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OspREY PUBLISHING IS ORSae CAVALERIE: MM Directeur dela publication: han Mera Martinez Coordination éitrile: Jan Rann Aza, Jean renos Bueno Assistant tion: Traduction: Max Mandi, Garo Uibayan Correction: ‘Marie Lure Bovtaas, Dari Larent Bangin ‘Coordination de production: Rolando Dias Conception et maquote: Bron Eons, iat Photocompasition: Fou prime par: ehoas Autre © pour a prtsenta tion OePrado ites, EURL, 208 4, ome - 7508 Pais Tet px Pilg Heythomthwaite © 2008 Osprey Pubising ‘svat: pp, 4 58, Gary Enbleton Conse histonque: Philip Hathomthnaite © 2008, Oro Pablshing inte ts dros rsanés pours ees ots astations ISBN: pour four emplite 28948701 Inging ex Espa Daa 8 ote machan de ai deus ane vos eee ete ola fn aha ae une care mine mare oe joa 05 saan as mnt et nus aia resid di bun, Unstrk rcis runs sa disponible you ne tee sis caged a et de pase cornu de a coletion QUA TOUT ANSEIGNENENT omaters Peat Ais Pura rae (7582.05 35 — Nur ga 15€TT ite) eur la Blue tl Suse 00 3)056275 773 ‘lomatere ifs: exdusvenen en ao martes deounaut gst ‘aes do see -0561 727617 Tut das sees, came cat ae et opal qu bl dos le de psn eV ses anes, ns snd corespandes ps es connoges emis, cnt cau epost pape, date ‘alsomuniquio piqumart dns uaa en pare, me ele, “cu cei, bs tawexmson,rpetatin cud atstiue freer upto conmurig avers gra uel mye, sane Fagen ele eeu ue a at oii aoc es opis de olen, Tero een apd, err de nunén as ql pide vies Tes eonsneseigies camer vet 8 ep: Ot en es agers aot ps hangers secrets par acs, uals i seni, Cs tenes pret eer senior de cee ep0- tt sipan pore a ass creansances mre Ces (PLAN DE LCEUVRE ‘Chaque nod istoire dela Cavalrie est compost 2 ‘Ue igre de oval representantes pus grandes units de caval de This ‘Un fascial lus coma a fee. 1 Vente/Diffusion Enfrance: EnBelgique: MP ae Zi, de Chesnes, 8 bi dela Node 1, ve dala Petit le £8070 Sait enti Flier ‘070 Bnweles Tel 044m 1414 To, 02)525 141 Fax 047494 181 ax: (2) 5001229 DISTRLMEDIAS En Suisse: 11 bi, neue de Laren Nail Pesse P7621 5B, ene Viet 31095 Tosose Cade 1 122 Carone Te, :0561 727617 Ta, 20) 08044 fax: (561 727628 Fe: (02215080423 Vente au numéro : ‘res peru, les nurs de ct colecin pave fre conmandés cues enor sence lett au Te, 208288205 5 — Nuno Ifgo [0.15 € TC amit] [ent résenée a la Frone mérpaaine das inte des stocks disponibles, @ Abonnements / Vente par correspondance : is plex rev ws exemplnes che vous, ous aera possi de ‘us abome Vous paurer sit ous wéphoner sit ros ea atresse ind ule cdessous France, Belgique et Suisse DelPrado éditeurs Service Abonnrents eri ‘31012 Toulouse Cedex 8 Pour la Fra Td 0826 6205 35~ Numéro do 0,15 € TC aint) Fx 08 2 6205 16 —Nunéea nig (0,15 € TC la mit] la Bolgque eta Suisse: e033} 0562757478 ex -(0023]0561 477506 Un stock fancinsnuméts sera dsprile por une due Ge six mais @ capt da dated ceria om. la gun cit est pas un out Ne arin ps 8 n enfant emis deldans Léitour se réserve le doit interrompre la collection en cas de mvente, LA CAVALERIE FRANCAISE LORS DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE La FIN D’UNE EPOQUE a cavalerie a toujours été présente en nombre dans 'armée frangaise, particuliérement au xx* siécle, Les régiments de cavalerie qui on été l'une des pierres angulaires de I'armée de Napoléon |* continuent de jouer un rdle de premier plan jusqu’a la fin du siécle. Ceci se refldte dans les effectifs de la cavalerie francaise au dé- but de la Grande Guerre, soit 79 régiments métropolitains (sans compter les coloniaux), formant, en godt 1914, pas moins de 316 escadrons réguiiers ot 229 de réserve. La ca valerie frangaise est toujours organisée selon le modéle fixé par Nepoléon un sidcle plus tét, avec des régiments lourds et légers et d'autres a mi-chemin entre les deux. Au début de la Premigre Guerre mondiale, la cavalerie est structurée comme suit : les régiments sont organisés en divisions de cavalerie, constituées de trois brigades de valerie et d'unités de soutien. Chaque brigade est com- pose de deux régiments, avec & chaque fois un étatmajor et quatre escadrons. Chaque division posséde six mi- tralleuses (leur nombre augmentera en 1915} et est ap- puyée par une brigade dartillerie, avec deux batteries & che val de quatre piéces, une colonne de train divisionnaire (comprenant les véhicules de transport et leur personnel), des détachements du génie et de chasseurs @ pied, ces deux demiers & bicyclette, et un détachement d'ambu- lances de campagne, ‘Au début de la guerre, dix divisions de cavalerie numé- rotées sont intégrées aux armées frangaises et @ la ré- serve. Le corps de réserve de cavalerie comprend les 3° et 5° divisions de cavalerie, les 6° et 8° font partie de la I armée, les 2° et 10° de la II* armée, la 7* division de la lil armée, la 9° de la IV? armée et la 4° de la V° armée. Chaque corps d'armée (essentiellement constitué de divi- sions d'infanterie} dispose d'un régiment de cavalerie ef fectuant les missions de reconnaissance, de liaison et d’es- corte adeptées aux troupes montées, un escadron de cavalerie étant par ailleurs rattaché a chaque division. Les douze régiments de cuirassiers (numérotés de 18 chaque ame disposant de sa numérotation propre) Dees cians fray tnaversent Paris pour se rendre au front en 1914. Une jeune femme leur tend des paguet de cigaetes Les troupes portent ews caguesrecouverts dane hhousce en tu, encore tus dune unique blue, d'un pantalon gaance et dane cures PH jon en 1914, portant la terme de service relativement simple des offices gintnac & ete période, Son grade est indiqué po des Ailes sur sa manche et sur son Rip Les offers généaus des divisions de cavalerieporsion prfis le casque, De nombre géndraceprfraient porter le manteau dela ‘avalerie da capote riglementaire Is plazaient alos ls tiles de leur _grde sur le col plate que sur les manches constituent la cavalerie lourde. Comme il est habituel, ces regiments ne sont pas déployés en soutien des corps din- fanterio, qui est le rdle de la cavalerie Iégére, mais dans les divisions de cavalerie (au sein des 1", 3°, 4°, 6%, 7° et 9°), formant des brigades & deux régiments Parfois désignés sous le terme de cavalerie « moyenne », les dragons forment le corps monté le plus important avec trente-deux régiments. lis servent égale- ment au sein des divisions de cavalerie en brigades de deux régiments chacun La cavalerie légere est composée des chasseurs & che- val et des hussards. Les premiers sont les plus nombreux avec vingt et un régiments, les seconds n’en ayant que qua- torze. Les régiments lEgers servent autant comme « cava letie de corps », un réle pour lequel is sont tres adapts, quau sein des divisions de cavalerie. Les divisions de ca- valerie ne sont pas constituées exclusivement d’un méme type de cavalerie : les divisions lourdes sont composées de deux brigades de dragons et d'une de cuirassiers (respecti- vement, quatte et deux régiments) ; les divisions rrixtes » comprennent des cuirassiers, des dragons et des brigades légeres ; les divisions légéres ont deux bri- gades de dragons et une de cavalier legers, Apres la querre de 1870-1871, le principe de service mi- litaire universel est introduit au sein de l'armée francaise Finalisé en 1905, lorsque les deriéres exemptions sont an- nulées, il prévoit que tous les hommes aptes de 20 & 45 ans effectuent un service militaire de deux ennées sous les drapeaux, ceux de la réserve un service de onze ans et les autres sont affectés & l'ermée teritoriale, En 1913, le systéme est amendé afin de faire passer la durée du service & trois ans. Lengagement volontaire est autorisé et ceux dont le service est arrivé & terme pewvent, se rengager pour quinze années. Ils regoivent alors un pé- cule, une meilleure solde et une pension, un systéme qui produit des cadres expérimentés ; presque tous les sous- officiers sont des rengagés. Lors de la mobilisation, les réservistes sont rappelés sous les drapeaux. Ils forrent des escadrons de réserve aux régiments déja existants plutot que des unités & part entidre. Il est alors habituel que les régiments légers ser: vant au sein des corps d'infanterie aient leurs 5° et 6° es cadrons formés de réservistes, déployés au visions. En aot 1914, le principal corps de la I'* armée, le IIe, compte dans ses rangs le 11° chas rs a cheval, qui sert de cavalerie du corps, ses 5° et 6* escadrons rvant respactivement au sein des 14° et 41° divisions diinfanterie Malgré les campagnes coloniales, I'armée frangaise n’a pas profité de son expérience pour faire évoluer ses équi- pements. Aussi, au début de la Premiere Guerre