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SOMMAIRE

............................................................................................................................................................... 2
. .................................................................................................................................................... 3
.1) ........................................................................................................................................... 3
.2) çu sur l’agri ........................................................................................................................... 3
) éristiques ........................................................................................................................................... 3
) épartition ........................................................................................................................................... 4
. consomme les produits ........................................................................................................... 4
.1) de .................................................................................................................................... 4
.2) épartition ........................................................................................................................................... 5
. DU MARCHE BIOLOGIQUE VIS A VIS DES .............................................................................. 5
.1) ............................................................................................................................................ 5
.2) du .................................................................................................................................... 6
é

.3) des .................................................................................................................................. 6


) écurité ......................................................................................................................................... 6
) qualité du ......................................................................................................................... 6
) étiquetage ........................................................................................................................................... 6
) nature du .......................................................................................................................... 7
) .......................................................................................................................................... 7
) ........................................................................................................................................ 7
) èglementations .......................................................................................................................................... 8
. ET .......................................................................................................................................... 8
.1) é êts ............................................................................................................................................ 8
.2) ............................................................................................................................................ 9
. ..................................................................................................................................................... 9
.............................................................................................................................................................. 11

1
Introduction

L'agriculture biologique est un mode de production qui a pour objectif de rapprocher au


maximum des conditions naturelles de vie des animaux et des plantes.

Dans le monde entier, et particulièrement en Europe, de plus en plus de consommateurs


choisissent d'acheter des aliments et des boissons biologiques.

Les statistiques montrent que la consommation de produits bio est en hausse, et ce pour
différentes raisons : goût des aliments savoureux et authentiques, volonté de contribuer à la
protection de l'environnement et des ressources naturelles, au bien-être animal et à l’amélioration
des conditions de vie dans les communautés rurales.

Ce présent document nous reflètera l’agriculture biologique et les consommateurs, en partant


d’un petit aperçu sur cette tendance biologique, qui sont ces consommateurs avec l’influence au
niveau du marché mondial ainsi que les intérêts et limites.

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I. GENERALITE
I.1) Historique

Le mouvement de l’agriculture biologique s’est constitué en réaction à l’avènement de


l’agrochimie, au milieu du XIXe siècle, et surtout au développement de l’usage des engrais minéraux
issus de la chimiosynthèse, dans les années 1930 ainsi que sous l’influence de divers courants
philosophiques et agronomiques. Ces derniers avaient pour but de :
-permettre aux sols de conserver leur fertilité naturelle
-privilégier l’autonomie des exploitations agricoles
-établir des relations directes avec les consommateurs
- fournir des produits de qualité
-respecter l’environnement
On considère usuellement comme ses fondateurs Albert Howard, Rudolf Steiner, Hans et Maria
Müller, Hans Peter Rush, Masanobou Fukuoka, pour ne citer qu’eux. Cependant, ce type d’agriculture
était bien longtemps pratiqué par les agriculteurs de cette époque quand les produits de synthèses
n’ont pas encore apparu.

Elle s’étend actuellement bien et belle dans les pays développés car ce sont eux qui exigent
beaucoup les produits bio. Leur expansion donc dans les pays en développement reste encore une
vision à longue voie ou aussi ces pays ne se classent que des producteurs pour les consommateurs
riches.

I.2) Aperçu sur l’agri bio


a) Caractéristiques

L’agriculture biologique est un de production agricole spécifique qui exclut l'usage et de


ème ’

de synthèse, et génétiquement modifiés. Il s'agit d'un système qui gère de façon globale la
production en favorisant mais aussi la , les activités biologiques des sols et les biologiques.
ème é

Les agriculteurs qui pratiquent ce type d'agriculture misent, par exemple, sur la des cultures,
vert, le , la biologique, l'utilisation de produits naturels comme le d'ortie, et le sarclage mécanique
pour maintenir la des sols et le contrôle des maladies et des parasites.
é

Une conférence internationale ONU/FAO de mai 2007 sur l’agriculture biologique et la sécurité
alimentaire a conclu qu’à l’échelle mondiale, l’agriculture biologique, si elle est soutenue par une
volonté politique, peut :
- Contribuer à la sécurité alimentaire, dont celle des pays riches également menacés par la
crise des énergies fossiles, les changements climatiques et certaines faiblesses de la chaîne
alimentaire.
- Atténuer les impacts de nouveaux problèmes, tels les changements climatiques, grâce à une
fixation améliorée du carbone du sol et une meilleure résilience ;
- Renforcer la sécurité hydrique, par exemple la qualité de l’eau, de moindres besoins en
irrigation
- Protéger l’agrobiodiversité, et en garantir un usage durable ;
- Renforcer la suffisance nutritionnelle, par la diversification accrue des aliments biologiques
plus riches en micronutriments ;

