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388 ; AMERIQUE TROPICALE. contre les attaques incessantes qui menacent sa santé et sa vie. Couvsir le corps contre Vévaporation et le refroidisse- ment; faciliter la respiration par le mouvement et la va- peur dean; approprier Valimentation aux besoins locaux: tels sont les principaux sujets de méditation qui devront lui fournir des conseils utiles. Par eux, les inconvénients du séjour des Altitudes seront modifiés, non détruits. Cet insuceds de nos efforts est, d’ailleurs, commun 4 toutes les contrées du Globe. Dans cette lutte qui existe partout entre le monde orga- nisé et les agents inorganiques, l’hygi¢ne est le bouelier protecteur sous lequel Vorganisme s‘abrite. Cet antago- nisme entre deux natures rivales laisse, pour quelques jours, la victoire en suspens; les différentes phases de la lutte, constituent la maladie et la santé; mais enfin, aprés tant d’angoisses, la mort vient toujours sonner Vheure du triomphe des éléments extéricurs. C’est 4 retar- der cet événement supréme que doivent tendre tous nos efforts, sur ]’Anahuac comme dans lous les pays de la terre. PATHOLOGIE DES ALTITUDES. 38) Liintitulé de mon ospuscule montre ma prétention @étendre A toute ’Amérique tropicale une étude qui ne porte en réalité que sur une partie de la République Mexicaine. Je crois, en effet, que ce qui se passe dans les autres pays au sud et au nord de Véquateur, ne pré- senté pas de différences sensibles au point de vue de l’in- fluence des Altitudes comparées aux localités voisines qui sont situées au niveau des mers. Nous ne pouvons nous empécher de citer, 2 ce propos, les belles paroles que nous tradaisons dans le livre plein Wintérdt : P Histoire anctenne du Pérou, publiée tout ré- cemment par M. 8. Lorente. «Malgré les malaises passagers et les fléaux périodi- ques, malgré les souffrances plus durables auxquelles il est exposé comme tout le reste de la terre, le Pérou n’en est pas moins digne Vadmiration, tant pour sa bienfai- sante influence sur la vie des hommes que pour ses ri- chesses prodigieuses, La Providence ya placé le reméide a coté du mal: les eaux fortifiantes de ?Océan, auprés de climats qui nous énervent; les hauteurs vivifiantes, au- dessus des bas-fonds qui nous tuent; 4 cdté des foréts et des terrains inondés de la savane, des plateaux élevés et des sites ouverts aux vents, ot Von respire les airs qui font revivre...... pLa Sierrase fait, en général, remarquer par son incom- 390 AMERIQUE TROPICALE, parable salubrité. Dans ses vallées délicieuses, on voit des guerisons qui tiennent du prodige; celui qu’on croyait s‘acheminer a l’agonie et qui sentait sa vie s’éteindre, se ranime et prend de la vigueur comime au sortir dela fon- taine de Jouvenee, Un malheureux, abandonné pour une maladie de consomption, peut encore supporter de lourds travaux et se livrer 4 de longues études...... » En général, comme tous les climats s’enchainent par les changements nombreux des niveaux, chacun peut choisir 4 toute heure, pour en jouir @’un jour a l'autre, Vair, Peau, la température et les autres conditions locales qui lui conviennent le mieux. Le jour viendra, sans doute, o& on entreprendra le voyage au Pérou pour y trouver la santé, comme aujourd’hui Von y va chercher la fortune. » (Historia antiqua del Perti, por D. 8. Lo- rente, page 53 et 54.) Ne croirait-on pas que ces paroles ont été éerites 4 Mexico ou a Vera-Cruz? Ce que M. Lorente nous dit avec tant de raison du Pérou est vrai pour PAmérique Centrale comme pour la Nouvelle-Grenade, pour la Républiqne de l’Equateur comme pour le Pérou luianéme. Des plages de Soconus- co aux plateanx des monts du Guatemala; de Carta- gene 4 Bogota; de Guyaquil 4 Quito.... partout se renou- velle le contraste des chaleurs torrides du niveau des PATHOLOGIE DES ALTITUDES. 