PREPARATION AU BAC MUSIQUE
1 Présentation de Poption musique au bac.
> interprétation d'une euvee& instrument (savoir présenter euvre et’auteur).
> cote dune des trois euvres études et commentate selon es pistes suivantes
1 Loquvre et son organisation interne : Ole structurant des composantes
musicales uitéet divers, formes et structures.
2, equvre et son contexte: place de ’euvre dans histoire, soa
‘environnement artistique, culture, social et politique.
43, Loguvre tsa difusion tions, récepion par le public (es pubis) hier et
aujourd'hui, supports de diffusion,
4. Loguvre et son codage: notation musicale traditionnele ou originale,
‘conventions graphiques, représetaton visuelle et réalité aude,
5S. Paquvre et ses rffrences au pase citation, emprunt, allusion, pastiche,
‘homage musical
6. Lquvre et ses prolongements: arangemen, transcription, ction,
7. Raguvte et son interpréation ; conventions, slit raison, le godt
rusical, authentcitéstyiistique
> écoute dun extrait inconnu et Comparaison avec 'euvre précédemment
commentée.
‘Présentation du cours,
+ repéres chronologiques en histoire de la masque du Moyen-Age au 20 siete.
> écoutes dP ceuvres clés représentatives des époques et des courats musiaux,
> étude des euvresimpostes.
+ analyses comparatves entre les cavres études et des extrait inconmss,HISTORIQUE DE L’ORCHESTRE
_Lintrodustion,
+ On distingue selon leur composition
S Porcheste symphonique
= Porcheste de chambre
= orchestra cordes
= Poreheste d"harmonie instruments & vents seus)
= fife (cuivres seul)
Selon leur fonction on peut aussi dstinguer Vorchestre dopa, d’élise, de musique
legire, de radio,
“+La composition d'un ercheste symphonique est peu prs a suivante
~ Iescondes
16 premiers volons (12)
14 seconds violos (10)
Talos @)
10-voloncelles (8)
8 contrebasses (6)
1 fe piccolo
3 grandes fites
3 hautbois
1 cor anglais
3 clarinetes
1 clarinet basse
3 bassons
1 contrebasson
6 cors
4 trompettes
4 trombones
1 tba basse
4 Smbales|
grand et petit tambour
ceymbales
‘rangle
ylophone
carillon
cloches
gong
1a 2 harpes
piano
congue
‘saxophone et.
eoute nL: d@but dela 1" Symphonie de Brahms (1833-1897)2.Au Moven-Age et pendant ia Renaissance,
Lejeu soit és prédominant méme &'ntérourd ensembles irstrumentaux
pls importants. Les instruments & vent avaient a pemire place Iy avait peu de
compositions instrumentales, on jouait des ceuvres vocals. L'instrumentstion était
lie.
Ecoute °2 : Carmina Burana N°13 (11°13 sgcles)
=> bombarde, comet & bouquin, ite bec, comemuse, ville arches, percussion,
‘Le premier Gabriel attra des instruments déterminés aux partis de ses
‘Sserae Symphoniae (1597), Désormais on compose de plus en plus en pensant au
timbre des instruments (Monteverdi, Orfeo 1607).
‘Au mica du 17 siete ensemble diversifé de la Renaissance cde a place
‘aVorcheste baroque qu appéeie paricaliérement le son des cordes. A ome, Corel
crit pour 4 parties de cordes (14 & 100 exéeutants ;& Paris Lully compose a 5 parties
pour ses 24 Violons da Roi le premier orchestre avec une discipline de je) ;2
hautbois et 1 basson renforcen es parties exrémes et apparassent comme slistes.
Ise compose de 2 groupes opposés:
es instruments de basse continue comme le volonclie, le basso, le uth,
Ie clavecin, Porgue
= les instruments mélodiques comme le violon, la fe, le hats
Lrexéeution est dri au clavecin
La composition de 'orcheste baroque estes variable
[Evoute n°3: ouverture de Dardanus de Rameau (1683-1764)
Ezoute n°4: ouverture du Roi Arthur de Purcell (1659-1695)
[Exoute n°5: concerto Brandebourgeoisn°l de Bach (1685-1750)
AZorchestre classique,
Ise développe dans la seconde moiié du 18° sicle& Mannheim et & Paris
‘Se composition (4 parties de cordes, vert groupés par 2) devient vite normalsée
= Violons | et, altos, volonceles (avec les contrebasses)
{2 ftes, 2 hautbois, 2 clarinetes, 2 bassons, 2 cors
Ecoute 2° : Symphonie n°41 « Iupiter» de Mozart (1756-1791)
‘Vers afin da 18° sige sjoutent 2 trompettes et 2 timbales ; chez Beethoven 3
cors (3° Symphonie), 1 te piccolo, 1 contre basson, 3 trombones (5 Symphonie)
pis 4 core, triangle, cymbals, grosseeaisse (* Symphonie).
[Egaute-n°7: Symphonie n°9 de Beethoven (1770-1827)
‘SWorchestre romantique,
Au 19° scl, Porchestreromantique se développe considérablement (depuis
‘Bertioz) surtout dans les cuvres (Wagner). Lorchestre continue dalle en augmentant
{Gerauss ou Schoenberg plus de 100 exéeutants)
“Ecoute n°8; ouverture du Vaisseau FantOme de Wagner (1813-1883)G.Lorchestre contemporai
‘Au 20" site, se développe surtout le groupe des instruments i percussion,
Mais face &Porcheste géant,apparaissent aussi des ensembles réduits(Syrphonie de
chambre de Schoenberg 15 musiciens, Histoire du soldat de Stravinski 7 mescins),
effect instrumental varie aujourd ui sslon chaque compositeur;il peat
comprendre des instruments électroniques, de méme que la difusion de bandes
caregstrées.
[Ecoute n° 3 pigees pour orchestre de chambre de Schoenberg (1874-1951)LE MOYEN-AGE
troduction,
Durant cette longue péciode de quinze sites, la musique qui se présente sous
deux aspects: religieux et profane, subit une lente évolution. Monodique (ou & une
‘seule patie) jusqu'en 9 sick, elle evientpolyphonique (a plusieurs voix) dés cette
période. Les documents devienaent alors plus nombreux sr les composteurs et sur
leurs cuvres
21a monodic.
