Vous êtes sur la page 1sur 270

COMPLÉMENTS DE

COMPTABILITÉ GÉNÉRALE.

Unité de formation : 711210U21D1

TECHNICIEN EN COMPTABILITE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPERIEUR DE TRANSITION

Année scolaire 2011-2012 martine.heyden@skynet.be

Compléments de comptabilité générale Page 1


Programme :

1) Comptabilité générale et mathématiques financières

L’étudiant sera capable :


 d’analyser des opérations plus complexes relevant de la comptabilité générale telles
que :
 le calcul et l’imputation des salaires,
 les opérations de financement usuelles,
 des placements de trésorerie,
 les opérations relatives à l’impôt,
 l’affectation du résultat ;
 de préparer et de passer des écritures relatives aux opérations de constitution et de
modification du capital ;
 d’établir les ratios élémentaires ;
 d’identifier et de caractériser les procédures d’évaluation du patrimoine ;
 de mettre en évidence les mécanismes et techniques d’actualisation relatifs aux
opérations comptables (par exemple, reclasser des dettes et/ou créances long terme
exprimées en devises) et financières (flux à recevoir dans un an ou à décaisser : qu’est ce
que ça vaut aujourd’hui ?).

2) Logiciels comptables : laboratoire

L’étudiant sera capable :


face à des situations-problèmes courantes d’un exercice comptable d’une entreprise en
utilisant un logiciel de comptabilité,
 de réaliser un exercice comptable élémentaire depuis l’ouverture des comptes jusqu’à
leur clôture en respectant la chronologie et les règles comptables ;
 d’éditer les déclarations fiscales nécessaires ;
 d’éditer des ratios élémentaires ;
 d’éditer des tableaux de bord élémentaires.

Capacités terminales :

Pour atteindre le seuil de réussite, l’étudiant sera capable :

 de réaliser, avec un logiciel comptable, un exercice complet (résultat, bilan, régularisation)


depuis l'ouverture des comptes jusqu'à la fin d’exercice, en assurant la tenue des journaux,
des comptes généraux et des comptes individuels ;
 d’en tirer des conclusions sur la situation de l’entreprise.

Pour la détermination du degré de maîtrise, il sera tenu compte :

 de la préparation du travail et de la justification des procédures utilisées,


 du degré d'autonomie atteint,
 de la capacité de raisonner de manière cohérente.

Compléments de comptabilité générale Page 2


Les classes en bref.

Classe 11.

1
Pacioli N° 302 IPCF-BIBF / 30 août - 12 septembre 2010

Compléments de comptabilité générale Page 3


Compléments de comptabilité générale Page 4
Compléments de comptabilité générale Page 5
Compléments de comptabilité générale Page 6
Compléments de comptabilité générale Page 7
Compléments de comptabilité générale Page 8
Classe 22.

2
Pacioli N° 308 IPCF-BIBF / 22 novembre – 5 décembre 2010

Compléments de comptabilité générale Page 9


Compléments de comptabilité générale Page 10
Compléments de comptabilité générale Page 11
Compléments de comptabilité générale Page 12
Compléments de comptabilité générale Page 13
Compléments de comptabilité générale Page 14
Classe 33.

3
Pacioli N° 311 IPCF-BIBF / 17 – 30 janvier 2011

Compléments de comptabilité générale Page 15


Compléments de comptabilité générale Page 16
Compléments de comptabilité générale Page 17
Compléments de comptabilité générale Page 18
Compléments de comptabilité générale Page 19
Compléments de comptabilité générale Page 20
Classe 44.

4
Pacioli N° 314 IPCF-BIBF / 28 février – 13 mars 2011

Compléments de comptabilité générale Page 21


Compléments de comptabilité générale Page 22
Compléments de comptabilité générale Page 23
Compléments de comptabilité générale Page 24
Compléments de comptabilité générale Page 25
Compléments de comptabilité générale Page 26
Classe 55.

5
Pacioli N° 315 IPCF-BIBF / 14-27 mars 2011

Compléments de comptabilité générale Page 27


Compléments de comptabilité générale Page 28
Compléments de comptabilité générale Page 29
Compléments de comptabilité générale Page 30
Compléments de comptabilité générale Page 31
Classe 66.

6
Pacioli N° 316 IPCF-BIBF / 28 mars – 10 avril 2011

Compléments de comptabilité générale Page 32


Compléments de comptabilité générale Page 33
Compléments de comptabilité générale Page 34
Compléments de comptabilité générale Page 35
Compléments de comptabilité générale Page 36
Classe 77.

7
Pacioli N° 318 IPCF-BIBF / 25 avril – 8 mai 2011

Compléments de comptabilité générale Page 37


Compléments de comptabilité générale Page 38
Compléments de comptabilité générale Page 39
Compléments de comptabilité générale Page 40
Compléments de comptabilité générale Page 41
Compléments de comptabilité générale Page 42
Le calcul et l’imputation des salaires.

Voici une fiche de rémunération ; nous allons l’analyser.


Il s’agit de la fiche de rémunération de Mr DUPONT, marié (son épouse ne travaille pas) et un enfant
à charge :

Compléments de comptabilité générale Page 43


Cotisations sociales.

Dans le régime des travailleurs salariés, tant les travailleurs que les employeurs doivent cotiser à
l’ONSS. Jusqu’en 1994, ces cotisations étaient fixées séparément pour chaque branche: l’ONSS
versait directement aux différentes institutions parastatales le montant correspondant au taux fixé
pour la ou les branches dont elles assument la gestion. Depuis le 1er janvier 1995, une gestion
financière globale est d’application. cette gestion globale finance les branches de la sécurité sociale
en fonction de leurs besoins de trésorerie et non plus en fonction des pourcentages fixés.
Il existe une différence entre le régime des ouvriers et celui des employés. Pour les employés, les
vacances annuelles sont payées directement par l’employeur, tandis que, pour les ouvriers, elles
sont payées par l’office national des vacances annuelles ou par une caisse de vacances alimentée
par des cotisations sociales spécifiques versées par le patron à l’ONSS. celles-ci sont constituées
d’une cotisation trimestrielle de 6 % calculée sur la rémunération brute portée à 108 % et d’une
cotisation annuelle de 10,27 % calculée sur la rémunération brute de l’année précédente portée à
108 %. On considère habituellement (notamment d’un point de vue international) que les vacances
annuelles ne font pas partie de la sécurité sociale.
Le tableau indique les taux de cotisation en vigueur au 1er juillet 2011. Une distinction est faite
entre la part due par les travailleurs et celle due par les employeurs.

Secteurs Cotisation du travailleur (%) Cotisation patronale (%) Total (%)


1. Maladie-invalidité
- soins de santé 3,55 3,80 7,35
-indemnités 1,15 2,35 3,50
2. Chômage 0,87 1,46 2,33
3. Pensions 7,50 8,86 16,36
4. Prestations familiales 0,00 7,00 7,00
5. Accidents du travail 0,00 0,30 0,30
6. Maladies professionnelles 0,00 1,00 1,00
TOTAL (= cotisation globale) 13,07 24,77 37,84

Souvent, il existe des ambiguïtés quant à la rémunération brute sur laquelle les cotisations sont
dues. La rémunération comprend « tout avantage en espèces ou évaluable en espèces, octroyé par
l’employeur à son travailleur en contrepartie d’un travail effectué en vertu du contrat de louage de
travail auquel le travailleur a droit en vertu de son occupation à charge de l’employeur, soit
directement, soit indirectement ». Cela veut dire que les commissions, les primes, les avantages en
nature, etc. sont également considérés comme de la rémunération et que, par conséquent, des
cotisations seront dues.

Les cotisations mentionnées ci-dessus ne sont pas les seules. Les employeurs sont aussi redevables,
entre autres, d'une cotisation de modération salariale de 7,48 %, d'une cotisation pour le fonds de
fermeture d'entreprises de 0,25 % (pour les entreprises qui occupent 1 à 19 travailleurs) ou 0,29 % (
pour les entreprises qui occupent 20 travailleurs ou plus), d’une cotisation de 0,05% pour l’accueil
des enfants, d’une cotisation de 0,10% pour les groupes à risque et, pour ceux qui emploient 10
travailleurs ou plus, d'une cotisation supplémentaire de 1,69 %.

De manière générale, le montant des cotisations sociales patronales pour employés est de
32,44 % de la rémunération brute de l’employé.
Exemple : un employé gagne 2 000,00 € brut par mois  l’employeur devra verser à l’ONSS
648,80 €. Le coût total de cet employé sera de 2 648,80 €.

Compléments de comptabilité générale Page 44


Pour les ouvriers, le montant des cotisations patronales est de 38,44 % de la rémunération brute
de l’ouvrier, majorée de 8 %.
Exemple : un ouvrier qualifié gagne 1 950,00 € brut par mois  l’employeur devra verser à l’ONSS
809,55 €. Le coût total pour l’employeur est de 2 759,55 €.

À chaque paiement de salaire, l’employeur doit retenir le montant des cotisations incombant aux
travailleurs (la cotisation du travailleur). Il y ajoute la part des cotisations qui lui incombent (la
cotisation patronale). L’employeur ne peut récupérer à charge du travailleur le montant de la
cotisation qu’il aurait omis de retenir en temps utile.
Le montant total ainsi obtenu doit être transféré à l’ONSS sous la responsabilité de l’employeur.
L’employeur paie les montants par trimestre. Ceux-ci doivent être versés à l’ONSS au plus tard le
dernier jour du mois qui suit le trimestre, à savoir :

1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre


01/01 – 31/03 01/04 – 30/06 01/07 – 30/09 01/10 – 31/12
30 avril 31 juillet 31 octobre 31 janvier

L’employeur qui, au cours d’un trimestre déterminé, a déclaré des cotisations dont le montant
dépasse 6 197,34 € est tenu de verser, pour le trimestre suivant, des provisions.

Chaque trimestre, l'employeur doit se poser la question: dois-je payer des provisions et, dans
l'affirmative, de quels montants et à quelles dates doivent-elles être versées?
 Première hypothèse: le montant total des cotisations du trimestre précédent ne dépassait
pas 6 197,34 €.
L’employeur n'est pas tenu au paiement de provisions pour le trimestre en cours. Les
cotisations peuvent être payées à l'O.N.S.S. en un seul versement qui doit lui parvenir, au
plus tard, aux dates reprises plus haut.
 Deuxième hypothèse: le montant total des cotisations du trimestre précédent dépassait
6 197,34 €.
L’employeur doit verser à l'O.N.S.S., au plus tard le 5ème jour des 2ème et 3ème mois qui suivent
ce trimestre, une provision égale à 30 % du montant des cotisations dues pour le trimestre
correspondant de l'année précédente; et, au plus tard le 5ème jour du 4ème mois qui suit ce
trimestre, une provision égale à 25 % du montant des cotisations dues pour le trimestre
correspondant de l'année précédente.
Il existe une exception importante à cette règle. Les provisions relatives au quatrième trimestre qui
doivent parvenir à l'O.N.S.S. au plus tard les 5 novembre, 5 décembre et 5 janvier, s'élèvent
respectivement à 30 %, 35 % et 15 % du montant des cotisations dues pour le quatrième trimestre
de l'année précédente.
Au cas où l'employeur n'était pas redevable de cotisations pour le trimestre correspondant de
l'année précédente, le montant de la provision est fixé forfaitairement à 421,42 EUR par mois et par
travailleur occupé au cours du mois précédent.
Nature des 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
versements
ère
1 provision 5 février 5 mai 5 août 5 novembre
ème
2 provision 5 mars 5 juin 5 septembre 5 décembre
ème
3 provision 5 avril 5 juillet 5 octobre 5 janvier
solde 30 avril 31 juillet 31 octobre 31 janvier

Compléments de comptabilité générale Page 45


Cotisation spéciale pour la sécurité sociale.

Outre les cotisations « ordinaires » de sécurité sociale, une cotisation spéciale pour la sécurité
sociale est mise à charge des travailleurs. Il s'agit d'une cotisation qui varie selon l'importance de la
rémunération du travailleur, d'une part, et de la situation de son ménage (isolé ou ménage à deux
revenus), d'autre part. En principe, le montant de la cotisation est fixé en fonction des revenus
annuels imposables du ménage. L'administration des contributions directes effectuera le décompte
définitif de cette cotisation lors de l'enrôlement des revenus du contribuable. Dès lors, les montants
versés à l'O.N.S.S. doivent être considérés comme étant des provisions à valoir sur le montant
annuel effectivement dû.
Cette cotisation doit être calculée en fonction de la rémunération trimestrielle soumise au calcul des
cotisations de sécurité sociale. En pratique, elle doit être retenue sur la rémunération mensuelle de
chacun des travailleurs. Étant donné que, dans la majorité des cas, la rémunération trimestrielle
n'est connue avec précision qu'à la fin du trimestre, le montant des retenues mensuelles peut varier
de mois en mois.

1) Travailleurs concernés.

Ce sont toutes les personnes soumises totalement ou partiellement à la sécurité sociale des
travailleurs salariés.

2) Montant de la retenue.

Le montant de cette retenue varie en fonction du montant total de la rémunération brute du


travailleur (portée à 108 % pour les travailleurs manuels) déclarée trimestriellement à l'O.N.S.S.
par son employeur. S'il est occupé par plusieurs employeurs, il ne doit pas être tenu compte de
la rémunération payée par l' (les) autre(s) employeur(s).
De plus, étant donné que la partie du pécule de vacances correspondant au montant du double
pécule de vacances légal n'est pas une rémunération soumise au calcul des cotisations
« ordinaires » de sécurité sociale, elle ne doit pas être prise en considération pour déterminer
dans quelle tranche se situe la rémunération trimestrielle du travailleur.
Néanmoins, pour déterminer le montant de la rémunération trimestrielle, et donc la retenue à
effectuer, il convient d'ajouter à la rémunération payée par l'employeur, la partie de la
rémunération éventuellement payée par un tiers (il s'agit essentiellement des Fonds de sécurité
d'existence).
Il ne doit cependant pas être tenu compte des rémunérations dont l'employeur n'était pas en
mesure de déterminer le montant au moment d'établir sa déclaration à l'O.N.S.S. (par exemple,
des arriérés de rémunération).
Sur base trimestrielle, la retenue s'élève à:
 27,90 € par trimestre pour les personnes dont le conjoint a également des revenus
professionnels et dont la rémunération trimestrielle déclarée se situe dans la tranche de
3 285,29 € à 5 836,14 €;
 7,6 % de la partie de la rémunération mensuelle qui excède 1 945,38 € lorsque la
rémunération mensuelle se situe dans la tranche de 1 945,38 € à 2 190,18 € dans le cas d'une
rémunération trimestrielle déclarée qui se situe dans la tranche de 5 836,14 € à 6 570,54 €.
Pour les travailleurs dont le conjoint a également des revenus professionnels, le montant à
retenir est fixé à un minimum de 27,90 €;
 55,80 € par trimestre, augmentés de 1,1 % de la partie de la rémunération mensuelle qui
excède 2 190,18 €, lorsque cette rémunération mensuelle se situe dans la tranche de

Compléments de comptabilité générale Page 46


2 190,19 € à 6 038,82 € dans le cas d'une rémunération trimestrielle déclarée qui se situe
dans la tranche de 6 570,55 € à 18 116,46 €; cette retenue ne peut toutefois pas dépasser
154,92 € par trimestre pour les personnes dont le conjoint a également des revenus
professionnels;
 154,92 € par trimestre lorsque la rémunération trimestrielle déclarée est supérieure à
18 116,46 € pour les personnes dont le conjoint a également des revenus professionnels;
 182,82 € par trimestre lorsque la rémunération trimestrielle déclarée est supérieure à
18 116,46 € pour les personnes isolées ou dont le conjoint n'a pas de revenus professionnels.

Par « conjoint qui a des revenus professionnels », il faut entendre le conjoint qui,
conformément à la réglementation en matière de précompte professionnel, a des revenus
professionnels dont le montant est supérieur au plafond fixé pour l'application de la réduction
du précompte professionnel pour autres charges de famille, accordée lorsque l'autre conjoint
bénéficie également de revenus professionnels. Suite à la réforme de l'impôt sur les revenus
des personnes physiques, à partir du 1er janvier 2004, les cohabitants légaux sont assimilés aux
conjoints.
Lorsqu'une indemnité pour rupture de contrat est payée, il y a lieu de prélever, au moment de
son versement, les retenues ayant trait à la totalité de la période couverte.
A cette fin, il convient de rattacher cette indemnité au(x) trimestre(s) au(x)quel(s) elle se
rapporte.
D'abord, il faut ajouter à la rémunération « ordinaire » du trimestre au cours duquel le contrat
est rompu, la partie de l'indemnité qui se rapporte à ce trimestre.
Ensuite, selon l'étendue de la période couverte, l'indemnité doit être scindée en trimestres.
Sur base du montant trimestriel ainsi obtenu, il y a lieu de prélever les montants mensuels
correspondants.

3) Comment procéder en pratique8 ?

Étant donné que le montant de la retenue est déterminé en fonction de la rémunération


trimestrielle, il n'est possible de connaître le montant exact de celle-ci que lors du dernier
paiement de la rémunération du trimestre considéré.
Lors du (dernier) paiement de la rémunération des premier et deuxième mois du trimestre, il
convient de vérifier pour chaque travailleur si sa rémunération totale du mois considéré s'élève
à au moins un tiers du plafond inférieur d'une des tranches susmentionnées. Si tel est le cas, il y
a lieu de prélever le montant mensuel correspondant à la tranche concernée.

Concrètement, il faut prélever pour ce mois l'un des montants suivants:


 9,30 € lorsque la rémunération mensuelle se situe entre 1 095,10 € et 1 945,38 € et que le
conjoint du travailleur a également des revenus professionnels;
 7,6 % de la rémunération qui excède 1 945,38 € lorsque la rémunération mensuelle se situe
dans la tranche de 1 945,38 € à 2 190,18 €. Pour le travailleur dont le conjoint a également
des revenus professionnels, le montant minimum de la retenue est fixé à 9,30 €;
 18,60 €, augmentés de 1,1 % de la partie de la rémunération qui excède 2 190,18 € lorsque la
rémunération mensuelle se situe dans la tranche de 2 190,19 € à 6 038,82 €; cette retenue
ne peut toutefois pas dépasser 51,64 € pour les personnes dont le conjoint a également des
revenus professionnels;

8
https://www.socialsecurity.be/instructions/fr/instructions/table_of_content/dmfa/2012-
01/content/special_contributions/other_specialcontributions/specialsocialsecuritycontribution.html

Compléments de comptabilité générale Page 47


 51,64 € lorsque la rémunération mensuelle est supérieure à 6 38,82 € et que le conjoint a
également des revenus professionnels;
 60,94 € lorsque la rémunération mensuelle est supérieure à 6 038,82 € pour les personnes
isolées ou dont le conjoint n'a pas de revenus professionnels.
Lors du dernier paiement de la rémunération du trimestre, lorsque le montant définitif de la
rémunération trimestrielle est connu, il y a lieu de déterminer le montant exact de la retenue
due pour l'ensemble du trimestre. L'employeur procédera comme suit:
 il déterminera le montant global de la retenue pour le trimestre de la manière décrite ci-
dessus;
 s'il s'avère que la retenue effectuée lors des deux premiers mois était trop élevée, il
remboursera le trop perçu (éventuellement la totalité des sommes déjà perçues);
 s'il s'avère que la retenue effectuée lors de deux premiers mois était trop faible, il retiendra
la différence lors du paiement du dernier salaire du trimestre.

4) En résumé …

L’importance de la cotisation dépend de:


 vos revenus (brut mensuel soumis O.N.S.S.)
 votre état civil

Retenue cotisation spéciale à partir du 01-01-2012 (EURO)


X= brut mensuel soumis à Célibataire ou conjoint(e) Conjoint(e) avec revenus
l'O.N.S.S. sans revenus professionnels professionnels
X < 1 095,10 0 0
1 095,10 ≤ X < 1 945,39 0 9,30
1 945,39 ≤ X < 2 190,19 7,6% de la différence entre X - 1 7,6% de la différence entre X - 1
945,38 945,38
avec un maximum de 18,60 avec un minimum de 9,30 et un
maximum de 18,60
2 190,19 ≤ X < 6 038,83 18,60 + 1,1% de la différence 18,60 + 1,1% de la différence
entre entre
X - 2190,18 X - 2 190,18
avec un maximum de 51,64
X ≥ 6 038,38 60,94 51,64

1. Exercice 1.

Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 2 918,82 € et son épouse a des revenus


professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 4 et dans la colonne
« Conjoint(e) avec revenus professionnels ».
Par conséquent :
18,60 € + [1,1 % x (2 918,82 € - 2 190,18 €)] = 18,60 € + (1,1 % x 728,64 €) = 18,60 € + 8,02 € =
26,62 €.

Compléments de comptabilité générale Page 48


2. Exercice 2.

Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 1 702,04 € et son épouse a des revenus


professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 2 et dans la colonne
« Conjoint(e) avec revenus professionnels ».
La CSSS est un montant fixe, à savoir 9,30 €.

3. Exercice 3.

Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 2 122,03 € et son épouse n’a pas de revenus
professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 3 et dans la colonne
« Célibataire ou conjoint(e) sans revenus professionnels ».
Par conséquent :
(2 122,03 € - 1 945,38 €) x 7,6 % = 176,65 € x 7,6 % = 13,43 €

Précompte professionnel.

Le précompte professionnel est un impôt calculé sur base


de vos revenus professionnels. Il est retenu à la source,
c’est-à-dire avant le paiement de votre salaire. C’est ce qui
explique, en partie, la différence entre votre salaire brut et
votre salaire net. Cet impôt tient compte de votre
situation familiale et de vos revenus professionnels. Il varie
donc d’une personne à l’autre.

