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3|L’ HISTOIRE DE LAE ONAN ON aad, SICAL LL LrEs CONQUISTADORS PE SWe le rs ee cue) OsPREY PUBLISHING Diroctur dela publication: ‘an Mai Mariner Coordination edtorile: ‘an Ran Azole, Jesn-rangis Bosna Angel de la Cuz Supervision ot adaptation de aversion francaise: ax Manin cto ax Mandi, Garo Uleyan Correction: Maie-Laue Bates, Covi suent Bargin Coordination de production Polen Dias Conception et maquete Benge tins, Dat Photocomposition Few Imprimé par: Geics Autor 6 pulp in beat tos EU 209 ede ne Poe Ett Th Gonqustadors oar Terence Wise (© 190 Osprey Pubishing i Husain: p.§Angis Mie A M8) Corsi historique: Philp Hythomthwaite © 208, Osprey Pisin Lit, os cos réservés pur es tees tes isto ISBN: pour tee complete: 2 88240.2919 Inger en Espamre Demandr ava de uma does sun vos exer Cte (ls Crear nha we nar chee mde archon de jour, Ser anu fe metre sa ut nas fac po as tation, Litck frien mmo sr diploid mis ge di ch de pation d deer nie colin. POUR TOUT RENSLGNEMENT Imation Pot Atos: Foor Foc 28820535 Nureo ign 15 €TT0 mit) Four aes eta Suis :10 90582757473 Iniomtors iu :encusvanert een au mata dour es ‘ares de esse 0561 727517 ‘om ots sot, Lecamer det ove tro pr sau abit de este de pm eevee ane, an ps snd oat ‘es onnoge cin, conte cu quireofuie, geen, Saree ‘acunmunquie pigment das se ena, ne ware ae, trite soi cust Vawamaten, replat usin sisi ‘ae singe gl spr ou nnn 8 verre gad moyen sans Faust ois est eee a cei lasacura des camps ecole, ler ne oe patna pions kone denis asic epi den lescroeatsehius ov cannes rin aie Ou quien ts comport fits pr ot genet sae ranplls x Paves, ds sith ‘rt sisi Ces Sener pert sosbemen deen i ep ‘tls pumaomel es cs ds nance ennent ult, naw PLAN DE LCEUVRE Chaquarumerode [Histoire de Ta Cavaleriestcampose de “Une igure de eaalirreprésentant les plus aes uns de evalere de ‘Histoire ‘© Unfascle lust conse a iguie. i Vente/Diffusion Enrance: EnBelgque: MP AM Zid Oveares Sstdce late 1, uedela Pete le 28070 Sai Oso Fai ‘O70 Bacles ‘Teh: 04 78 82 1414 Tel: (02) 525 14 11 Fax 0474.94.41 91 Fax: (02) 520.12 28 DVSTR-MEDIAS EnSuisse: {this sense de arin Nall esse Pret 28 ave Vet 318d ax 1227 Cage Tawa (oem nt Fax: 05 61 72 76 28 Fax: (022) 308 04 29 Vente au numéro : ‘ps oat, es sumérs de ta oolston parent Ge commands urs enor sence cane a Tol 08286206 35 Namo fig 015 € TTC a inate (Mere résere a France mitrpoltaine dans int des stacks sprites) ‘B Abonnements / Vente par correspondance: 53 vouspéfrer reowo wos exemple cher vous, ous aver fa possi ‘ois abontr Yous power sit nous tlghoner sit ous Serie & essen ‘ie cdessaus France, Belgique et Suisse DelPrado éiteurs Senite Aboanements Bria 31012 Tolouse Cedex 8 Pour la France 082660 35 — Numéro digo (015 €TTC a minute) Fx 08 2 620528 — Nuno indigo [0.15 €TT a minute). 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Les conquistadors entreprennent de petites expédi- tions dans les profondeurs des terres, endurant de grandes, Eprewves et risquant leurs vies et leurs fortunes sans aide aucune de la couronne d Espagne. Ceux qui parviennent & survivre aux combats les opposant aux Amérindiens, aux maladies, 2 la faim et & la soif sont souvent expulsés par des agents de la couronne espagnol, envoyés pour proté- ger les intéréts du roi dans les nouveaux terrtoires. Les, guerres d'italie, qui opposent, de 1495 8 1559, en Europe, les royaumes de France et d'Espagne, cofitent 18s cher, et le trésor espagnol doit étre ponctionné pour permettre au monarque de poursuivre sa politique expansionniste, Au début du xv siécle, 'or est devenu de plus en plus rare en. Europe. Lattrait de ce métal précieux provoque lintérét du monarque espagnol pour le Nouveau Monde, ce qui ex- plique le controle extrémement étroit qu'il exerce par 'in- termédiaite d'offciers zélés issus de la cour. On estime que Cortés extorqua