mondiale les soldats jrangais arborentils l'uniforme le plus daté de toutes les grandes puissances européennes. Leur fourni ment comme leur habillement ressemblent sur beaucoup de 1870, quarante-quatre ans de points & ceux de la quer plus to Ceci est particuligrement vrai pour les régiments de cuirassiers qui, en 1914, portent une tunique droite biew foncé, aveo des pattes de parement et un col rouge. Pour les officiers, elle est noire, Leur pantalon est garance, un rouge tr8s sombre porté tant par la cavalerie que par Ii fanteria, Bien que tres peu pratiques, en usage dans V'armée depuis 1829 et considérés comme s pantalons rouges sont | Cniformes frau en qliste, 27 bation chassurs A pied. Des groupes de lists tient attaché ae sions de caer (2) Caporal du 23 sigiment de chasse & cheval, Les conscription, (3) D de 16° régiment. porte le casque de 1874, commun aux gons,avec fa housse dd casque introduite en 1901 Uh vias ans avant poses, Rares sont Is diposiions prises pour adap es éguipement le guerre moderne, comme la house pour le aque ete recuonement de laevis de véritables symboles nationaux, ce qui explique que les tentatives pour les faire disparaftre aient échoués. Les cui- rassiers se distinguent par leurs pattes de col bleu foneé portant le numéro du régiment, un galon noir sur leur pan- telon et des épaulettes rouges (en argent pour les officiers, allant de pair avec leurs boutons en fer blanc). Mais leur ca- ractéristique principale, outre le casque, est naturellement la cuirasse — plestron et dossigre —, dotée de pattes d'épaules en laiton et d'une doublure en tissu rouge. Le casque est d'une forme assez similar & celui introduit par Napoléon If plus d'un siécle auparavant, mais avec un ci mier nettement plus bas. Sa bombe en acier, avec des gat- ritures en liton (dont la plaque frontale, frappée d'une gre- nade], est surmontée d'une crinire noire et d'une aigrette sur le masque du cimier. A gauche, un tube permet d'ajou- ter un plumet, qui n'est pas porté en campagne. Les dragons portent un uniforme similaire & celui des cuitassiers, sans la cuirasse ; une tunique bleu foncé (noi pour les officers), avec un col et des pattes de parement blancs, des pattes de col bleu foncé portant le numéro du régiment, une patte d'épaule tréfiée blanche et un panta- lon rouge & gelon bleu ciel. Le casque des dragons est si mmileire & celui des cuirassiers, avec une bombe en acier surmontée d'un cimier et d'une ctiniére noire et ornée de gatnitures en laiton, dont la plaque frontale frappée d'une grenade La cavalerie légere a un uniforme tres différent. Les chasseurs & cheval portent un pantalon rouge a galons bleu ciel et une tunique droite bleu ciel, dotée d'un col rouge freppé du numéro du régiment, de pattes de parement rouges, d’épaulettes blanches tréfiées et de boutons en rmétal blanc. lls sont coiffés d'un petit shako en tissu bleu clair avec une couronne en cuir noir et une jugulaire & écailles de laiton. La visiére en cuir noir a une bordure en laiton et une bande supérieure noire. Le devant du shako est omné d'une cocarde tricolore, d'un insigne de cor de chasse en laiton ('embléme traditionnel des troupes Ié- géres} et d'un pompon, dont la couleur varie en fonction des escadrons, On avait pensé un temps équiper les chas- seurs d'un casque similaie & celui porté par les dragons bombe en acier & cimier et gamnitures en laiton, criniére noire et plaque frontale en forme de rayons de soleil por- tant en leur centre un cor en fer blanc. Seule une partie des régiments le regoit avant la guerre, et il est bient6t remplacé par un casque Adrian. En petite tenue, les chas: seurs portent un képi souple du modéle de linfanterie, en tissu rouge avec une bande bleu ciel supportant le numéro du régiment. Les hussards ont un uniforme similaire & celui des chasseurs & cheval, mais leur tunique bleu ciel a épaulettes tréliées est pourvue de pattes de parement et de col bleu ciol (le numéro étant inscrit en rouge sur la patte de col Leur pantalon garance est galonné de bleu ciel. lis sont coiffés d’un shako similaire 8 celui des chasseurs, avec un galon blanc au sommet et, sur le front, une double tresse blanche horizontale 2 la hongroise. Ils portent également le képi en petite tenue. Un nombre réduit de casques a été distribué avant la guerre : similaire & celui des chasseurs, sauf que le cor de chasse ornant le centre de la plaque en rayons de soleil a été remplacé par une étoile & cing branches en fer blanc. Les bufleteries sont en cuir naturel, d'un marron léger. Celle des officiers se distinguent par des anneaux sur les arements, dont le nombre refléte le grade. La méme dé- coration orne leur képi et leur shako, ce dernier ayant en plus une soutache. Pour les officiers et sous-offciers, la couleur du numéro régimenteire présent sur le col de la tu- nique et sur le képi est fonction de la couleur des boutons. Il convient de ne pas oublie les régiments « afticins » Les six regiments de « chasseurs dAfrique » (composés ropéens] portent un képi rouge &lseré bleu ciel et un uniforme de chasseurs, avec un co et des pattes de parement jeunes les spahis ont une veste rouge du modéle des zouaves, un pantalon bleu et un turban, leurs officers, européens, portant Une veste rouge avec un pantalon et un képi bleu cie! Le sabre, 'arme tradtionnelle de la cavalera, est poré au début de la Grande Guerre, mais il est bient6t abendonné tant, les possibiltés de utliser sont fables. Les sabres de la cava- lerie légére sont toujours inspirés du modele 1822, avec une lame légérement incurvée et une garde & trois ban Les régimer avec une lar es en laiton, ts lourds sont équipés d'un modéle 1854 modifié, doite et une garde a trois barres en laiton, Un dragon fangs dans rowel tone ble hor 1916. Remarquee la te dela sl Dessin de Maurice Malt (akg mages Colleton Jean-Pierre Verney) 8] Le Af chasseurs& cheval emibargue dans wn tain fin 1914 ow début 1915 Les cavaliers portent leur tunique Bleu cel ddistintves camasies et des pantalonsrougesgalonnés de Ble cla Un homme s'est cif ‘Pun easque & pointe allemand pris comme trophée. Norez la mention sur fe wagon, qui indgnat ant de soldat, indiquant qu'il pewt accel de 36 & 40 hommes ou 8 chen! (PH) Larme & feu principale est la carabine modéle 1890, dont il existe des variantes, d'une taille alant de 94,5 cm & 95 om. C'est une carabine & culasse mobile, utilisant des chargeurs de trois cartouches (cing en 1915-1916). Les off. ciers, sous-officiers, trompettes et servants des mi- trailleuses n’en sont pas armés, mais sont équipés d'un sabre et d'un revolver modéle 1892. Le sabre est trans- porté sur la gauche de la selle, la carabine, canon pointant vers le bas, sur la droite, dans un étui en cui. En 1893, on décide de réintroduire la lance au sein de la cavalerie, sans recréer de régiments de lanciers. Elle est distribuée aux dragons etil est prévu d’en doter également la cavalerie légére, mais, au déclenchement des hostiltés, seuls quelques régiments de chasseurs @ cheval en sont munis. Trois modeles de lance sont utilisés : le modale 1823, avec une pointe triangulaire et une hampe en if, le modéle 1893, avec une pointe quadrangulaire et une hampe en bambou, surtout utilisé & l'entrainement, et le modéle 1913, le plus courant, avec une pointe triangulaire et une hampe métallique. Les pennons ne sont pas utlisés en campagne. Comme les hommes des unités de soutien, les officiers, sous-officiers, trompettes et mitailleurs ne portent pas la lance, Le développement des opérations de la Grande Guerre rne donne que peu d'opportunités & la cavalerie de jouer son rdle traditionnel, ce qui entraine certains changements. La cavalerie est adaptée & une guerre de mouvement, comme elle se déroule durant les premi@res semaines de le guerre ainsi que lors des demigres opérations, en 1918. Capitaine ds 5 régiment de uiasiers& pied en 1916. Le rowel tifrme des cura pied resemble del des euirasies montés, mais a cuits est abandonné et a capoe de la caver et mode our failiter la marche. Les utes sot pres remplaces par des bands mallets, Bien que servant dans les tranches, cet office conser son casque, san act, pot es pres de col des vinasins (ame soutche aun srt rjoute en 1917-1918). Remarques son masque a gaz M2. Mais le reste du temps, I'établissement de lignes de defense statiques et de tranchées voue la cavalerie& Iin- utiité, Des unités de cavalerie existent toujours, pour les tches descortes et de patroulles névessaires derrére les lignes, ainsi qu’en réserve afin d'exploiter les éventuelles percées effectuées par l'infanterie et Iartillerie de premire ligne