avec D = (x, y) ∈ R2 /0 6 y 6 x 6 1 .
Exercice 1 [ 01947 ] [Correction]
Calculer ZZ
I= xy dx dy
D
Exercice 6 [ 00085 ] [Correction]
avec Calculer ZZ
D = (x, y) ∈ R2 | x, y > 0 et x + y 6 1
I= sin(x + y) dx dy
D
où D = (x, y) ∈ R2 | x, y > 0 et x + y 6 π .
Exercice 2 [ 01949 ] [Correction]
Calculer ZZ
I= x2 dx dy Exercice 7 [ 00086 ] [Correction]
D
Calculer ZZ
où D = (x, y) ∈ R2 | x 6 1, y > 0 et y 2 6 x . I= yx2 dx dy
D
où D = (x, y) ∈ R2 | x 6 1, y > 0 et y 2 6 x .
Exercice 3 [ 01950 ] [Correction]
Calculer ZZ
x2 dx dy
D Exercice 8 [ 00096 ] [Correction]
où D est l’intérieur de l’ellipse d’équation Calculer ZZ
(x3 − 2y)dx dy
2 2
x y ∆
+ 2 =1 avec
a2 b
x2 y2
2
∆= (x, y) ∈ R /x > 0, y > 0, 2 + 2 6 1
a b
Exercice 4 [ 03373 ] [Correction] On pourra utiliser le changement de variable x = au cos θ et y = bu sin θ.
a) Donner les coordonnées des foyers F et F 0 de l’ellipse E d’équation
x2 y2
+ =1
a2 b2 Exercice 9 [ 02914 ] [Correction]
Soit
(avec 0 < b < a)
ZZ
dx dy
b) Calculer In =
ZZ [0,1]2 1 + xn + y n
I= (M F + M F 0 ) dx dy Déterminer la limite de In quand n → +∞.
D
où
Exercice 16 [ 01954 ] [Correction]
D = (x, y) ∈ (R+ )2 /y + x − 1 6 0
Calculer ZZ
x dx dy
D
Exercice 12 [ 02564 ] [Correction] où D désigne le domaine borné délimité par la cardioïde d’équation polaire
Dessiner ρ = 1 + cos θ.
D = (x, y) ∈ R2 , x > 0, 1 6 xy 6 2, 1 6 x2 − y 2 6 4
2
Montrer que φ(x, y) = (xy, x2 − y 2 ) est un C 1 difféomorphisme sur ]0, +∞[ . Exercice 17 [ 01957 ] [Correction]
Expliciter φ(D). Calculer ZZ
Calculer x dx dy
D
xy(x2 + y 2 )
ZZ
I= f (x, y) dx dy où f (x, y) =
où D = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 − x 6 0 .
D x2 − y 2
Etudier les extrema de f .
Exercice 18 [ 03396 ] [Correction]
Calculer ZZ
Calculs d’intégrales doubles en coordonnées po- I= (1 + xy) dx dy
D
laires où D désigne le disque fermé de centre O et de rayon 1.
Applications du calcul d’intégrales doubles b) Soit f : [0, π/2] → R+? une application continue. Pour t > 0 on pose
Dt = {(r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0, π/2] , r ∈ [0, tf (θ)]}
Exercice 23 [ 00093 ] [Correction]
et on introduit
Soit R > 0. On note ZZ ZZ
2 2
ϕ(t) = sin(x + y ) dx dy et ψ(t) = cos(x2 + y 2 ) dx dy
AR = [0, R] × [0, R] et BR = (x, y) ∈ R2 /x, y > 0 et x2 + y 2 6 R 2
Dt Dt
déterminer la valeur de Z π
ln(1 + cos t)
dt
0 cos t
déterminer la valeur de Z +∞
2
e−t dt
0
Calculer l’aire intérieure délimitée par cette courbe. Exercice 45 [ 00101 ] [Correction]
On pose ZZ
2
+y 2 )
Intégrales doubles sur un produit d’intervalles I= e−(x dx dy
]0,+∞[2
où D = ]0, 1] × [0, 1] ?
Exercice 47 [ 00250 ] [Correction] c) Ecrire Γ(x)Γ(y) sous forme d’une intégrale double.
