Je me suis rendu
compte qu’il ne suffisait pas de parler pour convaincre.
Il est nécessaire d’appliquer l’arsenal des peines prévues
par la loi, afin que les meneurs ne se sentent pas en im-
MARRE !
punité...» (sources: DH du 16 février 1999). Que reste-t- Non , ceci n’est un «phantasme d’extrême droite»
il des belles théories de Monsieur Rosenberg, dès qu’el- ou le discours « nauséabond » de l’un ou l’autre
les sont confrontées à la réalité concrète? Rien, zéro, plumitif du Front National, non, non et non !
nada! Or, ce sont les «Nouveaux Barbares», comme lui,
qui font la pluie et le beau temps sur les antennes de C’est paru dans la Dernière Heure du mardi 24
nos télévisions. C’est à eux qu’on offre des colonnes en- janvier 2006, en page 13, sous le titre «Malfrats
tières dans nos journaux. Ces voleurs de salaires en- reconnus et libérés» et en sous-titre «Pendant
combrent nos universités. Ils sont les perpétuels morali-
plusieurs mois, ils ont terrorisé un quartier.
sateurs de service qui nous disent ce qu’il faut penser,
ce qu’il faut croire, qui nous proposent comme vérité
Mais faute de place, le parquet les a laissés
révélée une «irréalité» fantasque façonnée par leurs cer- repartir… libres!»
veaux brumeux, drogués au sabir politiquement correct.
La secte des socio-psys et ses gourous rêvent de nous
sacrifier sur l’autel de ses dérèglements en extirpant de LES FAITS
nos pauvres têtes confites de leur pataquès sociochose
ce qui nous reste de bon sens... là est la régression!
Depuis le mois d’août 2005, une série d’agres-
La coexistence paradoxale d’univers, de structures men- sions ont lieu dans le centre de Bruxelles. Plus
tales, de cultures, de valeurs très différent est impossi- précisément dans le quartier du port, avenue de
ble. Notre civilisation technologique nous offre un
l’Héliport et aux alentours du parc Maximilien.
voyage prodigieux vers un mieux-être pour chacun et
vers de nouvelles pistes d’organisation sociale. Là, seuls Les victimes sont les employés de la KBC, des
ceux qui partagent une communauté de destin et les
mêmes cadres de référence, pourront s'adapter aux évo-
médecins et des adolescents.
lutions et aux mutations de leur propre monde. Il faut Les crapules, qui agissent à visage découvert,
se poser la question de savoir si la présence massive de
populations dont l’enracinement se trouve à des centai-
surgissent en groupe et entourent leur victime.
nes, voire des milliers d’années de chez nous ne consti- Ils sont armés de couteaux ou de revolvers qu’ils
tuent pas globalement un frein à notre propre dévelop- pointent sur le crâne du passant.
pement dans la logique de notre propre civilisation.
La septième division de la police de Bruxelles-
Que peut nous apporter une civilisation technologique Capitale Ixelles finit par réagir et, après avoir
avancée, si chacun de ses effets bénéfiques est annihilé confronté suspects et victimes, arrive à résoudre
par la réalité de la rue. Téléphoner en rue est merveil-
sept dossiers sur douze.
leux, mais désormais périlleux, tant les vols avec vio-
lence de Gsm sont fréquents. Qui oserait exhiber un Karim, 17 ans et 9 mois a été reconnu comme
ordinateur portable dans les salles d’attente de nos ga-
l’auteur principal dans six dossiers. Beau score!
res? Qui oserait s’approvisionner en billets de banque
auprès de certains distributeurs, à certaines heures? Un autre mineur et un majeur ont également été
Qui oserait encore prendre les transports en commun déférés devant le parquet.
sans crainte, même nos tramways futuristes, connais-
sant le retour en force de certaines maladies dont la Tout ce beau monde a été immédiatement libéré,
tuberculose dans sa forme la plus contagieuse. Qui aura faute de place dans les institutions pour jeunes
encore le culot de nous parler de démocratie et de Droits délinquants.
de l’Homme après avoir lu la déclaration de cet imam
molenbeekois. Nous avons des lois adaptées à nos us et Pourtant, ils ont commis des agressions armées
coutumes, à nos traditions, à nos valeurs. particulièrement graves et extrêmement trauma-
tisantes pour les victimes. Rien n’y fait. La DH
Ajoutons que notre droit est le résultat d’un long
révèle même que les auteurs présumés se sont
cheminement. Il est imprégné de notre Histoire,
présentés quelques temps plus tard devant le
de nos histoires. Notre droit est ce que nous som-
commissariat pour narguer la police.
mes. Il est par contre parfaitement inadéquat
pour les autres peuples, comme la loi islamique C’est dire le sentiment d’impunité que doivent
l’est pour nous: il y a une incompatibilité totale. ressentir ces criminels. Ils doivent avoir l’impres-