sur les tranchées ennemies. Les effectifs de la cave- lerie fondent ; on compte, au début de le guerre, 106 000 cavaliers, qui seront réduits & 33 500 début 1918. Les operations de la Grande Guerre ne donne que peu d'opportunités a la cavalerie de jouer son rOle traditionnel, ce qui entraine certains changements. La cavalerie est adaptée & une guerre de mouvement, comme cela a été le cas durant les premiéres semaines du confit et lors des derniéres opérations, en 1918, Entre ces deux périodes, la guerre de tranchées qui s'est établie voue la cavalerie a I'inaction. Des unités de ca- valerie subsistent néanmoins, pour effectuer les taches descorte et de patrouille nécesssires derriére les lignes, ainsi qu'en réserve afin d'exploiter les éventuelles percées de I'infanterie et de l'artillerie de premiére ligne sur les tranchées enneries. Des changements ont lieu au début de la guerre, dont la formation d'unités démontées au sein des brigades de ‘cavalerie ; calles formées a partir des régiments de cuiras- siers sont dites « cuirassiers 8 pied ». A partir de 1916, le moitié des régiments de cuirassiers montés (48, 5, 8°, 9 ‘MN? et 128) sont convertis en unités d'infanterie. Lorganise- ‘ion des divisions de cavalerie est également modifiée: les ‘ois brigades & deux régiments sont conservées, mais un régiment démonté est ajouté, ainsi qu'un suoplément dar- tillerie. LLuniforme de la cavalerie change lui aussi. Plusieurs experiences sont entreprises pour concevoir une tenue plus adaptée au service, dont un uniforme bleu gris en 1902, un uniforme gris 'année suivante et, surtout, la o6- lebre tenue kakie en 1911, d'une teinte gris vert. Aucun dentre eux n'est finalement adopté, mais celui porté au début de la guerre est rapidement modifié. Trop visibles, les casques métalliques de la cavalerie sont trés vite recouverts de tissu kaki ou bleu et les képis rouges d'un tissu bleu. Les pantalons prennent des couleurs moins voyantes que le rouge, dont le brun pour la cavalerie legere, et les cuirasses sont recouvertes d'un tissu bleu (elles dis- paraitront aprés 1915). Un nouvel uniforme apparait fin 1914, mais il ne de- viendra universel qu’en 1915-1916. Le képi, la tunique, le pantalon et le manteau sont alors produits dans une teinte dite « bleu horizon », un gfis bleu léger. Le manteau de T'n- fanterie est une capote croisée et droite, mais bient6t elle adopte le moddle de la cavalerie, bien plus long. La cavale- fie porte une culotte, soutachée de bleu foncé, et des guétres, La principale distinction régimentaire demeure la patte de col, dont la couleur et le nombre identifient, respective- iment, 'atme et e régiment ; elle est omée d'un double che- vron de la méme couleur que le numéro. La patte de col de la capote est généralement en losange, afin de s'adapter au Cavuliesfangais en 1917, ae, dg anys potent Puriforme blew or he, des ropes bitannigues, Les n et le casgue Adrian. Remarquez eva. (PH) es cartowhidwes suspends au enolues cal, le nombre étant placé sous le douile chevron. Pour la cavalerie, les pattes de col sont bleu foncé avec le numéro et es chevrons rouges pour les cuirassiers, blancs pour les dragons, verts pour les chasseurs & cheval et bleu ciel pour les hussetds ; les numéros sont argent pour les officers. Un troisiéme chevron est ajouté aux pattes de col des cu: rassiers& pied en 1917-1918, en jaune, couleur de linfante- rie, pour représenter leur nouvelle fonction. En 1916, un casque en acier est introduit dans toute Vrarmée francaise, le casque Adrian. II est constitué d'une bombe en acier avec un bord étroit et un cimier aplatiallant du front a 'ariére ; un insigne en métal qui varie en fonction de l'arme est fixé & 'avant. Lnsigne le plus courant, porté tant par la cavalerie que I'infanterie, est la grenade surmontée des lettres « RF » (République frangeise). Le casque est de la méme teinte bleu horizon que l'uniforme. Lees troupes coloniales portent une version modifiée, dont les chasseurs et les spahis, d'une teinte jaune mou- tarde, Leurs pattes de col sont bleu foncé avec un nu- méro et un chevron double jaunes ; les boutons sont en fer blanc pour les chasseurs dAfrique, en leiton pour les spahis. [L’ HISTOIRE DE LA| CAVALERTE delprade OsPREY PUBLISHING

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