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Samedi 10 Octobre 2009
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www.radiotvbendele.com
I. Grogne sociale :
o Quelle est votre opinion sur la grogne sociale en cascade des militaires, des médecins,
des étudiants et des fonctionnaires en RDC ?
o Croyez-vous que le Gouvernement soit capable d’apporter des solutions à toutes ces
revendications?
Secundo : Le gouvernement congolais, pour autant qu’il en existe un, est caractérisé,
voir tétanisé par la CORRUPTION et la COURSE A L’ENRICHISSEMENT qui sont devenues
des leitmotiv des hommes au pouvoir à Kinshasa. La misère du peuple congolais,
comme l’avenir de notre pays et de notre peuple ne font pas parti de leurs
Tous ces malfrats sont maintenus dans le cercle de son pouvoir, que dis-je, certains sont
même promus, tandis que d’autres se la coulent douce à la tête des ambassades de
la RDC devenues le recueil pour des retraites dorées! Arrêtons la blague ! Celui qui est
là la tête du pays , pille , investit ou construit des hotels et autres dans d’autres pays tels
que le la Tanzanie. Lui et ses collaborateurs placent des sommes colossaux dans des
banques étrangères. Nous suivons tous ce mouvements de près. Tôt ou tard ce qui doit
revenir au peuple congolais, reviendra à ce peuple meurtri.
Par quelle magie voulez-vous alors que ces pyromanes deviennent aujourd’hui les
pompiers assidus pour éteindre le feu qu’ils ont mis chez nous en RDC pour pouvoir
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Voici à mon humble avis, les thèmes du débat qui devraient occuper le centre
d’intérêt de nos sites Internet et autres forums de discussion. Car en cherchant des
réponses à ces questions-là, l’élite congolaise se rendra compte que les puissances
extérieures sont sur le point d’achever notre pays et notre peuple, au moment où les
collabos congolais s’entredéchirent pour ramasser des miettes qu’on leur jette comme
des chiots sous la table! Pitoyable! Révoltant! L’élite congolaise doit savoir que pour le
moment, ce n’est pas le Congolais qui constitue le danger immédiat pour sa survie :
c’est l’envahisseur étranger qui s’est infiltré chez nous jusqu’au sommet de l’Etat, et qui
instrumentalise le congolais pour détruire le grand Congo, son propre pays, et son
peuple !
«Joseph Kabila» est devenu une menace pour la paix dans le monde, et une épine
dans le pied de la Communauté
internationale qui l’avait soutenu
hier! Je m’explique : Il y a quatre
ans, nous avons tiré la sonnette
d’alarme pour signaler un trafic
dangereux de l’uranium
congolais vers l’Iran et la Corée
du Nord, avec la complicité de
« Joseph Kabila » et de sa sœur
jumelle Jaynet. Nous avions
produit à l’époque des
documents de preuve de ce trafic. Mais les puissants lobbies mafieux des Etats-Unis et
de l’Europe s’étaient mobilisés en bloc pour étouffer ce scandale. Ils ont jeté nos
révélations dans la corbeille des « propagandes pour empêcher l’élection de Joseph
Kabila », leur poulain à la présidence de la RDC. Leur poule aux œufs d’or! Mais
l’Occident avait oublié qu’on ne fait pas d’alliance avec un parjure, un homme sans
foi ni loi. Un enfant de la rue qui a renié sa vraie mère et son vrai père ! Eh bien, ils en
ont eu pour leur compte : non seulement « Kabila », une fois « élu » à la tête de la RDC
leur fait un faux bond et fait une passe magistrale aux…Chinois, mais ils renforcent son
trafic clandestin à la tête de l’Etat avec les ennemis de la paix dans le monde.
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«Joseph Kabila » et Yoweri Museveni sont en train d’introduire Al Quaida dans la région
des Grands Lacs !
« Kabila » a été prévenu par un des présidents africains, dont nous taisons le nom, sur le
climat très hostile qui l’attendait à New York au sujet de ces dossiers délicats et
stratégiques. Ainsi, en fuyant « l’interrogatoire » du Conseil de Sécurité de l’ONU,
« Kabila » a encore aggravé son cas par une absence qui a irrité et offensé plus d’un
chef d’Etat africain, particulièrement ceux de la région centrale et australe d’Afrique.
