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  • Le Particulier Pratique N° 436

    Transféré par

    Pierrick Gardien
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    Il y a le ciel, la mer... et les idées reçues. Entretien avec "Le Particulier pratique"

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    Le Particulier pratique n° 436

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    VRAI OU FAUX ( ) Ily ale ciel, la mer... et les idées recues Pour tout vacancier, la plage est synonyme de détente et de liberté. Sibien que parfois, on ne sait plus trop ce qui est autorisé ou non, quelles précautions prendre... Petit tour d’horizon avant d’enfiler tongs et maillot de bain. vincent Delfau ‘V RAL La plongée sous-marine se pratique librement. Vousn’encourez aucune sanction si vous vous y adon- nez en dehors de tout encadrement. « Siln'est pas nécessaire de passer par une structure, il est toutefois déconseillé de plonger seul, précise Pierre Martin= Razi, rédacteur en chef de Subaqua. Ce n'est pas une acti- vité dangereuse sion a suivi une formation, mais des risques existent, en particulier la surpression pulmonaire lorsque laremontée n'est pas réalisée correctement. » Par ailleurs, ilestimportant de vous renseigner, auprés des capitaineries des ports ou des mairies, sur les lieux of vous voulez plonger : certaines zones, comme les réserves, sontiinterdites aux plon- geurs; d’autres peuvent étre délicates 4 aborder en raison de forts courants.... Enfin, si vous tenez vraiment & descendre seul vers les abysses, ne snobez pas la visite médicale: déceler une contre-indication avant de plonger vous évitera unincident potentiellement grave une fois sousl’eau. PCa ae} © DrMatthieu Coudreuse, méde- cinau Samu de Bayonne, © Catherine Flohic, auteur deL'Huttreen questions, 4d, Les Ateliers c'Argol. ‘© M* Pierrick Gardien, avocat en droit public a Lyon. © Jean-Michel Lapoux, secrétaire général de la Fédération des mat- tres-nageurs sauveteurs (FMNS). 40 Le Particulier PRATIQUE -n® 436 -jullet-aodt 2017 besoin de permis pour pécheren mer pourvu que ce soit dans un cadre récréatif, hors des zones de baignade et des endroits oii la réglementation locale linterdit (infor- mez-vous ala mairie ou la direction des affaires maritimes). Attention, des régles fixent la taille, le poids et la quantité de poissons que vous pouvez emporter chez vous. Par exemple, pas plusd’un bar (d’au moins 42.cm) par jour et par pécheur. De plus, vous devez marquer vos prises en coupant la partic inférieure de leur nageo dale (ce n’est évidernment pas néces saire si vous relachez vos proies!). © Pierre Martin-Razi,rédacteur enchef de Subaqua, la revue de la Fédération francaise o'études et de sports sous-marins. échouées, certaines especes de médusesrestent potentiellement urticantes ou peuvent entrainer des réactions allergiques. Ne touchez jamais, sans avoir protégé vos mains ou vos pieds, une méduse trouvée surlesable. « Des personnes qui ‘étaient amusées a poser sur leur téte une physalie (une cou- sine de la méduse) échouée ont été brilées au visage par les fila- ‘ments porteurs de venin », se souvient le Dr Coudreuse, médecin au Samu de Bayonne. m’ MTT LTD peuvent en justifier Vinterdiction ; par exemple, libreen France. « Mais des raisons d'ordre public en cas de mauvaise qualité de l'eau ou de condi- tions météo dangereuses », précise M° Gardien, avocat. L'interdiction est signalée par le drapeau rouge sur les plages surveillées ou par un panneau installé en bord de mer. Si, malgré tout, vous vous jetez eau, vous encou- rez une amende de 11 4 33 €. Mais les maitres-nageurs sauveteurs (MNS), bien qu’ils décident dela couleur du drapeau, ne sont pas habilités verbaliser. Ils ne peuvent que vousexhorter a regagner le rivage, en vous prétant éventuellement assistance, et appeler un policier municipal ou un MNS CRS, qui, lui, vous sanctionnera. Nos conseils ‘© Consultez les arrétés municipaux de votre lieu de vacances pour connaitre les zones de péche interdites. ‘© Respectez la réglementation concernant le ramassage des coquillages (talles minimales et quantités maximales), sous peine d'amende. Attention, elle varie d'un encroit autre. ‘* Nefaites pas de feu sur la plage: vous pourriez tromper les bateaux aularge, déclencher un incendi ‘¢ Renseignez-vous auprés de la mairie pour savoir si vous avez le droit de promener votre chien sur la plage. La fondation 30Millions G'amis recense les plages ouvertes aux animaux. Le Particulier PRATIQUE - n° 436-jullet-ao0t 2017 44 VRAI OU FAUX ( — LEBORD DE MER «ENETE, SEULESLES HUITRESTRIPLOIDES NE SONTPASLAITEUSES» Catherine Flohic, auteur deL’Hultre en questions, LPP:L'étéestil une bonne saison pour manger des huitres? C.F.sIlest déconseillé