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srarion seicnricr 3: mauTES Be aan FAv.04t QUELQUES ASPECTS DE LA FAUNE DES MOUSSES Station biologique de BESSE-en-CHANDESSE Biologie Animale Directeur : Pierre de PUYTORAC Information Scientifique des Professeurs de Lycées et Ecoles Normales Avril 1974 LES ACARIENS DES MOUSSES mm. Ww. ‘DETERMINATION DES ORDRES D'ACARIENS, QUELQUES ELEMENTS D'ECOLOGIE DES ACARIENS DES MOUSSES, |. CONCLUSIONS, |. BIBLIOGRAPHIE, sommaire |. QUELQUES REMARQUES PRELIMINAIRES, por JC. UONS . TECHNIQUES DE RECOLTE ET D'OBSERVATIONS. Pages n n ™ 79 <2 |. QUELQUES REMARQUES PRELIMINAIRES. LVemplot dy terme “mousses” dans le titre ne correspond mallement & une <élimitation runt sche eatégorie de Bryopitee, Dane eet expose, J/emploieal le termede Bryopaytes ot de muscinges pour caractériner Phabitat des peuploments d'Acariens des mousses proprement lites (ordre des Bayales par exemple) oo des hepatiques (ordre des Jungermanniales) ‘ans Te cadre d'un enseignement A des élaves dos Iyedes, test encore hasardeux defalre ‘corneapondre des blocénoves @ Acariens A des ordres cu A des genres (encore malas ade 68 pecesytie Beyoptintes, Lee aificultes dela aystématiqueeher les Acariens condisent aban loner ees detimiations. De plus, 11 ne faut pas ublior que pour de tris nombreuses récoltes des licens se t700~ vveront facies aux muscinges (On sera amené A dissocter les muscinées Iss au sol et celles Iiées Ades rochers oud des arores. 1a faune acarologiquey est bien dlférente quatitativement et quaitaivement -TRAVE (1968, p. 100) fait remarquer que Ia masse totalo da biotope est importante acon siderer dans Teyalation de la denste des populations. Cost grammes de mousses prises au cin d'an taps important de celler-ci su so! contlendront un pus grand nombred'Acariens O- ‘ibates, qu'un couesinet de 100 g de mousses Isolées bur un rocker, Dans les milieux saxicoles et atboricoles, 1es mousées les plus riches serort celles qut canst des tals gar des rochers horivoniasy el celles qu s"étendent sur des trones ar bres abatus et couches. 1 poiat de wie qualitatit, si, souvent, Le nombre d'espices reeontrées dans des mous sea easievles ef dang des milieu coaphiqaes (Migre, humus) vont comparables (TRAVE, 1968 B60) dans dus mitcux els que les mausses os hépatiques sur rochers verlieauxoy encore ar dey trones arbres isoles, Ie nombre despeces ost heltement inférieur (souvent autour 4c_usdicuing) aux nombres W'espices qOrdbates que on pet rencoatrer dans Vhomas, Pratiquement, il sera peut-tre pis intéressant pour Wenselgnement de disposer d'un grand nombre Uindividaa et despbcee fatsant entrevolr aux Cleves Ia diversité tia muttiteds Ercue tau, c'estA-aive que Ton prélovera de preference des mousses au sol. Dans ces ‘mousses au sol, om toavera une faune acarologiqe tres semblable A celle que T'on récolte fans autres Uotopes aapiiques. ‘Par contze, les mousses saxico-arboricoles renformeront des espices ifferentes de col los des populations éexphiques, ‘Au cours din travail utilisant U'analyae factorielle dos correspondances et portant sur des pes de la fore domaniale de ia Sainte Baume (Vas), on volt nettement sur l'un des axee vspresition dune faune Edaphique dea Oribates et dune faune saxleo-arborieole, Onpeut meme deeeerit que celte separation des faunes existe toujours globalemeet meme st selon es re ‘dons wCograshiquey eertaines expéees ont un comportement different (LIONS, 1972) IN - TECHNIQUES DE RECOLTE ET D'OBSERVATION 1, LES PRELEVEMENTS. Iie ne présentent aucune diticslté. Muni 'un racloir ou d'un simple couteas, on _préléve lune nuseinge au sol, sur uh focler, oo mur um arbre, Il gera interessant deprendreavec pre \GSicn an maximum de notes sur Te bokope et sur les conditions dang Tesquelies& ew ce pre vement ‘Noublons pus qu'an cours do ces peélevements, il sera dificite de séparer les Bryopty- tes dos Iichensy ls sont souvent Eroitementassocies dang lesbiotopessaxico-arboricoles, tt figure 1 donne une representation schématique de diférentshabltats saxico-arboricoles oB1'on ‘eat prélever. S'lLestaiicie devatuer le volume dune mouse pour vn travail quantita (1 aerait pe ‘erable de tontr compte au poles sec) dans le cadre fun expose de travaux peatigues peu Une ‘classe de tyeée, i ne sora pas ule de dia la taille ds preiovement. Dans le cadre de récoltes directos, {Ifa un certain entramement pour prélever des Aca iens sur des tones arbres ov sur des rochers, Dans le cas des meusses, il sera cffelle Ge faire dos récoltes direces au pinceau imbibe 4’aleoo) 2, EXTRACTION DES ACARIENS. 