Calculer ZZ d) A l’aide des coordonnées polaires, montrer que
dx dy
R+ ×R+ (1 + x2 )(1 + y 2 ) Γ(x)Γ(y)
B(x, y) =
En déduire Γ(x + y)
Z π/2 Z +∞
ln(tan θ) ln t
dθ et dt e) Montrer que
cos 2θ t2−1
0 0
∀x ∈ R?+ , Γ(x + 1) = xΓ(x)
et en déduire B(m, n) pour m, n ∈ N? .
Exercice 48 [ 00270 ] [Correction]
Soit A ∈ M2 (R) une matrice symétrique définie positive. Calculer
ZZ
I= exp(−t XAX) dx dy
R2
b) Montrer que
Z +∞
2
∀x ∈ ]0, +∞[ , Γ(x) = 2 u2x−1 e−u du
0
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 1 − x
et on obtient
on peut calculer l’intégrale a 2π
2λ3
Z Z p
Z 1 Z 1−x 1
I= 2λ λ2 − c2 cos2 t + √ sin2 t dt dλ
λ2 − c2
Z
1 1 c 0
I= xy dy dx = x(1 − x)2 dx =
0 0 0 2 24
d’où a
λ3
Z p
I = 2π λ λ2 − c2 + √ dλ
c λ2 − c2
Exercice 2 : [énoncé]
On peut décrire D sous la forme Après calculs
2π
√ I= (3a2 − b2 )b
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x
3
−π/2
2a3
b sin 2
t cos2
t dt = a 4bπ .
et donc 1
1
π2
Z
arctan x 1 2
I= dx = (arctan x) =
0 1 + x2 2 32
Exercice 4 : [énoncé] √
0
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 π et 0 6 y 6 π − x
pour λ ∈ [c, a].
Procédons alors au changement de variable
et ainsi exprimer l’intégrale étudiée
(
x = λ cos t Z π Z π−x Z π
I= sin(x + y) dy dx = cos(x) + 1 dx = π
p
y = λ2 − c2 sin t
x=0 y=0 x=0
qui donne l’intérieur de l’ellipse pour (λ, t) parcourant [c, a] × [0, 2π].
Exercice 9 : [énoncé] donc, par le théorème d’inversion globale, φ est un C 1 difféomorphisme. On aurait
pu aussi observer que φ−1 est de classe C 1 ce qui est immédiat car le système
xn + y n précédent permet d’exprimer φ−1 .
ZZ ZZ
2
|In − 1| = n n
dx dy 6 (xn + y n ) dx dy = →0
[0,1]2 1 + x + y [0,1]2 n+1 On a φ(D) = [1, 2] × [1, 4].
donc In → 1. Par le changement de variable induit par φ,
ZZ
X 3
I= dX dY = ln 2
Exercice 10 : [énoncé] [1,2]×[1,4] 2Y 2
ZZZ Z 1 Z 1−x Z 1−x−y L’application f est de classe C 1 .
