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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - Un BUT - Une FOI

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DE DAKAR


EXECUTIVE ACADEMY
7, AVENUE FAIDHERBE, DAKAR 21354, SENEGAL

PROJET DE RECHERCHE DE FIN D’ETUDE MASTER


OPTION : FINANCE

SUJET :

L’ANALYSE DE L’INCIDENCE DE LA COTATION


BOURSIERE SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DES
ENTREPISES DE TELECOM : CAS DE LA SONATEL

Présenté par : Maïmouna FALL

Sous la Direction de : Dr Issa NGOM

Année universitaire

2016 - 2017

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CADRAGE THEORIQUE

I. Contexte et Justification du sujet


1. Contexte et Thème de l’étude
Le financement de l'économie constitue l'une des préoccupations majeures de nos états. Pour
ce faire, ils font appel au marché financier qui a pour vocation de mettre en relation directe les
demandeurs et les pourvoyeurs de fonds présent dans une économie donnée. Cependant en
tant que marché secondaire, le marché financier assure la liquidité et la mobilité de l'épargne
par l'intermédiaire des différentes bourses et de leurs relais, les sociétés de gestion et
d'intermédiation (SGI) qui assurent le bon fonctionnement et permettent la mobilisation de
l'épargne investie en actions, obligations, titres de participations etc....

Précisément, les entreprises dans leurs cycles de vie ont constamment besoins d'argent pour
leurs investissements et pour leurs cycles d’exploitation. Ces entreprises en grandissant
investissent pour favoriser leur croissance. Être coté en Bourse permet à une société
d'accéder au marché de capitaux pour lever des fonds et financer ainsi son développement.
Pour entrer en Bourse, une société doit fixer ses besoins et déterminer combien elle souhaite
lever de fonds sur les marchés financiers.

Le marché financier constitue alors une alternative intéressante pour le financement des
entreprises qui au-delà du critère de solvabilité financière de l'entreprise, tient compte de la
qualité de la gestion, de la personnalité des dirigeants et de la spécificité de ces activités

Ce faisant il devient alors évident ,que pour renforcer la croissance il faut maitriser l'épargne
qui seule au stade actuel peut accélérer le développement de nos pays est ainsi que les huit
pays de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),conscient de la force de
l'union et de ses potentialités économiques énormes ont décidés d'unir leurs forces pour créer
le 18 décembre 1996 à Cotonou la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) dont le
siège est à Abidjan en Côte d'Ivoire avec dans chaque pays membres une Antenne Nationale
de Bourse (ANB) .
Depuis sa création en 1996, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) n’a accueilli
qu’une entreprise de droit sénégalais, la Sonatel en 1998. Pour l’expert en finances Mamadou
Touré, directeur général de la Société d’investissement de manufacture et d’expertise
(SIMEX),la nouvelle cotation du groupe Total Sénégal et de la Bank of Africa (BOA

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SÉNÉGAL) montre qu’il existe une marge de progrès et que les enjeux financiers
commencent à devenir. Pour le directeur général de l’Agence UEMOA-titres, Adrien Diouf, à
l’instar de nos États et des entreprises en général, nos concitoyens deviennent de plus en plus
familiers avec le fonctionnement des marchés financiers. Des actions phares comme
l’introduction en bourse d’acteurs majeurs de nos économies tels que la Sonatel et d’autres
entreprises, participent à dynamiser le marché financier de l’UEMOA mais aussi à bâtir sa
notoriété et sa crédibilité. Dans la même lancée, le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi
AMENOUNVE, déclarait que l’institution a besoin d’accueillir des privatisations, des
admissions volontaires des PME ainsi que des entreprises à fort potentiel de croissance. À l’en
croire, les bourses africaines se modernisent, se développent et entreprennent de nouvelles
perspectives via des plateformes d’intégration pour mieux jouer leur partition dans
l’accélération de la croissance de notre continent.

