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R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O

Mémorandum de l’APARECO
aux Chefs d’Etats et de
gouvernements africains
Jeudi 16 Octobre 2008

Copie pour information au Président


de la commission de l’Union Africaine (UA)

Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo

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APARECO - 4 RUE DES COSMONAUTES - 94600 CHOISY LE ROI –FRANCE
Website: www.aparecordc.org/ Email: apareco_rp@yahoo.fr
Tél.: 00 33 6 20 21 21 31/ U.K. : 00 44 79 32 25 24 11
1. RAPPEL DES FAITS

Du maquillage de vraies origines et motivations de la crise en RDC :


l’organisation des élections biaisées sur fond d’une guerre d’agression et d’un
processus d’occupation maquillé en « conflit ethnique »

a) 1er mensonge : L’utilisation médiatique de la prétendue « révolte des


banyamulenge» comme cause de la 1ère guerre contre le Zaïre de Mobutu
b) 2è mensonge : La constitution de l’AFDL par le Rwanda et l’Ouganda
pour justifier une prétendue «guerre de Libération»
c) 3è mensonge : L’organisation par le Rwanda et l’Ouganda des prétendues
rébellions pour se couvrir en tant que les vrais instigateurs de la 2°guerre
d'août 1998
d) 4è mensonge : Le camouflage des véritables auteurs et acteurs du
prétendu «dialogue Inter Congolais»
e) 5è mensonge : La distorsion du processus et des objectifs de la
«Transition» et l’organisation d’une mascarade électorale en 2006
f) 6è mensonge : la falsification des véritables origines de «Joseph Kabila» et
l’imposture au sommet de l’Etat en RDC

2. DES CONSEQUENCES CATASTROPHIQUES POUR LE PEUPLE


CONGOLAIS
a) L’insécurité, l’instabilité et le risque de balkanisation du pays.
b) Plus de trois millions d’autochtones congolais sont chassés de leurs terres
natales par les troupes rwandaises pour laisser la place aux populations
d’origines rwandaises, grâce à la complicité du triumvirat Kagamé,
«Kabila» et Nkundabatware
c) La dégradation sans précédent de la situation de sécurité des personnes et
de leurs biens : une des factures les plus lourdes de cette agression contre
le peuple congolais.
d) L’absence d’une armée nationale et la liquéfaction de l'État ont eu pour
conséquence l’absence totale de l’autorité de l'État dans tous les domaines
cruciaux de la vie en RDC
e) L’instauration d’un régime de terreur et la violation massive des Droits de
l’Homme ont étouffé dans l'œuf la démocratie « naissante » et ont marqué
la naissance d’une dictature féroce

3. CONCLUSIONS

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Excellences,

Nous, patriotes congolais réunis au sein de l’Alliance des Patriotes pour la


Refondation du Congo (APARECO en sigle), membres de la résistance congolaise
contre l’occupation , disséminés aux quatre coins de la République Démocratique
du Congo ainsi qu’à l’extérieur du pays, portant ici la voix de tout un peuple
muselé et miné par 12 ans d’occupation et d’humiliation, vous appelons à
constater l’avancement du processus de mise à mort de la République
Démocratique du Congo en tant qu’Etat, et à saisir les véritables enjeux de
cette situation dramatique qui constitue une menace pour l’intérêt de toute
l’Afrique. Le déclenchement des dernières hostilités dans le Kivu et l’Ituri par les
milices téléguidées à partir de l’Ouganda , et par les troupes d’occupation
rwandaises du CNDP de Laurent Nkundabatware, appuyés par l’armée régulière
du Rwanda amassée le long de la frontière avec la RDC, constitue à n’en point
douter la dernière étape d’un vaste plan international visant à occuper d’abord
l’Est de la RDC dans le but de l’annexer ensuite au Rwanda et à l’Ouganda selon
l’accord secret de Lemera signé avec Laurent DK en 1996 .

Ainsi, la présente adresse se veut-elle un cri de détresse, mieux, un dernier


appel à témoin de toute une nation en agonie dans la direction des
dirigeants politiques africains. Car la jeunesse congolaise et son peuple
savent que désormais, ils sont seuls responsables de leur destin devant
l’histoire, et qu’il leur revient, à eux seuls, l’entière responsabilité de
mettre un terme à cette descente aux enfers à laquelle leurs bourreaux sont
résolument décidés à les condamner. C’est pour cette raison qu’ils
entendent dorénavant se prendre définitivement en charge. Le peuple
congolais observe cependant avec beaucoup de circonspection la volonté que
vient d’afficher l’Union Africaine de s’impliquer de nouveau dans la recherche de
la solution de la crise qui vient de rebondir en RDC.

