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SERIE DE LA GESTION DE L'ENERGIE 6 A LINTENTION DES INDUSTRIES, COMMERCES ET INSTITUTIONS Appareillage ae Chaufferie Canada PREFACE Liart ct la science de la gestion de énergie ont accompli des progrés remarquables au cours de la dernitre décennie. La gestion de I’énergie est devenue une discipline sérieuse dans le cadre du processus de gestion de la plupart des entreprises qui connaissent le succts. D'abord, au début des années 70, on a mis sur pied des programmes d’économie d’énergie afin de réduire la menace de pénurie d’énergie que pesait sur le Canada, de méme que la dépendance du pays & Pendroit du pétrole étranger. Toutefois, la hausse vertigineuse des prix n’a pas tardé & donner une signification nouvelle &I'expression «économie d’ énergie»: réduire le cot de P’énergie. ‘Nombre dindustries, de commerces et d’organismes publics ont relevé le défi et abaissé les cofits énergie jusque dans une proportion de $0%. On est ainsi artivé 4 utiliser I’énergie de fagon ration- nelle, grace & des mesures telles que des programmes d'information a Pintention du personnel, des moyens d’entretien plus & point, la simple élimination du gaspillage, et en mettant de l'avant des projets aptes & modemiser ou améliorer les installations et ’équipement. Pour en artiver maintenant & économiser d’avantage P’énergie, il importe de micux connattre la technologie et ses applications en plus d’avoir recours& des appareils & haut rendement énergétique. ‘Alla demande du Programme d’économice énergie dans industrie canadienne, du Programme des groupes de travail sur la gestion de Pénergie dans les secteurs commercial et institutionnel, et d’associations professionnelles et commerciales intéressées, la Division de lénergie industrielle du ministére de I’Energie, des Mines et des Ressources a élaboré une série de modules techniques portant sur la gestion de V’énergie. Ces manuels aideront les gestionnaires et le personnel exploitation a découvrir les possiilités de gestion de I’énergie dans leur cadre de travail. On y trouve une quantité de renseignements prati- ques, notamment des équations mathématiques, des renseignements généraux sur des techniques éprouvées, ainsi que des exemples concrets d’économie d’énergic. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les modules figurant dans la liste qui suit ou la documentation utilisée dans le cadre des ateliers, y compris les tudes de cas, veuillez éerire a Padresse suivante: La Division de ta gestion de I’énergie dans les enireprises et dans le secteur gouvernemental Direction des économies d’énergie Energie, Mines et Ressources Canada 580, rue Booth Ottawa (Ontario) KIA 0E4 Gestion de Pénergie et _ Participation des employés Evaluation de la consommation 9 Chauffage et refroidissement (vapeur et eau) 10 Chauffage, ventilation et conditionnement d’air Analyse financiére énergétique Comptabilité de la gestion énergétique Récupération de la chaleur perdue 1 Isolation thermique des équipements 2 Edlairag 4 Moteurs électriques économiscurs énergie 5 Combustion 6 Appareillage de chaufferie 7 Fours, sécheurs et fours de cuisson 8 Réseaux de vapeur et de condensat 11 Refroidissement et pompes & chaleur 12 Réseaux de distribution d’eau et air comprimé 13 Ventilateurs et pompes 14 Compresseurs et turbines 15 Mesures et controle 16 Régulation automatique 17 Manutention des matériaux et ‘transport sur place 18 Point de vue architectural 19 Accumulation thermique 20 Guide de planification et de gestion TABLE DES MATIERES INTRODUCTION NOTIONS DE BASE Fonctionnement d’une chaudiére Bilans massiques Ban msi dela vapeur et deen Bian massique du procédé de combustion Procédé de combustion (Combustion du gar naturel (Combustion du mazout Air de combustion Bilan calorifique Debit calorfique entrée dela chaudire ‘Energie utile Tertesdnergie ‘Verification du rendement de la chauditre Méthode direte Métiodeindircte Soufflage de suie Qualité de Peau de la chauditre ‘Température de Peau d’alimentation ‘Temperature de Pair de combustion Chauditres de récupération de chaleur Analyses énergétiques Analyse a passage Analyse de diagnostic Résumé des facteurs relatifs au rendement de la chauditre APPAREILLAGE Chauditres ‘Chatuditres& tubes de fumées (Chaudiéres aquatubulaires ‘Chauditres muttitubuilaires Chauditres électriques: eae ane ‘Types, caractéristiques et préparation des combustibles Appareillage de combustion Brfleors au rmazout ‘Broleurs ay ga naturel Brsieorsfaibleects dir Brateurs au charbon pulvérisé Gftes mécaniqes Systtmes d’air de combustion Entrainements auxiliaires Soufflage de suie Appareillage de contrdle des rejets Manipulation des cendres Contre des éisions Récupération de chaleur Préchauffears dr eonomisears CCondenseurs de gaz de combustion Récupéation dea chaleur des parges ‘Traitement de l'eau d’alimentation et du condensat Agents d'adoucissage Déscalcaliseurs Déminéralisation Désaérateurs Réservoirs de condensat Reservoirs de détente Equipement dinjection de produits chimiques ‘Systémes d’automatisation ‘Systemes de séeurieé ‘Systtmes de régulation de la combustion ‘Systemes derégulation de Veau dalimentation Systtmes de surveillance Systémes de cogénération POSSIBILITES DE GESTION DE LENERGIE Possibilités de maintenance Fonetionnement ‘Entretien ‘Exemples concrets relatifs au fonctionnement Exemples concrets de maintenance Seeeeee sesss Renna & B 8 Besse Possibilités d’amélioration de coat modique Exemples concrets d’amdlioration de cot modique 1. Installation dm apparcillag de surveillance du rendement 2 Relocation dela prise dir de combustion 3. Récupération de la chaleur des purges 4. Améloation desolation 4 Redaction data xcs ur dee chante Possibilités de rénovation Exemples concrets de rénovation 4. Installation "un éeonomiseur 2. Installation un préchauffeur dair ‘3. Installation une nouvelle chaudire 4. Modernisation du briileur § Installation d'une chauditre électrique 6 Installation d'on turbulateur dans la chaudiére tubes de furnées ‘LInstallation Pun condenseur de gaz de combustion 8. Conversion du mazout au gaz ANNEXES A Glossaire B_ Tables ‘C Conversions courantes D_ Feuille de travail = SRRSGREEE & FERSRE Les chaufferies sont des installations Energivores 4’ usage courant dans les installations industrielles, les bati- ments commerciaux et les immeubles de caractére public. Dans le présent module, on a choisi d’identifier de facon pratique la plupart des sources de perte d’énergie dans une chaufferie, puis d’expliquer plus en détail certaines pertes types, De plus, le module démontre comment calculer les différentes possibilités de gestion de I'énergie ou identifie certains factours qui gaspillent de I’énergie et qui peuvent faire l'objet d'une étude dans d'autres modules de la série. Quoique le présent module traite plus particulitrement des chaudiéres au gaz naturel et au mazout, la plupart des données énoncées sont également appli- cables aux chaudidres alimentées par d'autres combustibles. Le présent module expose différentes possibilités pratiques de gestion de I’énergie et fournit au lecteur des données sur l'exploitation d’une chaufferie ainsi que des idées pour réaliser des économies d’énergie. Le présent module décrit les principes de fonctionnement dune chauferie, son appareillage et les possibilités économie d’énergie qui s'y rattachent. Voici un résumé des chapitres. © Le chapitre Notions de base décrt l’exploitation d'une chaufferie, soit le procédé de combustion, les diffé- rents modes de distribution de chaleur et les calculs de pertes d’énergic. © Le chapitre Appareillage décrit les différents types d’appareillage d'une chaufferic. © Le chapitre Possibilités de gestion de l’énergie présente des exemples concrets de possibilités d’économies d'énergie dans une chauffere. © Les annexes réunissent un glossaire, des tables, des conversions courantes et une feuille de travail pour le calcul du rendement d'une chaudiére -sorions = i(‘? 0.2682. Nz — (0,— 0,5 CO) coi Op = oxygéne par volume (%) CO = monoxyde de carbone par volume (%) Nz = azote par volume (%) (0,40, es gare combs (% pa act dale) Pooreentage d°O; et de CO, en fonction de Vexcts 2 Figure 6 (On peut également se servir de cette équation pour vérifier les valeurs du gaz naturel ou du mazout de la figure 6. Par exemple, analyse des gaz de combustion par volume pour le gaz naturel donne Jes résultats suivants: 0, = 54% COz = 88% co =0% Nz = 858% (diffrence) Selon la figure 6, il y a environ 30% d'exces d’air, Substituons maintenant ces valeurs dans Péquation précé- dente pour fins de comparaison. 54 — (05 x0) 1100 (0,2682 x 858) — [54 — (05 x 0)] = 307% % dexc’s dair = Voici l'exemple d'une chauditre brélant du charbon biturnineux et les résultats de l'analyse des gaz de combustion: O; = 41% CO; = 48% co =0% Ny = 811% (difference) Selon la figure 6 et le pourcentage d°O2, il y a environ 24% d'excts dair. Selon le pourcentage de CO> de cette méme figure, on obtient 23% d'excts d'air. Comme il ne peut évidemment pas y avoir deux valeurs pour tun méme échantillon de gaz, on attribue cette diffrence & deux facteurs: ‘+ Lanalyse du charbon de différentes parties de !Amérique du Nord varie, ainsi la courbe de CO> peut ne pas représenter exactement le charbon de lexemple ‘Il peut y avoir une erreur dans les taux d'O, ou de COz. On peut calculer l'excts d’air pour contre-vérifier la valeur de la figure 6 % dexcts dair = —___41 — 5x0) _,, 199 (0,2682 x 81) — 1 - 5x0] = 232% Les valeurs de 24 et 23% des courbes de la figure 6 ainsi que la valeur calculée de 23,2% sont suffisarment rapprochées pour déterminer si le procédé de combustion steffectue de maniére appropriée. Il est souhaitable de réduire Tair de combustion en fonction du débit de combustible pour déterminer si l'on peut réduire davantage Trexces dair. Obtiendrait-on des corps combustibles sous forme de CO dans les gaz. de combustion? Certaines conditions indésirables surviendraient-elles dans le foyer? Si non, Vexcds d'air peut étre réduit pour économiser du combus- tible. La réduction doit toutefois étre limitée pour éviter des variations indésirables dans le réglage des appareils de mesure et autre équipement. Bilan calorifique Un bilan calorifique, tel qu’illustré dans la figure 7, est une fagon de comptabiliser 'énergie utile et les pertes une chaudigre. Le bilan calorifique peut étre représenté par ’équation suivante: Débit calorifique a Ventrée de la chauditre = énergie utile + pertes d’énergie. 8 ‘ares par rayonnement Yapeae au. aiesttion igus Combustible — p> Ale de combeston TN: | iilillecened. hea ae LM onl Bilan énergétique @'une chaudibre Figure 7 Débit calorifique & Ventrée de la chauditre Les trois sources de débit calorifique d'une chaudigre sont le combustible, l'eau d'alimentation et lair de combustion. La principale source d’énergie provient du combustible et s'exprime en MJ/m? pour le gaz et en MJ/L pour le mazout. Lorsqu’il sagit de mazout n° 6, il faut le préchauffer dans le réservoir de stockage pour qu'il puisse ‘tre pompé et ensuite le réchauffer avant d'atteindre le bréleur. L’énergie calorifique ajoutée pendant le parcours ‘du mazout & la chauditre doit étre ajoutée au pouvoir calorifique supérieur du mazout pour connate le débit calo- rifique total du combustible. Des pouvoirs calorifiques de combustibles courants sont donnés & Lannexe C. ‘On doit également tenir compte de la température de l'eau d'alimentation pour calculer le débit calorifique (une cau d’alimentation & température élevée nécessite moins d’énergie calorifique du combustible pour se trans- fomer en vapeur, soit en énergie utile). La température de l'eau d'alimentation peut aider & déterminer le niveau entrée de cette énergie calorifique. Le contenu énergétique de l'eau d'alimentation est Venthalpie (1) correspon- dant & la température de l'eau d'alimentation telle que déterminée par les tables de vapeur (table 2) Lair de combustion provient généralement de la chaufferie méme, quoiqu'il puisse également provenir de Vexté- rieur et étre chauffé avec de la vapeur. Lorsque la température de Pair de combustion est élevée, il y a réduction du débit calorifique requis du combustible. Energie utile La chauditre transforme l’énergie du combustible en une forme appropriée pour transmettre !"