Les télécommunications sont des canaux de transmissions d’informations à distance


avec des moyens à base électronique et informatique. Elles se distinguent ainsi de toutes les
autres communications existantes. Elles sont aujourd’hui un facteur considérable dans la
croissance et l’économie.
Les entreprises de télécommunications constituent de nos jours un pilier important de
l’économie mondiale. Elles sont non seulement actrices mais aussi facteurs de croissance et
de créations d’emploi.
Ainsi,Première entreprise du Sénégal avec un chiffre d’affaires de plus de 900 milliards
FCFA en 2015, la Sonatel, compagnie de téléphonie, domine également la bourse régionale
des valeurs mobilières d’Abidjan où sa capitalisation boursières s’établie à 2 355 milliards
FCFA (au 11 février 2016). L’entreprise qui y est introduite depuis octobre 1998 a connu une
forte croissance ces dernières années en dépit de la concurrence née de la libéralisation du
secteur des télécoms sénégalais. Analyse des agrégats d’une société qui fait la fierté du
Sénégal.

2. Explication du sujet et les raisons de son choix

Plusieurs raisons sont souvent évoquées pour expliquer le manque de rush des entreprises
sénégalaises à la BRVM. Le patron de cette place boursière, Edoh Kossi AMENOUNVE,
soulignait, lors de la cotation de Total Sénégal, que les dirigeants d’entreprises avancent
comme arguments la « prise de contrôle, l’excès de transparence, les contraintes de diffusions
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d’informations ». Des idées qui, pense-t-il, doivent être dépassées. Si ces craintes étaient
fondées, les autres bourses régionales du monde ne se renforceraient pas pour accompagner le
développement, ajoutait M. AMENOUNVE. Malgré l’effet d’attraction de la BRVM qui
inspire de plus en plus confiance, le nombre d’entreprises nationales cotées reste faible,
constate Mamadou Touré, directeur général de la Société d’investissement de manufacture et
d’expertise (SIMEX). Dans le secteur formel, poursuit-il, les grands groupes internationaux se
font coter par le biais de leur société d’origine sur les marchés européens, du coup, leurs
filiales ne sont pas assez cotées. Selon lui, si les entreprises nationales disposent d’une
certaine autosuffisance en capitaux, elles n’ont pas besoin de faire recours au marché
financier. « Quand on a une croissance interne de l’entreprise pour financer son
développement, les actionnaires font appel aux banques classiques », relève-t-il.

3. Présentation du cas de l’étude: Sonatel


 Créé en 1985 par la fusion de l'Office des Postes et Télécommunications et de Télé
Sénégal, le groupe Sonatel est, historiquement, le premier opérateur de
télécommunications au Sénégal.
 1997 : Privatisation de Sonatel et entrée dans le capital de France Telecom à hauteur
de 42,33%
 1998 : Entrée dans le capital de près de 10 000 actionnaires et entrée en bourse de
Sonatel à la BRVM
 1999 : Création de la filiale Sonatel mobile avec la marque Alizé
 2001 : Création de la filiale Sonatel Multimédia chargée du développement de
l’activité Internet sous la marque Sentoo
 2002 : "Création de la Fondation d’Entreprise Sonatel - Inauguration du câble sous-
marin SAT3/WASC/ SAFE - Création de la filiale Ikatel au Mali
 En novembre 2006, il adopte la marque commerciale Orange
 2007 : Création de la filiale Orange en Guinée. Devenue 2e opérateur en 2008
 2016 : L'État du Sénégal vend une Licence 4G à la Sonatel pour 32 milliards Francs
CFA1.
 2016 : Rachat de Airtel Sierra Leone.
4. Intérêt de l’étude
En se faisant coter à la bourse, les entreprises peuvent ainsi diversifier leurs sources de
financement. Pendant plusieurs décennies, les entreprises faisaient recours aux établissements

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de crédits classiques tels que les banques, les institutions de micro finance pour mobiliser des
ressources financières. Le hic, c’est que la majorité de ces banques mettent à la disposition de
ces entreprises des fonds à court terme. Ce qui constitue une limite pour les sociétés qui
souhaitent réaliser des projets de longue durée. Par contre, explique Mamadou Touré de la
SIMEX, une cotation permet aux entreprises nationales de faire appel à l’épargne intérieure
de l’UEMOA et de changer progressivement leur structure d’actionnariat. L’introduction en
bourse encourage également les sociétés, surtout celles familiales, à évoluer vers des normes
de gestion universelles. En élargissant leur champ d’actionnariat, les entreprises peuvent ainsi
augmenter leur capital ou effectuer des levées de capitaux à travers des émissions de titres.
D’après Adrien Diouf de l’Aut, d’une manière indirecte, un marché financier mature et
développé est une alternative crédible pour le financement des acteurs économiques que sont
les petites, moyennes ou grandes entreprises et institutions, avec les avantages en termes de
montant, de coût et type de financement (actions, obligations).