Pour déterminer le montant du précompte professionnel, on utilise des barèmes (basés sur l’A.R. du
5 décembre 2011 et publié au Moniteur belge du vendredi 9 décembre 2011). Ils reflètent l’impôt
qui est retenu, à partir du 1er janvier 2012, sur les rémunérations, pensions et prépensions payées
par mois.

Le précompte professionnel est à payer dans les 15 jours suivant la fin du mois de paiement ou
d'attribution des revenus. Le précompte professionnel du mois d'août (retenu sur les salaires
d'août) est par exemple à payer pour le 15 septembre au bureau des recettes compétent.

Pécule de vacances des employés

Le pécule de vacances des employés est l’affaire de l’employeur et du travailleur. Son paiement ne
se fait pas à l’aide d’une caisse externe à l’aide de cotisations sociales, mais il incombe à
l’employeur.
C’est pour cette raison que nous ferons la distinction, pour les employés, entre d’une part le pécule
en cours de contrat de travail et, d’autre part, le pécule dû à la fin du contrat de travail.

 Modalités de calcul pécule de vacances

Le simple pécule ne constitue aucun problème pour l’employé. En effet il recevra sa


rémunération normale et les autres avantages, comme s’il avait continué à travailler.

Compléments de comptabilité générale Page 49


Le double pécule de vacances correspond à 1/12 de 92 % de la rémunération brute du mois
au cours duquel l’employé prend ses vacances principales, multiplié par le nombre de jours
travaillés ou assimilés de l’exercice de vacances.
La rémunération de l’exercice de vacances qui sert de base au calcul du pécule de vacances,
sera éventuellement majorée d’une rémunération fictive pour les jours d’inactivité assimilés
à des jours de travail effectif.

 Rémunération

La notion de rémunération qui sert de base au calcul du pécule de vacances, a trait à la


rémunération dans son acception de droit du travail et qui fait l’objet de déductions à
destination de la sécurité sociale. Pour calculer le pécule de vacances en fin de contrat,
la base de calcul est la même, à ce détail près, qu’il doit s’agir de la rémunération gagnée
au cours de l’exercice de vacances.
La rémunération afférente aux heures supplémentaires, les primes d’équipe, les
avantages en nature, entrent en ligne de compte pour le calcul du pécule de vacances.
Le calcul du pécule de vacances ne tient compte que de la rémunération accordée pour
des prestations effectuées en Belgique.
Comme seul le salaire pris en compte pour le calcul des cotisations normales de sécurité
sociale sert de base au calcul du pécule de vacances, seront notamment exclus : les
chèques repas, la cotisation de l’employeur dans l’assurance-groupe, la cotisation de
l’employeur dans l’assurance-hospitalisation, l’avantage pour l’utilisation du véhicule
d’entreprise à titre privé, l’avantage pour l’utilisation d’un ordinateur portable ou d’un
GSM à des fins privées. Ces avantages ne donnent donc pas droit à un pécule de
vacances pour l’employé.
Pour le calcul du pécule de vacances de sortie, il faut par contre tenir compte de la prime
de fin d’année et de tous les autres avantages acquis en vertu du contrat de travail.

 Pécule de vacances en cours de contrat

Les modalités de calcul varient selon qu’il s’agit d’un employé à rémunération fixe ou
d’un employé dont la rémunération est variable en tout ou en partie.

Employés à rémunération fixe

L’employeur verse à l’employé qui prend ses vacances :


o le simple pécule de vacances, c’est-à-dire la rémunération normale pour les jours de
vacances;
o le double pécule de vacances, c’est-à-dire, par mois presté et assimilé au cours de
l’exercice de vacances, un supplément égal à 1/12 de 92% de la rémunération brute
du mois pendant lequel les vacances prennent cours.

Exemple

En 2010, l’employé a effectué des prestations durant l’année complète et a donc droit,
en 2011, à 20 jours de vacances. La rémunération mensuelle s’élève à 2.500 euros brut.
L’employé prend ses vacances en juillet 2011 et devra recevoir de l’employeur :
 le simple pécule de vacances = 2.500 euros
 le double pécule de vacances égal à 92% de 2.500 euro = 2.300 euros
 Total = 4.800 euros

Compléments de comptabilité générale Page 50


Supposons que ce même employé ne compte que 4 mois de prestations ou assimilés
pour 2010; en juin 2011 son double pécule de vacances se limiterait à : 4/12 de 92% de
2.500 euros.

Pour les jours assimilés à des journées de prestations effectives, une rémunération
fictive est prise en considération, égale à la rémunération journalière due à l’employé au
moment où se produit l’événement donnant lieu à assimilation.

Employés avec une rémunération variable en tout ou en partie

Lorsque sa rémunération varie en tout ou en partie, l’employé a droit par jour de


vacances, à un pécule égal à la moyenne journalière des rémunérations brutes gagnées
pour chacun des 12 mois qui précèdent celui au cours duquel il prend ses vacances ou, le
cas échéant, au cours de la partie des 12 mois durant lesquels il était en service.

Il faut éventuellement majorer le montant obtenu, d’un salaire fictif pour les jours
assimilés à des journées d’interruption de travail assimilées à des journées prestées. Ceci
ne vaut que pour le simple pécule.

Le double pécule sera calculé en se fondant sur le salaire mensuel moyen des mêmes
rémunérations.

En cas d’étalement des vacances la période de 12 mois à prendre en considération se


détermine par rapport au mois au cours duquel l’employé prend ses vacances
principales.

Exemple
L’employé a une rémunération variable intégralement et compte 12 mois d’occupation
durant l’exercice de vacances. Sa rémunération brute pour les 12 mois précédant le mois
de vacances se monte à 20.000 euros. Le salaire mensuel moyen s’élève à 1.666,66
euros et la moyenne journalière à 76,92 euros, soit 1.666,66 x 3/65.
L’employé prend 4 semaines de vacances en juillet. Outre sa rémunération pour les
journées de prestations éventuelles, il recevra son pécule de vacances qui se répartit
comme suit :

 pécule simple 76,92 euros x 20 = 1.538,46 euros


 pécule double 92% van 1.666,66 euros = 1.533,32 euros

Pour les employés dont la rémunération est totalement variable, la rémunération


journalière fictive pour les journées assimilées aux prestations est égale à la
rémunération quotidienne moyenne effectivement gagnée au cours des douze mois
précédant le mois au cours duquel survient l’événement donnant lieu à assimilation.
Si l’employé a été occupé moins de douze mois par l’employeur chez qui il travaille au
moment de la période à assimiler, le salaire journalier fictif sera égal à la rémunération
journalière moyenne gagnée auprès de cet employeur durant les mois précédant celui
au cours duquel est survenu l’événement donnant lieu à assimilation.

Compléments de comptabilité générale Page 51


 Pécule de vacances en fin d'occupation (ou en cas de crédit-temps)

Lors de la cessation du contrat de travail, l’employeur doit verser le pécule de vacances


acquis au moment où l’employé quitte l’entreprise. Il en va de même si l’employé quitte
l’entreprise pour accomplir ses devoirs de milice, s’il change de statut, s’il part en
interruption de carrière complète et s’il part à la retraite. Depuis 2007, il faut aussi
accorder un pécule de départ aux employés qui passent à un régime de travail à temps
partiel comptant moins d’heures de travail.
Le pécule de départ octroyé concerne tant l’exercice de vacances en cours que l’exercice
précédant.

En ce qui concerne l’exercice en cours

Le pourcentage du pécule de vacances à verser est de 15,34%, soit 7,67% pour le simple
pécule et 7,67% pour le double pécule, calculé sur les rémunérations gagnées au cours
de l’exercice de vacances éventuellement majorées d’un salaire fictif pour les jours
assimilés.
Concernant l’exercice de vacances précédant

 Si l’employé n’a pas encore pris les vacances afférentes à l’exercice précédent,
l’employeur lui paie en outre 15,34 % des rémunérations brutes gagnées pendant cet
exercice de vacances, majorées éventuellement d’une rémunération fictive afférente
aux journées d’interruption de travail assimilées à des journées de travail effectif
normal.
 Par contre, si l’employé a déjà pris une partie de ses jours de vacances, il faut déduire
du montant, le pécule déjà reçu pour les jours de vacances épuisés. Le calcul se fait
comme suit : salaire brut x nombre de jours de vacances pris/nombre total de jours
de vacances x 15,34 %.
 Il est possible que les jours de vacances déjà épuisés aient donné lieu au paiement du
pécule simple, mais pas du pécule double (sortie de service avant le mois au cours
duquel s’effectue le versement du double pécule). Le cas échéant, il faut calculer le
pécule en tenant compte du pécule simple déjà perçu. Pour ce faire, il faut appliquer
la formule suivante : salaire brut x nombre de jours de vacances utilisés/ nombre total
de jours de vacances x 7,67 %.

En outre, l’employeur remet à l’employé, à la date de sortie, une attestation indiquant :

 la période pendant laquelle l’employé a été occupé à son service et éventuellement


les périodes assimilées;
 le montant brut du pécule dû;
 le pourcentage qui a été pris en considération pour le calcul de ce pécule.

Le cas échéant, le travailleur remettra cette attestation à son nouvel employeur afin de
lui permettre d’effectuer les compensations nécessaires au moment de payer le pécule
de vacances.
Si l’employé entre en service chez un nouvel employeur, celui-ci devra effectuer une
compensation au moment de payer le pécule de vacances.
Le nouvel employeur paie le pécule de vacances comme si l’employé engagé avait
toujours été à son service; il est donc tenu de payer les pécules simple et double sous

Compléments de comptabilité générale Page 52


déduction du montant du pécule de vacances ayant trait à l’exercice concerné payé par
l’ancien employeur.
Cette déduction ne peut toutefois pas dépasser le pécule de vacances qui aurait été dû
par l’employeur si l’employé avait effectué à son service les prestations qu’il a fournies
au cours de l’exercice de vacances pour le compte d’autres employeurs.

Exemple 1

L’employé était occupé par l’employeur A du 1er janvier 2010 au 28 février 2011 inclus.
Il bénéficiait d’une rémunération mensuelle brute de 2.500 euros. En outre, il avait droit
à une prime de fin d’année égale à un treizième mois. En 2011 également, l’employé
avait droit à une prime de fin d’année proratisée. En 2011, il a déjà pris 5 jours de
vacances de l’exercice 2010. Le double pécule 2011 n’était pas encore versé.
L’employeur A doit verser à l’employé les sommes suivantes au titre de pécule de
vacances :

 pour l’exercice de vacances 2010


o simple pécule de vacances : (2.500 x 13) x 15/20 x 7,67 % = 1.869,56 euros
o double pécule de vacances : (2.500 x 13) x 7,67 % = 2.492,75 euros
 pour l’exercice de vacances 2011 :
o simple pécule de vacances : ((2.500 x 2) + (2.500 x 2/12)) x 7,67 % = 415,46
euros
o double pécule de vacances : ((2.500 x 2) + (2.500 x 2/12)) x 7,67 % = 415,46
euros
Exemple 2

L’employé était occupé par l’employeur A du 1er janvier 2010 au 28 mai 2011 inclus. Sa
rémunération mensuelle brute s’élevait à 2.500 euros. En outre, il avait droit à une
prime de fin d’année égale à un treizième mois. En 2011 également, l’employé avait
droit à une prime de fin d’année proratisée. En 2011, il a déjà pris 15 jours de vacances
de l’exercice 2010. Le double pécule 2011 était déjà versé.
L’employeur A doit verser à l’employé les sommes suivantes au titre de pécule de
vacances de sortie :

 pour l’exercice de vacances 2010


o simple pécule de vacances : (2.500 x 13) x 5/20 x 7,67% = 623,19 euros
o double pécule de vacances : déjà versé et n’est donc plus dû
 pour l’exercice de vacances 2011
o simple pécule de vacances : ((2.500 x 5) + (2.500 x 5/12)) x7,67% = 1.038,64
euros
o double pécule de vacances : ((2.500 x 5) + (2.500 x 5/12)) x7,67% = 1.038,64
euros

 Cas spécifiques

Pécule de vacances d’un employé qui a travaillé en tant qu’ouvrier durant l’exercice de
vacances

Le pécule de vacances d’un ouvrier est payé par la caisse de vacances auprès de laquelle
l’employeur est affilié. Le paiement se fait au cours de l’année des vacances.
Compléments de comptabilité générale Page 53
L’employeur actuel paie à l’employé un pécule de vacances qui se calcule comme si
l’intéressé avait été à son service en qualité d’employé au cours de l’exercice de
vacances.
Le montant qui a été versé par le fonds de vacances vient en déduction. Toutefois le
résultat ne peut jamais être négatif. L’employeur ne peut donc déduire plus que le
montant du pécule de vacances qu’il aurait dû verser à l’employé si celui-ci avait été à
son service en tant qu’employé au cours de l’année précédente.

Exemple

Un employé, occupé en tant qu’ouvrier pendant toute l’année 2008 reçoit en mai 2009
de la caisse de vacances un pécule de vacances brut qui s’élève à 2.500 euros.
L’intéressé prend ses vacances en août 2009. Sa rémunération mensuelle s’élève alors à
2.000 euros. Son employeur actuel lui versera :

 la rémunération du mois d’août 2009 = 2.000 euros


 le double pécule de vacances : 92% de 2.000 euros = 1.840 euros
 déduction du pécule versé par la caisse - 2.500 euros mais limitée à 2.000 euro x 12
x 15,38% = 3.691,20 euros.

La déduction peut s’effectuer intégralement; l’employeur actuel peut déduire : 2.500


euros – 25 euros (1% cotisation de solidarité)= 2.475,00 euros.

Pécule de vacances pour l’employé qui était occupé dans la fonction publique ou en
tant qu’indépendant au cours de l’exercice de vacances

Le régime des vacances annuelles des travailleurs salariés part du principe que le droit
aux vacances et au pécule s’acquiert sur la base des prestations fournies durant
l’exercice de vacances. Nous avons vu plus haut, que le personnel statutaire connait
d’autres règles. De même, il arrive régulièrement que des travailleurs occupés sous le
statut de salarié ne soient pas davantage soumis aux dispositions de la loi sur les
vacances annuelles, mais bénéficient du régime applicable au personnel statutaire. Ces
travailleurs, s’ils se retrouvent, l’année suivante, occupés en tant qu’employés dans le
secteur privé, n’ont pas droit aux jours de vacances et au pécule suivant le régime des
travailleurs salariés, puisqu’il n’ont acquis aucun droit sur la base de prestations fournies
au cours de l’exercice de vacances. L’organisme public qu’ils quittent n’est pas obligé
d’intervenir pour le pécule de vacances de l’année suivante. Les prestations fournies ne
donnent donc pas droit à des jours de vacances, ni à un pécule. L’employeur qui prend
de telles personnes en service n’est donc pas obligé d’accorder des jours de vacances.
Le même principe s’applique aux employés qui avaient, l’année précédente, le statut
d’indépendant. Le travail indépendant ne donne pas davantage droit à des jours de
vacances, ni à un pécule.
Pécule en cas de réduction des prestations

Lorsque l’employé a travaillé à temps partiel et sur la base d’un même horaire aussi bien
au cours de l’exercice de vacances que de l’année des vacances, le pécule de vacances se
calcule de la même manière que pour un employé occupé à temps plein.

Compléments de comptabilité générale Page 54


Par contre, en cas de passage à un régime de travail comportant moins d’heures de
prestations (temps plein vers temps partiel ou temps partiel vers un autre temps partiel
plus court), le calcul se fait conformément au système applicable en fin de contrat.
Le calcul et le paiement du pécule de départ s’effectue toujours au mois de décembre de
l’année au cours de laquelle la modification a eu lieu. Le montant accordé à cette date
représente 15,34% des rémunérations brutes gagnées durant l’exercice en cours plus
15,34% des rémunérations gagnées au cours de l’exercice de vacances précédant. De ce
second volet, il faut déduire la part correspondant à la partie des vacances qui a été
épuisée. Le calcul s’effectue exactement de la même manière que pour le pécule de
départ en fin de contrat. Toutefois, la prime de fin d’année n’intervient pas dans le calcul
du pécule de sortie.

Pécule de vacances de l’employé qui prend sa retraite

L’employé qui prend sa retraite au cours de l’année des vacances a droit au pécule de
vacances en fonction de ses prestations durant l’exercice de vacances et l’année où il
prend sa retraite.
L’employé n’est pas obligé d’épuiser tous les jours de vacances relatifs aux prestations
durant l’exercice de vacances avant la date de sa retraite.

Pécule de vacances en cas de décès

Le pécule de vacances se rapportant aux prestations pendant l’exercice de vacances et


éventuellement pendant l’année en cours doit être versé aux ayants droit de l’employé
décédé. Les héritiers peuvent en réclamer le paiement immédiat.

Pécule de vacances d’un employé qui n’a pas pu prendre de vacances

Les jours de vacances doivent, en principe, être pris au cours de l’année des vacances et
ne peuvent, strictement parlant (sauf convention contraire) être reportés à l’année
suivante. Les employés qui, pour cause de maladie, accident, etc. n’ont pas eu la
possibilité de prendre tout ou partie de leurs vacances, ont droit au paiement du pécule
de vacances correspondant à la date normale de vacances fixée dans l’entreprise qui
l’occupait et au plus tard le 31 décembre de l’année suivant l’exercice de vacances.
L’ONEm et la mutuelle suspendent le paiement des indemnités à concurrence du
nombre de jours de vacances auquel l’employé a droit.

 Retenues

Sur le pécule de vacances en cours de contrat

L’article 2 de la loi sur la protection de la rémunération exclut le pécule de vacances de


la notion de salaire, de sorte qu’il n’est pas soumis aux retenues de cotisations sociales.
Cependant, le prélèvement de cotisations sociales sur le pécule simple et sur le
complément légal du double pécule est réintroduit dans la notion de rémunération. Les
retenues normales pour la sécurité sociale sont dès lors applicables au pécule simple. Il
faut également effectuer les retenues relatives au précompte professionnel.
Par contre le double pécule de vacances est exclu de la notion de rémunération telle
qu’elle s’applique pour les cotisations sociales. Cependant, il fait l’objet d’une retenue
de 13,07%, pourcentage qui correspond, comme par hasard, au taux normal des
Compléments de comptabilité générale Page 55
cotisations sociales. Le double pécule fait en outre l’objet d’une retenue exceptionnelle
de précompte professionnel qui est supérieure au taux normalement applicable aux
rémunérations.

Sur le pécule de sortie

Depuis le 1er janvier 2007, le simple pécule de sortie est également soumis aux
cotisations de sécurité sociale normales, alors qu’il en était exempt jusque là. Le pécule
simple payé aux travailleurs engagés sous contrat d’intérimaire ou à durée déterminée
est toujours exempt de cotisations d’ONSS.
Toutefois, le simple pécule de sortie fait l’objet d’une retenue exceptionnelle de
précompte professionnel.

 Paiement du pécule de vacances

L’employeur verse directement le pécule de vacances à l’employé. De même le pécule


afférent aux journées d’inactivité assimilée est à la charge de l’employeur qui occupait
l’intéressé au moment où s’est déroulé l’événement provoquant l’inactivité.
Dans la pratique, le double pécule de vacances est versé simultanément à l’ensemble des
travailleurs (au mois de mai, juin ou juillet). Le cas échéant, le double pécule est
généralement payé à une date qui se situe avant les vacances principales. Cette pratique
tolérée s’avère aussi, d’un point de vue administratif, la plus efficace.
Le pécule de sortie est versé à la fin du contrat de travail en cas d’obligations de milice, de
changement de statut, d’interruption complète de la carrière professionnelle, de départ à la
retraite et de réduction des prestations.

 Prescription du pécule de vacances

La requête en vue du paiement du pécule de vacances d’un employé ou d’un apprenti


employé se prescrit après 3 ans, à dater de la fin de l’exercice de vacances auquel le pécule
se rapporte.
Pour la requête publique basée sur l’infraction commise aux dispositions relatives aux
vacances annuelles, le délai de prescription est également de 3 ans à dater des faits qui ont
donné lieu à la requête.

Compléments de comptabilité générale Page 56


Pécule de vacances des ouvriers

L’employeur ne verse pas de rémunération pour les jours de vacances auxquels l’ouvrier a droit.
Tous les ouvriers perçoivent leur pécule via une caisse de vacances. Le financement s’effectue au
moyen des cotisations trimestrielles et d’une cotisation annuelle perçue par le système de la
sécurité sociale. Le versement du pécule de vacances a lieu soit par la caisse de vacances sectorielle,
soit par l’Office national des Vacances annuelles.
Les artistes occupés sous les liens d’un contrat de travail ou dans des conditions similaires au
contrat de travail, reçoivent également un pécule de vacances à charge de l’Office national des
Vacances annuelles. Toutefois, le calcul du pécule se fait conformément au régime applicable aux
employés.

 Modalités de calcul pécule de vacances

Le montant brut du pécule de vacances des ouvriers est égal à 15,38% des salaires gagnés au
cours de l’exercice de vacances, éventuellement majorés d’un salaire fictif pour les jours
assimilés, égal, celui-ci à 100% du salaire journalier déclaré à l’ONSS.

Salaire

Le salaire à prendre en considération est le salaire brut majoré, avant déduction des
cotisations sociales et du précompte, tel qu’il sert de base aux retenues ONSS. Cela
signifie que le salaire entre en ligne de compte à 108%.

