MANOLE
Laction se passe & Arges, en Roumanie,
au début du XVI" siecle,
ACTE 1
_ Un-site abandonneé, ott se trouvent les ruines dua petit
mur. :
Un jeune patre y joue de-la flute, lorsque parait le rot
Negrou Voda, qu'accompagnent des artisans.
Negrou Voda, pour expier Famour coupable qu'il res-
sentit jadis pour une religieuse enlevée 4 son couvent, veut,
sur emplacement des ruines, faire construire une église.
Selon les artisans, le maitre d’ceuvre Manole est seul capable
de lédifier.
Manole, comme perdu dans un réve, survient. Lui aussi,
il a commis la méme faute d'aimer une religieuse, Marica,
mais qui n'est encore que novice au couvent de Bucarest, et
qu'il n’a fait qu’entrevoir sans parvenir jusqu’a elle. II ne se
sent pas la force d’entreprendre leuvre immense que veut
le roi. Mais Negrou Voda insiste ; et Manole accepte
d'essayer.
Puis, tandis que le petit patre joue mélancoliquement dela flate, Manole, aprés le départ de Negrou Voda, chante
tristement Pair du souvenir de la douce riviére, la Dembo-
vitza, au bord de laquelle s’éléve le monastére oi Mariea est
cloitrée.
ACTE IL
Le site du premier acte s'est transformé, I est main
tenant (out fleuri. Et la Cathédrale, a la place du petit mur,
est presque achevée.
Des paysans ct des paysannes sont réuni: igne de
réjouissance. Cn chantre, monté sur une table, chante w
couplet repris par la foule, Manole, assis 4 lécart, est absorbé
dans son réve et reste étranger a la joie générale,
Negrou Voda complimente Manole dont le génie a eoncu
cette couvre magistrale, et invite les paysans a féter ce grand
artiste.
Crest eh vain que les jélnes filles “efforcent dégayer
Manole. II reste sombre et refuse de partager leurs ébats.
Les danses sont interrompues par l’apparition de Mariga,
Ia jeune noyice qu’aime Manole. Tous s’éloignent devant
elle, lerrifiés par une sorte de pressentiment.
Marica reste seule avec Manole. Elle l'aime, elle aus
Elle laisse tomber son voile et montre ses cheveux, pareils
Aide Vor qui brille, Elle comprend d’avance qu'en aban-
donnant Dicu pour se donner a Manole, elle se ¢¢ ndamine
car jamais un tel péché ne fut remis et, seule, la mort peut
Vexpier. Mais son amour est plus fort que la mort et plus
fort que sa foi
Au moment
r baiser, Ia eathédrale s"éeroule.
Manole et Mariea échangent leur pre
(
ACTE ML
La cathédrale est de nouveau rebitie et presque ter
minée.
Trois fois déja, le clocher s'est éeroulé, comme si, les
pierres étaient prises de vertige.
Les artisans sont harrassés de fatigue et désespérent de
pouvoir achever la cathédrale qui doit racheter le péché
ancien du roi,
Pendant qu'ils dorment, Manole prie, demandant au ciel
de lui permettre de finir léglise; puis, il ira subir, chez les
morts, la peine de son amour conpable. II s'endort. Mais,
oudain, il se réveille en sursaut. Il raconte aux artisans le
reve qu'il vient de faire. Un ange fui a parlé : la cathédrale
eat maudite par Dieu et s’éeroulera toujours & moins que ne
soit expié le péché qui cause Ja colére céleste; pour que
Venvre pie soit terminge, il faut, dans le mur de Péglise,
‘emmarer Ia premiére femme, quelle qu’elle soit, qui viendra
és Vaube. Tous jurent d’obéir a cet ordre du ciel.
Laurore con 4 poindre, Une femme parait
oin, toute joyeuse. Manole, du haut de Péchafaudage, la
reconnait : c'est Marica
Manole supplie le ciel de déchainer un orage immense
qui inonde 1a plaine et empeche tout étre humai
s'approcher.
Lorage éclate, Marica vient quand iméme.
Manole, comprenant que le destin est le maitre, et que
les aptisans tiendront leur serment, essaye de persuader
Mariga que l'on va faire le simple simulacre de 'emmurer
mais elle ne s'y trompe pas. Dés qu'elle s'est donnée, elle
savait qu'elle se vouait a mourir. Manole jure d’unir son
sort au sien.
Les artisans emmurent Marica. Le mur monte peu &peu, brise Marica, et va tuer son enfant : car elle va étre
mére, Le mur, pierre a pierre, monte toujours. Bientot,
Mariga est complétement recouverte par les pierres, On ne
Ta voit plus. Puis, on ne l’entend plus.
L'cuvre d’expiation est accomplice. Manole se précipite
du haut du clocher et s’écrase surle sol. Les cloches sonnent
la fin du maléfice et 'achévement de la cathédrale. —OPERA DE MONTE CARLO
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Opéra en 3 actes, paroles de M. Jeat DAHOVARY
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Wi BUG, MOREAU, DUBOST, MATTE, PHILIPPON
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Jeudi 21 Mars, a ta demande du public, en Matinée, a 2h. 1/2
ésentation de LA TOSCA
‘Opéra en trois actes de M. Pucclnt2. te...
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Vous qui lirez ceci prés d'un jardin suave, |
Dans le calme inhérent aux Alpes de la mer,
Vous tous qui me lirez, songez que Pheure est grave...