Par conséquent, nous estimons nécessaire de tenir pleinement informés les


dirigeants de notre continent des vrais enjeux de cette crise
multidimensionnelle afin que demain l’Afrique sache de quel côté se trouve
la vérité, et qu’elle ne se trompe donc ni de choix, ni de vrai combat. Rien
ne peut arrêter un peuple qui décide de s’assumer pour recouvrer tant sa
souveraineté que sa dignité bafouée, et préserver les valeurs fondamentales
inhérentes à tous les peuples du monde, et que certains lobbies politiques et
économiques maffieux à travers le monde ont décidé de nier au peuple
congolais.

L’examen des faits qui ont réellement contribué à la crise multiforme que traverse
la République Démocratique du Congo, et des graves répercussions de celle-ci sur
la population congolaise, mettent en évidence le péril que constituent les
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intentions criminelles qui animent ceux qui continuent à s’activer pour le pillage,
la balkanisation et la destruction totale de la République Démocratique du
Congo. L’agression systématique dont notre pays (le Zaïre) a été l’objet en 1996 de
la part d’une coalition de six pays africains membres de l’OUA (à l’époque des
faits) ébranle les principes fondamentaux qui ont conduit les pères fondateurs à
créer l’Union Africaine. Le sacro-saint principe de «l’intangibilité des frontières
héritées de la colonisation» constitue l’une des bases mêmes qui posent le
fondement de notre organisation panafricaine. La violation de ce principe par les
pays membres représente une véritable menace pour la stabilité du reste du
continent africain. Une indifférence de l’Union Africaine en tant qu’entité
politique principale du continent, constituerait un fâcheux précédent qui
risquerait de conduire à d’autres catastrophes du même type sur notre continent.

1. RAPPEL DES FAITS :

Des élections biaisées, organisées sur fond d’une guerre d’agression et d’un
processus d’occupation de la RDC maquillé en «conflit ethnique».

Tout le véritable enjeu de la crise congolaise réside dans une série de


mensonges érigés en légendes dès le début de cette crise en 1996, pour
camoufler les vrais visages des pyromanes qui ont mis la RDC à feu et à
sang, et pour cacher au monde les véritables objectifs mafieux de leur
expédition militaire dans notre pays. Ainsi par exemple, après avoir longtemps
fait croire au monde entier que la guerre déclenchée en octobre 1996 à l’Est du
Zaïre était une guerre civile issue d’une rébellion interne contre le président
Mobutu, les véritables instigateurs de la déstabilisation de la RDC dont
notamment les présidents de l’Ouganda Yoweri Museveni, et celui du Rwanda
Paul Kagamé ont reconnu publiquement quelques années après, dans le
désormais célèbre documentaire «l’Afrique en morceaux , la tragédie des
Grands Lacs» (réalisé en 1999 par la réalisatrice égyptienne Jihan El Tahri»,
diffusé en janvier 2000) , comme étant les initiateurs et les organisateurs de toute
cette agression contre le Zaïre de Mobutu. Cependant, cet aveu public n’a pas
soulevé la moindre réaction de la Communauté internationale!

Excellences,

C’est justement cette supercherie qui a faussé toute la problématique de la


crise congolaise, parce qu’elle a permis d’une part, de tromper l’opinion
internationale sur les véritables origines de la crise qui perdure encore en

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RDC douze ans après, et d’autre part, elle a conduit à l’élaboration des
solutions inappropriées et inefficaces qui se sont traduites par la mise en
place de structures inadéquates, incapables de résoudre les véritables
problèmes dont souffre le peuple congolais, et qui menace aujourd’hui
l’existence de l'État congolais et de toute la nation.