énergic calori- fique dans toute installation. Les formes les plus courantes d’énergie distribuées par les chaudires sont la vapeur, ean chaude et les fluides thermiques. La vapeur est le mode de distribution de chaleur le plus courant. A mesure que l'eau est chaufée, sa tempéra- ture augmente ct atteint le point ¢’ébullition (figure 8). Cette chaleur est appelée chaleur sensible. Lorsque le point ébullition est atteint, Pjout supplémentaire de chaleur entraine la transformation d'une quantité d'eau en vapeur: Beart “eanpratere Exemple de changement tat Figures ‘Char cane le mélange de vapeur et d'eau demeure toutefois & la température d'ébullition. A la pression atmosphérique, le point d’ébullition de 'eau survient a 100°C. La chaleur qui transforme eau en vapeur & une température d’ébulli- tion constante est appelée chaleur larente. Lorsque la vapeur est complétement vaporisée a la température d’ébulli- tion, elle est appelée vapeur séche saturée. Cela signific que la vapeur ne contient alors aucune gouttelette d’eau. Lorsque l'eau est chauffée & une pression supérieure a la pression atmosphérique, le point d’bulition dépasse 100°C et la quantité de chaleur sensible requise est supérieure. Pour une pression donnée, il y a une température d'ébullition correspondante et & cette température l'eau contient une quantité de chaleur déterminée. Plus la pres- sion est grande, plus la température d'ébullition et Venthalpie augmentent Lunité d'énergie calorifique utilisée dans le syst#me SI est le joule. Les tableaux de vapeur(table 2,annexe B) servent & déterminer le contenu énergétique de l'eau et de la vapeur et & analyser le rendement d'une chaufferie, Lenthalpie identifie le contenu énergétique de eau, du mélange d'eau et de vapeur, ou de la vapeur. ‘Sous Fentéte “enthalpic”, se dressent trois colonnes: enthalpie du liquide (hy), enthalpic d’évaporation (by) et enthalpie de la vapeur (hy). Lenthalpie du liquide (ig est la mesure de la quantité d’énergie calorifique contenue dans eau & une tempé- rature donnée. Lenthalpie dévaporation (hy) (chaleur latente de vaporisation) est la quantité d’énergie calorifique requise pour transformer un kg d'eau en un kg de vapeur a une pression donnée. Lenthalpie de la vapeur (hy) est énergie calorifique totale contenue dans la vapeur séche saturée & une pres- sion donnée, Cette quantité d'énergie est égale & la somme de ‘enthalpic du liquide (hg) et & la quantité d’énergie requise pour évaporer un kg d'eau 2 la température de saturation (hy). Les trois valeurs d'enthalpie peuvent étre exprimées comme suit hy + hy = enthalpie de la vapeur stche saturée (kJ/kg) = " enthalpie du liquide (ki/kg) thy = enthalpie ’évaporation (ki/kg) La plupart des chauditres sont concues pour produire de la vapeur séche saturée, On peut se servir des tables de vapeur pour comparer le contenu énergétique de la vapeur sche saturée A 200 et 1 000 kPa (abs.) Tl est & noter que les tables de vapeur donnent des propriérés basées sur des valeurs absolues de pression. Les manometres indiquent généralement des valeurs supérieures & la pression atmosphérique, soit 101,325 kPa au niveau de la mer. Les valeurs absolues de pression sont données dans l’équation suivante: Pression absolue = pression éffective + 101,325 kPa © 200 kPa (abs.) vapeur séche saturée Chaleur sensible (he) 5047 Kk, Chaleur latente dévaporation (hy) 2.2016 Chaleur totale (h,) 2.70633 Kivkg © 1000 kPa (abs.) vapeur stche saturée Chaleur sensible (hy) 76,6 Kk Chaleur latente d'évaporation (hy) 2.0136 Chaleur totale (hg) 2.7762 Kikg, 0 ‘Selon la comparaison d’enthalpie citge ci-dessus, il est & noter qu’a mesure que la pression de vapeur augmente, la chaleur sensible ct totale augmentent alors que !a chaleur latente diminue. ‘On ne peut pas obtenir directement l'enthalpie des tables de vapeur lorsque la vapeur contient de 'humidité. La qualité de la vapeur peut s’exprimer par ’équation suivante: masse de vapeur Qualité de vapeur = ————RSSE Ce vapeur _____ masse du mélange de vapeur et d’eau Test noter qu'une qualité de vapeur de 0,98 signifie quill y a 2% d’humidité dans celle-ci. On peut calculer enthalpic de 1 000 kPa de vapeur dont la qualité est de 0,98 & Vaide des données de la table de vapeur. Chaleur sensible (hy) 162.6 kilkg Chaleur latente hig x qualité de le vapeur 20136 x 0.98 1973.3 Chaleur totale 2 35.9 Kikg La différence entre cette valeur et l'enthalpie de la vapeur séche saturée calculée précédemment représente Ja chaleur requise pour éliminer 2% d"humiite, Chaleur requise pour éliminer Phumidité = 2 7762 ~ 2735.9 = 40,3 Whkg On obtient de la vapeur surchauffée lorsque la vapeur saturée est chauffée & une température supérieure & la température de saturation. Lenthalpie peut étre obtenue directement des tables de vapeur surchauffée (table 2) aur point correspondant 2 la température et & la pression de la vapeur. Liexcés de chaleur contenu dans la vapeur est exprimé en degrés de surchautte (nombre de degrés Celsius & laquelle la vapeur est chaufiée au-dessus de la tempé- rature de saturation). On peut également utiliser de eau chaude comme fluide caloporteur. Les conditions de température varient selon le systéme de chauffage et se classent généralement comme suit: © Eau chaude & haute température (HTHW) — supérieure & 176°C © Eau chaude & température moyenne (MTHW) — 121 a 176°C © Eau chaude a basse température (LTHW) — inférieure & 121°C Une chaudiére a fluide thermique est semblable a une chauditre & cau chaude mais brille du mazout ou du ‘gaz pour chauffer un fluide thermique qui est pompé & V'équipement consommateur d’énergie. Ce fluide pourrait tre chauffé & 370°C & des pressions inférieures & 350 kPa (eff.) tout en demeurant sous forme liquide, Pertes d’énergie La perte d'énergie est un facteur trés important dans le rendement d'une chautferie. suivantes varie selon Ja conception et exploitation de I'installation: © Par les gaz de combustion © Par rayonnement (radiation) © Par les imbralés © Pertes non mesurées La perte d'énergie par les gaz de combustion, soit la chaleur qui séchappe de la cheminée, est habituellement la plus importante perte dans une chaudiére & combustible. Elle se calcule en analysant les gaz de combustion et en mesurant la température de ceux-ci. Si la chauditre n'est pas équipée d'un récupérateur de chaleur, ces mesures doivent étre prises & la sortie de la chaudigre pour minimiser Vimprécision des lectures due aux infiltrations d'air. Lorsque la chaudiére est munie d'un récupérateur de chaleur, les lectures doivent étre prises immédiatement en aval de Péquipement. importance des pertes Les trois constituants des pertes de chaleur par les gaz de combustion peuvent éure calculés séparément, * Perte de chaleur par les gaz secs. * Perte de chaleur par la vapeur d'eau produite par la combustion de 'hydrogtne contenu dans le combustible. ‘* Perte de chaleur par la vapeur d'eau produite par l’évaporation de l'eau contenue dans le combustible. Les caleuls de ces pertes sont donnés dans le module 5 intitulé «Combustion», Dans le cas du gaz naturel ‘et du mazout, comme l'eau contenue dans le combustible est minimale, son évaporation importe peu. On peut ainsi obtenir avec assez de précision la valeur totale des deux premitres pertes & partir de la figure 9, pour le gaz naturel, et & partir de la figure 10 pour le mazout n° 2. Voici le calcul de ces pertes, Reprenons Vexemple avec le gaz nature! oit le pourcentage d'exces dair était de 307%. La température des ‘guz de combustion évacués de la chauditre était de 200°C. Selon Ta figure 9, Ia perte de chaleur par les gaz de ‘combustion a la cheminée est égale & 18,5% de entrée du combustible. Selon Pannexe C, le HHV du gaz naturel est de 37,2 Mim? Perte de chaleur par les gaz de combustion = 37,2 x QI85 = 6,9 MJ/m? de combustible bral. t fo ie by f co x 0 ; fa 7” : tas { J» § ron a ae Pe ee ee ee ee ee) } Tenet ds ett — 6 Pere toale par les gat de combustion-Gar naturel Tiere ¢ : " Es}, i « 2 vy. a i ose 7 Gs Se - ee | i a 2 f ie = i © aa i rope ds gu etn — 6 Perte totale par les gaz de combustlon-Mazout n* 2 Figure 10 2 Pour le charbon, la biomasse, les déchets industriels ou municipaux, la perte de chaleur entrainée par "humi- dité contenue dans le combustible peut étre importante. Le bois, par exemple, peut avoir une teneur en bumidité pouvant aller jusqu’a 60% selon la source et le type de chaudigre. La figure II illustre les variations de pertes de chaleur par Mhumidité pour de la biomasse de diverses tencurs en humidité, lorsque la température des gaz de combustion est de 200°C. Lorsque la teneur en humidité est de 30%, la perte de chaleur du combustible est égale & 5,5% de son enthalpie. A 60%, la perte atteint 21%. : bt argue entree Fert pat es gas de combustion [ . =» 0 «© 8% © uci contenu das i combust — ‘Combustible biomasse type — Variation de la perte par ts gaz de combustion en fonction de "humid da combustible nw J) La perte de chaleur par rayonnement d'une chaudiére est fonction de Visolant thermique. Les isolants difti- nuent la chaleur émise par Ja chaudigre et maintiennent les surfaces extérieures & une température suffisamment basse pour assurer la sécurité du personnel. On détermine habituellement la qualité et I’épaisseur de V'isolant sur les différentes sections d'une chaudigre par la température de la surface. La plupart des réglements de sécurité exigent que la température des surfaces métalliques la portée du personnel ne dépasse pas 50°C. Il est plus diffi cile de mesurer avec précision la perte de chaleur de Venveloppe de la chaudiére. La figure 12 est tirée de VAmerican Boilermakers’ Association Standard Radiation Chart et peut étre utilisée pour évaluer la perte de chaleur. La peste de chaleur par rayonnement n'est pas fonction du type de combustible utilisé et i suffit de connaitre Ja puissance calorifique de la chaudiére ainsi que la nature des parois pour se servir du diagramme. Nombre de pares reese: Oa chawaire HY 4s se “4 Re foci stam nnime cae aa {} Se ee cabin b stunt 2 INR Feceat oor pers ction hate calertign be srt low de BY FSS eseor pour pare etnies vain DEE alrite Bsc en mltlans $¢ BTU Gy gaton de BTLh = 1 05 MIN tre Selon les normes de IV ABMA. Diagramane es pores par rayonnement dune chat cs Figure [2 B Prenons par exemple une chaudiére aquatubulaire dont la puissance nominale & pleine charge est de 50 GW/h; les quatre parois du foyer sont refroidies & eau, Selon le diagramme, la perte de chaleur par rayonnement serait égale 4 065% du débit calorifique brut. est 2 noter que si la chaudiére fonctionnait & demi-charge, la perte par rayonnement serait égale a 14% du débit calorifique brut. On peut alors en déduire que les pertes par rayonne- ‘ment augmentent en pourcentage si une chaudigre fonctionne & charge partielle pendant une période prolongée. La pete de chaleur absolue par les gaz de combustion est inférieure & charge partielle parce que le volume de gaz est inférieur. Toutefois, le rendement de la chauditre serait probablement inférieure aussi. La perte de chaleur par les imbrilés importe peu dans les installations & gaz et & mazout qui fonctionnent de manigre approprige, mais devient un facteur important lorsque les chauditres sont & combustible solide, La figure 13 démontre qu'il peut y avoir une légtre perte de combustible non bralé lorsque la chauditre fonctionne au rendement maximal mais que les pertes augmentent trés rapidement & mesure que lair total diminue, Cette condition se refléte par la présence d'une forte quantité de corps combustibles dans les gaz de combustion. ‘On retrouve des imbralés dans les déchets de charbon, de biomasse et d'autres combustibles solides recueillis dans le cendrier et le trémis de cendre volante. II faudraittenir compte de cette perte lorsqu'on vérifie le rendement de la chaudigre. Pour ce faire, il faut recucillir et peser les déchets dans des conditions contrdlées et effeetuer des essais en laboratoire pour en connaitre leur HH. On peut calculer la perte comme suit. Perte de chaleur par les imbrilés = quantité de déchets secs x enthalpie des déchets Ou Perte de chaleur = (MI/kg de combustible) Déchets secs (kg de déchets/kg de combustible) Enthalpie des déchets = (Mi/kg de déchets) Les pertes non mesurés comprennent les pertes relativement faibles telles que la chaleur sensible dans la cendre ou Ia scorie, le rayonnement vers le cendrier, I'humidité dans V'air et le gain de chaleur dans l'eau de refroidisse- ‘ment. On ne mesure habituellement pas ces valeurs parce que effort n’en vaut pas la peine. Ces pertes compren- nent également Verreur de précision des appareils de mesure. Le constructeur de chaudlitres recommande habituellement une tolérance globale qui ne devrait pas dépasser 0,5 % de la chaleur contenue dans le combustible a Pentrée, rte des seat de conbesion Zone de rendement de combustion maximal Figue 4 Vérification du rendement de la chaudiére ‘On peut déterminer le rendement de la chauditre par les méthodes directe et indirecte décrites ci-dessous. Méthode directe Selon cette méthode, on mesure le rendement de la chaudidre par le rapport de la chaleur utile rendue par la chaudidre (débit calorifique & la sortie) sur énergie contenue dans le combustible (débit calorifique & Ventrée) Rendement de Ta chauditre = S£bit calorifique 2 la sortie, 499 débit calorifique & Ventrée Cette méthode cxige la mesure précise de la quantité et du pouvoir calorifique du combustible, ainsi que de Ja chaleur produite par 1a chauditre sous forme de vapeur. Le débit de mazout peut étre mesuré par un compteur volumétrique et celui du gaz, naturel par un compteur volumétrique ou un débitmetre différentiel (plaque 2 orifice). Les combustibles solides peuvent étre mesurés & Taide d'une conduite gravimétrique ou d'une balance. II faut déterminer la valeur précise du HHV de tous les combustibles par échantillonnages et essais en laboratoire. On peut obtenir le pouvoir calorifique du gaz naturel et du mazout du fournisseur de combustible. Liéchantillonnage des combustibles solides doit ére effectué avec soin pour stassurer qu’il n'y a pas de perte d'humidité entre la prise d'échantillon et I'essai en laboratoire. Pour connaitre la quantité de chaleur absorbée par la chauditre, il faut mesurer le débit de vapeur & la sortie de ta chaudigre, zénéralement 2 Vaide d'une plaque 3 orifice, la pression a la sortic de la chaudiére ot Ia tempéra- ture de l'eau d'alimentation. Si Ia vapeur est surchauffée, il faut mesurer sa température, I faut vérifier la qualité de la vapeur produite lorsque les chaudires sont congues pour une production de vapeur mouillée ou séche et saturée, Le rendement de la chaudiére s'exprime par I"équation suivante: Rendement de la chaudidre = ] Pompe de condensat Pompe atimentaton ene hf chai ‘Systéme dalimentation d'eau dune chauditre type igure 26 33 Agents d’adoucissage La principale source de tartre dans les chauditres provient de la dureté de eau due & la présence de calcium et de sels de magnésium, Il existe différents procédés d'adoucissement pour le traitement de Yeau appoint d'une cchauditve: le traitement ata chaux sodée chaude, le traitement au phosphate chaud et celui au zéolite et & la chaux chaude. Le procédé exige de ’énengie sous forme de pompage. Pour obenir une efficacité maximale, il faut en ‘outre une quantité de vapeur 2 basse pression. L’énergie de la vapeur est toutefois récupérée dans l'eau d'alimentation. Désalcaliseurs Les désalcaliseurs extraient l'alcalinité, sous forme de bicarbonates, de Veau d'appoint non traitée. Les bicarbo- nates se divisent en carbonates et en CO>. Ce demier est évacué de la chauditre avec la vapeur et forme un condensat acide qui corrode le réseau de tuyauteries du condensat. Les désalcaliseurs & Scoulement divisé sont d'usage courant pour réduire Valcalinité et la dureté de eau. Un autre type de désalcaliseur est le systtme anion chlorute. Déminéralisation Lors de la déminéralisation, 'échange d'ions élimine les sels minéraux ionisés. On a recours & ce procédé pour obtenir l'eau pure requise pour les chauditres & haute pression. Le provédé ne nécessite pas d'énergie ther- migue mais la puissance de pompage est assez importante Désaérateurs Les guz non condensables corrodent les réseaux de tuyauteries de Veau d’alimentation et du condensat. Le désaé- rateur, qui est l'appareil de traitement final de l'eau d'alimentation, élimine les gaz non condensables tels que 'O, @t Je CO> de l'eau d'alimentation, Lieat alimentée au désaérateur est un mélange de condensat de retour et dea appoint traitée. Les deux peuvent étre acheminés séparément au désaérateur ou tre mélangés au préalable dans un réservoir de condensat puis pompés au désaérateur, ‘On amorce le procédé de désaération en chauffant & la vapeur eau d'arrivée jusqu’a ce qu'elle atteigne la température de saturation. Les gaz séparés sont ventilés par la téte du désaérateur alors que Veau chaufiée et désaérée tombe dans un réservoir de stockage sous la téte de désaération. Les désaérateurs fonctionnent habituellement lége- rement au-dessus de la pression atmosphérique. eau traitée est alors admise dans la chaudiére & une température environ 105°C. Les chaufferies les plus anciennes sont munies de désaérateurs qui fonctionnent & une pression légorement négative et elles doivent étre équipées d'une pompe A vide pour extraire les gaz. L'énergie requise pour Te procédé de désaération est la puissance exigée pour le pompage de l'eau et du condensat vers le désaératcur et la vapeur pour amorcer le procédé. L’énergie de la vapeur est récupérée dans l'eau dalimentation, Réservoirs de condensat Les réservoirs de condensat emmagasinent le condensat de retour et eau d'appoint traitée. Les collecteurs peuvent étre pressurisés ou ventilés & V'atmosphére. Les réservoirs ventilés perdent de 2.4 10% de la chaleur contenue dans le condensat sous forme de vapeur instantanée. Il faut tenir compte du coat de l'eau tratée qui doit étre remplacée et du pompage. Un réservoir pressurisé évite ces pertes mais un systtme de vapeur & basse pression doit tre dispo- nible pour absorber la vapeur ventilée. On peut choisir de refroidir le condensat avec de l'eau d'appoint froide pour réduire ou éliminer la vaporisation du condensat. Réservoirs de détente Les réservoirs de détente servent & séparer le condensat et la vapeur instantanée produite lorsque la pression du condensat est réduite. Cela peut seffectuer de fagon que les décharges de condensat de 1a chautferie soient réduites a la pression atmosphérique avant d’étre retournées ou rejetées ou pour produire des quantités de vapeur a basse pression pour fins de chauffage ou de désaération. Si le débit de décharge d'une chaufferie est suffisam- ‘ment élevé, on devrait tenter de récupérer la chaleur en utilisant la vapeur instantanée pour chaulffer de Peau potable ou de service. Equipement d’injection de produits chimiques ‘On peut adoucir eau d'une chaudiére en injectant des composés de phosphates dans eau dalimentation ou Ie ballon de la chauditre. Ces produits chimiques transforment le calcium et les sels de magnésium en composés de phosphates qui s’éliminent facilement par des purges. Léquipement comprend un réservoir de mélange et une pompe pouvant injecter de petites quantités de produits chimiques en travaillant contre la pression de la chaudiére. Des agents chimiques sont quelquefois injectés dans l'eau dalimentation pour V'en débarrasser de petites quan- tités résiduelles dO Systemes d’automatisation Des équipements de surveillance et d’automatisation sont habituellement installés dans les chaufferies et leur forme et quantité varient d'unc installation Yautre. Comme les pertes d’énergie peuvent étre importantes, il faut mesurer certaines valeurs pour quantifier le rendement énergétique et connaitre les problémes «exploitation du systtme, La combinaison des systémes de mesure et de régulation automatique peut améliorer sensiblement l'exploi- tation d'une chaufferi. © Un fonctionnement plus précis et uniforme maintient les conditions optimales établies pendant essai de la chauditre. © La régulation automatique libére Ie personnel d'exploitation des taches de réglage continuel des variables en fonction de Ia demande. Il peut ainsi surveiller plus efficacement le rendement de l'ensemble de l'installa- tion et disposer de plus de temps pour la maintenance de Vapparcillage. © Lautomatisation améliore la sécurité d'exploitation d'une chaufferic, © Liusage approprié d'un systéme automatisé peut diminuer la consommation énergétique de la chaufferie, réduire les cotits d'exploitation et économiser de l'szgent. Tlexiste plusieurs types de systémes d’automatisation qui donnent environ les mémes résultats. On peut donner ‘comme exemple, un systéme de régulation tout ou rien, un systéme de régulation proportionnelle pneumatique ou électronique, un régulateur programmable, un microprocesseur ou un mini-ordinateur. Pour obtenir de plus amples renseignements, le lecteur peut se référer aut module 15, «Mesures et contrdles» et au module 16, «Régula- tion automatique Systemes de sécurité Il Sagit du premier systme d’automatisation & prendre en considération puisqu'il affecte la sécurité de fonc- tionnement de I’équipement et la sécurité du personnel, Des exigences minimales en sécurité sont établies par les onganismes de réglementation et les compagnies d'assurance. Les exigences sont fonction du type et de la capaci de la chaudiére, du nombre de brileurs ct du combustible. Voici une vue d’ensemble des caractéristiques possibles un systime de sécurité © Une soupape de streté concue pour la pleine capacité de la chaudiére et réglée pour décharger une pres~ sion fixe au-dessus du point de consigne. © Un systéme de réglage du braleur qui integre souvent plusieurs caractéristiques sécuritaires. Ce systéme doit répondre aux exigences d'un organisme de réglementation et peut comprendre la purge de la chaudiére avec de Fair avant fadmission du combustible au brOleur, la confirmation de la bonne position de I vanne d’alimen- tation et des registres d’air avant Pallumage, le fonctionriement et la confirmation de la présence de la vei Teuse, ouverture de la vanne d'arrét du combustible et 1a confirmation de l'établissement de la flamme principale. La flamme du brileur est par la suite surveillée de manigre continuelle pour assurer un fonction- rnement sr, Plusieurs dispositifs de synchronisation sont habituellement intégrés au systeme pour anticiper Jes problémes avant qu’ils n'entrainent une condition dangereuse. Les paramétres d’exploitation d'une chat igre sont les conditions d'alimentation en combustible, 1a vapeur de pulvérisation sil y a lieu, les conditions alimentation en ait de combustion, la pression du foyer et le bas niveau d'eau du ballon, Systemes de régulation de la combustion Le choix d'un systtme de régulation de la combustion est tres important puisqu’i sGr et efficace de la chauditte. Les différents systémes sont décrits ci-dessous. affecte le fonctionnement 35 * Les systémes de régulation & deux ou trois positions sont les plus simples et les moins codteux. Lorsque installation est munie d'un régulateur & deux positions (figure 27A), Fallumage est amorcé par un pres- sostat, lorsqu'l sagit d'une chaudigve & vapeur, ou d'un rupteur