La remise en état du pont
du Déversoir agite les passions
MONTIGNY-LE-TILLEUL Réunion citoyenne animée a Landelies
Le pont ser:
elit été trop coiiteux.
A Lanistios east pe de dire
: que la fermeture annoneée
de la route du Col suseite lagita-
+ tion. On le sait: la cdte sera ren-
1 due inaccessible pendant toute la
t durée de la remise en état du
+ pont du déversoir, un délai esti-
i mé entre 3 et 5 mois. Des rive-
1 rains sont venus exprimer leur
colére ce mardi, a la faveur de la
réunion_ citoyenne convoquée
par la bourgmestre de Monti-
gny-le-Tilleul — Marie-Héléne
Knoops et son échevine des Tra-
vaux Nathalie Gherardini (MR).
i Pour Christian Grenier qui vit
5 danse village, « cette disposition
met la population en danger. Le
§ — trajet des ambulances sera allon-
4 gé de pris de 10 kilométres, soit
de longues et précieuses minutes
perdues pour chaque interven
i/
wT
able pendant plusieurs mois. Un ouvrage tempor
HRISTOPHE HENNUY
tion, avance-t-il. Surtout, les gros
camions du service incendie de
Thuin ne pourront pas passer
Vécluse - tres étroite - de Vabbaye
dAulne ». Des craintes battues
en bréche par la bourgmestre qui
dit en avoir discuté avec le chef
de corps de la zone Hainaut Est.
«Un plan de secours transitoire
sera dailleurs établi ». Et d’indi-
quer que « la fermeture du Col a
&é quasiment imposée é la. com-
‘mune. » Ce que vient de démen-
tir le ministre wallon en charge
des Voies hydrauliques Maxime
Prévot (CDH): dans une ré-
ponse i la question éerite de la
députée humaniste Véronique
Salvi, il indique que «cest en
concertation avec Montigny-le-
Tilleul que la période des tra-
vaus a été fixée » - des le prin-
press
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Le Soir Wallonie 08/02/2017, pages 30 & 31
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de substitution
temps prochain. Selon lui, «la
procédure de remplacement du
pont a été faite en demandant un
permis & la commune, permis
qui a é¢é obtenu sans exigence de
pont provisoire mi autre re-
‘marque. Cela confirme sans
équivoque que la solution rete-
nue Ua été en parfait accord. »
Un propos qui fait bondir Marie-
Héléne Knoops. « Le SPW nous
a placés au pied du mur. En at-
teste un courrier de son directeur
Philippe Lorent dans lequel Vad-
ministration évoquait le coitt
exorbitant d'un ouvrage tempo-
raire. En outre, c'est & notre de-
‘mande, et au terme de plusieurs
réunions, que toutes les mesures
ont été prises pour réduire la du-
rée des travaux. » Ambiance.
DIDIER ALBIN
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