Comment peut-on expliquer l’absence à un tel forum international d’un chef d’Etat
qui porte à lui seul trois casquettes importantes: d’abord celle du président de la RDC,
pays qui détient, à cause du « bassin du Congo », la 2e place au monde pour son
importance dans l’écosystème mondial après l’Amazonie au Brésil, ensuite celle du
président de la SADEC, et enfin celle du président de la CEEAC? Un seul mot circulait
dans la bouche des chefs d’Etat à New-York : MEDIOCRITE !
Et malgré untel tableau, pour couronner le tout, non seulement « Kabila » était absent,
mais en plus la RDC recevait au même moment la visite de députés iraniens dont que
le chef d’Etat était en train de narguer une fois de plus la communauté internationale
à la tribune de l’ONU.
Dans les coulisses de l’Assemblée générale de l’ONU, même les alliés les plus
inconditionnels de l’imposteur avaient compris que le glas de l’ «aventure-Kabila »
venait de sonner. Mais le peuple congolais et son élite ne devraient pas attendre que
ces lobbies occidentaux s’arrangent pour enlever leur pion pourri pour nous imposer
de nouveau une autre marionnette dont les ficelles seront tirées à partir de l’extérieur.
Quant au mémo du Caucus des députés du Kivu remis à Mme CLINTON lors de son
dernier passage en RDC, je constate que ce document bien fouillé vient
merveilleusement confirmer sur tous les plans les analyses, les informations ainsi que les
révélations faites par l’APARECO et son Président au sujet de la situation de crise à l’Est
de la RDC.
Cependant, je déplore deux choses : primo, dans leurs analyses des causes et des
origines de l’occupation, les députés du Kivu ont passé sous silence la problématique
fondamentale de l’infiltration de nos institutions politiques au plus haut sommet de
l’Etat. Ce qui constitue la racine même du mal.
Secundo : je ne comprends pas que les députés
congolais originaires du Kivu s’en remettent aux
pyromanes qui ont mis le feu chez nous pour leur
demander de faire montre de magnanimité et
de justice pour nous aider à éteindre le feu!
Pourquoi ces députés n’organiseraient-ils pas
plutôt une séance officielle de remise de leur
mémo à l’imposteur qui se trouve à la tête des
institutions de notre pays et qui collabore
visiblement avec le Rwanda pour noyauter toutes
nos institutions et pour réussir ainsi leur plan
d’invasion et d’occupation du Kivu ? Pourquoi ne
démissionneraient-ils pas en bloc, en guise de protestation, des deux chambres du
Parlement, après avoir remis leur mémo à Kanambe? Une telle action politique aurait
un réel impact sur la crise à l’Est de la RDC. Malheureusement, personne parmi ces
députés n’est prêt à franchir le Rubicon, par peur de perdre la manne mensuelle de
Secundo : l’APARECO et son Président n’ont jamais dit ni pensé qu’ils avaient, eux
seuls, le monopole de la résistance et de la libération de la RDC. Si un Congolais estime
que l’APARECO ne fait rien de bon, ou que NGBANDA n’est pas digne de libérer la
RDC (comme certains propagandistes et collabos du pouvoir d’occupation à Kinshasa
le clament), que celui-là, s’il est vraiment patriote, prenne le devant et nous le suivrons
sans état d’âme. Je vous garantis que nous le soutiendrons de toutes nos forces. Car
dans l’APARECO, nous ne souffrons d’aucune forme de complexe. Tout congolais qui
se bat réellement pour la libération de notre pays est automatiquement notre allié
politique et militaire. La voie est libre pour tous les Congolais!
Tertio : Je ne voudrais pour rien au monde tomber dans l’erreur des leaders politiques
et militaires de mon pays qui se sont autoproclamés « libérateur », « sauveur »,
« bâtisseur », « pacificateur »… et que sais-je encore! Le seul et le vrai libérateur que je
connais dans ma vie c’est Jésus-Christ ! Et vous pouvez me croire ou non, la vérité est
qu’aucun homme, aucune armée n’est capable de libérer un peuple. Car la vraie
libération s’opère d’abord à l’intérieur. Le peuple congolais est d’abord prisonnier de
lui-même. Il est prisonnier de son égoïsme, de sa haine, de ses mensonges, de sa
duplicité, de sa malhonnêteté, de sa lâcheté, de son immoralité… et j’en passe. Et tant
que le cœur de l’homme et de la femme congolaise ne sera pas délivré de ses
chaines spirituelles qui le tiennent assujettis, croyez-moi, même si demain nous chassons
les occupants physiques actuels avec des armes, rien ne changera dans notre pays!