thermique lorsqu'l s'agit d'une chaudi@re eau chaude. Le brileur est, soit arrété, soit a son maximum. Ce genre de régulateur est le moins efficace. En effet, lorsque la chauditze est allumée, elle peut fonctionner légerement au-dela de la limite maximale, et lorsqu’elle n'est pas en service, les surfaces de chautfe sont refroidies par lair tiré par la cheminée. Un systéme & trois positions fonctionne selon trois régimes: arrét, bas régime, plein régime. Ceci tend a réduire a durée des positions d'arrét tout en permettant un meilleur contréle de la pression de vapeur. * Le systeme de régilation proportionnelte regle la chauditre pour qu'elle fonctionne continuellement & un régime qui varie entre une valeur minimale et maximale pour répondre & la demande de vapeur. Ce syste tend a mieux faire correspondre le debit énergétique et la demande de puissance de la chaudigre en tout temps et est généralement plus efficace qu'un régulateur & deux ou trois positions. Une grande variété de systémes proportionnels a été mise au point pour améliorer Vefficacité de la combustion de maniére continue tout en répondant aux exigences rigoureuses de la demande en vapeut. Un systéme de regulation proportionnelle et paralléle regle la vanne dalimentation et les registres d'air de ‘combustion & l'unisson en fonction de la demande en vapeur et selon un rapport prédéterminé qui se répete & linté- rieur de certaines limites (figure 27B). Les registres sont montrés dans la gaine de sortie du ventilateur, mais habi- tuellement des volets regient le débit d’air & entrée de ce dernier, Dans un systéme de régulation proportionnelle et mesurée, le combustible et V'air sont initialement réglés en paralléle en fonction de la demande en vapeur, comme dans exemple précédent, mais un rapport de debit combustible- air prédéterminé est utilisé pour mieux maintenir les conditions d'essai de combustion (figure 27C). On peut améliorer davantage le systéme par un acontrdle croisé». Dans ce cas, le débit d'air mesuré est utilisé pour limiter le debit de combustible & la quantité nécessaire pour une combustion sécuritaire. Il augmente également le débit d'air pour assurer la combustion sécuritaire du combustible mesuré. Ce type de régulation présente les avantages suivants: * Laugmentation du débit de combustible en fonction d'une augmentation de charge est limitée pour corres- pondre & augmentation du débit dir. * La réduction du débit @'air en fonction d'une diminution de charge est limitée pour correspondre a la dimi- ntion du débit du combustible. * Lorsque les charges sont élevées, le régime est limité par la capacité du systéme d'air de combustion et non par celui du combustible. Par conséquent, on évite le fonctionnement de la chaudidre lorsque les rapports combustible-air sont élevés, pouvant entrainer des conditions d'allumage dangereuses. * ILy a protection contre le danger que peut provoquer le blocage en position ouverte de la vanne de réglage du combustible puisque le systeme augmente le débit d’air pour compenser le débit de combustible. On peut améliorer davantage les systemes de régulation paralléle ou mesurée, en analysant les gaz de combus- tion comme mesure finale de lefficacité de la combustion (figure 27D). On parle alors d'un nouveau réglage die taux dexces diair. L'O>, le CO> et le CO ont tous été utilisés comme indice d'efficacité de la combustion. L'adjus- tement & partir de I'Op est le type le plus courant. Le CO ne devrait pas étre utilisé parce que la méme valeur peut survenir lorsqu'll y a une insuftisance d'air ou lorsque le taux d’exces d’air est juste. Si l'on utilise le CO, on le maintient & des valeurs trés faibles en mg/kg (CO aux gaz de combustion) mais cet analyscur présente le désavantage d’tre cotiteux. Le nouveau réglage du taux d'exces d’air est une méthode idéale puisqu’elle donne une mesure finale et réelle de Pefficacité de la combustion. En d'autres termes, méme si les registres ne sont pas étan- ches, que les conditions de mesure varient et entrainent des erreurs de mesure de débit ou que d'autres variations surviennent, analyse du gaz. demeure une mesure finale efficace du procédé de combustion. Lanalyse et la mesure des gaz permettent & Fopérateur de diminuer manuellement exces d’air ou deviennent une référence pour la correction automatique. Dans ce dernier cas, Panalyse optimale des gaz de combustion a tous les régimes est «programmée» dans les régulateurs et comparée a la valeur réelle; le rapport combustible-air est alors automatiquement réduit pour correspondre a la valeur «programmée» (Le term “programmée” ne signifie pas nécessairement qu'un ordina- teur est requis bien qu'il puisse étre utilisé). La modernisation du systeme de régulation de la combustion d'une chaudigre peut représenter une possibilité de réduction des coats d'exploitation. Les possibilités d’économies sont fonction directe de la capacité de I'équipe- ment existant et des possibilités des nouveaux systémes de régulation assurer des conditions efficaces et & les maintenir pour une période prolongée. 36 Coleco de vapeae Combustible eguleur de ai ments de rGgulaton © supplemenaies B) ‘Systtme de régulation proportionnelle et mesurée rca Régulateur & deux positions a — lal Aigusteur Moteur de roitre gy Rete gence de dei Plliajeaiieilliieani hail tenn tee Régulation mesurée ave nouveau réylage du taux d’excts dar oy Systemes de régulation de la combustion gure 27 —— Systemes de régulation de l'eau d’alimentation Le systéme de régulation de eau d'alimentation assure le niveau d'eau approprié dans le ballon indépendam- ment de la demande en vapeur et du régime de la chaudiére. Voici une description bréve de quelques systémes, * Les petites chauditres sont quelquefois équipées d'un systéme de régulation de niveau rout ou rien qui fait sur Venveloppe de la chaudiére indiquant des réglages inappropriés devant étre corrigés pendant ta période Carrét annvelle. 6. Nettoyer les surfaces des tubes de la chauditre & proximité du foyer. 7. Remplacer ou réparer V'isolant manquant ou endommagé. 8. Remplacer les portes d'observation ou de visite de Ia chauditre et réparer ou remplacer au besoin les joints de porte. 9. Remplacer ou réparer tous les purgeurs de vapeur défectucux, 10. Régler périodiquement les appareils de mesure et faire la mise au point du systéme de régulation de la combustion. Exemples concrets relatifs au fonctionnement Les taches suivantes devraient faire partie intégrante d'une routine normale. 1, Bien suivre les procédures recommandées pour le traitement de Peau afin d'éviter lentartrage, quill Sagisse des procédures relatives a injection de produits chimiques ou du traitement de l'eau d'appoint. Comme le tartre saccumule sur des surfaces de chaufe invisibles & Vopérateur, celui-cin'en est averti que lorsqu'un tube se rompt. Entre temps, le gaspillage de combustible peut se maintenir jusqu’a 1% sur une période prolongée. 39 2. importe de maintenir le niveau recommandé de solides dissous dans V'eau de la chauditre par des procé- dures appropriés de purge afin d'éviter l'entrainement des solides par la vapeur. Il est toutefois également important de ne pas excéder la fréquence recommandée des purges. Exemple: une chaudiére aquatubulaire produit 10 000 kg/h de vapeur 41 600 kPa abs.) et 240°C. L’eau d'alimen- tation est & 105°C, le débit du mazout n° 2 est de 805 L/h et le HHV est de 3868 MI/L. La pression du ballon ‘est de 1 600 kPa (abs.), pression selon laquelle de traitement de l'eau doit étre établi. Le taux minimal de purge exigé est de 5% mais le taux réel est de 10%, On peut calculer la chaleur perdue comme suit: Enthalpie de l'eau de Ja chaudidre & 1 600 kPa (abs.) 8586 Kikg Enthalpie de eau d'alimentation & 105°C 440,17 kilkg, Perte de chaleur entrainée par les purges excessives 10 000 x (0,10 — 0,05) x (8586 — 440,17) 209 215 ki/h Perte de chaleur en pourcentage de débit de combustible = ——209 215 _ 199 805 x 3868 x 1 000 = 067% 3. Toute réduction de pression et de température & la sortie de la chaudiére entraine une diminution de la consommation du combustible. Lopérateur doit vérifier l'appareil consommateur de vapeur ou d'eau chaude pour déterminer si une réduction peut étretolérée. Avant ‘adopter quelque changement que ce soit, lopérateur doit consulter le manufacturier de chaudigres car de tels changements peuvent influencer la circulation de eau de la chaudiore. 4. On doit maintenir des procédures appropriées de préparation du combustible. Par exemple, si la viscosité ‘du mazout n° 6 augmente & cause d'un mawvais fonctionnement de Péquipement de chauffage du mazout, Ja pompe requiert plus de force motrice et la combustion est moins efficace. 5. Il faut garder les surfaces de chauffe propres en utilisant des souffleurs de suie et en surveillant Jes tubes 2 intervalles réguliers. Si Vopérateur ne constate pas une amélioration visible de la propreté des surfaces apres avoir utilisé un souffleur de suie, il doit changer Ia séquence, la synchronisation et la durée de fonc~ tionnement du souffleur de suie jusqu’a ce qu'il obtienne les résultats souhaités. 6. Une meilleure planification de la consommation de vapeur peut éliminer les variations de charge ineffi- aces et un fonctionnement de la chauditre & faible charge. II peut étre possible de faire fonctionner la chauditre & pleine charge un jour sur deux au lieu de la faire fonetionner continuellement 2 50% de son rendement. Alternativement, la charge peut étre prise par une chauditre de plus petite capacité qui pour- rait fonctionner continuellement proche du plein régime 7.11 faut calculer le rendement de la chaudigre réguliérement en utilisant la méthode directe ou indirecte. 8. Des données d'exploitation doivent étre recueillies pour comparer réguliérement le rendement actuel au rendement obtenu: antérieurement. 9.11 faut vérifier régulitrement V'excés air et les autres constituants des gaz de combustion. Quoiqu’une surveillance continuelle donne de meilleurs résultats, la mise de fond requise pour ce type d’équipement est élevée. Les essais d’échantillonnage par un appareil «’Orsat ou d'autres procédures chimiques peuvent se tévéler fiables pour connattre les conditions de combustion existantes. Les brileurs ou le rapport air- combustible devraient étre réglés de nouveau rapidement lorsque le taux d’exces d’air est élevé ou qu'il y a présence de monoxyde de carbone. La figure 13 démontre impact d'une insuffisance ou d'un exces air de combustion sur les pertes de la chaudigre, Exemples conerets de maintenance Ces tiches devraient étre exécutées de facon périodique, au moins une fois par année. Elles peuvent étre consi- dérées comme faisant partie des procédures d’entretien préventif, 1. Maintien du réglage approprié du brileur. 1) est bon que la mise 2 feu du brileur soit effectuée par un représentant d'expérience du constructeur de brileurs. Liopératcur est alors en mesure d’identifier Vallure appropriée d'une flamme pour fins de référence. Lullure de la flamme devrait étre vérifige & intervalles réguliers et lorsque surviennent de nouvelles conditions de service. 40 2..Réparation des joints des réchauffeurs dair du type régénérateur. Lorsque les joints sont en mauvais état, ‘des quantités excessives d’air peuvent circuler du c6té air au c6té gaz du réchauffeur d'air. Par conséquent, iy a augmentation de la consommation du ventilateur de tirage foreé et réduction possible du rendement de la chaudire. 3. Réparation des brides, des tiges de vannes et des presse-toupes des pompes, La réparation sur-le-champ des fuites de vapeur et d'eau non seulement réalise des économies é’énergie mais évite d’endommager les tiges et les surfaces des brides par les jets d’eau ou de vapeur haute vitesse. 