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ABSENCE

v. bu - Figuresde l'absence au XVIe s,


Erasme, Rabelais, Ronsard,
Montaigne (ABSENCE)

R 31 644 Lagrange (A) - Figures de l'absence, E.C. Editions,


(ABSENCE)

L'Absence ne serait qu'une mise à l' EPREUVE. Entre


SILENCE et AJOUT de la PAROLE, le lecteur REJOINT les paquebots éloignés de tout
appareillage, ceux qui - ayant jeté l'ancre une dernière fois - IMAGINENT encore
d'anciennes terres à jamais DISPARUES. L'Absence, avant-tout, ne serait qu'une
mise à l'EPREUVE sur ce peu d' *ENRACINEMENT / proche des orages, sculptant
d'autres figures de proue. S'éloignent de la rive, hors MEMOIRE, toutes les
personnes que nous rencontrâmes jusqu'à ce jour. ETREINDRE les enfants de la
veille, fut notre seul recours. Absent de moi-même, nulle *INTERFERENCE ne
viendra *COMBLER ce *VIDE. J'écris au PRESENT et contre l' *AVENIR. Le passé
RETENTIT sous forme d'ECHOS. J'écris comme on bâtit une demeure et mon geste
RACINE le temps. Ecrire consiste à emprisonner le temps. Nous passons notre temps
à nous FOURVOYER. Force de la première heure, imputable au lever du JOUR.
Croyance en la découverte du MERVEILLEUX, justement à cet endroit. Se laisser
ENVAHIR : rêve ou réalité. Odeur INDISTINCTE. Nous avançons toutefois vers une
quête d'ABSOLU - instants REVELATEURS - afin d'exhiber devant les autres, un
personnage tel qu'en nous-mêmes. ELLE était l'INCONNUE. A l'arrière de soi
quelqu'un approche. Les rues de la ville à cet endroit couleur de tourbe, parafent
d'anciens quartiers que nous franchissons. Eloignement du Tout. Souverains
paysages entre les arbres, la mer... les hommes. Digression des êtres que nous
rencontrâmes au matin, tendus vers d'autres lieux. Je vous apercevrai chaque soir,
femme de tous les instants. On ignore si les cicatrices en ferment l'intérieur. Je ne
pis me joindre à la multitude, à quelques habitants du village natal. Les amis
d'enfance aspirent le sang de notre jeunesse - hors limite - autour d'un soleil noir. Et
puis me faut-il (au jour) mourir, tant soit peu, dans un clair-obscur (sic) étrécissant
les parois de l'au-delà... Chaque matin se prolonge, avec l'inutilité des mots et des
regards. A l'étroit dans ma carapace je traverse un paysage, sans surprise :
obliquement dressé - à hauteur d'homme - sur le chemin qui me reste à parcourir.
Rejoignant eette (sic) figure de l'absence, déjà nommée. N.B. En exergue :
"S'endormant chaque fois dans des sommeils plus creux, S'éveillant chaque fois
plus loin dans la lumière." R. Gilbert - Lecomte. Puis d'autres phrases, prise en vol :
Ce monde oublieux du chemin parcouru. Cette TRAJECTOIRE du temps. (le mot
trajectoire) donne son nom à une sous-partie. A la recherche d'un horizon qui pour
eux-seuls, inverserait la trajectoire du temps.

v. ANGE, Robillard (M), Plume de l'Ange (Sous la)

ABSOLU
80 020 TOD Todorov (T) - Aventuriers de l'Absolu, R. Laffont,
2005 (ABSOLU, surtout XIX-XX)

L'Art est nécessaire, il permet au lecteur d'accéder à la


PERFECTION pour accéder à la vraie BEAUTE, CONSOLATRICE. Affirmer avec force la
BEAUTE du monde et de la VIE, en l'illustrant par ses oeuvres. Si nous ne croyons
par l'artiste sur parole, nous pouvons vérifier ses dires en nous laissant aller à
l'admiration pour leurs écrits. Ils nous permettent d'entrevoir la SPLENDEUR de ces
MOMENTS de PLENITUDE auxquels ils ont eu accès. Leur expérience a beau être
TRAGIQUE, l'élan qui les y a conduits est magnifique et nous pouvons nous laisser
emporter par lui. Confirmant ainsi la possibilité d'accéder à la PERFECTION, ils ne
nous renvoient pas à notre passé, ancien ou récent, aux religions traditionnelles ou
à l'utopisme politique, mais nous montrent que chacun peut trouver ce chemin dans
le cadre d'une quête individuelle. Enfin, par leurs destinées douloureuses, ils nous
apprennent aussi de quels pièges nous devons nous méfier : la confusion entre
RÊVE et REALITE, l'*OUBLI de la nature SOCIALE de l'individu, le *MANICHEISME,
l'*ESTHETISME. Instruits par les errements *ROMANTIQUES, nous pouvons trouver
SENS et BEAUTE dans notre vie PUBLIQUE comme dans l'INTIMITE, dans la
SOLITUDE ou dans l'AMOUR. A quoi ressemble, pour chacun, cette vie
d'accomplissement intérieur ? C'est à lui de le découvrir : l'ère des réponses *
COLLECTIVES est révolue, même si l'individu peut espérer que les autres, autour de
lui, comprennent et partagent son choix. Mais on peut dire déjà que, pour atteindre
à cette BEAUTE ou à cette SAGESSE, il n'est pas nécessaire d'écrire ou de lire des
livres, de peindre ou de regarder des tableaux, pas plus qu'il ne l'était de prier Dieu
ou de se prosterner devant les idoles, de b^tir la Cité idéale ou de combattre ses
ennemis. On peu le faire en contemplant le ciel étoilé au-dessus de sa tête ou la loi
morale dans son coeur, en déployant ses forces intellectuelles ou en se dévouant à
es proches, en labourant son jardin ou en construisant un mur bien droit, en
préparant le repas du soir ou en jouant avec un enfant. Etty Hillesum, une jeune
juive néerlandaise morte à Auschwitz, auteur d'écrits bouleversants, a fait des
poèmes e des lettres de Rilke son livre de chevet. A la dernière page, le 17 octobre
1942, juste avant d'être enfermée dans le camp de Westerbork, d'où elle partira
pour Auschwitz, elle s'interroge sur le rôle que joue le poète dans on existence et
écrit : "C'était un homme fragile, qui a écrit une bonne partie de son oeuvre entre
les murs des châteaux où on l'accueillait, et s'il avait dû vivre dans les conditions
que nous connaissons aujourd'hui, il n'aurait peut-être pas résisté. Mais n'est-il pas
juste et de bonne économie qu'à des époques paisibles et dans des circonstances
favorables, des artistes d'une grande sensibilité aient le loisir de rechercher en toue
sérénité la forme la plus belle et la plus propre à l'expression de leurs intuitions les
plus profondes, pour que ceux qui vivent des temps plus troubles, plus dévorants,
puissent se RECONFORTER à leur CREATION, et qu'ils y trouvent un REFUGE tout
prêt pour les désarrois et les questions qu'eux-mêmes ne savent ni exprimer ni
résoudre, toue leur ENERGIE étant requise par les déterres de tous les jours ?". En
des temps *TROUBLES et dévorants, l'ART est nécessaire. Rilke, mais aussi Wilde,
Tsvetaeva et tant d'autres aident chacun à mieux penser et diriger son existence. La
DECOUVERTE d'une FORME et d'un SENS, d'un JAILLISSEMENT de l'ORDRE dans le
*CHAOS ne se font que PROGRESSIVEMENT. En cet INSTANT même, la matière (ex :
bloc de marbre dans lequel est gravée une oeuvre) devient BEAUTE. C'est le lecteur
qui ne peut s'empêcher de donner une INTERPRETATION à la forme et à l'INFORME
et qui lui donne sa BEAUTE.

ABSURDE
80 020 HIN Hinchliffe (A) - Absurd (The), Methuen, 1969 (ABSURDE)

If Absurdity has a MORAL, it is for us to DISCOVER it. An


END to Absurdity should come as no *SURPRISE : we cannot live permanently in a n
extreme situation.

ADRESSE faite à quelqu'un


80 020 ELO Chamayou (A) - Eloge de l'adresse, Artois Presses
Université, 2000 (ADRESSE)

L' *ILLUSION d'un *DESTINATAIRE. A l'*illusion du


*MESSAGE, qui prétendait que l'écrivain avait quelq chose à dire - s'est parfois
insidieusement substituée l'*illusion d'un *DESTINATAIRE de l'oeuvre en
s'accomplirait son destin littéraire, et qui supposerait cette fois que le texte cherche
à qui parler. En effet, à quoi pense la littérature ? A ses lecteurs, si l'on en croit les
diverses théories critiques qui, de Hans Robert Jauss à Umberto Eco, ont mis en
valeur la fonction INTERPRETATIVE de la lecture littéraire. Encore faut-il donner à
cette fonction ses proportions véritables et sa juste dimension : l'application
intempestive ou complaisante des modèles de la RECEPTION, de l' "oeuvre
ouverte", et les simplifications théoriques qui en ont découlé, ont pu laisser croire
en effet à la prééminence du Lecteur. AVOUEE ou DENIEE, ELARGIE ou DEPLACEE, et
souvent faute de réponse, l'ADRESSE, dont on fera ici l'éloge, permet de voir se
redessiner, à travers des situations d'écriture et des oeuvres fort diverses, les
véritables enjeux de la "communication" littéraire.

>Bray (B) >Remarques sur la deuxième


personne épistolaire et sur son mode d'emploi
(Quelques)

>Martin (J-P) >Trois Modèles de prologues


médiévaux : le statut du texte littéraire

>Raviez (F) >Saint-Simon ou la parole fort à la


main : discours et Discours à travers les
Mémoires
La vraie question : quand Saint-Simon CESSE-t-il de
parler : sa PAROLE cesse quand le *MAL triomphe du BIEN. Aussi la PAROLE cesse-t-
elle au bord du *DESESPOIR, de l' *IMPUISSANCE et de l' *HORREUR. Ce qui fait
taire Saint-Simon, et même le paralyse, c'est la PROMONITION d'une
France en proie aux ravages de la Constitution, un an après la fin tragique du
Duc de Bourgogne. Le *MAL triomphe du BIEN, la SYNCOPE ("me jeta en un tel
extase") triomphe de la PAROLE et le SPROPOSITO des discours les plus SENSES. On
ne s'adresse pas à un *JESUITE, dont la *SOPHISTIQUE est toujours supérieure aux
raisonnements les plus habiles ; on ne s'adresse pas non plus à une créature du
MAL, car tout *PROGRES, et même toute volonté d' *AMELIORATION, sont
impossibles dans la conscience d'un être aussi destructeur que P. Tellier. Il entre
ainsi dans ces "adresses aux princes" une bonne part de PEDAGOGIE, explicite ou
implicite. S'adresser à un grand personnage, ce n'est pas seulement °REPETER ou
°RAPPELER, c'est mettre en GARDE. Atténuer le *DESORDRE, sinon remettre de
l'ORDRE.

>Perrin (J-F) >Adresse à soi, écoute de l'ature dans


les Rêveries du promeneur solitaire

>Bénard (P) >Barrès et l'oraison dans Le Culte du


Moi

>Zard (Ph) >Ecritssans laisser d'adresse : la


question de l'autre dans le journal
fictif (Les Carnetes de malte Laurids
Brigge de Rilke et La Nausé de Sartre)

>Debailly (P) >Qui fit, Maecenas la question de


l'adresse dans la satire lucilienne

>Briot (F) >Valentins de Guilleragues ou la


théorie du coup d'envoi (Les)

>Cave (C) >Epître dédicatoire au XVIIIe siècle :


le cas de Voltaire

>Coutel (Ch) >Enseigner au risque d'apprendre

>Merlin (H) >Question de la destination :


considérations théoriques

>Chamayou (A) >Diderot polygraphe dans les Lettres


à Sophie Volland

>Michel (L) >Polygraphiedans Le Cosmopolite ou


le citoyen du monde de Fougeret de
Monbron

>Squadrelli (R) >"Pitre-paiyasagête" : lire l'Histoire


d'une fille de ferme de Guy de Maupassant
(Le)

AFFECTIVITE
15 700 CYR Cyrulnik (B) - Nourritures affectives, 2000
(AFFECTIVITE)

84 400 DUMDumonceaux (P) - Langue et sensibilité au XVIIe


siècle : l'évolution du vocabulaire affectif,
1975 (SENSIBILITE)

L'art de la POLITESSE consiste à sentir avec FINESSE les


SITUATIONS et à s'y CONFORMER en usant des MOTS avec une SOUPLESSE
extrême. La *SOCIETE polie s'accommode fort bien d'une telle SOUPLESSE, elle se
plaît à en jouer SUBTILEMENT. C'est une des supériorités par lesquelles elle
triomphe de ceux qui sont en *DEHORS d'elle.
=> Ravir, Divertir, Plaire, Charme, *Supplice, *Gêne

AILLEURS
80 020 MOUMoura (J-M) - Europe littéraire et l'ailleurs, PUF, 1998
(AILLEURS)

La littérature postcoloniale est-elle réellement


DECOLONISEE ou bien est-elle en train de subir une *REPRISE en main de
l'Occident ? la World Fiction ne devant alors qu'une nouvelle RUSE occidentale pour
imposer *ses VALEURS sous couvert de °METISSAGE culturel. On ne saurait
pourtant jeter la suspicion sur l'ensemble de la World Fiction. Après les écritures de
la RESISTANCE au *COLONIALISME puis la recherche positive d'une IDENTITE à la
faveur de l'indépendance, elle est le troisième âge de la littérature POSTCOLONIALE,
celui où peuvent se dessiner des perspectives vraiment cosmopolites. Elle est le
Nouveau Roman de l'âge global. Et comme l'ont fait les générations antérieures, ses
oeuvres les plus achevées n'offrent pas seulement aux Occidentaux le charme
d'écriture réellement nouvelles, mais un élément culturel aussi intéressant que
précieux : l'autre écrit par lui-même. La notion d'ailleurs a été peu envisagée par
la critique et la théorie de la littérature alors qu'elle fonde d'innombrables variations
NARRATIVES. Il se pourrait même que cheque EPOQUE littéraire se définisse d'une
certaine façon par les RELATIONS qu'elle établit entre l'AILLEURS et les territoires
FAMILIERS. Parce qu'il est source du dépaysement intime, l'ailleurs autorise la
tensions d'une confrontation avec l'inconnu à laquelle est fréquemment attribuée
une valeur initiatique. Plutôt que de dresser un catalogue des types narratifs, ce
livre s'assigne un objet précis : les représentations dans les lettres d'Europe
occidentale de ces ailleurs géographiquement situés que sont les civilisations extra-
européennes. L'ailleurs introduit indéfiniment la possibilité d'un ESPACE différent à
EXPLORER et à RÊVER. C'est ce qui lui permet d'interroger les récits.

ALCOOL
80 020 LAC Lacroix (A) - Se noyer dans l’alcool ?, PUF, 2001
(ALCOOL, )

Aujourd'hui, contrairement à hier, il n'y a


dans l'alcool plus cette possibilité de *REDEMPTION. Se noyer dans l'alcool est
devenu un CHOIX sans *AVENIR. Se noyer dans l'alcool, aujourd'hui, n'a plus la
même signification qu'hier. Hier, se noyer dans l'alcool, c'était aller dans le sens
d'un courant HISTORIQUE, participer à un degré ou à un autre à une entreprise de
SAPE des *VALEURS et des *INSTITUTIONS. Il y avait, dans chaque naufrage
individuel, dans chaque vie sacrifiée à la boisson, une OUVERTURE sur un PROJET
esthétique, une possibilité de REDEMPTION. Aujourd'hui, cette EXPERIENCE est
d'autant plus DESESPEREE qu'elle n'a pas vraiment d'horizon à l'époque de la
prévention routière, des sports de bien-être, du lifting et des crèmes contre le
vieillissement, l'alcoolique est un saurien, le survivant d'une ère antérieure où la
SALETE, la PARESSE, l' IRRESPONSABILITE, les grands discours IDEALISTES avaient
encore un SENS. Au mieux, il devient un OBSERVATEUR marginal et objectif, comme
Guy Debord. Faut-il s'en réjouir ? Se noyer dans l'alcool est devenu un CHOIX sans
*AVENIR. Cependant, il est vrai que face au DESARROI des hommes qui boivent, le
principal reproche qu'on peut faire à la °LITTERATURE, c'est que face à la réalité du
DESESPOIR, les livres tombent comme des douilles vides.

ALEXANDRE LE GRAND
80 020 GAU Gaullier-Bougassas (C) - Romans d’Alexandre, aux frontières
de l’épique et du romanesque, Champion,
1998 (ALEXANDRE le GRAND)
Chercher à atteindre la PLENITUDE et la COHERENCE
épiques sans jamais y *PARVENIR.

ALITTERATURE
80 000 MAU Mauriac (Cl) - Alittérature contemporaine : Artaud,
Bataille, Beckett, Leiris , Albin Michel,
1969 (ALITTERATURE (sic), XX)

Ce dont la littérature est privée, ou plutôt PURIFIEE de


ce qui est trop *FACILE, trop *COMPLAISANT, d' *ABUSIF.

>Kafka (F)
>Artaud (A)
>Leiris (M)
>Beckett (S)
>Bataille (G)
>Michaux (H)
>Caillois (R)
>Cioran (E-M)
>Borgès (J-L)
>Bousquet (J)
>Daumal (R)
>Ionesco (E)
>Ponge (F)
>Barthes (R)
>Butor (M)
>Cayros (J)
>Pinget (R)
>Robbe-Grillet (A)
>Simon (C)
>Sarraute (N)
>Sollers (Ph)

Ecrire en caracères chinois est extravagant, absurde,


opaque ? La SIGNIFICATION ouvre sur l' INDICIBLE et nous n'avons pas *BESOIN de
*DIRE ce dont nous éprouvons l' EVIDENCE.
>

ALICE DE LEWISS CARROLL


82 650 CAR Inglin 5outisseau (M-H) - Lewis Carroll dans l'imaginaire
français : la nouvelle Alice, 2006 (ALICE DE LEWIS
CARROLL)

ALLEGORIE
ALLEGORIE MEDIEVALE
80 020 STR Strubel (A) - Allégorie et littérature au Moyen Age,
H. Champion, 2002 (ALLEGORIE MEDIEVALE, M-
A)
La MELANCOLIE est SOURCE du poème et sa FIN.

ALLEGORIE
80 020 ALL Dahan (G) - Allégorie
des poètes, Allégorie des
philosophes : études sur la
poétique et l'herméneutique, Vrin, 2005,
(ALLEGORIE)

>Présentation

>Gourinat (J-B) >Explicatio fabularum : La place de


l'allégorie dans l'interprétation
stoïcienne de la mythologie

>Chiron (P) >Aspects rhétoriques et


grammaticaux de l'interprétation allégorique
d'Homère

>Goulet (R) >Allégorisme et anti-allégorisme chez


Philon d'Alexandrie

>Fishbane (M) >Allégorie dans la pensée, la


littérature et la mentalité juives

>Le Boulluec (A) >Paul à Origène : continuité ou


divergence ? (De)

>Vasiliu (A) >Muses et Logos : invention de


l'allégorie et naissance de l'icône (Sophistes
et Pères à la fin de l'antiquité) (Entre)

>Lory (P) >Refus d'une exégèse allégorique du


Coran en Islam Sunnite (Les)

>Dahan (G) >Allégorie dans l'xégèse chrétienne


de la Bible au moyen âge

Dronke (P) >Conceptions de l'allégorie chez Jean


Scot Erigène et Hildegarde de
Bingen

>Obrist (B) >Alchimieet allégorie scripturaire au


Moyen Age

>Mairey (A) >Pratiques de l'allégorie dans la pésie


anglaise du XIVe siècle

>Büttgen (Ph) >Doctrine et allégorie au début de la


Réforme. Melanchthon
Entre saint Thomas et Melanchthon, le domaine de
l'allégorie s'est à la fois ETENDU et RESTREINT. Il recouvre désormais toute l'
Ecriture, définie comme doctrine, mais intègre aussi tous les biais - LANGUES,
ARTS, DISCIPLINES - par lesquels cette doctrine est cultivée. De l'IMAGE au
DISCOURS, situant la place d'une exégèse en train de s'inventer, entre amour du
SAVOIR et respect de la DOCTRINE.

80 020 ALL Pérez-Jean (Br) - Allégorie


de l'Antiquité à la
Renaissance, Champion, 2004
(ALLEGORIE)

>Pérez-Jean (Br) >Allégorie "autrement dit"

>Pérez-Jean (Br) >Allégorie et doxographie sceptique

>Brisson (L) >Allégorie comme interprétation des


mythes, de l'Antiquité à la
Renaissance

>Chiron (P) >Allégorie et langue, allégorie et


style, allégorie et persuasion : le
témoignage des traités de rhétorique

>Thomas (J-F) >Mot latin allegoria

>Sauzeau (P) >Pépinière des dieux. Sur


l'ancienneté et la fonction des personnifications
dans les polythéismes antiques

>Moreau (A) >Allégorie eschyléenne : de


l'abstraction à la créature de chair et de sang

>Martin (P-M) >Prosopopée de la patrie romaine


dans la littérature latine

>Bakhouche (B) >Allégorie des arts libéraux dans Les


Noces de Philologie et Mercure de
Martianus Capella (I)

>Fraïsse (A) >"Jour est entré chez les Mânes".


Sens et réminiscences dans les figures de
l'Historia Apostolica d'Arator (Le)

>Pralon (D) >Allégorie anonyme de l'Odyssée :


Sur les errances d'Ulysse

>Laks (A) >Aristote,l'allégorie et les débuts de


la philosophie

>Lévy (C) >Allégorèse dans l'Ancien Portique


(Sur l')

>Gigandet (A) >Interprétation épicurienne des


mythes est-elle allégorique ?

Frazier (F) >Biographie allégorique chez Philon ?


Sur l'emploi de l'interprétation
allégorique dans le De Josepho

>Fauquie (F) >Exégèse proclienne du Prologue du


Parménide est-elle allégorique ?

>Eichel-Lojkine (P) >Introduction : l'Allégorie entre raison


et image

>Meyers (J) >Eglogue de Théodule : démolition ou


sacralisation de la mythologie ?

>Ballestra-Puech (S) >Arachné au miroir de l'allégorie


médiévale : entre réduction
morale et grandeur tragique

>Charlet (J-L) >Allégorie dans le Bucolicum Carmen


de Pétrarque

>Roudaut (F) >Remarques sur l'allégorie chez


Coelius Rhodiginus

>Strubel (A) >Livre du cuer d'amours espris, un


tombeau de l'allégorie

>Eichel-Lojkine (P) >Vrai amant de pauvreté : allégorie,


image et inconvenance dans la
légende de saint François d'Assise

>Nicolaïdou-Kyrianidou (V) >Corps humain monstrueux comme


allégorie du mauvais
gouvernement : la politique et la barbe dans
l'Acoluthie de Spanos byzantine

>Weber (H) >Temple allégorique de Froissart à la


Pléiade

>Moreau (H) >Avatars d'une grande figure :


l'allégorie de la Mère Patrie chez Ronsard et
Agrippa d'Aubigné

>Lojkine (St) >Allégorieà la scène : la Vierge-


Tabernacle (De l')
>Pantin (I) >Ficin, l'allégorie et les lumineux
secrets du monde
Atteindre une SIMPLICITE, des raccourcis propres à l'
INSPIRATION.

>Fragonard (M-M) >Allegoria in factis

>Engammare (M) >Allégories fermes des hébraïsants


chrétiens de la Renaissance :
avatar ou triomphe de la pensée médiévale ?

>Brunon (Cl-F) >Allégories hiéroglyphiques à la cour


des Médicis

>Crescenzo (R) >Architectureet allégorie : :a lecture


des monuments allégoriques chez Blaise
et Vigenère

>Spica (A-E) >Emblématique et allégorie (XVIe et


XVIIe siècles)
Attirer l'attention sur la "Lettre" de l'ALLEGORIE.

c.f IMAGE ET MYTHE

ALLEMAGNE
80 020 THE Theweleit (K) - Un plus un, images, mémoire ("sur la
manière allemande d'avoir une mémoire
(ou pas) et sur le travail du souvenir chez Marcel
Ophuls, Cl. Lanzmann, M. Duras et T.
O'Brien, Un plus un, 2000 (ALLEMAGNE,
XX1)

>Memory picture
En chaque personne, les différents systèmes
d'ENREGISTREMENT se trouvent en CONFLIT les uns avec les autres. Des
événements REELS, des BRIBES d'événements, ce que le CORPS a emmagasiné, a
pensé à demi, touché du doitt, la pression ormale quotidienne, les ATTENTES, "ce
que tout-le-mond-dit", "ce que je-suis-seul-à-savoir", ce que la conscience a relevé
exctement, les projections sauvages, tout cela ensemble forme notre OBSCURITE ou
notre pénombre bsychophysique. La MEMOIRE et l' INTERPRETATION, la mémoire et
l' IMPRECISION, la mémoire et l' ERREUR, la mémoire et le "disque vierge", la
mémoire et l' action AVEUGLE (transmission des dards) saut autant de paires de
jumeaux siamois. La mémoire du crime occupe cependant une situation particulière
dans cet ensemble : s'il résulte d'une TRANSGRESSION autorisée elle n'a pas besoin
d'OUBLIER ce qui est fait. Elle n'a alors besoin que de le PLANQUER. Une des
formes de l'OUBLI chez les copables paraît tout à fiat QUOTIDIENNE et comme
NATURELLE. Plus quelqu'un occupe une place élevée danss une HIERARCHIE de
pouvir, plus les tritements qu'il inflige à d'autres vont de soi, ils font partie de son
TRAVAIL quotidien. Il sont perçus, tout au plus, comme l' EXERCICE justifié d'un
POUVOIR, mais pas comme des actes d' *OPPRESSION. Quand on a SURVECU à la
mort, quand "je" est mort, quand on s'appelle "il", quand "il n'a jamais pensé qu'il
survivrait, mais il est viavant", alros "il" a le droit de voiuloir oublier, alors "il vaut
mieux qu'il sourie", lui, Mordechai Podchlebnik. Et quand on vit,t il vaut mieux
SOURIRE. Mais vit-on vraiment ? Et sourit-il ? Si le DESORDRE phénoménal est
LISIBLE et accessible aujourd'hui ç d'autres, c'est peut-être bien parce que M. Duras,
déjà écrivain à l'époque, s'était défaite de certains *STEREOTYPES pour commencer
à se construie sa propre manière de nouer LANGAGE et VECU. C'est à la GUERRE
que je dois ce BESOIN de SENTIR la mooindre fibre de mon être si immergée dans la
VIE que j'en perçoive toute la SPLENDEUR, écrit Ernst Jünger, Kampf als inneres
Erlebnis. C'est pouquoi on doit connaître la PUTREFACTION : seul qui connaît la NUIT
sait apprécier la LUMIERE.
>One + One

En °POLITIQUE la VERITE est simplement *IGNOREE. La


VERITE existe ; celui qui la dit est un sot. Les Carabiniers de Godard, le retour de
Godard sur la Seocnde Guerre mondiale, le plus grand échec de Godard. Et
pourtant, le meilleur film qui soit sur la GUERRE. Il montre les CATEGORIES de la
guerre.

ALTERITE
v. Autre

AMBIGUÏTE
AMBIGUÏTE FEMININE
80 020 BAR Barnet (M-Cl) - Femme cent sexes ou les genres
communicants, Deharme,
Mansour, Prassinos, Ed. Peter Lang, 1998
(Relations hommes-femmes, AMBIGUÏTE SEXUELLE,
subversion féminine) (AMBIGUÏTE
SEXUELLE, XX)

NOMADES du °LANGAGE, des °IMAGES et des °DESIRS, les femmes


SURREALISTES sont peut-être AILLEURS. Elles ne se *REDUIRONT pas aux
définitions *FACILES ou *GRACILES. Tout comme Alice Doesn't, fait remarquer Teresa
de Lauretis dans son étude des mythes hi hantent Hollywood, on pourrait dire que
Joyce, Gisèle ou Lise, non plus, nunca, ou not yet, elles ne se retiendront pas dans
les filets de papillon des lecteurs, ainsi qu'on devrait oser le suggérer en laissant
OUVERTES toutes les PORTES communicantes. La SUBVERSION *masculine semble
limiter la SUBVERSION à l'°EROTISME alors que celle-ci peut être sexuelle et
TEXTUELLE. Il faudrait "faire apparaître la SINGULARITE de chaque femme, ses
MULTIPLICITES, ses LANGAGES pluriel (sic) : à perte d'horizon, à perte de vue, à
perte de foi". N'est-il donc pas des plus pertinents de souligner, en dépit de tous les
nouveaux fils d'Ariane que cela DEROULE et EMBROUILLE, l' IMPERTINENCE
fondamentale de ces trois auteurs surréalistes. Est-ce là INSOLENCE ou
SUBVERSION, quand l'on prétend vouloir aller jusqu'à ébranler les *MONUMENTS
littéraires, les textes *CLASSIQUES du surréalisme, ou les véritables *INSTITUTIONS
françaises, que sont la *Salpêtrière, la *Sorbonne, et sans aucun doute, le
*SURREALISME même d'André Breton ?