391 mers avec la température uniforme et douce des plaines élevées; partout, méme variété de climats, méme air et mémes hommes. Mon travail inspiré par un long séjour au Mexique n’a done pas affiché une prétention injuste en étendant ses applications 4 toute Amérique tropicale. Tel qwil est, puisse-t-il mériter la bienveillance de mes confréres, réveiller Pattention d’observateurs mieux doués et plaire 4 mes amis d’outre-mer auaquels je le dedie. FIN. ERRATA Page 13, ligne 3. Egalement boisés... lises : élégamment boisés... Page 33, ligne 7. Tl touche, lest,,. lisez: Le Mexique touche, 4 Vest... . Page 83, ligne 18, Tandisque, sur les Altitudes... effaces : tandis- que... Page 194, ligne 18. Au liew de: déplession pulmonaire. .. lise : dé- pletion pulmonaire. Page 254, ligne 45. Ainsi nous avons déja vu.., lises : Ainsi nous verrons bientdt.., Page 292, titre, au lieu de: Considérations générales... lisez : Diar- rhees et considerations générales. : TABLE ANALYTIQUE PREFACE See ee reece rere cee PREMIERE PARTIE CHAPITRE |. Iniroduction, voyage, yéographie. — Bur de ce livre, — Le Mexique est Ie pays qui convient le mieux pour étudier la vie de homme en rapport avec PAltitde. — Voyage de France 4 Vera-Cruz. — Crain tes que ce pork inspire. - Aspect de cette ville. — Vue du port de- Campéche. — Voyage de Vera-Cruz 4 Mexico; Jalapa; Puebla; les paysages. — Vallée de Mexico ; son cirque majestueux ; ses lagunes, — Apercu géndral du plateau d’Anahuac. — Quelques mots em- pruntés au baron de Humboldt sur la Cordillére. —Division du pays en trois zones horiaontales. — Nombre d’habitants. — Importance de cette contrée pour notre étude,....:---.. CHAPITRE I. Physique et météorologic. — Poids de Vatmosphére sur te corps de Vhomme; sa diminution & 1a hauteur de Mexico: consequences qui 2b 304 TABLE ANALYTIQUE. on résultent. — Raisons qui expliquent la basse température (les lieux éleyés. — Rayonnement nocturne. — Pouvoir diatermane de Yair. — Différence de température entre le soleil et ’ombre. — Lair ‘est plus dilatable qu'au niveau des mers; froid qui en résulte. — — Evaporation comme source de froid. — Hygromeétrie des Altitu- des, — Appreciations du baron de Humboldt. — Température du platean du Mexique. — Beauté de son ciel; sa lumiére ¢clatante ; description du jour. — Ce quil faut attendre de cette spleideur du viel de VAnahwace.+..+s.+eeeeeee 36 CHAPITRE Ii. Physiologie. — Densité de Tair 4 Mexico. — Quantité d’oxigéne qu'on y respire. — Diminution de I’hématose. — Discussions et prewyes Pappui. — Appréciation des expériences de M. Regnault sur les at- mosphéres artificielles. — Idées de M. Filhol, 4 propos de l'analyse de V'atmosphére des salles de bains sulfureux.— L’habitant des hau- teurs respire mal; son état physiologique en est altéré : la sécheresse de lair y contribue; preuves 4 lappui. — Sur VAltitude, Vhomme produit moins de chaleur et se refroidit dayantage. — Faiblesse de sos museles par un sang peu oxygéné. — Il rile mal -les aliments respiraloires. — Sa circulation est accélérée pendant que la respira- tion est ralentie.......2-.+.es eee e ee eee steer ete eterteee. 