Retenues

1. Du montant du pécule de vacances, il faut tout d’abord déduire une cotisation de


solidarité, destinée au financement du pécule afférent aux jours assimilés. Cette
cotisation de solidarité est égale à 1%, quel que soit le montant du pécule de
vacances. La retenue s’applique d’ailleurs à l’ensemble du double pécule, en ce
compris le double pécule complémentaire pour la quatrième semaine de vacances.
2. Ensuite, il faut déduire les cotisations sociales à hauteur de 13,07 % sur le double
pécule de vacances afférent aux premières 3 semaines et 2 jours de la quatrième
semaine.
3. Après déduction des deux retenues précédentes, on obtient le pécule imposable. De
cette somme, il faut retenir le précompte professionnel, qui s’élève actuellement à
17,16 % si le pécule imposable ne dépasse pas 1.170 euros, mais qui atteint 23,22 %
pour les pécules de vacances excédant ce montant.
4. Le pécule de vacances net représente donc 11,87714% (pécule imposable jusque
1.170 euros) ou 11,00829% (pécule imposable de plus de 1.170 euros) de la
rémunération de base.

Assimilations

Le pécule de vacances des ouvriers est majoré de 15,38 % de la rémunération fictive


pour les jours d’inactivité assimilés à des journées prestées, sauf si ces journées
d’inactivité ont donné lieu au paiement d’un salaire réel avec déclaration à l’ONSS en
tant que jours ouvrés. L’exemple type de ce genre de situation concerne les jours de
maladie couverts par la rémunération garantie.

Compléments de comptabilité générale Page 57


Le salaire fictif pour les jours d’inactivité assimilés à des journées effectivement prestées
pour les ouvriers est égal à 100% du salaire journalier moyen.
La somme des rémunérations fictive et réelle, qui entrent en ligne de compte pour le
calcul du pécule, ne peut en aucun cas excéder le total des rémunérations qui auraient
pu entrer en ligne de compte si le travailleur n’avait eu aucun jour d’inactivité assimilé.
Le montant journalier moyen se calcule par exercice de vacances. Toutes les caisses de
vacances calculent le montant journalier moyen par situation d’occupation. La situation
d’occupation tient compte de la combinaison d’un régime de travail et d’un rapport
d’occupation. Par exercice de vacances, le travailleur peut connaître diverses situations
de travail, même auprès d’un seul employeur.
Pour calculer le montant journalier moyen, il faut, pour chaque situation de travail,
appliquer la formule suivante :
(100 / 108) x (total des rémunérations de l’exercice de vacances dû par le dernier
employeur précédant l’événement donnant lieu à l’assimilation / nombre de jours
rémunérés par l’employeur conformément à la déclaration à l’ONSS pour l’exercice de
vacances)
Par contre, lorsque l’ouvrier relève d’une caisse de vacances qui procède à la
globalisation des différentes périodes d’occupation auprès de plusieurs employeurs, le
calcul du montant journalier moyen se fera comme suit :
(100 / 108) x total des rémunérations de l’exercice de vacances déclaré par les différents
employeurs / somme du nombre de jours rémunérés pour ce même exercice de vacances)
Lorsque, à défaut de journées rémunérées, il est impossible de définir le salaire
journalier moyen, le pécule de vacances de l’ouvrier sera calculé sur la base d’une
rémunération journalière moyenne définie en fonction des rémunérations et des
prestations qui précèdent l’incapacité de travail donnant lieu à l’assimilation. Cela vaut
également pour l’ouvrier qui, en incapacité de travail, reprend partiellement ses
prestations, en accord avec le médecin conseil.
S’il n’est pas possible de mesurer la rémunération globale ou l’horaire, le pécule de
vacances dû pour les jours assimilés à des prestations effectives se calcul en partant
d’une rémunération forfaitaire déterminée comme suit :
 pour les apprentis sous contrat d’apprentissage contrôlé : 15,37 euros;
 pour les travailleurs âgés de 18 ans ou plus au 31/12 de l’exercice de vacances :
41,89 euros;
 pour les travailleurs âgés de moins de 18 ans au 31/12 de l’exercice de vacances :
30,24 euros.

 Le paiement du pécule de vacances

C’est l’Office national de Vacances annuelles (ONVA) ou, le cas échéant, la caisse de vacances
compétente, qui effectue le paiement du pécule de vacances.
Le pécule de vacances est versé, à sa requête, sur un compte en banque ou un compte
chèque postal. En l’absence de toute requête, le paiement s’effectuera par chèque circulaire
ou par un autre moyen de paiement.
Le pécule de vacances est versé au moment où l’ouvrier prend ses vacances et, en cas
d’étalement des vacances, lorsqu’il prend ses vacances principales. Le pécule de vacances
peut être versé au plus tôt, le 2 mai de l’année de vacances.
L’employeur doit communiquer à la caisse de vacances la date des vacances, ou
éventuellement, des vacances principales, au moins 6 semaines avant le début de la période
concernée.

Compléments de comptabilité générale Page 58


Les ouvriers qui ont atteint l’âge de la pension reçoivent leur pécule de vacances
conformément aux règles normales. Cela signifie que le pécule de l’exercice en cours ne sera
pas versé au moment de la prise de pension, mais qu’il faudra attendre l’année de vacances
suivante.
En cas de décès, il en va autrement. Les héritiers d’un ouvrier décédé peuvent réclamer le
paiement immédiat de tout pécule acquis au cours de l’exercice de vacances, ainsi que le
pécule pro-mérité sur la base de l’exercice précédant et qui n’a pas encore été versé.

 Prescription du pécule de vacances

La requête visant au paiement du pécule de vacances de l’ouvrier se prescrit 5 ans après


l’expiration de l’exercice de vacances auquel le pécule se rapporte. A partir du 1er janvier
2010, ce délai sera ramené à 3 ans.
En cas de recouvrement du pécule versé indument à l’ouvrier, la requête se prescrit aussi 5
ans après l’expiration de l’exercice de vacances auquel le pécule se rapporte. Ici aussi, le
délai sera ramené à 3 ans au 1er janvier 2010.
En cas d’erreur imputable à la caisse de vacances, le délai de recouvrement est fixé à 2 ans à
dater de la fin de l’exercice auquel le pécule se rapporte. Toutefois, ce délai passe à 5 ans si
l’erreur est la conséquence d’une fraude ou d’un dol dans le chef de l’ouvrier.

Exemple
L’ouvrier occupé dans un régime de 5 jours par semaine en 2010 a gagné un salaire brut
de 20.000 euros. Il compte 200 jours de prestations et 30 jours assimilés.
Pour déterminer le pécule de vacances brut, il faut d’abord calculer la rémunération à
prendre en compte. Il faut majorer à 108% la rémunération brute.
20.000 euros x 108/100 = 21.600,00 euros
La rémunération fictive pour les 30 jours assimilés se calcule en déterminant le salaire
moyen journalier et en le multipliant par 36 (conversion des 30 jours à raison de 5 jours
par semaine vers le régime de six jours par semaine). Le salaire journalier moyen s’élève
donc à :
20.000 euros : 240 (200 en semaine de 5 jours converti en 6 jours) = 83,33 euros.
La rémunération nette fictive se monte donc à 83,33 euros x 36 jours = 2.999,99 euros.
La rémunération brute totale pour 2010 sera donc de 24.599,99 euros, soit 21.600,00 +
2.999,99 euros.
Le pécule de vacances brut auquel l’ouvrier peut prétendre est de 3.783,48 euros, soit
24.599,99 euros x 15,38 %.
Ce montant brut se compose de
 8% de 24.599,99 = 1.967,99 euros de pécule simple
 7,38 % de 24.599,99 = 1.815,48 euros de pécule double

Compléments de comptabilité générale Page 59


Le barème fiscal.

1) Comment utiliser le barème fiscal ?

Les barèmes du précompte professionnel permettent de calculer l’impôt qui est retenu sur les
rémunérations et pensions payées mensuellement.

 Les salariés payés à la quinzaine trouvent le précompte professionnel correspondant en :


 multipliant par 2 leur revenu bimensuel;
 recherchant le précompte professionnel mensuel correspondant et en divisant ensuite
celui-ci par 2.
 Les salariés payés à la semaine trouvent le précompte professionnel correspondant en :
 multipliant par 4 leur revenu hebdomadaire;
 recherchant le précompte professionnel mensuel correspondant et en divisant ensuite
celui-ci par 4.
 Les salariés payés à la journée de travail trouvent le précompte professionnel correspondant
en :
 multipliant par 20 leur revenu à la journée de travail;
 recherchant le précompte professionnel mensuel correspondant et en divisant ensuite
celui-ci par 20

Les montants figurant à la première colonne représentent le revenu mensuel brut après
déduction des cotisations de sécurité sociale.

Le barème comprend ensuite une colonne particulière relative au précompte dû sur les salaires
(colonne 2) et sur les pensions (colonne 3).

La colonne 3 peut éventuellement être utilisée pour les prépensions.

Le précompte professionnel dû sur un revenu compris entre 2 montants figurant dans le


barème est celui qui se trouve en face du montant le moins élevé.

Exemple:
Salaire brut imposable de 1.345,00 € octroyé à une personne dont le conjoint a également
un revenu professionnel.
1.345,00 € est compris entre 1.335,00 € et 1.350,00 €.
Le précompte professionnel est celui qui est dû sur 1.335,00 €, soit 219,56 €.

Deux barèmes sont publiés pour le précompte professionnel.

Le barème 1 reprend le précompte professionnel dû par les ménages à deux revenus.


Il est également applicable aux isolés, mais le montant doit être réduit de 23,00 €.
Cette réduction ne peut être appliquée aux pensionnés ou autres bénéficiaires de revenus de
remplacement soumis à ce barème (par exemple, les prépensionnés).
Pour les pensionnés isolés, le barème est donc celui applicable aux ménages à 2 revenus.

Compléments de comptabilité générale Page 60


Le barème 2 donne le précompte professionnel pour les ménages à un seul revenu.
Le barème 2 est d’application au contribuable dont le conjoint a un revenu professionnel propre
inférieur à 124,00 € nets par mois composé uniquement de pensions, rentes ou revenus
assimilés.
Ce montant de 124,00 € doit refléter la situation au 1er janvier 2012.
Le montant net est obtenu en déduisant du revenu imposable les éventuelles cotisations
sociales dues. La différence ainsi obtenue est ensuite réduite de 20% pour déterminer ce
montant net.
2) Réduction pour enfants à charge et autres charges familiales.

Afin de tenir compte des enfants et autres personnes à charge, les montants des barèmes 1 et 2
doivent être diminués des sommes suivantes:

Remarque:
Si les deux conjoints bénéficient de revenus professionnels, les réductions sont accordées à
l’un des deux. La réduction pour conjoint handicapé est accordée à la personne
handicapée.

Réduction pour enfants à charge


Nombre d’enfants à charge (1) Réduction
1 33,00 €
2 89,00 €
3 237,00 €
4 433,00 €
5 640,00 €
6 846,00 €
7 1 053,00 €
8 1 275,00 €
Plus de 8 1 275,00 € majorés de 230,00 € par enfant à
charge au-delà du huitième.
(1) l’enfant handicapé à charge compte pour deux.

Compléments de comptabilité générale Page 61


Réduction pour autres charges de famille
Motif Barème 1 Barème 2
1. Le bénéficiaire des revenus est isolé (sauf pensions et 23,00 € -
prépensions)
2. Le bénéficiaire des revenus est veuf(ve) non remarié(e) ou parent 33,00 € -
célibataire, avec un ou plusieurs enfants à charge.
3. Le bénéficiaire des revenus est handicapé 33,00 € 33,00 €
4. Le bénéficiaire des revenus a des parents jusqu’au 2ème degré à 66,00 € 66,00 €
charge, qui ont atteint l’âge de 65 ans, par personne (2) :
5. Le bénéficiaire des revenus a à sa charge des personnes autres 33,00 € 33,00 €
que celles mentionnées au point 4, par personne (2) :
6. Le conjoint du bénéficiaire des revenus a des revenus 103,00 € -
professionnels propres, autres que des pensions, rentes ou
revenus y assimilés, qui ne dépassent pas 206,00 € nets (3) par
mois
7. Le conjoint du bénéficiaire des revenus a des revenus 205,50 € -
professionnels propres qui sont exclusivement constitués de
pensions, rentes ou revenus assimilés et qui ne dépassent pas
411,00 € net (3) par mois
(2) la personne handicapée à charge est comptée pour deux.
(3) après déduction des cotisations sociales et des charges professionnelles à raison de 20 % minimum.

Toutes les réductions peuvent être cumulées.


Toutefois le total de ces réductions ne peut excéder le montant de l’impôt de base.

3) Réduction pour autres motifs.

1. Réduction pour rémunérations faibles ou moyennes.

Une réduction du précompte professionnel est accordée sur les rémunérations des
travailleurs à bas et moyen revenus qui ont droit à une quotité du revenu exemptée d’impôt
majorée.
Cette réduction est applicable lorsque la rémunération imposable mensuelle dans le chef du
travailleur concerné ne dépasse pas 2 170,28 €.
Cette réduction est de 6,01 €.
Elle s’applique après les réductions mentionnées aux points 2.1., 2.2., 3.2. et 3.3.

2. Réduction du précompte professionnel sur les rémunérations des travailleurs à bas revenus
qui ont droit au bonus à l’emploi.

Il est accordé une réduction aux travailleurs qui ont droit au bonus à l’emploi en vertu de
l’article 2 de la loi du 20 décembre 1999.
Pour rappel, cet article 2 visait à octroyer un bonus à l’emploi sous la forme d’une réduction
des cotisations personnelles de sécurité sociale aux travailleurs salariés ayant un bas salaire
et à certains travailleurs qui ont été victimes d’une restructuration.
Cette réduction est égale à 5,7 % du montant du bonus à l’emploi
Elle s’applique après les réductions mentionnées aux points 2.1., 2.2., 3.1., 3.2. et 3.3.

Compléments de comptabilité générale Page 62


3. Réduction pour cotisation à un deuxième pilier de pension (assurance de groupe ou fonds de
pension) et pour une assurance extralégale contre la vieillesse ou le décès prématuré.

Les cotisations personnelles versées dans le cadre d’une assurance groupe ou d’un fonds de
pension donnent droit à une réduction d’impôt calculée désormais à un tarif moyen spécial.
Le précompte professionnel est donc calculé sur le salaire total, y compris les cotisations
personnelles versées pour une assurance groupe ou un fonds de pension.
Le précompte professionnel peut alors être réduit d’un montant égal à 30% des retenues
obligatoires opérées dans le cadre d’une assurance groupe ou d’un fonds de pension. Le
résultat de l’opération est arrondi au cent inférieur.
Cela signifie qu’après application éventuelle des réductions pour charges familiales visées au
point 2, le précompte professionnel peut encore être diminué à concurrence de 30 % :
- des retenues obligatoires effectuées en exécution d'un contrat d'assurance de groupe
- des retenues obligatoires effectuées en exécution d'un règlement de prévoyance
extra-légal d'assurance contre la vieillesse et le décès prématuré
- des retenues qui ont trait à la continuation à titre individuel d’un engagement de
pension visée à l’article 145, alinéa 3, du CIR 92

4. Réduction pour rémunération suite à la prestation de travail supplémentaire donnant droit à


un sursalaire.

Cette réduction s’applique aux travailleurs qui :


1. sont soumis à la loi sur le travail du 16 mars 1971 et qui sont occupés par un
employeur soumis à la loi du 5 décembre 1968 relative aux conventions collectives de
travail et aux commissions paritaires, et qui ont presté un travail supplémentaire qui
donne droit à un sursalaire en vertu de l’article 29 de la loi sur le travail du 16 mars
1971 ou de l’article 7 de l’arrêté n°213 du 26 septembre 1983 relatif à la durée du
travail dans les entreprises ressortissant à la commission paritaire de la construction,
2. sont occupés comme travailleurs contractuels ou statutaires par une des entreprises
publiques autonomes suivantes : la société anonyme de droit public Belgacom, la
société anonyme de droit public La Poste, la société anonyme de droit public SNCB et
la société anonyme de droit public Infrabel.
Cette réduction s’applique seulement sur la base de calcul du sursalaire relatif aux 130
premières heures de travail supplémentaire que le travailleur a prestées.
La réduction s’applique après les réductions pour charges familiales visées au point 2 et
après la réduction pour cotisation à un deuxième pilier de pension visée au point 3.1.
La réduction est égale à:
- pour une heure prestée à laquelle s’applique un sursalaire légal de 50 ou 100%:
57,75%;
- pour une heure prestée à laquelle s’applique un sursalaire légal de 20%: 66,81%;
du montant brut social des rémunérations qui a servi de base de calcul pour établir le
sursalaire. Par montant brut social, on entend la rémunération avant déduction des retenues
obligatoires effectuées en exécution de la législation sociale ou d’un statut légal ou
réglementaire y assimilé.

Compléments de comptabilité générale Page 63


4) Barème 1 pour les ménages à 2 revenus et pour les isolés (avant déduction des charges
familiales).

Compléments de comptabilité générale Page 64


Compléments de comptabilité générale Page 65
Compléments de comptabilité générale Page 66
Compléments de comptabilité générale Page 67
Compléments de comptabilité générale Page 68
Compléments de comptabilité générale Page 69
5) Barème 2 pour les ménages à 1 revenu (avant déduction des charges familiales).

Compléments de comptabilité générale Page 70


Compléments de comptabilité générale Page 71
Compléments de comptabilité générale Page 72
Compléments de comptabilité générale Page 73
Compléments de comptabilité générale Page 74
Exercices sur le calcul du salaire.

1. Pour le mois de janvier 2012, le revenu mensuel brut imposable de J. Dupont est de 3 246,21 €
(après déduction des cotisations sociales légales). Son épouse a un revenu professionnel
personnel supérieur à 206,00 € nets/mois. Il a deux enfants ainsi qu’un de ses parents âgé de 65
ans à charge. En exécution d’un contrat d’assurance groupe, son employeur a opéré une
retenue personnelle de 110,00 € pour le même mois.

- Précompte professionnelle selon barème 1


3 240,00 € (= colonne (1)) 1 095,20 € (colonne (2))
- Réduction 2 enfants à charge - 89,00 €
- Réduction parent à charge, âgé de 65 ans ou plus - 66,00 €
- Réduction assurance groupe (110,00 € x 30%) - 33,00 €
 Précompte professionnel à retenir = 907,20 €

2. Mêmes données que dans l’exemple ci-dessus, à l’exception du revenu professionnel de


l’épouse qui est inférieur à 206,00 € nets par mois.

- Précompte professionnelle selon barème 1


3 240,00 € (= colonne (1)) 1 095,20 € (colonne (2))
- Réduction 2 enfants à charge - 89,00 €
- Réduction parent à charge, âgé de 65 ans ou plus - 66,00 €
- Réduction épouse (revenu inférieur à 206,00
nets) - 103,00 €
- Réduction assurance groupe (110,00 € x 30%) - 33,00 €
 Précompte professionnel à retenir = 804,20 €

3. L. Durand a touché pour le mois de février 2012 une rémunération brute imposable de
2 611,31 € (après déduction des cotisations sociales légales).
Son épouse n’a pas de revenus professionnels propres.
Il a un enfant à charge.
En exécution d’un contrat d’assurance groupe, son employeur a opéré pour le mois de février
2012 une retenue professionnelle de 50,00 €.

- Précompte professionnelle selon barème 2


2 610,00 € (= colonne (1)) 520,74 € (colonne (2))
- Réduction 1 enfant à charge - 33,00 €
- Réduction assurance groupe (50,00 € x 30%) - 15,00 €
 Précompte professionnel à retenir = 472,74 €

Compléments de comptabilité générale Page 75


Comptabilisation.

1) Rémunérations et cotisations patronales à l’ONSS.

1. L’entreprise assure la gestion administrative et comptable des rémunérations.

 Le montant des cotisations du trimestre précédent est inférieur à 6 197.34 €

Exemple de chronologie des opérations (application aux appointements du 1er trimestre)9

Janvier Février Mars Avril


(* = au plus tard le …) 31 15* 28 15* 31 15* 30*

Appointement de janvier 1.2.3 4

Appointement de février 1.2.3 4

Appointement de mars 1.2.3 4

ONSS du trimestre 5

Données :
Appointements bruts : 100,00
Précompte professionnel : 26,00
Cotisations ONSS des employés : 13,07
Cotisations ONSS de l’employeur : 35,00

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 100,00
rémunérations brutes directs - Employés
et constatation des 453000 à Précompte professionnel retenu 26,00
1.
dettes qui en 454000 ONSS 13,07
constituent la 455000 Rémunérations 60,93
contrepartie
Prise en charge des 621000 Cotisations patronales d’assurances 35,00
2. cotisations patronales sociales
à l’ONSS 454000 à ONSS 35,00
3. Paiement des 455000 Rémunérations 60,93
rémunérations aux 550000 à Banque 60,93
travailleurs
4. Règlement des 453000 Précompte professionnel retenu 26,00
précomptes 550000 à Banque 26,00
professionnels retenus
(pour le 15è jour du
mois suivant)
5. Règlement des 454000 ONSS 144,21
cotisations ONSS du 550000 à Banque 144,21
trimestre

9
Les chiffres 1 à 5 sont les numéros d’ordre des écritures de journal ci-dessous.
Compléments de comptabilité générale Page 76
 Le montant des cotisations du trimestre précédent est supérieur à 6 197.34 €

Exemple de chronologie des opérations (application aux appointements du 1er


trimestre)10

Janvier Février Mars Avril


(* = au plus tard le …) 31 5* 15* 28 5* 15* 31 5* 15* 30*

Appointement de janvier 1.2.3 4*

Appointement de février 1.2.3 4

Appointement de mars 1.2.3 4

ONSS du trimestre 5.a* 5.a* 5.a* 5.b

Données :
Appointements bruts : 100,00
Précompte professionnel : 26,00
Cotisations ONSS des employés : 13,07
Cotisations ONSS de l’employeur : 35,00

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1à4 Écritures identiques à celles présentées à la page précédente.
5.a Règlement des cotisations ONSS : 454000 ONSS
versement des provisions 550000 à Banque
5.b Règlement du solde du trimestre sur la 454000 ONSS
base du décompte 550000 à Banque

2. L’entreprise fait appel à un secrétariat social.

DÉFINITION.