C’est pourquoi, je refuse que le peuple me considère comme son prochain
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Ces vicissitudes humaines constituent pourtant l’un des principaux obstacles qui nous
ont contraints à réviser et à réajuster plus d’une fois
notre stratégie initiale de combat. En clair donc, je
veux parler ici du degré insoupçonné de corruptibilité,
de mendicité, de servilité, d’égoïsme et de médiocrité
de certains cadres politiques et militaires ainsi que de
bon nombre de nos compatriotes congolais! Nous
avions espéré au départ croiser le fer avec les
occupants rwandais infiltrés dans nos institutions
politiques et militaires en RDC, mais nous avons
découvert avec stupéfaction un phénomène
effroyable sur le terrain de l’action en RDC: les
rwandais ne se donnent plus la peine de se battre ou
de se défendre, ils se servent aujourd’hui des fils et filles
du grand Congo pour détruire leur pays et combattre
leurs frères congolais ! Les envahisseurs rwandais se
contentent de leur donner des ordres en leur jetant
sous la table, en guise de récompense, des miettes
des fortunes qu’ils amassent, leur exigeant d’accomplir
«le sale boulot»! La trahison des collabos congolais, pour quelques miettes de dollars
seulement, constitue le principal obstacle et danger que nous ignorions au départ et
qui, malheureusement, nous a beaucoup handicapé les premiers mois de notre travail.
Avec l’aide de Dieu, nous avons trouvé la parade après des mois de travail! Je crois
que c’est tout ce que je peux vous dire en ce moment. Et j’espère que vous me
comprenez. Je ne peux dire plus.
Par ailleurs, je constate que ceux qui critiquent et s’agitent le plus au sujet du
calendrier du combat de libération sont, pour la plus part, des collabos à la quête
d’informations pour les vendre à leurs maîtres rwandais. Tous les vrais patriotes qui
s’activent sur le terrain pour la libération de notre pays savent que les choses bougent.
Ils ne s’agitent pas. Vous savez, seuls les animaux aquatiques savent ce qui se passent
sous les eaux: seuls les poissons, les crocodiles et les hippopotames peuvent se croiser
dans l’eau, même s’ils ne se parlent pas. Le singe sur l’arbre ne saura jamais ce qui se
passe dans l’eau. Que ceux qui ne prennent pas le risque de descendre sur le terrain
comprennent qu’on ne joue pas avec la vie de ceux qui ont accepté de sacrifier leur
vie pour tous! Que les donneurs de leçons qui sont au chaud dans leurs appartements
le comprennent bien ! Car, c’est le jugement de l’histoire qui nous importe !
J’entends certains leaders dire qu’il faut que les vrais congolais s’unissent pour
« chasser Kanambe » par les élections en 2011. Je ne sais pas
s’ils le disent par oubli de l’histoire récente, ou par mauvaise foi.
Ont-ils déjà oublié qu’à l’époque, celui qui se fait appelé
« Joseph Kabila » a participé aux élections congolaises au
mépris de toutes les lois en vigueur ? Le système qu’il incarne lui
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D’autre part, quel Congolais en 2011 pourra réunir les conditions avantageuses
qu’avait Jean-Pierre BEMBA en 2006 pour battre l’imposteur KANAMBE soutenu par ses
complices qui sont tapis derrière la nébuleuse de la communauté internationale?
Rappelons que Jean-Pierre BEMBA avait le pouvoir : il était vice-président de la
République ; il avait une armée ; il avait de l’argent et des moyens logistiques (avions,
bateaux et véhicules) qui lui ont permis à l’époque de sillonner tout le territoire de la
RDC ; il avait réussi à réunir autour de lui un bon nombre des leaders de la classe
politique de notre pays.
Et bien qu’il ait gagné les élections, nous savons comment les choses se sont passées
par la suite. Quel Congolais pourra donc encore réunir pareilles conditions objectives
et favorables en 2011. Et quand bien même il le pourrait par miracle, quelle garantie
avons-nous que le même scénario ne se reproduirait
pas en 2011? Revenons aux élections de 2006. Peut-on
me citer un cas au monde où le parti qui a perdu les
élections parlementaires arrive à arracher la victoire
au second degré, dans la même circonscription
électorale, comme ce fut le cas des gouverneurs
PPRD dans la province du Bas-Congo et dans la Ville-
Province de Kinshasa où le MLC avait pourtant obtenu
la majorité de sièges au sein des parlements de ces
deux provinces?
