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La santé des jeunes scolarisés

en Bretagne
Comportements alimentaires

octobre 2008

-1- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
MÉTHODOLOGIE

SOMMAIRE
L’étude réalisée par l’Observatoire Régional de Santé de Ainsi, il est parfaitement licite d’extrapoler les résultats
Bretagne à l’initiative de la Direction des Affaires Sani- analysés à l’ensemble des jeunes bretons scolarisés. Au
3 Schéma alimentaire
taires et Sociales et du Conseil Régional de Bretagne, final, ce sont 1 941 questionnaires qui ont pu être exploi-
en partenariat avec le rectorat d’Académie de Rennes tés après exclusion des questionnaires incomplets.
et la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, Une modification du champ statistique entre les deux
4 Le petit déjeuner a été suivie par un comité de pilotage rassemblant les enquêtes est à noter : depuis 2007, les jeunes de 4ème
différents acteurs concernés au niveau de la région. Le et 3ème technologique sont comptabilisés avec les collé-
protocole utilisé en 2001 a été reconduit à l’identique en giens et non plus avec les lycéens de l’enseignement pro-
5 Le déjeuner 2007, ainsi les conditions de conception et de passation fessionnel. Ainsi, les évolutions observées selon le type
garantissent la comparabilité des données entre ces deux d’établissement seront à interpréter avec prudence.
périodes. L’enrichissement du questionnaire par l’ajout
Les résultats de l’enquête Bretagne 2007 ont été compa-
6 Le dîner de nouvelles thématiques en lien avec les priorités de
rés à ceux obtenus par l’enquête Bretagne 2001 et, dans
santé actuelles a été envisagé dans le cadre d’un comité
la mesure du possible, à ceux issus d’autres enquêtes na-
technique restreint et validé par le comité de pilotage.
tionales ou régionales.
7 Régime alimentaire L’enquête a été réalisée du 23 au 27 avril 2007 auprès
Taux de participation selon le niveau d’étude
de 51 établissements tirés au sort : 30 collèges, 12 lycées
Niveau Taux de Taux Taux de refus Taux de refus
généraux et technologiques, 5 lycées professionnels et 4 de la classe participation d’absentéisme des élèves parental
8 Consommations établissements de l’enseignement agricole. Quatrième 92,9% 6,0% 0,2% 0,9%
Troisième 94,4% 4,9% 0,5% 0,2%
alimentaires 85 classes ont été sélectionnées : 46 classes en collège, Première 90,8% 8,0% 1,0% 0,2%
27 classes en lycée général et technologique, 6 classes Terminale 93,0% 6,3% 0,7% 0,0%
en lycée professionnel, 6 classes en établissements de Total 92,8% 6,3% 0,6% 0,3%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
10 Typologie des l’enseignement agricole.
consommateurs Cette enquête de type déclarative s’est appuyée sur un Structure par type d’établissement de la population
enquêtée et de l’échantillon
questionnaire comportant 103 questions regroupées en Population Echantillon Echantillon
9 thèmes. Type régionale tiré au sort des répondants
d’établissement
Effectif % Effectif % Effectif %
Le taux de participation de 93%, soit 1 951 élèves partici-
Collèges 74 119 52% 1 101 52% 1 028 53%
pants à l’étude, traduit le bon déroulement de l’enquête Lycées G et T 49 137 34% 718 34% 631 33%
au sein des établissements tirés au sort. Par ailleurs, la Lycées profess. 8 757 6% 156 7% 135 7%
représentativité de l’échantillon est très satisfaisante. En Etab. agricoles 10 752 8% 156 7% 147 8%
Total 142 765 100% 2 131 100% 1 941 100%
effet, la structure de l’échantillon obtenu par type d’éta- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
blissement et par niveau d’enseignement est sensible-
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
ment identique à celle de l’ensemble de la région. COMITÉ DE PILOTAGE ENQUÊTE SANTÉ JEUNES
Académie de Rennes Dr Claire MAITROT*
Répartition des établissements scolaires participant Mme Dominique SAVINEL*
à l’enquête en Bretagne
Conseil Régional de Bretagne Mr Mathieu RAULT*
Mme Maria VADILLO
Direction Régionale des Affaires Dr Jean-Pierre NICOLAS*
Sanitaires et Sociales de Bretagne
Direction Régionale Jeunesse et Sports Dr Michel TREGARO*
Direction Régionale Agriculture et Forêt Mme Françoise DU-TEILLEUL
Direction de l’Enseignement Catholique Mme Claire KHAN
Mutualité Mr Yannick BARBANÇON*
Observatoire Régional de Santé de Bretagne Dr Isabelle TRON*
Mme Léna PENNOGNON*
Etablissements professionnels * Membres du comité technique
Collèges et agricoles
CETTE ENQUÊTE A FAIT L’OBJET D’UNE AUTORISATION
Elèves de 4ème et de 3ème Elèves de 4ème, 3ème, 1ère et terminale DE LA COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS.
Moins de 150 élèves Moins de 150 élèves
MISE EN OEUVRE PAR L’ORS BRETAGNE
150 élèves ou plus 150 élèves ou plus
sous la direction du Dr Isabelle TRON
Lycées généraux et technologiques
ONT PARTICIPÉ À CETTE ÉTUDE
Zonage en aires urbaines (ZAU)
Léna PENNOGNON
Elèves de 1ère et Terminale
Recensement 1999
Elisabeth QUEGUINER
Espace à dominante urbaine
Moins de 350 élèves
Espace à dominante rurale
Dans le cadre d’un stage : Sophie MOREL et Boris CAMPILLO
350 élèves ou plus
IMPRESSION
Source : INSEE, RECTORAT, DRAF MÉDIA GRAPHIC

