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SUJET :
Année universitaire
2016 - 2017
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CADRAGE THEORIQUE
Précisément, les entreprises dans leurs cycles de vie ont constamment besoins d'argent pour
leurs investissements et pour leurs cycles d’exploitation. Ces entreprises en grandissant
investissent pour favoriser leur croissance. Être coté en Bourse permet à une société
d'accéder au marché de capitaux pour lever des fonds et financer ainsi son développement.
Pour entrer en Bourse, une société doit fixer ses besoins et déterminer combien elle souhaite
lever de fonds sur les marchés financiers.
Le marché financier constitue alors une alternative intéressante pour le financement des
entreprises qui au-delà du critère de solvabilité financière de l'entreprise, tient compte de la
qualité de la gestion, de la personnalité des dirigeants et de la spécificité de ces activités
Ce faisant il devient alors évident ,que pour renforcer la croissance il faut maitriser l'épargne
qui seule au stade actuel peut accélérer le développement de nos pays est ainsi que les huit
pays de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),conscient de la force de
l'union et de ses potentialités économiques énormes ont décidés d'unir leurs forces pour créer
le 18 décembre 1996 à Cotonou la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) dont le
siège est à Abidjan en Côte d'Ivoire avec dans chaque pays membres une Antenne Nationale
de Bourse (ANB) .
Depuis sa création en 1996, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) n’a accueilli
qu’une entreprise de droit sénégalais, la Sonatel en 1998. Pour l’expert en finances Mamadou
Touré, directeur général de la Société d’investissement de manufacture et d’expertise
(SIMEX),la nouvelle cotation du groupe Total Sénégal et de la Bank of Africa (BOA
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SÉNÉGAL) montre qu’il existe une marge de progrès et que les enjeux financiers
commencent à devenir. Pour le directeur général de l’Agence UEMOA-titres, Adrien Diouf, à
l’instar de nos États et des entreprises en général, nos concitoyens deviennent de plus en plus
familiers avec le fonctionnement des marchés financiers. Des actions phares comme
l’introduction en bourse d’acteurs majeurs de nos économies tels que la Sonatel et d’autres
entreprises, participent à dynamiser le marché financier de l’UEMOA mais aussi à bâtir sa
notoriété et sa crédibilité. Dans la même lancée, le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi
AMENOUNVE, déclarait que l’institution a besoin d’accueillir des privatisations, des
admissions volontaires des PME ainsi que des entreprises à fort potentiel de croissance. À l’en
croire, les bourses africaines se modernisent, se développent et entreprennent de nouvelles
perspectives via des plateformes d’intégration pour mieux jouer leur partition dans
l’accélération de la croissance de notre continent.
Plusieurs raisons sont souvent évoquées pour expliquer le manque de rush des entreprises
sénégalaises à la BRVM. Le patron de cette place boursière, Edoh Kossi AMENOUNVE,
soulignait, lors de la cotation de Total Sénégal, que les dirigeants d’entreprises avancent
comme arguments la « prise de contrôle, l’excès de transparence, les contraintes de diffusions
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d’informations ». Des idées qui, pense-t-il, doivent être dépassées. Si ces craintes étaient
fondées, les autres bourses régionales du monde ne se renforceraient pas pour accompagner le
développement, ajoutait M. AMENOUNVE. Malgré l’effet d’attraction de la BRVM qui
inspire de plus en plus confiance, le nombre d’entreprises nationales cotées reste faible,
constate Mamadou Touré, directeur général de la Société d’investissement de manufacture et
d’expertise (SIMEX). Dans le secteur formel, poursuit-il, les grands groupes internationaux se
font coter par le biais de leur société d’origine sur les marchés européens, du coup, leurs
filiales ne sont pas assez cotées. Selon lui, si les entreprises nationales disposent d’une
certaine autosuffisance en capitaux, elles n’ont pas besoin de faire recours au marché
financier. « Quand on a une croissance interne de l’entreprise pour financer son
développement, les actionnaires font appel aux banques classiques », relève-t-il.
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de crédits classiques tels que les banques, les institutions de micro finance pour mobiliser des
ressources financières. Le hic, c’est que la majorité de ces banques mettent à la disposition de
ces entreprises des fonds à court terme. Ce qui constitue une limite pour les sociétés qui
souhaitent réaliser des projets de longue durée. Par contre, explique Mamadou Touré de la
SIMEX, une cotation permet aux entreprises nationales de faire appel à l’épargne intérieure
de l’UEMOA et de changer progressivement leur structure d’actionnariat. L’introduction en
bourse encourage également les sociétés, surtout celles familiales, à évoluer vers des normes
de gestion universelles. En élargissant leur champ d’actionnariat, les entreprises peuvent ainsi
augmenter leur capital ou effectuer des levées de capitaux à travers des émissions de titres.
D’après Adrien Diouf de l’Aut, d’une manière indirecte, un marché financier mature et
développé est une alternative crédible pour le financement des acteurs économiques que sont
les petites, moyennes ou grandes entreprises et institutions, avec les avantages en termes de
montant, de coût et type de financement (actions, obligations).
Etre coté en bourse est un processus majeur de mutation pour une entreprise qui
s’accompagne de plusieurs avantages comme la notoriété, la modification du rapport entre
l’entreprise et ses différents partenaires que sont les banques, les clients, les fournisseurs, les
investisseurs. Même si l’introduction en bourse constitue une alternative au financement, il
n’en demeure pas moins que des difficultés subsistent pour l’entreprise candidate.
