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Description :
Destinés à soigner les « maux urbains » des sociétés industrielles, les sanatoriums ont connu une évolution de leur aménagement au fil des décennies. L’édifice de soins hygiéniste, imaginé pour traiter le fléau de la tuberculose, est totalement autonome, à l’écart des agglomérations. Dans l’idéologie anti-urbaine qui le caractérise initialement, le sanatorium prend une forme pavillonnaire. Le patient doit marcher d’un site à l’autre pour entrer en contact avec la nature, c’est une dimension importante de la thérapie. Mais au fil des constructions, le lien avec la nature se distend puis devient secondaire. Le passage d’un site à l’autre se fait par le biais de galeries, étape intermédiaire avant que les sanatoriums ne soient construits d’un seul tenant, comme un hôtel ou un paquebot, sans avoir même besoin de sortir du bâtiment durant la cure. Alors que la menace de la maladie contagieuse s’éloigne et disparaît, les habitudes changent et modifient l’agencement des sanatoriums.
Destinés à soigner les « maux urbains » des sociétés industrielles, les sanatoriums ont connu une évolution de leur aménagement au fil des décennies. L’édifice de soins hygiéniste, imaginé pour traiter le fléau de la tuberculose, est totalement autonome, à l’écart des agglomérations. Dans l’idéologie anti-urbaine qui le caractérise initialement, le sanatorium prend une forme pavillonnaire. Le patient doit marcher d’un site à l’autre pour entrer en contact avec la nature, c’est une dimension importante de la thérapie. Mais au fil des constructions, le lien avec la nature se distend puis devient secondaire. Le passage d’un site à l’autre se fait par le biais de galeries, étape intermédiaire avant que les sanatoriums ne soient construits d’un seul tenant, comme un hôtel ou un paquebot, sans avoir même besoin de sortir du bâtiment durant la cure. Alors que la menace de la maladie contagieuse s’éloigne et disparaît, les habitudes changent et modifient l’agencement des sanatoriums.
Destinés à soigner les « maux urbains » des sociétés industrielles, les sanatoriums ont connu une évolution de leur aménagement au fil des décennies. L’édifice de soins hygiéniste, imaginé pour traiter le fléau de la tuberculose, est totalement autonome, à l’écart des agglomérations. Dans l’idéologie anti-urbaine qui le caractérise initialement, le sanatorium prend une forme pavillonnaire. Le patient doit marcher d’un site à l’autre pour entrer en contact avec la nature, c’est une dimension importante de la thérapie. Mais au fil des constructions, le lien avec la nature se distend puis devient secondaire. Le passage d’un site à l’autre se fait par le biais de galeries, étape intermédiaire avant que les sanatoriums ne soient construits d’un seul tenant, comme un hôtel ou un paquebot, sans avoir même besoin de sortir du bâtiment durant la cure. Alors que la menace de la maladie contagieuse s’éloigne et disparaît, les habitudes changent et modifient l’agencement des sanatoriums.