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 2-


2
SCHÉMA ALIMENTAIRE

Schéma alimentaire traditionnel et régulier pour 72% des jeunes Schéma alimentaire régulier et prise du petit-déjeuner tous
les jours de la semaine scolaire (du lundi au vendredi)
Le schéma alimentaire régulier est respecté par la ma- selon le sexe et l’âge
Schéma alimentaire jorité des jeunes puisque 72% d’entre eux déclarent
Réguliersurtouslesrepas Touslespetitsdéjeuners
Réguliersurtouslesrepas
prendre systématiquement les 3 repas de la journée, les 100% Touslespetitsdéjeuners
garçons plus souvent que les filles (78% vs 67%). Très 88%
90% 85% 82% 83% 81% 84%
79%
À l’instar de l’enquête ancrés dans les habitudes alimentaires, le repas du midi 80% 77%
71%
75%
68% 68% 68% 69%
HBSC 2002, les compor- est pris par 96% des jeunes (dans 77% des cas à la can- 70%
62% 63%
tements alimentaires des tine), celui du soir par 94% (pris en famille à 87%). En
60%
jeunes ont été étudiés à revanche, la prise du petit-déjeuner est plus fluctuante :
50%

travers plusieurs types 40%


seuls 77% des jeunes prennent un petit-déjeuner tous 30%
de questions concernant
les jours de la semaine, les garçons davantage que les 20%
la fréquence des repas 10%
et leur régularité (petit- filles (82% vs 73%).
0%
déjeuner, déjeuner, dîner) Moinsde 14Ͳ15 16Ͳ17 18ansetMoinsde 14Ͳ15 16Ͳ17 18anset
en privilégiant l’étude des Avec l’avancée en âge, l’irrégularité des habitudes 14ans ans ans plus 14ans ans ans plus

schémas d’alimentation alimentaires s’installe ... Garçons Filles


pendant la semaine (hors
82% des moins de 14 ans (85% des garçons et 79%
week-end) à l’exception Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

du petit-déjeuner. des filles) affirment prendre quotidiennement 3 repas


par jour, ils ne sont plus que 66% à 18 ans et plus (68%
des garçons et 62% des filles).
Prise du petit déjeuner dans la semaine
… surtout dans les lycées professionnels selon le sexe et la filière d’enseignement
À retenir Tous Entre1et4 Aucun
Les élèves des lycées professionnels sont les moins nom-
breux à respecter un schéma alimentaire traditionnel 100%
90%
72% des jeunes ont (62%), en revanche, les autres élèves ont des compor- 80%
un schéma alimentaire tements proches (69% des élèves des établissements 70% 63%
régulier, les garçons agricoles, 73% de ceux des lycées généraux et tech- 60% 72%
83% 75% 74% 80%
70%
84%
davantage que les filles nologiques et 74% des collégiens adoptent un schéma 50%
(78% vs 67%) alimentaire régulier).
40%
30% 13%
20%Source : ORS 13% 12%
Bretagne - La santé 4%
des étudiants de 1ère année 18%
d’université
21%
... Le schéma alimentaire traditionnel repose essentiellement 10% 9%
15%
10%
12%
24% 16% 12%
Avec l’avancée en âge, 7% 7% 6%
sur la régularité dans la prise du petit-déjeuner… 0%
l’irrégularité du schéma Garçons Filles Garçons Filles Garçons Filles Garçons Filles
alimentaire s’installe Ainsi, les élèves des établissements professionnels sont
CLG LGT PRO AGRI
également les moins nombreux à prendre tous les jours
un petit déjeuner : 65% d’entre eux contre 78% des Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
élèves de collège ou de lycée général et technologique
Le petit-déjeuner est le
et 74% des élèves de l’enseignement agricole. Les com-
repas suivi avec le moins
de régularité : seuls 77% portements alimentaires concernant le petit déjeuner
des jeunes le prennent diffèrent selon le sexe. Ainsi, au collège, les filles sont
Prise du petit déjeuner dans le semaine
tous les jours contre 96% deux fois plus nombreuses que les garçons à ne prendre selon le statut boursier
pour le déjeuner et 94% aucun petit-déjeuner dans la semaine (15% vs 7%), et
Tous Entre1et4 Aucun
pour le dîner pareillement dans les lycées généraux et technologiques 100%
(12% vs 7%). Dans l’enseignement agricole et profes- 90%
sionnel, le fait de ne jamais prendre de petit-déjeuner 80%
est à l’inverse un comportement plus souvent masculin, 70%
67%
particulièrement dans la filière professionnelle où 4 fois 60% 79%
plus de garçons que de filles ne prennent jamais de pe- 50%
tit-déjeuner (24% vs 6% des filles). 40%
30%
14%
... comportement moins fréquent chez les boursiers 20%
11%
10% 19%
Les élèves boursiers font davantage l’impasse que les 10%
0%
autres élèves (33% vs 21%), au moins une fois par se-
Boursier Nonboursier
maine, sur le petit déjeuner. Ils sont notamment près
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
d’1 sur 5 (19%) à n’en prendre aucun contre 1 sur 10
pour les élèves non boursiers.
-3- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
3
LE PETIT DÉJEUNER

À retenir Près d’1 jeune sur 10 (12%) ne prend aucun petit-déjeuner Prise du petit-déjeuner le week-end
le week-end, sans distinction selon le sexe selon le sexe et l’âge
Aumoinsun Aucun
1 jeune sur 10 ne prend Si 77% des jeunes prennent un petit-déjeuner tous les 100%
aucun petit-déjeuner le jours de la semaine scolaire (du lundi au vendredi), ce
90%

week-end. repas est d’autant plus respecté pendant le week-end


80%
70%

puisque seul 1 jeune sur 10 (12%) déclare ne prendre 60% 84% 80% 82%
93% 91% 94% 89% 90%
50%
aucun petit-déjeuner le week-end (samedi ou dimanche) 40%
L’impasse du petit-déjeu- sans distinction selon le sexe. En revanche, cette habitude 30%

ner le week-end s’accentue de consommation se dégrade avec l’âge : 6% des moins


20%
10% 16% 20% 18%
avec l’avancée en âge. de 14 ans affirment n’en prendre aucun, ils sont 19% à 0% 7% 9% 6% 11% 10%
Moinsde14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Moinsde14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset
18 ans et plus. Cette tendance s’observe chez les garçons 14ans plus 14ans plus

comme chez les filles. Globalement, sur une semaine en- Garçons Filles
Près d’1 jeune sur 2 (49%) tière (7 jours), très peu de jeunes (4%) déclarent ne jamais
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
prend son petit-déjeuner prendre de petit-déjeuner, sans différence selon le sexe.
seul.