au souverain aztéque Montezuma I'équivalent de six millions de dollars actuels en or, et que Pizarre s'ernpara d'une somme équivalente en Gliminant le souverain inca Atehualpa, sans compter des tonnes d'argent. A ces richesses doit étre ajoutée la valeur immense des bijoux aztéques, des émeraudes de Bogoté et des perles du Venezuela, sans oublier les peaux de cas- tor du Nouveau-Mexique, le bois précieux de Guyane et 'n- digo, la vanille et le cacao des ‘les. Aucun autre monarque européen ne dispose de telles richesses dans ses coffres ; elles seront a 'origine du bien nomme siécle d'or espagnol le xa® sicle, qui marqua l'apogée de la grandeur écono- rmique et poitique de I'Espagne. Les CONQUISTADOR: es soldats espagnols qui se rendent dans les Indes oc- LO eestor omer aees animés par une confiance sans égale. Méme lorsqu'ls font, face & des miliers d'Indiens, ils n’hésitent pas & fondre sur eux, leur cavalerie chargeant avec arrogance au milieu de ennemi Lorsque l'on se penche sur le nombre de soldats es- agnols qui participérent & la conauéte, on prend la me- sure de leur confiance. Cortés plonge au coeur de empire aztéque et bat des atmées de plus de 40 000 hommes, avec, en tout et pour tout, 400 fantassins, 15 cavalier, 10 canons et 4 piéces légeres. Lorsqu'il met le siége de- vant Tenochtitlan, en 1521, il dispose de 850 fantassins, 86 cavaliers et 15 canons. Georg Hohermuth de Spire Uorge de Espira en espagnol) conquiert le Venezuela avec. 509 hommes en 1535 et lorsque Pizerre envahit pour la premigre fois le Pérou, il ne dispose que de 106 soldats et, 62 cavaliers. Anmet espagnol, vers 1500. Entiérement beni, ce casque est typique des cavalier lords espagnols de la période. (Collection Wallace, Londres) Ce ne sont ni les arquebusiers ni les arbalétriers qui battent les Indiens, mais utiisation combinée de I'infante- rie, de Vartilerie et surtout de la cavalerie. Les Indiens Amérique n'ont jamais vu de chevaux. Un écit aztéque de le conquéte (La Lance briséel, nous rappelle ce que cette apparition powvait avoir alors de sumaturelle « Les bétes [chevauxl s‘avancérent, en portant les sol- dats sur leur dos. Les soldats portaient une armure en co- ton. lls portaient des boucliers en cuir et une lance en fer 8 la main, mais leurs épées étaient suspendues au cou des bétes. Ces animaux [...] sont omés de nombreuses son- railles. Lorsqu'ils galopent, elles font un grand bruit, son- nent et résonnent. Ces bétes grognent et mugissent. Elles transpirent beaucoup et la sueur qui s'éooule forme des, ruisseaux sur leurs flanes. Lécume qui sort de leur bouche tombe en gouttes sur le sol Elles font un grand bruit quand elles galopent ; un grand vvacarme, comme si des pierres pleuvaient sur la terre. Le sol est retourné et écorché partout od elles posent leurs s2- bots. II souvre sous leurs pas. » La domination du cavalier lourd en armure a été concurrenoée par 'apparition des formations mixtes de pi- quiers et d'arquebusiers, néanmoins cette cavalerie est encore employée avec succés en Europe jusqu’au milieu du st siécle et va continuer & faire des prodiges aux Amérique. ‘Au combat, le cavalier dispose de certains aventages face au fantassin : il peut frapper de haut en bas avec vi- ‘Selle datant de 1539. Le sige est nour et recouvet de cure d'une ange en sie. Les deus ‘oussinetsrembourésseroent& soutenir des cses di ‘avaien Le dessous de la elle et remboureé de pail, _lissée dans une enveloppe en tissu. (Colleton Wallace, Londres) alee gueur et utiliser son cheval comme une arme pour ren verser ses adversaires. Juché sur son cheval, il est moins ‘vulnérable aux coups ; il peut combattre plus longtemps et manceuvrer plus rapidement qu'un fantassin, qui na que ses jambes pour se déplacer. A de nombreuses re- prises, de petits groupes de cavaliers espagnols se jet- tent dans la mélée ou battent la campagne pour attaquer