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I. Définition
1. Le client : est un individu, un ménage ou une entreprise qui achète un produit ou un service
de façon habituelle ou occasionnelle à un fournisseur.
2. La clientèle : ensemble des clients d’une entreprise et qui s'emploie dans le cadre de tous
types d'activités commerciales, artisanales ou de services. La clientèle peut être composée
de particuliers ou de professionnels.
3. Le portefeuille client : désigne l'ensemble des clients d'une entreprise ou d'une agence.
4. Analyse d’un portefeuille clients
Il est informé, exigeant, rationnel dans ses choix, acteur dans la relation
Demande ≥ Offre
Monopoles, oligopoles
Développement industriel
Depuis
Cela consiste à analyser les données avec les techniques du datamining et à rendre les résultats
accessibles à tous les canaux d’interaction avec les clients. L’informatique décisionnelles permet
d’élaborer les diverses composantes de la stratégie et fournir tous les tableaux de bord nécessaires
La mise en œuvre d’une stratégie orientée client, concerne l’ensemble du processus commercial et
les nouveaux canaux de vente (télévente, commerce électronique, …) permettant de créer des
opportunités métiers
Fidéliser les meilleurs clients : les programmes de fidélisation bénéficient de nouvelles technologies.
Le vecteur idéal de cette relation est le centre de contacts permettant d’orchestrer tous les éléments
de la stratégie client depuis la base de connaissance nécessaire à cette relation ‘’one to one’’
V. La segmentation client
La loi des 20/80 ou loi de Paréto, permet de vérifier que 20 % des clients de l’entreprise permettent
de réaliser 80 % du chiffre d’affaires. Donc ces clients devront faire l’objet d’un suivi très attentif.
Exemple
2. La méthode ABC
La méthode ABC d’un portefeuille clients est une version plus affinée de l’analyse 20/80. En effet,
trois catégories de clients sont mises en évidence au lieu de deux :
Exemple
3. La méthode RFM
Elle consiste à classer les clients non pas en fonction de leur seul chiffre d’affaires, mais en fonction
de la récence, de la fréquence et du montant de leurs achats. Elle consiste à attribuer à chaque
client un certain nombre de points pour chacun des critères et à en faire ensuite la somme. Les
clients seront ensuite classés selon leur nombre de points.
Exemple
Une société de commerce utilise la méthode RFM, pour distinguer les meilleurs clients dans son
fichier. La grille de calcul de score est la suivante :
Montant moyen Moins de 25 000 25 000 à 99 000 De 100 000 à Plus de 200 000
d’un achat GNF GNF 200 000 GNF GNF
Points 0 1 2 3
La note est obtenue en additionnant les points obtenus pour chaque critère. Un client qui a fait un
achat il y a moins de trois mois avec quatre achats par an et un montant moyen de 150 000 GNF
aura une note de : 3+2+2=7
À partir des analyses précédentes, il est possible d'identifier de façon plus fine, différentes catégories
de clients. Ce qui permet de mieux comprendre leurs besoins actuels et futurs.
Les suspects sont les personnes susceptibles d'acquérir le produit ou le service, qui n'ont pas encore
fait l'objet d'un contact et qu'il faudra donc qualifier pour pouvoir réaliser des opérations de
prospection.
b) Les prospects
Les prospects sont les personnes ou les entreprises susceptibles de devenir clients.
Traditionnellement, on distingue les prospects froids, tièdes et chauds, selon l'intensité de leur
intérêt pour le produit ou le service lors des propositions commerciales.
c) Les clients
Les clients sont les personnes qui ont déjà effectué au moins un achat. Il est possible de les classer en
plusieurs catégories :
les clients les plus profitables, qui présentent la valeur la plus forte : ce sont des clients que
l'entreprise devra conserver, en mettant en place des programmes de fidélisation et de
rétention, afin de créer un partenariat ;
les clients plus faiblement rentables, dont la valeur peut croître, au moyen d'actions visant à
augmenter leur fréquence d'achat ou leur panier moyen, ou en diminuant les coûts de
relation ;
les clients non rentables : si l'entreprise conserve l'espoir de rendre leur valeur positive, elle
peut mener des actions visant à développer leurs achats et/ou réduire les coûts de la
relation. Dans le cas contraire, elle doit les encourager à « aller voir ailleurs » pour devenir
les clients non rentables des concurrents.
7. Calcul de la valeur à vie d’un client