Un secrétariat social est un organisme indépendant, agrée par l’État, qui réalise pour le
compte des entreprises une série d’opérations de gestion administrative de la paie des
travailleurs.
Selon le type de convention passée entre les affiliées et le secrétariat social, le service assuré
peut comprendre les prestations ci-après :
1) la réalisation de tous les calculs et l’établissement de tous les documents sociaux et
fiscaux relatifs aux rémunérations, cotisations sociales et retenues fiscales ;
2) les prestations visées sub 1) plus le paiement des cotisations sociales et des retenues
fiscales pour le compte de son affilié ;
3) les prestations visées sub 2) plus la transmission à l’organisme financier de l’affilié de
l’ordre de règlement des rémunérations nettes.
La rétribution augmente évidemment en fonction du nombre de services assurés.

10
Les chiffres 1 à 5 sont les numéros d’ordre des écritures de journal ci-dessous.
Compléments de comptabilité générale Page 77
TRAITEMENT COMPTABLE.
Le recours à un secrétariat social constitue une forme d’externalisation à considérer comme
« autre sous-traitance » dont la CNC11 prescrit l’enregistrement en Services et biens divers.
Imputer ces charges au compte 623 Autre frais de personnel ne respecterait par ailleurs pas
la définition des charges de rémunération qui ne concernent que celles relatives aux
membres du personnel.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
PRESTATIONS DE TYPE 1
Décompte du secrétariat social 619 Autres rétributions de tiers
4110 TVA sur achats
440 à Fournisseurs

PRESTATIONS DE TYPE 2 OU 3
1. Versement de la « provision » 288 Cautionnements versés en numéraire
(= garantie) 5500 à Banque12
2. Prise en charge des rémunérations 6202 Rémunérations et avantages sociaux
brutes et des cotisations patronales à directs – Employés
l’ONSS, suivant état des rémunérations 621 Cotisations patronales d’assurances
établi par le secrétariat social sociales
4530 à Précompte professionnel retenu
454 ONSS
455 Rémunérations
3. Paiement des rémunérations nettes aux 455 Rémunérations
travailleurs 550 à Banque
4. Décompte du secrétariat social qui a 4110 TVA sur achats13
payé le précompte professionnel et 4530 Précompte professionnel retenu
l’ONSS pour le compte de l’entreprise 454 ONSS
619 Autres rétributions de tiers
440 à Fournisseurs
5. Règlement du décompte du secrétariat 440 Fournisseurs
social 5500 à Banque

11
Commission des Normes Comptables : http://www.cnc-cbn.be/fr
12
Montant équivalant généralement à une provision de cotisations ONSS et à un mois de précompte professionnel.
13
Sur le montant des frais de gestion facturés par le secrétariat social.
Compléments de comptabilité générale Page 78
2) Autres charges sociales et frais de personnel.

DÉFINITIONS.

Abonnements sociaux.
Nom donné aux interventions des employeurs dans le prix des abonnements aux moyens de
transport public utilisés par le personnel pour se rendre à son travail.
Assurance-loi.
Assurance obligatoire couvrant la réparation des dommages subis par le personnel pouvant
résulter des accidents de travail ou survenus sur le chemin du travail.
Primes patronales pour assurances extralégales.
Primes d’assurances supportées par l’entreprise en dehors de ses obligations légales dans le
but de donner aux travailleurs, ex-travailleurs ou à leurs ayants droit des avantages
extralégaux pour compenser en totalité ou en partie une perte temporaire ou permanente
de leur rémunération ou rembourser en partie ou en totalité des frais d’ordre médical.
Pension extralégale.
Pension complémentaire à la pension légale.
L’assurance (de) groupe définie ci-après en est une forme.
Assurance de groupe.
Assurance qui couvre, en vertu d’un seul et même contrat, un risque commun à un certain
nombre de personnes appartenant à un groupe déterminé.
On peut la définir comme suit dans le cadre de son application aux entreprises :
contrat ou ensemble de contrats conclu(s)
auprès d’une compagnie d’assurances sur la vie par un ou plusieurs employeurs
d'une partie
ou du personnel
au bénéfice de l’ensemble
ou
du (ou des) dirigeant(s)
en vue de procurer aux bénéficiaires un complément à la pension légale.
Autres frais de personnel.
Ils comprennent principalement les avantages sociaux à caractère indirect et/ou collectif
dont bénéficie tout travailleur placé dans une situation déterminée.

Compléments de comptabilité générale Page 79


TRAITEMENT COMPTABLE.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
Écritures identiques à celles présentées à la page précédente.
A. ASSURANCE-LOI
1. Prise en charge de la prime 623 Autres frais de personnel
459 à Autres dettes sociales
2. Règlement de la prime 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
3. Intervention de l’assurance en cas de 5500 Banque
sinistre 749 à Autres prod. d’exploit. divers14
B. ABONNEMENTS SOCIAUX
Règlement en espèces aux 623 Autres frais de personnel
bénéficiaires 570 à Caisse - espèces
C. PRIMES PATRONALES POUR ASSURANCES EXTRALEGALES
1. Prise en charge des primes 622 Primes patronales pour assurances
extralégales15
459 à Autres dettes sociales
2. Règlement des primes 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
D. ASSURANCE DE GROUPE
1. Retenue de la cotisation personnelle 621 Rémunérations et avantages sociaux
des travailleurs (application à des directs – Employés
employés) 459 à Autres dettes sociales16
2. Prise en charge de la quote-part des 622 Primes patronales pour assurances
primes de l’employeur extralégales
459 à Autres dettes sociales
3. Règlement des primes 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
E. AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Règlement en espèces aux 623 Autres frais de personnel17
bénéficiaires 570 à Caisse - espèces

3) Pécules de vacances.
Le pécule de vacances est un complément de rémunération attribué aux ouvriers et aux
employés, calculé sur base des prestations effectuées par les travailleurs au cours de l’année
précédente.
Il est réglé au travailleur normalement au moment de ses vacances :
- soit directement par l’entreprise (régime des employés) ;
- soit par l’intermédiaire d’une Caisse de vacances (régime de base des ouvriers).

La charge estimée inhérente au pécule de vacances qui sera encaissé par les travailleurs au
cours de l’exercice suivant fait partie des charges de l’exercice en clôture, en application de
l’art. 34 AR/C. Soc. ci-après.

14
Il s’agit de l’intervention de l’assurance dans les rémunérations payées par l’entreprise du travailleur accidenté.
15
S’il s’agit de primes concernant des administrateurs, gérants et associés actifs dont les rémunérations ne sont pas
attribuées en vertu d’un contrat de travail, ces charges doivent être imputées au compte 618 du PCMN.
16
Imputation réduisant à due concurrence le montant de la rémunération nette due aux travailleurs (cf. écriture 1 page 33).
17
Ou un compte 61…, selon le choix de l’entreprise.
Compléments de comptabilité générale Page 80
Il doit être tenu compte des charges et produits afférents à l’exercice ou à des exercices
antérieurs, sans considération de la date de paiement ou d’encaissement de ces charges et
produits. …
Doivent notamment être mis à charge de l’exercice … les rémunérations, allocations et autres
avantages sociaux qui seront attribués au cours d’un exercice ultérieur à raison de prestations
effectuées au cours de l’exercice ou d’exercices antérieurs.

Le pécule de vacances étant une dette certaine, non liquide mais déterminable avec précision,
n’est pas une provision dans le sens qui est attribué par le droit comptable.
Compte tenu de la nature du pécule de vacances, il serait plus approprié de substituer au terme
« provision » l’expression « charges estimées » dont la contrepartie est précisément la « dette
estimée » constituée par le montant du pécule.

1. Personnel appointé.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. PREMIÈRE MÉTHODE.
1. À la clôture de l’exercice N,
constatation de la dette estimée (=
provision pour pécules de vacances), à
honorer au cours de l’exercice suivant,
relative :
- au montant brut du pécule de 6201 Rémunérations et avantages sociaux
vacances directs – Personnel de direction

6202 Rémunérations et avantages sociaux –


Employés

- aux cotisations patronales sur le 621 Cotisations patronales d’assurance


pécule simple sociales
456 à Pécules de vacances
2. Mise en paiement des pécules de 456 Pécules de vacances
vacances au cours de l’exercice N+1 621 Cotisations patronales d’assurance sociale
4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
3. Paiement des pécules de vacances au 455 Rémunérations
cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
ou
570 à Caisse – espèces
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) annulation de l’excédent de la dette 456 Pécule de vacances
estimée constatée à la fin de l’exercice 6201 à Rémunérations et avantages
N sociaux directs – Personnel de
direction
6202 à Rémunérations et avantages
sociaux – Employés
621 à Cotisations patronales
d’assurance sociales
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé des rémunérations attribuées en N+1.

Compléments de comptabilité générale Page 81


Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
B. DEUXIÈME MÉTHODE
1. À la clôture de l’exercice N,
constatation de la dette estimée (=
provision pour pécules de vacances), à
honorer au cours de l’exercice suivant,
relative :
- au montant brut du pécule de 6250 Provisions pour pécule de vacances -
vacances Dotations

- aux cotisations patronales sur le 6260 Provisions pour cotisations patronales sur
pécule simple le pécule simple des employés - Dotations

456 à Pécules de vacances


2. Mise en paiement des pécules de Pécules de vacances
vacances au cours de l’exercice N+1

a) Enregistrement de la charge 6201 Rémunérations et avantages sociaux


directs – Personnel de direction

6202 Rémunérations et avantages sociaux –


Employés

621 Cotisations patronales d’assurance sociale


4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
b) Utilisation des provisions 456 Pécules de vacances
6251 à Provisions pour pécule de
vacances – Utilisations et
reprises

6261 à Provisions pour cotisations


patronales sur le pécule simple
des employés - Utilisations et
reprises
3. Paiement des pécules de vacances au 455 Rémunérations
cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
ou
570 à Caisse – espèces
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) Reprise de l’excédent des provisions 456 Pécule de vacances
constituées en N 6251 à Provisions pour pécule de
vacances – Utilisations et
reprises
6261 à Provisions pour cotisations
patronales sur le pécule simple
des employés - Utilisations et
reprises
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé des rémunérations attribuées en N+1.

Compléments de comptabilité générale Page 82


2. Personnel ouvrier.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. PREMIÈRE MÉTHODE.
1. À la clôture de l’exercice N, 6203 Rémunérations et avantages sociaux
constatation de la dette estimée (= directs – Ouvriers
provision pour pécules de vacances),
relative aux pécules de vacances, à
honorer au cours de l’exercice suivant.
456 à Pécules de vacances18
2. Réception de la notification de 456 Pécules de vacances
l’ONSS, au cours de l’exercice N+1 454 à ONSS
3. Règlement de la notification de 454 ONSS
l’ONSS au cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) Reprise de l’excédent de provision 456 Pécule de vacances
constituée en N 6203 à Rémunérations et avantages
sociaux directs – Ouvriers
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé de 108% des salaires bruts attribuées en N+1.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
B. DEUXIÈME MÉTHODE
1. À la clôture de l’exercice N, 6250 Provisions pour pécules de vacances -
constatation de la dette estimée (= Dotations
provision pour pécules de vacances),
relative aux pécules de vacances, à
honorer au cours de l’exercice suivant. 456 à Pécules de vacances
2. Réception de la notification de
l’ONSS, au cours de l’exercice N+1
a) Constatation de la charge 621 Cotisations patronales d’assurance sociale
454 à ONSS
b) Utilisation de la provision 456 Pécules de vacances
6251 à Provisions pour pécules de
vacances – utilisations et
reprises
3. Règlement de l’ONSS au cours de 454 ONSS
l’exercice N+1 5500 à Banque
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) reprise de l’excédent des provisions 456 Pécule de vacances
constituées en N 6251
à Provisions pour pécules de
vacances – utilisations et
reprises
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé de 108% des salaires bruts attribuées en N+1.

18
Pourcentage autorisé de 108% des salaires bruts attribués au cours de l’exercice N au personnel ouvrier admis au
bénéfice de la législation sur les vacances annuelles des travailleurs salariés.
Compléments de comptabilité générale Page 83
4) Gratifications de fin d’année.
Sommes versées par un employeur à un travailleur inscrit au registre du personnel, en dehors et
en sus de sa rémunération contractuelle.
On considère généralement comme telles le treizième mois non contractuel et la participation
du personnel au bénéfice.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. ATTRIBUTIONS REMUNERATOIRES
1. Prise en charge de la prime 6201 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Personnel de direction
6202 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Employés
6203 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Ouvriers
4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
2. Paiement 455 Rémunérations
5500 à Banque
B. PARTICIPATION DU PERSONNEL AU BENEFICE
1. Affectation du résultat 696 Autres allocataires
473 à Autres allocataires
2. Mise en paiement : transfert du 473 Autres allocataires
précompte 4530 à Précompte professionnel retenu
3. Règlement de la participation 473 Autres allocataires
5500 à Banque19

5) Titres-repas.

DÉFINITIONS.
Il s’agit d’un titre de paiement remis par l’employeur aux membres du personnel, qui leur
permettent d’acquitter en tout ou en partie, le prix des repas consommés au restaurant ou
d’acheter des aliments prêts à la consommation. (syn. : chèques-repas, chèque-restaurant,
tickets-restaurant).

RÉGIME LÉGAL.
§1er. L’avantage accordé sous forme de titre-repas est considéré comme rémunération.
§2. Pour ne pas être considéré comme rémunération, les titres-repas doivent simultanément
satisfaire à toutes les conditions suivantes, lesquelles peuvent être synthétisées comme suit :
1er L’octroi du titre-repas doit être prévu par une convention collective de travail au niveau du secteur ou de
l’entreprise. …
2e Le nombre de titres-repas octroyés doit être égal au nombre de journées au cours desquelles le travailleur
a effectivement fourni des prestations de travail …
3e Le titre-repas est délivré au nom du travailleur…
4e Le titre-repas sur support papier mentionne clairement que sa validité est limitée à trois mois et qu’il ne
peut être accepté qu’en paiement d’un repas ou pour l’achat d’aliments prêts à la consommation…
5e L’intervention de l’employeur dans le montant du titre-repas ne peut excéder 5,91 € par titre-repas…
6e L’intervention du travailleur s’élève au minimum à 1,09 €…
(Art. 19bis de l’AR du 28/11/1969, extraits)
En conséquence, les titres-repas octroyés sous les conditions précitées ne sont pas soumis à
l’ONSS ni à l’impôt des personnes physiques.
19
Montant net de précompte.
Compléments de comptabilité générale Page 84
TRAITEMENT COMPTABLE.
Étant donné que le moment de l’acquisition des titres-repas ne coïncide pas avec celui de leur
remise lors de la paie, ces deux opérations font l’objet d’un enregistrement en deux temps :
1er. au moment de l’achat, l’entreprise porte le montant facial des titres-repas au débit du
compte de valeurs disponibles 579 Caisse – titres-repas ;
2e. lors de la remise au travailleur, l’employeur doit soustraire de la rémunération nette le
montant de l’intervention des travailleurs dans la valeur faciale des titres-repas et
l’imputer à la subdivision appropriée du compte 459 Autres dettes sociales.
Le solde du compte 579 Caisse – titres-repas correspond au montant de la valeur faciale des
titres-repas non distribués.
L’octroi des titres-repas constitue pour l’entreprise des charges de personnel imputables au
compte PCMN 623 Autres frais de personnel.

Données
Paie relative à 10 employés dont le montant brut des Achat de 200 titres-repas à 6,00 € : 1 200,00 €
appointements mensuels s’élève à 40 000,00 € Commission : 9,5 %
Cotisations ONSS : Nombre de jours prestés : 20
- travailleurs (13,07 %) : 5 228,00 € Un employé a été absent pendant la moitié du mois
- patronales (32 %) : 12 800,00 €
Précompte professionnel : 8 772,00 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Acquisition des titres- 4110 TVA sur achats 23,94
repas (sur la commission d’émission)
579 Caisse – Titres-repas 1 200,00
619 Autres rétributions de tiers 114,00
(commission d’émission)
440 à Fournisseurs 1 337,94
2. Imputation 6202 Rémunérations et avantages sociaux 40 000,00
direct – Employés
621 Cotisations patronales d’assurances 12 800,00
sociales
----------------et---------------
Mise en paiement des 4530 à Précompte professionnel retenu 8 772,00
appointements 454 à ONSS 18 028,00
455 à Rémunérations 25 982,90
459 à Autres dettes sociales - … 17,10
(190 x 0,09)
---------------puis--------------
Remise des titres-repas 459 Autres dettes sociales 17,10
(190 x 0,09)
----------------et---------------
Imputation de leur coût 623 Autres frais de personnel 1 122,90
(190 x 5,91)
579 à Caisse – titres-repas 1 140,00
(190 x 6,00)

Compléments de comptabilité générale Page 85


20

20
par Stéphane Mercier

Compléments de comptabilité générale Page 86


Compléments de comptabilité générale Page 87
Compléments de comptabilité générale Page 88
Compléments de comptabilité générale Page 89
Compléments de comptabilité générale Page 90
Compléments de comptabilité générale Page 91
6) Autres relations avec les membres du personnel.

DÉFINITIONS.

Cession de rémunération
Convention par laquelle un débiteur déclare céder à son créancier la fraction cessible de la
rémunération nette due par son employeur au cas où il serait incapable d’honorer les
engagements prévus dans le contrat.
Une cession de rémunération permet au créancier de se faire verser directement par
l’employeur du débiteur une partie de sa paie s’il ne rembourse pas sa dette.
Exemple : signature d’un contrat de financement d’un achat réglable à tempérament.

Saisie sur salaire.


La saisie intervient lorsque l’employeur d’un travailleur (débiteur défaillant) est prié, par
décision judiciaire ou en vertu d’une convention, de bloquer et de prélever à la source sur la
rémunération de ce travailleur, les montants nécessaires au désintéressement du créancier.
Des limites sont prévues afin de garantir un minimum de moyens financiers au débiteur
défaillant et à sa famille. Le calcul des montants saisis porte sur la rémunération nette. Les
saisies ne peuvent jamais porter sur les allocations familiales ni sur les pensions alimentaires.
Donc, la quotité saisissable ou cessible est déterminée sur une base mensuelle. En d’autres
termes, tous les montants que le travailleur gagne au cours d’un mois doivent être additionnés
(ex. : rémunération et pécule de vacances payés aux employeurs dans le même mois,
rémunération et prime de fin d’année, …).
Depuis le 1er janvier 2012, les montants repris dans le tableau ci-dessous sont d’application :
Revenus mensuel net Part saisie Montant saisi
0,00 € - 1.037,00 € 0% 0,00 €
1.037,01 € - 1.113,00 € 20% 15,20 €
1.113,01 € - 1.228,00 € 30% 34,50 €
1.228,01 € - 1.344,00 € 40% 46,40 €
1.344,01 € et plus net au-delà de 1.344,01 €
Le montant susceptible d’être saisi pourra être réduit de 64,00 € par enfant à charge.

Compléments de comptabilité générale Page 92


TRAITEMENT COMPTABLE.

En ce qui concerne les oppositions sur rémunérations, dans l’écriture de règlement de la paie, il
y a lieu d’enregistrer dans un compte individuel de Créanciers divers la partie des
rémunérations faisant l’objet d’une opposition de la part de tiers notifiée à l’entreprise à
l’encontre de membres du personnel.
Dans un deuxième temps, ces sommes seront versées aux bénéficiaires de l’opposition.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. VENTES AU PERSONNEL
1. Facturation 400 Clients
Exemple : marchandises
4510 à TVA à payer
700 à Ventes de marchandises
2. Règlement 455 Rémunérations
(par prélèvement sur la rémunération due) 400 à Clients (à concurrence des
montants facturés)
B. PRÊTS OU AVANCES AU PERSONNEL
1. Octroi :
- Si remboursement à plus d’un an 2910 Créances en compte
- Si remboursement à un an au plus 4164 Avances et prêts au personnel
5500 à Banque
2. Remboursement
- Pur et simple 5500 Banque
4164 à Avances et prêts au personnel
- Par retenue sur la rémunération 455 Rémunérations
due 4164 à Avances et prêts au personnel
C. SAISIES ET CESSIONS DE REMUNERATION
1. Retenue des quotités saisissables et/ou 473 Autres allocataires
cessibles 4899 à Créanciers divers
2. Versement des quotités saisies et/ou 4899 Créanciers divers
cédées 5500 à Banque

Compléments de comptabilité générale Page 93


7) Exercices.

1. Exercice n°1.

a) Énoncé.
Le 31/03, Jacques HADY constate la charge que représentent ses 4 ouvriers, mariés dont
les femmes travaillent et sans enfant.
Chaque ouvrier a un salaire brut de 1 815,52 € ; les charges patronales sont de 38,44 %
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois ;
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois ;
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour ;
 Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant ;
 Enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS (20/04).