Par contre, cette série de mensonges a permis aux auteurs de cette agression
d’atteindre les véritables objectifs cachés de leur entreprise, à savoir : le pillage
des ressources minières de la RDC et l’occupation pure et simple de tout ou d’une
partie de notre territoire national en vue de son annexion. Ainsi, toute l’histoire
de la crise congolaise a été jalonnée par une série de mensonges destinés à voiler
la vérité aux yeux de l’opinion internationale, et nous en relevons ci-dessous
quelques uns pour éclairer votre religion.

a) 1er mensonge : L’utilisation médiatique de la prétendue « révolte


des banyamulenge» comme cause de la 1ère guerre contre le
Zaïre de Mobutu

Le premier mensonge qui a faussé toute l’histoire de la crise en RDC est celui
des vraies origines de la 1ère guerre du 29 octobre 1996. Les commanditaires
de cette première agression contre le Zaïre se sont servis d’une situation de
tension sociale qu’ils avaient savamment planifiée et qu’ils ont baptisée de
«révolte des Banyamulenge» pour camoufler la véritable nature de l’agression et
ses mobiles réels. Ainsi ils ont réussi, grâce à l’appui des puissants médias
occidentaux, à présenter cette tension sociale comme étant l’origine fondamentale
d’une guerre civile et l’acte précurseur de la déstabilisation de la République
Démocratique du Congo. Pourtant, les recherches les plus sérieuses d’experts et
historiens ont démontré qu’aucune tribu congolaise ne porte cette étrange
dénomination de «Banyamulenge», ni dans l'État indépendant du Congo, ni dans
le Congo belge, ni dans la République Démocratique du Congo, ni dans la
République du Zaïre d’avant 1970. La dernière carte ethnographique du Congo
belge établie en 1958 (soit deux ans avant l’accession du pays à l’indépendance)
par la Belgique, pays colonisateur de la RDC, n’a enregistré aucune ethnie
«Banyamulenge», ni dans le Kivu, ni nulle part ailleurs sur le territoire du Congo
belge. S’il est établi que des réfugiés rwandais installés depuis des décennies sur
la colline de Mulenge se sont par la suite baptisés «Banyamulenge» (du nom de
cette colline) et ont réclamé la nationalité congolaise, il est cependant prouvé que
c’est bien une guerre d’invasion qui a été conçue et planifiée des années à
l’avance (depuis 1993), à partir de certaines capitales occidentales et des pays
voisins du Zaïre que sont le Rwanda et l’Ouganda.

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b) 2è mensonge : La constitution de l’AFDL par le Rwanda et
l’Ouganda pour justifier une prétendue «guerre de Libération»

Le deuxième mensonge porte sur la nature même de cette guerre. Pour camoufler
l’agression du Zaïre par leurs armées régulières, les présidents Kagamé et
Museveni ainsi que leurs collaborateurs militaires ont reconnu publiquement à
travers leurs témoignages dans le documentaire « l’ Afrique en morceaux, la
tragédie des Grands Lacs », plusieurs années après leurs forfaits, avoir recouru
au recrutement et au rassemblement «forcé» des opposants politiques à Mobutu
pour faire croire qu’il s’agissait, d’une guerre civile interne qui avait pour but de
« libérer le Zaïre de la dictature ». L’on sait désormais que ce mensonge fut utilisé
par certains pays occidentaux de mèche avec le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi
et l’Angola dont les armées avaient envahi le territoire zaïrois pour en chasser le
pouvoir en place dans le but de s’accaparer des richesses congolaises. La chute
de Mobutu n’était qu’un prétexte, et Laurent Kabila découvrit cette vérité trop
tard et à ses dépends ! C’est d’ailleurs en faisant allusion à ce montage grossier
des présidents rwandais et ougandais que Laurent Désiré Kabila a lui-même
qualifié l’AFDL de «conglomérat d’aventuriers».

c) 3è mensonge : L’organisation par le Rwanda et l’Ouganda de


prétendues rébellions pour se couvrir en tant que les vrais
instigateurs de la 2°guerre d'août 1998

Le 3è mensonge porte sur l’identité réelle des instigateurs de la 2è agression dont


la RDC fut l’objet au mois d’août 1998. Comme en 1996, on a fait croire au
monde entier, une fois de plus, que des Congolais s’étaient soulevés contre LD
Kabila et avaient formé deux fronts rebelles à partir de l’Est et de l’Ouest.
Pourtant, il s’agissait plutôt d’une seconde invasion du Congo perpétrée par
les mêmes auteurs de la guerre de 1996 – 1997, sous le couvert, une fois de
plus, d’une prétendue rébellion. En effet, après avoir rompu avec Laurent
Désiré Kabila qui venait de découvrir trop tard le piège ainsi que la supercherie
de ses anciens « alliés » africains et occidentaux qui s’étaient servis de lui
comme une simple marionnette, les vrais agresseurs recoururent aux mêmes
méthodes qu’en 1996, seulement cette fois, ils créèrent deux mouvements armés :
le premier, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD en sigle,
contrôlé par le Rwanda et le second, le Mouvement de Libération du Congo,
MLC en sigle, parrainé par l’Ouganda. Le but de la création de ces nouvelles
entités était de masquer à nouveau l’identité des véritables agresseurs de la RDC
qui tenaient à se débarrasser d’un LD Kabila devenu gênant pour la réalisation de