sion que rien ne peut leur arriver… ET ILS ONT
Nous avons tout pour vivre heureux dans une
RAISON !
société libérée des contraintes qui repousse sans
cesse ses propres limites grâce à la médecine, à Dans l’état actuel des choses, ils n’ont en effet
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A LIRE ABSOLUMENT
«La Nouvelle Revue d’Histoire» est exception- obligés de vivre dans les ghettos multiculturels.
nelle à plus d’un titre. D’abord elle est dirigée
L’éditorialiste nous raconte l’histoire de Cathe-
par Dominique Venner. Cet écrivain et histo-
rine C. une française qui habite depuis 28 ans à
rien, né en 1935, a dirigé dans sa jeunesse
la Courneuve. Son histoire avait déjà été relatée
(années 60) le journal et le mouvement Europe-
par un journaliste du journal «Le Monde»: «Au
Action. Il a cessé toute activité politique depuis
cœur de la cité des 4000, son petit appartement
1970. Devenu écrivain, il s'est spécialisé dans
propret tranche avec le hall déglingué et le
l'histoire; il a publié aussi plusieurs livres sur
paysage sale et lugubre…». Catherine C. a eut
les armes et la chasse. Son écriture est enlevée,
une vie qui ne lui a pas fait de cadeau. L’usine à
détaillée et la connaissance des armes et de l'his-
seize ans, les fugues, un mariage qui finit mal
toire lui ont permis de donner des détails per-
avec cinq enfants à la clé, âgés aujourd’hui de 19
mettant une compréhension élevée des évène-
à 28 ans. Les petits boulots, caissière, femme de
ments. Le deuxième caractère exceptionnel de
ménage, distributrice de prospectus, repasseuse.
«La Nouvelle Revue d’Histoire» est sa liberté
d’esprit. L’Histoire est abordée sans tabous, sans Madame C. ne vote plus, elle a été déçue par les
pudibonderie académique, sans sacrifier au poli- socialistes et n’aime pas la droite, «mais elle
tiquement correct de quelque façon que ce soit. pourrait se retrouver à l’extrême droite», pense le
journaliste du «Monde».
Parmi les principaux ouvrages publiés par Do-
minique Venner, notons: «Baltikum» (1974), Autrefois, Catherine allait boire le thé chez sa
«Le blanc Soleil des vaincus» (1975), «Le Cœur voisine algérienne. Tout le monde s’entendait
rebelle» (1994), «Histoire critique de la Résis- bien. «Maintenant, dit elle, je me sens carrément
tance» (1995), «Gettysburg» (1995), «Les Blancs et isolée. Je suis une toute petite minorité. C’est diffi-
les Rouges» (1997), «Histoire de la Collaboration» cile de devenir une minorité chez soi, vous savez.».
(2000), «Histoire du terrorisme» (2002). Elle en a assez « de ne parler à personne, de croi-
ser des femmes voilées qui ne la regardent pas,
Parmi ses derniers ouvrages, on notera en parti-
d’entendre le Coran à fond des cassettes, d’être
culier «Histoire et tradition des européens» (2002,
regardée d’un drôle d’air si elle fume pendant le
ramadan ».
Le numéro 22 de janvier et février 2006 de la
«La Nouvelle Revue d’Histoire» présente un Son fils aîné a 25 ans. Il s’est converti à l’islam.
dossier extraordinaire intitulé «De la colonisa- «Je le vis très mal, dit-elle, ça me rend malade.»
tion à l’immigration». Ce fils lui reproche de ne pas se voiler. «Même
mes fils sont d’une autre culture que moi. Pour
Ce dossier s’articule sur cinq chapitres essen- eux, être français, ça ne veut plus rien dire. Ils
tiels: «Les vingt jours qui ont ébranlé la France», n’ont plus de nationalité, ils s’identifient de ma-
«La colonisation fut-elle un «péché» français?», nière vague à une religion, celle qui est majori-
«Lyautey l’africain, une exception française», taire. Ils observent les gestes de l’islam, une façon
«France-Angleterre, deux histoires coloniales op- musulmane d’être et de parler, ils sont fiers d’ap-
posées» et «La revanche de l’islam». partenir à la majorité. Ils ne veulent pas être
français, ils voudraient être black et beurs comme
tout le monde, mais ils ne se comportent pas
On comprend très vite que les vingt jours qui comme des musulmans. Tant de choses incohéren-
ont ébranlé la France, sont les vingt jours d’in- tes…»
surrection ethnique qui a montré les limites des
politiques intégrationnistes en France comme
ailleurs. «J’éprouve de la compassion pour les immigrés
d’Afrique noire ou du Maghreb que l’on a fait ve-
D’emblée, l’éditorial de Dominique Venner
nir en France dans une intention économique sor-
nous plonge au cœur de la déréliction dans la-
dide et que l’on transforme en déracinés. Dans
quelle se trouve de plus en plus d’autochtones
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leur détresse, ils trouvent pourtant


