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CORRECTION BAC 2010

PARTIE I : Etude du réseau triphasé.

I.1. (0,5pt) Voir annexe figure 1.

I.2. (0,5pt) L’amplitude V1max vaut : V1max = 4 × 40V = 160V.


V1 max 160
(0,5pt) V1 étant une tension sinusoïdale, sa valeur efficace vaut : V1 = = = 113V.
2 2
I.3. (0,5pt) La valeur efficace des tension composées est 3 fois plus élevée que celle des tensions simples, donc :

U2 = 3 × 113 = 196V.

I.4. (0,5pt) La période de la tension v1 vaut : T = 5 × 0,5 ms = 2,5 ms.


1 1
(0,5pt) La fréquence vaut donc : f = = = 400 Hz.
T 2,5.10 −3
f
I.5. (0,5pt) La fréquence de synchronisme est définie par : nS =
p
Avec p = 1 car l’alternateur étant bipolaire, il possède p = 1 paire de pôles.

400
A.N. : nS = = 400 tr.s-1 = 24000 tr.min-1.
1

PARTIE II : Etude du sous-réseau continu.

II.1.1. (0,5pt) Le convertisseur n°1 est un transformateur (élévateur de tension).

II.1.2. (0,5pt) Le convertisseur n°2 est un redresseur (pont à 4 diodes ou pont mixte) qui permet de « redresser » la tension
alternative en entrée en une tension toujours positive.

II.1.3. (0,5pt) Le condensateur C permet de lisser la tension redressée en une tension continue.

II.2.1. (0,5pt) La loi des nœuds donne : iH + iD = i3

II.2.2. (0,5pt) La charge doit être suffisamment inductive pour lisser le courant i3 donc elle doit comporter une bobine.

II.2.3. (0,5pt) La loi des mailles donne : v3 + vH – v2 = 0

II.2.4. H fermé :
a. (0,5pt) vH = 0
b. (0,5pt) v3 = v2 = V2 = 270V
c. (0,5pt) La diode D est bloquée ( v3 ≠ 0 )
II.2.5. H ouvert :
a. (0,5pt) iH = 0
b. (0,5pt) La diode D est à présent passante afin que le courant i3 puisse continuer de circuler à travers la charge
( c’est la bobine qui restitue l’énergie qu’elle a emmagasiné précédemment).
c. (0,5pt) La diode est passante et se comporte donc comme un interrupteur fermé, donc : v3 = 0

II.2.6.a. (1pt) Voir annexe figure 6.


1
II.2.6.b. (0,5pt) La valeur moyenne de v3 est définie par : < v3 > = × [ aire v3 ( t ) ]
TH
1
Donc : < v3 > = × [ 270 × α .TH ] = 270 × α
T
28
II.2.6.c. (0,5pt) On a : < v3 > = 270 × α = 28 donc: α = = 0,104
270
II.2.6.d. (0,5pt) On peut mesurer la valeur moyenne de v3 avec un voltmètre numérique (RMS) en position DC.

PARTIE III : Etude du point de fonctionnement.

III.1. (0,5pt) L’onduleur autonome permet d’obtenir une tension alternative à partir d’une source de tension continue.

III.2. (0,5pt) La fréquence de l’onduleur autonome est variable ce qui permet de régler la vitesse du moteur alternatif.

III.3. (0,5pt) Voir annexe figure 8.

III.4.1. (0,5pt) Le point de fonctionnement a pour coordonnées :

n = 1600 tr.min-1
Tu = 8 N.m
2π.n 2π ×1600
III.4.2. (1pt) La puissance utile vaut : Pu = Tu × Ω = Tu × A.N. : Pu = 8 × = 1340 W.
60 60
III.5.1. (1pt) Les pertes d’un moteur triphasé sont :

- les pertes par effet Joule.


- les pertes dans le fer.
- les pertes mécaniques.

III.5.2. (1pt) La puissance absorbée par le moteur vaut : Pa = Pu + Σ pertes = 1340 + 150 = 1490 W.

Pu 1340
Le rendement du moteur vaut donc : η = = = 0,90 soit 90%.
Pa 1490

PARTIE IV : Oxydoréduction.

IV.1. (1pt) L’équation de la réaction de combustion du kérosène est :

2 C14H30 + 43 O2 28 CO2 + 30 H2O

IV.2. (1pt) L’humidité" et le dioxygène de l’air sont des facteurs oxydants pouvant corroder certains métaux.

IV.3. (1pt) Pour protéger de la corrosion, on peut :

- tremper la pièce métallique à protéger dans un bain d’acide (nitrique ou phosphorique) pour former une couche
protectrice à sa surface.
- recouvrir la pièce de laque, peinture, vernis…
- faire un recouvrement électrolytique avec un métal insensible à la corrosion….
ANNEXE :

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