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CSE wa METHODES DE DEDUCTION DE LA CAPACITE PORTANTE D’UN PIEU A PARTIR DES RESULTATS DES ESSAIS DE PENETRATION (1 partie} Prof. Dr, ir E. DE BEER Professest cedinaire la RULG, ex fo KUL, Direceeur Général METHODES DE DEDUCTION DE LA CAPACITE PORTANTE D’UN PIEU A PARTIR DES RESULTATS DES ESSAIS DE PENETRATION I, INTRODUCTION Les essais au pénétroméne permettent d'obienit a chaque profondeur la résistance & la. pénétration d'un cone de petit diamétre, ainsi que Ia résistance au frottement latéral d’un tuyau en acier ayant la mame section que le céne. En Hollands ta mesure du frottement tota\ est remplacée par celle du frot- tement sur un manchon flottant standardisé, appelé manchon Begeman [I]. Les déductions mathématiques [2] (3) [4] et les cessais en vraie grandeur ont suffisamment montré aque les résistances & la pointe Cx, enregistrées avec le petit cone ne peuvent étre aulomatiquement ap- pliquées au cas de la section beaucoup plus grande du piew, et quill est indispensable de tenir compte d'un effet d°échelle, L’hétérogengité du sol vient encore compliquer la transposition des résultats des essais de pénétration ‘au cas des piews. La présente contribution a pour but d’examiner es méthodes préconisées par divers auteurs pour determiner 1a force portante de rupture d'un piew batty & partir des résistances au céne, den faire Ja critique et de présenter une méthode permetiant €’éviter certaines anomalies. instcur Georeehniaue de Ecat Ce n'est qu‘incidemment que Mon traitera de ta ccapacité portante des pieux, provenant du frottement latéral. De ce fait cette contribution présente surtout de Mintérét pour des piewx battus dont la capacité portante limite provient essentieliement de ta 1€- sistance & Ja base. Tl, METHODE DU LABORATOIRE DE MECA- NIQUE DES SOLS DE DELYT a, Description de Ia méthode Le Laboratoire de Mécanique des Sols de Delft Hellande (Laborsorium voor Grondmechanica) partir d'une éude statistique trés poussée, Dasée sue la corrélation entre les diagrammes d'essais de péné- tration d'une patt, et de nombreux essais de charge sur pieux d'autce part, a mis au point une méthode, gui dans ta ate sera appelée la méthode L.G.M Les principes de cette méthode se retrouvent dans un article de Begeman [5]. Désignons par Cua =a résistance & la pointe mesurée au péné- teométre de diamétre d, a = ta sistance unitaire de rupture & la base d'un piu, D = le diamétre de ta base, Dans la méthode L.G.M. la résistance dy est comsidérée étre la moyenne de deux valeurs dy.s et Se 4, = Ste a 191 cdg et des eprésentant respectivement des eésistances calculées en considérant les valeurs de Cxa enre- aistrées dans les couches qui se trouvent ati-dessous eau-dessus du niveau de fa base du pieu, En partant de lallure des surfaces de rupture lors du poingonnement, telles que définies par Jaky (fg. 1) pour un matériau incompressible, on estime que Yepaisseur du sol qui peut étre intéressée au glis- sement s"étend: ao 0750 43750 Fig 1) en dessous de la base du piew A une profondeur. pouvant variet entre 0,75 D et 3,75 D, 2) au-dessus de la base du pieu sur 8D & partir de cette base. Considérons d’abord un diagramme de pénétration teés simple, ois la résistance Ia pointe Cie aurait une valeur constante «a» jusqu’a la profondeur h, pour passer ensite brutalement A la valeur constante «hesD a =b @ z=h spree Ce cas simp'e aide & mieux comprendre application ela méthode a des cas plus compliqués. Considérons un diagramme réct de résistance & ta pointe en fonction de la profondeur, tel que celui dessin€ a fa figure 3, et un piew de diametre D arcété 8 un niveau quelconque ca. = qq en igfem® > pratondeur Zen m Fig 3. 