8) Triage direct dos prélévements sur i loge binoculaire ‘Une condition esseatille 2 co travail est de disposer d'une Bonne optique, de 168 au moine 4% 40 de grossissoment, rapidement réglble. Ce travail eat trbs long et tes précis, Nest dite ficile dene se servir que de cette méthode, ‘mats elle porte de trés nombreux renseigne= ments sur le comportement dos indivi, ) Mathode selective ie uilise les troplsmes des microarthropodes (principalement dessication progressive o I échantilon par elevation dela température et action tres faible du phitotsopisie’ nepal Ges Individus de la faune étude. MM. P. CASSAGNAU ayant aéerit Vappareil de Berlese tii= 6, Mot inti dy revente, [Le prélevement de muscinges, transports dana des bottes ou des sacs en plastique di Leu de préldvement a laboratoire, est place sure tami, Ne pas mettre de troe gros éehastil= ons. Tost Indisponseble qu'une circulation datr #effectue au travers de Celle, Le temps dextraction ost variable colon I'lat hygrométrique de Iéchantilon. Pus 1'#- chantilon sera humide ou gorgé d'eau, plus il faudra attendre tne dessication lente el pro fressive avant de chautfer 1 jour ov 2. Sila mousse est Telativement stche, on peut chaufer AU bout dune semaine pendint deur ov trois jours ‘Un chauttage trop brutal peut tuer la faune sur place, Pertonnellement et selon Ia techni- que de F. GRANDIEAN, j'elfectue toute mos extractions & old durant trois semaines puts je haute ensuite deox ou trots Jours, avec la lampe a flament de earion [Les stases immatures aerontsasentlclement obtenses par cette méthode. 1. sora done nécessatre de prévoir Ia séance on fontion des impératife de extraction, (On recueile les diférents groupes @'acariens dans I'aleool 79° dun paler, placaat Valeool par un buvard Iamie pour recweli i faune evante, 3. PREPARATION ET ETUDE DES ACARIENS, ‘Les techiques que j'expose Ll ont été misos au point par F.GRANDJEAN (1949), Blea oat 6 indiquées dune lagon tres complete et Lee détailée par J. TRAVE (1968) 2) Lets ‘On recueilie la totalité de Ia faune dans 'aoool 8 70/78", Qnexamine sous la loupe binocu- latre afin identifier, de tier et de compter le diférents acarions présents.- Pour celay it ‘aut mieux que le prélovoment solt répart sur toute la surface fond du recipient, 6 on dé Sire no récoller qu'une sapéce, on peut grouper In totaitéde la faune a centre pur un Teger mouvement cireulaire imprimé av recipient Le tr et le comptage peuvent ctre ambliorés par diferente moyons(baes & fonds compar Lumentes;botte de Petri avec separations gravées ; coupelies& trieria microfaune de Vanier (1965); bloes de chazbong poreut de GRANDJEAN (14), 1 cat nécessaive davotr quelques instruments pour manipuler tes Acariens el pis géué- ralement les Microarthropodee, qui fat pouvoir Fellrer de Ta coupelied'alcol, "disséqeer, Cos instruments sont do trois sortes = = 1 pinceau txts fin, srtot utile pour manipuler les animaux vivant, 1 ee comple gett Tides "mimic" (ces’ minutes soot plus fines que tes aiguilies entomologiques 000) qui seront ‘montdea sur deo canner de verre Gongueur pes dilférente Ge 10 cr). La figure 8 montre les Uiterentes formes que Von peut donner 2 ces minuties. ‘by Preparation des Acariens & Yexamen microscopique susqu'a présent la seule observation néceasalre était celle fate par une Jupe Dinoevlatre, qt gencralement ne dépasse Pas le grossissement x 200 avec un objectf additions, La aystématique des Acarions se buse our lobservation de caractores trbs précis de leur rmorpholgpie et celle-ti eat extraordiaairement complexe et varie, On en aura_une petite Fe~ presentation par Frevamen des queljues fires Mutant cette note et par lesquclques termes Exraiteara par trop simples) ae ia ele de determination. Bien que eatte clet nepormetteque aceéder tux supers ordres ct ordres, et aon Ala determination spécifique, 1 est néanmt inecoaosire dobeerver ae microscope, Mais, si on veut oblenir des résultats satiefaisaats une seule méthode peut permettre aracesder 4 cee ‘Pour cbserver un Actrien at microscope, il fst I'éclairetr(WLn'eat question el_que de sholoieeaterna, 2 Texcusion de fa morghologte interne oo 47H BFE je tecttques ets observations histolopies). Pour ceta animal dit etre fixe, cet-a-dice que alcool dott avotr le temps de pénetrer dang son corps et de le dégraisser, Un séjour d'un mois dans Valcool est recommand Dans le ena contraine, on risque au moment de I'éclaireissement dans acide latigue de voir Tebscrvatton compromise par ia oncentrtion, en pabulea, des lipides qut_s'échappent ‘A daut du séjour prolongé dane Valcool, 11 fast immerger les acariens dans de acetate eye pendant quelques heures 2 troid Ces conditions romplies V'aninal est placé dans une “sallére" contonant de 'scide lactiaue rine non aelon la foagllité des animaux que Von vet érudier, On ehautfe par Mintermédial~ fe dune plague chauslante de Atnlasex os sur une plaque hstologe, (Latempératureduchast= fage pet etre variable, faible pour les mieroarthropodes tragies, josqu'sebulition pour es Andividus reistante 8 C@guments drs) ‘Pendant ce temps, on prepare Is lame & coneavite devant recevotr Tes individus, La méthode a 46 décrite par F, GRANDJEAN (1940). Sur one lame 8 cancavité(tig. 2), on place une lamelle sur la moitie de ia coneavité, avec un compe-gouttes, on remplit acide Herique pur eee concarite. L'acide lactique se répand bien par eapillaité (l'on faut sufi- fhmment, mas ine faut pas que la ttalite ela eoneavite sot plene acide inligue iL suf- fit que "seule Ia patie dela concavité comprise entre la lame et Ia lamelle soit pleine) LE_MILIFU DE PREPARATION PT D'OBSERVATION EST DONC LE MEME : L'ACIDE LAC- ‘TIQUE PUR OU ETENDU D'EAU DISTILLEE. ‘od simplification ds nombre de produits nécessatres a une Sanco de travaux pratiques. ‘on reprend ensulte Ia valiére pour preiever les animaux, ‘On sort acerien avec une mimitie &cxilleron et on le glisse sous Ia lamelte au centre de ta conetvit, Puls, avee une minste coudée, on place ‘animal (dans orientation sire} eon tre ia lamelie'en le possant vers le bord de la concavite (fig. 2). Cos préparations en lame cuverte présentent detrés grands avantages, Elles permacttent une observation au microscope tot 2 fait semblable & celle permis pur les préparations dfs ves (observation & Vobjeetif& immersion est méme possible, ule nediffusant que tres lens ‘tement dass Tacide lactique), Une observation dane tutes les orientations est possible et sana solution de continulté : dorsaies, ventrates, laérates, en obliques, apleties, tees. Le roarthropode apparaft dans con volume vériale eset pus Serge. ‘CONSERVATION DES INDIVIDUS. [Le probldme se pose différemment selon que l'on effectue un travatl de recherche ou une stance de T.P. dans un lycée, Dans le premier eas, il fast conscever te. tnaterel prélevt. Les individ traités dans Vacide latique peuvent tire conserves dans do Vacide lnctique a Ie (2/9 acide Inetque + 1/3 cau dtl), 1es on trates resteront dans Taleoo! A WD/tS" ‘Nous n'nsisterons pas plus car dans le deuxiome cas, il sagt uniquement de conserver des prélovements dans Malcool & 75" pour avotr a1 matériel pret pour es 7. P. 5. BLEVAGES, Liobservation & la toupo binoculaire e'individis vivants est susceplibie etlier un grand nterétches les éléves. Une s'axira pas de paursuivee des élevages dane le bit d'eudes blo logiques of tos aléas soot fort nombreux t Ia dffieate relaivement grande! fat staplonest recuelllir te Acarions vivants et les faire examiner presque immdatement aux éloves, Pour cela, on utilise Ie Berlese, et te réciplent aun fond consttue de buvard: bumide. faves ‘onserver une hurmdité 2 ce buvard pendint observation, On peut wiliser soll des oftes de él gurnies de buvard, sott des celises remplies 4 moilié dun melange deplate de Pariact de noir animal, Vhumeciation i platre aure plas longlemps et pormat des ibeervations pest Tongées. IIL. DETERMINATION:DES ORDRES D'ACARIENS. 1, AVERTISSEMENTS, ‘Duns I'étatactuel des dudes sur los Acaricns ot si on voulst rester dansuneatttude vé= ‘lablement scientifique, on ne pourrait que renvoyer le lecteur, non i des ouvtages dabanee, ‘ont Ta plupart soot insefisaats, mats an ensemble de travacn représentés par des tree: k Part. Celte forme de littérature reste tolalement naeceasible au on apecialiste, ne serait= fe que par Ix masse ds travail do prospection bibliographique a eilectuer, Je clteral, 41a fn, squrlqcs travaux qui peevon copes ir ules 2 une premitre approche dels systemtique ‘Dans un groupe animaux aussi varie que lea Acarieas dont on connaftactuellement plus 4 10 000 eapeces (2 000 environ pour les Oribats), Il est impossible de donner une clet pers Imeltant de determiner des familia cu des eopeccs. Les Acartens en soat au stade de la découverte de leurs formes etde curs expbces, Wana fomie interne est pour instant mal cone, I'tude morphnlogigue esterae prise to. Poor lune seule reve ("Acarologia”) et pour les années comprises entre 1900 et 1968, ont peat Sec ‘ombrer 210 descriptions e'Acariens nouveaux pour la Science e ile Sagi a gue dan eal Delt fragment de la terature acarologique dis Te monde. ‘acarologie est dane essentiellement orientGe de nos jours vers une connaissance mor- hologique et systématique des esplces. Il en découle un vocabulaire technique trbs end Ie donno quelques figures d'un Orihate trouvé dans des mousses et celles-ct (tig 4, 5; 6, 1, 8) montreat la complexité de ces animaux at Mimpossibnite quit y a pour an nonspécelts” {6 e daterminer les espoces. Ajoutons 2 cela quo lee eapecen Bont