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    “enspm ™ ‘omumethoorme ieee TRAINING Exploration & Production - Explitation TRAITEMENTS DES EAUX DE PRODUCTION ~ EMULSIONS ET PRODUCTION = Formation des émulsions = Déstabilsation des émulsions.... - Caracterisation ~ Granulométre ... Il ~ LES DECANTEURS SIMPLES ...... nnn ~ Bourbiers, bassins aménagés = Bacs de décantation = Sump caisson - Bassin API ou chenal de décantation Ill - SEPARATEURS COMPACTS = Domaine d application = Principe et fonctionnement = Paramétres de dimensionnement Construction = _ Régulation et opération = Séourté IV - FLOTTATEURS = Domaine dapplcation os = Principe, fonctionnement et types dappareis Paramétres dimensionnant et caractéristiques = Exploitation soon = Sécurité V_- HYDROCYCLONES DE DESHUILAGE = Domaine d'application = Princoe,foncionnement et types dapparls Peramete denon et coractssiqus = Exploitation .. + Sécurité EP -EXPIAF -20020_A.F-Rev.2 © 2008 ENSPM Formation Industrie - IF Training ororoo7 a, EMULSIONS ET PRODUCTION. La production d'hulle brute est un processus pariois compliqué. Plusieurs variables doivent étre prises en considération dont: la formation géoiogique productive, a pression du réservoir (image commode de son énergie), les activités des gas-cap et des aquifres, les caractéristiques de hulle (masse volumique et viscosité), les migrations de fines, les teneurs en eau et la composition de cette eau, les probiémes de dépdts et les risques de corrosion, les teneurs en gaz acides (CO2, HS), les nalures asphalténiques ou paraffiniques des huiles et la présence et la sévérité des émulsions. Les émulsions sont une des causes majeures de la cificulté du traitement sur les sites de production, tant Pour la déshydratation des bruts avant commercilisation que pour déshuiler les eaux de production avant rejet dans le milieu naturel ou réutlisation Le déshuilage des eaux de production requiert la mise en place 'équipements spécialisés et Iutlsation de traiterents chimiques spécifiques essentillement & cause de la présence démulsions huile dans eau (cite inverse : 'eau consttue alors la phase continue et Ihuile la phase dispersée), 4 FORMATION DES EMULSIONS Le brut est le plus souvent produit associé avec de eau dite eau de gisement. Durant tout le processus de production le brut est soumis 8 une agitation parois intense qui transfert de énergie vers le fuide et qui disperse une phase dite dispersée dans autre appelée phase continue, Cette dispersion est plus ou moins fine (taille des gouttelettes de la phase dispersée) en fonction des viscosités des fuides en place donc des conditions P et T au moment de Vagitation et des tensions de surface générées, Les composés chimiques autres que les alcanes présents dans les bruts sont de types variés, des hydrocarbures a chaines droites & des composés polycycliques comportant des hétéro atomes. Ces composés présentent des solublités variables allant des solubles eau exclusifs aux solubies hulle excusifs. Cest cette palette de solubiités qui intervent avec d'autres facteurs dans la stabilisation des émulsions formées par agitation Trois conditions sont indispensables pour former une émulsion plus ou moins stabilsée ~ faible solubilité entre a phase liquide dispersée et la phase liquide continue, = agitation capable de disperser une phase dans autre, - présence d’agents stabilisateurs présentant une solubiité partielle dans chacune des phases Llabsence de tensio-actif stabilisant conduit a des émulsions trés instables qui « se cassent » et décantent facilement de par importance du phénoméne de coalescence qui prévaut en l'absence de stabilisant. Sans rentrer dans les détails, on peut defini la stabilisation d'une émulsion comme arrangement de molécules orientées qui se disposent en couches concentriques autour d'une gouttelette de la phase cispersée. Les deux facteurs les plus importants sont les forces dnteraction polares et la structure des molécules (forces de Van der Wals et de London). A réquilibre et sous réserve d'une agitation suffisante la taile des émulsions (diamétre médian des gouttelettes de la phase dispersée) est gouvernée par le temps, la température et surtout le rapport des masses entre phases. En d autres termes on peut assimiler la stabilisation des émulsions comme une géne a la coalescence des gouttelettes de la phase cispersée, ce qui explique linfluence de la concentration par la rmulipication des chances de contact et la consommation des tensio-actfs, et celle du temps car la coalescence nécessite du temps, pour que les forces qui s'exercent sur le film inter-facial aménent son étirement puis sa rupture. La décantation qui consttue 'étape suivante est également consommatrice de temps. DESTABILISATION DES EMULSIONS Une émuision hulle dans l'eau est caractérsée par des gouttelettes dhuile entourées par plusieurs ‘couches de surfactants, qui présentent le plus souvent vers la phase continue eau des groupements cchargés négativement. La phase continue eau apporte des cations pour maintenir la neutralté. Ces ‘charges cationiques sont toumées vers Textérieur et donc accessibles & des ions introduits dans le systéme pour déstabliser 'émulsion par un changement de la conductivité de cette phase exteme. Des sels métaliques mutvalents comme certains sels (sulfates exclus) de fer (Fe), zinc (Zn), étain (Sn) ou aluminium (Al) ont été utiisés assez largement par le passé. Linconvénient