c'en consommer demaia.aodt. Elles restent comestibles, mais c'est leur période de reproduc- tion. La fécondité des huitres est corrélée & augmenta- tion dela température de 'eau. Quandelleatteint 18°C, es mollusques délaitent, 'est-d-dire envolent leurs gametes dans|'eau. Pendant iver, ils ont fat des réserves. En été, ils sont donc chargés d'un mélange de glycoggne et de gamates (la laitance), que certains trouvent désagréable. Une fois quils ont déaite, ils ont un aspect décharné et ne sont guére appétissants. lls vont alors reconstituer leurs réserves et seront en pleine forme pour No&I. LPP: certains promettent des huitres non laiteuses, méme en été. Commenteest-ce possible? €.F.:Cesont des hultres triploides. Les celles d'une huftre ‘normale (dite diploide) sont composées de10 paires de chro- mosomes; celles d'une tripoide, de 10 jeux de 3 chromoso- mes. ne sagit pas d'un organisme génétiquerent modifié, mais durésultatde manipulations chimiqueset delatransfor- mation desnoyauxen aboratoire. Onobtientainsideshuftres stériles,doncsanslaitance enété, matures enZans(aulieude 3 pour les dipoles) et une production uniforme, Elles ont un délicieux petit godt de noisette qui plait beaucoup. Le pro- bléme:onne connaft pas précisément leseffets que dettelles huftres «trafiquées » peuvent avoirsurI'Homme.Onne peut direniqu‘elies sont dangereuses niquielles sont anodines. LPP : Comment savoir sil'on achate des diploides ou triploides? €.F.: Cest difficile, car iln'y a aucune obligation d'a chage. Lamention «huftres des 4 saisons » désigne lest ploides. Les producteurs réunis sous létiquette « Ostr culteur traditionnel » ne vendent que des hultres nées en mer, donc diploides.Si, en plein mois d'aodt, le commercant vous assure qu'llne propose que des hultresnon|aiteuses, vous pouvez &tre sir qu'il s'agit de triplotdes. 42 Le Particulier PRATIQUE -n° 436 jilet-a00t 2017 ~ S (capt { refuser Uaccés FAUX tirexiste A pas de plage privée en duneplage } Pesce Toutes appar. privée tiennentau domaine public maritime, qui est inaliénable. Leuraccés est donc, en principe, libre et gratuit. « L’Etat peut, toutefois, attribuer des concessions a des personnes privées poury exploiter une activité commerciale. Ilestalors possible d’en facturer Vacces, de proposer des transats 4la location..., précise MP Gardien, avocat. Une concession ne peut dépasser 20 % dela superficie dela plage (50% s‘ils'agit d'une plage artificielle)et doit, dans tous les cas, lais- serune bande de passage de 3 men bordure d'eau ouverte librement tous. » est done Interdit de cldturer une plage pour empécher les vacanciers d’y pénétrer, ft-elle & lalisidre d'une propriété privée. Lentrave au passage est punie de 1 500 €d’amende. ae { d’uncourant, )VRAI «tinefaut jeme iH jamais nager contre le laiase | oorrant avert Jean. Pen Michel Lapoux, secré- taire général de la FMNS. fea Crest la plus sire facon de 'épuiser et dese noryer Surtout en présence de courants de sortie de baine [petite dépres- sion entre les bancs de sable, Ndlr]. quientrai- nent méme les meilleurs nageurs vers le large avecune grande puissance. Lemieux est de nager perpendiculairement au courant, donc plus ou moins parallélement ala plage, pour en sortir, puis ctre poussé par les vagues vers le bord. » Etsi vous étes emporté au largesur un matelas ou un bateau gonflables, ne le quittez pas pour tenter de rejoindrela cétea la nage. Meme fréle, votre « embarcation » vous assure une relative sécurité et vous permet qatrendre les secours sans vous épuiser. te permis B ©) FAUX ce document qui capacité a JaA-Ski_/ conduireunevoi- turene vous sera aucune utilité aux commandes d'un bateau ou d'un Jet- Ski. Ds lors que vous voulez louer une embarcation d'une puissance motrice de plus de 4,5 kW (6 CV), vous devez @tretitulaire du permis plaisance, option cétiére. IIs’obtient, dés 16 ans, aprés une courte formation théorique et pratique (voir LPP n° 426}. « Les Toueurs de Jet-Ski en proposent sou- vent aux personnes qui ne possedent pas ce permis, nuance M* Gardien, avocat. Ilest, en effet, possible de piloter wn scooter des mers sous la res- ponsabilité d'un moniteur diplomé, méme sans étre détenteur du sésame. » CT sire Tay Pe eey PAY RAL Cesfamevx rouleaux i dle bord, ou shore breaks, « sont Me ic eros pourvoyeurs de traumatismes 2 multiples, des plus bénins, comme Ventorse de la cheville, aux plus graves, telles des lésions de la moelle épinibre au niveau cervical, constate le Dr Coudreuse, médecin au Samu de Bayonne. I! faut rester trés vigilant, car ces vagues peuvent surprendre méme les baigneurs les plus aguerris ». Respectez les zones de baignade et les consignes des maitres-nageurs sauveteurs. _Onrisque > Ve A¥

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