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Foe TEXTURES POLITIQUE DE BATAILLE H. Dublet ™. Heine A. Koléve G. Bataliie 1. Georges BATAILLE LA VALEUR DUSAGE DE DAF. DE SADE IL Mare RICHIR, LA FIN DE L'HISTORE TL Henri DUBIEF EXTRAIT DU JOURNAL DE MAURICE HEINE ‘TEMOKGNAGE SUR CONTREATTAQUE. WV. Alexandre KOJEVE, MENRI DUBIEF TEMOIGNAGE SUR CONTRE-ATTAQUE (1935-1936) Dane Vhistoire, qui reste a faire, de uluregauche entre les deux. guetres, Vimportance de Contre-Artaque, dont lexistence fut ‘courte, tient & la personne de sec deux anim” «rs Georges Bataille et André Breton. Cette union dintellect els révolutionnaires fut une rivale manquée de VA.EAR, dont elle n'eut jomais ni lau dience, ni les moyens d'action. Liune et Vautre désmtent Ia tear dance présente des historiens des idées politiques & prétendre que seul le fascisme attira les jeunes gens de cette époque (I) Crest au café de la Régence, que se réunirent les promoteurs du mouvement en septembre 1935, autour de Bataille et de Breton. ct aussi, pendant an moment, de Roger Caillois. Le manifeste inaw- ural, daté du 7 octobre, porte quinze signatures ; C'est un tract imprimé recto-verso sur papier blanc ; il fut surtout connu griice i André Lreton qui en inséra le texte dans « Position politique du surréalisme», paru en novembre. Le tract fut réédité presque im médiatement sur papier vert, avec tirage de luxe sur papier rouge. La disposition de cette version publiée par Maurice Nadaud ext tun peu diffcrente de la précédente et ily 2 quarante signatures. (2) ‘Contre-Attaque réunissait : les surréalistes et leurs eympathi- tants, des membres du Cercle cooumuniste démocratique, alors ea pleine décomposition, et qu'on appelait par commodité 'ea « sours: 52 iniens » ou encore le « groupe Bataille », et, ex marge de ces de: fractions orgauisées, des indépendamts, qui segrégerent panfois & Yun ow autre bloc (3). Les séances se tenaient, non plus au Pa lais Royal, mais place SaintSulpice. 2 Café de Ia Mairie du Vle arrondissement. Surréalistes et groupe Bataille tenaient naturelle: ment ailleurs leurs réunions de fractions. En dehers des séances plénitres, Contre Attaque était divisce en deu> “irconscriptions géo- graphiques : le groupe Sade. rive droite, et le groupe Marat, rive gauche. Cette organisation pouvait faciliter union et Ia conciliation ‘tum bien que le noyautage, mais il ne se faisait rien dans ces sous ‘groupes et comme les grands chefs (tous deux du groupe Sade) ve- ‘alent rarement, In coexistence des tendances était facile. Comme Je groupe Sade avait vingvhuit membres, on peut estimer que Con- ftreAttaque en compta au moins cinquante et au plus soixancedix. Pendant hiver 1935.1936, un certain nombre de réunions ppubliques ou ouvertes aux sympathisants furent tenues au Grenier des Augustins, love 4 Vorganisation par Jean-Louis Barrauit. On peut noter dans celle du 24 novembre T'intervention de Georges Ba- taille : « Camarades, je parlerai de Ia question du Front Pupulai- re--, qui coostitue le premier et unique + Cahier de Contre-Atta- que», (oombreux enrichissements). Le 8 décembre André Breton et Georges Bataille sont intervenus sur «exaltation affective t {es mouvements politiques ». Maurice Nadaud a publié les conv- ‘ations imprimées des reunions publiques des 5 et 21 janvier (3), Liemistance fut parfois nombreuse et houleuse, mais la contra. diction fut & peu pres nulle et d'autant moins encouragée -u'elle aait le fait dennemis p reonnels dex uns ou des autres : Jean Bernier, Michel Collinet et Van den Broeck. Contre-Attaque ne descendit dans la rue que pour participer & Vimmense manifestation qui se déroula du Panthéon 3 la Nation our protester contre Ia tentative dlassassinat dont Léon Blum avait é¢ vietime lors de Venterrement de Bainville. Un pevit eract fut diatribué dans la foule (5). Contre-Attaque édita en outre les manifestes suivants : « Les cahiers de Contre-Attaque » (piitee inadrer), novembre 1935) — « Appel Vaction » (février 1936) — «Sous Te feu dea canons francais. et allie » (mars 1936) — « Tra. vailleare vous aes trahis » (avril) (6) — et « Les cahiers de Contre. ‘Attague, nt 1, Front populaire dans la rue » (uit 1936) (7). 