Après 16 ans, ce compor-


tement progresse, 56%
Prise du petit-déjeuner le week-end
des 18 ans et plus sont Les habitudes de consommation du petit-déjeuner le week- selon la prise en semaine
concernés. end sont liées à celles de la semaine Petit-déjeuner
dans la semaine
Aucun Aumoinsun
Les habitudes de consommation observées en semaine,
concernant le petit-déjeuner, se maintiennent le week- Tous 7% 93%
C’est aussi après 16 ans
end. 35% des jeunes affirmant ne prendre aucun pe-
que le petit-déjeuner avec
tit-déjeuner en semaine conservent ce comportement le
les copains devient plus Entre1et4 20% 80%
fréquent (22% à 18 ans week-end alors que seulement 7% des jeunes qui pren-
et plus contre 2% nent tous leurs petit-déjeuners du lundi au vendredi en
à 14-15 ans). font l’impasse le week-end.
Aucun 35% 65%

Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université


0% 20% 40% 60% 80% 100%

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Le petit-déjeuner : un repas plutôt solitaire Environnement du petit-déjeuner selon l’âge*


Globalement, parmi les jeunes qui prennent un petit- Avecdescopains Avecaumoinsunmembredelafamille Seul
100%
déjeuner, près de la moitié (49%) le consomment seul, 2%
90% 17% 22%
40% avec un membre de la famille et 10% avec des
80%
copains, quel que soit le sexe.
70% 49%
Les plus jeunes le prennent plus volontiers avec un 59% 30% 21%
60%
membre de la famille (59% chez les moins de 14 ans vs
50%
21% chez les 18 ans et plus). Après 16 ans, les jeunes
40%
prennent ce repas le plus souvent seul (52% à 16-17
30%
ans et 56% à 18 ans et plus vs 38% à moins de 14 ans). 52% 56%
48%
C’est aussi après 16 ans que la prise du petit-déjeuner 20% 38%
avec les copains, rarissime avant cet âge (2% des 14-15 10%

ans) s’intensifie (17% des 16-17 ans et 22% des 18 ans 0%


Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus
et plus). Logiquement, 78% des internes prennent ce
* La différence par rapport à 100% correspond à d’autres situations
repas avec des copains, contre 2% des externes et 1%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
des demi-pensionnaires.

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 4-


4
LE DÉJEUNER (HORS WEEK END)

Le déjeuner : un repas très suivi ... Le déjeuner selon le sexe À retenir


96% des jeunes déjeunent tous les midis (hors week- Déjeunetouslesmidis Aumoinsunrepassauté
end), sans distinction selon le sexe. Seuls 4 élèves inter- 100% Le déjeuner est un
rogés ont déclaré ne jamais prendre ce repas.
90% repas très ancré dans
80%
Ce constat atteste que le déjeuner est un repas très an- 70%
les habitudes alimentaires
60% des jeunes, suivi chaque
cré dans les habitudes alimentaires des jeunes quel que
50% 96% 95% jour de la semaine
soit leur âge, leur lieu de résidence (ville ou campagne), 40% par 96% d’entre eux.
le type d’établissement qu’ils fréquentent ou encore 30%
20%
leur indice de masse corporelle (IMC)1. 10%
0% 4% 5%
Garçons Filles Le plus souvent, le déjeu-
... principalement entre copains Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 ner est pris entre copains
(79% des jeunes déjeunant
79% des jeunes qui déjeunent au moins une fois le midi,
au moins une fois le midi
le font entre copains, 17% avec au moins un membre en semaine).
de la famille. Dans les autres cas (4%), ce repas est le
plus souvent pris seul (3%). Logiquement, la quasi-
totalité des demi-pensionnaires (93%) et des internes
Impasse du déjeuner au moins une fois dans Dans 77% des cas,
(86%) mangent avec leurs copains le midi.
la semaine du lundi au vendredi (pas pas tous) le déjeuner est pris à la
Lorsqu’il est consommé seul, le repas du midi est plus selon l’environnement du déjeuner cantine, dans 19% des cas,
souvent sacrifié : en effet, dans ce cas de figure, il sont au domicile.
5 fois plus nombreux à le sauter au moins une fois 16% 15%
14%
dans la semaine que ceux qui le prennent en famille 57% des jeunes apprécient
12%
(15% vs 3%). les repas servis à a cantine,
10% Lieu du déjeuner selon l’âge les filles davantage que les
8%
garçons (61% vs 53%).
La cantine : principal lieu du déjeuner 6%
4%
4% 3%
77% des jeunes déclarent déjeuner à la cantine et 19% 2%
au domicile, sans distinction selon le sexe. Logiquement, 0% L’impasse du déjeuner est
le lieu cité est lié à la qualité de l’élève, rappelons que Seul Avecaumoinsun
membredelafamille
Avecdescopains
plus fréquente chez les
78% d’entre eux sont demi-pensionnaires. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 jeunes qui le consomment
Avant 16 ans, le domicile est cité par plus d’1 jeune sur habituellement seul : 15%
5 (22% chez les moins de 14 ans et 21% chez les 14-15 des jeunes qui déjeunent
ans). Ils ne sont plus que 15% à 16-17 ans et 17% à 18 seul sautent au moins un
ans et plus à y déjeuner. Bien que la cantine reste le lieu repas du midi contre 3% de
de restauration privilégié, après 16 ans, les jeunes sont ceux qui déjeunent en fa-
mille et 4% entre copains.
un peu plus nombreux à déjeuner à l’extérieur au café
ou restaurant (3% chez les 16-17 ans, 5% chez les 18
Lieu du déjeuner selon l’âge
ans et plus vs moins de 1% chez les moins de 16 ans).
Aucafé,dansunrestaurant,dansunfastͲfood Alacantine Alamaison
100% 1% 3% 5%
La majorité des jeunes (57%) apprécie les repas servis à 90%
80%
la cantine 70%
60% 75% 77%
Près de 6 jeunes sur 10 (57%) considèrent que les repas 50%
79% 75%
servis à la cantine sont bons (très ou plutôt), les filles 40%
davantage que les garçons (61% vs 53%). À l’inverse, 30%
20%
1 jeune sur 3 (34%) les juge plutôt mauvais et près d’1 10% 22% 21% 15% 17%
jeune sur 10 très mauvais (9%). Les garçons se montrent 0%