les Indiens par surprise, Ces derniers ne peuvent préve- nir de telles attaques, car méme sils déploient un écran de guetteurs en avant de leurs troupes, les cavaliers es- pagnols ont le temps de fondre sur eux avant que leurs éclaireurs ne les aient rejoints pour donner I'alarme Dans La Lance brisée, on trouve une description de ces, cavaliers « ILy avait environ quinze de ces hommes, certains avec des vestes bleues, d'autres rouges, d'autres vertes ou noires, et d'autres avec des vestes d'une couleur de terre, 118s laides... certains étaient sans vestes. Sur leur téte, ils, portaient des bonnets ou des foulards d'un bel écarlate et certains portaient des chapeaux ronds, comme des co- males (plat de cuisson des tortilas), en guise, sans doute, de parasol. Leur peau est pale, bien plus que la notre. lis, ont de longues barbes et leurs cheveux sfarétent a leurs, oreilles. » La made européenne est alors aux pourpoints en cuir ou en tissu, épaulettes rembourrées et manches bouf- fantes & taillades, aux culottes bouffantes arivant au ge- nou, glissées dans des bottes mauresques en cuir, ou aux jambiéres, dont le sommet est retourné en ourlet, saut au combat. Les tissus sont colorés, le rouge étant particulié s de plumel e rembourrage du pourpoint et des hauts-de-chausses les i rement populaire, et les chapeaux sont o} mais pert tne anmure de tr (an lors de leurs premiers combai dors arborent des 0 en Amérique, les conai es envohisis espanol impresionnent es Indien en tian a canon een glopant avec les ceva sur a plage (Pein espaguole di xv si) protections pour les bras et gantelets, ainsi que cuissards, (Sarrétant aux genoux). Ces atmures étaient certainement resplendissantes, car leur fabrication coincide avec |'age d'or de 'armurerie en Espagne. Les Espagnols sont grandement influencés par les Maures. Ils ont développé un type de cavalier Iéger en a= mure, destiné & contrer les piquiers et les arquebusiers. Ces caveliers légers, appelés jinetes, montent de petits chevaux plus repides que ceux des chevaliets, et selon leur propre style, @ la jineta, exé sur la manoeuvre, Au lieu de monter jambes tendues, comme les chevaliers qui doivent supporter le choc de la charge avec une lance, les jinetes utiisent des étriers courts et montent jambes repliées, un peu a la manigre des jockeys actuels. lls utilisent une selle maure et une seule bride, avec un puissant mors mau- resque, qui permet de faire pivoter le cheval d'une simple, pression sur le cou et non pas en tirant sur le mors. La plupart des cavaliers en Amérique sont de ce type. lis portent une armure allégée, généralement constituée d'un casque morion, d'un hausse-col et d'une cuiresse, de cuissards, de protections de bras et de gantelets. Certaines armures, moins coditeuses, ne sont constituées que dun casque, d'un gorgerin, d'une cuirasse, de cubitiéres et de protections pour le dos des mains. Il arrive que la maille soit substitude aux plaques pour protéger les bras, certains ca- valiers légers ne portant qu'un morion, une cotte de mailles et des gantolets. Une armure complate pése entre 27 et 32 kg, mais rest pas encombrante car son poids est réparti sur tout le corps. Les pluies tropicales roullent rapidement de telles atmures, pourtant recowvertes d'une peinture noire pour éviter la corrosion, tandis que le soleil rend insupportable le port prolongé de cuirasses et i ne feut pas longtemps pour ue les conquistadors adoptent les armures locales, en tissu rembourré de coton sur une épaisseur de trois doigts. Cette armure est parfois dite « cousue », et elle devait Vetre, de maniére & maintenir le rembourtage en place. Trempées dans de la saumure pour les renforcer, ces Cortés ented Tenacian, vestes pewent parfeiterent arréter une fléche indienne ou un coup d’épée. A la fin d'une bataille, un capitaine espa-

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