majeur est leur tendance a la formation de « boues » d'hydroxydes (forme de gels) associées a la phase huileuse. De plus, certains de ces sels présentent une toxicité inacoeptable, Il est apparu évident que les poly-sels organiques qui présentent une bi-solubilité dans les deux phases sans générer massivement des hycroxydes représentaient des produits idéaux. Le facteur «densité de charge » (ratio charge / masse) étant prépondérant, les polyamines @ fortes densité en fonction amine sont des candidats de choix. Les produits obtenus par polycondensation présentent une forte densité de charge associée & une excellente capacité a ére dspersés dans l'eau De plus, lorsque des poiy-amines inéaires bifonctionnelles 4 haut poids moléculaires sont ajoutées eau pour déstabilser une émulsion, elles ont tendance & coaguler et cette coagulation entraine a floculation des gouttelettes d'huilelibérées de 'émmulsion. La récupération de Ihuile sen trouve facie. Une tres grande variété de copolyméres est fabriquée et proposée par les chimistes et ces « bases » (une douzaine) servent & la confection de formulations commerciales adaplées au cas par cas (mélange de différentes bases dans des proportions adaptées aux stabilisants présents dans le brut) CARACTERISATION Pour caractériser une émulsion hulle dans Veau il faut connaitre ~ les caractéistiques générales : P, T, pH, débit, regime ’écoulement, gaz dissous (P, T de dissolution), les conditions de formation et historique de émuision (y c. nature des stabilisants), = les données relatives a la phase continue eau : salnté, viscosité et masse volumique (P,1), HC solubles. = les données relatives a la phase dispersée hulle: composition, viscosité et masse volumique en ~ les données relatives & 'émulsion : tension de surface, concentration et granulométie de la dispersion NB. : dans la suite a plupart du temps le terme « eau » signifiera : phase eau de eau de production et le terme « huile » signifier la fraction hulleuse des eaux non solubilsée dans la phase eau a P et T. GRANULOMETRIE, Lune des caractéristiques essentelles d'une émulsion huile dans l'eau est avec la concentration en hulle, la distribution granulométrique de la phase dispersée huileuse, ou « granulométtie » qui représente la distribution des diamétres des gouttelettes d'huile assimilées & des sphéres. Lilustration classique est la courbe granulométrique soit en difféentele soit en cumulée. Une distribution standard classique étant représentée par une courbe dite de Gauss. Les eaux de production ne présentent que rarement des granulométries purement gaussiennes. Ii reste cependant commode de représenter une dispersion par un seul chifre dit diamétre moyen ou diamétte représentatif moyen ou représentatf En effet, nous verrons que la meilleure fagon de définit le domaine d'application et leficacité d'un équipement de déshuilage est de le considérer comme un séparateur capable d éliminer de la suspension les gouttelettes supérieures & une certaine talle encore appelée giametre de coupure ou seull de coupure. lly @ plusieurs definitions du diamétre moyen représentatif,certaines conduisent & des déterminations aisées et d'autres le sont beaucoup moins : - sila distribution est gaussienne on utilisera le diametre correspondant a la médiane, - lamoyenne de Sauter que l'on rencontre dans beaucoup de publications scientifiques ou d az qui exprime le diamétre d'une particule qui le méme ratio de surface & la masse que l'ensemble de Ia population 32 oa (th) * Xo (A)?* Xe + le diamatre correspondant au volume médian ou dm qui ne présente qu'un intérét pratique de facilité de détermination cari correspond au point miieu dune courbe cumulative, = pat analogie avec les équations utiisées dans les calculs relatifs @ la séparation solideliquide il est parfois utlisé le ds» qui représente le diamétre d'une particule qui aurait tune probabilté de capture de 50%, = dans le calcul des efficactés des hydrocyclones de séparation liquide-liquide on fait intervenir le dr plus représentatif des populations des cispersions lquides, En fait, cette détermination dun ciamétre moyen est aticille et il faut rester conscient qu’aucune rest vraiment satisfaisante car incapable c'exprimer les propriétés des particules qui présentent un iamétre plus petit ou plus gros et qui font partie de la population étudiée, lest utile de se rappeler pour des calls pratiques que dh =~0.8* dun et que les plus grosses particules ont des ciamétres, nae ~ 3 * doe Granulométres De nombreux appareils ou équipements existent sur le marché souvent dérivés d'appareiis destinés aux mesures de tailles de soldes dans des liquides. Les techniques les plus empioyées sont la dffractométrie aux rayons laser, les mesures des surfaces projetées et Ia conductimetrie (Counter Coulter) lly a des différences entre les apparels utlisables sur le terrain, et ceux qui ne sont utlisables qu’au laboratoire. En général, les apoareis chantier sont limités en gamme de talles de gouteletes mesurables (souvent 2m) alors que les équipements labo permettent des mesures jusqu'au dxiéme de um, En pratique, les émulsions hors de lendroit étudié (portion de tuyauterie par exemple) ne sont que rarement stables, et varient énormément lors des transitores. Dans nos domaines et hors les cas de recherche sur des émulsions crées au labo, il n'est pas envisageable de transporter des chantilons sauf pour des émulsions trés partculiéres