1) Determination de d,s La couche pouvant influencer la capacité portante du piew est limitée inférieurement par un niveau nn (ig. 3), compris entre 0.75 D et 3.75 D Le niveau déterminant on n’éant pas conau & priori, on devra considérer tous les niveaux compris entre le niveau nens (0,75 D) et nsnj (3,75 D). Considérons un nivea quelconque nn compris entre les deux limites définies ci-essus, et appelons dla valeur correspondant @ ce niveau. La valeur Pew ‘obtenue par la formule: yoy Ola tah a Peace ° La grandeur dest fa valeur moyenne des résis- tances & Ja pointe Cy,q enregisteées entre le niveau aa de la base du pieu, et le niveau (n) considéré. Appelons Chui la résistance a la pointe mesurée au niveau 2, et Cyan celle mesurée au niveau an et soit n le nombre de mesures effectuées a des entre- distances constantes entre ces ? niveau. Ona: 4) les valeurs Cxa.j de Cit dans ordre croissant de profondeur. Soit Ci.p ct Crag deux valeurs avec > p. Toute valeur Cx.» qui est supérieure a une valeur Crag trouvée a une niveau inférieur, est supprimée et remplacée par la valeur Ce,a.q. On peut exprimer ce processus en disant qu’entre le niveau de la base du piu et le niveau nr considéré, es valeurs Cea trouvées sont corrigées par rabais aux valeurs de retour. Ce processus est aussillustré par les figures 4a et, ct les figures Sa et 5b. Sug oa ny KL Cds Sgt Suds ohn), ESF" Suge Cage (0) ES Cxeu" Cape Cas , a) B Fig oth, aaa eet as yn ot hn S92" S46" Cua Fig. 5a et Sb. 193, Appetons Cia; les valeurs de Cys ainsi ravatées vers le bas, On cates: (3) Remarquons que si fe diagramme Ck est conti= rnuellement croissant entre les niveaux 2x et nn on a et done: od par (3): a= de, D’autre part si Cx est Ja plus petite de toutes Jes valeurs Cx,; mesurées entre les niveaux xx et Cas = et par (5): apie = et par (3): at Les calculs précédents sont effectués pour tous les niveaux nn, allant de nuns (0,75 D) et mun (75 D); fon adopte finalement pour dei la plus petite de toutes les valeurs d"! ainsi trouvées 2) Détermination de des La valeur de dy. est obtenue en faisant la moyenne de toutes les valeurs C.a enregistrées sur une hauteur de 8 D au-dessus du niveau az de la base du piew, en rabattant toutefois toutes les valeurs de Cea qui sont plus grandes que celles qui les précédent lorsqu’on patcourt le diagramme & partir de ta base du pieu, Ja premiére valeur prise en considération étant la plus petite valeur trouvée entre le niveau az de la base du piew et le n 75 D sous la base du piew Sim représente te nombre de lectures entre le niveau ax de la base du pieu et le niveau mm corres pondant a la hauteur 8D (fig. 6a), et si C.g, sont Tes valeurs ravalées on a + Cham 2 © Au cas de la figure 6 a, oit l'on a supposé: 1°) Chas intérieur a toutes Jes valeurs mesurées entre Jes niveaux aa et nin (3,75 D). 