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ORGADIMES COLEBRES aT GRADDS DATT Te SLASSIOUGS Deuxiéme volume - op. 58 PREFACE (Extrait) .- Les cing recueils composant cette importante collection, forment une suite trés progressive et non inter- rompue du début 2 la fin de Fouvrage ; chaque pice y a été judicieusement classée daprés son degré de difficulté et, de plus, entidrement doigtée, afin de conserver & chacune d'elles, son vrai caractére dans lexécution, afin aussi de faciliter le travail de certains traits de mécanisme. En outre, une annotation de quelques lignes, placée en téte de chaque numéro, analyse rapidement le genre, le style du morceau, donne des conseils pour sa bonne interpréta. tion, fait remarquer certains détails de forme, d'accentuation, de nuances, de movements qui échapperaient, peut- tre, aux personnes n’ayant pas fat de sérieuses études musicales. Souvent elle contient encore quelques notes bio- graphiques sur Tauteur du morceau, Crest Ia premiére fois, croyons-nous, que pareille publication ait été tentée dans de semblables conditions ; aussi espérons-nous qu'elle trouvera bon et sympathique accueil auprés des personnes qu'intéresse la musique religieuse. Juin 1910 Louis RAFFY Avertissement de Editeur Ii nous semble opportun de rappeler que la collection des Recueils de Louis RAFFY, Orgonistes célébres et Grands Matires clossiques, fait suite & la Méthode d’Orgue et d'Harmonium du méme auteur. Ces recueils prennent le jeune organiste & ses premieres lesons pour le conduire par une progression soigneusement gfaduée jusqu’a la maltrise de son jeu. lls ont done €€ congus essentiellement comme des instruments de travail et doivent étre considérés comme tels. Nous estimons done utile de préciser que certaines pices doivent étre considérées seulement comme des morceaux d'étude et ne peuvent étre exécutées & 'église. Nous pensons que pourraient étre écartées du service divin les piéces dont les numéros suivents Ne 71, 74, 77, 82, 83, 84, 8, 91, 94, 95, 96, 99, 101, 102, 110, 113, 118, 120, 123, 124, 125 Liintérét de Cette collection de six volumes, suffisamment étendue encore que de proportions modestes, nen demeure pas moins entier -98- La registration trés sommaire de ce deuxitme volume n’est 1a que pour servir de guide aux jeunes organistes; elle pourra donc étre modifiée selon les ressources et le bon godt de l’exécutant Les doigters sont pour !’Harmonium ou ?Orgue sans pédales; les organistes qui pourront exécuter la basse avec le pied, en par- tie indépendante, modifieront ceux de la main gauche; I’exécution en sera plus aisée et effet considérablement augmenté Les indications & Voctave supérieure ne conviennent qu’a I’Har- monium, Hotes D -99- N° G6. MUSETTE. Pendant prés de deux siécles, 1a famille Couperin donna des musiciens eéldbres; le plus distingus de tous, Francois, surnommé Je Grand, fut un organiste et un claveciniste rcnommé. Jouer cette Musette con spirito et dun mouvement assez rapide; bien poser les accords au début; le crescendo de la fin,sera un peu animé et le diminuendo des dernidres mesures tres ralenti. Sur ?Harmoninm, exécuter la main droite & Poctave supérieure. dWaprés F. COUPERIN. (1668-1733) Poco Allegro. a a a —~ 2 ©. @®@ —_——— 6.0. Bourdon} nee 1 te harm (Cor Angiais) 8; Rée. ace. Honey D 4 ~100- No 67. VERSET. Jouer ce Verset en legato, en observant, & 1a main droite, les nombreux doigters de suhe- titation.* Sur /Harmonium, exécuter tout le morcean une octave plus haut, avec le jeu de 16 pieds @. Sur POrgue, il conviendra de choisir des jeux de Fond assez fournis,en y ajoutant, si Von veut, la Trompette du Récit, | R. FUHRER. (1812-1861) Andantino. ‘ 5 ©@® = rrr ler (Fonds 8 et 16.) I, 2, Ped. *) Le doigter de sxbstitation a employé pour la premiére fois par J.S.Bach, Hatgs D. -101— 5 No 68. LAMENTO. Jouer cette petite pigce dans un mouvement trés lent, d’un jeu trés lié et soutenu, en cb- servant rigoureusement les substitutions de doigts et les glissés des 1¢ et 5€ doigts, quand coux- ci descendent d'une touche noire sur une touche blanche. LWharmonie de cette pidce est bien en rapport avec son caractére; les mesures 9, 10, 11 et W® sont tout & fait sépulerales, avec leurs notes graves. M.G. FISCHER. (1773-1829) Lento. @@ 6.0. (Fonds dowx de 6) P W.uras D. 6 -102~ No69, ELEVATION. Morseau trds simple, mais habllement éerit par le célébre organiste de S!? Ellsabeth de Bresian. Remarquer Vhoureuse progression ascendante des’ mesures 10, il, le et 1, puls encore eolle des, me- sures 16, 17, 18, 19 et 20, ramenant les parties vers les régions moyennes. Lier les sons, et bien suivre le mouvement Andante, en ralentissant un peu aux deux derniéres mesures, Andante. 2 A. HESSE, (1809-1863) 5 ® Pellegato 6.0. Fonds 8) © (sR = Sa! Hanes D. -103- a N° 70. ANDANTE. Cot Andante exige un jeu trés lig et tres soutenn. On sexercera particuerement A bien exe. cuter les mesures 21, 22 et 23, dans lesquelles la main droite réunit les trois parties supérieures, tandis que la main gauche descend vers les notes graves; pour arriver A une bonne exéeution de ces trois mesures, les répéter souvent, pendant quelques jours, en commengant dabord trés lente. ment et en suivant rigoureusement Ie doigter. Retarder @ la fin du morceau. M.G. FISCHER. (1773-1829) Andante. i _a Saal, r >motto legato | H.nzy D. 8 -104—- No 71. COMMUNION. Morcean d'un caractére triste, qu’il faut jouer @un mouvement lent et soutenu.Lamesure & § est une mesure & trois temps ayant la croche pour unité de temps. Aucune difficults d’éxéeution, si ce nest & la neuviéme mesure, oii Ies tierces de la main droite doivent étre jouées tras claire: ment, puis encore aux mesures 26 et 27, dans lesquelles la main droite réunit les trois parties su- périeures; étudier cos deux passages jusqwa parfaite exéeution. Cette Communion peut prendre place dans un office tunébre. Andante con moto. W. MOZART. (1756-1791) 1 @® 5 Fos et Rée Fonds dowss) 7? ® Hares b. -105~ N° 72. ANTIENNE. ‘Mehul ‘avait éerit primitivement cette belle mélodie pour son oratorio “Voseph%, dans la suite, abandonnant son idée, il la remplaga par une autre deveme célébre. Jouer en style lis, en tenant compte des divisions mélodiques indiquées par les liaisons; bien faire le crescendo et le forte précédant les syncopes du contralto; celles ci seront travaillées avee soin, en suivant exactement le doigter marqué; terminer pranissimo sur un rifenuto assez accusé. Né & Givet, on 1763, Méhul regut des conseils do, Gluck, dont il était Padmirateur passionné; fl fut grand, parmi les musiciens de son temps, par Pélévation do sa pensée, par un charme pro- fond dans Vexpression des sentiments, par la richesse neuve et puissante de son orchestration. Son ouverture “La Chasse du Jeune Henrs’, si pittoresque et si caractéristique, est devenue classique; son chef-dceuvre est Poraterio “Joseph. ‘Mehul fut membre de Vnstitut et inspecteur du Conservatoire de Paris, quil réorganisa. E.N.MEHUL. (1763-1817) Andantino, @®@ Pos (Fonts) 7 @@ \# Hi. 88 D. 10 —106— No 73. ELEVATION. La formule rythmique de la premiére mesure a servi de base & la composition de cette in. téressante petite