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- Stimuler le développement rural, notamment dans des zones où le seul choix est la main
d’œuvre, grâce aux ressources et savoirs locaux.

b) Répartition

La superficie en agriculture biologique dépassait en 2007 les 31 millions d’hectares, avec de fortes
variations régionales.

cultivée bio par continent (en millions d'hectares)

Amérique du Nord Amérique du Sud Europe Afrique Asie Océanie

2,2 5,8 6,9 0,9 2,9 11,8

II. Qui consomme les produits biologiques


La première motivation d’achat des consommateurs de produits bio est le souci de santé. Ils
aspirent à une alimentation saine, naturelle. La quête de goût authentique et le souci de
l’environnement sont aussi des valeurs misent en avant par les personnes qui achètent du bio.

II.1) Tentative de typologie

Trois types de consommateurs de produits biologiques :

Type 1 : les traditionnels populaires : « nostalgique »

Souvent pionniers de l’agriculture biologique (1950), ces personnes semblent un peu « à la


recherche du paradis perdu ». Issues des milieux populaires, elles contribuent à maintenir des circuits
commerciaux anciens (marchés forains, ventes directes) et se réfèrent à des valeurs souvent reliées
au passé (mais qui reviennent actuellement au goût du jour : mythe de la nature, réticences devant la
science, etc.,…). Le traumatisme de l’exode rural n’est effacé et le model de consommation se réfère
n’ont pas à l’agriculture industrielle mais à celle qui à précédé la fracture des années 60 entre villes
et campagnes. On retrouve les vieilles valeurs culinaires et gastronomiques : goût, conservation,
confiance dans son propre jugement, importance de circuit direct. Ils représentent environ 20 % de la
population des personnes sensibilisées à l’agriculture biologique. Ce type est en lent déclin.

Type2 : les militants :

Ces consommateurs ont adhéré à l’agriculture biologique au début des années 70 dans le
cadre d’une position politique globale d’opposition au système de production industrielle développé
par le capitalisme. Très motivés par l’idéologie avec prépondérance des idées qui se traduisent en
termes de qualité de l’environnement et des aliments. Ces militants traduisent leurs motivations en
termes de qualité de l’environnement et des aliments. Sur le plan socio-démographique, ils sont
souvent issus des catégories cadres supérieurs et moyens : on y trouve des enseignants de tous

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niveaux, des professions intermédiaires de santé, des artistes, etc. ils ont en général entre 45 et 55
ans. En revanches, on y voit peu d’employés, dont la présence forte est synonyme de
développement rapide pour la plupart des produits alimentaires. Il ne faut donc pas attendre à priori
de dynamique forte de développement de marché à partir de cette clientèle, qui peut tout de même
s’étendre encore par l’ouverture de supérettes spécialisées en bio. En revanche, elle peut être
considérée comme un ensemble de leaders opinions. Ce type est en lente progression : c’est plutôt
lui qui se révèle au fur et à mesure de l’ouverture e nouvelles supérettes bio (sans que cela soit
exclusif). Ils représentent environ 30 % des consommateurs.

Type3 : les clients récents ou « nouveaux »

Préoccupés par des valeurs de « santé et bien-être », ces consommateurs rassemblent


aujourd’hui environ 50% de la clientèle bio. Ils apprécient la disponibilité du produit, sont sensibles
au prix (un coefficient moyen de 150 par rapport au conventionnel leur paraît trop élevé), aux
qualités gustatives, aux services (information, étiquetage, conservation, praticité de l’emballage), à
l’effet de marque ou de label qui les sécurise tout en admettant des marges de tolérance dans la
définition des produits. Leur motivation principale est la santé à titre préventif (forme) ou curatif
(maladie). Ils définissent en majorité le bio comme étant un produit sans résidus de pesticides. Le
respect de l’environnement est un critère faible, mais en progression chez les jeunes. La présence de
retraités, d’employés et de jeunes permet de supposer que les deux motivations sont présentes.
Dans tous les cas, ils sont très demandeurs d’informations et ils se sentent sous informés. Ce type est
en progression rapide surtout en grandes surfaces, depuis 1995.