2) Cxa.a < Chat o. jusaue Crass Ceaa > Cesta < Crate jusque Crea ‘Coa.tg étant la plus petite valeur enregistrée sur la hauteur 8 D, Coa = Cran Chas Chas Chane Cana Chae = Coess Ala figure 6b on a considéré te cas olt sur I'épaisseur de 375 D ily a un Cye.n qui est infériewr 4 Cx.a.t- bos 7 b | | EF 2 : E | et Z Fig. 6a t 6b Soit Ciun2 < Code < Cras < Chae Ona alors: kat = ee Clan = Chae katt = Chats = Chau Chane C. Remarquons que si Ck.t.n est inférieur a toutes les valeurs Cea mesurées entre tes niveaux ax et mm, ona: Cues = Caan et des = Chayn b. Critique de la méthode La description donnée ci-dessus de la méthode L.G.M. indique clairement qu'il s‘agit d'une méthode purement empirique. La méthode L.G.M, est basée sur une correlation statistique entre les résultats d'essais de pénétration et d'essais de mise en charge de pieus. Pour autant que l'on se limite & des pieux ayant des longueurs et des dimensions transversales usuelles, l'expérience hollandaise indique qu'il y a une bonne correspondance globale entre les valeurs de la capacité portante de Tupture prédites & partir de la méthode L.G.M. et la valeur réelle, Pour éire complet, il faut toutefois ajouter que dans la méthode L.G.M. la part de la capacité por- tante de rupture due au frottement latéral est déter- minge 4 partir de mesures faites avec le manchon Alottant de Begernan {1} [6] La bonne correspondance globale constatée ne dispense toutefois pas de faire une critique rationnelle de la mé- thode L.G.M. et dela confronter avec 2 des résultatsobtenusdansdesconditions | non usuelles 40m 1 1) Critique rationnelte z Dans des cas simplifigs 1a méthode ok L.G.M. conduit 4 des résultats diffici- Jement justifiables. Cas A Lorsqu’on a un remblai de sable fortement compacté, on peut (rouver & partir de 1m de profondeur des résistances & la pointe supérieures 200 ke/em?. Considérons le diagramme idéalisé de la figure. 7. D'aprés la méthode L.G.M. on aurait & 1 m de profondeur: oy= te 4, = 200 kgfem? é.>0 et done: 4d, > 2040 le = 100 kglem?, On obtiendrait donc une capacité portante de rupture au moins égale & 100 ka/em? et cela quel que soit Je diamétre du pieu. Pour des pieux de grand iamétre c'est évidemment une valeur exagérée. Cas B Considérons Je cas d'une épaisse couche de vase avec Cyg = 0 kglem®, En dessous de la vase nous trouvons les deux cas suivants (fg. 8): yg Ckglem?) rofordeut sous le eau XO] aT | cas 2 | 00. 0 | oe 6080 | 060 80 Bo CY oso 00 | Cyq tholem? i j 100 © 00100 | 120 0 100 440 00-100 On aun pieu D = 0,40 m dou 0.75 D = 030m 375 D = 130m 8D =320m Cas /:Ona Oy + es tn 2), = 222. 30 kgiem? | a 5 = 30 kefem? PEM 2 so kgfen? Les valeurs de dgi correspondant a d'autres valeurs den sont toutes supérieures @ la valeur cal- culée pour n =: 2, et ne doivent done pas re revenues. d’olt pour le premier cas: wes d’oit pour le 2 cas: dust des Alors que dans le premier cas le pieu trouve directement sut Ia lentille moins résistante, on obtient tune capacité portante plus forte que lorsque cette lentille se trouve 20 cm plus bas. C'est un résultat pour fe mains inattendu, sinon improbable. 2) Confrontation avec les résultats expérinentaux. Kérisel (2] [3] a décrit des essais systématiques de portance qui ont été effectués dans des sables de 196 compacité donnée avee des pénétrométres et pieux de sections diverses. Si la méthode LGM. est d'ap- plication générale, il devrait étre possible & partir des résistances 4 Tz pointe Cx.z obtenues avec des énétrométres de petite section, de retrovver Ia courbe de variation des résistances 4 la base dy des peux de plus grande section Par exemple & Ia figure 9 on a dessiné la courbe expérimentale Cea en fonction de la profondeur obienue dans un sable de Loire trés serré, avec un pénétrometre @ 45 mm. A partir des valeurs Cia obienues avec le cone @ 45 mm on peut prédire par la méthode L.G.M. les valeurs dy valables pour le pieu 216 mm par exemple. Remarquons que dans Vapplication de cette méthode, au cas de pieux feiblement enterrés la distance 8D peut étre inférieure