Compléments de comptabilité générale Page 94


b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 ouvrier : 1 815,52€ Pour les 4 ouvriers : brut  7 262,08 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 025,08 €
- travailleurs (13,07 % sur 1 960,76 €) : 256,27 € Cotisations ONSS patronales  3 014,88 €
- patronales (38,44 % sur 1 960,76 €) : 753,72 € Précomptes professionnels  1 220,96 €
Revenu imposable : 1 559,25 € CSSS  37,20 €
Précompte (barème 1) : 305,24 € Salaires « poche »  4 978,84 €
CSSS : 9,30 €
Salaire « poche » : 1 244,71 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03. Prise en charge des 620300 Rémunérations et avantages sociaux 7 262,08
rémunérations brutes et direct – Ouvriers
constatation des dettes 621300 Cotisations patronales d’assurances 3 014,88
qui en constituent la sociales - Ouvriers
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 1 220,96
454000 à ONSS 4 039,96
455000 à Rémunérations 4 978,84
458000 à CSSS 37,20
31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 4 978,84
rémunération 550000 à Banque 4 978,84
12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 1 220,96
précomptes 550000 à Banque 1 220,96
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 4 039,96
ONSS (pour le 30 du mois 458000 CSSS 37,20
suivant le trimestre) 550000 à Banque 4 077,16

Compléments de comptabilité générale Page 95


2. Exercice n°2.

a) Énoncé.
Même exercice que l'exercice 1, mais il s'agit d'employés de bureau, ayant chacun 2 enfants
à charge, et une femme au foyer.
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois ;
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois ;
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour ;
 Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant ;
 Enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS (20/04).

Compléments de comptabilité générale Page 96


b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 employé : 1 815,52€ Pour les 3 employés : brut  5 446,56 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 711,87 €
- travailleurs (13,07 %) : 237,29 € Cotisations ONSS patronales  1 766,85 €
- patronales (32,44 %) : 588,95 € Précomptes professionnels  102,12 €
Revenu imposable : 1 578,23 € CSSS  0,00 €
Précompte (barème 2) : 123,04 € - 89,00 € = 34,04 € Salaires « poche »  4 632,57 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 544,19 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 5 446,56
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 1 766,85
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 102,12
454000 à ONSS 2 478,72
455000 à Rémunérations 4 632,57

31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 4 632,57


rémunération 550000 à Banque 4 632,57
12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 102,12
précomptes 550000 à Banque 102,12
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 2 478,72
ONSS
550000 à Banque 2 478,72

Compléments de comptabilité générale Page 97


3. Exercice n°3.

a) Énoncé.

Les rémunérations dans une petite entreprise au 31/03/2012 :


Salaire brut mensuel des 3 jeunes ouvriers célibataires : 1 549,38 € ,1 614,67 € et
1 445,26 € et celui de l'employé, 3 enfants (en âge d'études supérieures) à charge, femme
ne travaillant pas : 3 082,30 €
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois, après avoir calculé les traitements et
retenues propres à chaque travailleur;
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois;
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour;
 Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant;
 Enregistrer le règlement de la cotisation sociale ONSS.

Compléments de comptabilité générale Page 98


b) Résolution.

1) Calcul rémunération ouvrier 1.


Salaire brut : 1 549,38 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 % de 108 % [1 549,38 €]) : 218,70 €
- patronales (38,44 % de 108 %) : 643,23 €
Revenu imposable : 1 330,68 €
Précompte sur 1 320,00 € (barème 1) : 213,47 € - 23,00 € = 190,47 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 140,21 €

2) Calcul rémunération ouvrier 2.


Salaire brut : 1 614,67 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 % de 108 % [1 614,67 €]) : 227,92 €
- patronales (38,44 % de 108 %) : 670,33 €
Revenu imposable : 1 386,75 €
Précompte sur 1 380,00 € (barème 1) : 237,86 € - 23,00 € = 214,86 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 171,89 €

3) Calcul rémunération ouvrier 3.


Salaire brut : 1 445,26 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 % de 108 % [1 445,26 €]) : 204,01 €
- patronales (38,44 % de 108 %) : 600,00 €
Revenu imposable : 1 241,25 €
Précompte sur 1 230,00 € (barème 1) : 176,87 € - 23,00 € = 153,87 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 087,38 €

4) Calcul rémunération employé 1.


Salaire brut : 3 082,30 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 %) : 402,86 €
- patronales (32,44 %) : 999,90 €
Revenu imposable : 2 679,44 €
Précompte sur 2 670,00 € (barème 2) : 545,96 € - 237,00 € = 308,96 €
CSSS (sur 3 082.30 €) : 28,41 €
Salaire « poche » : 2 342,07 €

Compléments de comptabilité générale Page 99


Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03 Prise en charge des 620210 Rémunérations et avantages sociaux 3 082,30
rémunérations brutes et direct – Employé 1
constatation des dettes
qui en constituent la 620310 Rémunérations et avantages sociaux 1 549,38
contrepartie direct – Ouvrier 1

620320 Rémunérations et avantages sociaux 1 614,67


direct – Ouvrier 2

620330 Rémunérations et avantages sociaux 1 445,26


direct – Ouvrier 3

621200 Cotisations patronales d’assurances 999,90


sociales – Employés

621300 Cotisations patronales d’assurances 1 913,56


sociales – Ouvriers

453000 à Précomptes retenus 868,16

454000 à ONSS 3 966,95

455000 à Rémunérations 5 741,55

458000 à CSSS 28,41

31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 5 741,55


rémunération
550000 à Banque 5 741,55

12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 868,16


précomptes
professionnels retenus 550000 à Banque 868,16
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 3 966,95
ONSS (pour le 30 du mois
qui suit le trimestre) 458000 CSSS 28,41

550000 à Banque 3 995,36

Compléments de comptabilité générale Page 100


4. Exercice n°4.

a) Énoncé.

Le journal de paie de l'entreprise Kadé-Caset


Le 31/01/N, le journal de paie de l’entreprise Kadé-Caset présente les données suivantes
relatives aux rémunérations des travailleurs pour le mois (en €) :
Salaires nets (ouvriers) : 4 375,00
Appointements nets (employés) : 2 250,00
Cotisations patronales ONSS (ouvriers) : 1 975,00
Cotisations patronales ONSS (employés) : 850,00
Précompte professionnel (ouvriers) : 1 400,00
Précompte professionnel (employés) : 850,00
ONSS Travailleur (ouvriers) : 650,00
ONSS Travailleur (employés) : 350,00
De plus, l’entreprise Kadé-Caset a consenti des avances, le 15/01/N, à deux de ses
travailleurs pour un montant total de 400,00 € payé par caisse (200,00 € pour un ouvrier
et 200,00 € pour un employé).
Journalisez les avances au personnel (le 15(01/N).
Journalisez l’enregistrement du journal de paie et le paiement des salaires (le 31/01/N).
Journalisez le paiement du précompte professionnel (le 11/02/N) et le paiement de
l’ONSS (le 25/02/N).

Compléments de comptabilité générale Page 101


b) Résolution.

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
15/01 Prêt pour avance 416410 Avances – Employés 200,00
(reçu) 416420 Avances – Ouvriers 200,00
570000 à Caisse – espèces 400,00
31/01 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 3 450,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes
qui en constituent la 620300 Rémunérations et avantages sociaux 6 425,00
contrepartie direct – Ouvriers
621200 Cotisations patronales d’assurances 850,00
sociales – Employés
621300 Cotisations patronales d’assurances 1 975,00
sociales – Ouvriers
453000 à Précomptes retenus 2 250,00
454000 à ONSS 3 825,00
455000 à Rémunérations 6 225,00
416410 Avances – Employés 200,00
416420 à Avances – Ouvriers 200,00
31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 6 225,00
rémunération 550000 à Banque 6 225,00
12/04 Règlement des précomptes 453000 Précomptes retenus 2 250,00
professionnels retenus 550000 à Banque 2 250,00
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 3 825,00
ONSS 550000 à Banque 3 825,00

Compléments de comptabilité générale Page 102


5. Exercice n°5.

a) Énoncé.

Le 31/06, La société SANZUNRONT constate la charge que représentent ses trois


employés (tous les trois perçoivent le même salaire, sont divorcés et n’ont pas d’enfant à
charge). Leur salaire mensuel brut est de 4 000 €. Calculez le précompte professionnel
(selon barèmes), les cotisations sociales des travailleurs (13,07 %), les cotisations
patronales (32,44 %) et la CSSS.
Dans le livre-journal,
 enregistrer la prise en charge en fin de mois,
 enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois,
 enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour, enregistrer le règlement des
précomptes, le 15 du mois suivant,
 enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS, le 29 du mois suivant.

Compléments de comptabilité générale Page 103


b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 employé : 4 000,00€ Pour les 3 employés : brut  12 000,00 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 568,40 €
- travailleurs (13,07 %) : 522,80 € Cotisations ONSS patronales  3 892,80 €
- patronales (32,44 %) : 1 297,60 € Précomptes professionnels  3 560,04 €
Revenu imposable : 3 477,20 € CSSS  115,52 €
Précompte (barème 1) : 1 209,68 € - 23,00 € = 1 186,68 € Salaires « poche »  6 756,04 €
CSSS : 38,51 €
Salaire « poche » : 2 252,01 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/06 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 12 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 3 892,80
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 3 560,04
454000 à ONSS 5 461,20
455000 à Rémunérations 6 756,04
458000 à CSSS 115,52
31/06 Paiement de la 455000 Rémunérations 6 756,04
rémunération 550000 à Banque 6 756,04
15/07 Règlement des 453000 Précomptes retenus 3 560,04
précomptes 550000 à Banque 3 560,04
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
29/07 Règlement des cotisations 454000 ONSS 5 461,20
ONSS 458000 CSSS 115,52
550000 à Banque 5 576,72

Compléments de comptabilité générale Page 104


6. Pour s’amuser …

a) Énoncé.

Mots Cachés : trouvez 10 mots en relation avec la rémunération du personnel

R W S A I S I E L B N C
A E X V U B F R C A L O
B V M U Y U G E J R N T
F C H U D Z A N L E G I
O O U A N F H T Y M B S
N N K D O E G E A E J A
S T Y I M E R T P D B T
S R J H L S M A J C F I
Q A N U F J U B T K J O
T T C X K U O I E I M N
S E W P R I M E S P O S
P E R S O N N E L O N N

Compléments de comptabilité générale Page 105


b) Résolution.

R W S A I S I E L B N C
A E X V U B F R C A L O
B V M U Y U G E J R N T
F C H U D Z A N L E G I
O O U A N F H T Y M B S
N N K D O E G E A E J A
S T Y I M E R T P D B T
S R J H L S M A J C F I
Q A N U F J U B T K J O
T T C X K U O I E I M N
S E W P R I M E S P O S
P E R S O N N E L O N N

Mots cachés : Saisie, personnel, rémunération, ONSS, primes, cotisations,


pécule b, contrat, barème, rente.

Compléments de comptabilité générale Page 106


7. Exercice n°6.

a) Énoncé.

Monsieur MAIRRE Gérard travaille comme employé dans la société K. DUFRIC. Il est marié
(son épouse est salariée) et à trois enfants.
Son revenu mensuel est de 3 000,00 € brut par mois.
Calculez le précompte professionnel (selon barèmes), les cotisations sociales des
travailleurs (13,07 %), les cotisations patronales (32,44 %) et la CSSS pour le mois de
janvier 2012.
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois, après avoir calculé le traitement de Mr
MAIRRE (31/01/2012);
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois (31/01/2012);
 Enregistrer le paiement au travailleur le même jour (31/01/2012);
 Enregistrer le règlement du précompte retenu, le 12 du mois suivant (12/02/2012);
 Enregistrer le règlement des cotisations sociales (25/04/2012).

Calculez le simple pécule de vacances (rémunération normale) et le double pécule de


vacances (92 % de la rémunération mensuelle brute) que touchera Mr MAIRRE l’année
suivante (2013).
Au livre journal :
 Enregistrer l’écriture relative au pécule de vacances au 31/12/2012 ;
 Enregistrer l’écriture relative au paiement du pécule de vacances le 01/07/2013.

Compléments de comptabilité générale Page 107


Compléments de comptabilité générale Page 108
b) Résolution.

Données
Paie relative à Mr MAIRRE : 3 000,00 € Pécule de vacances :
Cotisations ONSS : - simple pécule : idem rémunération
- travailleurs (13,07 %) : 392,10 € - double pécule = 3 000,00 x 92 % = 2 760,00 €
- patronales (32,44 %) : 973,20 € - ONSS travailleur (13,07 % de 5 760,00) : 752,83 €
Revenu imposable : 2 607,90 €
- Précompte sur le simple pécule : 634,57 €
Précompte (barème 1) : 871,57 € - 237,00 € = 634,57 €
CSSS : 27,51 € - Précompte sur le double pécule : 1 138,21 €
Salaire « poche » : 1 945,82 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/01/12 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 3 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 973,20
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 634,57
454000 à ONSS 1 365,30
455000 à Rémunérations 1 945,82
458000 à CSSS 27,51
31/01/12 Paiement de la 455000 Rémunérations 1 945,82
rémunération 550000 à Banque 1 945,82
15/02/12 Règlement du précompte 453000 Précomptes retenus 634,57
professionnel retenu (pour 550000 à Banque 634,57
ème
le 15 jour du mois suivant)
25/04/12 Règlement des cotisations 454000 ONSS 1 365,30
ONSS 458000 CSSS 27,51
550000 à Banque 1 392,81
31/12/12 Constatation de la dette
estimée (= provision pour
pécules de vacances), à
honorer au cours de 2013,
relative
- au montant brut du 620200 Rémunérations et avantages sociaux 5 760,00
pécule de vacances direct – Employés
- aux cotisations 621200 Cotisations patronales d’assurances 973,20
patronales sur le pécule sociales - Employés
simple
456000 à Pécules de vacances 6 733,20
01/07/13 Mise en paiement du 456000 Pécules de vacances 6 733,20
pécule de vacances 453000 à Précomptes retenus 1 772,78
454000 à ONSS 1 726,03
455000 à Rémunérations 3 206,88
458000 à CSSS 27,51
01/07/13 Paiement des pécules 455000 Rémunérations 3 206,88
550000 à Banque 3 206,88

Compléments de comptabilité générale Page 109


8. Exercice n°7.

a) Énoncé.

La société K. DUPUNCH a 5 employés dont le salaire mensuel est de 2 000,00 € (ONSS


travailleur : 261,40 € ; ONSS employeur : 648,80 € ; Précompte professionnel : 364,61 € ;
CSSS : 4,15 €).
Le 30 janvier 2012, la société achète 100 Ticket Restaurant à la société Edenred d’une
valeur faciale de 7,00 €.
Facture n° 25 du 30/01/2012:

100 Tickets Restaurant 700,00 €


Commission (9,5%) 66,50 €
Frais d'envoi 15,00 €

TVA 21% 17,12 €

TOTAL A PAYER 798,62 €

Le 05/02/2012, la société reçoit l’extrait de compte n°29 du 04/02/2012 correspondant au


paiement de la facture n° 25 de Edenred (- 798,62 €)

L’employeur octroie à chacun de ses employés 20 chèques repas pour le mois de février
2012.

Au livre journal :
 Enregistrer l’achat des titres-repas (30/01/2012);
 Enregistrer le paiement de la facture (04/02/2012);
 Enregistrez la prise en charge des rémunérations avec les tickets Restaurant
(29/02/2012)
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour (29/02/2012 ; extrait de compte
n° 35);

Compléments de comptabilité générale Page 110


b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 employé : 2 000,00€ Pour les 5 employés : brut  10 000,00 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 307,00 €
- travailleurs (13,07 %) : 261,40 € Cotisations ONSS patronales  3 244,00 €
- patronales (32,44 %) : 648,80 € Précomptes professionnels  1 823,05 €
Revenu imposable : 1 738,60 € CSSS  20,75 €
Précompte = 364,61 € Salaires « poche »  6 849,20 €
CSSS : 4,15 € Il faut enlever 1,09 € par Ticket Restaurant de la
Salaire « poche » : 1 369,84 € rémunération.
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
30/01 Acquisition des titres- 411000 TVA sur achats 17,12
repas (facture n° 25 de 579000 Caisse – Titres-repas 700,00
EDENRED 619000 Autres rétributions de tiers 81,50
440000 à Fournisseurs 798,62
04/02 Paiement des titres-repas 440000 Fournisseurs 798,62
550000 à Banque 798,62
29/02 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 10 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 3 244,00
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie 453000 à Précomptes retenus 1 823,05
454000 à ONSS 4 551,00
455000 à Rémunérations 6 740,20
458000 à CSSS 20,75
459000 à Autres dettes sociales 109,00
29/02 Remise des titres-repas et 459000 Autres dettes sociales 109,00
imputation de leur coût 623000 Autres frais de personnel 591,00
579000 à Caisse – Titres-repas 700,00
29/02 Paiement des 455000 Rémunérations 6 740,20
rémunérations 550000 à Banque 6 740,20

Compléments de comptabilité générale Page 111


Opérations de financement usuel.

Emprunts.

1) Définitions.

L’emprunt est un contrat par lequel un agent économique (l’emprunteur) ici, une entreprise, obtient
auprès d’une banque ou d’investisseur (le prêteur) une somme d’argent, sur laquelle il versera des
intérêts et qu’il s’engagera à rembourser à une date fixée à l’avance.

L’emprunt hypothécaire est un emprunt garanti par une hypothèque21.

2) Traitement comptable.

1. Principe général.

Lors de l’obtention du montant de l’emprunt, nait dans le chef de l’emprunteur une dette
dont l’échéance et la nature et, le cas échéant, le support, déterminent l’intitulé du compte
de dettes financières dans lequel l’opération doit être enregistrée (cf. comptes 170, 171,
173, 174 et 430 et 439 du PCMN).

2. Règles particulières aux différents types d’emprunt.

 Emprunts hypothécaires avec remboursement par annuités constantes comprenant


une partie de capital qui sera croissante dans le temps et une partie d’intérêts qui
sera décroissante, le total des deux aboutissant à une somme identique chaque
année. Cette méthode se pratique sous forme de tableau d’amortissement qui
détermine année par année le montant du capital et celui de l’intérêt.
Le calcul de l’annuité se fait par la formule suivante :

où A = Annuité pour 1,00 €


i = Taux d’intérêt en valeur réelle
n = nombre de périodes

Exemple :
Un emprunt hypothécaire de 75 000,00 € remboursable en 20 ans au taux annuel de
9,5 %.

En conclusion, 20 annuités égales de 0,1134767 € permettront de rembourser un


capital de 1,00 € ainsi que ses intérêts pendant 20 ans.
Le remboursement du capital de 75 000,00 € dans les mêmes conditions de temps et
d’intérêts se fera donc par des annuités de 0,1134767 x 75 000,00 soit 8 510,75 €.

21
Hypothèque : sûreté réelle immobilière constituée sans la dépossession du débiteur et en vertu de laquelle le créancier
qui a procédé à l’inscription hypothécaire a la faculté de faire vendre l’immeuble grevé en quelques mains qu’il se trouve
(droit de suite) et d’être payé par préférence sur le prix (droit de préférence).
Compléments de comptabilité générale Page 112
 Dette.
Le PCMN n’ayant pas prévu d’intitulé spécifique pour les emprunts hypothécaires,
il convient d’adapter le plan comptable de la société en créant une subdivision
appropriée du compte principal à mouvementer.
C’est le type d’entité dispensatrice du crédit qui détermine le compte à utiliser.
 Si le prêt (ou le crédit) est accordé par un établissement de crédit, la dette est
comptabilisée dans la subdivision appropriée du compte 1730…
Établissements de crédit – Dettes en compte – Emprunts hypothécaires avec
reclassement annuel dans le compte 4230… pour la fraction de la dette
échéant à un an au plus.
 Si le dispensateur du financement est une autre entité ou une autre personne,
la dette est enregistrée dans la subdivision appropriée du compte 174…
Autres emprunts – Emprunts hypothécaires avec reclassement annuel dans le
compte correspondant 424… .
 Frais d’hypothèque.
Ils sont généralement comptabilisés en 6500 ou 6502 selon la décision de l’organe
social compétent.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Emprunt 550000 Banque – Compte courant
173030 à Emprunt hypothécaire
2. Reclassement 173030 Emprunt hypothécaire
423030 à Emprunt hypothécaire échéant
dans l’année
3. Paiement de l’annuité 423030 Emprunt hypothécaire échéant dans
l’année
650000 Intérêts s/E.H.
550000 à Banque – Compte courant

Location-Financement.

1) Définition.

Cette technique, appelée aussi leasing ou crédit-bail, consiste pour une entreprise de leasing
à acquérir, sur demande d’un client, la propriété d’un bien d’équipement – mobilier ou
immobilier – à usage professionnel, en vue de le donner en location à ce client pour une
durée déterminée et en contrepartie des redevances ou loyers.
À l’issue de la période fixée, le locataire jouit d’une option. Il peut :
 soit restituer le bien à l’entreprise de leasing,
 soit renouveler le contrat de location moyennant un loyer adapté,
 soit acquérir le bien pour un prix convenu.

2) Traitement comptable (chez le locataire).

Le preneur enregistre les droits d’usage découlant du contrat de location-financement dès


qu’il en bénéficie des avantages et en supporte les charges.

Compléments de comptabilité générale Page 113


Les droits d’usage dont la société dispose sur des immobilisations corporelles en vertu de
contrats de location-financement sont portés à l’actif dans les subdivisions appropriées au
compte du PCMN 25 Immobilisations détenues en location-financement et droits similaires
à concurrence de la partie des versements échelonnés prévus au contrat, représentant la
reconstitution en capital de la valeur du bien, objet du contrat.
Les engagements corrélatifs sont portés au passif dans les comptes 172 ou 422 Dettes de
location-financement. Ils sont évalués chaque année à la fraction des versements échelonnés
afférentes aux exercices ultérieurs, représentant la reconstitution en capital de la valeur du
bien, objet du contrat.