plus sévères que les filles puisqu’ils sont deux fois plus Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans Plusde18ans

nombreux à émettre un avis très négatif (12% vs 6%). * La différence par rapport à 100% correspond à d’autres situations.
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1
L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille, couramment
utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez les populations et les individus adolescents. Il
correspond au poids divisé par le carré de la taille, le résultat s’exprime en kg/m².

-5- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
5
LE DÎNER (HORS WEEK END)

À retenir Comme le déjeuner, le repas du soir est très ancré dans les Le dîner selon le sexe
habitudes alimentaires Dînetouslessoirs Aumoinsunrepassauté
100%
94% des jeunes dînent La grande majorité des jeunes (94%) dîne tous les soirs, 90%
tous les soirs, les filles seuls sept élèves (moins de 1%) déclarent ne prendre 80%
sautent plus facilement aucun repas le soir. Quel que soit l’âge, le type d’éta- 70%
que les garçons au moins 60%
92%
blissement fréquenté, le lieu de vie (ville ou campagne) 50% 97%
un dîner dans la semaine 40%
ou encore le statut boursier, le fait de prendre un dîner
(8% vs 3%). 30%
fait consensus chez les jeunes. L’indice de masse corpo- 20%
relle n’influence pas non plus la prise de ce repas. Toute- 10%
3% 8%
0%
fois, les filles sautent plus facilement que les garçons au
Garçons Filles
Dans près de 9 cas sur 10 moins un dîner dans la semaine (8% vs 3%).
le dîner est pris en famille. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

L’environnement familial
favorise la régularité du La famille : principal contexte du dîner Environnement du dîner selon l’âge
schéma alimentaire. Avecdescopains Avecunmembredelafamille Seul
Près de 9 jeunes sur 10 (87%) dînent en famille, sans
100% 1% 3%
différence significative selon le sexe. Ils sont 10% à se 90% 16% 22%
restaurer entre copains tandis que 3% mangent seuls. 80%

Avec l’avancée en âge, il semble que la prise du repas 70%


60%
du soir entre copains devienne pratique plus courante
50% 98% 94%
(16% chez les 16-17 ans et 22% chez les 18 ans et 40% 81% 74%
plus vs 1% chez les moins de 14 ans et 3% chez les 30%

14-15 ans), principalement aux dépens de l’environ- 20%


10%
nement familial (74% chez les 18 ans et plus vs 98% 1% 3% 3% 4%
0%
chez les moins de 14 ans) tandis que le dîner en so- Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus
litaire demeure un usage nettement minoritaire (4% * La différence par rapport à 100% correspond à d’autres situations.
chez les 18 ans et plus). Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université

L’environnement familial contribue à la régularité dans la


prise d’un dîner
Les jeunes qui dînent tous les soirs sont significativement
Environnement du dîner selon la prise
plus nombreux à prendre ce repas avec au moins un du repas dans la semaine
membre de la famille que ceux qui en font l’impasse
Seul Avecunmembredelafamille Avecdescopains
au moins une fois dans la semaine (87% vs 77%). Ces 100%
derniers dînent plus souvent que les autres entre copains 90%
87%
(14% vs 10%) ou seuls (8% vs 3%). La famille s’inscrit 80%
77%

donc dans la régularité de la prise du dîner. 70%


60%
50%
Les repas de famille : un bon moment
40%
1 jeune sur 3 considère l’ambiance des repas de famille 30%
20% 14%
« très bonne », les garçons davantage que les filles (37% 8% 10%
10% 3%
vs 28%). À l’inverse, ces dernières sont 3 fois plus nom-
0%
breuses que les garçons à la juger « très mauvaise » (3% Aumoinsunrepassautémaispas Aucuneimpasse
vs 1%). La perception de l’ambiance des repas de famille tous
s’accompagne, en général, d’une perception positive de Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

l’ambiance familiale : 98% des jeunes qui jugent l’am-


biance familiale « bonne », considèrent l’ambiance des
repas comme (très ou plutôt) « bonne ».