I= (x + y + z)2 dx dy dz = (x + y + z)2 dz dy
Après résolution du systèmedx
D x=0 y=0 z=0
∂f
(x, y) = 0
1 1
Z Z 1−x Z 1
1 1 1 1 1 1 1 1
∂x
I= 1 − (x + y)3 dy dx = − 1 − x4 dx = − + =
3 x=0 y=0 3 2 4 0 3 2 4 20 10 ∂f
(x, y) = 0
∂y
Exercice 19 : [énoncé]
Exercice 15 : [énoncé] En passant en coordonnées polaires
En passant aux coordonnées polaires √
Z π/4 Z cos 2θ Z π/4
Z π/2 Z 1
r2
Z π/2
1 1 2 1 dt
Z
1 1 1
I= r dr dθ = dθ = = I= r5 cos2 θ sin2 θ dr dθ = sin2 2θ cos3 2θ dθ =
−π/4 24 180
0 r cos θ + r 3 cos θ + 1 t=tan θ/2 3 0 2 3 θ=−π/4 r=0
0 0
Exercice 16 : [énoncé]
Exercice 20 : [énoncé]
En coordonnées polaires
On peut décrire le domaine d’intégration en coordonnées polaires sous la forme
ZZ Z π Z 1+cos θ Z π
1
x dx dy = ρ2 cos θ dρ dθ = cos θ(1 + cos θ)3 dθ D = {M (r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0, π/4] / sin θ 6 r 6 cos θ}
D θ=−π ρ=0 3 −π
Exercice 17 : [énoncé]
On peut décrire D en coordonnées polaires Exercice 21 : [énoncé]
En visualisant le domaine comme le complémentaire de la réunion de deux cercles
D = {(r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [−π/2, π/2] , 0 6 r 6 cos θ}
dans le cercle unité et par des considérations de symétrie, on obtient en passant
On a alors aux coordonnées polaires
ZZ Z π/2 Z cos θ Z π/2
1 π π/2 1 π/2
cos4 θdθ =
ZZ Z Z Z
x dx dy = r cos θr dr dθ = dx dy r 1 1
D −π/2 0 3 −π/2 8 =4 dr dθ = 2 − dθ
D (1 + x2 + y 2 )2 0 cos θ (1 + r2 )2 0 1 + cos2 θ 2
b) En passant aux coordonnées polaires En passant à la limite quand R → +∞ l’encadrement obtenu à la première
question, on obtient
π/2 R Z +∞ 2
π
Z Z
2 π 2 π 2
g(R) = re−r dr dθ = (1 − e−R ) −−−−−→ e−t dt =
0 0 4 R→+∞ 4 0 4
puis puis
Z +∞ √ π/2 T
!
π
Z Z
−t 2 1 2 2
e dt = cos(t f (θ)) dt dθ → 0
0 2 T 0 0
sachant l’intégrale positive. Finalement Z T
1 π
ϕ(t) dt →
T 0 4
Exercice 25 : [énoncé] De manière semblable, on obtient
a) Pour A ∈ R+ Z T
1
Z A Z 1 Z A ψ(t) dt → 0
T
cos(u2 ) du = cos(u2 ) du + cos(u2 ) du 0
0 0 1
c) On a
Z t Z t
Par intégration par parties :
ϕ(t) = sin(x2 + y 2 ) dy dx
A x=0 y=0
A
1 A sin(u2 )
Z Z
u 2 1 2 or
cos(u ) du = sin(u ) + du −−−−−→ ` ∈ R
1 u 2u 1 2 1 u2 A→+∞ sin(x2 + y 2 ) = sin(x2 ) cos(y 2 ) + sin(y 2 ) cos(x2 )
R +∞ En séparant,
On procède de même pour 0 sin(u2 ) du.
b) En passant aux coordonnées polaires
Z t Z t Z t Z t
2 2 2
ϕ(t) = sin(x ) dx cos(y ) dy + sin(y ) dy cos(x2 ) dx
ZZ Z π/2 Z tf (θ)
! 0 0 0 0
avec avec Z u Z +∞
sin x −xu 1
Z √(n+1)π e−xu dx = −−−−−→ 0
Z (n+1)π Z π
e dx 6
cos t cos s x u u→+∞
In = √
cos(u2 ) du = √ dt = (−1)n √ ds 0 0
nπ nπ 2 t 0 2 s + nπ et
Z u Z u Z +∞
On a alors In = (−1)n |In |, (|In |)n>0 décroissante et In → 0 donc le critère spécial cos(u) + y sin(u) −yu y + 1 −yu
e−yu dy −−−−−→ 0
e dy 6 e dy 6 2
+∞
P
0 y2 + 1 2
0 y +1 0 u→+∞
s’applique et assure que la somme In est du signe de son premier terme, à
n=0 On en déduit
savoir I0 > 0. Ainsi C > 0. De plus CS > 0 donc S > 0 puis Z u
sin x
Z u
dy π
√ lim dx = lim =
π
u→+∞ 0 x u→+∞ 0 y2 + 1 2
C=S= √ ce qui donne la convergence et la valeur de l’intégrale définissant I.