trés stabilsées (cites « mousses au chocolat»). [Quel que soit le type de granulométre utlisé, la compétence et Thabitude de Vopérateur sont irimordiales et ce surtout sur site de production. Il est en effet trés facile de modifier 'émuision entre le Point de prélevement et la cellule de mesure ou de mesurer des bulles de gaz libérées par chute de pression. Lopérateur doit connaitre et le process sur lequel est effectué la mesure et la méthodologie de la mesure. LES DECANTEURS SIMPLES 1. BOURBIERS, BASSINS AMENAGES a) Domaine dap 4+ Implantation Implantation : On-shore Un bourbier d'eaux huileuses peut étre aménagé prés des installations de production isolées pour recevoir, stocker et décanter les eaux huleuses, Dans une chaine de traitement des eaux, les bourbiers ou bassins aménagés sont employés pour un traitement de finition et pour assurer la sécurité des rejets en aval des bassins API, implantation d'un bourbier doit respecter un périmétre de sécurité et les régles de proximité en fonction des autres installations. Les régles dimpiantation et périmétre de sécurité sont disponibles dans les standards techniques des opérateurs. 2- Conditions d'exploitation Ce type d équipement peut recevoir des eaux huileuses trés différentes selon leur origine : fides procédé dont principalement des eaux de production provenant des operations de production ~ sures puis, les caves de puts, + les gares racleurs, = les capacités et équipements de production, etc. Equipement ouvert de grande surface. Souris au climat ocal (gel pluie, vent, ensolellement..). ‘3+ Son réle dans le traitement des eaux Traitement de déshuilage des eaux de production par gravité simple (différence de masses volumiques entre eau et hui) Organe de sécurité avant rejet ou injection des eaux dans cas trés partculiers de puts poubelles, b) Principe et Fonctionnement Un bourbier constiue un lieu de collecte ou seront mélangées des eaux huileuses issues de diverses provenances Il est alimenté en discontinu (bourbier fermé) ou en continu (bourbier ouvert). Sa grande Capacité permet dobtenir un temps de séjour assez long (de quelques jours a plusieurs semaines). Les eaux huileuses y sont séparées par décantation simple. ‘Sous effet du vent dominant, les hydrocarbures se rassemblent souvent en un point précis du plan dieau et peuvent alors étre « écrémés ». Les dispositifs de récupération sont variés et adaptés & la localisation du tourbier. L'huile décantée est collectée par tambour oléophile ou par goulate et aspiration dans une citeme sous vide par exemple. Ces hydrocarbures sont alors recyclés en production ou mis en destruction dans le cas des paraffins en particulier. Dans |e cas des bourbiers de forage isolé, le rejet des eaux dans le milieu naturel , s'il est autorisé, n'a lieu qu’aprés analyse et en fonction de la charge polluante maximale admissible par le milieu récepteur etil est effectué en régime discontinu Dans le cas des eaux (ré}injectées dans un puits poubelle, le bourbier est équipé d'un disposi’ aspiration d'eau consttué par un puits avec pompe immergée & 0,5 m du fond environ. Les eaux sont pompées dans ce puis et envoyées & laspiraion d'une pompe de (r8)-injection. Ces transfers se font le plus souvent sous contréle des opérateurs de production et aucun dispositf de régulation nest installs, ) Paramétres de dimensionnement Les dimensions et le nombre de bourbiers d'un site dépendent des contrantes réglementaires et des caractrisiques locales dexplitaton, nous distinguerons deux approches de dimensionnement suivant a destination finale de Teau,(r8)injecton ou reat Dans le cas de la (ré)-injection, le rble du bourbier est détre une capacité tampon et de sécurité. Le bourbiersert de capacité de stockage en cas de probiéme sur le traitement ou sur le cicult dinjection. La capacité de sécurité nécessaire est déterminge en fonction cu nombre de puits hycratés, des volumes d'eau, du nombre de puts injecteurs et plus généralement du type dinstallaton et de sa localisation. Une base de calcul de 24 & 48 heures sauf cas particulier est en général retenue. Un_ bourbier placé en aval d'un traitement principal avant rejet dans le milieu naturel a un réle de finition, et de sécurité. Son dimensionnement tient compte des débits et du temps de séjour jugé niécessaire pour obtenir une décantation de hulle la plus compléte possible, En premiére ‘approximation, une capacité de 24 heures de production est une base de calcul souvent utlisée dans le cas de faibles profondeurs d'eau. Un bourbier associé a une installation de production isolée a une capacité qui dépend du débit des eaux huileuses, du climat, de environnement immeédiat, de la fréquence des interventions possibles et de la destination finale de Veau. Le dimensionnement des bourbiers reste trés empirique et fat largement appel & lexpérience du terrain En traitement de frtion, plusieurs bourbiers sont placés en série et les transferts se font par gravié, avec des dispositfs de tubes plongeants permetant disoler les huiles décantées dans chaque bourbier (ou compartiment. 