‘A Musique reigcuse (du 1" au 9 site).
Ds es premiers temps de te chréeone a musique prend place dns les
cécémonicsclturles. Le chant (surtout sous sa forme chorale) ove une important
fu sein de Ege. Le répertairelturgique comprend des pseumes et des hymns.
= fepsmume pour chant sul, don in Bible fount eet, etd abord confé dun
CGartte (solo pualmodiqe), Pius tad, le char des ies interviet, répondant
pérodiquement au sole dans une sorte de ean: psaumes avec répns. Ein vers
{em cle, 2 chsure ards se partaget le chant du pssume(tiphonic)
Ecoute 1: chant grégoren Kyrie T
Thre les files cantsient également des bynes et des cantique spirits &
caractre populie, aro accompaanes de te ou méme de danses, suvivances des
cérémonies pean. Mas bent Egle ined les instrument.
“Au 4" sill cation dy cule catoliqu est autrseofcclement ce qui
permet le développement da chan Iturgique. Lean replace le gre pour les offices
les bynes semper.
aLechant Grégorien,
Le Pape Grégoire le Grand vers $90 déide organiser cette mitiude
<'cuvresreligicuses. Il donne son nom & a musique grégorienne encore en usage de
‘os jours Il fixe dfintivement le textes rituels posant ans les bass dune turgie
Fiche et uniforme, La messe prend la premiére place dans le alte. Une ilection de
‘chants épurés destin a toutes les fEtes de année ecclsiastique porte le som
& Antiphonaire
Ezouten°2:Préface« Dominus Vobiscum »
bLathéorie,
‘Nous supposons que les preners chants des hrétiens sont transmis par
‘tradition orale. A origin, le chant grégorien use les neues, série d accents, de
points et de traits placésau-dessus des paroles, ce qui manque de précion. Un copiste
Imagine de tracer tne ligne rouge représetant un son fixe (i). Une seornde ligne
jane (at yest joutée. Le théoricien Guy d'Arezzo a ide dinventer pou le son la
tne troisiéme ligne (1026).‘Au 12 site, Pusage des clés ut, def, de sol se répand et a nctation se
précise, Les notes de la gumme sont empruniée ia premie syllabe de chaque vers
{de 'Hymne & Stan, La soptime notes ne regoit son nom qu'au 16°" siete
“4 modes principaux dts auentiques et 4 modes dérivésappelés plagax farment un
‘systéme de tonalits sur lequelrepore le chant grégorien. Cette musique porte le nom
de Plin-chan.
B.Musique profane.
‘A cbté de ia musique religiente, existent depuis un passé que Ion ne peut fixer,
des chants profes his de I'antiquitépatenne contre lsquels I Eglse hte de
toutes ses forces. Et c'est vers le 9 sgcle que ’on voit apparate in gran nombre
‘de compositions non religiuses. Ellesse présentent sous trois formes
compositions épiques ou Iyriqus sur des textes de latin classique
compositions érites sur des pobmes épiques de époque
= chants Iyrques célébrant le plus souvent la nature, histoire, amour, les
meters e colportés pa les jongleurs,bateleurs dont les troupesregaivent
‘bon accueil jusque dans les monastres.
a Troubadours et trues.
(Ces au sud de la Loire, en Limousin, qu’ apparaisent les premiers spécimens
de podsie lyrique en langue vulgaie et que se développe Mart des troubadouts. Les
robles aimen le art, protégent podtes et muscens et composent eux-méne des
chansons sit des parole sit en langue d’0°(provengal soit en langue of (frangais).
[Leurrépertairecomprend des chansons personages (chanson histoire, de gest,
chansons ramatiques, chansons de danse), des posses courtoses dans lscuells le
‘compositeur adresse & sa Dame, des chansons relipieuses.
Les trouvéres continent dans le Nord dela France I euvre commencée ay Sud de la
Loire par es troubadours
[Ezaute n°3:« Sel que no vol» de Raimon de Miraval (Gn 12°-début 13° Mangue
0c) = chant, vided archet, te a ec.
[Eoaute n°: Chanson marale de Gauthier de Coine (1177-1236 / trouve, poésic
narrative, reeuell de chansons é a Vierge) => chan, harp, viele archet
‘Le plus conn d’entre eux est Adtm de la Hale (1240-1287) qui it
‘représenter en 1825 ala cour de Naples une sorte de pastoral intitulée Le eu de
Robin et de Marion
‘Eeouten°5:« Li dous regard » Jeu de Robin et Marion => chant, te Abe, harpe
‘Eoouten°6; « Or est Bayard » chanson de geste => chant, cromomes, bonbarde,
pereussion.
bLeucimporance.
‘Troubadour et trouvéres patcipent A tablissement de la musique mesure.
Composant leurs chants sur des ves, ils doivent donner leurs melodies ure carure
semblabe celle du texte poétique quis oppose au rythme grégorien non mesuré et
‘adapté aux exgences del prose.
autre pan, ils préparent la voi la tonalité modere majeure, abandonnant
certains modes grégoriens, ntrodusant des lérations, employant presque
_ystématiquement aux fins de phrases ce qui va devenrla note sensible.-Enfin par leurs voyages, il diffsent les ures et développent le got de la
musique.
3a polyphonic.
‘A\Naissance de la polyphonie (10-13 siécles).
Sous le nom d’organum se desinent au 9 site les premirestentatives
association de deux partis distintes,vocales ou instrumentales
+ bourdon ou faux-bourdon
suite de quartes ou quintes parallles (les théoriciensn'admetent i teoe ni sxte)
= déchant c'est une trosiéme partie dabordimprovisée qui vent se pacer note
‘entre note a-desaus dela mélodie principale et qui appara vers le 12 site. Plus
tard, alors que les notes se représentent par des points, on Iappelecontrpoint.
[Exgute.n°7: Kyrie conctipoten dela messe de Nod!
BL Feole Notre-Dame (13 siele)
‘Ala fn du 12% sce et au début du 134 sous le rege de Pigpe- Auguste,
Pats devent un centre intelletuel important ol se d6veloppe la polyphonic. Deux
‘compositeurs importants: Léonin et Pérotin enichissent le répertire de Notre-Dame,
erotin consider comme le viable créateur de Ia musique polyphonigye,
perfetionne tous les genres
“+ Vonganum 83 ou 4 voix
= le conduit: composition ibe dont toutes les voix suivent le méme rythme
le rondeau ancétre du canon
te motet paroles diférentes& chaque pate (difféence de langue paris)
‘Ale suite de Pérotin Espagne et tale adoptent la musique polyphoniqus,
C.L*Ass Nova (14 site).