Le choix la société SONATEL a été motivé par le besoin et l’exigence de connaitre sa
performance financière et boursière en vue d’apporter des éléments de réponse nécessaires
pour les investisseurs et les dirigeants de l’entreprise.
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- Lebas M., « Oui, il faut définir la performance », Revue Française de Comptabilité,
juillet- août, 1995, pp. 66-71
- ww.scholarvox.com
- Le cercle Les Echos, http://lecercle.lesechos.fr/print/61804, 11 février 2013.
- http://www.brvm.org/fr/search/node/Etats%20financiers%20ONATEL
- http://www.crepmf.org/Wwwcrepmf/CREPMF/historique.aspxwww.lesechos.fr/finance
Dans l'espace OHADA, les marchés financiers sont présentés comme un élément essentiel du
développement des sociétés anonymes, seules sociétés commerciales autorisées à procéder à
l'appel public à l'épargne. On a ainsi vu apparaître dans les pays des marchés financiers à
vocation aussi bien nationale que régionale. Sur ce point, il est à relever, pour s'en féliciter
que, si l'idée d'un marché financier communautaire est au cœur du débat au sein de la
Communauté Européenne depuis bien longtemps, c'est en Afrique que sont enregistrées les
avancées les plus significatives en la matière (Kalieu & Keuffi, 2004).
La croissance de lacapitalisation boursière en Afrique a été décrite comme plus remarquable
que celle des économies les plus avancées dans le développement de leurs marchés de
capitaux. Les critiques, cependant, affirment que la bourse pourrait ne pas fonctionner de
façon efficace dans les pays en développement et qu'il pourrait ne pas être possible pour tous
les pays africains de promouvoir des marchés boursiers, au vu des énormes coûts et de la
pauvreté de leurs structures financières (Singh, 1999).
D’après le patron de la SIMEX, il peut y avoir une méfiance, car lorsque les entreprises sont
cotées, elles ont des obligations de transparence et d’audit. N’entre pas en bourse n’importe
quelle société. Pour y accéder, l’entreprise doit d’abord respecter des préalables comme la
certification de ses comptes, la publication d’informations financières crédibles afin de
rassurer les investisseurs, cela permettra davantage à la société d'accéder au marché de
capitaux pour lever des fonds et financer ainsi son développement.
Malgré l’effet d’attraction de la BRVM qui inspire de plus en plus confiance, le nombre
d’entreprises nationales cotées reste faible
Nous constatons en général dans le secteur formel, les grands groupes internationaux se font
coter par le biais de leur société d’origine sur les marchés européens, du coup, leurs filiales ne
sont pas assez cotées.
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Les critiques avancées par un grand nombre d'universitaires au cours de la dernière décennie
au sujet de la promotion des marchés financiers dans les pays africains soulèvent un certain
nombre de questions relatives aux avantages de leur cotation boursière sur leur performance et
leur croissance économique.
Objectifs spécifiques
V/ Hypothèses de recherche
Hypothèse 2 : la pression sur les résultats à court terme peut influer sur la performance
financière de la Sonatel.
Conclusions et Recommandations
Clarification conceptuelle :
Actions
Une action est un titre de propriété qui représente une portion du capital social de la
société émettrice. Elle représente une part de capital d'une société. Une action est un titre de
capital et est librement négociable sur le marché. Seules les Sociétés Anonymes(SA) et les
Sociétés en Commandité par Actions (SCA) ont la faculté d'émettre des actions. Les actions
étant des titres de propriété représentant une fraction du capital d'une société, leurs détenteurs
qui sont les actionnaires deviennent copropriétaires de la société. Ils reçoivent une partie du
bénéfice de cette société sous forme de dividendes.
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L'action peut être au porteur ou nominative. Lorsque l’action est au porteur, le
détenteur n'est pas connu de l'émetteur mais seulement du teneur de compte. Et quand elle est
nominative, le détenteur est connu de l'émetteur.
L’émission d’actions pour une société lui permet de disposer de liquidité et pour
l'actionnaire de recevoir une partie des bénéfices de la société, de profiter des plus-values sur
l'augmentation du cours de l'action à la bourse, de bénéficier des droits attachés à l'action.
Les conditions d'exercice du droit attaché à l'action sont précisées dans les statuts de la
société :
un droit de gestion, qui se matérialise par le vote en assemblée générale tel que chaque
action représente une voix
un droit au bénéfice, le solde bénéficiaire après impôt, plus éventuellement tout ou
partie des réserves de la société, est répartie entre les actionnaires
un droit à l'information, les sociétés s'engagent à fournir les documents indispensables
sur leurs activités et sur leurs résultats.
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ses risques. Pour compenser ses risques, les titres lui procurent un revenu et parfois une plus-
value lors de la vente.
Les investisseurs sont des spéculateurs qui recherchent des plus-values dues aux
variations du cours d’un titre. Ils achètent souvent des titres en cas de situation de hausse et de
les vendre juste avant leur baisse ou au début de celle-ci.
Les principaux investisseurs sont:
les ménages qui placent une partie de leur liquidité ou diversifie leurs actifs ;
les entreprises qui possèdent un portefeuille de titre pour employer une partie de leur
liquidité ou pour gérer leur prise de participation (dans d’autres sociétés) ;
les organismes de placement collectif en valeur mobilière (OPCVM) ;
Les banques et institutions financières spécialisés.
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