II.2) Répartition

Consommateurs Consommateurs
Pays réguliers occasionnels
Allemagne 4% 53%
Danemark 3-4% -
Pays-Bas 3-4% -
France 9% 48%
Royaume Unis 13% 50%
Source : d’après communication de B Sylvander, INRA, 4éme colloque de l’acab, blois, 15-
16 Nov 1991

III. ETAT DU MARCHE BIOLOGIQUE VIS A VIS


DES CONSOMMATEURS
III.1) Produits

En 2002, Les produits les plus achetés sont les produits laitiers frais (fromages frais, yaourts,
beurre, desserts), achetés par 39% des consommateurs de produits biologiques en moyenne. Les
œufs sont achetés par 30% des consommateurs de produits biologiques, soit près d’un
consommateur sur trois. Les céréales sont également présentes sous diverses formes pour environ
20% des consommateurs, ainsi que le lait et la volaille.

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Cependant, il existe aussi les produits suivant : légumes, fruits, viandes, produits halieutiques,
épices,

Selon le dernier bilan de la production et de la consommation biologiques dans le monde, World of


Organic Agriculture en 2007, la valeur totale des ventes d'aliments et de boissons biologiques a
augmenté de 43 % entre 2002 et 2005 pour atteindre 25,5 milliards d’euros en 2005.

Bien que l'agriculture biologique soit pratiquée dans la plupart des pays du monde, ce bilan montre
que la consommation est encore concentrée en Europe et en Amérique du Nord, des régions qui sont
actuellement sous-approvisionnées.

III.2) Evolution du marché

Le marché de produit bio évolue très nettement depuis la sensibilisation sur la consommation
des produits contenant des résidus de pesticides. La demande de consommateurs pour ces nouveaux
produits ne cesse d’augmenter. Cependant, les ventes de produit bio ont baissé sur certains
marchés, notamment en Grande-Bretagne, en raison de la récession qui a contraint les
consommateurs à réduire leurs dépenses.

III.3) Exigences des consommateurs


a) Sécurité alimentaire

Les consommateurs déclarent être très vigilants lors de l’achat des produits alimentaires. Il
s’agit davantage d’un critère de confiance que d’un critère de choix effectif.

LES 6 CRITERES QUI RETIRNNENT LA PLUS GRANDE CLASSEMENT PAR ORDRE D’IMPORTANCE DES
ATTENTION DES CONSOMMATEURS LORS DE L’ACHAT CRITERES CONSIDERES COMME LES PLUS
ESSENTIELS
1- La date limite de consommation 1. la date limite de consommation
2- Les conditions de conservation du produit 2. la qualité du produit
3- La qualité du produit : aspect, intégrité du 3. les conditions de conservation du produit
produit …
4- La composition du produit 4. la composition du produit
5- La propreté des rayons 5. l’origine, la traçabilité du produit
6- La conformité de l’étiquetage 6. le respect de la chaîne du froid
Source : Laurence Silbert, les exigences des consommateurs en matière de sécurité alimentaire

b) La qualité du produit

La qualité est perçue à travers l'aspect général du produit ou son conditionnement, le


packaging, l'aspect visible du produit lui-même, sa couleur, sa fraîcheur. Elle est également perçue
grâce aux mentions sur l'étiquette qui informe sur la nature du produit, la composition… ou encore
par la confiance accordée à une marque.

c) L'étiquetage

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Il informe et précise des données du produit non perceptibles par les consommateurs.
L'étiquette est un élément déterminant du conditionnement et peut être plus ou moins attractive et
satisfaisante.

d) La nature du produit

Le produit se voit et peut-être évalué par son aspect extérieur et/ou ses qualités
appréhendées par les mentions présentes sur l'étiquette.

Les consommateurs apprécient de voir sur l'étiquette et / ou le conditionnement les


mentions suivantes qu'ils trouvent importantes :

Qualité du produit : 100 % naturel … 94 %


Composition du produit 89 %
Conformité de l’étiquette 84 %
Traçabilité, origine… 71 %
Produit biologique 56 %
Sans OGM 50 %
Produit du terroir, tradition 39 %
Source : Laurence Silbert, les exigences des consommateurs en matière de sécurité alimentaire

On relève des différences d'appréciation en fonction des consommateurs :

les personnes ayant des enfants au foyer expriment plus souvent une attention aux critères
d'achat liés à la sécurité alimentaire.
les jeunes y accordent globalement moins d'importance, excepté pour la date limite de
consommation et la mention produit biologique, qui sont pour eux des critères simples à
vérifier
les femmes semblent plus vigilantes

e) Les magasins

La majorité des consommateurs fait confiance au magasin habituellement fréquenté en ce


qui concerne la qualité des produits proposés, les conditions de conservation et de contrôle :

72 % font tout à fait confiance à leur magasin


25 % sont méfiants

L'environnement du produit est important. Ainsi l'agencement des rayons, leur propreté et
plus largement celle de l'ensemble du magasin contribuent à favoriser les actes d'achat.