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 6-


6
RÉGIME ALIMENTAIRE

1 jeune sur 10 en surcharge pondérale (surpoids et obésité) IMC en 5 catégories selon le sexe À retenir
mais la maigreur est aussi préoccupante que l’obésité 1% 1%
100%
8%
8 jeunes sur 10 (83%) présentent un IMC1 de « poids
11%
10% des jeunes en sur-
normal » tandis que 10% affichent une surcharge pon- 80% charge pondérale (surpoids
dérale (surpoids ou obésité). Si l’obésité apparaît mar- Obésité ou obésité), les garçons
60% Surpoids
davantage que les filles
ginale quel que soit le sexe (1% des garçons comme Poidsnormal
83% 82% (12% vs 9%).
des filles), le surpoids est plus prononcé et semble un 40%
Poidsinsuffisant
Maigreur
peu plus fréquent chez les garçons que chez les filles
(11% vs 8%). 20%
7% des jeunes en insuf-
Parallèlement, 7% des jeunes révèlent une insuffisance 3%
3%
2%
6% fisance pondérale (poids
0%
pondérale (poids insuffisant ou maigreur), les filles pré- Garçons Filles insuffisant ou maigreur),
sentent plus souvent cette caractéristique que les gar- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 les filles davantage que
çons (8% vs 6%). Celles-ci sont notamment deux fois les garçons (8% vs 6%).
plus nombreuses à présenter un poids insuffisant que les
garçons (6% vs 3%). Plus fréquente que l’obésité (1%
des jeunes concernés quel que soit le sexe), la maigreur 45% des jeunes obèses
suivent un régime, ils sont
se rencontre un peu plus souvent puisqu’elle concerne
29% en cas de surcharge
3% des garçons et 2% des filles. Régime alimentaire selon l’IMC
pondérale.
100%
Ouipourgrossir Ouipourmaigrir
90%
Le régime alimentaire pour maigrir, plus répandu en cas de 80%
surcharge pondérale, concerne tous les jeunes quel que Même en situation de
70%
soit leur IMC 60%
poids normal, plus d’1
50% jeune sur 10 suit un régime
Le suivi de régime est une pratique répandue en cas 40% pour maigrir.
de surcharge pondérale et concerne notamment 45% 30%
des jeunes en situation d’obésité et 29% des jeunes en 20% 45%
1% 29%
situation de surpoids. Néanmoins, même en situation 10% 9% 3% 13% Globalement, près d’1
0% 7% 6% jeune sur 5 (17%) suit un
de « poids normal », 13% des jeunes suivent un régime
Maigreur Poids Poids Surpoids Obésité régime alimentaire, le plus
pour maigrir. Plus remarquable encore, parmi les jeunes insuffisant normal
souvent pour maigrir, les
en insuffisance pondérale qui confient suivre un régime Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
filles (1de
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants sur1 4)année
davantage
ère
d’université
(15 individus sur 133), plus de la moitié d’entre eux (8) que les garçons (7%).
le font encore pour maigrir.

Le régime alimentaire : une conduite nettement plus


fréquente chez les filles
1 fille sur 4 suit un régime pour maigrir contre 7% Régime alimentaire selon le sexe et l’âge
des garçons. Bien que rares, les régimes pour grossir 35%
31%
30%
concernent 2 fois plus de garçons que de filles (2% 30%
vs 1%). 25%
21%
20% 17%
15%
Le régime alimentaire : une pratique qui diffère selon l’âge 9% 10%
10% 8% 8%
chez les filles
5%
Sans différence chez les garçons, le suivi d’un régime 0%
varie significativement selon l’âge chez les filles. Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans
de14 ans ans etplus de14 ans ans etplus
L’évolution est particulièrement remarquable entre les ans ans
moins de 14 ans et les 14-15 ans, puisqu’elles sont
Garçons Filles
alors presque deux fois plus nombreuses à suivre un
régime (17% vs 30%). Aussi, si le suivi d’un régime est Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

moins marqué à 16-17 ans (21% de filles concernées), il


s’accentue nettement chez les 18 ans et plus (31%).

1
L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille, couramment
utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez les populations et les individus adolescents. Il
correspond au poids divisé par le carré de la taille, le résultat s’exprime en kg/m².

-7- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
7 7
CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES

Les aliments Un schéma alimentaire régulier est plus souvent synonyme Consommations alimentaires selon le schéma alimentaire
de meilleures habitudes de consommation 70%
70%
Les types d’aliments Les habitudes de consommation déclarées par les jeunes
60%
consommés par les jeunes sont meilleures lorsqu’ils suivent un schéma alimentaire
50% 46%
et explorés dans l’enquête régulier plutôt qu’irrégulier. En particulier, la consomma- 41% 43%
sont de 6 ordres : fruits, tion quotidienne1 de fruits, légumes et laitages est plus 40%
30%
% 29%
légumes, laitages, sucre- élevée chez les premiers que chez les seconds (respec- 30% 24%
ries, boissons sucrées de tivement 41% vs 30%, 43% vs 29% et 70% vs 46%). 20% 17%
12%
type cola, soda ou autre À l’inverse, les consommations quotidiennes de boissons 6%
10%
et aliments de grignotage
sucrées ainsi que de chips ou biscuits apéritifs salés trois 0%
(chips ou biscuits apéritifs Légumes1 Boissons Légumes1 Boissons
ou quatre fois par semaine sont plus élevées chez les se-
salés et/ou viennoiseries sucrées1
Chips ou Fruits1
sucrées1
Chips ou
conds (resp. 24% vs 17% et 12% vs 6%). En revanche, Fruits1 Laitages1 Laitages1
ou biscuits sucrés). biscuits
salés2
biscuits
salés2
Les consommations des il n’existe pas de différence selon le schéma alimentaire Schéma alimentaire régulier Schéma alimentaire irrégulier
jeunes ont été mises en pour les sucreries et viennoiseries. 1
Tous les jours ou presque.
2
3 à 4 fois par semaine.
perspective avec la liste
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
des consommations s’écar-
tant des recommandations
du Plan national nutrition Une consommation insuffisante2 de fruits et légumes ...
santé (PNNS) à savoir : 62% des jeunes déclarent ne pas consommer quoti- Consommation de fruits et légumes tous les jours ou presque
diennement de fruits et 61% ne pas consommer quo- selon le sexe, l’âge et le statut boursier
■ Ne pas manger de fruits
tous les jours ou presque. tidiennement de légumes. Les filles sont un peu moins Fruits Légumes
70%
concernées que les garçons par ces mauvaises habitudes
■ Ne pas manger de lé- alimentaires et déclarent manger davantage de fruits et 60%
gumes tous les jours ou légumes tous les jours ou presque (respectivement 41%
50%
presque. vs 34% et 42% vs 35%). 42% 43% 43%
41% 42% 41%
41% 40%
40% 36%
■ Ne pas consommer de 34%
35% 34% 35% 35% 35%
33%
produits laitiers tous les 30%
jours ou presque. ... et ceci à tous les âges
20%
■ Manger des chips plus de La consommation de légumes ne varie pas selon l’âge.
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
deux fois par semaine. En revanche, la consommation de fruits est, quant à 10%