965 CHAPITRE LV. Les Mewicaing. — Portrait des habitants du plateau les Mexicains de la céte. — Indien et Blanc ; celu maté sur les hauteurs ; il n’y parvient pas & une’ vieillesse avancée ; raisons qui le font eroire, A défaut d’une statistique sérieuse.... 95 et paralléle avec i n'est pas accli- : TABLE ANALYTIQUE. 395 DEUXIEME PARTIE PATHOLOGIE PueMIkRE secTION. — Pathologie du niveau de la mor, CHAPITRE I. Pathologie du niveau de la mer en général. — Nos observations portent sur les ¢lats du Yucatan et de Tabasco, — Description de ces deux pays. — Le premier est sec, le second trés-maréeageux. — Phthisie aigué dans un; pas de phthisie dans Tautre. — Inflammations puissantes sur les terrains secs; pas d’inflammations. sur les sols pa- Justres. — Viévres gastriques. — Viévres intermittentes. — Antago- - uisme de ces fiévres avec la tuberculisation pulmonaire ; preuves que nous trouyons dans fe littoral du golfe du Mexique. — Miasme pa- dudéen ; il n’existe pas de jour, c'est un produit nocturne. — Respi- ration dans les pays chauds; differences de cette fonction sur les terrains secs et sur le sol humide; ses rapports avec les émanations des marais. — Paralléle, 4 ce propos, entre les habitants des lieux sees et ceux des lieux humides. — Fonction de la rate; ses relations avec le miasme. — Comment s'explique la fiévre intermittente par altération de cette fonetion..........+++.. sas teee eves cee Ate CHAPITRE I. Fidure jaune. — Quelques idées sur la prophylaxie et le traitement de cette maladie... . AT 396 TABLE ANALYTIOUE. : Deuxiime st orton, — Pathologie des Altitudes, CHAPITRE LI. INFLAMMATIONS ET TYPHUS. Anw. 4. Pnewmonie, — L'inflammation n’est souvent que transitoire dans cette maladie obseryée sur les Altitudes; l'adynamie la domine fréquemment; le typhus la complique. — Trois observations a l’ap- pui. — Défaillance des forces chez les malades. — Doutes du prati- cien pour un traitement a suiyre; il est dominé par la crainte du collapsus. — Paralléle avec l'inflammation vive de la ebte du Golfe. — Asphyxie-des pneumoniques des hauteurs. — Causes de cette ma- ladie sur V'Altitude. — Pourquoi il n'y en. ane 4 Tabasco, — Trai- tement de la pneumonie... 6... .2.. 26. seca ce eeen bone on, ATE Ant. 2. Typhus. — Fréquence du typhus sur le plateau. — Ce n’est pas une dotynenterie. — Combien souvent l'état typhoide complique des fiéyres plus simples. — Observations qui le prouvent. — L’air raréfié ef chand produit les typhus, sans qu’ilsoit besoin d’une éma- nation délétére; exemples qui le prouyent, — Les. inflammations des Altitudes se compliquent souvent de typhus. — Liintlammation durable n’est pas compatible ayec les hématoses imparfaites des habitants des hauteurs, — Paralléle, a cet ¢gard, avec le littoral du Golfe. — Les européens sont souvent victimes, sur les hauteurs, du typhus et de lg fluxion de poitrine. — Les ttrangers s’acclimatent difficilement aux lienx éleyés.., tetemtereseee 195 Ant. 3. Quelyues phlegmasies en particulier. Ea pharyngite, pour dé- montrer l'action directe de lair rare et sec sur la muqueuse buecale ; le rhumatisme, pour faire voir que sa durée el sa marche franche forment un eontraste avee les autres maladies inflammatoires; une observation curieuse d’affection du cour, pour démontrer l’action fu- neste de l'Altitude sur cette maladie ; la pleurésie et la péritonite, sous influence des refroidissements; les hémorrhagies et les congestions ulcrines fréquentes, rebelles et avec des caractéres propres aces loca- MSS sire uindioain's\viewaien:e . TABLE ANALYTIQUE. 