Et contrairement à l’année 2006 , qui a consisté à laisser les congolais aller au bout de
leur choix de participer à un processus électoral biaisé et qui n’a fait qu’asseoir le
pouvoir d’occupation, nous savons aujourd’hui que cette expérience malheureuse a
fait tomber les œillères de la majorité de nos compatriotes qui ne seront plus dupes.
Car, désormais ils nous donnent raison et reconnaissent le bien fondé de toutes nos
thèses. Quel congolais aujourd’hui de bonne foi doute encore de la réalité du
processus d’occupation de la RDC par le Rwanda avec la tragédie que vit
maintenant l’Est de la RDC ? L’APARECO subit plutôt maintenant de fortes pressions
pour que nous liberions notre pays avant 2011. C’est exactement ce à quoi nous
travaillons. Des millions de congolais reconnaissent aujourd’hui cette nécessité. Et nous
travaillons avec eux , peu importe la poignée de collabos et de ceux des congolais
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Après avoir réussi à pénétrer de force le marché africain, et après avoir mis la main sur
plusieurs sites miniers et économiques en Afrique, particulièrement en RDC grâce à
l’invasion de 1996, les Etats-Unis ont eu ensuite besoin de renforcer leur présence
militaire en Afrique en vue d’y sécuriser leurs investissements et contrôler les riches
gisements des matières précieuses et stratégiques. Le tout premier choix fut porté sur le
Rwanda, cet allié fidèle dont ils se sont servis pour déstabiliser et envahir la RDC. Des
travaux de constructions d’une base militaire américaine au Rwanda ont été entamés
depuis plusieurs années et ils sont fort avancés. Mais arrivés au niveau d’installation
d’un puissant système sophistiqué de détection et de contrôle de communications
devant couvrir toute la partie subsaharienne de l’Afrique, les experts américains se sont
rendus compte de l’incompatibilité de l’environnement très accidenté du site choisi, à
causse des montagnes et des nombreuses collines que regorge la région
environnante. Ce qui handicape en outre les manœuvres des gros appareils de US-AIR
FORCE pour leurs atterrissages et décollages nocturnes. Et après le refus des autres
pays africains souverains d’accueillir sur leur territoire cette force militaire américaine
de l’AFRICOM, qui constitue aux yeux de beaucoup de dirigeants africains une épée
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L’installation de cette base américaine est capitale pour Washington, parce qu’elle a
pour mission de sécuriser le contrôles des minerais stratégiques d’Afrique non
seulement par des concurrents traditionnels que sont les pays d’Europe et la Russie,
mais aussi par la Chine et certains pays arabes musulmans et extrémistes dont
notamment l’Iran. Au lieu donc de se complaire dans le triomphalisme puéril de
certains membres du gouvernement de « Kabila », l’élite congolaise, la vraie, devrait
plutôt s’interroger sur les bien-fondés des motivations profondes du choix de la RDC
pour l’implantation de l’AFRICOM, ainsi que sur les conséquences futures de la
présence de cette force sur la sécurité et la souveraineté de notre peuple.
