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241 Considérons tin 1° exemple trés simple, oi l'on ne s'intéresse qu'a 2 directions a, et a, de I'espace. Soient h, et hy les distances mesurées suivant ces 2 directions, of. figure III-14, Les 2 demi-variogrammes y,, (hy) et Yq) (hy) calculés dans ces 2 directions ont été modélisés par 2 schémas sphériques de néme palier 1 et de portées différentes 4, et a, . On est donc en présence 1. 2 d'un phénomne anisotrope puisque : (i) # yg, 5 18 variabilité dépend de la direction a, et a). 2 1 Fig. III-14 - Anisotropie géométrique Sur la figure III-1%, on voit que pour faire correspondre les 2 courbes Yq, et Yq, iL sufEit de multiplier les distances hy par le rapport d'affinité 2 ay, /2q,* 0% inversoment les distances by par le rapport 9a, /a," En effet considérons les 2 schémas sphériques : 3 ay ho, ¥h, Say ‘1 2 .3 nl ¥ hy say 2 2 aay 2 On a la correspondance suivante : vy. hp 5 ( 1 ODF ty Soit + Sous réserve de faire le changement de coordonnées h', = hy a, /a, 2 la variabilité dans les 2 directions a, et a, est caractérisée par wn modéle 245 de 1ellipse (direction Oy, sur la figure III-17) : (42) (hy hy) =, ERT anisotrope isotrope Remarques, ~ Pour construire une rose des portées puis éventueliement ajuster une ellipse d'anisotropie géonétrique, plus de 2 directions a, doivent étre étudiées, en pratique 3 ou 4 directions suffisent dans l'espace R* ~ Maile adaptée 1 La direction d'aplatissement de l'ellipse (direction Oy, sur la figure III-17) est la direction de plus rapide variabilité du phénoméne. La maille réguliére adaptée 3 1a reconnaissance de ce phénoméne est done une maille rectangulaire, dont les directions sont les directions principales de Mellipse (oy,, Oy,) et reconnaissant préférentiellement cette direction de Plus grande variabilité dans le rapport \ ; clest-3-dire que sib, et by sont es cStés du rectangle de maille selon Oy, et Oy, » on doit avoir bm =>, ~ Il est possible d'écrire la matrice tridimensionnelle [A] - de correction dlanisotropie géométrique, Cependant la réalité est rarement ajustable a un modéle aussi particulier qu'un ellipsoide d'anisotropie géonétrique. En prati- que dans un espace 8 9 dimensions on est le plus souvent conduit & considérer Je mod&le d'anisotropie zonale, qui permet de distinguer certaines directions, par exemple la direction verticale des directions horizontales. 2-4 Le mod8le d'anisotropie zonale est le plus fréquemment utilisé en pratique, dans la mesure of toute anisotropie observée, ne pouvant tre réduite Par une simple transformation linéaire des coordonnées (anisotropie géonétrique) relave du modéle d'anisotropie zonale. Soit dans L'espace A 3 dimensions, une variabilité caractérisée Par le mod8le gigogne : Yh) = Ey, (hn), h étant un vecteur de coordonnées (h,, h., b,) i chacun des constituants y, (h) de ce mod@le gigogne peut étre anisotrope en hy ctestrd-dire que y, (h) dépend effectivenent des 9 coordonnées (hy, hs a) Gu vectur h et non pas seulement de son module hl = VDF RET EE: . Bien entendu l'anisotropie observée aur y, (h) n'a aucune raison d'étre identique a celle observée sur y, (h), Ainsi la structure y, (h) peut présenter une anisotropie géométrique, tandis que la structure y, (h) ne fait intervenir que ies seules distances verticales b+ ¥) (hys bys hy) =) (hs ¥ BL, a 5 quant 4 la 3° structure y, (h) elle peut Stre isotrope dans R*: Yq (ays bys hy) = yg C{hl).

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