Propreté du rayon 86 %
Agencement des rayons 68 %

f) Informations diverses

Les consommateurs sont demandeur d’informations

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-Du fabricant, pour être rassurés sur la nature et la qualité des produits : traçabilité et autres
indications sur l'étiquette, le mode de production …

-Du magasin, qui doit leur fournir des preuves sur le bon fonctionnement interne et le respect des
règles en matière de sécurité alimentaire : un engagement écrit et affiché

-De l'Etat, qui doit indiquer une normalisation des conditions de conservation des produits
alimentaires et les mesures sanitaires prises pour contrôler la bonne qualité des produits.

g) Règlementations

Les aliments issus de l’agriculture biologique doivent être encadrés par une réglementation.

En grande partie, les consommateurs interprètent un produit comme étant biologique


simplement parce que la mention « biologique » apparaît sur l’étiquette. Seul un encadrement
rigoureux de l’appellation « biologique » et de son autorisation d’utilisation éviterait donc cette
méprise en empêchant de permettre la présentation de produits s’affichant biologiques et ne
satisfaisant pas de façon officielle aux critères de production et de transformation de l’agriculture
biologique. Il n’est pas acceptable que des producteurs ou des fabricants puissent abuser de cette
confiance des consommateurs en profitant d’une absence de législation encadrée par les autorités
gouvernementales.

Les consommateurs font référence au prix élevé payé pour obtenir des produits biologiques.
En découvrant la réalité, ils ont exprimé leur frustration quant à l’absence de garantie de l’intégrité
du produit eu égard à la somme déboursée. Les consommateurs estiment donc que le prix payé
devrait notamment se justifier par un encadrement strict et systématique, selon un régime
obligatoire d’accréditation des organismes de certification.

La moitié des participants estimait qu’elle était prête à payer un peu plus encore pour un
système rigoureusement contrôlé et fiable. Une autre moitié estimait qu’elle payait déjà assez cher
et qu’un éventuel surcoût devra être absorbé par les intermédiaires de la filière et non par les
consommateurs.

Les participants en sont donc arrivés à un double consensus. Ils souhaitent que le gouvernement
adopte une approche proactive et élabore une véritable réglementation dans ce domaine. Ils
souhaitent également que cette réglementation soit appliquée uniformément à travers le pays.
Certains ont souligné que le cadre réglementaire canadien doit être reconnu selon des standards
internationaux. Certains ont aussi suggéré que le Canada s’inspire des systèmes actuellement en
place en Europe ou au Québec.

IV. INTERETS ET LIMITES


IV.1) Intérêts

L’agriculture biologique représente une bonne façon de respecter la nature, la santé des
producteurs et celles des consommateurs, mais pas la seule, ni même la plus réaliste compte tenue
du coût élevé de la certification bio. . En limitant au maximum la présence de résidus chimiques de
synthèse dans les plantes ainsi que les additifs divers ajoutés aux produits lors de leur

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transformation, les opérateurs de la filière agrobiologique entendent proposer au consommateur des
aliments sains et équilibrés.

De plus, elle développe les défenses immunologiques naturelles des animaux y compris les
humains en leur fournissant des aliments adéquats et de bonne qualité.

IV.2) Limites

Le consommateur n’est en mesure de connaître ni le niveau de qualité des produits, ni la


véracité des informations sur la traçabilité de ceux-ci lors de l’achat. De plus, la disponibilité des
produits biologiques est un des principaux freins au développement du biologique. Le prix de ces
produits aussi demeure le principal obstacle. Concernant l’accès aux marchés, le manque
d’informations et de capacité de gestion a été vu comme un problème important. L'agriculture bio
requiert "beaucoup plus de personnel que l'agriculture de type classique.

Entre autre les produits bio ne sont pas plus sains que les aliments ordinaires et n'offrent pas
d'avantages nutritionnels supplémentaires, selon une étude publiée par l'American Journal of Clinical
Nutrition.