33 Le texte « Appel a action » fut entitrement rédigé par Geor es Bataille et accepté par tous presque sans modifications. Crest tun manifeste a la classe ouvrigre en style parlé, Tnuteur voulut qv'on Tnprimae sur papier bulle trés médiocre. « Pas besoin de papier de luxe pour les ouvriers» distil, Pent par eet 16 lexion apparemment pucrile ou eynique, se gausser du manigrisme bibephitque sree Fn oer Pour répondre aux déclarvions de Sarraut aprés lentrée des troupes allemandes en Rhénanie, l'un de nous fut chargé de rédiger tun tract, « Sous le feu des canons francais », qu'on publia, en rai- son de Furgence, sans qu’André Breton Fait lu. Il le ertiqua vive: ment ct un deuxitme tirage en fut fait aprés modification du titre st de deux phrases ; cest ce texte révisé que Nadaud a publié. Quand au tract « Travailleurs vous étes trahis! », il fut comme nous allons voir, un des prétextes de la rupture, En effet histoire ite de Conte Ataque ft margule dds le début gar une tension, puis par une lutte entre let deux fractions principales, lutte qui alla toujours en saggravant, devenant tun duel permancst entre André Breton et Georges Bataille, La responsabilité initiale en incombe aux adversaires de ComtreAt aque. Crest le journalste fasciste Georges Blond qui fit connalre existence du groupe au grand public dans un article de « Came ide », du 18 novembre 1935 : « Moscou la giteuse » ; it ateri- buaie au seul André Breton la fondation du mouvement : Georges Sad al le répéta dans « !Humanité » du ler décembre. La source de Georges Blond était certainement : « Position politique du surréalisme ». Breton n'est en rien responsable de ccs faite mais a accepté le glissement et Vannexion qui en découle (8) Cest alors quill Jaissa publier dans une feuille aux ordres du colonel de Ia Rocque, le «Figaror, sous le titre «Le surréalisme en. libertés, une interview attrisante, Celui que beaucoup d'entre nous admi- raient grandement tolérait d'étre représemté d'une manitre cari- caturzle par un obscur folliculaire croix-defeu ; il laisait enten- dre que Contie-Attaque avait pour principal objet de réclamer des comptes A André Gide tur Ia répression de la pédastie en Union soviétique. Il associait ainsi le groupe & a campagne haineuse que Je» Figaro » anenait & cette époque contre Gide par la plume d'An- 34 dé Rouneaua. Tous ceux dlentre nous qui n'taient pat sural tes furent atterrés par cette interview inopinge qui resia presente a esprit de chacum amais mul n'en parla avant avritmai 1986. Par la suite, André Breton ct suriout Benjamin Péree fucem tees agrensifs cavers Baisille, ¢ celuici les provoquait par la manitre aqui avait, calme et tétue, presque bovine et asine, de ne tenir aucun compte de leure avis. En avrilanal, Georges Bataille, qui cherchait peutétre a se renforcer, composa le tract « Travailleurs vous &tes trahis ! », en collaboration avee Jean Bemier et Lacie Colliard, puis, avec eux et sans mandat, il constitua le » Comité contre union sarréc ». H fut durement attagué, Un de ses amis, moiméme, évoqus interview du Figaro. C'était une maladreste qui provogua une scéne violente, puisque cétait réclamer pour Bauaille la méme liberté U'initiative que pour Breton, done egal La dernitre réunion suivit de peu cet élat, les surréalistes ¥ crit quérent le surfesciome des anciens souvariniens. Contre toute at- tente, ar la légende épique des amis de Breton nous faisait redouter tune rupture A coups de barreaux de chaises, ce fut plutée came Mais on fut soulag? quand André Breton constata d'une voix froide quil fallat se séparer. La dissolution venait de lui comme nous Vavions provoque, ce qui nous permettait de garder la caisse pour payer Timprimeur et cétait Iégitime puisque nous étions les seuls A payer not cotsations. Quelques jours plus tard, « L’Qeu- vre » du 24 mai annonga la dissclution du groupe et le dGsaveu par les nurréalstes du Cahier & paraitre. Cependant, il