Si l’option d’achat existe, le locataire l’enregistre dans le compte approprié de la classe 0.


Les redevances échelonnées (loyers) relatives au contrat de location-financement
comprennent :
- une quotité de capital reconstitué, ventilés dans le tableau d’amortissement
- une quotité d’intérêts financiers débiteurs financier

La partie du loyer reconstitutive du capital représente un remboursement de la dette de


location-financement enregistré au débit du compte 422 Dettes de location-financement.
Quant à la quotité d’intérêts, elle sera enregistrée au débit du compte 6500 Intérêts,
commissions et frais afférents aux dettes.

En fin d’exercice comptable, il y a lieu :


1° de reclasser la partie des dettes à plus d’un an échéant dans l’année ;
2° d’amortir le bien pris en location-financement conformément aux règles d’évaluation
de la société ;
3° de comptabiliser le prorata de la charge des loyers si l’échéance ne correspond pas à la
date de clôture de l’exercice.

Au terme du contrat :
 si le bien est restitué, on enregistre la fin du contrat en clôturant les comptes 25.0 et
25.9 ;
 si l’option d’achat est levée, on enregistre :
- le transfert au compte approprié d’immobilisation,
- l’achat,
- l’extinction du droit et de l’enregistrement inhérents à l’option d’achat.

3) Application à un matériel roulant (autocar de tourisme).

Données :
 Conclusion du contrat : 02/01/2011
 Prix de l’équipement (hors TVA) : 340 896,00 €
 Taux de chargement : 0,8 % par mois
 Durée du contrat : 4 ans
 Loyer : 29 488,00 € (hors TVA) par trimestre, payable anticipativement
Décomposition du loyer :

- Reconstitution en capital de la valeur du bien :


- Chargement
 total : 340 896,00 x 0,008 x 48 = 130 904,06 €

Compléments de comptabilité générale Page 114


 trimestriel : 130 904,06 / 16 = 8 181,50 €
soit au total 29 487,50 €
 Options prévues au contrat :
- restituer le matériel
- acheter le matériel pour 17 000,00 € (hors TVA)
 Amortissement :
- 25 % pendant la période contractuelle
- 50 % sur la valeur résiduelle, en cas de levée de l’option

Comptabilisation chez le locataire :

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Conclusion du contrat 2520 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
(02/01/2011) en location-financement – V.A.
172 à Dettes de location-financement 255 672,00
et assimilées
422 à Dettes de location-financement 85 224,00
et assimilées
2. Loyers (écriture à passer
au début de chaque
trimestre)
a) échéance 4110 TVA sur achats 6 192,38
422 Dettes de location-financement et 21 306,00
assimilées
6500 Intérêts, commissions et frais afférents 8 181,50
aux dettes
440 à Fournisseurs 35 679,88
b) règlement 440 Fournisseurs 35 679,88
5500 à Banque – compte courant 35 679,88
3. Écritures de fin d’exercice
a) reclassement de la dette 172 Dettes de location-financement et 85 224,00
assimilées
422 à Dettes de location-financement 85 224,00
et assimilées
b) amortissement 6302 Dotations aux amortissements sur 85 224,00
immobilisation corporelles
2529 à Mobilier et matériel roulant 85 224,00
détenus en location-financement
– Amortissement actés
4. Fin de contrat
a) restitution du bien 2529 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
en location-financement –
Amortissement actés
2520 à Mobilier et matériel roulant 340 896,00
détenus en location-financement
– V.A.

Compléments de comptabilité générale Page 115


b) levée de l’option :
- Transfert aux comptes 241 Matériel roulant – V.A. 340 896,00
d’immobilisations
appropriés
2529 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
en location-financement –
Amortissement actés
2419 à Matériel roulant – 340 896,00
Amortissements actés
2520 à Mobilier et matériel roulant 340 896,00
détenus en location-financement
– V.A.
- Achat 241 Matériel roulant – V.A. 17 000,00
4110 TVA sur achats 3 570,00
440 à Fournisseurs 20 570,00
5. Amortissement (après 6302 Dotations aux amortissements sur 8 500,00
rachat) immobilisation corporelles
2419 à Matériel roulant – 8 500,00
Amortissements actés

4) Exercice.

Données :
 Conclusion du contrat : 01/02/2011
 Montant du bien (machine) : 6 300 000,00 €
 Valeur portée en capital au contrat : 6 000 000,00 €
 Option prévue au contrat : 300 000,00 €
 Loyer de renouvellement : 122 500,00 €
 Durée du contrat : 5 ans
 Amortissement linéaire 5 ans
 Amortissement après reprise : 3 ans (linéaire)
 Loyer trimestriel payable anticipativement : (6 000 000,00 € + 1 260 000,00 €) / (4 x 5) =
363 000,00 €
 Tableau d’amortissement joint au contrat :

Calcul du montant des périodicités

Taux annuel : 7,55356%


Montant : 6.000.000,00 €
Durée en années : 5
Périodicité : Trimestrielle
Date de début : 1/02/2011

Trimestrialité : 363.000,00 €
Coût de l'emprunt : 1.260.000,05 €

Date Capital Intérêt Trimestrialité : Capital restant dû


1/02/2011 249.696,60 € 113.303,40 € 363.000,00 € 5.750.303,40 €
1/05/2011 254.411,85 € 108.588,15 € 363.000,00 € 5.495.891,55 €
1/08/2011 259.216,14 € 103.783,87 € 363.000,00 € 5.236.675,41 €
1/11/2011 264.111,15 € 98.888,85 € 363.000,00 € 4.972.564,27 €
1/02/2012 269.098,60 € 93.901,41 € 363.000,00 € 4.703.465,67 €

Compléments de comptabilité générale Page 116


1/05/2012 274.180,23 € 88.819,78 € 363.000,00 € 4.429.285,44 €
1/08/2012 279.357,82 € 83.642,18 € 363.000,00 € 4.149.927,62 €
1/11/2012 284.633,18 € 78.366,82 € 363.000,00 € 3.865.294,44 €
1/02/2013 290.008,17 € 72.991,83 € 363.000,00 € 3.575.286,27 €
1/05/2013 295.484,65 € 67.515,35 € 363.000,00 € 3.279.801,62 €
1/08/2013 301.064,56 € 61.935,45 € 363.000,00 € 2.978.737,06 €
1/11/2013 306.749,83 € 56.250,17 € 363.000,00 € 2.671.987,23 €
1/02/2014 312.542,46 € 50.457,54 € 363.000,00 € 2.359.444,77 €
1/05/2014 318.444,48 € 44.555,52 € 363.000,00 € 2.041.000,28 €
1/08/2014 324.457,96 € 38.542,05 € 363.000,00 € 1.716.542,33 €
1/11/2014 330.584,99 € 32.415,01 € 363.000,00 € 1.385.957,34 €
1/02/2015 336.827,72 € 26.172,28 € 363.000,00 € 1.049.129,62 €
1/05/2015 343.188,34 € 19.811,66 € 363.000,00 € 705.941,27 €
1/08/2015 349.669,08 € 13.330,92 € 363.000,00 € 356.272,19 €
1/11/2015 356.272,19 € 6.727,81 € 363.000,00 € 0,00 €

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Conclusion du contrat 2510 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
(01/02/2011) détenus en location-financement –
V.A.
172 à Dettes de location-financement 4 972 564,27
et assimilées
422 à Dettes de location-financement 1 027 435,73
et assimilées
2. Loyers (écriture à passer
au début de chaque
trimestre)
a) Échéance (01/02/2011) 4110 TVA sur achats 76 230,00
422 Dettes de location-financement et 249 696,60
assimilées
6500 Intérêts, commissions et frais afférents 113 303,40
aux dettes
440 à Fournisseurs 439 230,00
b) Règlement (01/02/2011) 440 Fournisseurs 439 230,00
5500 à Banque – compte courant 439 230,00
3. Écritures de fin d’exercice
a) reclassement de la dette 172 Dettes de location-financement et 1 107 269,83
(31/12/2011) assimilées
422 à Dettes de location-financement 1 107 269,83
et assimilées
b) Amortissement 6302 Dotations aux amortissements sur 1 200 000,00
(31/12/2011) immobilisation corporelles
2519 à Installations, machines et 1 200 000,00
outillages détenus en location-
financement – Amortissement
actés
4. Fin de contrat
a) restitution du bien 2519 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
(31/01/2016) détenus en location-financement –
Amortissement actés
2510 à Installations, machines et 6 000 000,00
outillages détenus en location-
financement – V.A.

Compléments de comptabilité générale Page 117


b) Le preneur reloue pour un 610 Location 122 500,00
an (01/02/2016) : 4110 TVA sur achats 25 725,00
440 à Fournisseurs 148 225,00
c) levée de l’option :
- Transfert aux comptes 231 Machines – V.A. 6 000 000,00
d’immobilisations
appropriés (01/02/2016)
2519 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
détenus en location-financement –
Amortissement actés
2319 à Machines – Amortissements 6 000 000,00
actés
2520 à Installations, machines et 6 000 000,00
outillages détenus en location-
financement – V.A
- Achat (01/02/2016) 231 Matériel roulant – V.A. 300 000,00
4110 TVA sur achats 63 000,00
440 à Fournisseurs 363 000,00
5. Amortissement (après 6302 Dotations aux amortissements sur 100 000,00
rachat) au 31/12/2016 immobilisation corporelles
2319 à Machines – Amortissements 100 000,00
actés

Crédits de caisse.

1) Définitions.

Crédit de caisse :
L’ouverture d’un crédit de caisse consiste pour son dispensateur à mettre à la disposition de son
client une somme maximum (appelée plafond) qu’il pourra utiliser à sa guise et qui sera
reconstituée en fonction des remboursements.

Facilités de caisse :
Forme particulière de crédit de caisse consistant pour le banquier à faire à son client des avances
en compte courant pendant de très courtes durées (maximum 10 jours par mois, par exemple) pour
lui permettre d’assurer certaines échéances répétitives, telles que le paiement du personnel.
En fait, ces facilités de caisse ne constituent qu’une autorisation de découvert momentané alors
que le crédit de caisse présente un caractère permanent.

2) Fonctionnement et traitement comptable.

Les paiements et les encaissements de la société étant centralisés sur son compte courant
bancaire, l’utilisation du crédit se traduit par un solde créditeur dudit compte auprès du
dispensateur du crédit, dont le montant maximum ne peut dépasser le découvert autorisé.
Il ne faut pas oublier de reclasser la dette en fin d’exercice :

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reclassement du 5500 Banque – Compte courant xxx,xx
découvert bancaire 433 à Établissement de crédit – Dettes xxx,xx
(01/02/201x) en compte

Compléments de comptabilité générale Page 118


Comptes courants

Ce point est circonscrit à la comptabilisation des relations financières de l’entreprise avec son
exploitant, ses associés et/ou ses administrateurs ou gérants, à l’exclusion de tout ce qui a trait aux
rémunérations périodiques et/ou aux éléments qui y sont liés pour ce qui concerne les imputations
dans les comptes de charges appropriés (comme les rémunérations, les charges sociales, …).
Pour ce qui concerne les personnes précitées autres que l’exploitant, ces opérations sont
généralement enregistrées dans un compte appelé traditionnellement Compte courant.
Le titulaire de tel compte courant est :
 soit l’associé d’une société de personnes ;
 soit l’administrateur ou le gérant de toute forme de société.

TRAITEMENT COMPTABLE :

1. APPROPRIATION DU PLAN COMPTABLE.

Comme la position du titulaire du compte vis-à-vis de l’entreprise peut être débitrice ou


créditrice, le plan comptable prévoit deux comptes courants par personne (ou groupe de
personnes) concerné(e), à savoir :
 l'un d’actif, classé dans les Créances diverses (PCMN 416xxx) ;
 l’autre de passif, classé dans les Autres dettes diverses (PCMN 489xxx).
Ces comptes sont les suivants :
 4160 et 4890, intitulés respectivement :
 Compte de l’exploitant, dans l’entreprise individuelle ;
 Comptes courants des associés (subdivisé à raison d’un compte par associé), dans les
sociétés de personnes.
 4161 et 4891 Comptes courants des administrateurs dans tous les types de sociétés,
subdivisés comme précisé ci-devant.

2. Pratique de comptabilisation.

Dans un but de simplification, toutes les opérations avec la (ou les) personne(s) concernée(s)
peuvent en cours d’exercice, être enregistrées dans un seul des comptes 4160/4161xx ou
4890/4891xx.
Le compte utilisé dépendra de la position habituelle (déterminée en fonction de l’expérience
des années antérieures) du titulaire vis-à-vis de son entreprise.
À la clôture de l’exercice, si le solde du compte utilisé est de nature inverse de la position
normale dudit compte, il faudra transférer ce solde dans l’autre compte. Cette opération est
appelée « reclassement ».

Compte de l’exploitant de l’entreprise individuelle.

1) Définitions.

Exploitant
Commerçant, personne physique, qui possède la totalité du capital de l’entreprise, dont il
assure seul la direction à ses risques et périls.

Compléments de comptabilité générale Page 119


Prélèvements de l’exploitant
Retraits en espèces et prélèvements en nature autres que pour les besoins du commerce.
Les prélèvements en nature consistent généralement en marchandises et/ou en produits finis.
Ils sont compris dans le chiffre d’affaires.
Par extension, on assimile auxdits prélèvements la quotité privée des charges mixtes.

Bien mixte
Bien qui est à la fois affecté à l’exploitation de l’entreprise individuelle et utilisé pour les besoins
personnels de son exploitant.
Exemple : véhicule

Charges mixtes
Charges dont le fait générateur est unique mais qui sont affectables en partie à l’exploitation de
l’entreprise individuelle et en partie aux besoins privés de son exploitant.
Exemples :
 Charges relatives aux immeubles : eau, gaz, électricité, combustible, loyers, entretien, assurances,
téléphone…
 Charges relatives aux véhicules : carburant, entretien, assurances, amortissements,…
 Charges financières : intérêts des emprunts pour le financement des biens mixtes…

2) Journalisation.

Données (en euros)


Dans le courant d’un exercice comptable, l’exploitant a effectué avec son entreprise
les opérations suivantes :
Prélèvements :
a. - en espèces : 29 000,00
- l’entreprise a réglé pour compte de l’exploitant diverses dépenses
personnelles par virement bancaire : 3 800,00
b. Prélèvements sur le stock de marchandises (hors TVA) : 1 000,00
Apport temporaire en espèces : 2 000,00
l’exploitant utilise à des fins privées un quart de la surface du bâtiment loué par
l’entreprise. Le loyer annuel s’élève à 9 600,00 ; il est réglé en début d’année. La
quote-part privée n’est pas considérée comme un avantage en nature.

N.B. Dans les écritures ci-dessous, l’exploitant est considéré habituellement débiteur de
l’entreprise ; en conséquence, le compte 4160 a été utilisé.

Compléments de comptabilité générale Page 120


Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Prélèvements :
a) en monnaie 416000 Compte de l’exploitant 32 800,00
570000 à Caisse-espèces 29 000,00
550000 Banque 3 800,00
b) en nature 416000 Compte de l’exploitant 1 210,00
700000 à Ventes de marchandises 1 000,00
451000 TVA à payer 210,00
2. Apports temporaires 570000 Caisse-espèces 2 000,00
416000 à Compte de l’exploitant 2 000,00
3. Règlement du loyer 610000 Loyers et charges locatives 9 600,00
annuel 550000 à Banque 9 600,00
et
Imputation de la 416000 Compte de l’exploitant 2 400,00
quote-part privée de 748000 à Récupérations de frais 2 400,00
loyer auprès de tiers

À la fin de l’exercice, le compte 416000 présente un SD de 34 410,00 €. Celui-ci représente la


créance de l’entreprise sur son exploitant.

Si l’entreprise avait utilisé le compte 489000, il y aurait lieu de passer l’écriture ci-après :
Reclassement du compte 416000 Compte de l’exploitant 34 410,00
de l’exploitant 489000 à Compte de l’exploitant 34 410,00

Comptes courants des associés.

Hormis le cas particulier des avances des associés à la société, les relations de la société de
personnes avec ses associés étant de nature sensiblement équivalente à celles entretenues avec les
administrateurs ou gérants de toute forme de société commerciale (développements au point C).

Cas particulier des avances des associés.


Il y a lieu de signaler une spécificité rencontrée dans certaines SPRL et SA à caractères familial
notamment.
Il s’agit du cas où certains associés laissent, de manière relativement permanente, des fonds à la
disposition de la société, sous forme de dépôts rémunérés.
Dans ce cas, il convient d’éviter que l’on confondre ces dépôts, quelle qu'’en soit la durée, avec les
mouvements habituels en compte courant.
En conséquence, ces avances doivent être considérées comme dettes diverses, à enregistrer :
 en 4892xx Avances des associés (ou gérants), si elles sont consenties à titre temporaire ;
 en 179xxx Dettes diverses, s’il s’agit d’avances permanentes.

Comptes courants des administrateurs (ou gérants).

1) Définitions.

Administrateur
Personne désignée par l’acte constitutif ou l’assemblée générale des associés pour gérer la
société pendant une période donnée.

Compléments de comptabilité générale Page 121


Les administrateurs forment ensemble le conseil d’administration.
Gérant (de société)
Personne désignée par les statuts ou par l’assemblée des associés pour gérer une société autre
qu'’une société anonyme.

2) Journalisation.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. CREANCES
1. Prêts ou avances de la société à son 4161xx Compte courant-Administrateur
administrateur 550000 à Banque
2. Intérêts sur prêts ou avances des
administrateurs : 4161xx Compte courant-Administrateur
-si l’administrateur est une société 751xxx à Produits des actifs circulants
-s’il est une personne physique 4531xx à Précompte mobilier retenu
751xxx Produits des actifs circulants
3. Prélèvements des administrateurs : 4161xx Compte courant-Administrateur
-en numéraire 550000 à Banque
-sous forme de marchandises 45100 à TVA à payer
70000 Ventes de marchandises
-sous forme de services :
- relevant de l’activité habituelle de 707000 à Prestations de services
l’entreprise
- prestés à titre occasionnel 744xxx à Prestations de services
B. DETTES
1. Rémunérations d’administrateurs ou
de gérants :
-indépendants 618xxx Rémunérations, …des administrateurs,
gérants et associés actifs qui ne sont pas
attribuées en vertu d’un contrat de
travail
-inscrit au registre du personnel 6200xx Rémunérations et avantages sociaux
directs-Administrateurs ou gérants
4530xx à Précompte professionnel
retenu
454xxx ONSS22
-si portées en compte 4891xx Compte courant-
Administrateur
-si payées directement 550000 Banque
2. Intérêts sur prêts ou avances 6500xx Intérêts, … afférents aux dettes
consentis par les administrateurs 4531xx à Précompte mobilier retenu
4891xx Compte courant-
Administrateur
3. Après affectation du résultat :
a) dividendes des actions (notamment 471xxx Dividendes de l’exercice
nominatives) 4891xx à Compte courant-
Administrateur
b) tantièmes 472xxx Tantièmes de l’exercice
4891xx à Compte courant-
Administrateur

22
Ne concerne que le 6200xx
Compléments de comptabilité générale Page 122
Compléments de comptabilité générale Page 123
Pour rappel !

Comptabilité du vendeur Comptabilité de l'acheteur


Facture avec 2 taux de TVA - 70.1 Chiffre d'affaires 6 % + +400 Clients -
March 100,00 200,00 300,00 100,00 348,00 - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
TVA 6% 6,00 21% 42,00 48,00 - 70.2 Chiffre d'affaires 21 %+ 348,00 300,00
A payer 348,00 200,00 + 411 TVA à récupérer
- 451 TVA à payer + 48,00
48,00
Facture avec remise
Marchandises 100,00 - 70 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
Remise 5 % - 5,00 95,00 114,95 114,95 95,00
95,00 - 451 TVA à payer + + 411 TVA à récupérer
TVA 21 % + 19,95 19,95 19,95
A payer 114,95
Facture avec frais accessoires - 70.1 Chiffre d'affaires + +400 Clients -
Marchandises 100,00 100,00 145,20 - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
Transport + 20,00 - 74 Autres produits d'expl.+ 145,20 120,00
120,00 20,00 + 411 TVA à récupérer
TVA 21 % + 25,20 - 451 TVA à payer + 25,20
A payer 145,20 25,20
Facture avec escompte ferme
Marchandises 100,00 - 70 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
Escompte 2 % - 2,00 100,00 118,58 118,58 100,00
98,00 - 451 TVA à payer + +653 Charges d'escompte- - 757 Escomptes obtenus - + 411 TVA à récupérer
TVA 21 % + 20,58 20,58 2,00 2,00 20,58
A payer 118,58
Facture avec escompte conditionnel - 70 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march. -
Marchandises 100,00 100,00 120,58 120,58 120,58 120,58 100,00
Escompte 2 % - 2,00 - 451 TVA à payer + +55 Ets de crédit - + 55 Ets. de crédit - + 411 TVA à récupérer-
98,00 20,58 118,58 118,58 20,58
TVA 21 % + 20,58 120,58 120,58
Escompte + 2,00 Paiement dans les 8 jours + 653 Charged'escompte- - 757 Escomptes obtenus +
A payer 120,58 sous escompte Paiement après les 8 jours 2,00 2,00
éventuel de 2% pour paiement dans les …jours
Facture avec emballages repris - 70.1 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march. -
Marchandises 100,00 100,00 131,00 131,00 100,00
TVA 21 % + 21,00 - 451 TVA à payer .+ + 411 TVA à récupérer -
121,00 21,00 21,00
Emballages repris+ 10,00 - 445 Emb. et mat. consignés + +405 Emb. et mat.à rendre-
A payer 131,00 10,00 10,00

Compléments de comptabilité générale Page 124


T.V.A

Compléments de comptabilité générale Page 125


Quelques écritures à maîtriser.