2 2
Exercice 33 : [énoncé]
Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par Exercice 37 : [énoncé]
l’intégrale curviligne L’aire voulue se calcule par une intégrale curviligne le long d’un pourtour direct
I du domaine
A = x dy
I
1
A= r2 dθ
2
On obtient Z 2π Pour θ variant de −π/4 à π/4, on parcourt une boucle de lemniscate dans le sens
3π 2
A= 3a2 cos4 t sin2 t dt = a direct, on obtient par considération de symétrie
0 8
Z π/4
A= cos 2θ dθ = 1
Exercice 34 : [énoncé] −π/4
On calcule l’aire étudiée par l’intégrale curviligne
I
A = x dy Exercice 38 : [énoncé]
La boucle de la courbe considérée est obtenue pour θ ∈ [−π/4, π/4] et elle est
le long d’un pourtour direct du domaine limité. Le pourtour est ici formé par la parcourue dans le sens direct.
réunion de deux arcs, l’arche de cycloïde (parcouru dans le sens indirect) et un L’aire voulue se calcule par l’intégrale curviligne
segment de l’axe (Ox). On obtient I
1
Z 2π Z 2π A= r2 dθ
A=− (t − sin t) sin t dt + 0 dt = 3π 2
0 0
On obtient par considération de symétrie
π/4
Exercice 35 : [énoncé]
Z
1 π
La courbe étudiée est intégralement obtenue pour t ∈ [0, 2π] et le domaine limité A= 4 cos2 θ − 4 + dθ = 2 −
0 cos2 θ 2
est parcouru dans le sens direct. On peut calculer son aire par l’intégrale curviligne
I
A = x dy Exercice 39 : [énoncé]
a) Posons x = Re(γ), y = Im(γ).
On obtient Z 2π
π Z
1 1
Z 2π
A= cos4 t − cos2 t(1 + sin t) sin t dt = S= (x dy − y dx) = (x(s)y 0 (s) − y(x)x0 (s)) ds
0 2 2 2
γ 0
donc Pour des raisons de sens de parcours, on va calculer le double de l’aire d’une
Z 2π
1 0 0 boucle et l’on obtient
S= Im(γ̄(s)γ (s)) ds = πIm(γ | γ ) Z +∞
2 0
2t3 1
A= 4 )2
dt =
en notant (. | .) le produit scalaire usuel. 0 (1 + t 2
Par la formule polarisée de Parseval
X X 2 Exercice 41 : [énoncé]
(γ | γ 0 ) = cn (γ)cn (γ 0 ) = in |cn (γ)|
Considérons
n∈Z n∈Z y
f : (x, y) 7→
0 (1 + x2 + y 2 )2
car cn (γ ) = incn (γ) et donc
2
X f est définie et continue sur [0, +∞[ .
2
S= n |cn (γ)| Pour x > 0, y 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ car (1+x2y+y2 )2 ∼ y13 quand
n∈Z y → +∞.
b) Par la formule de Parseval on a : Z +∞
y
1 1
+∞
1
dy = − =
1
Z 2π 0 (1 + x2 + y 2 )2 2 1 + x2 + y 2 y=0 2(1 + x2 )
2
X 2
|incn | = |γ 0 (s)| ds = 1
2π R +∞ 1 1
n 0 De plus x 7→ 0
f (x, y) dy est intégrable sur R+ car 2(1+x2 ) ∼ x2 quand
donc x → +∞. Z +∞
X 2 1 dx π
n2 |cn | = 1 2
=
n 0 21+x 4
2
puis X X Puisque f est positive, on en déduit que f est intégrable sur [0, +∞[ et par le
2 2 2
S=π n |cn | 6 π n |cn | 6 π théorème de Fubini,
n∈Z n∈Z ZZ Z +∞ Z +∞
y y π
avec égalité si, et seulement si, cn = 0 pour tout n ∈ Z tel que |n| > 1. dx dy = dy dx =
2 (1 + x2 + y 2 )2 (1 + x 2 + y 2 )2 4
[0,+∞[ 0 0
On a alors γ(s) = c0 + c1 eis avec |c1 | = 1 car |γ 0 (s)| = 1.
γ est un paramétrage direct d’un cercle de diamètre 1.
Exercice 42 : [énoncé]
2
Soit f (x, y) = xy continue et positive sur ]0, 1[ .