des aides publiques, le soutien de
solidarités naturelles et le secours
moral que peut leur apporter le re-
tour à l’islam, religion de chez eux.
Le sort des Français que l’on dit
«de souche», ceux que, dans les ban-
lieues, on appelle les «Gaulois», me
paraît autrement pathétique et dé-
sespéré.»
C’est par ces lignes que Domini-
que Venner avait commencé sont
éditorial, et c’est par les suivantes
qu’il avait conclu: « Je pense à toute
les Catherine C., ces françaises
abandonnées. Et la colère m’étreint.
Je songe à ceux qui leur ont fabri-
qué ce destin sans issue et de qui
aucun geste, aucune parole au-
jourd’hui ne va vers elles pour leur
prouver qu’elles ne sont pas seules
et qu’on se bat pour elles et leurs
enfants. Pour leur restituer aussi
leur seule richesse: leur fierté,
même seules et isolées, d’être Fran-
çaises, des «gauloises» comme ils
disent, investies de tout un héritage
d’anciennes grandeurs et d’unique
beauté que personne, jamais, ne
pourra leur dérober. »

Présentation du dossier
par la Nouvelle revue d’Histoire alable des événements eux-mêmes à l’aide de
nombreux témoignages. Cette étude fait apparaî-
tre les signes inquiétants d’une sorte de déca-
Les «vingt jours qui ont ébranlé la France» à dence des classes dirigeantes. On pourrait se
l’automne 2005 sont entrés à chaud dans l’his- croire revenu, en pire, au niveau de déclin qui
toire. C’est pourquoi nous les évoquons en ouver- était celui de la France à la veille de 1940, bien
ture de ce dossier. Est-il trop tôt? Nous ne le
pensons pas. Les émeutes sont la conséquence On trouve très facilement «La Nouvelle
d’enchaînements anciens. Avec un tel sujet, nous Revue d’Histoire» en Belgique, notam-
sommes dans notre rôle: nous éclairons le pré- ment dans des grandes surfaces comme
sent à la lumière du passé.
«Carrefour». Mais mieux vaut le com-
Notre fonction n’est pas celle des politiques. mander chez votre libraire et ainsi
Nous n’avons pas à dire ce qu’il conviendrait de faire vivre le petit commerce qui a bien
faire. En revanche, nous avons à montrer avec besoin d’un coup de pouce.
honnêteté et courage, quelles sont les causes,
parfois très lointaines, d’une situation à bien Il est aussi possible de s’abonner pour
des égards tragique au sens exact du mot. 74 €
Nous avons conçu ce dossier par un rappel pré- (2 ans, 12 numéros) par un chèque ban-
Le sénateur Michel Delacroix
et son équipe remercient
les nombreuses personnes
qui leur témoignent

Adresse du FN-SENAT

Sénateur
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Michel Delacroix

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Bureau 3021
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Gsm: 0475/ 84. 01. 57
Fax: 02/ 501. 71. 31 cieuse ser-
Patrick Sessler
(attaché parlementaire) vante de
Téléphone: 02/ 501. 71. 37
(de 9 heures 30 à 16 heures)
Gsm: 0478/ 22. 76. 30
l'intelli-
Fax: 02/ 501. 71. 31
E-mail:
monique.carpentier@chello.be
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au Editeur Responsable: Michel Delacroix, Square Ver-


gote, 12/15

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