Etre coté en bourse est un processus majeur de mutation pour une entreprise qui
s’accompagne de plusieurs avantages comme la notoriété, la modification du rapport entre
l’entreprise et ses différents partenaires que sont les banques, les clients, les fournisseurs, les
investisseurs. Même si l’introduction en bourse constitue une alternative au financement, il
n’en demeure pas moins que des difficultés subsistent pour l’entreprise candidate.
Le choix la société SONATEL a été motivé par le besoin et l’exigence de connaitre sa
performance financière et boursière en vue d’apporter des éléments de réponse nécessaires
pour les investisseurs et les dirigeants de l’entreprise.

5. Annonce des grands axes


 Organisation du marché boursier régional de l'UEMOA
 Bourse régionale des valeurs mobilières(BRVM)
 Raisons poussant une entreprise à s'introduire en bourse.
 Déterminants de la performance
- Documentation provisoire
- Fernander et Koen (2002) « Marché de capitaux et techniques financières » Economica
- Baret P., « Evaluation de la Performance Globale des Entreprises : Quid d’une approche
économique ? »Colloque ADERSE, IAE Lyon, 18-19 Novembre 2005.

5
- Lebas M., « Oui, il faut définir la performance », Revue Française de Comptabilité,
juillet- août, 1995, pp. 66-71
- ww.scholarvox.com
- Le cercle Les Echos, http://lecercle.lesechos.fr/print/61804, 11 février 2013.
- http://www.brvm.org/fr/search/node/Etats%20financiers%20ONATEL
- http://www.crepmf.org/Wwwcrepmf/CREPMF/historique.aspxwww.lesechos.fr/finance

III/ Problématique de recherche

Dans l'espace OHADA, les marchés financiers sont présentés comme un élément essentiel du
développement des sociétés anonymes, seules sociétés commerciales autorisées à procéder à
l'appel public à l'épargne. On a ainsi vu apparaître dans les pays des marchés financiers à
vocation aussi bien nationale que régionale. Sur ce point, il est à relever, pour s'en féliciter
que, si l'idée d'un marché financier communautaire est au cœur du débat au sein de la
Communauté Européenne depuis bien longtemps, c'est en Afrique que sont enregistrées les
avancées les plus significatives en la matière (Kalieu & Keuffi, 2004).
La croissance de lacapitalisation boursière en Afrique a été décrite comme plus remarquable
que celle des économies les plus avancées dans le développement de leurs marchés de
capitaux. Les critiques, cependant, affirment que la bourse pourrait ne pas fonctionner de
façon efficace dans les pays en développement et qu'il pourrait ne pas être possible pour tous
les pays africains de promouvoir des marchés boursiers, au vu des énormes coûts et de la
pauvreté de leurs structures financières (Singh, 1999).

Il existe à l'évidence, un certain nombre de contraintes à respecter avant de pouvoir


pleinement bénéficier des opportunités offertes par ce nouveau moyen de mobilisation de
l'épargne.

D’après le patron de la SIMEX, il peut y avoir une méfiance, car lorsque les entreprises sont
cotées, elles ont des obligations de transparence et d’audit. N’entre pas en bourse n’importe
quelle société. Pour y accéder, l’entreprise doit d’abord respecter des préalables comme la
certification de ses comptes, la publication d’informations financières crédibles afin de
rassurer les investisseurs, cela permettra davantage à la société d'accéder au marché de
capitaux pour lever des fonds et financer ainsi son développement.