sombreuses dane oes ley régions du globe. Certaines deerites par @'anciens auteurs (KOCH, BERLESE) on tres sce. ‘ent des descriptions insuflsantes pour effectcer ene determination certaine. Cependant, T DEVELOPPEMENT. ‘Les Acariens passent par 7 formes successives (que I'on nomme stases), qui sont_oeut, 1s prélarve, la larve, [a protonjzphe, deutoaymphe, tritonymphe et Faduite (A. 10 et 13). Les sept cutlcules de cos stases no sitferent pas seulement par des diftérences detalles ‘ou de formes, mais gurtot parla présence ou absence de certains organes. Lea immatures souvent eloighés morplologiquement des adultes aopmentent les ditculte des determinations spectiiques, 4. CLEP POUR LA DETERMINATION DES SUPER-OHDRES ET ORDRES D'ACARIENS {soton VAN DER HAMMEN, 1978, p. 260). 1 Les pattes présentent des come bres (cher 1ea odes ct Ine Spinturnicidae, peu mo- biles‘ou coalescents& Tour base, mais coastamment recannalasables Commie des conte sey4~ és) ot iy a presque toujours ub sternum (manquant cher Ine odica). ity & pas) de sllon Selugal od dintervalle sejugal. (Anactinoteichiaa) 2 Les pattes n'ont pas de coxne libres otf n'y a pas de sternum, mais il y a des régionsco- axisternales (les pimieres). Thy aun silon sdjgal stint ou uh tatervalle sésogal (dane quel ‘ques eas, le nombre des pattes est rédull, 'est-a-dire ? palres cher les Phytopting, pas de pultes cher quelques Podapolipidas), “ctinotiehiga) 5 2, Liopiathosoma ost sopmenté distinctement, Des deux cotée de ouverture géitale, une baize de capsules convexes, sorte de verrues (worries gealtales) est présente (couvereles des pupils gealtales), Une paizo do rotellum est fencontece dans la partic. distal deo. malapoe pies ‘Gpllioncaradioa ‘ropisthoaoma n'est yas sogmenté, TIn'y a pas de verrues génitales ol de rutellums (dans geelques cares cas, des cornicules peuvent fre présentes et ressembier a un retellum, 3 ‘3, 1 gratho¥oma a uno paire de lovres Iterales caractéristiques culrassées pa des dents rocourbses romarguables. Todi Levees latrales sans dents recourbées, 4 4, Vinfracapitulum, indépendamment d'une patre do corntevles, aun grand nombre (en tut cas, supérieur 44 paires) de poils au milieu desquels une paire de latérodorsatx. Chaquepla~ ‘que anate a pls de deux polls (régullorement tres pails), Le églum nest pas proaut& Fi frieur do ibe suprachéllerien. L'tdosoma a des poi petite, trrglierement. disperséa, ‘Tarse du palpo avee une aire dorsale remarqoable, seme de {agon settee de oils ere, olothyrida infracapitulum, indépendamment duno pairo do cornicules ("polls paralabiasx en forme 4 cores”), at plus quatre paires de polls, sans lalérodarsaux, Chaque plaque anale aa plus 2 poils) Le téguum est généralement produit Tiatéricuru kmbe-suprachelicerie, cot” ‘rant une paste des chelictres, L/idlogoma a une pilose distinct et plus ou moins. réulie- ve- Le larse du palpe n'a pas diaire remanquable aemde de fagon serrce de polls crews Samasian 9. Les parties buccal fortemont réduites. Palpe trea petit, éroitement presséconte le snathosoma ; les segments du palpe pas ou presque pas reconnalssables, Pus de plaques. de ‘entouses su la parte ventrale de Uopisthosou, “Tareonemids ues partes bucceles gévéralement bien développées, meine dans Ie cas d'un gnathosoma rolatvement pelt, lea diferentes parties tonthabltuellenent bien visibles, Genérafemint, es palpes présentent une sogmentation recomaiseable. Dans le cam 00 les pltces buccales Gont Feduites, la surface ventvale u gnathosoma présente une plague de veatouses, % 6, Puipe petit, quoique distinctement recannaissable, présentant seulement deux segnents, Dans'le es of Tes pldces buccales sont réduites, Voplsthoeomin présente vertralement une plague de ventouses, Llambulacre des pattes est composé d'une grffe @unpulviluec dun Dedoncate 8 ventotes, Prodotsuma sans trichobutries “Acariiga ” Palpe généraloment avec 3 ou 5 segments ot relativement pas tres petits (dans le cas od fis gout relativement pelts, Vopisthosema est plus o moins vermlforme). L'ambulacre a 1 te 3 ongles, mais presque (oujoura sans pulillus(quelqvefois les onglos sont absents). Le Drodorsim, dans beaucnup de cas, a une 4 eux pines de Lichobotrtes “ 7, Ta eaticule, souvent peu sclévitisée. Généralemont, ll n'yapasdetectum rostral Dans bbemicoup de eat, i1y une oa deux trichebotries prodorsales peu specialiseet. L'ambulacre, ouvert avec un empodlam & la place de 'ongle central; ongles el empodisms quelquetois pour” ‘ut de poi tre fins (aiguillons). L'oaverture analo eat quelquofols remplacée par un "ro Dore. Liniracapitulum rarement avec une paire de ritellums (cans Le cas ob le rutellum est Drésent, lew adultes sot petits ow prs scléritisés et (n'y a pas de