— Les hommes n’ont-ils pas réalisé Venfer ?
Yous viver, sur la rive aromatique et blonde
Dont 'éclat donne aux jours leur charme transparent,
Mais vous n’ignorez pas que plane sur le monde
La souveraineté dun fléau dévorant.
Cherchant V'apaisement d'une aimable contrée
— Ex peuteésre loubli des terrestres douleurs —
Vous étes descendus vers la core azurée,
“Oli tous-les mois du temps sont couronnés. de fleurs.
Fuyant le sombre écho de la bataille atroce,
Yous accourer, du fond d’un horizon vermeil,
Au-devant du printemps excessif et précoce
Qui fait de ce pays empire du soleil.
‘Oh! tandis que déja de ta saison charmante
L/avénement frémit, dans Pespace et l'éther,
Pensez, profondément & Phorreur immanente
Dont s'achéve aujourd'hui le quatrigme hiver.
Il agit de sauver des hommes, des victimes
Que la sinistre guerre accable, en vérité,
= Ressuscitez en vous des charités sublimes !
Ces braves n'ont d’espoir qu’en la seule bonté...
Diautres, tombés au champ fundbre, ob Ton simmole,
‘Verront leurs souvenirs diiment perpétués,
= Mais voici les martyrs déchus, sans auréole,
Qui n'ont pas eu Phonneur cruel d’étre tués !
Ils portent l'invisible et secréte blessure
Que dissimule en eux Piniquité du sort
Ex dont leur corps usé ressent Ppre morsure...
— Tous ces mores vivenessonren peri de mort!
Venez, venes en aide & ces héros sans gloire.
— Lorsqu't Ia douce France ils ont voué leu
‘Tous ont obscurément préparé la victoire :
Honorons chacua d'eux comme un soldat vainqueur....
vous qui m’écouter ici, la mort infime
Ne vous a-t-elle pas ravi des étres chers ?
— En m’adressant & vous, je m’adresse & votre Ame!
Un appel déchirant monte d'entre ces vers...
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2 Seley a Mit wate 8 be
Albert-Bray ay £ fea)
considerable confusion West of Bray---position obscure up to nightfall.
f A line of wire & trenches in fair order, not far Bast of a line of road
Kericourt-Sailly-le-Sec, will be occupied during night by 2000 oad
infentry.
Ist 2 Battelions of 11th deus at Heilly;----1 Bottt™ to eross
_-_ Fiver South of Heillynnake
line S. of Corbie-Bray Rd
Other Batt'n approach this
make good line between X ro
? If Sra Batt'n arrives to
General Cannan to teke ov
Kext Brigade take front me
All Bridges destroyed as
“Halte™ sccusappi--neprend out on
8 of posts. x
by going up valley tp Mericourt
th of river,
9 support of right wing.
oops in position, .
11th will then close to righ
as Bray-------West of Bray , all
preperations mace to blo
South of Sonme--5th Arny,
ion of left flank not nown--believed
this is not assured,
holding line of Ancre. D.H.@, at
be hela.
ARTILIERY., Corps Artillery along River Ancre.
Bulk of WHERE Vickers Wachine Guns should be on his right Sector o
+0 good observation.
No direct artillery support until our om errive!
| Reserve Brigade at Heilly,
Pioneers & Spare Machine Gun Coy; vicinity D.H.Q.
AUSTRALIAN WAR MEMORIAL RCDIGO000571“Artillery will concentrate at Ia Houssoye?
Fo 40,000 maps available.
Enemy not much artillery.
His habit is to make meximun thrusts between 11 a.m.
3-5 p quick in Qiseovering gaps and getting through them; usual méthod
is for infantry to advance in higgledy-piggledy order for 600 yards, then
Lie down, end then we suddenly find ourselves enfileded by his machine guns
which have crept up to our Flenks---his infantry then getup & welk over us,
The last definite information about the eneny 1s thet they were Bast of
a line---East of Albert-Dray---vague rumours he has got through.
Corps say ---Artillery has been ordered to Biencourt.
400,000 S.4.4, for 11th Brigade to be dunped at point East of X roads of
"Ealte" track-----VYeux-lMericourt road, sometine to-morrow.AUSTRALIAN IMPERIAL FORCE.
Australian Corps,
B.E.F., France,
26th March, 1918.
Boys,
‘The time has now come when we must be prepared to
“Take the strain.” I think I need hardly say more. Everyone
fully realizes what this means, and I know that I can confidently
appeal to every single individual in the A.LF. to realize that it
. is up to him personally to “Take the strain” for the sake of his
country and all he holds dear.
Remember that personal determination to attain victory at
whatever self-sacrifice, by every individual, is what counts, and
it may well be that this spirit on the part of even a few men
may be the deciding factor of the great battle in which we are
now engaged,
Remember what they are thinking of us all in Austral
now, and remember the lasting traditions which the Force has
made for itself.
W. R. BIRDWOOD.e
Pod ae Mote
Ot ae Moab. rarq)in
BEORS py Ne
Vil QORP> ORDEX NO 249,
SSHRSRERESERESESHSNE RSENS
27th earch 1918.
Qn arrival in Vil ocrps area :-
1 rd australian pivisiin will ccaupy line cf existing
trenches between ANORH and the oOwac with left cn the aNOKR
and-right cn the sOaif aWtut aBRICOUS? L'abba and oalLlY Lg
SEC. @ne Brigade disp sed in depth will be N.rth