Malgré l’effet d’attraction de la BRVM qui inspire de plus en plus confiance, le nombre
d’entreprises nationales cotées reste faible

Nous constatons en général dans le secteur formel, les grands groupes internationaux se font
coter par le biais de leur société d’origine sur les marchés européens, du coup, leurs filiales ne
sont pas assez cotées.

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Les critiques avancées par un grand nombre d'universitaires au cours de la dernière décennie
au sujet de la promotion des marchés financiers dans les pays africains soulèvent un certain
nombre de questions relatives aux avantages de leur cotation boursière sur leur performance et
leur croissance économique.

Ce mémoire contribuera donc à déterminer si, conformément à la mission dévouée au


marché financier sous-régional de l’UEMOA qui est la BRVM, unique bourse a vocation
régionale du continent, a contribué à améliorer les performances en termes de
rentabilité de la SONATEL.

VI/ Objectifs recherche


 Objectif général
Connaitre la stratégie mise en place par la SONATEL dans le maintien de sa notoriété sur le
plan international dans le milieu des télécommunications et pouvoir analyser ses
performances dans le domaine de la bourse.

Etudier les performances opérationnelles et financières de la SONATEL

 Objectifs spécifiques

Objectif spécifique 1: observer l’effet positif du marché financier sur l’évolution de la


croissance économique de la sous-région.

Objectif spécifique 2: calculer et expliquer les ratios financiers de la SONATEL.

Objectif spécifique 3: étudier les performances opérationnelles et financières de la


SONATEL.

V/ Hypothèses de recherche

Hypothèse 1 : la manque de confidentialité affecte négativement les sociétés cotées


notamment la Sonatel.

Hypothèse 2 : la pression sur les résultats à court terme peut influer sur la performance
financière de la Sonatel.

Hypothèse 3: La Sonatel est performante financièrement

VI/ Plan provisoire

Partie1 : Cadre théorique et Méthodologique


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Chapitre 1 : Cadre théorique

Chapitre 2 : Cadre méthodologique

Partie2 : Cadre conceptuel et organisationnel

Chapitre 1 : Cadre conceptuel

Chapitre 2:Présentation de la SONATEL

Partie3 : Cadre analytique

Chapitre 1: Méthodologie et présentation des entreprises

Chapitre 2 : Interprétation des résultats obtenus, constats et appréciations

Conclusions et Recommandations

VII/ Stratégie de recherche documentaire

Sources documentaire ciblées :

 Scholarvox, la bibliothèque virtuelle


 Mémoires
 Moteur de recherche Google
 Questionnaire et guide d’entretien avec les responsables de la sonatel
 Ouvrages

Clarification conceptuelle :

Actions
Une action est un titre de propriété qui représente une portion du capital social de la
société émettrice. Elle représente une part de capital d'une société. Une action est un titre de
capital et est librement négociable sur le marché. Seules les Sociétés Anonymes(SA) et les
Sociétés en Commandité par Actions (SCA) ont la faculté d'émettre des actions. Les actions
étant des titres de propriété représentant une fraction du capital d'une société, leurs détenteurs
qui sont les actionnaires deviennent copropriétaires de la société. Ils reçoivent une partie du
bénéfice de cette société sous forme de dividendes.

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L'action peut être au porteur ou nominative. Lorsque l’action est au porteur, le
détenteur n'est pas connu de l'émetteur mais seulement du teneur de compte. Et quand elle est
nominative, le détenteur est connu de l'émetteur.
L’émission d’actions pour une société lui permet de disposer de liquidité et pour
l'actionnaire de recevoir une partie des bénéfices de la société, de profiter des plus-values sur
l'augmentation du cours de l'action à la bourse, de bénéficier des droits attachés à l'action.
Les conditions d'exercice du droit attaché à l'action sont précisées dans les statuts de la
société :
 un droit de gestion, qui se matérialise par le vote en assemblée générale tel que chaque
action représente une voix
 un droit au bénéfice, le solde bénéficiaire après impôt, plus éventuellement tout ou
partie des réserves de la société, est répartie entre les actionnaires
 un droit à l'information, les sociétés s'engagent à fournir les documents indispensables
sur leurs activités et sur leurs résultats.