elle, soumises à des baisses significatives à 14-15 ans 0%


(34% vs 41% chez les moins de 14 ans) ainsi qu’à 18 Garçons Filles Moinsde 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Boursier Non
14ans plus boursier
À retenir ans et plus (35% vs 42% à 16-17 ans).
Par ailleurs, les élèves boursiers sont significativement Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
La consommation moins nombreux que les élèves non-boursiers à
quotidienne de fruits et consommer quotidiennement des fruits et légumes
légumes est insuffisante :
(respectivement 33% vs 40% et 35% vs 41%).
6 jeunes sur 10 n’en
consomment pas tous les Consommation de produits laitiers tous les jours ou presque
jours, les garçons encore selon le sexe, l’âge et le statut boursier
moins que les filles. Une consommation insuffisante2 de produits laitiers
70%
66% 66% 65%
64% 63%
60% 61%
60% 58%
Près de 4 jeunes sur 10 37% des jeunes affirment ne pas consommer de produits
ne consomment pas laitiers tous les jours ou presque, les filles davantage que 50%
quotidiennement les garçons (40% vs 34%). Ces produits sont consommés
des produits laitiers. indifféremment selon l’âge, le statut boursier, le lieu de 40%
résidence ou l’indice de masse corporelle.
30%

20%

10%

0%
Garçons Filles Moinsde14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset boursier non
14ans plus boursier
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1
Tous les jours ou presque.
2
Par rapport aux recommandations du PNNS.
Santé des étudiants de 1 ère
année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 8-
8
CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES

Consommation excessive1 de sucreries et de boissons Consommation de sucreries et boissons sucrées tous les À retenir
sucrées jours ou presque selon le sexe, l’âge et le statut boursier
70%
1 jeune sur 5 consomme de façon quotidienne des Sucreries
Fruits Légumes
Boissons sucrées La consommation de su-
sucreries (20%) ou des boissons sucrées (19%), les 60% cres se révèle excessive :
garçons davantage que les filles (resp. 24% vs 17% et 1 jeune sur 5 consomme
50%
quotidiennement des su-
24% vs 14%).
40% creries et 1 jeune sur 5
Concernant les sucreries, la consommation varie signi-
boit tous les jours des bois-
ficativement selon l’âge et s’accentue nettement à 14- 30% 28%
sons sucrées.
24% 24% 24% 23%
15 ans (24% vs 14% chez les moins de 14 ans) pour 23%
20% 20%
20% 17% 17% 17% 19%
16% 15%
se stabiliser à 20% à partir de 16 ans. Les jeunes qui 14% 14%
résident en ville sont significativement plus nombreux 10%

que ceux qui habitent à la campagne à en consom- 0%


La consommation
mer quotidiennement (23% vs 19%). Aussi, les élè- Garçons Filles Moinsde14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Boursier Non quotidienne de chips et
ves de poids normal en sont plus friands que ceux en 14ans plus boursier biscuits apéritifs salés
surcharge pondérale (21% vs 13% de consommation
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
concerne 4% des jeunes,
quotidienne). deux fois plus les garçons
que les filles, davantage
Concernant les boissons sucrées, comme pour les sucre-
les élèves boursiers.
ries, la consommation quotidienne progresse sensible-
ment à 14-15 ans (23% vs 17% chez les moins de 14 ans) Consommation de chips et biscuits apéritifs salés tous les
puis se stabilise (16% chez les 16-17 ans et 17% chez les jours ou presque selon le sexe, l’âge et le statut boursier
18 ans et plus). Les élèves boursiers sont significativement 70% La consommation de vien-
plus nombreux que les non-boursiers à boire des boissons noiseries et biscuits sucrés
60%
sucrées tous les jours ou presque (28% vs 15%). est également élevée : 15%
50% des jeunes en consomment
40%
tous les jours ou presque.

Consommation excessive de chips et biscuits apéritifs


1
30%
salés
20%
4% des jeunes consomment quotidiennement des chips
10% 8%
ou des biscuits apéritifs salés, les garçons deux fois plus 6%
3%
6%
3%
5%
- La santé des étudiants de 1ère année d’université
Source : ORS Bretagne2%
2%
que les filles (6% vs 3%). Cette consommation varie 0%
Garçons Filles Moinsde14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Boursier Non
significativement avec l’âge, elle est triplée à 14-15 ans 14ans plus boursier
(6% vs 2% chez les moins de 14 ans) puis recule chez
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
les 16-17 ans (3%) pour progresser de nouveau chez
les 18 ans et plus (5%). Les élèves boursiers sont 4 fois
plus nombreux que les non-boursiers à en consommer
quotidiennement (8% vs 2%).

Consommation excessive1 de viennoiseries et biscuits Consommation de viennoiseries et biscuits sucrés tous les
jours ou presque selon le sexe, l’âge et le statut boursier
sucrés
70%

15% des jeunes affirment consommer tous les jours ou 60%


presque des viennoiseries ou biscuits sucrés, sans diffé-
50%
rence selon le sexe, l’âge, le lieu de résidence ou encore
le statut boursier. En revanche, les jeunes de poids nor- 40%

mal consomment plus fréquemment ce type d’aliments 30%

que ceux en surcharge pondérale (16% vs 9%). 20%


16% 16% 16% 16% 16%
14%
10%
10% 9%

0%
Garçons Filles Moinsde 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Poids Surcharge
14ans plus normal pondérale

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1
Par rapport aux recommandations du PNNS.

