Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction générale…………………………………………………………........2
Caractéristiques de l’aluminium……………………….………………….….....3
UN METAL UNIQUE……………………………………………………………………..………...........…….……3
DES CARACTÉRISTIQUES EXCEPTIONNELLES………………………….……………………………..3
Technologies propres………………………………………………………........…11
L’extraction de la bauxite et la réhabilitation des sols ………………………………………11
Conclusion …………………………………………………………..............….………18
Bibliographies……………………………………………………...........…………….19
Introduction générale
Caractéristiques de l’aluminium
UN METAL UNIQUE :
Plus léger que le verre ou l’acier, fonctionnel et esthétique, et relativement peu coûteux à
produire, l’aluminium présente aussi l’avantage de pouvoir être recyclé presque indéfiniment,
ce qui en fait une solution de choix pour
la protection de l’environnement.
L’essor extraordinaire qu’a pris l’industrie de l'aluminium au cours du XXe siècle est lié à
l’ensemble des caractéristiques de ce métal. Les nombreux attributs et qualités de l’aluminium
en expliquent sa popularité croissante auprès des concepteurs de nouveaux produits.
• LÉGÈRETÉ
• RÉSISTANCE
• DIVERSITÉ DES ALLIAGES
• RÉSISTANCE À LA CORROSION
• CONDUCTIVITÉ ÉLECTRIQUE
• CONDUCTIVITÉ THERMIQUE
• RÉFLEXIBILITÉ
• DUCTILITÉ
• CAPACITÉ DE RECYCLAGE
LÉGÈRETÉ :
ferroviaire, maritime et aérien (la plupart des avions sont faits d’alliages d’aluminium). Cette
propriété en fait également un métal de choix pour le transport de l’électricité; à résistance
égale, un fil en alliage d’aluminium est deux fois plus léger qu’un fil en cuivre. L’aluminium
est aussi apprécié pour diverses applications mécaniques, particulièrement pour des éléments
de machines en mouvement, comme les moteurs et les robots.
RÉSISTANCE :
À l’état pur, l’aluminium est mou et souple. On peut augmenter sa résistance – mécanique,
physique, chimique ou autre – par des alliages ou par traitement à froid. Une couche compacte
d’oxyde se forme naturellement à la surface de l’aluminium et le protège de la corrosion
atmosphérique. Cette propriété se traduit par la longévité des produits en aluminium. L’aspect
du matériau peut encore être amélioré par une anodisation ou par traitement thermique.
L’entretien d’un produit en aluminium est minime, même dans le cas où celui-ci n’est pas
protégé.
CONDUCTIVITÉ :
Electrique :
Thermique :
La bauxite :
Selon la diversité de ses origines et ses gisements, la bauxite peut être une roche dure ou une
terre molle de couleur gris clair ou rouge, voire brun foncé en passant par le jaune ou le rose.
Ceci est révélateur de variations importantes dans ses composants, la bauxite rouge contient
en effet environ 20-25 % d'oxyde de fer (Fe2O3), tandis qu'une bauxite blanche contient
jusqu'à 20 % d'oxyde de silices (SiO2) à la place de l’oxyde de fer.
L'extraction de l'aluminium :
On extrait l'aluminium en deux phases: par le procédé Bayer tout d'abord on obtient, à partir
de la bauxite, l’oxyde d’aluminium (alumine), on procède ensuite à l’électrolyse de cette
dernière afin d’obtenir de l'aluminium pur (aluminium primaire).
Les rapports de volumes sont les suivants: 4 à 5 tonnes de bauxite sont nécessaire au moyen
du procédé Bayer pour produire 2 tonnes d'oxyde d'aluminium. L'électrolyse finale des deux
tonnes ainsi obtenues permet la production d’environ une tonne d'aluminium pur.
Le procédé Bayer
La bauxite est traitée par une solution de NaOH concentrée et chaude. L'attaque, qui dure 2
jours, a lieu dans des autoclaves à 220°C et sous 2 à 2,4 MPa. On sépare ainsi l'aluminium, en
solution sous forme d'ions aluminates hydratés - (Al(OH)4(H2O)2)-, des oxydes de fer et de
SiO2, solides, qui donnent des "boues rouges". Ensuite, Al(OH)3 précipite par dilution et
refroidissement. La précipitation est initiée et contrôlée par une quantité importante d'amorce
de Al(OH)3 provenant de fabrications précédentes. Les réactions mises en jeu sont
représentées par l'équation chimique ci-dessous avec déplacement de l'équilibre vers la droite
lors de la dissolution et vers la gauche lors de la précipitation après élimination de la phase
solide.