A la distance entre fe niveau de la base da piew et la surface du sol En ce cas le calcul de dg. se fait en supposant que les valeurs de Ci, dans ta zone fletive située au- dessus de Ia surface du sol sont nulles, C'est 14 une extrapolation & priori osée, puisque non couverte par les corrélations expérimentates, qui sont & la base ela méthode LGM. Si l'on applique Is méthode L.G.M. de cette fagon on obtient a partir de la courbe expérimentale Cia du pénétrométre 45 mm, les valeurs dy des pieux © 110, 2 26et 320 mm renseignées au tableau I. Ces valeurs caleulées sont représentées par les courbes OABC des figures 9, Lorsqu’on compare ces courbes aux courbes expérimentales EE obtenues réeliement pour ces piewx, on constate que les valeurs obtenues avec la méthode L.G.M. sont pour les picux © 216 et © 320 mevtement supérieures aux valeurs réelles et sont donc dangereuses. (On aboutit done a la conclusion que siI’on applique la méthode L.G.M, de la facon décrite des pieux faiblement enterrés on aboutit a des valeurs supé- rieures aux valewrs réelles. Ceci invite a la prudence lorsqu’on serait tenté d'extrapoler (utilisation de 1a méthode L.G.M. dans ce domaine. MW. METHODE MEYERHOF A. Méthode non amendée a, Description de 1a méthode Meyerhof a étudié d'une fagon approfondie le probléme de la capacité portance de pieux a base dlargie. Sa méthode qui tient compte de laccrois- dg en kg/m? en igleme 4g en tater 9 Cag on tagler Cg en kale? 0G m0 200 "390 sed | | i? Shee DbIE A € & € © Z 7 3 2 2 2 = 8 é é Z 2 g so S . sourbe |) e oxpétmantaie 2 \’ j~expénmentaik |!) | 7p pe se i | de kenset || | Wa eee | UR fff i. Lol 9 f core 3 | cool PIEU 8= 0,216 m PIEU 9=0320m b) <) Fis. 9. CCourkes E: valeurs expérimentats. Gourkes OABC! valeurs calslees par le méthode LGM, sement de la compacité, due au battage du fourreau et & la formation du bulbs, est décrite dans les contri- butions (7} et [8} Si par cette méthode on désire obtenir la capacité portante de rupture par résistance !a base, & partir des valeurs Cea des essais de pénétration, on peut partir des constatations suivantes mentionnées par Meyethof. ‘Au cas de pieux battus dans des couches sableuses tune bonne corrélation est obtenue entre la résistance unitaire & la base du piew dy et la valeur moyenne Cyam sur une épaisseur allant de 1 diamétre au- dessous du niveau de la base, jusque 4 diamétres au-dessus de ce niveau. Si H représente la profondeur du niveau de la Ja valeur de Cy... ainsi trouvée doit éire réduite dans H ; le rapport 7345. On doit done alors introduire une valeur réduite Cig donnée par: H H s m 7 Can * jp % pour <1) En outre lorsqu’un piew rentre & une certaine profondeur h dans une couche pulvérulente, recou- verte par une couche cohérente, aussi Tongtemps que h : B < 10, it faut aussi appliquer & la valeur Com Ie coefficient réducteur 25 0 Done si A < 10.0n a aussi pO ® Cam = Pour h = 0 on trouve Cig, = 0. D’autre part dg doit dans ce cat au moins étre égal & la résistance 197 la pointe Cx.a.aia fencontrée dans la couche médiocre, ‘On a done! dy = Coesmin + QB (Chtim — Cranial ® oD On aurait done pour des pieux battus: d= Cem Pour >10D et h> 10D dy= Cham pour <10D (a0) h dy = Ceamin + 7G (Chte ~ Cha.nin) pour k < 10D avec H = profondeur de 1a base du pieu sous la sur- face du sol, h = profondeus de la base du piew sous la sur- face de la couche résistante. 