y eut encore tune action commune la fin de septembre 1936 ; mais il est posi ble quielle nit pes été concertée. Au cri de «A nous le Front Populaire | », et avec Faide des patsants, une dizaine de jeunes filles sétaient évadées d'une maison de redressement de Boulogne, irigte par Yactrice Marcelle Géniat. Celle fut justifiée et, dans ‘es bonnes cures, outrageusement louangée par Ia pretse, surtout ‘por Gatton Bonheur dans ParisMidi, Les 29 et 30 septembre, des ‘manifestations troublérent Ia représentation des « Innocentes » au ‘Vhélure des Ar, pidce ob paraissait madame Géniat. Georges Huguet cria : « Vous jouer comme une porte de prison ! », tes autres : «A bas les bagnes denfants | », Furent arrétés, entre aures Georges Bataille, Colete Peignot, Léo Mallet, Georges Hugnet, Jehan Mayoux, Gaston Ferditte. 55 1 ext clair que Ia cause principale de Méchec de Contre-Attaque fu oii de Breton et de Reale: ale cent ancoone tes par des éctits célebres { on comprend mal alors pourquoi il ont tenré d'agir en commun, Cela étant, face au prestige de Breton et 4s notorigté, Bataille dont ta réputation ne dépasait pas & T'épo- que celle des petits surréalistes, se trouvait dans une situation din. riorité que son adversuire exploitait. Pour rétablir Véquilibre, il Tui ete fallu un appa en dehors de son groupe, que, ayant éarté Gaillois il ne rouva pas. Klossovski qui repugnait & la polémique, 2 tenait en effet dans une grande réserve. Quant A une médiation pos sible, seul Maurice Heine aurait pu la tenter, Ses travaux sur Sade, ¢t plus encore Ia motion HeineLeroy du Congrés de Tours et son action dans le parti communiste avant son exclusion de 1923, lui donnaient dans ultra gauche une autorité incomparable. Il pouvait rallier la plupare d’entre nous par sa bienveillance et son affabiit Ceux qui le poussérent & jouer un réle n'y ont pas réusal ; il éait ‘malade, isolé dans sa banlieue de Vernouillet, et surtout, clair: voyant, il avait conscience des difficultés d'une réconcliation. Cependant, Vinégalité du combat n'était qu'apparente, car Bre- ton, par godt du risque ou par générosité acepta la lutte aur un terrain ob Georges Bataille avait les meilleures armes : Vanalyse politique. Les idées de Contre-Attaque étaient celles de Bataille. Ce qui donne dans mes souvenirs & Vaction de Breton son aspect agressif, C'est quill était contraine & Ia critique des constructions d'un autre. Indépendamment de ce que Georges Bataille a pu fous apprendre sur nousmémes, nul n'a enseigné autant 4 qui- congue sur le fascisme, A Contre-Attaque, il approfondisait dans ses interventions et clarifiait dans le Cahier a" 1 es analyses po- bliges dans les trois derniers fascicules de « Ia Critique sociale », qui sont encore aujourd'hui lex meilleures études sur ces questions ©) Tandis que les surréalistes, obsédés par leurs ditférends avec les intellectuels communistes, se maintenaient viedwis du fascisme dans une situation de défense qui edt fait de Contre-Ataque un prototype raté de ce que fut plus tard le Comité de Vigilance aprés sa rupture avec fe P.C. ; nous, nous subitsions avant tout l'angoisse du fascisme. Persuadé de sa perversité intrinséque, Bataille consta- forité, dans le courant politique et historique, sur un mouvement ouvrier dévoyé et sur une eimocratie ibrale carom pue. Il sagissait donc moins de se défendre en retraite contre le scisme, que de le surmonter par lx mobilisation des masses pop dalivrées de encadretaent des organisations ouvrigres selé rosées. «Apres le 16 février. (10) Ging cent mille travailleurs, défiés par de petity eancrears, 0 cenvahi Ia rue et fait entendre une immense clameur. Camarades, A qui appartientil d'imposer sa loi ? Acette multitude TOUTE-PUISSANTE, & cet OCEAN HUMAIN. Seul cet océan d'hommes soulevés pourra sauver un monde du cauchemar d'impuissance et du carnage oi il sombre!» (11) De Vangoisse au vertige du fascisme, il y a un passage inévita- be. Ly avait & ce moment des reflets de experience fasciste chez Georges Bataille et ses amis, Plus tard, Vinfluence du