AMBIGUÏTE VOLONTAIRE
80 020 JEU Basset (L) - Jeuxet les ruses de l'ambiguïté
volontaire dans les textes grecs et
latins, Maison de l'Orient et de la Méditerranée,
2005 (AMBIGUÏTE volontaire, Antiquité)

>Kerbrat-Orecchioni (C) >Ambiguïté : définition, typologie

>Basset (L) >Aristote et l'ambiguïté volontaire

>Biville (F) >Formes et fonctions de l'ambiguïté


volontaire dans les textes latins

>Boehm (I) >Vocabulaire de la perception et


l'ambiguïté dans l tragédie
grecque

>Joffre (M-D) >Conditions morphosyntaxiques de


l'ambiguïté volontaire : l'emploi de
videor dans les chants II et III de l'Enéide

>Jacquinod (B) >Ambiguïté volontaire dans le


comique d'Aristophane

>Vallat (D) >Ambiguïté référentielle et stratégies


courtisanes chez Martial

>Bady (G) >Socrate de Platon : pédéraste ou


pédagogue ?

>Meeren (S. Van der) >Exhorter à la philosophie ou à la


sagesse ? Une ambiguïté
manifeste dans les protreptiques à la
philosophie

>Gioanni (S) >Ambiguïtés de la religion épistolaire


dans l'oeuvre d'Ennode de Pavie

>Lucas (G) >Réponse d'Ammon à Alexandre


corrigée par Plutarque

>Orlandini (A) >Paradoxes sémantiques, tautologies


et textes oraculaires

>Rougemont (G) >Oracles grecs recouraient-ils


habituellement à l'ambiguïté
volontaire
Pour comprendre l'Antiquité et la littérature antique, on
a besoin de l' ENSEMBLE des SOURCES. Il est assez naturel que, chez les auteurs
anciens, les réponses ambiguës, parce qu'elle sont PROBLEMATIQUES (= plutôt
rares), occupent une place inversement proportionnelle (= de premier plan) à leur
fréquence réelle. Les réponses oraculaires ambiguës se trouvaient forcément au
coeur de cette polémique, à la fois parce qu'elles requéraient par elles-mêmes un
effort APOLOGETIQUE (comment les dieux peuvent-ils rendre sciemment des
réponses trompeuses ?) et parce qu'elles étaient de nature à servir cet effort (il
n'y a pas de réponses *TROMPEUSES, il n'y a que des réponses AMBIGÜES,
que les hommes n'ont pas su COMPRENDRE). Hérodote a su lui-même tirer
parti de l'AMBIGUÏTE de certaines réponses, qui sont à la fois moyen LITTERAIRE et
MOTEUR des histoires qu'il raconte. Diodore, Deny d'Halicarnasse ou Pausanias
sont de moins grands artistes qu'Hérodote, mais ils savent se servir eux aussi, de la
"littérature oraculaire" : les réponses AMBIGUËS qu'ils citent - devinettes, énigmes à
résoudre - sont pour eux un moyen de piquer l' ATTENTION, la curiosité du lecteur,
que ce dernier prenne ou non ces réponses pour argent comptant. L'AMBIGUÏTE est
inscrite dans les structures de la LANGUE, mais l'ACTUALISATION en CONTEXTE se
charge généralement de la faire disparaître.

AMERIQUE
AMERIQUE
30 800 ETA BAU Baudrillard (J) - Amérique, 1988
(AMERIQUE)

84 400 CHI Chinard (G) - Amérique et le rêve exotique dans la


littérature française au XVIIe et au
XVIIIe siècle, Slatkine reprints, 1970 (AMERIQUE)
INCAPACITE du °CIVILISE de REVENIR à la vie SIMPLE
des peuple PRIMITIFS. Bien des écrivains après Chateaubriand exprimeront à leur
tour cette INCAPACITE du CIVILISE de REVENIR à la vie SIMPLE des peuples
PRIMITIFS ; mais aucun, avant lui, ne l'avait ressentie avec la même INTENSITE
douloureuse : c'est pour l'avoir exprimée qu'il se distingue nettement de tous ses
°DEVANCIERS, et qu'Atala et René marquent le commencement d'une époque
nouvelle dans l'histoire de l'EXOTISME.

AMERICAIN
80 020 LEZ Lezama Lima (J) - Expression américaine (amertume +
Continent, XV-XXè), L'Harmattan, 2001
(AMERICAIN, XV-XX)

L' ANTI-RIGUEUR pour LIBERER la part de TENEBRES de


notre pensée. A en croire Valéry, c'est à condition de la garder FLOUEE et ANTI-
SCIENTIFIQUE que l'Européen a tiré profit de sa fascination par quelques bribes
d'Asie, que celle-ci a pu lui servir comme représentation de l'aurore, de la
LIBERATION des TENEBRES de sa pensée. L' ANTI-RIGUEUR est la méthode que
revendique Lezama, entre autres dans son IRREVERENT usage des références
européennes. Confondre la DATES, laisser les FAUTES d'orthographe dans les noms
étrangers, et par PARESSE ne pas vérifier les citations qu'il malmène ou détourne :
voilà ce qui fait tout au long de ses libres Lezama.

DECOUVERTE DE L'AMERIQUE
80 020 TOU Toumson (R) - Utopie perdue des îles d'Amérique, H.
Champion, 2004 (*DECOUVERTE de
l'AMERIQUE)
Le mot d'Utopie qui fut naguère synonyme d' *ESPERANCE est depuis
devenu synonyme de DESESPERANCE. Tâchant e comprendre comment le passé
rejoignant le PRESENT pourrait ECLAIRER l'avenir, Walter Benjamin soulignait que le
fait d'articuler historiquement le PRESENT au PASSE ne signifie pas que le passé
puisse se reconnaître dans le présent "sous la forme qu'il eut réellement..."

AMITIE
80 020 AMI Albertin (G) - Amitié : dissertations, PUF (AMITIE)

80 020 AMI Bardet (G) - Amitié, 20 dissertations avec


analyses Caron (D) et commentaires sur le thème
l'Amitié, Aristote - Ethique à Nicomaque,
livres VIIIet IX, Gide - Les Faux
Monnayeurs, Beckett - En attendant Godot :
concours d'entrée aux grandes écoles scientifiques :
l'épreuve littéraire, Bréal, 2001 (AMITIE)

80 020 AMI Bigel (J-P) - Amitié : dissertations, PUF (AMITIE)


Borrut (M)
Kerbrat (M-C)
Le Gall (D)
Oiry M)

80 020 AMI Brunel (P) - Amitié, Aristote - Ethique à


Nicomaque, Kerluega (F) livres VIIIet IX, Gide -
Les Faux Robillard (S) Monnayeurs,
Beckett - En attendant Godot, Vuibert,
2001 (AMITIE)

80 020 AMI Brunn (A) - Amitié : Aristote, Ethique à


Nicomaque Bogaert (S) (livres VIII et IX) ; Gide,
Ls Faux- Darbeau (B) Monnayeurs ; Beckett,
En Attendant Hournau (C) Godot,
Garnier-Flamarion, 2001 (AMITIE)

80 020 FOR Fort (S) - Leçon littéraire sur l'amitié, PUF, 2001
(AMITIE)

L'amitié fait partie des REMEDES. Elle n'est pas un


élément *PERTURBATEUR comme le pense Proust. Pour le narrateur de La
Recherche du temps perdu, la SOLITUDE est le fond même de la CONDITION
humaine, et l'ISOLEMENT est la condition de cet ENRICHISSEMENT, de
l'EPANOUISSEMENT de certaines RESSOURCES insoupçonnées. L'amitié est donc une
*PERTURBATION, puisqu'elle l'arrache à cet ISOLEMENT, à son "travail" et le
contraint à sortir des formes convenues de la *MONDANITE pour se livrer
sincèrement à un autre, pour étaler sous ses yeux les trésors amassés dans la
solitude. Le point de vue de Proust est *radical. En effet, l'amitié n'est pas comme la
solitude, une donnée *ONTOLOGIQUE. Elle ne définit pas une fois pour toutes la
CONDITION huamine. Elle appartient à cette sphère SOCIALE à laquelle tout individu
est voué à apartenir. Par ses dispositifs et ses REGLES implicites, elle élimine ce que
la vie sociale peut avoir de *PATHOGENE et d' *ANXIOGENE - *ALIENATION,
*PRIVATION, *JALOUSIES, *EXPLOITATION, *STRESS, *HOSTILITES diverses...
Considérée ainsi, l'amitié ne s'oppose pas, comme le dit Proust, à la SOLITUDE, mais
elle limite l'*ISOLEMENT et donc la CONTEMPLATION de ce que la solitude offre de
*DOUTES et de *QUESTIONS insurmontables. Elle est une MEDECINE à sa façon.

80 020 AMI Lefebvre (D) - Amitié: Aristote, Ethique à


Nicomaque, Masson (P) (livres VIII et IX), André Gide,
Les Faux Louette (J-F) Monnayeurs, Samuel Beckett, En
attendant Godot, Belin, 2001 (AMITIE)

80 020 MAR Martinet (J-L) - Amitié : le résumé, textes et corrigés,


Ed. Péron (Fr) du Temps, 2001 (AMITIE)

80 020 AMI Picano (J) - Amitié : Aristote, Beckett, Gide :


l'épreuve de français, conseils
pratiques-corrigés, Ellipses, 2001
(AMITIE)

80 020 SAR Sarde (M) - Livrede l'amitié : d'Homère à


Georges Brassens : parce que c'était lui,
Seghers, 1997 (AMITIE)

>Homère >DEux amis mythiques : Achille et


Patrocle
Achille apprend la mort de Patrocle

>Euripide >Vie, à la mort : Oreste t Pylade (A la)


Il est honteux pour moi, quand tu meurs, de voir la
lumière

>Esope >Fables d'amitié


Aigle et le Renard.

>Xénophon >Entretiens mémorables : l'amitié


selon Socrate
Un bon ami est le plus précieux de tous les BIENS. On
doit tout faire pour obtenir l'estime de ses amis.

>Platon >Lysis : un dialogue ouvert


Je ne sais rien de plus désirable au monde que d'voir
des amis.

>Aristote >Amitié est le lien des Etats (L')


Personne n'accepterait de vivre sans amis.
>Epicure >Ronde joyeuse autour de la terre
Amitié naît des nécessités de la vie.

>Cicéron >Lélius : l'amitié est le soleil du


monde

>Amitié véritable, tout est sincère,


tout part du coeur (Dans l')

>Valère Maxime >Anecdotes sur l'amitié chez les


Romains et les étrangers
Ce lien si ferme et si puissant.

AMOUR

AMOUR
80 020 CEC Ceccatty (R) - Laure et Justine, J-C. Lattès, 1996
(AMOUR, XVI-XVIII)

Seules la JOUISSANCE et la célébration de la MORT


offrent le plaisir de la VISION du VIDE. Vision hallucinée d'un univers désert, d'un
VIDE que seule la JOUISSANCE offre. Le PLAISIR est lié à la DESTRUCTION, parce
qu'il faut que le monde entier disparaisse de la CONSCIENCE de celui qui jouit. Alors
seulement la solitude est totale. On peut en trouver un équivalent dans la
célébration de la mort par Pétrarque. Pétrarque écrit : "Compte le temps, je t'en
prie, comme le font passionnément les amants, et partant de sa prime enfance
jusqu'à nos jours, reparcous le temps avec ta mémoire." Compte les jours et tu
verras la vie tissée d'ABSENCE, de SILENCE, de VIDE et de SOLITUDE.

80 020 FER Fernandez (D) - Amour des mythes et les mythes de


Varga-Guillou (S) l’amour, Artois
presses université, 1999 (AMOUR)

L'AMOUR (= MYTHE) peut infléchir l'*HISTOIRE.


Déchiffrer l'érotique à la lumière des mythes fondateurs de la poésie amoureuse.
Redécouvrir un parcours SINUEUX, SUAVE et parfois CRUEL, déployé sur les grands
textes légendaires qui ont tant fasciné la CONSCIENCE des poètes renaissants et
baroques et qui peuvent encore émouvoir ceux qui aiment les aventures de
l'INTROSPECTION SENSIBLE. *ECLAIRER la CONFUSION, *FIGER l'EVANESCENCE sont
des opérations d'autant plus délicates qu'elles peuvent détruire ce qu'elles veulent
révéler. Echapper à cette aporie, tel est l'ultime défi qu'en ces Siècles d'Or, le
CHAOS intérieur lance à l'écrivain, au poète. Accéder à cette SCENE sur laquelle
s'esquissent les créatures de l'OMBRE d'ordinaire inaccessibles, nous le devons aux
MYTHES qui permettent de céder à l'empire de l'IMAGINATION pour en découvrir les
INVENTIONS volatiles, capricieuses et voluptueuses et c'est aussi toujours visiter
ces espaces troubles aux bords de l'âme, pour capter les symptômes étranges de
notre existence souterraine. Les explorations des ténèbres intérieures, outre leur
qualité mimétique ont valeur heuristique. Nous sommes des créatures de l'ombre.
>Fernandez (D) >Nymphe de Dumas

Haine du *TRAIN-TRAIN *PETIT-BOURGEOIS et


*CALCULATEUR, mais goût de la COULEUR et du PANACHE, affinité mentale avec
l'univers BAROQUE. Voilà pourquoi Dumas a-t-il aimé Naples si passionnément.
C'est sans doute pour cette même raison qui l'a poussé à exalter la France des
Mousquetaires. La rue napolitaine - le *DECOR architectural le laissa indifférent, il
ne le mentionne jamais - fut pour lui le lieu par excellence de tout ce qui lui plaisait,
GAIETE, VITALITE, EXUBERANCE. Le mythe méditerranée d'Alexandre Dumas ne
pouvait être que POPULAIRE, PLBBEIEN : un myhe l'ODEUR forte et aux MAINS
sales. Dumas n'exalte pas l'Afrique non plus, son seul idéal étant la FUSION des
continents, le METISSAGE. Moins confiant dans le rôle "*CIVILISATEUR" de la France,
Dumas aurait pu, bien avant André Gide, dénoncer les abus de la *COLONISATION.

>Varga-Guillou (S) >Chronique amoureuse - l'Histoire de l'Eros


dans la lyrique auriséculaire espagnole

80 020 SEX International congress - Sex, Love and mariage in Medieval


on medieval studies Literature and
Reality, Reineke-Verl, 1996 (AMOUR, M-
A)

AMOUR ILLEGITIME
94 450 PHA Phan (M-Cl) - Amours illégitimes : histoires de
séduction en Languedoc, 1676-
1786, 1986 (AMOUR ILLEGITIME)

AMOUR MODERNE
80 020 NOI Noizet (P) - Idée
moderne d'amour, entre sexe et
genre, vers une théorie du sexogène,
Kimé, 1996 (AMOUR MODERNE)

Souhaiter la mort du *FEMININ comme *CATEGORIE et


lui préférer l'avènement du SUJET, voire d' HUMAIN. Refuser de SACRALISER la
°différence féminine. Refuser de cantonner la femme dans la *SENSIBILITE et l'
*AFFECTIVITE, - au passage, en dehors de la vie ECONOMIQUE. Il y a une
*CONTRADICTION, que dénonce aussi Monique Wittig, dans les typologie
*CATEGORIELLES de l' *UN et l' °AUTRE. L'histoire nous a toujours permis de voir
opérer ces deux *CATEGORIES sans en résoudre - à moins de dire le SUJET, l'
HUMAIN - la *CONTRADICTION. L'enjeu est de taille et il est d'autant fondamental
que le concept de l' °ALTERITE gagne du terrain : les femmes, plus que tout autre
opprimé, portent la °DIFFERENCE, certaines revendique même ce °DROIT qui leur
est déjà *IMPOSE. L'amour se révèle être un principe de CATEGORISATION et l'idée
moderne d'amour s'est révélée être une "IDEOLOGIE du sexe".

AMOUR OCCIDENTAL
92 000 DUB Duby (G) - Amour et sexualité en Occident, 1991
(SEXUALITE en OCCIDENT)

94 020 SOL Solé (J) - Amour en Occident à l'époque


moderne, 1984 (AMOUR en OCCIDENT)

ART D'AIMER
80 020 ART Poirion (D) - Art d'aimer au Moyen Age, P. Lebaud,
1997 (Anthologie de poèmes) (ART D'AIMER)

>Zink (M) >Nouvel art d'aimer


Apprendre à AIMER, c'est APPRENDRE à mesurer la
PLACE de l'EROS dans la TOTALITE de l'AMOUR. Le Moyen Âge ne peut *feindre
longtemps d'aimer *loin du regard d'un DIEU qui se définit par l'amour. Ovide et les
poètes modèlent l'art d'aimer médiéval. Cet art affecte de n'être occupé que de
l'°EROTISME, pour le °SUBLIMER ou pour en exacerber les °FANTASMES charnels.

>Cazenave (M) >Amour impossible


AIMER comme un IMMORTEL que la *LOI n'atteint pas.
Un amour fou : l'amour précède toute °CONNAISSANCE, toute °LOI, et nous fait agir
comme des IMMORTELS. Toute EROTIQUE pousse le MORTEL à se savoir IMMORTEL
et ne pas assumer cette part d'immortalité, nous tue. Toute EROTIQUE est vraiment
FOLIE puisqu'elle se légitime sur le fond d'un IMPOSSIBLE en ce monde. Elle pousse
tout MORTEL à se savoir IMMORTEL : Tristan et Iseut ne meurent certainement pas
de leur °BRÛLURE intérieure, mais de ne plus l'avoir ASSUMEE. Il est temps,
AUJOURD'HUI de RETROUVER cette idée, de TENTER l' IMPOSSIBLE : de se conduire
en IMMORTELS, de recouvrer un monde où l'AMOUR devrait précéder toute
°CONNAISSANCE, où le SENS de la MORT ne serait que la NOSTALGIE de la
RESURRECTION (Michel Cazenave cite Henry Corbin, Saphia éternelle, " A propose
de la Réponse à Job").

>Strubel (A) >Apprentissage de la passion


AIMEZ tant que vous voudrez, à condition de le faire
selon la LOI de la NATURE. L' AMOUR fait partie de ces FORCES qui perpétuent la
CREATION, le DYNAMISME et la bonne marche de l'UNIVERS. Le DESIR ne doit pas
être méprisé, ni le PLAISIR, puisque c'est la RECOMPENSE que la NATURE accorde
généreusement à ses fidèles serveurs. Le Roman de la Rose n'est pas un catalogue
d'opinions. Un bon pédagogue ne se contente pas de *REPERTORIER les °SAVOIRS
et les °SAVOIRS, il indique le CHEMIN. Ce n'est donc pas sans arrière-pensée que
Jean de Meun laisse le dernier mot à Genius, interprète joyeux de l'austère NATURE.
Dans son ultime sermon se trouve sans doute la difinitive (sic) sentence, la vraie
leçon d'amour : aimez tant que vous voudrez, à condition de le faire selon la LOI de
la NATURE, en sachant que la finalite EST LA CONTINUATION des espèces
vivantes.

>Poirion (D) >Miroir magique


Le MIROIR, c'est la CONNAISSANCE de SOI qu'il faut
pour se CONSOLER, SE CORRIGER, SE TRANSFORMER. L' ALLEGORIE est plus qu'un
procédé de rhétorique : c'est une façon d'expliquer le monde et de s'expliquer. Le
Livre du coeur est comme un MIROIR magique où l'IMAGE de la personne se reflète
dans s VERITE essentielle. Mais la vérité ne se donne pas d'un coup, d'un seul
regard : elle se profile au bout d'une QUÊTE, qui mime justement l'AVENTURE vécue
par le Coeur. Ou plus exactement la QUÊTE de VERITE, menée par le personnage du
Coeur. Cette vérité, encore une fois, ce n'est pas toute la CONNAISSANCE du
°MONDE, mais la connaissance de SOI ; nécesaire pour SE CONSOLER de ses
*MALHEURS, SE CORRIGER, SE TRANSFORMER afin de renaître de l'EPREUVE, de la
*SOUFFRANCE, de la *MORT symbolique. Le *DRAME de René d'Anjou, c'est de
s'être laissé conduire par son DESIR, un désir dont il a voulu se *PUNIR dans le
MORTIFIEMENT, un désir qu'il veut mieux COMPRENDRE.

v. RUPTURE AMOUREUSE

AMPHITRYON
80 010 DIC Brunel (P) - Dictionnaire des mythes littéraires,
Editions du Rocher, 2000 (AMPHITRYON)

>Fernandez-Bravo (N) - Double (Le)


Le VRAI Sosie finit par être DEPOSSEDE de son
IDENTITE, vaincu par les PREUVES.

ANALYSE DES PASSIONS


80 020 DER Ruiz (L) - Rabelaisà Sade : l'analyse des
passions dans les romans de l'âge
classique, Publ. de l'Université de Saint-
Etienne, 2003 (ANALYSE DES PASSIONS,
XVI- XVIII)

>Duflo (C) >Avant-propos


Ruiz (L)

>Esmein (C) >Peinture de la passion et rhétorique


des passions dans la poétique
romanesque après 1660

>Brugère (F) >Vie ordinaire et théorie de l'Homme


dans Robinson Crusoé

>Spector (C) >Despotisme des passions dans Les


Lettres persanes

>Martin (C) >Economie des passions et éotique


de la collection dans le roman français du
XVIIIe siècle
>Becq (A) >Structure romanesque et
représentation de la passion dans La nouvelle
Héloïse

>Berkman (G) >Emile aux Solitaires : la mise en


roman des passions, ou le cercle brisé (De
l')

>Duflo (C) >Nature pervertie : l'analyse des


passions dans La Religieuse de Diderot

>Abramovici (J-C) >Passion amoureuse dans les


romans d'Andréa de nerciat "Enfin quelque
chose pour le coeur !"

>Lagny (A) >Formation du caractère au cas


psychologique, la conception des
passions dans le Versuch über den
Roman de Blanckenburg (1774) et
l'Anton Reiser de Karl Phhilipp
Moritz

>Audière (S) >Roman de l'honneur et philosophie


politique : Les Choses comme
elles sont, ou les aventures de Caleb
Williams de William Godwin
Le *MARIAGE, même consenti °LIBREMENT, est une
*institution *OPPRESSIVE. Il repose en effet sur un *SERMENT qui ne peut être
*tenu, parce qu'il se prétend *au-dessus de la *VICISSITUDE humaine ; et surtout
sur l'idée odieuse de l *PROPRIETE du corps de la femme. Exigence de VERACITE qui
explique l'absence d' *INTRIGUE amoureuse dans Caleb Williams. Il n'y a pas d'
*AMOUR possible sous le règne de l' *HONNEUR. Dans la lignée de Mme de Staël en
France, de Manzoni en Italie, Godwin préfère la description du POUVOIR à celle du
*SENTIMENT amoureux. Mais d'une manièe plus consistante chez Godwin, c'est la
description même du POUVOIR monarcique qui commande l'ABANDON de l'
*INTRIGUE amoureuse. L' *AMOUR, s'il doit être celui de deux êtres LIBRES,
n'est possible que dans une SOCIETE libre. En outre, l' *AMOUR tel que la
*SOCIETE l'a *CODIFIE prend nécessairement la *FORME du *MARIAGE.

>Ruiz (L) >Idéal romanesque de Sade : les


passions au noir
Seules les GRANDES passions enfantent les GRANDS
hommes. Les individus qui ne sont pas animés de PASSION sont des êtres
*MEDIOCRES. On peut aisément IMAGINER ce qu' IMPLIQUENT ces maximes
lorsqu'elles sont prise comme MOT D'ORDRE par les plus FEROCES libertins, écrit
Luc Ruiz.

ANARCHIE
80 020 LIT Pessin (A) - Littérature et anarchie, Presses
universitaires du Mirail, 1998 (ANARCHIE)

>Terrone (P) >Introduction

>Maricourt (T) >Littératurelibertaire aujourd'hui, en


France ? (Quelle)

>Pessin (A) >Autoportrait d'un monstre :


Bakounine à la plume

>Michel (P) >Octave Mirbeau : les contradictions


d'un écrivain anarchiste

>Bellet (R) >Jules Vallès critique de l'Etat

>Migozzi (J) >Portrait d'un réfractaire dans tous


ses états : l'Insurgé de Jules Vallès

>Bronner (G) >Anarchie et littérature utopique


deux logiques opposées

>Roux (S) >Approche sociologique de la


diffusion de l'oeuvre de Panaït Istrati

>Ragon (M) >Poulaille, Dubuffet, Céline.


Approches et variations anarchistes

>Oriol (Ph) >Ravachol saint et martyr

>bianco (R) >Ecrivains et littérateurs dans la


presse anarchiste de langue française

>Bernard (J-P) >Félix Fénéon ou l'anarchie


considérée comme l'un des beaux arts

>Glaudes (P) >Ecrivains de la Belle Epoque et


l'anarchisme : "Noces barbares"

>Lafont (S) >Anarchie e la gamète dans Rigodon


de LF. Céline

>Giné Janer (M) >Images de la liberté chez A.


Gomez- Arcos

>Larrat (J-Cl.) >Tailhadeà l'Espoir : l'itinéraire


anarchiste d'André Malraux

>Queffelec-Dumasy (L) >Chéri-Bibi, un héros anarchiste ?

>Houriez (J) >Quatre tentations de Paul Claudel


>Vibert (B) >Ecrivain déto(n)nant : Viliers de
L'Isle- Adam (Un)

>Lefrançois (L) >Excessive impatience :


commentaires sur L'Archiconfrérie de la Bonne
Mort" de Léon Bloy

>Terrone (P) >Marges de Georges Darien

>Asholt (W) >Débuts d'une esthétique anarchiste :


Ernest Coeurderoy et Joseph
Déjacque

>Fähnders (W) >Gustav Landauer. Anarchisme,


littérature, révolution

>Coquio (C) >Politique et poétique du trimard à la


fin du XIXe siècle. George Bonnamour,
Mécislas Golberg

>Dufief (J-P) >Anarchisme teinté d'occultisme :


Paul Adam

>Alvarez Molina (D) >Ramon Sender : chroniqueur de


l'anarcho-syndicalisme espagnol

>Moore (E) >Surréalisme et Rimbaud

>Berg (H. van den) >Dada et anarchisme : problèmes


rencontrés lors de l'étude d'un lien
apparemment manifeste

>Reynaud-Paligot (C) >Ethique libertaire du surréalisme

>Leroux (H) >Structure de la pensée anarchiste

>Fintz (Cl) >Michaux, un anarchiste du dedans

>Pessin (A) >Encre et le sang


Les oeuvres où l'anarchie est le PIVOT invisible, et celle
où elle n'est qu'une ETIQUETTE superficielle destinée à orner des REVOLTES plus
*TAPAGEUSES que REELLES. Le véritable PROBLEME consiste à se demander
comment des écrivains si divers et des PROJETS si contradictoires ont pu tous
ensemble se réclamer à un moment ou à un autre de l'ANARCHIE, même lorsque ce
fut de manière °OCCASIONNELLE et °SUPERFICIELLE. On peut le comprendre par le
fait que la MODALITE d'existence sociale de l'anarchie ne s'oppose pas à des
compagnonnages HETEROCLITES. Non tout à fait une *IDEOLOGIE, encore moins
une *PRATIQUE, mais une oeuvre modélisable de la CULTURE en REVOLTE. Faire
effraction dans le monde littéraire, faire chanceler les *IDOLES de papier et rendre
la LITTERATURE à ceux qui sont la VIE-MÊME, voilà en effet une démarche,
développe sans doute sur un terrain particulier, mais qui étant analogue dans son
PROJET à toute lutte révolutionnaire contre la *CONFISCATION de la VIE, est bien
dans son essence une démarche REVOLUTIONNAIRE. C'est là le premier type de lien
entre LITTERATURE et ANARCHIE, d'extension et de portée réduites puisqu'il ne
laisse de *TRACE durable ni dans l'histoire de l'anarchie ni dans celle de la
littérature. Cela donne un type de révolutionnaire étrange, qui se sait en devoir de
bousculer les littératures établies, mais qui de fait consacre une littérature
*APPRISE, c'est-à-dire fondée sur les littératures établies (un poète LIBERTAIRE
ennemi du vers *LIBRE, par exemple), et un type d'écrivain souvent *BESOGNEUX et
*CONVENTIONNEL. Longtemps, dans la phase naissante de l'anarchie, la question
(de l'anarchie ? (oui), ou de la valeur de l'art) était restée secondaire. Il était
entendu que la VIE, TEMPETUEUSE, TURBULENTE, était appelée à l'emporter de
toute façon sur les *OBSTACLES qui s'opposeraient à elle, et centralement sur ses
ennemis implacables, *DIEU et l' *ETAT ; il était entendu que la littérature,
d'obstacle MINEUR qu'elle était, ne pouvait au mieux se transformer qu'en allier
mineur dans la voie d'une LIBERATION totale. Le problème (de l'anarchie ? (oui), ou
de la valeur de l'art) ne se pose réellement en France qu'à partir de 1880, c'est-à-
dire de la relance d'un mouvement OUVRIER et révolutionnaire après l'exil POST-
COMMUNARD. A cette époque, le mouvement se PARTAGE entre des tentations
diverses : le *MARXISME vient d'y prendre place et l' ANARCHISME s'y constitue
bientôt en courant AUTONOME.

ANDROMAQUE
84 450 RAC ROH ROHOU (J) - Jean Racine, Andromaque, PUF, 2000
(ANDROMAQUE)

La DERISION TRAGIQUE, si LUDIQUEMENT théâtrale, est


le caractère distinctif d'Andromaque, écrit Jean Rohou. La pièce est conçue pour
faire *SOUFFRIR Oreste, frustrer Hermione et dénoncer son *ILLUSION.
88 100 EUR ASS Assaël (J) - Euripide, philosophe et poète
tragique , Peeters, 2001 (PHILOSOPHIE ET POESIE DU
TRAGIQUE D'EURIPIDE)

Un SAVOIR à mi-chemin entre REFLEXION et RÊVE.