piéee; elle s'y retrouve constamment, mais en harmonies tres habilement variées, qui en éloignent toute 'monotonie. Exécuter en crescendo les progressions harmoniques commencant a la dixiéme mesure; anx 18° et 19° mesures, bien faire ressortir les réponses de la basse, qui, sur le G4 Orgue,seront con- fies & la pédale;” valentir les deux mesures de la fin. A. HESSE. (1809-1863) Moderato. A * 3 oor i judy | Dae -107— NO74. ANTIENNE. Cette belle phrase, commengant YAndante de la Symphonie en Ut mineur, a beaucoup du stylb de Beethoven; 1a mélodie trés expressive, se développe sur un seul rythme de deux mesures, répets & certains passages tantét par les parties intermédiaires, tantot par la basse; remarquer Vhabile disposition des mesures 10 et ii, Mettre beaucoup expression dans le jeu, en marquant la pone. tuation mélodique indiquée par Ies liaisons; les quatre derniéres mesures seront dites prano et pianissimo, mais sans retarder. Schubert naquit & Vienne, le 8 Janvier 1797; & onze ans, il se présenta au Conservatoire de cette ville; son aspect rustre Iui attira les moqueries des autres candidats, mais grande fut la surprise dos railleurs quand ils entendirent ce jeune paysan répondre avee netteté, exécuter des couvres difficiles en véritable artiste. Le dédain se changea spontanément en admiration et Salieri, président du concours, prit Schubert comme son éléve et Iui enseigna la composition. Le style de Schubert est trés varié et d'un charme expressif; malgré sa courte existence, il éerivit quinze opéras, six Symphonies, deux Stabat, ct une quantité innombrable de ballades, chansons, mélodies ..... dont beaucoup’ sont restées eélébres. Drin earactére modeste, bon, dévous, Schubert véeut dans une misére telle que ses admira- teurs durent donner deux concerts, aprés sa mort, pour subventr aux frais de ses obstques. FR. SCHUBERT. (1797-1828) Andante. 3. ro #3 ® A otce Pal Récit. (Fonds) — 4 =s=3 4.4128 D. w -108— N° 75, ADAGIO, Archangelo Corelli fut un violoniste célébre de ['Italie, oii il fonda une école pour son instru. ment; compositenr non moins illustre, ses @uvres portent un cachet bien personnel, qui les fait re- connaitre entre toutes; & une mélodie toujours facile et coulante, mais trés expressive, se joint une harmonie des plus riches pour Pépoque et Ia basse, souvent en contrepoint, est toujours @une beauté remarquable. Séb. Bach ne dédaigna pas @étudier, dans sa jeunesse, -son devancier dans Vart; il lui arriva méme de développer en fugues, des themes pris dans les ceuvres du vieux maitre italien. Jouer cet Adagio, avee beaucoup de sentiment, en donnant A la mélodie une grande ex- pression et un jeu trés soutenu; bien exéouter le crescendo terminant la premiére phrase, en Glargissant la mesure a cet endroit; le zp qui suit sera trés doux, surtout dans les notes élevées; pp encore les cing dernisres mesures, qui sont comme un écho du forte qui précede; retarder beaucoup en finissant. A.CORELLI. (1653-1713) Adagio. eapreseivo_ Bi 4 2a. O@® = @ | ronirenasn p @@ |= G.0.(Ponds 8 clav.ace.) ore 2) 2 7 a 'S.Ped. H.A128 D, —109~ 48 tne D. w —110— N76. BENEDICTION. ‘A cause de la partie de pédale obligatoire & certains endroits, cette piéce ne peut produire tout son effet que sur le Grand-Orgue; on ly jouera soit sur les Fonds doux du Récit, soit sur la Voix Humaine. Do la 124 & la 17° mesure, le doigter se rapporte a cet instrument. Sur !Harmonium,la main gauche devra exéeuter la basse a Pexelusion des autres parties, quand eelles-ci formeront avee elle de trop grands in. tervalles. Bien nuancer cette piece qui, harmoniquement, est un vrai chef-d’oeuvre. Suivre un mouvement tres soutenu; le mot Divoto signifie déevotement, c'est-a- dire religieux, recueilli. M.G. FISCHER. (1773 - 1829.) ao 3 aos 4 3 Divoto. 5 wasp -a- a N°77. AVE MARIA. Cet Ave Maria compte parmi les plus belles inspirations du eélébre compositenr allemand; la méto. die, d'une trés grande expression, se developpe, large et suppliante, sur une harmonie tros douce bien en vapport avee le caractére religieux du morceau. La transcription ci-aprés est surtout pour !Harmonium; & POrgue, elle produira aussi grand of. fot, jouée Sur les Fonds doux du Récit. Mettre beaucoup d'exprossion dans lo jeu,en faisant ressortir la ndlodie et en suivant les nombreuses nuances du texte; jouer les triolets sans pressen, les notes bien es. pacées ot réguliéres; retarder un peu & la onziéme mesure, on détaillant les deux derniers temps, fiir tres doucement sur un rifenufo assez accusé. A la fin du moreeau, la répétition des trois premisres me. sures est des plus poétiques. Mouvement tres lent. F. SCHUBERT. (1797 - 1828) Adagio molto espressivo. 4g ® ® {| &2———=| ® W128 D. 16 12 No 78. FUGHETTA. A. Vrencontre de beaucoup de pidces de ce geure, cette /uguette est charmante, grace au théme choi. si par Pauteur; elle nest. pas difficile execution; cependant les mesures 7, 8, 9, 10 et It de la main droite devront atre étudiées avec soin, & cause des substitutions de doigts dans des positions quelquefois gé- nantes. Mettre un peu dallure dans le jeu, car un mouvement trainard serait tout & fait contraire au earactére enjoué dans ce morceau. Jean Chrétien Kittel fut éléve de S. Bach; toute sa vie, il garda, pour son illustre maitre,un saint respect et une profonde admiration. Dans la chambre oit il donnait ses lecons, était un portrait du grand “Cantor” recouvert dun rideau; quand il avait été satisfait du travail de ses dlaves, il de- couvrait l'image et racontait, a ceux-ci, ses souvenirs sur Bach; il finissait toujours son récit par ces mots: “C'était un trés excellent homme.” G.C. KITTEL. (1732 - 1800.) 3 Moderato. 1 y DOO 3 fs, no. G.0lTous les Fonds de 4, 5 ot 18; Anches du Réo.) OOO tas D. —13— 7 N° 79. ENTREE. ‘Trés belle Entréo, on style d'imitation, produisant beaucoup deffet soit sur !Harmonium, soit sur VOrgue avec le Grand-Cheeur ou les Fonds renforeés des Anches du Réeit. Lier les sons le plus possible, en utilisant los substitutions marquées. Prendre un mouvement modéré & deux temps avec la blanche pour unité de temps. Avec le rogistre @) qui est de 16 pieds, jouer les deux mains a octave. Andante. E. PACHALY. ©@® = T 3 wha re 0 (tones Fags, shes oo) wry ates D. 1s —14— N° 80. OFFERTOIRE. Page magistrale d'un style noble et élevé, portant dans tous ses détails la personnalité de Hagindel. Dans la premiere phrase, scander un peu les accords plaeés sur les deux premiers temps mais sans les accentuer; jouer en crescendo 1a 5* mesure, sans presser le triolet et diminuer & la fin dela phrase. Le deuxiéme motif doit avoir une sonorité plus pleine; le diménuendy de la 4* mesure, raméne la nuance du début. Le troisiéme motif sera encore plus fort que le précédents on y observera rigoureusement les doigters indiqués permettant de lier convenablement les sons; il est suivi de la phrase initiale que Yon ralentira beaucoup aux derniéres mesures. ‘A chaque motif, la variété des jeux augmentera beaucoup effet que Yon peut tirer de ce mor. ceau regardé comme wn chef-d'ceuvre. Larghetto. G@.F. HAENDEL. (1685 - 1759.) 