tectum rostral). “Actinedia Le corps des adultes (et souvent aussi des immatures) est complétement ou en partiecou- vest avec des aclertes, Le tectum rostral es genéralement présent, Dana la phpart des ea Iya une pare de trichobotries prodorsales (pas plus) dont les bothridles sont généralement {ottement développtes, Leambalacre wa jamais dempodum ; lesongles on jamais daigull- lous, Liguverture anale& toujours dex volets. L'iniracapitulum a one paire de rates. Onibatia 5, CLASSIFICATION SOMMAIRE 27 QUELQUES CARACTERES DYORDRE PRATIQUE QUE yEUT AIOUTER A LA PHECEDENTE CLEF DE DETERMINATION. Les figures 12, 13, 14, 15, 16 (scaventtrés schématiques) constituent une sorte" mémoire" permellan de reconnaitre assez rapidement les prineipaux ordres «’ACaTieN8. e- [ows lataserons de coté les Opilioncarida ot les Kolathyrida, ceux-ci n'ont été indiqués ‘ans Ia cet generale que pour conaerver i celle-ci un earactBre universe! vows Par 80m St eur, Lee Opiloncaride sent dos Acariens primis que on ne =éellera pas dana les meu ‘cn de soa tions Tenperees Lee Holsigrida ne scat coans gue ds Tes de Ocean Pact we, ANACTINOTRICHIDA. ‘Les Gamasida (anclennement appelés Mesostigmata) La plupart des esptces ont destéu- ‘menta fortemeat scleritises bruns. Leur forme est elipiqueavee aplatissement dorsoventral. les prineipaus earactares wiises par les systématiciens sont ventraux. Ifa une. palre de stigmates lateraux, au niveas de Pnsertion des pattes I-IV. La division dd corps entre pro Soma et opisthosoma n'existe plus. Le gnathosoma est pelt. ‘Les pales ont genéralement Segments (y compris Iap6tee) Parmi les Gamasida, on dstinguera les Gamasides avec de grands sclérites dorsaux ot les Uropodea dont lea njmphes se fxent aux hotes par un pédonculo. Cos animaux ook une ca ‘apace eta face ventrate a des Toseettes pormettant asx pattes de se reper (Cos Actrions se rencontreront rarement dans les mousses saxtcoles jon peat lee réeol= ter dans len mousse so #ol dot a faone a de grandes azalogies avec celles dy col proprement [xodia- Cet ordre ne comporte que des esptees parasites (Argases et Ixodes). Cos ant- sai he seront dane pas tudes ict. ACTINOTRICHIDA, Ordre des Actinedida (« Trombidiformes (s. stricto) (G Prostigmata{6- lato) Cet ordre, tra vaste, rend diticte ta définition ici de toutes les families, isons copen- dant que te compa des adultes ex compost de 12 416 Segments. Dans de nombreux cas, acu teule dea adultes nest pratiquement pas seléritisée, le tégumente sant mous. Les stigma tes, sila soat presents, debouchent la base des chélleeres (quelquefois dans la chambre prégénitale, Dea trichcbotries se rencontrent eur le prodorsum mais aussi sur les pales, Les ongles latéraux des gritfes ont de fines aigulles, Vongle central peut étee remplacé par un etspodiuin (membranes adhesives) ‘Cet ordre comprend des Acariens quo Ion rencontre beaucoup plus fréqueniment que Ios lordres précédents dans les mousses ot surtout sur celles des rochers ou dey arbres. [Nous pouvons signaler 1. es Endeostigmata ov Alcina, de petite taille, blanchatres, Jes tagumneats sont mous, 1 con présente des traces de semonation primitive. Deo exemple tot does Ke par les figures concernant les genres Nanorchested et Spleorchestes, avec les Bdoiidae ot Cunaxidae. Les preters sont dos prédatcurs vore sont trés puissants; ty a deux paipes coudés avec de Longs pls Les Seconds se diiférencient par los palpes courts, masse par Vaspidosoa avec quatre Longs Dolls. Trés souvent, ces Acariens soa vivemont coloréa tn rouge ou eh Wolee, 3. Les Lablidostommina se rencontrent dans des mousses terre, Leur couleur jaune vit les fat alsémsent remarquer dans une récolte. 4. Les Angstina ~ Parmi les families de ce groupe, signalons tes Caeculldae, Acariens ‘massifs 8 palles ravisseuses ot que 'on rencontre couramment ahs’ det" mousaes susicules exposes atx rigueurs elimatigues et dana lea enroits secs 5. Les Trombidina - Ce sont dos Acariens souvent colorés aves une piloslté abondante et tn corps arrond ues Hiydrachnel peuvent se reneoatrer dans des mousses immerses Ordre dos Acaridide, Ge sont des Acariens, sans trachéo, la euticute es fiblement seléritisge, Si quetqufois te corps a des sclértes, ‘i est généraloment met blanchatre avec des polls trts'Tongy (en ant dela figure 18). Ty a une palre de glandes latére-abdominales: Les palpes som Neda Cont element deux regaent, Iis sont peu communs dans les mausses saxien-atboricoles, Le peuplement des mousses ‘ay 50! tant tees semblable pour les peuploments mlcroarthropodiens Ala itiere cu au "pres ier centimetre du ol, il est possible d'en rencontrer quelgies exemplaires cane Ces Wer nigres. (nave des Tarsonemids, (on rencontre ie plus souvent parm eux dans les movases les Seuiacaridae ot Yes Tare nemidae ils ont un corps arrondi et aplail doreo-veatralement. Ce sont des Acariens Ge Be {ite tale (en moyenne 200) Ordre dos Oniatias, Sites Acariens des dliférents groupes so roncontrent généralement tous dans les mouss terricoles et sclon me importance trts varlable dans les movases saxicoles el arboricoles, les Oriates constituent fe peaploment le pus tmpontant nua bien ans les mousoes, au. sol (LEBRUN a recoite ootamment Jusqu'a pres de 58 % @Oribaten caine de tele mfliewt, OTL, p, 60) que dans los mousses des rochors ou aur les arbres (PRAVE, 1365, p. 61). ‘Les Oribates soat représenté ici par les figures 4.8, 10. 