Plus qu'une °SAGESSE imparfaite : un SAVOIR à mi-chemin entre REFLEXION et
RÊVE poétique, mais l'esprit DECHIRÉ ne découvre que le TRAGIQUE : la
CONNAISSANCE, nécessité vitale, paraît INSAISISSABLE. Une °SAGESSE limitée à
laquelle semblent condamnés les humains, mais dont Eschylle ne *SE
CONTENTE pas. Le poète accorde une grande place à la RAISON. Il souhaite,
avant tout, COMPRENDRE. Or, grâce à la POESIE, il parvient au SAVOIR par des
voies originales. Mais dans l'enthousiasme et sous le coup de l'inspiration poétiqje,
les découvertes se mainfestent comme des éclairs de connaissance aussitôt
évanouis. L'esprit critique ne se satisfait pas de ces °ILLUMINATIONS incontrôlables,
aux effets souvent pervers. Elle lui REVELENT pourtant toute l'étendue de son
IGNORANCE et sa propre FASCINATION devant des MYSTERES qui, par instant, sont
partiellement dévoilés. Au Vème siècle, en Grèce, quelle que soit leur intelligence,
les humains semblent condamnés à ne posséder qu'un sagesse limitée et très
imparfaite, mais les philosophes ne s'y résignent pas.

>Aspects d'une vision du monde


La °VISION du monde d'Euripide doit être éclairée par le
JUGEMENT que le poète porte sur la valeur de la °CONNAISSANCE. Si le poète ne
*DISTINGUE gère les perceptions SENSORIELLES et les impression ONIRIQUES,
ou la REALITE et l' APPARENCE, la CONFUSION qu'il entretient résulte
nécessairement d'une réflexion "EPISTEMOLOGICO-ONTOLOGIQUE".

>Connaître

Euripide est trop profondément PHILOSOPHE pour


*RENONCER à la part de RECHERCHE qui demeure autorisée à un esprit RATIONNEL.
RAISON. Il valorise une faculté qui permet
Dans les Suppliantes, Thésée cultive la
au moins de construire une SOCIETE sereine. Sur ce plan, la sagesse peut encore
se développer parmi les hommes. La pensée d'Euripide doit donc être aussi
HUMANISTE et un peu VOLONTARISTE : au-delà de tout °SCEPTICISME, il
reste en effet à élaborer une MORALE. Dans son théâtre, Euripide représente
toute la difficulté de la CONNAISSANCE. Il montre la °MULTIPLICITE des °POINTS DE
VUE, l' °AMBIGUÏTE des °SIGNES. Par des visions fantastiques qui reflètent son point
de vue philosophique, il suggère que toute interprétation n'est peut-être que
°SUBJECTIVE. Si l'homme possédait le SAVOIR, il pourrait analyser l'organisation de
l'univers, construire son propre raisonnement et conquérir une maîtrise, au moins
intellectuelle, des siutaitons tragiques. mais le poète semble parfois penser, comme
dans les Bacchantes, que le monde est dominé par des puissances irrationnelles.
Les limites de son intelligence ne permettent dont pas à l'être humain de parvenir à
une vraie °CONNAISSANCE autrement que par une °EXTASE dangereuse ou par une
expérience °POETIQUE qui exige le *DERGELEMENT de tous les sens. Cependant,
Euripide est trop profondément PHILOSOPHE pour *RENONCER à la part de
recherche qui demeure autorisée à un esprit rationnel.

>Bien et le Mal (Entre le)


Inviter les hommes à TRAVAILLER à l' EPANOUISSEMENT
de la part LUMINEUSE que comporte leur propre être. Mais Euripide ne dissimule pas
les aspects les plus CONTRASTES de la nature humaine. Son théâtre est richement
OPPOSE au RAYONNEMENT de Thésée,
poétique, précisément parce qu'il
dans les Suppliantes, la *FUREUR sombre de Médée, dans une autre pièce. Le
poète connaît tous les DANGERS. Sa CONFIANCE en l'HOMME est immense, mais
sans cesse °ATTAQUEE. Il sait que l'humanité parvient quelquefois à un point
d'°EQUILIBRE, mais qu'elle doit aussi passer, parfois, par de terribles
°OSCILLATIONS. Quels que soient les °OBSTACLES, Euripide fixe sans doute comme
but aux hommes de travailler à l'épanouissement de la part lumineuse que
comporte leur propre être.

88 100 EUR COL Cuny (D) - Colère chez Euripide, Presses


Universitaires Peigney (J) François-Rabelais Tours, 2007 (COLERE)

Le *PATHETIQUE se substitue au TRAGIQUE et ne justifie


°DESTIN glorieux qui attend les enfants. Un PENCHANT pour l'
plus le
INTRIGUE qui préfigure l'apparition des thèmes de la COMEDIE nouvelle. Ce
penchant pour les INTRIGUES amoureuses et les scènes DOMESTIQUES, pour la
multiplication des PERIPETIES et des RETOURNEMENTS du destin marque l'inflexion
du DRAME vers la *TRAGI-COMEDIE à fin *HEUREUSE dans les dernières décennies
du Ve siècle, et préfigure les thèmes de la comédie nouvelle.
>Peignet (J) >Médée et la colère héroïque
Illustration du SAVOIR et de l' HABILETE des hommes,
mais proche du DIVIN, et que le mythe permet de faire aller au bout de la
VIOLENCE, même envers ses proches. Les MULTIPLES dédoublements font sans
doute en partie le sens même de cette tragédie unique dans le théâtre attique ; ils
pouvaient faire résonner de façon plus SINISTRE à l'oreille des Athéniens, en 431 ;
ils pouvaient faire REFLECHIR en les associant à la vengeance, à l'action et à l'
EFFICACE humaines.
>Cuny (D) >Colère d'une mère : Hécube (La)
Retrouver une capacité d' ACTION et un sentiment de
JOIE. La colère permet à une femme complètement °ANIHILEE, qui a tout °PERDU,
de retrouver une CAPACITE à l' ACTION, et même d'éprouver un sentiment de JOIE
qu'elle pensait ne plus jamais connaître. La colère d'Hécube, si elle est DISCRETE,
est essentielle dans l'évolution de son attitude dans la pièce. La colère d'Hécube
serait donc un des rares modèles féminine POSITIVE. Si on compare Hécube à deux
autres héroïnes en colère chez Euripide, Médée et Electre, il apparaît clairement que
l'ancienne reine de Troie est cele qui offre l'image la plus flatteuse aux yeux des
spectateurs. Il est difficile d'éprouver autre chose que de l'EFFROI devant une mère
tuant ses propres enfants.

>Amiech (C) >Echanges vifs en tétramètres


trochaïques. Un cas exemplaire : la fin de l'agôn
des Phéniciennes (v. 188-637)

>Fartzoff (M) >Colère et action dramatique dans les


tragédies conservées d'Euripide
Entre tradition RELIGIEUSE et EPIQUE et réflexion
ETHIQUE. La COLERE divine, sauf dans les Bacchantes où elle est centrale dans la
composition du drame, est souvent un contrepint à l'°ACTION qui est principalement
évoqué dans les parties chorales : le choeur a alors une fonction proche de celle du
chanteur des Hymnes ou du poète narrateur tel Homère ou Hésiode, qui donnent
une explication DIVINE aux actions des hommes, où
la colère tient une place importante.
>Villard (L) >Remarques sur la colère spontanée
dans les tragédies d'Euripide
La °PUNITION infligée à l'outrage qu'il croit avoir subi n'
*APAISE pas la colère tenace. Avec cette colère de Thésée, nous sommes aussi loin
des personnages qui *refusent, pour des raisons variées, de CEDER à
l'emportement, que de ces altercations presque codifiées qui débouchent sur des
*MENACES graves, mais dont on peut se demander si elles seront suivies d'
EFFET.
>Lebeau (A) >Colère des dieux, colère des
hommes

>Jouan (F) >Colères paternelles dans le théâtre


perdu d'Euripide
Témoignent de l' AFFAIBLISSEMENT de l*AUTORITE
patriarcale. Le pouvoir paternel s'est brisé contre la volonté d'une fille qui met la
passion conjugale au-dessus de son attachement à sa famille d'origine.

88 100 EUR GUI Guillermou (J) - Ironie dans le Théâtre d'Euripide,


Service de reproduction des thèses Université de Lille
III, 1975 (IRONIE D'EURIPIDE)

>Présence de l'ironie dans l'oeuvre


d'Eschyle

>Présence de l'ironie dans l'oeuvre de


Sophocle
L'ironie de SITUATION qu'elle soit TRAGIQUE ou TRAGI-
COMIQUE, imprègne plus ou moins longuement ses tragédies et plus
particulièrement Ajax, Electre et Oedipe-Roi.

>Présence de l'ironie dans l'oeuvre


d'Euripide
Le SPECTATEUR SAIT. Le spectateur sait ou PRESSENT
dès le début, ce que va APPRENDRE Oedipe et que sait DEJA Tirésias. Etroite
association entre l'ironie CRITIQUE et l'ironie de SITUATION.

>Association entre les différentes


formes d'ironie chez Euripide
Euripide se complaît plus encore que Sophocle dans les
différentes FORMES de l'IRONIE.

>Goût d'Euripide pour l'ironie de


situation
IGNORANCE TRAGIQUE (ou tragi-comique). Même
lorsqu'elle ne repose pas essentiellement sur l'IGNORANCE tragique ou tragi-
comique de personnages à propos de leur SITUATION ou de leur DESTIN, Euripide
introduit une ou plusieurs PERIPETIES qui lui permettent de provoquer pendant
quelques secondes un SOURIRE ANGOISSé chez le spectateur COMPLICE. Sans
doute Euripide joue-t-il un peu trop de l'ironie tragi-comique : certaines pièces
FRISENT par moments la COMEDIE et même le VAUDEVILLE.

>Goût pour l'ironie tragi-comique


Le vrai DRAME de l'humanité réside dans l' IGNORANCE
du DESTIN que les dieux lui préparent. Sans doute ceux-ci sont-ils pafois des alliés :
ils °INTERVIENNENT au bon moment pour dénouer l'inextricable ou sauver de la
mort, mais leur attitutde générale est l' INDIFFERENCE aux souffrances des
hommes.
>Rôle des dieux dans ses pièces
Les dieux ne se contentent pas d'être °INDIFFERENTS, il
arrive souvent qu'ils PROVOQUENT des accidents. Les malheurs d'Héraclès sont
DELIBEREMENT provoqués par Héra. Apollon OBLIGE Créuse à abandonner son fils.
Sans doute va-t-il le lui faire °RETROUVER, mais après quelles SOUFFRANCES !
>Place de l'ironie dans le plaisir
tragique
Les hommes SAVENT qu'ils sont condamnés au
APPRENDRE à l'homme sa MISERE et
°MALHEUR. parallèlement, l'inviter à
CONTEMPLER en spectateur, comme les dieux ces malheurs et ces
souffrances. Quoi qu'il en soit, les dieux ne semblent guère préoccupés du
*BONHEUR des hommes : ils les laissent SOUFFRIR et parfois même
PROVOQUENT leurs souffrances, mais les hommes SAVENT qu'ils sont condamnés
au °MALHEUR et c'est sans doute de cette CONNAISSANCE même qu'ils tirent
leur CONSOLATION. La tragédie leur APPREND leur MISERE, mais
invite à CONTEMPLER en spectateur,
parallèlement elle les
comme les dieux en somme du haut de leur Olympe, des malheurs et des
souffrances. Le spectateur, surtout par l'ironie (tragique ou tragi-comique), devient
COMPLICE de l'auteur (et parfois d'un personnage) qui la crée. Il ne saurait être
question de ramener tout le PLAISIR tragique à cette COMPLICITE, mais nous
pensons, écrit Jean Guillermou que c'est un élément très important. Peut-être cet
élément prend-il toujours plus d'importance à mesure que croît le RATIONALISME. Si
celui-ci n'exclut pas totalement l' ANGOISSE pesuqe viscérarale chez celui qui se
sent dominé par des foreces OBSCURES et INEXORABLES, il lui apporte du moins la
safisfaction, toute intellectuelle, de savoir que le monde est mal fait et que le
MALHEUR est roi. A l'époque d'Euripide le théâtre s'est éloigné de son °BUT initial,
la °CELEBRATION des MYSTERES, mais, de son son origine RELIGIEUSE, il
garde cette COMMUNION humaine qui unit les initiés et qui est la source des
plus grandes JOIES. Mais ce PLAISIR que donne l' APPARTENANCE à un CLAN
risque de chasser l'atmosphère TRAGIQUE. Aussi est-il indispensable que l'auteur
n'abuse pas de ce jeu. Mais, outre que la MORT rôde toujours dans toutes ces
pièces, l'IRONIE elle-même contribue souvent à rendre plus tragique par contraste
la présentation de souffrance ou de malheurs. Comme le dit V. Jankélévitch, écrit
Jean Guillermou, "le sérieux tranche plus ou moins sur un fond de DRÔLERIE
qu'il ACCENTUE lui-même comme par contraste et par relief".
=> ironie de situation, ironie du sort, ironie récurrente, ironie tragique immédiate,
ironie tragique dominante dans une oeuvre, mélange des deux ironies (tragique et
tragi-comique), ironie critique : ironie amicale, entre personnages de
condition sociale différente, entre membres d'une même famille, ironie
autocritique, ironie entre adversaires ou ironie "adversative", pièces
pauvres en ironie adversative, pièces riches en ironie adversative, ironie entre les
dieux, ironie du Choeur, ironie masculine, ironie féminine ; procédés de
l'ironie, approbation feinte : par antiphrase, idée de gain ou de profit, idée de
salaire, de cadeau, idée d'échange de cadeaux, idée de dot ; expression du
bonheur, de la joie ; ignorance feinte : impropriété voulue, termes ambigus,
litote ; doute ou ignorance feints : hypothèse, termes d'indétermination,
interrogatifs, interrogation négative ; invitation à l'absurde : expression
d'ordres ou de conseils ironiques : optatif, impératif ironique, invitation à la
démesure ; articulations logiques ; utilisation ironique des propos du partenaire :
liaison par certains termes : relatif, conjonction, participe, etc. répétition des termes
ou des idées du partenaire ; procédés de versification : enjambement ou rejets

>Rivier (A) - Essai sur le tragique d'Euripide,


Diffusion de Boccard, 1975 (TRAGIQUE D'EURIPIDE)

Euripide ne leur demande pas leurs °SENTIMENTS, mais


la RAISON de leur HEROÏSME devant l' INFORTUNE.

>Pièces mineures

Le DRAME (= ACTION) devient *TABLEAU (=


*IMMOBILITE). Renoncement au MOUVEMENT, et élimination de l' ACTION au profit
d'un rythme *IMMOBILE. L'art d'Euripide s'affrime mais il divise ses FORCES. Il PEINT
la VIE dans sa diversité MULTIPLE et colorée ; il ne la pénètre plus d'un regard
profond, il ne la recrée plus différente. Pas de SCHEMATISATION proprement
dramatique. Euripide renonce au MOUVEMENT qui permet au spectacle de SE
DEPASSER ; il *élimine tout à fait l'ACTION. Il adopte un rythme *IMMOBILE ; le
DRAME devient *TABLEAU

à la DENSITE des SCHEMAS puissants pour dépeindre la VIE dans sa diversité


MULTIPLE

>Intermittences du sentiment
tragique
Un univers plus VASTE que la °RAISON, mais plus
chargé de *MENACES, l'homme n'y occupant qu'un rang °SUBORDONNE.

>Dieux, l'amour et la folie

>Situation d'Euripide

ANGE

ANGES ET FANTÔME
80 020 BER Berry (N) - Anges et fantômes, Ombres, 1993
(ANGES et FANTÔMES)

MESSAGERS d'un INFINI. Les fantômes et les anges, messagers d'un


INFINI, répondent à une TENTATIVE humaine et désespérée d'échapper à la
*FINITUDE et à la *SOLITUDE. Il faut l' INCONNAISSABLE pour que le DESIR de SA
VOIR, tout au long d'une vie, reste vif. L'être humaine vogue entre le besoin de
CIRCONSCRIRE et le besoin d'un AILLEURS.
ANGE
80 020 ROB Robillard (M) - Plume de l'ange (Sous la), De Balzac
à Valéry, Droz, 1997 (ANGE = part de l'Autre,
l'Au-delà, portée en soi et qui permet
d'écrire, de créer) (ANGE, XIX)

Il existe une COMMUNAUTE spirituelle liant les êters par


delà leur °existence °PHYSIQUE. Chaque homme, avec ses INFLUENCES, CROÎT
au-dedans des autres hommes, par la PAROLE, par l'EXEMPLE, l'ACTION ou
l'ECRITURE. (Monic Robillard cite le PHYSICIEN Gustav Theodor Fechner, qui fut l'un
des maîtres à penser de Freud). D'où vient ce qui s'écrit ? Quelle est la part de
l'Autre en soi lorsqu'on fait acte de CREATION ? La figure de l'Ange passe dans
l'oeuvre pour évoquer le mystère de l'INSPIRATION. Et souvent, un peu en retrait
dans sa réserve de SILENCE, nous découvrons devant lui la présence d'une figure
VIRGINALE qui lui offre l'espace d'accueil et d'écoute sans lequel l'oeuvre virtuelle
ne put se créer dans la matière. L'ANGE et la VIERGE invitent à de secrètes
identifications avec les figures de l'ABSENCE, et à une approche souvent critique
de l' *ACCOMPLISSEMENT. mythe de genèse illuminé par l'Enfant-Oeuvre,
l'annonciation met en SCENE les DYNAMIQUES du DESIR qui opèrent au coeur
même de l'acte CREATEUR, qu'il soit de CORPS ou d'ESPRIT. Car l'ART et l'AMOUR ne
cessent de s'interpeller dans les scènes d'annonce que nous pouvons lire, des
Secrets de la princesse de Cadignan de Balzac aux Charmes de Valéry, en passant
par Baudelaire, Mallarmé, Cocteau, Rilke et Benjamin. L'ange qui vient de passer,
colombe FIGITIVE du BONHEUR.

ANGLO-SAXON
80 020 I Hamard (M-Cl) - Image de l'Anglo-saxon : types et
stéréotypes, conformisme et
subversion, Université de Besançon, diff. Les Belles
Lettres, 1992 (ANGLO-SAXON)

>Forster (J-P) >Prise de conscience d'une identité à


la constitution d'un type : l'image de
l'Anglo-Saxon au XVIIIe siècle
La création d'un STETREOTYPE a une origine LOCALE
voire avec un phénomène SOCIAL. La naissance et le développement d'un TYPE a
une relation très directe avec un MOMENT de l'histoire, et plus précisément, un
phénomène SOCIAL. La prise de CONSCIENCE d'une IDENTITE ne suffit pas à créer
un TYPE. Il faut qu'elle s'AFFIRME, se SOLIDIFIE. Et, il y a toujours à l'ORIGINE, de la
part d'un GROUPE d'individus, une CRISE d' IDENTITE et une prise de conscience
de certaines DIFFERENCES. Par exemple, concernant l' INDIVIDUALISME anglo-
saxon. la LIBERTE dont jouit le "citoyen" anglais favorise son penchant pour l'action
SOLITAIRE. Outre le fait qu'il incite à un EGOCENTRISME responsable du malheur
d'innombrables victimes, généraux, soldats, gens emprisonnés pour dette, il
encourage aussi l'EXCENTRICITE. Même chez Robinson Crusoé. La LIBERTE et la
REUSSITE sociale et économique ne font pas seulement des Anglais les égaux des
rois politiquement, elles les rendent aussi volontiers fiers, voire AROGANTS. Elle
leur inspire un sentiment de SUPERIORITE que l'on retrouve à tous le niveaux de la
société.

>Rault (A) >Brave British Tar ou quelques


avatars du marin anglais

>Hamard (M-C) >Dandy, type et stéréotype,


conformisme et subversion
N'est pas DANDY qui *VEUT, il faut une sorte de GRÂCE.
Le pur dandy n'existe pas, mais il a fait rêver et les publicitaires le savent iben, qui
exploitent cette veine pour baptiser ds magasins, des eaux de toilette, etc. et faire
passer pour inimitable le "CHIC anglais". Il est vrai que quelque chose
d'irréductiblement anglais semble s'attacher au type et que les dandys étrangers
furent tous des anglomanes. De plus en plus ils ont cherché à SE CONFORMER à un
MODELE, à une IMAGE. L'élément SUBVERSIF s'en trouve bien émoussé, le dandy
moderne n'est guère *PROVOCATEUR, et son pricipal imitateur, le *SNOB (autre type
né à la même période et singulièrement plus répandu) cherche parle moyen du
*PARAÎTRE à *SE CONFORMER à une image sociale *VALORISANTE, qui peut lui
sembler (à tort) plus accessible à son budget et à ses talent que celle d'un lord.
Mais n'est pas dandy qui veut, il y faut une sorte de GRÂCE. Le dandy n'a pas fini de
faire RÊVER.

>Miguet (M) >Barbet d'Aurevilly et Baudelaire :


dandysme et hermaphrodisme

>Navailles (J-P) >"Bon" et "mauvais" Pauvre dans la


presse illustrée à l'époque
victorienne.

>Guilcher (G) >Image d'un businessman :


l'administrateur des chemins de
fer

>Marin (Y) >Vêtement fait-il moine ? Typologie


du Londonien en 1990

>Paulin-Sumner (C) >Image de l'Anglo-Saxon dans la


littérature ouest-africaine de
langue anglaise

>Lehmann (P-A) >Emigration, our sheet anchor

>Leenhoudts (A) >Out of the South : the Southerne


gentleman in history and fiction

82 020 WRI v. bu - Writing Englishness 1900-1950, an


introductory sourcebook on
national identity, Routledge, 1995 (

ANIMAL
80 020 HOMAmiens Centre d'études - Hommes et animaux au Moyen Age,
médiévales Reineke-Verl, 1997
(ANIMAUX, M-A)
>Barros Dias (I. de) >Exilés au Royaume de nabia

>Careto (C-F-C) >Parole (dé)bridée. Esquisse d'une


métaphore

>Buschninger (D) >Note sur les éléphants et les


chameaux dans quelques textes allemands
du Moyen Age

>Grossel (M-G) >Présence des animaux dans la


Chevalerie de Judas Maccabée de
Gautier de Belleperche

>Kowalewicz (M) >Découverte de l'Esope médiéval


dans l'espace germanophone des
Lumières

>Pastre (J-M) >Deux chiens de la matière de Tristan

>Schwarz (A) >Ruse humaine et ruse animale

>Spiewok (W) >Fable allemande du Moyen Age


tardif

>Stevanovitch (C) >Escargot dans la poésie anglaise du


Moyen Age et de la Renaissance

>Voisenet (J) >Animal en l'homme ou du passage


par les orifices

>ZaradijaKis (A) >Double aspect des animaux dans le


Moyen Age croate (d'après les
exemples tirés de la traduction du
Livre de Job)

>Zemmour (C) >Hommes et animaux au Moyen Age,


selon le Roman de Renart : approche
lexicologique et symbolique de la
question architecturale
Les BÊTES accèdent ONIRIQUEMENT au POUVOIR
suprême, en témoigne le mot de "maison" avec inversion des rôles. Si le mot de
MAISON est au centre du monde humain et animal, une REDISTRIBUTION des
°RÔLES s'opère. La maison désigne une habitation ROTURIERE chez les hommes,
tandis qu'elle s'applique, non plus à l'*ANTRE, mais au PALAIS royal chez les
animaux.

80 020 ANI Farago (F) - Animal et l'homme : Fables de La


Fontaine ; Traité des animaux de
Condillac ; La Métamorphose de
Kafka, A. Colin/SEJER, 2004 (ANIMAL)
80 020 TIE International Congress - Littérature animalière au Moyen Age,
on Medieval Studies Tierepik in Mittelalter,
Reineke-Verl, 1994 (ANIMAL)

80 020 MONJones-Davies (M-Th) - Monde animal au temps de la


Renaissance, J. Touzot, 1990 (ANIMAL)

(voir bu) Moubachir-Génin (Ch) - Condillac - Traité des animaux, Kafka


- Métamorphose, Armand colin (ANIMAL)

(v. bu) Detharré (F) - Animal et l'homme..., Editions du Temps


Picano (J) (ANIMAL)
Ughetto (A)

ANTIGONE
80 020 ANT Armel (A) - Antigone, Autrement, 1999 (ANTIGONE)
Le DESIR ABSOLU et *MORTIFERE - proche à s'y
méprendre du désir de l'HYSTERIQUE - et la FAUTE tragique d'Antigone ne se
résolvent que dans la MORT. La lumière d'Antigone est parfois une lumière NOIRE.

>Armel (A) >Visages d'Antigone

>Armel (A) >"Antigone" de Mathilde Monnier ou


la figure de l'étranger

>Bauchau (H) >Lumière Antigone

>Lacoue-labarthe (Ph) >"Antigone" de Hölderlin

>Ribettes (J-M) >Désir d'Antigone : l'hystérie & la


mort
>

80 020 BOU STEBoutang (P) - Dialogues : sur le mythe d'Antigone,


sur le sacrifice d'Abraham, J-C. Lattès,1994
(ANTIGONE)

19 470 MAL Comte-Sponville (A) - Où est le mal ? : tragique, éthique,


politique, 1994 (ANTIGONE)

30 50 ANT DUR Duroux (F) - Antigone encore : les femmes et la


loi, 1993 (ANTIGONE)

83 750 BRE Brecht (B) - Stücke. 8. Der kaukasiche Kreidereis


(1949, 1954). die Antigone des
Sophokles. di Tage der Kommune.
Der Hofmaister. gerhart Hauptamnn.
biberpelz und roter Hahn, 1992
(ANTIGONE)

93 800 BON Bonnard (A) - Civilisation grecque, 1991 (ANTIGONE)

93 800 BON Bonnard (A) - Civilisation


grecque. 2. D'Antigone à
Sophocle, 1991 (ANTIGONE)

15 050 DUF Dufourmantelle (A) - Femme et le sacrifice : d'Antigone à


la femme d'à côté, 2007 (ANTIGONE)

30 660 ANT Gilbert (M) - Antigone et le devoir de sépulture,


2006 (ANTIGONE)

19 470 GUY Guyomard (P) - Jouissance du tragique : Antigone,


Lacan et le désir de l'analyste, 1998
(ANTIGONE)

83 650 HOLROSHolzermayr Rosenfield (K) - Antigone, de Sophocle à


Hölderlin : la logique du "rythme", 2003
(ANTIGONE)

80 020 ANT Ost (F) - Antigone et la résistance civile, 2004


(ANTIGONE)

ANTIPERSONNAGE
80 020 GAR Garnier (X) - Eclat de la figure, étude sur
l’antipersonnage de roman, Pie-P. Lang,
2001 (ANTIPERSONNAGE)

L'ANTIPERSONNAGE figure la part d' INHUMAIN et qui


nous échappe (le DEHORS : ex : le DESTIN) qu'on porte en soi et qui est inscrit dans
le LANGAGE même. Etudier les FORCES qui agissent du DEHORS sur le LANGAGE
pour saisir l' INHUMAIN, le NEANT. La FIGURE ne peut exister que comme
ANTIPERSONNAGE, elle doit quitter l' *UNIVERS-*SIGNE pour faire exister la
littérature sur l'ENVERS du langage. L'apport des *SCIENCES *HUMAINES aux
études littéraires dans la seconde partie du vingtième siècle s'est *REFERME sur la
littérature comme un *PIEGE. On a beaucoup de mal à se la représenter autrement
que comme une affaire °HUMAINE et on la voit en conséquence se *DILUER dans les
préoccupations *PSYCHOLOGIQUES ou *SOCIALES. Beaucoup qui aimeraient
sincèrement la sauver se prennent à douter de son existence; Un solution consiste à
faire exister l'espace littéraire du côté de l' INHUMAIN ou, plus précisément, à
montrer comme la littérature fait entre l' INHUMAIN dans le LANGAGE. L'Afrique, qui
a poussé très loin l'EXPLORATION de l'ENVERS de l'espace humain, et qui croit
envers et contre tout à la FIGURE du sorcier-dévoreur d'âme, ne pouvait pas
produire une littérature indifférence à la figure. A la différence de la littérature
*OCCIDENTALE qui libère progressivement la FIGURE du carcan HUMANISTE dans
lequel elle tendait à s'enfermer, la littérature africaine fait d'emblée exister l'
HUMAIN dans un rapport étroit à l' INHUMAIN : Ben Okri, Sony Labou Tansi,
Ahmadou Kourouma, Tierno Monénembo... tous les grands écrivains africains
pratiquent une littérature de la CRUAUTE. En effet, beaucoup d'auteurs africains
voient dans le LANGAGE le véhicule privilégié du DESTIN. Le grand respect que
beaucoup d'Africriains portent aux SIGNES inscrits, la capacité qu'ils ont de leur
confier leur DESTIN, voilà autant de paramètres qui les prédisposent à une poétique
de la FIGURE. L'expression poétique aurait peu de raisons de survivre si elle ne se
sentait pas concernée, d'une façon u d'une autre, par la question du DESTIN. Le
DESTIN est bien cette FORCE du DEHORS, que dit le LANGAGE. A la pratique
*DESESPERANTE qui consiste à *DECONSTRUIRE des textes pour en *montrer les
véritables assises CULTURELLES, nous substituons une attention aux LOGIQUES
DESTRUCTRICES des textes eux-mêmes, qui ACCEDENT à la LITTERATURE, au risque
d'une radicale remise en QUESTION de tous les *PRESUPPOSES culturels. Il arrive
que sous les traits rassurants du personnage de roman vienne se dissimuler un
monstre, et tout l'univers fictionnel bascule alors dans l'orbite de la FIGURE. La
figure est cette puissance du FAUX, cette illusion de personnage, qui circule dans le
roman et ouvre une brèche par où font irruption de grandes forces inhumaines. Si
les personnages et le regard qu'ils posent sur le monde, permettent à la littérature
de s'écrie à la mesure de l'homme, la FIGURE est le principe dévastateur qui lui
ouvre l'envers du monde humain. Entièrement vouée à l'absence d' *ÂME et au
NEANT, la FIGURE ne saurait faire l'objet d'un théorie positive ; son approche sera
nécessairement l'occasion d'un lecture critique, rendant compte de son impact sur
les oeuvres romanesques où elle se manifeste; L'analyse de l'émergence de la
figure dans le roman moderne permettra de rapprocher l'Occident et l'Afrique,
également concernées par le souci d'écrire cette INHUMANITE qui a si fortement
hanté le XXe siècle.