2 z _ 35 4 2 ® ® J Fee rep —— ® Ponds dowd @@ enter gwelswes ones) —>{ compe @® * a ates, —15— 19 Ee era = = 2 a A ra soe is, 43 rit Qe a tempo 20 —16— N° 81, ELEVATION. Eerite en un bon style dorgue, cette pigce sora joue dun mouvement trés modéré, mais sans trainer cependant; ala neuviéme mesure, les sixtes syncopées de la main droite seront trés liges; pour cela, suivre les substitutions de doigts marquées; aux mesures 12 et 13, ne pas prolonger, sur le pre- mier temps, les notes de la mesure précédente; enfin aux quatre derniéres mesures, la main droite pren- dra les trois parties supérieures. A Orgue, les octaves de la basse seront faites avec les deux pieds,a- fin de lier les notes formant ces intervalles; se servir des Fonds de 8 et de 16 pieds. Eleve de Kittel, Rinck fut un virtuose habile et un compositeur féconti qui vit sa renommée tendre dans toute Europe. Organiste & Giessen, puis & Darmstadt, Rinck dont Yeuvre religieux est considérable, fut comblé @honneurs de toutes sortes. CH. RINCK. (1770 - 1846.) Moderato. 1 zs 35 G.0.(Fonds 8 et 16; Anches du Réc. ad lib.) ® : oe od oe tna N° 82. TERZETT. Ce Trio, extrait de Poratorio “Hlte” est chanté par trois voix de femmes: Soprano, Mezzo-Soprano et Contralto; il est d'un caractére gracieux, d’une mélodie fraiche et agréable et d'une écriture admira- ble, qualités qui, réunies, on font un vrai chof-deouvre du genre. Remarquor le passage en imitations commengant sur lo pet se développant jusqy’ au forte. Peu de difficultés qexecution; observer 1a mesure dans les nombreux passages syncopés de la main droite. Avec le registre (2), jouer -& Voctave supérieure. F. Mendelssohn naquit &@ Hambourg, en 1809; son talent précoee, sur le piano, charma le grand Gosthe ot intéressa Cherubini: dune intelligence supérieure, il termina brillamment, a seize ans, ses études classiques et littéraires et fit représenter a Berlin son premier opéra. Il réussit peu dans le genre dramatique; mais sa musique de chambre et sos oratorios le placent & oats des grands génies de la musique. Moins novateur que beaucoup d’entre eux, ses ceuvres, d'une tres grande va. leur, portent toutes un caractére bien personnel puisé dans le charme expressif de la mélodie,lapu- reté des lignes harmoniques aux contours ondulants, suaves et pénétrants. Frappé d’une attaque @appoplexie, il mourut, en 1847 & Leipzig, ville qvil habitait depuis 1835. F. MENDELSSORN. (1809 -1847.) Andante con moto. 3 4s 5 2, ee ee ©® E G.0. (Ponds; Anches Réo.) @® B.1824 D. 22 —us— B.1128 0 —1u9 — 23 No 83. PRIERE. Moreeau de caractére trés religieux qu'il faut executer avec calme et sérénité comme une ame priant avee ferveur et confisnce. Remarquer les intéressantes modulations commengant a la neuvie- me mesure; &Orgue, on jouera la basse dea 202, 21° et 222 mesures sur le clavier de pédales, ne lais- sant la main gauche que les deux notes supérieures formant mtervalle de quarte; Vexécution sera ainsi beaucoup plus aiséo. Afin d’arriver & un jeu clair et correct, les mains, une apres Vautre, tra- vailleront quelques doigters un peu génants, mais exigés par le legato. Moderato. FR. KUHMSTEDT. (1809- 1858.) ® .at28 D. N° 84. ANTIENNE. Joli morceau de style classique qu'il faut jouer dun mouvement lent et soutenu. mesure, le gruppetto sera pris & 1a deuxiéme partie du premier temps et exécuté trés clairement et sans presser; les octaves qui précédent et qui suivent seront tras liews; ce passage demande un pou de travail. Le second motif réclame un peu plus de sonorité que le premier; mais sa quatrieme me- sure ramenant la nuance primitive, seré tres diminuée. Remarquer les intéressantes terminaisons des doux périodes, dans des tonalités différentes; ralentir beaucoup sur les derniéres mesures. A. DIABELLI. Andante religioso. F os 5 “Ty ye as A la sixitme ues Hares > 25 —1i- N° 85. ANDANTINO. Ecrit daus le style classique de Vorgue, cet Andantino, & la mélodie triste et .nélvneouque, eontient Jos harmonies trés douces et trés belles; remarquer les mesures 20, 21,22,23, 24,25 dans lesquelles le ténor répond, en mineur, au motif exposé en majeur, par le soprano, aux cing mesures précédentes; le moreeau se termine pat la phrase du début dont 1a mélodie s’abaisse peu & peu, soutenue, en pe- dale, par la tonique grave A. Hesse fut organiste de ste lisabeth, & Breslau. A. HESSE. (1809 - 1863.) Andantino. a, a 4 2 a 2, a4 5 4, — ® (Fonds «) p molto legato ties. 26 -122- No 86. OFFERTOIRE. Tout Vintérdt de ce morceau réside dans so jolie mélodies cest done sur celle-ci que Vexéeutant de ~ vra porter son attention, La phrase du début est relide a celle de la fin, par de tris intéressants épi- sodes modulant en Sol mixeur, Sis majeur, Ré majeur; les dernitres mesures contiennent également des dessins mélodiques d'un joli effet. Ala main gauche, la basse, premiére note du triolet, gardera exac- tement sa valeur; varierles registres autant que possible. Népomucéne Hummel naquit Presbourg en 1778 et mourut & Weimar en 1897, A sept ans ill se fit entendre devant Mozart qui, frappé de son talent précoce, consentit & le prendre comme éléve. Plus tard, il eut pour maitres Albrechtsberger, le célebre organiste viennois, qui Iui enseigna la fugue et le contrepoint et Salieri qui lui apprit Ia composition. Il fit de nombreux voyages en Europe oit il ex- cita Vadmiration surtout comme improvisateur. Comme compositeur, il fut 'émule de Beethoven et eit, sans ce dernier, occupé le premier rang, & son époque, pour la musique instrumentale. Andantino. NN. HUMMEL. (1778-1837) Rée MHautbois) i 5 2 Saas Pos dolce mpg hee wuz D. Hatge D, -124- No 87. INTERMEDE. Charmante petite piéce toute de grace et de fraicheur, malgré ses deux cents ans @existence. Dans Vexéeution, mettre beaucoup de simplicité et surtout de légoreté afin de ne pas alourdir les traits qui réclament un jeu trés clair; bien faire ressortir la phrase principale, dans ses différentes versions en variant les timbres & chacune deiles. Mouvement trés régulier si ce mest aux terminaisons de phrases qui seront ralenties, surtout celle de la fin. Gluck, le grand réformateur de Tart dramatique, reste un des plus grands génies de la musique; son influence se fit sentir sur un grand nombre de compositeurs dont les plus illustres sont Mozart et Gounod. werd ©. GLUCK. (1714-1787) 374 2 z = © Récit. oli “ge ees Haas D. molto rit, N° 88. COMMUNION. Quoique trés courte, cette piéce est un petit chef-d’ ceuvre de sentiment et de bon golit; la mélodie en est trés simple mais trés belle et Pharmonie qui Faccompague, on ne peut plus intéressante, tant par le choix que par la variété des accords, trés habilement disposés; la partie de basse est presque aussi mélodique que Je chant Iui-méme; & la deuxiéme reprise, elle reproduit le motif initial, pendant quelqués notes et Je mélange des deux thémes est trés ingénienx. On observers, fid@lement les nuances indiquées; les crescendo et les diminuendo eront faits insen. siblement et sans heurts; les changements de registres ajouteront beaucoup Meffet. Retarder un peu, la premiére fois, a In fin de la, deuxiéme phrase et beaucoup, la deuxiéme fois, pour terminer le morceau. Ge fut seulement & Page de neuf ans, en entendant Moschelés dans un concert que Ie jeuneScumann