Exercice 40 : [énoncé] D’une part
a) La courbe est définie pour t parcourant R. Z 1 Z 1 Z 1
1
y
Puisque x(−t) = −x(t) et y(−t) = −y(t), le point M (−t) est le symétrique du x dx dy = dy = ln 2
y=0 x=0 y=0 y+1
point M (t) par rapport à l’origine.
Pour t 6= 0, x(1/t) = y(t) et y(1/t) = x(t) donc M (1/t) est le symétrique du point D’autre part
1 Z 1 1
x−1
Z Z
M (t) par rapport à la droite d’équation y = x.
xy dy dx = dx
b) On peut calculer l’aire par une intégrale curviligne « généralisée »(par un x=0 y=0 x=0 ln x
changement de paramétrage du type s = arctan t, on se ramène à un paramétrage
avec x 7→ x−1
ln x intégrable sur ]0, 1[.
sur ]−π/2, π/2[ que l’on prolonge à [−π/2, π/2] en adjoignant le point limite
Par le théorème de Fubini (avec ici f > 0), ces deux intégrales sont égales et donc
origine et cela nous ramène au contexte usuel. . . ). La formule la plus pratique ici
est I
Z 1
t−1
1 dt = ln 2
A= x dy − y dx 0 ln t
2
e−(x2 +y 2 )
dy dx =
2
re−r dr dθ Puisque x 7→ xe−(1+u )x est intégrable sur ]0, +∞[ et que
R +∞ 2 2
x=0 y=0 θ=0 r=0 u 7→ 0 xe−(1+u )x dx = 12 1+u 1
2 est intégrable sur ]0, +∞[ on a aussi
2 2
D’uneR part, la fonction y 7→ e−(x +y ) est intégrable sur R+ et la fonction Z +∞ Z +∞ Z +∞
+∞ 2 2 2 2
)x2 du π
x 7→ y=0 e−(x +y ) dy = Ce−x est intégrable sur R+ . I= xe−(1+u dx du = 2
=
2 u=0 x=0 0 1+u 2
D’autre
R +∞part,−rla fonction r 7→ re−r est intégrable sur R+ et la fonction
2
θ 7→ 0 re dr est intégrable sur [0, π/2]. Or par séparation des variables
La relation précédente est donc valide.
+∞ +∞ +∞ 2
D’une part, en séparant les variables :
Z Z Z
−(x2 +y 2 ) −t2
I= e dy dx = e dt
Z +∞ Z +∞ Z +∞ 2 x=0 y=0 t=0
−(x2 +y 2 ) −t2
e dy dx = e dt
x=0 y=0 0 donc √
Z +∞
2 π
D’autre part, e−t dt =
+∞ 0 2
Z π/2 Z +∞
2 π 1 2 π
re−r dr dθ = − e−r = car cette dernière intégrale est positive.
θ=0 r=0 2 2 r=0 4
On peut conclure √
Z +∞
2 π Exercice 46 : [énoncé]
e−t dt = 2
0 2 L’intégrale a la même nature que sur ]0, 1] .
x−y
x 7→ (x+y)3 est intégrable sur ]0, 1] et Pour θ 6= π/4,
cos2 θ sin2 θ
Z 1
x−y 1 1 1
dx = − = −
(x + y)3 (1 + y)2 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 1 + u cos θ 1 + u sin2 θ
2
0
y 7→ 1
− (1+y) est intégrable sur ]0, 1] et et on en déduit
2
Z +∞ +∞
1 + u cos2 θ
1
du 1 ln tan θ
= ln = −2
Z
dy 1
− =− 0 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 1 + u sin2 θ 0 cos 2θ
0 (1 + y)2 2
R 1 R 1 x−y puis
1 +∞
Ainsi 0 0 (x+y) 3 dx dy = − 2 .