1. ACHAT D’UNE CAMIONNETTE EN BELGIQUE (25 000,00 € + 21% TVA).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


83 25 000,00 241000 Matériel roulant 25 000,00
59 5 250,00 411000 TVA à récupérer 5 250,00
440000Fournisseurs 30 250,00

Je décide d’amortir le bien en 5 ans. Quelle écriture doit-on passer en fin d’année ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


630200 Dot. aux amort. sur immob. Corporelles 5 000,00
241009Amort. actés sur matériel roulant 5 000,00

2. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE (5 000,00 € + 6% TVA).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 5 000,00 604000 Achats de marchandises 5 000,00
59 300,00 411000 TVA à récupérer 300,00
440000Fournisseurs 5 300,00

3. AVIS D’ÉCHÉANCE : ASSURANCE INCENDIE DU BÂTIMENT INDUSTRIEL POUR UN MONTANT DE 1 200,00 €


CONCERNANT LA PÉRIODE DU 01/10/2011 AU 30/09/2012.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


610110 Assurance incendie bâtiment industriel 1 200,00
440000Fournisseurs 1 200,00

Quelle écriture faut-il passer au 31/12/2011 ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


490000 Charges à reporter 900,00
610110 Assurance incendie bâtiment industriel 900,00

Et au 01/01/2012 ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


610110 Assurance incendie bâtiment industriel 900,00
490000 Charges à reporter 900,00

Compléments de comptabilité générale Page 126


4. ACHAT DE MARCHANDISES EN FRANCE (10 000,00 € + 21% TVA).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 10 000,00 604000 Achats de marchandises 10 000,00
86 10 000,00 411000 TVA à récupérer 2 100,00
55 2 100,00 440000Fournisseur 10 000,00
59 2 100,00 451100TVA due sur achats CEE 2 100,00

5. ACHAT DE MARCHANDISES AUX ÉTATS-UNIS (4 000,00 $ + 21% TVA), SACHANT QUE 1,00 € = 1,4637 $.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 2 732,80 604000 Achats de marchandises 2 732,80
440000 Fournisseur 2 732,80

Je paie la facture par banque 10 jours plus tard (1,00 € = 1,5322 $)

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


440000 Fournisseur 2 732,80
550000 Banque 2 610,63
754000Différences de change 122,17

Et si 1,00 € = 1,3322 $)

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


440000 Fournisseur 2 732,80
654000 Différences de change 269,75
550000 Banque 3 002,55

6. ACHAT DE MATIÈRES PREMIÈRES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE :

Matières premières 7 500,00


Frais de port 400,00
Emballages perdus 100,00
Total HTVA 8 000,00
TVA 21 % 1 680,00
TOTAL 9 680,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 8 000,00 600000 Achats de matières premières 8 000,00
59 1 680,00 411000 TVA à récupérer 1 680,00
440000Fournisseurs 9 680,00

Compléments de comptabilité générale Page 127


7. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE DE 3%
SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS):

Marchandises 4 000,00
Remise - 500,00
Total HTVA 3 500,00
TVA 21 % sur 3 395,00 712,95
TOTAL 4 212,95

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 3 395,00 604000 Achats de marchandises 3 500,00
59 712,95 411000 TVA à récupérer 712,95
440000Fournisseur 4212,95

8. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE DE 3%
SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS):

Marchandises 4 000,00
Frais de port 500,00
Total HTVA 4 500,00
Emballages consignés 300,00
TVA 21 % sur 4 365,00 916,65
TOTAL 5 716,65

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 4 365,00 604000 Achats de marchandises 4 500,00
59 916,65 405000 Créances pour emballages consignés 300,00
411000 TVA à récupérer 916,65
440000Fournisseur 5 716,65

Je paie mon fournisseur cinq jours plus tard et je lui rapporte les emballages consignés.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


440000 Fournisseur 5 716,65
550000 Banque 5 281,65
757000Escomptes obtenus 135,00
405000Créances pour emballages consignés 300,00

9. VENTE DE MARCHANDISES POUR 10 000,00 + 21% À UN ASSUJETTI BELGE.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 10 000,00 400000 Client 12 100,00
54 2 100,00 700300 Ventes de marchandises 21% 10 000,00
451000TVA à payer 2 100,00

Compléments de comptabilité générale Page 128


10. VENTE DE MARCHANDISES EN FRANCE SUIVANT FACTURE :

Marchandises 4 000,00
Frais de port 500,00
TOTAL à payer 4500,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


46 4 000,00 400000 Client 4 500,00
44 500,00 700600 Ventes intracommunautaires 4 000,00
746000Transport 500,00

11. VENTE DE MARCHANDISES POUR 10 000,00 € + 6% TVA EN SUISSE :

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


47 10 000,00 400000 Client 10 000,00
700700 Ventes export 10 000,00

12. JE REÇOIS LA FACTURE RELATIVE AU CARBURANT DE MA CAMIONNETTE : 250,00 € + 21% TVA.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


82 250,00 624100 Carburant camionnette 250,00
59 52,50 411000 TVA à récupérer 52,50
440000Fournisseur 302,50

13. ACHAT D’UNE VOITURE DE SOCIÉTÉ SUIVANT FACTURE :

Voiture 22 000,00
Remise 4 000,00
Total HTVA 18 000,00
TVA 21 % 3 780,00
TOTAL 21 780,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


83 19 890,00 241000 Matériel roulant 19 890,00
59 1 890,00 411000 TVA à récupérer 1 890,00
440000Fournisseur 21 780,00

14. NOTE DE RESTAURANT POUR 102,45 € TVAC 21% :

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


82 102,45 643000 Restaurant 102,45
440000 Fournisseur 102,45

Compléments de comptabilité générale Page 129


15. VENTE DE MARCHANDISES EN BELGIQUE SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE
CONDITIONNEL DE 2% SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS).

Marchandises 5 000,00
Remise de 5% - 250,00
Emballages perdus 300,00
Total HTVA 5 050,00
TVA 21 % sur 4 949,00 1 039,29
TOTAL 6 089,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 4 949,00 400000 Client 6 089,29
54 1 039,29 700300 Ventes 21% 5 050,00
451000TVA à payer 1 039,29

Mon client paie la facture dans les quatre jours : combien doit-il payer ? 6 089,29 – 101,00 =
5 988,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


550000 Banque 5 988,29
653000 Escomptes accordés 101,00
400000Client 6 089,29

Mon client décide de payer la facture dans les 30 jours : combien doit-il payer ? 6 089,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


550000 Banque 6 089,29
400000 Client 6 089,29

16. LE COMPTE DE MON CLIENT SE PRÉSENTE COMME SUIT AU 30/02/2011 (TOUTES LES VENTES SONT SOUMISES À
UN TAUX DE TVA DE 21%) :

400001 Client Dupont


21 235,56

J’apprends qu'’il est en grande difficulté financière et après plusieurs contacts, j’estime qu'il y
a beaucoup d’incertitude quant à la récupération de la créance.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


407000 Créances douteuses 21 235,56
400000 Client Dupont 21 235,56

Compléments de comptabilité générale Page 130


Mon avocat estime qu’une récupération de 40% est envisageable.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


634000 R.V. sur créances commerciales-Dotations 10 530,03
409000 Réductions de valeur actées 10 530,03

Mon client étant en faillite, j’apprends que je ne récupérerai que 5 000,00 (versement
effectué sur mon compte bancaire). La perte est supérieure à la réduction de valeur actée.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


62 2 817,74 409000 Réductions de valeur actées 10 530,03
411400 TVA récupérable pour régularisation 2 817,74
Moins-value sur réalisat° de créances
642000 com. 2 887,79
550000 Banque 5 000,00
407000Créances douteuses 21 235,56

Et si j’avais récupéré 20 000,00 € (versement effectué sur mon compte bancaire)?


Le client nous devait 21 235,56 € et nous a payé 20 000,00 € soit un manque de 1 235,56 €
TVAC, donc 1 021,12 € HTVA. Nous avons acté une réduction de valeur de 10 530,56 € et donc
nous devons faire une reprise de 10 530,56 € - 1 021,12 € soit 9 508,91 €. Nous pouvons
récupérer la TVA sur la perte réelle, soit 21% de 1 021,12 € (214,44 €).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


62 214,44 409000 Réductions de valeur actées 10 530,03
411400 TVA récupérable pour régularisation 214,44
550000 Banque 20 000,00
407000 Créances douteuses 21 235,56
634100R.V sur créances commerciales-Reprises 9 508,91

17. VENTE DE MARCHANDISES EN BELGIQUE SUIVANT FACTURE (ESCOMPTE FERME DE 2% ; LES EMBALLAGES DOIVENT
ÊTRE RENTRÉS DANS LES 30 JOURS) :

Marchandises 5 000,00
Remise - 500,00
Escompte ferme -90,00
Total HTVA 4 410,00
TVA 21 % 926,10
Emballages consignés 300,00
TOTAL 5 636,10

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 4 410,00 400000 Client 5 636,10
54 926,10 708000 RRR accordés 500,00
653000 Escomptes accordés 90,00
700300Ventes 21% 5 000,00
445000Dettes pour emballages consignés 300,00

Compléments de comptabilité générale Page 131


451000TVA à payer 926,10
Le client paie la facture dans les 10 jours et rentre les emballages dans les 15 jours.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


550000 Banque 5 636,10
400000Client 5 636,10
445000 Dettes pour emballages consignés 300,00
400000Client 300,00

Après 45 jours, je n’ai toujours aucune nouvelle des emballages.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 300,00 400000 Client 63,00
54 63,00 445000 Dettes pour emballages consignés 300,00
451000TVA à payer 63,00
704000Ventes d’emballages récupérables 300,00

18. LES STOCKS DE MARCHANDISES.

Au 01/01/2011, le stock de marchandises (compte 340000) est de 35 000,00 €.


Au 31/12/2011, après inventaire, il est de 47 000,00 €.
Quelle est l’influence sur le compte de résultats ? Augmentation de résultat d’exploitation.
Quelle écriture doit-on passer ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


340000 Marchandises V.A. 12 000,00
609400 Variat° de stock de marchandises 12 000,00

19. AFFECTATION DU RÉSULTAT.

En fin d’année, je décide d’affecter 5% du bénéfice (le bénéfice après impôt est de
50 000,00 €) à la réserve légale, 15% aux réserves disponibles, 30% en rémunération du
capital et le reste en bénéfice reporté.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


692000 Dotations à la réserve légale 2 500,00
692100 Dotations aux autres réserves 7 500,00
694000 Rémunération du capital 15 000,00
693000 Bénéfice à reporter 25 000,00
130000Réserve légale 2 500,00
133000Réserves disponibles 7 500,00
471000Dividendes de l’exercice 15 000,00
140000Bénéfice reporté 25 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 132


Placements de trésorerie.

Il s’agit des montants placés à terme ainsi qu’en actions et obligations et qui n’ont pas de caractère
stratégique pour la société (sinon, ils se trouveraient dans les immobilisations financières). Un débit
signifie un accroissement du placement ou, éventuellement, une revalorisation et un crédit une
diminution du placement ou, éventuellement, une dévalorisation.
Plan comptable : comptes commençant par 50, 51, 52 et 53.
Nous allons voir les comptes commençant par 52 (titres à revenu fixe) et 53 (dépôts à terme).

Titres à revenu fixe.

Il s’agit principalement des obligations et des bons de caisse.

1) Définition.

Bon de caisse
Titre de créance (le plus souvent de 1 à 5 ans), comparable à une obligation, émis de façon
continue (émission « au robinet ») par un établissement de crédit, d’une durée et d’un taux
préalablement fixés et dont le montant nominal est remboursé à son échéance.

2) Comptabilisation.

Soit un emprunt obligataire, émis et souscrit au prix de 25 000,00 € (par banque), remboursable
après 5 ans à 30 416,32 €. Les intérêts bruts capitalisés (4% l’an) s’élèvent :
 après 1 an à 1 000,00 €
 après 2 ans à 2 040,00 €
 après 3 ans à 3 121,60 €
 après 4 ans à 4 246,46 €
 après 5 ans à 5 416,32 €
Les écritures dans le chef du souscripteur (en supposant que le précompte mobilier est de
21 %) :

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Écriture lors de la 520 Titres à revenu fixe 25 000,00
souscription 5500 à Banque – Compte courant 25 000,00
Après un an 520 Titres à revenu fixe 790,00
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 210,00
751 à Produits des actifs circulants 1 000,00
Après deux ans 520 Titres à revenu fixe 821,60
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 218,40
751 à Produits des actifs circulants 1 040,00
Après trois ans 520 Titres à revenu fixe 854,46
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 227,14
751 à Produits des actifs circulants 1 081,60
Après quatre ans 520 Titres à revenu fixe 888,64
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 236,22
751 à Produits des actifs circulants 1 124,86
Après cinq ans 520 Titres à revenu fixe 924,19
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 245,67
751 à Produits des actifs circulants 1 169,86

Compléments de comptabilité générale Page 133


Lors du remboursement 5500 Banque – compte courant 29 278,89
520 à Titres à revenu fixe 29 278,89

Dépôts à terme.

Sont portés sous cette rubrique les avoirs en compte à terme dans les banques et autres
institutions financières sans distinction de durée.

1) Définition.

Dépôts de sommes d’argent remboursables à terme ou à préavis, effectués en Belgique ou à


l’étranger, en euros ou en devises, dans des établissements de crédit ou chez toute autre
personne physique ou morale.

2) Comptabilisation.

Quels que soient leur terme ou leur forme, les dépôts à terme sont classés dans les placements
de trésorerie.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Dépôt de fonds
a) à plus d’un an 530 Dépôts à terme – De plus d’un an
b) à plus d’un mois et un an au plus 531 Dépôts à terme – De plus d’un mois et à un
an au plus
c) à un mois au plus 532 Dépôts à terme – D’un mois au plus
5500 à Banque – compte courant
2. Bonification des intérêts 5500 Banque – compte courant
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
751 à Produits des actifs circulants
3. Remboursement du dépôt 5500 Banque – compte courant
a) à plus d’un an 530 à Dépôts à terme – De plus d’un an
b) à plus d’un mois et un an au plus 531 à Dépôts à terme – De plus d’un mois et à
un an au plus
c) à un mois au plus 532 à Dépôts à terme – D’un mois au plus

Compléments de comptabilité générale Page 134


3) Exemple23.

Le 31 octobre, une entreprise ouvre, dans un établissement financier, un compte à terme à six
mois sur lequel elle place 100 000,00 €.
Ce compte rapporte un intérêt de 3 % l’an. Le précompte mobilier est de 15 %.
À l’échéance du terme, le capital et les intérêts sont portés sur un compte à vue.

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Dépôt (31/10/2011) 531 Dépôts à terme – De plus d’un mois et 100 000,00
à un an au plus
5500 à Banque – Compte courant 100 000,00
Régularisation de 2 mois 491 Produits acquis 500,00
d’intérêts bruts 751 à Produits des actifs circulants 500,00
(31/12/2011)
Régularisation du 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 75,00
précompte mobilier 452 à Impôts et taxes à payer 75,00
(31/12/2011)
Fin du terme et versement 5500 Banque 101 275,00
sur compte à vue 452 Impôts et taxes à payer 75,00
(30/04/2012) 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 150,00
531 à Dépôts à terme – De plus d’un 100 000,00
mois et à un an au plus
751 à Produits des actifs circulants 1 000,00
491 à Produits acquis 500,00

23
La plupart des revenus de biens mobiliers sont imposés en Belgique, généralement sous la forme
d’un précompte mobilier. Les organismes financiers ou les courtiers le prélèvent à la source :
l’épargnant ou l’investisseur reçoit donc toujours un montant net. Traditionnellement, les comptes
d’épargne (réglementés) bénéficient d’un traitement fiscal préférentiel. Ainsi, les revenus d’intérêt
perçus en 2011 (année d’imposition 2012) sont exonérés de précompte mobilier à concurrence de
1.770 euros. Vous devrez payer 15% de précompte mobilier sur tout ce qui excède ce montant. En
revanche, le précompte mobilier s’applique dès le premier euro d’intérêts ou de coupons des comptes
à terme, bons de caisse et obligations. Vous paierez même 25% de précompte mobilier sur les
dividendes auxquels vous donnent droit les actions belges. Et pour les dividendes versés par les
actions étrangères, il faudra encore y ajouter la taxe en vigueur dans le pays d’origine. Opter pour des
fonds de placement ne vous permet pas d’échapper au fisc. Si votre fonds de placement verse un
coupon, celui-ci sera en effet soumis à un précompte mobilier de 15%. Le précompte mobilier
s’élève même à 25% pour les fonds de droit étranger lancés avant le 1er janvier 1994. Dans notre
pays, les plus-values réalisées sur la vente d’actions ne sont pas soumises au précompte mobilier.
Seules les plus-values sur les fonds de capitalisation qui investissent au moins 40% de leurs actifs
dans des produits à revenu fixe sont imposées, à concurrence de 15% de précompte mobilier.
CONSEIL Ne succombez pas trop vite à la tentation de revenus bruts attrayants. Vérifiez toujours
s’ils sont soumis à un précompte mobilier, et de combien. Après retenue du précompte mobilier,
certains comptes à terme ou bons de caisse peuvent s’avérer moins intéressants qu’un compte
d’épargne (à haut rendement), surtout s’il s’agit d’un compte sur internet.
Source : http://finipedia.lecho.be/Precompte_mobilier.2522
Compléments de comptabilité générale Page 135
Opérations relatives à l’impôt.

Impôts sur le résultat.

1) Définitions.

Terminologie de l’administration fiscale :


Exercice d’imposition
Année à laquelle l’impôt est rattaché.
En cas de clôture de l’exercice au 31 décembre, il s’agit de l’année civile qui suit celle au cours de
laquelle le contribuable a recueilli les revenus.
Dans tous les autres cas de clôture antérieure au 31 décembre, l’exercice d’imposition
correspond à l’année civile de la date du dernier jour de l’exercice comptable.
Enrôlement (=mise en rôle)
Inscription par l’administration sur le document contenant la décision qui, pour chaque
contribuable, fixe l’assiette de l’impôt, en liquide le montant et forme à la fois titre de recette et
titre exécutoire pour son recouvrement. La suite administrative de l’enrôlement par le
contribuable est l’avertissement-extrait de rôle.
Avertissement-extrait de rôle
Document par lequel l’Administration des contributions directes notifie au contribuable le
montant de l’impôt établi à sa charge pour un exercice d’imposition déterminé ainsi que le
supplément à payer ou le trop-perçu qui doit être remboursé.
Avis de rectification
Document, envoyé par lettre recommandée, par lequel l’Administration informe un contribuable
qu’elle rectifie certains montants mentionnés par ce dernier suer sa déclaration de revenus.
Dégrèvement
Réduction d’impôt ou de surtaxe qui peut être accordée au contribuable suite à sa déclaration
ou d’office sous certaines conditions.
Exonération d’impôts
Fait qu’un revenu est totalement ou partiellement non imposable.
Résultat fiscal
Résultat dégagé en application des dispositions légales en matière d’impôts et qui, s’il est positif,
constitue l’assiette des impôts sur le bénéfice.
Le résultat fiscal est généralement différent du résultat comptables du fait que notamment :
 certaines charges comptabilisées ne sont pas admises (= dépenses non admises, en
abrégé D.N.A.) au titre de charges professionnelles (déductibles) ;
 certains produits comptables ne constituent pas des bénéfices (totalement ou
partiellement).

Terminologie et traitement comptables :


Impôts sur le résultat (PCMN 67…)
Ce sont les charges fiscales afférentes au résultat de la société.
Versements anticipés
Versements (facultatifs) effectués par la société dans le courant de l’exercice, en vue de couvrir,
totalement ou partiellement, l’impôt supputé sur le résultat de cet exercice, lequel ne sera
connu qu’au cours de l’exercice suivant.

Compléments de comptabilité générale Page 136


L’absence ou l’insuffisance de ces versements anticipés entraîne une majoration de l’impôt ; par
contre, un excédent de versements anticipés donne uniquement lieu à un remboursement par
l’Administration ou permet le report à l’exercice suivant.
Pour être pris en considération par l’Administration, les versements anticipés doivent être
effectués suivant une chronologie précise :
 avant le 10 avril pour le premier trimestre ;
 avant le 10 juillet pour le deuxième trimestre ;
 avant le 10 octobre pour le troisième trimestre ;
 avant le 20 décembre pour le quatrième trimestre inachevé ;
et ce, pour autant que l’exercice social coïncide avec l’année civile.
Précomptes dus ou versés
Précomptes mobiliers retenus à la source par les organismes payeurs sur les revenus mobiliers
(intérêts, dividendes, …) perçus par la société.
Précomptes retenus (PCMN 453)
Dettes découlant des retenues à la source, à caractère fiscal, effectuées par l’entreprise sur les
montants attribués aux ayants droit au titre de revenus du travail (précompte professionnel) ou
du capital (précompte mobilier).
Charges fiscales estimées (PCMN 6702)
Montant, porté en charge, représentant le complément estimé de l’impôt sur le r »sultat de
l’exercice ; ce complément est calculé en tenant compte des versements anticipés effectués et
des précomptes dus ou versés imputables.
Dettes fiscales estimées (PCMN 450)
Montant estimé du complément d’impôts à payer sur le résultat de l’exercice, calculé en tenant
compte des versements anticipés effectués et des précomptes dus ou versés imputables.
Impôts et taxes à payer (PCMN 452)
Ce compte enregistre le montant dû mentionné dans l’avertissement-extrait de rôle.
Impôts et précomptes à récupérer (PCMN 412)
Créance fiscale de la société sur l’État pouvant notamment compter dans :
 l’excédent du montant des versements anticipés par rapport au montant estimé des
impôts dus ;
 des créances relatives à des restitutions d’impôts suite à des dégrèvements ou à des
demandes de remboursements de versements anticipés excédentaires.
Intérêts de retard
Sont comptabilisés aux mêmes comptes que l’impôt principal auquel ils se rapportent et imputés
dans le compte 6502 Autres charges de dettes.
Report de versements anticipés
Montant des versements anticipés excédentaires par rapport à l’impôt estimé dont le
contribuable demande le report à l’exercice suivant.