4) Construction Les bourbiers sont des ouvrages terrassés partielement bétonnés ou non. Ils doivent étre parfaitement étanches et protégés des ruissellements. L'étancheité d'un bourbier est réalisée le plus souvent par la mise en place d'une couche d'argile ou d'une feuille plastique (iner) imputrescible LLimpiantation des bourbiers doit tenir compte des périmétres de sécurité et de géne olfactive qui sont des parametres 8s importants car les bourbiers sont souvent isolés et loin du personnel de production. @) Régulation - Opération Le bourbier «isolé » ne comporte aucun systéme de régulation car il n'est qu'un simple stockage eaux en cours de décantation. Le contrdle des niveaux et des masses d'hulle en surface se fait par Une surveilance des opérateurs et les opérations de dépotage et de vidange se font manvellement Par défntion il fonctionne en « batchs ». Sie bourbier fait patie d'une chaine de traitement d'eaux de rejet, le débit d eaux huileuses ne fait pas objet dune régulation partculére, la sortie des eaux traitées se fait par gravité, et le niveau du bourbier est la cdte du tube émissaire de sortie. Son fonctionnement est alors continu. Les opérations de ramassage de Ihuile sont décienchées manuellement ou par un timer. f) Sécurité Le bourbier implanté dans un périmétre de sécurité par rapport aux installations, devra en plus étre non accessible de Vextérieur que ce soit par des hommes ou des animaux (enceinte cidturée et fermée 8 c8). Les interdictions d'accds et de déversement de produits non contrélés seront clarement signalées ainsi que le risque dincendie. En localsationsisolées la sécurité des bourbiers est un probleme majeur, etla remise en sécurité du site d8s que les opérations de production sont terminées est une obligation. BACS DE DECANTATION a) Domaine d’application 4+ Implantation Implantation On-shore ou plus rarement Off-shore. Dans une chaine de traitement des eaux, les capacités de décantation sont en général employées comme traitement primaire en amont d'autres équipements de désruilage, ou isoées. Dans un centre de traitement pétroler (terminal de production), ils peuvent étre utlisés en cuvette de réception en amont de la chaine de traitement pour décanter eau libre & 'arivée dun pipe (ex : baos RBT & DJENO), ou en aval de la chaine de traitement pour effectuer le déshullage final des eaux. ‘Sur les FPSO et les tankers, des compartments spéciaux peuvent étre réservés au traitement des ‘eaux huleuses par décantation simple. 2- Conditions d'exploitation Ce type d'équipement permet a séparation d'émuisions non stablisées. Le diamétre de coupure des décanteurs simples est le plus souvent supérieur & 150jam, mais peut étre inférieur pour des conditions. favorables (temps de séjour important et température élevée), Ezquipementfermé, a tit fixe ou fottant pour les bac, il accepte des fudes faiblement gazés, pouvant contenir des gaz corrosifs tels que HzS ou CO. Des spéctications procédé particuibres caractéistiques du fuide définissent les ggométies, les types de matériau, et les précautions liées a la toxicté des fuides ou & leur tension de vapeur dans le traternent des eaux. ‘+ Traitement primaire des eaux de production dans une chaine de déshuilage (rarement offshore) + Traitement principal sle temps de séjour est suffsant. + Cuvette de réception (terminal on-shore) ou bacs de décantation stockage terminaux, ») Principe et Fonctionnement Le décanteur est une capacité rarement sous pression qui permet la séparation des deux liquides par decantation simple. Les gouttelettes d'huile dispersées dans la phase aqueuse rejoignent la surface par différence de masse volumique : la phase huileuse séparée est recupérée par des dispositis d'écrémage. Inversement les gouttelettes d'eau dispersées dans la phase hulleuse descendent vers le fond du bac d'ol eau est purgée. Uslisée en cuvette de réception la séparation (continue ou discontinue) est suivie par les soutrages des deux phases, hulle est diigée vers le traitement complémentaire de déshydratation dessalage et eau vers le traitement de déshulage avant reet. Le départ dhuile se fait alors avantageusement par tune goulote lottante. Le fonctionnement d'un décanteur est souvent discontinu (remplissage, décantation, soutrages), mais il peut étre utlisé comme un « Wash Tank ». Ce demier est un bac avec une arrivée & mi-hauteur ‘muni d'un dispositf spécial de réparttion, une sortie d'hule fixe en partie haute et un drainage de eau en fond de bao. Le wash tank est la fois un élément du traitement dhuile(séparation) et du traitement des eaux de production, ) Paramatres de dimensionnement. Les parametres dimensionnant un décanteur sont és aux conditons d'exploitation (débit, pression, température.) aux caractéristiques des deux fides, & la granulométrie de la dispersion a trite, aux -péctfcations de sortie et aux contraintes locales (poids, encombrement, localisation... La géométrie de la capacité et surtout les dispositifs dentrée et de sorties des fuides font Fobjet de specifications de procédé partculéres. Liobjectf principal étant de minimiser les risques de ré-émulsion et de favoriser et la coalescence et la décantation, Le dimensionnement se réduit ensuite & définir un temps de séjour minimal, temps de séjour qui ‘permet le calcul du volume du décanteur qui induit ses proportions. Utiisé en traitement primaire de déshuilage, le temps de séjour varie classiquement de 6 a 30 minutes. Dans les terminaux, les décanteurs utiisés en cuvette de réception ont des temps de décantation de plusieurs heures. Dans les bacs de stockage, le temps de séjour peut atteindre plusieurs jours, Dans les Wash Tanks, selon les caractérstiques des fluides et les spécifications requises, le temps de séjour est réparti entre hulle et Yeau