4. Entretien de léianchéité des gaines dair et de la culotie de cheminée des gaz de combustion. Les tuites air des réseaux de gaines augmentent la charge du ventilateur de tirage foreé. Quoique les fuites de gaz. taffectent pas le fonctionnement de ce ventilateur, elles peuvent rendre les conditions de service dange- reuses a Tintérieur de la chaufferie. Lorsqu'il y a un ventilateur de tirage induit, toutes les fuites de gaz dans la culotte de cheminée aspirent Pair dans le réseau des gaz de combustion, ce qui augmente la charge du ventilateur de tirage induit. 5. Verification des points chauds de Fenveloppe de la chaudiére. Les «points chauds» sont un indice de perte de chaleur excessive par Venveloppe de la chauditre. La température de la surface de Menveloppe exté- rieure ne doit pas éire supérieure & 50°C, quoique des températures plus élevées peuvent étre inévitables aux endroits oi il est impossible d'installer de Visolant, comme autour de Féquipement du brOleur. Lislimi- nation des points chauds constitue une mesure de sécurité qui aide & assurer de bonnes conditions de travail. 6. Remplacement ou réparation de Visolant manquant ou endommagé. D'importantes quantités de chaleur sont perdues lorsque les conduites de vapeur et d'eau chaude ne sont pas isolées. 7. Remplacenient des pories de chaudiere et réparation des joints de portes. Les fuites air ou de gaz. causent Jes mémes problémes que ceux décrits dans Vexemple 4. De plus, lorsque la porte du foyer est ouverte, ily a une grande quantité de chaleur qui est perdue & cause du rayonnement de la chaleur vers Vextérieur. Ty a également danger qu'une perturbation du foyer entraine Péjection soudaine des gaz chauds & travers ouverture, présentant des risques pour le personnel. 8. Réparation de tous les purgeurs de vapeur défectueux. Les purgeurs de vapeur peuvent tomber en panne en position d'ouverture ou de fermeture. Lorsqu’un purgeur de vapeur est ouvert, il peut laisser passer ‘des quantités excessives de vapeur, ce qui augmente les pertes énergétiques. Lorsque le purgeur de vapeur ‘est fermé, aucun condensat ne peut s'échapper. Si le purgeur est raccordé un échangeur de chaleur, ce ‘demir se remplit graduellement de condensat et tombe en panne. Si l’échangeur de chaleur sert & réchauffer de Fair extérieur, le condensat peut geler en hiver et endormager les tubes de l'appareil. Si le purgeur fermé sert a vidanger la canalisation de vapeur, une quantité excessive de condensat peut s'accumuler dans celle-ci, entrainer des coups de bélier et par conséquent, endommager les raccords et I’équipement. La ‘mise en application réguliere d'un programme d'entretien des purgeurs de vapeur est une mesure ts impor- tante pour minimiser les pertes énergétiques. 9. Réglage des appareils de mesure et mise au point du systéme de régulation. La baisse de rendement d’une ‘chaudigre est souvent provoquée par un taux dV'excés d'air trop élevé. Si le systéme de régulation de la ‘combustion ne fonctionne pas comme il se doit, on a tendance & augmenter le débit d'air pour sassurer que le rapport combustible-air ne deviendra pas excessif en fonetion des variations de la charge ou qu'il ne perturbera pas les conditions de service. Si le rapport combustible-air est trop élevé, c'est qu'il y a insuffisance d'air de combustion et que les conditions de combustion peuvent étre instables entrainant des petites explosions dans le foyer. Lorsque le systéme de régulation de la combustion fonetionne bien, la chauditre fonctionne au plus faible taux d'exc’s d'air possible tout en maintenant une combustion appro- pprige pendant les variations de charge. En général, une réduction de 20 a 10% du taux dexces @air augmente Je rendement de 1,5%. Possibilités d’amélioration de coit modique Les possibilités d'amelioration de colit modique sont des imtuatives de gestion de I'énergie réalisées en une seule fois et dont le cost n’est pas élevs. Elles se différencient des possibilités de maintenance qui doivent étre répétées de facon périodique. Voici des exemples de possibiliés d’économic d'énergie de colt modique dans les chaufferies 1. Installation d'un appareillage de surveillance du rendement. 2..Relocalisation de la prise d'air de combustion. 3. Récupération de la chaleur des purges. 4. Amélioration de lisolation. 5. Réduction du taux d'excts d’ Exemples concrets d’amélioration de coat modique 1. Installation d’un appareillage de surveillance du rendement Lappareillage de surveillance le plus rudimentaire devrait pouvoir déterminer le debit calorifique & Pentrée et la sortie de la chauditre. L’appareil de mesure de combustible ou le wattmetre pourrait étre un appareil portatif utilisé pour différentes chauditres. La mesure du débit, de 1a pression et de la température & la sortie de la chau- ditre ainsi que de la température de eau d'alimentation de celle-ci exige des appareils additionnels. analyse des gaz de combustion doit étre effectuée pour déterminer les pertes par les gaz de combustion. Si le systéme est équipé un préchauffeur d’air ou d’un économiseur pour la récupération de la chaleur des gaz de combustion, on pourrait mesurer la température du gaz et de V'air & entrée et & la sortie pour vérifier le rendement. 2. Relocalisation de la prise d’air de combustion La prise air de combustion peut quelquefois étre relocalisée au haut de la chaufferie pour préchauffer Uair avec de la chaleur autrement gaspillée. Exemple: une chaudigre & mazout n° 2 utilise 14 500 kg/h d'air & une température moyerine de 20°C. Ltinstal- lation d'une gaine au haut de la chaufferie augmente la température moyenne de lair & 30°C. La chaleur spécifique de Lair est de 101 Ki/kg°C. Chaleur récupérée = 14 500 kg/h x (30 — 20)°C x 101 ki/kg°C = 146 450 K/h La chauditre fonctionne 6 000 heures par année, et le coat du combustible est de 58/GJ. Economie annuelle de combustible aaa aaa i 43938 par an Le coat du réseau de gaines est de 10 0008. 10 000s 4.3938 2.3 ans 3. Récupération de la chaleur des purges La chaleur des purges peut étre récupérée en acheminant la vapeur instantanée au désaérateur ev/ou en faisant passer l'eau purgée par des échangeurs de chaleur pour chauffer Peau d'appoint Exemple: une chaudiere évapore 13 500 kg/h de vapeur saturée stche & 1 400 kPa (abs.) et son taux de purge est de 5%, Leau d’alimentation de la chaudigre est de 1500 kPa & 105°C. Période de rentabilité Enthalpie de l'eau de a chauditre = 830.1 ki/kg (Voir la Table 2) Chaleur de purge = 13 500 x 0,05 x 830.1 (supérieure & 0°C) 560 317 K/h Apres analyse des systtmes de vapeur et d'eau d’alimentation du désaérateur, on sapergoit que 75% de la chaleur contenue dans la purge est récupérable. La chaudiére fonctionne 5 000 heures par année ct Ie coat du combus- tible est de S$/GI. 560 317 x O75 x 5.000 x 5 108 Economie annuelle = = 10 5068 2 Le coftt de ’équipement de récupération de la chaleur des purges, y compris l’échangeur de chaleur pour la transmission de la chaleur & 'eau d’appoint traitée, et le réseau de tuyauteries est de 15 0008. 15 000$ 10 5068 Période de remabilité = 14 an 4, Amélioration de Pisolation (On pourrait ajouter de I'isolant aux endroits non isolés ou augmenter I’épaisseur de l'isolant déja installé. Les chauditres installées il y a 15 & 20 ans étaient quelquefois isolées pour protéger le personnel et non pour écono- miser de Iénergic. L’épaisseur de V'isolant était choisie en fonction d'une température de l'enveloppe extérieure de 55°C. $i Ton ajoute de T'isolant pour réduire la température & 40°C, on peut réaliser des économies «énergie au moins 0,25% sur la facture annuelle de combustible. De plus, certains endroits non accessibles au personnel exploitation peuvent ne pas étre isolés. 5, Réduction du taux dexcés d’air de la chauditre On peut réduire Ie taux d'excts d’air de la chaudidre en réglant le systtme de régulation et l’équipement du brileur. Cos réglages peuvent étre effectués a prix modique. Exemple: une chaudigre au gaz naturel fonctionne avec 60% d’excts dair. Son rendement est de 77% et les colts annuels de combustible sont de 400 000S. Un nouveau réglage des appareils de régulation et des réparations ineures effectuées sur les registres de la boite & vent du brileur s‘élevent & 2 0008, Ces changements permettent tun fonctionnement avec 40% d'excts d’ait. Selon la figure 9, on s‘apergoit qu’une réduction du taux d'excts d'air de 60 a 40% entraine une réduction des pertes par les gaz de combustion de 21 & 19%, & une température de gaz de combustion de 210°C. Si Ton suppose que les autres pertes et la température des gaz de combustion demeurent inchangées, le rendement de la chauditre est évalué & 79%. 490 0008 x 22 9 Coat annuel du combustible A 40% d'excts d'air 389 8735 Economie annuelle = 400 000$ — 389 873 10 1278 Période de rentabilits = 2.0008. 10 7S = 0,2 an (24 mois) Possibilités de rénovation Les possibilités de rénovation sont des initiatives de gestion de énergie réalisées en une seule fois et dont Je cot est important. La présente section démontre comment l'installation d'un nouvel équipement peut réaliser des économies d’énergie. Les exemples exposés comprennent habituellement des changements qui peuvent affecter 2 la fois l'agencement et le fonctionnement des équipements secondaires de la chaufferie. On suggere de consulter tune entreprise d'ingénicurs-conseils ou un manufacturier de chauditres pour évaluer les changements proposés. Voici des excmples types de possibilités de rénovation, 1. Installation d'un économiseur. 2. Installation d'un préchauffeur d'air. 3. Installation d'une nouvelle chaudire. 4, Modernisation du brileur. 5. Installation d’une chaudiére électrique. 6. Installation d'un «turbulateur» dans la chauditre & tubes de fumées, 7. Installation d’un condenseur de gaz de combustion. 8. Conversion du mazout au gaz. 43 Exemples concrets de rénovation 1, Installation d'un économiseur installation d'un économiseur dans la culotte de cheminée de la chaudiére augmente la chute de pression dans le réseau des gaz de combustion. Dans une chaudidre & tirage forcé, il peut étre nécessaire d'installer un nouveau ventilateur de tirage forcé ou au moins un nouveau rotor et un nouveau moteur. On obtient par conséquent, une augmentation de la pression dans la chambre de combustion, ce qui peut nécessiter un nouveau réglage du bréleur. Dans un systéme a tirage induit, le ventilateur peut étre remplacé, mais la pression de la chambre de combustion ete braleur demeurent les mémes. II y a une perte de pression additionnelle du cété de l'eau, ce qui peut nécessiter des modifications aux pompes d'alimentation de la chauditre. De plus, la température des gaz sera réduite, rédui- sant le tirage de la cheminée. En conséquence, il faut évaluer les modifications & apporter & la tuyauterie de l'eau alimentation, aux accessoires de ’économiseur et & la culotte de cheminée. Exemple: analyse qui suit est basée sur l'ajout d'un économiseur autonome raccordé & une chaudiére aquatu- bulaire & tirage forcé produisant un maximum de 20 000 kg/h de vapeur surchauffée 4 3 100 kPa (eff.). La chau- diére, du type au gaz naturel, fonctionnait avec 10% d’excés air, la température de sortie des gaz était de 300°C. et le rendement était de 80%. Avant la conversion, la consommation annuelle de combustible de la chaudiére était de 292 780 GJ A un cott de 4,248/GJ. Des modifications ont été apportées au ventilatcur de tirage forcé, aux brOleurs et aux moteurs de la pompe d’alimentation. Le coat total du projet était de 158 000$ (1984). ‘Cofit annuel du combustible avant la conversion = 292 780 GI x 4,248/GJ = 1241 3875 Apres la conversion, exces diair ait toujours de 10%, mais la température des gaz de combustion avait diminué 8 180°C. Selon la figure 9, on constate que la réduction de la perte de chaleur par les gaz de combustion est égale 2.48%. On peut allouer une perte additionnelle par rayonnement de 0,2% du débit calorifique & Ventrée pour un rendement de transmission thermique de 'économiseur d'environ 96%. Ainsi, la chaleur récupérée dans I'écono- miseur = 4,8 — 0,2 = 4,6% du débit calorifique & entrée. Energie annuelle fournie par la vapeur= 292 780 x 0,8 = 234 224 GI tncgiefouric parle combustible apts Ia comerion = — 234 24 _ (080 + 046) = 216 860 GI Coit annuel de combustible aprés la conversion = 276 860 x 4,24 1173 8868 Economie annuclle de combustible = 1241 3878 — 1173 8868 67 5018 158 000$ 67 5018 Période de rentabilité = 2,34 ans 2. Installation @’un préchauffeur d'air Lorsqu’on étudie la possibilité d'installer un préchauffeur d’air, on doit consulter le constructeur de brdleurs pour connaitre la température maximale admissible de W'air de combustion. Cette température est souvent assez basse, soit de 250°C. Elle ne peut étre supérieure & 400°C puisque le brOleur devrait alors étre construit en acier allié au liew @acier au carbone. Linsfallation d’un préchauffeur d’air augmente la chute de pression dans le réseau des gaz. de combustion et le sysituse d'air de combustion. Sie systéme &tirage foreé n'est Equipé que d'un seul ventilateur, il peut étre néces- saire «installer un nouveau ventilateur et un moteur. Lorsque le systeme est a tirage équilibré, il se peut que les deux ventilateurs aient besoin d'étre remplacés quoique de nouveaux rotors et moteurs pourraient suffire. Il peut également étre nécessaire de modifier le brOleur puisque Ia pression dans la chambre de combustion augmente de manidre importante. Il faudrait installer un nouveau réseau de gaines pour les gaz.et Vir et peut-étre modifier la cheminée. 