ressentit sa premiére impression pour la musique. Quelques années plus tard, révant de devenir unvirtuose éminent, il se livra, sur le piano, & une gymnastique de doigts si forcenée, que sa main droite en resta pour tow jours paralysée; dés lors il se tourna vers 1a. composition. Sa musique, profondément passionnée, atteignant souvent jusqu’anx plus beaux accents de lémotion, Iaissa dans Tesprit un sentiment de tristesse vague, une impression @inguigtude doulourense, reflets de son état mental maladif et nerveux. Il mourut fou, dans une mai- son de santé,prés de Bonn. R. SCHUMANN. (1810-1856) Andantino, P ®©®@ @® a 68 7 8 at Hates D. #4128 D. 127- 3 No 89. ELEVATION. Cette page, dune grande distinction de facture, dune élégance mélodique exquise, porte bien le ca~ chet du vieux maitre allemand qui garda toute sa vie, méme dans les sujets les plus sérieux,ce style gai, naif, empreint dune certaine bouhomie qui fat Timage de son caractére bon et franc. Jouer dun mouvement modéré en prenant la croche pour unité de temps; bien rythmer les pas- sages en doubles croches et triples crockes. Travailler particuliérement les mesures 6,7, 21 et 23. Andante grazioso. S.HAYDN, (1732-1809) i 4 ed Pos. (Fonds) P =~ — mo H.tt28 D, | Be 1s NO90. ARIA. Cet Aria, tiré de Voratorio “Suzanne, est un pur chef-dieuvre. Aveo une simplicité de moyens extra. ordinaire, il exprime un grand sentiment de tristesse, de douleur vésignée, qui émeut profondément. Le pre- mier motif de quatre mesures,en Mi mineur, est exactement reproduit, en Sod majeur, aux quatre mesures suivantes; sa belle terminaison se retrouve encore, un peu plus loinen majeur, puis en mineur et le mor. ceau sacheve par une dernivre plainte qui, accentuée sur le Mf aigu,va décroissant et saffaiblissant jusqu& la note finale, Bien tenir compte des liaisons indiquant les divisions de la phrase musicale; a la 122 mesure, se trouve le passage du 6 doigt au-dessus du pouce, doigter motivé par Ia liaisonde la double note qui suit; 1es mesures 17 & 24 seront travaillées avec une grande attention, Lento. G.F. HAENDEL. (1685-1759) ends 8. Euphone, ad 2) we t poco ‘rit, A z B12 D. -129— N° 91. COMMUNION. Exécuter tres légerement cette belle page du eréateur de la Symphonie, en suivant rigoureusement la ponctuation; lever les mains & la fin des liaisons afin de séparer les divers fragments mélodiques, sur- tout quand ceux.ci sont suivis d'un silence; & la quatorziéme mesure, les doubles oroches de la main droite seront liges, de deux en deux, pendant que la main gauche jouera, en Zegato, les tierces de Taccompagne ments tres liges aussi les sixtes de la fin; dire trés finement et trés délicatement les cinq dernitres mesures, Joseph Haydn naquit & Rorhait, Autriche; enfant, il faisait partie de la Chapelle de 1a Cathédrale de Vienne, chassé pour une expidglerie,— il avait coupé 1a perruque dun de ses camarades, — fl se trouva subitement dans le plus grand dénuement. 0 travailla, alors avec une opiniatreté et une confiance en son art vraiment émouvantes devenant le laquais du célébre maitre italien Porpora pour en obtenir quelques egons. Dans ta suite, il devint mattre de la Chapelle du comte Esterhazy et c'est au service de ce prince qu'il écrivit presque toute sa musique de chambre. Nétant ni passionné, ni mystique, quoiqu'il fut pro- fondément religieux, il réussit peu dans le genre dramatique et la musique sacrée; mais ses cent vingt~ cing symphonies, ses quatre-vingt trois quatuors, ses nombreuses pieces pour clavecin et violon,, éerites @un style clair, élégant, @une distinction parfaite, restent des monuments impérissables de son genie. J. HAYDN. (1732-1809) Andante A = _ 4 ==>, ©e@0 H.inee D. dolce, ae No 92. CHORAL. Avec ce morceau, nous voici bien loin des petites midvreries que quelques compositenrs modernes, ignorants de leur art, se sont plu A éerire pour flatter le mauvais goit de certains publics. D'un style sévére, majestuex et noble, ce Choral, éerit en un trés savant contrepoint, est une de ces pages magistrales que seuls, les hommes de génie peuvent enfanter; tout y est beau, tout y est digne de Ia plus grande admiration, Les novices se feront un devoir de revenir fréquemment sur ce morcesa et @étudier aussi les nombreux Chorals de ce géant de la musique que fut le celbre Cantor de Leipzig; il ne pourront que gagner et beaucoup & ce contact. Sur POrgue, se servir de tous les Fonds de 4,8 et 16; sur Harmonium, jouer & octave avee le registre @); étre trés sobre de nuances et bien soutenir les sons. Sur ce Choral, est adapté un Taxtum Ergo qui, chanté @ 4 voix mixtes, est dun effet des plus saisissant S. BACH. (1685-1750) Adagio. : a @®® ska i eo SL iS T 5 vee Z Haze D. -1ai- a3 7 a oS) AG) @-0-4fonds 4844 Iclarace) aie D 36 132 NO 93, ELEVATION. Cet Andantino exige un jeu trés lié et soutenu et une grande sobriété de mances;on cherchera 4 imiter, sur Harmonium, la rondeur, la plénitude des jeux de Fond da Grand-Orgue. Adolphe Hesse fut, au siécle dernier, un des meilleurs organistes modernes de ’Allemagne; titu- laire du Grand-Orgue de S! Elisabeth, & Breslau, il se fit entendre plusieurs fois hors de son pays notamment & Paris,en PBglise de St? Bustache et & Londres, au Palais de Cristal, oi il excita Yad. miration tant comme virtuose que comme compositeur. Il a beaucoup produit dans le domaine religieux: Places @Orgue, Cantates, un Oratorio, Todie, ete. A. HESSE. (1809-1863) Andantino. @ = 76) a a 5 & G,0,(Fonds deux de 8) dolce Hues D. -183- 37 H.1828 D. 38 —Ba- NO 94. INTERMEDE. Se divisant en de trés nombreux fragments, cette phrase mélodique est dune exéeution assez difficile; our la ponetuer convenablement, on suivra bien les lisisons surmontant le chant, en les séparant les unes des autres par un tres court silence; les nuances y seront rigoureusement observées; les différentes sonorités ainsi obtenues, ajouteront beaucoup a Teffet de cette charmante pidce; le fin en sera trés ralentie et diminuée, les doubles notes trés liges. Quelques doigters seront Tobjet dune étude préalable, surtout & Ia main droite. ~ ¥. MENDELSSOHN. (1809-1847) Andante. —— o\ H 4128 D, N° 95, COMMUNION. Les oomvres de Muzio, Clementi sont dun style classique trés élégant, mais un peu seo parfois et sans grande chaleur; virtuose éminent du piano, il ne craignit pas de se mesirer avec Mozart, “en un tournoi Ertistique ou il soutint honorablement sa réputation; il exerqa une influence déeisive sur la litteratire du piano. Soit par ses compositions dont Tampleur de conception tnit pressentir Beethoven, solt par les nombreux disciples quil's formés ef dont les, plus ilustres sont Cramer, Field, Moscheles, Kalkbreuner La, piéce ci-apres, dune forme mélodique des plus gravieusesdoit étre exécutee lentement et avec beau- coup expression; les tierces sur les notes repétées seront tres peu detaches et les deux notes frappees ensemble; les traits en doubles croches devrontétre trés clairs et tres réguliers; retarder aux deux endroits Andante con espressione. & 2 M. CLEMENTI((1752-1832) i 3, indiqués. 