Ne nous leurrons donc pas. Hillary CLINTON n’est venue pleurer aux chevets des
femmes congolaises violentées et chosifiées par ses alliés rwandais. Loin s’en faut ! La
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Les lobbies britanniques constatent que les USA voudraient maintenant faire cavalier
seul pour se tailler la part du lion en RDC. C’est ce qui explique la forte pression des
lobbies d’affaires britanniques sur leur gouvernement pour rattraper très rapidement le
retard pris par rapport à leurs alliés français et américains. Mais la forte pression
exercée par le puissant bastion de la résistance congolaise du Royaume Uni dès
l’annonce de cette nouvelle fait déjà tanguer le gouvernement britannique divisé au
sujet de cette visite. «Kabila» lui-même ne se fait pas d’illusion non plus. Il a déjà pris la
mesure du danger: il sait que son voyage à Londres risque d’entrer dans les anales de
l’histoire de la diplomatie moderne. C’est à lui de prendre ce risque et de relever le
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Il vous suffit d’écouter ces gens-là parler de moi et des mes «responsabilités » dans tous
les péchés et les causes des échecs de la 2 e République, on croirait facilement que
j’étais parmi ces généraux «compagnons de la révolution» qui ont fait le coup d’Etat
avec Mobutu le 24 Novembre 1965. A les entendre, on croirait que j’ai fondé le MPR
avec Mobutu le 20 mai 19967, ou que j’ai été parmi les membres du Comité central ou
du Bureau politique qui ont radicalisé et institutionnalisé le MPR lors de son congrès en
1970, lorsqu’ils ont décidé d’instaurer la dictature du parti unique au Zaïre. Ils feignent
d’ignorer qu’en 1965 j’étais simplement élève, tandis qu’en 1970, j’étais encore
étudiant. Je n’ai fait mon entrée sur la scène politique et publique qu’au début de la
transition en 1991 comme ministre de la défense. Avant cela, aucun média local ou
international n’avait fait mention de moi. Je mets quiconque au défit de prouver le
contraire ! Mon CV à moi ne comporte pas de zones d’ombre. Il est limpide et connu
de tous ceux qui s’y intéressent! Par contre, quelques uns des «dinosaures» de ces
périodes-là qui vivent encore et dont les uns participent encore aujourd’hui au pouvoir
d’occupation, tandis que certains autres luttent dans l’opposition, tous ces dinosaures-
là disais-je, ne semblent pas préoccuper ni inquiéter mes détracteurs pour leur passé
«mobutiste». On dirait que leur lourde participation active dans l’instauration de la
dictature et dans la gestion de la 2e République au plus haut niveau ne compte pas à
leurs yeux. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils ne menacent pas leurs intérêts
sordides et ceux de leurs maîtres rwandais! Ce qui n’est pas le cas pour moi.
Ainsi, si l’on écoute mes «juges d’instruction», on croirait que j’ai été le plus grand
criminel de l’histoire de la RDC. Et pourtant, voilà près de treize ans aujourd’hui que je
suis en exil, sans défense ni immunité quelconque, et pas une personne, pas une
famille à l’intérieur comme à l’extérieur du pays n’a encore porté plainte contre
moi pour un crime quelconque que j’aurais commis directement ou par personne
interposée ! Voilà treize ans que les détenteurs du pouvoir d’occupation qui utilisent
tous les agents de l’ANR et du SARM qui ont travaillé sous mes ordres n’arrivent pas à
fournir une seule preuve d’un crime que j’aurais commis. Ils sont plutôt réduits à
fabriquer des documents et des témoignages anonymes pour entretenir la légende
que l’imaginaire populaire continue de répandre sans preuve. Drôle n’est ce pas ? Et
lorsque les hommes qui ont mené l’enquête officiellement au sein de la Conférence
Nationale Souveraine sur tous les crimes commis en RDC depuis 1960 jusqu’en 1993
affirment qu’ils n’ont enregistré aucune plainte d’un crime contre Honoré Ngbanda,
mes détracteurs atterrés crient au scandale et les accusent d’avoir été tous corrompus
par moi. Bien que le rapport officiel de la Commission des crimes et assassinats de la
CNS ait produit les noms de tous les responsables politiques, militaires et administratifs
impliqués directement ou indirectement dans le triste événement du «massacre des
chrétiens» du 16 février 1993, et parmi lesquels le Premier Ministre Ngunz qui fut mon
chef hiérarchique, mes détracteurs préfèrent plutôt s’en tenir à la rumeur des journaux
de l’opposition et aux commérages de la rue pour me calomnier et m’empêcher
(comme s’ils en avaient le droit et le pouvoir) de me battre aujourd’hui pour la
libération de mon pays. Et comble de ridicule, ils ne proposent aucune autre
alternative à ma place pour libérer notre pays. Ils ne se proposent même pas eux-
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Et presque toutes ces marionnettes qui s’acharnent sur moi, refusent de voir ni
d’entendre toutes les preuves et tous les témoignages de l’histoire qui plaident
aujourd’hui en ma faveur. Pourquoi voulez-vous donc que je perde mon temps à me
justifier vis-à-vis d’eux? Je n’ai besoin que du pardon et de la confiance de Dieu et de
mon peuple! Il n’y a pire aveugle ou sourd que celui qui refuse de voir ou d’entendre!
Un adage de la sagesse africaine dit : « Si un moineau et une aigle arrivent à se
chamailler, c’est l’aigle qui a toujours tord ». Explication : le moineau ne pourra jamais
atteindre la très haute altitude de vol de l’aigle. S’il y a conflit entre les deux, c’est
donc l’aigle qui a certainement quitté son niveau de vol pour descendre à celui du
moineau. Autrement, elle n’aurait même pas entendu ses injures et ses provocations!