ANTIQUITE
80 020 ALL Eichel-Lojkine (P) - Allégorie de l'Antiquité à la
Renaissance, H. Champion, 2004
(ANTIQUITE, XVI)

80 020 DAN Lacarrière (J) - Lumière antique (Dans la) (Eternelle-


Universelle ANTIQUITE au sens large :
mésopotamie, Egypte, Iran, héritage
gréco-boudhique, grec, latin), Kiron, 1999
(ANTIQUITE)

Si la CONNAISSANCE est SOLEIL, le °POUVOIR n'en est


que l'°OMBRE; Entre l' °INSTANT qui passe et l'AU-DELA qui s'éternise, s'impose le
temps PRESENT, vivant, des hommes; Le seul qui vaille d'être recensé. Avant lui,
après lui, il n'y a que des ombres. En lui seul et sa durée fragile, résident la saveur
du temps et la lumière des hommes. => première sagesse, Larmes d'Atoun,

>Domaine mésopotamien
Une PAROLE RUDE, sans *DETOURS. Si l'on devait
résumer la morale ou plutôt la sagesse qui s'en dégage, la réponse essentielle à
toutes ces questions, tiennent en une sentence ou une recommandation
HEROÏQUE : conformer ses ACTES à ses PAROLES et ses paroles à ses PENSEES. Et
l'on comprend alors l'importance que revêt la parole - forme IMMEDIATE, non
*ELABOREE, du LANGAGE : pour l'homme de ces temps-là - temps de naissance, de
surgissement de ce MIRACLE que fut l'ECRITURE -, la parole était l'apanage et le
privilège exclusifs de l'HOMME. En *MESUSER, la *RABAISSER, la *VIOLENTER, c'était
trahir notre DEVOIR, notre essence même d'être humain.

>Domaine égyptien : les larmes


d'Atoun
Les LARMES font revenir l'homme au BOURBIER
primordial ou le font devenir lui-même un DIEU.

>Domaine iranien : les deux chemins


Le *MAL n'est pas une *ERREUR ajoutée, mais est un
CONSTITUANT originel du monde et de l'homme, avec le BIEN. En Iran, on voit
d'emblée que l'attitude envers le *MAL est différente puisque le *MAL y est perçu
non pas comme une *ERREUR ou une *DEVIANCE ajoutée, mais comme un
CONSTITUANT originel du MONDE, avec le BIEN. MAL et BIEN sont imbriqués dès
l'origine dans le MONDE et dans l' HOMME. *Chasser le *MAL ou le *combattre
implique donc ici, plus encore que dans les autres religions, un véritable
combat contre SOI-MÊME, une LUTTE, un DECHIREMENT opérés au coeur
même de l'être humain. Cela explique l'ELEVATION, l'INTENSITE. Quand les
PUISSANTS retrouveront-ils leur SENS ? Qui nous délivrera des assoiffés de sang ?
peut-on se demander avec Zarathoustra. Dans les anciens textes religieux iraniens,
les chant en vers ou gâthâs, et le Yasna en prose (ou Sacrifice) présentent des
accents particulièrement novateurs dans la RECHERCHE de l' HARMONIE et de la
SAGESSE intérieures.

>Domaine gréco-bouddhique : la
flamme de vérité
La SUTTURE inattendue, FECONDE et FONDATRICE
entre la GRECE et l'INDE, l'ORIENT et l'OCCIDENT. RENCONTRE de deux CULTURES
qui seront désormais LIEES : la GRECE et l'INDE, l' OCCIDENT et l'ORIENT. A un
moment important de l'histoire du monde, après les conquêtes orientales
d'Alexandre le Grand, l'INDE et la GRECE se rencontrèrent. Alexandre le Grand avait
emmené ses armées jusqu'aux rives de l'Indus où il demeura quelques mois avant
de repartir vers Babylone et vers la Perse, en laissant sur place d'importantes
communautés grecques. Ces communautés survécurent très longtemps, constituant
ainsi de petits royaumes gréco-indiens dans les anciennes provinces orientales de la
Perse et notamment en Bactriane, en Arachosie et dans le Grandhara. Ainsi, dès le
Ier siècle avant J-C, Grecs et Indiens se CÔTOIENT, SE MÊLANT même au point de
GENERER un ART et une CULTURE des plus originales. Les rois grecs de ce temps -
qui va durer jusqu'au IVe siècle après J-C - prennent des noms indiens comme le
plus célèbre d'entre eux, MENANDROS, qui se nommera aussi MILINDA. De ces
rencontres mémorables naîtront quantité d'oeuvres, statues, objets dévotionnels,
textes divers et, parmi ces derniers, un chef-d'oeuvre qui a pour titre Les Questions
de Milinda Il s'agit d'un véritable DIALOGUE PLATONICIEN entre le roi grec de
Bactiane, Ménandros/Milinda, et un moine BOUDDHISTE du nom de Nagasena.
Ecrit probablement vers le IIe siècle après J-C en sanskrit ou en pali, ce dialogue est
des plus VIVANTS et des plus RICHES témoignages sur la RENCONTRE de deux
cultures jusqu'à leurs ANTAGONISTES (sic) et qui découvrent ici leurs
profondes AFFINITES. Réunis une nuit entière - du crépuscule jusqu'à l'aube -
pour confronter leurs points de vue sur la NATURE du MONDE, du MOI, de l'HOMME,
du TEMPS et du DESTIN, Milinda et Nagasena inventent ici la SUTURE inattendue,
FECONDE et FONDATRICE qui désormais liera la Grèce et l'Inde, l'Orient et
l'Occident.
=> Impermanence de l'esprit : l'esprit, la pensée, la conscience s'en vient, s'en va,
en une transformation incessante et perpétuelle, comme un singe dans la forêt
s'attachant à une branche, l'abandonne et bondit vers une autre. (Samyutta-Nikâya)

>Domaine grec : les citoyens de la


sagesse
Conception d'une SIMPLICITE inouïe de l'homme avec
ses DEVOIRS et ses DROITS. Née au coeur des cités grecques d'Asie Mineure avec
Héraclite, Thalès, Anaximandre et Xénophane, la sagesse grecque s'est déployée
sur toutes les rives de la Méditerranée pendant près de dix siècles. Pour ma part,
écrit Jacques Lacarrière, son plus bel ACQUIS comme son plus bel APPORT fut
d'avoir tout simplement - mais ce tout simplement n'était pas simple ! - conçu puis
établi, avec ses drois mais aussi ses devoirs, ce qu'aujourd'hui nous appelons
encore et toujours un HOMME. n'est-ce pas là finalement la plus belle, parce que la
plus CRUCIALE, de toutes les SAGESSES ?

>Domaine latin : les saveurs de la


sagesse
Le bien suprême est dans la VERTU qui permet l'
ENTENTE au sens profond, sur les choses HUMAINES et DIVINES, - VERTU pris dans
le sens qu'il a dans la vie courante. Sans VERTU, point d' AMITIE possible; L'AMITIE
est plus solide que la PARENTE. Si un parent peut *SE DEROBER, ce n'est pas le cas
d'un AMI. SAns DEVOUEMENT, le mot amitié lui-même perdrait tout son sens, pas le
mot parenté. Nous naissons et vivons tout naturellement dans une COMMUNAUTE
d'autant plus unie que nous sommes plus proches. Ainsi les hommes ont-ils
tendance à préférer d'abord leurs CONCITOYENS et, parmi ceux-ci, les membres de
leur famille. Entre parents, cependant, le lein qui existe, créé par la nature est
fragile. On mesurera vraiment la FORCE de l'AMITIE quand on verra que, sous son
emprise, le lien créé par la nature entre les hommes se resserre jusqu'à ne plus
concerner que deux personnes ou guère plus. L'amitié est une ENTENTE, au sens
fort, sur les choses HUMAIENS et DIVINES ; entente nourrie d'affection. Je me
demande si, à part la SAGESSE, les dieux ont donné aux hommes quelque chose de
meilleur. Certains préfèrent l'argent, d'atures la SANTE, le POUVOIR, les
HONNEURS ; beaucoup le PLAISIR et ceux-là se ravalent au rang des °ANIMAUX.
Quant aux autres, les biens qu'ils désirent sont *FRAGILES, *ALEATOIRES, et ils
dépendent moins de la VOLONTE que d'un *HASARD capricieux. Tenons pour gens
de bien les Paul Emile, les Caton, les Galus, les Scipion, les Philus. Leur exemple
convient à la vie de tous les jours.

ANTISEMITISME
80 020 ROU Rouart (M-F) - Antisémitisme dans la littérature
populaire, ?, 2001 (ANTISEMITISME)

Un REJET vis à vis de celui qui, dans l' *imagerie


*populaire, étant PARTOUT doit rester DIFFERENT (vs HUMAIN) et à qui l'on "PRÊTE"
ce que l'on voudrait AVOIR : ARGENT, SAVOIR magique, pouvoir de
TRANSGRESSER. Preuve en est l'image du Juif errant, création du PEUPLE, pour le
peuple, dans le roman d'Eugène Sue, qui voudrait le "RACHETER" de sa *SANCTION
à l' IMMORTALITE.

APOCALYPSE
80 020 APO - Apocalyptisme, Convergences n° 3,
Université de Pau et des Pays de l'Adour
(APOCALYPSE)

>Hemonin (Y-P) >Fin de l'espoir à l'espoir de la fin :


William Moris (De la)
*MERCANTILISME et *MAL croissant mais victoire finale du DESIR voire
de la *NECESSITE. Inutile de revenir sur la dimension MILLENARISTE et
ESCHATOLOGIQUE des écrits et de la vie de Morris, écrit Yves-Paul Hémonin (la
beauté gothique, la créativité et l'esprit communautaire des guildes médiévales).
Surviennent la *CHUTE, le *MERCANTILISME et l'empire croissant du *MAL, puis
l'affrontement final inscrit dans la dialectique de l'Histoire dont l'ISSUE sera
déterminée par la victoire de la NECESSITE ou du DESIR. Le combat reste ouvert
et le salut et la sortie de l'histoire conflictuelle ne sont que possibles : le PARADIS
désiré ne sera jamais *NECESSAIRE, les parias de la société ne connaîtront pas
forcément le Millénium. Concernant l'ANALYSE du *MALHEUR, le malheur prend
tout d'abord la forme de l' *INDIVIDUALISME agressif, le chacun pour soi dans un
monde marqué par la *DISSOLUTION des liens de SOLIDARITE, l division sociale,
l'éclatement OUVRIER / ARTISAN / ARTISTE à l'intérieur du corps social et de soi, la
tête et les mains écartelées. Au Moyen Age, nous dit Morris, "le meilleur ARTISTE
demeurait OUVRIER, l'ouvrier le plus humble était ARTISTE. Tel n'est plus le cas
maintenant". Jusqu'à l'âge de 40 ans, tout semble déterminé chez Morris par le
REJET du *PRESENT. Morris s'est formé au décours du romantisme, écrasé par le
certitude de l'époque : que le BONHEUR n'était ni cici ni maintenant mais
AILLEURS, ce qui allait lui permettre de développer son sens de l' HISTOIRE.
>Hollington (M-A) >Apocalypse 184 : Richard Jefferies,
After London

>Hervieu-Léger (D) >Communautés apocalyptiques en


France aujourd'hui

>Jouvet (R) >Apocalypse et astrologie

>Chauvin (D) >Deux aquarelles apocalyptiques de


Blake : le temps et l'éternité (A
propos de)
TRANSFORMER le temps stérile et répétitif de
l'*HISTOIRE en ETERNITE régénératrice, celle de la cité céleste, Jérusalem, écrit
Danièle Chauvin. Le "prophète éternel" - le poète et l'artiste - ouvre l'Homme à
l'Eternité. L'arc-en-ciel, comme l'ensemble du tableau, est MANIFESTATION et
SYMBOLE à la fois de l' OUVERTURE, de l' EXPANSION de ce monde éternel,
écrit Danièle Chauvin et elle ajoute, "du jugement dernier".

>Gauthier (D) >Epiphanies et contre-apocalyptisme


chez Virginia Woolf
COMBAT (= engagement POLITIQUE) et à la fois
PASSIVITE (= dimension ARTISTIQUE) pour y voir CLAIR en SOI et AUTOUR de soi . La
REVELATION est PRISE sur le REEL et prise de CONSCIENCE du DANGER de ceux
qui n'ont *PLUS prise dessus. COMBAT et PASSIVITE à la fois. Comment
CONCILIER cette dynamique COMBATTANTE et prédicante avec le CHOIX e la
PASSIVITE porteuse d'épiphanie ? Faut-il voir en Virginia Woolf d'abord quelqu'un qui
aura cherché à faire PARTAGER ses INTUITIONS profondes, ou quelqu'un
d'ENGAGE dans le siècle et concerné par l'URGENCE de ses PROBLEMES ?
Longtemps, la première de ces ambitions, plus évidente, aura masqué la seconde.
Un courant nouveau se dessine, et l'incompatibilité entre ces deux AMIBITIONS
n'apparaît plus inévitable. La quête d'une réalité au-delà des apparences n'est plus
implicitement associée à l'idée d'un indifférence à l'égard du monde environnant.
Graduellement, Virginia Woolf se voit octroyer une dimension POLITIQUE, et
graduellement, on se fait à l'idée que cette dimension n' *EXCLUT pas celle de
l'ARTISTE et du créateur. Pourquoi s'en étonner ? écrit Dominique Gauthier.
Comme pour plus d'un PENSEUR, ou plus d'un POETE, les MOMENTS de

RESSOURCEMENT que sont les EPIPHANIES woolfiennes l'ont aidée à y


voir clair en SOI et AUTOUR de soi,
"ici et maintenant". La "*GRANDEREVELATION" n'est sans doute jamais
venue, mais les "PETITS MIRACLES quotidiens" que sont ces ILLUMINATIONS
EPHEMERES l'ont aidée à percevoir non seulemnt la réalité de l'UNIVERS mais celle
des êtres et es rapports que les régissent. ces révélations sont à la fois prise sur le
réel et prise de conscience des DANGERS que font courir ceux qui n'ont *PLUS prise
sur le REEL. En cela on peut dire qu'elles sont EPIPHANIQUES et CONTRE-
APOCALYPTIQUES, signes de la RECEPTIVITE de Virginia Woolf mais aussi de sa
LUCIDITE et de sa VIGILANCE.

>Floc'h (S) >Apocalypse de D.H. Lawrence

>Kappler (Cl) >Apocalypses apocryphes des


premiers siècles de notre ère : étude du
vocabulaire dit technique (A propos d')

>Bies (J) >Fin des temps et doctrine hindoue


des cycles cosmiques

>Rozenberg (P) >Danse d'Abraham ou le trépied sans


muse. Variations sur les rythmes de
l'apocalypse monothéiste (La)

>

APPARTENANCE GEOGRAPHIQUE
80 020 MOUMouillaud-Fraisse (G) - Fouscartographes, littérature et
appartenance, L'Harmattan, 1995
(APPARTENANCE GEOGRAPHIQUE, XX)

>Fous cartographes (Les)


ECHAPPER au *RELATIF (= ex : nationalisme) en
pensant sa propre RELATIVITE. C'est la *NATIONALISTE qui serait *PRISONNIER du
*RELATIF, lorsqu'il définit la *SUPERIORITE de son APPARTENANCE sur toutes les
autres ; seul échapperait (relativement...) au *RELATIF celui qui tente de penser sa
propre RELATIVITE.

>Littérature et double culture


Le TROUBLE (de la VISION) que la lecture apporte
GUERIT le REGARD. Vous vous rappelez, écrit Geneviève Mouillaud-Fraisse, la
comparaison que fait Proust de l'ARTISTE, peintre ou écrivain, avec un OCULISTE qui
produirait certains TROUBLES de la vue pour en guérir d'autres, pour défaire les
habitudes du regard accommodé à un univers déjà là. "Quand le traitement est
terminé, le praticien nous dit : Maintenant regardez. Et voici que le MONDE (qui n'a
pas été cré une fois, mais aussi SOUVENT qu'un artiste original est apparu) nous
apparaît entièrement DIFFERENT de l'*ANCIEN, mais parfaitement clair... tel est
l'univers nouveau, périssable, qui vient d'être créé. Il durera jusqu"à la prochaine
CATASTROPHE génologique". A certaines oeuvres, à certaines écritures, dans
l'incertitude des traitements en cours et de nos catastrophes géologiques, cette
rencontre pourrait poser la question : de quels TROUBLES de la VISION leur
LECTURE, avec le TROUBLE qu'elle apporte, est-elle en train de GUERIR le
REGARD ?

>Espagnol dans le texte (En)

>Littérature et paradoxe

>Paradoxes de la fondation : Kateb


Yacine : Le Polygone étoilé (Les)

>Appartenance et définition : Admond


Jabès, Le Livre des questions

Apprendre DECHIFFRER des signes et à


à
SUPPORTER l' INCERTITUDE de leur DECHIFFREMENT. INVENTER des SIGNES
qui serviront de signes de RECONNAISSANCE. La question : "qu'est-ce que c'est
qu'être". Cette question tenue toujours en ECHEC ne signifie pas nécessairement la
*NEGATION d'une appartenance, ni une appartenance *NEGATIVE. L'appartenance
peut se manifester autrement dans des modalités données comme SIGNES de
RECONNAISSANCE, et parmi ces modalités peut figurer la mise en ECHEC
elle-même de la DEFINITION. Il y a peut-être ce que Jabès appelle la "ZONE
D'OBSCURITE". Jabès, comme lecteur, l'attend lui-même d'un livre, "qu'on ne saurait
*EVALUER et que le lecteur DECOUVRE peu à peu". Elle l' IRRITE mais il sent
bien que là se tient lelivre REEL qui s'organise autour des pages qu'il lit". (Du
Désert au livre, p. 119). Cette OBSCURITE, cependant, ne poste pas sur le problème
"que j'évoque" au début de cet article écrit Geneviève Mouillaud-Fraisse,
(HYBRIDATION culturelle), les rapports de l'APPARTENANCE et de la
°DEFINITION. Là dessus, écrit-elle, le premier Livre des questions apprend à
son lecteur deux ou trois choses non paradoxales, jamais directement formulées
mais PERCEPTIBLES à la lecture OBLIQUE que précisément elle appelle. Qu'une
appartenance persécutée et contestée se pose intensément la question de sa
définition, comme l'appartenance de traits définitoires décisisifs, répondant à la
question "Qu'est-ce
que c'est qu'être...". Jabès JOUE et DEJOUE la
question de la °DEFINITION.
>1956, de l'impensable à l'indicible :
Louis Aragon, Le Roman inachevé

>Spectres contemporains : Danilo Kis,


Le Cirque de famille, Un Tombeau pour
Boris Davidovitch

>W, la malédiction, Georges Perec, W


ou le souvenir d'enfance

>Identité négative à l'identité de


frontière, Claudio Magris et Angelo Ara,
Trieste, une identité de frontière

>Rushdie, les romans : Les Enfants de


minuit, La Honte, Les Versets
sataniques

>Traiteravec l'intraitable, Jacques


Hassoun, Les Passions intraitables

>Retour d'Ulysse à Alger, Habib


Tengour, L'Epreuve de l'arc (Le)

>Marseille, la ville invisible, Cahiers


Pierre- Baptiste, Le Deuxième Sud :
Marseille ou le présent incertain

>Tarriuset al., Nouveaux territoires


immigrés

>Etrangers et exilés dans la


littérature française

AQUITAINE
80 020 ECR Des Garet (E) - Ecrivains en Aquitaine : Pierre Loti,
Rosan (X) Rachilde, Gabriele
D'Annunzio, Le Festin : Centre régional des
lettres d'Aquitaine, 1994 (AQUITAINE)

ARABE
80 020 ARA Dagron (Ch) - Arabe, vous avez dit Arabe ? 25
siècles de regards occidentaux sur les
Arabes, Balland, 1990 (ARABE)
ARBRE
93 000 ARB Bréal (J-Cl) - Arbre et la forêt : le bois dans
l'Antiquité, Bibliothèque Salomon-Reinach : diff. de
Boccard, 1995 (ARBRE et FORÊT)

>Drew-Bear (M) - Bois en Egypte d'après les papyrus


d'époque romaine (Le)
Unir l'AGREABLE et le très UTILE. Dans les BÂTIMENTS
publics aussi, le bois était l'élément essentiel, avec le FER et la COLLE (sans doute
pour consolider l'assemblage des planches). Enfin, de tout temps, l'Egypte, "don du
Nil" a eu besoin de bateaux (aussi indispensables que les ânes par voie de terre)
pour le transport des personnes et des biens, y compris celui de l'annone à l'époque
romaine. Cependant, la prospérité des sentiers navals allait souvent de pair avec le
développement de la marine de guerre. Déjà, autour de 300 après J-C, des
réquisitions de bois à des fins militaires sont mentionnées par exemple dans les
archives d'Isodoros de Karanis, d'où la nécessité d'une POLITIQUE conjointe de
REBOISEMENT d'Oxyrthychos de 323 après J-C. Comme la présence des pins au
beau port qu'avait plantés quelques siècles plus tôt Zénon dans domaine concédé
par le roi à son maître, celle qu'il avait plantées au coeur de la ville devait unir
l'AGREABLE et le très UTILE.

>Beal (J-Cl) >Massif forestier de la Sila et la poix


du Bruttium d'après les textes antiques
(Le)

>Marguerie (D) >Etat du milieu forestier durant la


prothohistoire et l'antiquité en
Bretagne, l'apport de l'anthracologie (L')

>Argant (J) >Paysage lyonnais et son évolution


d'après les données palynoslogique (Le)

>Odiot (T) >Cadastre B d'Orange et espaces


boisés

>Bellon (C) >Structures en bois des sites de


Gorge-de- Loup et de la rue du Docteur-Horand
à Lyon-Vaise (Les)

>Becker (C) >Epave gallo-romaine de la Place


Tolozan à Lyon : un chaland a coque
monoxyle- assemblée (L')

>Ramponi (C) >Analyse des charbons de bois issus


de la fouille de sauvetage du 18, Ch. des
Fins à Annecy (Haute-Savoie)

>Charpentier (G) >Bois dans la pierre (Le)


87 100 VIR GAL Gallais (P) - Arbre et la forêt dans l'Eneide et
l'Eneas : de la psyché antique à la psyché
médié, H. Chamion, 1997 (ARBRE et
FORÊT)

ARGENT
ARGENT
84 650BALGRA Grange (J) - Balzac, L'argent, la prose, les anges,
La Différence, 1990 (ARGENT)

Une société sans *CODE car sans *PRINCIPES.

84 650BALWUR Wurmser (A) - comédie inhumaine (La), NRF, 1970


(ARGENT)

Un peu PARVENU et souvent HUMILIé, Balzac, féru de


titres sonores, dit pourquoi il n'est pas nécessaire de nier ces “prétendus
RIDICULES”.

30 610 ZEL Zelizer (V-A) - Signification sociale de l'argent, Seuil,


2005 (ARGENT)

L'argent établit des LIENS, il n'est pas devenu le


redoutable *DESTRUCTEUR de relations sociales, neutres et libres, dont on avait
prédit l'avènement. A l'encontre des idées communéments répandues chez les
économistes, Viviana Zelizer montre combien les dindividus ne cessent d' INVENTER
leurs propres monnaies au gré de leurs besoins, et d'accorder de la valeur à des
objets et à des instruments - CADEAUX, argent de POCHE, dons CARITATIFS,
CHEQUES-CADEAUX, TICKETS-REPAS... - irréductibles à de simples équivalents
interchangeables d'une unique monnaie nationale. Il n'est pas cette chose d'
*UNIFORME qui *désincarnerait les rapports sociaux, voire les *CORROMPRAIT.
L'argent TRANSFORME les biens achetés en “possessions SIGNIFIANTES”. Penchons-
nous, par exemple, écrit V-A Zelizer, sur le cas des juifs originaires de l'Est de
l'Europe qui s'étaient installés aux Etats-Unis aux alentours de 1900. L'achat d'un
complet neuf ou d'un piano, le choix d'un produit de marque célèbre ou le
financement de vacances d'été étaient pour eux plus que des transactions
économiques, acar, comme Andrew Hienz l'a démontré en étudiant les immigrants
juifs établis dans le Lower East Side de New Yourk avant la Première Guerre
mondiale, ces articles et ces activités de luxe avaient fini par jouer un rôle essentiel
dans la construction symbolique de la nouvelle identité américaine que ces
nouveaux venus s'efforçaient d'acquérir. Loin de déboucher sur une américanisation
pure et simple, le processus culturel en jeu a créé une viante juive de l' American
way of life : des biens massivement commercialisés ont été le plus souvent intégrés
àa la célébration d'événeents rituels aussi traditionnels que le sabat, la fête de
Hanoukka ou la Pâque. Cette tentative active, propre aux juifs américains, de se
forger “une vie NOUVELLE au moyen de nouveaux produits”, comme dit Heinze, fut
aussi complexe que critiquée. Les biens matériels ne revêtaient en effet pas la
même signification symbolique pour les juifs allemands des classes supérieures

=> marquage de l'argent, production domestique des monnaies, argent donné,


argent des pauvres, marquage des

SEDUCTION DE L'ARGENT
30 610 PER Perrot (E) - Séduction de l'argent, 1996 (ARGENT)
L'argent est un pur MOYEN, mais non pas un moyen
*NEUTRE sur lequel on puisse se *décharger (= *OUBLIER) de sa RESPONSABILITE
humaine. La MONNAIE enferme les acteurs économiques dans la logique de l'argent
pour l'argent, au risuqe de la *CORRUPTION, de la *SPECULATION et des *CRISES.
Ces troubles SOCIAUX provoquent l'ardent désir de DESACRALISER l'argent.
Désacraliser toujours. Tel semble le seul programme raisonnable face àa la
séduction de l'argent. Ce programme est un travail de Sisyphe. Car si la théorie de
l'argent est sans *MYSTERE, la pratique en est particulièrement *AMBIGUË. Dans la
pratique sociale, l'argent symbolise efficacement les valeurs dominantes de la
société capitaliste, la liberté individuelle, l'égalité de principe. Il anime la
communauté du marché, ce mélange de CONFIANCE contrôlée, de SELECTIVITE
myope et de SECURITE éphémère. Freu notait combien notre rapport à l'argent
plongeait ses racines dans l'inconscient du développement psychique de l'enfant en
son stade anal. Plaisir de RETENIR comme l'avare. Plaisir non moindre de LÂCHER,
comme le prodigue. Comment établir la liste de toutes les conditions socio-
culturelles qui déterminent le choix entre ces deux plaisirs contraires ? La réflexion
d'Etienne Perrot entend mettre en relation deux réalités souvent confondues : “D'un
côté, la MONNAIE des économistes, sans *MYSTERE, simple insturment d'ECHANGE,
unité de compte, réserve de valeur. De l'autre côté l' *ARGENT, puissance
universelle, séducteur qui fait *OUBLIER la SOCIETE qui l'a fait naître ; argent
séduisant aussi, qui réalise le projet social libéral, celui des Lumières, égale liberté,
rationalité efficace, sécurité formelle. Le point commun entre la monnaie sans
mystère et l'argent plein de séduction, c'est qu'ils sont tous les deux une CREANCE
indéfinie, à vue, et universelle, sur une communauté, c'est dire à la fois le caractère
FIDUCIAIRE de la monnaie des économistes et la dimension économique de
l'argent quotidiennement fantasmé.”

ARMENIE
(v. bu) Gaume (M) - Arménie (ARMENIE)

ART
ALIENATION ARTISTIQUE
11 000 PER Perniola (M) - Aliénation artistique, 1977
(DEPOSSESSION DE SOI PAR L'ARTISTE)
(ALIENATION ARTISTIQUE)

ART
10-104383 Eluard (P) - Frères voyants : anthologie des
écrits sur l'art, Gonthier, 1966 (ART)

80 020 LIT Landry (J-P) - Dialogue des arts, littérature et


peinture du Moyen-Âge au XVIIIe
s., C.E.D.I.C., 2001 (ART)

83 000 MAR Margotton (J-Ch) - Littérature et arts dans la culture


de langue allemande : sur les
rapports entre la littérature et les arts
(musique et peinture) : théorie et choix de
textes avec commentaires, Presses
universitaires de Lyon, 1995 (LITTERATURE ET ART)

La PLASTICITE dans l' ECRITURE. Chez Hesse, l'écriture


poétique tente, par l'apparente émancipation des °COULEURS de leur support
°LEXICAL, de REPRODUIRE la LIBERTE du PEINTRE (August Macke ou Plaul Klee,
Louis Moilliet).