-9- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
9 9
TYPOLOGIE DES CONSOMMATEURS

Méthodologie La première classe (57%) : « les poids normaux ayant un Caractéristiques des élèves de la classe 1 de poids
schéma alimentaire régulier » normaux et au schéma alimentaire régulier
Classe1 Populationtotale
Afin de caractériser des La totalité des individus de cette classe présentent un
profils de consommateurs 100% 100% 100% 96%
poids normal (100% vs 79% dans la population totale) 88%
aux habitudes alimentaires 90% 82%
et prennent tous les jours ou presque un petit-déjeuner 79% 76%
distinctes, une partie du 80%
72% 73%
questionnaire adressé aux (100% vs 76%). La quasi-totalité adopte un schéma 70%
63%
alimentaire régulier (96% vs 72%). Aussi, ils sont plus 60% 51%
jeunes était consacrée 50% 47%
à cette thématique nombreux à se percevoir « bien comme ils sont » (73%
40% 35%
abordant les lieux de vs 63%), et à ne pas suivre de régime alimentaire (88% 30% 22%
26%
23%
restauration, la régularité vs 82%). 20%
dans la structuration des Cette classe à prépondérance masculine (51% vs 10%
0%
repas et la fréquence de 47%) rassemble des individus pratiquant un peu plus Garçons Poids Petit Schéma Se Pas de Activité Activité
consommation d’aliments fréquemment une activité sportive régulière ou de normal déjeuner alimentaire perçoivent régime
tous les jours régulier
sportive sportive de
«bien alimentaire régulière compétition
et de boissons. compétition (respectivement 35% vs 22% et 26% ou presque comme
ils sont»
Sur cette base, le vs 23%). Ces individus consomment plus souvent Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

recours à une analyse des laitages et des fruits tous les jours ou presque
multivariée a permis de (respectivement 69% vs 63% et 40% vs 37%) et ils
visualiser, de manière boivent occasionnellement des sodas sucrés (1 ou 2 fois
synthétique, la diversité par semaine : 46% vs 43%). Caractéristiques des élèves de la classe 2
des comportements dits « maigres »
alimentaires et de fournir Classe2 Populationtotale
une typologie distinguant 100%
les grands types de 100%
90%
consommateurs selon leurs 80%
habitudes alimentaires et/ La deuxième classe (7%) : « les maigres » 70%
60%
ou leurs caractéristiques 50% 44% 44%
socio-démographiques. La totalité des individus de cette classe présentent une 40% 35%
insuffisance pondérale (100% vs 7%), par conséquent 30%
20%
L’analyse a fait ressortir 20% 12% 12%
ils se perçoivent plus souvent maigres (44% vs 12%). 7%
6 classes d’adolescents, 10%
Ces individus plus fréquemment scolarisés en collège 0%
aux caractéristiques Insuffisance Se perçoivent 14-15 ans Mauvaise
qui se distinguent sont donc un peu plus jeunes, les 14-15 ans y sont plus pondérale « maigres » perception de

significativement de celles nombreux (44% vs 35%). L’ambiance des repas en famille l’ambiance des
repas de famille
de la population totale leur apparaît plus souvent mauvaise (20% vs 12%).
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
présentées ci-contre.

La troisième classe (5%) : « les sans IMC » Caractéristiques des élèves de la classe 3
dits sans IMC
Pour la totalité des individus de cette classe, il n’a pas Classe3 Populationtotale

été possible de calculer leur IMC. Ce sont plutôt des 100%


collégiens (71% vs 53%) qui par conséquent sont plus 90%
80% 71%
jeunes, les moins de 14 ans et les 14-15 ans y sont plus 70%
nombreux (respectivement 26% vs 17% et 49% vs 60% 53%
50% 49%
35%). Aussi, ces individus ont une perception corporelle 40% 35% 36%
négative puisqu’ils se considèrent plus souvent gros (36% 30% 26% 24%
20% 17%
vs 24%). 10%
0%
Collégiens Moins de 14 ans 14-15 ans Se perçoivent
« gros »
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 10-
10
TYPOLOGIE DES CONSOMMATEURS

À retenir
La quatrième classe (9%) : « les gros » Caractéristiques des élèves de la classe 4
dits « gros » Plus de la moitié des
La totalité des individus de cette classe présentent une
100% Classe4 Populationtotale jeunes (57%) peuvent
surcharge pondérale (100% vs 10%), aussi ils sont 100%
être regroupés selon des
90%
plus nombreux à se percevoir gros (70% vs 24%) et 80% comportements plutôt
font plus fréquemment un régime alimentaire (38% vs 70%
70% équilibrées : schéma
60%
18%). Ces individus fréquentent un peu plus souvent
50%
alimentaire régulier,
un établissement agricole (15% vs 8%). Ils mangent 40% 38% bonnes habitudes
davantage chez eux le midi (25% vs 18%). Ils déclarent 30% 2 %
24% 25% de consommation
18% 15% 18% 21%
plus souvent ne jamais consommer de viennoiseries ou
20%
10% 13% 15%10% associées à une pratique
10% 8%
biscuits sucrés ni de sucreries (respectivement 21% vs 0%
sportive régulière ou de
13% et 15% vs 10%). Surcharge Se Régime Scolarisés Déjeunent Ne Ne compétition. Ces jeunes
pondérale perçoivent alimentaire en établis. au domicile consomment consomment
« gros » agricole jamais de jamais de qui sont plus souvent des
viennoiseries sucreries
ou biscuits garçons présentent un
sucrés
La cinquième classe (5%) : « ne déjeunant ni à la cantine ni Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
poids normal
à la maison avec un schéma irrégulier »
La quasi-totalité des individus de cette classe ne déjeunent
le plus souvent ni à la cantine ni chez eux et ont une
préférence pour les autres lieux (café, fast-food, rue, L’autre classe qui se
distingue, (près d’1 jeune
restaurant,… : 93% vs 5%). Ils se caractérisent également
sur 5 concerné) est celle
davantage par un schéma alimentaire irrégulier (46% vs
Caractéristiques des élèves de la classe 5 qui regroupe des individus,
27%), et par conséquent ne prennent aucun petit-déjeuner ee déjeunant ni à la cantine, ni au domicile plus souvent des filles,
(22% vs 11%). Ces individus sont plus souvent au lycée de poids normal mais
100% Classe5 Populationtotale
général et technologique (57% vs 33%) et donc plus âgés, 93%
au schéma alimentaire
90%
les 16-17 ans et les 18 ans et plus y sont plus représentés 80% irrégulier : mauvaise
(respectivement 44% vs 30% et 31% vs 18%). 70%
57%
perception de l’ambiance
60%
50% 46% 44%
des repas de famille,
40%
33% mauvaise perception
La sixième classe (18%) : « les poids normaux avec un 30% 27%
22%
30% 31%
du corps, ces individus
18%
schéma irrégulier » 20%
11% sautent plus facilement
10% 5%
Bien que la totalité de ces individus présente un poids 0% les repas, suivent plus
Déjeunent Schéma Aucun petit- Scolarisés
au café, alimentaire déjeuner en lycées
16-17 ans 18 ans
et plus
volontiers un régime et
normal (100% vs 79%), ils adoptent presque tous fast food... irrégulier généraux présentent de mauvaises
un schéma alimentaire irrégulier (98% vs 27%). Par et techno.
habitudes alimentaires.
conséquent, ce sont des individus qui sautent plus souvent Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