Das le 14% sidele, un renouvellement du langage musical se desine. Certains
cherchent mesurr le temps d'autres cherchent une nouveleéeiture, Deux
personnages importants
Philippe de Vitry (1291-1361).
[Evéque de Meaux, c'est un savant podte et musicien. Si ses compositions
usicles ont dispar, il nus reste ses traités de musique. 1 préconise I smploi de
‘thes tres différents & chaque parte, i invente de nouveaux signes et une nouvelle
‘manire dere ln musique avec des figures de dure serapprochant des notres, La
polyphonie devient indépendant de tout thémeimposé tI tye harmonique
(Guceession accords) se forme. Cette plus grande liber affranchit peu & peu le
‘compositeur des containes de art lturgique.
‘Guillaume de Machaut (1300-1372)
CChanoin dela cathédrale de Reins, il illustre les théories de Phiippe de Vitry‘Ses compositions musicales nombreuses montrent une certaineorginalité. Ce sont des
Inis 43 ou 4 voix avec parfois un accompagnement instrumental, des ballads, des
‘complaines, des rondeaux, des motets, I inaygure un genre qui vase développer: Ia
‘esse & plusieurs voix
‘Esoute n°8: Kyrie Ide la Messe Notre-Dame de Machaut.
[Ezoute n°9: « Douce dame joie » chanson de Machaut.
Guillaume de Machaut gocupe une place de premier plan dans 'évolation de fx
musique au 14% sgele et prepare la voi &I'épanoulssement dela polyphorie conn
ous le nom d'école fanco-famande.
D.LEcole funco-Slamande (15° site).
‘Au 15 siglo les Flandres (Belgique, Holland, Nord dele France)
eviennent le centre de art musical. Ce sont des régions riches au commerce prospére
ola masque joueun grand r0le.
a.Caractées de cette cole.
Les maitres de cette éoolepoussent exréme le développement de I polyphonic et
dds contrepoint ; Ia superpoition de plusieurs voix ou de plusieurs méloies. Le
contrepoint est poussé&lexcésparfois Gusqu'a 36 voix chez Ockeghem).
Les compositeus.
Guillaume Dufay (1400-1474) chanoine de Cambrai il voyage en Italic puis revient &
Cambrai Son auvre tres importante compte prés de 150 compositions profes et
religieuses, mestes, motets et chansons.
Ecoute 10: « Save ls » de Dufay + manserit,
‘Jean Ockeghem (1430-1495) est maitre de chaplle de Charles VIL, de Lous X1et de
‘Charles VIIL. Son influence rayonne en France mais aussi en Italie et en Allemagne
‘Tosquin des Prés (1450-1521) chantre& Milan puis & Rome, on trouve cestraces &
‘Cambrai, Modéne, Pris, en Italie, &St-Quentn. I asimile avec facili les conquétes
‘techniques et montre la mate de sonar, ce quile place &mi-chemin entre le
‘Mayen- Age e I Renaissance
Bogue n°1L-: « Je me complains » de Josquin.
‘oLesinstruments,
‘Les cordes: la premiére apparition des instruments & cordes~qui sont a grande
‘découverte médiévale se place au 9™ sce. La harpe est employée parle jongleurs
tt les jeunes seigneurs. Le psaltérion visi dela harpe combing au tympanon
instrument &cordesfrappées donneranaissance & notre piano. Le luth d’orgne arabe
devien la mode au 15° sce. La viele, tésrépandue dés le régne de
(Charlemagne, prend le nom de vole a 15" sce
Feoute n°12 « Agricola» de Fosquin => conde.
[Les instruments a vent: ft & bec, te traversire, Mite de pan, le chalumeau, le
cor appee ausi oft, la rompete,trompe ou busine, le comet, le hautbois
contiuent& dire utils
{Les instraments& percussion: tambour, timbales (d'origine orientale), castagnetes,
cmbeles, laches, clochetes, carilons marquent le rythme.Ecoute 1°12: virlal « quant je suis mis» de Machaut = pereussions + vents
Ecoute 2°14. virlai « dou mal» de Machaut => vents
[Lrorgue sous ses diferents types est instrument spécifique du Moyen-Age. Dé
conn dans empire romain sous le aor d’hydraui, i se perfetionne pu & pes et
{és e 9" sce, i s’emploie aussi bien &'élise que dans les ftes mondsines
(orgues porta)
“Cependant la musique purement instrumentlen'exste pas avan le 16"
sigcle. Ona retrouve quelques pigees de danse datant de lain du 138 sécle. Souvent
ies oeuvres vocales se jouentindifécemment sur la viele ou longue, I ape ou lt
‘lite. Toutefois certains effets de virtuosté sont réservés exclusiverent aux
instrumentsA. Tndicabicns au dows du Jasle.
2, Neurmer evr ligus coloreds -
ee
aa thal da bataLA RENAISSANCE,
(16° siécle)
Introduction,
istoriquement, la Renaissance musicale suit avec quelque retard cle dela
ldcatue tds art plasiques, suit son inluene et asin sa péitde que dans
seconde moitié du 16" site.
‘2.Musique relsieuse,
‘Au 16% sil, flamands et italien prennent latte du mouvemest musical et
est & Palestrina que revient la gloire d’ avoir porté la musique polyphonique & son
ps haut degré de perfection
‘ACFooleitalienne,
‘Giovanni da Palestrina (1526-1594) le grand mésite de Palestina c's avoir
‘attcint ideal des polyphonistes qui I'ont préeédé, unissant a élégance et la pureté
Inelodiques, tute la seience contrapuntique des mates franco-lamands, Un sens
moderne de harmonie intervient dans Ses compositions. Son oeuvre, desing surtout
4 Pégtise, comprend 93 messes, 179 motets et2 livres de lamentations.
Ezouten*L: Motet de Palestina
[BEcolefanco-famande,
[Roland de Lassus (1520-1594) i voyage beaucoup en Italie, en France, en
[Angletere,en Allemagne assnilant failemeat tous les style. Il compose 2.000
‘eves dont 50 messes, 700 motets ou répons et de nombreuses chansons.