11, 15, 16, 18 ¢¢ 19, [Le corps des adultos a une cuticute partielloment ou tlalement seléetisée. Lea immats~ es présentent également la meme earactéristique dana certain eas, Le foctum rostral exis. te preeque toujours 1a présence de trachées ou leur absence cher les adultes pormet de aitférencier dans te premier cas les Oribates sopérieurs et dans le deaibine les Oripaes inerieura, iy 8 ne Dalre de richobotries sur le prodorsum, le sensilus qui en sorta des formes trbs variables. Les pattes n'ont pas de trichobotries mats out des polls spéeiaux, sins actinopiline :1e8 solé- Didion, sur le gensal, Ie tibia ele tarse, Tly a une gland latéro-abdomsnate. La grife. des paltes eat normale, sane pois tree fine, ou empodluah. Le pulvlus est rare. Par contre, Je nombre dongles est variable, 1, 2 04 3 selon les stanes, esespaces oules individ. Ala suite de Vocal, ily 2 la staso prélarvalre qu eat une ealyptoatane(etase inex fe, régressive, toujours dans Voeul) puis les sases larvaires, proto, deta trytonyiapbes, 4 ites, sont actives, Los sexes sout Séparéa ou bien il peat y avoir parthenogensee, “Le l- ‘morphisme sexuel peut exster et notamment pour des especes que Ton rencontre. dans es montses saxivoles ou arboricoles (lie 18. 10). IV - QUELQUES ELEMENTS D'ECOLOGIE DES ACARIENS DES MOUSSES, les anciens auteurs prélevatent trbs souvent des mousses pour ebtenir des Acariens, Mil~ (CHAEL (ax, p. 98) annoncat lon moveses Canine habitat principal des Ovibates. Les HER” [MANY (GRANDJEAN, 1086, p. $4) avatent récolé rin aussi leurs Oribates cans dos mousses. {A defaut obtontr la tatalité de la fue an Diotpe, is obtenaient tec de fables volumes uh hombre d'espécos t Windividus éleves. Dans les bictopes muscteale, Is fume dea Acnriens trouve un mille factoure ablatques ct bictiqes favorables, Dane les siusses corticoles, 178, 8° de la faune tlale sont des Acariens et ceur-et represeatent T4% dans let mOUsseS torricoles (LEBRUN, 1011, p. 59) ‘Hes quelques exomples exposés ict se rapporteront aux Oribates, Aux remargues muinési- ques prévodentes, svajoate le lait que leur Geologie eee particulieremect cuties, Test nécessaire de diférencier les mousses au go, les mousses nur rochers et les mus ‘sos immorgees, los pouplements 'Oribates stant citérent, |. LES MOUSSES AU SOL, Une remarque préliminalre montre que le probleme de delimitation des biocénoses 'Orl- ‘bates propres aux moussos n'est pas simple. Des experiences conduites mur deux especes @'O- rates, concurromment récoltees cans lea mousses = Puscozetesfuscipes et Platyneshrus pel {fer et concernant leurs reactions a des taux d'hamidté Telative differents, doment des -70= bullais ificiomeat interpretables, ¥ foselpes n'a aucune reaction dex taux dumlaié va lable t P.-pelifer recherche des tu levee (05) ‘Los mousses terricoles, selon une étude des facteurs abictques (LEBRUN, 197% ont, dans lune chenate, beaucoup de relations et de points communs avee Le milieu éaphiqve proprment ae Certaines mousses torricolos n'ont pas une melllcure hygratation qu'an hom, La vat bute de Vhyératation (15) est la meme dans lea deux cas (LEBRUN, 1071, p, 26). Ce meme autour dk sule ehne tude ar ee syrsies Oribates do phsiers histpet_ montre que mousses terricolesforment des blotopes peu ndividvlises dana. la chénaie Sedge, Une aie explco (Opis nov) en referent ane sate et encuste Guctsbebe oe atone fst un interméataire entre différents milieux (mums, Uiere, milieu igeieole). Lietude effectuee par une méthode danalyse factorielle des blotopes prospectés 4 laSainte ‘Baum (les eateuls sont effects sur ordinateur UNIVAC 1108) revele sur Lun des axes axe) lune differoncation des blotopes sasicoles ct arboricoles, Lex mosses eaxicoles e arborieo- les ont des valeurs positives sur axe I Ilya opposition d'une faune édaphique des ‘Oribates et d'une faune saxicn-acboricole (i. 1%). Cette analyse ne ttont compte que des espaces d'Oribates (261 exptces dans 800. prélove- menis), a Mexelusion de tot autre facteur. n'y & done aucun élément subject eansette 4 nalyse. Les mousses au sol o aiferenclent des autres bictopes mais restore mélangbet x litres. Dans les valeurs négaiives, sur 'axe 1, nous rencontrons les blotopes édaphiquos. Done, dans certains lieux géographiques, les mousses au gol arrivent &s'indlvidialiser, Cela me semble at Ia presence, preiérentielle, de certaines eeptces (Steganacarus travell ‘a Vansence d'autres especes oa 4 nor abondance relativemsene molade gue tans d'autres la Ditats (tel humus avee Ses Oppia, SucabeIe au BrachyeHthonivs). Enfls, les moussos.au Sol ‘concentrenttogjrs on pet I Fane. 2. LES EPULITHES ET Les EPIPHYTES. 