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Ordo ab chao
AU NOM ET SOUS LA JURIDICTION DU SUPREME CONSEIL
POUR LA COTE D’IVOIRE
Des Souverains Grands Inspecteur Généraux du 33
ème
et dernier Degré Du Rite Ecossais Ancien & Accepté
Conférence Mondiale des Suprêmes Conseils Lisbonne 2015
Nouvelle voie Pour un avenir plus humain
TT.II.FF.
Nous sommes plus ou moins témoins, les uns les autres, à la faveur de medias de plus en plus performants
, d’actes d’une gravité
croissante de par le monde. On les impute aux intégrismes religieux, aux terroristes, voire à des désespérés qui ne reculent plus devant les actes les plus violents pour manifester leur désarroi.
Aucun continent n’y échappe désormais.
Les réponses des Etats, aussi musclées soient-
elles, n’ont
pas toujours pu venir à bout de cycles
qu’il ne faut plus hésiter à qualifier d’infernaux
. Selon les endroits, les réactions des populations relèvent de la panique, de la résignation, du courage ou de la bravoure Mais il y a aussi ces désespérés, violents envers eux-
mêmes, qui n’hésitent
plus à braver les mers les plus déchaînées, dans des conditions de précarité
qui n’ont plus de nom, à la recherche
de la simple survie.
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Ils se « suicident » désor
mais par centaines à l’année, tout simplement
parce que dans leurs pays
d’origine la vie n’est plus possible qui se résume
en une
mort certaine, de faim, en l’absence de toute dignité,
leur laissant le choix de
l’espoir d’une vie
« meilleure » dans des pays plus développés, en
renonciation de la dignité la plus élémentaire, tout juste au prix d’une mort
incertaine, voire différée.
Dans les pays plus développés, du fait d’une mondialisation
à bon dos, le chômage fait rage et, lorsque certains Etats tirent une meilleure épingle du
jeu, c’est au prix d’une dégradation des conditions matérielles,
certainement préférables à la précarité absolue que les indemnités de chômage ne savent régler. Il en résulte des faits, des comportements, et certainement des compromis. Au titre des faits, nous pouvons noter, au-delà des guerres auxquelles, avec
la création de l’Organisation des Nations Unies, le monde s’
est projeté, avec
plus ou moins de succès, à l’abri de conflits
majeurs : -
la vulgarisation du savoir ; -
le retour, avec les religions, de certains intégrismes ; -
le rallongement des espérances de vie, des espérances parce que liées aux niveaux de vie ; -
les progrès de la science, et notamment des technologies,
informatique et techniques de l’information
; -
la notio
n d’environnement, avec son corollaire que constitue la pollution…
Ces faits nécessitent des réponses différentiée
s, parce qu’ils ont, chacun,
avec un impact plus ou moins prononcé, imprimé au monde, ce village planétaire désormais, des comportements de plus en plus égoïstes, alors
qu’il
devient de plus en plus transparent, une « maison » de verre diront
certains, et ils n’ont pas tort
! Il y a, dans ce monde, des philosophes, des mécènes, des religieux
… et des
Francs Maçons, chacun en ce qui les concerne en pleine réflexion sur la réponse, humaine, à apporter. Les Etats, ès qualité, ne sont pas en reste avec leurs réactions, politiques, auxquelles ils ont, quelques fois, associé la « société civile » comme il convient désormais de désigner les différentes forces vives.
S’agissant des Francs Maçons, au nom desquels nous nous exprimons ici, ils
se sont donnés pour mission de bâtir une « cathédrale » où devront
s’intégrer des pierres à l’origine
multiformes, brutes, au titre desquelles
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certains, les maçons s
’adonnent
sincèrement à se polir et de proche en
proche, par l’exemple, par la «
multiplication
», afin de rendre l’Univers plus
harmonieux, simplement plus humain. Peut-être convient-
il, à ce stade, de s’entendre sur ce que nous pourrions
définir comme un monde plus humain
, et d’examiner la cont
ribution qui pourrait être la nô
tre, isolément, voire en collaboration avec d’autres
organisations. Sans que cela soit exhaustif, mais déjà acceptable, un monde plus humain pourrait être celui où chacun pourrait prétendre à une eau potable en tant que de besoin, une nourriture saine,
c’est à dire exempte de toute épidémie, à l’heure d’Ebola ce n’est pas trop demander, un toit
le mettant
à l’abri des intempéries, de l’éducation pour ses enfants, des soins de santé
de base, à savoir dans nos pays frappés par le paludisme de nature à promouvoir
l’hygiène des plus élémentaires, des vêtements adaptés aux conditions
climatiques, un travail décent enfin, à même de permettre à la famille de répondre, de manière acceptable, aux exigences ci-
dessus, pour s’en tenir à
ces éléments de base. Y a-t-il de par le monde suffisamment de ressources pour répondre à cette exigence ? Se pose alors le problème de la répartition desdites ressources pour
permettre à chaque pays d’y faire
face.
D’aucuns seront, naturellement, mieux pourvus que d’autres
: la seule morale à leur opposer se rapporterait à une utilisation optimale desdites ressources ; on oublie trop souvent que les poubelles de quelques dizaines pourraient encore nourrir des milliers de démunis. Pour appréhender la contribution de la Franc-maçonnerie, peut être convient-il de revenir, au-delà de sa philosophie, sur sa composition en termes de ressources humaines, pour ce qui est de leur fortune, de leur motivation, de leur capacité à apprécier les évolutions de société, et plus encore leur sentiment au regard des problèmes de société.
Le monde ne manque pas de formules heureuses, chinoise en l’espèce avec
«
donne un poisson à quelqu’un, tu le nourriras un jour
; apprends lui à pêcher, il se nourrira toute sa vie
», d’autres du style de
«
l’avenir est de que
nous en faisons
, aujourd’hui
».
Tout un programme n’est
-ce pas !
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