>Paysage chez Goethe

Prendre POSSESSION du MONDE et imposer à la


NATURE la loi de l' ESPRIT éclairé. Le paysege est une vaste ALLEGORIE de
l'HISTOIE de l'homme MODERNE qui prend possession du MONDE et impose à la
NATURE la LOI de l' ESPRIT éclairé.

>Paysage chez Hoffmann

La REALITE et la NATURE révèlent la réalité CACHEE du


MOI. La REALITE la plus QUOTIDIENNE peut se transmuer, la NATURE-objet devenir
sujet, à moins que le processus ne dévoile la véritable réalité CACHEE. Le regard
perce alors la *SURFACE pour découvrir l' INTERIORITE. Cette réalité CACHEE est
EFFRAYANTE parce que profondément, elle est celle du MOI. Notons qu'il y a
une EQUIVALENCE intéressante entre le tableau d'Elis (?), nouvel Orphée devant les
Enfers, qui n'aura pas la chance d'échapper à l'attrait de la MORT, une
EQUIVALENCE entre ce tableau littéraire comme PROJECTION d'un conscience
TOURMENTEE et ce qu'Hoffmann dit ailleurs de la musique : (Sie) vermag mittel
eines geheimnisvollen Zaubers zu bewirken, dass die Leute in die Tiefe der Erde wie
durch Kristall schauen, den Kern entdecken und sich überzeugen können, dass eben
aus diesem Kern der ganze schöne Baum entspross. Le fantastique de Hoffmann
annonce déjà la formule de Rilke dans les Elégies : « Denn das Schöne ist nichts als
des Schreckleichen Anfang ».

>Théorie du (Volks)Lied

Importance de la MELODIE simple susceptible d'être


chantée par tous et plus encore de la DICTION. Il est caractéristique de cette
esthétique RATIONALISTE que l'importance du TEXTE soit soiglignée, en
quelque sorte contre l'apport obscurcissant de la MUSIQUE, singulièrement par les
ornementations qui risquent de gêner la perception des mots.

>Herder sous le signe de Simonide


>Schiller sous le signe de Simonide

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Winckelmann ?

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Lessing

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Heinse

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Goethe

>Musique selon Kant

>Musique selon Schiller

>Musique selon Schlegel

>Musique selon Schopenhauer

>Musiqueselon Wagner à propos de


Beethoven

>Art chez Goethe, XVIIIe s.

>Art chez Brentano, XIXe s.

>Art chez Hoffmann, XIXe s.

>Art chez Kleist, XIXe s.

>Art chez Th. Mann, XIXe s.

>Art chez Hofmannsthal, XXe s.

>Art chez Kafka, XXe s.

>Art chez Rilke, XXe s.

>Tradition littéraire du (Volks)lied


chez Herder et Goethe

>Tradition littéraire du (Volks)lied


chez Arnim et Brentano

>Cantique luthérien.
>Volkstlied au Kunstlied chez Müller
et Schubert (Du)

>Volkstlied au Kunstlied chez Th.


Mann.

>Paraphrase musicale chez Thomas


Mann

>Variation musicale chz Weinheber et


Hölderlin

>Fugue chez Paul Celan

>Paysage chez Eichendorff

>Paysage chez Stifter

>Paysage chez Hofmansthal

>Paysage chez Ransmayr

80 020 LIT Montaclair (F) - Ecritures du fantastique : la


littérature et les arts, Presses du Centre Unesco de
Besançon, 1998 (ART ET FANTASTIQUE)

HYBRIDATION DES ARTS


80 020 PLA Plana (M) - Roman, théâtre, cinéma,
adaptations, hybridations et dialogue des arts,
Bréal, 2004(HYBRIDATION DES ARTS)

THEOLOGIE DE L'ART
c.f IMAGE ET MYTHE

TRANSGRESSION *ARTISTIQUE
84 750 BAT PER Perniola (M) - Instant
éternel, Bataile et la pensée
de la marginalité, Méridiens / Anthropos
socilogies au quotidien, 1982 (TRANSGRESSION
ARTISTIQUE)

Revendiquer de TRANSGRESSER l' *ART et la


*POESIE parce que le DESIR n'est jamais SATISFAIT. Alors que l'°AVANT-GARDE
soutient l'exigence d'un °DEPASSEMENT de l'art, Bataille revendique sa
TRANSGRESSION : l'un comme l'autre signifient la fin de l'*art, mais alors que le
premier est un mouvement positif qui s'approprie la tradition, en ene affirmant la
validité historique, la seconde est un mouvement NEGATIF qui renverse et subertit
le *PASSE, introduisant la présence inquiétante d'un facteur occulte et souterrain
qui en a toujours conditionné le développement. L'assimilation de l'art au *POSITIF,
selon Bataille, écrit Mario Perniola, ne réussit jamais complètement : il reste
toujours un élément résiduel, marginal, INSAISISSABLE, qui ne se laisse pas
confiner dans l'enceinte assignée à cette activité, qui ne peut être *DOMESTIQUé.
Cet élément SAUVAGE est le DESIR, dans lequel la POESIE et l' ART prennent
leur ORIGINE, sans cependant réussir à le *SATISFAIRE : il est DIFFERENT de la
*POESIE et de l' *ART, il excède et TRANSGRESSE leurs *LIMITES, et il est
toujours fragmenté en regard de toute détermination.

=> l'expérience de la MARGINALITE sociale : le négatif

>Négatif et la poésie

Même le °DEPASSEMENT artistique et de la poésie est


incapable de garantir un vrai accès à l' HETEROGENE : il substitue à l'
*HOMOGENEITE poétique la transcendance du *MERVEILLEUX ou le *SAVOIR de la
théorie critique, qui se constitueent en « réalité supérieure » : leur fonction est
toujours cele d' *éliminer (ou de *dégrader) « la réalité inférieure vulgaire », la pure
immanence du NEGATIF. Donc critique de l' *AVANT-GARDISME. En opposition au
°MODERNISME artistique, qui en se propose que le °CHANGEMENT forme/contenu et
le *RENOUVELLEMENT stylistique de la poésie et des arts, le projet historique de
l'avant-garde se caractérise par la critique radicale de la catégorie artistique dans
sa totalité, et par la tentative de son °DEPASSEMENT. A commencer par °DADA - à
travers le °FUTURISME russe et le °SURREALISME - l'°avant-garde at toujorus refusé
l'aspect ALIENE, limité, réducteur de l'activité *artistique proprment dite et des
oeuvres qui en sont les produits : l'état psychique de RENVERSEMENT total, le
GROUPE, le SCANDALE, la THEORIE critique des manifestes surréalites, et enfin la
REVOLUTION sociale, ont constitué pour l'avant-garde autant de manières de
°DEPASSER l'*ART, dans le double sens gégélien d'ABOLITION et de REALISATION.

>Critique de l'hégélianisme

L'hégélianisme *CONTRAINT le MOI concret à se


*CONFONDRE avec un projet *POSITIF solidaire du *MONDE. L'hégélianisme,
contraignant le MOI concret à se *confondre avec le mouvmeent qui conduit à un
savoir systématique total, transforme la critique radicale en un projet *POSITIF
solidaire du *monde, en un travail intelectuel qui ramène l' INCONNU au *CONNU.
La souverainté de l'expérience du NEGATIF exige « le refus de soumetre l'opération
à la condition des préliminaires.

>Non-SAVOIR (Le)

Le non-savoir est l'EXPERIENCE du NEGATIF, de la


FINITUDE, de l' IMPERFECTION ; il n'est pas la simple °IGNORANCE, mais plutôt la
connaissance des limites du savoir et de l'existence, l'acceptation joyeuse et
extatitque de celle-ci, le point où le DESESPOIR et l' ANGOISSE de sa propre °MORT,
de la °FINITUDE et du °PROVISOIRE de sa projection historique BASCULENT et se
CHANGE en DECISION d'être sans délai soi-même, de ne fonder sur rien la
souverainté de la REVOLTE. Le non-savoir n'est pas une PHILOSOPHIE : il est
étranger au *langage discursif, à ses méthodes et à ses fins, et à l'inverse de ce
dernier il ramène le °CONNU à l' INCONNU.

>Récupération positive de la poésie


DEVOILER la *VIOLENCE. Entre la *VIOLENCE vraie et la
violence °IMAGINAIRE des romans de SADE subsisterait cette différence
fondamentale : la première, se cachant derrière le LANGAGE idéologique du
*POSITIF, du °BIEN, du °VRAI, est celle des *PATRONS, des *OPPRESSEURS, des
*BOURREAUX, alors que la seconde, est la voie des PROLETAIRES, des OPPRIMES,
des VICTIMES. Le NEGATIF atteint un certain EXCES, provoque une HORREUR et un
DEGOÛT : le délire de *DESTRUCTION est monstruex et infini au poin,t de se
transformer en auto-annulation.

>Interprétation mystique

COMMUNIQUER ce glissement vers la TRANSPARENCE


du °MONDE. Un yoga dépouillé de ses excroissances *MORALES et
*METAPHYSIQUES. Jean Bruno (Les Technique d'illumination chez Georges Bataille,
in Critique 1963) se propose de montrer que les expériences décrites par Bataille ne
sont pas, comme le prétend Sartre, *PRIVEES et *INCOMMUNICABLES, mais qu'elles
se développent selon des TECHNIQUES extatiques empruntées au mysticisme
ORIENTAL, ACCESSIBLES et PRATICABLES par tous, telles que le SILENCE, la
DRAMATISATION, la POLARISATION alternativement orientée ves l' INTERIORITE ou l'
EXTERIEUR, le glissement vers la TRANSPARENCE du °MONDE. Il n'existe pas de
raison de lier quelque présupposition sur une prétendue réalité profonde à une JOIE
qui n'a pas d'autre objet que la vie IMMEDIATE. La « joie devant la °MORT
n'appartient qu'à celui pour lequel il n'est pas d' *AU-DELA » « Aucun terme n'est
assez clair pour exprimer le MEPRIS HEUREUX de celui qui « danse avc le temps qui
le tue ». (Oeuvres, p. 554).

>Interprétation religieuse

L'expérience authentique du NEGATIF renvoie au


POSITIF, à la PRESENCE, au BIEN. C'est le point de vue de Pierre Klossowski. Il s'agit
dune lecture de Bataille beaucoup plus subtile et INSIDIEUSE que celle de Sartre
pour diverses raisons : elle est avant tout presque entièrement *APOLOGETIQUE et
acritique, en second lieu elle est le fait d'un ami et ex-collaborateur ; enfin elle
semble correspondre à certains aspects de l'expérience de Bataille, qui, surtout
dans le volume La Littérature et le mal, liait la FAUTE et l'EXPIATION. L'expérience
du mal ne demanderait qu'à être *EXPIEE et tendrait même à *restaurer le système
*traditionnel des valeurs. Comme de Maistre, il s'agirait de prendre le masque de
l'ATHEISME pour combattre l' ATHEISME.

>Interprétation métalittéraire

L'AUTO-AFFIRMATION de l'expérience LIMITE ouvre un


nouvel espace, celui de l' ENTRE-DEUX, irréductible tant à l' *UNITE qu'à la
*DUALITE, à la *PRESENCE qu'à l' *ABSENCE et que l'on nomme l' ENTRE-DEUX et
qui équilibre la NEGATION. Bataille trouve en Maurice Blanchot un interprète
incomparablement plus PENETRANT et plus PROCHE que les précédents, écrit Mario
Perniola.

>Interprétation structuraliste

La TRANSGRESSION n'est pas un *NEGATIF, mais un


NEUTRE. C'est l'avénement d'une nouvelle SCIENCE du DISCOURS. La
lecture de Bataille, telle qu'elle est faite par Faoucault, est une MYSTIFICATION, écrit
Mario Perniola, non tant parce qu'elle réduit son EXPERIENCE aux PERIPETIES du
langage °PHILOSOPHIQUE, mais surtout parce qu'elle considère son oeuvre comme
une des plus importantes contributions à l'avénement de cette HERMENEUTIQUE et
de la nouvelle SCIENCE du DISCOURS. Selon Foucault, il est nécessaire avant tout
d'établir que la TRANSGRESSION dont parle Bataille n'est pas un *NEGATIF, mais un
NEUTRE. « (Il faut) la libérer de ce qui est le °SCANDELEUX ou le °SUBVERSIF, c'est-
à-dire de ce qui est animé par la puissance du °NEGATIF. »

>Négatif entre le sérieux et le rire

>Sérieux comme conflit insuffisant

>Rire comme conflit insuffisant

ARTHUR
80 020 BRA Brasseur (M) - Roi Arthur, héros d'utopie : histoire,
légende, mythe, Errance, 2001
(ARTHUR)

Peredur-Perceval est le récit d'une EPREUVE


INITIATIQUE liée à la CONQUÊTE de la SOUVERAINETE, avortée à cause de la
"NICETE" d'un candidat mal choisi. C'est un *ECHEC et le récit ne se fait pas faute
d'y insister. Il n'a pas posé au roi la question que celui-ci attendait : "-Pourquoi es-tu
IMPUISSANT (sic) et ton royaume DESERT ? Que puis-je faire pour t'aider ?". S'il la lui
avait posée, le rooi aurait répondu que navré aux génitoires, il était incapable de
régner et lui aurait sans doue offert de le REMPLACER. Les avatars du Graal ne sont
que péripéties : comment le Graal contint plus tard une °HOSTIE, comment il devint
la °COUPE de la Cène, le °RECEPTACLE du sang du Christ, comment enfin il fut, par
les "merveilles" jamsias expliquées qu'il contenait, la cause de la
°TRANSFORMATION de Galahad en pur esprit. Seul reste, intact, le vieux mythe
CELTIQUE par lequel tout a commencé.

ASTROLOGIE
80 020 RIC Richer (J) - Astrologie : source d'inspiration de
Hugo à Lorca, Psychologie, Astrologie et
littérature, G. Trédaniel 1996
(ASTROLOGIE, XIX-XX)

ASTYANAX
80 020 BER Bersani (L) - Future for Astyanax, Character and
Desire in Literature (A), Columbia
University Press, 1984 (désir) (ASTYANAX)

AUSCHWITZ
AUSCHWITZ
80 020 GRI Grierson (K) - Discours d'Auschwitz, littérarité,
représentation, symbolisation, H.
Champion, 2003 (AUSCHWITZ)

Au-delà du °PLUS JAMAIS ça, le manque de


RECONNAISSANCE de la personne humaine. Karla Grierson cite Claude Lanzmann,
dans sa préface au livre de Shoah : "(...) °[L]IRE seulement n'est pas assez. Il faut
VOIR et SAVOIR, savoir et voir, indissolublement.". C'est peut-être, écrit-elle, la
la
seule DEMARCHE qui permette, non la *REPARATION -impossible-, mais
NAISSANCE d'un monde où l' *INDIFFERENCE ne pourra plus
être mortelle.
=> Absence/présence, existence en négative (sic), l'individu défini par son absence,
la symbolique d'Auschwitz n'est pas (signe différent en mathématiques)
"Auschwitz".

80 020 TRA Traverso (E) - Histoire déchirée : essai sur


Auschwitz et les intellectuels, Ed. du Cerf, 1997
(AUSCHWITZ-XX)

APRES-AUSCHWITZ
80 020 ECR Martin (J-P) - Ecrire après Auschwitz : mémoires
croisées France-Allemagne, Presses
universitaires de Lyon, 2006 (APRES-
AUSCHWITZ)

AUTEUR

AUTEUR ET PUBLIC
80 020 AUT Jones-Davies (M-Th) - Auteuret son public au temps de la
Renaissance, Klincksieck, 1998
(AUTEUR & PUBLIC, XVI)

AUTEUR
80 020 AUT Baillaud (B) - Auteurs, lecteurs, savoirs
anonymes : "Je" & encyclopédies, Presses
universitaires de Rennes, 1996 (AUTEUR)

80 020 BER Bernas (St) - Archéologie et évolution de la notion


d'Auteur, L'Harmattan, 2001 (AUTEUR)

>Volonté de pouvoir et volonté de


savoir

La LEXICOLOGIE prouve que le mot AUTEUR est toujours


en USAGE dans la langue et ne *S' EFFACE pas par *DECRET . Le “NEGATIONNISME”
des quarante dernières années, écrit Steven Bernas, repose sur une posture
PHILOSOPHIQUE qu('il) rejette et (l') oblige à repartir à zéro sur la problématique de
l'auteur, en rejetant tous les jugements *DEPRECIATIFS. Il tente de montrer
comment les intellectuels, censés produire du SAVOIR, ont projeté sur le mot auteur
des discours bien plus *TOTALITAIRES que LIBERATEURS. Faire *SEMBLANT
d'admettre l'auteur (critique °féministe) n'est pas utile, non plus, pour avancer dans
la recherche, il faut le RECONNAÎTRE complètement. La recherche de la CLARTE est
à ce prix. Par ailleurs, l' *OBJECTIVITE *sémiologique nous est apparue comme étant
une critique subjective et un *évitement de l'analyse des processus de CREATION
littéraire ou filmique. Ce “*NEGATIONNISME” des quarante dernières années repose
sur une posture philosophique qu('il) rejette, écrit Steven Bernas, et (l')oblige à
repartir à zéro sur la problématique de l'auteur, en rejetant tous les jugements
dépréciatifs. La lexicologie prouve que le mot auteur est toujours en usage dans la
langue et ne s'efface pas par *DECRET. La fonction de l'auteur ILLUSTRE et joue le
rôle analytique du MIROIR du je. Sur l'auteur se PROJETTENT toutes les
fonctions INSATISFAITES du LECTEUR et du SPECTATEUR. Derrière le mythe,
derrière la fonction écran de l'illusion sociale du POUVOIR, l' °AUTEUR est un leurre
qui sert à éviter de désigner le véritable *POUVOIR qui exerce son autorité, bonne
ou mauvaise, sa domination. Les rapports à l'oeuvre, s'il sont des rapports de
FASCINATION et de POUVOIR, fonctionnent comme des miroirs d'un moi idéal,
projeté dans la fiction. La DECEPTION face à un je fictif de l'auteur, joue comme
touts les LEURRES, dans le spectacle, comme dans la représentation. L'auteur,
l'artiste, le créateur, sont des notions qui reposent sur l'usage du désir dans le
miroir des je possibles.(66)

>Mort annoncée de l'auteur (La)

Dans l'esprit de Barthes, l'objet de la RECHERCHE est


d'abord la NAISSANCE du LECTEUR, la mort de l' °AUTEUR a peu d'importance. C'est
en toute LIBERTE que Barthes met à mort l' *AUTEUR dans ce contexte *MARCUSIEN
La *METAPHORISATION *outrée de la °mort
des années soixante.
de l'°auteur n'est-elle pas une °figure du MANQUE, ancrée dans
une figure du MOI orphique, au sens de jean Cocteau et de Lyotard, prise dans une
fin de l'idéologie de l' °ORIGINE (la fin du je) ? Et la notion de manque n'est-elle
pas l'inscription d'un manque à être, par la *RATURE de l'IDENTITE et l'exacerbation
de la *NEGATION, comme l'a énoncé Lacan dans ces mêmes années à propos du
sujet barré ? L'achèvement symbolique de l'auteur est une limite que ne pourra
dépasser la critique. C'est en ce sens qu'il s'agit d'une dead line du disocurs sur la
vie des représentations. Alors que l'auteur balzacien arrive dans un monde dont les
règles d'écriture sont déjà structurées depuis deux siècles, la mort de l'auteur
ouvre, pour Barthes, la possibilité d'écrire la LECTURE : “autrement dit, interroger
ma propre lecture, c'était essayer de saisir la forme de toutes les lectures (la
forme : seul lieu de science)”. Mais également le statut symbolique du *LIVRE est
envisagé comme *Loi, absolu, *castration. Dans l'esprit de Barthes, l'objet de la
RECHERCHE est d'abord la naissance du LECTEUR, la mort de l'auteur a peu
d'importance.

>Auteur bon objet (L')

Le véritable POUVOIR qui exerce son autorité, ce n'est


pas l' AUTEUR, souvent discret et effacé, c'est l' *ARGENT qui fait de l'auteur (je) un
objet commercial. Dans l'industrie de l' *EDITION, les multiples visges d'auteurs
entrent dans la force de vente des produits. Est-ce que le je de l'auteur est
également une force de vente au cinéma ou une manipulation commerciale ?
Souvent EFFACE, discret, annulé, l'auteur n'entretient pas de *DICTATURE avec son
oeuvre, en revanche, la dictature de l' *ARGENT a jeté la critique dans la mise à
mort.

80 020 AUT Brunn (A) - Auteur (L'), Flamarion, 2001 (AUTEUR)

80 020 AUT Goulet (A) - Auteur, Presses universitaires de Caen,


1996 (AUTEUR)

80 020 MIN Minnis (A-J) - Medieval Theory of authorship :


scholastic literary attitudes in the
later Middle Ages, Wildwood house,
1988 (AUTEUR)

AUTOBIOGRAPHIE
AUTOBIOGRAPHIE
83 909 SIN Bashevis Singer (I) - Jeune homme à la recherche de
l'amour : une sorte d'autobiographie
spirituelle, 2001 (AUTOBIOGRAPHIE)

10 025824 Bererhi (A) - Autobiographie en situation


d'interculturalité, t. II, 2004
(AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 CAR Carron (J-P) - Ecriture et identité : pour une


poétique de l'autobiographie, 2002
(AUTOBIOGRAPHIE)

Un APPEL à ÊTRE pour le diariste, qui doit naître et


croître dans et à partir de l' INEXPRIMABLE (= INDICIBLE) et dont la création est à
jamais RECOMMENCEE.

80 020 AUT Centre d'études - Autobiographie im Mittelalter :


médiévales d'Amiens Autobiographie
et références autobiographiques au
Moyen-Age , Reineke, 1995 (étude portant sur
Guibert de Nogent, 1053-1125?) (AUTOBIOGRAPHIE, M-
A)

15 050 AUT Chiantaretto (J-F) - Autobiographie, journal intime et


psychanalyse, Economica-Anthropos,
2005 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 000 PRO Delory-Momberger (C) - Propre de l'écriture de soi, 2007


(AUTOBIOGRAPHIE)
>Simonet-Tenant (Fr) >Avant-propos

>Simonet-Tenant (Fr) >Autobiographie contemporaine :


succès, résistances et variations (L')

>Jeannelle (J-L) >Autofiction et poétique

>Lemonnier-Delpy (M-Fr) >Genèses de l'écriture de soi


Viollet (C)

Dans toute tentative de représentation du vécu,


FABRIQUE de SOI et fabrique du TEXTE vont de pair puisqu'il s'agit de créer, avec
des mots, un “MOI” d'encre et de PAPIER. Il ne s'agit donc plus d'étudier un auteur
*UNIQUE et l'ensemble de son oeuvre, mais toute une catégorie d'écrits de DIVERS
auteurs relevant d'une même catégorie GENERIQUE, et susceptibles de présenter
des traits communs. La variété des auteurs et des oeuvres abordés présente un
autre intérêt. Elle doit permettre de DISTINGUER deux aspects de la GENESE : celui
de l'écriture AUTOBIOGRAPHIQUE proprement dite (en tant qu' ACTE
d'énonciation, de mise en FORME discursive d'événements, répondant à certaines
REGLES), ouvrant vers une forme de “GRAMMAIRE”, et la part de CREATIVITE,
éventuellement “littéraire”, de l'écrit - à rapprocher, sans doute, de processus
relevant de l'écriture FICTIONNELLE.

>Ferré (V) >Frontières de l'essai et de


l'autobiographie
L'essai constitue un PORTRAIT en creux au-delà de la
simple tonalité SUBJECTIVE. On songe alros, d'emblée, aux remrques de Ludwig
Rohner sur les essais biogrpaiques, présentés comme le type d'essai le plus
fréquent (en langue allemande) : qu'is prennent la forme du “PORTRAIT”, de l'étude
de CARACTERE ou de l'essai BIOGRAPHIQUE, ils constituent un autoprotrait en creux
; lui faisant écho, Graham “CARACTERISATION”
Good parle de
réciproque” de l'objet et du sujet dans les protraits, où le
portraitiste met un peu de lui-même dans son oeuvre. L'essai
constituerait donc un PORTRAIT en creux. Cette remarque semble même
généralisable à d'autres essais, comme invite à le penser la phrase de Valéry - “En
vérité, il n'est pas de théorie qui ne soit un FRAGMENT, soigneusement préparé, de
quelque AUTOBIOGRAPHIE” (“Poésie et pensée abstraite”, p. 1320) - citée par
Philippe Lejeune, dont les textes ont pris une forme de plus en plus
autobiogrpahique. Il s'agit bien de la RESONANCE intime du sujet pour son auteur.
Même pour un sujet dont l'objet paraît a priori moins personnel, comme cet esai
paru récemment portant sur La Transcription de l'histoire (sous-titré Essai sur le
roman européen de la fin du XXe siècle) : la présentaiton précise qu'il s'agit d'une
“sorte de miroir”.

>Pradeau (C) >Essaiautibiographique selon Pierre


Pachet

>Montémont (V) >Sépias au miroir

>Coudreuse (A) >Cas de l'épistolaire (Le)

>Coudreuse (A) >Théâtre autobiographique ? (Un)


>Haroche-Bouzinac (G) >”Je” de l'épistolier (Le)

>Diaz (Br) >Lettre au XIXe siècle, une


autobiogrpahie ordinaire (La)

>Le Borgne (Fr) >Drame de la vie de Rétif de la


Bretonne, chair et ombre de Monsieur
Nicolas (Le)

>Ledda (S) >Alfredde Musset, ou les diffractions


du moi romantique

>Jolly (G) >Théâtre et autobiographie : théorie


et exemples
Les différentes INSTANCES de parole permettent
d'évoquer le PASSE du personnage principal selon plusieurs POINTS DE VUE : dans
une dramaturgie de l' INTROSPECTION ou de la JUSTIFICATION. Le théâtre entretient
des liens avec l' AUTOBIOGRAPHIE, et notament à partir de la seconde moitié du
XIXe siècle, mais pas nécessairement sous la forme d'un “*RECIT *rétrospectif” en
prose que lque'un fait de sa propre existence”, et en maintenant toujorus une
distance entre le spectateur et les formes d'intériorité présentées. Les deux pièces
données en exemple présentant chacune un matériau autobiogrpaique, et une
forme d'appropriation proprement théâtrale : dans L'Atelier, le spectateur, projeté
dans le passé de l'après-guerre de la fiction, est amené à se souvenir de ce que
n'évoquent qu'allusivement les personnages : la guerre et l'extermination des Juifs ;
dans Théâtres, les différetnes INSTANCES de parole permettent d'évoquer le PASSE
du personnage principal selon plusieurs points de vue, dans une dramaturgie de l'
INTROSPECTION et de la JUSTIFICATION. La forme dramatique se fait
autobiographique en ce qu'elle prend la forme d'un DRAME cérébral conçu atour de
la figure centrale de Moi-Même, faisant surgir des personnages désignés par des
possessifs, et tributaires de l'instance de parole. Ils permettent de restituer selon
différents points de vue le passé, en confrontant d'abord l'enfant et l'adulte qu'est
devenu Moi-Même, mais encore les “versions “ du bourreau, du père ou de la mère
concernant certains événements, et qui sont souvent en décalage par rapport à
celles de Moi-Même. Ces instances deviennent de la sorte DISTANCIANTES : elles
opposent le “je” à des “tu”, et l'amènent à réfléchir sur sa vie, et sur la conscience
qu'il pouvait et peut encore avoir. Ainsi quand Moi-Même interroge sa mère sur le
trop grand amour qu'elle lui a porté après le départ du père, s'engage un dialogue
une confrontation de points de vue.

>Delory-Momberger (C) >Histoires de vie au croisement des


sciences humaines et sociales
(Les)

>Delory-Momberger (C) >Histoire de vie, processus de


formation et théorie de l'apprentissage

>Biarnès (J) >Récit de vie en formation au risque


du sujet (Le)

>Penloup (M-Cl) >Ateliers d'écriture et fragments


d'autobiogrpahies langagières
>Delcroix (C) >Mécanismes discriminatoires et
projets de vie dans la socitété française :
l'histoire de Leïla

>Manson (M) >Jouet dans les récits d'enfance des


écrivains (Le)

>Bonnet (V) >Francophonie et écritures de soi :


reconnaissance, transformation et
visibilité

>Roche (A) >Modèle autobigraphique est-il


exportale ? Exemples au Maghreb

>Parisot (Y) >Autobiographie caribéenne :


l'horizon d'attente détourné ? (L')

>Lecarme (J) >Journal intégral et inédit : Roland


Jaccard (1983-1988) (Un)

80 020 DEN Den Toonder (J-M-L) - "Qui


est je", l'écriture autobiographie
des nouveaux romanciers, P. Lang,
1999 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 AUT (v. bu) - Autobiographie et courants spirituels,


Albin Michel, 1997 (AUTOBIOGRAPHIE)

R 130 492 Fui-Lee (L) - Détournement de l'autobiographie


chez Michel Tournier : la création de
l'image du moi dans son oeuvre, 2001
(AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 HAD Haddad-Wotling (K) - Enfant qui a failli se taire : essai sur
l'écriture autobiographique, H.
Champion, 2004 (AUTOBIOGRAPHIE, XIX-XX)

Autobiographies du DOUTE et de la SOUFFRANCE, où l'


*ACCOMPLISSEMENT n'est jamais *ACQUIS. Ainsi, cette AUSTERITE, cette
DISCRETION qui peuvent aller, dans le cas de james, jusqu'à l'EFFACEMENT de l'
ANECDOTE ou la reconstituion factuelle, s'alleient avec des qualités souvent
absentes, elles, de l'autobiogrpaie : l'HUMOUR, la DISTANCE, voire l'AUTO-DERISION,
comme la conséquence d'un relatif RETRAIT du MOI.