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leur projet de pillage et de balkanisation de la RDC. Il sera assassiné dans des
conditions qui restent encore à élucider, pour être remplacé par un jeune
officier de renseignement de l’Armée Patriotique Rwandaise (APR), Joseph
Kabila (de son vrai nom Hippolyte Kanambe). Ce dernier a servi durant la
guerre d’invasion sous les ordres du Général James Kabarebe qui commandait
les troupes rwandaises et « alliées » lors de l’invasion du Zaïre en 1996.

d) 4è mensonge : Le camouflage des véritables auteurs et acteurs du


prétendu «dialogue Inter Congolais»

Le 4è mensonge concerne le caractère même du « Dialogue Inter Congolais » et les


véritables auteurs de l’accord dit « Accord Global et Inclusif » signé le 16
décembre 2002, suite à des manipulations et des pressions où les intérêts vitaux
du peuple congolais ont été relégués au second plan. Comme on le sait, une
mascarade d’«Accord Global et Inclusif» fut imposé aux congolais à Sun City en
Afrique du Sud, et une formule de gouvernement, unique au monde comportant
un président et quatre vice présidents, la fameuse formule «1 + 4», fut instituée
en République Démocratique du Congo. Étant donné que la RDC a été agressée
par une coalition des pays voisins, la logique aurait exigé que le dialogue
s’organisât entre les Congolais d’un côté et les agresseurs rwandais et
ougandais de l’autre. Malheureusement, nous avons eu droit à une mascarade
de dialogue où les agresseurs ont dicté unilatéralement leur volonté aux
Congolais via des « médiateurs internationaux ». Aucun Congolais n’a pris part ni
à la réflexion, ni à la rédaction de cet « accord » ! Les accords de Sun City qui ont
découlé de ce faux dialogue n’ont servi qu’à légitimer au sein de nos institutions
la présence des politiciens et officiers étrangers ainsi que des congolais
marionnettes manipulés par nos agresseurs afin qu’ils poursuivent et qu’ils
parachèvent de l’intérieur leur processus de balkanisation et d’occupation de la
RDC.

e) 5è mensonge : La distorsion du processus et des objectifs de la


«Transition» et l’organisation d’une mascarade électorale en 2006

Le cinquième mensonge porte sur la manière dont ont été biaisés le processus
ainsi que les objectifs fondamentaux de la « Transition » issue de l’Accord Global
et Inclusif. Car en réalité, ce qu’on a pompeusement appelé « transition » en RDC,
n’a été qu’une simple prolongation camouflée du processus d’occupation de la
RDC par ces mêmes pays voisins agresseurs appuyés par des lobbies mafieux en
Occident, et par leurs pions au sein des institutions congolaises. Rien d’étonnant
donc à ce que cette période se soit une fois de plus illustrée par le sabotage

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systématique de l’armée congolaise, le pillage des ressources nationales, la
gabegie financière, la poursuite de la prédation par la signature de contrats
léonins qui ont hypothéqué pour plusieurs dizaines d’années le développement de
la RDC et le bien être du peuple congolais.

L’Accord Global et Inclusif s’était fixé 5 objectifs, préalables indispensables à


l’organisation des élections démocratiques, transparentes et crédibles. Ces
préalables sont :

• pacifier le pays
• réunifier le territoire national
• restaurer l’autorité de l'État sur tout le territoire
• former une armée nationale restructurée et intégrée
• réconcilier la nation

Cependant, à la fin du délai de trois années de « Transition », aucun de ces cinq


préalables fixés à Sun City n’a été réalisé par manque de volonté politique,
puisque ceux qui dirigeaient ce gouvernement dans une formule hybride de
« 1+4 » se devaient de répondre d’abord aux attentes et aux injonctions de leurs
parrains respectifs à Kigali et à Kampala, et non à celles du peuple congolais.