Z
ln tan θ
g(r, θ) dr = −
Par une démarche symétrique 0 cos 2θ
Z 1Z 1
x−y 1 De plus, pour [a, b] ⊂ ]0, π/2[, on a
3
dy dx =
0 0 (x + y) 2 r
|g(r, θ)| 6 = ϕ(r)
x−y (1 + r2 cos2 b)(1 + r2 sin2 a)
On peut donc dire que la fonction (x, y) 7→ (x+y)3 n’est pas intégrable sur D.
avec ϕ intégrable sur [0, +∞[ donc, par domination sur tout segment, on peut
R +∞
affirmer que θ 7→ 0 g(r, θ) dθ est continue sur ]0, π/2[. Par cet argument, il
Exercice 47 : [énoncé] n’est pas nécessaire de calculer l’intégrale pour θ = π/4.
R +∞
Posons f : R+ × R+ → R définie par La fonction h : θ 7→ 0 g(r, θ) dθ est intégrable sur ]0, π/4] car quand θ → 0+ ,
1 √
f (x, y) = √ θ ln(tan θ) √
(1 + x2 )(1 + y2 ) θh(θ) = − ∼ − θ ln θ → 0
cos 2θ
La fonction f est continue et positive. De plus, h(π/2 − θ) = h(θ) donc h est aussi intégrable sur [π/4, π/2[.
Pour y ∈ R+ , la fonction x 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ et Par le théorème d’intégration en coordonnées polaires, on a alors
R +∞ π +
y 7→ 0 f (x, y) dx = 2(1+y 2 ) est intégrable sur R .
+ +
ZZ Z π/2 Z +∞
On en déduit que f est intégrable sur R × R et
f (x, y) dx dy = g(r, θ) dr dθ
Z +∞ Z +∞ R+ ×R+ 0 0
π2
ZZ
dx dy dx
2 2
= dy = d’où l’on tire
R+ ×R+ (1 + x )(1 + y ) 0 0 (1 + x2 )(1 + y 2 ) 4 π/2
π2
Z
ln tan θ
+ dθ = −
Posons g : R × ]0, π/2[ → R définie par 0 cos 2θ 4
r En posant t = tan θ, on a dt = (1 + t2 ) dθ et
g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r =
(1 + r2 cos2 θ)(1 + r2 sin2 θ)
1 − t2
cos 2θ =
La fonction g est continue et positive. 1 + t2
Pour θ ∈ ]0, π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est intégrable sur R+ et
et on obtient
+∞
π2
Z
Z +∞
1
Z +∞
du ln tan θ ln t
g(r, θ) dr = 2 =− dt =
u=r 2 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 0 t2−1 4
0 0
2 2 2
= 1−x 2 + x −12 2
(x, y) = u~e1 + v~e2 (1 + t )(1 + x t ) 1+t 1+x t
ϕ est une isométrie de l’espace vectoriel R2 , la valeur absolue de son jacobien vaut et donc
1 et ϕ transforme le disque Z π/2
dy π 1 x π 1
= + 2 =
D(0, R) = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 6 R2
0 1 + (x tan y)2 t=tan y 2 1 − x2 x −1 2 x+1
La fonction x 7→ π2 ln(x + 1) est continue par morceaux et intégrable sur ]0, 1[. Pour x ∈ ]0, 1] fixé, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur ]0, 1] car y est
On en déduit que la fonction f est intégrable sur ]0, 1[ × ]0, π/2[ et continue par morceaux, positive et majorée par 1. On a
1 x 1
! Z Z Z
ZZ
dx dy
Z 1 Z π/2
dy y x 1
= dx f (x, y) dy = dy + dy = x − x ln x
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)
2
0 0 1 + (x tan y)2 0 0 x x y 2
R1
puis finalement La fonction x 7→ 0 f (x, y) dy est intégrable sur ]0, 1] car y est continue par
morceaux et prolongeable par continuité en 0.
1 2
On retrouve ainsi que f est intégrable sur ]0, 1] mais aussi a-t-on
ZZ Z
dx dy π dx π
= = ln 2
]0,1[×[0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 2 x+1 2 Z 1 Z 1 Z 1
1 1
I= f (x, y) dy dx = x − x ln x dx =
Aussi, pour y ∈ ]0, π/2[, la fonction x 7→ f (x, y) est continue par morceaux et 0 0 0 2 2
intégrable sur ]0, 1[ avec
Z 1 1
dx 1 y Exercice 51 : [énoncé]
= arctan (x tan y) =
0 1 + (x tan y)2 tan y 0 tan y a) La fonction b : u 7→ ux−1 (1 − u)y−1 est définie et continue par morceaux sur
]0, 1[. On a
De plus la fonction y 7→ y/tan y est continue par morceaux et intégrable sur
]0, π/2[ donc on aussi ux−1 (1 − u)y−1 ∼ + ux−1 et ux−1 (1 − u)y−1 ∼ − (1 − u)u−1
u→0 u→1
ZZ Z π/2 Z 1
dx dy dx donc la fonction b est intégrable sur ]0, 1[ si, et seulement si, x > 0 et y > 0.