par le posionnement de linterface. Globalement on travaile sur tune & plusieurs heures. Le posiionnement de interface est obtenu soit de manigre hydraulique par lun déversoir sur la sorte eau associé & une élévation fixe de la sorte hulle (systéme « florentin »), soit par une boucle de regulation de niveau dintrface pilotant une vanne de sorte eau, 4) Construction Les conditions Pression et Température, la corrosivité du fluide et la toxicite des gaz sont des paramétres essentils pour la construction et le choix des matériaux. Un décanteur n'a a priori pas de forme spécifique, mais pour des raisons de construction, au-dela dune ceriane tale, a forme « bac » cylindrique est généralement adoptée. Un décanteur est constitué d'une capacité ayant une entrée et plusieurs sorties. Le fide entrant alimente généralement le séparateur en son milieu. Les disposiis de répartiion du mélange sont adaptés & la fonction de séparation et aux teneurs @ traiter. Dans tous les cas la vitesse du ‘luide y ‘compris dans les ouvertures de dispersion doit &tre constamment ciminuée pour évitr le cisaillement des gouttelettes, La phase hulle est évacuée en partie haute par un disposiif de récupération des hydrocarbures (tambour oléophile, goulotte fotante), voire une simple sur-verse et la phase aqueuse en parle basse du décanteur par une tubulure ou un systéme « florentin ». Une ligne de purge en fond de bac sous le niveau de sorte d'eau permet le drainage des boues (sédiments huileux et produits de corrosion). Des quipements interes sont parfois installés pour évier les perturbations provoquées par les vitesses entrée ou de sorte (piaques brise-et d entrée, systémes ant-vortex de sortie), ou parla convection naturelle (chicanes). La décantation peut-étre considérablement améliorée de deux fagons ~ pour les bacs de déshuilage par la mise en place de serpentins de coalescence en ligne (SP PACS systéme breveté) devant le bac lu-méme, = pour les bacs de déshydratation (cuvette de réception) par une alimentation tangentielle qui met la masse en légere rotation, avec une récupération de Ihuile au creux du vortex ainsi rb, = Des dispositis ¢'évacuation des gaz ou de blanketing sont impératifs dans tous les cas our des raisons évidentes de sécurité 10 @) Régulation - Opération La réguiation de la séparation se fait parle niveau de V'interface qui doit étre maintenu relaivement Constant (suivant Iéquipement de traitement qui est en ava). Cette régulation peut étre statique (en particulier dans les fonctionnements séquentiels), soit ative (vanne de régulation...). Pour permettre ou améliorer la séparation, des produits chimiques peuvent étre injectés en amont de "equipement. Leur concentration est généralement de 5 & 20 ppm par rapport au debit total. En cas de revamping de Tinstallation, cette injection permet aussi de traiter un débit pus important dans le méme equipement (reduction du temps de séjour). 4) Sécurité Les systémes de séourité @ mettre en place dépendent des conditions d'exploitaion et du classement de la zone implantation, Dans tous les cas, les cispositifs classiques de niveaux dalarme haut et bas ou de défaut de blanketing font partie de la panoplie de ces équipements. Dans les centres de traitement et les terminaux off-shore, des merions en terre sont fagonnés autour des baos pour former des cuvettes de rétention, En offshore, les fuites et égouttures sont récupérées dans des bacs & égouttures reliés au réseau de drains ouverts. Les dispositfs classiques de lutte contre fincendie et eur mise en ceuvre sont évidemment prévus. SUMP CAISSON (cf planche 1) a) Domaine d'application Un « sump-caisson » est un déshuileur gravitaire immergé installé sur une plate-forme en mer; i colecte les effluents du réseau des drains ouverts et assure leur traitement avant rejt. ‘+Implantation Implantation offshore exclusive Constitué par un tube vertical soliaite du jacket, immergé en parte dans la mer et équipé de dispositfs spécfques d'évacuation de eau et de collecte des hydrocarbures décantés, le sump- caisson est spécifique de la plupart des plate-formes offshore, Cependant, dans certains cas ce dispositf n'est pas autorisé compte tenu des dificultes de contréle des effluents 2- Conditions «exploitation + Equipement bien adaplé & la séparation des effluents faibiement ou non émulsionnés ayant perdu leur fraction Iegére. Le sump-caisson peut retenir des gouttelettes chuile de diamétre supérieur & 150 microns, + Peu sensible aux variations brutales de débit, mais limité en debit. + Lors dlun Arrét Général Production (AGP) le sump-caisson reste en fonctionnement de part sa Conception (équipement statique, capacité importante) et de son positionnement en point bas (alimentation par gravite). " 3. Role dans le traitement des eaux + Réception et séparation des effluents collectés par le réseau de drains ouverts (eaux de pluie, eaux de lavage, eaux essais incendie... + Equipement de sécurité environnement, il est a demniére barriére avant la mer en cas de déversement accidentel dhydrocarbures (bas & égouttures), + Récupération et recyciage des hydrocarbures séparés vers la production via la cuve de purge. + Rejet continu & la mer de la phase aqueuse, en partie basse. b) Principe et fonctionnement Le sump-caisson assure la séparation des phases liquides (huile + eau) par gravité. Les fuides arivent au sump par deux lignes plongeant& quelques matres du fond = une ligne de