Selon l’esprit et la lettre de l’Accord Global et Inclusif, c’est la réalisation des 5


préalables précités qui devait garantir l’organisation d’élections libres,
démocratiques, transparentes et crédibles, préludes à l’avènement d’une
Troisième République stable. Les cinq préalables précités constituaient en même
temps le programme que le gouvernement de transition (1+4) devait accomplir
dans un délai maximum de trois ans. Or, il s’est avéré que Joseph Kabila a
systématiquement saboté la réalisation de tous les cinq préalables, et
particulièrement celui consistant à « former une armée nationale
restructurée et intégrée», condition sine qua non pour l’instauration d’une
paix durable en vue d’organiser des élections crédibles.

Le refus de mettre sur pied une armée congolaise répond à la principale stratégie
de Joseph Kabila, de ses alliés et maîtres. Elle consiste à priver la RDC d’une
armée nationale forte et capable d’assurer la paix et la sécurité, et de garantir la
souveraineté nationale. Cette stratégie de sabotage a pour objectif d’écarter tout
obstacle, fut-il virtuel, susceptible de gêner le plan d’occupation de la partie Est
du territoire congolais, et celui de l’exploitation illégale des ressources sur
l’étendue du pays. C’est ce blocage et ce sabotage permanent et volontaire du
processus de la transition entretenu au plus haut sommet de l'État qui est la
principale cause de l’échec de la transition qui fut dans l’impossibilité de
réaliser ces 5 objectifs préalables à l’organisation des élections crédibles.

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Dans son rapport daté du 11/01/2006, de Kinshasa, Carlo De Filippi, chef de
délégation de l’Union Européenne en RDC, reconnaît sans ambages la
responsabilité du gouvernement de Joseph Kabila et celle de l’Union Européenne
dans cet échec lorsqu’il affirme : «Depuis le début de la transition, la
Communauté Internationale n’a pas su ou n’a pas voulu s’opposer aux
manœuvres dilatoires des dirigeants congolais»! A la fin de la transition, suite
au constat d’échec du gouvernement, le peuple congolais, par la voix de
l’opposition politique, a réclamé au Comité International d’Accompagnement de la
Transition (CIAT) de pallier à cette situation. Elle a appelé à une concertation de
toute la classe politique congolaise pour tenter de rattraper le retard et de
combler les lacunes par la réalisation des cinq préalables électoraux, mais le CIAT
fit la sourde oreille et opta, pour des raisons facilement imaginables aujourd’hui,
pour une organisation précipitée et embrouillée d’élections bâclées et truquées à
dessein.

Les élections organisées en République Démocratique du Congo en 2006 ont été à


l’image de ceux qui continuaient à œuvrer pour mettre fin à la souveraineté du
peuple congolais. Tout fut mis en place pour favoriser le meilleur candidat
possible pour perpétuer la mainmise étrangère sur la RDC. De nombreuses
irrégularités constatées par le peuple congolais ont été assorties d’une répression
des contestataires et des médias d’opposition. La communauté internationale,
pour des raisons qui lui sont propres, valida le processus et ses résultats. Nous
sommes pourtant persuadés qu’aucun des représentants de la communauté
internationale qui ont validé ce processus ne l’aurait fait si de telles élections
avaient lieu dans leur propre pays.

f) Le 6è mensonge : la falsification des véritables origines de «Joseph


Kabila» et l’imposture au sommet de l'État en RDC

Le 6e mensonge concerne la falsification de l’identité réelle et des origines de


l’homme qui constitue l’épicentre même de la crise congolaise : «Joseph Kabila»,
de son vrai nom Hippolyte Kanambe. Comme dit plus haut, celui qui s’est fait
appeler « Joseph Kabila » est entré en RDC en tant qu’officier de renseignement
de l’armée rwandaise, sous les ordres du commandant des opérations de
l’armée rwandaise en RDC, le général James Kabarebe. Sous la pression de
Kigali, le président Laurent Désiré Kabila fut contraint d’accorder la nationalité
congolaise aux officiers rwandais qui encadraient l’AFDL. C’est dans ce contexte
que le général James Kabarebe avait obtenu, avec tant d’autres personnalités
civiles et militaires rwandaises, la nationalité congolaise et fut même nommé chef
d’État-major général de l’armée congolaise. Et dans la foulée, Hippolyte Kanambe,
alias « Commandant Hyppo », sera nommé, sur proposition de son chef direct le
général Kabarebe, Chef d’État-major des Forces terrestres des Forces armées de

