Vous êtes sur la page 1sur 2
 
Lettre aux lecteurs
Québec, le vendredi 29 septembre 2017
Quinze années de bonheur partagé. Comme vous le savez maintenant,
 j’ai pris la décision, il y a de cela quelques mois, de donner une nouvelle trajectoire à ma vie professionnelle. Ce n’est pas sans un immense pincement au cœur
que
 j’en suis venu à
cette décision. A
vec l’expérience du 400
e
 anniversaire de la ville de Québec,
diriger le Festival d’été de Québec aura été
une opportunité fabuleuse pour le gestionnaire
d’événements
 que je suis.
Je n’oublierai jamais
 ces dizaines de milliers de festivaliers, visages épanouis, heureux, fiers de
faire partie d’un de ces momen
ts magiques au cours duquel
l’artiste
 entre en symbiose avec son public.
J’ai investi tout ce
temps, cette énergie et mon savoir-faire dans un seul but : voir une population vibrer
totalement au rythme d’un festival unique au monde.
 
Il n’y a pas de plus b
eau cadeau, pour un directeur général
d’événement, que de voir ses invités oubli
er, pour un moment,
les aléas de la vie quotidienne pour participer massivement à une charge d’émotions réciproques
entre un artiste et eux. Malgré de nombreux obstacles, la vision ambitieuse que nous nous étions donnée en 2003 nous
a permis d’obtenir un
 succès supérieur à nos attentes initiales. Avec le soutien
d’
une équipe solide et loyale, nous avons atteint les plus hauts sommets. Le Festiv
al d’été de Québec est dorénavant
une étape incontournable pour tous les artistes, petits et grands.
Tout le travail nécessaire à la réalisation d’
un événement de cette envergure est malheureusement méconnu du public.
Des dizaines de personnes s’activent
tout au cours de
l’année pour «
 mettre la table », développer de nouveaux projets
, être à l’avant
-garde et
s’
assurer que toutes les conditions seront remplies pour que chacun des festivaliers vive un moment mémorable, sinon magique. Ces professionnels hor
s de l’or
dinaire sont mes vaillants frères et
sœurs
 d'armes
avec qui j’ai partagé défis, joies,
tristesses, défaites, succès,
 j’ai nommé
 : Claude Doré champion du financement, Hélène Larouche et Isabelle Boucher notre solide base administrative, Patrick Martin le meilleur directeur de production, Luci Tremblay qui fut notre meilleur « rempart », Louis Bellavance le magicien de la programmation et Caroline Drolet
l’infaillible
aux ressources humaines. Je rends hommage également à mes collègues de tous les jours, Suzanne et Alexia, qui ont suivi mes activités quotidiennes, Marie-Hélène notre très efficace avocate, Linda qui a su prendre en main les destinées de 3E ainsi que toute cette équipe merveilleuse
qui m’a entouré au fil des ans.
Comment ne pas, également, souligner le soutien indéfectible de ma conjointe Lyne et de mes enfants, Fannie et Marc-Antoine.
Le FEQ, organisation publique et chérie de ses citoyens n’aurait pas connu son essor sans la
couv
erture et l’attention constante des médias locaux. Présents dans toutes les situations…
quelques fois critiques et souvent défenseurs, ils ont fait un travail remarquable.
 
Le Festival d’été de Québec est un exemple d’entreprise sans but lucratif qui appo
rte beaucoup à sa communauté et à cet égard,
l’implication d
u
conseil d’administration est digne de mention.
Je voudrais rendre hommage à tous ces président et présidentes
que j’ai eu l’honneur de servir
 : Alain Francoeur, Régis Labeaume, Josée Hallé, Louis-Philippe Baillargeon, Marie-France Poulin, Nancy Savard, Louis Duchesne et depuis un an, Alain-Jacques Simard. Je garderai des milliers de souvenirs impérissables de cette aventure professionnelle. Il est impossible de les énumérer tous vous en conviendrez, mais celui qui restera gravé à jamais est celui des gens de Québec. Vous formez un public fier, présent et incroyable, je vous aime ! À titre de citoyen de Québec et à titre de directeur général sortant, je tiens à rappeler aux institutions de Québec et aux différents pouvoirs publics
que le Festival d’été de Québec est un
moteur de retombées économiques et de rayonnement, protégez-le
! S’il n’existait pas
, on
voudrait certainement l’inventer. S’imaginer avoir à Québec un
festival de musique regroupant trois cents spectacles, de très grandes vedettes internationales durant 11 jours avec seulement 13% de financement public, un rêve dites-vous ? Il est réalité, il existe à Québec et il a maintenant 50 ans bien sonnés. Je continuerai toute ma vie à soutenir ce joyau de la Ville de Québec. Un immense merci à toutes les institutions publiques de Québec qui soutiennent le FEQ depuis ses tout débuts et aux différents commanditaires privés dont notre indéfectible présentateur Bell. Au revoir, Daniel Gélinas

Satisfaites votre curiosité

Tout ce que vous voulez lire.
À tout moment. Partout. Sur n'importe quel appareil.
Aucun engagement. Annulez à tout moment.
576648e32a3d8b82ca71961b7a986505