397 + CHAPITRE Ly. MALADIES DU FOIE ET GONGESTIONS EN GENERAL. Ant. 1°". Maladies du foie. Les maladies du foie sont nombreuses, mais peu varides sur les Altitudes. — La congestion y est trés-fréquente et trés-durable. — Observation curicuse qui prouve cette durde sans in- flammation. — Raisons physiologiques qui expliquent ces congestions. — Maladies insidieuses du foie. — Douleurs loin du siége du mal; observation. — Douleur dorsale; observation. — Selles sanguines et diarrhées simples signalant yaguement les débuts des hépatites. — Abeeés du foie; leur terminaison souvent heurense ; deux observations curieuses & cet égard. — Modes de gucrison des aboés du foie. — Pas- sage du pus a travers le diaphragme et le poumon. — C’est souvent ur moyen de guérison. — Diagnostic parfois difficile de la suppura- tion du foie & travers la poitrine. — Grayilé de la suppuration par la Voie intestinale. — Traitement .....ceess.seveereseesers 296 Anr. 2. Congestions en général. Leur fréquence sur les hauteurs, — - Raisons physiologiques qui les expliquen 254 CHAPITRE Y. EMPOISONNEMENT MIASMATIOQUE. Rapport de la dyssenterie avec la rarefaction del’ — Marche fatale de vette maladie prise en pays chauds et continuant sa marche sur les hauteurs. — Maladies 4 miasmes qui se développent sur les hauteurs chex les personnes qui viennent de la edte. — Fidyres intermittentes sur les Altitudes; elles y sont rares; raisons qui Vexpliquent. — Les maladies pestilentielles se développent sur les hauteurs. — Le vomito fail exeeption, — Le choléra sur les Altitudes. — L’air rarefid favo- rise le développement des épidémies,,...0e....000e,enesse8 989 98 TABLE ANALYTIQUE. CHAPITRE VI. AFFEGTIONS DES CENTRES NERVEUX ET NEYRO-PATAIES. Arr. 4". Les vertiges. Leur fréquence 4 Mexico; leur confusion avec des maladies congestives. — Vertige aigu : cérébro-anémie vertigi- ‘neuse; deux observations pour présenter ce type de maladie. — Cette méme affection chronique; ses prodromes, son invasion, son diag- nostic, son pronostic, sa nature el ses CAUSES, ,.,-.:0seeeee0. TA Arr. 2. Hémorrhagies cérébrales. Leur fréquence chez les gens faibles siege B82 Ant. 3. Maladies ie da moelie, Elles sont communes sur les Alti- ee vec . 285 treeeeses BO Aw 8 Nes de Vestomac. Elles sont communes sur les hauteurs et ispara eat facilement quand les malades descendent au niveau des mers. aed pheesetseseseseteeieersscecey 207 Ant. 6, Diarrhées. blles compliquent souvent los accidents de article précédent. — Leur caractére. — Elles sont communément la eonsé- quence de dérangements fonetionnels ; paralléle, 4 cet égard, avec le niveau des mers. Keener teeceteeersteneseeeincecsenss 202 CHAPITRE VIL. DIATHESES, Ant. 1°. Plithisié pulmonaire. Raisons qui font prévoir que les Ali- tudes doivent avoir une influence sur cette maladie. Cette influence est heureuse. — La phthisie est rare sur le plateau du Mexique. — Les deux yilles de Mexico ot Puebla sur lesquelles portent mes ob- servations. — Deseription de ces villes. — Raisons qui font prévoir que les étrangers doivent recevoir des lieux dlevés une influence plus favorable que les natifs, au point de vue de la phthisie; et en effet, les Gtrangers n’y ont pas cette maladie. — Observations qui prouvent les bons effets de l’air raréfié sur les tubereuleux. — Obstination des malades & relourner au climat qui les tue; pendant que les hau- TABLE ANALYTIQUE. 