28) CONDITIONS DE MILIEU, 2) CHEZ. Les EPrLaTHES ‘Ces conditions gont variables selon que ton passe ds rocher ma au vegetal épllitheaceom- page de tris importants Clements organiques (sola aquletigues), TRAVE apaclasver les é- pilithes on trots categories (TRAVE, 1969, p. $4) Litabitat ost form par le cul végétal épiithe = Ia partie organique ow minérale est inexls- laato par rapport au végétal ui-méme (eas des nhistinges tots rises), Loe elements organiques ct minéraux sont plus importants, tout en restant en deca de "ép- lithe. I'eagit de mousses peu adhéstven avec les elemaats ctrangers dans ou partie Ine = Le végétal épiithe eat accompagné d'un coussinet de terre supérieur au végétal lui-meme, Le facteur climatique 1 plus important est 'incolation, Celle-ck provogue des variations thermiques, et dans une moindre mesure, bygrométriques, beaseaup plus grandes que éins les miliewx édaphiques. Letfet de ce facteur insolation depend de orientation do ka “mousse sur Ie rorher, des saison, de altitude, de environnement, ds ent, eo... Les caractéristques hygrométriques dans les mousses sont fonction do Vhumiditéde ate t surtout des préciptations, Les movsses soat des plates reviviscentes tla faune y-abi~ fant bubiea de grands variations de In tensa eat, Dans les épilithes, la noarriture pour lee Acasisas est tre abondante grace aux poussié ‘res apportees par Ie vent et les eaux de rulegellement auxquelics s'ajoutent lee cellules du vé~ fetal isi-meme, 2) CHEZ LES HoIpHYTES + ‘Los conditions do vie sont tout & fait semblables aux précédentes, En conclusion, on peut dire que contrairement aux mousses mi sol, les conditions de vie dos faunes saxtcoies et axboricoles (plus exactement do movsses de Gee miliun) vont eat ‘oup plus mudes et cela conduit une Yaune plas specialise, 1) quelques exemples de biocénotes d'Acariens Oribates dans les moussos saxicoles et ar Doricotes. 1. LBS PHUPLEMENTS SIMPLES, Ce sont des peuplemeats avee des eaptces ayant peu d'atiites entre cles 4 dos peuplements monaspécfiqaes tu bapeetigues ce qui aboutt Ce type de peupements se rencontre chez des Mousses (accompagnéus de Uehens) peu dé- veloppées sur des amas rochoux tres exposés. TRAVE (1063, p, 122) montre que ce type de Deuploments est caracterise par leapéce Provertex delamares qu, selon la terminolog.e () fle Get auteur, est une espice tr8s ancctoxbre, anectocryme, anectotherme cl aneclobyEre, vest-andire qu'elle peut Fespectivemenl supporter une atmosphtre trés stehe, des tempera tures tres basses qu tres levees et supporter également Pmmersion, Le meme type do peuplements simples existe daas des mousses (souvent 18 encoreaccom pagnces de lichens) peu developpées en souscbois, I s'agit d'un hublat depilitn ou epiphyte Sppartenant a premiere categorie deine précédemmeat, Dans i fore ae la Massane, a (info ec rat no a Se RAYE, tee ‘mousse Frullania dilaata sur trones de Hetre os sur rochers exposts au Nord aun peuplement ‘aractérisé par Humerobates rostrolameliatus, Fait remarquable, celle eepéce nese Teneon= tre pas dans les memes bictopes de I fore dela Saine-asme, Ceci nous montre que les Pe~ Dlements doivent ttre eudies dans une région réasite péographiquement si on veut aboutir 3 ‘quelques conetvsions éeologiques. 2, LBS PRUPLEMENTS COMPLEXES, Un certain nombre d'espéces a forte affinitécénckique constitue ces peuplements, Les ba- bitte appartiennent & ia deuxiome ou f la trolalme categorie fine précédemment ‘Aux Oribates s'ajoutent de nombresx autres Ackriens * Tydeldae, Nanorchestidae, Bdell. ‘Camas. Dans des mousses épaisses aur rochers en sous-bois, on pet rencontrer dans ia fort de 1a Massane (TRAVE, 1985, p, 196) um peuplement earactérisé en partie par Vespace 2ygori = bafulaexilis, Cetto darniave eepace eet tres abondante dans certaines régions ct A condition ‘que les tapis de mousse solent 4 Pombre, Dans la foret de la Sainte-Bavme, tmalgré ces Con ‘itons, an ne Tetrcuve pas cete expbee, Par contre, certains auteurs ont pu retrauver celte expéce sur dex épiphytes daxbres {= soles et exposds 4 Tinsolaion. ‘Un principe habituel