= dy
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 0 1 + (x tan y)2 La fonction b étant positive, son intégrabilité équivaut à la convergence de
l’intégrale définissant B. La fonction B est donc définie sur R+? × R+? .
ce qui donne Une étude semblable donne que la fonction Γ est définie sur ]0, +∞[ car
ZZ Z π/2
dx dy y
= dy
ux−1 e−u ∼ + ux−1 et ux−1 e−u = o 1/u2
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 tan y
u→0 u→+∞
On en déduit
π/2 b) Le changement de variable u = t2 qui est de classe C 1 strictement monotone
Z
y π
dy = ln 2 donne
0 tan y 2 Z +∞
2
Γ(x) = 2 t2x−1 e−t dt
0
Exercice 50 : [énoncé] c) On a
2
Posons f : ]0, 1] → R la fonction définie par Z +∞ Z +∞
1 2x−1 −u2 2y−1 −v 2
min(x, y) Γ(x)Γ(y) = u e du v e dv
f (x, y) = 4 0 0
max(x, y)
donc Z +∞ Z +∞
La fonction f est positive, continue et vérifie 1 2x−1 2y−1 −(u2 +v 2 )
Γ(x)Γ(y) = u v e dv du
2
4 0 0
∀(x, y) ∈ ]0, 1] , f (x, y) 6 1 2
+v 2 )
Considérons la fonction f : (u, v) 7→ u2x−1 v 2y−1 e−(u .
ce qui assure son intégrabilité. L’intégrale étudiée est donc bien définie. Cette fonction est positive.
Pour chaque u > 0, la fonction v 7→ f (u, v) est continue par morceaux et et finalement
intégrable sur ]0, +∞[. Γ(x)Γ(y) = B(x, y)Γ(x + y)
R +∞ 2
La fonction u 7→ 0 f (u, v) dv = 12 u2x−1 e−u Γ(y) est continue par morceaux et e) Par intégration par parties
intégrable sur ]0, +∞[.
On peut donc affirmer que f est intégrable sur R+? × R+? et Z A A
Z A
ux e−u du = −ux e−u ε + x ux−1 e−u du
ZZ Z +∞ Z +∞
ε ε
f (u, v) du dv = f (u, v) dv du
R+? ×R+? 0 0 Quand ε → 0 et A → +∞, on obtient
ce qui fournit exactement
Γ(x + 1) = xΓ(x)
ZZ
2
+v 2 ) 1
u2x−1 v 2y−1 e−(u du dv = Γ(x)Γ(y) Puisque Γ(1) = 1, une récurrence facile donne Γ(n) = (n − 1)! pour tout n ∈ N? .
R+? ×R+? 4
On en déduit
d) Introduisons la fonction déduite d’un passage en polaire (n − 1)!(m − 1)!
B(n, m) =
(n + m − 1)!
2
g : (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 r2(x+y)−1 e−r ce qui aurait aussi pu se démontrer directement par une succession d’intégrations
par parties.
La fonction g est positive
Pour chaque θ ∈ ]0, π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est continue par morceaux et
intégrable sur ]0, +∞[.
La fonction
Z +∞
1
θ 7→ g(r, θ) dr = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 Γ(x + y)
0 2
est continue par morceaux et intégrable sur ]0, π/2[ car x, y > 0 et
π 2x−1
(sin θ)2y−1 ∼ θ2y−1 , (cos θ)2x−1 ∼ −θ
θ→0 θ→π/2 2
ce qui donne
Z π/2
Γ(x)Γ(y) = 2Γ(x + y) (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 dθ
0