3 fast remacquer que Meyerho? ne traite qu’in demment des essais de pénétration statiques Sa méthode réelle est en fait basée sur des énergies de battage, sur des angles de froticment, des compacités relatives, et des accroissements de compacité dues au battage. Si on néglige toutes ces incidentes, et si on se base uniquement sur les mesures d'essais de pénétration, on aboutit en fait la méthode simplifiée décrite ci-dessus. En ce qui concerne le frottement latéral, Meyerhot ose qu’au cas de pieux battus & travers des couches de sable le frottement latéral est le double de celui caleulé & partir du frovtement as pénétrométre en appliquant Ia régle de la proportionnalité. b. Confrontation avec tes essais de PLR.A.B.A. (2] Dans les essais a grande échelle décrits par Kerisel, tous les pieux. ont été introduits sous charge statique, On ignore si la méthode préconisée par Meyerhot pour des pieux battus, est aussi valable pour des pieux foncés. Si on suppose que tel est le cas on peut & partir des mesures Cra effectuées avec le cone © 45 mm, prédire par application de la méthode de Meyerhof des valeurs dg pour des pieux de plus grandes dimensions. Considérons par exemple le picu @ 216 mm et plagons-nous & \ mde profondeur. Ona: D=21,6em 100 10D 10% 216 2, = 9463 Cam H = 100 em = 0,463 198 Ona; 19 4D 0,216 m X 0,216 = 0,864 m, On doit done calculer la valeur moyenne des valeurs Cis enregistrées entre 1 — 0.865 = 0,135 m et 1,216 m de profondeur. Ces valeurs peuvent étre reprises du tableau I, Ona: profondeur 0,20 45 ot 0,60 157 0,80, 220 na 1,20 273 dg = 0,463 x 174,7 = 80,9 kglem? Au cas ol: 42 > H nous extrapolons la méthode Meyerhof en adoptant dans la zone fictive située aucdessus de Ja surface du sol des valeurs Cyt = 0. Diautte part, pour autant que cette valeur ne soit pas négligeable, on peut ajouter le terme da au poids propre des terres refoultes: 4,, = 06V, nD ay Les calculs ont été effectués pour les pieux 2 110, @ 246 et @ 320 mm et sont consignés en tableau I, Les résultats de ces calculs sont représentés par les courbes AwBCat des figures 10. On constate que pour les faibles profondeurs tes valeurs caleulées par la méthode de Meyernof, non amendée sont inférieures aux valeurs expérimentales tandis que pour des profondeurs intermédiaires elles sont plus élevées. En général on peut considérer que Ia différence n’est pas considérable, Méthode amendée 1. Principe de la méthode Meyerhof n'a en fait considéré que le cas du pas- sage d'une couche médiocre vers urte couche résistante. En réalité on trouve aussi fréquemment Je passage d'une coucke rsistante vers une couche médiocre. Si om applique sans plus la méthode de Meyerhor au cas d'un tel passage, on fait une extension qui n pas été voulue par son auteur. 199 soesy | solsor | -siuz stez | aese | atore | shez 82 ov yesh abee shee were see ez oth ore weer | zo'se | ebse zose | tke | erher sez wz ob ovesr | sez | ooo \ chee eesr o92 e9z ork coe assy | orev | s6ber | bos | odee ahoz | steer ase e92 oo este | aeher wr8!o her rere we sez oso oy 5049 25g voler tex obey Bes vee Skee cee 030 99g wee on ebb $569 508 oor ab ser orbs oe eke vaso | aby Sie | alos ster “sr ob else tbr ssv0 sg rhe Seor or os ss sabe wer | aoe v9e'0 29 eo9 ase ow oor ovo. age whe eee toe eshr she o oro ose owe we ate ero ove see a's 9 se oo Soy sob 1600 sw eee ‘she we oro ° ° ° + ’ ° x ° ° ura 754 | zw (5, poe 15> | uo /64 22 By, g/m, 19/64 we Fed gor 2p = +5) 6, 6 = | wp, p Pp 6 H 2 S700 F y Sue: anap “ory | sepuew| agpuawid uOU P%5 | -uoyoud apouiguy JOHNSASW _ePONGU! eet a 8 L 9 S 7 & z 1 a VAVU, 29 sg — ul OLT'O oF OA — "HL VTA,

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