doit etre rappolé. La distribution gographique peut fausser les ré- sultats cbtenus dans Lethologe speclfgae, Lepldozetes singularts est une espéce se récoltant normalement dans les mousses sur r0~ chore ou sur arbres, cela dans de trée hombrevses régions, A la Salate-Daume, onlaretrOu ‘ve dins ces biotopes mais également dans Tes habitats édaphigus, 11 dovient done ates de earaetériser des blocénoses de fagon universelle, Les peuplements complexes peuvent renfermer jusq' une quarantine d'especes 'Oriba~ tes (plus tous Les autres Acariens), notamment ans les tts épals apis de mouses en 80u8- bois sur les rockers et leurs anfractuonites, Les Actinedids et surtout les Gamasida y sont aussi nombreux que dans les tabitas 6aa~ higue + i nous quttons Ia trolsitme catégorie des éplithes définte précédemmen, le végétalsera ettement moins abondant que ia terre enous aurots allaire 2 des milieut "intermédaires (Gols squetettiques ou lithosots), Dans un fl habitat, jal pu déterminer la présence d'espaces ubiqustes (Oribatula_tbia~ lis), d'especes saxicoles (Sphucrosetes sp, , Cuamobates trieuspidalus),«espaces ArD0FICo- les (Cymbaeremacus cymba, Caleremaets monilipes) et enfl, des especes edapnigues ppia fsa, Damacus kulezynsii, Tropacarus earinatus Parm| low milieux interméciaires,cltons los mousaes & la base dex troncs d'arbres. 8, MOUSSES DES HABITATS AQUATIQUES, Sila mouste est situde sur la berge des ruisseaus, on peut y retrouver des espéces er rantes venantdThabitats éaaphiques norma, La faune eat souvent pyre Sila mousse est imamergée sur un rocher, dans le it dun ruisseau, oulre laprésenceac- cidentelte espéces écaphiques, on rerargue un peuplement typique 4 Oribates Mydrorl Gee peuplomenta 4 ydroreteséxistet dyaleiet Gum dor minsoe emergence FanesOoF be. On Fécoltera également dans cea conditions dea Hydracariens V - CONCLUSIONS. Les Acarions sont encore insuffisamment conus pour que Y'on puisse citer sans erreur des adaptations mascicoles, morphologiques et biologiques, pour tus leurs groupes, ues quelques exemples eités foront, 1 encore, appel aux seule Actriens Oribates. ‘Les Oribates hinbitant les moussos au col ne présentent rien de tr2e particulier par rape port & leurs vosins de fa luere et de humus. Tres souvent, ce-sone lee memes vepbees, Les Onbates ou genre tyrone des mouse aqutiques postdent dos cuaetriatques repre mao nous ne pouvins cuir ea Concltion terales, Leregtenion thee, Fgura nae ate meat ps nieve ches totes en copeces Senne Be Fen aa Orit et cette regression on donors de toute re auntie (Cami Diteiree oe Tete Som quis mote agestigus Ultesnels puss Les Oribates des mousses suxicoles el arboricoles montrent quelques originalités que Je resus Pour la morphologie, on peut signaler la robustesse des pates et leur tale courte, tos spaces sont souveat asser grandes, le dimorphlsme sexuel peut se reneoutrer (ig. 18 a 19) her certaines ospaces, Le guathosoma 4 subi ne modiveation particalitre, Les Sealeplestes font un grathosoma dont la structure leur permet de senourrin de grains de pollen RAVE 1963, p 192) ‘Les pates ont quelquefois une pllosité rédute, Ia grifteterssnale est puissante avec des ‘ongleslatéraux i dent stale. Lee Zelorchectigat ont tne ehacttaxie particulisre avec ed polls modiies, des solénilons en ps ‘Du point de rue biologique et dhologique, ces Oribates oat une grande résistance aux ae teurs microclimatiques (temperatures et hygrométrie) Laur période eaclivte cosscepond & des temperatures moyennes ot des hygrometries Clevées. 1a noarriture de cos Oribatos ost fate de végétaux inférieurs, de spores, malscertaines cespeces sont exchusivementliehénophages (Pismo detectigens, Dometorina plantivaga) daa. ‘re sont pollinvores (Saxicolestes pollinivords, Lifilestes altitedinis). Cee Oribates ont sone des comportements diférents et plus aiveraiiée que caux des habliate édaphiques oudes tmousses au sol, 1 somble que tes peuploments 'Oribates des mousses arboricoles et saxtcoles se sotent ‘aits partir des peuplemente Gdaphiguea, mals totes les familie. atont pas, pa s'adapter, Colles ayant réassi ont dos caractérisliques morphologigues et stholosiques pastcullen Laboratoire de Biologie Animale ~ Reologle Université de Provence Contre de Saint-Jérome 18013 MARSEILLE VI BIBLIOGRAPHIE "TRAVAUX CITES DANS LE TEXT! = GRANDJEAN (F.), 1996, - Les Oribates de Jean Frédéric HERMANN et de aon pt Ant. Soe. Ent France, 109 27-110. | GRANDIBAN (F.), 1949, - Observation ot conservation des teds petites Arthropodes Bull, Mus. Hist, nal, Paris, 2e serie, 21 (8) 7360-010. - LEBRUN (Ph.), 1971, - Beologie ot biocénotique de quelques peuplamenta d'Arthropodes 6=

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