Ecouten°2: une puce ay dedans 'oeill de Lassus
Quand mon mary vient de dehors de Lassas
‘C Musique protestant,
En Allemagne, a 16 sigteI'art musical marque un certain reurd sur celui
es pays voisns. Lather (1483-1546) itrodut dans és réformée des cantiques &
‘Tou plusieurs voix en langue vulgare appeléschorals ls occuperont une place
cessotille chez J-8 Bach,
"En France, Calvin Grit des psaumes qui nese développent pas car trop rgides
pour esprit francais‘S.Musique profane,
‘AlLa chanson fangaise,
“Le 16% sce allge la chanson du Moyen-Age et Iu apporte le rythne en
‘empruntant les thémes la chanson populace.
‘Clement Janequin (1485-1558): compose un grand nombre de chansons, riches en
harmonie colorde et avec une grande varigtérythmique. Ce sont des chansons
ddeserptives le Sidge de Metz ou les cris de Paris. Le sucoés de ces chansons éétend
bent toute l'Europe jusqu’aux madriglistesitaliens
-Ecoute 3; Tanque que vvray de Claudin de Sermisy
Ecouten®4: La batalle de Clément Janequin
BLemadviga.
‘Vers 1530, en Italie nat un genre tres voisn de a chanson frangaise le
smadsigal. Cette pce a 4 partes d'abord vocaess'exécute biendt par une seule voix
focompagnée instruments prémices de la melodie accompagnée de art clissique
{Le compositeur principal est Clandio Monteverdi (1568-1643),
[Ezouten°S.:- Benedicus « Missa in Mlo tempore » de Monteverdi
La musique instrumeatale au 16° side,
‘Au 16 siete, les voix ne jovent plus un le exchsif tla musique
instrumentale aoquert son indépendance. Le grand org, d'abord instrument
euvres vocales = canates lise
= motets
4 passions dont 2 subsistent : Pasion selon Saint-Jean
(1723) et Passion selon Stint-Matthieu (1729) =>
orators trés développés
[Evoute:n°2: Passion selon Saint-Jean /réitati n°, cheur n°, rétatif we, char
+ oratorio de Nod! (1733-34)
‘ messe ens mineur (1733-38)
> euvresinstrumentales : + euvees pour orgue(préudes et figues, concetos,
sonates, choral...
' ceuvres pour clavecin (utes, invention, symphonies)
Thais surtout clavecin bien tempéré (1722 e 1740-44)
‘* ouvres pour instruments solstes: clave, violon,
iotonelle, ite (concertos, suites, sonates)
« sites pour orchestre
[Evoute:nke: suite pour orchetre a°3 en REM / gigue (3 trompettes,clarno, timbales,
‘7 hautbos, Basson cordes et Basse continue)
+ 6 concertos brandcbourgeois (1721)
Pande musicale (1747) et ’Art dea fugue
résument son style et marquentl'pogée de son art
Sivart de Bach ninnove pas, il donne & chaque forme une perfection jamais égalée
Pred (685-1
+ opéras: 40 dans le style italien écrits durant toute la premie pati dea vie
Riccardo (1727), Alcina (1735)
[Ecoute n° : Rinaldo de Handel / Lascia cio pianga (air de Almirens)
Pais il abandoaneMopéra et se tourne vers Poratorio,
‘ oratoros : de 1732 1751 il compose 32 oratorios dont Le Messe (1742) et Judas
‘Macchabée (1746).
+ musique instrumental : moins importante que son eure religiusesonates pour
Givers instruments, concert gross pour orchesre, suites et fugues pour lavecin,
‘concertos pour orgue et orchestre.
‘Eoouten°12: suite 1°1 « Wassermusik » de Haendel/ menvet
musique tale
Parallalement a Part dramatique, se début du 17" sgcte, on asiste dun
renouve de la musique instrumental.
En hai, le volon impose et sucite ue Mlrisante école avec Corel (1683-1713)
puis Viva (1678-1743).
Ecoute n° 19: Les 4 sasons de Vial / Pt prestoLiltalie compte encore de grands organistes et clavcinstes : Frescobali (1583-1643)
ct Searat (1685-1757),
‘Comme en Itai, fe uth instrument favori du 16% sicle décrft en France i est
remplacé par le claveca, avec Frangois Couperin (1668-1733) vituose renommé puis
aver Rameau,JEAN-SEBASTIEN BACH (1685-1750)
ga maton 3S Bach es le 21 Mars 1685. Orphen i Pigede 10 an,
We Seve parson frre ainé dive de Pachelbel épousa en 1707 More neice, Bach,
fe son premien geri et 41721 Anna Magdalena Walken soprano (OL Tiooy Reet
Panpyiremier mariage enfants dont 3 mors en bas ig. Wiles Fredoean eae
Christian devinrent musiciens,
TURE ides ads générales bilantes (atin, grec lee, stir, gos apie et
son tee reauanément I apprenaitevolon avec son pre leclvede ction eee
nyas lea GHEOPH, la composition avec Herder Cantor dObrdree Cees
Porgue Teper taut 8m engagement Lineburg, oii travail la comprion oe
te eau eel anaes conse du grand Bah, Mats surtous lik creer eaueoup
‘de musique, babitude qu’ll conservera jusqu'a la fn dase
‘pied d’Arnstadt a Litbeck (pris de 400 kim) pour entendre
areal imine de Bac sera restée calme,autantsa ve professionnelle ura éeé
sa grande hocacter nee cut lamaisvoyagé hors de son pays Son geal exetocst et.
Teco a arti accompagnaint d'une Inratsigemes de ance ot
conduisait tt ou tard a rompre avec ses patrons suecen en's poursuivre delongues|
jons de travail ou des interprétes dignes de lu). Cependan soit
ui ne Ft pas conscient de son genie, ett qu’ i
‘qu'il se soit toujours désintéress
fut éditée de son vivant.
‘2T-1I03. Chantear a Véglise d'Ohrdruf, puis &Pélise Saint Michel de Liinebarg.