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la RDC (FARDC). C’est dans des conditions les plus sombres qui ont entouré
l’assassinat de LD Kabila que cet ex-officier de l’APR sera propulsé à la tête
de la plus haute institution de la RDC. Le peuple congolais qui a réclamé lors
de la campagne électorale la clarification sur l’identité et l’origine réelle de
« Joseph Kabila » en exigeant de recourir s’il le faut au test ADN, a été interdit,
lors de la campagne du second scrutin, d’engager tout débat sur la nationalité
des candidats à la présidence, contrairement aux dispositions pertinentes de la
Constitution en vigueur en RDC.

bb2. DES
CONSEQUENCES CATASTROPHIQUES
POUR LE PEUPLE CONGOLAIS

a) L’insécurité, l’instabilité et le risque de balkanisation du pays : les


élections organisées sur fond de conflit social et ethnique n’ont fait
qu’exacerber les tensions déjà existantes à l’Est de la RDC. La paix
miracle et la réconciliation nationale promises au peuple congolais par la
magie des élections dites démocratiques n’ont pas été au rendez-vous. A la
place, le peuple congolais est replongé aujourd’hui dans une spirale de
violence, d’insécurité et de misère sans précédent.

b) Plus de trois millions d’autochtones congolais sont chassés de leurs


terres natales par les troupes rwandaises pour laisser la place aux
populations d’origines rwandaises, grâce à la complicité du
triumvirat Kagamé, «Kabila» et Nkundabatware:

Trois personnalités politiques et militaires toutes originaires du Rwanda


œuvrent, au-delà des conflits d’apparence destinés à brouiller la lecture
exacte de la réalité du terrain, pour l’aboutissement rapide du plan secret
de balkanisation de la partie Est de la RDC (les deux provinces du Nord et
du Sud Kivu) en vue de son annexion par le Rwanda. Durant les douze
années d’occupation, sous l’action concertée de ce triumvirat, les troupes
rwandaises du CNDP ont réussi à chasser de leur terre natale «3,5
millions d’autochtones congolais, communément appelés « déplacés »,
forcés de tout abandonner pour fuir les affres de la guerre. Les terres et
les villages ainsi délaissés sont aussitôt occupés par des populations
rwandaises qui traversent la frontière sous la couverture du « retour des
réfugiés congolais d’origine rwandaise ». Le but poursuivi par le
triumvirat rwandais est de parvenir à installer une majorité des
populations rwandaises sur cette partie du territoire congolais, pour
lui permettre de réclamer demain auprès de l’ONU,
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l’autodétermination de cette partie du territoire congolais par la voie
d’un référendum populaire! Les documents secrets contenant les détails
de ce projet ont été déposés par nos soins au Secrétariat général de l’ONU.

c) La dégradation sans précédent de la situation de sécurité des


personnes et de leurs biens constitue l’une des factures les plus
lourdes de cette agression contre peuple congolais:

ƒ Plus de 5 000 000 de morts (selon le rapport de l’IRC), sans compter


les victimes des massacres perpétrés par les troupes d’expédition
rwandaise en 1996-1997 (sous les ordres du Général James
Kabarebe assisté du Commandant «Joseph Kabila») tant sur les
réfugiés hutus rwandais que sur les déplacés congolais, aussi bien
dans les camps de réfugiés à Goma, Mushake et Mugunga qu’à
travers la forêt équatoriale. Le nombre de ces dernières victimes est
estimé à plus d’un million.

ƒ Depuis 1998, le nombre de déplacés congolais est passé de 800 000


à 3,4 millions, selon les estimations d’OCHA/RDC au mois d’août
2003. Les différentes reprises d’hostilités des cinq dernières années
ont doublé le nombre des déplacés dont les conditions de vie sont de
plus en plus inhumaines, faute d’assistance.

ƒ Le taux de mortalité maternelle, selon le rapport d’enquête de


l’UNICEF, est de 1300 pour 100 000 naissances vivantes.

ƒ A titre indicatif seulement : 15 000 cas d’actes de violences sexuelles


(dont 40% commis sur des enfants, principalement les filles de 6mois
à 11 ans) ont été inventoriés par l’enquête de l’UNICEF entre 2003-
2004.

ƒ Plus de 33 000 enfants soldats ont été enlevés et enrôlés de force


dans les différentes milices étrangères et locales opérant dans la
région Est de la RDC.

ƒ La malnutrition et les carences en micronutriments sont associées à


près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans.