collecte des drains ouverts une ligne pour les effluents de la cuve de purge (trop plein , purge manuelle de fond ..) Les fides séparés sont évacués en discontinu pour Thuile et en continu pour feau = Thuile est collectée par débordement via des orifices placés au-dessus du niveau le plus élevé de fa mer dans une capacité interne du sump. Elle est ensuite reprise par pompage vers la ve de purge, Ce pompage est seer une régulaton de niveau dana capac = eau est évacuée a la mer en partie basse du sump pat un tube d'évacuation limitant par restriction influence des vagues, ) Paramétres de dimensionnement Le paramétre de dimensionnement principal est le diamatre a partir de estimation des volumes instantanes deffluent pouvant étre envoyés au sump caisson et conduisant & une vitesse de leffuent dans le sump compatible avec une bonne décantation, La profondeur est fixée par les conditions locales de profondeur d'eau; Le ratio de la profondeur immergée et de la hauteur hors d'eau dépend dela masse volumique de Ihuile. Plein dhuile il est impératf d'eviter les débordements, Ces volumes doivent tenir compte de tous les apports d'eau du réseau de drains ouverts mals aussi des lignes de trop plein de la cuve de purge et des bacs de produits de traitement 4) Construction Un sump caisson est construt 4 pati d'un riser tubulaire constituant le corps du sump caisson Une réduction de diametre est prévue en fond du sump caisson pour permettre evacuation de l'eau séparée (tube d'évacuation) Les effluents pénétrent dans le sump par des piquages connectés & des tubes plongeants & des niveaux fonction de la qualité de effluent. La capacité de réception ¢'hulle est constituée par un conduit tubulaire vertical fermeé en partie basse et percé dorifices au niveau requis pour collecter, par débordement, Ihuile décantée dans le corps de apparel 2 Le sump est fermé en partie supérieure par une bride qui supporte la pompe immergée dans la ccapacité de collecte dhuile, le dispositf de mesure des niveaux, et évent indispensable compte tenu des mouvements de houie. Le sump-caisson fait partie de Véquipement du « jacket » et @ ce ttre doit tre prévu trés tot dans les tudes préiminaires. Des standards de construction ont 8 élaborés pour des cas moyens applicables pour des plate-formes types dans des secteurs géographiques donnés correspondant & des données océanographiques répétiives. Par exemple : un sump caisson type golfe de Guinée est consttue d'un corps de sump de 54", une capacité de réception de hulle de 20" et une restriction a la base du sump de 6”. Sans autre préconisation la profondeur est fixée @ 18 m et le niveau minimal de la bride de fermeture haute en fonction de la densité de ruil ) Régulation - Opération + La régulation d'un sump caisson est essentiellement celle du niveau haut dans la capacité de réception d'hulle. Une pompe de recyclage asservie au deétecteur de niveau permet evacuation de Ihuile vers la cuve de purge + Lhuile récupérée en téte de sump caisson est tratée avant renvoi vers la cuve de purge par une forte injection de bactércide (de ordre de 400ppm). Linjection de bactéricide est bien sir asservie au fonctionnement de la pompe c'évacuation de Thuile. En projet la cuve de purge doit &tre cloisonnée de maniére & assurer un Temps de Séjour suffisant. ‘ Sécurité + Le capteur de niveau haut de la capacité de réception d'huile et le pare-lamme de lévent doivent toujours étre opérationnels. BASSIN API OU CHENAL DE DECANTATION (cf planche 2) (American Petroleum Institute ) a) Domaine d’application 4+ Impla + utilisation d'un bassin API est exclusivement On-Shore, soit sur es installations de production proprement dites, sot sur les terminaux pétroiers. + Le bassin API est un élément de traitement des drains ouverts (P atm) et parfois des purges. ‘+ Son implantation est située dans le point bas de linstallation, et il est généralement enterré. + Limplantation d'un bassin de décantation API doit respecter un périmétre de sécurité et des régles de proximité en fonction des installations voisines. Les régles dimplantation et périmetre de ‘sécurité sont disponibles dans les standards techniques EP. 8 2-Conditions e’exploitation + Le bassin API fonctionne la pression atmosphérique, toutefois il peut étre couvert pour supprimer les génes olfatves et éviter les débris divers apportés par le vent (sable, feuilles, plastiques, etc...) + Equipement utilisé pour les émulsions non stablsées (diamétre de coupure 150 yum) et des effluents faiblement gazés. La tension interfaciale type entre Ihule et feau de 24 & 27 dyne/cm pourra étre ramenée 4 21 & 24 dynelom par ajout de produits chimiques adapts (déshuilants, désémulsifants), Cas particulier : Dans le cas d'un effluent contenant de 'H2S ou des hydrocarbures aromatiques, le bassin API est couvert avec récupération et traitement du gaz. Equipement pouvant accepter des fluctuations de débit dans la limite du débit du design, et des taux hile libre variables (usqu’é quelques %), 3- Réle dans le traitement des eaux de production + Déshuilage des eaux collectées par le réseau de drains ouverts ou de purge. + Installation de sécurité aprés un traitement des eaux de production (équipement pouvant accepter les bouchons cui) + Le bassin API sera seul ou suivi de bassins de finition en fonction de la performance des traitements amont en terme de diamétre de coupure (le bassin API ne peut pas arréter des outtelettes