Les bacs de précipitation peuvent atteindre des volumes de 4 500 m3. L'alumine calcinée est
obtenue par chauffage à 1200°C.
L'électrolyse:
A l'anode : C + O2 = CO2
La solution sous l'action du courant continu sépare l'aluminium de l'oxygène. Pour simplifier,
le processus est le suivant: le courant électrique sépare les ions positifs de l'aluminium des
ions négatifs de l'oxygène. Les ions d'oxygène sont attirés par l'anode et se combinent au
carbone en dioxyde de carbone (CO2) et en monoxyde de carbone(CO). L'anode se réduit peu
à peu. Cette réaction libère des électrons qui vont vers la cathode et libèrent les ions
d'aluminium. Au fond de la cuve l'aluminium liquide se forme et est récupéré par aspiration.
10
Technologies propres
Pour assumer leurs responsabilités sociales en plus d’accroître la mise en valeur des qualités
intrinsèques de leur produit, les producteurs d’aluminium doivent constamment s’assurer que
les procédés de fabrication s’intègrent harmonieusement à l’environnement.
À cette fin, les alumineries devraient toutes adopté des politiques claires et
contraignantes en matière de gestion et de protection de l’environnement.
Ces politiques se traduisent par des pratiques fondées sur l’utilisation optimale
des ressources et par le respect des 3RV, soit : la Réduction à la source,
le Réemploi, le Recyclage et la Valorisation des résidus. L’ensemble des mesures
mises en œuvre pour assurer la protection de l’environnement donne ses pleins
résultats grâce à l’engagement du personnel des usines. Les efforts de milliers
de personnes conscientes des enjeux environnementaux permettent à l’industrie
de l’aluminium de contribuer au développement durable.
11
1. Les fluorures :
Dans les usines modernes, les gaz captés par un système de ventilation
perfectionné sont épurés dans des centres de traitement où les fluorures se
fixent à l’alumine. Cette alumine, enrichie de fluorure, est récupérée et
retournée dans les cuves d’électrolyse. Les centres de traitement des gaz
d’électrolyse sont efficaces à plus de 99 %.
Les émissions de HAP résultent de la cuisson du brai contenu dans les anodes
qui s’effectue durant le processus de l’électrolyse.
Dans les usines modernes utilisant le procédé précuit, les anodes sont cuites
dans des fours spéciaux équipés de systèmes d’épuration, ce qui réduit
considérablement les émissions.
13
pour fabriquer des anodes et des cathodes. L’eau utilisée peut alors se charger
de diverses matières telles que les solides en suspension, les huiles et les
graisses, les fluorures, la soude caustique, etc.
Les anodes et les cathodes que l’on retrouve dans les cuves d’électrolyse ont
des durées de vie utile différentes. Les anodes sont des blocs de brai et de coke
de pétrole qui se consument. Elles doivent donc être remplacées régulièrement
par des anodes neuves. Les mégots d’anodes, ou anodes usées, sont nettoyés,
broyés et entièrement réutilisés pour la fabrication de nouvelles anodes. La
fonte qui retient les anodes à des tiges dans les cuves électrolytiques est aussi
récupérée, refondue et réutilisée.
15
Quant aux blocs de carbone qui forment les cathodes dans les cuves
d’électrolyse, ils doivent être remplacés après plusieurs années d’utilisation.
Les revêtements usés des cuves, qu’on appelle brasques, comprennent des blocs
de carbone et des briques réfractaires. Ils sont considérés comme des déchets
dangereux parce qu’ils contiennent des fluorures et des cyanures pouvant
contribuer à la formation de lixiviat polluant la nappe phréatique.
17
Conclusion
18
Bibliographies
http://www.histalu.org/
http://seme.uqar.qc.ca/08_pollution_industrielle/
http://91.121.18.171/sfc/Donnees/metaux/alum/texalu.htm
http://www.alu-scout.com/
http://archives.universcience.fr/
19