3. Installation dune nouvelle chauditre Le remplacement d'une chauditre inefficace par une nouvelle diminuera de fagon sensible la consommation de combustible, tout particuliérement si le chaudiére fonctionne constamment & des charges inférieures a sa capa- cité nominale. Exemple: dans un cas réel, une chaudiére au ger aquatubulaire avait été congue pour produire un ‘maximum de 15 000 kg/h de vapeur saturée séche & 2 200 kPa (abs.) & partir d'une eau d'alimentation de 105°C. Par des mesures de conservation d’énergie, la charge a été réduite & 5 000 kg/h pour 6 000 heures par année. Lorsque la chaudire fut soumise & des essais & cette charge réduite, on a calculé un rendement de 71%. Le combustible cofite 4,248/GI. Une chaudigre a serpentins capable de produite 5 000kg/h aux mémes conditions avec un rende- ment de 80% fut installée pour un codt total de 50 0008, Enthalpie de Ia vapeur saturée & 2 200 kPa (abs.) 2 799,1 kl/kg (selon la table 2) Enthalpie de l'eau d’alimentation & 105°C 440,17 kikg (selon la table 2) 5.000 (2 79,1 — 440,17) Débit calorifique & Ventrée de ancienne chaudigre = O71 x 106 " 1661 Gib Coat annuel du combustible = 1661 x 6 000 x 4,24 = 422 5585 Coat anne ds combustible de la nouvelle chaudixe = 422 5588 x 7) = 175 0208 Economic annuelle = 422 5588 — 375 0208 = 47 5386 0.0008 47 5388 Période de rentabilité 05 an 4, Modernisation du bréleur installation d’un nouveau brileur peut faire réaliser des économies «énergie en réduisant Mexcts d'air dans les gaz de combustion, Exemple: une chaudiére au gaz naturel fonctionne avec 40% d'excts d'air. On ne peut réduire le taux dexcts air A cause du mélange incomplet du combustible et de Pair dans le brileur existant. Un nouveau brileur garanti pour fonctionner avec 10% d'exces d'air cote 45 0008. Le coat annuel de combustible est de 400 0008. La temps rature des gaz de combustion est de 250°C. 45 Selon la figure 9, on constate qu'une réduction d'excés d'air de 40 & 10% diminue les pertes par les gaz de combustion de 22 & 19 %. Laugmentation correspondante du rendement de la chaudiére, tout en allowant 2% pour les pertes par rayonnement et les pertes non mesurées, est de 75 2 78%. Coit annuel du combustible apres la conversion = 400 0008 x 8 = 384 6158 Economie annuelle = 400 000$ — 384 615$ = 15.3858 45.0008, 15 3858 Période de rentabilité = = 2,9 ans 5. Installation d'une chauditre électrique Il n'est pas efficace de faire démarrer une chauditre de grande capacité et de la faire fonctionner a charge réduite, par exemple en été pour chauffer de l'eau potable. Une chandiére d’appoint électrique choisie pour fonc- tionner & pleine capacité ou presque, peut entrainer des économies d'énergie et d'argent importantes 6. Installation d’un turbulateur dans la chaudiére A tubes de fumées Dans les chaudidres & ues de fumées de moins de 100 CV ou dans celles converties du charbon au gaz ou ‘au mazout, la chambre de combustion tend a étre trop grande par rapport au volume des gaz qui la traverse. Par conséquent, I’échange de chaleur est moins efficace, ce qui diminue le rendement thermique. Un «turbulateur» est une plaque spiralée mise en rotation par un moteur électrique poor induire une turbulence aux gaz de combus- tion. Le rendement thermique devrait augmenter ainsi de 3 & 4%. Prenons une chauditre a tubes de fumées de 70 CV dont le codt annuel en combustible est de 65 0008. Liinstal- lation d'un turbulateur codte 2 5008. Economic annuelle de combustible = 65 000$ x 0,03 — 19508 Période de rentabilité = 25008 19508 1,3 an 7. Installation d’un condenseur de gaz de combustion Un condenseur de gaz de combustion réduit la température des gaz. de sortie de la chauditre & une valeur inférieure au point de rosée de la vapeur d'eau contenue dans le gaz, récupérant ainsi la chaleur latente des gaz de combustion. Lianalyse suivante ‘applique & la modernisation d'un systéme d'un complexe de serres commer~ ciales de grandes dimensions. La chaufferie comprenait une chauditre a tubes de fumées de 350 CV au gaz ou au mazout utilisant 12 Gy/h de gaz naturel avec 10% d'excts d'air 4 000 heures par année. Le coft du combustible ‘ait de 4,24S/GI, On a installé un condenseur de gaz de combustion pour réduire la température des gaz de cheminée de 260°C & 50°C. La mise de fonds de cette modernisation sest élevée & 22 0008. La chaleur récupérée a &é utilisée pour chauffer eau qui autrement aurait ét6 chauffée par le gaz nature] Ddrdlant dans la chaudigre, avec un rendement de 78%. Un échangeur de chaleur efficace & 95% a été utilisé pour tansmettre la chaleur de Teau du condenseur. Selon la figure 9, Ia perte par la cheminée & 260°C avec 10% d'excés dair est de 19% du débit calorifique 8 Tentrée, Selon la figure 24, la perte par la cheminée & 50°C est de 7.3%. 46 ‘Amélioration net du rendement = (19 ~ 73) x ,95 = Ue Hconomie annuelle de combustible = 12 GW¢h x ——Ml_ 8 + IL) = 1495 Gh Economie annuelle en dollars = 1495 Gi/h x 4000h x 4,24S/GI 25 3558 22. 0008 25 3558 Période de rentabilité = 087 an (moins de I mois) 8 Conversion du mazout au gaz Quoique la conversion d'une chaudigre au mazout & une chauditre au gaz nvassure pas nécessairement des économies «énergie, elle peut entrainer d'importantes économics d'argent. Exemple: une chauditre d'une capacité nominale de 10 000 kg/h brile du mazout n° 2 & un coat de 0,308/L. La consommation annuelle de mazout est de 2,2 millions de litres. On estime le coat de la conversion au gaz naturel 4 60 0008, y compris le nouvel équipement du brileur, les modifications apportées aux appareils de régulation, la tuyauterie de gaz.ct Ie cott de l'installation. La chaudiére fonctionne avec un exces d'air de 40% et la température des gaz de combustion est de 240°C. Le gaz. naturel cotite SS/GI Lorsqu’on comvertit du mazout au gaz, le rendement de la chauidre est réduit parce qu'il y a une plus grande quantité de vapeur d'eau dans les gaz de combustion provenant de la combustion de Mhydrogéne contenu dans le combustible. Selon la figure 10, pour le mazout n° 2, la perte totale par les gaz de combustion & un taux dlexcés d'air de 40% et a une température de gaz de combustion de 240°C est de 18%. Les pertes non mesurées et les pertes par rayonnement sont d'environ 2%. Par conséquent, le rendement de la chaudiére est de 100 — (18 + 2)% = 80%. Selon la figure 9, pour le gaz. naturel, la perte totale par les gaz de combustion au méme taux dTexces d'air et. la méme température de gaz de combustion est de 21%. Les pertes non mesurées et Jes pertes par rayonnement sont encore évaluées & 2%. Le rendement de la chaudigre & gaz naturel est de 100 — (21 + 2)% = 77% Coat annuel en mazout = 0,308 x 2,2 x 10° litres = 660 0008 Le coit annuel de pompage du mazout s'éléve 2 5 0008, donclecoat total du chauffage au mazaut estde 665 0008. Le pouvoir calorifique du mazout n° 2 (annexe C) est de 38,68 MI/L. 2,2 x 105 Lan x 3868 MJ/L 1000 MI/GI Energie annuelle consommée en mazout= = 85.096 Gi/an La consommation d’énergie totale par année est supérieure lorsque la chauditre est au gaz naturel & cause du rendement inférieur de celle-ci Energie annuelle consommée en gaz. = 85 096 GI x 5 = 88411 Gl/an a GLOSSATRE [Air théorique — Volume d'air requis pour une combustion complete. Egalement appelé air stocchiométrique. Air (otal — Volume total dai fourni pour la combustion et exprimé en pourcentage air théorique. Analyse au passage — Inspection visuelle d'une installation pour observer comment I'énergie est employée et déceler les cas od elle est gaspillée. Analyse de diagnostic — Analyse des possibilités d'économies d’énergie, comprenant l'évaluation du fonctionnement du procédé actuel, l'étude des régistres correspondants, le calcul des économies possibles, de méme que ‘estimation de la mise de fonds et des coats d’exploitation afin de déterminer la rentabilité du projet. Analyse des gaz — Détermination des constituants des gaz de combustion. Appareil d'Orsat — Appareil analyseur de gaz dans lequel sont mesurés !'02, le CO2 et le CO par absorption. Ballon — Réservoir cylindrique sous pression. Boite & vent du brileur — Chambre de surpression autour d'un brileur dans laquelle la pression d'air est suffisamment élevée pour assurer une bonne distribution dir. Boue — Dépot dans Neau d’une chaudigre qui s‘élimine habituellement par purge. Brdlleur — Appareil qui introduit le combustible et Lair dans un foyer & la vitesse et & la turbulence désirées pour maintenir une combustion appropriée. Braleur au mazout pulvérisation par la vapeur — Brdleur qui brile du mazout & Vaide d'une pulvérisation provoquée par de la vapeur. Bréleur au mazout A pulvérisation mécanique — Brdleur qui utilise la pression pour pulvériser le mazout, ‘Cendre — Matitre inorganique incombustible contenue dans le combustible. Charge de base — Charge de chauditre essentiellement constante durant de longues périodes. Chaudidre — Récipient fermé ot Peau est transformée en vapeur. Chaudigre aquatubutaire — Chaudiére dans laquelle V'eau et la vapeur sont contenues dans les tubes. Chaudigre & tubes de fumées — Chauditre dans laquelle les gaz de combustion circulent dans des tubes rectilignes, transmettant la chaleur & eau qui les entoure. Chaudire électrique — Chauditre dans laquelle la source de chauffage est électrique. Cheminée — Canalisation verticale qui, on raison de la différence de densité entre les gaz chauds internes et Tair externe, erée un tirage & sa base. Ad ‘Combustion compléte ~- Oxydation complete de tous les constituants combustibles et utilisant tout Voxygéne fourni, Culotte de cheminée — Canalisation qui transporte les produits de combustion entre la chaudiére et la chemin Dépoussiéreur — Séparateur et collecteur de cendres de type électrostatique Désaération — Elimination de Vair et des gaz de l'eau d'alimentation d'une chaudigre avant son admission dans celle-ci. Dureté — Mesure de la quantité de calcium et de sels de magnésium dans V'eau d'appoint, Eau d'alimentation — Eau admise dans une chauditre pendant son fonctionnement, Lieau d’alimentation comprend l'eau d'appoint et le condensat de retour. Eau de chandigre — Eau a Vintérieur d'une chaudiére. Eau traitée — Eau traitée chimiquement pour servir d’cau d’appoint. Bbullition — Btat d'un liquide soumis a action de la chaleur et dans lequel se forment des bulles