Non ! Au lieu de perdre mon temps dans des stupidités et des niaiseries, je préfère me
concentrer sur les préoccupations des millions des jeunes congolais qui comptent sur
ma petite expérience pour les aider à libérer leur pays. Je préfère concentrer ma
pensée et toute mon énergie sur les bébés et les enfants, sur les adolescentes et les
jeunes filles, sur les mamans et les grands-mères que les extrémistes et envahisseurs
rwandais violent et massacrent chaque jour par centaines.
Quant aux accusations portées contre moi, je sais qu’il y a un Dieu juste dans les cieux
qui connaît les secrets les plus cachés de nos cœurs. David dit qu’il sonde nos cœurs et
nos reins. C’est Lui seul que je redoute et que je crains. Car au dernier moment, il sera
le dernier rémunérateur de tous nos actes connus et cachés sur la terre des hommes.
Ceux des Congolais qui ont franchi la vallée de la mort connaissent aujourd’hui toute
la vérité sur les mensonges qu’ils ont inventés ou qu’ils ont avalés naïvement, ou diffusé
abondamment, sans jamais chercher à vérifier leur véracité. Notre tour à tous viendra
bientôt. J’attends le mien avec sérénité et confiance! L’opinion et le jugement des
hommes ne changeront rien à mon destin divin. Celui qui durera pour l’éternité.
HONORE NGBANDA: Ce n’est pas sorcier. Je reçois des dizaines de messages chaque
jour de la part des compatriotes me disant : « Tozozila yo »
(nous vous attendons) ou « Misu na matoi na bisu etikali se
epai na yo… » (nos yeux et nos oreilles sont fixés sur toi). Je les
remercie pour cette marque de confiance. Mais je leur dit
tout de suite que « mosapi moko mosukolaka elongi te » (un
seul doigt ne pourra jamais laver la figure). La libération n’est
pas l’affaire d’un homme, mais de tous les congolais ! Il faut
donc que les congolais, particulièrement la clase politique
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Avez-vous lu le témoignage du jeune abbé patriote Jean Pierre Mbelu sur le double
langage des parlementaires congolais selon qu’ils s’expriment en privé ou en public?
En privé, ils reconnaissent tous que la source des fléaux de l’occupation est ce fils
imposteur venu du Rwanda, mais ajoutent-ils immédiatement, toute honte bue, qu’ils
ont peur de l’attaquer publiquement, car la sanction c’est la mort. C’est ça le drame
des congolais aujourd’hui : l’égoïsme qui engendre la peur de perdre ses avantages
privés, et cette peur engendre l’hypocrisie. Conséquence : le petit Rwanda avec à
peine 6 millions d’habitats domine, contrôle et exploite le grand Congo avec 60
millions d’âmes !
Mais nous poursuivons inlassablement notre combat. Nous livrons ici quelques numéros
de contact pour les patriotes qui sont sur le terrain en RDC et qui voudraient joindre le
front de la libération. Il suffit d’appeler à ces numéros et de laisser les coordonnées en
expliquant clairement dans quel domaine vous souhaitez participer au combat. Après
certaines précautions d’usage, vous serez contacté par une personne au moment
opportun. Les taupes s’abstenir ! Car elles seront démasquées !
Le mot de la fin ?
HONORE NGBANDA: Nous devons avoir la foi en Dieu qui nous donnera la victoire.
Nous devons avoir l’amour pour ce beau et grand pays scandaleusement riche que
Dieu nous a donné. Nous devons aimer nos compatriotes et
chercher leur bien. Nous devons nous pardonner les uns les autres
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Je crois que ce témoignage de l’officier sénégalais à lui tout seul v aut une conclusion :
nous devons faire confiance en Dieu de justice qui combat pour nous. Mais nous
devons savoir qu’il y a des choses que Dieu ne fera jamais, parce que nous sommes
capables de le faire nous-mêmes. Devant la tombe de Lazare, Jésus a demandé aux
hommes d’ôter la pierre du tombeau ; et après avoir ressuscité Lazare, il demanda
encore aux mêmes hommes de le délier. Jésus n’a pas ôté la pierre ni délié Lazare,
parce que les hommes étaient capables de le faire par eux-mêmes. Nous devons faire
notre part et Dieu fera le reste.
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