de @ < 150um) et de la sensibilté du récepteur Aval aux hydrocarbures ou des spécifcations de rjet. b) Principe et Fonctionnement Un chenal de décantation est dit API lorsque ses dimensions correspondent aux régles édictées par | American Petroleum Institute. Il Stagit d'un ouvrage généralement bétonné et enterré qui a la forme générale d'un chenal et dont le but est de séparer de Feau Ihuile et les solides qui sédimentent, Pour usage en production petrolére, les bassins API sont des ouvrages @ fond plat (profondeur constante) qui ne sont en général pas équipés de systémes de raciage des boues (dispositifs présents en raffinere) Un bassin API est constitué de trois parties suocessives + le compartiment d'entrée ou de « tranquillisation » dont le but est comme son appellation lindique de tranquliser le flux, Cest & dire de le rendre laminaire avec une vitesse homogene sur toute la section. Le bassin est aimenté par une arrivée de effluent latérale ou axiale juste en dessous de la surface ou par Vintermédiaire d'une goulote de débordement. II se termine par un dispositf dit de « tranquilisation ». Ce dispositf est souvent constitué soit par des pilers (ubings) verticaux en quinoonce (systéme pétroler), soit par un mur percé avec des déflecteurs hémisphériques (USA). ~ le compartiment de Décantation qui est le compartment acti du cispositf et qui permet aux goutteletes hulleuses de rejoindre la surface. Une cloison verticale termine le compartiment, constitue un arrét pour hulle décantée en surface et permet le passage de [eau en sous-verse. Juste en amont, se trouvent les dispositis de récupération des hydrocarbures en surface (tambours oléophiles ou goulottes réglables en hauteur). Ce compartiment actif occupe la majeure parte dela longueur totale de Vouvrage, 14 = le compartiment de Sortie qui permet évacuation de l'eau traitée, Ce compartiment ‘commence par un déversoir en sur-verse de eau aprés décantation, en général constitué par une lame mince couchée verticalement et parfaitoment horizontale. Ce déversoir fixe le niveau minimal de eau dans tout Touvrage. Le compartiment est équipé dune mesure de débit par mesure de niveau de la lame d'eau au-dessus du déversor. ~ Lleau traitée est évacuée par gravté dans le milieu naturel soit directement, soit via des bassins de décantation ou bourbiers. L'huile récupérée en fin de compartiment de décantation est collectée dans un dé en béton avant renvoi vers la production par une Pompe immergée asservie au niveau. Les traitements antioxygene et bactéricide sont effectués par injection dans la ligne de refoulement. ) Paramétres de dimensionnement La méthode API s'appuie sur une application de la loi de Stokes qui approxime la vitesse aascensionnelle d'une gouttelette 'huile dans un milieu non turbulent Des régles empiriques concemant les dimensions géométriques et leurs relations définissent des Plages dans lesquelles léquipement fonctionne tous coups. In fine le demier paramétre K'Q/Va = avec $= surface du compartiment de décantation ( m?) = longueur du compartment de décantation (m) Q= Débit en eau huilleuse du bassin (3M) K = Facteur de correction du debit. Ce facteur K est introduit pour tenir compte de la turbulence et des parcours préférentiels dans le bassin, Sa valeur fonction du rapport des vitesses horizontale sur ascensionnelle(Vh / Va) est donnée parla Courbe expérimentale suivante Facteur de correction du débit d'un bassin de décantation 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 vniva La longueur minimale du compartiment sera déduite de cette relation, + Ajustement du temps de séjour 2 une heure minimum. 2 Méthode pratique de calcul d'un bassin API 41) Pourle dimensionnement d'un bassin API, nous disposons des données suivantes : débit eau 4 traiter, masses volumiques de l'eau et de Ihule et viscosité de eau 2) Nous en déduisons (oi de Stokes) la vitesse ascensionnelle dune goutte de 150 yum. 3) Nous calculons la vitesse horizontale par la formule : Vh = 15 Vase 4) SiVh calculé < 1,5 cm/s, nous choisissons Vh calculé ; sinon Vi = 4,5 emis. 5) Nous en déduisons la section de passage du bassin & partir du débit et de la vitesse horizontale (A = Q / Vh). Si cette section est inférieure & 15m‘, nous aurons 1 seul bassin; sinon nous adaptons le nombre de bassins, Cette limite de 15m? n'est pas strcte et pourra étre légérement transgressée. 6) Nous choisissons des largeur et profondeur respectant la gamme de largeur et profondeur de la régle API ainsi que le rapport de la hauteur sur la largeur du bassin 16 7) Nous déterminons graphiquement en fonction du rapport des vitesses Vh / Va sur la ‘courbe du facteur de correction du débit du bassin le coefficient K. 8) Nous caiculons la longueur du bassin a partir de la relation exprimant sa surface en fonction du debit, du coefficient K et de la vitesse ascensionnelle de la goutte, 9) Nous vérifions que le temps de séjour dans le bassin ains| dimensionné est d'au moins Une heute et nous adaptons au besoin la longueur du bassin si le temps de séjour est trop fable. En pratique, nous caloulons les bassins pour avoir des temps de séjour de 1 & $3 heures en fonction de la stabil de la dispersion entrante Dispositits environnants Nous appelons ici cispositis environnants les diférents éléments tels que bassin de tranquilsation, les systémes de récupération de Ihuil, le dispositif de tranquilisation, les sur-verse, et sous-verse... qui ‘competent le bassin API Il rvexiste pas de régles API de dimensionnement de ces dispositfs. Nous avons defini des régles interes simples, issues de Fexpérience. + Bassin de tranquilisation Le tube d arrivée de Vefuent est compléterent immergé et son arrivée peut ate latérale ou verticale, au centre ou surle cdté Un dispositfdinjection de déshuilant dot ete prévu La longueur A du bassin de stabilisation est égale & au moins la moiié de la largeur du bassin de decantation sans toutefois re inférieure & 2m. La vitesse maximale de leffuent & fentrée du bassin de tranquilisation doit tre < 2m/s. La goulote de tranquilisation est dimensionnée pour une vitesse maximale dans la goulotte de 0,4mls, La profondeur de la gouiotte dépendant de la profondeur diimmersion du tube d'arivée de Fefluent, sa longueur en ‘est déduite parla relation + Section transversale de la goulotte = 5* Section tube entrée La lame déversoir de la goulotte horizontale de tranquilisation et la cote du déversement sont placées ‘4 au moins 180 mm plus haut que celle dela lame du déversoir de sortie. 7 Le disposi de tranquilsation en sortie du bassin du méme nom a pour but d'homogénéiser la vitesse de Tefuent sur toute la section du bassin. Sl est congu a partir c'anciens pipes reconverts en pliers, fa régle de positionnement des pilers est tele que la distance inter-axe sur une rangée de pliers soit égale & la somme des distances de passage horizontale de Fefluent entre les deux rangées de pliers placés en quinconce, 2d ‘Schéma d arrangement des pilers + Sile dispositf de tranquilsation est un mur perce alors les déflecteurs sont piacés de telle fagon que la somme des sections de passage cylindriques entre les deflecteurs et le mur soit égale ou supérieure & la section immergée du mur. Dans tous les cas, le disposti de ‘ranquilsation a une hauteur supérieure & la hauteur d'eau maximale dans le bassin. = La passerelle en fin de bassin de tranquilisation est situde au dessus du dispositf de tranqullisaton et @ une hauteur au moins égale ou supérieure a la cote du déversoir de sortie majorée de 450mm. + Zone siphoide Lace de la sous-verse HSV est 6gale au 2/3 de la cite déversoir sortie HSS. La cote de la lame déversoir est > 100mm au dessus de oelle du mur porteur. La longueur de la zone siphoide D est supérieure ou égale a 1/3 de la largeur du bassin de décantation, La cote inférieure de la passerelle est comme pour la passerelle denttée supérieure de 450 mm & celle du déversoir de sort. + Compartiment de sortie La longueur du compartment de sortie E est supérieure ou égale & 1/3 de la largeur du bassin de décantation. Le diamétre et la cote de lévacuation du compartiment de sortie seront tels que la hauteur d'eau dans Je compartiment sorte soit inférieure @ la hauteur d'eau dans le bassin 18 + Systime de récupération des huiles décantées, Le systéme de récupération des hydrocarbures est soit une goulotte (uve fendu) ou un ceisson immergé, sot un tambour olgophile. Les dimensions standard d'un tambour oléophile sont: diamétre de 400mm pour une longueur variable de 1,5m 3m. Limmersion du tambour oléophile sera au moins gale & 50mm et toujours inférieure au rayon du tambour. Le puisard de reprise des hydrocarbures réoupérés a une section minimum de 1m? et dépend du systéme d'évacuation (gravtaire ou porpage). Sa profondeur sera suffisante pour contenir la pompe et ses systémes de régulation de niveau associés. Les injections de bactéricide et d'ant-oxygene seront asservis la pompe et injectés dans la ligne de refoulement. 4) Construction Le bassin API est un ouvrage construt en général dans le sol I s‘agit d'un chenal enterré en béton Dans certains cas, le bassin API pourra étre taluté et ses patois rendues étanches. L’étanchéité des parois est fate soit par bachage soit par un mélange diargile et dhulle. Dans le cas d'un bassin API faluté, sa section sera trapézoicale. ouvrage bétonné sera construit de fagon a résister aux pressions du terrain méme a vide, Si la nappe phréatique est haute, lors de la construction il faudra prévoir des puits o'équilibrage pour rabattre la nappe. Avant de vider le bassin, il convient de rabattre la nappe. ) Régulation - Opération Le réglage dun bassin API est assez simple, La sur-verse fixe le niveau minimum du bassin API. Il est important de régler Fhorizontalté de cette sur-verse. Ce réglage est fait par une lame métalique et sera réalisé bassin en charge alimenté au debit normal En continu, le niveau du compartiment de sortie doit toujours &tre inférieur au niveau du bassin de décantaton, Le niveau du bassin de décantation est fixé par la cdte de la lame versante augmentée de Ia hauteur de lépaisseur de la lame d'eau, La difference entre 'élévation de la lame versante et le niveau d'eau permet une mesure de debit Lihuile récupérée en fin de bassin de décantation est traitée avant renvoi vers la production par une forte injection de bactércide (de Forde de 200 & 4009pm) et une injecton d'ant-oxygéne (de Fordre de 100ppm). La destination de I'huile peut étre fonction de son BSW et est définie dés l’installation. Un cisposif de récupération par tambour léophile permet de récupérer une hulle ayant de Forde de 10% cde BSW alors que la goultlerécupére un fide contenant minimum 80% d'eau, Un bassin API doit étre curé réguligrement pour récupérer les solides qui se sont accumulés. Il est

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