80 020 LEC Lecarme (J) - Autobiographie, A. Colin, 1997


Lecarme-Tabone (E) (AUTOBIOGRAPHIE)

84 000 LEJ Lejeune (P) - Pacte autobiographique, Seuil, 1975


(AUTOBIOGRAPHIE)

L' AUTOBIOGRAPHIE ne se définit pas par quelque chose


d' *EXTERIEUR au texte, mais par la CREANCE qu'elle secrète et qui est son mode
de LECTURE.

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Signesde vie : Le pacte


autobiographique 2, 2005
(AUTOBIOGRAPHIE)

01 684 LEJ Lejeune (Ph) - Bibliographie des études en langue


française sur la littérature
personnelle et les récits de vie (AUTOBIOGRAPHIE)

80 080 GEN Lejeune (Ph) - Genèse du "Je" : manuscrits et


autobiographie, 2000 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 LEJ Lejeune (Ph) - Brouillons de soi, 1998


(AUTOBIOGRAPHIE)

>Autobiocopie (L')

L'AUTOBIOGRAPHIE est toujours


AUTOBIOCOPIE. Si l'on étudie les multiples usages de la CITATION on s'aperçoit
que la LECTURE engendre l' ECRITURE. Il y a conflit apparent entre l'idéologie
AUTOBIOGRAPHIQUE et la réalité de l' INTERTEXTUALITE. L'autobiographie use ainsi
de COPIE, PLAGIAT, de CITATION sans IMMITATION, de CITATION avec IMMITATION, d'
IMMITATION sans CITATION. Ce qui n'empêche pas d'avoir un langage INDIRECT à la
fois INTENSE et PUDIQUE, ni de mettre les MOTS, les bouts de PHRASES puisé ici ou
là, au service des ses PROPRES constructions. Occasion de distinguer l' *IMMITATION
de l' IDENTIFICATION. L' *IMMITATION se greffe sur un seul modèle, fonctionne à la
*REPETITION, est pleine de *SOUMISSION, de *PASSIVITE. L' IDENTIFICATION, sur
plusieurs modèles, fonctionne à la COMBINAISON, est un acte de RIVALITE, de
CONQUÊTE et d' APPROPRIATION.

>Enfance fantôme (L')

>Irréel du passé (L')

>Autogenèse (L')

>Ordre d'une vie : Jean-Paul Sartre,


Les Mots (L')

>Actes I à IV : Jean-Paul Sartre, Les


Mots (L')

> Acte V : Jean-Paul Sartre, Les Mots


(L')

>Epilogue : Jean-Paul Sartre, Les Mots


(L')

>Paroles d'enfance : Nathalie


Sarraute, Enfance

>Aussi liquide qu'une soupe : Nathalie


Sarraute, Enfance

>Genèse du journal

>Comment Anne Frank a réécrit le


journal d'Anne Frank

>Journal-herbier (Le)

>Quatre débuts

80 020 LEJ Lejeune (Ph) - Autobiograhie : chroniques (Pour l'),


1998 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Je est un autre, L'autobiographie, de


la littérature aux médias, Seuil, 1980,
1997 (AUTOBIOGRAPHIE)

>Récit d'enfance ironique : Vallès

>Autobiographie à la troisième
personne

>Biographie, témoignage,
autobiograpie : le cas de Victor Hugo raconté

>Voix de son Maître : l'entretien


radiophonique (La)

>Sartre et l'autobiographie parlée

>Document vécu

>Autobiographie de ceux qui


n'écrivent pas

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Autobiographie en France, 1998


(AUTOBIOGRAPHIE)

Une volonté de SEDUIRE et à côté des


INTERROGATIONS : Est-ce mal de raconter sa vie ? Est-il même possible de la
raconter ? Qu'est-ce qu'un autobiograpie, en quoi est-ce différent d'un roman, d'un
journal intime, de mémoires ? Une *THEORIE peut être dpéssée, une *IDEOLOGIE,
démodée. Mais l' INTERROGAITON, je l'espère, écrit Ph. Lejeune, garde ses vertus,
et l'étudiant d'aujourd'hui pourra refaire avec moi, continue-t-il, ce TRAJET de la
DECOUVERTE. Cette étude montre également la tradition PHILOSPHIQUE (examen
de SOI), RELIGIEUSE (CONFESSION) et SOCIALE (MEMOIRES) dans laquelle est
apparue cette littérature de l'individu.
84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Pacte autobiographique, 1996
(AUTOBIOGRAPHIE)

84 750 PER LEJ Lejeune (Ph) - Mémoire et l'oblique : Georges


Perec autobiographe (AUTOBIOGRAPHIE)

84 020 REC Lejeune (Ph) - Récit d'enfance en question, 1988


(RECIT D'ENFANCE)

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Moi aussi, 1986 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 750 LEI LEJ Lejeune (Ph) - Lire Leiris : autobiographie et


langage, 1975 (AUTOBIGRAPHIE)

80 020 MAT Mathieu-Castellani (G) - Scène judiciaire de l'autobiographie,


PUF, 1996 (AUTOBIOGRAPHIE)

Miguet-Ollagnier (M) - Voisinages du moi (projet


autobiographique), Presses universitaires
franc- comtoises, 1999 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 080 ECR Miguet-Ollagnier (M) - Ecritures de soi : secrets et


réticences, 2002 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 MIG Miguet-Ollagnier (M) - Voisinages du moi, 1999


(AUTOBIOGRAPHIE)

37 400 MIL Million-Lajoinie (M-M) - Reconstruire son identité par le récit


de vie (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 MIS Misch (G) - History of autobiography in Antiquity,


Greenwood Press, 1974 (AUTOBIOGRAPHIE, Antiq)

15 070 AUT Neyraut (M) - Autobiographie, 1988 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 000 POY Poyet (Th) - Situations


autobiographiques :
Rousseau - Flaubert - Sartre - Angot :
Des pratiques de l'autobiographie
comme un genre à part entière et
de sa réception : essai, 2004
(AUTOBIOGRAPHIE)

v. bu - Aussagwert von Selbstbiographien,

AUTOFICTION
80 020 ROB Robin (R) - Golem de l'Ecriture : de l'autofiction
au cybersoi, Ed. XYZ, 1997 (AUTOFICTION
= représentation de soi), (AUTOFICTION)

AUTOBIOGRAPHIE FEMININE
80 020 ECR Castro (G) - Ecritures de femmes et
autobiographie, 2001 (AUTOBIOGRAPHIE FEMININE)

AUTOGRAPHIE FEMININE (sic)


80 020 FEM Kristeva (J) - Female autograph : theory and
practice of autobiography from the thenth to
twentieth century, 1987
(AUTOBIOGRAPHIE FEMININE)

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Moides demoiselles, Enquête sur le


journal de jeune fille, Seuil, 1993
(AUTOBIOGRAPHIE FEMININE)

Il n'y a pas *INDISCRETION - *effraction - à lire ces


journaux, à condition qu'on les lise avec la COMPREHENSION que ces jeunes filles
n'ont probablement pas eue à l'époque où elles écrivaient.

AUTOBIOGRAPHIE PSYCHIQUE
83 750 BRO Broch (H) - Autobiographie psychique, 2001
(AUTOBIOGRAPHIE PSYCHIQUE)

POESIE ET AUTBIOGRAPHIE
80 000 POE Audinet (E) - Poésie et autobiographie, 2004
(POESIE ET AUTOBIOGRAPHIE)

AUTOMOBILE
80 020 AUT Thomas (J) - Automobile et littérature, Presses
universitaires de Perpignan, 2005
(AUTOMOBILE)

>Veyne (P) >Coches : notules sur es


émerveillements antiques (Des)

>Modenesi (M) >Locomotions nouvelles. automobiles


et écrivains à la fin du XIXe siècle
>Verjat (A) >Histoire de la préhistoire : la 68-E8
(Une)

>Symington (M) >Marche et la conduite : intériorité,


extériorité et esthétique du roman
(Virginia Woolf et Octave Mirbeau)
(La)

>Grivel (Ch) >Voituresécrites, écritures


automobilistiques

>Laurichesse (J-Y) >Giono et l'automobile : entre plaisir


de la lenteur et extase de la vitesse
Plaisir de la LENTEUR (= pulsion de VIE) et extase de la
VITESSE (= pulsion de MORT). Dès lors que Giono se penchait de plus en plus
VERGIGINEUSEMENT sur les ABÎMES de la PSYCHE, la FASCINATION de la VITESSE
inhérente à l'IMAGINAIRE de l'automobile, avec tout ce qu'elle recèle
d'AMBIVALENCE etnre PULSION de VIE et de MORT, pouvait enfin enrichir de ses
prestiges catastrophiques l'univers baroque des Chroniques romanesques.

>Ambroise (Cl) >Prolonge à la bougeotte (Une)

>chemain (A) >Estravagance ou la traversée du


désert : Les Défis de Timimoun (R.
Boudjedra)

>Carmignani (P) >Automobile dans la fiction


américaine : Pièces détachées et morceaux
choisis (L')

>Monneyron (Fr) >Los Angeles, automobile et


littérature

>Magny (J) >Voitures fantastiques

>Schnabel (W) >Christine de Stephen King ou la


machine infernale dans le jardin américain

>Callebat (L) >Elle s'appelait Mercedes

>Thomas (J) >Chères BD de mon enfance...


L'imaginaire automobile dans la B.D. des
années 50- 70

AUTOMNE
80 020 AUT Montandon (A) - Automne, Presses Universitaires Blaise
Pascal, 2007 (L') (AUTOMNE)

>Montandon (A) >Préface

>Kossaifi (C) >Automne entre mort et renaissance :


l'Opora (L')
Les PRODUCTIONS de la terre s'offrent en ABONDANCE
dans leur EPHEMERE MATURITE. Dans l'Opora fusionnent les quatre ELEMENTS ; en
elle réside le MYSTERE de l'EXISTENCE qui se PRESERVE pour mieux se
DONNER. La notion grecue d'opora, qui désigne l'ARRIERE-ETE tout en préludant
à l'automne, porte en elle la riche AMBIGUÏTE d'une saison de PASSAGE.

>Poignault (R) >Automne dans la poésie élégiaque


latine (L')
L'AMBIVALENCE : la MELANCOLIE et la PROFUSION.
L'automne n'est pas une saison *EXTRÊME, comme l' ETE ou l' HIVER et il ne se
prête guère aux construction *ANTITHETIQUES chères aux poètes pour exprimer
leurs sentiments. Les grands froids, mieux l'hiver éternel, conviennent davantage à
l'expression de la DERELICTION. A l'inverse, pour dire le climat IDEAL, c'est, dans la
poésie latine en général, une saison douce qui est utilisée, une sorte de printemps
éternel.

>Meynard (C) >Vivreet écrire l'automne au féminin


au temps du romantisme

>Lascar (A) >Automnes balzaciens

>Laroche (H) >Mort de l'automne ?

>Giraud (N) >Automne à "l'Aube livide" dans Le


Soleil des morts de de Camille Mauclair ou
"un monde qui s'en va"

>Lavauzelle (St) >Claude Louis-Combet et


l'enlisement automnal

>Escudé (P) >Automne particulier dans les Quatre


Saisons d'Astros (1642) : une
manière poétique entre caravagisme et
réalisme pastoral (Un)

>Urs (L) >Variations automnales dans la


poésie de Jaxques Brault

>Ricard (J-P) >Fin d'année fin de siècle : l'automne


chez Jean Lorrain

>Jumeau-Lafond (J-D) >Automne de la civilisation à une


peinture de l'automne : les artistes
symbolistes et le brouillard (D'un)

>Foucart (Cl) >Ecrivian face à l'automne ou le


triomphe sur l'"éphémère" (L')

>Jongy (B) >Automne rilkéen : mort ou


métamorphose ?

>Wilker (J) >Automnes de Georg Trakl :


déclinaisons du déclin (Les)

>Andersson (K) >Selma Lagerlöf et l'automne

>Picard (T) >Vieillir


chez Berman : autour de
Sonate d'automne

>Savorinin (S) >Traduction d'un mot de saison ou du


passage du temps "Soir d'automne"
dans un haikai de Bashô et un haiga de
Kyriku. (De la)

>Postel (Ph) >Chants d'automne sous les Tang

>Jolliet (S) >Automne dans l'oeuvre poétique de


Fedrecico Garcia Lorca (L')

>Baethge (C) >Automne des illusions déchues : Los


Viejos Amigos de Rafael Chirbes (L')

>Ranger (J-Cl) >Austérité, splendeur et artifice :


l'Automne dans la poésie persane

>Trabelsi (M) >Feuilleté automnal des Mémoires


d'outre- tombe de Chateaubriand (Le)

>Chaudier (St) >Automne proustien : regards sur le


temps

>Tritsmans (Br) >Brouillards d'automne chez Julien


Gracq et olivier Rolin
SUTURER sous la forme d'une MOSAÏQUE de petites
FABLES, l'ORDRE du monde PERDU. Les romans que nous avons examinés
multiplient les IMAGES de la DERIVE, inscrites dans un cadre automnal, et dont le
brouillard constitue la figure emblématique. En même temps, ils cherchent à
contrebalancer cette dérive par des IMAGES minérales ou stellaires, et ils
accréditent ainsi l'idée d'une LISIBILITE profonde du monde, qui se
présente comme un livre ouvert. (c.f Curtius, Symbole du livre in La
Littérature et le Moyen Âge latin, PUF, 1954). A cette MELANCOLIE du SENS
peut se substituer une écriture RHAPSODIQUE.
>Augustyn (J) >Rhin de Victor Hugo et les lettres de
septembre (Le)

>Helms (L) >Automne dans les romans de


Maupassant : "Il se fait tard" (L')

>Kerlouégan (F) >"Echo perdu de la jeunesse" :


l'automne dans Volupté de Sainte-Beuve (L')

>Doga (M) >Cycle des saisons et cycle d'écriture


dans l'oeuvre de Francis Ponge

>Neumann (G) >Doctrine de la métamorphose des


plantes de Goethe comme concept de la vie.
"Sentiment d'automne" (La)

>Dubois (J) >Apollinaire et l'automne triomphal


des vendanges

>Montandon (F) >Automne dans la chanson


contemporaine (L')

>Violle (N) >Allégorie de l'automne dans Le Feu


de Gabriele d'Annunzio

AUTRE (L')
AUTRE ET ALTERITE
1 017570 Baudrillard (J) - Autre par lui-même : habilitation,
1987 (ALTERITE)

19 470 BAU Baudrillard (J) - Figures de l'altérité, 1994 (ALTERITE)

80 020 REP Caceres (B) - Représentation de l'Autre et


réappropriation des mythes,
L'Harmattan : Ed. Université catholique de l'ouest, 2004
(ALTERITE)

L'écrivain DERACINE se REAPPROPRIE les mythes en


tentant d'ouvrir les portes de la POESIE, à la suite d'une quête IDENTITAIRE
personnelle ou collective. Puiser dans la Bible, le Coran, les Métamorphoses,
L'Odyssée, Robinson Crusoé ou une légende guarani est une manière d'asseoir une
°CREDIBILITE littéraire mais également de construire une esthétique du PARADOXE
pour certains, de l'IRONIE ou de l'ANACHRONISME pour d'autres. Dans tous les cas,
le nouvel ESPACE offert à l'exilé ne se superpose pas forcément aux *FRONTIERES
de la culture d' °ACCUEIL. L'écrivain DERACINE se SERT du nouveau terreau qui lui
est IMPOSE ou qu'il a CHOISI ; il poursuit fatalement une quête identitaire
personnelle ou collective et, par la réactualisation de grands mythes ou de légendes
oubliées, il tente d'ouvrir un peu plus les portes de la Poésie. L'écrivain METIS ou
EXILE, du fait d'un DERACINEMENT géographique et politique qui est habituellement
contrebalancé par un profond enracinement culturel et littéraire, offre au lecteur
attentif un second voyage au pays des mythes, au coeur des RECITS d' ORIGINE.
Classique, moderne ou post-moderne, la littérature cherche toujours dans les
SOURCES jamais taries des mythes et légendes, l'ENERGIE première qui permet de
MODIFIER la °FORME pour en faire ressortir l' ESSENCE.

>Fuller (R) >Indian Characters in Kipling's


Fiction : Brothers or Others ?

>Le Boulicaut (Y) >Joseph Conrad ou l'art de


s'approprier la culture britannique

>Drochon (P) >Représentation des étrangers dans


l'oeuvre e Guaman Poma de Ayala

>Michaud (S) >Noms de mémoire du Nouveau-


Mexique : un exemple de ré-appropriation
culturelle dans le Sud-Ouest des
Etats- Unis

>Levêque (D) >Indio : del figurante callado a la


figura proletraria (el ejemplo de la
novelistica criollista de denuncia en
Centroamérica) (El)

>Chenot (B) >Mythe des origines : Mis Montanas


de joaquin V. Gonzalez (Pour un)

>Michaud (M) >Indianisation de la naration chez


Tony Hillerman : le premier monde de A
Thief of time

>Pellerin (S) >Ré-appropriation


des mythes : le cas
de Yelloxw Woman de Leslie Marmon
Silko

>Liard (V) >Ambiguïté moderne et post-


moderne : mythe et expérience(s) de l'exil

>Acheraïou (A) >Kateb Yacine : Au-delà du mythe de


pureté et de ses avatars

>Hennard (M) >Rushdie's Migrant and Defoe's


Devil : The Satanic Verses Writes Back to
The History of the Devil

>Caceres (B) >Personnages mythiques de Siu Kam


Wen : d'Ulysse au Serpent Blanc

>Le March'hadour (R) >Miroir de l'identité au motif du


double : le mythe de Narcisse dans l'oeuvre
de Jorge Luis Borges
L'Autre *FANTASMé par désir de DEFINITION de SOI,
conduit l'homme à *S'ENFERMER dans un circuit *SOLIPSISTE qui empêche tout
*CONTACT avec la véritable altérité : *INCPAPACITE fondamentale et ontologique de
*COMMUNICATION de l'être humain. La figure de l'Autre, parfaitement illusoire, finit
par DE-REALISER totalement l'être de départ et lui conférer le statut
*FANTASMAGORIQUE de *SONGE du *MIROIR. Dans cette PREOCCUPATION
incessante et obsessionnelle, Borges traduit également l'une des PROBLEMATIQUES
essentielles de l'homme moderne. La DEFINITION de SOI nécessite inévitablement
un système de représentation qui ne peut se réaliser que par le biais de la création
de l'image, à la fois REPETITION du Même et figuration sous les traits de l'Autre.

80 020 HOR Horcajo (A) - Question de l’Altérité du XVIe à nos


jours, Ellipses, 2000 (ALTERITE)

19 370 ? LEV Lévi-Strauss (Cl) - Tristes Tropiques,


?, (ALTERITE)

80 020 REY Rey (J-M) - Part de l'Autre (CREDIT accordé à la


parole de l'Autre), PUF, 1998 (AUTRE)

AUTRE ET FICTION
80 020 VIS Visset (P) - Temps, l'autre et la mort dans trois
fictions du milieu du XXe s,
Borgès, El Jardin de senderos que se bifurcan
M. Lowry - Under the volcano, Gracq -
Rivage des Syrtes, la Question de
la fiction, H. Champion, 2003 (QUESTION DE
LA FICTION, XX)

LANGUE DE L'AUTRE
80 020 EC Laronde (M) - Ecriture décentrée, la langue de
l'Autre dans le roman contemporain
(L'Autre = Américain du Nord), L'Harmattan, 1996
(LANGUE DE L'AUTRE, XX)

AVANT-GARDES
80 020 MYT Valtat (J-Ch) - Mythe des avant-gardes, Presses
universitaires Blaise Pascal, 2003
(AVANT-GARDES)

>Léonard-Roques (V) >Avant-propos


Valtat (J-C)

>Asholt (W) >Avant-garde, le dernier mythe de


l'histoire littéraire ? (L')

Bessière (J) >Mythe, anachronisme, modernisme.


Notes pour une interprétation de la
représentation temporelle dans
The Waste Land

>Valtat (J-C) >Mythe et montage : Benjamin et


McLuhan, théoriciens de l'avant-garde

>Zenkine (S) >Construire un manque : le mythe


d'Acéphale

>Domoinguez Leiva (A) >Dionysiaque, moteur pulsionnel des


avant-gardes ? (Le)

>Toudoire-Surlapierre (F) >vikings


et Valkyries nordiques : la
chevauchée expressionniste

>Mimoso-Ruiz (D) >Mythes brésiliens du "malandro" et


de l'Indien "tire-au-flanc". Avant-
gardisme romanesque et théâtral selon Mario
de Andrade (Macumnaima, roman,
1926- 1928) et Oswald de Andrade (O Rei
da vela, théâtre, 1933-1937)

>Flécheux (C) >Myth-Makers américains (Les)

>Léonard-Roques (V) >Adams des années 1910-1920 (De


quelques)

>Tomiche (A) >Babel et les avant-gardes futuristes


et dadaïstes

>Poulet (R) >Avant-gardeà rebours :e Grand Jeu


de René Daumal (Une)

>Wilker (J) >Mallarmé et Benjamin : du temps


des mythes au mythe de l'abolition du
temps

>Sécardin (O) >Mallarmé ou le cabinet des


hybridations

>Scheck (C) >Réactivation du mythe de l'Homme


nouveau dans le théâtre
expressionniste et la dans moderne allemande au
début du XXe siècle (La)

>Krzywkowski (I) >Machine est-elle un mythe d'avant-


garde ? (la)

>Auraix-jonchière (P) >Eve future (1886) : une Lilith


futuriste ?
>Hidalgo Bachs (B) >Lecture de la décontextualisation
des mythes dans Cinematografo de
Seguro azar de Pedro Salinas

>Bazile (S) >Michel de Montaigne : Femme objet,


oeuvre en liberté : le mythe de la
femme mécanique

>Contarini (S) >Origine du futurisme : le rêvede la


création d'un enfant mécanique
sans le concours de la femme (A l')

>Meazzi (B) >Mafarka le Futuriste ou l'imposture


mythologique du Futurisme

>Caland (F Cl) >Regard méduséen dans l'Art


nouveau (Le)

>Galtsova (E) >Mythes et la pensée mythique dans


la dramaturgie surréaliste :
discontinuité et continuité des structures de la
représentation théâtrale (Les)

>Cani (I) >André Breton aux enchantements de


Bretagne. Les mythes arthuriens en
marge du surréalisme

>Rey-Mimoso-Ruiz (B) >Mythe de l'androgyne wagnérien


revu et corrigé par Dali et Buneul dans Un
Chien andalou (1929)

>Sulapierre (N) >Années trente du Minotaure : un


mythe à spectre large (Les)

>Albert (M) >Hermès et le panthéon de l'avant-


garde espagnole

>Salazar-Ferrer (O) >AllianceFrançaise, Glazgow


Métamporphoses du mythe dans
l'oeuvre de Benjamin Fondane

>Saad (G) >Mythologie grecque et le


modernisme hispano-américain (La)

>Radix (E) >villiersde l'Isle-Adam et Péladan :


l'occultisme à la source d'une
modernité mythifiée
>Foucart (Cl) >Dadaïsme ou le hasard au service
du renouvellement des mythes (Le)

>Hugotte (V) >Mots des mythes et les myrtes des


morts (Les)

>Hubier (S) >Rilke, un "au-delà" déjà de l'avant-


garde

>Vacher (P) >Réécritue de Babel dans Metropolis


de Friz Lang

AVENTURIER
84 000 ROG Roger (St) - Portrait de l'aventurier, T.E.
Lauwrence, Sartre (J-P) Malraux, Von Salomon, 1965,
B. Grasset, (AVENTURIER)

80 020 ROT Roth (S) - Aventuriers au XVIIIe s, Ed. Galilée,


1980 (AVENTURIER, XVIII)

80 020 STR Stroev (A-F) - Aventuriers des Lumières, PUF, 1997


(AVENTURIER, XVIII)

58

BABEL
80 020 BAB Dauphiné (J) - Babel à la Renaissance, Eurédit, 2007
(BABEL)

>Dubois (Cl-G) >Avant-propos

>Introduction

>Conclusion (En guise de)


La vraie langue universelle est celle qui ENFLAMME (=
i.e : intelligence, aide à comprendre, donne accès au SENS) sans *BRÛLER (=
*MANIPULER, *DETRUIRE l'Autre). On peut distinguer 3 groupes de langues : les
langues de BOIS, de FEU et de l' ESPRIT. Ces trois langues ne sont pas les trois
langues *SACREES - °hébreux, °grec, °latin. Ce ne sont pas les trois groupes issus
des trois fils de °Noé - °chamitique, °sémitique, °indo-européen. Je les appellerai,
écrit Claude-Gilbert Dubois : langues de bois, langues de feu, langues de l'esprit.
Langues de BOIS ? On pourait tout aussi bien les désigner par d'autres matériaux de
°CONSTRUCTION, langue de °BRIQUE, langues de °BETON, langues des hommes de
°MARBRE ou des hommes de °FER, de tous ces soldats de °PLOMB qui manient un
discours où la *LETTRE tient lieu de sens et où l' esprit ne souffle pas. Langues de
feu ? Non celles de la Pentecôte, qui ENFLAMMENT sans *BRÛLER. Langues de
FEU ? Langues de *FOUS, qu'ils soient fous de Dieu, adeptes *FANATIQUES des
°PHILOSOPHES, des *GOUROUS, ou des *MANIPULATEURS en tout genre. Ce feu
°EMBRASE sans rien EMBRASSER ; l'échauffement de *BILE y tient lieu de chaleur
inhumaine. Entre les scribes et les docteurs de la loi de bois, qui s'en tiennent à la
lettre, et les fous de l'esprit qui attisent les flammes pour faire une Apocalypse now,
il y a cette autre forme de feu, qui s'appelle la chaleur, la CHALEUR HUMAINE,
qui est une caractéristique de la chair, de la vie, et non des matières inertes. la
chaleur est la marque de l'esprit qui se glisse dans la CHAIR. Langues de
l'ESPRIT ? Langues du souffle - anemos, ruach, spiritus -, langues du souffle, langues
du vent. Il souffle toutes sortes de vents dans l'île de Ruach, dont parle Rabelais. Le
vent, il est vrai, peut être le VIDE, mais cela, c'est "du vent". Le vent peut attiser le
feu -on dit "souffleur sur le feu" -. mais on dit aussi "souffleur une chandelle", et on
connaît l'effet de souffle pour éteindre les incendies. Le vent n'est pas simple, et le
pète de Vents en a dit les multiples significations : "le monde est comme une
pirogue qui tournant et tournant ne sait plus si le vent voulait rire ou pleurer". Vent
qui gémit ou brise qui sourit, la rose des vents se reconstruit à la face du monde sur
les ruines de la tour de béton - langues de bois - brûlée par les langues de feu d'une
autre hybris - langue des *FOUS -. L' *APOCALYPSE est désespérante, dit Malraux
car l'apocalypse, "c'est ce qui n'a pas de FUTUR". Babel a un futur, ouvert à tous les
vents, tour d'Eole faite de toues ces bouches éparses aux quatre coins de la terre
qui font tourner la rose aux quatre vents de l'esprit. Comment faire une conclusion,
c'est à dire stricto sensu opérer une fermeture, alros qu'on n'a pas cessé de nous
dire, en reprenant Paul Zumthor, que Babel c'est l' INACHEVEMENT.