Jie EER Orzasiste de la nouvelle église Sait Boniface Arata appele de nos
Peale Bach) devient Von des melleus organises allemand Wee Cen
"Pan des plus grands savants experts dorgues,
AtJES BACH (suite)
1207-1768, Des relations tendues avec ses supérieurs ayant contraint de quitter
Arnstadt (on ne li pardonne pas un certain congé qu’ll avait prolongé de trol ois
sans donner sige de vie, lors de son expédition & Libeck), i accepte le pose ¢'organiste
de Saint-Blaise 4 Mibhausen.
208-1717. Kammermusikus et Hoforganist Ia cour de Weimar, puis Konzertmeister
£2 1714. Période de composition des plus grandes euvresd’orgue (i disposait d'un
instrument insuffisant, mais pourvu dun jeu de 32 pieds) et d'une importantesérie de
cantates. C'est ausi la période of Bach découvre es grands italiens, Albinoni, Corel,
Freseobaldi.
4217-1723, Kapellmeister& la cours de Céthen, Le prince lu-méme jouait dela vole de
gambe dans Vorchestre conduit par Bach. Composition de plupart des grandes
‘Guvres instrumentals: Suites pour orchestre, Concertos brandebourgeois, concertos,
sonates diverse, euvres de clavecin (parm lesquelles le livre I du Clavecin bies
‘empéré). Le prince, en 1721, épouse « eine amusa » qui le détourne de son art fvori;
Bach, veuf depuis un an se remarie Ia méme année ;"édueation de ses enfants
commence & poser de dificies problemes (Bach est luthérien, Cbthen calvinist). Ces
{alts nouveaux le font songer i quitter Cothen pour prendre la suecession, i Leipzig, de
J. Kuba, cantor de Saint-Thomas, qui meurt ea 1722,
41223-1750. Cantor & Leiprig (Telemann venait de renoncer a ce poste qui lui était
offer), Cette nouvelle situation n'est guére séduisante. Bach doit renoneer & écire pour
ke thedtre, accepter de mener une vie obscure, enseigner la musique aus elves del
‘Toomasschule (fondation augustinienne datant de 1212), ober au Cousell dela ill
fournir toute la musique qu'on lui demande, ne pas s'absenter sans Pautorisation da
Burgmeister....Les dimanches et te, il dot fournir de la musique, aternativement,
‘aux églses Saint-Thomas et Saint-Nicolas. Il dispose d'une chorale de gargons recruiée
‘armies eves de In Thomasschule et un petit groupe @instrumentistes mediocres.
Pour ce modeste auditoire et ces modestes interprétes,il compose la plupart de ses
fantates d”église: il en écrira cing séries annuelles completes pour tous les dimanches et
‘ites, avec une rapidité incroyable. Malheureusement, jusqu’s la fn de ses jours la paix
Ge cette existence laborieuse sera troublée par les perpétuelles disputes qui Pepposcat au
Conseil de Ia vile et aux autorités de P’école Saint-Thomas. Les prétextes de ee lisputes
‘seront généralement les mauvaises conditions d’exécution de ses cantates eta tendanee
A déprécier Venscignement de lt musique dans les « umanités nclassiques,
Ala fin de 1749, les yeux du cantor, fatigués par de trop longues et trop minutieases
‘copies musicales, ne voient presque plus. Ise fait opérer par un célgbre chirurgien le
hevalicr Jobin Taylor (qu fera perdre la vue deux ans plus tard d Haendel) +
complétement aveugle. Ala paralysie oculaire et a Pinfeetion qui Pensuivirent,
‘afoutérent les méfsits d'une médication meurtriére : Bach succomba le 28 juillet 1750
& 20n45, dans sa soixantesixiéme année.L'EPOQUE CLASSIQUE
(1750-1827)
troduction
Le 18% sidce c'est le sidle des mires qui pre esprit critique, remet en
‘cause ordre ancien eft natre une nouvelle conception reposant sur le dgnité la
Iiberté tle bonheur de homme
En musique, une vie musicale bourgeose émerge dans les masons, les slons, les
‘cafés t les slles de spectacle. Ele s'sccompagne de la naissance de Iétion
‘musicale et c'est ver la fn du 18™ sige qu’ appari e musicien indépendant,
2.La premiére Ecole de Viens,
Luité dela période classique est avant tout done stlistique Le style
classique s'extforgé dés 1730 aves d'une part Iappartion du style gala: (mélodie
‘cantante avec un accompagnemen ger, on recherche Ia grce et la simplicité),
{autre part celle dela symphonie, qui, née en Italic, n'a pas tardé a serépandre dans
[TBurope entire. Le style classique salfirme a travers Yobuvre des 3 grands vennois
Heaydo, Mozart et Beethoven,
72-1
este professeur de Mozart puis de Beethoven. 1 compose peu de dranes lyrique et
‘une musique eligeuse sans inspirations. Mais ft dela symphonie une des grandes
formes instrumentale (104) Il invente également le quatuor a cordes et srt des
‘sonates pour pianoforte.
1°1 : symphonie a°102 de Haydn /finale-presto de forme sonate
B.Wolfeane:/ (1756-1791
Mozart contribue& I évotution de tous ls genres et de toutes ls formes musicales
[Ecoute n°2: quatuor en LaM K298 de Mozart /andante con variazioni ¢héme-+
‘variation 2°1)
Ezoute nS: Les noces de Figaro de Mozart / Ouverture
Ecouten°4: Don Giovanni de Mozart / Ouverture
= Comparaison des 2 ambiances + tonalité de rém
[Esoute nS: Requiem de Mozart /Confutatis
C.Ludwig van Beethoven (1770-1827).
Test la jonction de 2péviodes - ses premiéres oeuvres marquent la perfection
classique, masala fin do sa viel laisse entevoir les prémices du romanisme
(xpression des état dime et des sentiments)
Ecoute n°6:: symphonie n° opus 68 « Pastorale » de Beethoven | Allegio
‘Eooute n°: concerto n° en MibM opus 73 de Beethoven «Empereur» / Adagio
AInstrumentals,
En méme tant que se eréent de nouveaux genes yiqus, ne vouion des
foxmes de a musique isrumentale se dessin.