5 i OO (RE ® Yous p= — @® H 28D 9 ,Poort@ To Tempo. P—— | — H.1128 D. —137— a N° 96. VERSET. Charmante phrase, toute de griee et de fraicheur, duue déticatesse infinie surtout dans In termin ériodes. Bien suivre les divisions de la mélodie, en séparant ses divers fragments par un trés court silence; Fever lo main gauche sur les demi-soupirs, afin de ne pas alourdir le jengul dot thre loger et délices, Dans le deucieme motif, les deux premiéres mesures, exécutées @abord mecco-forte, doivent étre répétées, en écho et piano, oux deux mesures suivantes; ilen sera de méme aux quatre mesures de la fin. Cette opposition de nuances est dun effet charmant; ne pas en tenir compte serait dénaturer lidee de Tauteur. W. MOZART.(1756-1791) Andante. ® © Ree p—= | | © 4H. 1128 D, az —138— No 97. CHORAL VARIE. La mélodie de ce Choral parait avoir été trés populaire, en Allemagne, aux XVI¢ et XVIIE siécles, car on la retrouve souvent dans les ceuvres des compositeurs de cette époque; certains en ont méme donné de nom breuses versions trés différentes les unes des autres. Les trois ei dessous sont du plus grand intérét: trés sim plement exposé par Schumann, un peu plus mouvementé avec Goudimel, ce théme de Choral entre, avec S. Bach, dans le plus savant et le plus majestueux des contrepoints. Varier la registration, afin de rompre la. monotomie quengendrerait cette méme phrase entendue trois fois avec le méme timbre. Claude Goudimel fonda, & Rome, la premiére école de musique dans laquelle vint se former le grand Pale- strina; affilié, plus tard, aux idées ealvinistes, il trouve la mort, & Lyon, lors de la St Barthelemy. Poco maestoso. BR. SCHUMANN. (1810-1856) 8 54. a 4, a 53 ® Fes, P © a ee ® nee. Ric. & Ciilp te 7 7b e ® a ® 8 Cos ©. GOUDIMEL.(1510-15' —139— cy (molto allarg. — ce tle ere —140— No 98. COMMUNION. Dun caractére gracieux, vivant, cette belle page demande une interprétation pénétrante mélangée d'une teinte quelque peu mélancolique; le mouvement n'eo est pas lent; il doit méme conserver une certaine allure, sans laquelle le morceau perdrait. beaucoup de son cachet. Ala deuxieme reprise, Je dialogue entre les diverses parties sera trés net et trés clair, malgré les changements de main indiqués, Remarquer a la dixiéme mesure, la reprise du theme initial sous les tenves du La aigu. A la findu morceau, bien faire ressortir le chant de la partie grave, auquel répondra, dans une sonorité plus douce, celui de la partie aigue. Poco andante. L. van BEETHOVEN. (1770-1827) loads 8, Bourdon 16; clav.ace.) f— | Bs D ii a5 a H 28D a6 —142— No 99. ELEVATION. ., Cette Elevation est une page de maitre & tous les points de vue; son écriture irréprochable, son.théme, tres mélodique, admirnblement développé dans toutes ses parties, en font une des pieces les mieux concues du répertoire classique dorgue. Elle ne produit tout son effet que sur le Grand-Orgue oii les changements de claviers fout si bien ressortir la phrase du début; le doigter est pour ce deruier instrument. Pour I'Harmouium, In partie de Pédale a été écrite en petites notes et une octave au-dessus. Jouer dun mouvement tres lent, avec un sentiment tres religieux et recueilli, en observant toutes les nuances du texte; retarder un peu aux derniéres mesures. FR. KUHMSTEDT. (1809-1858) Adagio. (Fonds doux, cay. ace.) a 1 5 fo © ‘(Flite 8, Bourdon 16) se 3 * Hate D —143— a Hanae D. as —144— NO 100. PRELUDE FUGUE. Ecrit & double théme, ce Prélude Fugué dénote une plume rompue a tous les exercices du genre sodlas- tiques le jouer Quasi dllegretto, cest-a-dire dun mouvement un peu décidé, afin de lui conserver tout sou caractére.” Au Grand-Orgue, Ia basse sera jouée sur le clavier de pédales. Les’dix derniéres mesures de la main droite seront serieusement étudiées a cause des doigters de substitution un peu compliqués. Moderato. CH. RINCK. (1770-1846) (Tous les Fonds et Anches du Récit) ngs D. 145 — No 101. THEME. Cette petite pidce, aux contours mélodiques charmeurs, doit se jouer assez lentement et avec beaucoup expression; deux motifs In composent; le premier sera donné piano, le deuxieme devra avoir plus de souo- rite, car il commence sur un erescendo se prolongeant pentlaiit sept mesures et dout Te point culminant est le ‘Sol’ aigu, souligne dun sf; puis revient le premier motif, ramenant, asec lui, a nuance piano du debut ele morceau sachéve sur ui 7allentando et un pianissimo. a9 Andante assai espressivo. F, MENDELSSOHN. (1809-1847) 3 1 — —s 128 D 50 — 146 - NO 102. ELEVATION. La personnalité du célébre maitre allemand saffirme plenement dés les premiéres notes de cette page magistrale dun profond sentiment musical. La mélodie qui en est trés belle, devra etre jouée avec beaucoup dame et dexpression; accentuer les notes portant le fo, 8 mesure et Fa, 13° mesure) et bien observer les crescendo et les déminuendo. ‘A cause du jeu lié, certains passages de la main droite contiennent des doigters un peu compliqués; ceux-ct,seront étudiés trés attentivement jusqu’ a parfaite exécution. Remarquer le glissando du 2° doigt. 4° mesure . Avec des jeux de 16 pieds jouer, & octave supérieure, Andante con moto. L.van BEETHOVEN. (1770-1827) 2 ee er er ® ® = ® © Pos. @ OE 4 ies D, N° 103. COMMUNION. Draspect fort simple, cette Communion présente cependant quelques difficultés dexécution dans le dorgter, principalement aux mesures 7,13, 14,15, 19 et 20, travailler ces divers passages avec soin, en com. mencant trés lentement afin de jouer sans hésitations, peu & peu, on arrivera au mouvement indiqué; celui-ci sera pris sans trainer. Jouer sur les Fonds de 8 pieds, en ajoutant un Bourdon de 16, a la Pédale. Pas de nuances, puisque le texte nen cantient aucune, un simple retard & la fin du morceau. Allegretto moderato. J. ANDRE. (1815-1880) H. 1128 D tis D. -149- N° 104. MARCHE RELIGIEUSE. Avec ses nombreux gruppetts ornant sa belle mélodie,cette Marche est trés caraeteristique la phrase musicale, dun cachet tout particulier, se développe noble et gracieuse a la fois,rappelant de loin le genre*Chorn’” par ses harmonies males et vigoureuses sur lesquelles plane un chant des plus mélodieux,i-la fagon de Tecole italvenne Bien soutemr les accords et ponctuer convenablement les fragments du chant, changer la registration A chaque reprise, exéeuter les gruppetti trég distinctement, sans en accumuler les notes les unes sur les 88 autres et Gaprés le rythme suivant Moderato. iPonds et Anches du Réo) C. GLUCK. (1714-1787) 4 ©®@ = F i Pos.et Ree. p 4, @® No 105. SARABANDE. Dans Yoriginal, ce theme est suivi de deux variations, Ia premitreycontenant de nombreuses syncopes,ra pas été reproduite ici, parce quelle eit été trop difficile pour prendre place dans ce recueil. Bien plaquer tous les accords de la main droite et lier les noires de la basse, surtout dans ta deuxiéme variation ‘Haéndel n'a'ms aucune nuance, dans ce morceau; jouer le theme mezzo.forte et la variation forte, avec Je Grand-Jeu, la main droite jouant & loctave; inir les deux phrases par un ai/argando qui sera plas accentué dans la deuxieme. La mesure’ J est une mesure simple & trois temps; Punité de temps est la blanche. Hagndel naquit & Halle,en Saxe. Tout enfant,il eut a lutter contre la volonté de son pére qui le destinait ala magistrature; il dut travailler, la nuit, dans la maison paternelle, se réfugiant dans les combles of était une Vieille épinetie. Le duc de Saxe-Weimar layant entendu, & huit ans, improviser sur Porgue, vainquit la résistance de son pére et lui fit donner les meilleurs maitres. Ses ceuvres, tres nombreuses, sont dun style noble, élevé, @un souffle trés puissant, 'allures toujours grandioses, surtout dans les ensembles. Tl compo- sait aveo une rapidité prodigicuse: quinze jours Iui suffisaient pour écrire un opéra en entier. Il reste le maitre de loratorio, genre quil aborda dans les derniéres années de sa vie et dans lequel il a donné dim- mortels chefs-doeuvre, A dix-neuf ans; un moment rival de Matheson, il se battit en duel avec ce dernier et avec un tel acharnement que sans un large bouton en métal de son habit,sur lequel vint se briser l'épée de son adver- saire, cen était fait dela vie de Haéndel G.F. HAI NDEL. (1685-1759) Maestoso. 