>Jacquemier (M) >Babel, discours des origines

>Bedouelle (G) >Langues du Saint-Esprit

>Bost (H) >Récit de Babel lu et prêché par


Calvin

>Margolin (J-Cl) >Erasme et la "malédiction" de Babel

>Spica (A-E) >Figure de Babel : un hiéroglyphe


humaniste ? (La)

>Demaizière (C) >Latin comme remède au


babélisme ? (Le)

>Pintaric (M) >Babel dans le Mistere du Viel


Testamant

>Bellenger (Y) >Babel dans la Seconde Semaine de


Du Bartas

>Sasu (V-M) >Babel à la Renaissance : le concept


d'Ascension

>Roudaut (F) >Babylone chez les aueurs de


recueils de "leçons" : l'exemple de Coelius
Rhodiginus

>Cameron (K) >Propagande babélienne en France à


la Renaissance (La)

>Hollington (M) >Milton and Babel

>Dureau (Y) >Prostituée de Babylone : étude d'un


thème littéraire, religieux et
nationaliste dans la littérature (La)

>Bamphort (S) >Thème de Babel dans l'oeuvre de


Claude Duret (Le)

>Banderier (G) >Babel à l'oeuvre : Du Monin et le


plurilinguisme

>Ferrier (J) >Pierre-Victor Cayet, philologue et


traducteur par Hélène Charpentier

>Zemplényi (F) >Pluralité


et ambiguïté des langues
chez Osvwald von Wolkenstein

>Csürös (K) >Hongrois, langue barbare entre


toutes : recherche et affirmation d'une
identité difficile (Le)

>Coronato (R) >Excentrique/décentralisé : notes sur


le rire babélique

>Vasoli (C) >François Patrizi : de la "ruine" du


langage à la Renaissance à une
poétique de la "merveille"

>Périgot (B) >Babélisme des Dialogues de Guy de


Bruès (Le)

>Manhaval (S) >Panurge ou le banquet de Babel :


étude du chapitre IX de Pantagruel

>Belli (P) >Ecroulement et renaissance :


l'architecture babélienne dans les
Antiquitez, Le Songe et Les
Regrets (Entre)

>Poutingon (G M) >Béroalde de Verville et les


"magnificicences occultes" de la
stéganographie
>Greiner (F) >Turba philosophorum : une
assemblée d'alchimistes face à la confusion
des langues

>Crescenzo (R) >Blaise de Vigenère et le mythe de


Babel : de la confusion babélienne à un
ordre de l'interprétation

>Demonet (M-L) >Voix pour tous potages (Une)

80 020 ECR Houdart-Merot (V) - Ecritures babéliennes, P. Lang, 2006


(BABEL)

80 020 MAR Martin-Jacquemier (M) - Age d'or du mythe de Babel, 1480-


1600 : de la conscience de l'altérité à la
naissance de la modernité, Ed.
interuniversitaires, 1999 (BABEL)

80 020 DEF Parizet (S) - Défide Babel, Un mythe littéraire


pour le XXIe s, Ed. ? v. bu, 2001 (BABEL)

80 020 ZUM Zumthor (P) - Babel ou l'inachèvement, Seuil, 1997


(BABEL)

BAISER (Le)
80 020 BAI Montandon (A) - Baisers des Lumières (Les), Clermont-
Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal,
(le BAISER, XVIII)

>Steigerwald (J) >Baiser galant : approches d'une


configuration érotique de
"l'esthétique galante" autour de 1700

>Galleron Marasescu (I) >Baiser transport dans la fiction en


prose de la première moitié du XVIIIe siècle
(Le)

>Jamain (C) >Baiser et la géométrie (Le)


L'*ARMATURE (= *GEOMETRIE), ou la *MORT se laisse
voir dans le baiser. L' *ARMATURE, ou la *MORT, se laisse voir, l' *HARMONIE achève
de se DEFAIRE et la POESIE commence, tout baiser et toute *LIGNE suave
abandonnés, à épouser la forme géométrique du *CERCUEIL où le croque-mort
*ENFERMERA le corps biscornu des "muses tardives" et des petites vieilles
prosaïques. L'amoureuse Echo est ainsi *PETRIFIEE à la fin du poème. En effet, la
poésie qui désire dire ce monde, particulièrement obscur, ne peut le faire que dans
le RESSASSEMENENT et la CONTAGION entre les personnages, (car le poème
raconte sans cesse la même chose, dans une espèce de *CIRCULARITE) et que
cela demande une nouvelle rhétorique : non plus les figures qui permettent de dire,
qui sont comme des *STATUES telle Echo, mais celle par lesquelles on fait "sentir",
particulièrement la DIVISION de l'être qui s'acharne à se poursuivre soi-même - le
chiasme semble remplir cet office.

>Vickermann-Ribémont (G) >Baiserdu coeur ou de l'esprit : le


baisemain au XVIIIe siècle français

>Dubost (J-P) >Baisers de Claude-Joseph Dorat


(Les)

>Porcelli (M-G) >Baisers de comédie

>Dornier (C) >Baiser dans la tourmente


révolutionnaire : effusions et épanchement d'une
aristocratie victime (Le)

>Tran-Gervat (Y-M) >Chaste hommage ou audace


érotique ? Le baiser dans le roman parodique
des Lumières

>Coblence (F) >Baiser dans les Salons de Diderot :


la distance pour toucher (Le)

>Bokobza Kahan (M) >Baiser libertin (Le)

>Raviez (F) >Sade : Histoire de Juliette ou les


langues de feu

>Réal (E) >Baisers de Casanova : plaisirs


d'aimer, des mots et des mets dans Histoire
de ma vie (Les)

>Montandon (A) >Embrasser tout l'univers !


Stratégies narratives du baiser chez Pigault-
Lebrun

BANQUET
87 100 PET DUP - Plaisir
et la loi, Du Banquet de Platon
au Satiricon (BANQUET, Antiq)

BARBARE
80 020 SOU Soublin (J) - Second regard : Voyageurs et
barbares en littérature, Ed. Buchet Chastel : Seuil,
2001 (BARBARE)
BAROQUE

BAROQUE EUROPEEN ET FRANCAIS


80 020 DUB Dubois (Cl-G) - Baroque en Europe et en France, PUF,
1995 (BAROQUE EUROPEEN et FRANCAIS)

DECOUVRIR non pas *nos VERTUS dans le barbare,


mais les siennes qui peuvent être des vertus oubliées, °BRUTALES mais
PRECIEUSES. Ils n'ont aucun goût pour les belles *PHRASES et les *DISCOURS.
Aujourd'hui, il n'y a plus de *BARBARES et c'est dommage, car en un sens, ils
apportaient une SOLUTION. Fort de ses certitudes, le voyageur civilisé porte
normalement un premier regard de *MEPRIS sur les peuplades qu'il rencontre.
Parfois, pourtant une idée insolite viendra plus tard l'inquiéter : et si les Barbares
étaient comme lui ? Ou même supérieurs à lui, porteurs de vertus oubliées, de
valeurs *BRUTALES, mais PRECIEUSES... La littérature de voyage a souvent traité ce
moment de doute, cette première lézarde dans l'arrogance dans ces pages porte un
lourd bagage de *PREJUGES ou d' *OBJECTIFS personnels. Ce sont souvent ses
vertus favorites qu'il s'enchante de DECOUVRIR chez l'autre, ou des argument pour
ses démonstrations.

80 020 SOU Souiller (D) - Littérature baroque en Europe, PUF,


1988 (BAROQUE)

BAROQUE
80 020 REI Reichelberg (R) - Aventure baroque chez Claudel et
Calderon, Annales littéraires de
l'Université de Franche-Comté : les Belles lettres, 1996
(BAROQUE, Antiq-XX)

Une *REALITE qui se révèle plus COMPLEXE et plus


FUYANTE, alors que l' ECRITURE est devenue à elle-même son propre OBJET. Les
historiens peuvent certes montrer le lien qui unit le baroque à un certain état,
révolu, des sociétés d'Ancien Régime, “à la fois monarchique, aristocratique,
religieux et terrien”, sa leçon n'est en rien périmée, car ils doivent reconnaître, en
même temps, qu'il “a su capter des forces spirituelles et sentimentales qui
dépassent les contingences historiques du XVIIe sicèle européen”. Aussi convient-il
de souligner la modernité de cette littérature, qui fiat l'exptérience TRAGIQUE des
LIMITES d'une culture, devant une *REALITE qui se REVELE plus COMPLEXE et plus
FUYANTE, alors que l' ECRITURE est devenue à elle-même son propre OBJET.

80 020 ROJ Rojat (P-H) - Baroque et littérature classique au


XVIIe s, Ellipses, 1996 (BAROQUE, XVII)

BEAU
BEAU ET LAID
80 020 BEA Aix-en-Provence, Centre - Beau et le laid au Moyen Age, CUERMA
Universitaire d'études Université de Provence, 2000 (BEAU et de
recherches médiévales et LAID, M-A)

>Arrouyé (J) >Belles et laides conduites du regard


et de l'existance dans le décor sculpté
de la chapelle Saint-Michel de l'église
Saint-Pierre-de-Bessuejouls

>Averkorn (R) >Nobles, sont-ils toujours beaux ?


Quelques remarques sur les
descriptions de personnages dans
les chroniques médiévales de la
Péninsule Ibérique

>Bouillot (C) >Antipodes du beau geste : le geste


laid et inconvenant dans la littérature d
XIIe et XIIIe siècles (Aux)

>Buschinger (D) >Homme laid dans la littérature


médiévale allemande un
exemple : le ackerkneht dans la Couronne de
Heinrich von dem Turlin (1230)

>Callewaert (A) >Perfection du chant : de la


"convenance" dans la poésie des troubadours
(La)

>Clier Colombani (F) >Beau et le laid dans le Roman de


Mélusine (Le)

>Galent-Fasseur (V) >Deux arcs d'Amour à la maison


deFortune Grâces t Disgrâces
selon Le Roman de la Rose (Des)

>Gontero (V) >Chambre de Beautés : nouvelle


Jérusalem céleste ? (La)

> >Beau et l'expérience esthétique


dans la pensée musulmane du Moyen Age
(Le)

>Gonzalez Doreste (D-M) >Représentationdu beau et du laid


dans le Roman de la rose (Manuscrit 387
de la bibliothèque de l'Université de
Valence)

>Gouttebroze (J-G) >Laide demoiselle du Conte du Graal.


Le chant de deuil de la terre (La)

>Gross (A) >Représentation de l'insipiens et la


création esthétique et morale des
parties corporelles dans le Buch
Des Nature de Konnrad von Megenberg

>Grossel (M-G) >Biauteit dont vo cors est torchies


(Pour la)

>Houdeville (M) >Beau et le laid : fonction et


signification dans Erec et Enide de Chrétien de
Troyes.
Chrétien RELATIVISE le concept de beauté (vs laideur),
c'est en cela qu'il est moderne. Chrétien oppose subtilement à la beauté *SAUVAGE
une beauté SOCIALISEE. La beauté, au Moyen Age, est définie par des critères
stricts et le portrait répond à une thématique précise. Pourtant, Chrétien dE Troyes
suggère que l'appréciation esthétique peut VARIER d'un individu à l'autre et que les
goûts peuvent varier : ne souligne-t-il pas le risque de dispute entre chevaliers pour
arriver à découvrir la plus belle demoiselle de la cour ? Ainsi celle qui paraît bllle
aux yeux de son amant pourrait être jugée "laide" par les autres, ou, en tout cas,
inférieure aux autres. Chrétien de Troyes RELATIVISE donc le concept de beauté. Il
oppose, à la beauté NATURELLE et "sauvage", considérée comme dangereuse, une
beauté SOCIALISEE. C'est à l'occasion pour lui d'une REFLEXION sur le COUPLE, le
MARIAGE et le rôle du CHEVALIER. Capable de prendre ses distances par rapport
aux codes en honneur de son époque, il défend, sous la fiction, une morale
personnelle originale marquée par un caractère de modernité.

>Klinka (E) >Laideur, stigmate du mal (La)

>Labbé (A) >Grande âme en un corps disgracié :


la laideur du héros dans la Chanson de
Bertrand du Guesclin

>Lacroix (J) >Beautés et laideurs de la chair. La


passion du corps selon Iacopone
da Todi

>Leguay (J-P) >Laideur de la rue polluée à la fin du


Moyen Age : "Immondicites, fiens
et bouillons" accumulés sur les
chaussées des villes du royaume
de France et des grands fiefs au XVe
siècle

>Lehmann (S) >Beau et le laid vus dans une


perspective sociale (Le)
Le critère de la BEAUTE n'est pas *PERTINENT et ne fait
que COMPLETER le personnage appartenant à sa classe sociale. Le critère de la
BEAUTE ou de la LAIDEUR n'est pas *PERTINENT et ne permet pas de séparer la
catégorie des RICHES de celle des PAUVRES. Les quelques exemples rencontrés ne
permettent pas de *SEPARER la BEAUTE de la LAIDEUR selon une appartenance
exclusive soit à la catérogie des riches, soit à celle des pauvres. La BEAUTE ou la
LAIDEUR physiques ne sont pas fixées sur un type social bien déterminé. La
comparaison de la poésie de Charles d'Orléans et d'Eustache Deschamps nous a
donc montré que le critère de la beauté ou laideur physiques n'est pas un critère
pertinent pour la structuration du champ sémantique des "Statuts Sociaux". Il
COMPLETE et ENRICHIT l'IMAGE d'un personnage appartenant à tell ou
telle catégorie sociale, mais il ne *PREDETERMINE pas cette appartenance. Les
exemples relevés prouvent que la BEAUTE ou la LAIDEUR physiques peuvent
correspondre au contexte social (la belle, gente, noble dame - le peuple amaigri) et
fonc faire ressortir l'opposition entre les différents milieux sociaix, comme elles
peuvent CARACTERISER des personnages indépendamment de leur
°POSITION sociale- (les femmes "curieuses", belles ou laides, dans les ballades de
Charles d'Orléans ; les vieux maris jaloux et les belles, jeunes femmes mariées chez
Eustache Deschamps.

>Logie (P) >Fonctions du Beau et du Laid dans


les romans d'antiquité
La °BEAUTE peut devenir un piège qui * DETOURNE
l'être humain de sa véritable MISSION. Les romans d'antiquité offrent une
alternative inattendue au conflit du BEAU et du LAID : s'ils affirment sans difficulté
le caractèe néfaste de la laideur et invitent à la combattre, plus subtilement, en
montrant, au moyen de la cité de Priam, qu'aucune °beauté °TERRESTRE n'est
*IMMORTELLE, ou même, grâce à Didon, que la beauté peut devenir un piège qui
détourne l'être humain de sa véritable mission, ils lui confèrent parfois un statut
aussi redoutable que celui de la *LAIDEUR. Certes, il ne s'agit pas de dire ici qu'ils
condamnent la BEAUTE (que deviendrait alors leur propre ambition ESTHETIQUE ?),
mais de constater qu'ils sont pleienement consciencts des ambiguïtés qu'elle
recèle.

>Martineau (A) >Laideur à la beauté : la


métamorphose de Tronc en Auberon dans le
roman d'Ysaye l eTriste

>Moisan (A) >Suger de Saint-Denis, Bernard de


Clairvaux et la question de l'art
sacré

>Neuville (G) >Belle de jour : beauté et laideur


féminine dans la poésie courtoise d'Irlande

>Pelaez (M-J) >Beauté et la laideur dans la pensée


de l'évêque d'Elne, Francesc Eiximenis

>Piraprez (D) >"For though myself be a ful vicious


man, a morale tale yet I yow telle kan" La
vertu au srvice du vice chez le
Pardonneur de Chaucer

>Raidelet Galdeano (J) >Beauté apparente et laideur


inconsciente : Reflet des errances
de l'âme dans quelques chansons de
geste
>Rozier (C) >Beau dans l'oeuvre lyrique du
Minnesänger Walther von der
Vogelweide (Le)

>Simo (M) >Yeux et le coeur : beauté extérieure


et beauté intérieure dans Curial e
Güelfa

>Travieso Ganaza (M) >Réalité arrageoise ou


l'enlaidissement d'un rêve littéraire

>Vauthier (M) >Laid comme signe dans


l'architecture ecclésiale : du diablede la façade
occidentale de Chartres et de
quelques autres

>Victorin (P) >Nombril de mélusine ou la laideur en


parage dans la Mélusine de Jean
d'Arras

BEAU
80 020 NIC Nicole (P) - Vraie Beauté et son fantôme et
autres textes d'esthétique, H. Champion, 1996
(BEAU, XVIIe)

BEAU-TENEBREUX
80 020 AGE Agel (H) - Beau Ténébreux dans la littérature
de Lancelot à Julien Gracq, Ailleurs
imaginés, Ed. du CEFAL, 1999, (BEAU-
TENEBREUX, M-A-XX)

Une forme de PROTESTATION contre le *VIDE et la


*MORT. Relatatnt minutieusement la navigation téméraire qui apparente le héros à
la fois à Ulysse, Alain Gerbaut, Jean-Yves Cousteau, le narrateur nous fait partager
toutes les fluctuations d'un PSYCHISME qui passe par une gamme variée de
PULSIONS et d' ANGOISSES, finalement DOMINEES. Mais là où cette AVENTURE se
relie à toute une tradition SPIRITUELLE, c'est dans le contenu de la lettre que lui a
adressé son ami Olaf Borgstrom, et qu'on lui remet à son arrivée à Norvège. Il s'agit
d'un homme qui se met en route seul et choisit l'ITINERAIRE le plus DANGEREUX. Au
terme du voyage, il saperçoit qu'il n'y a en fait jamais eu de *BUT. “Il peut alors
avoir deux réactions. Ou il est DESESPERE et il maudit son voyage inutillement
périlleux. Ou il se dit que le but était le VOYAGE lui-même, ce qui justifie après coup
son ABSURDE choix, car la plus grande IMPRUDENCE devient alos le plus grand
PLAISIR. Ce ovyage imaginaire, répété à l'infini de la ficiton, est sans daoute la seule
forme de protestation durable que l'esprit ait invent contre le vide et la mort.”
BEAUX-ARTS
80 020 NIC Jauss (H-R) - Nicht
mehr schönen Künste :
Grenzphänomene des Ästhtischen, W.
Fink, 1968 (Die) (BEAUX ARTS)

BELGIQUE ET SUISSE
80 020 IDE v. bu - Identité culturelle de la Belgique et
de la Suisse francophones, H. Champion,
1997 (BELGIQUE et SUISSE)

BESTIAIRE CHRETIEN
80 020 VOI Voisenet (J) - Bestiaire chrétien, Presses universitaires
du Mirail, 1994 (BESTIAIRE CHRETIEN)

POPULARISER des FIGURES animales. Même si les


"permanences", par le poids des °STEREOTYPES, l'emportent sur la NOUVEAUTE, la
particularité principale du Haut Moyen Âge aura été de POPULARISER des FIGURES
animales issues d' HORIZONS assez DIVERS, d'en faire, après des
REMANIEMENTS plus ou moins importants, des images
FAMILIERES. Il a permies la RECUPERATION et la DIFFUSION de tout un
bestiaire, en partiuclier MONSTRUEUX. C. Lecouteux, écrit Jacques Voisenet, note
ainsi, à propos des CYNOCEPHALES, que la "grande diffusion de ces monstres est le
fait de l'Eglise" grâce à la "caution" d' AUGUSTIN et au relais isidorien en
attendant l'irruption du merveilleux ORIENTAL des croisades. (voir Les
CYNOCEPHALES..., in Cahiers de civilisation médiévale, 24, 1981, p. 125.),
qui, même s'il n'est pas globalement *ORIGINAL, offre une grande richesse par la
variété des animaux présentés et par les rôles que le clerc leur fait jouer pour
la voie qui , aux yeux des chrétiens, conduit
guider le croyant sur
du *PECHE à la REDEMPTION.
>BIBLEET PERES DU DESERT : UN
RECOURS OBLIGE

>Fonds scripturaire

>Hagiograpie primitive

>HERITAGE ANTIQUE PAÏEN : UNE


FORTE PRESENCE

>Approche objective de la faune :


naturalistes et agronomes
Ni l'héritage le plus *IMPORTANT, ni le plus
*ENTHOUSIASMANT, mais qu'on retrouve chez les ENCYCLOPEDISTES et chez les
MORALISTES. On retient d'eux un certain nombre d'EXPLICATIONS techniques, de
DESCRIPTIONS morphologiques, de CROYANCES comme celle de la naissance
spontanée des abeilles à partir du cadavre d'un animal. Mais l'apport des
AGRONOMES latins ne se réduit pas à une simple utilisation °DESCRIPTIVE ou
°REALISTE, il peut servir d'ARGUMENT à une leçon de MORALE (ou morale
religieuse) : l'image de la CAUTERISATION salvatrice pour le bétail malade que
Salvien de Marseille emprunte à Publius Végèce, pour l'appliquer au peuple des
pécheurs (sens relig.).
>Poètes

>Registres fort prisés : fabulistes et


polygraphes

>Apport varié : philosophes et


écrivains divers

>HERITAGE PALEO-CHRETIEN

>Physiologus

>Pères et Docteurs de l'Eglise

>Ecrivains chrétiens de langue latine :


poètes et homélistes

>IRLANDEA LA PERSE OU LE
PROBLEME DES INFLUENCES (DE L')

>Monde celte

>Apport germanique

>Héritage oriental

>Folklore

>IMAGE DEPENDANTE, STEREOTYPEE


ET ANTI-NATURELLE (UNE)

>Soumission des écrivains médiévaux

>Figure figée et répétitive (Une)

>Approche non réaliste

>CERTAINE NOUVEAUTE (UNE)

>"Reconstruction" à partir de
matériaux hérités
>Création originale

BESTIAIRE MYTHIQUE
80 020 BRE Pozzuoli (A) - Bestiaire des écrivains (BESTIAIRE)
Inviter à un INSOLITE et HETEROCLITE VOYAGE dans ce
pays imaginaire où l'animal est porteur de MYSTERE autant que d'ATTACHEMENT (par
ANTHROPOMORPHISME), où les animaux domestiques, les animaux de la ferme, ceux
de la forêt, les animaux sauvages, les oiseaux, les reptiles, les poissons et autres
créatures aquatiques, les insectes, les animaux mythiques et imaginaires SE CÔTOIENT.

BIBLE
80 020 MAR Martin-Valat (P) - Symboles bibliques en littérature, Ed.
du Cerf, 2006 (BIBLE)

Les grands auteurs s'y sont ABREUVES et en particulier


pour les VALEURS véhiculées.

>Lumière

>Symboles diurnes
RALLUMER le CONTACT avec le soleil INTERIEUR des
EXCLUS. Réhabiliter par le REGARD les EXCLUS. Notre OEIL, la lampe de notre corps,
doit s'efforcer de rencontrer le leur, pour RALLUMER par ce CONTACT leur soleil
intérieur.

>Symboles nocturnes
°CONSCIENCE de sa °FINITUDE et capacité à
ARRACHER cependant un CHANT aux constellations. La supériorité de l' HOMME
sur le °COSMOS ne se limite pas à la °CONSCIENCE de sa °FINITUDE : "Il est beau,
écrit Malraux, cité par Pierre-Martin Valat, que l'animal qui sait qu'il doit °MOURIR
arrache à l'°IRONIE des °NEBULEUSES le CHANT des constellations."

>Vent et eau
Le souffle DIVIN NECESSAIRE à l'âme humaine dès
qu'elle veut s'associer à l'oeuvre CREATRICE. Seule manque la présence du
vent qui, la plupart du temps, est nécessaire à l'eau, comme le souffle divin est
NECESSAIRE à l'âme humaine dès qu'elle veut à son tour s'associer à l'oeuvre
CREATRICE. La POESIE n'est peut-être rien d'autre que cette ASSOCIATION.
>Terre

>Arbres et épiphanies végétales

>Animaux

>Maison

>Voyage

>Exil

>Temps et espace

>Fêtes et noces

>Vin

>Sang

>Pain

>Innocent

80 020 BIB Mies (Fr) - Bibleet littérature, l'homme et Dieu


mis en intrigue, Lessius : Presses universitaires
de Namur, 1999 (BIBLE)

80 020 BIB Faber (R) - Bibel und Literatur, W. Fink, 1995 (BIBLE)

80 020 BIB Millet (O) - Bible et littérature, H. Champion, 2003


(BIBLE)

BIBLIOTHEQUE

BIOGRAPHIE

BIOGRAPHIE
80 020 ENT 80 020 ENT - Entretiens sur la biographie
(BIOGRAPHIE)

>Adler (L) >Ecrire Duras

>Armel (A) >Ecrire la biographie d'un biographe

>Bident (C) >Biogroaphie comme un essai (La)


>Dadoun (R) >Qui biographie ?

>Marmande (Fr) >Debord biographié : “A propos ou


hors de propos, il n'importe...”

>Marty (E) >Envers de la biographie

Faire INTRUSION dans l'existence de l'écrivain : en


particulier saisir les CONTRADICTIONS, faire soi-même des détours, des
RETRACTATIONS se reprendre, Il y a trois types d'actes biographiques : une vie qui
passe dans la LEGENDE ; des hommes INSIGNIFIANTS qui ne doivent qu'à une
plainte d'être tirés à la lumière ;

>Mouilier Boutang (Y) >Althusser in progress, De la


biographie au biogramme

>Risset (J) >J'avais décidé d'écrire la vie du chat


Pamino

>Surya (M) >Littérature doit tout dire (La)

80 020 APP Clapier-Valladon (S) - Approche biographique : réflexions


épistémologiques sur une
méthode de recherche, Centre universitaire
méditerranéen, 1983 (BIOGRAPHIE)

80 020 CRE Dvorak (M) - Biographical Creation / Création


biographique, Association française
d'études canadiennes : Presses universitaires de
Rennes, 1997 (BIOGRAPHIE)

BIOGRAPHIQUE
80 020 FAU Faucheux (A) - Biographique, Ellipses, 2001
(BIOGRAPHIQUE)

80 020 BLA Gervasi (L) - Biographique (Le), Presses universitaires


de France, 2003 (BIOGRAPHIQUE)

BIZARRE
80 020 LIN Lingua (C) - Anges du bizarre : regard sur une
aventure esthétique de la
décadence, Nizet, 1995 (BIZARRE)
BOHEMIENNE
80 020 BOH Loubinoux (G) - Bohémienne, figure poétique de
l'errance aux XVIII et XIXe s.,
Clermont-Ferrand, Presses universitaires
Blaise Pascal, (BOHEMIENNE, XVIII-XIX)

>Filhol (E) >Bohémienne dans les dictionnaires


français (XVIIIe-XIXe siècle) :
discours, histoire et pratiques socioculturelles
(La)
Attitude AMBIVALENTE de la SOCIETE vis à vis des
femmes TSIGANES durant les XVIIIe et XIXe siècles. D'un côté, il y a la Bohémienne
RêVEE (LIBRE, SEDUCTRICE : ce que n'autorise pas le code *SOCIAL et
*MORAL imposé à la femmes), *IDEALISEE, objet des *FANTASMES masculins, un
personnage à la fois DESIRE et REDOUTE (elle est supposée transgresser
l'INTERDIT) ; certains auteurs évoquent aussi la part de BONHEUR et d'

INCONNU séduisant que renferme la vie des Bohémiens en


général.
"je parierais presque qu'ils ont des éléments de BONHEUR que je ne connais pas
(...). Cette race bizarre a pour moi le charme de l' INCONNU" (Baudelaire, Oeuvres
complètes, Paris, Seuil, "L'intégralle", 1968, p. 437)

de l'autre, la femme REELE, complètement *IGNOREE, le plus souvent *DETESTEE et


*REJETEE. Cette dichotomie caractérise durant les XVIIIe et XIXe siècles l'attitude
AMBIVALENTE de la société vis-à-vis des femmes tziganes.

>Treps (M) >Bohémiennes de la littérature, un


miroir tendu à nos fantasmes (Les)
Une société *SCLEROSEE qui projette des
*FANTASMES de d' °ALTERITE, qui trahissent ses aspiration au RENOUVEAU.
Cette position AMBIGUË reflète la *FASCINATION-*REPULSION d'une société inquiète
projetant ses DESIRS et ses ANGOISSES sur les Bohémiens, ces étrangers de
l'intérieur qui arrivent à l'improviste sans que l'on y prenne garde. On voit une
SOCIETE sclérosée ne supportant pas d'être remise en cause par des FORCES dont
elle ne maîtriserait pas les éléments projeter sur les Bohémiens des
FANTASMES de °DIFFERENCE, d' °ALTERITE, de
°SAUVAGERIE, de °LIBERTE, qui trahissent ses ASPIRATIONS au
RENOUVEAU. Si la Bohémienne participe à ces FANTASMES de transgression
SOCIALE, elle est au coeur de nos fantasmes de transgression INDIVIDUELLE.
°Diseuse de bonne °AVENTURE et °SEDUCTRICE, elle met l'individu en PRESENCE de
lui-même (SOI) ; le faisant accéder fantasmatiquement à son propre DESTIN
comme au PLAISIR, elle incite chacun à TRANSGRESSER l' *ORDRE *religieux,
*moral et *familial.

>Bouguerra (M R) >Permanence de la figures de la


bohémienne (La)

Quête de l' IDEAL (LIBERTE et PARTAGE) et fuite


devant la vie *QUOTIDIENNE. Derrière la figure de la gitane qui *ASSERVIT

l'homme et le la
conduit à la *DECHEANCE, sinon au *CRIME,

société masculine a voulu


*CACHER ses *FAIBLESSES
ainsi que les *FANTASMES que
lui inspire l'autre sexe . Devenue TZIGANE,
elle a reçu le privilège de LIRE dans le COEUR du poète et de lui PREDIRE la *FIN
de son AMOUR. Ses frères, gueux ou vagabonds, ont été les miroirs dans lesquels le
poète s'est réfléchi. Leur ERRANCE, tellement enviée par l'écrivain casanier et
sédantaire malgré lui, est devenue le symbole de la QUÊTE de l'IDEAL et de la FUITE
devant le *POIDS écrasant de la vie *QUOTIDIENNE et commune. Comme eux, il
s'estsenti un marginal en dehors du *FUTILE jeu social. Le romancier a fait un
pas supplémentaire pour donner, en un tableau idyllique, la vie communautaire des
bohémiens comme un MODELE de société LIBRE et de PARTAGE. Davantage encore,
il a porté CONDAMNATION sur l' *EGOÏSME des *POSSEDANTS et leur goût EFFRENE
du *LUCRE qui a transformé l'homme en loup pour l'homme.