néo- paganicme hitlérien est patente A Acéphale. L'accusation de fascis ‘me portée par les surréalistes n'est cependant pas fondée et on ne saurnit claner ceite action et ces idées dans les fascismes de gau- che, mais il est vrai que selon Georges Bataille « Tl faut savoir approprier les armes crées par ses adversaires » (12) et il est exact que expression surfscisme, dans le sens du fascisme surmonté, était maladroitement forgée et, pour André Breton et sca amis, une intolérable provocation, quelle pari soit une référence insolente, soit un hommage indésirable. Lihommage était en effet dans l'in- tention de Jean Dautry qui inventa le mot. Si cette opposition de ceux qui étaient et restent pour nous deux grands hommes fur Ta cause profonde d'un échee prévisible, dau- ‘wes facteurs ont joué, et notamment la psychologic des groupes. Les deux fractions étaient, elles, assez homogines par le milieu et par lige, et de ce fait Contre-Attaque ne W'était pas. La plupart des surréalistes sont nés 3 la fin du XIXe sikee, ce sont en majorité des artistes et des hommes de lettres. Dans le groupe adverse, seul Bataille était de leur génération, tous les autres naquirent’ vers 1910 et, comme Bataille, ils étaient souvent des universiaires, c'est dire des fonctionnaires au présent ou au tutur, jeunes agrégis fou agrégatifs. Issus des organisations de jeunesse socialistes ow communists, ils étaient fortement disciplinés, heurtés pat tout Pa manguement & cet égard, et en outre un peu cuistres, connaissant sur Te bout du doige leur Rost Luxerabourg et leur Herman Gorter ct relativement mieux informés de la philosophie allemande que Jes gens de ce temps. (13) Quill y ait eu antagonisme entre généra- tions, cela n‘apparut as & 'époque mais semble probable, car des camaraderies durables se sont ctablies avec e+ surréalistes. lea plus jeunes De Vaffrontement des fractions, les amis de Bataille ne sont pas sortis renforeés, la dissolution commencée au Cercle communiste démocratique (Pierre Kaan et Simone Weil d'un cbté, Jean Ber- nier, Raymond Queneau, chacun du leut) un temps i avec Contre-Attaque, se poursuit et s'achéve dans Acéphale. Autant quien puiase en juger da dehors, le groupe surréaliste bénéficia de expérience, Il souffrait encore des séquelles de Vaffaire Aragon. Paul Eluard signa les textes mais vint peu A ContreAttaque, et seulement au début. I était alors complétement brouillé avec Ben smin Péret dont la situation dans le groupe était trea difficile ex. raison d'une correction que lui avait infligée René Char. L'sction constante de harcélement, agreusivité de Breton et de Péret battit le rappel et renforca peutétre la cohésion du groupe. Mais ve trouvérent alors rejetés ceux des amis de Bataille qui ézaient tentéa par Te surrealisme dont Vinfluence sur les gens de vingtcing ane et le prestige étaient encore considérables. La conjoncture politique, enfin, poussait ausei & Ia de Contre-Attaque. En juin 1936, le mouvement ouvrier sidentifie la valeur quill erée, au sens oit Georges Bataille Yentendait. Trola jours apr's le détaveu des surréalistes dans POewore, les grandes gréves de la méallurgie ouvraient des perspectives exaltantes. Au moins jusqu’au soulévement de Franco, cet octan humain que Be- taille avait config & la tempéte produisit dee vagues de romantiame révolutionnaire qui lemportérent comme ses amis et bien d'autres; ct pour quelque temps, son pemimisme fondamental y céda. (I4) 38 G) Voie « Lesprit deg années, 1020 », par Jean Touchare dans Ten- ances politiques dans ia vie frangalse depuis 1749, Paris, 1860, in Ships 1S 2 en 1000 le surcdalisme est sur la vole du déchn, fire plus quun refuge dauieux aux jeunes en quete d'une issnc.» Liauteur de cette communication, Wallieurs orilante, consacree ai x Fevuer de 1900, ne cite, saut Esprit, que ies revues fascists Hniglige Le Surréalisme A'S.D.LR, ia Critique Sociale, Acepuale (2) Maurice Nadaud — Documents Surréalises, Paris, 1938, in 16 i316 sqqNodaud a public la plupart des textes de Cont ta Balsagne les dater. et il 2 manque une fols 4 