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d) L’absence d’une armée nationale et la liquéfaction de l'État ont eu
pour conséquence l’absence totale de l’autorité de l'État dans tous
les domaines cruciaux de la vie en RDC :

ƒ Plusieurs cas de violation et d’occupation du territoire national par


des troupes régulières de certains pays voisins de la RDC ont eu
lieu ces dernières années sans aucune réaction significative du
Président de la République qui a pourtant prêté serment
s’engageant à sauvegarder l’intégrité du territoire national.

ƒ Plusieurs nominations des officiers d’origine rwandaise ont été


faites par « Joseph Kabila » qui se livre au même moment à
l’épuration systématique des officiers congolais ayant servi dans les
Forces Armées Zaïroises (FAZ). Plusieurs organismes de Droits de
l’Homme, dont la Voix des Sans-Voix, ont dénoncé ces exécutions
sommaires et sauvages en diffusant même la liste des victimes,
sans que cela n’ébranle la détermination de «Joseph Kabila» dans
la poursuite de cette macabre opération.

ƒ Les différents rapports d’experts de l’ONU ont dénoncé le pillage


systématique des richesses de la RDC par des lobbies financiers et
économiques maffieux à travers le monde, et par certains pays
africains impliqués dans la crise en RDC dont principalement
l’Ouganda et le Rwanda. Ce dernier pays figure même en tête
d’exportations des produits pillés en RDC tels que l’Or, le Diamant
et le Coltan dont il n’est pas producteur.

Cette politique de pillage, de prédation et de destruction systématique du tissu


économique fait partie de la stratégie de la mise à mort de l’Etat congolais par
« Joseph Kabila » qui a réussi à hypothéquer en quelques années plus de 3/4
du patrimoine national à travers des contrats léonins où il s’est attribué des
parts avec ses complices nationaux et étrangers. (Certains experts qui ont
étudié ce phénomène ont évalué à 6 millions de dollars par jour, les tonnes de
cobalt (rien que le cobalt) qui sortent de la RDC au profit des multinationales
éparpillées dans le monde, et qui les utilisent dans l’industrie nucléaire,
chimique, ou encore dans l’aéronautique et la défense.)

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e) L’instauration d’un régime de terreur et la violation massive des
Droits de l’Homme ont étouffé dans l'œuf la démocratie « naissante »
et ont marqué la naissance d’une dictature féroce :

ƒ L’assassinat des hommes politiques de l’opposition (Cas récent du


vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, monsieur
Daniel Botheti)

ƒ Des attaques à main armée, des enlèvements et des arrestations


arbitraires d’opposants politiques (Cas de JP Bemba, Marie Thérèse
Nlandu, Oscar Kashala ou encore du pasteur Théodore Ngoie, tous
candidats aux élections présidentielles)

ƒ Des assassinats des journalistes de l’opposition (Cas de Serge


Maheshe, secrétaire de rédaction à Radio Okapi froidement abattu
à Bukavu ou de Frank Ngyke, chef du service politique du
quotidien indépendant La Référence Plus, également abattu par
balles avec son épouse dans l'enceinte de son domicile de
Kinshasa., sans oublier le cas du journaliste indépendant Bapuwa
Mwamba , ancien correspondant de la revue Jeune Afrique
Économie abattu également par balles à son domicile.

ƒ Des répressions sanglantes des manifestations civiles pacifiques


(Cas du MLC : A la suite des affrontements entre les soldats de
Jean-Pierre Bemba et des membres de la garde présidentielle de
Joseph Kabila et l’exil du leader du MLC, la chasse à l’homme
menée par les forces dites de sécurité dans les milieux de
l’opposition en général et des ressortissants de la province de
l'Équateur en particulier a fait et continue à faire de nombreuses
victimes. Citons également le cas des massacres des adeptes du
mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo (BDK) dans la
province du Bas-Congo en février et mars 2008 où la garde
prétorienne de Kabila déguisée pour la circonstance en policiers
sous la direction de son ministre de l’Intérieur, le sanguinaire
Denis Kalume, a anéanti des centaines de vies dans cette province,
incendié des maisons, violé des femmes de tout âge…. Le rapport
d’enquête de la MONUC confirme sans ambages l’énormité de ces
massacres de civils innocents et établit clairement la responsabilité
du pouvoir en place dans ces massacres)

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3 3. CONCLUSIONS
Excellences,

La Communauté internationale dans son ensemble porte une grande part


de responsabilité dans le drame qui déchire notre pays, la République
Démocratique du Congo. En effet, ayant considéré l’organisation des
élections dites démocratiques et transparentes comme une véritable
panacée pour résoudre la crise, elle en a fait son seul cheval de bataille,
sans tenir compte de vrais problèmes cruciaux qui sous-tendent cette
grave crise, à savoir les ambitions hégémoniques des agresseurs rwandais
et ougandais d’occuper la partie Est de la RDC. Ainsi donc, loin de
résoudre la crise, ces élections bâclées, corrompues et manipulées,
organisées sur fond de crise étouffée, n’ont rien apporté comme solution
aux véritables causes des guerres successives intervenues dans cette
région, et dont les séquelles continuent d’empêcher encore aujourd’hui
tout retour à la paix et la stabilité en RDC.