>Tieder (I) >Mignon ou la tentation de l'Absolu


(Goethe : Les Année
d'apprentissage de Wilhelm Meister)

>Guermès (S) >Figures de la bohémienne dans


l'oeuvre de George Sand

>Bricault (C) >Vellini en bohémienne, une


incarnation poétique de l'errance en
littérature, dans Une Vielle maîtresse de Barbey
d'Aurévilly

>Spiquel (A) >Esméralda à Zineb, la bohémienne


de Hugo (D')

>Lavaud (M) >Bohémiennes de Théophile Gautier


(Les)

>Marchetti (M) >Bohémienne dans Octavie de Gérard


de Nerval. Thémes et structures
rhétoriques
L' IRONIE comme forme de CONSCIENCE que la
STEREOTYPIE des LIEUX communs (femme FATALE) SUGGERE. Ce que
j'entends par le mot IRONIE est dans la REPRESENTATION des EVENEMENTS, la
CONFESSION que l'on y insère, par des ALLUSIONS plus ou moins sensibles, de
l'EXAGERATION et du PARTI PRIS unilatéral, dû à l'intervention de l'IMAGINATION et
de l' EMOTION, écrit Schlegel cité par Marilia Marchetti. Tout cela a l'effet de
RETABLIR un EQUILIBRE". Dans ce passage, A. Schlegel définit l' IRONIE comme une
forme de CONSCIENCE, que la STEREOTYPIE et les LIEUX communs SUGGERENT.
L'utilisation systématique de textes précédents empêche une OBSERVATION
originale de la REALITE napolitaine et indique que la vision nervalienne de la ville de
Naples est codifiée. Cette codification ne concerne pas seulement les lieux. la ville
de Naples est en effet nommée, dès le XVIIIe siècle, "terra amoris", la ville des
passions amoureuses. La SILRENE évoque la femme FATALE. Et la bohémienne
napolitaine est bien une femme FATALE, s'il est vrai qu'Octavie est la seule oeuvre
où l'auteur fait allusion à une relation INTIME. Cette fille du PEUPLE appartient, elle
aussi, au cliché littéraire.

>Bordigoni (M) >Zingana (1545) à La Dernière


Bohémienne (1856) : place de la
bohémienne dans la société rêvée
par la littérature populaire (De la)

>Santa (A) >Mythe de la bohémienne chez Paul


Féval (Le)

>Marotin (Fr) >Bohémiens et bohémiennes chez


Erckmann- Chatrian

>Radix (E) >Figure de la bohémienne dans


l'oeuvre de Ponson du Terrail, ou l'exploitation
"rocambolesque" d'une femme
exotique (La)

>Techekalov (K) >Bohémienne dans "L'Hôtel


Lambert" d'Eugène Sue (La)

>Polosina (A) >Image des stziganes dans l'oeuvre


de Tolstoï (L')

S'écarter du *STEREOTYPE, (*ERRANCE, femme


*FATALE, *SORCIERE, *SALTIMBANQUE) mais admirer leur mode de vie marqué par l'
INDEPENDANCE. Peut-être est-ce là l' IDEAL féminin de Toltoï ?

>Saprykina (E) >Amour d'une bohémienne :


révélation (ou illusiton ?) d'une autre vie

>Rol-Tanguy (H) >Bohémienne de Dahl : de l'essai


ethnographique au récit
romantique avorté (La)

>François-Denève (C) >Métier de bohémienne (Le)

>Olivier (Br) >Jean Richepin, bohémien de coeur.


Les Chansons de Miarka
>Laplace-Claverie (H) >Bohémiennes de ballet au XIXe
siècle

>Hinnekens (Ph) >Azucena, de la bohémienne du


Trouvère de Verdi à l'Ada de La Vera Storia de
Berio

>Cussinet (M-F) >Bohémiennes et saltimbanques


dans les musées d'Auvergne

>Loubinaoux (G) >Bohémienne, figure poétique de


l'errance : aux origines du thème (La)

>Place-Verghnes (Fl) >"Vénus rustique" : sublimation de la


feme errante chez Maupassant
DONNER, en échange du °MEPRIS pour le *GADJO une
part de RÊVE. Femme sans *ATTACHES, déesse néede l'union des quatre éléments,
elle intrigue et inquiète. Femme-ANIMALE, femme-FLEUR, déesse présidant aux
choses de la NATURE et de l'AMOUR, elle séduit et charme par mille envoûtements.
"Le paradoxe du Tsigane, ce mal-aimé, c'est de donner au gadjo, en échange de son
MEPRIS, une petite part de RÊVE", écrit Bernard Leblon. Un de ces rêves, peut-être
le plubs BEAU, celui qu'on fait sous les ETOILES. La NUIT est la plus propice aux
RITES des gitans qui vouent un culte à une étoile du BERGER. Maupassant n'émet
aucun *JUGEMENT quant à l'IMMORALITE présumée de la femme errante ; il n'en
demeure pas moins qu'elle possède un tel ASCENDANT sur touts ceux qui
l'entourent qu'elle est fort capable d' ENTRAÎNER avec elle toute la
COMMUNAUTE dans un beau DESORDRE social. Discipline sociale qui sera baffouée
par les multiples PUGILATS de ses PRETENDANTS. Femme du désordre,
CREATRICE de ZIZANIE potentielle, instigratrice du COMBAT, la Vénus
rustique inocule le virus de la DESOBEISSANCE sociale à ses ouailles.

>Flory (E) >Où la bohémienne disparaît, se


réserve et se manifeste : l'archétype de la
bohémienne dans La Femme et le
Pantin de Pierre Louÿs

>Giraud (N) >Sainte Sara à Bérénice : la figure


poétique de l'Inconscient dans Le Jardin de
Bérénice

>Vincent-Munnia (N) >Bohémienne, figure poétique en


prose (chez Aloysius Bertrand, Charles
Baudelaire et les autres poètes en
prose du XIXe siècle)
L' ERRANCE devient le mode de LECTURE du poème en
prose. Le lecteur, DÉPAYSÉ, DÉROUTÉ de ses CHEMINEMENTS
poétiques habituels, perdu par la prose du poème et le bohémianisme du poète, n'a
plus qu'à ADOPTER l'errance comme mode de lecture.
>Auraix-Jonchière (P) >"La Filleule", une figures
métapoétique

>Loubinoux (G) >Postface

BOIRE ET MANGER
80 020 POP Piarotas (M) - Populaire à table, le Boire et le
Manger aux XIXet XXe s., Publications de
l'Universtité de Saint-Etienne, 2005
(MANGER et BOIRE, XIX et XX)

BONAPARTE
80 020 NAP Noirot (P) - Napoléon Bonaparte : comment il a
enivré la littérature / la littérature
enivrée Ed. In Forma : Maisonneuve & Larose, 1999
(BONAPARTE)

BONHEUR
80 020 REC Bardet (G) - Recherche du bonheur : Sénèque, "la
brièveté de la vie, la vie heureuse".
Tchékhov, "Oncle Vania". Le Clézio,
"Le Chercheur d'or" : l'épreuve littéraire,
Bréal, 2005 (BONHEUR)

R 220 041 Brindeau (S) - Poètes à la recherche du bonheur,


1975 v. Revue L'Ecole (1972 à 1980 (BONHEUR)

>Bibliographie de poètes, L'Ecole, 1973

>Thème littéraire : Les Poètes et la


métaphysique, L'Ecole, 1976 - 1977

>Thème littéraire : Le Quotidien dans


la poésie française contemporaine,
L'Ecole, 1973 - 1974

>Thème littéraire : Poètes et la


recherche du bonheur, L'Ecole, 1975 - 1976
I- ASPECTS DE LA SAGESSE DES ANCIENS

A- Poème stoïcien
RECHERCHE d'une CONCILIATION des CONTRAIRES.
L'Hymne à Zeus de Cléante (331 - 232) peut être considéré comme un des sommets
de la poésie PHILOSOPHIQUE. La pensée stoïcienne donne une réponse aux
ASPIRATIONS essentielles de la poésie : RECHERCHE d'une HARMONIE,
effort de découvrir une CONCILIATION possible des CONTRAIRES.

B- Influence d'Epicure (L')

1. Lucrèce (95 - 55)

Les °DIEUX n'interviennent pas dans le mécanisme des


ATOMES (= hommes). Ils n'entravent pas la LIBERTE de l'homme. Même la °MORT
n'est plus à redouter : les ATOMES subtils dont l'âme est constituée se
DISPERSERONT quand elle surviendra ; la °MORT ne sera rien pour nous.
(*PARADIS, *ENFER). Lucrèce est disciple d'Epicure (341 - 270) qui, ce dernier,
s'appuye sur la PHYSIQUE matérialiste de Démocrite et enseigne un système de
NATURE qui écarte la *SUPERSTITION et la crainte des dieux. En effet. Lucrèce lui-
même (98 - 55) viet à une période particulièrement TROUBLEE de l'Histoire de
Roome. Il rencontre dasns sa vie personnelle de grandes DIFFICULTES. De plus, la
*RELIGION dépeint la *VIE *FUTURE sous des aspects *TERRIFIANTS.

2. Virgile (71 - 19)

Virgile a CONFIANCE dans l' EFFORT qui conduit à


la VICTOIRE, là où Lucrèce invite à la *RESIGNATION et affirme que la PEINE et
l'EFFORT des hommes ne suffisent pas à triomphes des forces contraires de la
NATURE, à la différence de Virgile qui est ROMAIN.

3. Horace

SE CONTENTER de ce qu'on A plutôt que de ce qu'on


n'a pas.RESIGNATION. Dans les Odes, on le voit accepter avec EGALITE d'âme
la bonne ou la mauvaise °FORTUNE. RICHE ou PAUVRE, il FAUDRA bien PARTIR un
jour pour "l'éternel EXIL". En ATTENDANT, il APPRECIE les vins FINS, les parfums
DELICATS, l' EXISE rose. Plaisirs NATURELS ? Sans doute. Mais NECESSAIRES ? écrit
Serge Brindeau. L'EPICURISME d'Horace glisse vers le goût du
CONFORT.
>Thème littéraire : La Violence dans
la poésie française depuis un siècle,
L'Ecole, 1972 - 1973

>Explication de texte : Jean Pérol,


Pylônes de la ville... L'Ecole, 1973 - 1974

>Explication de texte : René Guy


Cadou : Louisfert, L'Ecole, 1975 - 1976

>Explication de texte : Jacques Garelli


: Fondation, L'Ecole, 1974 - 1975

>Explication de texte : Philippe


Jaccottet : Les Nouvelles du soir, L'Ecole, 1973 -
1974

>Explication de texte : Jean Joubert :


Ainsi je fus, dans cette nuit d'exil... L'Ecole,
1972 - 1973

>Explication de texte : Jacques Réda :


Les Vivants, L'Ecole, 1972 - 1973

>Explication de texte : André Miguel :


Mille Lèvres, L'Ecole, 1974 - 1975

>Explicationde texte : André Suarès,


A qui nul ne pense, L'Ecole, 1975 - 1976

>Philosophie : La Subjectivité, L'Ecole,


1978 - 1979

>Philosophie : Le Nihilisme, L'Ecole,


1978 - 1979

>Philosophie : Etapes d'une


philosophie du temps, L'Ecole, 1975 - 1976

>Philosophie - Dissertation : Peut-on


parler pour ne rien dire ?, L'Ecole, 1979 - 1980

>Dissertation
philosophique : Peut-on
comprendre autrui ?, L'Ecole, 1978 -
1979

>Dissertation philosophique : Peut-on


imaginer une société où il serait
interdit d'interdire ?, L'Ecole, 1976 - 1977

>Dissertation philosophique :
Expliquez et appréciez cette affirmation d'un
philosophie : "La perception
suppose la pensée", L'Ecole, 1976 - 1977

>Dissertation philosophie : L'objet de


toue connaissance est-il la connaissance
de l'objet ?, L'Ecole, 1976 - 19977

>Dissertation philosophie : Y a-t-il


quelque chose de commun entre l'art et la
morale ?, L'Ecole, 1977 - 1978

80 020 REC - Recherche du bonheur : étude des


oeuvres, du thème, plans détaillés
de dissertations, Ed. du temps, 2005,
(BONHEUR)

BOURGEOIS
BOURGEOIS
80 000 BEN Benac (H) - Guide des idées littéraires,
Hachette, 1993 (BOURGEOIS)

La Classe bourgeoise se définit par opposition aux


*NOBLES, *MILITAIRES, *PAYSANS, *OUVRIERS, au *CLERGÉ, à la *BOHÈME et se
compose de la HAUTE BOURGEOISIE, HOMMES D'AFFAIRES, INDUSTRIELS,
BANQUIERS, GROS COMMERÇANTS, HAUTS FONCTIONNAIRES, MAGISTRATS, etc, de
la PETITE BOURGEOISIE : PROFESSEURS, INSTITUTEURS, FONCTIONNAIRES,
TECHNICIENS, EMPLOYÉS, PETITS COMMERÇANTS, etc. A travers les siècles... Aux
XVIe – XVIIe s., la classe travailleuse et riche est royaliste, naïve, désireuse de
progresser socialement grâce à l'argent, pleine de bon sens, souvent cultivée, mais
avec certains défauts : vulgarité, inélégance, idées terre à terre, avarice,
despotisme, manque de finesse, manque de goût, manque de poésie. Au XVIIIe
s., la classe revendicatrice défend les vertus morales et sociales de la bourgeoisie,
mais garde ses défauts : désir de s'enrichir, désir de s'anoblir, arrivisme, ridicule
moralisateur. Aux XIXe s., la classe dirigeante est associée aux notions de
capitalisme. Elle garde ses vertus bourgeoises : le sens de la famille, le sens de la
morale, l'honnêteté, l'esprit d'entreprise, le civisme, le patriotisme, un art de vivre,
la culture. Chez certains, on rencontre : la générosité et de grandes idées : apport à
l'art, apport à la science, humanitarisme. Les Romantiques et les artistes reprochent
aux bourgeois leur : égoïsme, pudibonderie morale, conservatisme ridicule, goût de
l'argent, matérialisme, esprit et goût terre à terre, imperméabilité à l'art, solennité
prétentieuse, manque de mysticisme, goût de la laideur. On trouve les mêmes
reproches chez Flaubert, avec, en plus, celui d'être responsables des bêtises
scientistes et du travestissement des idées du XVIIIe s. Les critiques se font plus
âpres à partir du naturalisme, spécialement : les bourgeois soutiennent le
bonapartisme ; en tant que classe, ils perpétuent une féodalité économique ; ils
poussent à la guerre ; ils soutiennent hypocritement la religion. Autres critiques :
des mystiques leur reprochent : leur incrédulité foncière, leur modernisme, leur
arrivisme. Critique de Marx qui étudie la lutte des classes entre bourgeois et
*PROLÉTAIRES dans le MONDE capitaliste. Néanmoins la classe bourgeoise demeure
au XIXe s. la matière essentielle de la littérature par son importance sociale, parce
qu'elle a une “psychologie”, parce qu'elle donne naissance à la plupart des
écrivains, elle constitue le public et que tous les problèmes se posent par rapport à
elle. Au XXe s., commence le déclin de la bourgeoisie : elle se trouve en butte à la
démocratisation, à l'instabilité économique, aux guerres, aux idées révolutionnaires,
la morale bourgeoise est l'ennemi n° 1 des écrivains. Sur le plan politique et social,
on critique les bourgeois pour : leur égoïsme, leur immobilisme, leur opposition au
progrès social, leur matérialisme, leur manque de patriotisme et (leur manque) de
civisme. La conscience de classe connaît une crise

10 108465
94 060 PRI
84 650 MAU
94 415 MOE
94010 VEN
94 450 MOI
94 450 JAR
94 425 CAR
94 450 GRA
9 039 271
9 050 285
30530 RUH
94 450 VIA
94 421 JOU
70 940 FRA CLA
82 750 GOR
30 550 PIN
94 436 DOU
32 400 BOR
8 1000 48
305 1822
84 450 MOL CAI
3 043859
8096144
R 50 871

ESTHETIQUE ANTI-BOURGEOISE
80 020 OEH Oehler (D) - AntibourgeoiseÄsthetik bei
Baudelaire, Daumier und Heine
(1830-1848), Suhrkamp Verlag, 1979
(BOURGEOIS)

Ein dialektitisches AUFHEBEN und ÜBERSCHREITEN des


bürgerlichen Neuen, das schon bald alle Weltten : SURNATURALISMUS und IRONIE.

CONSERVATION et DEPASSEMENT dialectique du nouveau.

BRIEVETE
80 020 BAG Mantero (A) - Bagatelles pour l'Eternité, l'art du
bref en littérature, Presses universitaires franc-
comtoises, 2000 (BRIEVETE)

>Daude (C) >Epopée raccourcies ou De la


Brièveté d'Esope (L')

>Cazanave (C) >Comment Notre-Dame défendit la


cité de
Constantinobple : quelques aspects
de l'adaptation poétique chez Gautier
de Coinci

>Cazauran (N) >Pouvoir de la brièveté : Philoppe


d'Alcripe et se drôles de merveilles (Du)
>Mansau (A) >Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy
Casares, contes argentins ou vouvelles
cosmopolites ?

>Delf (L. van) >Modèle anatomique de la forme


brève (Le)

>Kessler (E) >Forme brève, miroir du Système. Sur


l'esthétique du Fragment (la)

>Dufief (P) >Formes brèves dans le Journal des


Goncourt

>Miguet -Olagnier (M) >Ennemi de Robert Pinget : roman en


miettes ou poèmes en prose ?

>Poirier (J) >Ecriture de soi par instantanés (L')

>Caluwé (J-M) >Titre et la glose : l'art du "breief


sermun" dans les Lais de Maire de France

>Mantero (A) >Enigmes de la brièveté : quelques


théories de l'épigramme à l'âge
baroque

>Fournier (M) >Alchimies de la concision, Gaspard


de la nuit, d'Aloysius Bertrand (Les)

>Angelo (P. d') >Rosier et la rose : Paul Claudel et la


poésie d'Extrême-Orient

>Callier (F) >Remarques sur les prologues de la


Palliata

>Yon (J-Cl) >Quand le théâtre se met en scène


les prologues d'ouverture à Paris au
XIXe siècle

>Baron (Ph) >Pièces naturalistes en un actes du


Théâtre-Libre (Quelques)

>Guibert (N) >Heures brèves ou le théâtre de six


heures du soir

BRUTALITE
80 020 BRU Mathet (M-Th) - Brutalité et représentation,
L'Harmattan, 2006 (BRUTALITE)

>Mathet (M-Th) >Avant propos : Brut, brutal, brutalité


Le SURNATUREL païen ou chrétien rend POSSIBLE la
BRUTALITE. Il permet de lever un *VOILE sur l' INSUPPORTABLE, et procure ainsi la
possibilité d' ENTREVOIR une VERITE qui ne peut se dire. Le SURNATUREL mérite la
considération de Barbey dans la mesure où, en tant que PRATIQUE et CROYANCE
humaine, il est susceptible de concerner un point de REEL. Ce SURNATUREL devient
une EXTENSION du NATUREL. Mieux : le MERVEILLEUX sert de BEQUILLE à la
REALITE. Car, qu'il appartienne au restistre PAÏEN ou CHRETIEN, c'est
paradoxalement le SURNATUREL qui rend POSSIBLE dans ce roman le jeu de la
BRUTALITE. En fournissant au REEL un VISAGE, fût-il monstrueux, il permet de lever
le voile sur son INSUPPORTABLE. Cette ECRITURE de l' INCERTITUDE n'est pas la
moindre brutalité du RECIT puisqu'elle fait VIOLENCE au LECTEUR. Elle mine, en le
redoublant, l'effet produit par le surnaturel ; car loin d'*APAISER, elle INQUIETE,
angoisse, féconde l'IMAGINATION, ne laisse pas l'esprit en *REPOS : c'est l'oeuvre
entière qui fait fonction de REVENANT.

>Lojkine (S) >Indroduction : Brutalités invisibles :


vers une théorie du récit

>Dutrait (F) >Incompréhensible brutalité ?

>Lefebvre (A-M) >Balzac et la brutalité : de


l'incompréhensible sacrifice à la
révélation brutale
Mise en scène de l' OPPOSITION entre SUJET et *OBJET,
entre HOMME et OEUVRE, entre LECTEURE et TEXTE. Balzac semble se situer à ce
carrefour précis etnre le jaillissement du génie et le SILENCE du penseur : la
brutalité n'est peut-être en fin de compte rien d'autre que cela, ce point crucial où
viennent se heurter le trop DICIBLE et l' INDICIBLE. La brutalité semble donc bien
être, au moins popu Balzac, un horizon NARRATIF, une donnée aussi
fondamentale et aussi inaccessible que sa théorie de la VOLONTE, toujours
évoquée mais jamais écrite. Balzac semble bien le type de l'écrivain de la brutalité,
l'ayant explrée sous tous ses angles, ayany peut-être même été brutalement vaincu
par elle, et cela d'auttant plus que l'on bute constamment chez lui sur le NON-
DIT, l' ELLIPSE, tout ce qui ne peut être écrit mais qu'il faut bien
SUGGERER. La brutalité serait donc bien liée au SECRET et à l'
ECRITURE.
>Wieckowski (D) >Brutalitésur un plat : mallarmé et
Les Noces d'Hérodiade

>Raynal-Zougari (M) >Plasticitédu texte brutal : "forme


corvéable à merci" de Piere
Michon et "fomres rompues" du "poème
offensant

>Zubiate (J-P) >Brutalités poétiques aux temps


modernes : entre pouvoir et
puissance
L' ECRITURE met en avant le SURCROÎT du °DISCOURS.
L' ECRITURE met en avant l' IRRECUPERABLE : et cela prend figure selon des
BEAUTE, à l'époque CLASSIQUE,
°INDIVIDUS et le moment °HISTORIQUE : c'est la
c'est le sens METAPHYSIQUE à l'époque ROMANTIQUE, c'est la MUSIQUE
au temps du SYMBOLISME, c'est l' IMAGINAIRE dans la période SURREALISTE,
c'est le corps RYTHMIQUE des tenants de la "surréflexion" - toujours ce qui est en
SURCROÎT dans le DISCOURS et qu'on s'accorde à définir comme la corporéité
inhérente à l'EXPRESSION, qui en perturbe la droite ligne.

>Soubias (P) >Kourouma, l'écriture, la brutalité


Les FONDEMENTS de la PRODUCTION du LANGAGE sans
tomber dans les *PROCEDES rhétoriques où il suffirait à l'auteur de *PUISER dans un
*RESERVOIR de PROCEDES littéraires pour en produire. L' EXPERIMENTATION garde
une dimension ALEATOIRE, un peur come dans l'écriture AUTOMATIQUE : l'auteur
CREE les CONDITIONS de la TROUVAILLE en levant un certain nombre d'
*INHIBITIONS relatives au LANGAGE, il reconnaît après coup ces "phénomènes" et
les assume comme auteur.

>Boissau (P-Y) >violencs dans la cité et poétiques de


la brutalité. Un peu de tendresse sur ce
monde de brutes (Babel, Boulgakov,
Platanov, Ellroy)

>Ruffel (L) >Brut, le reste dans les fictions


d'Antoine volodine (Le)

>Grall (C) >Aspect tragique de la brièveté : la


brutalité dans quelques nouvelles de Kleist et
de Hofmannsthal (L')

>Mathet (M-T) >Surnaturel ou brutalité :


L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly

>Blanc (A-L) >Brutalitédans l'oeuvre romanesque


de Claude Simon (La)
RESTITUER la SENSATION que procure la BRUTALITE du
*MONDE. Le NARRATEUR relève tour à tour et met en évidence l' "ARTIFICE", la
*CONCENTRATION *VISION, la *CONFUSION des formes et des
de la
corps, l' *AMBIGUÎTE des *RAPPORTS entre les personnages, la référence
*INTERSEMIOTIQUE, la brutalité de la *LUMIERE, le découpage des *CORPS, la
*DEFORMATION, le MOUVEMENT, l' ANIMALITE qui signale la structure, le
*DEBORDEMENT anormal, le VIDE menaçant... La description de ce tableau
qui semble figurer une *MORSURE , "un*RÂLE ou un CRI" est aussi
un texte qui explique et confirme le projet simonien de restituer la SENSATION que
procure la BRUTALITE du *MONDE.
>Gaillard (F) >Allégorie d'un fantasme fin de siècle
: Courbet, L'Origine du monde

EXPERIENCE du *RETOUR au règne *ANIMAL (=


*OBSCURITE) avec la découverte de la mort de Dieu. (vs *INTEGRATION à la
*COMMUNAUTE humaine). Le XIXe siècle finissant passe ainsi du RÊVE d'
*INTEGRATION dans une COMMUNAUTE humaine au cauchemar du *RETOUR dans
le règne *ANIMAL. La Modernité (autre nom de la mort de *Dieu), dont le geste
*OPACITE de
inaugural était l'oubli de l'origine et l'arrachement de l'homme à l'
l'ÊTRE, replonge-t-elle ce même homme dans une *OBSCURITE qui n'a
même plus les charmes de la patrie perdue, car la part de lui qui y revient est la
part maudite... la part inquiétante. La raison voulait en effet que l'homme ne soit
homme par que par cet ARRACHEMENT ; ce *RETOUR est donc senti comme une
menace pour son humanité et comme un danger qui risque de peser sur l'humanité.
Le XIXe siècle est un siècle tout entier pris entre le "ne plus d'identité ANCIENNES"
et le "ne pas encore d'une conscince de soi NOUVELLE". C'est un siècle qui croit
entregistrer une évidence *LUMINEUSE : Dieu est mort, et qui découvre que cette
mort ruien la combinaison entière de Dieu et de l'homme sur laquelle s'était fondée
une logique de la SUBJECTIVITE, et, par voie de conséquence, tout le projet
moderne défini comme rationnalisation du rapport de l'homme au monde. C'est un
siècle qui croit faire advenir le règne de la raison après aovir mis fin à celui de dieu,
et qui découvre que la mort e Dieu ruine l'idéal de TRANSPARENCE de cette même
RAISON. De fait, le siècle découvre avec ANGOISSE que "Dieu est mort" signifie que
l'homme fait l'expérienc d'un retour à l' *OBSCURITE ; que l'homme fait l'expérience
de la réhabilitation du non-transparent, de ce que Sloterdjk appelle "la chose
l'homme fait l'expérience de "la
inconnue et non pénétrée" ; que
raison *OBSCURE" pour opposer cette expérience à celle de
la "raison LUMINEUSE" du siècle précédent.
>Rykner (A) >Spasmes du subjectile : brutalité du
pan de Balzac à Proust (Les)

>Ortel (Ph) >Conclusion : De l'effraction à


l'émergence : esthétique de la
brutalité

BURLESQUE
80 020 BUR Guidot (B) - Burlesque et dérision dans les
épopées de l'Occident médiéval, Annales
littéraires de l'Université, Les Belles lettres, 1995
(BURLESQUE)

CADRE
80 020 MIS Bessière (J) - Mises en cadre dans la littérature et
les arts, Presses universitaires du Mirail, 1999
(CADRE, XX surtout)

CAÏN

CAMP

CAMP DE CONCENTRATION
80 020 JUR Jurgenson (L) - Expérience concentrationnaire est-
elle indicible ?, Ed. du Rocher, 2003 (CAMP DE
CONCENTRATION)

80 020 PAR Parrau (A) - Ecrire les camps, Belin, 1995 (CAMP DE
CONCENTRATION et DE TRAVAIL, XX)

CAMP D'EXTERMINATION ET DE TRAVAIL


80 020 DRE Dresden (S) - Extermination et littérature, Récits
de la Shoah, Nathan, 1997 (EXTERMINATION, XX)

80 020 PIP Pipet (L) - Notion


d’indicible dans la littérature
des camps de la mort, L'Harmattan,
2000 (CAMPS D'EXTERMINATION)

CANADA
(v. bu) - Aspects of Canadian identity
(CANADA)

CAP DE BONNE ESPERANCE


80 020 FAU Fauvelle-Aymar (F) - Inventiondu Hottentot, histoire du
regard occidental sur les Kohorsan,
Publications de la Sorbonne, 2002 (XV-
XIX) (lHottentot = habitant du Cap de Bonne
Espérance, pointe sud, extrémité Sud
de l'Afrique, XVIIIe s) (CAP DE BONNE
ESPERANCE, XVIII)

CARAÏBES
80 020 MONLerat (C) - Monde caraïbe, échanges
transatlantiques et horizons post-
coloniaux, Maison des Sciences de
l'Homme d'Aquitaine, 2003 (CARAÏBES)

CARNAVAL
80 020 JEU Buschinger (D) - Jeux de carnaval et Fastnachspiele,
Reineke-Verl, 1994 (CARNAVAL)

CATHOLICISME
80 020 ROMBarthes (Cl) - Romanciers et le catholicisme, Ed. de
Paris, 2004 (CATHOLICISME)

CAUCHEMAR
80 020 BRI Bridier (S) - Cauchemar, étude d'une figure
mythique, Presses de l'Université de Paris-
Sorbonne, 2002 (CAUCHEMAR)

CENSURE
80 020 CEN Domenech (J) - Censure, autocensure et art
d'écrire : de l'Antiquité à nos jours, Ed.
Complexes, 2005 (CENSURE)

80 020 CEN Gramont (J. de) - Censure et interdits, Presses


universitaires de Rennes, 1997 (CENSURE)

CEREMONIAL
94 460 GIE Giesey (R-E) - Cérémonial et puissance souveraine,
France, XVe-XVIIe siècles, Armand
Colin, 1987 (CEREMONIAL)

Les FUNERAILLES des rois étaient une MISE EN SCENE


de la SOUVERAINETE qui était une manière de signifier son caractère PERPETUEL.
Dans les funérailles des