> afiugue repetition exacte d'un méme motif sur difrentsdegrés def mm
lee consut sur un sel time appelé sujet agrément d'une ee aces: e
cone-jet
“insite: succession de danses (courant, pevene, gala, menue, pape
acon, sarabande, sien, alemande, rigaudon)altemance de mowvemens vis
mouvement lent
“Iason: le comprend 3 ou 4 paties do coupe tse liegt, anda ou
dagio,menust ou scher, fae desing a nstument aver augue adjoint
arf un autre instrumest
"re concerta : mime plan que a sonate mas esting un sols, & un groupe
‘FnsirmentsGaloguant avec leslie ct & ceux qu les sccompagnent.
inssmbhonie: snate pour oreheste qu accorde & tous ls instruments ne égle
inportance (I" mouvement x apple ower).
“> la musique de chambre ou da camera. to, quator, quintet, sextuor, septuor
neessitent on petit nombre de solistesjouant ensembleWOLFGANG AMADEUS MOZART
‘VIENNE.§ DECEMBRE 17
‘Aix an i improvsat des petites ites que son pe mts solgnetntet sll eens avests ces
A sar Boope (1762,1763-1766), Dear eal pa les epee icone wane sas
‘able avoir échepm par mil tute Aepodaion da gtt de asi. Cex Ten pcs ge
‘er tots vi Ren Saltourg ee sou In dcton devon pet comps x peace
iablement ines Bas aston (12 and) es Matas 36 ea Serenade (1 aay cot
aati Quatro majeur (1 as) De 17694177, ened eve son pr te a ecole
sear nt npeine passion on ge; ix ol an compo sk ables eon por Vl,
Lesson voyage Parse premier en 762) ne a appere ques et ceo mot uh de mér,
locas des salons parisien set amass un np lex eos deel prodige,aow ,
ped sfoncions de Kotor (eater vio) gl eit pis ge de oes na as
wcieicopal de Salsbore cor gril dee qu'il esa qtr per overs 1781 appre
ice-arcevéque Hyeronims 4 Viems, est au se des ng tages une sean apes tae oo
{las je ors comme un vin sista qos temps ce es Wee svat des Glisten oes
‘apes itil dcoue es iconvains du tas een moi apt cation de Event ea.
{me Comsae ber. Le eue couple instal et commence aust foe s ife Hancles le
‘ee seo ps. Ts sails, resavent ous es danse ran pou brace ede mie Soe Po,
(38 Gat hose au mariage crpodt ler rue vist en 1785, A cate mason, Mart comie soe Tes,
présente es six quasi vet der. Apis ava chs xe chlo ves, oe cans
[Reap Mocart a «Je vous jr sar mon hone, ore lst pan grand coos ge coma,
‘nm onpersooctiensae‘esemplois fxs demeureatinvowates, sconces, male lar cts, ne pm pos ile etd.
‘ecelébre ab Da Pate soumet epee le oj i ret opin pus Mera, ops le mariage de Fee
2: Benumarchais pt potion mpi t Le Nene Figaro sat spss aves un ts pend nce
1 mi 1786, Mai lene ses de onrage elie pres de pious pees soles,
‘Augie, cependant, gor tombe de gan pus ret 'on ence es sus cs koe: Moe et
‘can i coil bhiicane comme raement 1's coacrs provost ds eahosnes dle ot
‘mresaie Bin Ii props cen ucts comme ior) por compose us howe ops Un pla
Sins & rape en seems 1787, ave a fee, pS cops Don lev (niet ql
dena Dy Poi) ce dig es rptinons. Ls rembceroptenution In 29 store 187, came A
‘oar a Vienne, cps sition fnaniée ue a quem, ta amv ste ae agree
core suse Gluck comme « Kammerconposteur> deeper, mls tee ds apoio nl.
Bin quelle let pu pales ue plan mate! mo esti demesne ei fe, Te
in iin pdt esses Ss visemes up srs, ot compere
Erne (18H, Ci fn at xt ci Vem ea 1790 esa cones ot ser simak
a IDI le te enchant, command pr Schandau (eee 3 sop),
4 Clemens Tit creo pou carne Léopald Pag (lepton) ie Rego
Sur dare tn nore nm ome ca,
seus te prs pour um pan composts it exter pe Reem eu sn ten Apts enemas
"Morar ie prot sis ss Deed er Seas Teac
srl son ope Reguem i ers aati ob aval empl (at ype ison
‘encore wn peu son Regtem ns, parven a Lacy ft lame en mt eee porate tenes
‘on val C'salors qu'il on se inrucons so ve Stermayr que Ie qual fs eps ohne si
‘Avs alt unresectable, Sesnay, srs a mart de oa mul combla ee ces esos nts
(ul Regul ee Krist een Scns) ar compensa Ie See aa).
Atte sx ns, plas exrardie pi desire muse gt ans amit 4 ese ves
‘ard mat. senbleqv'l soit mort ue forme de yp Sst age, sums rade Gre ds Penis,
fv ecu alte par de omens malades (scsi vr Wp), ae alimentton inp, eumeness
‘Bipsqe et inlet eat et ue mow pusement Le 6 died 1s burs, on cope ft pan
‘Scene pour ne miscabe estan sts pompe sas un ne de musique. Sta, Salts aes
‘ss vente cece ux pas dea lle Ma tempt Inet eos hem Cont
scald de dou at pas en td se sn que le ese de Mar fur ene ns ss
Conse au cise Seid. Ua mone ft ag au apace sue en 1659,LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827)
Fils et pettfils de musiciens, Beethoven fit des études générales sommairss qui ne
semblent pas sre poursuivies au-delA de Page de onze ans. Par contre, manifesta trés
jeune des dons pour Ia musique, et son pire lui apprit le piano, levolon et'orgue. A
neuf ans, il état confié A Christan Neefe, organiste et compositeur, qu lui ft eomnaitre
les maitrs allemands du 18°" sigele depuis Bach et li enseigna les régles de la
‘composition. Ses progr’s furent si rapides qu’en 1784 i tat deuxieme organist de la
chapelle électorate. Un peu plus tard il éaitaltiste dans Porchestre dela cour, ol Pon
jouait Mozart, Cimarosa, Pergolese, Gluck. En 1787, "Electeur envoie le jeune
‘Beethoven a Vienne pour y travailler avee Mozart, mais il revient presqueaussitht pour
voir mourir sa mére. Il ne retourne pas aussitdt & Vienne, mais en 1789, conscient pent-
ere des lacunes de sa culture générale, i inscrit & Puniversté pour Etudier la
littgratore et la philosophie allemandes. Lorsque cing ans, aprés la mort de sa mére, i
pperd son pire ila vingt deux ans: i st le ehef de famille livré i Iu-méme Mest platOt
sous la protection amis dévoués parm lesquels Madame vou Breuning etl comte
Waldstein, Hest alors a Vienne (1792) depuis un mois pour ytravailler avec Haydn,
qu'il a connu en juillet & Bonn, Cet enseignement est complété deux ans plas tard par
Albrechisberger et Salieri. A cette époque, Beethoven est Aégant, mondaia il courtise
es filles au Prater. Muni de lettres dintroduetion du comte Waldstein, il réquente la
‘haute socité viennoise dont il est tres apprécié comme compostear et paniste; c'est un
remarguable improvisateur, qui étonnait déja Mozart en 1787. Hest invitéun peu
ppartout et, pour le reste il vt de som talent (récitals, legos, compositions, ddicaces,
En 1796 il fat une série de voyages & Nuremberg, Prague, Dresde, Berlin, puis i ne
4uitte pratiquemeat plus Vienne et ses environs.