Les consommateurs paient plus cher les produits bio parce qu'ils pensent qu'ils sont meilleurs
pour la santé, ce qui a créé un marché pour ces produits estimé à 48 milliards de dollars en 2007,
notent des chercheurs de la London School of Hygiene & Tropical Medicine.Cependant, un examen
systématique de 162 études scientifiques publiées au cours des 50 dernières années n'a fait
apparaître aucune différence significative."Un petit nombre de différences dans le contenu nutritif a
été relevé entre les produits alimentaires bio et ceux de l'agriculture ordinaire, mais il est improbable
qu'elles soient d'une importance quelconque pour la santé publique", a dit Alan Dangour, l'un des
auteurs du rapport commandé par l'Agence britannique des normes alimentaires (Food Standards
Agency)"Notre examen conclut que, sur une base nutritionnelle, il n'y a actuellement aucun élément
en faveur du choix de produits alimentaires bio plutôt que d'aliments produits de manière
conventionnelle".

Le prix de ces produits aussi demeure le principal obstacle au développement du marché


biologique.

V.PERSPECTIVES
En termes de perspectives, il a d’abord été recensé les besoins des pays et des acteurs. Au niveau
institutionnel, un appui pour la mise en œuvre d’un dispositif complet de reconnaissance et
protection des indications géographiques pour des produits agricoles et alimentaires, a été souvent
cité, en particulier pour le renforcement des compétences et la formation d’experts.

Ce type d'agriculture mérite davantage de recherche et de développement

Des propositions d’actions sont alors considérées :

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Concernant la reconnaissance mutuelle avec l’Union européenne, des accords de protection
peuvent être passés et doivent être envisagés dans les législations nationales.
Un appui à la mise en œuvre peut être prévu dans les “Plan d’actions” associés aux
négociations dans la mesure où le sujet est défini comme prioritaire.
Les organisations de producteurs (FIPA, Origin) représentent aussi des partenaires
importants pour développer des échanges, renforcer les capacités des agriculteurs (qualité,
accès aux marchés…) et l’assistance aux démarches.
En termes de formation et d’expertise propose une formation longue et courte dans le
domaine de la qualité et dispose d’un réseau d’experts.
La FAO dispose de fonds pour des projets de coopération technique (TCP) qui peuvent être mis à
disposition dans la mesure où une requête des gouvernements, sur le sujet jugé comme prioritaire,
est faite. De plus, des projets peuvent être montés en collaboration avec d’autres partenaires.

La FAO a indiqué qu’elle ferait son possible pour répondre aux demandes par pays et/ou au
niveau régional ou sub-régional en termes de coopération technique, et en lien avec les autres
partenaires disposés.

De réelles mesures politiques en faveur de l’agriculture biologique requièrent la suppression des


obstacles et des freins à l’agriculture biologique. Cela comprend notamment les mesures ayant un
effet dissuasif comme les subventions gouvernementales sur les engrais chimiques, tandis que la
production biologique ne peut être commercialisée comme telle en raison de l’éventuelle
contamination par des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Des mesures volontaristes supposent que l’on intègre l’agriculture biologique dans les services
d’enseignement général et de vulgarisation, en promouvant le développement de technologies
comme les techniques améliorées de compostage, la sélection et les essais de semences biologiques.

Enfin, des politiques sont nécessaires pour rendre l‘agriculture biologique plus accessible et
favoriser ainsi l’agriculture durable, le développement rural et la sécurité alimentaire.

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CONCLUSION

Tout comme les autres aliments, les produits biologiques sont soumis à des contrôles
sanitaires et d’hygiène. L’agriculture biologique répond aux préoccupations des consommateurs en
matière d’hormones, d’antibiotiques et de résidus de pesticides dans la nourriture, mais aussi aux
craintes des travailleurs et des agriculteurs quant aux conditions de travail, en offrant un
environnement professionnel plus sain et plus sûr dans l’exploitation agricole, grâce au moindre
usage de produits chimiques. En outre, l’agriculture biologique contribue à développer le marché
alimentaire local et régional grâce à la chaîne de production directe entre le producteur et le
consommateur, encourageant ainsi les populations à se nourrir d’aliments locaux. Les grandes
industries alimentaires et les détaillants ont pénétré le secteur biologique, signe que le marché
mondial reconnaît désormais la préférence des consommateurs pour des produits de grande qualité.

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