58 4, 3, 2, @@@ Pos. et Réo. (Tous les Fonds) 000 | PEE= Hf 28D, -151- 55 VAR. IU. (a Toctaved A A a 4128 D. 56 ~ 152 N°106. ARIA. Cette page est une des plus belles de Pengolése. Le premier motif,en mineur, sera joué avec une ex - pression de profonde tristesse, le chant bien en dehors et tres soutenu:; le crescendo de la Septiéine mesure Sera fait avee une douce progression; jouer les triolets tres légérement, sans aucune dureté et ralenuir le mouvement aux deux éeraieres mesures. Le deuxieme motif, en So! majeur, est plus large: apres deux mesures forte, suivent quatre mesures dun sentiment trés doux, ramenant, @ fempo et tristement,un frag- ment de fa phrase du debut. Dans les dernifres lignes, jouer les traits avec beaucoup de régularité et finir tres doucement sur le point dorgue dune durée assez longue, ‘Ce chef-doeuvre faisait bien augurer du jeune maitre italien que la mort enleva & vingt six ans; son Stabat pour deux vorx de femmes est devewu célebre. G. B. PERGOLESE. (1710-1736) i lt rssivo Andantino. pon oeeseressioo | ®@ ® md. Ho 138 57 atempo bs = 154 NO107. OFFERTOIRE. Tres beau choral dans le mode dorien mixte, c'est.a-dire renfermant les deux tonalites grégorienne et moderne. Un grand sentiment archaique, moyenageux.en méme temps que tres religieux.se dégage de cette page sévére, sobrement éerite ala maniere des grands compositeurs de musique sacrée du XVII siecle. Remarquer le motif principal, dune (res grande simplicité, repris successivement par les quatre parties. puis le douxieme motif, mesure 14, Lraite de la meme fagon, celui-ei dans le mode dorien pur, ils sont d'un tres puissant intérét lun et lautre et forment,& eux deux, lidée maitresse du morceau a laquelle s'ajoutent dautres idées secondaires s'alliant merveilleusement & l'ensemble Certaines mesures présentent quelques difficultés de doigter, notamment aux passages on la main droite réumit les trois parties supérieures; ces mesures seront travaillées avec une grande attention.en observantirés Figoureusement la durée exacte de chaque note afin qu'll my ait aucune interruption dans le mouvement mélo- dique des différentes parties. Sur !Harmonium, jouer'a Poctave. Allegro moderato. J.S. BACH. (1685-1750) ®©O®@ G.0.(Tous les Fonds de 8 et 16.) 7 HL 1128 D. =155~ Hus D, 60 156 NO 108. ELEVATION. Cette pide, d'un style bien religieux, sera jouée cur les Fonds doux du Grand-Orgue. A la dixiéme mesure, se trouve un intervalle de neuvibme, (Sib, Do) assez malaisé a exéeuter pour de petites mains, pour plus de facilité, on pourra prendre le Stb avec le premier doigt de la main gauche, dés la huitieme mesure. Suivre un mouvement assez modéré et trés soutenu,en ne retardant qu a la fin du morceau, Travailler, avee soin, quelques doigters un peu compliqués, exigés par le Legato. ©. GEISSLER. Andante, a 5a 4 a ® ——— 6.0. plegato H. 1128 D. Hues D. 62 -158- NO109. ARIA. Le premier motif, dun charme exquis; doit étre joué avec beaucoup d’dme et aussi avec beaucoup de simplicité, car cette dernitre qualité domine dans Vensemble de ce morceau. En effet, rien de compliqué, rien de recherché, Pinspiration y est calme, sereine,.la mélodie douce, naturelle. Bien nuancer d'aprés le texte en retardant un peu & la fin de la phrase. Le deuxiéme motif exige plus de sonorité et de mouvement; comme le premier, il sera retardé dans ses deux derniéres mesures. Enfin le troisiéme motif, g¢racieux dans 5a premidre période, devient un peu sombre avec Sa modulation en Sol minevrs & cet endroit, les nuances ‘mezzo -forte et piano, rigoureusement observées, seront dun bel effet; un léger retard précédant le point dorgue, raménera le motif du début, celui-ci terminant le morceau sur un radlextando tres accusé if C. GLUCK. (1714-1787) Andante. 2 1 3 a= ® : — ® 4128 D. ~159~ 63 Hones 0, 64 -160— NO10. THEME. Cotte piéee est trés mélodique et dun tras bon style classique, le deuxidme motif surtout, aveo son rythme et ses intéressantes modulations, est trés beau et @une grande mspiration; trés heuretse aussi a terminaison contenant de délicates réponses entre la main gauche et la main droite. Jouer dun mouvement assez lent, en suivant la ponctuation; accentuer Iégérement Vaccord de sixte place aux 8% et 7 mesures, ainsi que la note formant retard, sur le premier temps des mesures 10 et 12, les traits en doubles croches seront travaillés avec soin, afin Warriver & une exécution eorrecte de ces divers passages; & la 33¢ mesure et aux suivantes, l'accompagnement en croches, sera trés régulier et trés lié et le chant, en noires, trés soutenu. Jouer trés délicatement et piano les cing mesures dela fin, en faisant le crescendo mais saus aucune exagération et en retardant beaucoup sur lés doubles eroches amenant 1a conclusion. FR. SCHUBERT. (1797-1828) Andante. i 2 4 2 ® ® (lcronis sow P espressivo @ (Be BW ates D. ~161- 6s dod J @O ovrwix cA. wer teetey ET __ 66 ~162— NO. ADAGIO CANTABILE. Mélodie trés expressive, harmome ures élégunte aux parties habilement contuites, telles sont les principales qualites de ce morceau. Le jouer d'un mouvement lent, en soutenant les notes surtout dans les passages en syncopes; le qualificutif caufabily indique suffisamment que Je eliant doit etre ms bien en evidence, sans étre cuavert par Paccompagnement; Iti vonserver trés exactement les nuances marquées. Un léyer retard sera fait & la fin des perivdes, mesures 9, 11 of 20. Donner une grande douceur aux passages eleves dus mesures 21, 22, 23 et 24, ainsi qu’ a la dernidre période dont la ter- minaison sera trés ralentie et diminuée. Adagio cantabile.