de vapeur. Enthalpie — Mesure de l'énergie thermique par unité de masse d’une matidre. Lenthalpie s‘exprime en Wg, Entrainement — Solides et liquides chimiques entrainés par la vapeur évacuée de la chaudiére, Enveloppe — Couverture métallique renfermant la chauditre Exets d'air — Air excédentaire fourni pour la combustion afin d'obtenir une oxydation complete. Filtre & sacs — Filtre dont la couche filtrante se présente sous forme de sacs en tissu et qui recucille les particules des gaz qui le traverse. Fumée — Petites particules de gaz de carbone ou de suie provenant d'une combustion incompléte jaz de combustion — Produits gazeux d'une combustion. Gaz sec — Quantité de gaz dans les gaz de combustion qui ne contient pas de vapeur d'eau Imbrilé — Matitre combustible qui n'est pas completement oxydée. Infiltration dair — Air qui pénttre dans une chaudiére, une gaine ou une culotte de cheminée. Isolant — Matériau & faible conductivité thermique utilisé pour réduire les pertes de chaleur. Laveur — Appareil utilisé pour éliminer les solides et certains gaz des gar de combustion par entrainement dans Yeau ou une solution chimique. A2 Niveau d'eau — Niveau de l'eau dans le ballon d'une chaudigre, Perte dans les gaz secs — Perte représemtant la différence entre lenthalpie des gaz sec d’évacuation et leur enthalpie & la température de Pair ambiant Perte non mesurée — Partie du bilan thermique d'une chaudigre qui représente Ia différence entre 100% et la quantité de chaleur absorbée par lunité, ainsi que toutes les pertes classifies et exprimées en pourcentage. Perte par rayonnement — Terme utilisé pour désigner les pertes de chaleur par conduction, par rayonnement et par convection d'une chaudigre & V'air ambiant. Point de rosée — Température a laquelle commence la condensation lors du refroidissement de V'air ou du ga Possibilités d’amélioration de cofit modique — Initiatives de gestion de I’énergie qui sont réalisées une seule fois et dont le coat mest pas élevé. Possibilités de maintenance — Initiatives de gestion de l’énergie qui sont exécutées de facon périodique, une fois, par année. Ces possibilités comprennent des programmes d'entretien préventif Possibilités de rénovation — Initiatives de gestion de l'énergie qui sont réalisées une seule fois et dont le cofit est important. Pouvoir ealorifique inférieur — Pouvoir calorifique supérieur moins la chaleur latente de vaporisation de Ia vapeur d'eau dans les produits de combustion. Pouvoir calorifique supérieur — (HHV) Quantité de chaleur recueillie en refroidissant les produits de la combus- tion complete d'une quantié unitaire de combustible jusqu’a la température initiale du combustible et de lair. Pression de ballon — Pression de la vapeur maintenue dans le ballon de peur de la chauditre, Produits de combustion — Gaz, vapeurs et solides provenant de la combustion d'un combustible. Pulvérisateur — Dispositif qui transforme le liquide en un fin jet Purge — Vidange d'une partie de eau de Ja chauditre pour réduire ta concentration ou évacuer la boue. Purge continuelle — Vidange ininterrompue de eau de la chauditre, Parge intermittente — Vidange de Peau de la chauditre & intervalles. Rapport combustible-air — Rapport de la masse ou du volume du combustible & Vair. Registre — Appareil utilisé dans un brdleur pour régler 1a direction du débit d'air de combustion Rendement — Rapport de la sortie et de lentrée. Le rendement d’une chaudiére est le rapport entre la chaleur absorbée par eau ct la vapeur & la chaleur dans le combustible bral. Solides dissouts — Solides en solution dans eau, Souffleur de suie — Appareil mecanique qui utilise la vapeur ou l'sir pour nettoyer les surfaces de chautfe. AB Surface de chauffe — Surfaces d’échange de chaleur d'une chauditre, entre les gaz de combustion et l'eau. ‘Taux d’évaporation — Quantité d'eau évaporée par unité de temps. ‘Taux de purge — Tuux exprimé en pourcentage du débit de l'eau d’alimentation acheminée a la chaudiére. ‘Température ambiante — Température de Yair autour de I'équipement. ‘Température de saturation — Température & laquelle survient l'évaporation & une pression donnée. ‘Tirage — Différence entre la pression atmosphérique et la pression dans le foyer ou les conduites de gaz une chaudire. ‘Tirage du foyer — Tirage dans un foyer. Traitement de Veau d’alimentation — Préparation de l'eau d'alimentation d'une chauditre par Pajout de produits chimiques pour éviter la formation de tartre ou éliminer d'autres conditions indésirables. ‘Vapeur saturée séche — Vapeur & la température de saturation et ne contenant pas d'humidité Yentilateur de tirage foreé — Ventilateur fournissant de V'air sous pression & Vapparcillage de combustion, Ventilateur de tirage induit — Ventilateur qui évacue les gaz chauds de I’6quipement d’échange de chaleur. A EXIGENCES EN COMBUSTION D'AIR TABLEL Masse air théorique kg/GJtel que bralé Exctsd’airtype — Masse d’air total Combustible (ir stoechiométrique) (Minimal) kg/GJ tel que bralé ‘Gaz naturel 318 5%* 334 Mazout N° 2 323 10% * 355 Mazout N°6 327 10% * 360 ‘Charbon bitumineux 327 20% 392, (40% de produits volatils, basé sur l’absence d"humidité et de cendre) Biomasse 315 50% 473 (6corce de pin, basé sur l'absence Whumidité et de cendre) * Note: les briileurs congus pour un allumage avec un faible taux d’excts d'air peuvent fonctionner avec | & 2% d'excts dair. PROPRIETES DE LA VAPEUR ET DE LEAU SATUREES (TEMPERATURE) TABLE 2 Température Pres Volupe.o hg Enhalpie Sg Enuopie ky K cKO Erap. Vapour Eas Evap.Vapeur Eau Evap. Vapeur oT P oe iy ee gate Agee ggg ass 206,30 206,31 sare 9.a877 9.4373 2.3875 ors e.eon00e3 92030000 ocansonse O:goan003 ei0a78 o.0010078 Oceoaon8e 2:p01008 oleaseaes iitee aveouense 32.595 o.9010121 12.005 A8ea3 logos 13/002 o-dezezs0 Breozease oreosates inne o.con0871 8 Bue B33 343 ort 419,06 2296.8 20760 eanioezs 375.15 101.35 9,9049437 B2 PROPRIETES DE LA VAPEUR ET DE EAU SATUREES (TEMPERATURE) TABLE 2 Température Pres. Volume,mkg Enthalpic k/kg Entropie Akg K cc tai: ko Eu Evap.— Vapeur Eau Gap. Vapeur Ean sap. Vapeur face Pp ye % Ae Aleem cetera ett w3eay set 305533 202 2han'2 4 e045 30.35 aoa 0835 ans ans g-3ortag: eragg008s 423.35 seaegs bes does. Loses Extird S:eaions pieasises a92.4 gorges 2.0008 Bags Briard 212536 Rass ortese bn 3 Stoeas a.or3 Sroveae 012833 029043632 scaeiar 33 S:aoidass O33 548.35 0-9013179 9.03142 1220.08 353535 Sqnddae 0102879 588135 0103030 563.35 stone? ears orobess sha703 373.5 aes, g.goneaes 3363,09 geao20 57833 B79 Baas Bs i 3 S055 bigoseans i008: 80 2015209 o.o1z4e8 1496.03 MsrerremeeretrTy 3520132 sotss970 9c9s0258 s500125 sreeiese? ocoosaaa ies. o1a3s sBeisese 9,ogeo7s nyoan7es tea2ss2 e23.33 S-gorzess 9.007698 gveun7se 3672 Bageos 9.00 oraasoee a 91003908 Srense1? 2917.96 Srove2ise 9.002759 pre0e875 188021 ou 3 ens 23008 etna 0.202278 9.002448 9.004723 2210.99 2317.9 865.35 Brpe2s438 0180707 greneese | 3098.57 230% eee cts Beee3e3 Slonises sceadgae 3970.50 Baal reed Slsszaee? oceouees roestes 2040.72 10913 Lasece Sms 607130 Bei2e, ado? 8 sreosiy” teriay “ate Barre tlaeze BS PROPRIETES DE LA VAPEUR ET DE EAU SATUREES (PRESSION) Press. Temp. imc pot ara sores sez ae 3th ieee sora 300513 ana? Hg 3 YVolume.m/kg Evap. Vapour Ew % Scaeiaose g-avrose2 Svaogontt scaogeiss Soogoaze. sot Ye arse 28 cs} oh a aH 43.67 3803 ae aah wen oa ne see $2338 45.67 Be Bn ze.eis ao: B38 iige ides agers ss ue He i103 t.en7 15a iat a3 25 Bin 0 arse i238 iets Asians 4.478 Sat aaa i mu a9937 ieee it iu 3200 0.7408 TABLE 2 Enthapie Wg EntopiesUihg K Erenieiihg Em Ep. Vapeur Eau Evap, -Vepeur Ea Vapeut yo te he 5 hh OG bt ea PROPRIETES DE LA VAPEUR ET DE EAU SATUREES (PRESSION) ‘TABLE 2 PressTemp. Volume.m'ikg Enthapie ee Entropie Akg K Energie, kr °C Ew Eiap. —Vapeur Eau Evap." Vapcur Eau Evap. Vapeur Emi Vapeur 353408 sia peuare Srahea re 0 ae Br ootsas o.tossa7s Peirce 1300 dees doeae e003 Bens 2.029719 oraara7 o:029327 s300it 508. seas 1068-6 sostozee g.002037¢ Bai e007 oe 2300.0 Bike 2037.3 aoe ne BS i Press. Ps kPa My 1, att us asad 2 and 40 ag 49 ete ‘ moh aot casio w2.08 asi 300, oti 9.05 ane} 20 alt 2 als? ‘99, aia ? PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE LEAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) 2 ‘ 2 3 2 TABLE 2 ‘Température, &, whe o-anne902 -o0s00e2 sy ongea7e esr o.a0u0078 3 e-o0ige7? entree e-00ia07? 22.00 Dine ass 13,33 Bate ait 30,20 errrey 20k orale a.oasgar: o,o0x917s Eres 313 aqeoso4s Eris 38 esangezee sere eoxease e.o0is20 358 1005 Bo PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE EAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) TABLE 2 Press. Température, t, By KPa 3 Sraaie ate sgt feet 3357) ati anne 19,07 2882 Big a: assis ies 7.2675 Bie? acieie S.47s 5.4000 gine Bain aes TGS 43sen 4.5420 we 4.3500 Bs Basie ates 2885 Beazer 3535 ste Sevbe 08 22,8 issn 0378 PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE EAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) Ps TABLE 2 ni Tempécaur, f° we ae, 19h S97 32797 sai at wai RI Sekt ga ae : yess apa ar wh Bal Ut Rat add? abt gig ht : var 5.02 wir gaa ; LB Rut RBS : seid Soh ST 23h wt sme une zeae aah Hot Bhs aaa? asa i ’ tase se8 fh canis? want . ss.st0 a0 5 ied ont? wn esti aie S33 2 csthit t wth wsenaer ath oat ost? S00 bh canst » sane ? was 0.0 5 wid? Sites erties seo an Sie PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE LEAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) ‘TABLE 2 Pres, ‘Température, 4, °C Bs KP ses 500. foe, 393.7 409.2 Saat re hE 208.0 wade a Soeiee sates Bee Seeice Festi) 98,432 sin? soeskir a0 0 ia? oe Poca 10.8 3.0 8 ono o.0 sshd 5,035 Bere one atau a3 4000.0 PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE LEAU COMPRIMEE, % a.ans0ce0 03 0009953 +9005 a.co00970 zit. 03a aasie 4. a0gease s.copgeas .e Cie anais sete O,onz0se8 oy Cie sess 0.0009600 010279 9, c0a443 235.8 Or ates 22,067 3823, Peua sasie 20. o0org013 3 (TEMPERATURE ET PRESSION) TABLE 2 Température, &, o oengiey Bus aati? esa te orate ane, a,c030039 tie anhads avanyoase o,angeuse aie shes sae o,ansoeis oy angoues 27 onasde o.oon0167 2818 onakes saris oosoies 33203 ansea e.noaguea 227 3 aby asanie ©.a0sg06s e,0018188 e.v0zez78 c,g0x2ez2 o,g0u9s%9 o,c0xa7es Fea ea eae ene Ore sro) asaabe —gs0738 308 asad 3882 00 3 Ant o.0039780 done 08k saa, 3307 ah eano19 235.7 18038 oroxe Ore asoaie s.oeagass c.togeara oveesgti7 evorgasee e,c032777 a faa dare as onaeis ONE Se 6.0030036 o.00s8149 ,c0so2e8 svoage7 * as Sse set ake ottnis | larat sie 0. 90:9982 aega7ee He saat unit euseagisy esongsane ovoo.ese2 0,00u8792 erties sag easy ores asneb ona 00038127 0,o0se2e3 005085, a NE aoe ores? aati ste 9,0039105 a.sess2as o.oezose3 aie eS sha ons 8t ¢.9099992, ¢,0019983 o,e0i9390 e,ansou7 Eitan root anne 4 33 eSeid taza nasa 20 099991 .aesgus9 039408 evonsenay id seg se333 s05i0 use 1.9083 exg1se ogy e307 3a 5 saath 3.0868 0.o00a72 9, oergo7: ay 020540 73555 ait PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE LEAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) TABLE 2 kPe ‘Température, 4 °C 20, 20, 2.3403 siaia naa 2.2778 ¥ Soe t00 vais 7 e175 o,s032 Grover sae aides 031267 78.8 e.00ns250 Cerettery 0.07732 ¥ Tete oe 350.9 b 23s 23383 erates : 0,058 o.c01s540 9,c01s678 BS aot 22.8 i asia 283 oasis 5 0.0nss539 o.aassees e.04222 0.06830 . 283 re A 2925.5 ‘ 213358 stesis s 9.00125:9 9 aconsazae | o.gnssy — 0,ou6ne B02 3 03 233i 00933500 o,aossaze c.ansz218 o,o0sz407 Be ees RTE H5e5 a 2326 atsors Basis bara Haaze o-ooss4ag e.o0g3s05 00012588 8,0nsz44e 9.00z3z21 ease past tesa ates azas.o nis aysae etd eres 808 euoosssse 6.901543 o.08ga748 0, 9012885 6.0012558 c.20t3099 0.2033278 ’ Tae aaa RT Nese Ease zee OTS 30.S 39000, Pitt rt : fsony3s26 0,0011367 eaoguas3. 