499 teurs preservent de cette maladie, celle-ci est trés-fréquente et trés- aigué a la ete, pen de distance du plateau. — Un séjour prolongé peut guérir les malades; observations qui le prouvent. Dans les eas plus frequents qui ne gucrissent pas, la phthisie aigué des ctes prend Sur les hanteurs une marche plus lente. — Les predispositions héré= ditaires s'y modifient, — Observations a Pappui. : Interpritation de Vinfluence des hauteurs au point de vue de Vétar inflammatoire qui feeompagne les progrés du tubercule et dont les éléments manquent sur les Altitudes. Conséquences qui en résultent pour la thérapeutique. — Intervention de Voxygéne dans les affections tuberculeuses de poitrine. — Retour de notre attention sur les pays chauds du niveau des mers, — Fausse idée des auteurs, que Vair échauffé et rare des climats chauds cause. la phthisie. — Nos idées sur V'air des pays chauds dans ses Tapports avec la respiration ; il est trop oxydant, de nuit, et exagére les phénoménes respiratoires ; ce qui en résulte pour les phthisiques et pour ceux qui respirent le miasme palndéen; rapprochement de ces deux influences pour ex- pliquer Vantagonisme de la phthisie et des fieyres paludéennes, — Dicte respiratoire des pays maréeageux. Ces pays préservent de la phthisie-de la méme maniére que les hauteurs. » Prédispositions individuelles 4 1a tuberculisation pulmonaire. — Com- ment une perméabilité exagérée des vésicules peut produire cette maladie. — Dimensions diminuées de la poitrine chez les phthisi- ques; c'est un bien pour eux ; erreur qui consiste vouloir la cortiger par la gymnastique — Comment l'élaboration imparfaite des ali- ments respiratoires est une cause de tuberculisation. — Rapproche- ment du diabéte et de la phthisie, Les Altitudes, en préseryant de la, phthisie par Pair raréfié, prouvent que V’oxygene est l’élément dominant de la tuberculisation pulmo- naire. Les poitrinaires doivent habiter les Altitudes. — Ge que serait pour eux un voyage de mer eb un séjour en Amérique. Paralléle entre la phthisie et la pneumonie, au point de vue des in- fluences atmosphériques qui produisent ces maladies. ..,.. 296 Ant. 2. Scrofule, syphilis, cancer, Hephantiasis tuberculeum. Deux mots de Vinfluence des hauteurs sur ces diathdses, , seve 860 v0: TABLE ANALYTIQUE. CHAPITRE VIL. ASTHME ET EMPHYSEME PULMONAIRE. Action de Vair raréfic sur cette affection, .. 7 CHAPITRE IX. MALADIES DE L’ENFANCE. Raisonnements physiologiques tendant a fairecomprendre l'actionde’air des hauteurs sur le genie propre des maladies du jeune age... 374 Deux mots, comme appendice, sur les maladies des yeux et sur la chirurgie en général Slane) pO: CONCLUSION ‘Résumé du livre. Enumdration des maladies le plus naturellement ende- miques (1) des Altitades.,...cseerrereesre testes csse eee -- 383 (4) Nous avons employé le mot endémique dans un sens qui appartient & nos jdées bien plus qu’t son aeception génératement admise. Nous avons cra pouvoir Vétendre & ddsigner des maladies qui, par leur originalité étiologique et par leur marche peu commune, contribuent & établir ct A caractériser Ia constitution pa- thologique d’an pays. Crest dans ce sens que nos lecteurs auront Ia bonté de Vaeepter, en nous pardonnant cet écart de langage. FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE. POISE, — IMPRIMERIE ARTIEU. , HME LLM LMIMEM IN HRSMEMEMEM ENE ETH HXHXH KH SASAERERORET . / . AAI LIME) a PV EW ua Few ua a ear aea id SEHK E ME KLM LEME MSHA MXM KML ML LEI CL OL CL SCE nee oe Pea ew oe ORLY Yes RYT L I Le Le OVOP OW OOOO BERE LM a SLL E MAM EHEKINIMIM IMAM ERLE K MLL CLICK ENE EEN E CL teen MSE EH RMTN SHEE RMS ONSTAR ES aKa) XMIMERERIRIKHE MIME RL ROTTEN Eee eo SELL XM LIT LIE 5 C5 CITIES NON OOOO COIR CEN ai Fee” Ka

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