“Malgré les réserves d'une partie de la eritique que déroute chaque auvre nouvelle le
suecis du jeune maitre va grandissant; il trouve des emplois bien payés et vend
hhonorablement sa musique; il de nombreux amis dévoués et puisants, perm lesquels
'a famite Brunswik, te prince Lichnowski le prince Lobkowitz, Parchidue Rodolphe.
‘N’ent été la surdité ef les déboires oecasionnés par son neve il aurait pu &re un
‘usicien ef un homme combLUDWIG VAN BEETHOVEN (suite)
‘I faut faire la part de la légende dans ses malheurs sentimentaux, ses diffceltés
inancires et sa solitude,
‘Sar fe plan professionnel, les concerts qu’ll organist, Ia vente de ses cuvres et
‘édicaces ainsi que Ia pension obtenue de ses riches protecteurs pour reser 4 Vieane Tui
permettait de ne pas avoir de soucs financiers. Beethoven devenait le plus eéibre
‘compositeur d'Europe.
‘Sa vie sentimental fut certes moins heureuse que sa vie professionnelle. 1! semble que
‘Beethoven at fort mal mené ses affaires de exrur et qu’ll it souffert de ses échecs nutant
dans sa vanité que dans sa sensibilité. Beethoven connut plusieurs relations amoureuses
‘mais aucune ne verra issue heureuse.
‘Le vrai grand drame de sa vie-mais i est de tllle- fut incontestablement la surdité, dont
'es premiers symptomes se font sentir dés 1798, et qui provogue leer de détresse du
‘Testament d'Helligenstadt » adressé ses frees. Ala tragédie du silence extericur qu
Poppresse et "humilie, viennent s"ajouter, 4 partir de 1815, les interminables ennuts que
{ui cause la tutelle de son neven Karl. est alors que commence Pépague de
composition des plus grandes @uvres, Sa eélgbrité est universlle il reolt a visite de
Rossini, de Schubert, de Weber et du jeune Liszt, pé de onze ans. Mais il ules
‘omprend pas: indépendant, orgueileux, misanthrope il fait volonters le vile autour
4e lui, en affichant brutalement les droits de son genie, et se réfugie sur lex mes de
Part. La Missa solemnis tla Newviéme symphonle obticanent en 1824 un triemphe qui
laisse indifferent cet homme supérieur. Ces deux euvres exceptionnelles extent dans
lune apothéose la noblesse de curactire etl génie de Beethoven,
A partir de 1825 lest sans cesse malade (rhumatisme, douleurs Westoma, jaunisse
chronique); il meart dans l'aprés-midi du 26 mars 1827 «Pune eirrhose du fie. A ses
obséques, ui furent suivis par une grande foule (on parle de vingt mille personnes),
Czerny et Schubert figuraient parmi les porteurs de cierge. En 1888, ses reste fureat
exhumés et transportés aux ebtés de ceur de Schubert.
‘Tout a été dit sur Part de Beethoven, maison ninsistera jamais assez sur efit qu'il
‘représente Papogée de Vart classique du 18° sige. Il en agranditles formes et les
perfectionne au point de les rendre quasi définitives ; mais surtout ila, le premier,
\detourné cet art dela destinge aristocratique, en Sadressent au-dela du public don soir,
4 toute Phumanit,pitoyable et fraternelle. Cest le premier grand musicie i avoir ete
touché par esprit libéra et démocratique de son temps,
‘La division de son oeuvre en trois périodes (due & W. von Lenz) est approsimative, mais
pratique et inteligente
usau’d 1800: Symphonie n°1, Concertos pour plano n° I et 2 Sonate « Pathétque »,
Style de Haydin aver des touches tris personnelles dans Vinstrumentation et 'éeritare
polyphonique,
800-1814 : Fidelio, Symphonies n° 2, 3, 4,5, 6,7, 8, Concertos pour piano n°,
pour violon, Sonate « Appassionada ».
Recherches instrumentales, substitution du « Scherzo» au menuet, opposition de dewx
‘hémes dans le premier mouvement della sonate ou de la symphonic, of le théme Best
tris agrandi.
11814-1826 : Newiiéme Symphonie, Missa solemnis, dernitres sonates, deruiers quatuors,
Bagatelles op. 119 et 126,
Helatement des moules classiques, spiritualisation de la forme, ésotérisme subjecttd
certaines cuvres, proportions parfois monumentales
eas
45,
aLE ROMANTISME
(19% siécle)
Lntroduction,
Le romantisme trace apparalt en Allemagne dans le dernier quart du 18"
sidele. En France, 'époque romantique annoncée par J-J Rousseas commence au
‘environs de 1820 avec Lamartin, Chateaubriand et surtout Victor Huge
‘En musique, une veritable révolution s'accomplt dans lapremiére moitié du
19% sce, Les artistes veulenttransposer dans leurs cxvres leurs sentiments et leurs
tats "ime ce qui donne une musique plusIrique
Les débuts du romantisme (1800-1830),
‘Le romantsme se situ d'sbord en Allemagne. Carl Maria von Weber (1786-
1826) crée un opéa allemand destin <ter conte le repertoire italien. I compose
Der Freischtz (1821). esprit potque deI'époques'exprime avant tut & travers
Tre de Franz Schubert (1797-1828) aussi bien dan ss Leder (composition
‘ocae divisgeenstophes qu nit poéme et musique) que dans se mascue
instrumentale
Eeauten*L: Quintete« Ia fute» opus 114 en LaM de Schubert
Te vowpae hue he eats” de Schuler
‘Staposée du romantisme (1830-1850),
A partir de 1830 environ (aprés la Révoluton de juillet), on ass & un
‘argissement du romantisme qui devient un mouvement européen.