0.0¢22067 onaszees 0.093272 » Thee 948) yea HS 123i. 3 ape00.e zy a ae Sokee : o.00830¢8 8.003590 0.011922 6,0012307 6, 0012703 o.nosesae » 18.9 Bao ane ase Stabe 1807.7 h 3000040 211082 CEC MT RL saaat o.avsse93, 93702 zrasie soonszses o.ooszgey # ve? 30 Sat e.00size4 9.032407 0,0013703, 22049 9,00:z2424 9,0022874 0,0013406 229, ase poem atsa.s aay rat ye000.0 2izaie Btada 2706 Stas Sana 9.002073 @,00s325 9,081z607 v.cns1976 0,9012203 ,0012090 0,c0:s170 d poe sees Tosa. saan 2 aan Bae On 00.0 aiebit yap Beas Bineas Bok Te ova0gases 9.043574 Ssonsiyae aveeszees a,onizeon a.ceizter 9.083200 ¥ 1aas.¢ aka taney "bas Patty Siege GD Mais f o.00x0822 0.032398 o.ansz024 y 303.5 33207 3303.9 anes? Sonia Maven NS2in 7 PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE UEAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) ‘TABLE 2 Température, °C ana, sa, giet age Hine rab 0.3293 Sii2.6 aes . 2.3723 a.396¢ * ase s30947 area t sabe esi , 2009 3.40 1990.0 Sakata * ae f wear r3287 1864 9.2094 334 213.5 gr ae bee Taste . atten o.336 2000.9 Sees Saez REG T aes 300 Fi ase y 9506787 ¢,07068 0.07339 9.0815 ggn0o Sttees Sstenre G23 35400 coeds 7 aekes SSNS THES atanee y ayosste 9.08779 O.aees — e,teaee seo0o 5 “Soar, st88.3 380003 “Sdere cases? ease erasia herbs 9.04330 9.08302 6,08482 90,0845 * S37590 0 “jeazee 7 eats Sane + 04179 > "sone. ives Segue 3 aeead Tbe 3 . o.0g493 9.02641 agogase a,03276 * i0ss:3“3088°9 3273.5 : Oana saa ea y [exgrese e,or428 c,91340 o,osene 901704 9.02899 ,03989 om [ee Sa aie “nari “steers “tens “Saban erase S| Sseet Sian sino elses sake 8. apnaz6e ayoisss 7o200,9 Le 102, Gils reas S.a8h5 5et3hd ¥ e,c0sezes o.gezas 9.098227 soave.a » OteseLe ete: 25 papa ¥ e.onssers soan0.e bts . eovsses o,ous72 e.anseaa o.agzzey donve.0 Dire 258702 : Siatio —Steds Eee ws oousze o.ags77s o.g02z20 9.002565 oe. 97305 geete 28 asi wae Tsar Te . vases asgeisig. a,oesees ovangees e.0020 oh Dare tere 21383 2 : Maas 5083 Ube + a.00ssg 5448 n.008812 a.001sa7 0, 903875 9.003003 0, 007024 seaneo.0 fh teaE Pore Sees Gongs ate geben '"3e27.2 2 NH erie Mens ot ie Mh Maat BA2 PROPRIETES DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE ET DE LEAU COMPRIMEE (TEMPERATURE ET PRESSION) 0.07259 3825.0 apie 0,96908 ‘8350 70088 o,04443 3495.7 9,03804 sa35: oot 0.92250 sais - Saais o,onses $364 otsais o.co90%e a 0.968577 i503.8 goes, 2537 sthiiz avgazeee preset sai 22326 2888.2 ess 2 ania 000349 ‘stage ogg2asy 3339.7 aan88 9.01098 3398.9 ots? e.agres? 0.095736 Sie3.2 ty e.aneeee Ses8 33383 gongs Slane o.032493 eH5e3 Sasi o,an01e $333.5 bert neanses rei testy e.ga3372 £900,3 Stages s.o¢2009. 285905 Stages o,oarze ee Tbe 0.95004 ‘369005 o,onz02 35882 ah 0.0093 ouoasey Seeiee Beare o.gosesz Shoes oveazeer 398878 Siapie ayan2de $595:0 33 9, gg0osa ey siaais o0eee a 00550 sbpee Siaaat o.gosere 3720.3 arate o.gosz08 033 sitar aes oyanaze doves: reese ratio 7348 stot oat 0.95477 3 079.2 288 sa5is o.oznas 4.02348 ejaugee 3909 ions > et otaaie 7 8.909939 6.02075 8,082 y Sere S3bz38 S007 even bebaie «Shasta 0.207720 v,gceez 0.009078 y o,a0s017 ois.) ry v.op35se a,g0s057 Seas "Ssae, Siisis | hese ‘TABLE 2 Pres. Temperaure, °C ahr eer eS 39 3 i ase one ayeare aurers—g.r08e id Sasi ales 2 Ma tage o,3881 oe 00.0 eaer7 Siae? 1008.0 va 2.2607 aya 333883 5 Hes Bet) a,a993 aya a.atee $3822 Ss GH ao0ns Baie vad 1204 sat 000.0 abt 200.8 00, nee. 35000, 030.0 0090.0 190000.9 BS CONVERSIONS COURANTES 1 baril (35 gal imp.) = 159,1 litres 1 kilowatt-heure = 3600 kilojoules ee) 1 Newton = 1 Kg-m/s? 1 gallon (imp.) = 1,20094 gallon (U.S.) cane oct (out See 1 tonne (réfrigérant) = 12002,84 Btu/heure 1 cheval vapeur = 2545 Btu/heure I tonne (réfrigérant) = 3516,8 watts 1 cheval vapeur = 0,746 kilowatts ae Hijeule/seoands 1 joule race degré Rankine CF + 459,67) Kelvin = CC + 273,15) Cubes Carrés Iv = 27 pi lv = 9 pi? 1p = 1728 po? 1 pi? = 144 po? tem? = 1000 mm? 1 em? = 100 mm? 1m? = 106 om? 1m? = 10000 em? 1m? = 1000L PREFIXES SI Préfixe Symbole Valeur numérique Exposant tera T 1000 000 000 000 107 siga G 1.000 000 000 10° méga M 1.000 000 108 kilo k 1.000 10° hecto h 100 18 déca da 10 10! déci Gees OLE 10! centi © 0,01 10 milli m 0,001 107 micro 0,000 001 10° nano n 0,000 000 001 10? pico 0,000 000 000 001 10-2 Cl TABLES DE CONVERSION DES UNITES METRIQUES EN UNITES IMPERIALES DE SYMBOLE A SYMBOLE VALEUR NUMERIQUE ampére/centimétre carré = A/cm? ampére/pouce carré —A/po* 6,452 degré Celsius °C degré Fahrenheit °F (CC x 9/5) + 32 centimetre cm pouce po 0,3937 centimétre cube em} pouce cube po? 0,06102 métre cube m pied cube pi? 35,314 gramme 8 once 07 0,03527 gramme g livre Ib 0,0022 gramme/litre e/L livre/pied cube Ib/pi? 0,06243 joule J Btu Btu 9,480 x 10 joule J pied-livre b 0,7376 joule J cheval vapeur-heure —cv-h 3,73 x 107 joule/matre, (Newton) J/m, N__ livre tb 0,248 kilogramme ke livre Ib 2,205 kilogramme kg tonne (longue) tonne 9,842 x 10-4 kilogramme kg tonne (courte) in 1,102 x 10° kilometre km mille mille 0,6214 kilopascal kPa atmosphere atm 9,87 x 10-9 kilopascal kPa pouce de mercure po de Hg. 0,2953 G2°F) kilopascal kPa pouce d'eau po HO 4,0147 @O) kilopascal kPa livre/pouce carré —_Ib/po? 0,1450 kilowatt kW pied-livre/seconde _pi-Ib/s 737.6 Kilowatt kw cheval vapeur wv 1,341 kilowatt-heure kWh Bru Btu 3413, Titre L pied cube pi} 0,03531 litre L gallon (imp.) gal (imp.) 0,21998 litre L gallon (U.S.) gal U.S.) 0,2642 litre/seconde Lis pied cube/minute —_pi?/min 2,1186 lumen/métre carré Im/m? lumen par pied carré_ Im/pi? 0,09290 lux, lumen/méire carré Ix, Im/m? pied bougie pi-b 0,09290 métre m pied pi 3,281 métre m verge yd 1,09361 partie par million ppm grain/gallon (imp.) _gt/gal (imp.) 0,07 partie par million ppm grain/gallon (U.S.) _gt/gal (U.S.) 0,05842 perméance (métrique) PERM ——perméance (imp.) perm 0,01748 centimetre carré em? pouce carré po” 0,1550 mitre carré m pied carré pi? 10,764 matre carré m verge carré y 1,196 tonne (métrique) t livre b 22046 watt w Btu/heure Btu/h 3,413, watt w lumen Im 668,45 c2 TABLES DE CONVERSION DES UNITES IMPERIALES EN UNITES METRIQUES DE SYMBOLE A SYMBOLE VALEUR NUMERIQUI ampére/po? A/po? ampére/em? Aven? 0,1550 atmosphere atm kilopascal kPa 101,325 British Thermal Unit Bu joule J 1054,8 Bu Bio kilogramme-métre —kg-m 107,56 Bu Biu Kilowatt-heure kWh 2,928 x 104 Btu/heure Buu/h watt w 02931 calorie, gramme calou geal joule J 4,186 chaine chaine metre m 20,11684 pied cube pi? mitre cube m 0,02832 pied cube pi? litre L 28,32 pied cube/minute p/m litre/seconde Lis 0,47195 cycle/seconde c/s Hertz Hz 1,00 degré Fahrenheit °F degré Celsius °c (CF32/18 pied pi mitre m 0,3048 pied bougie pi-b lux, lumen/ x, Im/m? 10,764 mitre carré pied lambert pi-L* candela/métre carré cd/m? 3,42626 pied-livre pi-lb joule J 1,356 pied-livre pielb kilogramme-métre —kg-m 0.1383 pied livre/seconde pi-lb/s kilowatt kw 1,356 x 10% gallon (imp.) gal (imp.) litre L 4,546 gallon U.S.) eal (U.S.) litre L 3,785 grain/gallon (imp.) gr/gal(imp.) partie par million ppm 14,286 grain/gallon (U.S.) er/gal(U.S.) partie par million ppm 17,118 cheval vapeur ow watt w 7457 cheval vapeur-heure ev-h joule J 2,684 x 106 pouce po centimetre em 2,540 pouce de mercure (32°F) po de Hg _kilopascal kPa 3,386 pouce d’eau (4°C) po @’H;,0 pascal kPa 0,2491 TABLES DE CONVERSION DES UNITES IMPERIALES EN UNITES METRIQUES (CONT.) DE SYMBOLE A SYMBOLE VALEUR NUMERIQUE lambert Le candela/métre carré cd/m? 3,183 lumen/pied carré Im/p® ——lumen/métre carré.—m/m? 10,76 lumen Im watt w 0,001496 mile mille kilometre km 1,6093 once oz gramme eg 28,35 perm (0°C) perm kilogramme par kg/(Pa-s-m?) 5,721 x 10" pascal-seconde- (PERM) mitre carré perm (23°C) perm kilogramme par kg/(Pa-s-m?) 5,745 x 10" pascal-seconde- (PERM) mitre carré perm-pouce (0°C) perm-po _kilogramme par kg/(Pa-s-m) 1,4532 x 10? pascal-seconde-métre perm-pouce (23°C) perm-po __kilogramme par kg/(Pa-s-m) 1,4593 x 10"? pascal-seconde-matre chopine (imp.) chopine —_fitre L 0,56826 livre ib gramme 8 453,924 livre Ib joule/metre Um N 4,448 (Newton) livre Ib kilogramme ke 0,4536 livre Ib tonne (métrique) t 4,536 x 104 livre/pied cube Wb/pi? gramme/litre w/L 16,02 livre/pouce carré Ib/po?_kilopascal kPa 6,89476 pinte pinte litre L 1,1365 slug slug kilogramme kg 14,5939 pied carré pi? métre carré m 0,09290 pouce carré po? centimétre carré cm? 6,452 verge carré w métre carré m? 0,83613 tonne (longue) ton kilogramme kg 1016 tonne (courte) m kilogramme kg 907,185 verge v mitre m 0,9144 * “L" tel qu’utilisé dans 'éclairement. C4 Les valeurs typiques qui suivent peuvent servir de facteurs de conversion quand les données éelles manquent. Les équivalents en MJ et en BTU correspondent & la chaleur de combus- tion. Les chiffres applicables aux hydrocarbures correspondent & la valeur calorifique la plus dlevée (poids humide). Certains produits sont de toute évidence des matigres premiéres, mais ont été inclus au tableau pour le rendre plus complet et pour servir de référence. Les facteurs de conversion pour le charbon sont approximatif’s puisque la valeur calorifique de ce produit varie selon la mine d'ou il a été extrait. TYPE D’ENERGIE METRIQUE IMPERIAL. CHARBON — métallurgique 29.000 mégajoules/tonne 25,0 x 10 BTU/tonne — anthracite 30 000 mégajoules/tonne 25.8 x 10 BTU/tonne — bitumineux 32 100 mégajoules/tonne 27,6 x 10° BTU/tonne — sous-bitumineux 22 100 mégajoules/tonne 19,0 x 10 BTU/tonne — lignite 16 700 mégajoules/tonne 14,4 x 106 BTU/tonne COKE — métallurgique 30 200 mégajoules/tonne 26,0 x 10 BTU/tonne — pétrolier — brut 23 300 mégajoules/tonne 20,0 x 106 BTU/tonne — calciné 32 600 mégajoules/tonne 28,0 x 10° BTU/tonne POIX 37 200 mégajoules/tonne 32,0 x 10° BTU/tonne PETROLE BRUT 38,5 mégajoules/litre 5,8 X 10 BTU/baril MAZOUT N° 2 38,68 mégajoules/litre 5,88 x 106 BTU/baril 0,168 x 10° BTU/GI PETROLE N° 4 40,1 mégajoules/litre 6,04 x 10° BTU/baril 0,173 x 10 BTU/GI PETROLE N° 6 (MAZOUT LOURD C) = 2,5% soufre 42,3 mégajoules/litre 6,38 x 10 BTU/baril 0,182 x 10 BTU/GI = 1,0% soufre 40,5 mégajoules/litre 6,11 x 10 BTU/baril 0,174 x 10 BTU/GI = 0,5% soutre 40,2 mégajoules/titre 6,05 x 10° BTU/baril 0,173 x 10° BTU/GI KEROSENE, 37,68 mégajoules/litre 0,167 x 10° BTU/GI DIESEL 38,68 mégajoules/litre 0,172 x 105 BTU/GI GAZOLINE, 36,2 mégajoules/litre 0,156 x 10° BTU/GI GAZ NATUREL 37,2 mégajoules/m? 1,00 x 10° BTU/M pi? PROPANE 50,3 mégajoules/kg 0,02165 x 10° BTU/b 26,6 mégajoules/litre 0,1145 x 10° BTU/GI ELECTRICITE 3,6 mégajoules/kWh 0,003413 x 10° BTU/kWh Verification de rendement d’une chaudiere Feuille de travail 6-1 Installation: Date: Endroit: Par: fe tie rey eee Combustible: Puissance nominale: ____ Essai n° Pressions et températures Pression de la vapeur & la sortie de la chauditre ka) ‘Température de la vapeur a la sortie de la chavdigre : SCH) ‘Température de eau & Ventrée de la chauditre Hee @ ‘Température de Vair de combustion SCH): ‘Température du combustible Ae Eee aeCHeH ts) ‘Température du gaz d’évacuation de la chauditre Seon) Quantités unitaires Enthalpie de Ja vapeur a la sortie de la chauditre = Wig Enthalpie de 'eau alimentation a fa chaudigre sees Rafker(8) Chaleur absorbée par kg de vapeur [(7) ~ (8)] ay Wikg (9) Pouvoir calorifique supérieur du combustible (citer les unités) sae do) Quantités horaires Eau évaporée kgh a) Débit de combustible (citer les unités) ee (2) Débit calorifique total a entrée —[(22) x GO)}* = x Mh (13) z [ay x x Puis lorifique totale a Ia sortie? XO ussance calorifique totale & la sortie a a 4) Rendement direct 3 x 100 = x 100 % 0s) *Les unités de mesure de ((12) x (10)] doivent étre converties en MJ/h Analyse des gaz de combustion % Volume co, : : (6) 0, Sera a) co eae (8) Nz (par différence) a9) Exeds Cir : 20) % Perte de combustible Pertes de chaleur tel que brilé Perte de chaleur par le gaz sec et 'H,O (Figure 9.Figure 10) sane an Perte de chaleur par rayonnement (Figure 12) @2) Pertes non mesurées paren 23) Pertes totales [(21) + (22) + 1 (24) Rendement indirect, [100 — (24)] ee 2s) Da

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