(é-g9)_ A. CORELLI. (1653-1713) : $8 Vopressione © © (gee Ss awe D -163~ 67 NO112. OFFERTOIRE. Malgré son mouvement Andante, ce morcean ne doit pas étre trainé car sa melodie quelque peu enjouée, y perdrait de son daractére; celle-ci se divise en de nombreux fragments qu'il faudra Dien séparer, en levant franchement les mains, & la fin de chaque liaison; les points @orgue serout de courte durée,ex- cepté le dernier qui sera trés prolongé et précédé d'un allargando trés accusé. Le motif du debut se répétant plusieurs fois, il sera bon de changer les timbres des jeux, afin Wobtenir une plus grande va- rieté. Le motif en Si ménewr sera joué, sur l'Harmoitium, avec le registre ) en exécutant 1a main droite & Voctave au-dessus. Sébastien Bach est Pune des plus grandes gloires dont sthonore Vart musical. Aprés avoir remplt les fonctions @organiste & Millhausen, & Weimar, & Halle, il succéda & Kunhau comme directeur de la musique (cantor) & VEcole St Thomas, de Leipzig. Sur Porgue et le clavecin, Bach était dune virtuosité. prodigieuse, accumulant a plaisir les plus grandes difficultes qu'il exécutait avec une habilete 11 une aisance extraordinaires. Compositeur d'une grande fécondité, 11 a laissé de trés nombreux chefs-dieuvre @une conception grandiose, d'une largeur et @une puissance de style qui le mettent au premie: rang parmi les plus grands génies de la musique. S. BACH. (1685-1750) Andante. = ——et ®® === & A® 'g 8 col (Fonds 8 et 16) L428 D, 68 -164- (Anches du Résit) 8 sempre “3 4 84 at 5a a Ae ae 2 (Aj. Fonds 4) 82 — a — ef H ze D, occ 6 NO113. VERSET. Quelques éditions donnent ce morceau le mouvement Andante; c'est un contreseas qui détruit le caractére de grace et de légéreté de ce joli théme sur lequel Mozart a brodé d'inimitables vanor tions. De ce qui précéde, il ne faut pas conclure que le mouvement doit étre pris trés vite; loin de lay un Allegretto moderato suffit. Le ponetuation mélodique est assez patilleuse; pour la rendre correctement, 1! sera nécessaire de Pétudier avee la plus grande attention, en suivant les liaisons et les doigters. marqués, sans oublier les nuances W. MOZART. (1756-1791) Allegretto. — BN ATE Allegr, a Lb NSD a © @ (fe : = —_ 70 -166— NO114. POSTLUDIUM. Un unisson, en fortissimo fait le début de cette piécs; il servira de théme quelques mesures aprés pour la suite du morceau qui sera traitée en style @imitation; ce procédé se retrouve souvent dans les compositions de Hesse Jouer en legato jusqu’ & la 16% mesure en faisant ressortir les différentes rentrées du théme; suivent, trois accords ff qui seront trés accentués et séparés entre eux par un silence d'un temps; trois accords pp répondent aux précédents; ils seront joués & la position normale, sans le Grand- Jeu; les quatre mesures qui suivent sont identiques, aprés quoi commence une période toujours en imitations et amenant la reprise du théme initial par le contralto, a la St* mesure. Finir trés largement, A. HESSE. (1809-1863) Allegro moderato.(¢-96) 5. 3 5, Pos. 4 3 @@@ (igs deux mains & 8) @ GA Chour fF fy reer @©@® = roctewn, 3 Bes G0. Bigg poche) t t te sy ly ae pe 2 2 do 4) Gempre ootava) t = z f ers 1128 . “167- nm H, unas D. 72 -168— NO115. MARCHE SOLENNELLE. Crest par ce chosur dune trés grande puissance que commence et finit l'oratorio “Athalis” du eélébre compositeur allemand. “Tout univers est plein de sa magnificence” clament les voix, taudis que la phrase musicale devant accompagner d’aussi belles paroles, revét un caractére de grandeur et de majesté qui trans- porte Pauditeur au milieu de cet immense univers proclamant la gloire de son Créateur. Tous les accords seront vigoureusement plaqués et trés soutenus, afin qu'il n'y ait pas de vides dans les diverses périodes; & la 10 mesure, le deuxiéme motif sera joué mf et sans le Grand-Jeu jus qu’a la reprise de le phrase du début ramenant, avec elle, le ff qui devra se continuer jusqu’a 1a fin. Remarquer, a la 34 mesure et aux suivantes, les deux gammes ascendantes de la basse et du soprano, qui sont d'un trés bel effet. F. MENDELSSORN. (1809 - 1847) Allegro maestoso Vivace. 4 23, e + * ss : ©O® @ Yebiean, OOO 4, (tex Anctes) ply - 3 \: Hoanza D. 73 -169~ 4 —170— NO116. ELEVATION. Cette belle pidce du célébre organiste d’Eisenach, ville qui vit naitre le grand S. Bach, doit se jouer trés simplement, sans prétention, sans exagération de nuances, en portant toute lattention sur la mélodie que Yon ponctuera selon les liaisons du texte. Bien observer le ritenuto précédant le pont dae gue ramenant le théme du début. ‘A YOrgue, jouer sur les Fonds doux de 8, du Positif ou du Grand-Orgue auxquels on ajoutera ceux du Récit, en accouplant les claviers. Moderato. = FR. KUHMSTEDT. (1809 - 1858) ee a ; o©® Ei 2 G.0.et Réo. (Ponds 8) P @@ W118 D. -171- NO1I7. BENEDICTUS. Ce Benedictus est extrait de la Messe Solenneite en atid. Comme dans toutes les compositions de Schubert, on y retrouve ce sentiment mélodique aux contours charmeurs qui l'a fait surnommer, ave Chopin, le mustelen poste. Schubert mourut & 'Age de trente et un ans, laiseant des mutes mentees dont la valeur Vont placé parmi les plus grands compositeurs classiques ‘Avec la registration indiquée, jouer les deux mains, & Yoctave supérieure; les mesures 22,23 et suv tout 24 et 25 seront dtudiées en exercicce & cause du doigter; jouer ce morceau avec un sentiment piean et recueilli; il peut trouver sa place 'Elévation FR. SCHUBERT. (1797- Andante. CHUBERT. (1797 - 1828) 5 Se © o ® VW aK, 3 2 MW tes D. NO 118. COMMUNION. Jouer cet Adagio Cantabile dun mouvement trés lent (52 A la main)en faisant ressortir la méloaie quest tras belle. Cellect contient deux gruppetty dont voiei In réalisation: 1° FEGEEE') 20 pateae les jouer trés clairement en articulant bien des doigts. Ne pas détacher trop bri et observer trés fidéiement les nombreuses nuances sans lesquelles ce petit chef-doeuvre serait complétement dénaturé. Andante quasi allegretto. ee (1770-1827) ® ‘ ee. £ ® feria ayP dee —== ff > ® a Récet Pos eh Ho ne6 D ~ 180 - _—_—— == == = -181- 43 NO 125. ELEVATION. ‘A la mélodie trés expressive, aux harmonies colorises et pittoresques, cette page est une des plus belies et des plus connues du grand composite des “Tameuras saxs Paroles” Commencés mezzo.forte, les deux membres de la premiére phrase se terminent p/avo sur un dessin mélodique dune exquise possie. La deuxiéme phrase, plus sonore avec son crescendo et ses deux af; est aussi plus énergique, plus pas - sionnée. Puis reparait le thime du début, coupé, cette fois, par un forte et se terminant frnnquills par Theureux dessin deja entendu, mais bien plus diminué et ralent’ Jouer avec beaucoup d’expression, avec une observation rigoureuse des nuances et suivre la re- gistration marquée qui ajoutera beaucoup Veffet de ce morceau, parce qu'elle en fera mieux ressortir tous les détails. Adagio non troppo. F. MENDELSSOHN. (1809-1847) Fs 5, a, 3 z : pe une p, 86 ~1N2- NO 126. ELEVATION. Dans ce morceau, tout est digne de la plus grande admiration; la mélodie dun charme pénétrant, Vharmonie @une grande simplicité, douce, tranquille et cependant trés variée, les themes principaux re- liés entre eux par de gracieux épisodes, teat contribue a faire, de ce morceau, un vrai chef-doeuvre. Bien suivre 1a ponctuation des divers fragments mélodiques; nuancer @aprés le texte, sans affé- terie ce qui serait tout & fait contraire au caractere du morceau; mais aussi, se garder d'une froideur, dlune sécheresse qui anéantirait tout son charme. Travailler quelques passages en doubles notes, assez difficiles & rendre en Zegato, par exemple les mesures 11, 21, 22, 28, 81, 34, diet 43. Andante. W. MOZART, (1756 -1791) (Fonds dows § time Hares D, 88 - IRA TABLE DES MATIERES. Pages Pages N66 Musette, Fe maj. Couperin —3_ J N°°97 Choral Varié, Sol may. (Schumann, 42 » 67 Verset, Sol maj. Fiihrer 4 » 98 Communion, ‘Ré maj. Beethoven 44 » 68 Lamento, Sol mix. Fischer 5 |» 99 Elévation, Do may. Kilhmstedt 46 » 69 Elévation, Fe maj. Hesse 6 |. 