ordre chronolog\que ‘Henel Pastoureau ma aldé 4 Galle la chronologie de ce inouvernent. (®) Parm les partisans de Bataille on trouve : Pierre Aimery, Georges ‘Ammbrosine, ducques Chavy, René Chenon, Bella Corvin, Jean Dau- ‘ty, Henri Dubie, Pierre Dugan, Pierre Klossowsk, Frederic Le sendre, Dora Mi (4) {Contre Vabandon de position révolutionnaire » — ¢ Anniversaire Ge Texteution capitate ‘Louis XVI», Nadaud, op. ot pp. 330-294. (8) Nadaud ne le reprodult pas, mals il est publié dans PActiow Fran (qlee du"i7-2-1686, sour le tre elie avouent avoir woul {aire Bamtacrer les dtudtants» (8) Nadaud, op. elt. pp. 321-530 et 335.240 reuse » de Nimes était 2) Mes, ma 196, Gr. 0. 18-B. ea on Ct mar igée par André Prud: tive anarchiste Romomeat=. (® On Ut dans Position politique du surréalisme, Paris, 1935, in 16 BLM: ema participation 4 te fondation de Contre-Atiagio.». et ang Finterview du Figaro du 21 decembre 1933 7 «Un groupe Dalic ‘que que fe viens de fonder, Contre-Attsgue.- > (9) Volt dans 1a Critlane Sociale : «Le probléme de VEtits, n° 9, otembre 1033, «br structure peychologique du fasciome Seip novembre 1935 et mars 18 fen Humaine », 10. (20) Manifestation Blam, 16 février 1086, (UN) Cablers de Contre-Attaque, n° 1, p. cit, p. 6 22) dem page 10, (13) On y trouvalt aust des marnistes étrangers dissiulés sous des Doeuidonymes : Plerre Pierre Aimery que Maurice Nadav! Sonfond peut-tre avec Lon Emery. 0. Nadaud, Mistelre du aur Feallame, Paris, 1845, in 16, p. 251, note 2. Georges ‘ile cs: ‘un aurréaliste grec. (0 Ce texte date de 196%, fut communiqué & Hens Pastoureau aiirma ‘a "présence d{Bluaré“ ContteAttaque: melt ooh ees gue Becton Gtait sensible tla viguour se 1s penne pobtigtt ae unreslisteg envers lol ext 10 exe ls nurtout des differences de: temperarsani rupture ,autry Pensait que le point de vue du groupe Bataille Sait « oojectivement » erpost, male it arena ee Guil seu) redouter den Tolentes mu cure de a derairatases A précitait'qufau moins une des reunions constitulven a Comet: Attague ‘cut ieu cher’ Claude Cohen” Ce tente a te. remis lo Bibliotheque Nationale de Paris pour accompauner et Gclairer dex documents congemant Contre Ribose se Actoncle, fest ineait mate le ate illek aves iy permis Ge Vauteur par Robert §, Short pour aon Intévasente coruoemice {on au colioque = « Entretiens nur le Buvréailsne m e8 joiier nee 1L'clnussion qui auivt ce rapport eut malbeureastapent ee Sqatre oi, feo Want mbt per Gale ages tn ice ou de in comprehension nkersaste, (Paris La Hage, fone 8, ers in Sepp. Maclte), De son'ebté Jean LETTRES A GEORGES BATAILLE (1) Gramat, 28/VI 42. Cher ami, je ne vous enverrai cette lettre qu’aprés avoir regu votre adresse. Mais je veux lécrire dés maintenant, car je viens de terminer votre livre (2) (merci !) et je voudrais en parler tant que mon souvenir est encore bien vivant. Gramat eat une ville catholique, * pourvue* d'un grand couvent. Aussi j'y ai trouvé deux petits livres, que jfavais envie de relive : In régle de St Benoit et la triple vie de St Bonaventure. Je lea lisais quand jai regu votre live. Cétaic le uoisiéme que jad ba A la suite des deux autres. Heureux hasard, pour moi et "selon * moi. Eh bien — votre livre mest certainement pas pire. Ni mieux. Ni méme différent (un peu plus long — cest tout). Et cect re m'a pas éronné, ear je savais depuis longtemps que toutes les myntiques » sont parcilles. (Vous n'aimez. pas ce mot, mais vous saver bien que vous avez fait un livre mystique). Un theme unique — exprimer verbalement (1) le silence, parler (1) de Tineffable, révé- ler par le discours (!) V'abscons. Or réussir & exprimer le silence (verbalement 1) c'est parler sans rien dire. fi y a une infinité de imanitres de le faire. Mais le résultat est roujours le méme (si Yon. {GH Gases proviennont des Paslews Gears Buale doa Bibiome (0 os Malentle crucible de: documents raterciee par es seine de SElatine Butiettee raneopiensdocteses vs Eo cStenees ont encadrées Santeieques a TE Raptrience inieiare 7

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