‘AcnFrance.
Hector Berioz (1803-1869) : promoteur dela musique & programme guide par une
ig dramatque ou descriptive et du poéme symphonique (eure orchetrale en un
seul mouvement), (uve principale «la Symphonie fantastque » (1830) constrite sur
pei fue pase male qu cca tay x dig mowenents
fantastique de Bestoz / un bal
Frederic Chopin (1810-1845): pianist incomparable i ne compose que pour son
instrument en renouvelant le style. uvres : études, valses, nocturne,
Ecoute 3 : Fantise-Impromptu de Chopin
[Franz Lisa (1811-1886): virtuose du caver, i acumule les dfcultés dans ses
‘euros (shapsodies hongroises, études...) I développe le pobme symphonique
[Ecnute n°4: Etude d’exéoution transcendante de List /n°t Prélude (presto)
Ben
Robert Schumann (1810-1856): virwose du piano, ix obigg dy renoncer ste &
tm ccident Ilse comsacre la composition: exes pour piano et deuxeycles de
{ede (a vie t amour due femmes amour d ptt)
gute Spi pi de Shan Eng / I ans da. peop 48
Richard Wagner (1815-883): opéra chez Wagner marque ebotssement da
romana Des themes mulifomes (Letty eeulent ravers ehsassurant une unité I développe le drame musical: ttralogie avec « "or du Rhin »,
«cla Wale», »Siegfied»,« le erépuscute des deux »
‘Booute m6; Tanahiuser de Wagner / ouverture
Cente,
Giuseppe Verdi (1813-1901) il mantient ls traditions de forme et de style dans
PPopéra. uvre: « Aida» (1871)
‘Eoguten*7 : Aida de Verdi / ouverture
Le romantisme tart (1880-1890),
La césre correspond ila Révoltion de 1848, Aprés a mort de Mendelssobn,
4e Chopin et de Schumann, une nouvelle phase commence Liszt conoit pote
Symphoniques, Wagner son drame musica, Verdi ses operas de la matrt Une
‘nouvelle genration appara svc Balms, Brice, Franck
Eeoutese®- Symphonie nS opus 90 de Brahms / 3 mouvement «poco alegro >
9
Vers 1890, enire en scéne une nouvelle génération qui incare des tendances
{18s diferentes souvent poussées&extréme : Puccini, Mahler, Debussy, Sauss
‘Bente est mise en cause la tonal, fondement de la musique pendant pus de deux
siécles (Schoenberg 1907), Mais ces la premiére guerre mondiale qui marque
véritablement la fia du 19 siele et le début d'une époque nouvelle
‘Ecouten°9: Symphonie du nouveau monde de Dvorak /4*™ mouvement
La virtuosité instrumental prend avec le développement du concert pubic un
spect nouveau, L'spparton du pianoforte et les demiersperfectionnemeats apportés
‘au volon entrant une abondante Doraison de virtuoses également composters.
Pianists : Clementi, Cerny, Clara Schumann
Violonistes : Corel, Paganini, IayeGEORGES BIZET (1838-1875)
‘Son pire était professeur de chant et sa mere pianste. Confiant dans ses dons précoces,
‘ses parents le destinaient la carrigre musicale. A dix ans, il entre nu conservatoire de
Paris oi il remporte suecessivement jusqu’en 1884, des premiers prix de solfege, piano,
‘ugue et orgue. Des Pige de douze ans, i commence a se faire entendre comme pianiste :
son incomparable fcilité de déchiffrage lui vaut Padmirstion de Berlioz et Liszt. Em
1857, il remporte le premier Grand Prix de Rome. 114 déja compasé une symphonic et
‘deux opérettes. Au retour d’Talie, Bizet devient easanier et ne bougera pratiquement
plus de Paris et ses environs.
‘Sa carrie ne fut pas ce qu'elle promettait@étre : par indéision et souci de perfection,
iabandonnait fréquemment ce qu'l avait entrepris (ane quinzzine d’opérns et
‘opéras-comiques sont restés A Pétat de projet ou d’éhauche). Ce que Bizt, musicien
‘de thédtre accompli ivra au publi, fat généralement mal recu. A Pexception de fa Jolle
Fille de Perth, bien exéeutée et tres fayorablement accueil, les @uvres matresses de
Bizet ne rencontrérent d’abord qu'indifférence et hstlté chez le plus grand nombre de
spectateurs et de critiques: on fut dérouté par Voriginaité de Pinspiration mlodique, la
richesse des parties d’orchestre et le réalisme de expression dramatique. Les Pécheurs
de pertes forent res froidement, tant par le public que par les critiques, exception
de Berlioz et quelques autres. Méme réaction pour Djamileh,jugée incompréhensibe.
‘La musique pour I'Arlésienne de Daudet,splendide partition ensolelée, fut aussi pea
appréciée es uns reprochaient a la musique de couvrir les paroles, les autres Pinverse.
‘Quant & Carmen, ce cheF-d’ceuvre, tout a 6té dit sur les cieonstances amentables des
_premiére représentation: répétitions plusieurs fois interrompues par milledificultés
(Bizet découragé,s'éait mis 4 fréquenter, incognito, la classe de composition de
Franck), mise en scéne et figuration médiocres ainsi que "hostilitésystématique de
‘quelques adversaires resol.GEORGES BIDET (x
‘Le public bien-pensant de ’Opéra-Comique (lieu habituel des entrevues matrinoniales)
n°état certes pas préparé i parel spectacle; Ia presse non plus qui dGléguait ka
_généralement ses collaborateurs les plus vermoulus. Cependant, le premier actesoalevs
Penthousissme, plusieurs critiques fureat trs logieux et beaucoup de musiciens (dont
'V. @Indy)farent émerveillés Il est done injuse d'exagérer Péchec de Carmen en lui
aftribuant Ia mort du compositeur. Celui-