100 Prétude Fugué, Ré win. Rinck 48 « 70 Andante, Mi min. Fischer 7 | - 101 Theme, Mib maj. Mendelssohn 49 » (1 Communion, Do mix. Mozart 8 | - 102 Elévation, Sol maj. Beethoven 50 » 72 Antienne, Fe maj. Méhul 9°]. 108'Communion, Do maj. André Br » 3 Elévation, Fe maj. Hesse 10 |. 104 Marche religieuse, ot maj. Gluck 53 » 74 Antienne, Sot maj. Schubert. © 11 |. 105 Sarabande, Re win. Haéndel 54 » 5 Adagio, ‘Si min, Corelli min 106 Aria Mi min. Pergolése 56 » 16 Bénédiction, Fa maj. Fischer 14 | » 10% Offertoire, Re mid, Bach 58 n UT Ave Maria, Sih maj. Schubert 15 » 108 Elévation, Fa may. GeiBler 60 » 18 Fughetta, Le maj el | 109 Aria, Sot aj. Gluck e » 79 Entrée, Mi min. Pachaly 110 Theme, Fa moj. Schubert 64 » 80 Larghetto, Re maj. Haéndel 111 Adagio cantabile, Sof min. Corelli 66 » 81 Elévation, Re min, Rinck 20 | » 112 Offertoire, Re maj. Bach oT » 82 Terzett, RE maj. Mendelssohn 21 | . 113 Verset, ‘Re maj. Mozart 69 » 83 Priére, La maj. Kiihmstedt 23 |» 114 Postludium, Do maj. Hesse 70 » 84 Antienne, Fa may. Diabelli oy » 115 Marche Solennclle, Do maj. Mendelssohn 72 » 85 Andantino, Sof min. Hesse 25 | » 116 Etévation, Ré maj. Kiihmstedt 74 » 86 Offertoire, Sol maj. Hummel 26 | » 117 Benedictus, Sol maj. Schubert w » 8% Interméde, Fa may. Gluck 28 | » 118 Communion, Sof maj. Beethoven 76 » 88 Communion, Fema. Schumann 29 | » 119 Elevation, Do mix Albrechtsberger 78 » 89 Elevation, Sih. Haydn ai | » 120 Prélude Funtbre, Do mix. Chopin 79 » 90 Aria, Mi min. Haéndel 32 » 121 Verset, Re min, Mendelssohn 80 » 91 Communion, Sol maj. Haydn 33 || » 12% Communion, Mi win. Weber at » 92 Choral, Mi min. Bach 34 |» 128 Communion, Lab maj. Beethoven a2 « 93 Elévation, La mix. Hesse 36 |)» 124 Communion, —R¢ maj. Beethoven 83 » 94 Interméde, Sol maj. Mendelssohr 38 » 125 Elevation, ‘Fa maj. Mendelssohn 85 » 95 Communion, Sr moj. Clementi gg_|| » 126 Elcvation, La maj. Mozart 86 » 96 Verset, Femy, Mozart 4 I ee Hans pe POUR L'ORGUE OU L'HARMONIUM COLLECTION “Les Maitres de l’'Orgue” Le but de entte collection est de mettre & la porte du grand public les ches-c'nuvee souvent inconnus, des grands maitres de Vorgue On eroit trop gener fretrumente dont ne sont poureues que les cathedrals, mers que ces pitces signees des noms les plus cllbbres exigent des qualits que posstdent seul les profesional, eu et ‘On sapercevea que dans is grande morité des casi en eit rien, Toutes les ceuvres contenues dans les 2 volumes ci-dessous déssnes (aut 2 sur 112} peoent Etre joudes a harmonium et la plupar” ne nécesstent pas. des dons reserves aux virtuosest au contrare #) toMtes emandent du godt, et soiny du" respect Toutes peuvent tre oordées par Ia majorié des organster, (On notera de plus quis sont pareitement adopites aux exigences de la liturge. FELIX RAUGEL LES MAITRES FRANCAIS DE L’'ORGUE aux XVI*, XVII* et XVIlI* siécles 2 Volumes Préface de Ch. M. WIDOR, de Institut Choque : 50 pitces pour Orgue ou Hermonium, 100 TABLE DU PREMIER VOLUME Henry ov Mont (1610-1684). organiste de Saint-Paul. — Pee tu com Masincuat. — Daw pites em ut majeur Mosano, — Rist de cromorne, Pile en wt majeur Cotannoxsbnes (vers 1602-1672). — Sarabande on ut majeur. Ericnne Riciaro (1669). ~ -lllemande. Sarabande Nicolas Groautr. (vers 1625-1707), organise de Saint-Honoré et de Ssiat-Nicolatedes-champs. —~ Prdlde du ¥" ton GW 1). = Prelude die? tow (we 2) Nicolas Lz Baavs (1630-1702), organiste du Roy et de Salat-Merny. — ‘Prelude et fugue sur Te Kyrie = Cunetipotens ».~ Offertoive sir » iio fe» Noel» Lasse paste vos bstes ».~ Nod» A la venue ‘De Nodls-~ Noel = Pour Pamour de Marie» Guillaume. Gabriel Nivens (1617-1714). organiste de Saint-Sulpce ralude cu 1 com. ~ Race de dx humaine (1 ton). Deus prédas ‘du 1 tom trasposts en ma ~ Prélude du 3° ton. ~ Duo di 3" tom Rect de cromorne di 2” ton. ~ Pleinjeu du $° tn. = Duo du 6 ton {ranipordon sol. ~ Prdude du 6* tom eranipor en I. Gilles Juruten (x650-1703), organist de la cachédrale de Chartres. — ‘Pralade dus" ton. ~ Polude du ton. ~ Fantaisie chromaigue. ~ Fugue sur Ave mais stella, ~ Tro di 9 ton.~ Probe da §* to. — Dualogue 5° ton sur les Grands: ~ Fugue du 6° tn. = Baise die rompette 3° to segues Bowers (1650-1706), organiste de le cathédrale de Roven, — ‘Grand pleinjeu dst tom. = Tri 3 dau devs a °° tone = Dea pilcer du’ ton" Prilude, Résit de Tiare. ~ Dislogue on fugue thu "ton. ~ Dialogue de eos Paine du tom Nicolas De Greawy (1671-1703), organiste de la baslique de Ssiat~ Denis et de la cathédrale de Reims. —~ Duo du 4° tom. ~ Trio de ton. ~ Dialogue du ton. André Rousox (} 1736), organiste de Vabbaye [Sainte-Genevidve. — ‘Deve pce du 2° ton’: Tei en passacaille, Vert du 2° ton. Jean-Frangois Daxoeiey (1682-1738), organiste de Saint-Merei. ~ ‘Fugue ur « Ave mars tela as Steet (t 1754), onganiste de le cathédrale de Troyes, — ‘Pits en forme dallomande. ~ Prélude en rol. ~ Deus sorebandes. Louis-Claude D'AQUIN (1694-1772), organiste de la chapelle du Rei, ‘de VEglse Saint-Paul et de Nowe-Dame. — NodT sur ls flies aude Bataasras (1727-179), organiste de Stint-Roch et de Notre- ‘Danie. — Noe! « Joueph ert bien mane ~ Noel vd le venue de Ned Guillaume Lascavx (1740-1831) organste de Saint-Etienne-du-Mont, Fugue de POffie du Trir-Somnt Sacrement Louis Séjan (1786-1849), organiste de Ssint-Sulpice et de Ssint- ‘Louis des Invalides. ~~ Prelude et Pages sw te Kyrie du 1° ton de Howry di Dont. Ni ‘TABLE DU SECOND VOLUME B, Aramount, — 9 vst du Magma du 8 ton (153. Enuche go Cagpncy (igy-seons fe de te cupete da rt Tene 1 Fama Fonition a Sube Reagent Jean Trou (16-169) npn den che de Ronen =~ Ec che se CCpces Racer orgs de-D, de Paris de 61681643 enviton — ‘Dot dat GO Fone Jean aes, engine de Stn Sera, — Pile «pour sander Taco arb nat 0) enty bu Mow, ~ dllnande pour Pogue (1657 Tous Cooreun (vers 12-61 onite de Sta-Gere ‘has Francois Roane, orgs de Viglse ds Petit-Pives (Nete- Dine eee Rea en mina (ceo. Guilsune Gabriel Niven. ~ Rac de somome de 1° tm (3665 Nicolas Gionur. — Fagus o ewer le Rie Contin" Nicolas La Bhoce — Noe! Une Vinge pucle = Na « Ob fe tira reas Joneph ot Raps (593-1678), organse du ri Louis XIV. — "Almonds mies onan nt mdr JeenHenl 'aseumen (cg-t69h. opie du ue Ean ce Beas SN, Seo al Ry a a nae hate edn, Jean Nicol Georoy ors de ait Nicola-du-Chatdonne.— Bre Rae Fag ae Pps Dock sto pine Socques Bovine = Plan cont tom Nicol on Grn. —~ Distgu de tes pur tation [Andr Rass Chie dele mae dn sao hao Touis Manenosn (e179), ops dela Chapelle Ral et es Conc fond Pore ine) ‘Guaprd Conners (109), organise de Sun Herbind de Rouen. — lacs Bor Sade fers se Kos Rt oe oor Bctsands Deserts Cre pio. Pie Mace, oraniste de a college de Ssit-Quenin. — Grand jeu (1708). Nicola Chunoty (16761749, copie de San Sue, — ‘Sega ta ttNon go Sone Sea de Soper ou Se crc eh Cures Poy, ogi de Suint-Honort de 1708 & 1782, — La ade alu @ dee cast 7 eure Devon (1739) organse de Sunt Darthlomy. ~ Nod Sua be meta tjeeh = Nos! + Une jem pale» ~ Nod!

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