L’intérêt de ce placement réside dans la plus-value réalisée lors de la revente de l'action. Il


convient alors aux investisseurs qui désirent augmenter leur capital investi à plus ou moins
long terme qu'à ceux qui veulent recevoir des revenus sur leur placement.
Les actions sont plus risquées que les obligations. Le cours de l'action dépend des
bénéfices faits par la société mais aussi des prévisions de profit pour l'avenir, du secteur
économique auquel l'entreprise se rattache, et aussi de la conjoncture générale de l'économie
du pays.
Si la société fait faillite, l'actionnaire reçoit l'actif net (Actif total-dettes) au prorata de
leurs droits.
Obligations
Une obligation est un titre de créance ou une reconnaissance de dette représentant un
emprunt.
Les obligations de première catégorie garanties par l'Etat sont émises par un secteur
public ou l’Etat lui-même.
Les obligations de seconde catégorie sont émises par des entreprises du secteur privé
ou des collectivités auxquelles l'Etat n'a pas accordé sa garantie.
Une collectivité qui veut emprunter de l'argent émet des obligations qui représentent
un prêt à long terme. La somme empruntée est divisée en part égale qui sera chacuneune
obligation. Ces parts sont émises sur le marché à la même date et sont souscrites
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simultanément par les épargnants. Les détenteurs d'obligations sont donc des créanciers et la
collectivité ayant émis ces obligations s'engage à rembourser la somme empruntée dans un
délai fixe et à verser périodiquement un intérêt aux souscripteurs.
Les sociétés de capitaux (Société Anonyme SA) et (Société en Commandité par
Action SCA) ont aussi le droit d'émettre des obligations.

Sociétés de Gestion et d'Intermédiation(SGI)


Les SGI, constituées en Sociétés anonymes(SA) avec un capital minimum de cent
cinquante millions (150 000 000) de FCFA, sont des sociétés commerciales ayant le statut
d'établissement financier spécialisé. Ce sont des courtiers en valeurs mobilières qui
bénéficient du double monopole de la négociation des valeurs mobilières cotées à la BRVM et
de leurs conservations. Elles exercent aussi des activités de conseil en placement ou en
investissement, d’ingénierie financière, etc. Le statut et le fonctionnement des SGI dérogent à
la loi bancaire.
Nous distinguons trois (03) types de SGI :
 Les SGI de réseau, qui sont créées par des institutions financières telles que les
banques
 Les SGI de place, émanent d'un ensemble d'opérateurs d'un même pays, d'un même
Etat
 Les SGI indépendantes, elles ont pour origine l'esprit d'entreprise de groupes de
sociétés et/ou de personnes physiques.
Néanmoins, les SGI sont tenues de participer au capital de la BRVM à hauteur d'au moins
quarante millions (40 000 000) de FCFA et au moins vingt millions (20 000 000) de FCFA
pour le CD/BR.
 Emprunteurs
Les émetteurs de titres sont les entreprises privées ou publiques, le Trésor, les institutions
financières et les collectivités locales. Ces agents empruntent essentiellement pour financer un
investissement productif, un fond de roulement ou un déficit.
 Investisseurs
Ils immobilisent une partie de leur disponibilité pour faire l’acquisition de titre à long
terme et la bourse assure la liquidité de leur actif.
Le marché financier permet l’ajustement entre l’offre et la demande de titre et indique leur
prix au cours d’équilibre. L’investisseur cherche à diversifier son patrimoine et à minimiser

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ses risques. Pour compenser ses risques, les titres lui procurent un revenu et parfois une plus-
value lors de la vente.
Les investisseurs sont des spéculateurs qui recherchent des plus-values dues aux
variations du cours d’un titre. Ils achètent souvent des titres en cas de situation de hausse et de
les vendre juste avant leur baisse ou au début de celle-ci.
Les principaux investisseurs sont:
 les ménages qui placent une partie de leur liquidité ou diversifie leurs actifs ;
 les entreprises qui possèdent un portefeuille de titre pour employer une partie de leur
liquidité ou pour gérer leur prise de participation (dans d’autres sociétés) ;
 les organismes de placement collectif en valeur mobilière (OPCVM) ;
 Les banques et institutions financières spécialisés.

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