Compléments de comptabilité générale Page 137


2) Comptabilisation.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. IMPÔTS COMPTABILISÉS EN COURS D’EXERCICE
1. Précomptes mobiliers retenus sur les 5500 Banque – compte courant (revenu net)
produits financiers encaissés par l’entreprise
(par exemple sur les intérêts de dépôts à terme de plus
d’un mois)
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
(précompte mobilier retenu)
751 à Produit des actifs circulants (intérêts bruts)
2. Versements anticipés effectués (en vue de 6700 Impôts et précomptes dus ou versés
couvrir totalement ou partiellement l’I. Soc. dont 4500 à Dettes fiscales estimées – Impôts belges
l’entreprise s’estime redevable sur le résultat supputé de
l’exercice) (fin de trimestre)
sur le résultat
Règlement (pour le 10 du mois qui suit le trimestre) 4500 Dettes fiscales estimées – Impôts belges sur
le résultat
5500 à Banque – compte courant
24
B. RÉGULARISATION EN FIN D’EXERCICE
er
1 cas : constatation d’une dette fiscale 6702 Charges fiscales estimées
estimée 4500 à Dettes fiscales estimées – Impôts belges
Montant des impôts sur le résultat comptabilisés en sur le résultat
cours d’exercice : x (montant y – x, c’est-à-dire le complément d’I. Soc.
Montant estimé de l’impôt total sur le résultat de auquel l’entreprise s’attend et qu’elle ne
l’exercice : y contestera pas)
(x < y)
ème
2 cas : constatation d’une créance 4120 Impôts et précomptes estimés à récupérer
25
(estimée) sur l’Administration fiscale 6701 à Excédent de versements d’impôts et de
Montant des impôts sur le résultat comptabilisés en précomptes porté à l’actif
cours d’exercice : x (montant x – y, c’est-à-dire le montant d’I. Soc. que
Montant estimé de l’impôt total sur le résultat de l’entreprise estime avoir versé en trop et dont elle
l’exercice : y escompte le remboursement)
(x > y)
26
C. OPÉRATIONS AU COURS DE L’EXERCICE SUIVANT
ER
1 CAS : L’ENTREPRISE AVAIT CONSTATÉ UNE DETTE FISCALE ESTIMÉE
Réception de l’avertissement-extrait de rôle 4500 Dettes fiscales estimées – Impôts belges sur
le résultat
4520 à Impôts et taxes à payer – Impôts belges
sur le résultat
Règlement 4520 Impôts et taxes à payer – Impôts belges sur le
résultat
5500 à Banque – compte courant
ÈME
2 CAS : L’ENTREPRISE AVAIT CONSTATÉ UNE CRÉANCE SUR L’ADMINISTRATION
1. Le report avait été demandé : à la 6700 Impôts et précomptes dus ou versés
réouverture de l’exercice, transfert de la 4120 à Impôts et précomptes estimés à
créance dans les charges de l’exercice récupérer
2. Le remboursement avait été demandé : 4121 Remboursement d’impôts à recevoir
réception de l’avertissement-extrait de rôle 4120 à Impôts et précomptes estimés à
récupérer
Règlement du trop-perçu par l’Administration 5500 Banque – Compte courant
4121 à Remboursement d’impôts à recevoir

24
Il n’y a pas lieu de procéder à une régularisation si l’impôt total estimé sur le résultat de l’exercice correspond au
montant des impôts comptabilisés en cours d’exercice.
25
Cette écriture est aussi passée dans le cas où l’entreprise demande le report de la créance au bénéfice de l’exercice
comptable suivant.
26
Il s’agit du cas « d’école » où le montant de l’impôt enrôlé est égal à celui de l’impôt estimé.
Compléments de comptabilité générale Page 138
Exercice de synthèse.

Enregistrez les écritures suivantes au livre journal. Pour chaque écriture, indiquez les
modifications dans la déclaration TVA. Je vous demande aussi de vérifier les factures.

1° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°1)

Marchandises 278,52
Remise 5% - 13,93
264,59
TVA 6% 15,88
A payer 280,47

2° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°2)

Marchandises 549,00
Transport 50,00
599,00
TVA 21% 125,79
A payer 724,79

3° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°3)

Marchandises 10 000,00
Emballages consignés repris à la même valeur 200,00
TVA 21% 2 100,00
A payer 12 300,00

4° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°4)

Marchandises 5 300,00
Remise 5% - 265,00
5 035,00
Emballages consignés repris pour 60% de la valeur 200,00
TVA 21% 1 074,15
A payer 6 309,15

5° Ventes de marchandises en Belgique avec escompte ferme de 2% (Facture de vente n°5)

Marchandises 1 200,00
Escompte 2% - 24,00
1 176,00
TVA 6% 70,56
A payer 1 246,56

Compléments de comptabilité générale Page 139


6° Prestations de services (Facture de vente n°6)

Prestations 10 000,00
A payer 10 000,00

Taxe à acquitter par le cocontractant (art. 20 de l’A.R. n° 1 du code TVA°.

7° Ventes de marchandises en France (Facture de vente n°7)

Marchandises 2 679,00
A payer 2 679,00

8° Ventes de marchandises en Suisse (Facture de vente n°8)

Marchandises 5 325,00
A payer 5 325,00

9° Ventes de marchandises en Belgique Escompte conditionnel de 2% si paiement dans les


huit jours (Facture de vente n°9)

Marchandises 5 000,00
Remise 5% - 250,00
4 750,00
Transport 200,00
Emballages perdus 200,00
5 150,00
TVA 6% 302,82
A payer 5 452,82

10° Ventes de marchandises en France (Facture de vente n°10)

Marchandises 12 560,00
Remise 5% - 628,00
11 932,00
Transport 300,00
A payer 12 232,00

11° Retour des emballages consignés (voir facture de vente n°3)

12° Ventes de marchandises en Belgique. Escompte conditionnel de 2% si paiement dans les


10 jours (facture de vente n°11). Deux codes TVA : 1=6%, 3=21%.

Marchandises A Code 3 2 748,00


Marchandises B Code 1 15 248,00
Remise 5% sur Mises B - 762,40
TVA 6% 851,75
TVA 21% 565,54
A payer 18 650,89

Compléments de comptabilité générale Page 140


13° Retour des emballages consignés (voir facture de vente n°4)

14° Ventes de marchandises en Belgique (facture de vente n°12)

Marchandises 5 260,00
Emballages consignés repris à la même valeur 100,00
TVA 21% 1 104,60
A payer 6 464,60

15° Reçu paiement de la facture n°5 : + 1 246,50 € (Banque Fortis, extrait de compte n°1)

16° Reçu paiement de la facture n°9 : + 5 349,82 € (Banque Fortis, extrait de compte n°2).

17° Reçu paiement de la facture n°11 = + 18 306,22 € (Banque Fortis, extrait de compte n°3).

18° Notre client (voir facture n°12) ne restitue pas les emballages. Que devez-vous faire ?

19° Achats de marchandises en Belgique (facture d’achats n° 1)

Marchandises 5 678,98
TVA 21% 1 192,59
A payer 6 871,57

20° Facture d’électricité (facture d’achats n°2)

Électricité 267,78
TVA 21% 56,23
A payer 324,01

21° Achat de mobilier de bureau en Belgique : amortissement linéaire en 5 ans (facture


d’achats n°3)

Mobilier de bureau 9 800,00


Remise 5% - 490,00
9 310,00
Transport 250,00
9 560,00
TVA 21% 2 007,60
A payer 11 567,60

Établissez le tableau d’amortissement :

Valeur Amortissement Amortissement Valeur comptable


Année
d’origine annuel cumulé nette
N 9 560,00 1 912,00 1 912,00 7 648,00
N+1 9 560,00 1 912,00 3 824,00 5 736,00
N+2 9 560,00 1 912,00 5 736,00 3 824,00
N+3 9 560,00 1 912,00 7 648,00 1 912,00
N+4 9 560,00 1 912,00 9 560,00 0,00

Compléments de comptabilité générale Page 141


22° Achat de matières premières en Belgique. Escompte conditionnel de 2% si paiement dans
les huit jours (facture d’achat n°4)

Matières premières 2 500,00


Emballages consignés repris à la 500,00
même valeur
TVA 6% 147,00
A payer 3 147,00

23° Achat de matières premières en France (facture d’achats n°5)

Désignation Quantité Prix EUR Remise TOT HTVA TVA


Bois brut 10 50,00 5% 475,00 INTR
A payer 475,00

24° Achat de marchandises aux États-Unis (facture d’achats n°6)

Marchandises 4 789,65 $
Transport 500,00 $
A Payer 5 289,65 $

Pour information : 1 $ = 0,6638 €

25° Note de restaurant : nombre de repas : 5 ; montant : 248,00 € TVAC dont 199,36 € de
repas et 48,64 € de boissons (facture d’achats n°7)

26° Achat de carburant pour la voiture de société et pour la camionnette (facture d’achats
n°8)

Diesel (voiture) 276,98


Diesel (camionnette) 548,76
825,74
TVA 21% 173,41
A payer 999,15

27° Note de crédit sur facture d’achats n°1 (note de crédit sur achats n°1)

Remise de 5% sur marchandises 283,95


TVA 21% 59,63
Total 343,58

28° Achat d’une voiture (facture n°9 du 01/06/N) : amortissement linéaire (attention, il s’agit
d’une grande société) en 5 ans.

Voiture 24 000,00
TVA 21% 5 040,00
A payer 29 040,00

Compléments de comptabilité générale Page 142


Établissez le tableau d’amortissement :

Valeur Amortissement Valeur comptable


Année Amortissement annuel
d’origine cumulé nette
N 26 520,00 5 304,00 * 214/365=3 109,74 3 109,74 23 410,26
N+1 26 520,00 5 304,00 8 413,74 18 106,26
N+2 26 520,00 5 304,00 13 717,74 12 802,26
N+3 26 520,00 5 304,00 19 021,74 7 498,26
N+4 26 520,00 5 304,00 24 325,74 2 194,26
N+5 26 520,00 5 304,00 * 151/365=2 194,26 26 520,00 0,00

29° Achat d’ordinateurs de bureau et d’un logiciel de comptabilité en Belgique :


amortissement linéaire en 5 ans pour le logiciel et en 3 ans pour les ordinateurs (facture
d’achat n°10)

5 ordinateurs 4 995,00
Winbooks 2 000,00
6 995,00
Transport 250,00
7 245,00
TVA 21% 1 521,45
A payer 8 766,45

Établissez les tableaux d’amortissement (il s’agit d’une PME) :

Ordinateurs :

Valeur Amortissement Amortissement Valeur comptable


Année
d’origine annuel cumulé nette
N 5 245,00 1 748,33 1 748,33 3 496,67
N+1 5 245,00 1 748,33 3 496,66 1 748,34
N+2 5 245,00 1 748,34 5 245,00 0,00

Logiciel :

Valeur Amortissement Amortissement Valeur comptable


Année
d’origine annuel cumulé nette
N 2 000,00 400,00 400,00 1 600,00
N+1 2 000,00 400,00 800,00 1 200,00
N+2 2 000,00 400,00 1 200,00 800,00
N+3 2 000,00 400,00 1 600,00 400,00
N+4 2 000,00 400,00 2 000,00 0,00

30° Paiement de la facture d’achats n°4 : - 3 097,00 € (Banque Fortis : extrait de compte n°4)

31° Paiement de la facture d’achats n°6 : - 3 531,37 € (Banque Fortis : extrait de compte n°5)
Pour information : 1$ = 0,6676€

Compléments de comptabilité générale Page 143


32° La société décide de vendre le mobilier de bureau acheté en N (voir facture d’achats n°3)
(facture de vente n°13 du 7 juillet N+3)

Mobilier 2 500,00
TVA 21% 525,00
A payer 3 025,00

N’oubliez pas de passer les écritures relatives à la cession d’un bien.

33° Le compte d’un de nos clients se présente comme suit (facture n°765 du 7/9/N-1 de
17 675,00 € [21 % TVA]) :

D 400000 Client C
17 675,00

Nous constatons que ce client est en difficulté de paiement et nous avons des craintes
quant au paiement de cette facture.
Après quelques renseignements, nous pensons pouvoir récupérer 60% de la créance.

34° Au 01/01/N, le stock de marchandises est de 432 987,65 €. Au 31/12/N, le stock est de
345 876,56 €.

35° Facture d’achats n°11 pour des travaux d’entretien du bâtiment en Belgique.

Prestations 4 678,00
TVA COCON (21%)
A payer 4 678,00

36° Le capital de ma société est de 100 000,00 €. Le compte 130000 Réserve légale comporte
2 500,00 € au crédit. Le bénéfice de l’exercice à affecter est de 15 876,56 €. Je décide
d’affecter 5 000,00 € aux réserves disponibles, d’affecter le montant obligatoire à la
réserve légale et le solde en rémunération du capital.

37° Passez les écritures d’amortissement relatives aux investissements (facture n°10) sachant
que nous sommes le 31/12/N+1.

38° Voici le décompte des rémunérations de mes employés : comptabilisez la rémunération.

Rémunération brute 25 654,00


ONSS - 3 352,98
Brut imposable 22 301,02
Précompte professionnel 4 460,20
Rémunération nette 17 840,82

Cotisation ONSS de l’employeur 6 144,38

39° Effectuez le paiement (par banque, extrait de compte n°6) des rémunérations et des
charges patronales.

Compléments de comptabilité générale Page 144


40° Je prélève 5 000,00 € dans la caisse et les dépose au guichet de ma banque (pièce de
caisse n°1)
41° Avis de paiement de l’assurance incendie qui couvre la période du 01/10/2009 au
30/09/2010 : 500 00 €. (facture d’achat n°14).

42° Passez l’écriture de régularisation concernant l’assurance incendie au 31/12/2009.

43° Participation à un séminaire27 (facture d’achat n°15)

Séminaire 275,00
Repas 40,00
315,00
TVA 21% 66,15
A payer 381,15

44° Le 01/01/N, la société contracte un emprunt de 50 000,00 € auprès de sa banque favorite


aux conditions suivantes : l’emprunt est remboursable par trimestrialité constante
pendant 4 ans aux taux annuel nominal de 6%. La trimestrialité est payable au plus tard le
dernier jour du trimestre.
Établissez le tableau de remboursement :

Capital 50 000,00 €
Trimestrialité
Nombre d’échéance 16 trimestres
Taux 6,00 %
Trimestrialité € 3.538,25

Échéance Trimestrialité Capital Intérêts Solde restant dû


01/01/N 3 538,25 2 788,25 750,00 47 211,75
01/04/N 3 538,25 2 830,07 708,18 44 381,67
01/07/N 3 538,25 2 872,52 665,73 41 509,15
01/10/N 3 538,25 2 915,61 622,64 38 593,53
01/01/N+1 3 538,25 2 959,35 578,90 35 634,19
01/04/N+1 3 538,25 3 003,74 534,51 32 630,45
01/07/N+1 3 538,25 3 048,79 489,46 29 581,66
01/10/N+1 3 538,25 3 094,53 443,72 26 487,13
01/01/N+2 3 538,25 3 140,94 397,31 23 346,19
01/04/N+2 3 538,25 3 188,06 350,19 20 158,13
01/07/N+2 3 538,25 3 235,88 302,37 16 922,25
01/10/N+2 3 538,25 3 284,42 253,83 13 637,84
01/01/N+3 3 538,25 3 333,68 204,57 10 304,16
01/04/N+3 3 538,25 3 383,69 154,56 6 920,47
01/07/N+3 3 538,25 3 434,44 103,81 3 486,02
01/10/N+3 3 538,25 3 486,02 52,29 0,00
Le montant est versé le jour même sur le compte bancaire (extrait de compte n°7).

45° Paiement de la première trimestrialité : - 3 538,25 € (Banque Fortis, extrait de compte n°8)
27
TVA sur le lunch non déductible. TVA sur le séminaire déductible si mentionnée séparément
Compléments de comptabilité générale Page 145
RÉSOLUTION :

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


1 01 264,59 400000 Client 280,47
54 15,88 708000 RRR accordés 13,93
700000Ventes marchandises 278,52
451000TVA à payer 15,88
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


1 01 264,59 400000 Client 280,47
54 15,88 700000Ventes marchandises 264,59
451000TVA à payer 15,88

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


2 03 599,00 400000 Client 724,79
54 125,79 700000Ventes marchandises 549,00
746000Transport 50,00
451000TVA à payer 125,79
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


2 03 599,00 400000 Client 724,79
54 125,79 700000Ventes marchandises 599,00
451000TVA à payer 125,79

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


3 03 10.000,00 400000 Client 12.300,00
54 2.100,00 700000Ventes marchandises 10.000,00
445000Dettes emballages consignés 200,00
451000TVA à payer 2.100,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


4 03 5.115,00 400000 Client 6.309,15
54 1.074,15 708000 RRR accordés 265,00
700000Ventes marchandises 5.300,00
445000Dettes emballages consignés 200,00
451000TVA à payer 1.074,15
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


4 03 5.115,00 400000 Client 6.309,15
54 1.074,15 700000Ventes marchandises 5.035,00
445000Dettes emballages consignés 200,00
451000TVA à payer 1.074,15

Compléments de comptabilité générale Page 146


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
5 01 1.176,00 400000 Client 1.246,56
54 70,56 653000 Escomptes accordés 24,00
700000Ventes marchandises 1.200,00
451000TVA à payer 70,56

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


6 45 10.000,00 400000 Client 10.000,00
700000Ventes marchandises 10.000,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


7 46 2.679,00 400000 Client 2.679,00
700000Ventes marchandises 2.679,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


8 47 5.325,00 400000 Client 5.325,00
700000Ventes marchandises 5.325,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


9 01 5.047,00 400000 Client 5.452,82
54 302,82 708000 RRR accordés 250,00
700000Ventes marchandises 5.000,00
746000Transport 200,00
747000Emballages perdus 200,00
451000TVA à payer 302,82
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


9 01 5.047,00 400000 Client 5.452,82
54 302,82 700000Ventes marchandises 5.150,00
451000TVA à payer 302,82

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


10 46 11.932,00 400000 Client 12.232,00
47 300,00 708000 RRR accordés 628,00
700000Ventes marchandises 12.560,00
746000Transport 300,00
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


10 46 11.932,00 400000 Client 12.232,00
47 300,00 700000Ventes marchandises 12.232,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


11 445000 Dettes emb. consignés 200,00
400000Client 200,00

Compléments de comptabilité générale Page 147


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
12 01 14.195,89 400000 Client 18.650,89
03 2.693,04 708000 RRR accordés 762,40
54 1.417,29 700100Ventes marchandises 21% 2.748,00
700200Ventes marchandises 6% 15.248,00
451000TVA à payer 851,75
451000TVA à payer 565,54
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


12 01 14.195,89 400000 Client 18.650,89
03 2.693,04 700100Ventes marchandises 21% 2.748,00
54 1.417,29 700200Ventes marchandises 6% 14.485,60
451000TVA à payer 1.417,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


13 03 5.260,00 445000 Dettes emballages consignés 200,00
54 1.104,00 400000Client 120,00
749000Autres produits d'exploitation 80,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


14 03 5.260,00 400000 Client 6.464,60
54 1.104,60 700000Ventes marchandises 5.260,00
445000Dettes emballages consignés 100,00
451000TVA à payer 1.104,60

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


15 500000 Banque 1.246,50
400000Client 1.246,50

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


16 500000 Banque 5.349,82
653000 Escomptes accordés 103,00
400000Client 5.452,82

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


17 550000 Banque 18.306,22
653000 Escomptes accordés 344,67
400000Client 18.650,89

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


18 400000 Client 21,00
445000 Dettes emballages consignés 100,00
451000TVA à payer 21,00
704000Ventes d'emballages récupérables 100,00

Compléments de comptabilité générale Page 148


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
19 81 5.678,88 604000 Achats de marchandises 5.678,98
59 1.192,59 411000 TVA à récupérer 1.192,59
440000Fournisseurs 6.871,57

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


20 82 267,78 612020 Électricité 267,78
59 56,23 411000 TVA à récupérer 56,23
440000Fournisseurs 324,01

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


21 83 9.560,00 240000 Mobilier 9.560,00
59 2.007,60 411000 TVA à récupérer 2.007,60
440000Fournisseurs 11.567,60

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


22 81 2.450,00 600000 Achats de mat. premières 2.500,00
59 147,00 405000 Créances pour emballages consignés 500,00
411000 TVA à récupérer 147,00
440000Fournisseurs 3.147,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


23 81 475,00 600000 Achats de mat. premières 475,00
86 475,00 411000 TVA à récupérer 28,50
55 28,50 440000Fournisseurs 475,00
59 28,50 451100TVA due sur achats CEE 28,50

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


24 81 3.511,29 604000 Achats de marchandises 3.511,29
440000Fournisseurs 3.511,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


25 82 248,00 644000 Restaurant