le petit-déjeuner (44% ne prennent aucun petit-déjeuner


vs 11% et 48% en sautent au moins 1 (mais pas tous)
vs 12%). Par ailleurs, ils ont un peu plus tendance à se
percevoir gros (30% vs 24%) et à faire un régime (24%
vs 17%). Caractéristiques des élèves de la classe 6 dits de poids
Cette classe à prédominance féminine (63% vs 53%) normal ayant un schéma alimentaire irrégulier
regroupe des individus plus âgés (les 18 ans et plus Classe6 Populationtotale

représentent 23% vs 18% dans la population totale) qui 100% 100% 98%
ne font pas de sport (39% vs 30%) et ont davantage 90%
79%
une perception négative de l’ambiance des repas en 80%

famille (18% la considèrent mauvaise contre 12% dans 70% 63%


60%
la population totale). 53%
50% 44%
Les individus de cette classe se distinguent par l’absence 39%
40%
ou la faible consommation de légumes (jamais : 6% vs 4% 30% 27%
30% 30%
23% 24% 24%
et 1 ou 2 fois par semaine : 31% vs 22%), par de faibles 20% 18% 17% 18%
11% 12%
consommations de fruits (1 ou 2 fois par semaine : 39% vs 10%
33%), par des consommations excessives de sodas sucrés 0%
Filles 18 ans Poids Schéma Aucun Se Régime Pas Mauvaise
( tous les jours ou presque : 27% vs 19%, 3 à 4 fois par et plus normal alimentaire petit perçoivent alimen- de perception
irrégulier déjeuner « gros » taire sport ambiance
semaine : 22% vs 18%) et de viennoiseries (3 à 4 fois : des repas
de famille
30% vs 24%. S’agissant des laitages, ils sont un peu plus
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
nombreux à ne pas en consommer tous les jours.

-11- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
11
Une étude inscrite dans une continuité …
L’enquête « santé des jeunes scolarisés en Bretagne en 2007 » poursuit une démarche engagée en 2001 et
visant à élaborer un diagnostic sur la santé des jeunes bretons qui soit partagé par les acteurs institutionnels.
Cette démarche s’est organisée en 2 étapes :
- un état des lieux, réalisé en 2001, a mis en exergue les problématiques et spécificités de la santé des
jeunes bretons ;
- l’enquête a été reconduite en 2007 sur le même public, afin d’analyser l’évolution de la situation en parallèle
avec les actions mises en œuvre.

… en cohérence avec les politiques régionales


Les politiques régionales de santé relèvent de différentes institutions qui travaillent en concertation au sein
du Groupement Régional de Santé Publique (GRSP). Le GRSP a pour mission de mettre en œuvre le Plan
Régional de Santé Publique (PRSP) qui comporte notamment un volet sur l’observation de la santé.
La présente enquête s’inscrit dans plusieurs programmes et orientations du PRSP : conduites
addictives , suicide, nutrition santé, programme régional d’éducation pour la santé, approche populationnelle
« jeunes ». À ce titre, elle est en elle-même un outil d’évaluation du PRSP.
Elle rejoint également l’objectif de la Direction régionale de la jeunesse et des sports qui est de sensibiliser
aux bienfaits de la pratique sportive pour la santé.
Elle s’inscrit également dans les préoccupations du Conseil régional de Bretagne qui, au titre du programme
« Participer à la promotion de la santé publique », porte une attention particulière aux évolutions des
comportements des publics jeunes, en terme de prévention des conduites addictives et du suicide.
Elle est une référence essentielle pour la construction et l’animation du projet académique de prévention en
milieu scolaire : l’exploitation des résultats de 2001 comme ceux de 2007 permet d’identifier des objectifs
prioritaires de travail dans le souci de leur pertinence au regard des besoins de santé des élèves.

Pour répondre aux besoins d’information des acteurs locaux


La diffusion des résultats par le biais d’une plaquette générale et de plaquettes thématiques a pour objectif
de favoriser la réappropriation du diagnostic et la construction d’actions adaptées.

Publications parues
Conditions de vie
Publications à paraître
Consommation de tabac
Consommation d’alcool
Consommation de drogues illicites
Sexualité
Santé physique et psychique
Qualité de vie

Direction régionale Ministère


des affaires sanitaires et sociales de la jeunesse, des sports
de Bretagne et de la vie associative

OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE SANTÉ DE BRETAGNE


Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS 8 - 12-
D rue Franz Heller - CS 70625 - 35706 Rennes Cedex 7
Bretagne

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