Le « Programme Amani », nom pompeusement donné au processus de paix


et de réconciliation issu des derniers « accords de paix » signés entre le
gouvernement et le CNDP de Laurent Nkundabatware sous l’égide de la
Communauté internationale après la « Conférence pour la paix au Kivu » en
janvier 2008, vient d’être définitivement enterré par Laurent
Nkundabatware qui a déclaré caducs, il y a à peine quelques jours lesdits
accords . Ainsi, l’avenir de la paix et de la stabilité en RDC est donc
sérieusement compromis par la volonté manifeste de ce triumvirat de
mettre de nouveau notre pays à feu et à sang à travers le projet macabre
du leader du CNDP ! Mais pour y parvenir, «Joseph Kabila» demeure le
pion central de la stratégie du triumvirat rwandais: en s’alliant
ouvertement avec les milices hutus rwandaises de FDRL sous
prétexte de les utiliser pour combattre le CNDP de Laurent
Nkundabatware, «Joseph Kabila» fournit consciemment le prétexte au
président rwandais Paul Kagamé d’exercer son droit de défense, donc
son droit de poursuite des troupes dites «génocidaires» opérant sur le
territoire de la RDC. Pendant ce temps, « Joseph Kabila » s’acharne à
décapiter les Forces Armées de la RDC (FARDC) des officiers congolais
de valeur devant mettre fin à l’insécurité dans cette partie du pays,
sans devoir recourir aux milices rwandaises qui devraient, depuis
plusieurs années, être désarmées et renvoyées dans leurs pays
d’origine ou, à défaut, être mises à la disposition de la communauté
internationale pour leur éloignement de la frontière. Voulant justifier
la chute de Kanyabanyonga en décembre 2007 entre les mains des
troupes rwandaises de Laurent Nkundabatware, l’Inspecteur Général de
l’armée congolaise (FARDC), le Général Olenga, avait déclaré publiquement
à la presse nationale congolaise que les services de renseignements
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militaires congolais venaient de découvrir un réseau «d’espions au sein
des FARDC». Mais il n’y eut aucune suite à cette annonce publique parce
que l’Inspecteur Général fut simplement contraint au silence !

Lors de l’intervention télévisée de «Joseph Kabila» ce jeudi 9 octobre 2008


à la suite de cette dernière agression rwandaise, le peuple congolais ahuri,
a constaté que pas une seule fois il n’a cité nommément le pays agresseur
ni les agresseurs rwandais qui sont les commanditaires de cette 3e guerre
contre notre pays la République Démocratique du Congo. Le peuple
congolais n’est plus dupe, il a bien compris le jeu car il en connaît les
joueurs.

C’est pourquoi, face à l’imminence d’un nouvel apocalypse et d’un


échec flagrant de la Communauté internationale dû à la mauvaise
volonté et à la détermination manifeste des agresseurs de la RDC de
parachever leur projet d’occupation, de balkanisation du pays et de
pillage de ses richesses, le peuple congolais est désormais déterminé
à se lever comme un seul homme pour reprendre en main son destin
et se prendre définitivement en charge.

Excellences,

Les patriotes congolais formulent par notre voix les vœux ardents que ce
modeste mémorandum puisse vous aider à mieux cerner la vraie
problématique de la crise qui déchire depuis plus d’une décennie la région
des Grands Lacs, et menace la survie même de la RDC. Puisse-t-il
éclairer votre compréhension des justes préoccupations du peuple
congolais et de sa ferme détermination de mettre définitivement fin à
cette crise qui menace la paix et la stabilité de la République
Démocratique du Congo en particulier, et de toute l’Afrique centrale
et australe en général.

Fait à Paris, le 16 Octobre 2008

Honoré NGBANDA NZAMBO KO ATUMBA

Président National de l’APAREC0

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